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N°618 - Avril-Mai-Juin 2010<br />
25 euros<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Les services à l’industrie<br />
▼<br />
Transports :<br />
L’activité<br />
maintenance du<br />
métro de Turin<br />
page 28<br />
▼<br />
Solution :<br />
Le stockage<br />
des produits<br />
dangereux<br />
page 30<br />
▼<br />
Mesure :<br />
Les contrôles<br />
par les ultrasons<br />
page 38<br />
▼<br />
Focus :<br />
Prévention<br />
et sécurité<br />
page 50<br />
Dossier<br />
Arrêts et interventions<br />
de maintenance<br />
p.18
SOMMAIRE<br />
L’actualité<br />
> ÉDITORIAL<br />
Prévention : ne pas baisser la garde.......... 5<br />
> ACTUALITÉS<br />
• SEPEM Industries veut maîtriser<br />
son succès ............................... 8<br />
• Le Cetim double les capacités de son laboratoire<br />
nantais de contrôle non destructif.........13<br />
• <strong>Maintenance</strong> des éoliennes<br />
KSB crée un service dédié................14<br />
• Risque industriel. Sécuriser les réservoirs<br />
de stockage.............................15<br />
• Forum Dimo Gestion<br />
DIMO Maint,. un an après................16<br />
Références<br />
> Arrêts de maintenance<br />
• Bases-vie. Une prestation très particulière. 18<br />
• Sécuriser les intervenants extérieurs.......22<br />
> GMAO, ERP<br />
• Siveco. Rencontre avec son dirigeant<br />
Koen Beckers............................26<br />
• Transports. L’activité maintenance<br />
du métro de Turin.......................28<br />
DR<br />
> PRATIQUE<br />
• Produits dangereux<br />
Une solution de stockage en conteneurs.. . 30<br />
> SOLUTION<br />
• Mobilité. ADEUZA développe <br />
de nouvelles gammes Movalys............32<br />
> EXPÉRIENCE<br />
• Location de matériels.<br />
Les loueurs dans la tourmente............34<br />
> ÉVÉNEMENT<br />
• Mesure. Le contrôle ultrason..............38<br />
• Surveillance vibratoire...................44<br />
> FOCUS<br />
• Entretien avec Antoine Fabre,<br />
délégué général du SYNAMAP............48<br />
• Prévention et sécurité.<br />
Indispensables EPI .......................50<br />
Magazine<br />
> NOUVEAUX PRODUITS ........55<br />
> L’Agenda FORMATION........64<br />
DR<br />
> BIBLIO...............................66<br />
> INDEX ENTREPRISES CITÉES<br />
INDEX ANNONCEURS..........66<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618 3
Edito<br />
Les services à l’industrie<br />
CONCEPTION ÉDITORIALE<br />
& RÉALISATION<br />
MRJ – 24, rue Firmin-Gillot<br />
75015 Paris<br />
Tél. 01 56 08 59 00<br />
Fax 01 56 08 59 01<br />
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />
lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />
sont pas retournés)<br />
RÉDACTION<br />
01 56 08 59 00<br />
RÉDACTEUR EN CHEF<br />
Jean-François Romain<br />
(jf.romain@mrj-webagency.com)<br />
Ont participé à ce numéro<br />
O. Cousinard<br />
V. Meunier, Thomas Murphy<br />
François Précope<br />
Maquette/secrétariat de rédaction<br />
Philippe Guérin Communication<br />
(06 74 29 31 70)<br />
PUBLICITÉ<br />
01 56 08 59 00<br />
CHARGÉ DE CLIENTÈLE<br />
Patrick Barlier<br />
(p.barlier@mrj-webagency.com)<br />
DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />
Prix du numéro : 25 euros<br />
Abonnements 4 numéros : 85 euros<br />
Étranger : 100 euros<br />
Règlement par chèque bancaire<br />
à l’ordre de MRJ<br />
COMITÉ D’ORIENTATION<br />
l Pr A. Aoussat (ENSAM -CPI)<br />
l Mme F. Asensio (AFSM)<br />
l M. P. Cros (FIM),<br />
l Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau de Paris)<br />
l Mme D. Eyraud (FIEEC),<br />
l M. Fabiani (SNCT)<br />
l M. Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I)<br />
l Guy Planchette (IMdR-SdF)<br />
l Pr Tahiri (ENIM, Maroc)<br />
l Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />
IMPRESSION<br />
Jouve 2 - 33, rue Saint-Léonard BP3<br />
53100 Mayenne<br />
N° ISSN : 1154-6433<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />
de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />
Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />
Prévention :<br />
ne pas baisser la garde<br />
La sécurité des intervenants extérieurs sur<br />
un site industriel est un sujet particulièrement<br />
sensible. Vous verrez comment M. Bouquet,<br />
responsable maintenance du verrier Owens<br />
Corning à Laudun (près d’Avignon), a mis en<br />
œuvre une stratégie de protection du réseau<br />
électrique sur l’ensemble de l’usine. Un investissement<br />
dont profitent aussi bien les équipes<br />
permanentes.<br />
On sait que les professionnels de la maintenance<br />
sont parmi les plus exposés aux accidents du travail. C’est pourquoi<br />
nous présentons régulièrement de nouveaux produits de protection. En<br />
marge des salons Préventica, nous avons rencontré M. Fabre, délégué général<br />
du Syndicat national des acteurs du marché de la prévention et de la<br />
protection. Il insiste avec raison sur la nécessité de maintenir la vigilance en<br />
matière de sécurité, y compris en des temps où les entreprises pourraient<br />
être tentées de baisser la garde.<br />
Le salon MesurExpoVision qui se tient du 1 er au 3 juin prochain (à Paris<br />
Expo) est l’occasion d’approfondir deux techniques de maintenance préventive,<br />
le contrôle par les ultrasons et la surveillance vibratoire. La matière peut<br />
sembler ingrate au non initié. Mais elle est suffisamment importante pour<br />
nos métiers pour que nous ayons décidé de publier les deux articles que<br />
vous trouverez dans ce numéro.<br />
Selon le dernier indicateur Symop disponible, l’amélioration des commandes<br />
en biens de production constatée en fin d’année dernière se poursuit :<br />
« L’indice se relève à 67 en février soit une hausse de 20 % par rapport au<br />
mois précédent (54). L’évolution sur les 12 mois glissants montre un redressement<br />
de la tendance, ramenant la chute des commandes à – 43 %<br />
en progression de 6 points par rapport à la tendance observée fin 2009<br />
(– 50 %) », remarque l’analyse du Symop, poursuivant : « Il est par ailleurs<br />
intéressant de noter que toutes les composantes de l’indicateur profitent<br />
de cette amélioration de la demande. » Enfin un indice d’espoir…<br />
Jean-François Romain<br />
Rédacteur en chef<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Jérémie Roboh<br />
MAINTENANCE & ENTREPRISE est édité<br />
par MRJ<br />
24, rue Firmin-Gillot - 75015 Paris<br />
Photo de couverture : Lafont<br />
Dans ce numéro : un encart broché abonnement<br />
et un encart jeté «catalogue Watco» de 32 pages<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong> est membre<br />
du Syndicat de la presse professionnelle<br />
Janvier-Février-Mars 2010 - N°617<br />
5
Actualités<br />
Taxe carbone ><br />
Le GFI a été<br />
entendu<br />
«<br />
La décision du Conseil constitutionnel annulant<br />
la taxe carbone a au moins un mérite : celui de<br />
reconnaître qu’il est juridiquement impossible<br />
de concilier la création d’une taxe carbone nationale sur<br />
la production avec l’objectif de préserver la compétitivité<br />
de l’industrie localisée en France par rapport à celles<br />
des autres pays européens qui en sont pratiquement<br />
exonérées », martèle Yvon Jacob, président du Groupe<br />
des fédérations industrielles. L’industrie manufacturière<br />
(hors production d’électricité) compte aujourd’hui pour<br />
25 % des émissions de dioxyde de carbone (CO 2<br />
) et,<br />
depuis 1990, l’industrie est le secteur qui a le plus réduit<br />
ses émissions (-25 % à -30 % en moyenne) en engageant<br />
d’importants investissements. Sous présidence<br />
française, l’Union européenne avait décidé d’un paquet<br />
climat-énergie qui prévoit une nouvelle réduction pour<br />
l’Europe de 20 % des émissions d’ici à 2020, en décidant<br />
des moyens adéquats pour y parvenir. L’échec relatif<br />
de la Conférence de Copenhague amène à considérer<br />
que les engagements pris par l’Europe handicapent<br />
les industries françaises et européennes par rapport<br />
au reste du monde. « En situation de crise, soyons cohérents<br />
pour l’emploi, l’investissement, l’exportation,<br />
le niveau de vie de nos concitoyens », prévient Yvon<br />
Jacob. Un message qui a été entendu par le président<br />
Sarkozy qui a conditionné une éventuelle taxe carbone<br />
à la concertation, improbable à court terme, avec nos<br />
partenaires européens. n<br />
Énergie ><br />
Areva joue la<br />
transparence<br />
L<br />
e<br />
nouveau site internet Areva a nécessité 18<br />
mois de développement. Plus complet, interactif<br />
et pédagogique, areva.com manifeste la démarche<br />
de l’entreprise en terme de transparence et de<br />
dialogue. Grâce à des contenus riches et variés, Areva<br />
entend sensibiliser le grand public à ses problématiques<br />
et lui permettre, ainsi qu’aux partenaires industriels<br />
et commerciaux du groupe, d’avoir accès à une<br />
information toujours plus riche sur ses activités et son<br />
actualité. Les visiteurs pourront s’inscrire à des flux de<br />
contenus et recevoir des réponses adaptées. Les internautes<br />
pourront aussi poser toutes leurs questions à<br />
des collaborateurs du groupe, qui répondront sur leur<br />
domaine d’expertise, et échanger avec une communauté<br />
intéressée par ses activités et les enjeux énergétiques<br />
(areva.com). n<br />
GMAO ><br />
CORIM Web Designer<br />
100% Web et<br />
personnalisable<br />
L<br />
e<br />
module CORIM Web Designer (CWD) a été spécialement<br />
conçu pour la création et la personnalisation totale des<br />
applications en mode Web. « Les utilisateurs apprécieront<br />
de pouvoir sélectionner les éléments qu’ils souhaitent voir<br />
apparaître sur leur interface et créer leurs propres pages HTML.<br />
En plus de l’application Web, une bibliothèque de composants<br />
graphiques et métiers est disponible en standard pour une personnalisation<br />
à volonté », explique Alain Rouanet, DG de CORIM<br />
Solutions. Parfait ensemble fonctionnel et technologique, ce kit<br />
de développement répond aux contraintes de déploiement et<br />
de mise à jour des services informatiques, mais également aux<br />
besoins des acteurs maintenance, toujours plus attentifs à l’ergonomie<br />
et à la simplicité d’utilisation de leur solution GMAO<br />
(www.corim-solutions.com). n<br />
Carrefour choisit<br />
Coswin<br />
L<br />
’enseigne<br />
de distribution mondiale Carrefour a retenu le<br />
logiciel de GMAO Coswin 7i pour fédérer la gestion de<br />
ses magasins français (soit un total de 805 hypermarchés<br />
et supermarchés) et bâtir un nouveau système de gestion<br />
de la maintenance. Le périmètre du projet concerne les approvisionnements,<br />
la gestion des entrepôts et celle des 805 établissements.<br />
La souplesse du progiciel ainsi que la possibilité<br />
de bénéficier d’indicateurs et de tableaux de bords de pilotage,<br />
grâce à l’application Coswin B.I., auraient été déterminantes<br />
dans le choix. n<br />
Carl Software en<br />
Espagne<br />
A<br />
près un premier contrat remporté avec le tram de Ténérife,<br />
CARL Software souhaite s’implanter durablement<br />
sur le marché espagnol. Participant au salon BCN Rail à<br />
Barcelone en décembre dernier, Carl a présenté le logiciel CARL<br />
Source Transport, dédié à la gestion des parcs roulants et des installations<br />
fixes. CARL Transport est notamment exploité pour la<br />
maintenance du Métro d’Alger, Madrid, Séoul, les tramways de<br />
Clermont Ferrand, Grenoble, Montpellier, Mulhouse, ou encore<br />
les métros de Marseille et l’Orlyval. Déjà également présent en<br />
Italie depuis peu (métro de Turin), CARL Software s’appuie désormais<br />
sur une agence à Barcelone. n<br />
6<br />
M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Actualités<br />
Événement ><br />
SEPEM Industries veut maîtriser<br />
son succès<br />
À<br />
Colmar, les 1er, 2 et 3 juin prochains, le SEPEM<br />
accueille 282 exposants. La politique menée depuis<br />
4 ans par l’organisateur de salons régionaux<br />
EVEN Pro est axée sur la gestion de la croissance de ses événements<br />
en tenant compte de tous les paramètres (nombre<br />
de visiteurs, actualité économique…) afin de continuer<br />
d’assurer sur chacun de ses salons un bon ratio contacts/<br />
visiteurs pour l’ensemble des exposants, « même s’il est toujours<br />
difficile de refuser une cinquantaine de nouveaux exposants,<br />
l’objectif prioritaire est de satisfaire les 282 exposants<br />
qui nous ont fait confiance », explique Philippe Dutheil, directeur<br />
des SEPEM.<br />
Cette année, afin de faciliter le déplacement des visiteurs<br />
depuis tous les axes du grand Est de la France, chaque jour<br />
des navettes gratuites assureront des allers-retours entre<br />
Colmar et 8 grands pôles industriels de la région : Metz/St-<br />
Avold – Phalsbourg – Reichtett ; Nançy/Lunéville – St Dié ;<br />
Besançon – Monbéliard – Belfort (aller le matin et retour en<br />
fin d’après-midi).<br />
À Colmar, une offre toujours aussi complète et diversifiée<br />
permettra à tous les responsables opérationnels et quelles<br />
que soient leur fonction et leur industrie de référence, de<br />
trouver des solutions pour leur site de production. « Ce salon<br />
“national” en région va certainement dépasser les 3 500 visiteurs<br />
», estime M. Dutheil. Des conférences seront animées<br />
par Carl Software (gmao, MES), Pompes Grundfos, Audissee<br />
(Cognex), Balogh RFID, Harting, supervision Red Lion, Stil,<br />
Phoenix Contact… Au cœur du salon, un espace sera dédié<br />
à la présentation du SEPEM Industries sur le Net, un salon<br />
virtuel permanent (www.sepem-industries.com) donnant<br />
accès rapidement et gratuitement à une plate-forme d’équipements<br />
industriels satisfaisant aux besoins récurrents (plus<br />
de 700 exposants à ce jour). n<br />
Rens. EVEN Pro, contact@even-pro.com<br />
www.sepem-industries.com<br />
DR<br />
DR<br />
Salon ><br />
L’intralogistique à<br />
Manutention 2010<br />
L<br />
e<br />
salon international des<br />
équipements et systèmes<br />
pour la manutention<br />
et la logistique, organisé par<br />
Comexposium avec le soutien du<br />
CISMA, se dote d’une nouvelle<br />
équipe sous la direction de Mario<br />
Fiems, directeur des salons du<br />
pôle transport et logistique du<br />
groupe Comexposium qui regroupent<br />
Manutention, Equip Auto et<br />
Solutrans. La prochaine édition<br />
du salon se déroulera du 22 au 25 novembre 2010,<br />
conjointement au salon international Emballage donnant<br />
ainsi à Manutention une nouvelle dimension plus<br />
internationale et renforçant son impact auprès de tous<br />
les secteurs industriels et de la distribution pour encore<br />
mieux valoriser et promouvoir l’intralogistique. n<br />
Défense ><br />
Un milliard d’e pour le<br />
MCO des sous-marins<br />
La Marine nationale a confié à DCNS le maintien en condition<br />
opérationnelle (MCO) de ses sous-marins. Un premier<br />
contrat d’une durée de 5 ans porte sur la maintenance des<br />
6 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de type Rubis, pour un<br />
montant de plus de 500 Ms, et consiste à assurer à Toulon l’entretien<br />
courant, les prestations d’ingénierie et de logistique ; le<br />
grand carénage de trois sous-marins : chantier de 18 mois permettant<br />
d’effectuer la visite complète du sous-marin. DCNS devra<br />
également réaliser le MCO et la modernisation des installations<br />
nucléaires de base de la zone Missiessy à Toulon ainsi que les plates-formes<br />
d’entraînement et le simulateur tactique de l’École<br />
de navigation sous-marine (ENSM).<br />
Le second contrat concerne les sous-marins nucléaires lanceurs<br />
d’engins de la Force océanique stratégique. D’un montant de<br />
près de 500 Ms sur 5 ans et demi, les prestations réalisées à<br />
Brest couvrent l’entretien courant des SNLE, la maintenance des<br />
plates-formes d’entraînement, des outillages spécifiques et des<br />
services à terre. n<br />
8 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Manitou se réorganise ><br />
Un projet de sortie<br />
de la crise<br />
Manitou a présenté à son comité de groupe<br />
le projet d’une nouvelle organisation<br />
industrielle et sociale en France. Selon<br />
Jean-Christophe Giroux, directeur général, ce projet<br />
vise à « clarifier les missions » de chaque site industriel<br />
en définissant des centres de compétences<br />
à masse critique autour des compétences locales,<br />
des métiers, et des nouveaux enjeux opérationnels ;<br />
à « simplifier l’organisation » en fusionnant les entités<br />
légales Aumont BSBH, CIMM, BTMI et MLM dans<br />
Manitou BF afin d’alléger le cadre administratif, fluidifier<br />
les pratiques de rémunération et encourager<br />
les mobilités. Enfin, il vise à « amplifier la réactivité,<br />
la responsabilité et la productivité ». La ligne de produits<br />
magasinage, actuellement implantée à Saint-<br />
Ouen-l’Aumône (95) devrait migrer vers le site de<br />
Beaupréau (49) entièrement dédié à la division IMH<br />
(manutention industrielle). n<br />
Réglementation ><br />
La directive Machines<br />
avec le Cetim<br />
L<br />
a<br />
directive Machines 2006/42/CE qui porte sur les machines<br />
neuves commercialisées en 2010 est entrée en<br />
vigueur le 29 décembre 2009. La directive pose des exigences<br />
termes de sécurité, d’ergonomie, de poste de travail,<br />
d’information, de protection contre le retournement, etc. Elle<br />
comporte des points nouveaux, par exemple sur les « quasimachines<br />
» et impose une évaluation des risques. Parmi les<br />
nouvelles exigence, les protecteurs fixes doivent dorénavant<br />
être munis de systèmes de fixation imperdables. De même,<br />
les moyens d’accès pour la maintenance doivent être prévus<br />
par le constructeur. La FIM, le Cisma et le Cetim ont organisé<br />
des réunions d’information et les experts du Cetim peuvent<br />
accompagner les entreprises sur la durée afin de faciliter<br />
l’appropriation des évolutions techniques dans la conception<br />
des produits (analyse de risques, intégration des automates et<br />
fonctions de sécurité, rédaction de la documentation technique,<br />
réception des machines, évaluation de la conformité des<br />
équipements, etc.). n<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618 9
Actualités<br />
BRÈVES<br />
Rectification<br />
La nouvelle adresse postale du<br />
siège du groupe SOCODA est<br />
31 rue Mogador, 75311 Paris<br />
Cedex 09 (téléphone inchangé :<br />
01 44 83 67 89).<br />
Site : www.socoda.com<br />
Ingénierie :<br />
LGM recrute dans<br />
les métiers de<br />
maintenance<br />
LGM qui vient d’emménager<br />
dans de nouveaux bureaux à<br />
Vélizy (78) devrait procéder à<br />
125 recrutements destinés<br />
au siège francilien comme<br />
aux directions régionales.<br />
De nombreux recrutements<br />
sont liés aux métiers de la<br />
maintenance sur les profils<br />
suivants : ingénieurs confirmés<br />
(4 à 6 ans d’expérience) en<br />
soutien logistique intégré,<br />
techniciens confirmés (5 à 10<br />
ans d’expérience) spécialisés<br />
en rédaction de documentation<br />
technique/documentation de<br />
maintenance (automatisme,<br />
électronique, génie civil,<br />
mécanique, chaudronnerie). LGM<br />
se dote également d’une nouvelle<br />
direction du développement<br />
confiée à Xavier Allégrini,<br />
ingénieur Centrale Paris.<br />
Sensibilisation :<br />
alerte aux TMS<br />
Chariots ><br />
Nouvelle direction chez STILL <br />
P<br />
ierre<br />
Pierre Guillaumot<br />
Guillaumot (47 ans) succède à<br />
Thomas Fischer à la direction de STILL<br />
France. Entré chez STILL en 1998 comme<br />
responsable de la fabrication après 10 ans passés<br />
chez Renault, P. Guillaumot devient en 2002<br />
directeur de l’usine de Montataire (Oise) puis de<br />
l’usine de Reutlingen en Allemagne en 2008. « La<br />
stratégie de proximité client et de services porte<br />
ses fruits et va nous permettre de sortir renforcés<br />
de la crise », explique M. Guillaumot.<br />
Thomas Fischer (50 ans) rejoint Hambourg où il devient directeur général ventes, marketing<br />
et services du groupe STILL. Cette nomination récompense le travail réalisé depuis<br />
5 ans en France par ce fédérateur d’équipe parfaitement trilingue (allemand, anglais,<br />
français). Il a su anticiper les grandes tendances du marché en orientant la stratégie de<br />
STILL sur les services (à travers notamment les programmes de maintenance) tout en<br />
développant le réseau de distribution. Après avoir commencé sa carrière en 1988 chez<br />
Lenze au sein du service marketing, T. Fisher entre en 1992 chez Mercedes Benz puis<br />
Renault Poids Lourds à la direction des ventes. Entré chez STILL en 1995 où il occupe<br />
différentes fonctions de direction au sein du service commercial, il avait été nommé<br />
en 2005 à la direction de STILL France. n<br />
Organisation professionnelle ><br />
Un nouveau président<br />
pour le DLR<br />
Thomas Fischer<br />
Bernard Pointet a été élu président de la Fédération des distributeurs, loueurs<br />
et réparateurs de matériels de BTP et de manutention le 25 mars à l’occasion<br />
du 45 e Congrès du DLR. Il succède à Michel Gable. M. Pointet a dirigé Locanacelle,<br />
puis la société LEV jusqu’à sa fusion dans le groupe LOXAM en 2009. Aujourd’hui<br />
administrateur de société et consultant, ce professionnel de la nacelle a également<br />
participé au Comité européen de normalisation dans le domaine des élévateurs de<br />
personnes et dirigé Locapel et Locatime, sociétés de location de matériel de BTP et de<br />
véhicules utilitaires légers. n<br />
DR<br />
Mesure ><br />
Formation HBM Academy 2010<br />
DR<br />
L’OPPBTP, en association avec<br />
les services de santé du BTP,<br />
lance une campagne nationale<br />
de sensibilisation pour informer<br />
les professionnels du danger<br />
et des coûts des TMS, troubles<br />
musculo-squelettiques<br />
(tmsbtp-attentionfrangile.fr).<br />
HBM lance une série de séminaires et formations pour parfaire sa connaissance<br />
des techniques de mesure. Depuis de nombreuses années, HBM organise des<br />
stages de formation, au titre de la formation continue, sur la technique des<br />
jauges de contraintes et sur le logiciel de mesure et de traitement catman. Il s’agit de<br />
faire partager toutes les connaissances techniques nécessaires au choix des jauges pour<br />
répondre aux applications souhaitées, de savoir les mettre en œuvre et les utiliser de<br />
façon optimale de manière à réaliser des mesures correctes. Il en va de même pour les<br />
logiciels d’acquisition, de simulation et de traitement du signal de HBM-nCode, afin<br />
de les utiliser au mieux de leurs capacités. n<br />
(Rens. : info@fr.hbm.com, site www.hbm.com/fr)<br />
10 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
CP France ><br />
Distributeur exclusif<br />
de CP Cases<br />
Fondée par CP Cases, CP France était devenue indépendante<br />
jusqu’à ce CP Cases et CP France décident<br />
de mettre en commun leurs forces respectives, CP<br />
France devenant le distributeur exclusif pour la France de la<br />
totalité des produits CP Cases. Toutes les opérations commerciales<br />
en France seront effectuées par CP France qui devient<br />
le fournisseur direct des revendeurs et clients français. Un<br />
stock sera établi en France, permettant une nette amélioration<br />
en termes de délais et de coût de livraison. n<br />
Transfert industriel ><br />
Démépool avec<br />
Grimaldi Transferts<br />
En signant un contrat de concession avec la société<br />
Grimaldi Transferts, le réseau Démépool renforce<br />
son offre de levage et de transport industriel,<br />
transfert et manutention industrielle, déconnexion et reconnexion<br />
de machines. Le transfert industriel exige une<br />
expérience reconnue, un savoir-faire en ingénierie spécifique,<br />
des équipes de techniciens compétentes et surtout<br />
le matériel technique idoine à disposition, toutes choses<br />
qu’apporte Grimaldi Transferts. Avec 60 concessionnaires<br />
sur toute la France, Démépool devient un réseau national<br />
majeur du transfert administratif. n<br />
Ferroviaire<br />
Un PPP pour le<br />
GSM-R avec VINCI<br />
L<br />
e<br />
premier contrat de partenariat public – privé dans<br />
le domaine ferroviaire concerne le système GSM-R,<br />
un réseau de télécommunication numérique qui<br />
permettra d’assurer les communications entre les conducteurs<br />
de trains et les équipes au sol en mode conférence.<br />
D’environ un milliard d’euros et une durée de 15 ans, il a<br />
été signé par Synerail, société détenue par VINCI (30 %),<br />
SFR (30 %), AXA (30 %) et TDF (10 %) avec Réseau Ferré<br />
de France (RFF). Le GSM-R (Global System for Mobile<br />
communication - Railway) remplacera l’ancien réseau de<br />
communication analogique Radio Sol Train (RST) et sera<br />
interopérable et compatible au niveau européen. Le contrat<br />
couvre le financement, la construction, l’exploitation et la<br />
maintenance du système GSM-R qui sera déployé jusqu’en<br />
2015 sur 14 000 km de lignes ferroviaires. n<br />
Janvier-Février-Mars 2010 - N°617<br />
11
Actualités<br />
Événement ><br />
Amorce de reprise à Industrie 2010<br />
Exposants et visiteurs<br />
du salon Industrie Paris<br />
2010 qui s’est tenu du<br />
22 au 26 mars ont salué comme<br />
une amorce de reprise perceptible<br />
dans les allées du parc<br />
des expositions de Villepinte.<br />
Projets qui se concrétisent, besoin<br />
d’investir pour disposer de<br />
matériels innovants et compétitifs<br />
« pour être prêts à la reprise<br />
», telles sont les motivations<br />
qu’ont manifestées des<br />
donneurs d’ordres venus « sentir<br />
» le marché à l’occasion du<br />
premier grand rendez-vous industriel<br />
de l’année et après la<br />
conclusion des États généraux<br />
de l’industrie. La revalorisation<br />
de l’industrie française a été l’un<br />
des sujets qui a le plus fait parler<br />
de lui dans le salon. Les professionnels<br />
saluent généralement<br />
la considération nouvelle dont<br />
jouit l’industrie auprès d’un gouvernement<br />
qui ne rechigne pas<br />
à faire montre d’un peu d’opti-<br />
Benoît Gauthier,<br />
directeur du<br />
salon Industrie,<br />
guidant<br />
Yvon Jacob,<br />
président du<br />
GFI, et Christian<br />
Estrosi,<br />
ministre de<br />
l’Industrie.<br />
Soudure ><br />
Randstad patronne le<br />
championnat de France<br />
Métier méconnu, le soudage connaît un manque de maind’œuvre<br />
important. En 2008, près de 7 600 postes de<br />
soudeurs en équivalent temps plein étaient à pourvoir.<br />
En 2009 le marché a connu une baisse de 36 % mais avec la reprise<br />
annoncée pour 2010, c’est près de 7 000 postes de soudeurs qui seront<br />
à pourvoir. C’est pour motiver les demandeurs d’emploi que<br />
Randstad organise le championnat de soudure avec son centre expert<br />
Métallurgie, Chaudronnerie, Soudure (MCS). Cet événement réunit<br />
pendant un mois des soudeurs qui s’affrontent via une plate-forme<br />
de soudage virtuel développée par la société CS Wave. Originellement<br />
destiné à l’apprentissage des gestes de soudage, le simulateur de soudage<br />
intègre désormais un système de vidéo projection qui permet<br />
de retranscrire en simultané la progression de chaque soudeur. Les<br />
prétendants sont évalués sur les plates-formes de soudage virtuel soit<br />
en soudage à l’arc à l’électrode enrobée (SAEE), soit en soudage MAG<br />
semi-automatique sur des exercices prédéfinis. En récompense, des<br />
cagoules de soudage électro-optique et, pour le vainqueur national,<br />
un week-end en Relais et Châteaux. n<br />
