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Maintenance & Entreprise n°619

L’année de la maintenance : Innovations produits & services

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N°619 - Juillet-Août-Sept. 2010<br />

25 euros<br />

▼Intervention :<br />

Les services à l’industrie<br />

Alerte<br />

d’urgence<br />

par SMS<br />

page 19<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

▼<br />

Préventif :<br />

L’analyse<br />

d’huile<br />

page 21<br />

▼<br />

Annuaire :<br />

Le guide de<br />

la formation<br />

professionnelle<br />

page 43<br />

▼<br />

Expertise :<br />

Entretien<br />

des puits<br />

de forage<br />

page 52<br />

L’année de la maintenance<br />

Innovations produits & services<br />

p.14


SOMMAIRE<br />

L’actualité<br />

> ÉDITORIAL<br />

L’Europe se mobilise<br />

pour la prévention en maintenance.......... 5<br />

> ACTUALITÉS<br />

• La 3 e édition du SEPEM Colmar mobilise <br />

les industriels de l’Est..................... 6<br />

• Erwin Bovyn a gagné l’Euromaintenance<br />

Incentive Award.......................... 7<br />

• Prix européen 2010 des bonnes pratiques.. . 8<br />

• Risques chimiques<br />

Nouvelle réglementation.................12<br />

• Contrôle non destructif. Mistras s’affirme<br />

sur Euro Physical Acoustics...............13<br />

DR<br />

Références<br />

> L’ANNÉE MAINTENANCE<br />

• Manuloc industrialise ses processus<br />

de maintenance.........................14<br />

• Manutention. Un atelier rénové <br />

pour les tramways bruxellois.............15<br />

• Mobilité. Un déploiement <br />

hors du commun ........................16<br />

• Manutention. Un atelier rénové <br />

pour les tramways bruxellois.............15<br />

• Machine à Machine. Alerte par SMS.......18<br />

• e-maintenance.<br />

Une plate-forme de recherche à Besançon. 20<br />

• Lubrification. Huile pour compresseur <br />

compatible avec les HFC. . . . . . . . . . . . . . . . . 21<br />

• Innovations produits et services.... 22-23<br />

> FOCUS<br />

pRÉVENTIF ET CONDITIONNEL<br />

• Évaluer le bon niveau d’expertise..........24<br />

• Optimiser la fonction lubrification........27<br />

• Le contrôle ultrason.<br />

Une vaste gamme d’applications..........28<br />

• Analyse vibratoire et émission acoustique :<br />

un savant mélange… ....................31<br />

• Diminution du vernis sur une turbine à gaz .32<br />

• Caméras thermiques.<br />

De plus en plus utilisées en préventif......34<br />

• Produits préventifs ....................36<br />

DR<br />

> GUIDE. LA FORMATION<br />

• Le « oui, mais… » des entreprises.........37<br />

• Un atout pour les entreprises industrielles. 38<br />

• Le point de vue des professionnels........41<br />

• Apprendre en faisant. Formation<br />

Lean Manufacturing 100 % terrain........42<br />

• Le répertoire<br />

de la formation professionnelle ........43<br />

> EXPÉRIENCE<br />

• Comment ADT a équipé<br />

ses techniciens mobiles..................50<br />

> EXPERTISE<br />

• Forage. La maintenance est dans le puits.. . 52<br />

> CAHIERS DU MANAGEMENT<br />

• Les ressources méconnues<br />

de la mutualisation......................54<br />

Magazine<br />

> NOUVEAUX PRODUITS ........56<br />

> L’Agenda SALON...............64<br />

> BIBLIO...............................66<br />

> INDEX ENTREPRISES CITÉES . . .<br />

INDEX ANNONCEURS........ 66<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 3


Edito<br />

Les services à l’industrie<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE<br />

& RÉALISATION<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

MRJ – 24, rue Firmin-Gillot<br />

75015 Paris<br />

Tél. 01 56 08 59 00<br />

Fax 01 56 08 59 01<br />

(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />

lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />

sont pas retournés)<br />

RÉDACTION<br />

01 56 08 59 00<br />

RÉDACTEUR EN CHEF<br />

Jean-François Romain<br />

(jf.romain@mrj-webagency.com)<br />

Ont participé à ce numéro<br />

Mehdi Batel, Jean-Philippe<br />

Bernard,Stacy Blanquin<br />

Gilbert Lippmann , V. Meunier,<br />

Thomas Murphy<br />

François Précope<br />

Maquette/secrétariat de rédaction<br />

Philippe Guérin Communication<br />

(06 74 29 31 70)<br />

PUBLICITÉ<br />

01 56 08 59 00<br />

CHARGÉ DE CLIENTÈLE<br />

Patrick Barlier<br />

(p.barlier@mrj-webagency.com)<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

Prix du numéro : 25 euros<br />

Abonnements 4 numéros : 85 euros<br />

Étranger : 100 euros<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

COMITÉ D’ORIENTATION<br />

l Pr A. Aoussat (ENSAM -CPI)<br />

l Mme F. Asensio (AFSM)<br />

l M. P. Cros (FIM),<br />

l Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau de Paris)<br />

l Mme D. Eyraud (FIEEC),<br />

l M. Fabiani (SNCT)<br />

l M. Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I)<br />

l Guy Planchette (IMdR-SdF)<br />

l Pr Tahiri (ENIM, Maroc)<br />

l Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />

IMPRESSION<br />

Jouve 2 - 33, rue Saint-Léonard BP3<br />

53100 Mayenne<br />

N° ISSN : 1154-6433<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />

de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />

Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

L’Europe se mobilise<br />

pour la prévention en<br />

maintenance<br />

Cette année et l’année prochaine, l’agence<br />

européenne de santé et sécurité au travail<br />

dont le siège est à Bilbao se mobilise pour la<br />

maintenance. Des prix européens de bonnes<br />

pratiques récompenseront les entreprises et<br />

les organisations « ayant contribué de façon<br />

remarquable et innovante à prévenir les<br />

accidents du travail et les maladies professionnelles<br />

occasionnés dans le cadre des travaux<br />

de maintenance ». Heureuse initiative qui<br />

donne l’occasion de souligner combien, dans toute l’Union, la fonction<br />

maintenance et ses acteurs, internes et sous-traitants, sont trop souvent<br />

négligés dans les plans de prévention. Une situation que dénonce ici depuis<br />

des lustres l’Association française des ingénieurs de maintenance (Afim).<br />

Au niveau européen, ce sont 10 à 15 % des accidents mortels et 15 à<br />

20 % des accidents en général qui sont liés à la maintenance. Chiffres à<br />

l’appui, l’Afim comme l’agence européenne ont fait la preuve que l’exposition<br />

aux risques de toute nature est « considérablement plus élevée pour les travailleurs<br />

chargés de la maintenance ». Et n’allez pas penser pas qu’il suffit<br />

de réduire, voire supprimer les interventions de maintenance pour tarir la<br />

source de risques : l’agence de Bilbao relève très justement que l’absence<br />

de travaux réguliers et appropriés sur les équipements est en soi un facteur<br />

aggravant de risques pour les opérateurs.<br />

Renseignement pris, les entreprises françaises ayant envoyé leur candidature<br />

à Bilbao sont – au moment où j’écris ces lignes – encore rares. Je<br />

ne saurai trop vous recommander de télécharger le dossier de candidature<br />

(sur www.travailler-mieux.gouv.fr, avant le 15 septembre) et à le faire<br />

circuler autour de vous. Votre entreprise y gagnera une reconnaissance<br />

continentale et vous serez peut-être invité à Bilbao en avril prochain pour la<br />

remise des prix.<br />

Jean-François Romain<br />

Rédacteur en chef<br />

MAINTENANCE & ENTREPRISE est édité<br />

par MRJ<br />

24, rue Firmin-Gillot - 75015 Paris<br />

Photo de couverture : Endress&H<br />

Dans ce numéro : un encart broché abonnement<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

5


Actualités<br />

Événement ><br />

La 3 e édition du SEPEM Colmar mobilise<br />

les industriels de l’Est<br />

DR<br />

La 3 e édition du SEPEM Industries Est s’est déroulée du<br />

1 er au 3 juin au Parc des expositions de Colmar. 3 493<br />

industriels ont fait le déplacement sur cet événement,<br />

soit une augmentation de 4,5 % par rapport à l’édition 2008.<br />

Au-delà des chiffres, le véritable baromètre du salon était<br />

dans les allées et sur les stands durant ces trois journées, où<br />

une atmosphère de travail et de convivialité a satisfait plus<br />

de 92 % des exposants, selon une étude de l’organisateur.<br />

Déjà près de 50 % des exposants de Colmar ont retenu le<br />

SEPEM Nord 2011. Le développement du visitorat est passé<br />

par les départements limitrophes à l’Alsace (54, 57, 25, 90,<br />

88…), notamment grâce au service de navettes routières<br />

gratuites mis en place, au départ de huit grands pôles industriels<br />

répartis sur la zone de chalandise du salon. Ce nouveau<br />

service devrait se développer sur tous les autres SEPEM Industries<br />

en France.<br />

Parmi les visiteurs, si la métallurgie, l’agroalimentaire, la<br />

chimie font toujours partie des industries les plus représentées,<br />

on note une augmentation des secteurs de l’industrie<br />

papetière, de la plasturgie et de la fabrication de machines et<br />

équipements. Les fonctions représentées couvrent les responsables<br />

maintenance, les directeurs de sites et les responsables<br />

production, suivis des responsables achats, BE/BM et QHSE<br />

en croissance régulière sur l’ensemble des salons.<br />

Prochaines éditions : SEPEM Industries Nord, à Douai, du 25<br />

au 27 janvier 2011 et SEPEM Industries Centre-Ouest, à Angers<br />

du 24 au 26 mai 2011. n<br />

Développement durable ><br />

Loxam certifie tout son<br />

réseau de location<br />

Loxam est engagé de longue date dans une démarche de développement<br />

durable qui s’est concrétisée par l’obtention de<br />

la certification ISO 14001 pour l’ensemble de ses agences en<br />

France. Loxam est ainsi le premier réseau de location à obtenir cette<br />

certification. Malgré un contexte difficile, l’entreprise a poursuivi son<br />

engagement dans une démarche environnementale globale. Symbolisée<br />

par le logo “Loxgreen” et la signature “Loxam s’engage pour l’avenir”,<br />

cette politique est le fruit de l’implication et de la sensibilisation<br />

de l’ensemble des équipes autour des valeurs du développement durable.<br />

Regroupant les dimensions environnementales, économiques<br />

et sociales du groupe, cet engagement s’illustre par la mise en place<br />

d’un système de management environnemental et qualité, une politique<br />

sécurité renforcée, des choix responsables et une valorisation<br />

du capital humain. En complément de son système qualité conforme<br />

à la norme ISO 9001, Loxam collabore avec les principaux constructeurs<br />

afin de proposer des matériels respectueux de l’environnement,<br />

mène des actions en agences pour la gestion des déchets et l’économie<br />

des ressources naturelles, offre des services d’accompagnement<br />

sur chantiers afin de garantir à ses clients une exploitation dans des<br />

conditions optimales de sécurité, d’hygiène et de respect de l’environnement.<br />

Comme ce fut le cas en 1997 avec l’obtention de la certification<br />

9001, Loxam devient le premier réseau de location certifié<br />

ISO 14001 pour l’ensemble de ses agences en France. n<br />

GED ><br />

L’information<br />

technique en 3D<br />

Éditeur français, Artesys International propose<br />

des solutions de gestion documentaire adaptées<br />

aux besoins métiers propres à l’exploitation<br />

de sites industriels, et basées sur le progiciel de<br />

gestion électronique de documents techniques (GEDT)<br />

Opidis. Il a conclu un partenariat avec VRcontext International,<br />

éditeur de logiciels de réalité virtuelle. « Il<br />

s’agit d’un véritable partenariat technologique, l’intégration<br />

de la technologie 3D de VRcontext à notre<br />

progiciel Opidis nous permet de proposer une solution<br />

encore plus complète, enrichie de fonctionnalités 3D »,<br />

confiait Olivier Dupont, directeur commercial d’Artesys.<br />

Les responsables d’activités d’exploitation peuvent<br />

ainsi naviguer au sein d’un environnement 3D pour<br />

accéder à l’ensemble des informations techniques.<br />

« Les utilisateurs peuvent virtuellement circuler au sein<br />

de leur site industriel, accéder aux différentes installations<br />

et équipements représentés en 3D, pour obtenir<br />

l’information souhaitée. Tous les équipements industriels<br />

sont modélisés en 3D, ce qui permet de facilement<br />

retrouver l’équipement correspondant à sa recherche<br />

et d’accéder en un simple clic à l’information relative à<br />

cet équipement », explique Olivier Dupont. n<br />

6 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Actualités<br />

Euromaintenance 2010 ><br />

Erwin Bovyn a gagné l’Euromaintenance<br />

Incentive Award<br />

A<br />

près<br />

Bruxelles, c’est Vérone en Italie qui a accueilli<br />

la conférence internationale Euromaintenance du<br />

12 au 14 mai 2010 et a reçu 750 participants et<br />

5 519 visiteurs. Le thème de cette année était la maintenance<br />

industrielle et la gestion des actifs. Le prix Euromaintenance<br />

Incentive Award a été remis pendant la cérémonie<br />

d’ouverture à M. Erwin Bovyn, maintenance manager Nord<br />

chez SPE-Luminus, centrale de Gent Ringvaart. Producteur et<br />

fournisseur, SPE est le deuxième acteur du marché belge de<br />

l’énergie. Avec 1 960 MW de capacité installée, l’entreprise<br />

représente 12 % de la production nationale d’électricité.<br />

Erwin Bovyn est responsable pour la maintenance complète<br />

des centrales d’électricité en Flandre et un réseau de<br />

distribution de chaleur de Gand (Gent). M. Bovyn a terminé<br />

ses études d’ingénieur industriel mécanique « option énergie<br />

» à l’école supérieure de Gand. C’était la BEMAS, Belgian<br />

<strong>Maintenance</strong> Association asbl, qui l’a poussé à présenter sa<br />

candidature pour ce prix. En 2009, Erwin Bovyn a été élu<br />

<strong>Maintenance</strong> Manager de l’année lors de l’événement annuel<br />

de la BEMAS (www.bemas.org). n<br />

De gauche à droite : Stefano Salvetti, Salvetti Foundation et sponsor<br />

du prix, Arjo Klin (secrétaire Salvetti Foudnation), Erwin Bovyn, Franco<br />

Santini (président d’honneur EFNMS, European Federation of National<br />

<strong>Maintenance</strong> Societies), Hans Klemme-Wolff (président EFNMS), Jan<br />

Franlund, membre du jury.<br />

DR<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

7


Actualités<br />

> Prévention<br />

Prix européen 2010<br />

des bonnes pratiques<br />

Dans le cadre d’une campagne européenne, l’Agence européenne de Bilbao<br />

pour la santé et la sécurité au travail lance un appel à candidatures pour le<br />

concours des prix européens de bonnes pratiques.<br />

Il s’agit, cette année, de récompenser<br />

les entreprises,<br />

ou les organisations ayant<br />

contribué, de façon remarquable<br />

et innovante, à prévenir<br />

les accidents du travail et les maladies<br />

professionnelles occasionnés<br />

dans le cadre des travaux de<br />

maintenance. L’agence de Bilbao<br />

distingue trois grands types de<br />

fonctions de maintenance qui<br />

concernent le contrôle des équipements<br />

et des installations de<br />

travail, leur entretien, leur réparation<br />

(ou leur remplacement).<br />

Selon l’agence, 10 à 15 % des<br />

accidents mortels et 15 à 20 %<br />

des accidents en général sont liés<br />

à la maintenance au plan européen.<br />

Pour être encore plus précis,<br />

les tendances européennes<br />

font apparaître que la probabilité<br />

d’une exposition aux risques<br />

est considérablement plus élevée<br />

pour les travailleurs chargés<br />

de la maintenance, qu’il s’agisse<br />

de risques de nature physique,<br />

chimique, biologique ou même<br />

des risques psychosociaux.<br />

À la recherche des<br />

bonnes pratiques<br />

L’agence souhaite donc valoriser<br />

toutes les bonnes pratiques de<br />

prévention qui peuvent contribuer<br />

à réduire ou à supprimer<br />

tous les facteurs de risques à<br />

l’occasion des opérations de<br />

maintenance (http://osha.europa.eu/fr/teaser/european-goodpractice-awards).<br />

La campagne sur la maintenance<br />

vise à promouvoir une approche<br />

de gestion globale des risques.<br />

Les exemples de bonnes pratiques<br />

doivent se présenter sous<br />

la forme de solutions réellement<br />

mises en œuvre – qui ne doivent<br />

être ni théoriques, ni hypothétiques.<br />

Ils ne doivent pas avoir été<br />

mis en œuvre dans le seul but de<br />

réaliser un profit mercantile. Cela<br />

doit particulièrement être le cas<br />

s’agissant des produits, des outils<br />

ou des services qui sont ou pourraient<br />

être commercialisés.<br />

Qui peut participer ? Les participants<br />

seront choisis parmi les<br />

entreprises ou les organisations –<br />

des secteurs privé et public – des<br />

pays membres de l’Union européenne,<br />

mais également les organisations<br />

professionnelles, les<br />

syndicats de travailleurs et les organisations<br />

non gouvernementales,<br />

de même que les services<br />

régionaux ou locaux de prévention<br />

en matière de sécurité et de<br />

santé au travail, les caisses d’assurance<br />

sociale etc.<br />

Les lauréats seront récompensés<br />

par un prix européen soulignant<br />

leur rôle pour l’amélioration des<br />

conditions de travail. Cette récompense<br />

sera remise à l’occasion<br />

de la cérémonie de clôture<br />

de la campagne, qui se tiendra en<br />

avril 2011, à Bilbao. En outre, les<br />

exemples récompensés figureront<br />

dans une brochure qui sera<br />

diffusée dans toute l’Europe. On<br />

peut consulter les règles de procédure,<br />

télécharger le dossier de<br />

BRÈVES<br />

candidature sur www.travaillermieux.gouv.fr<br />

et le faire parvenir<br />

(impérativement avant le 15 septembre<br />

2010), pour la France à :<br />

Anne-Hélène Etesse et Pierre Paolini,<br />

ministère du Travail, direction<br />

générale du Travail, service des relations<br />

et des conditions de travail,<br />

sous-direction des conditions de<br />

travail, bureau des conditions de<br />

travail et de l’organisation de la<br />

prévention, 39-43 quai André-Citroën<br />

75902 Paris cedex 15 (tél.<br />

0 44 38 26 82/26 74 anne-helene.<br />

etesse@dgt.travail.gouv.fr ; pierre.<br />

paolini@dgt.travail.gouv.fr n<br />

Manutention : Manuloc<br />

rachète Amonite<br />

Catherine Barthélemy (photo), présidente de la société<br />

Manuloc, a annoncé le rachat du groupe Amonite,<br />

concessionnaire de la marque de chariots de<br />

manutention Hyster en France. Manuloc passe ainsi<br />

de 700 à 1 200 collaborateurs pour un CA global<br />

de 300 M€. L’activité vente et location de matériels<br />

de manutention assurera désormais le service de<br />

28 000 matériels, dont 16 000 en location.<br />

DR<br />

8<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Actualités<br />

BRÈVES<br />

EPI : Honeywell<br />

s’offre Sperian<br />

Le fabricant d’équipements de<br />

protection individuelle Sperian<br />

Protection devrait être acheté<br />

par le groupe américain<br />

Honeywell, au prix fort selon<br />

les analystes. En reprenant l’un<br />

des derniers grands acteurs<br />

indépendants du secteur,<br />

Honeywell mène une opération<br />

stratégique qui va renforcer<br />

sa division dédiée à la sécurité<br />

et à la protection déjà étoffée<br />

en 2008 par la reprise de<br />

Norcross Safety Products.<br />

SKF ><br />

Une fabrique de solutions<br />

SKF vient d’ouvrir une « SKF Solution Factory » à Montigny-le-Bretonneux, en<br />

Île-de-France. Beaucoup plus qu’un show-room et même qu’une vitrine des<br />

savoir-faire techniques, ce site constitue un centre global de ressources et de<br />

compétences, réunissant des ateliers pour la réalisation de produits particuliers et de<br />

solutions personnalisées et également un centre de formation. Le concept SKF Solution<br />

Factory réunit, en un seul lieu, l’ensemble de l’offre de services sur cinq plates-formes<br />

déclinant les compétences de SKF : roulements, solution d’étanchéité, services, systèmes<br />

de lubrification et mécatronique. Les services portent sur les solutions de lubrification et<br />

d’étanchéité, la rénovation de roulements, les réparations de broches et d’autres services<br />

mécaniques, mais aussi sur la télésurveillance, la gestion de projets et la formation. n<br />

Siveco s’installe<br />

dans Paris<br />

Siveco Group SA quitte Saint-<br />

Quentin-en-Yvelines et déménage<br />

son siège social à Paris<br />

intra-muros, 55, rue de Rivoli<br />

dans le 1 er arrondissement.<br />

Nouveaux numéros de téléphone<br />

01 73 54 74 00 pour le<br />

standard et 01 73 54 74 01<br />

pour le fax.<br />

EPI :<br />

Kimberly-Clark<br />

intègre Jackson<br />

Safety<br />

Reprise en 2009, Jackson<br />

Safety devient la marque<br />

de l’ensemble des gammes<br />

d’équipements de protection<br />

individuelle de Kimberly-Clark<br />

Professional. D’ici à 2012, tous<br />

les produits de sécurité diffusés<br />

sous la marque Kleenguard vont<br />

progressivement être revus et<br />

passés sous la marque Jackson<br />

Safety.<br />

Cirrus France<br />

Primé<br />

Le SoundSign, signalétique<br />

activée par le bruit (voir M&E<br />

618), a remporté un prix<br />

de l’innovation à Préventica<br />

Marseille 2010 dans la<br />

catégorie « Prévention des<br />

risques industriels ».<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

9


Systèmes infrarouges ><br />

Sofradir collabore<br />

avec l’Onera<br />

Sofradir a présenté un nouveau type de détecteur<br />

lors du symposium SPIE Defense, Security & Sensing<br />

qui a eu lieu en avril à Orlando (Floride), l’un<br />

des événements majeurs de l’industrie de la sécurité et de<br />

la défense pour les applications basées sur l’optronique et<br />

la lumière. Mis au point avec l’Onera, le centre français de<br />

recherche aérospatiale, ce détecteur infrarouge refroidi au<br />

format 640x512 (format VGA) et au pas de 15 micromètres<br />

intègre une lentille optique – ce qui est parfaitement innovant<br />

– et peut produire une image autonome, sans utilisation<br />

de composant optique associé supplémentaire. Ce nouveau<br />

détecteur à optique intégrée pourrait réduire d’environ un<br />

tiers la quantité de composants optiques et électroniques<br />

utilisés dans les systèmes d’imagerie infrarouge. n<br />

Lubrifiants ><br />

À chacun sa marque<br />

Filiale du groupe TFE (Technique française d’export),<br />

Mylubricants propose aux entreprises de créer via Internet<br />

leur propre marque de lubrifiants, en appliquant<br />

leur identité visuelle sur une gamme de produits sélectionnés.<br />

L’avantage : réaliser simplement une gamme de produits à<br />

sa marque et maîtriser la traçabilité des consommables et<br />

de ses fûts. Rens. : mylubricants@mylubricants.com n<br />

BRÈVES<br />

Bosch fait la Grande Boucle<br />

La division Bosch outillage électroportatif participe au<br />

Tour de France de cyclisme du 6 au 25 juillet 2010.<br />

Bosch mettra en avant trois gammes de produits, les<br />

outils électroportatifs professionnels (gamme bleue), les<br />

accessoires professionnels et les instruments de mesure.<br />

Les visiteurs repartiront avec un pack de cadeaux (sac à<br />

dos, t-shirt, casquette, porte-clés).<br />

DR<br />

10<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Événement ><br />

Nouvelle donne pour<br />

le CEPI<br />

N<br />

ouvelles dates, tenue conjointe avec Industrie<br />

Lyon 2011 : le CEPI se tiendra du 5 au 8 avril<br />

2011 à Eurexpo Lyon. Pour la première fois, sera<br />

regroupée sur un même lieu l’offre de 300 fournisseurs<br />

d’équipements et de technologies pour les industries<br />

chimiques (chimie, cosmétologie, peintures, pétrochimiques,<br />

pétrole, pharmacie et colles), agroalimentaires<br />

(transformations), énergies (nucléaires, pétrolières, bioénergies),<br />

papier/carton, matières premières et environnement.<br />

Pendant quatre jours (soit un jour de plus que<br />

prévu initialement), le CEPI proposera un espace d’exposition,<br />

des conférences applicatives, une plate-forme<br />

Internet avec une suite virtuelle à l’issue du salon, des<br />

ateliers de démonstration, une convention d’affaires…<br />

Soutenu par la FIM (Fédération des industries mécaniques),<br />

le GEP (Groupement des entreprises parapétrolières<br />

et paragazeuses), l’UIC (Union des industries chimiques),<br />

le GIFIC, le SNCT et Profluid, il s’ouvrira particulièrement<br />

vers l’Europe du Sud et le Maghreb. n<br />

Événement ><br />

Participer<br />

au Forum AFIM de<br />

la maintenance<br />

Dans le cadre de la prochaine édition de <strong>Maintenance</strong><br />

Expo, se déroulera le 22 e Forum national<br />

de la maintenance organisé par l’Afim, espace<br />

de rencontres et de partage d’expériences professionnelles<br />

destiné à promouvoir des meilleures pratiques professionnelles.<br />

Le thème retenu pour l’édition 2010 est<br />

« Promouvoir les meilleures technologies au service de la<br />

maintenance pour assurer la performance et la pérennité<br />

des installations techniques ». Cette 22 e édition accueillera<br />

les témoignages de professionnels de maintenance ayant<br />

mis en œuvre des technologies ou des méthodes dans<br />

des activités de maintenance industrielle, immobilière ou<br />

tertiaire, ayant amélioré la sécurité, la fiabilité, la maintenabilité<br />

ou la disponibilité des installations techniques.<br />

Une place prépondérante sera donnée aux applications<br />

technologiques destinées à anticiper, prévenir ou diagnostiquer<br />

les dysfonctionnements, à réparer ou protéger les<br />

installations (22 e Forum national de la maintenance, du 2<br />

au 5 novembre 2010 - Paris-Nord Villepinte, demande de<br />

rens. afim@afim.asso.fr). n<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 11