misme. Un signe qui a été bien<br />
reçu par tous, Christian Estrosi,<br />
ministre de l’Industrie, a consacré<br />
deux heures à une visite très<br />
détaillée du salon. Il a pu échanger<br />
avec des jeunes en visite, apprécier<br />
le degré d’innovation des<br />
exposants et a présidé la remise<br />
des Trophées Industrie et Mécas-<br />
phère. Il a également profité du<br />
salon pour confirmer la nomination<br />
prochaine d’un « Monsieur<br />
» sous-traitance industrielle,<br />
la tenue d’une convention de<br />
l’industrie avant l’été et surtout<br />
la mise en route d’un chantier<br />
sur l’aide au financement des<br />
entreprises. n<br />
Portables ><br />
Getac garantit<br />
5 ans ses durcis<br />
L<br />
ogic Instrument annonce une garantie à<br />
5 ans sur toute la gamme d’ordinateurs<br />
portables et de tablettes tout-terrain de<br />
la marque Getac, livrés à partir du 1 er janvier<br />
2010. Cette nouvelle garantie de 5 ans permettra<br />
aux clients de bénéficier d’une extension de<br />
garantie de 2 ans sans coût supplémentaire :<br />
une offre bien plus intéressante que les garanties<br />
de 3 ans généralement proposées dans le<br />
secteur des ordinateurs durcis. En général, les<br />
ordinateurs sont remplacés sur un cycle de trois<br />
ans. Mais dans le climat économique actuel,<br />
les clients décident de conserver leurs actifs<br />
les quatrième et cinquième années. Cette extension<br />
de garantie permet de mieux planifier<br />
les budgets d’achats, évitant tout coût caché<br />
et garantissant l’utilisation totale de l’équipement<br />
sur toute sa durée de vie. n<br />
DR<br />
12 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Contrôle non destructif ><br />
Le Cetim double les capacités<br />
de son laboratoire nantais<br />
L<br />
e Cetim vient de doubler les capacités de son laboratoire<br />
nantais dédié au contrôle non destructif (CND).<br />
Ce nouveau laboratoire permet de mieux répondre à<br />
l’augmentation des demandes et aux besoins de proximité et<br />
de réactivité des industriels du grand ouest et notamment des<br />
Pays de la Loire. Il constitue le second site du Cetim dédié aux<br />
CND avec celui basé à Senlis. Outre de nouveaux moyens humains,<br />
Nantes est doté de systèmes utilisant les ultrasons, la<br />
radiographie, la magnétoscopie, le ressuage, le TOFD, les multiéléments,<br />
la thermographie pulsée et l’émission acoustique.<br />
Le grand Ouest et notamment la région des Pays de la Loire<br />
comptent un grand nombre d’entreprises mécaniciennes : fabricants<br />
de pièces et de machines, sous-traitants de l’aéronautique,<br />
de l’automobile, de l’énergie, du ferroviaire ou encore du<br />
nautisme… Elles pourront désormais utiliser les équipements<br />
dernier cri du laboratoire pour leurs propres essais, pour des<br />
demandes d’expertise même complexes, solliciter des spécialistes<br />
hautement qualifiés et expérimentés pour une plus grande<br />
réactivité sur place, et enfin pour la formation. Le Cetim est<br />
DR<br />
centre de formation reconnu pour le CND – avec une<br />
trentaine de sessions par an - et dispense des formations<br />
certifiantes Cofrend (voir aussi rubrique formation en fin<br />
de ce numéro). n<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618 13
Actualités<br />
> <strong>Maintenance</strong> des éoliennes<br />
KSB crée<br />
un service dédié<br />
Spécialiste en maintenance de pompes, machines tournantes<br />
et robinetterie, KSB Service a créé officiellement en 2010 un nouveau<br />
département, « KSB Service Éolien ».<br />
DR<br />
La puissance installée<br />
dans l’Hexagone doit<br />
passer de quelque<br />
4 000 mégawatts à ce<br />
jour à 25 000 mégawatts dans<br />
les dix années qui viennent. Ce<br />
sont quelque 500 nouvelles éoliennes<br />
qui sortent de terre en<br />
France chaque année. Déjà les<br />
premiers parcs éoliens français<br />
arrivent aujourd’hui en fin de la<br />
période de garantie constructeur.<br />
Ils se tournent donc vers<br />
des prestataires capables d’assurer<br />
la maintenance de la chaîne<br />
cinématique complète. Par<br />
ailleurs, certains constructeurs<br />
cherchent des prestataires fiables<br />
pour épauler leur SAV fortement<br />
sollicité.<br />
Après plusieurs mois d’expérience<br />
très prometteurs sur<br />
ce marché de maintenance en<br />
DR<br />
Réparation<br />
d’un<br />
multiplicateur<br />
dans l’un des<br />
26 ateliers<br />
régionaux de<br />
KSB Service.<br />
Carte des<br />
implantations<br />
KSB Service.<br />
pleine expansion, KSB Service<br />
a créé officiellement un nouveau<br />
département, « KSB Service<br />
Éolien ». S’appuyant sur<br />
les compétences en électricité<br />
et en mécanique de ses 26 ateliers<br />
régionaux, KSB Service est<br />
particulièrement bien doté pour<br />
garantir une prestation globale<br />
de maintenance de proximité.<br />
La prestation concerne tout à<br />
la fois le multiplicateur, la génératrice<br />
et les paliers. Les éoliennes<br />
concernées sont de tous<br />
types, de toutes tailles, jusqu’à<br />
des puissances de plusieurs mégawatts.<br />
Cette prestation entièrement<br />
assurée par KSB, dont<br />
les techniciens assurent aussi<br />
la dépose-repose des machines<br />
en hauteur, est une garantie de<br />
réactivité, et donc d’optimisation<br />
des durées d’immobilisation<br />
des éoliennes.<br />
KSB EITB Sitelec (Avignon) est<br />
présent sur le marché de la maintenance<br />
électrique des éoliennes<br />
KSB Service Éolien<br />
assure la dépose,<br />
l’entretien et la repose<br />
des génératrices<br />
et des multiplicateurs<br />
d’éoliennes.<br />
depuis 2007. Les Ateliers mécaniques<br />
de KSB ont commencé à<br />
intervenir en 2008. KSB est présent<br />
depuis ces dates sur les parcs<br />
« historiques » de Midi-Pyrénées,<br />
Languedoc-Roussillon, Bretagne,<br />
Pays de la Loire et poursuit son<br />
développement en Nord-Pas-de-<br />
Calais, région Centre, Auvergne,<br />
Lorraine, Picardie et Champagne<br />
Ardenne. KSB Service Éolien intervient<br />
sur des opérations de réparation<br />
ponctuelles et dans le<br />
cadre de contrats de maintenance<br />
préventive, avec des sociétés<br />
exploitantes et avec de grands<br />
constructeurs dans le cadre de<br />
leur SAV. n<br />
DR<br />
DR<br />
14 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Actualités<br />
> Risque industriel<br />
Sécuriser les réservoirs<br />
de stockage<br />
La sécurisation des réservoirs verticaux de stockage de liquides inflammables<br />
comme les hydrocarbures, les produits chimiques ou les alcools<br />
industriels, est soumise à une réglementation renforcée à compter de 2011.<br />
veloppe dans les parties hautes (toit, liaison<br />
robe-toit, virole haute, etc.) qui ne sont pas<br />
en contact direct avec le produit contenu.<br />
L’objectif est d’assurer le confinement du<br />
produit afin de limiter les risques et d’éviter<br />
sa dissémination dans l’environnement.<br />
Le SNCT et le Cetim<br />
sur le terrain<br />
Rendue obligatoire pour les réservoirs<br />
construits à partir de 2007, cette frangibilité,<br />
décrite dans le Code de construction des<br />
réservoirs de stockage cylindriques verticaux<br />
(Codres 2007), reste à réaliser ou à vérifier sur<br />
tous les réservoirs actuellement en exploitation<br />
et construits avant cette date. Un vaste<br />
chantier pour lequel les experts du Cetim se<br />
sont mobilisés depuis plusieurs années.<br />
Membre du comité de rédaction du Codres<br />
édité par le SNCT (Syndicat de la chaudronnerie,<br />
de la tuyauterie et de la maintenance<br />
industrielle), le Cetim intervient depuis plus<br />
P<br />
résenté par<br />
le gouvernement<br />
en janvier<br />
dernier,<br />
le plan de modernisation<br />
des canalisations et des<br />
installations industrielles<br />
vient renforcer les dispositions<br />
réglementaires en<br />
matière de sécurisation<br />
des réservoirs verticaux<br />
de stockage de liquides<br />
inflammables comme<br />
les hydrocarbures, les<br />
produits chimiques ou<br />
les alcools industriels.<br />
Ainsi, afin d’assurer une<br />
meilleure maîtrise du risque<br />
industriel, les entreprises,<br />
tous secteurs industriels<br />
confondus, devront<br />
avoir réalisé d’ici<br />
l’été 2011 un état zéro de<br />
leur parc de stockage de<br />
bacs de liquides inflammables<br />
ou dangereux<br />
pour l’environnement.<br />
Une opération qui va<br />
évidemment de pair avec<br />
une mise en sécurité des<br />
réservoirs actuellement<br />
en service via l’implantation<br />
d’évents de secours<br />
ou la réalisation de leur<br />
frangibilité.<br />
Rappelons que la frangibilité<br />
d’un réservoir, c’est,<br />
lors d’une élévation brutale<br />
et accidentelle de<br />
la pression intérieure, sa<br />
capacité à délimiter les<br />
zones de rupture de l’ende<br />
vingt ans sur les études de frangibilité.<br />
Aujourd’hui, et afin de répondre aux demandes<br />
des industriels soucieux d’assurer la<br />
sécurité de leurs installations et la mise en<br />
conformité de celles-ci aux nouvelles réglementations,<br />
les équipes du Cetim réalisent<br />
des études de terrain sur la frangibilité des<br />
réservoirs installés avant 2007 et encore en<br />
exploitation : appui technique à la collecte des<br />
données nécessaires à l’étude de frangibilité ;<br />
simulation du comportement mécanique des<br />
réservoirs par éléments finis ; proposition de<br />
modification de réservoirs (frangibilité, mise<br />
en place d’organes de sécurité) ; accompagnement<br />
vis-à-vis des autorités ministérielles.<br />
Ces études et cette mise en sécurité concernent<br />
tous les réservoirs cylindriques verticaux<br />
à toit fixe « hors code » et les réservoirs cylindriques<br />
verticaux construits en inox. n<br />
(Renseignements auprès<br />
du Cetim, Michel Poyen,<br />
tél. : 03 44 67 36 82.)<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
15
Actualités<br />
> Forum Dimo Gestion<br />
DIMO Maint,<br />
un an après<br />
800 participants, dont plus d’une<br />
centaine venue de Paris malgré la grève<br />
annoncée dans les transports, se sont<br />
retrouvés le 23 mars au centre<br />
des congrès de la Cité internationale<br />
de Lyon : la 9 e édition de son Forum<br />
a confirmé l’attrait de la formule<br />
pour les partenaires comme pour<br />
les clients de Dimo Gestion.<br />
DR<br />
Deux ateliers du Forum<br />
Dimo Gestion<br />
2010 étaient spécifiquement<br />
dédiés à<br />
la maintenance. Le premier, animé<br />
par Thierry Le Gallo, responsable<br />
ingénierie et maintenance<br />
réseau du groupe Total, avait pour<br />
thème le déploiement d’un projet<br />
GMAO à l’international. Le groupe<br />
pétrolier a déployé une solution<br />
GMAO dans pas moins de<br />
35 pays… Un projet d’envergure<br />
dont le récit a captivé l’auditoire.<br />
Consacré à la gestion des pièces<br />
de rechange (40 % d’un budget<br />
de maintenance en moyenne), le<br />
second atelier était illustré par<br />
les témoignages de la coopérative<br />
Le Gouessant, Air Liquide,<br />
l’Imprimerie nationale et Saint-<br />
Gobain Isover.<br />
Ces ateliers étaient organisés par<br />
DIMO Maint, entité créée il y a<br />
maintenant une année, au moment<br />
de la reprise de l’éditeur<br />
Ithec par DIMO Gestion. Doté<br />
d’une très large autonomie au<br />
sein du groupe, Dimo Maint propose<br />
une offre très bien structurée,<br />
issue à la fois du progiciel<br />
Axel et des produits d’Ithec.<br />
« Dimo Maint est la fusion de<br />
deux philosophies, explique Jérôme<br />
Perrin, ancien dirigeant et<br />
fondateur d’Ithec et aujourd’hui<br />
à la tête de la nouvelle entité<br />
Dimo Main. Et ça fonctionne ! »<br />
Il est vrai qu’il a fallu réunir deux<br />
équipes naguère concurrentes.<br />
Mais la greffe a pris, une quinzaine<br />
de membres d’Ithec – soit<br />
une large majorité – ayant rejoint<br />
Dimo Maint qui compte<br />
aujourd’hui une trentaine de<br />
collaborateurs, « dont les deux<br />
tiers travaillent au développement<br />
technique », précise Jérôme<br />
Perrin. Car il s’agit s’assurer<br />
la pérennité des outils logiciels<br />
tout en conservant la simplicité<br />
d’approche qui a fait le succès de<br />
logiciels tels que Mini Maint.<br />
Deux gammes<br />
complémentaires<br />
Jérôme Perrin<br />
dirige la nouvelle<br />
entité Dimo<br />
Maint au sein de<br />
Dimo Gestion :<br />
« Dimo Maint<br />
s’appuie sur les<br />
deux philosophies<br />
GMAO développées<br />
par Axel<br />
et Ithec qui se<br />
révèlent plus<br />
complémen taires<br />
que concurrentes<br />
»<br />
Donc, on trouve aujourd’hui quatre<br />
produits : d’une part, Axel résolument<br />
développé Web, indispensable<br />
notamment dès qu’il<br />
s’agit de répondre à des impératifs<br />
et à des besoins de mobilité.<br />
Et d’autre part Micro, Mini et<br />
Maxi Maint, des outils résolument<br />
terrain, conçus pour fournir « une<br />
GMAO facile ». Un développement<br />
en mode ASP chez Axel face<br />
à une philosophie plus traditionnelle<br />
de client serveur…<br />
Les deux familles de produits se<br />
sont révélées particulièrement<br />
complémentaires plutôt que<br />
concurrentes : il faut voir là sans<br />
doute une raison de l’intégration<br />
réussie au sein de Dimo Maint<br />
des équipes et des produits. Les<br />
gammes devraient être parfaitement<br />
fusionnées d’ici trois ans,<br />
annonce M. Perrin. Un pragmatisme<br />
et une prudence d’approche<br />
où l’on reconnaît également<br />
la philosophie même du groupe<br />
Dimo Gestion, soucieux d’« un<br />
développement qui ne brûle pas<br />
les étapes », selon les termes de<br />
Guillaume Mulliez et de Jean-<br />
Paul Ginoux.<br />
Cette simplicité revendiquée et<br />
cette facilité d’utilisation, aux<br />
ambitions mesurées ou, plutôt,<br />
contrôlées, ne sont pas dénuées<br />
d’un haut niveau d’exigence dans<br />
16 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
les applications. Car l’objectif<br />
est bien d’offrir une GMAO qui<br />
réponde aux habitudes et aux<br />
comportements des utilisateurs<br />
et non aux fantasmes des développeurs.<br />
Ainsi a été développé<br />
le « BT Scanné » (avec Readsoft),<br />
une application originale – une<br />
hérésie selon certains –, mais qui<br />
permet de bénéficier des avantages<br />
de la GMAO même en l’absence<br />
d’ordinateur ! Le mieux est<br />
souvent en la matière l’ennemi<br />
du bien et mieux vaut un outil<br />
imparfait, mais qui est utilisé correctement<br />
et avec satisfaction,<br />
qu’une merveille logicielle surdimensionnée.<br />
On assiste certes à une tendance<br />
vers le cloud computing et le<br />
Web 2.0 chez les éditeurs logiciels,<br />
mais ces développements<br />
ont sans doute plus d’attraits<br />
auprès des informaticiens que<br />
chez les industriels. « Il est encore<br />
trop tôt pour en tirer aujourd’hui<br />
des applications utilisables au<br />
quotidien par les techniciens de<br />
maintenance », juge M. Perrin. Le<br />
temps du réseau social appliqué<br />
à la maintenance n’est pas encore<br />
venu…<br />
De très grandes entreprises (Total<br />
a déployé la solution Dimo<br />
dans 35 pays !) aussi bien que<br />
des PME, voire des projets très limités,<br />
ont retenu le modèle proposé<br />
par Dimo Maint qui satisfait<br />
aujourd’hui pas moins de 1 500<br />
sociétés (« des clients actifs », insiste<br />
Jérôme Perrin). Précisons encore<br />
que les solutions sont utilisées<br />
en environnement industriel<br />
de production aussi bien qu’en application<br />
dans le tertiaire. Et Dimo<br />
Maint gagne chaque année une<br />
centaine de nouveaux clients, en<br />
conquête directe comme à travers<br />
un réseau de distributeurs et<br />
intégrateurs externes au nombre<br />
d’une quinzaine. L’an passé a ainsi<br />
vu un accord important avec<br />
SAGE dont l’ERP X3 porte l’offre<br />
Dimo Maint.<br />
C’est « la technique de l’éléphant<br />
», chère au groupe et<br />
qu’il applique aussi bien dans<br />
sa stratégie de développement<br />
de tous ses produits (la maintenance,<br />
mais aussi les logiciels<br />
de gestion de notes de frais et<br />
de voyages, etc.). De même que<br />
l’éléphant et les grands animaux<br />
de la jungle ont besoin d’animaux<br />
plus petits et coopératifs<br />
comme l’oiseau pique-bœuf pour<br />
remplir des tâches que la force et<br />
la puissance ne permettent pas<br />
de remplir, ainsi Dimo Gestion<br />
développe des expertises fines,<br />
indispensables à certains métiers<br />
opérés par de grandes structures,<br />
mais périphériques à leur activité,<br />
des expertises qui viennent<br />
compléter des ensembles plus<br />
vastes et plus puissants mais,<br />
sans cela, incomplets. n<br />
Jean-François Romain<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
17
Arrêts et interventions<br />
> Bases-vie<br />
Une prestation très<br />
particulière<br />
Les grands arrêts de maintenance supposent une logistique<br />
appropriée et souvent la mise en œuvre d’une base-vie<br />
temporaire, de quelques semaines à plusieurs mois,<br />
susceptibles de faire face à un afflux d’intervenants extérieurs<br />
sur un site industriel. Sodexo s’est fait une spécialité<br />
des bases-vie sur les chantiers d’envergure…<br />
SODEXO<br />
Une base-vie est un<br />
lieu de vie situé<br />
à proximité d’un<br />
chantier dans une<br />
zone souvent très isolée. Outre<br />
des sites en grand arrêt de maintenance,<br />
les plates-formes pétrolières<br />
ou les mines constituent<br />
autant d’activités qui nécessitent<br />
l’installation de structure de vie<br />
de qualité et sécurisée, pour proposer<br />
les meilleures conditions<br />
aux différents intervenants sur<br />
le site et contribuer à la réussite<br />
du projet. Dans ces bases-vie<br />
cohabitent de très nombreuses<br />
nationalités et cultures : une opportunité<br />
unique de s’ouvrir aux<br />
autres quand on travaille dans ces<br />
lieux de vie.<br />
Sodexo<br />
dans les bases-vie<br />
L’activité bases-vie est historiquement<br />
un des premiers segments<br />
d’activité de Sodexo. Dès<br />
1966, date de création de l’entreprise<br />
par Pierre Bellon à Marseille,<br />
Sodexo devient partenaire<br />
du Centre spatial guyanais à Kourou,<br />
dans un premier temps pour<br />
la restauration. Mais, très rapidement,<br />
ce contrat joue un rôle de<br />
L’activité<br />
bases-vie est<br />
historiquement<br />
un des premiers<br />
segments<br />
d’activité de<br />
Sodexo (Base-<br />
Vie de Sodexo<br />
pour Rio Tinto<br />
en Australie )<br />
déclencheur : Sodexo proposera<br />
à la future base de lancement<br />
d’Ariane de multiples prestations<br />
pour améliorer la qualité de vie<br />
des expatriés et des travailleurs<br />
locaux opérant à Kourou.<br />
Une préparation<br />
scrupuleuse<br />
et une analyse<br />
exhaustive<br />
En 1973, le premier choc pétrolier<br />
marquera le début du développement<br />
des infrastructures au<br />
Moyen-Orient. La multiplication<br />
de ces projets d’envergure, transports,<br />
hôpitaux, grandes universités,<br />
dans des zones jusque-là<br />
désertiques comme en Arabie<br />
Saoudite, conduira naturellement<br />
Sodexo à proposer de construire<br />
et d’assurer l’ensemble des services<br />
de qualité de vie pour ces<br />
véritables villes à proximité des<br />
chantiers pour y accueillir l’ensemble<br />
des intervenants. La société<br />
conseille ses clients et leur<br />
fait bénéficier de ses expériences<br />
dans les endroits les plus retirés<br />
du monde : pour un chantier fixe<br />
(plates-formes pétrolières, chantier<br />
naval) comme pour un chantier<br />
mobile (autoroute, pipeline,<br />
voies ferrées, chantiers itinérants<br />
18<br />
M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Photo Grégoire Korganow<br />
Chantiers<br />
Des conditions extrêmes<br />
Sur l’île de Sakhaline, l’usine de liquéfaction<br />
de gaz naturel de Prigorodnoe est exploitée<br />
par – 30° en hiver. Pour renforcer la<br />
sécurité des 6 000 personnes travaillant sur<br />
le site et simplifier la gestion du camp, Sodexo<br />
a mis en place le système de contrôle<br />
d’accès SOKeez. À la fois carte d’accès,<br />
d’identification et de paiement, SOKeez offre<br />
d’autres fonctionnalités comme la surveillance<br />
en temps réel, la traçabilité des<br />
repas et des services, l’analyse des catégories<br />
de personnel, la mesure des heures<br />
travaillées sans accidents. Sur ce camp,<br />
SOKeez est une solution facile à utiliser et<br />
de géophysique en amont des<br />
chantiers pétroliers…).<br />
Le défi pour Sodexo est de proposer<br />
aux industriels la structure de<br />
vie la mieux adaptée au chantier.<br />
Et tout d’abord, par des conseils<br />
et des expertises bien spécifiques.<br />
Il s’agira d’évaluer les infrastructures<br />
nécessaires, en fonction du<br />
nombre de personnes, de la nature<br />
et de la durée du chantier,<br />
des conditions géographiques<br />
et climatiques. Puis de définir,<br />
à partir des besoins particuliers<br />
de l’entreprise, la nature des services<br />
à fournir aux habitants de<br />
la base-vie. Il faudra également<br />
évaluer la main-d’œuvre nécessaire<br />
au bon fonctionnement du<br />
lieu de vie, en repérant d’abord<br />
le potentiel d’emploi local.<br />
La phase étude devra encore<br />
étudier l’impact de la base-vie<br />
sur l’environnement local tant<br />
social, économique qu’environnemental.<br />
Il faudra s’attacher à<br />
connaître et appliquer les réglementations<br />
locales au plan social<br />
et droit du travail (salaire, temps<br />
de travail…), de la formation, de la<br />
sécurité, des obligations environnementales,<br />
sanitaires, concernant<br />
le stockage et le traitement<br />
des déchets…<br />
La grande leçon, facile à définir,<br />
mais plus difficile à appliquer :<br />
Base-vie de<br />
Sodexo pour<br />
la plate-forme<br />
pétrolière<br />
Total au<br />
Congo.<br />
qui nécessite peu de maintenance. Conçue<br />
pour des conditions extrêmes, elle est adaptée<br />
aux impératifs des bases-vie.<br />
Autre exemple. En Indonésie, BP a fait appel<br />
à Sodexo pour l’installation du camp de<br />
Tangguh Papua, support de ses opérations<br />
de forage en mer. L’enjeu : héberger 150<br />
personnes en pleine jungle, à 300 km de la<br />
première ville en respectant des conditions<br />
draconiennes en matière de coûts encadrés,<br />
de normes hygiène, santé et environnement,<br />
de respect de date de livraison impérative,<br />
car BP devait être en mesure de réceptionner<br />
sa plate-forme de forage…<br />
« Travailler en harmonie avec les<br />
communautés locales, une priorité<br />
! » Pour le bon fonctionnement<br />
d’une base-vie, Sodexo a besoin<br />
des travailleurs locaux et représente<br />
en même temps pour ces<br />
communautés une opportunité<br />
pour se former et travailler. C’est<br />
le respect de ces grands principes<br />
qui permet de proposer une<br />
base-vie « clé en main » en garantissant<br />
sa bonne intégration<br />
dans l’environnement local.<br />
Une gestion<br />
réactive et de<br />
grande proximité<br />
La gestion du site proprement<br />
dite représente un gros défi. Il<br />
convient en effet d’apporter aux<br />
femmes et aux hommes vivant<br />
sur place le confort et la sérénité<br />
nécessaires à la réussite de leurs<br />
missions. Les maîtres mots sont<br />
souplesse du client, réactivité du<br />
prestataire… Les solutions apportées<br />
par Sodexo sont modulaires,<br />
car elles doivent s’adapter de<br />
manière très réactive aux aléas<br />
du projet. Car un chantier d’envergure,<br />
c’est la gestion des défis<br />
au quotidien et des surprises de<br />
tous les jours.<br />
L’organisation décentralisée de<br />
Sodexo trouve tout son sens sur<br />
les contrats bases-vie, ou le rôle<br />
des responsables sur le terrain<br />
est primordial. Un très bon exemple<br />
concerne le nombre d’intervenants<br />
sur le chantier qui évolue<br />
sans cesse. C’est là une des<br />
problématiques principales pour<br />
le prestataire qui doit s’adapter<br />
et se réadapter (mobiliser et démobiliser<br />
de la main-d’œuvre) en<br />
fonction des besoins ponctuels,<br />
des aléas et du cycle de vie du<br />
projet.<br />
Sodexo propose sur ses basesvie<br />
une gamme complète de<br />
prestations, réunies en quatre<br />
grandes catégories de services.<br />
En tout premier lieu, la sécurité<br />
(sécurité du site, sécurité incendie,<br />
contrôle d’accès, etc.), la<br />
maintenance légère qui concerne<br />
tous les petits travaux du quoti-<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
19
Arrêts et interventions<br />
SODEXO<br />
dien, la maintenance technique<br />
plus importante qui comprend<br />
les générateurs, le traitement<br />
des eaux usées, des déchets, les<br />
équipements CVC (chauffage,<br />
ventilation et conditionnement<br />
de l’air). Et, en dernier lieu, mais<br />
non le moindre, l’hospitalité, à<br />
savoir les services de réception,<br />
nettoyage, blanchisserie, restauration,<br />
loisirs…, bref, tous les services<br />
hôteliers.<br />
Ces services hôteliers intégrés<br />
tiennent compte des contraintes<br />
de ces lieux souvent reculés<br />
et proposent tout un éventail de<br />
prestations qui s’adaptent aux<br />
hommes et aux femmes et à<br />
leurs différences. À titre d’exemple,<br />
pour la restauration, les menus<br />
sont mis au point en fonction<br />
des populations de nationalités,<br />
de religions et de cultures différentes.<br />
Toute une série d’activités<br />
ludiques et sportives sont<br />
également mises à disposition des<br />
habitants du chantier pour occuper<br />
leur vie en dehors du travail.<br />
Souvent surprenant quand il s’agit<br />
d’installer une salle de cinéma sur<br />
une plate-forme pétrolière dans<br />
La palette de<br />
services peut<br />
comprendre<br />
aussi les<br />
prestations<br />
d’entretien<br />
des espaces<br />
verts (basevie<br />
Rio Tinto<br />
en Australie)<br />
des recoins perdus de l’Alaska, ou<br />
de construire un bowling en plein<br />
désert saharien… des services<br />
exigeant une réelle expertise de<br />
pointe sont également indispensables.<br />
Il s’agit des services supports<br />
comme la maintenance de<br />
la base-vie elle-même, l’entretien<br />
des véhicules, la gestion des transports,<br />
la sécurité, la logistique, la<br />
chaîne d’approvisionnement, ou<br />
encore la gestion des déchets qui<br />
contribuent au bon fonctionnement<br />
de la base-vie. C’est évidemment<br />
un atout pour l’entreprise<br />
cliente de s’adresser à un interlocuteur<br />
unique pour tous ces besoins<br />
pourtant très différents.<br />
La sécurité<br />
avant tout<br />
Compte tenu de la situation géographique<br />
de nombreux chantiers,<br />
la sécurité des personnes<br />
constitue une priorité. À l’étranger,<br />
cette confiance passe obligatoirement<br />
par la mise en place<br />
de processus et de standards internationaux.<br />
La sécurité alimentaire<br />
est un exemple probant. Sodexo,<br />
qui est là dans son savoirfaire<br />
historique le plus reconnu,<br />
applique automatiquement les<br />
standards les plus exigeants.<br />
Sodexo forme également son<br />
personnel à la sécurité, les formations<br />
étant sélectionnées en<br />
fonction de l’environnement local.<br />
Dans le désert, par exemple,<br />
une formation spécifique de<br />
conduite automobile est imposée<br />
pour réduire les risques d’accident.<br />
Des responsables QHSE<br />
(qualité, hygiène, sécurité, environnement)<br />
veillent à la mise en<br />
place des procédures. Un système<br />
de reporting très poussé sur les<br />
risques et les accidents de travail<br />
est également mis en place<br />
sur chaque base-vie, regroupant<br />
des statistiques très précises, les<br />
mesures prises, puis l’évaluation<br />
de l’impact de ces mesures. Ces<br />
statistiques très détaillées permettent<br />
de réduire sensiblement<br />
les accidents.<br />
Primordiales en milieu hostile,<br />
elles sont obligatoirement fournies<br />
aux clients pour les appels<br />
d’offres.<br />
La gestion<br />
de la fin de vie<br />
du chantier<br />
« Un chantier d’envergure,<br />
c’est la gestion des défis au quotidien<br />
et des surprises de tous les<br />
jours »<br />
À la fin d’un contrat, que devient<br />
la base-vie ? Le démantèlement<br />
du camp est la phase ultime d’un<br />
chantier. On distingue trois possibilités.<br />
Dans le premier cas, la<br />
base-vie devient propriété du<br />
client, qui continue à l’utiliser, par<br />
exemple pour la phase de production.<br />
Dans un second scénario,<br />
la base-vie est remise aux autorités<br />
locales qui la réutilisent pour<br />
d’autres activités. Dernier cas, le<br />
camp est scrupuleusement démonté.<br />
Ce cas est le plus rare, car<br />
de telles installations trouvent<br />
souvent une seconde vie.<br />
Outre la destruction matérielle<br />
des installations, l’aspect humain<br />
est ici encore primordial. À travers<br />
les contacts entretenus avec<br />
la communauté locale, Sodexo<br />
peut, à l’issue du chantier, recommander<br />
ses salariés à d’autres entreprises<br />
de la région. Ces salariés<br />
bénéficient alors d’un bel atout,<br />
les formations reçues et leur expérience<br />
acquise. n<br />
F. P.<br />
20 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Arrêts et interventions<br />
> Pratique<br />
Sécuriser les<br />
intervenants extérieurs<br />
Garantir la sécurité des intervenants extérieurs amenés à travailler<br />
sur un site industriel est un défi, surtout quand on ne peut s’assurer que tous<br />
possèdent l’expérience et les compétences relatives aux dangers électriques.<br />
Le verrier Owens Corning a eu recours à une solution de sécurisation<br />
des centaines de prises de courant accessibles dans l’usine.<br />
DR<br />
S<br />
ur son site de l’Ardoise<br />
à Laudun près<br />
d’Avignon, Owens<br />
Corning Fiberglas<br />
France (OCFF), société rattachée<br />
à l’activité « OCV Reinforcements<br />
» du groupe Owens<br />
Corning, fabrique des fibres de<br />
verre destinées au renforcement<br />
de très nombreux matériaux tels<br />
que les plastiques rigides, légers<br />
et les isolants thermiques… Implantée<br />
dans le sud de la France<br />
depuis 1972, cette société est<br />
très vigilante en matière de sécurité<br />
et de conditions de travail<br />
de ses employés.<br />
Les messages de sécurité sont<br />
omniprésents dès l’entrée de<br />
l’usine d’Owens Corning. Reflet<br />
d’une véritable culture d’entreprise,<br />
ils sont clairement affichés<br />
à chaque étape de production<br />
tout comme sur le site Internet<br />
de la société. Ainsi, collaborateurs<br />
et visiteurs de l’usine sontils<br />
immédiatement interpellés sur<br />
l’importance du sujet.<br />
La sécurité, une<br />
véritable culture<br />
d’entreprise<br />
« Notre engagement envers la<br />
sécurité est inconditionnel », insistent<br />
les dirigeants d’Owens<br />
Corning. Pourtant, en termes de<br />
danger, cette usine ne présente<br />
Prises Maréchal<br />
en milieu humide<br />
au niveau du<br />
refroidissement<br />
du verre.<br />
pas le même niveau de risque<br />
que les usines chimiques et pétrochimiques<br />
présentes dans la<br />
vallée du Rhône. « Notre usine<br />
est extrêmement rigoureuse sur<br />
la sécurité et celle-ci fait partie<br />
intégrante de la culture du<br />
groupe Owens Corning », déclare<br />
Robert Bouquet, responsable<br />
maintenance d’OCFF, à la<br />
tête d’un service d’une quarantaine<br />
de personnes sur un total<br />
de 300 collaborateurs dans<br />
l’usine. « Et dans ce même état<br />
d’esprit, il était primordial pour<br />
nous de ne pas se tromper sur le<br />
choix de nos prises de courant industrielles<br />
», poursuit-il.<br />
Le process de fabrication comporte<br />
deux fours dans lesquels<br />
sont fondus une demi-douzaine<br />
de minéraux à environ 1 400 °C.<br />
Le verre en fusion passe ensuite<br />
au travers de plaques microperforées<br />
et se rigidifie immédiatement<br />
sous l’effet de l’abaissement<br />
de la température pour se<br />
transformer en un ruban de fibres<br />
de verre. Il est ensuite conditionné<br />
en bobines, puis séché en<br />
étuve avant d’être emballé pour<br />
expédition aux clients. Les divers<br />
équipements de cette chaîne<br />
continue ne doivent à aucun<br />
moment être arrêtés.<br />
Le procédé verrier à feu continu<br />
ne s’arrête jamais : contrairement<br />
à ce qui se pratique dans beau-<br />
22 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Une usine exemplaire<br />
Alimentation directe en énergie hydroélectrique<br />
Fondée il y a plus de 35 ans, l’usine de<br />
l’Ardoise produit de la fibre de verre et<br />
appartient à OCV Reinforcements. Depuis<br />
le 22 janvier 2008, elle a trouvé son<br />
autonomie en électricité en se raccordant<br />
à l’usine hydroélectrique à Caderousse<br />
gérée par la Compagnie nationale du<br />
Rhône (CNR). La principale raison de<br />
ce changement tient surtout à la qualité<br />
du courant électrique. Des technologies<br />
de pointe sont appliquées aux différents<br />
process. « Les creux de tension ou les<br />
microcoupures provoquent des anomalies<br />
qui impactent l’outil de production »,<br />
explique Robert Bouquet, responsable<br />
maintenance de l’usine. « C’est le cas<br />
notamment des filières de production qui<br />
sont pilotées par des automates eux-mêmes<br />
associés à des boucles de régulation<br />
dont la précision de température est proche<br />
du degré. Des incidents sur le réseau<br />
électrique traditionnel affectaient tous les<br />
automatismes et entraînaient des pertes<br />
de production importantes. Notre région<br />
subit régulièrement des perturbations<br />
atmosphériques et il était essentiel de<br />
trouver une solution. Le raccordement<br />
direct par câbles enterrés avec l’usine<br />
hydraulique CNR de Caderousse a permis<br />
d‘éliminer pratiquement la totalité des<br />
défauts sur notre réseau électrique. »<br />
Créé en 1938, Owens Corning est un<br />
spécialiste mondial en matériaux de<br />
construction, en renforts fibres de verre<br />
et matériaux techniques pour les systèmes<br />
composites. Classé parmi les 500<br />
premières sociétés depuis 55 années<br />
consécutives, selon le classement Fortune,<br />
Owens Corning réalise un chiffre<br />
d’affaires de 6 milliards de dollars (en<br />
2008) et emploie 16 500 personnes dans<br />
30 pays. Le groupe a deux grandes divisions<br />
: matériaux de construction et<br />
« Composites » (OCV Reinforcements).<br />
Cette dernière s’est renforcée en 2007<br />
avec l’acquisition de l’activité renforcement<br />
du groupe Saint-Gobain. La division<br />
« Composites », à la laquelle appartient<br />
OCFF, compte des usines dans 15 pays<br />
dans le monde.<br />
coup de sites industriels, il<br />
n’y a pas ici d’arrêt technique<br />
triennal ou quinquennal. Il est<br />
donc impératif de maintenir<br />
en parfait état de fonctionnement<br />
tous les équipements<br />
du site, ce qui nécessite des<br />
opérations de maintenance<br />
préventive et « prédictive »<br />
en permanence afin d’éviter<br />
les arrêts machines qui engendreraient<br />
des pertes de<br />
production.<br />
quand il nous a fallu faire des modifications<br />
pour nous adapter au décret du 14 novembre<br />
1988 sur la sécurité des travailleurs, nous<br />
avons redoublé de précautions », se souvient<br />
Robert Bouquet.<br />
Afin de garantir la qualité de sa fourniture<br />
électrique, OCFF est associée à la CNR<br />
(Compagnie nationale du Rhône, groupe<br />
GDF-Suez) qui lui permet d’être alimentée<br />
en direct par une centrale hydraulique de<br />
proximité (voir encadré). Pour la mise en<br />
conformité du réseau des prises industrielles<br />
d’OCFF, Maréchal Electric s’est alors imposé<br />
très rapidement comme la solution technique<br />
la plus adaptée. Le responsable régional<br />
de cette société a su rapidement convaincre<br />
et rassurer l’usine d’OCFF : la solution<br />
des prises de courant industrielles du type<br />
« décontacteur » présente en effet la double<br />
fonctionnalité de prise de courant et de<br />
dispositif d’interrupteur. La conception du<br />
décontacteur Maréchal rend impossible tout<br />
contact avec les pièces sous tension grâce<br />
à son disque de sécurité. Cette caractéristi-<br />
Assurer<br />
une maintenance<br />
en continu<br />
Les diverses opérations d’entretien<br />
et de nettoyage sont<br />
réalisées grâce à des appareils<br />
et équipements électroportatifs<br />
qu’il faut pouvoir<br />
raccorder facilement, simplement<br />
et en toute sécurité.<br />
« Il fallait en plus tenir<br />
compte de notre contexte<br />
particulier. Nous avons des<br />
intervenants extérieurs, qui<br />
ne sont pas forcément aussi<br />
sensibles que nous en matière<br />
de sécurité. Alors, dans<br />
les années quatre-vingt-dix,<br />
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Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
23
Arrêts et interventions<br />
que intrinsèque au produit a été<br />
déterminante pour OCFF.<br />
Lors de la phase de réflexion de<br />
la mise aux normes de l’installation<br />
électrique, le site de l’Ardoise<br />
a reçu des équipements<br />
venant des États-Unis et qui<br />
se trouvaient déjà équipés…<br />
de fiches de marque Maréchal<br />
« made in USA » ! Dès lors,<br />
plus d’hésitation. « La possibilité<br />
d’établir un standard, pour<br />
une majorité de nos machines de<br />
production fut un autre point déterminant,<br />
insiste M. Bouquet.<br />
Les bénéfices liés aux produits<br />
comme la robustesse, l’étanchéité<br />
automatique IP66/IP67,<br />
la protection contre les UV ont<br />
également apporté un gage de<br />
fiabilité supplémentaire. »<br />
700 prises de<br />
courant électrique<br />
sécurisées<br />
Certaines zones de l’usine sont<br />
très humides et les prises électriques<br />
sont alors particulièrement<br />
sujettes à la corrosion.<br />
Celle-ci engendre l’échauffement<br />
des contacts jusqu’à la détérioration<br />
du matériel, il était donc<br />
indispensable d’installer des prises<br />
qui résistent à cette humidité<br />
ambiante. Grâce à ses contacts<br />
en bout en argent nickel et au<br />
Robert Bouquet,<br />
responsable<br />
maintenance du<br />
site de Laudunl’Ardoise<br />
de<br />
Owens Corning<br />
(Owens Corning<br />
Fiberglas<br />
France).<br />
Equipements<br />
matériau utilisé, le décontacteur<br />
résiste à la corrosion et garantit<br />
une conductivité électrique<br />
idéale dans le temps. Des caractéristiques<br />
qui s’imposent pour<br />
raccorder les équipements situés<br />
en extérieur.<br />
La modularité des prises Maréchal<br />
permet toutes les combinaisons<br />
possibles de montage<br />
(prolongateur, fixation murale ou<br />
sur tableau…), tout en conservant<br />
la fonction « sécurité » du décontacteur.<br />
Enfin, point non négligeable,<br />
Maréchal utilise une<br />
technologie – très innovante –<br />
qui permet de brancher sur un<br />
seul et même socle tétraphasé<br />
plusieurs fiches de tensions différentes<br />
(socles de prises bitension<br />
230/400 V) pour une plus grande<br />
souplesse de l’installation électrique.<br />
On fait rarement attention<br />
aux prises de courant lorsque l’on<br />
visite des usines… Cependant, sur<br />
le site de l’Ardoise, il y a un parc<br />
La prise décontacteur avec interrupteur<br />
incorporé<br />
Maréchal Electric propose une gamme complète<br />
de prises de courant et de connecteurs<br />
industriels de 5 à 700 A jusqu’à<br />
1 000 V et de 1 à 37 contacts. Son produit<br />
phare est le décontacteur qui permet potentiellement<br />
de brancher et de débrancher<br />
en charge et en toute sécurité des équipements<br />
de 16 à 250 A. Les décontacteurs<br />
sont équipés d’un dispositif d’interruption,<br />
en conformité avec l’article 2.8 de la norme<br />
internationale CEI 60309-1 des prises<br />
de courant industrielles. Une simple pression<br />
sur l’organe de commande du socle<br />
de la prise permet de séparer potentiellement<br />
en charge les contacts du socle et de<br />
la fiche et de mettre cette dernière ainsi<br />
hors tension.<br />
La plupart des socles de prises du type<br />
décontacteur disposent d’un disque de sécurité<br />
verrouillé qui assure la protection<br />
des parties sous tension alors que la fiche<br />
d’environ 700 prises de courant<br />
industrielles dont 90 % de couleur<br />
bleue, identité visuelle de la<br />
marque Maréchal.<br />
Le site Owens Corning Fiberglas<br />
a fait le choix d’un fournisseur à<br />
la pérennité reconnue de longue<br />
date sur le marché et a pu aussi<br />
faire l’expérience de sa réactivité<br />
: « Il y a quelques années, nous<br />
avons subi une inondation, Maréchal<br />
Electric nous a remplacé,<br />
dans un délai record, une bonne<br />
centaine de prises », témoigne<br />
encore M. Bouquet.<br />
Tous les intervenants extérieurs<br />
ont été amenés à s’équiper de<br />
décontacteurs Maréchal Electric<br />
afin de s’harmoniser avec le site<br />
de production de l’Ardoise. Une<br />
décision qui n’a posé aucun problème,<br />
bien au contraire, certains,<br />
convaincus de l’intérêt de la solution,<br />
font du prosélytisme auprès<br />
de leurs autres clients… n<br />
F. P.<br />
mâle a été retirée. Seule la fiche électriquement<br />
compatible avec son socle femelle<br />
peut déverrouiller le disque de sécurité. Les<br />
contacts du socle sont maintenus propres et<br />
inaccessibles, même lorsque le couvercle<br />
de protection reste ouvert.<br />
Semblables à ceux utilisés dans les interrupteurs<br />
et contacteurs de qualité, les<br />
contacts des décontacteurs Maréchal Electric<br />
utilisent la technologie du contact en<br />
bout en argent-nickel. Cette technologie<br />
de contact permet une coupure brusque du<br />
courant entre les contacts du socle et de la<br />
fiche, évitant ainsi la formation d’arc électrique.<br />
Le contact en bout garantit une excellente<br />
conductivité dans le temps.<br />
Enfin, l’alliage argent-nickel des pastilles<br />
de contact assure une excellente conductivité<br />
électrique, il ne chauffe donc pas et<br />
ne se déforme pas. Il résiste aussi très bien<br />
à la corrosion.<br />
24 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
GMAO, ERP<br />
> La rencontre<br />
Constance et<br />
renouvellement<br />
Depuis près d’un quart de siècle, Siveco se maintient sur<br />
le secteur de la GMAO avec une constance qui assure<br />
son succès. Alors que vient d’être lancée une application particulièrement<br />
innovante, nous avons rencontré son dirigeant, Koen Beckers.<br />
DR<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Quel est<br />
votre positionnement spécifique sur le<br />
marché de la GMAO et comment définissez-vous<br />
votre différenciation par<br />
rapport à vos compétiteurs ?<br />
Koen Beckers. Il faut dire tout d’abord<br />
que la société Siveco a été créée il y a<br />
24 ans et s’est toujours maintenue sur<br />
son métier qui est la GMAO. Depuis<br />
le début et jusqu’à aujourd’hui, Siveco<br />
a su demeurer et se développer dans<br />
son domaine, un domaine que nous<br />
connaissons bien et dont nous maîtrisons<br />
les technologies et les applications.<br />
Cette constance donne à nos clients<br />
l’assurance de la pérennité des solutions<br />
et des outils de gestion que nous<br />
proposons.<br />
Notre autre point fort, c’est la stabilité<br />
de notre actionnariat et notre<br />
entière indépendance en tant qu’éditeur,<br />
toujours tenu par le fondateur.<br />
Monsieur Quintin Thom est toujours,<br />
depuis 24 ans, l’actionnaire majoritaire<br />
et a récemment encore renforcé<br />
sa participation dans le capital de la<br />
société.<br />
Tout en demeurant attachés exclusivement<br />
à la GMAO, nous avons su faire<br />
évoluer nos outils et nos offres. Ainsi,<br />
depuis 2007, nous avons développé une<br />
stratégie différenciatrice de verticalisation<br />
des solutions que nous proposons,<br />
avec des solutions dédiées à des applications<br />
par secteur et par métiers. Cela<br />
nous a permis de répondre à la demande<br />
de clients qui, sur des secteurs particuliers,<br />
souhaitaient mettre en œuvre<br />
rapidement une GMAO adaptée à leurs<br />
problématiques propres et à leurs besoins<br />
spécifiques, une GMAO qui colle<br />
à leur environnement réglementaire et<br />
technique, sans devoir passer par des<br />
développements complexes, longs et<br />
onéreux.<br />
On sait que les hôpitaux et les équipements<br />
biomédicaux sont régis par<br />
une réglementation très stricte et ont<br />
des obligations de qualité de services<br />
draconiennes. Les premiers outils et applications<br />
spécifiques que nous avons<br />
proposés ont concerné le secteur de la<br />
santé où Siveco occupe aujourd’hui en<br />
France le premier rang avec plus de cinquante<br />
références en CHU, cliniques et<br />
maisons de santé. Coswin Santé a été<br />
le premier des outils verticalisés dédiés<br />
à ce marché.<br />
Autre application particulière, dédiée<br />
au secteur de la gestion du bâtiment<br />
et de l’immobilier, Coswin FM. L’outil<br />
est déployé, par exemple, sur l’ensemble<br />
des sites du Parlement européen,<br />
à Bruxelles comme à Strasbourg et au<br />
Luxembourg. De grands opérateurs de<br />
la maintenance technique du bâtiment<br />
ont retenu Coswin FM, comme Spie,<br />
Axima ou le groupe Bouygues.<br />
Enfin, nous venons d’être sélectionnés<br />
lors d’un important appel d’offres du<br />
groupe Carrefour visant à gérer la maintenance<br />
multitechnique de quelque 805<br />
sites en France ! Et il n’est pas impossible<br />
que notre filiale Siveco Chine accompagne<br />
également Carrefour dans<br />
ce pays…<br />
M&E. Quel bilan tirez-vous de l’année<br />
écoulée et comment avez-vous adapté<br />
votre stratégie à la crise ?<br />
Koen Beckers. Il serait mensonger de<br />
dire que nous n’avons pas connu la<br />
crise qui a frappé toutes les économies.<br />
Nous en avons subi également<br />
l’impact, comme tous les acteurs. À<br />
partir du mois de février 2009, nous<br />
avons ressenti un fort ralentissement<br />
de l’activité qui s’est manifesté sinon<br />
par des annulations, du moins par des<br />
reports dans les décisions d’investissement<br />
et les affectations de budget.<br />
Mais je dirai que nous avons su faire<br />
face. Et tout d’abord, en bon gestionnaire,<br />
en dimensionnant nos ressources<br />
et en adaptant notre organisation en<br />
fonction de l’activité.<br />
D’autre part, nous avons bénéficié de<br />
l’impact de la très bonne année antérieure.<br />
En effet, après 2008 qui avait été<br />
une année record pour nous en termes<br />
de commandes, 2009 a néanmoins pu<br />
engranger les facturations qui en découlaient.<br />
Enfin, au dernier trimestre de l’année<br />
passée, nous avons connu un vrai rebondissement<br />
des affaires. Nous avons<br />
réalisé jusqu’à un tiers d’activité de<br />
plus que la même période de l’année<br />
précédente qui avait pourtant été<br />
bonne.<br />
M&E. Quels sont les secteurs qui, selon<br />
vous, résistent le mieux ?<br />
Koen Beckers. Il est vrai que certains<br />
secteurs comme les transports ont été<br />
26
particulièrement touchés… En revanche<br />
nous sommes très présents sur<br />
des secteurs relativement bien protégés<br />
des effets de la crise. Ainsi de<br />
la santé dont je viens de parler et où<br />
nous occupons une place de leader. Les<br />
activités de Défense sont restées également<br />
à l’abri des turbulences. Nous<br />
sommes particulièrement bien implantés<br />
au côté de Thalès et de DCNS<br />
(naval). Coswin est utilisé aussi bien<br />
pour les frégates et les sous-marins<br />
que pour les bâtiments à quai. Dans<br />
le secteur spatial, nous pouvons tabler<br />
également sur deux projets d’envergure,<br />
avec Telespazio en Guyane et, au<br />
Chili, le projet ALMA avec la gestion de<br />
la maintenance d’un parc de 66 télescopes<br />
situés à une altitude de plus de<br />
5 000 m, ce qui doit faire de Coswin la<br />
GMAO la plus haute du monde !<br />
M&E. Quels sont vos projets et vos objectifs<br />
pour l’année qui vient ?<br />
Koen Beckers. Monsieur Thom a travaillé<br />
sur un projet de conception entièrement<br />
nouvelle et qui va contribuer<br />
à renforcer notre différenciation sur le<br />
marché et nous permettre de conserver<br />
notre avance technologique dans<br />
le domaine de la GMAO. Il s’agit de la<br />
« <strong>Maintenance</strong> TV » ou Mtv, une application<br />
parfaitement innovante, extension<br />
de l’instrument GMAO du futur.<br />
Nous sommes particulièrement<br />
enthousiastes et confiants dans le développement<br />
de ce produit nouveau,<br />
et persuadés de l’accueil qu’il va recevoir.<br />
n<br />
<br />
Propos recueillis par<br />
Jean-François Romain<br />
Un réseau social dédié à la maintenance<br />
Pour un euro par jour et par technicien<br />
En partenariat avec IDSL, Siveco<br />
Group a développé le premier réseau<br />
social de connaissances dédié<br />
à la maintenance. « Mtv, c’est<br />
vraiment nouveau : probablement<br />
l’un des outils les plus novateurs<br />
dédiés à la maintenance depuis ces<br />
30 dernières années », a pu déclarer<br />
un utilisateur enthousiaste. Le<br />
principe de Mtv est pourtant simple<br />
: fournir à chaque technicien<br />
de maintenance l’expertise métier<br />
appropriée dont il a besoin, à tout<br />
moment et en tout lieu, en mutualisant<br />
les savoir-faire de sa communauté<br />
professionnelle. Différent<br />
d’un moteur de recherche qui livre<br />
des pages d’information qu’il faut<br />
ensuite trier et vérifier, Mtv donne<br />
accès à des données analysées,<br />
commentées et répertoriées par les<br />
techniciens eux-mêmes.<br />
Véritable outil de mutualisation, il<br />
permet de transmettre et de recevoir<br />
des données à partir de tout média<br />
(1). Car cette nouvelle génération<br />
de plate-forme intègre trois technologies<br />
fondamentales. La première<br />
permet de documenter facilement<br />
une information multimédia avec<br />
photos et annotations, d’inclure un<br />
dessin numérique, de prendre une<br />
vidéo ou d’enregistrer un commentaire<br />
(audio). Ensuite, le serveur Mtv<br />
et l’intégration réseau utilisent une<br />
plate-forme cloud computing (ou un<br />
serveur local) accessible depuis tout<br />
ordinateur connecté au Web. Enfin,<br />
les outils d’intégration propre à Mtv<br />
sont connectés à Coswin (ou à toute<br />
autre application de GMAO/EAM)<br />
accroissant ainsi l’efficacité de la<br />
maintenance (3).<br />
Les avantages sont évidents en gain<br />
de temps dans la recherche d’informations,<br />
l’établissement de diagnostics<br />
métiers rapides et la mise en<br />
œuvre de solutions adaptées à une<br />
panne technique. Les bonnes pratiques<br />
et astuces sont enfin accessibles<br />
et diffusées largement. Les<br />
techniciens partageront leurs expériences,<br />
diffuseront leur expertise<br />
et participeront à l’élaboration des<br />
meilleures pratiques. La capitalisation<br />
d’un savoir-faire centralisé facilite<br />
la formation et le transfert de<br />
compétences (2).<br />
Mtv est une offre de service, donc<br />
sans coût à l’achat. L’accès à la plate-forme<br />
d’échange revient à 1 euro<br />
par jour et par technicien.<br />
❶<br />
Mtv permet de<br />
transmettre son<br />
savoir-faire à l’aide de<br />
n’importe quel média.<br />
❷<br />
Avec Mtv, chaque<br />
technicien est<br />
connecté à<br />
un serveur de<br />
connaissances<br />
centralisé.<br />
❸<br />
Mtv est un service de<br />
cloud computing, qu’il<br />
suffit de connecter<br />
à Coswin ou toute<br />
autre application de<br />
GMAO/EAM pour<br />
1 €/jour.<br />
DR<br />
27
GMAO, ERP<br />
> Transports<br />
L’activité maintenance<br />
du métro de Turin<br />
Pour les JO d’hiver 2006, le Groupe des Transports de Turin inaugurait<br />
sa ligne de métro. La maintenance du VAL est gérée par le logiciel CARL<br />
Transport, porté par Siemens. L’ouverture de la filiale italienne de l’éditeur<br />
CARL Software a été l’occasion de faire le bilan de l’exploitation de GTT.<br />
G<br />
ian Piero Fantini, directeur<br />
du Metro -<br />
GTT, explique que,<br />
longue de 9 km, la<br />
ligne du métro de Turin compte<br />
une quinzaine de stations, toutes<br />
conçues selon le même standard<br />
architectural, conférant au métro<br />
une harmonie de ses infrastructures.<br />
La ligne relie le centre<br />
de Turin et le parking extérieur<br />
de Fermi. Chaque jour, plus de<br />
85 000 passagers empruntent le<br />
métro qui effectue 700 trajets<br />
par jour. Les trains qui font une<br />
longueur de 52 m peuvent transporter<br />
jusqu’à 440 passagers. Aux<br />
heures de pointe, la fréquence est<br />
de 2 minutes. En 2011, la ligne<br />
sera étendue au sud et atteindra<br />
alors un trajet de 13,2 km avec<br />
21 stations.<br />
DR<br />
Une maintenance<br />
franco-italienne<br />
C’est la technologie SIEMENS<br />
sans conducteur du VAL (Véhicule<br />
Automatique Léger) qui est<br />
exploitée à Turin. Le VAL roule sur<br />
pneumatiques, ce qui lui confère<br />
des qualités dynamiques d’accélération<br />
et de freinage supérieures<br />
à un système classique sur<br />
rails. À Turin, la flotte se compose<br />
de 58 véhicules qui peuvent<br />
former jusqu’à 29 trains (chaque<br />
train étant composé de 2 rames<br />
de 26 m chacune).<br />
Le réseau est découpé en sections<br />
indépendantes contrôlées automatiquement<br />
ce qui permet de<br />
laisser le trafic s’écouler même si<br />
une anomalie est constatée sur<br />
un véhicule. Ce dernier sera dévié<br />
et mis à l’arrêt pour intervention.<br />
Le pilotage automatique se<br />
trouve dans un local technique de<br />
la station, ainsi que les systèmes<br />
de sonorisation et vidéo, téléphonie,<br />
réseau radio, et le système<br />
d’énergie qui assure l’alimentation<br />
des trains en 750 volts.<br />
Placé sous l’autorité de Salvatore<br />
L’atelier de<br />
maintenance<br />
compte 7<br />
lignes de<br />
maintenance<br />
comprenant<br />
chacune un<br />
pont élévateur<br />
avec 8 vérins,<br />
une passerelle<br />
pour travailler<br />
sur le toit<br />
des trains,<br />
des marbres<br />
pour vérifier<br />
le niveau des<br />
rames...<br />
Spoto, responsable de la maintenance<br />
du VAL – Siemens et de<br />
Davide Sasia, coordinateur maintenance,<br />
le service maintenance<br />
du métro de Turin est composé<br />
de trois services respectivement<br />
dédiés à l’alimentation de la ligne<br />
et des bâtiments, aux installations<br />
fixes et enfin aux matériels<br />
roulants. 70 personnes travaillent<br />
à la maintenance aux côtés des<br />
sociétés françaises qui ont fourni<br />
les équipements stratégiques<br />
du métro, à savoir Siemens, fournisseur<br />
du système VAL et de la<br />
28 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
GMAO, Cegelec fournisseur de la<br />
partie électronique. Ces sociétés<br />
ont des contrats de maintenance<br />
et d’assistance sur site. « Siemens<br />
gère la maintenance des équipements<br />