Actualités<br />

> Risques chimiques<br />

Nouvelle réglementation<br />

Conformément à la nouvelle réglementation, les contrôles annuels<br />

doivent être réalisés par un organisme indépendant accrédité et non plus<br />

seulement agréé.<br />

Face aux risques<br />

chimiques<br />

dans<br />

l’atmosphère<br />

des lieux de travail,<br />

les employeurs sont<br />

soumis à des obligations<br />

de contrôle afin<br />

d’assurer la santé et la<br />

sécurité des travailleurs.<br />

Depuis décembre<br />

2009, une<br />

nouvelle réglementation<br />

en la matière (décret<br />

2009-1570) précise<br />

les différentes<br />

étapes de stratégie et<br />

de réalisation des analyses<br />

et des prélèvements,<br />

le diagnostic<br />

final du contrôle, ainsi<br />

que les obligations<br />

d’accréditation des organismes.<br />

Protection du salarié<br />

et obligation de l’employeur<br />

: dans les entreprises<br />

où les travailleurs<br />

sont exposés<br />

ou susceptibles d’être<br />

exposés à des agents<br />

chimiques dangereux<br />

(ACD) ou des agents<br />

cancérigènes, mutagènes<br />

et toxiques<br />

pour la reproduction<br />

(CMR), l’employeur<br />

a pour obligation de<br />

mesurer régulièrement<br />

la teneur de ces<br />

substances dans l’atmosphère<br />

des lieux de<br />

travail. Or, depuis le 15<br />

décembre 2009, l’arrêté<br />

2009-1570 modifie<br />

la réglementation du<br />

code du travail relative<br />

aux contrôles des<br />

valeurs limites d’exposition<br />

professionnelle<br />

(VLEP).<br />

Lorsque des valeurs<br />

limites indicatives<br />

ou contraignantes<br />

existent, ces contrôles<br />

doivent désormais<br />

être effectués<br />

au moins une fois<br />

par an et lors de tout<br />

changement susceptible<br />

d’avoir des conséquences<br />

néfastes sur<br />

l’exposition des travailleurs,<br />

et être réalisés<br />

par un organisme<br />

indépendant accrédité,<br />

et non plus seulement<br />

agréé.<br />

L’expertise<br />

SGS<br />

SGS Multilab, accrédité<br />

COFRAC à la fois<br />

pour le prélèvement<br />

et pour l’analyse, met<br />

à disposition des entreprises<br />

son expertise.<br />

Qu’il s’agisse de<br />

la définition de plans<br />

d’échantillonnage, de<br />

l’assistance technique<br />

pour le choix des substances<br />

à surveiller en<br />

relation avec la réglementation<br />

et l’activité<br />

de l’établissement,<br />

de la réalisation des<br />

prélèvements ou de<br />

l’analyse en laboratoire,<br />

il y a toujours<br />

une solution SGS.<br />

Véritable partenaire,<br />

SGS accompagne ses<br />

clients sur l’ensemble<br />

de leur démarche de<br />

contrôle de l’air en<br />

hygiène industrielle.<br />

Les résultats indépendants<br />

fournis favorisent<br />

les relations<br />

avec la direction des<br />

ressources humaines,<br />

le comité d’hygiène<br />

de sécurité et des<br />

conditions de travail<br />

(CHSCT) ou encore la<br />

médecine du travail.<br />

Les experts SGS participent<br />

à la présentation<br />

des résultats et<br />

préconisent les éventuels<br />

axes d’amélioration.<br />

Conscient des questions<br />

techniques que<br />

soulève cette nouvelle<br />

réglementation, SGS a<br />

mis en place une plate-forme<br />

technique<br />

à l’échelle nationale<br />

pour partager son<br />

expertise dans ce domaine<br />

et ainsi répondre<br />

à toutes les questions<br />

que se posent<br />

les industriels.<br />

Au-delà du conseil, les<br />

spécialistes SGS animent<br />

des journées<br />

d’information à travers<br />

toute la France<br />

pour échanger autour<br />

de leur expérience. n<br />

12 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


BRÈVES<br />

Bien Mérité<br />

DR<br />

Celso de Azevedo, fondateur du<br />

cabinet d’experts Assetsman<br />

(gestion stratégique du cycle<br />

de vie des biens industriels) et<br />

auteur du « Guide de gestion des<br />

actifs industriels. Si les machines<br />

parlaient… » (éd. Dunod), a été<br />

décoré de l’ordre du Mérite.<br />

Toutes nos félicitations à<br />

l’heureux récipiendaire.<br />

Actualités<br />

Contrôle non destructif ><br />

Mistras s’affirme sur Euro<br />

Physical Acoustics<br />

J<br />

ean-Claude Lenain, Pdg d’EPA, vient<br />

de présenter la nouvelle identité de<br />

la société Euro Physical Acoustics<br />

SA : « Notre nouvelle dénomination sociale<br />

réaffirme notre appartenance au groupe<br />

international Mistras, présent sur les cinq<br />

continents, fort de ses 70 implantations,<br />

de ses 2 400 collaborateurs et de ses 4 500<br />

clients. » Revendiquant la première place<br />

de l’émission acoustique depuis son origine,<br />

Mistras Group (MG) est aujourd’hui<br />

un des leaders mondiaux de l’inspection<br />

et du contrôle non destructif, développant<br />

des solutions pour la protection des installations<br />

industrielles et infrastructures<br />

publiques. « Nous partageons la culture de<br />

l’innovation, de la haute technologie et du<br />

leadership. Cette évolution de notre identité<br />

traduit notre ancrage au sein d’un groupe<br />

mondial porteur d’innovations technologiques<br />

et d’une synergie de produits et services.<br />

Notre groupe fédère l’ensemble de<br />

nos filiales et bureaux pour vous offrir nos<br />

expertises et vous proposer des solutions<br />

adaptées.<br />

Mistras Group, SA : Une offre globale, locale<br />

et personnalisée C’est dans cette dynamique<br />

de développement que Mistras Group,<br />

SA a finalisé en mai 2010, l’acquisition de<br />

la société IPS, basée en Normandie, spécialiste<br />

de l’inspection et du contrôle non<br />

destructif. Ce rapprochement unira la complémentarité<br />

de nos expertises humaines<br />

et techniques. Cette nouvelle opération de<br />

croissance externe du groupe Mistrasnous<br />

permet de renforcer notre positionnement<br />

sectoriel et s’inscrit dans notre stratégie<br />

d’offre globale, locale et personnalisée. »<br />

Jean-Claude LENAIN, président-directeur<br />

général Mistras. n<br />

Sté EAU FORTE,<br />

spécialiste de la pathologie<br />

des ouvrages de captages<br />

d’eau en milieux industriels<br />

◗ <strong>Maintenance</strong> préventive* :<br />

› Inspection caméra (tous les 10 ans)<br />

› Contrôles :<br />

Perte de charge (semestriel)<br />

Fond de l’ouvrage (tous les 3 ans)<br />

Débit d’exploitation (mensuel)<br />

Nettoyage mécanique et chimique (tous les 6 à 10 ans)<br />

◗ <strong>Maintenance</strong> curative :<br />

› Mise aux normes tête de puits ou forage<br />

› Décolmatage, désinfection et rechemisage<br />

› Remplacements de pompes immergées et colonne d’exhaure<br />

› Pompages d’essais<br />

Une équipe composée de géologues<br />

ayant au moins 20 ans d’expérience<br />

Qualifiés GIES 1 et 2<br />

*Préconisations guide de l’arrêté interministériel du 11/09/03<br />

Remplacement pompe<br />

immergée<br />

Eléments<br />

de rechemisage<br />

Colonnes<br />

d’exhaure<br />

www.eau-forte.com<br />

Tél. : 06 20 27 08 08<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 13


L’année maintenance<br />

> Manutention<br />

Manuloc industrialise<br />

ses processus<br />

de maintenance<br />

<strong>Entreprise</strong> spécialiste des solutions de manutention, Manuloc s’est dotée<br />

d’une nouvelle direction de l’exploitation. L’objectif est d’harmoniser<br />

les pratiques au niveau des 12 entités du groupe et de garantir partout<br />

le même niveau de service, y compris à l’international.<br />

Responsable de cette nouvelle<br />

direction de l’exploitation,<br />

Philippe Wolff rappelle<br />

que le groupe Manuloc<br />

avait précédemment créé en 2003<br />

le Centre d’étude et de recherche de<br />

progrès (CERP) qui avait pour mission<br />

d’analyser les coûts des différentes interventions<br />

techniques des équipes de<br />

maintenance, sur le plan national. « Cela<br />

nous a permis d’entamer une véritable<br />

démarche de progrès au profit de nos<br />

clients, précise M. Wolff, en effectuant<br />

un audit continu de nos règles de fonctionnement.<br />

Sur cette base, nous avons<br />

choisi de mettre en place une nouvelle<br />

organisation, afin de garantir le même<br />

niveau de service client sur l’ensemble<br />

de nos interventions. »<br />

Cette approche qualité, tant en termes<br />

de bonnes pratiques qu’en matière de<br />

service aux clients, s’appuie sur une organisation<br />

articulée autour de cinq pôles.<br />

Le CERP a pour mission l’analyse des<br />

ratios techniques de maintenance préventive<br />

et curative, afin d’assurer aux<br />

clients une meilleure gestion du temps<br />

des interventions et des coûts associés.<br />

Le pôle « Expertise technique et méthodes<br />

» étudie, de son côté, la récurrence<br />

des défaillances sur les différents parcs<br />

et évalue l’adéquation des machines<br />

par rapport aux besoins des clients. Ce<br />

pôle fournit également un support téléphonique<br />

continu à l’ensemble des<br />

techniciens de Manuloc.<br />

Le pôle « Contrôle d’Exploitation » définit<br />

et met en œuvre les procédures<br />

de suivi et de vérification du service<br />

Manuloc, tout au long de la vie du matériel<br />

chez le client. Le pôle « Qualité<br />

Sécurité Environnement » est chargé<br />

de la veille réglementaire, de la définition<br />

des bonnes pratiques qualité et de<br />

l’animation des démarches de progrès,<br />

en collaboration avec les équipes locales.<br />

Enfin, le centre de formation, basé à<br />

Lyon, s’adresse à tous les techniciens et<br />

responsables techniques d’exploitation.<br />

Avec 700 jours-homme de formation<br />

délivrés à l’année et 41 sessions différentes,<br />

il a, d’ores et déjà, accueilli plus<br />

de 200 stagiaires.<br />

L’ensemble de cette organisation représente,<br />

pour l’heure, près d’une quinzaine<br />

de personnes au niveau groupe et près<br />

d’une cinquantaine en tenant compte<br />

du support de l’exploitation locale au<br />

niveau des différents sites. Parallèlement,<br />

Manuloc réalise chaque année<br />

deux enquêtes auprès de ses clients,<br />

afin de mesurer l’évolution de leur taux<br />

de satisfaction.<br />

Améliorer la sécurité<br />

« Aujourd’hui, grâce à la mise en œuvre<br />

de tous ces moyens de veille et de mesure,<br />

nous avons également pu améliorer<br />

de façon significative la sécurité de<br />

nos clients ainsi que de nos équipes au<br />

travail », constate Philippe Wolff, poursuivant<br />

: « Nous sommes fiers d’annoncer<br />

un taux d’accidents largement inférieur<br />

à celui de la moyenne nationale. »<br />

De nouveaux développements ont été<br />

lancés : « Actuellement, nous mettons<br />

en place une “caisse à outils” à destination<br />

de nos managers techniques. Le but<br />

est de leur permettre d’améliorer encore<br />

le service au travers d’un pilotage fin de<br />

leurs équipes et de l’exploitation de tous<br />

nos engins, au mieux de leurs capacités<br />

et en toute sécurité. » n<br />

F. P.<br />

DR<br />

14 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Innovations produits / services<br />

> Manutention<br />

Un atelier rénové pour<br />

les tramways bruxellois<br />

CFE, filiale du groupe Vinci, assure la réhabilitation du Musée du tram<br />

de Bruxelles et du dépôt d’exploitation attenant. Utilisé pour la manutention<br />

des éléments de toiture des tramways lors des opérations de maintenance,<br />

le nouveau pont roulant commandé par radio aura une capacité de 1,6 tonne.<br />

L<br />

a rénovation du dépôt<br />

des tramways de<br />

la STIB (Société des<br />

transports intercommunaux<br />

de Bruxelles) à Woluwe-<br />

Saint-Pierre a été prise en charge<br />

par CFE Brabant. Ce site historique<br />

classé héberge, à côté du dépôt<br />

actif, le « Musée du transport<br />

urbain bruxellois », encore appelé<br />

le Musée du tram. Contenant de<br />

l’amiante, la couverture de toiture<br />

a dû être remplacée. Au-dessus<br />

du musée, après réparation<br />

et renforcement des charpentes<br />

d’origine en bois, la toiture a également<br />

subi une opération d’isolation.<br />

Les façades ont été restaurées<br />

et le bâtiment d’exploitation<br />

ainsi que le musée avec<br />

l’annexe « 1941 » sont rénovés<br />

dans le respect de leur caractère<br />

historique.<br />

Un équipement<br />

spectaculaire<br />

CFE Brabant a procédé à la modernisation<br />

du dépôt qui est resté<br />

en activité pendant les travaux.<br />

Quelques nouvelles fosses<br />

d’entretien ont été créées<br />

et, dans le dépôt, un nouveau<br />

bâtiment et un magasin de pièces<br />

de rechange ont été prévus.<br />

Lancés en 2007, les travaux de<br />

rénovation auront duré jusqu’en<br />

2009.<br />

C’est dans le dépôt de la STIB<br />

qu’a été installé l’équipement le<br />

DR<br />

plus spectaculaire, un pont roulant<br />

Europont de Verlinde. « Ce<br />

matériel proposé par Europa-Levage,<br />

distributeur et intégrateur<br />

Verlinde pour la Belgique, proposait<br />

une très bonne fiabilité ainsi<br />

que le meilleur rapport qualité/<br />

prix du marché », indique M. Rychter,<br />

ingénieur techniques spéciales<br />

chez CFE. Avec une capacité<br />

de levage de 1,6 t, il desservira<br />

la voie 21 qui se trouve au<br />

milieu de la « fosse américaine »<br />

équipée d’une passerelle longitudinale<br />

de part et d’autre de la<br />

voie. Le pont sera utilisé pour la<br />

manutention des éléments en<br />

toiture du tramway (caténaires,<br />

convertisseurs auxiliaires…) dans<br />

le cadre des programmes d’entretien<br />

et de maintenance des<br />

rames.<br />

Les chemins de roulement longitudinaux<br />

du pont sont accrochés<br />

à des portiques qui supportent<br />

Tous les<br />

mouvements<br />

de levage et<br />

descente, en<br />

longitudinal<br />

et en<br />

transversal,<br />

sont à<br />

variation<br />

continue de<br />

vitesse dans<br />

le respect<br />

des limites<br />

prédéfinies.<br />

via leurs colonnes les passerelles<br />

précitées. Tous les mouvements<br />

de levage et descente, mouvement<br />

longitudinal, mouvement<br />

transversal, sont à variation<br />

continue de vitesse dans le respect<br />

des limites minimales et<br />

maximales (lente, rapide) prédéfinies.<br />

Les variateurs de fréquence<br />

qui gèrent ces mouvements<br />

permettent un démarrage et un<br />

arrêt progressifs ; de même, le<br />

passage de la vitesse minimale<br />

vers la vitesse maximale et inversement<br />

est contrôlé par une<br />

rampe de vitesse à programmer<br />

dans le variateur. La compatibilité<br />

électromagnétique sera<br />

respectée.<br />

La commande du pont roulant<br />

est effectuée par radio disposant<br />

d’une limitation de portée,<br />

par liaison infrarouge, qui permet<br />

au système de déterminer<br />

si l’émetteur se trouve en dehors<br />

d’une zone définie, comme une<br />

zone de travail, et de désactiver<br />

dans ce cas la commande du<br />

pont. Une boîte à boutons suspendue<br />

peut également être utilisée<br />

soit, à partir du niveau de<br />

la passerelle, soit à partir du sol<br />

sous les poutres du pont. Cette<br />

commande suspendue ne sert<br />

que de commande de secours.<br />

Les boutons poussoirs de la boîte<br />

à boutons ou de la commande<br />

radio sont à double enfoncement.<br />

n<br />

S. B.<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

15


L’année maintenance<br />

> Mobilité<br />

Un déploiement<br />

hors du commun<br />

Photo : FLORENT MULOT<br />

ERDF déploie un programme de gestion<br />

des interventions sur le réseau électrique et dote ses<br />

techniciens d’outils de mobilité pour améliorer<br />

les déplacements et le suivi des dépannages d’urgence.<br />

Filiale à 100 % du<br />

groupe EDF créée le<br />

1 er janvier 2008, ERDF<br />

(Électricité réseau distribution<br />

France) est le gestionnaire<br />

des réseaux de distribution<br />

d’électricité pour 95 % du territoire<br />

métropolitain. L’entreprise<br />

qui emploie 35 000 salariés assure<br />

l’exploitation, le développement<br />

et l’entretien de près de 1,3 million<br />

de km de lignes électriques<br />

(1 274 600 km pour être plus précis)<br />

au service de 33 millions de<br />

clients. À ce titre, elle effectue<br />

de nombreuses interventions sur<br />

ce réseau, telles que les raccordements,<br />

les mises en service, les<br />

dépannages et… les changements<br />

de fournisseurs, une contrainte réglementaire<br />

depuis l’ouverture du<br />

marché de l’énergie aux fournisseurs<br />

alternatifs d’EDF.<br />

ERDF a lancé le projet Tamaris<br />

dont l’objectif est d’équiper progressivement<br />

d’outils de mobilité<br />

6 000 techniciens réseaux. Grâce à<br />

une solution industrielle et à l’utilisation<br />

d’une méthodologie agile,<br />

Steria a été en mesure de livrer à<br />

ERDF la première version du projet<br />

en seulement six mois. Il faut<br />

savoir que Tamaris constitue une<br />

petite révolution pour les techniciens<br />

réseaux d’ERDF. En effet,<br />

ils vont devoir progressivement<br />

quitter les bons de travail et de<br />

dépannages au format papier au<br />

profit d’un enregistrement en ligne.<br />

Ils recevront ainsi leurs bons<br />

de travail en temps réel, l’objectif<br />

étant de leur permettre de traiter<br />

les dépannages d’urgence plus rapidement.<br />

Autre résultat attendu<br />

du projet, l’affectation des interventions<br />

et les déplacements devraient<br />

s’en trouver optimisés.<br />

Méthode Agile<br />

au service du<br />

projet Tamaris<br />

La société Steria a livré au mois de<br />

décembre dernier une maquette<br />

de Tamaris qui donnait déjà un<br />

bon aperçu du projet. ERDF a pu<br />

vérifier que la solution correspondait<br />

aux besoins exprimés.<br />

Livrée début mars, la première<br />

version porte sur le déploiement<br />

du projet dans deux des quelque<br />

100 agences ERDF en France (Orléans<br />

et Digne-Gap) pour obtenir<br />

un retour opérationnel avant le<br />

déploiement étendu.<br />

Le projet Tamaris repose sur la solution<br />

industrielle de field force<br />

management (FFM) développée<br />

par Steria. Cette solution intégrée<br />

comprend plusieurs services associés.<br />

Le cœur est constitué d’un<br />

référentiel de données et d’un gestionnaire<br />

de workflow. Des services<br />

géographiques intègrent les<br />

fonctionnalités de cartographie et<br />

d’optimisation d’itinéraires. Ils sont<br />

complétés par des services d’optimisation<br />

des ressources (gestion<br />

Le projet<br />

Tamaris<br />

repose sur<br />

la solution<br />

industrielle<br />

de field force<br />

management<br />

développée<br />

par Steria.<br />

et affectation des ressources) et<br />

des services de mobilité. Une solution<br />

de synchronisation et de sécurisation<br />

des données entre les<br />

PDA et le système d’information<br />

complète le dispositif. L’équipement<br />

actuel dont les techniciens<br />

réseau sont équipés est constitué<br />

de modèles HTC Touch 2 T3333<br />

sous Windows Mobile 6.5.<br />

Édouard Laroche-Joubert, architecte<br />

principal utilities chez Ste-<br />

Photo : FLORENT MULOT<br />

16<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Innovations produits / services<br />