du système de la voie, des<br />
automatismes fixes et embarqués<br />
», développe M. Spoto.<br />
Priorité à<br />
la maintenance<br />
préventive<br />
L’atelier de maintenance compte<br />
sept lignes de maintenance comprenant<br />
chacune un pont élévateur<br />
avec huit vérins, une passerelle<br />
pour travailler sur le toit<br />
des trains, des marbres pour vérifier<br />
le niveau des rames, des tapis<br />
pour la simulation de la voie.<br />
« La maintenance préventive est la<br />
priorité du service maintenance »,<br />
développe M. Sasia. Pour se faire,<br />
deux indicateurs sont à la disposition<br />
de la maintenance.<br />
Un premier indicateur consiste à<br />
contrôler toutes les opérations<br />
de maintenance préventive enregistrées<br />
grâce aux ordres de travail<br />
transmis dans la GMAO. Il<br />
a été ainsi constaté qu’en 2008<br />
(année pour laquelle étaient disponibles<br />
des statistiques complètes),<br />
100 % des prestations<br />
prévues ont effectivement été<br />
réalisées sur les matériels roulants.<br />
Un autre indicateur mesure<br />
la satisfaction de l’exploitation<br />
du métro : il affichait un résultat<br />
de 100 %.<br />
Retenue par Siemens, la GMAO<br />
CARL Transport centralise la gestion<br />
de la maintenance de l’ensemble<br />
des infrastructures. Les<br />
phases d’implantation de CARL<br />
ont débuté fin 2004, se remémore<br />
Nicolas Chanclou, directeur<br />
VAL Transportation Services chez<br />
Siemens et responsable de l’exploitation<br />
de la GMAO sur site. Le<br />
logiciel est entré en exploitation<br />
un an plus tard, après formation<br />
du personnel GTT qui sera appelé<br />
à l’exploiter.<br />
Le module équipement comprend<br />
15 000 matériels décomposés<br />
en plusieurs niveaux de<br />
l’arborescence. Le module travaux<br />
permet de contrôler les interventions<br />
préventives et curatives.<br />
Le module est divisé en trois<br />
parties qui couvrent la gestion<br />
de la signalisation créée par le<br />
superviseur PCC, la gestion des<br />
ordres de travaux de la création à<br />
la saisie des ressources humaines<br />
et matérielles, les plans préventifs.<br />
Depuis 2006, 21 000 ordres<br />
de travaux préventifs et curatifs<br />
ont été traités dans la base. En<br />
moyenne, le service maintenance<br />
gère 350 ordres de travaux par<br />
mois.<br />
Le module ressources gère le<br />
planning des 100 opérateurs<br />
internes et des 40 opérateurs<br />
externes ainsi que les contrats<br />
des entreprises sous-traitantes.<br />
Concernant le module stocks,<br />
le magasin de pièces détachées<br />
compte environ 4 000 articles<br />
dans la base CARL Master qui<br />
gère les entrées/sorties de pièces,<br />
l’inventaire, les contrôles de tous<br />
les mouvements de pièces, les niveaux<br />
minimaux et maximaux de<br />
stock avec déclenchement automatique<br />
des réappros… Le logiciel<br />
fournit également l’emplacement<br />
des pièces dans le magasin<br />
et la documentation technique<br />
liée aux pièces de remplacement<br />
ainsi que les informations sur les<br />
fournisseurs.<br />
Fonctions<br />
et indicateurs<br />
de pilotage<br />
Cristiana Burdino, consultante<br />
CARL Software au sein de la filiale<br />
italienne, explique que GTT<br />
s’appuie sur CARL interfacé avec<br />
le logiciel SCADA pour gérer<br />
conjointement les relevés des<br />
compteurs kilométriques avec<br />
les compteurs de maintenance<br />
du même équipement afin d’optimiser<br />
le déclenchement des actions<br />
de maintenance préventive<br />
et réglementaire sur ses équipements.<br />
Parmi les fonctions, relevons la<br />
« pose/dépose » qui permet de<br />
tracer tous les mouvements des<br />
DR<br />
Le poste<br />
de contrôle<br />
central suit<br />
en temps<br />
réel par<br />
vidéo l’état<br />
du trafic et<br />
les incidents<br />
éventuels sur<br />
l’ensemble de<br />
la ligne.<br />
éléments sérialisés appelés par<br />
matricule. Par exemple, en cas<br />
de remplacement d’une carte<br />
électronique du système de pilotage<br />
automatique défectueuse<br />
par une carte neuve, l’arborescence<br />
crée un point virtuel qui<br />
prévient de la mise en réparation<br />
de ladite carte. En même<br />
temps, la matricule de la carte<br />
de remplacement vient compléter<br />
l’arborescence. Une fois la<br />
carte réparée, l’arborescence indique<br />
ce nouvel état et le point<br />
virtuel indique qu’elle doit être<br />
validée après test de bon fonctionnement<br />
et avant de réintégrer<br />
le stock du magasin.<br />
GTT tire deux bénéfices de cette<br />
fonction : disposer d’une mise à<br />
jour de la configuration de toute<br />
l’installation en temps réel ;<br />
assurer la traçabilité de tous les<br />
mouvements de carte et en tirer<br />
des statistiques.<br />
Siemens et GTT s’appuient sur<br />
CARL et ses outils de pilotage<br />
intégrés comme pour analyser<br />
l’activité maintenance, ses<br />
coûts, sa qualité… et vérifier en<br />
continu le respect des objectifs<br />
fixés. Siemens a par exemple<br />
obligation de garantir 95 % de<br />
la maintenance préventive par<br />
mois sur les interventions liées<br />
à la sécurité et de garantir 80 %<br />
des interventions sur l’ensemble<br />
de la maintenance. CARL permet<br />
également de générer un indicateur<br />
MKBF calculé pour l’ensemble<br />
de la flotte et pour chacun<br />
des véhicules. n<br />
F. P.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
29
Pratique<br />
> Produits dangereux<br />
Une solution de<br />
stockage en conteneurs<br />
Pour le stockage de ses peintures et vernis dans le respect de la sécurité<br />
des opérateurs et de la réglementation environnementale, le site Airbus de<br />
Finkenwerder, près de Hambourg, a retenu les conteneurs de stockage des<br />
produits dangereux de Denios.<br />
Le site Finkenwerder (Hambourg,<br />
Allemagne) d’Airbus<br />
(groupe EADS) souhaitait<br />
construire une salle dédiée aux<br />
mélanges des peintures dans la « Long<br />
Range », autrement dit la salle de montage<br />
des modules hydrauliques et pneumatiques.<br />
La solution devait être développée<br />
à partir de deux objectifs. D’un<br />
côté, le stockage devait être conforme<br />
à la réglementation en vigueur et devait<br />
permettre une manipulation des produits<br />
polluants et inflammables en toute<br />
sécurité. De l’autre côté, le système de<br />
stockage devait être certifié pour passer<br />
le contrôle administratif et – en conséquence<br />
– pour pouvoir être couvert par<br />
l’assurance. De plus, Airbus demandait la<br />
construction d’un conteneur coupe-feu<br />
jusqu’à 120 minutes et une table de travail<br />
ventilée pour assurer la protection<br />
en cas de feu ainsi que la bonne ventilation<br />
du lieu de travail. Pour protéger<br />
les collaborateurs des vapeurs nocives, il<br />
était nécessaire d’intégrer un établi avec<br />
ventilation en supplément de la table de<br />
travail ventilée. Dans ce contexte, la solution<br />
devait naturellement être conforme<br />
aux normes d’usines Airbus.<br />
Pour une solution<br />
complète<br />
Pour assurer un bon fonctionnement de<br />
la salle dédiée aux mélanges de peintures<br />
et vernis, un changement d’air dix<br />
fois par heure devait être réalisé. En plus<br />
des contraintes de ventilation, un système<br />
de tuyauterie et d’aspiration devait<br />
être construit pour pouvoir intégrer<br />
un bidon plongeur aspiré consacré au<br />
nettoyage des pièces. L’important était<br />
de trouver un fournisseur de système<br />
qui pouvait remplir toutes les exigences<br />
Table de travail pour<br />
produits dangereux<br />
avec système de flux d’air<br />
en direction de la conduite<br />
d’aspiration.<br />
DR<br />
DR<br />
Vu d’intérieur<br />
du conteneur de<br />
stockage coupefeu<br />
jusqu’à<br />
120 minutes<br />
de plain-pied<br />
avec table de<br />
travail (au fond)<br />
et établi aspiré<br />
avec système<br />
des tuyaux<br />
d’aspiration.<br />
avec une solution clé en main complétée<br />
par un accompagnement de projet du<br />
cahier des charges jusqu’au contrôle administratif<br />
par les organismes publics et<br />
d’usine. Ce sont les compétences clés en<br />
matière de coupe-feu et de techniques<br />
de ventilation qui ont fait pencher la balance<br />
en faveur de la société Denios.<br />
Les ingénieurs experts de Denios ont<br />
proposé un conteneur coupe-feu de<br />
plain-pied avec une table de travail ventilée<br />
intégrée. Il s’agissait d’un conteneur<br />
coupe-feu jusqu’à 120 minutes<br />
du type BMC-K840X en version coupefeu<br />
de tous les côtés, à l’intérieur et à<br />
l’extérieur. Ce conteneur a été équipé<br />
30 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
d’une ventilation forcée, d’un contrôle<br />
d’aération, d’un système de blocage des<br />
portes, d’un centre de contrôle de signalement<br />
des erreurs et d’un capteur<br />
de mouvement. Tous les éléments de<br />
construction ont été choisis en version<br />
Atex. La table de travail ventilée<br />
contient un capteur de vapeurs nocives<br />
du type AT-20 en version Atex et un plan<br />
de travail de 2,00 x 0,80 m.<br />
Airbus a obtenu une salle multifonctionnelle<br />
pour les mélanges des peintures<br />
dans laquelle le stockage des<br />
produits dangereux ou polluants est<br />
assuré en conformité avec la législation<br />
et en toute sécurité – tout en<br />
remplissant les exigences du client. La<br />
manipulation des peintures en toute<br />
sécurité a été garantie dès le premier<br />
jour de fonctionnement pour tous les<br />
opérateurs. Grâce à un emplacement<br />
avantageux du conteneur de stockage,<br />
une optimisation des coûts et du<br />
temps a pu être réalisée. Entre-temps,<br />
d’autres usines Airbus ont adapté une<br />
solution similaire. n F. P.<br />
DR<br />
produit<br />
Bac de rétention en<br />
polyéthylène pour cuves<br />
Le stockage de produits chimiques<br />
répond à des règles de sécurité strictes<br />
destinées notamment à protéger<br />
les opérateurs et l’environnement en<br />
cas de fuites. À cette fin, tout produit<br />
chimique doit être placé sur rétention.<br />
Les règles de stockage diffèrent selon<br />
la nature et l’activité des sites industriels.<br />
Pour le stockage de quantités<br />
importantes de liquides en cuve de<br />
1 000 litres (IBC), Denios recommande<br />
l’utilisation d’un bac de rétention<br />
« écologique » anticorrosion en polyéthylène<br />
(PE). Cela assure la rétention<br />
des fuites éventuelles tout en gardant<br />
une flexibilité d’emplacement grâce<br />
au faible poids du bac. Il est résistant<br />
aux huiles, acides et bases et permet<br />
ainsi un stockage sûr de produits dangereux.<br />
Selon les modèles, le stockage<br />
se réalise directement dans le bac, sur<br />
caillebotis (acier ou PE) ou sur palette<br />
PE. Pour faciliter le soutirage, certains<br />
modèles sont pourvus d’une avancée<br />
pour poser un bidon ou d’une surélévation<br />
inclinée. Les modèles pour<br />
le stockage d’une ou deux cuves sont<br />
disponibles.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
31
Solution<br />
> Mobilité<br />
ADEUZA développe<br />
de nouvelles gammes<br />
Movalys<br />
L’éditeur Adeuza a fait évoluer son produit Movalys dont la nouvelle version<br />
se décline désormais en plusieurs packs pour répondre aux exigences<br />
particulières des différents secteurs de marché. Entretien avec M. Zaldivar<br />
(président du directoire) et M. Hoguet (directeur de la production).<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>.<br />
Quels sont aujourd’hui les principaux<br />
secteurs utilisateurs de<br />
solution de gestion de mobilité ?<br />
Et quelle est votre stratégie visà-vis<br />
de ces marchés ?<br />
Pedrito Zaldivar. Movalys couvre<br />
les fonctions de planification,<br />
d’optimisation et de mobilité pour<br />
les itinérants… Nos solutions<br />
s’adressent à tous les métiers qui<br />
nécessitent des interventions sur<br />
le terrain : les prestataires de service<br />
dans les secteurs des télécoms<br />
et réseaux, énergie (eau, gaz, pétrole,<br />
éolien, solaire…) pour tout<br />
ce qui concerne, par exemple, l’entretien<br />
des réseaux et des canalisations,<br />
mais aussi la maintenance<br />
de bâtiments ou de matériels pour<br />
la plomberie, l’électricité, le chauffage<br />
et la climatisation, etc. Movalys<br />
répond parfaitement également<br />
aux besoins des ascensoristes,<br />
aux sociétés de maintenance<br />
informatique, tous les systèmes<br />
automatisés comme les portes<br />
automatiques, escalators et autres<br />
DAB et équipements monétiques.<br />
Ou encore le secteur médical et<br />
des services à la personne…<br />
Nous avons mené une réflexion<br />
stratégique en juin 2009 sur le<br />
bilan de notre activité au cours<br />
des années précédentes. L’analyse<br />
des réactions de nos clients<br />
et des attentes de nos marchés<br />
nous ont conduits à redéfinir et<br />
à repositionner notre stratégie.<br />
Nous étions jusqu’alors présents<br />
essentiellement sur les grands<br />
comptes et les grosses PME. Il<br />
nous est apparu que la maturité<br />
de notre produit et l’expertise que<br />
nous avons acquise d’une part et,<br />
d’autre part, les attentes du marché<br />
nous invitaient à élargir notre<br />
cible de clientèles en direction des<br />
PME avec moins de salariés, voire<br />
des TPE. Nous avons été convaincus<br />
que les fonctionnalités très<br />
riches de notre application, destinées<br />
dans un premier temps au<br />
haut du marché, pouvaient parfaitement<br />
être déclinées à tous les<br />
niveaux de marché. C’est ainsi que<br />
nous avons décliné notre offre en<br />
trois packs distincts.<br />
M&E. Pouvez-vous décrire les<br />
principes de cette déclinaison<br />
de votre offre ?<br />
P. Zaldivar. Destinée aux plus petites<br />
entreprises, Movalys InPack<br />
est une solution « prête à l’emploi<br />
» en plate-forme SaaS. Comme<br />
en mode ASP, l’infrastructure<br />
informatique est externalisée,<br />
mais le SaaS induit toute une notion<br />
de services apportés, en toute<br />
transparence, et facturés en<br />
mensualités. Le service comprend<br />
MM. Hoguet,<br />
directeur de<br />
la production<br />
et Zaldivar,<br />
président du<br />
directoire.<br />
le droit d’utilisation de Movalys,<br />
l’hébergement, les migrations<br />
et mises à jour, les correctifs, le<br />
support et la hot line, la formation,<br />
etc. Movalys InPack convient<br />
parfaitement pour moins d’une<br />
dizaine d’utilisateurs. Mais nous<br />
avons également des entreprises<br />
de trente usagers qui ont retenu<br />
cette solution et qui se satisfont<br />
parfaitement d’une facturation<br />
de service par mensualités.<br />
La solution Movalys InSize s’adresse<br />
aux entreprises de type PME,<br />
aux administrations et aux collectivités<br />
possédant une structure<br />
informatique susceptible d’héberger<br />
la solution et souhaitant des<br />
adaptations du produit c’est-à-dire<br />
un niveau de paramétrage et de<br />
personnalisation plus grand. Enfin,<br />
la solution Movalys InFinity<br />
DR<br />
32 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
DR<br />
est destinée aux grands comptes<br />
ayant plusieurs centaines, voire<br />
milliers d’usagers.<br />
Nous avons également élargi le cadre<br />
de nos partenariats. Nous avons<br />
souhaité apporter une offre plus<br />
globalisée qui inclut le conseil et la<br />
recommandation dans le choix des<br />
terminaux, mais aussi la capacité à<br />
pouvoir fournir les matériels. C’est<br />
pourquoi nous avons noué des partenariats<br />
avec les constructeurs et<br />
distributeurs de terminaux de façon<br />
à pouvoir être l’interlocuteur<br />
unique que souhaitent de plus en<br />
plus souvent les entreprises. Cela<br />
nous permet de certifier les terminaux<br />
en amont et de garantir à<br />
nos clients que les terminaux retenus<br />
sont parfaitement compatibles<br />
avec nos versions de produits.<br />
Jusqu’à présent, nous faisions de la<br />
prescription, mais non de la certification<br />
des matériels.<br />
Mettre en œuvre une solution de<br />
mobilité est une opération très<br />
structurante pour une entreprise.<br />
Nous avons voulu pouvoir accompagner<br />
nos clients dans ce changement<br />
que ce soit dans l’intégration<br />
de la solution au sein du<br />
système d’information comme<br />
auprès des techniciens qui doivent<br />
s’approprier ces nouveaux<br />
matériels que sont les terminaux<br />
mobiles et appliquer de nouveaux<br />
process de fonctionnement. On<br />
sait aujourd’hui comment accompagner<br />
les entreprises dans ces<br />
problématiques de changement.<br />
M&E. Quelles sont les principales<br />
fonctionnalités apportées par<br />
la nouvelle version Movalys ?<br />
Pascal Hoguet. La nouvelle version<br />
Movalys 2.4 apporte des innovations<br />
significatives, notamment<br />
à destination des petites<br />
entreprises. Les nouvelles interfaces<br />
d’administration fonctionnelle<br />
donnent à des utilisateurs non informaticiens<br />
une autonomie dans<br />
l’utilisation de la solution Movalys,<br />
leur offrant une mise en œuvre<br />
rapide, la capacité de créer leurs<br />
données initiales par eux-mêmes<br />
(clients, contrats, équipes…). Une<br />
autre évolution vise à améliorer<br />
la productivité dans l’utilisation<br />
de l’outil par une meilleure ergonomie<br />
de gestion du planning. La<br />
nouvelle interface facilite la planification<br />
grâce à des « échelles de<br />
temps glissantes », des horizons à<br />
la journée, à la semaine, au mois<br />
et plus si nécessaire.<br />
L’autre évolution de la nouvelle<br />
version concerne les gammes, la<br />
réalisation de regroupements fonctionnels<br />
d’interventions. En outre,<br />
pour aider au pilotage de l’activité,<br />
nous avons créé des rapports standards<br />
à destination des managers<br />
et des décideurs. De plus, si nécessaire,<br />
une interface simple, intuitive<br />
Planning de<br />
charges<br />
Mettre en œuvre une<br />
solution de mobilité<br />
est très structurant<br />
et conviviale permet désormais de<br />
créer des rapports personnalisés.<br />
Au-delà de la simple affectation<br />
des intervenants, Movalys a été<br />
amélioré sur l’aspect tactique de<br />
la planification, c’est-à-dire la<br />
mise en adéquation des ressources<br />
et capacités avec la charge de<br />
travail nécessaire aux interventions<br />
programmées. Une fonction<br />
particulièrement sensible pour<br />
les prestataires programmant des<br />
opérations de maintenance préventive.<br />
Enfin, notre client pourra<br />
mettre la planification de l’ensemble<br />
des interventions et leur<br />
état à disposition de ses clients<br />
finaux à travers un extranet.<br />
Movalys 2.4 a été rendu compatible<br />
avec les nouvelles normes<br />
de terminaux mobiles et autres<br />
PDA. Les données pourront ainsi<br />
être affichées quelle que soit la<br />
taille d’écran du terminal utilisé,<br />
en VGA, WVGA, WQVGA, etc. Ce<br />
qui répond à l’attente de clients<br />
parfois perdus dans la diversité<br />
des normes des constructeurs.<br />
M&E. Au plan commercial, quelle<br />
stratégie de distribution allez-vous<br />
mettre en œuvre en fonction des<br />
différents segments de marché<br />
que vous souhaitez toucher ?<br />
P. Zaldivar. Tout d’abord, nous<br />
avons entrepris une stratégie<br />
d’accords de partenariat avec les<br />
grands éditeurs d’ERP afin que Movalys<br />
s’intègre de façon native à<br />
leur produit dont les entreprises se<br />
sont dotées tels que SAGE, Cegid…<br />
Nous avons structuré notre organisation<br />
commerciale pour aborder<br />
les trois types de marchés que nous<br />
avons identifiés. Nous passons des<br />
accords de distribution pour Movalys<br />
InPack. Pour Movalys InFinity,<br />
nous nouons des partenariats avec<br />
de grands intégrateurs. Movalys In-<br />
Size fera appel à une double approche,<br />
par prospection commerciale<br />
directe et à travers des réseaux de<br />
distribution - intégration à valeur<br />
ajoutée, notamment en régions.<br />
Nous nous rapprochons également<br />
d’éditeurs de solutions connexes et<br />
complémentaires de la nôtre. n<br />
Propos recueillis par J.-F. R.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
33
Expérience<br />
> Location de matériels<br />
Les loueurs<br />
dans la tourmente<br />
La baisse de l’activité économique a entraîné un fort ralentissement des<br />
chantiers et des interventions qui, par contrecoup, s’est répercuté sur la<br />
location des équipements et matériels.<br />
A<br />
u-delà des baisses de<br />
tarifs dont profitent les<br />
utilisateurs, les loueurs<br />
mettent en œuvre des<br />
solutions innovantes pour répondre<br />
à de nouveaux besoins et à de nouveaux<br />
comportements. Mais le secteur<br />
est sans doute appelé à une profonde<br />
restructuration.<br />
Depuis un an ont été regroupés, au sein<br />
d’un même immeuble de l’avenue de la<br />
Grande-Armée à Paris, des services de<br />
Loxam, premier loueur français, auparavant<br />
éparpillés sur une douzaine d’implantations<br />
de la région parisienne (du<br />
Plessis-Robinson à Châtenay-Malabry…).<br />
Mis en œuvre avant la crise actuelle, ce<br />
regroupement autorise des facilités de<br />
management et de gestion et, notamment,<br />
une optimisation du back-office<br />
aujourd’hui particulièrement bienvenue.<br />
Car, comme tout le secteur de la location,<br />
Loxam a été confronté à une baisse<br />
drastique de son activité. À compter de<br />
fin 2008, tous les secteurs où le loueur<br />
compte ses clients ont été successivement<br />
touchés, tout d’abord la construction,<br />
puis le second œuvre, les travaux<br />
publics et la voirie, enfin les industries.<br />
La location de matériel en France aura<br />
connu une baisse globale de chiffre<br />
d’affaires de 13 % en 2009 (après des<br />
hausses annuelles jusqu’à 10 et 11 %<br />
en 2006 et 2007). Pour sa part, le chiffre<br />
d’affaires du groupe Loxam accuse une<br />
baisse de 17,5 % en 2009 à 698 millions<br />
d’euros. Si le pôle spécialiste limite la<br />
casse à – 14 % et le pôle généraliste à<br />
– 16 %, en revanche l’étranger s’effondre<br />
de 27 %, soit une perte du quart du<br />
chiffre d’affaires.<br />
Réduire la voilure<br />
L’entreprise dirigée par Gérard Déprez,<br />
Pdg, a su, sans doute mieux que d’autres,<br />
mettre en œuvre les actions correctives<br />
susceptibles d’amortir le cataclysme. Parmi<br />
les mesures qui ont été prises pour<br />
s’adapter à l’activité, baisse des coûts,<br />
réduction du temps de travail et des effectifs<br />
qui sont passés de 4 400 en 2008<br />
à 3 900 personnes fin 2009. Certaines<br />
agences ont été fermées (528 agences fin<br />
Développement durable<br />
Loxam est engagé de longue date dans<br />
une démarche de développement durable<br />
qui s’est concrétisée le 8 février dernier<br />
par l’obtention de la certification ISO<br />
14001 pour l’ensemble de ses agences<br />
en France. Loxam est ainsi le premier<br />
réseau de location certifié ISO 14001.<br />
<strong>Entreprise</strong> indépendante, et ce, depuis<br />
plus de 40 ans, Loxam a toujours entrepris<br />
ses actions sur le long terme,<br />
indépendamment des cycles économiques<br />
qui ponctuent son activité. Ainsi,<br />
malgré un contexte économique que l’on<br />
sait difficile, l’entreprise n’a pas hésité<br />
à s’engager dans une démarche environnementale<br />
globale. Symbolisée par le<br />
logo «Loxgreen» et la signature «Loxam<br />
s’engage pour l’avenir», cette politique<br />
est le fruit de l’implication et de la sensibilisation<br />
de l’ensemble des équipes<br />
autour des valeurs du développement<br />
durable. Regroupant les dimensions environnementales,<br />
économiques et sociales<br />
du groupe, cet engagement s’illustre<br />
par la mise en place d’un système de<br />
management environnemental et qualité,<br />
une politique sécurité renforcée, des<br />
choix responsables et une valorisation du<br />
capital humain. En complément de son<br />
système qualité conforme à la norme ISO<br />
9001, Loxam collabore avec les principaux<br />
constructeurs afin de proposer des<br />
matériels respectueux de l’environnement,<br />
mène différentes actions au sein<br />
de ses agences en termes de gestion des<br />
déchets et d’économie des ressources<br />
naturelles, offre de nombreux services<br />
d’accompagnement sur chantiers afin de<br />
garantir à ses clients une exploitation<br />
dans des conditions optimales de sécurité,<br />
d’hygiène et de respect de l’environnement.<br />
Cette politique volontariste<br />
s’est vue confirmée par l’obtention de<br />
la certification ISO 14001, le 8 février<br />
dernier. Comme ce fut le cas en 1997<br />
avec l’obtention de la certification 9001,<br />
Loxam devient le premier réseau de location<br />
certifié ISO 14001 pour l’ensemble<br />
de ses agences en France.<br />
34 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
2009 contre 543 un an avant). À l’étranger, l’Irlande conserve<br />
une unique agence à Dublin, contre quatre précédemment.<br />
« En Espagne, on s’interroge, prévient M. Déprez, je ne vois<br />
rien venir d’ici 5 ans… » La filiale espagnole et ses 11 agences<br />
pourraient néanmoins profiter de la politique de relance des<br />
chantiers d’infrastructures initiée par l’État.<br />
Enfin, réduction du parc des matériels, essentiellement par<br />
non-renouvellement des machines réformées. En valeur<br />
brute, le parc Loxam a été réduit de 10 % par le jeu des<br />
équipements anciens retirés du circuit et qui n’ont pas été<br />
remplacés par des neufs. La valeur de remplacement représente<br />
ainsi quelque 170 millions d’euros, y compris les frais<br />
d’assurances. « Pourquoi conserver, maintenir et assurer des<br />
matériels anciens dont on sait qu’ils ne seront pas loués ? »,<br />
s’interroge M. Déprez. La durée de vie des équipements n’est<br />
pas prolongée, pour préserver le niveau de qualité et la récence<br />
du parc. « Le service, le choix ne sont pas dégradés<br />
puisqu’ils correspondent bien à la demande réelle. »<br />
Bien entendu, face à une offre pléthorique et des loueurs<br />
aux abois, les prix de location ont dégringolé d’au moins<br />
8 %. « Il serait souhaitable que disparaissent les acteurs qui<br />
dépendent d’actionnaires défaillants et qui sont de toute façon<br />
condamnés à plus ou moins brève échéance. » C’est le prix à<br />
payer pour permettre la reprise de l’activité des survivants.<br />
Autrement dit, on devrait assister prochainement à une<br />
restructuration importante du secteur… Les entreprises les<br />
plus solides financièrement et jouissant d’une autonomie<br />
de décision et de gestion, comme Loxam, seront les plus à<br />
même pour participer à ce redéploiement.<br />
Faire de nécessité vertu<br />
« Cette crise nous a appris la nécessité de la souplesse », se<br />
félicite M. Déprez. Le bon de la crise, si l’on ose dire, c’est<br />
qu’elle oblige à faire preuve d’initiative et d’imagination.<br />
Patrick Rizzo, directeur marketing et commercial, met ainsi<br />
en place de nouveaux services comme le centre d’appel personnalisé<br />
« Loxcall », et une stratégie plus sophistiquée de<br />
« pricing ». « Loxam global service », permet d’adapter le<br />
prix en fonction de l’activité réalisée avec les clients louant<br />
plusieurs équipements. La prestation et la facturation sont ca-<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
35
Expérience<br />
librées en fonction du taux d’utilisation,<br />
des réductions étant consenties sur le<br />
volume global du chiffre réalisé. Encore<br />
peu développé, le canal Internet pourrait<br />
constituer un média plus important de<br />
relation avec la clientèle, même<br />
s’il demeure limité dans la mesure<br />
où les clients restent très attachés<br />
au contact humain et aux<br />
modes de communication traditionnels,<br />
fax et téléphone. Autre<br />
innovation, le recours à des circuits<br />
de distribution, comme un<br />
accord avec Leroy Merlin qui permet<br />
de toucher plus largement<br />
les artisans, avec des matériels plus accessibles.<br />
La location s’ouvre d’ailleurs à<br />
de nouvelles typologies d’équipements<br />
comme les caméras thermiques (en l’occurrence<br />
Flir) pour le diagnostic industriel<br />
ou du bâtiment.<br />
Mais la crise ne devrait pas affecter le<br />
mouvement dont bénéficie la location<br />
depuis plusieurs années. « La location<br />
est en voie de se banaliser. Ce n’est déjà<br />
plus un acte exceptionnel de gestion,<br />
mais devient une pratique habituelle. »<br />
Tout comme le vélo en libre-service<br />
dont on paie l’usage s’oppose au vélo<br />
qu’on achète. La valeur d’usage et la<br />
« Pourquoi conserver<br />
et assurer des matériels<br />
anciens qui ne seront<br />
pas loués ? »<br />
satisfaction d’un besoin ont démonétisé<br />
la valeur de possession.<br />
Les perspectives pour 2010 sont encore<br />
moroses ou tout au moins très incertaines,<br />
constate Gérard Déprez. La récession<br />
dans le BTP n’a sans doute pas<br />
atteint son pic et une reprise favorable<br />
n’est pas à espérer avant 2011. Le Pdg de<br />
Loxam sait que les comportements ont<br />
été durablement transformés par cette<br />
crise et que la location devra continuer<br />
à faire face à l’avenir à « une grande volatilité<br />
». Ses priorités : maintenir l’intégrité<br />
de l’outil de production et préserver<br />
la rentabilité. « Pas question d’anticiper<br />
la reprise » en l’absence<br />
de signes tangibles et durables<br />
de retournement de la conjoncture.<br />
Aussi Loxam fera-t-il preuve<br />
d’un grand « pragmatisme de<br />
gestion ». Les solutions passeront<br />
par un « reformatage » de<br />
l’entreprise, l’adaptation serrée<br />
de l’offre à la demande clients,<br />
l’ajustement des prix. Le prix dit<br />
de référence devient désormais une sorte<br />
de prix plafond ouvert à négociations<br />
en fonction d’un volume d’affaires. Enfin,<br />
les ressources informatiques seront mises<br />
à contribution pour faciliter ce nouveau<br />
mode de management. Après avoir<br />
été installé en Belgique, l’ERP Rentelman<br />
sera déployé en France. n<br />
<br />
Jean-François Romain<br />
LPR<br />
Certification ISO 9001 pour toutes ses filiales européennes<br />
LPR est une société de location-gestion de palettes destinées<br />
aux industriels et aux enseignes de la grande distribution. De dimension<br />
européenne, le groupe LPR accompagne et garantit aux<br />
partenaires et destinataires européens de ses clients un service<br />
complet. Il gère près de 40 millions de mouvements de palettes<br />
par an à travers toute l’Europe. Son chiffre d’affaires dépasse des<br />
100 millions d’euros. LPR Benelux vient de se voir attribuer la<br />
certification ISO 9001 pour sa gestion de la qualité. Une démarche<br />
que LPR est en train d’étendre à toutes ses filiales à travers<br />
l’Europe. Une première dans le secteur de la location-gestion<br />
de palettes. Avoir une certification ISO 9001 pour ses activités<br />
« groupe » et, localement, pour chacune de ses filiales… C’est<br />
la démarche entreprise par LPR, le numéro 2 européen de la location-gestion<br />
de palettes. Une première dans le secteur. « LPR<br />
est un acteur reconnu pour la qualité de ses palettes et de son<br />
service. Plusieurs enquêtes et études menées auprès des grands<br />
distributeurs et industriels des produits de grande consommation<br />
sur nos différents marchés (France, Espagne, Portugal, Royaume-Uni,<br />
Benelux et Allemagne) l’attestent. La décision que nous<br />
avons prise va encore renforcer notre position dans ce domaine »,<br />
explique Torsten Wolf, président de LPR.<br />
LPR France, maison mère de LPR, est certifiée ISO 9001 depuis<br />
plus de 10 ans. LPR Portugal a obtenu sa certification en 2008.<br />
LPR Benelux est maintenant la deuxième filiale à remporter le<br />
précieux sésame. La filiale a été auditée par SGS, un organisme<br />
indépendant, en décembre dernier. Au Benelux, LPR est la seule<br />
société de son secteur à être certifiée ISO 9001 !<br />
Michiel de Kort, Responsable qualité de LPR Benelux, explique :<br />
« Nous travaillons selon les normes ISO depuis de nombreuses<br />
années. Le contrôle qualité et les démarches d’amélioration continue<br />
sont présents depuis toujours. Nos préoccupations premières<br />
ont toujours été le client et la qualité de service. L’obtention de<br />
la certification officielle vient conforter tout notre travail. »<br />
LPR et ses prestataires logistiques travaillent continuellement<br />
à l’optimisation des process sur l’intégralité de la supply chain.<br />
LPR Benelux organise régulièrement ateliers et sessions de<br />
formation avec ses clients pour être parfaitement à l’écoute<br />
de leurs besoins et les sensibiliser à la démarche qualité du<br />
groupe. Avec ses partenaires, LPR travaille également au développement<br />
de nouveaux process pour optimiser l’efficacité et<br />
la qualité des prestations.<br />
Plus d’informations : www.lpr.eu<br />
36 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
37
Événement<br />
> Mesure<br />
Le contrôle ultrason<br />
Quels problèmes un programme<br />
de contrôle ultrason permet d’identifier<br />
Les ultrasons sont utilisés comme outil de diagnostic depuis plus de 35 ans.<br />
Malgré cela, l’utilisation (et la maîtrise même de cette technologie) est<br />
toujours peu répandue. Cet article a pour objectif d’explorer la vaste gamme<br />
d’applications de la technologie aéroportée, des applications simples aux<br />
plus compliquées. <br />
Par Thomas Murphy<br />
Un ultrason peut se<br />
définir très simplement<br />
comme<br />
un son dont la fréquence<br />
dépasse 20 kHz, c’est-àdire<br />
au-delà de la fréquence la<br />
plus élevée audible par un jeune<br />
adulte. Cela représente une plage<br />
de fréquences phénoménale. Les<br />
instruments médicaux à ultrasons<br />
utilisent par exemple souvent<br />
des ultrasons de l’ordre des<br />
mégahertz. La plage de fréquences<br />
types utilisée par les systèmes<br />
à ultrasons de maintenance<br />
préventive est toutefois beaucoup<br />
plus faible, généralement<br />
de l’ordre de 30-40 kHz.<br />
L’ultrason est inaudible. Les systèmes<br />
à ultrasons utilisent traditionnellement<br />
des techniques<br />
d’hétérodynage ou de mixage<br />
pour présenter un signal à un<br />
casque d’écoute ayant généralement<br />
lui-même une gamme<br />
de fréquences audible de<br />
2 kHz.<br />
Passés les systèmes à ultrasons<br />
bas de gamme (qui généralement<br />
émettent des cliquetis ou<br />
des bruissements pour représenter<br />
la présence d’un signal<br />
à ultrason), les instruments à<br />
ultrasons qui utilisent la technologie<br />
du mixage permettent<br />
de réellement écouter des sons<br />
bien au-delà du champ audible<br />
humain. Certains instruments<br />
du marché permettent<br />
même de changer la fréquence<br />
du mixer de manière à pouvoir<br />
écouter des fréquences pouvant<br />
aller jusqu’à pratiquement<br />
200 kHz.<br />
Une prouesse fascinante puisqu’elle<br />
permet d’entendre des<br />
sons bien au-delà de ce dont<br />
l’oreille est capable. S’il y a un<br />
clic, un cognement, un froissement<br />
ou un bruissement à<br />
40 kHz, vous l’entendez si l’instrument<br />
a été configuré dans<br />
une plage de 2 kHz de cette<br />
fréquence.<br />
L’auteur<br />
Un spécialiste incontesté<br />
« Merci à Allan Rienstra de SDT Amérique<br />
du Nord pour m’avoir fourni certains signaux<br />
de temps reproduits dans cet article, et plus<br />
particulièrement pour son travail d’édition »,<br />
tient à préciser Tom Murphy. Ce diplômé en<br />
acoustique de l’université de Salford bénéficie<br />
de plus de 25 ans d’expérience dans le<br />
monde de l’ultrason industriel et de la mesure<br />
des vibrations, dont 15 passés à l’utilisation<br />
de techniques de l’Operating Deflection<br />
Shape dans les industries du papier,<br />
de l’impression, de la pétrochimie, de la<br />
génération électrique, de la pharmacie et de<br />
l’alimentation. Tom est directeur général de<br />
Adash 3TP Limited (Manchester, Angleterre),<br />
spécialisée dans l’application des technologies<br />
vibratoire, infrarouge et ultrasonique<br />
pour améliorer la maintenance.<br />
Mesure de<br />
l’ultrason<br />
L’ultrason est traité, à juste titre,<br />
comme un son, ce qui signifie<br />
que lorsque nous quantifions<br />
le niveau du signal ultrasonique<br />
que nous écoutons, nous utilisons<br />
l’échelle des décibels.<br />
Malheureusement, l’arrivée de<br />
la calculette électronique dans<br />
les années soixante-dix a permis<br />
de résoudre des problèmes<br />
d’arithmétique compliqués sans<br />
l’aide de tables logarithmiques.<br />
En conséquence, très peu de per-<br />
38 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
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sonnes comprennent aujourd’hui<br />
les décibels.<br />
Les tables logarithmiques ont<br />
aidé à réaliser toutes sortes de<br />
prouesses en ingénierie. Ces<br />
calculs arithmétiques relativement<br />
simples reposent sur deux<br />
principes clés, à savoir :<br />
Tout nombre peut être représenté<br />
selon une puissance de 10. Par<br />
exemple, nous savons tous que<br />
10 000 = 10 4 . Le logarithme de<br />
10 000 est 4. Le logarithme de<br />
20 000 serait 4,3.<br />
Pour multiplier deux nombres,<br />
il suffit d’ajouter leurs logarithmes.<br />
Pour les diviser, il suffit de<br />
soustraire leurs logarithmes. En<br />
d’autres termes, toute multiplication<br />
ou division de nombres<br />
peut être réduite à des additions<br />
ou de soustractions plus simples<br />
en utilisant simplement les tables<br />
de logarithmes.<br />
Le détecteur SDT 270<br />
Le premier détecteur véritablement<br />
polyvalent<br />
« Je pense sincèrement que<br />
le détecteur SDT 270 avec<br />
le logiciel “Ultranalysis<br />
Suite” sont profondément<br />
innovants », déclare sans<br />
ambages Jean-Marc Singer,<br />
directeur de Synergys<br />
Technologies, partenaire<br />
exclusif en France de SDT<br />
International (www.synergys-technologies.com).<br />
« C’est le 1 er appareil capable<br />
de détecter, mesurer<br />
avec précision, enregistrer,<br />
analyser et comparer des<br />
ultrasons produits par toutes<br />
sortes de machines et<br />
d’équipements. » L’objectif<br />
recherché est double :<br />
« faire enfin de la technologie<br />
de la détection d’ultrasons<br />
» le troisième pilier<br />
dans le domaine des outils<br />
de diagnostics à côté de la<br />
thermographie infrarouge<br />
et de l’analyse vibratoire ;<br />
pouvoir, avec un seul appareil,<br />
effectuer toutes les<br />
mesures nécessaires à un<br />
programme de maintenance<br />
conditionnelle, avec convivialité<br />
et simplicité. Le détecteur<br />
SDT 270 est encore<br />
le premier appareil à ultrason<br />
à intégrer un capteur<br />
de température et un tachymètre<br />
laser ; c’est aussi le<br />
premier doté d’une base<br />
de données SQL intégrée<br />
permettant d’enregistrer<br />
et de gérer les mesures et<br />
données collectées par les<br />
rondiers. « C’est le premier<br />
appareil à ultrason adressable<br />
par IP », poursuit M.<br />
Singer, et c’est encore le<br />
premier appareil à ultrason<br />
capable d’enregistrer des<br />
données statiques et dynamiques<br />
(fichiers sons)<br />
pour une analyse temporelle<br />
et spectrale avec le<br />
logiciel Ultranalysis Suite.<br />
Enfin, c’est le premier appareil<br />
à ultrasons équipé<br />
de deux canaux d’entrée.<br />
Vous l’avez compris, ce<br />
détecteur est aujourd’hui<br />
unique.<br />
DR<br />
La méconnaissance de l’échelle<br />
des décibels s’étant étendue,<br />
il convient de revoir quelques<br />
points sur les dB. Par exemple,<br />
les dB ne sont jamais multipliés<br />
ni divisés.<br />
Le dB est une échelle de rapport<br />
logarithmique, et un rapport<br />
doit avoir une valeur de<br />
référence. Ce n’est pas en soi<br />
une unité de mesure. L’unité de<br />
mesure est la partie située à la<br />
fin. Ainsi, dB(A), dBm, dBV ou<br />
dBμV peuvent être considérés<br />
comme des unités de mesure,<br />
mais dB seul n’a aucun sens. Par<br />
exemple, l’équation qui définit<br />
le dBμV utilisée dans l’ultrason<br />
de SDT est la suivante : 20log10<br />
(V1/V0). Où V0 est la tension<br />
de référence du détecteur à ultrasons,<br />
à savoir 1μV. Mentionner<br />
dB sans mentionner de référence<br />
porte donc à confusion<br />
puisque, sans valeur de référence,<br />
il est impossible de savoir ce<br />
que l’on compare.<br />
Selon cette échelle, l’augmentation<br />
de l’ultrason d’un facteur<br />
de 2 augmenterait le niveau<br />
de l’ultrason de 6 dBμV.<br />
L’augmentation de 20 à 26 dBμV<br />
est identique à l’augmentation<br />
de 50 à 56 dBμV étant donné<br />
qu’il s’agit d’une augmentation<br />
de 6 dBμV, ce qui correspond à<br />
doubler l’amplitude de l’ultrason<br />
mesuré.<br />
Voilà pour les explications fastidieuses,<br />
quoiqu’importantes.<br />
Sachant cela, à quoi peut servir<br />
l’ultrason ?<br />
Détection de fuite<br />
d’air comprimé<br />
Un système à ultrasons permet<br />
d’entendre une partie différente<br />
du spectre audio par rapport à<br />
l’audition normale. Autrement<br />
dit, un instrument à ultrasons<br />
n’entend pas ce qui est dans la<br />
plage audible humaine. Cela signifie<br />
que je peux emporter un<br />
système à ultrasons dans un environnement<br />
ultrabruyant sans<br />
que cela ne change en rien à la<br />
capacité du détecteur à ultrasons<br />
de détecter les sources de<br />
signaux ultrasoniques.<br />
Il existe de nombreuses applications<br />
pour l’ultrason aéroporté.<br />
Le plus courant est peut-être la<br />
détection des fuites de gaz comprimé.<br />
Le gaz est généralement<br />
de l’air, mais il peut aussi s’agir<br />
d’azote, d’oxygène, d’hydrogène,<br />
de dioxyde de carbone, d’argon<br />
ou d’autres gaz.<br />
Devant ce procédé de détection,<br />
les sceptiques répliquent souvent<br />
qu’ils entendent les fuites<br />
d’air. Dans certains cas très particuliers,<br />
cela peut être vrai. S’il<br />
n’y a pas de bruit de fond, une<br />
fuite relativement importante<br />
sera audible. Toutefois, si l’on<br />
considère la plage de fréquences<br />
du bruit généré par une fuite<br />
d’air, environ 10 % seulement<br />
de l’énergie produite se trouve<br />
dans la plage audible. Le pic de la<br />
plage de fréquences est de l’or-<br />
40 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Le dB est un rapport,<br />
pas une unité de mesure<br />
dre de 30-40 kHz. Les sceptiques<br />
entendent donc peut-être certaines<br />
fuites d’air qui se produisent<br />
dans une usine désaffectée,<br />
mais certainement pas toutes,<br />
tant s’en faut.<br />
Il existe un parallèle entre les fuites<br />
d’air et le profil de défaillances<br />
des machines, que l’on pourrait<br />
qualifier de « mort à petit<br />
feu ».<br />
Dans un monde où la fiabilité<br />
est un facteur très important<br />
pour les entreprises, nous savons<br />
que ce n’est pas une grosse défaillance<br />
isolée qui ruine la fiabilité<br />
d’une entreprise, mais plutôt<br />
les défaillances chroniques et répétées<br />
dont l’impact individuel<br />
est faible.<br />
Il en va de même pour les fuites<br />
d’air. Trouver et réparer les<br />
quelques grosses fuites d’air est<br />
une chose, mais il est tout aussi<br />
important de trouver les dizaines<br />
(voire les centaines) de petites<br />
fuites d’air inaudibles. Ces<br />
petites fuites chroniques, ajoutées<br />
les unes aux autres, deviennent<br />
rapidement un drain dans<br />
votre système à air comprimé.<br />
Cette phrase bien souvent répétée<br />
« Nous avons fait des économies,<br />
nous n’avons pas acheté de<br />
système à ultrasons. Nous nous<br />
contentons d’écouter et de détecter<br />
les fuites le week-end »<br />
devrait aujourd’hui être considérée<br />
dans toute son absurdité.<br />
Simple à mettre<br />
en œuvre<br />
Une fuite d’air émet un ultrason<br />
particulier. Elle génère un<br />
bruit strident similaire à un<br />
moteur d’avion. Ce que nous<br />
écoutons précisément, c’est<br />
l’écoulement, ainsi que la friction.<br />
Trouver une fuite d’air est<br />
très simple. Tellement simple en<br />
fait que n’importe qui peut le<br />
faire après une simple formation.<br />
Étant donné qu’il ne s’agit<br />
pas d’un travail de spécialiste,<br />
c’est une technologie inclusive.<br />
Un programme complet de<br />
détection des fuites peut aider<br />
une entreprise à augmenter sa<br />
rentabilité, et donc à être plus<br />
• Spécialement conçus pour manipuler en<br />
toute sécurité des équipements très lourds.<br />
• Grâce à une simple, double ou triple articulation,<br />
les anneaux CODIPRO sont utilisables dans toutes<br />
les directions et dans toutes les positions.<br />
• Brevetés et conformes aux normes de sécurité les<br />
plus strictes, ils sont particulièrement appropriés à la<br />
manutention, au levage et à la rotation de charges lourdes.<br />
• Longueurs spécifiques et pas spéciaux sur demande.<br />
• Plus de 300 références en stock livrables dans un<br />
délai très court.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
41
Événement<br />
Figure 1.<br />
Isolateur d’un<br />
transformateur<br />
abaisseur de<br />
13,8 kV avant<br />
nettoyage.<br />
Figure 2.<br />
Le même<br />
isolateur<br />
après<br />
nettoyage.<br />
Tous les<br />
problèmes<br />
n’ont pas été<br />
éliminés.<br />
compétitive. L’air comprimé est coûteux, bien souvent la<br />
source d’énergie la plus coûteuse de l’entreprise. Il peut<br />
parfois être intéressant de se livrer à un petit exercice<br />
consistant à rapporter le coût des fuites d’air au coût<br />
de votre processus de fabrication.<br />
Prenons l’exemple d’un producteur de chips fabriquant<br />
des millions de paquets par an, vendus à 5 cents de profit<br />
par paquet. Supposons maintenant que le coût annuel<br />
de production (et de fuite) d’air comprimé s’élève<br />
à 100 000 $. Cela signifie que le producteur doit vendre,<br />
produire, emballer, acheminer, facturer et encaisser l’argent<br />
de 2 millions de paquets de chips rien que pour payer<br />
les fuites d’air !<br />
Si le coût de ces fuites d’air est réduit à 10 000 $ par an, les<br />
économies réalisées pourraient par exemple être utilisées pour<br />
financer une campagne de promotion pour laquelle 1 800 000<br />
paquets de chips seraient distribués gratuitement sans que<br />
les recettes en pâtissent ! Imaginez les avantages compétitifs<br />
pour cette entreprise !<br />
Détecter la fuite de vide<br />
Si vous utilisez un système à vide, vous savez combien il est<br />
difficile de détecter une fuite sans appareil à ultrasons. Le<br />
mécanisme de génération ultrasonique est similaire à celui<br />
d’une fuite de pression positive, mais, dans le cas du vide, le<br />
son ne se déplace pas vers vous, mais au contraire retourne<br />
dans les tuyaux.<br />
Le son d’une fuite de vide est similaire à celui d’une fuite<br />
d’air, mais plus silencieuse. Si vous essayez de détecter<br />
une fuite de vide en présence d’une fuite d’air, vous risquez<br />
d’avoir des difficultés. Une formation peut vous y aider, et<br />
une certification à l’ultrason de niveau 1 peut se révéler un<br />
bon investissement si vous risquez de vous retrouver dans<br />
ce genre de situation.<br />
Pour définir précisément une fuite de vide, vous devez faire en<br />
sorte d’augmenter la sensibilité de votre détecteur, de bloquer<br />
les autres sources d’ultrasons, ou les deux. Pour cette raison,<br />
nombre de fabricants d’équipements à ultrasons produisent<br />
un capteur parabolique, un instrument très utile en acoustique,<br />
et toujours largement utilisé aujourd’hui dans l’industrie<br />
des enceintes. L’intérêt du capteur parabolique réside dans le<br />
fait que, en contrôlant la dimension relative du profil de la<br />
parabole, il est possible de la régler à une plage de fréquences<br />
relativement étroite. Dans l’effet, il résonne.<br />
L’avantage du capteur parabolique est qu’il permet de produire<br />
une amplification de plus de 26 dBμV, soit un facteur de 20x<br />
de sensibilité accrue. Toutefois, cette amplification a un prix.<br />
La plage de fréquences sur laquelle l’amplification sera présente<br />
est très restreinte. Au dehors de cette plage, le capteur<br />
pourrait même réduire votre sensibilité à un niveau inférieur<br />
à celui que vous auriez sans lui.<br />
Les systèmes à vide sont assez répandus. Les processus chimiques<br />
et pharmaceutiques nécessitent souvent un vide pour<br />
initier une réaction chimique. Sans vide, pas de réaction, et<br />
donc pas de production. C’est pour cette raison que ces industries<br />
portent un intérêt tout particulier aux appareils à<br />
ultrasons. Étant donné l’environnement actuel, pauvre en<br />
énergie, il est bien entendu inconcevable d’acheter une autre<br />
42 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
pompe pour pallier le manque<br />
de vide.<br />
Les fuites de<br />
vapeur<br />
Les fuites de vapeur à haute<br />
pression sont potentiellement<br />
mortelles. Si vous<br />
utilisez des surchauffeurs<br />
par exemple, les températures<br />
peuvent atteindre<br />
plus de 300 °C, voire pratiquement<br />
600 °F. Une fuite<br />
haute pression peut donc<br />
se transformer en une véritable<br />
lance invisible capable<br />
de transpercer une<br />
personne.<br />
Face à un tel danger, un bon<br />
système de détection devrait<br />
être en place. Et pourtant,<br />
il n’est pas rare que le<br />
contrôle des fuites soit fait<br />
par des employés munis de<br />
perches, voire de balais munis<br />
d’un chiffon au bout. Si<br />
le chiffon se soulève, il y a<br />
fuite. Il y a quelques années<br />
au Royaume-Uni, cette méthode<br />
a failli coûter la vie<br />
à deux personnes, entraînant<br />
son interdiction et son<br />
remplacement par des systèmes<br />
d’inspection par ultrason.<br />
Aussi bruyante que puisse<br />
être une fuite d’air comprimé,<br />
la turbulence générée<br />
par une fuite de vapeur est<br />
encore plus grande, ce qui<br />
signifie qu’il y a encore plus<br />
de bruit ultrasonique.<br />
L’inspection<br />
électrique par<br />
l’ultrason<br />
L’ultrason peut être utilisé<br />
pour détecter trois problèmes<br />
électriques courants :<br />
l’effet de couronne, le cheminement<br />
et l’arc.<br />
L’effet de couronne résulte<br />
de l’ionisation des molécules<br />
d’air et d’une décharge<br />
partielle à la surface. L’ionisation<br />
de l’air a peu de<br />
chance de se produire à<br />
des tensions inférieures à<br />
4 kV. La présence de couronne<br />
met en évidence un<br />
problème qui nécessite une<br />
attention immédiate afin<br />
d’éviter qu’il n’empire. L’effet<br />
de couronne est particulièrement<br />
problématique<br />
dans les appareils de commutation<br />
à haute tension<br />
et les composants de transmission.<br />
Malheureusement<br />
pour les thermographistes,<br />
la couronne ne génère pas<br />
de chaleur et n’est donc pas<br />
détectable à l’aide d’une caméra<br />
à infrarouge.<br />
Depuis quelques années, le<br />
cheminement et l’arc sont<br />
devenus très importants<br />
dans le milieu de l’inspection<br />
infrarouge d’armoires<br />
électriques. L’inspection<br />
ultrasonique d’un<br />
panneau avant de l’ouvrir<br />
est aujourd’hui considérée<br />
comme la meilleure<br />
pratique à adopter, et à<br />
juste titre. L’ultrason est<br />
un son, et en tant que tel<br />
traverse les brèches entre<br />
les portes et le dormant<br />
et rebondit à l’intérieur<br />
de l’armoire. L’utilisation<br />
d’un capteur à ultrasons<br />
sur une porte non étanche<br />
permet donc d’identifier les<br />
craquements à l’intérieur<br />
de l’armoire, lesquels craquements<br />
pourraient indiquer<br />
un arc ou un cheminement.<br />
La figure 1 est un exemple<br />
de transformateur abaisseur<br />
de 13,8 kV dont l’isolateur<br />
présente un problème<br />
de cheminement, avant<br />
et après nettoyage. Comme<br />
le montre la figure 2, la présence<br />
d’activité après le<br />
nettoyage indique que le<br />
problème persiste, lequel<br />
nécessitera une réparation<br />
plus poussée. n<br />
(Suite dans le prochain<br />
numéro de la revue)<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
43
Événement<br />
> Mesure<br />
Surveillance vibratoire<br />
Une procédure de surveillance<br />
vibratoire de roulements<br />
sur une presse transfert<br />
Cette communication s’inscrit dans un contrat de recherche dont le but est<br />
d’établir une procédure de suivi par analyse vibratoire des roulements sur<br />
l’arbre transfert d’une presse d’emboutissage du secteur automobile.<br />
Cette presse de 5 000 tonnes fonctionne à faible vitesse et génère un choc<br />
d’amplitude très importante. Ainsi, les signaux vibratoires sont fortement<br />
pollués, dû à la frappe. Il est donc capital d’analyser attentivement les signaux<br />
temporels afin d’en isoler certaines phases avant de pouvoir les traiter.<br />
Le concept du juste<br />
à temps oblige les<br />
constructeurs d’automobiles<br />
à ne pas<br />
consentir de retard ou d’arrêt de<br />
production non maîtrisé. L’optimisation<br />
de la production dépend<br />
aussi en partie de la méthode de<br />
maintenance utilisée. La ligne de<br />
presses de transfert à ventouses<br />
est unique sur un site de production<br />
de carrosserie d’automobiles<br />
et bénéficie d’une maintenance<br />
conditionnelle. L’arbre, qui commande<br />
le transfert, est équipé<br />
de roulements qui font l’objet<br />
d’une surveillance vibratoire depuis<br />
déjà quelques années. Suite<br />
Figure 1.<br />
Plan de coupe<br />
de l’arbre<br />
transfert.<br />
à deux avaries identiques qui se<br />
sont produites sur l’un des roulements,<br />
la production fut stoppée<br />
durant plusieurs semaines. Ainsi,<br />
le service de maintenance a remis<br />
en cause la méthode de suivi de<br />
ces roulements, n’ayant pas été<br />
capable d’anticiper les pannes.<br />
Nous allons donc présenter une<br />
procédure permettant de mettre<br />
en place une surveillance vibratoire<br />
sur ce type de presse.<br />
1. fonctionnement<br />
de la presse<br />
Pour réaliser une pièce de carrosserie<br />
de voiture, à partir d’un<br />
flan (tôle plane prédécoupée),<br />
cinq outils sont nécessaires en<br />
moyenne pour lui donner sa forme<br />
finale. Il faut d’abord engager<br />
le flan dans un outil d’emboutissage,<br />
puis de détourage, de tombage,<br />
de renvoi pour terminer en<br />
général sur un outil de calibrage<br />
final. Deux gros volants d’inertie<br />
commandent la cinématique de<br />
la presse d’emboutissage et des<br />
presses de reprise. Ils commandent<br />
aussi le transfert des tôles<br />
ainsi que le bras dépileur qui dépose<br />
les flans dans l’outil d’emboutissage.<br />
Les mouvements du<br />
bras dépileur et des bras de transfert<br />
à ventouses sont générés<br />
pas des cames rotatives. L’arbre<br />
transfert fait la liaison entre la<br />