Photo : FLORENT MULOT<br />

ria, explique que la méthode Agile<br />

mise en place sur le projet Tamaris<br />

est une adaptation propre à<br />

Steria de la méthode SCRUM qui<br />

permet de tenir les engagements<br />

d’un projet au forfait tout en permettant<br />

de nombreuses adaptations<br />

pendant toute la durée du<br />

projet. « Notre méthode reprend<br />

les grands principes fondateurs<br />

des méthodes Agiles, notamment<br />

le client au cœur du projet, esprit<br />

d’équipe, communication, simplicité,<br />

efficacité et qualité, flexibilité<br />

aux changements, avancement<br />

basé sur le concret… »<br />

Équiper<br />

15 000 techniciens<br />

à terme<br />

lité. La documentation s’attache<br />

à une formalisation simple. Enfin,<br />

l’organisation se veut adaptée, associant<br />

une approche mixte Agile/<br />

forfait, et une gestion dissociée<br />

du cahier des charges et des problématiques<br />

contractuelles. Autre<br />

point fort, la collaboration et l’implication<br />

des équipes dans la réussite<br />

globale du projet.<br />

« La méthode Agile que nous avons<br />

mise en place a permis de respec-<br />

En bref<br />

Applications et développements<br />

spécifiques du projet<br />

L’application est réalisée autour des solutions<br />

Oracle (serveur d’application, SGBD,<br />

etc.), de Navteq pour la cartographie, Talend<br />

Open Studio, d’Adobe Flex Air sur les postes<br />

client, de Alk Copilot et Microsoft CF 3.5 sur<br />

les « smartphones ». Les applications développées<br />

par Steria dans le cadre de cette<br />

première version de l’application du projet<br />

Tamaris sont les suivantes : référentiel des<br />

interventions sur le réseau ; consultation<br />

des ouvrages (SIG d’ERDF) ; gestion des<br />

équipes d’interventions, outil de workflow<br />

(cycle de vie des interventions, assignation<br />

des activités, corbeilles de tâches, etc.),<br />

cartographie (géo-positionnement des interventions/ouvrages/PDA,<br />

optimisation de la<br />

planification, etc.), outils de mobilité (PDA,<br />

PC portables, navigation, etc.), reporting<br />

(optimisation de la planification, suivi de<br />

la performance opérationnelle, calculs de<br />

Ces nouveaux<br />

outils permettent<br />

de reprendre<br />

en profondeur<br />

les processus<br />

de planification,<br />

d’exécution et<br />

de reporting<br />

de l’ensemble<br />

des interventions<br />

sur site.<br />

Il s’agit d’une approche pragmatique<br />

adaptée au contexte forfaitaire<br />

de chaque projet en respectant<br />

quelques principes fondamentaux<br />

: développement par<br />

itérations en mettant en place un<br />

cycle développement très court<br />

afin de rendre visible rapidement<br />

un résultat ; priorisation/pondération<br />

(prioriser et valoriser les exigences)<br />

; stabilisation du besoin ;<br />

time boxing consistant à réaliser<br />

la ou les fonctions dans le délai<br />

imparti ; adaptabilité et pragmatisme<br />

n’hésitant pas à adapter<br />

la solution en regard des impératifs<br />

techniques et des délais ;<br />

intégration continue (outiller la<br />

démarche)… Le pilotage par les<br />

tests permet de privilégier la quater<br />

des délais ambitieux dans un<br />

contexte forfaitaire intégrant des<br />

enjeux métiers critiques », souligne<br />

Édouard Laroche-Joubert.<br />

Pour rappel, Steria intervient<br />

également sur le projet Pictrel,<br />

système gérant les interventions<br />

sur les comptages d’électricité, et<br />

sur le projet SID Linky assurant<br />

le déploiement des nouveaux<br />

compteurs communicants (dont<br />

le coût exorbitant a récemment<br />

été dénoncé).<br />

Pictrel et Tamaris, deux développements<br />

en cours auxquels participe<br />

Steria, font partie du programme<br />

GDI (gestion des interventions).<br />

« GDI est l’un des dix<br />

projets majeurs d’ERDF, rappelle<br />

Patrice Philippe, directeur du programme<br />

GDI. Il vise à équiper, en 4<br />

à 5 ans, plus de 15 000 techniciens<br />

en outils modernes de communication.<br />

Ces nouveaux outils nous<br />

permettront de reprendre en profondeur<br />

nos processus de planification,<br />

d’exécution et de reporting<br />

de l’ensemble de nos activités in<br />

situ. » n F. P.<br />

la valeur ajoutée des interventions, etc.).<br />

La synchronisation des PDA et des données<br />

du SI de l’entreprise s’effectue grâce à la<br />

solution unique Field Force Connect. « Cette<br />

solution a été imaginée et réalisée par Steria<br />

pour permettre de répondre aux problématiques<br />

de sécurité et de performance. Elle<br />

permet de répondre à un très fort volume de<br />

synchronisation avec des performances bien<br />

supérieures à certains produits du marché »,<br />

souligne M. Laroche-Joubert.<br />

La solution garantit la sécurité des données<br />

en terme de stockage, d’échanges et de<br />

manipulation. La solution prend en compte<br />

également les problématiques de filtrage et<br />

de sécurisation des échanges (infrastructure).<br />

Les échanges font également l’objet<br />

d’une trace garantie pour une éventuelle<br />

analyse a posteriori afin de répondre à des<br />

contraintes d’engagements.<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

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L’année maintenance<br />

> Machine à Machine<br />

Alerte par SMS<br />

En cas de demande d’interventions, comment prévenir des techniciens<br />

rapidement, facilement et à moindres coûts ? Au-delà du simple message<br />

d’alerte, Webdyn propose une solution d’envoi de SMS.<br />

Webdyn propose<br />

un<br />

boîtier totalement<br />

autonome et communicant avec<br />

un ou plusieurs équipements, qui,<br />

à partir d’une simple pression sur<br />

un bouton, envoie automatiquement<br />

des SMS à une équipe de<br />

collaborateurs en vue de les avertir<br />

d’une panne, d’un dysfonctionnement<br />

ou d’une demande. Audelà<br />

de l’aspect alerte, ce nouveau<br />

boîtier gère la réponse de<br />

prise en compte la plus rapide, en<br />

informe les autres intervenants<br />

et dialogue en continu avec la<br />

console d’administration.<br />

Le boîtier s’adresse à toutes les<br />

entreprises qui veulent automatiser<br />

le déclenchement d’alerte,<br />

informer un maximum de techniciens<br />

répartis sur un ou plusieurs<br />

sites étendus et tracer tous les<br />

événements survenus sur leurs<br />

équipements, de la demande à<br />

la clôture de l’intervention. Cette<br />

« M2SMSBOX » s’avère en outre<br />

d’une grande simplicité de mise<br />

en œuvre et d’utilisation.<br />

Simplicité de mise<br />

en œuvre<br />

Photo : WEBDYN<br />

Le principe du boîtier se révèle<br />

d’une simplicité inégalée : envoi<br />

en appuyant sur un bouton-poussoir<br />

d’un SMS comprenant des<br />

informations essentielles (nom/<br />

code du boîtier émetteur, libellé<br />

et heure d’envoi) à un ensemble<br />

de collaborateurs équipés de<br />

portables susceptibles d’intervenir<br />

ou de traiter la demande. Le<br />

premier des techniciens qui répond,<br />

en raison de sa disponibilité<br />

ou de sa proximité par rapport à<br />

l’équipement en panne, prend la<br />

main. Le boîtier Webdyn se charge<br />

automatiquement d’en informer<br />

les autres intervenants.<br />

Du signalement de l’incident à la<br />

clôture de l’intervention, le boîtier<br />

dialogue également via SMS<br />

avec la console d’administration<br />

et trace tous les événements à<br />

des fins d’analyse : statistiques<br />

d’intervention, taux d’incidents,<br />

temps moyen de prise en charge,<br />

détection de dysfonctionnement<br />

récurrent… Ainsi, ce dispositif<br />

permet une parfaite optimisation<br />

des ressources en fonction de la<br />

disponibilité et de la localisation<br />

géographique des collaborateurs<br />

concernés.<br />

Cependant, cette simplicité apparente<br />

repose sur le meilleur<br />

des technologies de communication<br />

GSM/GPRS et du MtoM.<br />

Ainsi, la M2SMSBOX se présente<br />

sous la forme d’un boîtier équipé<br />

simplement d’une LED, d’un<br />

bouton-poussoir, d’un modem<br />

GSM/GPRS et d’une antenne externe.<br />

La totalité des échanges de<br />

données s’effectue sous la forme<br />

de SMS. Afin de simplifier la supervision<br />

de l’ensemble, Webdyn<br />

La M2SMSBOX<br />

se présente<br />

sous la<br />

forme d’un<br />

boîtier équipé<br />

simplement<br />

d’une LED, d’un<br />

bouton-poussoir,<br />

d’un modem<br />

GSM/GPRS et<br />

d’une antenne<br />

externe.<br />

propose aussi un boîtier d’administration<br />

qui centralise tous les<br />

paramètres, gère aisément les<br />

mises à jour et archive automatiquement<br />

l’ensemble des SMS<br />

échangés. Autre possibilité, le superviseur<br />

peut également choisir<br />

de visualiser les données, à partir<br />

de la plate-forme d’administration,<br />

sous la forme de pages<br />

HTLM personnalisables selon ses<br />

besoins et attentes.<br />

Pour la supervision, un applicatif<br />

entièrement Web embarqué<br />

sur une plate-forme d’administration<br />

permet de gérer et d’actualiser<br />

le boîtier Webdyn, depuis<br />

une connexion Internet. En outre,<br />

ce boîtier peut se fondre totalement<br />

dans son environnement<br />

afin d’être actionné en toute discrétion.<br />

La M2SMSBOX offre la garantie<br />

d’informer les personnes concernées<br />

et de conserver des traces de<br />

résolution des interventions. De<br />

plus, la réactualisation constante<br />

des informations émanant du<br />

boîtier assure une analyse fine<br />

des incidents en vue d’optimiser<br />

le système curatif, les démarches<br />

préventives et les statistiques<br />

d’intervention des collaborateurs<br />

impliqués.<br />

Autre atout et non des moindres,<br />

l’utilisation du SMS se révèle bon<br />

marché, avec des abonnements<br />

spécifiques proposés par les opérateurs,<br />

et infiniment plus efficace<br />

par rapport aux appels téléphoniques<br />

pour contacter un grand<br />

nombre de techniciens. Webdyn<br />

commercialise son boîtier à<br />

moins de 500 euros HT. n<br />

F. P.<br />

18 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


L’année maintenance<br />

> e-maintenance<br />

Une plate-forme de<br />

recherche à Besançon<br />

Stratégie de maintenance et e-maintenance sont les maîtres mots<br />

de la problématique industrielle étudiée par l’Institut Femto-ST à Besançon.<br />

Le système SISTRE, rénové et financé par la région Franche-Comté,<br />

veut marier outils matériels et logiciels pour mettre au point la maintenance<br />

interactive de demain.<br />

(1)<br />

Département<br />

Automatique et<br />

Systèmes Micromécaniques.<br />

L’AS2M est<br />

formé d’une<br />

équipe de 65<br />

enseignantschercheurs,<br />

chercheurs,<br />

ingénieurs,<br />

doctorants…<br />

implantés dans<br />

les locaux<br />

de l’ENSMM<br />

(École nationale<br />

supérieure<br />

de mécanique<br />

et des<br />

microtechniques<br />

de Besançon).<br />

(2)<br />

Franche-Comté<br />

Électronique<br />

Mécanique<br />

Thermique<br />

et Optique<br />

– Science et<br />

Technologie.<br />

Entité liée au<br />

CNRS.<br />

(3)<br />

COnception<br />

et Sûreté de<br />

fonctionnement<br />

des systèmes<br />

Mécatroniques<br />

et mIcro–<br />

mécatroniques.<br />

L<br />

e département de<br />

recherche AS2M (1)<br />

de l’Institut FEMTO-<br />

ST (2), vient de rénover<br />

son système industriel de productique<br />

SISTRE (Système Industriel<br />

Supervisé de TRansfErt de<br />

palettes). Vitrine technologique<br />

inaugurée en novembre 2008, le<br />

système SISTRE constitue une<br />

cellule flexible d’assemblage robotisée,<br />

composée de cinq stations<br />

reliées par un transfert à<br />

palettes en double anneau qui<br />

intègre une grande diversité de<br />

technologies en matière d’automatisme<br />

: réseaux industriels de<br />

terrain Profibus et AS-i, réseau<br />

Ethernet temps réel en anneau,<br />

réseau sans fil Wi-Fi industriel,<br />

automate et entrées/sorties dédiées<br />

sécurité machine, panels PC<br />

tactiles et supervision, système<br />

d’étiquettes RFID, ainsi que trois<br />

robots et un bras manipulateur.<br />

À cette avalanche de technologies<br />

s’ajoutent des systèmes<br />

de capteurs évolués permettant<br />

d’obtenir un point de vue différent<br />

sur l’état de fonctionnement<br />

du système SISTRE. On compte<br />

parmi eux un système d’analyse<br />

vibratoire dédié au diagnostic des<br />

machines tournantes et une caméra<br />

de surveillance IP… « Géré<br />

par l’équipe COSMI (3) du département<br />

AS2M, ce système constitue<br />

l’objet d’étude des recherches<br />

de l’équipe sur la e-maintenance.<br />

Il est également voué à l’enseignement<br />

en robotique et au transfert<br />

de technologies », précise Patrick<br />

Nectoux, ingénieur d’études au<br />

CNRS affecté au département<br />

AS2M, l’un des acteurs responsables<br />

de SISTRE.<br />

Automatiser<br />

les phases<br />

de maintenance<br />

Un thème principal mobilise les<br />

esprits : la e-maintenance. C’est<br />

alors que le système industriel<br />

SISTRE entre en jeu pour constituer<br />

l’objet d’étude matériel des<br />

recherches. Afin de le maintenir<br />

en état opérationnel, l’équipe<br />

COSMI a connecté à SISTRE une<br />

plate-forme logicielle distribuée<br />

et coopérative de maintenance,<br />

basée sur les Web services. Baptisée<br />

GamaFrame (Global Asset<br />

MAintenance Framework), cette<br />

plate-forme est reliée à SISTRE<br />

par un système d’acquisition de<br />

données, permettant de détecter<br />

des défaillances et dégradations,<br />

de diagnostiquer et de pronostiquer<br />

l’état du système. Cette<br />

plate-forme logicielle est composée<br />

de modules de diagnostic,<br />

de pronostic et de planification<br />

des tâches de maintenance et des<br />

ressources humaines affectées à<br />

cet effet. L’ensemble constitue un<br />

démonstrateur de choix et une<br />

solide base de tests pour valider<br />

les recherches, dans le but<br />

de développer des outils d’aide<br />

à la maintenance de systèmes<br />

complexes à destination des industriels.<br />

Objectif de l’équipe COSMI :<br />

automatiser les phases de maintenance<br />

en s’appuyant sur les<br />

technologies de l’information<br />

et de la communication. Il s’agit<br />

de développer des capacités de<br />

diagnostic des composants de<br />

la plate-forme GamaFrame afin<br />

de lancer automatiquement des<br />

fonctions de pronostic à l’aide<br />

de méthodes d’intelligence artificielle<br />

(IA). Ces fonctions de<br />

diagnostic et de pronostic sont<br />

soutenues par la fonction logistique.<br />

Celle-ci se décline par des<br />

modules d’ordonnancement et la<br />

planification dynamique des tâches<br />

de maintenance à l’échelle<br />

d’une année. Il reste aujourd’hui<br />

à mettre en place le lien OPC en<br />

parallèle du système d’acquisition<br />

de données (SCADA) avant<br />

de développer le réseau de capteurs<br />

sans fil basé sur la technologie<br />

Zigbee.<br />

L’équipe de recherche a la volonté<br />

de faire évoluer GamaFrame<br />

vers une plate-forme orientée<br />

20 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Innovations produits / services<br />

utilisateur en développant une<br />

quatrième brique : la réalité augmentée.<br />

« La réalité augmentée<br />

vient en aide à l’opérateur dans<br />

un monde réel à l’aide d’un apport<br />

d’informations virtuelles,<br />

explique Patrick Nectoux. Elle<br />

peut faire appel aux cinq sens.<br />

Actuellement, nous travaillons<br />

sur la vue et sur l’ouïe. » L’opérateur<br />

est alors équipé d’un casque<br />

doté d’une caméra, d’écouteurs<br />

et d’un oculaire permettant<br />

de superposer à la vue réelle de<br />

l’opérateur, un schéma, un circuit<br />

interne à l’équipement défaillant<br />

ou toute autre explication utile.<br />

Imaginons alors un opérateur<br />

devant le bras d’un robot.<br />

Au travers de l’oculaire de son<br />

casque, il pourra alors visualiser<br />

en surimpression du bras le plan<br />

descriptif de l’intérieur de la machine.<br />

Le casque est alors relié à<br />

un micro-PC, lui-même connecté par<br />

liaison sans fil à la plate-forme de<br />

e-maintenance via un portail Web.<br />

« C’est un outil interactif, par lequel<br />

l’opérateur pourra faire des demandes<br />

et des choix, à son rythme, des<br />

recherches multisites ou historiques<br />

par équipement, entrer en relation<br />

avec un expert distant. » En attendant<br />

l’aboutissement des travaux,<br />

l’équipe COSMI reste ouverte à tout<br />

contact avec les industriels. n<br />

> Lubrification<br />

Huile pour compresseur<br />

compatible avec les HFC<br />

S<br />

uite à son interdiction dans<br />

les installations de réfrigérations,<br />

le R22 pourra<br />

être remplacé par des<br />

HFC. Mais alors, c’est une huile compresseur<br />

frigorifique complètement<br />

miscible qui devra être utilisée.<br />

Le remplacement du R22 pourra se faire<br />

par des HFC (hydrofluorocarbones)<br />

tels que le R404 A, R507 ou R134a. Pour<br />

l’utilisation de ces produits, une modernisation<br />

de l’installation est nécessaire<br />

et une huile compresseur frigorifique<br />

complètement miscible doit être utilisée.<br />

Les laboratoires de Fuchs Lubrifiant ont<br />

développé l’huile Reniso Triton SEZ 68<br />

précisément pour une utilisation avec les<br />

hydrocarbures fluorés sans chlore (HFC/<br />

FC). Contrairement aux huiles frigorifiques<br />

minérales classiques, elles sont<br />

parfaitement miscibles et compatibles<br />

avec les HFC/FC polaires.<br />

Un remplacement<br />

délicat<br />

Le remplacement du R22 peut également<br />

se faire par des HFC contenant<br />

des hydrocarbures tels que R417A,<br />

R422A ou R422D ; pour ces fluides frigorigènes,<br />

l’huile Reniso Triton SEZ 68<br />

Fuchs Lubrifiant a developpé l’huile Reniso<br />

Triton SEZ 68 pour une utilisation avec<br />

les hydrocarbures fluorés sans chlore,<br />

parfaitement miscibles et compatibles<br />

avec les HFC/FC polaires.<br />

est, dans ce cas précis, totalement miscible<br />

dans toute la plage de température<br />

d’utilisation.<br />

Fuchs préconise la méthode de réadaptation<br />

de l’installation avec des réfrigérants<br />

HFC (avec ou sans hydrocarbure)<br />

simultanément avec le changement<br />

d’huile. L’huile ne sera pas en contact<br />

avec le R22, le film de lubrifiant sera<br />

donc stable et il n’y aura aucun risque<br />

d’endommagement du compresseur.<br />

Une attention particulière lors du changement<br />

d’huile doit être observée : enlever<br />

soigneusement l’eau résiduelle et le chlore<br />

du circuit ; si nécessaire modifier les composants<br />

du système de réfrigération (élastomères<br />

et filtres). Une analyse de l’huile<br />

DR<br />

après une à quatre semaines d’utilisation<br />

reste la seule méthode appropriée pour<br />

définir le statut de l’huile frigorifique. Les<br />

caractéristiques importantes à suivre sont<br />

l’indice d’acide total, la teneur en eau ainsi<br />

que le pourcentage de l’ancienne huile<br />

présente dans cette nouvelle huile. Selon<br />

les résultats d’analyses obtenus, Fuchs est<br />

en mesure de conseiller soit le maintient<br />

de l’huile en service soit la mise en place<br />

d’une nouvelle charge d’huile.<br />

L’huile Reniso Triton SEZ 68 appartient<br />

à la gamme des huiles entièrement<br />

synthétiques à base de polyolesters<br />

spéciaux. En fonction de<br />

la viscosité, ces huiles sont recommandées<br />

pour les compresseurs hermétiques,<br />

semi-hermétiques et les<br />

compresseurs ouverts à piston, à vis<br />

et les turbocompresseurs. Grâce à<br />

leur polarité, les produits de la gamme<br />

présentent des propriétés hygroscopiques<br />

plus élevées que les lubrifiants<br />

conventionnels formulés à base<br />

d’huiles minérales ou d’hydrocarbures<br />

synthétiques. C’est pourquoi, durant<br />

le changement du fluide frigorigène,<br />

le contact à l’air doit être minimisé.<br />

Les conditionnements ouverts doivent<br />

être impérativement utilisés dans les<br />

24 heures suivant leur ouverture. n<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

21


L’année maintenance<br />

> Identification et traçabilité<br />

Le bouton à mémoire<br />

de Titanox<br />

Titanox Industrie s’associe à<br />

MacSema pour commercialiser le<br />

bouton à mémoire CMB (Contact<br />

Memory Button). Le CMB présente<br />

d’innombrables atouts en matière<br />

de traçabilité, de gestion des<br />

configurations et de suivi de la<br />

maintenance.<br />

L<br />

’homologation du CMB<br />

auprès de l’armée provient<br />

de ses exceptionnelles<br />

conditions<br />

d’utilisation, parmi les plus drastiques<br />

(conformes à la norme US<br />

DoD Mil-STDS-810F). Insensible<br />

aux impulsions et interférences<br />

électromagnétiques, aux radiations,<br />

résistance à la traction,<br />

à la tension, au cisaillement, à<br />

l’humidité, aux ambiances salines,<br />

à la graisse, aux poussières,<br />

aux acides, aux solvants, aux basses<br />

et hautes températures, aux<br />

vibrations, aux chocs… il fonctionne<br />

quels que soient les environnements<br />

extérieurs ou intérieurs.<br />

Une robustesse exemplaire :<br />

durée de vie d’un siècle, informations<br />

conservées pendant 35<br />

ans sans aucune utilisation, plus<br />

d’un million de cycles en lecture/<br />

écriture.<br />

Les secteurs d’activités concernés<br />

: nucléaire, énergie, sécurité,<br />

pétrochimie, chimie, télécoms,<br />

gestion des déchets, ferroviaire,<br />

aérospatiale… partout où la surveillance<br />

qualitative et sécurisée<br />

d’un équipement mobile ou non<br />

se révèle indispensable (pièces<br />

d’équipement, fûts de déchets,<br />

DR<br />

MANUTENTION<br />

Équipements Levalair pour toutes les charges<br />

Depuis 12 ans, la société<br />

GPH-Levalair fournit aux<br />

entreprises une gamme<br />

complète d’aide à la manutention<br />

légère, avec comme<br />

objectifs : efficacité, qualité,<br />

ergonomie, économie. Avec<br />

son système de levage par<br />

le vide « Levalair », la manutention<br />

de cartons, sacs,<br />

panneaux et fûts se trouve facilitée,<br />

et bien d’autres charges<br />

de 15 à 270 kg peuvent<br />

être manipulées en toute sécurité<br />

et facilité. Les chariots<br />

électriques de la gamme<br />

« Protema » permettent la<br />

manutention de toute charge<br />

jusqu’à 200 kg. Et plus particulièrement<br />

la prise et le retournement<br />

de bobines. Les<br />

manipulateurs pneumatiques<br />

et hydrauliques « Tawilift »<br />

sont de véritables outils permettant<br />

la prise, le retournement<br />

et le basculement de<br />

charges jusqu’à 750 kg. Les<br />

rails, ponts et potences haut<br />

de gamme « Lyftman », sont<br />

des éléments à rails creux en<br />

acier ou aluminium permettant<br />

d’obtenir une excellente<br />

ergonomie. Enfin, les tables<br />

élévatrices constituent une<br />

des meilleures solutions pour<br />

permettre la manutention de<br />

charges lourdes, faciliter la<br />

mise à niveau et améliorer<br />

l’ergonomie aux postes, et<br />

les conditions de travail sont<br />

confortables (GPH offre une<br />

large gamme de tables de<br />

500 kg à 6 000 kg).<br />

DR<br />

22<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Innovations produits / services<br />

assemblage d’une configuration…).<br />

Par exemple, dans le cadre<br />

de son programme A350, Airbus<br />

a préconisé l’usage du CMB pour<br />

le suivi des équipements en zone<br />

non pressurisée et en back-up des<br />

tags RFID en zone pressurisée.<br />

Une traçabilité<br />

centenaire<br />

Lors des opérations de maintenance,<br />

la lecture des CMB permet de<br />

gérer la configuration, de contrôler<br />

si les pièces sont d’origine, si la<br />

maintenance a bien été réalisée et<br />

à quelle date, les réparations éventuelles…<br />

Les fûts de déchets chimiques<br />

ou nucléaires dotés d’un bouton<br />

CMB sont clairement identifiés<br />

et datés : après leur enfouissement,<br />

les informations demeurent lisibles<br />

pendant un siècle.<br />

Le CMB est un élément électronique<br />

passif, doté d’une mémoire<br />

propre non volatile EEPROM,<br />

c’est-à-dire qu’il fonctionne sans<br />

batterie. Il permet à chaque opérateur<br />

de lire, d’écrire, de modifier<br />

et de stocker des informations sur<br />

site grâce à sa mémoire impressionnante<br />

de 256 bytes à 2 gigabytes/bouton<br />

selon le modèle.<br />

Un simple contact sur le bouton<br />

mémoire via le cordon de liaison<br />

équipé d’un port USB ou d’un<br />

port série RS232 et le transfert<br />

des données s’établit vers un PC,<br />

un assistant électronique personnel<br />

(PDA) ou un lecteur de codes<br />

à barres. Après s’être identifié<br />

(jusqu’à trois niveaux d’accès),<br />

l’opérateur obtient en quelques<br />

secondes toutes les informations<br />

contenues dans le bouton à mémoire.<br />

Il peut ensuite les compléter<br />

ou les modifier et les sauvegarder<br />

(manuels, schémas, graphiques,<br />

photographies…) quel<br />

que soit le format utilisé : XML,<br />

PowerPoint, Word, Excel… n<br />

Sécuriser l’intervenant<br />

La consignation selon Master Lock<br />

brevetés comme le Xenoy : résistance<br />

thermique (-47 à +177 C°), résistance<br />

chimique, résistances aux UV… Master<br />

Lock a mis au point un cadenas de<br />

consignation #406, spécial applications<br />

électriques, entièrement non conducteur<br />

et diélectrique (anse et corps du cadenas<br />

en Xenoy) ainsi qu’un bloc disjoncteur<br />

#S2390 empêchant la réactivation du<br />

disjoncteur. Dans le respect de la norme<br />

UTE C18-510 relative à l’électricité qui<br />

stipule que l’ouvrage doit être isolé de<br />

sa source de tension et condamné et que<br />

la consignation doit être signalée.<br />

• La consignation des fluides est facilitée<br />

grâce aux bloque-vannes à volant<br />

#480 ou quart de tour #S3068. Les systèmes<br />

de consignation pour les vannes<br />

à volants emprisonnent la vanne empêchant<br />

ainsi sa manipulation. Existe<br />

en différentes tailles. Le bloque-vanne<br />

quart de tour #S3068 est fabriqué en<br />

métal et en aluminium pour une meilleure<br />

résistance. Le bloque-vanne universel<br />

quart de tour maintient la poignée<br />

d’ouverture en position fermée.<br />

DR<br />

• Master Lock a développé une large<br />

gamme de systèmes de consignation<br />

destinés à protéger les employés lors<br />

des travaux de maintenance et de réparation.<br />

Utilisés conjointement avec<br />

des cadenas de consignation, les systèmes<br />

de consignation Safety Series permettent<br />

d’isoler les sources d’énergie<br />

des équipements (énergie électrique,<br />

hydraulique, gaz, pression…). Ainsi,<br />

les systèmes de consignation protègent<br />

de la réactivation accidentelle de<br />

la machine. Ces systèmes sont fabriqués<br />

dans des matériaux résistants et<br />

• Les étiquettes de consignation Guardian<br />

Extreme Tags permettent d’identifier<br />

l’employé et l’opération en cours, la<br />

date de fin de l’opération… Fabriquées<br />

à base de polypropylène, elles résistent<br />

parfaitement aux variations de température,<br />

aux produits chimiques (testées<br />

avec plus de 30 agents chimiques), aux<br />

UV… Master Lock offre la possibilité<br />

d’inscrire le texte, le logo, le graphique<br />

selon les besoins des employés.<br />

Injectés dans le plastique, les textes<br />

résistent durablement à une utilisation<br />

intensive.<br />

DR<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

23


Focus<br />

> Outils et méthodes<br />

Évaluer le bon niveau<br />

d’expertise<br />

Les outils de maintenance préventive et<br />

conditionnelle sont nombreux mais ne<br />

sont pas interchangeables. Laurent<br />

Chapelot, IESPM, nous aide à y voir plus<br />

clair et à analyser ce qui peut être réalisé<br />

à l’interne et ce qui relève d’une expertise<br />

plus volontiers externe.<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. La<br />

maintenance préventive vous<br />

semble-t-elle suffisamment mise<br />

en pratique dans les entreprises ?<br />

Et ne pourrait-on faire mieux ?<br />

Laurent Chapelot. La maintenance<br />

préventive est indéniablement<br />

mise en pratique dans<br />

toutes les entreprises. Par exemple,<br />

qui n’a pas un jour vidangé<br />

une charge d’huile sur un critère<br />

calendaire ou sur un critère de<br />

temps de fonctionnement ? Mais<br />

si l’on parle de maintenance préventive<br />

conditionnelle, il reste<br />

encore effectivement des progrès<br />

à faire dans ce domaine.<br />

Ce type de maintenance implique<br />

une autre façon de concevoir la<br />

maintenance et les programmes.<br />

De plus, une adhésion du personnel<br />

à cette nouvelle façon de travailler<br />

est indispensable. Nos anciens<br />

sont plus souvent réfractaires<br />

à ces techniques qui ne sont<br />

pas suffisamment concrètes et<br />

pratiques à leurs yeux. Les générations<br />

suivantes sont plus<br />

ouvertes et enclines à les mettre<br />

en place. La formation, la sensibilisation<br />

du personnel sont indispensables<br />

pour la réussite de<br />

ce changement de politique de<br />

maintenance, à tous les niveaux<br />

et surtout aux plus hauts. Il faut<br />

semer pour récolter les fruits de<br />

cet investissement !<br />

M&E. Parmi toutes les méthodes<br />

et outils permettant de réaliser<br />

une maintenance préventive des<br />

équipements, lesquelles sont<br />

aujourd’hui les plus répandus ?<br />

Laurent Chapelot. Les méthodes<br />

mises en place que nous rencontrons<br />

généralement chez nos<br />

clients sont les analyses de lubrifiants,<br />

les analyses vibratoires et<br />

la thermographie.<br />

M&E. Vous-mêmes, quels outils<br />

de préventif privilégiez-vous ? Et<br />

quels sont les développements<br />

actuels de ces outils ?<br />

Laurent Chapelot. En tant que<br />

non-utilisateur et fournisseur de<br />

service, je serais enclin à privilégier<br />

notre technique de surveillance<br />

par les analyses de lubrifiants.<br />

Néanmoins, soyons réaliste et sérieux,<br />

ce n’est en aucun cas l’uni-<br />

L’interpretation et le diagnostic<br />

nécessitent des mesures avec des<br />

techniques de laboratoires que l’on<br />

peut difficilement déporter<br />

sur le terrain.<br />

DR<br />

DR<br />

24 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Préventif et Conditionnel<br />

que technique et encore moins celle qui<br />

permet de tout voir et de tout faire ! Si<br />

l’on veut faire quelque chose de sérieux<br />

dans ce domaine, il est indispensable de<br />

marier ces différentes techniques, chacune<br />

ayant son domaine de prédilection<br />

qui permet d’apporter des informations<br />

indispensables au diagnostic final.<br />

Sur des machines tournantes, la thermographie<br />

va permettre, par exemple,<br />

de cartographier la température de cet<br />

équipement et de détecter des évolutions<br />

de température de fonctionnement<br />

au cours du temps.<br />

Les vibrations vont être particulièrement<br />

efficaces sur les équipements<br />

tournant à grande vitesse sans engrenages<br />

(même si on peut faire de l’interprétation<br />

vibratoire sur des engrenages,<br />

mais le nombre de spécialistes<br />

dans ce domaine doit se compter sur<br />

les doigts d’une main). Mais les vibrations<br />

ne fonctionnent que s’il y a déjà<br />

un défaut !<br />

L’analyse des lubrifiants va, quant à<br />

elle, détecter les conditions génératrices<br />

du défaut (par l’étude de la pollution,<br />

des propriétés physicochimiques<br />

du lubrifiant et donc de sa dégradation).<br />

On est donc pleinement<br />

dans le préventif pour tirer la sonnette<br />

d’alarme suffisamment tôt et avant<br />

l’apparition du défaut ! De plus, elle va<br />

aussi permettre d’apporter une vision<br />

sur le comportement d’usure mécanique,<br />

de distinguer une usure normale<br />

d’une usure anormale et d’identifier,<br />

par les métaux en présence, les pièces<br />

soumises à usure.<br />

La technique des analyses des lubrifiants<br />

sera applicable quelle que soit<br />

la vitesse de rotation de l’équipement,<br />

quel que soit le lubrifiant (huile, graisse)<br />

et quelle que soit la cinématique de<br />

fonctionnement.<br />

En ce qui concerne notre métier, que<br />

nous exerçons depuis près de 50 ans, il<br />

n’y a pas de grandes révolutions techniques,<br />

même si des fournisseurs de<br />

produits tentent d’inonder le marché<br />

avec des appareils de terrain permettant<br />

soi-disant de mesurer l’usure, la<br />

teneur en eau, etc. Si ces appareils peuvent<br />

effectivement aider à surveiller<br />

le niveau de pollution d’un lubrifiant,<br />

voire de particules métalliques, encore<br />

faut-il savoir déterminer s’il s’agit d’une<br />

pollution préjudiciable à une bonne lubrification,<br />

sa nature ou sa composition<br />

(polluants extérieurs, dégradations<br />

de joints, eau, etc.) et surtout si nous<br />

sommes en présence d’une usure normale<br />

ou anormale. L’interprétation et<br />

le diagnostic nécessitent des mesures<br />

avec des techniques de laboratoires que<br />

l’on peut difficilement déporter sur le<br />

terrain.<br />

Notre développement actuel vise à surtout<br />

à accompagner nos clients dans<br />

la mise en place de cette surveillance<br />

pour retirer le maximum de bénéfices<br />

de cette technique. n<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

25


Focus<br />

À quoi sert-il de faire des analyses<br />

si les conditions d’échantillonnage<br />

et de prélèvements<br />

ne sont pas maîtrisées ? C’est la<br />

première des choses à regarder<br />

et à organiser ! On ne peut pas<br />

faire les prélèvements n’importe<br />

où au même titre que l’on ne<br />

place pas des pastilles de collecte<br />

vibratoire sans s’inquiéter<br />

de la cinématique de l’équipement.<br />

Quel crédit peut-on accorder à<br />

un résultat d’analyse et surtout à<br />

son interprétation si, par exemple,<br />

sont inconnus ou mal définis : les<br />

conditions de fonctionnement ; les<br />

conditions d’environnement ; les<br />

conditions de marche ; le volume<br />

d’appoint rajouté à une charge<br />

d’huile ; le nombre d’heures de<br />

fonctionnement depuis la dernière<br />

vidange, etc.<br />

Ce sont toutes ces petites choses<br />

sur lesquelles nous sensibilisons<br />

et aidons nos clients et qui permettent<br />

vraiment de réussir sa<br />

surveillance.<br />

L’entreprise<br />

Des analyses transparentes<br />

et indépendantes<br />

Le laboratoire IESPM est né en 1962, de la<br />

volonté d’un homme d’apporter une plus<br />

grande transparence dans la maintenance<br />

des moteurs et des machines. Son ambition<br />

était de fournir des informations sur<br />

le comportement des moteurs, des boîtes<br />

de vitesses et des ponts de bus et de poids<br />

lourds. IESPM est issu de l’union de deux<br />

sociétés : ST2M, créée en 1962, spécialiste<br />

dans le monde de l’automotive et EMS,<br />

créée en 1987 pour les besoins du monde<br />

industriel. IESPM devient alors le leader<br />

DR<br />

indépendant de la maintenance préventive<br />

conditionnelle par le biais des analyses de<br />

lubrifiants. « L’expertise de nos deux laboratoires<br />

certifiés ISO 9001-2008, appuyée<br />

d’une équipe d’ingénieurs techniques sur<br />

le terrain, nous permet d’apporter un service<br />

de qualité, en conservant notre indépendance<br />

par rapport au monde du pétrole<br />

et des constructeurs, en investissant dans<br />

des matériels à la pointe de la technologie,<br />

en développant la compétence de nos<br />

techniciens par la formation. »<br />

M&E. Selon vous, le préventif<br />

peut-il être confié à un prestataire<br />

extérieur ou doit-il être<br />

assuré par une équipe maintenance<br />

interne ?<br />

Laurent Chapelot. Tout est<br />

imaginable dans ce contexte. De<br />

nombreux lecteurs ont sans doute<br />

leur opinion suite à des bonnes<br />

ou des mauvaises expériences. Il<br />

faut cependant souligner que ces<br />

techniques et notamment l’interprétation<br />

des résultats ne sont<br />

pas choses simples et requièrent<br />

de la technique, de l’expérience<br />

et du temps.<br />

Je crois qu’il est important dans<br />

tout domaine d’identifier les limites<br />

de ses compétences ; ne<br />

dit-on pas « à chacun, son métier<br />

! » C’est une des raisons qui<br />

a toujours poussé IESPM à ne<br />

pas proposer des prestations<br />

dans le domaine vibratoire. Il<br />

faut une réelle compétence et<br />

nous ne l’avons pas dans ce domaine.<br />

En ce qui concerne les analyses<br />

de lubrifiants, la partie « analyse<br />

Le prélèvement<br />

peut être<br />

intégré aux<br />

opérations<br />

journalières de<br />

lubrification<br />

ou de<br />

surveillance des<br />

installations. Ce<br />

qui permet aussi<br />

de maintenir<br />

la fonction de<br />

visiteur (ou<br />

graisseur)<br />

essentielle pour<br />

la maintenance<br />

conditionnelle.<br />

d’échantillons » et « interprétation<br />

» est sans nul doute à externaliser.<br />

L’automédication, par<br />

exemple, a maintes fois montré<br />

ses limites !<br />

Pour la partie « prélèvement »,<br />

on peut envisager de sous-traiter<br />

cette prestation. Néanmoins,<br />

ce n’est pas ce que nous<br />

conseillons à nos clients, même<br />

si nous pouvons assurer cette tâche<br />

pour leur propre compte. En<br />

effet, cette technique est simple<br />

même si elle requiert de la<br />

méthode et une sensibilisation<br />

du personnel. Mais elle n’est pas<br />

consommatrice de temps dès<br />

lors qu’elle est intégrée dans<br />

les opérations journalières de<br />

lubrification ou de surveillance<br />

des installations. Maintenir<br />

cette tâche en interne permet<br />

aussi de maintenir ou de recouvrir<br />

une fonction essentielle de<br />

la maintenance conditionnelle<br />

qu’est la fonction de visiteur<br />

(ou graisseur suivant les termes<br />

utilisés). Rappelons-nous que<br />

c’est cette fonction dans l’entreprise<br />

qui connaît généralement<br />

le mieux les équipements<br />

et qui saura alerter en cas de<br />

dysfonctionnement. n<br />

Propos recueillis par<br />

J.-F. Romain<br />

DR<br />

26 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Préventif et Conditionnel<br />

> Expérience<br />

Optimiser la fonction<br />

lubrification<br />

David Baule, responsable du laboratoire Calia,<br />

spécialisé dans l’analyse des lubrifiants, nous fait<br />

partager son expérience.<br />

DR<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. La maintenance<br />

préventive vous semble-t-elle<br />

suffisamment mise en pratique dans<br />

les entreprises ? Quelles méthodes<br />

sont aujourd’hui les plus répandues ?<br />

David Baule. Non, car bien souvent les<br />

interventions sont effectuées suivant un<br />

planning préétabli donc de façon systématique.<br />

Il est possible de faire mieux en<br />

faisant appel à des techniques de mesures<br />

permettant d’évaluer la nécessité<br />

d’une opération de maintenance. Cela<br />

permet de contrôler les coûts et d’anticiper<br />

une éventuelle avarie. On obtient<br />

ainsi une modularité d’intervention plus<br />

fine en fonction du besoin réel.<br />

Il me semble que les analyses d’huiles<br />

et l’analyse vibratoire sont répandues.<br />

Pour les autres techniques je ne suis pas<br />

informé. En tant que laboratoire, nous<br />

effectuons des analyses huiles en services<br />

pour nos clients. Nous sommes peu<br />

concernés par ces techniques en interne.<br />

Les dérives de nos appareils étant surveillées<br />

par étalonnage ou calibration.<br />

M.&E. Le préventif peut-il être confié à<br />

un prestataire extérieur ou doit-il être<br />

assuré par une équipe maintenance<br />

interne ?<br />

David Baule. En tant que prestataire<br />

de services dans ce domaine, la réponse<br />

n’est pas forcément objective.<br />

Il nous semble qu’un prestataire extérieur<br />

apporte la maîtrise des outils de<br />

mesure, ainsi qu’un regard indépendant<br />

sur l’interprétation des valeurs brutes.<br />

Nous pensons que l’usage d’intervenants<br />

extérieurs est un atout, car ils ont<br />

la maîtrise des outils, la connaissance<br />

d’un panel large permettant d’établir<br />

un diagnostic précis en intégrant l’observation<br />

d’anomalies rencontrées sur<br />

différents sites. Cela à condition d’établir<br />

un vrai dialogue avec les équipes de<br />

maintenance, afin d’avoir une synergie<br />

permettant d’affiner au mieux l’interprétation<br />

des résultats d’analyses.<br />

M&E. Quels sont les apports spécifiques<br />

de l’analyse d’huile telle que vous<br />

la pratiquez ?<br />

David Baule. L‘analyse d’huile en service<br />

permet de dresser un véritable bilan<br />

de santé des matériels. L’analyse de<br />

lubrifiants en service, en déterminant<br />

l’état général des organes lubrifiés et la<br />

durée de vie potentielle de l’huile, permet<br />

de faire de la maintenance prédictive<br />

et préventive en anticipant d’éventuelles<br />

avaries et donc en programmant<br />

une intervention mécanique ; et d’optimiser<br />

les vidanges et appoints par un<br />

L’entreprise<br />

Laboratoire d’analyse d’huiles situé près<br />

de Nantes (44), Calia propose l’analyse<br />

de lubrifiants industriels et automotives<br />

pour optimiser la maintenance et les<br />

vidanges, et pour chaque type de lubrifiants<br />

: huile moteur, boîte pont, réducteur,<br />

hydraulique, frigorifique, turbine,<br />

coupe. Calia est en mesure de fournir<br />

des résultats en 72 heures ouvrées, à<br />

réception des échantillons. Les bulletins<br />

contrôle régulier du lubrifiant et donc<br />

de maîtriser les achats de lubrifiants.<br />

L’analyse est aussi un élément pris en<br />

compte par les experts lors de litiges.<br />

Calia est capable de résoudre des problématiques<br />

de lubrification en fournissant<br />

des conseils décisifs pour des interventions<br />

rapides, optimisant l’intérêt<br />

d’un délai d’analyse court. La réactivité<br />

d’interprétation des résultats en fait un<br />

atout majeur, car il est essentiel d’avoir<br />

un diagnostic fiable au plus près de l’instant<br />

de prélèvement pour que cela soit<br />

représentatif d’une réalité mécanique.<br />

Calia utilise, entre autres, une ICP Spectro<br />

Genesis, des titrateurs et un Karl Fisher de<br />

marque Crison ainsi qu’un compteur de<br />

particules Pamas. Des options permettent<br />

de répondre à des demandes spécifiques<br />

(teneur en soufre, en sédiments, point<br />

d’éclair – vases ouverts –, pollution bactérienne,<br />

huile soluble et gasoil). n<br />

Propos recueillis par J.-F. R.<br />

d’analyses sont transmis par courrier,<br />

fax ou messagerie. La mise en ligne sécurisée<br />

sur le site permet d’avoir accès à<br />

l’ensemble des analyses à tout moment,<br />

en évitant un archivage fastidieux. Outre<br />

les résultats d’analyses, Calia fournit<br />

des diagnostics experts sur l’interprétation<br />

des différents éléments analytiques<br />

en tenant compte des informations fournies<br />

sur les organes lubrifiés.<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

27


Focus<br />

> Le contrôle ultrason<br />

Une vaste gamme<br />

d’applications<br />

Des applications simples aux plus compliquées, Thomas Murphy décrit les<br />

utilisations des ultrasons, technologie sans contact autre que par l’air, en<br />