partie commande de la presse et<br />
la partie transfert, il est présenté<br />
dans la figure 1.<br />
2. Pannes<br />
antécédentes<br />
C’est le roulement NU348M (figure<br />
1) qui est à l’origine de deux<br />
défaillances (écaillage et fissuration<br />
de la bague extérieure). Ce<br />
roulement à rouleau cylindrique<br />
est pourtant instrumenté d’un<br />
capteur thermique et de quatre<br />
capteurs accéléromètres piézoélectriques<br />
(deux radiaux et deux<br />
axiaux représentés en figure 1)<br />
raccordés à un boîtier déporté.<br />
Mais le suivi vibratoire « classique<br />
» n’a pas permis d’anticiper<br />
les endommagements sur ce<br />
roulement, et la montée rapide<br />
44 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
du capteur de température n’a<br />
pas permis de stopper à temps la<br />
production. Cette ligne de presse<br />
peut produire environ 8 800<br />
pièces par jour (estimation d’une<br />
heure d’arrêt à 2 500 €).<br />
Figure 2.<br />
Le montage<br />
vidéo.<br />
de l’arbre transfert. Les prochaines<br />
acquisitions vibratoires seront<br />
alors tronquées dans cet<br />
espace temporel afin de réaliser<br />
le diagnostic des composants de<br />
l’arbre transfert.<br />
3. Analyse du<br />
cycle de la presse<br />
L’acquisition de signaux temporels<br />
avec une chaîne d’acquisition<br />
de laboratoire est nécessaire pour<br />
avoir un aspect général quant à<br />
sa forme. Ils doivent être d’assez<br />
longue durée (environ 10 à<br />
20 secondes) pour contenir plusieurs<br />
cycles de presse, dans une<br />
gamme de fréquence de 20 kHz.<br />
Aussi, il est préférable de réaliser<br />
d’autres acquisitions en simultané<br />
avec un collecteur industriel<br />
(celui servant aux rondes de<br />
surveillance vibratoire actuelle)<br />
et la chaîne d’acquisition de laboratoire.<br />
Ces signaux temporels<br />
pourront être analysés et comparés<br />
en amplitude.<br />
Un film, réalisé durant certaines<br />
acquisitions temporelles, nous a<br />
permis de décrypter le signal en<br />
fonction de la cinématique de<br />
la presse. Pour plus de précision,<br />
nous avons effectué un montage<br />
vidéo, synchronisant le film<br />
du cycle de la presse et l’image<br />
de l’acquisition du signal temporel<br />
(figure 2) avec affichage<br />
d’un curseur avançant au fil du<br />
temps. Suite à analyse, il s’avère<br />
que cinq chocs cycliques sont<br />
dus au fonctionnement du transfert<br />
de la presse et un choc est<br />
dû soit au contact de la matrice<br />
sur le serre flan (lors de la descente<br />
du coulisseau de presse),<br />
soit au PMB (Point Mort Bas :<br />
frappe). La visibilité de l’un et<br />
de l’autre dépend de la puissance<br />
de l’impact (figure 3). Cette<br />
analyse a permis d’identifier un<br />
espace temporel de 1,6 s (entre<br />
le PMB et le premier choc de la<br />
came) assez long pour réaliser<br />
les prochaines acquisitions dédiées<br />
à la surveillance vibratoire.<br />
Le temps minimum des acquisitions<br />
dépend de la plus faible des<br />
Figure 3.<br />
Les chocs dans<br />
le cycle de la<br />
presse.<br />
fréquences de défauts caractéristiques<br />
du roulement NU348M,<br />
et du nombre de chocs contenu<br />
dans le signal, il est défini comme<br />
le ∆t troncature suivant l’équation<br />
suivante :<br />
∆t troncature = (1/fr +faible<br />
)*N choc<br />
Pour notre exemple, le ∆t troncature<br />
sera de 0,41s car fr +faible<br />
=<br />
24,7 Hz (pour le rouleau) et, il<br />
est admis qu’il faut une dizaine<br />
de chocs répétitifs [1] pour avoir<br />
une valeur significative de l’indicateur<br />
global (N choc<br />
= 10). Cette<br />
première analyse nous permet<br />
de comprendre l’inefficacité des<br />
rondes de suivi vibratoire accomplies<br />
jusqu’à ce jour. En effet, les<br />
différents chocs identifiés précédemment<br />
masquaient la signature<br />
vibratoire des composants<br />
montés sur l’arbre transfert.<br />
De plus, le calcul du spectre<br />
en fréquence du signal temporel<br />
tronqué nous montre que les fréquences<br />
d’engrènements des pignons<br />
sont les plus prépondérantes.<br />
Elles pourraient, à leur tour,<br />
masquer un éventuel défaut sur<br />
un élément d’un des roulements<br />
4.<br />
Le déclen chement<br />
automatique<br />
des acquisitions<br />
L’objectif est d’effectuer le déclenchement<br />
des acquisitions<br />
vibratoires en automatique,<br />
lors des futures rondes de surveillance,<br />
afin d’enregistrer un signal<br />
temporel toujours au même<br />
endroit dans l’espace temporel<br />
défini précédemment. Le collecteur<br />
industriel possède plusieurs<br />
options de déclenchement dont<br />
celui sur top tour via une lunette<br />
tachymétrique. L’idée est de se<br />
servir du port de cette lunette,<br />
et de commander le déclenchement<br />
par un capteur (inductif ou<br />
contact sec) alimenté, avec un<br />
relais séparant les deux circuits<br />
électriques. Avec un capteur positionné<br />
au PMB, le coulisseau supérieur<br />
de la presse déclenchera<br />
le départ des acquisitions en<br />
actionnant ce dernier. Le temps<br />
d’acquisition sera réglé de façon<br />
à ne pas dépasser la zone temporelle<br />
définie.<br />
5. Le diagnostic<br />
5.1. Calculs des<br />
indicateurs temporels<br />
Différentes acquisitions de 8 192<br />
points ont été réalisées dans différentes<br />
gammes de fréquences,<br />
avec le collecteur industriel et la<br />
chaîne d’acquisition, en simultanée<br />
et sur les quatre voies. Les indicateurs<br />
temporels seront calculés<br />
dans la troncature et pourront<br />
être comparés entre les deux matériels.<br />
Les gammes de fréquences<br />
choisies : [0 - 200 Hz], [0 -<br />
500 Hz], [0 - 1 kHz], [0 - 2 kHz], [0<br />
- 5 kHz], Le choix des indicateurs<br />
s’oriente sur le Kurtosis (rappel<br />
des seuils : si K = 3, le roulement<br />
est en bon état ; si 3 < K > 6, le<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
45
Événement<br />
roulement est faiblement dégradé<br />
; si K > 6 avec retour à 3,<br />
le roulement est dégradé) et le<br />
facteur crête (rappel des seuils : si<br />
F crête<br />
≤ 5, le roulement est en bon<br />
état ; si F crête<br />
> 5, le roulement est<br />
faiblement dégradé ; si F crête<br />
décroît,<br />
le roulement est dégradé),<br />
couramment utilisés [2]. Après<br />
calculs, les valeurs des indicateurs<br />
temporels sont correctes.<br />
5.2. Les filtrages sur les<br />
signaux temporels<br />
Plusieurs acquisitions temporelles<br />
en gamme [0 - 10 kHz] et [0<br />
- 20 kHz] ont été réalisées sur les<br />
quatre voies, dans l’espace temporel<br />
défini. Puis, des filtrages<br />
numériques ainsi que les calculs<br />
des indicateurs seront faits. Le<br />
tableau I affiche un exemple des<br />
valeurs obtenues.<br />
Il est intéressant d’observer les<br />
indicateurs et les signaux temporels<br />
filtrés. On remarque que les<br />
valeurs des indicateurs diminuent<br />
(divisé par six pour cet exemple)<br />
en filtre passe-bande [5 - 10 kHz],<br />
le fait de filtrer, les fréquences<br />
d’engrènement des pignons, diminue<br />
et « tasse » le signal temporel.<br />
Plus le passe-bande sera<br />
haut en fréquence, plus l’amplitude<br />
du signal temporel diminuera,<br />
mais quelques pics resteront apparents<br />
(phénomène de leakage).<br />
Ce phénomène fait obligatoirement<br />
accroître les indicateurs<br />
en gamme [10 - 15 kHz] et [15<br />
- 20 kHz]. À travers ces remarques,<br />
nous pouvons supposer que<br />
le filtrage sera important lors du<br />
futur suivi vibratoire.<br />
Dans le même temps, par sécurité,<br />
nous avons réalisé des enveloppes<br />
[3] (transformée de<br />
Hilbert) sur le signal temporel<br />
filtré, afin d’éventuellement y<br />
retrouver une fréquence de défaut<br />
de roulement. Pour calculer<br />
les fréquences caractéristiques<br />
des défauts des roulements, nous<br />
devons connaître la vitesse de rotation<br />
précise de l’arbre transfert.<br />
Elle peut être obtenue simplement<br />
à la lecture des spectres, la<br />
fréquence d’engrènement du pignon<br />
28 (de 139 Hz) dents nous<br />
permet de calculer la fréquence<br />
d’arbre, ici 4,96 Hz, le tableau II<br />
nous indique les fréquences de<br />
défaut pour les roulements :<br />
Les spectres d’enveloppe des<br />
signaux ne révèlent pas la présence<br />
de défauts. Les indicateurs<br />
globaux calculés précédemment<br />
étant corrects, alors nous pouvons<br />
conclure sur le diagnostic,<br />
qu’aucun défaut de roulement<br />
n’est constaté. À présent, nous<br />
pouvons définir le paramétrage<br />
de la surveillance vibratoire.<br />
6. Le paramétrage<br />
des rondes de<br />
surveillance<br />
vibratoire<br />
Nous venons de conclure qu’il n’y<br />
avait pas de défauts de roulement,<br />
alors comment effectuer un paramétrage<br />
efficace sans avoir observé<br />
de défauts ? Ne pouvant dégrader<br />
un roulement et observer<br />
la conséquence sur les indicateurs,<br />
la simulation de défaut peut être<br />
une méthode de substitution.<br />
Roulement<br />
Fréq. déf. bag. Fréq. déf. bag. Fréq. déf.<br />
int. (Hz) ext. (Hz) rouleau. (Hz)<br />
NU 348 M 46,2 33,2 29,7<br />
32038T 81,6 67,3 49,7<br />
32064T 84 70 51,7<br />
NU 2224 48,7 35,7 31,6<br />
Gamme<br />
(kHz)<br />
0-20 0-5 5-10 7-12 10-15 15-20<br />
Kurtosis 4,0 4,2 3,0 2,9 11,0 15,5<br />
F crete<br />
5,8 5,7 4,1 4,9 12,6 15,7<br />
Tableau II.<br />
Calculs des<br />
les fréquences<br />
de défaut des<br />
roulements.<br />
La simulation analytique<br />
de défauts<br />
L’idée est de simuler un signal<br />
temporel comportant un défaut<br />
sur une bague du roulement<br />
NU348M. Puis, ce signal temporel<br />
simulé serait ajouté à une acquisition<br />
vibratoire déjà réalisée<br />
sur un accéléromètre équipant ce<br />
roulement. Ainsi, en variant à la<br />
hausse l’amplitude du choc du signal<br />
simulé, nous pourrons alors<br />
observer l’évolution des indicateurs<br />
temporels.<br />
Pour la création d’un signal temporel<br />
comportant un défaut, il faut<br />
réaliser en théorie un produit de<br />
convolution entre un signal d’une<br />
force excitatrice et la réponse impulsionnelle<br />
de la structure. Ne<br />
connaissant pas exactement les<br />
efforts appliqués à ce roulement,<br />
et ne pouvant effectuer une analyse<br />
structurelle proche de l’arbre<br />
transfert, nous nous sommes appuyés<br />
sur l’équation de déplacement<br />
relatif à la force d’impulsion<br />
[4, 5] pour obtenir ensuite une<br />
équation dépendante d’une amplitude<br />
(2) et des modes propres<br />
des bagues des roulements.<br />
ÿ n<br />
(t)= A·w n<br />
.cos(w n·t)·e –ξwnt (2)<br />
Avec A, l’amplitude que l’on fera<br />
varier ; w n<br />
, la pulsation propre<br />
des bagues du roulement ; ξ, le<br />
facteur d’amortissement ; t, le<br />
temps. La pulsation propre des<br />
bagues est donnée par l’équation<br />
(3) [6, 7].<br />
ω<br />
n<br />
=<br />
n⎡<br />
⎣n<br />
1<br />
2<br />
Tableau I. Calculs des<br />
indicateurs du signal<br />
filtré sur la voie 1.<br />
−1 ⎤<br />
⎦ E.<br />
I<br />
µ . R<br />
2<br />
4<br />
+ n <br />
(3)<br />
Où w n<br />
est la pulsation naturelle<br />
de la bague [rad/s], E est le module<br />
longitudinal d’élasticité<br />
(module d’Young) [N/m 2 ], I est<br />
le moment d’inertie de la section<br />
de la bague [m4], µ est la masse<br />
par unité de longueur [kg/m], R<br />
est le rayon moyen de la bague<br />
[m], et n est l’ordre du mode de<br />
vibration en flexion.<br />
Dans un premier temps, nous<br />
allons construire la réponse au<br />
choc impulsionnel comportant la<br />
46 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Figure 4.<br />
Signal choc<br />
simulé, bague<br />
extérieure.<br />
somme des trois réponses impulsionnelles<br />
venant des trois premiers<br />
modes propres de la bague<br />
extérieure. Ensuite, nous allons<br />
répéter ce choc au pas de la fréquence<br />
de défaut de la bague extérieure<br />
(figure 4). Puis, ce signal<br />
sera ajouté à celui déjà acquis sur<br />
la presse auparavant, pour obtenir<br />
alors une réponse temporelle<br />
totale (figure 5) comportant la<br />
signature vibratoire de la presse<br />
et un défaut de roulement.<br />
Dans un second temps, la<br />
construction de signaux temporels<br />
pour la bague intérieure est<br />
légèrement différente. En effet, si<br />
la charge est verticale et dirigée<br />
vers le bas, elle se répartit sur les<br />
billes, l’amplitude de la force n’est<br />
donc pas constante et suit une ondulation<br />
de Stribeck [8] (figure 6).<br />
La réponse temporelle totale (figure<br />
7) comportera donc moins<br />
de chocs de défauts.<br />
Ainsi, avec l’aide de ces simulations,<br />
les indicateurs temporels<br />
tels que le Kurtosis et le facteur<br />
crête peuvent être à nouveau<br />
calculés. Sans réaliser de filtrage,<br />
nous observerons alors l’évolution<br />
des indicateurs par rapport<br />
aux fréquences d’engrènements<br />
des pignons qui étaient les plus<br />
prépondérantes.<br />
Figure 6. Ondulation de Stribeck.<br />
Conclusion et<br />
perspectives<br />
Cette étude nous a permis de définir<br />
une méthodologie de surveillance<br />
vibratoire sur un arbre<br />
transfert d’une ligne de presse<br />
d’emboutissage (presse de transfert<br />
à ventouses). La simulation<br />
analytique d’un défaut donne une<br />
approche sur la capacité de détection<br />
de défauts de type écaillage<br />
sur les roulements de l’arbre transfert.<br />
Il s’avère qu’il est également<br />
possible de réaliser un suivi de l’endommagement<br />
des engrenages sur<br />
le même principe d’acquisition du<br />
signal vibratoire. Notre méthodologie<br />
de suivi est actuellement en<br />
place sur le site industriel, nous attendons<br />
un retour d’expérience à<br />
ce sujet, pour ensuite le dupliquer<br />
sur les autres sites du constructeur<br />
d’automobiles.<br />
Nous travaillons actuellement<br />
sur l’optimisation de notre modèle<br />
analytique de simulation de<br />
défauts. n<br />
Meunier V. (AltéAd Industrie,<br />
v.meunier@altead.com)<br />
Cousinard O. (Laboratoire de<br />
mécanique appliquée, URCA/<br />
GRESPI de Reims,<br />
o.cousinard@univ-reims.fr)<br />
Figure 5.<br />
Addition des<br />
signaux, bague<br />
extérieure.<br />
Figure 7.<br />
Addition des<br />
signaux, bague<br />
intérieure.<br />
Références<br />
bibliographiques<br />
[1] Boulanger A., Pachaud C.,<br />
Diagnostic vibratoire en maintenance<br />
prédictive, 1998, Dunod,<br />
Paris.<br />
[2] Arques P., Diagnostic prédictif<br />
de l’état des machines, 1996,<br />
Éditons Masson.<br />
[3] Boulanger A., <strong>Maintenance</strong><br />
conditionnelle par analyse des<br />
vibrations. Les techniques de<br />
l’ingénieur, Vol. MT 9 285.<br />
[4] Preumont A., Vibrations<br />
aléatoires et analyse spectrale,<br />
1990, p. 81-86. Presses polytechniques<br />
et universitaires<br />
romandes.<br />
[5] Thomas M., Laville F., Simulation<br />
des vibrations mécaniques,<br />
2005, Bibliothèque<br />
nationale du Québec, pp 141-<br />
145.<br />
[6] Sassi S., Badri B., Thomas M.,<br />
« A numerical model to predict<br />
damaged bearing vibrations »,<br />
2007, Journal of Vibration and<br />
Control, Vol. 13, n°11, p 1603-<br />
1628. Sage publications.<br />
[7] Tandon N., Choudhury A.,<br />
« An analytical model for the<br />
prediction of the vibration response<br />
of rolling element bearings<br />
due to a localized defect »,<br />
1997, Journal of Sound and Vibration,<br />
205(3), pp. 275-292.<br />
[8] Mc Fadden P. D., Smith J. D.,<br />
« Model for the vibration produced<br />
by a single point defect<br />
in a rolling element bearing »,<br />
1984, Journal of Sound and Vibration,<br />
96(1), pp 69-82.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
47
FOCUS<br />
> Sécurité & prévention<br />
Entretien avec Antoine Fabre,<br />
délégué général du SYNAMAP<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Le Synamap<br />
représente les prestataires et fournisseurs<br />
d’équipement de protection. En quoi la profession<br />
a-t-elle été affectée par la crise ?<br />
Antoine Fabre. Les adhérents du SYNA-<br />
MAP, comme l’ensemble des acteurs économiques<br />
mondiaux, ont naturellement<br />
été frappés par une crise dont il faut souligner<br />
à la fois l’exceptionnelle gravité et<br />
le caractère inédit. Gravité, parce que tous<br />
les pays développés et industrialisés ont<br />
connu une dégradation industrielle plus<br />
importante que celle observée lors des crises<br />
de 1975 ou de 1993. À titre d’exemple,<br />
150 000 emplois directs ont disparu dans<br />
l’industrie manufacturière entre mi 2008<br />
et mi 2009.<br />
Caractère inédit, parce que la crise a d’abord<br />
été localisée à l’été 2007 aux États-Unis sur<br />
le marché des crédits immobiliers à risques<br />
(subprimes) avant que d’avoir, au quatrième<br />
trimestre 2008, des conséquences gravissimes<br />
(contraction des échanges mondiaux,<br />
restriction de l’accès au crédit et impact<br />
sur l’investissement des entreprises, notamment)<br />
sur l’ensemble du commerce mondial.<br />
Dans ce contexte, il est indéniable que les<br />
entreprises de notre filière ont passé des<br />
mois difficiles.<br />
M&E. Quel rôle peut jouer le Synamap au<br />
service de ses adhérents dans la conjoncture<br />
actuelle ?<br />
Antoine Fabre. Quant au SYNAMAP, et audelà<br />
de ses activités traditionnelles de veille,<br />
de conseil, et d’information, il a fait un très<br />
gros travail sur le plan institutionnel afin<br />
que tous les acteurs de notre écosystème<br />
prennent conscience que ce qui les unit est<br />
plus important que ce qui les divise. Ce travail<br />
est en train de porter ses fruits et nous<br />
sommes certains que le fait d’avoir noué<br />
ou renoué un dialogue fructueux avec des<br />
acteurs aussi importants que l’OPPBTP, la<br />
CNAMTS, et d’autres organisations professionnelles,<br />
bénéficiera, à court terme, aux<br />
activités de nos adhérents.<br />
Par ailleurs, très conscients de la nécessité de<br />
renforcer sa capacité de services, le conseil<br />
d’administration du SYNAMAP, et son président,<br />
M. Bernard Cuny, ont décidé de densifier<br />
les services que notre organisation<br />
peut apporter à ses<br />
adhérents. C’est ainsi qu’une<br />
personne supplémentaire sera<br />
notamment recrutée à très<br />
court terme et à plein temps<br />
afin d’offrir une assistance renforcée<br />
à nos adhérents sur le<br />
plan technique aussi bien que<br />
sur celui de la normalisation.<br />
M&E. Quels sont les secteurs<br />
qui ont été le plus touchés<br />
et ceux qui ont le mieux<br />
résisté ?<br />
Antoine Fabre. Il est certain<br />
que la crise n’a pas affecté de<br />
façon homogène tous les secteurs,<br />
mais les chiffres dont<br />
nous disposons ne permettent<br />
pas de répondre en toute rigueur<br />
à cette question. Nous<br />
avons d’ailleurs l’intention de<br />
donner une suite à l’étude de<br />
marché que nous avions diligentée<br />
en 2009 et peut-être<br />
que celle-ci nous apportera<br />
des éclairages précis sur le<br />
sujet. On peut cependant estimer<br />
– mais ce n’est qu’une<br />
estimation prudente – que les<br />
activités liées au textile ont<br />
subi un ralentissement plus<br />
net que les autres.<br />
DR<br />
48 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
M&E. Quels sont les évolutions de la réglementation et<br />
leurs impacts sur la profession ? Comment évolue le dossier<br />
de la durée de validité des AET ?<br />
Antoine Fabre. Les évolutions de la réglementation sont<br />
devant nous puisque le processus de révision de la Directive<br />
EPI a été lancé. Nous y sommes naturellement très<br />
attentifs même si l’on peut présumer des informations en<br />
provenance de Paris ou de Bruxelles que celle-ci se fera<br />
a minima. Quant au dossier relatif à la durée de validité,<br />
nous avons tiré la sonnette d’alarme après avoir observé<br />
le relatif désordre qui règne dans les organismes notifiés<br />
européens à ce sujet, et il fera l’objet d’une discussion au<br />
Cabinet de M. Xavier DARCOS (que nous avions alerté par<br />
courrier) à la fin du mois de mars. Je profite d’ailleurs de<br />
cette tribune pour rappeler que le SYNAMAP n’a pas d’hostilité<br />
de principe à l’idée de mettre en place une durée de<br />
validité des AET limitée dans le temps. Le SYNAMAP demande<br />
simplement que la mise en place d’une telle mesure,<br />
si elle doit avoir lieu, se fasse conformément aux principes<br />
fondamentaux du Droit positif, selon une procédure élaborée<br />
et formalisée en concertation avec les industriels, et<br />
de façon harmonisée et transparente. C’est-à-dire, pour le<br />
dire en quelques mots, dans le respect de l’esprit des pères<br />
de la « nouvelle approche ». n<br />
Propos recueillis<br />
par J.F. Romain<br />
Réglementation<br />
Les antichutes dans le<br />
vide… juridique<br />
Le retrait (par ailleurs parfaitement légitime) de la norme<br />
EN 353-1 crée une situation préoccupante dans le secteur<br />
de l’antichute. Suite à l’activation d’une clause de<br />
sauvegarde par le Royaume-Uni, la Commission européenne<br />
a décidé, en décembre 2009, du retrait de la<br />
norme EN 353-1 de la liste des normes harmonisées.<br />
L’EN 353-1, qui concerne les équipements antichutes<br />
mobiles incluant un support d’assurance rigide (rail ou<br />
câble tendu) ne donne donc plus présomption de conformité<br />
aux exigences essentielles de sécurité contenues<br />
dans la directive EPI. Le SYNAMAP a tenu à alerter l’ensemble<br />
des acteurs du marché (fabricants, utilisateurs,<br />
installateurs, pouvoirs publics…) sur la situation très<br />
préoccupante que crée ce vide « juridique » et sur les<br />
nombreuses questions qu’il ne manque pas de poser.<br />
L’organisation professionnelle rappelle par ailleurs que<br />
le TC 160 du CEN a été missionné pour travailler de façon<br />
urgente sur cette norme, mais que, compte tenu du<br />
temps que prend l’élaboration d’un nouveau référentiel<br />
technique, cette situation risque de durer.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
49
FOCUS<br />
> Prévention et sécurité<br />
Indispensables EPI<br />
Une sélection des dernières nouveautés en matière d’équipements<br />
pour la protection individuelle.<br />
Protection oculaire<br />
Le verre minéral trempé<br />
selon Infield<br />
DR<br />
On ignore trop souvent que les lunettes<br />
de protection avec oculaires en<br />
verre minéral trempé offrent à la fois<br />
protection oculaire et visibilité durables<br />
en milieux très abrasifs. En effet, il<br />
est démontré que les verres minéraux<br />
trempés offrent une résistance mécanique<br />
et chimique bien plus grande que<br />
les verres polycarbonate. Ils résistent<br />
Protection auditive<br />
Communication téléphonique<br />
en milieu bruyant<br />
DR<br />
mieux aux poussières abrasives et aux<br />
produits chimiques, conservant ainsi<br />
leur transparence et augmentant leur<br />
longévité. Les personnes travaillant avec<br />
le carrelage, la pierre ou le béton, ainsi<br />
que les peintures et les produits chimiques,<br />
doivent protéger leurs yeux contre<br />
d’éventuelles projections. Elles rencontrent<br />
souvent des problèmes avec des<br />
verres de lunettes de protection qui se<br />
rayent rapidement, gênant fortement<br />
la visibilité et remettant en question<br />
la précision des gestes ou la sécurité<br />
si les lunettes sont alors enlevées. En<br />
outre, les projections de poussières et<br />
de petites particules rayent facilement<br />
les verres en polycarbonate, de même<br />
que le simple fait de les nettoyer avec<br />
un chiffon (ou le plus souvent avec un<br />
pan de vêtement). Pour prévenir ce<br />
problème, Infield Safety propose différents<br />
modèles de lunettes de protection<br />
équipées d’oculaires en verre<br />
minéral trempé offrant une protection<br />
renforcée des yeux contre les impacts<br />
et les projections solides et une durée<br />
de vie prolongée des verres (5 à 10 fois<br />
plus longue que le polycarbonate même<br />
Présenté à Preventica Marseille par<br />
Auditech Innovations, « EarPro Tel »<br />
est un équipement de protection individuelle<br />
acoustique antibruit très performant<br />
disposant de filtres sélectifs<br />
spécifiques (15 et 25), destinés à favoriser<br />
la communication et l’écoute<br />
téléphonique dans des environnements<br />
particulièrement bruyants comme les<br />
chaînes de production, tous secteurs<br />
confondus, ou encore les chantiers du<br />
bâtiment et des TP. n<br />
traité anti-rayure). Ces modèles, pour<br />
homme comme pour femme, peuvent<br />
aussi être livrés avec verres correcteurs.<br />
Ces lunettes sont conformes à la norme<br />
EN 166. n<br />
Protection auditive<br />
Protection moulée<br />
de taille réduite<br />
INFIELD Safety propose des protections<br />
auditives moulées spécifiquement<br />
adaptées à chaque utilisateur, une solution<br />
efficace pour lever les freins au<br />
port de ce type de protection et prévenir<br />
les lésions auditives qui sont le<br />
plus souvent indolores et toujours irréversibles.<br />
Ces protections auditives<br />
sont fabriquées en silicone médicale,<br />
un matériau léger et flexible, doux et<br />
souple au toucher. Il est stable mécaniquement<br />
et chimiquement, et disponible<br />
dans différents coloris. D’un grand<br />
confort, il est très bien accepté par les<br />
utilisateurs. Les protections auditives<br />
sont de taille réduite, elles n’occupent<br />
pas toute la conque de l’oreille. Elles<br />
sont ainsi mieux acceptées, surtout<br />
pour de longues périodes de port. Or<br />
une protection auditive n’est efficace<br />
que si elle est portée pendant toute la<br />
durée de l’exposition au bruit. n<br />
DR<br />
50 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
DR<br />
Chaussures de sécurité<br />
Look tendance sécurité by Lemaître<br />
Parce qu’une chaussure de sécurité ne protège que si elle est<br />
portée, Lemaitre Sécurité innove régulièrement en terme de<br />
design et de confort. La collection « Crazy by Lemaître » va<br />
encore plus loin dans les prouesses techniques<br />
de l’injection de semelles pour des chaussures<br />
au look ultra tendance. En cuir lisse<br />
pleine fleur hydrofuge et cuir<br />
velours hydrofuge, les modèles<br />
WildYellow, WildRed<br />
et WildBlue de la série WILD<br />
souples et résistantes. Et elles<br />
osent la couleur (qui peut s’assortir aux couleurs d’une d’entreprise<br />
et compléter, en toute sécurité, une tenue image).<br />
Tous les modèles sont S2. L’embout, en aluminium, est très<br />
léger (meilleur équilibre de la chaussure) et résistant. La<br />
doublure SPACER en textile tridimensionnel respirant et<br />
souple offre plus de ventilation. La semelle intérieure en<br />
polyuréthane injecté est anti moisissure, anti bactérienne et<br />
antiodeur. La semelle en polyuréthane semi-compact, légère<br />
et très souple, est résistante à l’hydrolyse et à l’abrasion. Adhérente,<br />
elle est certifiée SRC (antiglisse) selon la nouvelle<br />
norme EN ISO 20345 : 2007. n<br />
Casque antibruit<br />
Pit-Stop électronique de Venitex<br />
Venitex propose un<br />
casque pliable qui<br />
permet l’atténuation<br />
électronique des<br />
bruits. Finition mate<br />
au look moderne, arceau<br />
en Coolmax, tissu<br />
agréable au contact,<br />
réglable en hauteur.<br />
Il possède un bouton<br />
on/off et volume sur<br />
chaque coquille, pour<br />
une utilisation droite/gauche séparément ; 2 microphones<br />