matière de maintenance préventive. (Seconde partie.)<br />

Nous avions montré dans<br />

la première partie de<br />

l’article que l’utilisation<br />

de l’ultrason sur<br />

une porte non étanche d’une armoire<br />

électrique permettait d’identifier des<br />

problèmes de cheminement ou d’arc.<br />

Cela nous amène à une autre utilisation<br />

majeure de l’ultrason aéroporté,<br />

à savoir les essais d’étanchéité.<br />

Au lieu d’utiliser une source physique<br />

d’ultrason comme ceux dont nous<br />

avons discuté précédemment, nous<br />

allons générer de l’ultrason au moyen<br />

d’un émetteur (enceinte) et écouter<br />

ce son. Si je place un émetteur à l’intérieur<br />

d’une boîte étanche, le son de<br />

l’émetteur ne pourra pas traverser les<br />

joints de la boîte. Il ne peut donc être<br />

entendu de l’extérieur que via les vibrations<br />

des parois de la boîte, comme<br />

dans le cas d’une voiture équipée d’un<br />

système audio puissant.<br />

Cette idée simple ouvre alors pour<br />

l’ultrason aéroporté des applications<br />

pratiquement illimitées. Toutefois,<br />

comme pour toutes les idées simples,<br />

il y a quelques conditions à respecter.<br />

L’émetteur que vous utilisez pour<br />

fournir la source de votre ultrason doit<br />

être stable et fournir une amplitude répétable<br />

de la source du signal. Dans le<br />

cas contraire, la combinaison de l’instabilité<br />

de l’émetteur et de la mauvaise<br />

sensibilité du détecteur pourrait<br />

potentiellement rendre la fuite<br />

inaudible.<br />

Il s’agit en fait là de la méthode reconnue<br />

et préférée dans le monde entier<br />

pour inspecter les panneaux de cales<br />

des navires de transport de marchandises<br />

afin de s’assurer de leur étanchéité :<br />

un émetteur d’ultrasons et un détecteur<br />

aéroporté.<br />

Si vous placez un détecteur à l’intérieur<br />

d’une voiture et que vous fermez les<br />

portes et les fenêtres, vous pouvez détecter<br />

toutes les brèches, parfois même<br />

des trous minuscules, qui toutefois font<br />

une différence audible pour le propriétaire<br />

de la voiture.<br />

Cette même méthode d’essai est utilisée<br />

pour inspecter les échangeurs de<br />

chaleur, les cabines de tracteurs, les bus,<br />

les trains, les camions, les camionnettes,<br />

les chambres à vide, les autoclaves,<br />

les fenêtres et toits des bâtiments, les<br />

portes de cloison étanches à l’eau. Et<br />

la liste s’allonge tous les mois !<br />

Mécanique<br />

Il semble contradictoire de parler d’ultrason<br />

« aéroporté » (sans contact)<br />

pour des applications mécaniques. Et<br />

pourtant, il existe de nombreuses applications<br />

mécaniques pour lesquelles<br />

la capacité à inspecter sans effectuer<br />

de contact physique peut s’avérer très<br />

bénéfique.<br />

Nous avons mentionné plus haut que<br />

l’on peut écouter la friction. Il est possible<br />

d’effectuer une FMEA (analyse<br />

des modes de défaillance et de leurs<br />

effets) pour identifier les modes de<br />

défaillance associés à la friction. Si,<br />

dans certains cas, l’ultrason généré<br />

par cette friction peut devenir aéroporté,<br />

il est alors possible d’utiliser<br />

la détection ultrasonique aéroportée<br />

pour isoler le problème. Il suffit simplement<br />

d’avoir un chemin d’air entre<br />

la source du son et le capteur. Voici<br />

quelques exemples…<br />

Courroies<br />

d’entraînement<br />

Les courroies peuvent être trop lâches,<br />

trop serrées ou peuvent glisser sur des<br />

poulies mal alignées. Les courroies lâches<br />

claquent et produisent un son similaire<br />

à un coup de fouet. Les courroies<br />

trop serrées ou mal alignées génèrent<br />

une friction additionnelle qui, là encore,<br />

sera audible à l’ultrason. La figure 1<br />

montre un exemple de signal de temps<br />

de courroies lâches.<br />

Figure 1. Signal de temps de courroies<br />

d’entraînement lâches.<br />

Accouplements<br />

Les accouplements peuvent être mal<br />

alignés ou lâches. Les formations aux<br />

infrarouges nous apprennent que les<br />

accouplements mal alignés génèrent<br />

de la chaleur. Cette chaleur est générée<br />

par la friction périodique causée par le<br />

fait que l’accouplement est comprimé<br />

à chaque révolution. Souvenons-nous<br />

que l’on peut entendre la friction. Ainsi,<br />

un accouplement mal aligné générera<br />

une friction périodique et donc un signal<br />

ultrasonique périodique comme<br />

celui illustré à la figure 2.<br />

Un accouplement lâche générera un signal<br />

ultrasonique en raison du cliquettement<br />

du frottement des deux moi-<br />

28 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Figure 2.<br />

Signal ultrasonique<br />

d’un accouplement<br />

mal aligné.<br />

tiés de l’accouplement. Ce frottement sera plus sévère et<br />

moins périodique (voir la figure 3) que celui dû à un défaut<br />

d’alignement.<br />

Chaînes<br />

Figure 3.<br />

Les accouplements<br />

lâches génèrent<br />

un frottement plus<br />

sévère et moins<br />

périodique que les<br />

accouplements mal<br />

alignés.<br />

Très peu de personnes disposant de transmissions par chaîne<br />

ont en place des programmes d’inspection prédictifs ou<br />

même non intrusifs pour les chaînes. C’est dommage, car il<br />

est très simple de vérifier une chaîne par ultrason. Lorsque<br />

le maillon d’une chaîne passe sur un pignon, deux phénomènes<br />

se produisent. Premièrement, le maillon se courbe,<br />

et deuxièmement une dent du pignon doit se glisser dans<br />

le maillon et entrer en contact avec la tige. Tout cela produit<br />

de la friction et donc de l’ultrason, qui montrera des<br />

impulsions correspondant à chacun de ces mouvements,<br />

avec un certain degré de périodicité étant donné que la<br />

chaîne répète ses circuits (figure 4).<br />

Roulements<br />

Figure 4.<br />

Signal de temps<br />

d’une transmission<br />

par chaîne.<br />

Certains défauts de roulement génèrent de l’ultrason. Les<br />

roulements ouverts à l’environnement génèrent de l’ultrason<br />

qui est transmis dans cet environnement. Quels types<br />

de sons peuvent être générés ? Le plus évident est bien entendu<br />

la friction. Un roulement mal lubrifié générera de la<br />

friction. Le son produit par une mauvaise lubrification est<br />

un craquement constant ressemblant à celui d’une poêle<br />

à frire (voir l’exemple de la figure 5).<br />

Figure 5.<br />

Enregistrement<br />

ultrasonique d’un<br />

roulement mal<br />

lubrifié.<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

29


Focus<br />

Si le roulement contient des parties<br />

usées ou détachées à l’intérieur, lesquelles<br />

génèrent des impacts, ces impacts<br />

peuvent être audibles en mode<br />

ultrasonique aéroporté. Ces impacts<br />

sont illustrés à la figure 6.<br />

Figure 6. Impacts d’un objet à l’intérieur du<br />

roulement.<br />

Une enveloppe de roulement lâche (ou<br />

bien un déséquilibre dans les pieds d’un<br />

moteur) générera un impact périodique<br />

à mesure que le pied se soulève et<br />

retombe. L’impact produira un signal<br />

ultrasonique aéroporté audible. La figure<br />

7 montre un exemple de pied déséquilibré<br />

dans un roulement, détecté<br />

par ultrason aéroporté. Le roulement<br />

est resserré et une mesure supplémentaire<br />

est prise pour montrer l’efficacité<br />

de la réparation (figure 8).<br />

Figure 7. Une inspection ultrasonique<br />

confirme l’existence d’un déséquilibre du pied<br />

du roulement.<br />

plus poussées. De précédents articles<br />

sur le sujet ont mis en évidence le besoin<br />

d’enregistrer des signaux à l’aide<br />

d’un appareil de haute qualité. Un appareil<br />

qui, par exemple, enregistrerait<br />

des ondes de haute qualité plutôt que<br />

des signaux MP3 comprimés, et qui<br />

n’appliquerait pas d’« autogain » au<br />

signal, corrompant de ce fait la dynamique<br />

des données utilisées pour<br />

l’analyse.<br />

C’est cette capacité à enregistrer correctement<br />

et à traiter les signaux audio<br />

avec le détecteur SDT 270 qui nous a<br />

permis de présenter les graphiques de<br />

signal de temps de cet article. Il convient<br />

toutefois de faire très attention lors de<br />

la réalisation de comparaisons à l’aide<br />

de méthodes d’enregistrement. Outre<br />

le besoin évident de maintenir la même<br />

distance par rapport au sujet soumis<br />

à essai, il est également primordial de<br />

contrôler le niveau de sortie de l’instrument<br />

à ultrasons et le gain d’entrée<br />

de l’enregistreur afin de produire des<br />

données comparatives.<br />

L’avenir de la technologie ultrasonique ?<br />

Naturellement, nous dirions plus légère,<br />

plus rapide, plus puissante et plus sensible.<br />

Tout cela est, dans une certaine<br />

mesure, utile, en particulier l’idée d’une<br />

technologie plus sensible, notamment<br />

pour détecter des fuites encore plus<br />

petites. Mais qu’en est-il d’une technologie<br />

plus objective ? Y a-t-il un besoin<br />

de systèmes permettant d’effectuer<br />

des mesures ? Des systèmes mesurant<br />

plus précisément, avec une traçabilité ?<br />

Figure 8. Lecture ultrasonique validant<br />

la réparation.<br />

Des systèmes capables d’enregistrer les<br />

données dynamiques en plus de la valeur<br />

dBμV et de traiter ce signal en tant<br />

que signal plutôt que son ? Si l’ultrason<br />

est appelé à mériter plus complètement<br />

sa place en tant que « troisième technologie<br />

» avec l’analyse vibratoire et la<br />

thermographie infrarouge, nous devons<br />

suivre la voie de l’infrarouge et passer<br />

d’appareils de lecture ou d’écoute à des<br />

appareils de mesure.<br />

La vaste gamme d’applications de l’ultrason<br />

aéroporté revue ici devrait avoir<br />

provoqué des réflexions chez le lecteur<br />

et, faut-il l’espérer, lui a fait prendre<br />

conscience que l’utilisation d’un détecteur<br />

à ultrasons dans une usine peut<br />

aider à mettre à jour bien des problèmes.<br />

Qui plus est, nous avons essayé<br />

de montrer dans cet article qu’il n’est<br />

pas toujours possible de dégager une<br />

tendance qui permettrait de détecter<br />

les défauts. Une inspection permet de<br />

mettre en évidence les défauts, et non<br />

une procédure de mesure point par<br />

point. n<br />

<br />

Thomas Murphy<br />

Quel avenir<br />

pour l’ultrason ?<br />

L’une des idées reçues concernant le<br />

contrôle ultrason est qu’il est nécessaire<br />

de disposer d’un système d’enregistrement<br />

de 40 kHz. « Les collecteurs de<br />

vibration normaux n’ont pas la largeur<br />

de bande nécessaire », entend-on souvent.<br />

C’est bien entendu faux. Le fait est<br />

que la sortie au casque d’un système<br />

à ultrasons est généralement de 2 kHz<br />

seulement.<br />

Ces deux dernières années, nous avons<br />

constaté une augmentation marquée<br />

du souhait d’enregistrer les signaux<br />

ultrasoniques en vue d’effectuer des<br />

analyses de pannes plus détaillées et<br />

Détection de la corrosion<br />

Contrôle ultrasonore longue distance<br />

des tuyauteries<br />

La technique ultrasons longue distance<br />

(USLD) proposée par Apave permet de<br />

contrôler des tuyauteries passant en<br />

fourreau ou en caniveau, des traversées<br />

de route, des tubes en traversée<br />

de mur, ou encore pour inspecter des<br />

tuyauteries calorifugées. Cette technique<br />

permet de détecter la corrosion interne<br />

ou externe sur des tuyauteries et<br />

pipelines de petits et grands diamètres :<br />

détection des pertes de métal par corrosion<br />

de la paroi (> 10 % de la section)<br />

et détection par scrutation longue distance<br />

des variations de la section sur<br />

la longueur inspectée.<br />

Parmi les avantages, on notera la rapidité<br />

de mise en œuvre, l’enregistrement<br />

des résultats sur ordinateur pour<br />

un suivi périodique, et la diminution des<br />

besoins en échafaudage et en accès.<br />

30 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Préventif et Conditionnel<br />

Analyse vibratoire<br />

et émission acoustique :<br />

un savant mélange…<br />

Suivre de manière précise le comportement dynamique des machines<br />

tournantes est devenu monnaie courante dans l’industrie. Les techniques<br />

de surveillance continues sophistiquées garantissent la bonne santé des<br />

machines et permettent une prédiction de plus en plus précoce et précise<br />

des possibles défaillances pouvant engendrer des pertes d’exploitation et<br />

des coûts de maintenance considérables.<br />

L<br />

es techniques de surveillance<br />

des machines<br />

tournantes les plus répandues<br />

sont en majorité<br />

tournées vers l’analyse<br />

vibratoire. En complément de<br />

ces techniques avancées, vient<br />

s’ajouter aujourd’hui l’émission<br />

acoustique, traditionnellement<br />

utilisée en contrôle non destructif.<br />

Les techniques d’analyse vibratoire<br />

utilisent principalement<br />

le traitement des signaux par<br />

transformée de Fourier (analyse<br />

fréquentielle) et des analyses<br />

temporelles poussées (telles<br />

que l’analyse d’ordre ou l’analyse<br />

d’enveloppe, par exemple). Elles<br />

se basent sur l’utilisation d’accéléromètres<br />

(0-25 kHz) et prédisent<br />

des défaillances de type :<br />

déséquilibre, défauts dans les engrenages,<br />

roulements, problèmes<br />

d’alignements, etc.<br />

Une application<br />

innovante<br />

pour la surveillance<br />

des éoliennes<br />

L’émission acoustique est, quant à<br />

elle, utilisée pour suivre la propagation<br />

de défauts dans les structures<br />

soumises à des contraintes<br />

(comme la propagation de fis-<br />

sures, par exemple). Elle se base<br />

sur une l’utilisation de capteurs<br />

piézoélectriques haute fréquence<br />

(plusieurs centaines de kHz) et<br />

une détection très précoce des<br />

microdéformations locales internes<br />

aux matériaux, générées<br />

par la propagation de fissures,<br />

la corrosion ou la déformation<br />

plastique par exemple. L’émission<br />

acoustique a largement démontré<br />

sa capacité à détecter de manière<br />

très précoce certains endommagements<br />

de machines<br />

tournantes au-delà des limites de<br />

l’analyse vibratoire (cavitation,<br />

fuites, fatigue cyclique, turbulences,<br />

écaillage de dentures, pertes<br />

de matière, micropiquration,<br />

problèmes<br />

d’aspérités de surface,<br />

etc.).<br />

Le groupe Mistras innove<br />

et applique cette<br />

complémentarité pour<br />

la surveillance continue<br />

des éoliennes. Un<br />

capteur révolutionnaire<br />

a notamment été<br />

développé permettant<br />

de traiter la mesure vibratoire<br />

et l’émission<br />

acoustique en un seul<br />

élément. Un suivi précis<br />

de l’énergie acoustique<br />

transitoire libérée<br />

en haute fréquence et de l’évolution<br />

des vibrations permet de<br />

traiter la quasi-totalité des défaillances<br />

qu’une turbine d’éolienne<br />

est susceptible de subir en<br />

service, notamment au niveau du<br />

générateur, de la boîte de vitesse<br />

et du roulement principal. Une<br />

gestion très sophistiquée des<br />

données est réalisée en temps<br />

réel par transmission via fibres<br />

optiques et serveurs VPN, pour<br />

une surveillance optimale du parc<br />

éolien. n<br />

<br />

Mehdi Batel<br />

(Mistras Group SA)<br />

DR<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

31


Focus<br />

> Expérience<br />

Diminution du vernis<br />

sur une turbine à gaz<br />

Prestataire de services en maintenance prédictive, Fluitec propose<br />

une large gamme d’instruments et services permettant le contrôle de<br />

la contamination ainsi que le suivi des lubrifiants en service. Retour<br />

d’expérience chez l’un de leurs clients…<br />

L<br />

’équipement concerné est une<br />

turbine à gaz d’une puissance<br />

nominale de 280 MW faisant<br />

partie d’un cycle combiné, situé<br />

chez un producteur d’électricité espagnol.<br />

Depuis quelques mois, le producteur<br />

rencontrait de plus en plus de<br />

difficultés au niveau du fonctionnement<br />

de sa turbine, notamment une impossibilité<br />

de démarrage (« fail to start »)<br />

due aux dépôts de vernis sur les vannes<br />

d’injection de gaz (IGV), réduisant<br />

le rendement de sa centrale.<br />

Établir<br />

le diagnostic<br />

La première étape pour Fluitec fut de<br />

poser le diagnostic. La société dispose à<br />

cet effet de deux instruments de mesure :<br />

le RULER et le iLab (figure 1). La grande<br />

majorité des lubrifiants contiennent des<br />

antioxydants, le RULER permet de mesurer,<br />

par une mesure comparative avec<br />

une huile neuve, le niveau d’antioxydant<br />

restant dans un lubrifiant. Un niveau suffisant<br />

d’antioxydant est nécessaire au<br />

bon fonctionnement de celui-ci. En règle<br />

générale, un niveau supérieur à 50 %<br />

d’antioxydants résiduels est nécessaire<br />

Figure 1 : iLab (gauche) - RULER<br />

à la bonne protection du lubrifiant. Un<br />

niveau situé entre 25 et 50 % nécessite<br />

un contrôle plus régulier.<br />

Le deuxième instrument, le iLab, permet<br />

de mesurer le potentiel de vernis d’un<br />

lubrifiant. Le vernis se forme par la combinaison<br />

des antioxydants appauvris et<br />

des produits de dégradation de l’huile.<br />

Les composants ainsi formés (appelés<br />

contaminants friables) sont polaires<br />

et solubles (jusqu’à un certain degré)<br />

dans l’huile. Deux forces antagonistes<br />

agissent sur ces produits polaires : d’une<br />

part, l’attraction par les surfaces métalliques<br />

de l’intérieur de l’équipement (turbine,<br />

réservoir, compresseur ou autre) et,<br />

d’autre part, le pouvoir de solubilité du<br />

lubrifiant. La chimie du lubrifiant ainsi<br />

que la température de celui-ci auront<br />

un impact direct sur le degré de solubilité<br />

des contaminants friables. Une huile<br />

turbine est typiquement à des températures<br />

avoisinant les 70 °C lorsque la<br />

turbine est en fonctionnement. Cette<br />

température chute jusqu’à atteindre 30-<br />

35 °C lorsque la turbine est à l’arrêt pour<br />

quelques jours. C’est cette différence de<br />

température, alliée à la chimie du lubrifiant<br />

qui favorisera la sortie de solution<br />

des contaminants friables qui iront<br />

se déposer sur les surfaces métalliques<br />

internes de la turbine, formant ainsi le<br />

vernis. Une fois collé aux parois internes,<br />

celui-ci sera très difficile à éliminer.<br />

Les analyses effectuées à la mi-août<br />

2009 sur les échantillons prélevés sur<br />

site indiquèrent une réserve en antioxydants<br />

de 62 %. On peut voir sur la figure<br />

2 deux courbes, l’une verte (huile<br />

neuve) et l’autre rouge (échantillon).<br />

Figure 2. Graphique RULER (mesure<br />

comparative des antioxydants).<br />

Toutes deux représentent la « signature<br />

électrochimique » du lubrifiant mesurée<br />

grâce au RULER. L’appauvrissement<br />

en antioxydants se marque par une décroissance<br />

de la taille du pic correspondant.<br />

Le RULER (méthode normalisée<br />

ASTM D 6971) compare le niveau initial<br />

d’antioxydant contenu dans l’huile<br />

neuve (en vert) avec celui contenu<br />

dans l’échantillon de la même huile (en<br />

rouge) et donne une valeur en pourcentage.<br />

Dans l’exemple qui nous intéresse,<br />

l’huile usagée contenait toujours 62 %<br />

d’antioxydants, ce qui n’en faisait pas<br />

une huile critique.<br />

La mesure du potentiel de vernis par le<br />

iLab est effectuée après avoir filtré un<br />

mélange huile – solvant sur une membrane<br />

0,45 μm et en avoir mesuré les<br />

caractéristiques au spectrophotomètre<br />

(iLab). La figure 3 représente la membrane<br />

telle que mesurée le 24 septembre<br />

2009 avec une valeur CIE ΔE<br />

(aussi connue<br />

sous le nom de<br />

MPC, Membrane<br />

Patch Colorimetry)<br />

de 87.60.<br />

Une huile peutêtre<br />

considérée<br />

Figure 3.<br />

Membrane MPC.<br />

32 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Préventif et Conditionnel<br />

comme ayant un potentiel de vernis à<br />

partir de valeurs supérieures à 20. Une<br />

huile ayant des valeurs MPC entre 0<br />

et 20 est pratiquement vierge de tout<br />

vernis, entre 20 et 30 se trouve dans<br />

une zone dite « anormale » et au-delà<br />

de 30 en zone critique. Cette échelle<br />

est plafonnée à 100. Au vu de la valeur<br />

MPC de 87.60, on comprend aisément<br />

que notre huile contenait du vernis en<br />

forte quantité et qu’une action immédiate<br />

était requise.<br />

Apporter la solution<br />

Lorsqu’une huile est dégradée à ce point,<br />

il faut d’urgence attaquer le problème<br />

à la base : arrêter la prolifération des<br />

contaminants friables (produits de dégradation<br />

solubles). Cela ne peut se faire<br />

avec des technologies du type « séparation<br />

électrostatiques » qui s’avèrent efficaces<br />

pour les insolubles, mais ont peu<br />

ou prou d’impact sur les solubles. Une<br />

technologie appelée ESP – Electrophysical<br />

Separation Process – a dû être utilisée<br />

(figure 4). Cette technologie à base<br />

de résines brevetées par Fluitec permet<br />

d’absorber les produits de dégradations<br />

solubles avant même qu’ils n’aient eu<br />

la chance de<br />

s’agglomérer<br />

et de devenir<br />

insolubles. Le<br />

vernis est ainsi<br />

absorbé sur<br />

base de sa polarité<br />

tout en<br />

laissant les<br />

antioxydants<br />

intacts. Le<br />

système ESP<br />

Figure 4. ESP436.<br />

se branche sur<br />

le réservoir<br />

d’huile et filtre celle-ci en continu. Par<br />

la suite, des échantillons sont collectés<br />

à intervalles réguliers et mesurés avec le<br />

RULER et le iLab (voir figures 5 et 6).<br />

Résultats<br />

Figure 5. Graphique valeur MPC.<br />

Figure 6. Graphique paramètres LAB.<br />

Le niveau d’antioxydants contenu dans<br />

cette huile est resté stable tout au long<br />

du traitement (± 62 % d’antioxydants<br />

aminiques). Le iLab a, quant à lui, permis<br />

de suivre l’impact de la réduction<br />

du vernis au sein de l’huile. Deux types<br />

de mesures ont été effectuées : 1°) MPC<br />

(voir plus haut) et 2°) paramètres L, a<br />

et b. Ces derniers sont une mesure de la<br />

décomposition de la couleur absorbée<br />

par la membrane. Le paramètre L mesure<br />

l’opacité (du blanc au noir), le paramètre<br />

« a » la couleur allant du vert au rouge<br />

et le paramètre « b » la couleur allant<br />

du bleu au jaune. L’opacité (L) donnera<br />

une indication du niveau des produits<br />

d’oxydation : plus l’huile en contiendra,<br />

plus ce paramètre aura une valeur<br />

faible. Le paramètre « b » donnera une<br />

indication du niveau des antioxydants<br />

du type aminiques (notamment PANA)<br />

contenu dans l’huile. Ceux-ci confèrent<br />

à ce type d’huile une couleur bleutée/<br />

violacée. Plus l’huile en contiendra, plus<br />

le paramètre b sera élevé. Finalement, le<br />

paramètre « a » est typiquement lié aux<br />

phénomènes de décharges électrostatiques.<br />

On remarque ici une valeur stable,<br />

ce qui est normal étant donné que le<br />

problème de vernis n’était pas lié à des<br />

décharges électrostatiques.<br />

Constatations : la valeur MPC, bien que<br />

toujours au-dessus de la barrière des 30<br />

(le système ESP est toujours en place<br />

à l’heure où cet article est publié) a<br />

diminué de plus de 40 %. Cette énorme<br />

différence a permis à la centrale<br />

de reprendre une activité normale sans<br />

arrêts intempestifs ni coûts élevés de<br />

maintenance.<br />

Constatations : les mesures indiquent<br />

une augmentation du paramètre L, ce<br />

qui démontre que la quantité de produits<br />

d’oxydation a considérablement<br />

diminué dans l’huile. Le paramètre « b »,<br />

lui, a diminué, démontrant par là même<br />

que le niveau d’antioxydants appauvris<br />

(PANA) a également diminué.<br />

Cette analyse plus poussée de l’huile<br />

nous démontre l’efficacité du système<br />

ESP : diminution du potentiel de vernis,<br />

diminution des produits d’oxydations<br />

et des antioxydants appauvris.<br />

Finalement, une analyse visuelle des<br />

membranes (voir figure 7) confirme<br />

également une amélioration significative<br />

de l’état de l’huile.<br />

Conclusions<br />

La technologie ESP a clairement fonctionné<br />

sur une charge d’huile qui aurait<br />

été autrement remplacée. Le client a<br />

ainsi pu continuer à produire son électricité<br />

tout en conservant la même huile<br />

et a effectué un retour sur investissement<br />

mesurable (réduction des coûts<br />

de maintenance, production d’électricité,<br />

réduction des pénalités infligées par le<br />

gestionnaire de réseau électrique pour<br />

non-production, économie d’une charge<br />

d’huile). Il est également à noter que la<br />

ESP est une unité mobile, le client a ainsi<br />

pu s’attaquer au problème qu’il avait sur<br />

ses autres turbines. La ESP fonctionne<br />

également sur des applications aussi variées<br />

que les papeteries, cycles combinés,<br />

pompes primaires de centrales nucléaires,<br />

compresseurs dans l’industrie de la<br />

chimie, etc. Fluitec continue de nettoyer<br />

cette charge d’huile et devrait atteindre<br />

des valeurs MPC = 30 dans les prochaines<br />

semaines. n<br />

Figure 7. Photo membranes.<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

33


Focus<br />

Préventif et Conditionnel<br />

> Caméras thermiques<br />

De plus en plus utilisées<br />

en préventif<br />

L’imagerie thermique est devenue l’un des outils de diagnostic les plus<br />

précieux pour la maintenance dite prédictive. En détectant des anomalies<br />

invisibles à l’œil nu, elle permet d’entreprendre une action corrective avant<br />

que des défaillances coûteuses ne se produisent.<br />

L<br />

es caméras infrarouges,<br />

qui sont devenues<br />

des systèmes<br />

compacts, ressemblent<br />

beaucoup aux caméscopes<br />

vidéo numériques usuels, elles<br />

sont faciles d’emploi et produisent<br />

en temps réel des images<br />

de haute résolution. Quelques<br />

exemples d’applications…<br />

Inspection d’installations<br />

basse tension et haute<br />

tension<br />

Les caméras infrarouges sont<br />

souvent utilisées pour l’inspection<br />

d’installations électriques.<br />

Une mauvaise connexion crée<br />

une résistance au courant, qui<br />

peut se traduire par une élévation<br />

de température. Cela peut<br />

provoquer des pannes imprévues<br />

et représenter un danger pour les<br />

personnes. De plus, cela réduit<br />

l’efficacité énergétique, car de<br />

l’énergie est dissipée en chaleur<br />

jusqu’à ce que la panne se produise.<br />

Les transformateurs sont souvent<br />

inspectés à l’aide de caméras<br />

infrarouges. L’opérateur<br />

vérifie l’uniformité de la température<br />

des ailettes de refroidissement<br />

et des connexions ; si<br />

c’est nécessaire, il décide d’une<br />

action corrective avant l’apparition<br />

d’un problème. Les inspections<br />

concernent aussi les coupe-circuit,<br />

les commutateurs,<br />

les lignes à haute tension, par<br />

exemple. Les problèmes potentiels<br />

sont clairement visibles sur<br />

l’image infrarouge.<br />

Mécaniques,<br />

conduits et matériau<br />

réfractaire<br />

Dans de nombreux secteurs, les<br />

opérations dépendent de systèmes<br />

mécaniques. Et en mécanique,<br />

les données thermographiques<br />

sont une source précieuse<br />

d’informations pour la surveillance<br />

du matériel, venant souvent<br />

en complément de l’étude des<br />

vibrations.<br />

La thermographie infrarouge est<br />

aussi un outil formidable pour<br />

détecter des défauts dans les<br />

conduites et l’isolation. L’inspection<br />

régulière des échangeurs de<br />

chaleur fait apparaître les blocages<br />

de canalisations. Une caméra<br />

infrarouge donne une vue d’ensemble<br />

de toute l’installation.<br />

Inutile de vérifier les conduites<br />

une par une. Les caméras infrarouges<br />

permettent des diagnostics<br />

rapides et précis des fours,<br />

des matériaux réfractaires ou<br />

encore des ailettes de condensateur,<br />

etc.<br />

Des images encore plus<br />

nettes et précises<br />

Les nouvelles caméras Flir P660<br />

et P640 proposent un concentré<br />

de technologie pour la maintenance<br />

(et les travaux d’inspection<br />

thermique des bâtiments).<br />

DR<br />

Une caméras comme<br />

la P660 offre des<br />

fonctionnalités<br />

précieuses telles que<br />

la télécommande<br />

sans fil, un<br />

appareil photo de<br />

3,2 mégapixels et<br />

l’enregistrement<br />

de videos avec<br />

commentaires<br />

textuels et vocaux.<br />

Elles sont en effet<br />

équipées d’un<br />

détecteur microbolomètre<br />

non refroidi<br />

qui ne nécessite<br />

pas d’entretien,<br />

mais garantit<br />

des images<br />

thermiques nettes de 307 000<br />

pixels, sur lesquelles les plus<br />

petits détails sont détectables.<br />

L’imagerie thermique révèle les<br />

plus faibles différences de température,<br />

permettant de repérer rapidement<br />

la plus petite anomalie<br />

dans les installations électriques<br />

ou mécaniques.<br />

Ces caméras sont équipées d’un<br />

écran LCD couleur de 5,6 pouces,<br />

d’un viseur inclinable avec<br />

pointeur laser et d’une optique<br />

de 24° avec zoom électronique<br />

jusqu’à 8 fois. Elles intègrent<br />

également un GPS permettant<br />

de géoréférencer les images. Elles<br />

offrent également des fonctionnalités<br />

simples et précieuses<br />

telles que le pilotage par télécommande<br />

sans fil, la mise à<br />

disposition d’un appareil photo<br />

de 3,2 mégapixels et l’enregistrement<br />

de vidéos au format<br />

Mpeg-4 et d’images en Jpeg,<br />

avec commentaires textuels et<br />

vocaux. Ces innovations du fabricant<br />

suédois devraient s’imposer<br />

en tant qu’équipement indispensable<br />

à emporter partout. n<br />

F. P.<br />

34 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Focus<br />

Produits préventifs<br />

> Surveillance de pompes<br />

Un outil<br />

multifonction<br />

KSB vient de lancer une<br />

nouvelle unité de surveillance<br />

de pompes qui<br />

a la particularité de regrouper<br />

plusieurs fonctions.<br />

Le PumpMeter regroupe<br />

en effet des capteurs<br />

de pression et un<br />

module d’analyse avec<br />

affichage directement monté sur la pompe. Ce système enregistre<br />

et analyse les pressions d’aspiration et de refoulement<br />

ainsi que la pression différentielle et la hauteur manométrique.<br />

L’appareil indique en alternance les grandeurs mesurées<br />

et calculées sur un écran d’affichage convivial. La plage de<br />

fonctionnement de la pompe est visualisée par sa courbe caractéristique.<br />

L’exploitant peut ainsi voir, en un clin d’œil, si la<br />

disponibilité de la pompe est menacée et si celle-ci fonctionne<br />

de façon optimale et au moindre coût énergétique.<br />

Par ailleurs, le PumpMeter analyse les caractéristiques de fonctionnement<br />

déterminées, établit un profil de charge et signale à<br />

l’exploitant si l’emploi d’un variateur de vitesse lui permettrait de<br />

réaliser des économies d’énergie. L’appareil est monté et paramétré<br />

sur la pompe en usine ; sa mise en service est donc aisée. En<br />

outre, il facilite la mise en route de la pompe et de son variateur<br />

de vitesse, même monté ultérieurement, car les caractéristiques<br />

de service de la pompe sont affichées en permanence. n<br />

DR<br />

> Télésurveillance<br />

Surveiller<br />

les machines sans<br />

câblage<br />

WIN (Wireless Information<br />

Network) de la<br />

société Werma est un<br />

système MDA simple,<br />

un kit composé d’une<br />

unité maître et de 3<br />

colonnes lumineuses<br />

équipées chacune d’un<br />

module esclave qui permet de contrôler jusqu’à cinquante<br />

machines de fonctions et de générations différentes.<br />

Ce système WIN sans fil permet de centraliser la surveillance<br />

des machines, par ondes radio. La distance de<br />

réception du signal entre l’unité maître et ses esclaves<br />

est de 300 m. En intérieur, la distance peut être réduite<br />

en fonction de la structure du bâtiment. La bande de<br />

fréquence utilisée est 868 MHz. Chaque unité esclave<br />

fait également office de « répéteur ». La distance couverte<br />

est ainsi considérablement élargie. Le logiciel fourni<br />

permet de rechercher les erreurs, d’analyser les productivités…<br />

L’utilisateur décide lui-même des données des<br />

machines qu’il souhaite analyser et contrôler. Il adapte<br />

librement les désignations des états aux différents niveaux<br />

de signalisation dans le logiciel et il peut recourir<br />

à différents modules d’analyse et de contrôle. n<br />

DR<br />

> Contrôle des débitmètres sur site<br />

Le bon équilibre entre maintenance et<br />

métrologie<br />

Le contrôle des débitmètres sur site<br />

entre deux étalonnages est conseillé si<br />

le point de mesure est critique, pour rapidement<br />

s’assurer du bon fonctionnement,<br />

ou encore pour allonger la périodicité<br />

des étalonnages. Endress+Hauser<br />

a développé un outil spécifique pour le<br />

contrôle des débitmètres en cours de<br />

process, un simulateur, appelé Field-<br />

Check. En simulant les signaux du<br />

capteur, cet outil permet de tester et<br />

d’évaluer le comportement d’un matériel.<br />

Grâce à ses procédures de contrôle,<br />

il peut également tester le bon fonctionnement<br />

des débitmètres, que ce<br />

soit pour répondre aux critères internes<br />

ou aux exigences réglementaires.<br />

Le contrôle et les résultats de tests obtenus<br />

avec FieldCheck peuvent ensuite<br />

être stockés et imprimés, par exemple<br />

la certification par les organismes de<br />

contrôle. Cet outil peut être utilisé pour<br />

simuler les conditions de fonctionnement<br />

en s’affranchissant du débit réel<br />

de liquide, sans interrompre le process<br />

ni démonter les appareils. La simulation<br />

de dysfonctionnement et le fonctionnement<br />

en dehors des valeurs limites<br />

peuvent également être testés.<br />

Le temps d’immobilisation de la mesure<br />

correspondant à la simulation et<br />

à la prise en compte des résultats est<br />

d’environ 10 minutes. Les techniciens<br />

Endress+Hauser utilisent quotidiennement<br />

cet outil dans le cadre des contrats<br />

de service que l’entreprise honore au<br />

quotidien auprès de ses clients. n<br />

DR<br />

36 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


La formation<br />

Le « oui, mais… »<br />

des entreprises<br />

Les entreprises reconnaissent les avantages des formations professionnelles<br />

qui leur apportent une main-d’œuvre plus qualifiée et plus fidèle.<br />

Cependant, des obstacles demeurent en termes de coûts, de temps<br />

et de logistique.<br />

Une étude intitulée GoTo-<br />

Training et publiée par Citrix<br />

en début d’année dévoilait<br />

l’importance que les<br />

salariés et les employeurs français accordent<br />

à la formation professionnelle<br />

sur leur lieu de travail. Près de 90 % des<br />

salariés français interrogés pensent que<br />

ces opportunités de formation sont importantes<br />

pour leur carrière et plus de la<br />

moitié (54,2 %) affirment même qu’ils<br />

prendraient en compte cet avantage<br />

dans la recherche d’un nouvel emploi.<br />

Plus de 80 % des employeurs, dont la<br />

plupart sont issus du secteur privé, partagent<br />

ce point de vue et considèrent<br />

les formations comme importantes,<br />

voire très importantes. Mais ils ont également<br />

pointé du doigt des obstacles<br />

parfois rédhibitoires qui entravent leur<br />

capacité à proposer des stages, notamment<br />

leurs coûts (26 %).<br />

L’étude GoToTraining, qui a porté sur 308<br />

entreprises et 1 000 salariés, révèle que<br />

l’investissement dans le développement<br />

personnel des travailleurs est la première<br />

préoccupation de formation dans la<br />

plupart des entreprises. À la suite de ces<br />

formations, les bénéfices les plus visibles<br />

sont l’augmentation des compétences<br />

du personnel (39 %) et l’amélioration de<br />

leur moral et de leur loyauté (19,4 %).<br />

Alors que la tendance en matière d’offre<br />

de formation dans les entreprises est<br />

à l’augmentation, les salariés ont été<br />

prompts à exprimer leur frustration sur<br />

de nombreux aspects des formations professionnelles<br />

qui leur sont dispensées. Ils<br />

ont en particulier souligné le manque de<br />

compétence des formateurs (23,4 %), les<br />

sessions obligatoires avec des contenus<br />

sans intérêt (22,9 %) et les informations<br />

Une étude européenne<br />

obsolètes (16,6 %). De plus, les déplacements<br />

vers les centres de formation sont<br />

souvent considérés comme des sources<br />

de désagrément (15,7 %).<br />

Sans surprise, la majorité des formations<br />

se donne sous forme de cours magistraux<br />

(37,7 %). Quelque 22 % des formations<br />

sont disponibles sur papier (guides à emporter<br />

chez soi, brochures) et presque<br />

11 % des employeurs proposent désormais<br />

à leurs collaborateurs des formations<br />

en ligne (en temps réel et archivées).<br />

Afin d’augmenter l’efficacité des formations,<br />

les chefs d’entreprise et dirigeants<br />

se concentrent sur les compétences relationnelles<br />

et 20,8 % d’entre eux affirment<br />

qu’ils s’assurent que le contenu et<br />

les sujets soient pertinents, opportuns et<br />

susciteront des échanges (13,3 %).<br />

La majorité des formations organisées<br />

par les entreprises françaises visent les<br />

améliorations des compétences au travail<br />

(40,5 %), les compétences techniques<br />

(21,4 %) ainsi que des sessions<br />

d’accueil (11,8 %). n<br />

S. B.<br />

Le potentiel des formations en ligne<br />

L’étude fait partie d’un sondage plus large<br />

mené par Citrix GoToTraining en Europe<br />

auprès de plus de 1 100 entreprises<br />

et 4 300 employés en Grande-Bretagne,<br />

en France et en Allemagne. Les résultats<br />

furent globalement similaires dans les<br />

trois pays, avec 82 % des Britanniques<br />

et 80 % des Allemands considérant les<br />

opportunités de formation comme vitales<br />

au développement de leur carrière,<br />

et 88 % des entreprises britanniques<br />

et 70 % des entreprises françaises affirmant<br />

porter beaucoup d’attention aux<br />

formations.<br />

« Cette enquête révèle l’importance<br />

qu’accordent à la formation les entreprises<br />

et les salariés en Europe et met<br />

en exergue plusieurs problèmes qui affectent<br />

le nombre et la qualité des formations<br />

dispensées. Les employeurs français,<br />

allemands et britanniques reconnaissent<br />

les avantages des formations :<br />

les employés sont plus qualifiés et plus<br />

loyaux, mais les dépenses, le temps,<br />

la logistique et les problèmes de ressources<br />

constituent des freins », commentait<br />

Andrew Millard, le directeur du<br />

e-Commerce Citrix Online. « Les formations<br />

en ligne constituent des solutions<br />

attrayantes puisque les entreprises peuvent<br />

organiser les cours rapidement et<br />

à peu de frais et les proposer à un plus<br />

grand nombre de collaborateurs. Si le<br />

contenu des formations est pertinent, si<br />

la formation engage à la discussion et si<br />

le retour des employés formés est analysé,<br />

les sociétés européennes peuvent<br />

être certaines de satisfaire les requêtes<br />

des employés. »<br />

(Rens. : www.gototraining.com)<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

37


Guide<br />

> Parole d’expert<br />

Un atout pour les<br />

entreprises industrielles<br />

Les entreprises qui sacrifient la formation pour faire face à la crise<br />

se fragilisent davantage et se privent d’un levier pour le futur.<br />

D’autant que certains organismes de formation ont su adapter leurs<br />

programmes. L’analyse de Tony Roulance, responsable formation continue<br />

auprès d’Aforp Formation.<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Le ralentissement<br />

de l’activité économique a-<br />

t-il affecté votre activité formation ?<br />

Comment, selon vous, s’expriment et<br />

évoluent aujourd’hui les besoins des<br />

entreprises en matière de formation ?<br />

Tony Roulance. Les périodes où l’activité<br />

des entreprises se réduit constituent<br />

bien souvent une réelle opportunité<br />

pour former son personnel et<br />

cela pour trois raisons. D’abord parce<br />

que former un salarié est bien souvent<br />

synonyme d’absence du collaborateur.<br />

Or un ralentissement de l’activité permet<br />

d’envoyer son personnel en formation<br />

en limitant l’impact sur l’organisation.<br />

Ensuite, les actions de formations<br />

permettent aux salariés de consolider<br />

leurs compétences et ainsi d’améliorer<br />

la compétitivité de l’entreprise. Dans un<br />

contexte économique incertain, la pertinence<br />

de l’action de formation peut<br />

parfois s’avérer cruciale pour la survie<br />

de la structure. Enfin, former ses salariés<br />

lors du ralentissement de l’activité<br />

est un des leviers pour maintenir<br />

l’emploi tout en diminuant les charges<br />

des entreprises en attendant des jours<br />

meilleurs.<br />

Alors effectivement notre activité de<br />

formation continue est impactée par ce<br />

changement de paradigme. Malgré une<br />

baisse de l’activité formation continue<br />

au premier semestre 2009, en début<br />

de crise, le volume d’affaires a retrouvé<br />

un niveau normal dès le milieu de<br />

cette même année. En revanche, ce qui<br />

a changé se concrétise par l’optimisation<br />

des plans de formation en durée<br />

et en coût, la spécialisation toujours<br />

plus pointue des objectifs et la demande<br />

croissante de l’individualisation des<br />

parcours tant sur le contenu que sur le<br />

rythme de formation. Ainsi, les acteurs<br />

de la formation continue du CFIT Aforp<br />

pensent et repensent des solutions pédagogiques<br />

et financières adaptées aux<br />

problématiques des entreprises. Notre<br />

équipe se doit d’être toujours plus agile,<br />

plus flexible, plus réactive et plus innovante<br />

pour continuer à apporter aux<br />

entreprises un service à la hauteur de<br />

leurs attentes. Nos îlots de formations<br />

individualisées constituent un outil performant<br />

qui répond totalement à toutes<br />

ses nouvelles contraintes.<br />

Du point de vue de l’activité de formation<br />

par l’alternance, les entreprises<br />

soucieuses de leur fragilité dans ce<br />

climat économique morose s’engagent<br />

difficilement dans le recrutement d’un<br />

apprenti dont le contrat d’apprentissage<br />

s’étend sur des périodes relativement<br />

longues, pouvant aller jusqu’à trois ans<br />

dans le cadre de la réforme des Bac pro.<br />

Pour ces raisons, le CFIT Aforp offre un<br />

panel très étendu de solutions dites<br />

« à la carte » pour permettre à chacun<br />

de concrétiser son projet de formation.<br />

Nous proposons par, exemple,<br />

d’obtenir le Bac pro en une, deux ou<br />

trois années selon le niveau du candidat.<br />

Ce niveau est mesuré par un positionnement<br />

à l’entrée en formation via<br />

notre Centre d’évaluation des potentiels<br />

à se former de l’industrie (CEPFI)<br />

qui peut établir la cartographie complète<br />

des aptitudes, des compétences<br />

et des motivations de chaque individu.<br />

En outre, nous proposons des solutions<br />

telles que les contrats de professionnalisation<br />

permettant d’ajuster la durée<br />

de formation en fonction des besoins,<br />

des certifications de types CQPM (Certificats<br />

de qualification paritaire de la<br />

métallurgie) ou CQPI (Certificat de qualification<br />

professionnelle interbranches,<br />

reconnu par 12 branches professionnelles)<br />

qui valident et reconnaissent<br />

les capacités professionnelles acquises<br />

par le stagiaire.<br />

En outre, pour accentuer encore plus<br />

notre capacité de réponse, anticiper<br />

les besoins des entreprises et renforcer<br />

la pertinence de notre offre de formation,<br />

le CFIT Aforp travaille de façon<br />

très coordonnée avec le syndicat<br />

patronal territorial auquel il est affilié,<br />

le GIM. Ce syndicat patronal est la<br />

Formation<br />

pour l’industrie<br />

L’Aforp (Association pour la formation<br />

et le perfectionnement du personnel<br />

des entreprises industrielles de<br />

la région parisienne) a été créée en<br />

1961 par le GIM (Groupe des industries<br />

métallurgiques) pour répondre<br />

aux besoins de formation des entreprises<br />

industrielles d’Île-de-France<br />

(www.aforp.fr).<br />

38 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


La formation<br />

principale organisation du réseau des<br />

chambres syndicales territoriales composant<br />

l’UIMM. Le GIM met en œuvre<br />

une politique de soutien des entreprises<br />

déclinée en deux axes forts, le conseil<br />

juridique et la formation.<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Quel est<br />

votre positionnement particulier en<br />

termes d’offres de formation professionnelle<br />

?<br />

Tony Roulance. L’Aforp propose quatre<br />

modalités de formation :<br />

– le cursus en alternance diplômant et/<br />

ou certifiant ;<br />

– le stage interentreprises ou plusieurs<br />

entreprises inscrivent leurs salariés sur<br />

un même stage dont les objectifs, les<br />

contenus et les lieux sont définis par<br />

avance et visent des compétences génériques<br />

;<br />

– le stage intra-entreprise qui permet de<br />

créer un stage sur mesure pour un groupe<br />

d’une seule et même entreprise ;<br />

– le parcours individualisé qui propose<br />

de décliner un parcours de formation<br />

en fonction d’objectifs définis par la société<br />

et des préacquis du candidat qui<br />

est positionné en amont du stage.<br />

En tant que centre de formation industriel<br />

et technologique, l’Aforp propose<br />

des formations sur l’ensemble des<br />

champs technologiques, mais aussi<br />

conserve un rayonnement très large<br />

sur les aspects du management, de la<br />

sécurité, de la qualité et de l’environnement,<br />

par exemple. Notre avantage<br />

concurrentiel se situe particulièrement<br />

dans notre capacité à nous adapter aux<br />

besoins de nos clients, aux contraintes<br />

matérielles et humaines et à accompagner<br />

nos clients dans les dispositifs<br />

de financement de la formation.<br />

Aujourd’hui, le CFIT Aforp forme 1 600<br />

apprentis sur de nombreux diplômes, du<br />

CAP à la licence professionnelle.<br />

Parallèlement, le département formation<br />

continue accueille 3 000 stagiaires<br />

par an dans un périmètre d’activités<br />

constitué à 65 % de stages intraentreprises<br />

– conçus sur mesure pour<br />

l’entreprise –, à 20 % sur des parcours<br />

individualisés et à 15 % sur du stage<br />

interentreprise. Cela démontre parfaitement<br />

le positionnement fort du CFIT<br />

Aforp sur le champ de la formation à<br />

la carte conçue autour des problématiques<br />

propres à l’entreprise et à l’individu.<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Comment<br />

faites-vous évoluer votre offre de formation<br />

pour répondre à la demande<br />

actuelle ?<br />

Tony Roulance. L’évolution de notre<br />

offre de formation repose sur plusieurs<br />

moyens. Tout d’abord, le GIM, dont la<br />

politique est orientée sur le conseil juridique<br />

et la formation, nous transmet<br />

les orientations futures des entreprises<br />

en termes de recrutement ou de<br />

besoins en compétences. Puis, notre<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