omni directionnels à l’extérieur, connectés à 2 haut-parleurs<br />
à l’intérieur des coquilles pour une meilleure écoute ; un système<br />
d’amplification des voix et donc des signaux d’alerte,<br />
pour éviter le risque d’isolement au poste de travail ; un<br />
système d’amplification bloqué automatiquement avec<br />
un passage en mode casque antibruit passif dans le cas<br />
de bruits impulsifs qui dépassent 80/82 dB pour une protection<br />
contre les sons dangereux. Il fonctionne sans fil à<br />
l’extérieur. n<br />
DR<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
51
FOCUS<br />
DR<br />
Optimus<br />
Sonomètre nouvelle<br />
génération par<br />
Cirrus<br />
DR<br />
Le sonomètre « Optimus » de Cirrus<br />
utilise les dernières technologies pour<br />
apporter plus de fonctionnalités, de flexibilité<br />
et une plus grande facilité d’utilisation.<br />
« Seules trois actions sont nécessaires<br />
pour lancer une mesure, explique<br />
Vincent Langlard, directeur de Cirrus<br />
Évacuation<br />
La solution de sauvetage de la<br />
prochaine génération Miller<br />
SafEscape ELITE est un équipement<br />
conçu pour une opération<br />
de sauvetage ou d’évacuation<br />
d’un travailleur en<br />
hauteur. Ce nouveau système<br />
s’applique lors de<br />
travaux sur éoliennes,<br />
antennes, pylônes haute<br />
tension, grues… l’équipement<br />
est conforme à<br />
France, allumer, calibrer puis mesurer.<br />
L’instrument calcule toutes les valeurs<br />
nécessaires en même temps en affichant<br />
les résultats sur le grand écran couleur<br />
OLED. L’« Optimus » permet d’enregistrer<br />
un commentaire audio afin d’aider<br />
les utilisateurs lors de la révision des mesures.<br />
L’utilisateur pourra s’il le souhaite<br />
faire évoluer son sonomètre en commandant<br />
de nouvelles fonctionnalités. » Parallèlement<br />
à l’enregistrement classique<br />
d’une mesure, les sonomètres Optimus<br />
sauvegardent automatiquement les paramètres<br />
les plus importants dans une<br />
mémoire qui peut être consultée et téléchargée.<br />
La garantie « 2 à 12 ans » inclut<br />
une garantie de base de 24 mois et la<br />
possibilité de la prolonger annuellement<br />
pendant 12 ans lorsque l’équipement est<br />
maintenu et recalibré annuellement par<br />
un centre de services Cirrus. n<br />
la nouvelle norme EN 341/2008 qui<br />
détermine les essais les plus complets<br />
pour les équipements de secours : descente<br />
de 8 000 m pour 100 kg (16 x<br />
500 m), hauteur maximum de descente<br />
de 500 m, usage en cas d’urgence<br />
pour deux personnes pesant jusqu’à<br />
environ 250 kg. Miller SafEscape ELITE<br />
est certifié CE et répond aux exigences<br />
ANSI et OSHA. La re-certification est<br />
requise uniquement après sept ans de<br />
service. n<br />
Filtrer l’air en espace<br />
confiné<br />
Le Buss de Spasciani<br />
Leader international de la protection<br />
respiratoire, Spasciani lance le Buss, un<br />
système de protection mobile adapté au<br />
travail dans les ambiances confinées. Il<br />
s’agit d’une unité d’alimentation montée<br />
sur chariot, équipée d’une unité de<br />
filtration de l’air comprimé et de soupapes<br />
qui basculent automatiquement<br />
sur les bouteilles en cas de panne du<br />
compresseur auquel l’utilisateur est relié.<br />
Le Buss peut bénéficier du système<br />
de sécurité Spasciani MK2 qui permet<br />
de prévenir, à distance, l’utilisateur de<br />
la fin imminente de l’autonomie, grâce<br />
à un signal sonore intégré à la soupape<br />
(à la demande). n<br />
DR<br />
Mesure du bruit en zone ATEX<br />
DoseBadge Cirrus<br />
DR<br />
Pour la mesure de l’exposition au bruit<br />
dans les zones à atmosphère explosible,<br />
Cirrus France propose le doseBadge, exposimètre<br />
acoustique sans fil, en version<br />
ATEX, indispensable pour les industries<br />
pétrochimiques et minières. Cette version<br />
ATEX du doseBadge a été spécialement<br />
conçue pour réaliser des mesurages<br />
acoustiques sur 8 heures dans des<br />
atmosphères explosibles. Mais les différentes<br />
certifications et homologations<br />
disponibles pour la sécurité intrinsèque<br />
peuvent porter à confusion. La directive<br />
européenne ATEX 94/9/EC introduit<br />
une approche commune dans l’Union<br />
pour l’équipement de sécurité intrinsèque,<br />
afin de permettre le libre-échange<br />
des équipements marqués ATEX et des<br />
systèmes de protection en enlevant le<br />
besoin de séparer les essais et la do-<br />
cumentation pour chaque état. La directive<br />
est une exigence pour l’équipement<br />
pétrolier vendu dans l’Union<br />
européenne (obligatoire depuis 2003).<br />
L’exposimètre doseBadge ATEX est proposé<br />
en kit incluant badges, lecteur calibreur,<br />
chargeur, logiciel et accessoires.<br />
Le logiciel fourni en standard permet de<br />
configurer le système, de télécharger<br />
les données et produire des rapports. La<br />
garantie de 2 à 12 ans inclut le support<br />
technique, les licences des logiciels et<br />
leurs futures mises à jour. n<br />
52 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
La tête c’est la vie<br />
Casques industriels V-Gard de MSA<br />
DR<br />
Les casques MSA équipent les pompiers (avec le célèbre<br />
casque F1 Gallet), les forces armées et de police ou encore<br />
les pilotes de chasse et d’hélicoptères. Dans le domaine des<br />
casques industriels, MSA vend plus de 6 millions de casques<br />
V-Gard chaque année aux États-Unis. En Europe la fabrication<br />
est assurée à Châtillon-sur-Chalaronne (Ain). V-Gard<br />
est le casque industriel le plus vendu au monde : calotte en<br />
polyéthylène non ventilée, harnais Staz-on, design robuste<br />
et coiffe textile. Le modèle V-Gard 200 est à la fois le plus<br />
stylisé et le plus fonctionnel avec une calotte en ABS ventilée,<br />
profilée et légère, un harnais à crémaillère Fas-Trac et<br />
une visière très courte adaptée aux travaux en hauteur (BTP,<br />
travaux forestiers…). Le plus performant, V-Gard 500 dispose<br />
d’une gouttière de protection contre la pluie ou la projection<br />
de liquides. Il est recommandé aux travaux en extérieur et<br />
sur les sites pétrochimiques et métallurgiques. n<br />
DR<br />
Masques Advantage 400<br />
Toujours prêts à l’emploi<br />
La famille de masques Advantage de Messer Gallet compte<br />
désormais un nouveau produit, le demi-masque Advantage<br />
400 rapidement et facilement<br />
ajustable. Ses trois composants<br />
(harnais, pièce faciale et étrier 4<br />
points) peuvent être facilement<br />
nettoyés. Le système breveté de<br />
harnais avec une seule bride, intuitif<br />
à mettre en place, est unique.<br />
L’option “sangle d’attente”<br />
permet d’enlever le masque sans<br />
avoir à retirer les autres équipements<br />
de protection (casque,<br />
casque antibruit ou lunettes). La<br />
pièce faciale monobloc MultiFlex<br />
est fabriquée à partir de silicone<br />
souple et de plastique rigide, composition unique qui<br />
apporte une grande stabilité sur le visage. L’Advantage<br />
400 est disponible soit en version monofiltre à pas de vis<br />
standard EN 148-1 ou bifiltres à baïonnettes (Advantage<br />
420). MSA propose une large gamme de filtres adaptés à<br />
toutes les applications. n<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
53
FOCUS<br />
Gants de protection<br />
Polyco pour la gamme Herock<br />
Solution haute visibilité<br />
aux ouvriers de<br />
l’industrie<br />
Protection<br />
Maillot haute visibilité<br />
DR<br />
DR<br />
Polyco vient de mettre au point toute une<br />
série de solutions en matière de gants de<br />
protection pour Van Laere International,<br />
dans le cadre de sa nouvelle gamme Herock.<br />
Herock est un nouveau concept de marque<br />
de vêtements de travail mis au point par<br />
Van Laere International pour mettre à disposition<br />
des ouvriers l’équipement personnel<br />
de protection qui leur est nécessaire,<br />
gants, vêtements, chaussures de travail, Hi-<br />
Viz ainsi que des équipements de sécurité.<br />
Polyco fournira une gamme de 21 modèles<br />
de gants différents de grande qualité à<br />
un prix très compétitif et ceci pour une à<br />
une grande variété d’utilisation. La marque<br />
Herock est distribuée suivant le concept :<br />
« un magasin dans un magasin ». 32 unités<br />
sont actuellement ouvertes et l’objectif est<br />
d’atteindre les 150 unités dans le Benelux<br />
en 2010 ainsi que l’ouverture de magasins<br />
dans le nord de la France. n<br />
Kits de nettoyage colabellisés<br />
STILL se met au vert<br />
Les ouvriers de l’industrie et les entreprises<br />
exerçant dans des milieux à hauts risques<br />
demandent de plus en plus à être équipés<br />
de vêtements conformes à la norme<br />
EN 471 (haute visibilité) et conférant une<br />
protection supplémentaire contre la chaleur<br />
et les flammes. À l’aide de la très réputée<br />
fibre « Nomex », DuPont Personal<br />
Protection a élaboré une solution à haute<br />
visibilité de couleur jaune appelée « Nomex<br />
ProVis ». Celle-ci offre une protection<br />
inhérente contre la chaleur et les flammes,<br />
les projections de métal fondu ainsi que la<br />
chaleur d’arcs électriques. Ce matériau antistatique<br />
est également efficace dans des<br />
environnements où une haute visibilité en<br />
plein jour est requise. n<br />
Après avoir développé des chariots économes en énergie (chariot RX70 dont la consommation<br />
est la plus faible au monde et le RX20 avec la touche Blue Q qui permet une économie<br />
d’énergie ciblée), STILL poursuit sa démarche écoresponsable en fournissant à ses<br />
techniciens et clients des kits de nettoyage respectueux de l’environnement : des produits<br />
certifiés Eco-Labels pour nettoyer les chariots, dégraisser les chaînes, lustrer les tableaux<br />
de bord, etc. Ce kit de nettoyage comprend un pulvérisateur dégraissant, un nettoyant de<br />
surfaces vitrées et plastiques et des serviettes d’essuyage.<br />
L’Eco-Label prend en considération le cycle de vie du produit à partir de l’extraction des<br />
matières premières, la fabrication, la distribution et l’utilisation jusqu’à son recyclage ou<br />
son élimination après usage. De plus le carton d’emballage composé de 75 % minimum de<br />
papiers recyclés, l’adhésif en papier Kraft non siliconé, l’étiquette en papier 100 % recyclé,<br />
blanchi sans chlore et la colle à base d’eau utilisés sont eux-mêmes recyclables.<br />
DR<br />
Déclinée en deux couleurs fluorescentes,<br />
orange ou jaune, et en<br />
deux modèles, t-shirt ou polo,<br />
la gamme Clim R+ de Chatard<br />
garantit la haute visibilité indispensable<br />
à la sécurité des personnels<br />
travaillant aux bords des<br />
voies, sur les tarmacs, dans les<br />
entrepôts. Ces vêtements sont<br />
conformes aux normes EN340<br />
et EN471 classe 2.2. n<br />
Antichute<br />
Le Protector<br />
de Froment<br />
Froment propose<br />
une nouvelle génération<br />
d’antichute à<br />
rappel automatique,<br />
Protector ABS.<br />
Elle se distingue par sa<br />
forme triangulaire et grâce<br />
à ses 2 poignées ergonomiques<br />
intégrées, elle<br />
est facile à utiliser, à porter<br />
et à connecter sur la structure.<br />
Cette nouvelle version est réalisée<br />
avec des matériaux plus<br />
résistants et plus légers de<br />
15 %. Elle utilise toujours les<br />
carters en matériaux composites<br />
« ABS » haute résistance,<br />
ce qui lui vaut d’être actuellement<br />
une des plus légère et<br />
robuste du marché. Elle intègre<br />
de nouvelles fonctions : témoin<br />
d’ouverture, témoin de<br />
chute, utilisation à l’horizontal<br />
et utilisation intensive. Cette<br />
gamme s’élargit par la création<br />
des PROTECTOR ABS sangle en<br />
longueur 6 m et 8 m et existe<br />
avec différentes versions de<br />
connecteurs, notamment le<br />
« Fasten clip ». n<br />
DR<br />
54 M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Travaux en hauteur<br />
Des<br />
équipements<br />
adaptés<br />
Les interventions de maintenance en hauteur sont<br />
régis par une réglementation de plus en plus sévère.<br />
Audinnov propose une nouvelle gamme d’échelles<br />
portables avec plate-forme pour travailler en toute<br />
sécurité, dans le respect de la réglementation.<br />
Nouveaux produits<br />
Les chutes de hauteur restent<br />
une des premières causes d’accidents<br />
du travail, graves et<br />
mortels. Celles à partir d’échelles<br />
ou d’échafaudages représentent une<br />
part importante de ces accidents qui ne<br />
sont pas limités au seul secteur du BTP<br />
mais concernent tous les travaux temporaires.<br />
Selon le décret n° 2004-924 du<br />
1er septembre 2004, « sont considérés<br />
comme temporaires les travaux qui ne<br />
s’effectuent pas dans le cadre d’un poste<br />
de travail permanent. Soit le travailleur<br />
occupe successivement des postes géographiquement<br />
différents, soit il peut<br />
intervenir sur le même poste, mais de<br />
façon discontinue et occasionnelle. Quelques<br />
exemples de travaux temporaires :<br />
travaux du BTP, interventions ponctuelles<br />
sur un bâtiment ou sur un équipement<br />
pour maintenance de toute nature ou<br />
modification, remplacement de luminaires,<br />
lavage de vitres… ».<br />
Un contexte<br />
réglementaire en<br />
pleine évolution<br />
Le décret N° 2004-924 du 1er septembre<br />
2004 stipule en outre que « les travaux<br />
temporaires en hauteur doivent<br />
être réalisés à partir d’un plan de travail<br />
conçu, installé ou équipé de manière à<br />
garantir la sécurité des travailleurs et à<br />
préserver leur santé. Le poste de travail<br />
doit permettre l’exécution des travaux<br />
dans des conditions ergonomiques ».<br />
Cela implique l’interdiction d’utiliser de<br />
simples échelles ou escabeaux comme<br />
poste de travail. Ils ne peuvent être que<br />
des moyens d’accès.<br />
Déjà sensibilisé aux problèmes de sécurité<br />
lors de travaux temporaires en<br />
hauteur, Yves Bugy, PDG de la société<br />
Audinnov, lance le concept d’AEROSTEP,<br />
des échelles techniques avec plateforme<br />
sécurisée répondant parfaitement<br />
au décret tout en offrant un très grand<br />
confort de travail. C’est en toute logique<br />
qu’il s’est ensuite activement impliqué<br />
dans le groupe de travail européen sur<br />
la prEN 50528 : échelles isolantes pour<br />
utilisation sur ou à proximité des installations<br />
électriques basse tension (<<br />
100V). La gamme Aerostep s’enrichit<br />
de nouveaux modèles, anticipant les<br />
exigences de cette nouvelle norme qui<br />
entre en application courant 2010.<br />
Prévention<br />
et protection du<br />
travailleur<br />
Aerostep est une nouvelle génération<br />
d’échelles portables avec plate-forme de<br />
travail qui répond parfaitement à l’évolution<br />
de la législation en matière de prévention<br />
et de protection. Dans de très<br />
nombreuses interventions, AEROSTEP<br />
permet l’intervention d’une personne<br />
seule, sans avoir recours à une nacelle ou<br />
à l’installation d’un échafaudage. Tous les<br />
modèles de la gamme ont été conçus en<br />
étroite collaboration avec les utilisateurs<br />
tels que Le Grand Lyon, ERDF, La RATP,<br />
des filiales du groupe VINCI.<br />
Légers et portables, ces équipements<br />
sont manipulables par un seul agent.<br />
Rapide et simple, la mise en œuvre se<br />
fait en moins de trois minutes. L’échelle<br />
est d’une grande stabilité et s’adapte à<br />
tous les terrains (versions en appui ou<br />
autoportante, jambes télescopiques réglables).<br />
La plateforme de travail réglementaire<br />
est ergonomique avec un plancher<br />
anti-dérapant et une rambarde. À<br />
noter l’isolation pour une sécurité optimale,<br />
les profils en fibre de verre isolants<br />
conformes à la spécification EDF : KR 78<br />
CB 216. Aerostep décline ces modèles<br />
adaptés pour différents types d’intervention,<br />
travaux électriques, maintenance<br />
de sprinklers, travaux sur poteaux et façades,<br />
entretien de réseaux extérieurs,<br />
remplacement de luminaires…<br />
DR<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
55
Nouveaux produits<br />
Prévention acoustique :<br />
le SoundSign s’affiche<br />
sur Internet<br />
Conçu pour informer et indiquer clairement lorsqu’une ambiance<br />
sonore dépasse un seuil prédéfini, « SoundSign » est<br />
un panneau d’affichage qui réagit au niveau de bruit ambiant.<br />
Le site internet www.soundsign.fr de Cirrus France<br />
fournit toutes les informations utiles pour évaluer en détail<br />
le fonctionnement, les options possibles, l’installation et la<br />
tarification de cette signalétique originale.<br />
Surveillance acoustique :<br />
01dB-Metravib<br />
propose la<br />
location<br />
01dB-Metravib a développé une offre<br />
adaptable et accessible pour contrôler<br />
le niveau sonore par des mesures<br />
de courtes ou longues durées. 01dB<br />
Web Monitoring consiste en la location<br />
des stations de mesure de bruit<br />
DR<br />
Oper@ métrologiques sans engagement dans le temps. Les<br />
données mesurées sont mises à disposition dans le logiciel<br />
de traitement dBTrait, au format Word et sur un site<br />
Web personnalisé à accès privatif. Cette solution permet<br />
de contourner un grand nombre de problèmes techniques<br />
liés au transfert des données et de réduire les coûts liés à<br />
la gestion d’un serveur de données, d’une ligne téléphonique,<br />
etc. Simple à déployer, ce service est garanti fiable<br />
et métrologique.<br />
Outillage Facom :<br />
Des coupes nettes,<br />
précises et sans effort<br />
Pour les réparateurs et les travaux de coupe, Facom propose<br />
le coupe-tout multi-usage à lame dégagée, le ciseau spécial<br />
travaux intensifs et le ciseau d’électricien. Le nouveau coupe-tout<br />
est spécialement adapté aux grandes surfaces permettant<br />
de faire une coupe régulière, précise et nette tout le<br />
long de la matière. Une lame dégagée permet de positionner<br />
la main au-dessus de la coupe. À noter 2 positions d’ouverture<br />
pour s’adapter à la taille de chaque main, système de<br />
blocage en position fermée, lame striée évitant les risques de<br />
dérapage, poignée exclusive Facom constituée d’une gaine<br />
bi-matières antidérapante et d’un système anti-pince doigts.<br />
Le ciseau spécialement dédié aux travaux intensifs est idéal<br />
sur de la fibre carbone Kevlar ou fibre de verre et pour des<br />
coupes très précises sur d’autres matières comme l’aluminium<br />
(jusqu’à 0,2 mm), les cartons épais, le caoutchouc et le<br />
cuir (jusqu’à 3 mm), la moquette (jusqu’à 5 mm), etc. Enfin<br />
le ciseau d’électricien est un outil indispensable pour tous<br />
les intervenants du métier de l’électricité pour couper des<br />
fils électriques monobrins (de 0.5 à 6 mm) ou multibrins (de<br />
0,75 mm 2 à 6 mm2).<br />
DR<br />
<strong>Maintenance</strong> des chariots<br />
Toutes les pièces sont chez MANUPIECE<br />
Filiale française du groupe TVH Thermote<br />
& Vanhalst, présent dans le monde<br />
entier, MANUPIECE est le fournisseur de<br />
référence de pièces détachées pour les<br />
professionnels de la maintenance des<br />
chariots élévateurs industriels, chariots<br />
de magasinage, chariots télescopiques<br />
tout terrain et les nacelles élévatrices.<br />
Ses clients sont naturellement les réparateurs,<br />
mais également les loueurs aussi<br />
bien que le réseau des constructeurs.<br />
Autrement dit des clients exigeants dotés<br />
d’un savoir-faire technique.<br />
Son équipe de vente qualifiée, et à<br />
l’écoute des clients, propose toute marque<br />
de pièces détachées pour la manutention<br />
et l’élévation de personnes,<br />
tous les accessoires de même des pièces<br />
détachées hors contrat (casse, roulabilité,<br />
équipements). Outre les chariots,<br />
Manupiece propose aussi les équipements<br />
et le matériel de magasinage :<br />
transpalettes, gerbeurs, diables, crics…<br />
À noter que la société assure l’achat et<br />
la vente de chariots d’occasion. Les<br />
techniciens de Manupiece sont dotés<br />
d’équipement de garage Beta et d’outil<br />
de mesure Fluke.<br />
Pour les internautes, TVH Quick Source, un<br />
outil de commande en ligne, permet l’identification<br />
des pièces, demande de prix et<br />
d’effectuer la commande. Gratuit et disponible<br />
24 heures/24, l’outil sera bientôt<br />
100 % web, accessible en langage HTML<br />
à partir d’une simple connexion Internet.<br />
On ne serait pas complet si l’on ne précisait<br />
pas que Manupiece, qui est également<br />
centre de formation, se distingue par son<br />
exigence de qualité avant tout.<br />
56<br />
M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
DR<br />
Lessive de nettoyage<br />
pour sols et machines<br />
FUCHS Lubrifiant formule,<br />
fabrique et commercialise<br />
depuis plus<br />
de 30 ans des produits<br />
de nettoyage : solvants,<br />
lessives de process, lessives<br />
de maintenance,<br />
fontaines de nettoyage<br />
et décapants. Lancée<br />
en début d’année, « Renoclean<br />
Spezial 2000 »<br />
est une lessive de nettoyage<br />
de sols et bâtis<br />
machines. Cette solution<br />
détergente alcaline<br />
possède un excellent<br />
pouvoir nettoyant pour le nettoyage des salissures grasses<br />
sur tout type de sols et de matériel. Son excellente<br />
mouillabilité la rend efficace à température ambiante.<br />
Biodégradable à plus de 95 %, elle est parfaitement<br />
compatible avec les plastiques et tous les revêtements<br />
(résines, peinture, etc.). Homologuée FORD et PSA, Renoclean<br />
Spezial 2000 peut être utilisé pour le nettoyage<br />
extérieur des véhicules.<br />
Vibratoire :<br />
Le conditionnel en<br />
liberté et sur mesure<br />
LiveProd de 01 dB-<br />
Metravib permet<br />
l’installation et<br />
l’exploitation de la<br />
maintenance conditionnelle<br />
sans ressource<br />
dédiée : c’est<br />
l’équipe OneProd qui<br />
installe sur site un<br />
système d’acquisition<br />
de données, composé sur mesure selon les besoins<br />
de chaque entreprise, la nature et la criticité de ses machines…<br />
Ensuite, les mesures effectuées sont directement<br />
transférées vers une base de données. La surveillance et<br />
les diagnostics s’effectuent depuis cette base de données.<br />
Les recommandations de maintenance pour chaque machine<br />
surveillée sont fournies à l’exploitant. Cette solution<br />
permet à l’exploitant de piloter sa maintenance pour<br />
éviter les défaillances tout en maîtrisant les dépenses<br />
et en bénéficiant d’un support continu. LiveProd n’exige<br />
aucun investissement : un simple loyer finance les appareils<br />
de mesure et d’analyse ainsi que la prestation des<br />
experts 01 dB-Metravib.<br />
DR<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
57
Nouveaux produits<br />
DR<br />
Dans son catalogue<br />
2010, Lafont<br />
met en scène<br />
« des vrais gens »<br />
Le catalogue 2010 de<br />
Lafont présente six secteurs<br />
d’activité, découpés<br />
par métier. Work Paint<br />
est une nouvelle gamme<br />
dédiée aux plâtriers,<br />
peintres et plaquistes, et<br />
développe la « Work Attitude<br />
» avec une nouvelle<br />
combinaison double<br />
zips. Pour l’industrie<br />
une gamme « location »<br />
a été conçue pour résister<br />
aux contraintes de<br />
l’entretien industriel.<br />
Des tenues modulables et « lookées » sont destinées<br />
au transport, à la maintenance et à la logistique. Pour<br />
les environnements normés, Work Vision est une gamme<br />
d’EPI haute visibilité (Norme EN 471 : 2003) avec<br />
pantalon et blouson en 8 coloris tenus sur stock ainsi<br />
qu’une combinaison double zips et une gamme maille.<br />
La gamme Food Collection est adaptée aux nouveaux<br />
métiers des soins à la personne et du secteur cuisine &<br />
hygiène et agroalimentaire. Les nouveaux produits sont<br />
mis en scène par des « mannequins d’un jour », de véritables<br />
travailleurs en action. À noter un nouveau logo,<br />
une nouvelle charte graphique et une nouvelle approche<br />
des métiers respectifs. Lafont s’est engagée auprès de<br />
l’association Max Havelaar et s’approvisionne en tissus<br />
de coton issus du commerce équitable.<br />
Préventif :<br />
Caméras<br />
thermiques<br />
Testo 875 et<br />
881<br />
Les caméras thermiques Testo 875 et 881 permettent<br />
la détection rapide et sans contact des<br />
points chauds ou d’anomalies engendrant des<br />
échauffements sur les installations industrielles,<br />
dans le cadre de la maintenance préventive ou<br />
de production. La très bonne résolution permet<br />
de visualiser les plus petites différences<br />
de température entre deux points. L’objectif<br />
interchangeable permet d’avoir constamment la<br />
bonne image à l’écran avec le bon angle de vue, quelles que<br />
soient les conditions de prise de vue. L’appareil photo numérique<br />
intégré permet un archivage efficace en comparant<br />
vue réelle et visualisation infrarouge. Caractéristiques de la<br />
caméra Testo 875 : sensibilité thermique < 110 mK, détection<br />
automatique des points chaud et froid, affichage de<br />
la répartition d’humidité en surface, lentille de protection<br />
en germanium, appareil photo numérique intégré, plage de<br />
mesure -20 à +280 °C. Caractéristiques de la caméra Testo<br />
881 : sensibilité thermique < 80mK, enregistreur vocal, avec<br />
casque et micro intégré, pour enregistrer un commentaire<br />
avec chaque thermogramme ; appareil photo numérique intégré<br />
équipé de deux LED pour un éclairage optimal des zones<br />
sombres lors de l’acquisition des images réelles, fonction<br />
isotherme, pour afficher directement sur l’écran de la<br />
caméra, grâce à un code couleur, les zones à risques ou de<br />
surchauffe, détection sur site des valeurs Min/Max de la sélection<br />
d’image, focus motorisé automatique (manipulation<br />
à une seule main), option haute température pour des mesures<br />
jusqu’à plus de 550° C.<br />
DR<br />
58<br />
Lubrifiants :<br />
ExxonMobil redéploie ses gammes<br />
ExxonMobil, département Mobil Industrial Lubricants, a présenté sur le dernier salon de la machine-outil (EMO) de<br />
Milan, une nouvelle version de sa gamme d’huiles glissières Mobil Vactra, lubrifiants destinés à l’usinage. Ces huiles<br />
ont été reformulées et couvrent aussi bien les glissières horizontales que les glissières verticales des machines-outils,<br />
quelles que soient les opérations d’usinage et les métaux travaillés :<br />
fonte, acier, métaux non ferreux, etc.<br />
Vente Réparation Location<br />
Fabrication sur mesure<br />
Solutions personnalisées<br />
de tout emballage logistique pour différents secteurs<br />
Rolls, Chariots, Palettes, Racks<br />
Armoires pour déménagement, etc.<br />
neufs et occasions<br />
Tél. : 01 64 56 72 05 - Fax : 01 64 56 23 52<br />
Site Web : www.rollsrapides.com<br />
Email : DBOULEAU@aol.com<br />
M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010<br />
Elles sont conformes, selon les grades de viscosité, aux spécifications<br />
DIN 51524 Partie 2 (hydraulique) et DIN 51517 Partie III (engrenages),<br />
ce qui autorise également leur emploi sur les circuits hydrauliques<br />
et boîtes de vitesses, en fonctionnement normal. ExxonMobil<br />
propose aussi une gamme d’huiles hydrauliques nouvelle génération,<br />
Mobil DTE 10 Excel conçue pour la lubrification des systèmes hydrauliques<br />
industriels fixes ou mobiles et fonctionnant sous haute<br />
pression, utilisable à des basses températures (les navires de commerce<br />
par exemple). Enfin, les Mobil SHC Pegasus forment une nouvelle<br />
gamme d’huiles spécialement conçues les moteurs fonctionnant<br />
au gaz naturel.