39


Guide<br />

équipe de conseillers en formation<br />

dont la mission principale est d’être<br />

à l’écoute des entreprises et d’identifier<br />

les solutions adéquates, constitue<br />

un relais de premier ordre pour sentir<br />

l’évolution des attentes des entreprises.<br />

Nous entretenons aussi des échanges<br />

réguliers avec le Pôle Emploi et les<br />

entreprises du travail temporaire qui<br />

reçoivent des « commandes » fermes<br />

de compétences.<br />

La veille technologique nous permet<br />

d’identifier les champs sur lesquels les<br />

entreprises ne disposent pas d’offre de<br />

formation. L’évolution du cadre législatif<br />

peut également générer l’ouverture<br />

Formation individualisée<br />

Le dispositif IFTI maintenance<br />

Le dispositif de formation individualisé<br />

IFTI maintenance respecte le processus<br />

suivant :<br />

• Définition des objectifs de formation<br />

avec l’entreprise et le stagiaire<br />

• Positionnement du stagiaire permettant<br />

d’identifier les acquis, mais aussi<br />

et surtout les savoirs et savoir-faire qui<br />

doivent être développés au regard des<br />

objectifs. Ce positionnement est réalisé<br />

via le CEPFI sur une journée maximum<br />

au travers d’un entretien, de QCM et de<br />

tests pratiques.<br />

• Compilation d’un parcours de formation<br />

qui comble l’écart entre les acquis<br />

mesuré au positionnement et les objectifs.<br />

• Planification des journées de formation<br />

sur le principe de l’entrée/sortie<br />

permanente. Cela signifie que l’entreprise<br />

choisit les jours où elle souhaite<br />

envoyer son salarié en formation. Ainsi,<br />

toutes les contraintes de production et<br />

les contraintes personnelles peuvent<br />

être intégrées<br />

Formation du salarié sur l’Îlot de Formation<br />

Technique Individualisé (IFTI).<br />

Comme plusieurs salariés peuvent se<br />

retrouver simultanément sur le plateau<br />

tout en suivant des parcours de<br />

formation qui leur sont propres, le formateur,<br />

qui encadre 6 à 8 stagiaires<br />

maximum, est soutenu par des outils<br />

de nouveaux marchés : la loi de modernisation<br />

des ascenseurs par exemple,<br />

dont les échéances poussent les<br />

ascensoristes à trouver rapidement du<br />

personnel qualifié dans le domaine, ou<br />

encore la loi sur la formation tout au<br />

long de la vie qui ouvre de nouveaux<br />

moyens aux futurs salariés, aux salariés<br />

et aux ex- salariés de se former.<br />

Le réseau national des AFPI (association<br />

de formation professionnelle de l’industrie)<br />

dont fait partie le CFIT Aforp, permet<br />

une démarche nationale coordonnée,<br />

de même que tous nos partenaires<br />

de la formation (ITII, CFAI, Cnam, universités…).<br />

Enfin, l’Éducation nationale<br />

de e-learning. Chaque stagiaire suit<br />

une progression via l’utilisation d’un<br />

logiciel spécifique qui accompagne<br />

la formation. Le formateur conçoit et<br />

ajuste en permanence le parcours du<br />

stagiaire. Il est aussi présent pour fournir<br />

des explications complémentaires.<br />

Il est à noter que chaque séquence de<br />

formation mêle théorie et pratique de<br />

manière systématique afin d’assurer<br />

le développement des savoirs et des<br />

savoir-faire.<br />

• Évaluation du salarié à chaud puisque<br />

ses acquis sont évalués régulièrement<br />

via des QCM ou des exercices pratiques.<br />

Des évaluations à froid peuvent<br />

être organisées dans le cadre de parcours<br />

longs ou de certifications.<br />

• Gestion des absences en continue. En<br />

effet, puisque chacun suit un parcours<br />

qui lui est propre à un rythme qui lui<br />

est propre lui aussi, une absence ne<br />

génère aucune perte de formation. Selon<br />

certaines conditions, la journée est<br />

simplement reportée. Le stagiaire ne<br />

perd aucun bénéfice de sa formation et<br />

il reprendra son parcours là où il l’avait<br />

laissé au dernier jour de présence. Ainsi,<br />

si des impératifs de production ou<br />

des obligations personnelles viennent<br />

perturber le planning de formation, la<br />

progression pédagogique quant à elle<br />

est épargnée.<br />

impulse, au travers de la création et de<br />

la rénovation des diplômes, des orientations<br />

futures fortes. Tous ces indicateurs<br />

constituent autant de pistes pour<br />

calibrer notre offre de formation.<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Quelles<br />

sont les opportunités susceptibles de<br />

favoriser vos actions de formation, et<br />

dans quels domaines ?<br />

Tony Roulance. Plusieurs facteurs sont<br />

susceptibles de favoriser notre action<br />

de formation : les évolutions réglementaires<br />

ou législatives, le DIF, ou la loi<br />

de modernisation des ascenseurs, par<br />

exemple. Mais également les orientations<br />

des financeurs de la formation,<br />

OPCA, FSPP, FSE. En outre, le développement<br />

des nouvelles technologies (photovoltaïque,<br />

nucléaire, développement<br />

durable, véhicules électriques…) et les<br />

surcroîts d’activités dans les entreprises<br />

sont autant de raisons de recourir à la<br />

formation continue.<br />

À titre d’exemple, pour satisfaire une<br />

commande de plusieurs de ses avions<br />

de type Rafale – entre autres – Dassault<br />

est généralement contraint d’augmenter<br />

ses effectifs. Ces nouveaux techniciens<br />

doivent alors se former aux<br />

spécificités de la chaudronnerie et de<br />

l’ajustage sur aéronef. Le CFIT Aforp<br />

forme ces nouveaux salariés et les accompagne<br />

jusqu’à leur prise de poste.<br />

En d’autres termes, une augmentation<br />

des objectifs de production entraîne<br />

des besoins en compétences auxquels<br />

le CFIT Aforp répond.<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Vous avez<br />

développé une démarche originale<br />

de programme spécifique dédié à la<br />

maintenance. Pouvez-vous nous dire<br />

en quoi il consiste ?<br />

Tony Roulance. Ce qui est spécifique en<br />

ce qui concerne la maintenance, c’est<br />

justement qu’il n’y a plus de contenu,<br />

de durée, de planning ni même de<br />

programmes préétablis. Tous les cursus<br />

sont conçus sur mesure afin de couvrir<br />

le plus précisément possible l’écart entre<br />

les objectifs et les acquis du stagiaire.<br />

Ce dispositif de formation individualisé<br />

IFTI maintenance respecte un<br />

processus très rigoureux. n<br />

Propos recueillis<br />

par J.-F. Romain<br />

40 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


La formation<br />

> Rencontre<br />

Le point de vue<br />

des professionnels<br />

Joël Nicolas, directeur opérationnel Dekra Formation, a répondu à nos<br />

questions sur la formation professionnelle.<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong>. Le<br />

ralentissement de l’activité économique<br />

a-t-il affecté votre activité<br />

formation et comment ?<br />

Comment s’expriment et évoluent<br />

aujourd’hui les besoins<br />

des entreprises en matière de<br />

formation ?<br />

Joël Nicolas. Nos formations réglementaires<br />

sont en baisse sensible,<br />

des opportunités s’ouvrent<br />

sur des formations spécifiques<br />

à l’entreprise, notamment celles<br />

liées à l’acquisition de gains de<br />

productivité, telles que le risque<br />

routier, la maintenance de premier<br />

niveau…<br />

M. & E. Quel est votre positionnement<br />

spécifique en termes<br />

d’offres de formation professionnelle<br />

?<br />

Joël Nicolas. Dekra Formation est<br />

un acteur majeur dans la prévention<br />

du risque et de la sécurité.<br />

Elle s’engage à faire progresser<br />

la maturité de l’entreprise à son<br />

rythme tout en faisant évoluer les<br />

mentalités de ses salariés, et en les<br />

encourageant à s’adapter face aux<br />

situations de danger. Cela dans<br />

une dynamique de progrès.<br />

Comment faites-vous évoluer<br />

votre offre de formation pour<br />

répondre à la demande actuelle<br />

: types de stages, durée, thématiques…<br />

?<br />

Joël Nicolas. Dekra Formaton<br />

complète sa gamme de prestation<br />

en présentiel (théorie + pratique)<br />

par des modules de formation ou<br />

de sensibilisation dispensés en<br />

elearning ou en blended learning<br />

tutorés (habilitation électrique,<br />

risques chimiques, risque routier,<br />

etc.). Ces programmes sont également<br />

dispensés en anglais.<br />

M. & E. Quelles sont les opportunités<br />

– réglementaires, économiques<br />

et autres – susceptibles<br />

de favoriser vos actions de<br />

Pour l’hydraulique<br />

Des experts hydrauliciens en ligne<br />

formation, et dans quels domaines<br />

? Les freins éventuels ?<br />

Joël Nicolas. Actuellement, le<br />

développement passe par un<br />

meilleur maillage du territoire<br />

avec des centres de proximité. La<br />

spécificité et la diversité de l’offre<br />

de formations de Dekra représentent<br />

des atouts majeurs dans<br />

l’évolution de notre activité. n<br />

Créée voici bientôt trois ans, la société In Situ vient de déposer la marque « la Maison<br />

des Experts Hydrauliciens » et met en ligne « la Boutique du Génie » qui offre une<br />

gamme complète d’ouvrages, de services et de produits liés à l’hydraulique. L’aventure<br />

a commencé lorsque Patrice Legendre a quitté son poste de responsable de la<br />

formation continue d’une grande école d’ingénieur pour créer son entreprise. In Situ<br />

compte plus de 50 experts hydrauliciens présents sur l’ensemble du territoire national.<br />

Outre le fait qu’il n’existe pas de formation de haut niveau dans le domaine, les<br />

réponses requièrent une pratique de terrain dans des secteurs très différents. Les<br />

supports interactifs mis en ligne ont été conçus par des experts seniors et juniors qui<br />

ont développé des cahiers d’exercices, des banques de symboles et autres packs qui<br />

s’intègrent dans une logique d’autoformation.<br />

In Situ : l’innovation<br />

• des formations concrètes à distance (30 min, 1 h, 1 h 30) par web cam avec les meilleurs<br />

spécialistes (gros, gros succès).<br />

• des antisèches sur iPhone : un problème de calcul sur un chantier, dans l’entreprise<br />

ou en haut d’une machine de levage ? In Situ apporte la réponse immédiatement !<br />

• Une Gestion RH : orientée technique ; In Situ est un cabinet de recrutement.<br />

• Un accompagnement des entreprises dans la protection de leurs idées novatrices et<br />

savoir-faire, notamment lors de la procédure de dépôt auprès de l’INPI.<br />

En savoir plus :<br />

Patrice LEGENDRE O2 40 63 82 66 patrice.legendre@experts-insitu.com<br />

Julie GITEAU 06 11 45 17 63 julie.giteau@experts-insitu.com<br />

Boutique du Génie http://www.experts-insitu.com<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

41


Guide<br />

La formation<br />

> Apprendre en faisant<br />

Formation Lean 100 %<br />

terrain<br />

Installateur du Lean Manufacturing dans les sites de production,<br />

GéoLean crée une usine qui restitue les conditions réelles de fabrication afin<br />

de délivrer une formation en situation terrain.<br />

Daniel Marco, lui-même<br />

expert en Lean Manufacturing,<br />

a créé GéoLean<br />

en 2004. Pour se distinguer<br />

des autres cabinets qui offrent<br />

des prestations d’audits, de conseils<br />

et d’accompagnement, GéoLean propose<br />

alors « l’installation » au sein de<br />

l’entreprise du système de management<br />

de la production, « une approche<br />

résolument différente qui garantit<br />

des gains de 20 à 60 % ». La société<br />

vient d’ouvrir son premier centre de<br />

formation sur le principe du « learning<br />

by doing ». Situé à St-Ouen-l’Aumône<br />

(95), ce « Doing Center » propose une<br />

méthode d’apprentissage unique : une<br />

usine a été créée sur 1 500 m 2 pour permettre<br />

« d’apprendre en faisant ». Les<br />

stagiaires sont confrontés à tous types<br />

d’incidents pouvant se produire sur<br />

une ligne et apprennent à les résoudre<br />

par la bonne attitude. Proposé depuis<br />

un an aux clients de GéoLean, le Doing<br />

Center s’ouvre désormais à toute entreprise<br />

avec un programme standard<br />

qui comprend les fondements d’une<br />

organisation Lean et des programmes<br />

sur mesure conçus en fonction de la<br />

problématique et du périmètre d’un<br />

projet Lean.<br />

Les résultats obtenus par<br />

« Learning by Doing ou apprendre<br />

en faisant » sont<br />

sans comparaison avec<br />

les formations théoriques<br />

classiques de type « paper<br />

board ». Cette méthode<br />

d’apprentissage implique la<br />

mise en œuvre d’incidents<br />

sur une ligne et des interruptions<br />

de la fabrication. Cela n’étant<br />

pas réalisable chez l’industriel qui ne<br />

peut arrêter sa production. En revanche,<br />

au Doing Center, les situations les<br />

plus critiques peuvent être vécues ainsi<br />

que leurs conséquences : interruption<br />

d’une ligne pour défaut d’approvisionnement<br />

d’une pièce, rupture de stock,<br />

les incidents de synchronisation entre<br />

la chaîne principale et les chaînes intermédiaires,<br />

des problèmes sur un poste…<br />

En étant en situation réelle de fabrication,<br />

les personnes formées peuvent apprendre<br />

à résoudre concrètement tout<br />

problème. Elles peuvent également visualiser<br />

et comparer l’avant et l’après,<br />

c’est-à-dire les conséquences d’une organisation<br />

traditionnelle et celles d’une<br />

organisation Lean.<br />

Apprendre la<br />

technique, mais aussi<br />

la bonne attitude<br />

L’intérêt de cette démarche est de maîtriser<br />

les outils du Lean Manufacturing<br />

(Kanban, « petits trains »…), mais<br />

aussi d’apprendre la bonne attitude à<br />

adopter pour optimiser la productivité,<br />

améliorer l’environnement de travail<br />

DR<br />

ou régler un problème. Le programme<br />

met en évidence des comportements<br />

pour résoudre des problèmes ou les<br />

éviter : comment faire pour toujours<br />

avoir la bonne pièce au bon moment,<br />

comment m’organiser pour avoir à disposition<br />

facile mes outils, comment<br />

gagner du temps dans mes déplacements,<br />

comment avoir une vision rapide<br />

des flux… ? En mettant les personnes<br />

formées face à ces questions, et en<br />

leur demandant de trouver la solution<br />

en appliquant les principes Lean, elles<br />

prennent conscience alors de l’importance<br />

de leur comportement et de la<br />

rigueur nécessaire à une gestion optimale<br />

de leur poste. La méthode est<br />

efficace, car ce constat vient d’ellesmêmes.<br />

Acquérir les bons réflexes est<br />

aussi indispensable que maîtriser la<br />

technique.<br />

Le Lean manufacturing touchant à l’organisation<br />

de la production, toutes les<br />

fonctions de l’entreprise sont concernées.<br />

Ainsi, de l’opérateur, au chef d’atelier<br />

au directeur de site, en passant par<br />

les achats, la finance et les ressources<br />

humaines, toutes les fonctions qu’elles<br />

soient techniques ou fonctionnelles<br />

sont impliquées et participent à l’amélioration<br />

du système. Le Doing Center<br />

s’adresse à l’ensemble de ces différents<br />

profils avec des formations adaptées.<br />

Il est important de souligner que les<br />

responsables des ressources humaines<br />

sont particulièrement intéressés par ces<br />

formations. Ils sont les éléments clés<br />

de déploiement Lean, car il ne peut y<br />

avoir de changement Lean sans changer<br />

l’organisation humaine. n<br />

Stacy Blanquin<br />

42 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


La formation<br />

> Guide<br />

Le répertoire de la formation<br />

professionnelle<br />

Nous avons sélectionné les organismes de formation professionnelle<br />

et les entreprises délivrant des programmes de formations utiles pour<br />

les métiers et les fonctions de la maintenance.<br />

Ces données destinées à l’information de nos lecteurs n’ont pas de caractère commercial.<br />

La direction décline toute responsabilité pour les erreurs ou omissions, involontaires et de quelque<br />

nature qu’elles soient, qui pourraient se trouver dans la présente édition du Guide de la formation<br />

établie sincèrement sur la base des données dont nous disposions. Nous invitons les organismes<br />

concernés à nous indiquer les changements d’intitulé ou de coordonnées en vue de mise à jour.<br />