Nouveaux produits<br />
DR<br />
Sécurité et prévention<br />
Protection grillagée<br />
dans l’agroalimentaire<br />
Schmersal<br />
France ajoute<br />
une gamme<br />
complète<br />
de protection<br />
grillagée Inox<br />
homologuée<br />
« Agro » selon<br />
HACCP/<br />
GMP. Le système<br />
de clôture<br />
de protection<br />
Econfence Hygiène Line est plus spécialement destiné à une<br />
utilisation dans l’industrie alimentaire. Les grilles de protection<br />
garantissent une séparation optimale entre l’homme<br />
et la zone à risque de production ou la zone de stockage.<br />
Ecofence est une protection périmétrique grillagée INOX-<br />
304 offrant toute une gamme de poteaux, grilles, portes et<br />
accessoires pour réaliser des enceintes de protection aux<br />
normes alimentaires.<br />
Manutention<br />
Grâce au Manipulateur<br />
DALMEC PARTNER PM,<br />
aménagé sur colonne<br />
fixée au sol, l’opérateur<br />
est à même de pouvoir<br />
soulever et déplacer<br />
sans aucun effort et<br />
avec une sécurité maximale,<br />
un bloc moteur<br />
de plus de 70 kg, en le<br />
maniant avec aisance<br />
et une grande précision.<br />
Fixé au sol par des alésages<br />
qui ont été aménagés<br />
avec fixations<br />
par chevilles, le manipulateur Dalmec Partner PM est<br />
équipé d’un dispositif de préhension à pince pneumatique<br />
adapté spécifiquement pour la manipulation de<br />
charges lourdes, afin d’assister complètement un opérateur<br />
lors du levage et de la manipulation d’un moteur<br />
dans un centre de lavage. Tous les mouvements sont<br />
obtenus par simple action directe sur la charge ou sur<br />
l’outil, conférant aux gestes la précision nécessaire au<br />
positionnement du moteur.<br />
DR<br />
DR<br />
Dickies recrée le look<br />
des chantiers<br />
Avec la gamme<br />
1922, Dichies renouvelle<br />
le vêtement<br />
professionnel,<br />
notamment pour<br />
les professionnels<br />
du bâtiment. L’offre<br />
1922 joue la carte<br />
du « streetwear »<br />
et révèle le savoirfaire<br />
d’une société qui sait se renouveler et répondre aux<br />
attentes des nouvelles générations. Fabriquée à partir de<br />
fibres végétales et grâce au renforcement de surpiqûres jaunes,<br />
cette tenue est agréable à porter en toute saison. Ainsi<br />
le blouson de travail DT 250000, léger, présente une coupe<br />
contemporaine avec de nombreuses poches harmonieusement<br />
réparties : deux poches ventrales à soufflet pratiques<br />
pour l’utilisateur et deux poches poitrine à pression<br />
fonctionnelles. À noter la fermeture éclair YKK recouverte<br />
d’une double patte à pression est aussi un gage de fonctionnalité.<br />
On a également aimé le maillot de corps TH50100 et<br />
le caleçon long TH50000, très doux conçus à partir de deux<br />
matières 100 % naturelles, le « Tencel » et le bambou. La<br />
première est une fibre naturelle aux propriétés thermorégulatrices<br />
qui procurent au tissu une grande respirabilité.<br />
Le bambou, antibactérien et anti-UV, est un tissu moelleux,<br />
drainant et confortable.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
59
Nouveaux produits<br />
Gestion des accès au sein de l’entreprise :<br />
Système de fermeture électronique Hoffmann<br />
DR<br />
Les entreprises désireuses de protéger leurs équipements<br />
tout en permettant à leur personnel d’y accéder sont tributaires<br />
d’un système de fermeture personnalisable en fonction<br />
de leurs installations. Le nouveau système « Garant<br />
LockingSystem », G-LS, du groupe Hoffmann est sûr et son<br />
logiciel permet de gérer aisément les accès et de consulter<br />
le rapport de log dans le journal du système. Le système<br />
G-LS peut être mis en œuvre avec tous les établis, armoires<br />
à tiroirs et armoires de stockage Garant. Fonctionnant sur<br />
pile et très économe, il contribue à la mobilité maximale<br />
des équipements d’atelier. Doté d’un cryptage à 128 bits, le<br />
transpondeur (« clé ») répond aux normes de sécurité les<br />
plus élevées. Très maniable par sa taille (format clé USB), il<br />
trouve parfaitement sa place sur le porte-clés et est donc<br />
toujours à portée de main lorsque le collaborateur souhaite<br />
ouvrir ses armoires. Autorisé sur toutes les armoires d’une<br />
usine, le transpondeur peut servir de clé principale.<br />
<strong>Maintenance</strong><br />
conditionnelle<br />
Nouvelle version<br />
OneProd System 3.2<br />
La nouvelle version de la plateforme de maintenance conditionnelle<br />
OneProd System de 01dB-Metravib version 3.2<br />
se concentre sur les besoins des utilisateurs. Premier grand<br />
atout : le ShockFinder. Cet indicateur innovant permet de<br />
détecter automatiquement la présence de chocs anormaux,<br />
même sur les machines à très faible vitesse de rotation.<br />
Cette capacité de surveillance automatique des arbres lents<br />
s’avère vraiment utile pour le secteur éolien où les techniques<br />
classiques de surveillance vibratoire demandent de longues<br />
analyses avec des résultats peu satisfaisants. Deuxième<br />
grand atout : une réactivité accrue. Si OneProd System 3.2<br />
est particulièrement adapté aux rotations lentes, le système<br />
réagit plus rapidement en cas d’apparition brutale d’un défaut.<br />
Davantage de mesures sont réalisées, et il est possible<br />
de multiplier les indicateurs afin d’affiner la surveillance. Des<br />
atouts qui répondent aux besoins de secteurs comme l’énergie<br />
éolienne, les radars, la papeterie (rouleaux de presse), les<br />
laminoirs, la chimie, les cimenteries…<br />
DR<br />
Easy-to-Maintain<br />
Opérations de<br />
maintenance mécanique<br />
des robots<br />
Avec « Easy-to-Maintain », ABB lance, la première solution de<br />
vidéo-guidage interactif dédiée à la maintenance mécanique<br />
de robots. Easy-to-Maintain se présente sous la forme d’un<br />
Tablet PC à écran tactile rétro-éclairé intégrant une base de<br />
données complète : processus de guidage, démonstrations<br />
et explications techniques. L’interface affiche les photos, vidéos,<br />
schémas techniques et commentaires pour accompagner<br />
l’opérateur étape par étape et l’aider ainsi à assurer la<br />
bonne réalisation des opérations de maintenance mécanique,<br />
du changement de câbles à celui d’un réducteur ou d’autres<br />
remplacements d’organes du robot. Easy-to-Maintain facilite<br />
l’acquisition de compétences et la capitalisation des connaissances<br />
de même que la standardisation dans la réalisation des<br />
opérations de maintenance (préventive et corrective).<br />
LAVAGE – NETTOYAGE<br />
DÉGRAISSAGE<br />
Une gamme complète<br />
de machines et de solutions<br />
de lavage automatiques, semiautomatiques<br />
ou manuelles<br />
En standard,<br />
charges de 40 cm à 3 m.<br />
Aspersion – Immersion<br />
Ultrasons<br />
Tél. : 03 88 80 95 09<br />
contact@mafac.fr – www.mafac.fr<br />
Aspiration et filtration<br />
des brouillards d’huiles,<br />
des brouillards d’émulsion<br />
Dépoussiérage<br />
Filtre à copeaux<br />
Une gamme de filtres<br />
modulaires et de centrales<br />
de filtrations<br />
Tél. : 03 88 80 95 09<br />
contact@arodex.com – www.arodex.com<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
61
Nouveaux produits<br />
DR<br />
Stockage :<br />
Protection coupe-feu<br />
Denios<br />
Pour le stockage de produits<br />
dangereux, les organismes<br />
d’assurances<br />
ne reconnaissent que<br />
les installations dotées<br />
d’une validation officielle.<br />
Le BMC de Denios est<br />
le seul conteneur coupefeu<br />
jusqu’à 120 minutes<br />
du marché avec une validation<br />
d’EFECTIS (anciennement<br />
CTCIM). Il<br />
permet de stocker les produits inflammables à proximité des<br />
bâtiments et en limites de propriété et en cas d’incendie, le<br />
BMC garantit la résistance au feu pendant 120 minutes à l’intérieur<br />
ou à l’extérieur du conteneur. Délai qui l’intervention<br />
afin de contrôler le feu. Le BMC convient pour le stockage sur<br />
rétention de fûts et petits récipients à proximité de la chaîne<br />
de production. Une large gamme d’accessoires et un équipement<br />
en version ATEX permettent d’adapter le conteneur à<br />
des besoins très larges.<br />
Éclairage sécurisé<br />
Lampes ATEX<br />
professionnelles<br />
Conçus exclusivement<br />
pour les professionnels,<br />
la qualité des lampes<br />
ATEX proposées par<br />
ADF surpasse la norme<br />
actuelle. Ces lampes<br />
couvrent les besoins<br />
en lampes de poche :<br />
gamme ML-600 étanche<br />
et ML-800 ATEX,<br />
lampe portable IL-60<br />
étanche et IL-80 ATEX<br />
ainsi que frontale (HL-100 étanche et HL-800 ATEX).<br />
L’ingénierie de ces lampes se retrouve dans un design<br />
robuste et efficace grâce à l’intégration des technologies<br />
LED et halogène, de batteries NiMH ou NiCd et d’un<br />
chargeur intelligent.<br />
La variété des lampes proposées permet de répondre aux<br />
besoins classiques de la lumière dans le spectre visible,<br />
mais aussi aux besoins en ultra-violet et Infrarouge (inspection<br />
de soudure, de document de sécurité, besoins<br />
militaires…). Ces lampes possèdent la fonction EM qui<br />
lui permet de s’allumer lors d’une coupure de courant,<br />
ce qui est très utile.<br />
DR<br />
Bagagerie :<br />
Conteneurs haute<br />
sécurité<br />
Rollerbox propose les<br />
conteneurs Amazon garantis<br />
« haute sécurité »<br />
grâce à la technique du<br />
rotomoulage. Ce procédé<br />
permet la fabrication<br />
de produits particulièrement<br />
résistants et étanches<br />
grâce à l’utilisation<br />
d’un polymère de haute<br />
qualité (polyéthylène<br />
haute densité) ; celui-ci<br />
s’épaissit sur les bords<br />
et dans les coins, ce qui<br />
confère une résistance<br />
accrue et une absorption<br />
des chocs optimale. En outre, ce matériau reste stable<br />
à des températures comprises entre –40 °C et +70 °C<br />
et se révèle à l’épreuve de la corrosion et résistant aux<br />
solvants et acides.<br />
DR<br />
62<br />
M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Outillage : Frein-filet<br />
en toute sécurité<br />
Elaborés par Henkel, le frein-filet moyen Loctite 2400 et<br />
le frein-filet fort Loctite 2700 sont en avance car il ont<br />
tous deux une fiche de données de sécurité « vierge ».<br />
Cela signifie, que conformément à la norme européenne<br />
No. 1907/2006 - ISO 11014-1, les deux frein-filets ne<br />
portent aucun symbole de risque, aucune phrase de risque<br />
ou de sécurité. En outre, ils ne contiennent aucune<br />
substance carcinogène, mutagène ou reprotoxique à un<br />
niveau déclarable.<br />
DR<br />
DR<br />
CATALOGUES<br />
Nouveau catalogue<br />
Denios<br />
Sur 660 pages, le catalogue Denios<br />
contient plus de 7 000 références,<br />
dont plus de 500<br />
nouveaux produits concernant<br />
la protection de l’environnement<br />
et la sécurité sur le lieu<br />
de travail. À noter 16 pages présentant<br />
des solutions engineering déjà réalisées<br />
pour des clients sur mesure dans le domaine de stockage<br />
de produits dangereux, thermotechnique et stockage<br />
coupe-feu.<br />
Le catalogue général<br />
Schaeffler Industrie en<br />
français<br />
Après les versions anglaise et allemande déjà été distribuées<br />
à 140 000 exemplaires, le catalogue général HR1<br />
du groupe Schaeffler Industrie est désormais disponible<br />
en français. Sur plus de 1 600 pages,<br />
il fournit une information sur<br />
les caractéristiques, dimensions<br />
et capacités de charge de plus de<br />
40 000 références INA et FAG ainsi<br />
que les accessoires et autres<br />
variantes de pièces. Le catalogue<br />
HR1 est conçu comme un résumé<br />
technique complet sur les roulements.<br />
Il permet de sélectionner<br />
les produits adéquats selon l’application, les tolérances<br />
des constructions adjacentes à respecter ainsi que les<br />
consignes de montage et d’entretien. Il donne en outre<br />
des informations détaillées sur le calcul de la durée vie,<br />
les températures et les charges et fournit les conseils<br />
de lubrification.<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
63
Agenda<br />
Formations<br />
Air Liquide Welding<br />
Formations en<br />
soudage et coupage<br />
Le brasage, le soudo-brasage, le soudage oxyacétylénique,<br />
le soudage électrode enrobée, le TIG, le MIG, le MAG, le<br />
fil fourré, l’arc submergé, le plasma, le microplasma, le<br />
faisceau d’électrons, le coupage plasma, l’oxycoupage sont<br />
enseignés au Centre de Formation Air Liquide Welding,<br />
sans oublier les notions d’électricité et de métallurgie appliquées<br />
au domaine du soudage. Le Centre de Formation<br />
Air Liquide Welding est une école professionnelle dont les<br />
outils sont élaborés et adaptés aux techniques modernes<br />
de l’enseignement. Ils font corps avec les procédés qu’ils<br />
décrivent, depuis le travail à la flamme jusqu’au soudage<br />
automatique ou robotisé. Les stages de perfectionnement<br />
sont proposés avec présentation à la qualification de soudeur<br />
voulue en entrées/sorties permanentes. Air Liquide<br />
Welding a établi un partenariat avec le Bureau Veritas qui<br />
intervient dans ses locaux de Saint-Ouen l’Aumône (95) ou<br />
sur site client pour délivrer les qualifications de soudeurs<br />
requises reconnues en Europe. Les stages sont dispensés<br />
en inter ou intra-entreprise. Leur durée varie en fonction<br />
du niveau de base et des objectifs à atteindre. Ils vont de<br />
l’initiation au perfectionnement de tous les procédés. Le<br />
centre de formation est ISO 9001:2008. (Rens. www.airliquidewelding.com/fr/fdsfsd/formation.html)<br />
Contrôle non destructif<br />
Le Cetim à Nantes et à Senlis<br />
Présente à Nantes comme à Senlis, la filière des formations<br />
au contrôle non destructif (CND) du Cetim comprend deux<br />
axes majeurs : les formations CND et les formations certifiantes<br />
Cofrend. Les formations CND comprennent huit stages<br />
(de la définition et du choix des méthodes aux domaines<br />
novateurs comme le contrôle TOFD ou les multi-éléments<br />
« phased-array »). En 2010, deux nouvelles formations ont<br />
été initiées, la radiographie sur écrans photostimulables<br />
et la thermographie infrarouge. Les formations certifiantes<br />
Cofrend, second axe de la filière, visent le contrôle par ressuage,<br />
magnétoscopie, radiographie, ultrasons et émissions<br />
acoustiques. Le Cetim participe à la qualification des personnels<br />
selon les normes EN 473 et ISO 9712 par le biais<br />
de ses deux centres d’examens agréés : Cofrend et CIFM<br />
à Senlis et à Nantes. D’autres stages sont également proposés.<br />
Ils concernent notamment les personnes ne visant<br />
pas une certification, les agents certifiés depuis moins de<br />
dix ans et qui doivent repasser les épreuves de certification<br />
ou encore les personnes désirant préparer l’examen de<br />
base ou l’examen de niveau trois. (Contact Michel Poyen,<br />
tél.03 44 67 36 82 - sqr@cetim.fr).<br />
Training Center KSB<br />
Programme de maintenance<br />
des pompes et systèmes<br />
Refondé en 2001 dans sa forme et sous son nom actuels,<br />
le Training Center KSB a acquis sur ces années auprès de<br />
quelque 430 nouveaux clients de l’industrie, de l’eau et<br />
du tertiaire, la réputation d’un lieu de « savoir-faire » et<br />
de « partage des connaissances ». En effet, il a la particularité<br />
d’ouvrir aux entreprises les portes de ses stages<br />
internes, les mêmes qui sont dispensées aux techniciens<br />
et ingénieurs « maison ». Ceci permet au constructeur de<br />
garantir un haut niveau technique sans contenu « commercial<br />
». Le fabricant allemand de pompes, robinetterie et<br />
systèmes revendique également le premier rang comme<br />
maintenancier-réparateur du secteur. Cette expertise explique<br />
le grand nombre de stages « utilisateurs », 9 au total,<br />
destinés aux exploitants et aux services maintenance.<br />
Autre particularité, 47 % des formations sont dispensées<br />
sur les sites mêmes des clients, afin de prendre en compte<br />
leurs impératifs de disponibilité du personnel formé et<br />
de réduction des coûts. Cette formule peut s’avérer très<br />
avantageuse pour des groupes à partir de 5 à 6 stagiaires.<br />
Le catalogue programme 2010 comprend 22 stages,<br />
dont 6 nouveaux (intervenir sur les systèmes automatisés<br />
de pompage, les pompes de forage, intervention en zone<br />
ATEX ou en zone à risques sur des matériels électriques ou<br />
mécaniques, l’électricité appliquée au pompage, le pompage<br />
en usine à neige). Les contenus détaillés et modalités<br />
de stages sont disponibles sur la brochure « Formations<br />
Clients 2010 » ainsi que sur le site internet (www.ksb.fr<br />
rubrique/Produits & Services/Formation).<br />
DLR 2010<br />
Calendrier des<br />
rencontres régionales<br />
Ces réunions du DLR (fédération<br />
nationale des distributeurs,<br />
loueurs et réparateurs<br />
de matériels de bâtiment, de<br />
travaux publics et de manutention)<br />
sont l’occasion de<br />
présenter aux professionnels<br />
de chaque région les principales<br />
actions menées par la<br />
fédération dans ses différents<br />
domaines d’intervention<br />
et d’évoquer les sujets<br />
d’actualité. Mais elles sont<br />
aussi, et avant tout, des lieux<br />
de rencontre de proximité,<br />
d’échange d’expérience et<br />
de convivialité entre confrères<br />
d’une même région et<br />
avec les experts de la fédération<br />
: le 18 mai à Paris<br />
(Mercure Ivry Quai de Seine),<br />
le 1 er juin à Fey dans l’Est, le<br />
4 juin à Bordeaux (Mercure<br />
Aéroport), le 8 juin à Amiens,<br />
le 15 juin à Nantes (Cité des<br />
congrès), le 18 juin à Lyon et<br />
le 24 juin à Marseille.<br />
Rens. www.dlr.fr<br />
64<br />
M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010
Manifestations & Salons<br />
Agenda<br />
Juin 2010<br />
Du 1 er au 3<br />
SEPEM INDUSTRIES EST<br />
3 e édition à Colmar du salon des<br />
services, process, équipements et<br />
maintenance pour toutes les industries.<br />
Rendez-vous incontournable<br />
du grand Est industriel.<br />
Colmar<br />
www.sepem-industries.com<br />
Du 1 er au 3<br />
MESUREXPOVISON<br />
Les salons Mesurexpo, Forum de<br />
l’électronique, Vision Show et<br />
le Forum Radiocoms changent<br />
de date et de lieu en 2010 et<br />
deviennent Mesurexpovision,<br />
salon de la mesure, du test, de<br />
la simulation et des solutions<br />
de vision (le salon OPTO se déroulera<br />
quant à lui avec PriPhoton<br />
Recherche Industrie au Parc<br />
floral Esplanade du Château de<br />
Vincennes, Paris XII e , du 26 au<br />
29 octobre prochain).<br />
Paris Expo Porte de Versailles<br />
www.mesurexpovision.com<br />
Les 3 & 4<br />
PREVENTICA NORD<br />
EUROPE<br />
Congrès & salon pour la qualité<br />
de vie au travail.<br />
Parc des expositions Grand<br />
Palais, Lille<br />
www.preventica.com<br />
Du 8 au 10<br />
ENVIRONORD<br />
À l’initiative de la région Nord<br />
– Pas-de-Calais, un salon multirégional<br />
et européen des solutions<br />
pour l’environnement,<br />
accueillant entreprises, collectivités<br />
territoriales et centres<br />
de recherche. Avec un village<br />
eco-contruction et éco-rénovation,<br />
un village « sédiments<br />
», et la remise des<br />
Trophées de la performance<br />
environnementale.<br />
Lille Grand Palais<br />
www.salon-environord.com<br />
Du 8 au 10<br />
TRANPORTS PUBLICS<br />
2010<br />
Le salon européen de tous les<br />
acteurs du transport public et<br />
des modes de déplacement durable.<br />
Paris Porte de Versailles<br />
www.transport-publics-expo.<br />
com<br />
Du 14 au 18<br />
EUROSATORY 2010<br />
Le salon européen international<br />
de la défense terrestre et<br />
de la sécurité.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.eurosatory.com<br />
150 formations<br />
pour les acteurs de la construction<br />
<strong>Maintenance</strong> et économies d’énergie<br />
• Pathologie du bâtiment : fondations, structures, enveloppe - 21 au 23 juin 2010<br />
• <strong>Maintenance</strong> et gestion de l’entretien des bâtiments - 29 et 30 juin 2010<br />
• Rédiger un contrat d’exploitation et de maintenance bâtiment - 1 er et 2 juillet 2010<br />
• Intégrer les énergies renouvelables dans le bâtiment / Solaire, Géothermie, PAC… - 14 et<br />
15 juin 2010<br />
• Amélioration énergétique des bâtiments - 5 au 8 juillet 2010<br />
Réglementation des bâtiments<br />
• Réglementation technique de la construction - 21 au 23 juin 2010<br />
• Réglementation handicap et accessibilité - 24 juin 2010<br />
• Réglementation incendie dans les ERP, bureaux, installations classées… - 19 au 21 mai<br />
Et nos formations Route, VRD, Génie Civil, Supervision de chantier, Gestion des marchés…<br />
GINGER FORMATION est une filiale de GINGER CEBTP<br />
16 & 17<br />
SVTM 2010<br />
Salon des technologies du vide<br />
et des traitements des matériaux,<br />
pour toutes les industries.<br />
Centre des congrès, Metz<br />
www.svtm.eu/svtm2010<br />
Du 16 au 18<br />
SALONS DES<br />
ÉNERGIES<br />
RENOUVELABLES<br />
8e édition de l’événement de<br />
références pour toutes les énergies<br />
renouvelables. Organisé en<br />
collaboration avec l’ADEME et<br />
le syndicat des énergies renouvelables.<br />
Paris Porte de Versailles<br />
www.energie-ren.com/2010<br />
Du 23 au 24<br />
CLEANMECA 2010<br />
4 e édition du congrès européen<br />
des technologies propres et sûres<br />
en mécanique.<br />
Espace Tête d’Or, Lyon<br />
www.cleanmeca.org<br />
Septembre<br />
9 & 10<br />
JOURNÉES DU<br />
LEVAGE<br />
Les journées du levage, de<br />
l’élévation de personnes, de<br />
la manutention, et du transport<br />
exceptionnel.<br />
Disneyland, Paris<br />
www.lesjourneesdulevage.fr<br />
Recevez notre catalogue en nous contactant au 01 30 85 21 00<br />
ou consultez nos formation sur www.ginger-formation.fr<br />
Attention : afin de s’assurer de<br />
la tenue des manifestations<br />
annoncées, nous invitons nos<br />
lecteurs à se renseigner auprès<br />
des organisateurs avant de<br />
pla nifier une visite.<br />
Du 28 au 30<br />
SAFI CENTRE 2010<br />
Le salon des équipements, de<br />
l’environnement, de la maintenance,<br />
du process, des services<br />
et de la sous-traitance.<br />
Le rendez-vous industriel et<br />
des services de la région Centre<br />
: fournisseurs de matériels,<br />
produits et services spécialisés<br />
pour l’industrie.<br />
Parc des expositions, Orléans<br />
www.saficentre.com<br />
Du 28 au 30<br />
ESOPE<br />
Organisé par l’Association française<br />
des ingénieurs en appareils<br />
à pression (créée à l’initiative de<br />
CETIM, SNCT et IS), ESOPE traite<br />
des technologies, codes, normes<br />
et directives européennes pour<br />
les équipements sous pression<br />
fixes et transportables.<br />
Palais des Congrès, Paris<br />
www.afiap.org<br />
Octobre<br />
Du 12 au 14<br />
MAINTAIN<br />
Salon international pour la<br />
maintenance industrielle.<br />
M,O,C, Munich (Allemagne)<br />
www.maintain-europe.com<br />
Novembre<br />
Du 2 au 4<br />
EXPOPROTECTION<br />
Le salon de la gestion globale<br />
des risques.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.expoprotection.com<br />
Du 2 au 5<br />
MAINTENANCE EXPO<br />
- MIDEST<br />
Le salon des solutions de maintenance,<br />
conjointement au salon<br />
de la sous-traitance industrielle.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.maintenance-expo.com<br />
Avril-Mai-Juin 2010 - N°618<br />
65
Biblio<br />
> Sécurité au travail<br />
Formation :<br />
un manuel pour les<br />
sauveteurs<br />
Editeur spécialisé<br />
en prévention<br />
et secourisme,<br />
France-Sélection<br />
a sorti un manuel pédagogique<br />
destiné aux stagiaires<br />
de la formation sauveteur<br />
– secouriste du travail<br />
(SST). Les différentes<br />
techniques sont détaillées<br />
et illustrées pas à pas pour<br />
faciliter la compréhension<br />
et la mémorisation. Des arbres<br />
de décision récapitulent<br />
les actions de secours<br />
à mettre en place selon les<br />
conditions et circonstances<br />
DR<br />
concrètes. Un médecin du<br />
service de santé au travail, un médecin urgentiste sapeurpompier<br />
et deux instructeurs et deux moniteurs SST ont<br />
mis en commun leurs expériences et leurs compétences<br />
de façon à fournir un manuel pratique et adapté à toutes<br />
les situations (« Sauveteur Secouriste du travail », par Rozenn<br />
Dulieu, Thierry Fuzelier, C. Martin-Wester, Ph. Gouéry,<br />
P. Cocault, Y. Guyomarc’h, édition France-Sélection 2009,<br />
104 pages, 110 illustrations).<br />
Index des entreprises<br />
et organismes<br />
cités dans ce numéro<br />
01dB-Metravib 5 6<br />
ABB 6 0<br />
Adeuza 32, 33<br />
ADF 62<br />
Air Liquide Welding 6 5<br />
Airbus EADS 30, 31<br />
Altéad 47<br />
Areva 6<br />
Audinnov 56, 57, 60<br />
Auditech<br />
Innovations 5 0<br />
Carl Software 6, 28, 29<br />
Cegelec 2 9<br />
Cetim 9, 13, 15, 65<br />
Chatard 54<br />
Cirrus 52, 56<br />
CNAMTS 4 8<br />
CNR (Compagnie nationale<br />
du Rhône) 23<br />
Corim 6<br />
Coswin 6<br />
CP Cases 11<br />
CP France 11<br />
Dalmec 5 9<br />
DCNS 8<br />
Demepool 11<br />
Denios 30, 31, 62, 63<br />
Dickies 5 9<br />
Dimo Gestion 16, 17<br />
Dimo Maint 16, 17<br />
DLR 10<br />
DuPont Personal<br />
Protection 54<br />
ExxonMobil 58<br />
Facom 56<br />
Froment 54<br />
Fuchs Lubrifiants 57<br />
Getac 12<br />
GFI 6<br />
Grimaldi Transferts 11<br />
HBM 10<br />
Hoffmann 60<br />
Industrie 2010 12<br />
Infield Safety 50<br />
KSB 14, 65<br />
Lafont 58<br />
Lemaître 51<br />
LGM 10<br />
Loctite / Henkel 63<br />
Loxam 34-36<br />
LPR 36<br />
Manitou 9<br />
Manupiece 56<br />
Manutention 2010 8<br />
Marechal Electric 22-24<br />
Marine nationale 8<br />
Messer Gallet 53<br />
Miller 52<br />
Index des annonceurs<br />
AE&T 9<br />
Adeuza 4 e couv.<br />
Altead 13<br />
Ansell 31<br />
Bosch 17<br />
Carl 2 e couv.<br />
CIEN 63<br />
Codipro 41<br />
Comasec 42<br />
Corim 11<br />
ExpoProtection 49<br />
Fluitec 7<br />
Fuchs 37<br />
Furmanite 23<br />
Gates 21<br />
Ginger 65<br />
Hydrauma 39<br />
Hytorc 62<br />
ITM 4<br />
Lavendon 35<br />
Lemaître Sécurité 59<br />
Mafac 61<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo 60<br />
Marechal 48<br />
MSA 53<br />
OPPBTP 48<br />
Owens Corning <br />
Fiberglass 22-24<br />
Polyco 54<br />
Randstad 12<br />
Rollerbox 62<br />
SAGE 17<br />
Schaeffler 63<br />
Schmersal France 59<br />
SDT International 52<br />
SEPEM Industries 8<br />
Siemens 28, 29<br />
Siveco 26, 27<br />
SNCT 15<br />
Socoda 10<br />
Sodexo 18-20<br />
Spasciani 52<br />
Still 10<br />
Synamap 48, 49<br />
Synergis 40<br />
Testo 58<br />
Total 17<br />
VAL Transportation 28,<br />
29<br />
Van Laere<br />
International 54<br />
Veritex 51<br />
Vinci 11<br />
Master Lock 43<br />
MesurExpoVision 39<br />
Midest 60<br />
Montanhydraulik 51<br />
Nergeco 35<br />
Preventica Lille 53<br />
Rolls Rapide 58<br />
Sart von Rohr 3 e couv.<br />
SEPEM 57<br />
Synergis 25<br />
Vitelec 15<br />
Watco 37<br />
Méthode<br />
Comprendre et<br />
appliquer l’AMDEC<br />
L<br />
’ouvrage<br />
de Jean Faucher, décrit et explique étape<br />
par étape la méthode AMDEC, autrement dit l’analyse<br />
des modes de défaillances, de leurs effets et de<br />
leur criticité. Il permet de comprendre la méthode<br />
et ses domaines d’application, bâtir les outils d’analyse et<br />
d’évaluation des défaillances (tableaux AMDEC) adaptés ;<br />
conduire une étude AMDEC, maîtriser les différents types<br />
d’AMDEC, produits, process, machines… Cette nouvelle<br />
édition est illustrée de nombreux exemples empruntés à<br />
différents secteurs d’activité et d’un cas réel de réalisation.<br />
(« Pratique de l’AMDEC, Assurez la qualité et la sûreté de<br />
fonctionnement de vos produits, équipements et procédés<br />
», Jean Faucher, éditions Dunod, collection Fonctions<br />
de l’entreprise, série Performance industrielle, 2 e édition<br />
2009, 195 pages).<br />
Au sommaire<br />
du prochain numéro<br />
Numéro 619 - juillet / août / septembre 2010<br />
• L’Année <strong>Maintenance</strong><br />
Spécial innovations : les produits et services qui facilitent<br />
et améliorent la maintenance<br />
Prestataires et sous-traitants : l’externalisation de<br />
la fonction<br />
• Focus<br />
Compresseurs - groupes électrogènes<br />
Mesure & contrôle - thermographie<br />
Outils de mobilité<br />
66<br />
M & E - N°618 - Avril-Mai-Juin 2010