01Db METRAVIB<br />

200 chemin des Ormeaux<br />

69578 Limonest cedex<br />

Tél. : 04 72 52 48 00<br />

Fax : 04 72 52 47 47<br />

www.01db-metravib.com<br />

ABB<br />

9, avenue Édouard-Belin<br />

92566 Rueil-Malmaison cedex<br />

Tél. : 01 41 96 45 00<br />

Fax : 01 41 96 45 45<br />

www.abb.fr<br />

ACPI<br />

Domaine de la Combe<br />

BP 5<br />

16710 Saint-Yrieix-sur-Charente<br />

Tél. : 05 45 90 08 66<br />

Fax : 05 45 90 31 09<br />

www.acpi.fr.st<br />

ACTI 4 FORMATION<br />

8, cours d’Herbouville<br />

69004 Lyon<br />

Tél. : 04 72 07 35 00<br />

Fax : 04 72 07 35 29<br />

www.acti4.com<br />

AFIM<br />

10, rue Louis-Vicat<br />

75015 Paris<br />

Tél. : 01 56 56 29 29<br />

Fax : 01 56 56 08 53<br />

www.afim.asso.fr<br />

AFORP<br />

79, rue de Buzenval<br />

75020 Paris<br />

Tél. : 01 44 74 36 08<br />

Fax : 01 44 74 91 22<br />

www.aforp.fr<br />

Conformément à la jurisprudence, les<br />

éditeurs d’un annuaire ne peuvent être<br />

tenus pour responsables des erreurs<br />

publiées involontairement.<br />

AFPA<br />

13, place du Général-de-Gaulle<br />

93108 Montreuil cedex<br />

Tél. : 01 48 70 50 00<br />

www.afpa.fr<br />

AFT IFTIM<br />

46, avenue de Villiers<br />

75017 Paris<br />

Tél. : 01 42 12 50 50<br />

www.aft-iftim.com<br />

AIFT INDUSTRIE<br />

3, rue Villeroy<br />

91070 Bondoufle<br />

Tél. : 01 69 91 44 44<br />

www.aift.org<br />

ANFI<br />

12, chemin du Moulin-Basset<br />

PA du Moulin-Basset<br />

93200 Saint-Denis<br />

Tél. : 01 48 22 98 84<br />

www.anfi.fr<br />

APAVE PARISIENNE<br />

13-17, rue Salneuve<br />

75854 Paris cedex 17<br />

Tél. : 01 40 54 58 00<br />

Fax : 01 40 54 58 88<br />

www.apave.com<br />

ARINSO France<br />

2, rue de l’Égalité<br />

92748 Nanterre cedex<br />

Tél. : 01 49 00 31 31<br />

Fax : 01 49 00 31 69<br />

www.arinso.com<br />

ASSETSMAN<br />

2 bis, passage Roche<br />

78000 Versailles<br />

Tél. : 01 39 50 79 48<br />

Fax : 01 39 02 23 07<br />

www.assetsman.com<br />

BENTLY NEVEDA<br />

ZI la Bérangerais Erdre Active<br />

2, rue de Flandre<br />

44241 La Chapelle-sur-Erdre Cx<br />

Tél. : 02 40 72 99 44<br />

Fax : 02 40 72 99 46<br />

www.bently.com<br />

BUREAU CONSEILS<br />

ET SERVICES<br />

8, rue du Maréchal-de-Lattre-de-<br />

Tassigny<br />

59000 Lille<br />

Tél. : 03 59 00 90 26<br />

Fax : 03 59 00 90 27<br />

www.aqmanager.com<br />

BUREAU VERITAS<br />

Le Bristol<br />

53/55, rue Crozatier<br />

75578 Paris cedex 12<br />

Tél. : 01 58 51 58 00<br />

Fax : 01 58 51 58 93<br />

www.bureauveritas.fr<br />

CCIP<br />

Formation Continue<br />

47, rue de Tocqueville<br />

75813 Paris cedex 17<br />

Tél. : 01 55 65 66 00<br />

Fax : 01 55 65 67 05<br />

www.dfc.ccip.fr<br />

CEFICEM<br />

3, rue Frères-Chausson<br />

92600 Asnières<br />

Tél. : 01 46 13 46 13<br />

Fax : 01 46 13 46 00<br />

www.ceficem.com<br />

CEGOS<br />

11, rue René-Jacques<br />

92798 Issy-les-Moulineaux cedex 9<br />

Tél. : 01 55 00 90 90<br />

Fax : 01 55 00 99 00<br />

www.cegos.com<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

43


Guide<br />

La formation<br />

Former ses<br />

salariés<br />

lors du<br />

ralentissement<br />

de l’activité<br />

est un des<br />

leviers pour<br />

maintenir<br />

l’emploi<br />

tout en<br />

diminuant les<br />

charges des<br />

entreprises,<br />

en demeurant<br />

préparés à<br />

toute reprise.<br />

CNPP<br />

BP 22665<br />

27950 Saint-Marcel<br />

Tél. : 02 32 53 63 36<br />

Fax : 02 32 53 64 91<br />

formation@cnpp.com<br />

www.cnpp.com<br />

COFEC<br />

9, allée Deparcieux<br />

93320 Les Pavillons-sous-Bois<br />

Tél. : 01 48 48 65 65<br />

www.cofec.fr<br />

COFHYS<br />

22, rue Luyot - ZI B<br />

BP 30353 - 59473 Seclin<br />

Tél. : 03 20 93 04 22<br />

Fax : 03 20 93 25 44<br />

www.cofhys.com<br />

CONNAISSANCE NETWORK<br />

2, rue du Helder<br />

75009 Paris<br />

Tél. : 01 72 34 27 07<br />

Fax : 01 53 34 06 10<br />

www.connaissance-network.com<br />

CORIM SOLUTIONS<br />

9, rue Cure-Bourse<br />

38320 Eybens<br />

Tél. : 04 76 24 84 50<br />

Fax : 04 76 24 84 51<br />

www.corim-solutions.com<br />

CPE<br />

ZAC Détour du Pavé<br />

267, rue du Briou<br />

18230 Saint-Doulchard<br />

Tél. : 02 48 21 26 43<br />

Fax : 02 48 20 65 04<br />

www.cpe-formation.com<br />

CENTRALE FORMATION<br />

Grande Voie des Vignes<br />

92295 Châtenay-Malabry<br />

cedex<br />

Tél. 01 41 13 11 21<br />

Fax : 01 46 83 92 99<br />

www.cf.ecp.fr<br />

CENTRE DE FORMATION<br />

PERMANENTE<br />

LE PINIER NEUF<br />

49600 Beaupréau<br />

Tél. : 02 41 7 35 31<br />

Fax : 02 41 71 35 30<br />

CESI<br />

116 avenue Aristide Briand<br />

BP 57<br />

92220 Bagneux cedex<br />

Tél. : 01 45 36 70 00<br />

Fax : 01 45 36 70 21<br />

www.cesi.fr<br />

CETIM<br />

52 av. Félix-Louat, BP 80067,<br />

60304 Senlis cedex<br />

Tél. : 03 44 67 32 21<br />

Fax : 03 44 67 31 15<br />

www.cetim.fr<br />

CFI<br />

247, avenue Gambetta<br />

75020 Paris<br />

Tél. : 01 40 31 46 00<br />

Fax : 01 40 31 47 66<br />

www.cfi.ccip.fr<br />

CFIA<br />

5, rue du Château<br />

25400 Exincourt<br />

Tél. : 03 81 32 67 32<br />

www.cfia-nfc.com<br />

CFIE<br />

44, chemin Moque-Bouteille<br />

94490 Ormesson/Marne<br />

Tél. : 01 45 93 04 44<br />

Fax : 01 45 93 26 11<br />

DR<br />

CIFOP<br />

Zone Industrielle n° 3<br />

16340 L’Isle-d’Espagnac<br />

Tél. : 05 45 90 13 13<br />

Fax : 01 41 83 38 80<br />

CIMI<br />

8, rue de l’Azin<br />

41018 Blois cedex<br />

Tél. : 02 54 74 65 15<br />

Fax : 02 54 78 65 45<br />

www.cimi.fr<br />

CNAM<br />

292, rue Saint-Martin<br />

75003 Paris<br />

Tél. : 01 40 27 23 30<br />

www.cnam.fr<br />

CNED<br />

BP 60200<br />

89980 Futuroscope cedex<br />

Tél. : 05 49 49 94 94<br />

Fax : 05 49 49 96 96<br />

www.cned.fr<br />

CRTA<br />

9, avenue de l’Étang<br />

ZI Fontcouverte<br />

84000 Avignon<br />

Tél. : 04 90 13 46 00<br />

Fax : 04 90 13 46 09<br />

www.crta-avignon.com<br />

CSP<br />

66 rue La Fayette<br />

75009 Paris<br />

Tél. : 01 53 24 90 00<br />

www.csp.fr<br />

CSTB<br />

4, av. du Recteur-Poincaré<br />

75016 Paris<br />

Tél. : 01 40 50 28 28<br />

Fax : 01 45 25 61 51<br />

www.cstb.fr<br />

DB VIB<br />

Montée de Malissol<br />

38200 Vienne<br />

Tél. : 04 74 16 18 80<br />

Fax : 04 74 16 18 89<br />

www.dbvib.com<br />

CETEN APAVE<br />

INTERNATIONAL<br />

191, rue de Vaugirard<br />

75015 Paris<br />

Tél. : 01 45 66 99 44<br />

Fax : 01 45 67 90 47<br />

CIFAP<br />

38, rue Gabrielle-Josserand<br />

93698 Pantin cedex<br />

Tél. : 01 41 83 38 38<br />

Fax : 01 41 83 38 39<br />

www.cifap93.fr<br />

CNFME<br />

22, rue Edouard-Chamberland<br />

87065 Limoges cedex<br />

Tél. : 05 55 11 47 70<br />

Fax : 05 55 11 47 01<br />

www.oieau.org/cnfme<br />

DEMOS<br />

20, rue de l’Arcade<br />

75008 Paris<br />

Tél. : 01 44 94 16 31<br />

Fax : 01 44 94 16 39<br />

www.demos.fr<br />

44 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


DUNOD<br />

5, rue Laromiguière<br />

75005 Paris<br />

Tél. : 01 40 46 35 00<br />

Fax : 01 40 46 49 95<br />

www.dunod.com<br />

DYNAE<br />

Parc Technologique Nord<br />

29, rue Condorcet<br />

28090 Villefontaine<br />

Tél. : 04 74 99 07 10<br />

Fax : 04 74 99 04 91<br />

ECI<br />

rue Aragon, BP 78<br />

50130 Cherbourg-Octeville<br />

Tél. : 02 33 01 45 93<br />

Fax : 02 33 01 45 96<br />

www.eci.com<br />

EDISER<br />

Clos des <strong>Entreprise</strong>s<br />

avenue Paysagère<br />

34970 Lattes<br />

cedex<br />

Tél. : 04 67 07 38 38<br />

Fax : 04 67 07 34 00<br />

www.ediser.com<br />

ÉDITIONS WEKA<br />

249, rue de Crimée<br />

75019 Paris<br />

Tél. : 01 53 35 16 00<br />

Fax : 01 56 35 16 01<br />

EMS<br />

1195, bd du Grand-Terme<br />

30133 Les Angles<br />

Tél. : 04 90 25 00 34<br />

Fax : 04 90 25 33 75<br />

ENSAM<br />

151, boulevard de l’Hôpital<br />

75013 Paris<br />

Tél. : 01 44 24 63 20<br />

Fax : 01 44 24 63 26<br />

www.ensam.fr<br />

ENSM<br />

941, rue Charles-Bourseuil<br />

BP 838<br />

59508 DOUAI cedex<br />

Tél. : 03 27 71 23 46<br />

Fax : 03 27 71 23 48<br />

www.ensm-douai.fr<br />

ENSMM<br />

26, chemin de l’Épitaphe<br />

25030 Besançon cedex<br />

Tél. : 03 81 40 27 00<br />

Fax : 03 81 80 98 70<br />

www.ens2m.fr<br />

ENSPM<br />

228/232, avenue Napoléon-Bonaparte<br />

92852 Rueil-Malmaison<br />

Tél. : 01 47 52 64 57<br />

Fax : 01 47 52 67 65<br />

www.cge.asso.fr<br />

ESLI<br />

26, quai Surcouf,<br />

BP 90628<br />

35606 Redon cedex<br />

Tél. : 02 99 71 60 20<br />

Fax : 02 99 71 25 98<br />

www.esli.fr<br />

ESSTIN<br />

2, rue Jean-Lamour<br />

54400 Vandœuvre-Nancy<br />

Tél. : 03 83 68 50 00<br />

Fax : 03 83 68 50 01<br />

www.esstin.uhp-nancy.fr<br />

ESTP<br />

57, bd Saint-Germain<br />

75005 Paris<br />

Tél. : 01 44 41 11 11<br />

Fax : 01 44 41 11 12<br />

www.estp.fr<br />

EUREKA Industrie<br />

130, avenue Foch<br />

94100 St-Maur-des-Fossés<br />

Tél. : 01 43 97 48 71<br />

Fax : 01 42 83 94 73<br />

www.eurekaindus.fr<br />

FARE INGÉNIERIE<br />

Parc d’Activités les Roquassiers<br />

Chemin Saint-Jean<br />

13300 Salon-de-Provence<br />

Tél. : 04 90 17 07 50<br />

Fax : 04 90 17 07 59<br />

www.fare.fr<br />

FLIR SYSTEMS<br />

10 rue Guynemer<br />

BP 81<br />

9130 Issy-les-Moulineaux<br />

cedex<br />

Tél. : 01 41 33 97 97<br />

Fax : 01 47 36 18 32<br />

www.flir.fr<br />

FS CONCEPT<br />

56, rue Victor-Hugo<br />

80440 Boves<br />

Tél. : 03 22 09 93 44<br />

Fax : 03 22 09 93 34<br />

GINGER FORMATION<br />

12, avenue Gay-Lussac<br />

78990 Élancourt<br />

Tél. : 01 30 85 24 93<br />

GRETA GEPS<br />

42, rue Favière<br />

75015 Paris<br />

Tél. : 01 40 64 13 80<br />

GRETA BIP 94<br />

195, rue Julian-Grimau<br />

94400 Vitry-sur-Seine<br />

Tél. : 01 45 12 26 00<br />

Groupe PROMOTRANS<br />

60/62, rue d’Hauteville<br />

75010 Paris<br />

Tél. : 01 53 34 33 33<br />

Fax : 01 53 34 12 34<br />

www.promotrans.asso.fr<br />

IESPM<br />

Tél. : 04 90 25 00 34<br />

Fax : 04 90 25 33 75<br />

laurie.pentel@iespm.com<br />

www.iespm.com<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

45


Guide<br />

Photo KSB<br />

IFAT<br />

Institut de Formation et Assistance<br />

Technique en CND et métallurgie<br />

Tél. : 03 85 35 63 60<br />

Fax : 03 85 32 99 04<br />

ifat@ifat.fr<br />

www.ifat.fr<br />

IFC<br />

38, avenue Gallieni, BP 29<br />

77590 Bois-le-Roi<br />

Tél. : 01 60 69 60 56<br />

Fax : 01 60 69 10 72<br />

www.ifc-hydraulique.com<br />

IMPÉDANCE<br />

80 domaine de Monvoisin<br />

91400 Gometz-la-Ville<br />

Tél. : 01 69 35 15 25<br />

www.impedance.fr<br />

INERIS<br />

Parc technologique Alata, BP 2<br />

60550 Verneuil-en-Halatte<br />

Tél. : 03 44 55 66 77<br />

Fax : 03 44 55 66 99<br />

www.ineris.fr<br />

INSA de Strasbourg<br />

28, bd de la Victoire<br />

67084 Strasbourg cedex<br />

Tél. : 03 88 14 47 00<br />

Fax : 03 88 14 47 01<br />

www.insa-strasbourg.fr<br />

INSACAST<br />

66, boulevard Niels-Bohr<br />

BP 2132<br />

69603 Villeurbanne cedex<br />

Tél. : 04 72 43 84 12<br />

Fax : 04 72 44 34 24<br />

www.insacast.fr<br />

INSTITUT DE LA<br />

THERMOGRAPHIE<br />

1, rue des Bergers<br />

91370 Verrière-le-Buisson<br />

Tél. : 01 64 47 18 69<br />

www.institut-thermographie.com<br />

ISTP<br />

61, bd Alexandre-de-Fraissinette,<br />

BP 20332<br />

42015 St-Étienne cedex 02<br />

Tél. : 04 77 91 16 30<br />

Fax : 04 77 91 16 21<br />

www.cefi.org<br />

ITGA<br />

118 bis, rue Eugène-Pottier<br />

35000 Rennes<br />

Tél. : 02 23 44 07 20<br />

Fax : 02 23 44 07 20<br />

www.itga.com<br />

IUP GSI<br />

avenue Pierre-Point<br />

77567 Lieusaint cedex<br />

Tél. : 01 64 12 41 12<br />

Fax : 01 64 13 41 91<br />

www.iutsf.com<br />

IUT DE CACHAN<br />

BP 140 - 94230 Cachan<br />

Tél. : 01 41 24 11 00<br />

Fax : 01 47 24 11 99<br />

IUT DE CHERBOURG MANCHE<br />

rue Max-Pol-Fouchet, BP 82<br />

50130 Cherbourg-Octeville<br />

Tél. : 02 33 01 45 50<br />

Fax : 02 33 01 45 51<br />

www.iutchbg.unicaen.fr<br />

IUT GIM<br />

Place du 8 Mai 1945<br />

93206 Saint-Denis cedex<br />

Tél. : 01 49 40 61 39<br />

Fax : 01 49 40 61 80<br />

www.iutgim.org<br />

IUT DE NANCY BRABOIS<br />

6, rue du Colonel-Clarenthal<br />

54300 Lunéville<br />

Tél. : 03 83 77 59 10<br />

Fax : 03 83 77 59 11<br />

KAIZEN INSTITUTE<br />

54, bd Saint-Jacques<br />

75014 Paris<br />

Tél. : 01 45 35 67 27<br />

Fax : 01 45 35 65 64<br />

www.kaisen-institute.fr<br />

KSB TRAINING CENTER<br />

4, allée des Barbanniers<br />

92230 Gennevilliers<br />

Tél. : 01 41 47 75 00<br />

Fax : 01 41 47 75 10<br />

www.ksb.fr<br />

LIGERON<br />

Bâtiment Euclide<br />

Parc des Algorithmes<br />

91194 Saint-Aubin cedex<br />

Tél. : 01 69 35 11 35<br />

Fax : 01 69 35 11 44<br />

www.ligeron.com<br />

LNE<br />

1, rue Gaston-Boissier<br />

75724 Paris cedex 105<br />

Tél. : 01 40 43 37 00<br />

Fax : 01 40 43 37 37<br />

www.lne.fr<br />

Maison de l’<strong>Entreprise</strong> de<br />

l’Yonne<br />

6, route de Monetaeu<br />

BP 303<br />

89005 Auxerre cedex<br />

Tél. : 03 86 49 26 00<br />

Fax : 03 86 46 47 00<br />

www.lamaisondelentreprise.com<br />

NDT Expert<br />

Parc d’activités de St-Martin-du-<br />

Touch<br />

18, rue Marius-Terce<br />

BP 13033<br />

31024 Toulouse cedex 3<br />

Tél. : 05 34 36 12 00<br />

Fax. 05 34 36 12 22<br />

accueil@ndt-expert.fr<br />

OFFICE INTERNATIO NAL DE<br />

L’EAU<br />

21, rue de Madrid<br />

75008 Paris<br />

Tél. : 01 44 90 88 60<br />

Fax : 01 40 08 01 45<br />

www.oieau.fr<br />

OPTEOR<br />

24, rue Thomas-Edison<br />

72021 Le Mans cedex<br />

Tél. : 02 43 77 76 72<br />

Fax : 02 43 77 78 81<br />

www.opteormaint.com<br />

ORTEC<br />

Parc des Pichaury<br />

550, rue Pierre-Berthier<br />

BP 348000<br />

13799 Aix-en-Provence cedex 3<br />

Tél. : 04 42 12 12 12<br />

Fax : 04 42 12 13 14<br />

www.ortec.fr<br />

POLYTECH UPMC<br />

4, place Jussieu<br />

Case Courrier 232<br />

75252 Paris cedex 2<br />

Tél. : 01 44 27 72 76<br />

Fax : 01 44 27 72 78<br />

www.polytech-reseau.org<br />

DR<br />

PRUFTECHNIK<br />

Parc d’activité Lavoisier<br />

59494 Petite-Forêt<br />

Tél. : 03 27 25 52 33<br />

46 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


La formation<br />

Fax : 03 27 25 55 69<br />

www.pruftechnik.fr<br />

QUASAR SOLUTIONS<br />

4, rue du Bulloz<br />

PAE Les Glaisns<br />

74940 Anncecy-le-Vieux<br />

Tél. : 04 50 64 10 33<br />

Fax : 04 50 64 10 34<br />

www.quasar-solutions.fr<br />

RENAUD CUIGNET<br />

MANAGEMENT<br />

12, rue de Harcet<br />

64200 Biarritz<br />

Tél. : 05 59 43 71 77<br />

Fax : 05 59 41 10 85<br />

www.cuignet.com<br />

SAGERET<br />

127, avenue Ledru-Rollin<br />

75011 Paris<br />

Tél. : 0155 28 15 00<br />

Fax : 01 55 28 15 30<br />

www.sageret.fr<br />

S.CONSULTANTS<br />

5, rue des Genêts<br />

78113 Adainville<br />

Tél. : 01 34 87 03 73<br />

Fax : 01 34 87 05 17<br />

www.sconsultants.com<br />

SECTOR<br />

12, avenue du Québec<br />

BP 636<br />

Villebon-sur-Yvette<br />

91965 Courtabœuf cedex<br />

Tél. : 01 69 59 27 27<br />

Fax : 01 69 59 27 28<br />

www.sector-sa.com<br />

SEGULA TECHNOLOGIES<br />

75, avenue Victor-Hugo<br />

92565 Reuil-Malmaison<br />

Tél. : 01 41 39 47 47<br />

Fax : 01 41 39 47 01<br />

www.segula.fr<br />

SETHO<br />

49, rue des Sources<br />

69230 Saint-Genis-Laval<br />

Tél. : 04 72 21 02 40<br />

Fax : 04 72 21 02 49<br />

www.solene.asso.fr<br />

TAIS<br />

38, rue Jules-Vernes<br />

44700 Orvault<br />

Tél. : 02 40 63 78 58<br />

Fax : 02 40 63 78 59<br />

www.tais.fr<br />

TOMAO<br />

65, rue de la Cimaise<br />

59650 Ville-Neuve-d’Ascq<br />

Tél. : 03 20 91 15 17<br />

Fax : 03 20 05 30 09<br />

www.tomao.fr<br />

TRIBOFILM INDUSTRIES<br />

site de La Rochelle<br />

2, rue du Couvent<br />

17220 Saint-Rogatien<br />

Tél. : 05 46 56 75 75<br />

Fax : 05 46 56 97 26<br />

www.tribofilm.com<br />

TRITECH Formation<br />

21, bd Baron-du-Marais<br />

72300 Roanne<br />

Tél. : 04 77 71 20 30<br />

Fax : 04 77 68 12 42<br />

www.tritech-formation.com<br />

UTC<br />

Université technologique de<br />

Compiègne<br />

BP 60319<br />

60203 Compiègne cedex<br />

Tél. : 03 44 23 49 56<br />

Fax : 03 44 23 45 62<br />

www.utc.fr<br />

Les IUT préparant<br />

à la formation GIM<br />

(génie industriel<br />

et maintenance) en<br />

formation continue<br />

et apprentissage<br />

IUT de Mantes-en-Yvelines<br />

Tél. : 01 30 98 13 60<br />

7, rue Jean-Huët<br />

78200 Mantes-la-Jolie<br />

Web : www.iut-mantes.uvsq.fr<br />

IUT de Tremblay<br />

Tél. : 01 41 51 12 24<br />

Rue de la Rapoire<br />

93290 Tremblay-en-France<br />

Web : www.iu2t.univ-paris8.fr<br />

IUT de Strasbourg<br />

Tél. : 03 90 24 25 30<br />

1, allée d’Athènes<br />

67300 Schiltigheim<br />

Web : www.iut-lps.fr<br />

IUT de Valenciennes<br />

Tél. : 03 27 14 12 59<br />

Le Mont Houy<br />

59313 Valenciennes cedex 9<br />

Web : www.univ-valenciennes.fr/<br />

IUT<br />

IUT de Toulon<br />

Tél. : 04 94 14 21 58<br />

40, avenue de l’Université BP 132<br />

83957 La Garde cedex<br />

Web : http://iut.univ-tln.fr<br />

IUT de Chartres<br />

Tél. : 02 37 91 83 10<br />

1, place Pierre-Mendès-France<br />

28000 Chartres<br />

Web : www.univ-orleans.fr/iutchartres/gim<br />

IUT de Lorient<br />

Tél. : 02 97 87 28 48<br />

10, rue Jean-Zay<br />

56325 Lorient cedex<br />

Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />

IUT de Saint-Malo<br />

Tél. : 02 99 21 08 28<br />

Rue de la Croix-Désilles<br />

BP 195<br />

35409 Saint-Malo cedex<br />

Web : www.iutsm.univ-rennes1.<br />

fr/gim<br />

IUT préparant<br />

à des licences<br />

professionnelles<br />

spécialisées<br />

orientées maintenance<br />

IUT de Sénart<br />

Tél. : 01 64 13 44 80<br />

Avenue Pierre Point<br />

77127 Lieusaint<br />

Web : www.iutsf.com<br />

LP TAM : Techniques Avancées de<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

LP SET : Systèmes Énergétiques et<br />

Thermiques<br />

LP MN : <strong>Maintenance</strong> Nucléaire<br />

IUT de Châlons-en-Champagne<br />

Tél. : 03 26 21 81 83<br />

Chaussée du Port, BP 541<br />

51012 Châlons-en-Champagne cedex<br />

Web : www.iut-rcc.fr<br />

LP TAM : Techniques Avancées de<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

SOCOTEC Formation<br />

1, avenue du Parc<br />

78180 Montigny-le-Bretonneux<br />

Tél. : 01 30 12 85 00<br />

Fax : 01 30 12 84 30<br />

www.socotec.fr<br />

SODHYP Formation<br />

296, avenue Pasteur<br />

33185 Le Haillant<br />

Tél. : 05 56 34 86 69<br />

Fax : 05 56 34 00 40<br />

www.sodhyp.com<br />

SURVITEC<br />

147, allée Mermoz<br />

01600 Massieux<br />

Tel. : 04 72 08 69 89<br />

Fax : 04 72 08 69 90<br />

www.survitec.f<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

47


Guide<br />

La formation<br />

Les actions de formations<br />

permettent aux salariés de<br />

consolider leurs compétences et<br />

ainsi d’améliorer la compétitivité<br />

de l’entreprise.<br />

tions Industrielles<br />

Tél. : 02 33 01 45 00<br />

Courriel : iut.cherbourg.me2i@<br />

unicaen.fr<br />

Web : www.stlo.unicaen.fr<br />

DR<br />

IUT d’Épinal<br />

Tél. : 03 29 69 68 10<br />

7, rue des Fusillés de la Résistance<br />

BP392 Épinal<br />

Web : www.iut-epinal.univ-nancy2.<br />

fr<br />

LP CND : Contrôles Non Destructifs<br />

pour la maintenance prévisionnelle<br />

Web : www.iut-epinal.univ-nancy2.<br />

fr/lp-cnd.htm<br />

LP EC2E : Éco-conception de produits<br />

industriels/Énergie/Environnement<br />

Web : www.iut-epinal.univ-nancy2.<br />

fr/lp-ecoconception.htm<br />

IUT de Saint-Omer<br />

Tél. : 03 21 38 87 12<br />

av. René-Descartes BP 89<br />

62968 Longuenesse cedex<br />

Web : www.univ-littoral.fr<br />

LP PRIME : Prévention des Risques<br />

Industriels <strong>Maintenance</strong> Environnement<br />

IUT de Strasbourg<br />

Tél. : 03 90 24 25 30<br />

1 allée d’Athènes<br />

67300 Schiltigheim<br />

Web : www.iut-lps.fr<br />

LP CIMI : Contrôle Industriel et<br />

<strong>Maintenance</strong> des Installations<br />

Web : www.cimi-lps.fr<br />

LP TAM : Techniques Avancées de<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

Web : www.iut-lps.fr<br />

IUT de Valenciennes<br />

Tél. : 03 27 14 12 59<br />

Le Mont Houy<br />

59313 Valenciennes cedex 9<br />

Web : www.univ-valenciennes.fr/<br />

IUT<br />

LP GPI-SURF : Sûreté de fonctionnement<br />

et Techniques Avancées de<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

IUT de Vesoul<br />

Tél. : 03 84 75 95 15<br />

Avenue des Rives-du-Lac BP 179<br />

70003 Vesoul cedex<br />

Web : http://iut25-70.univ-fcomte.<br />

fr<br />

LP MIP : <strong>Maintenance</strong> Industrielle<br />

Plasturgie<br />

LP M&E : <strong>Maintenance</strong> et Énergétique<br />

IUT de Chalon-sur-Saône<br />

Tél. : 03 85 42 43 23<br />

1, allée des Granges-Forestier<br />

71100 Chalon-sur-Saône<br />

Web : www-iutchalon.ubourgogne.fr<br />

LP ICMS : Ingénierie et Contrôle<br />

des Matériaux et des Structures<br />

Tél. : 03 85 42 43 16<br />

LP AE : <strong>Maintenance</strong> des Systèmes<br />

Pluritechniques Agroéquipements<br />

IUT de Toulon<br />

Tél. : 04 94 14 21 58<br />

40, avenue de l’Université BP 132<br />

83957 La Garde cedex<br />

Web : http://iut.univ-tln.fr<br />

LP MAE : <strong>Maintenance</strong> et Aménagement<br />

Environnemental<br />

IUT de Perpignan<br />

Tél. : 04 68 66 24 35<br />

Chemin de la Passio Vella<br />

66860 Perpignan cedex<br />

Web : www.univ-perp.fr<br />

LP MATP : <strong>Maintenance</strong> Appliquée<br />

au Traitement des Pollutions<br />

Tél. : 04 68 66 24 35<br />

LP IMI : Ingénierie et <strong>Maintenance</strong><br />

des Installations<br />

Tél. : 04 68 66 24 35<br />

IUT de Toulouse<br />

Tél. : 05 62 74 75 50<br />

1, place Georges-Brassens<br />

BP 60073<br />

31703 Blagnac cedex<br />

Web : www.iut-blagnac.fr<br />

LP MA : <strong>Maintenance</strong> Aéronautique<br />

Web : www.iut-blagnac.fr/spip.<br />

php?mot2&id_article=47<br />

LP CIIM : Contrôle des Installations<br />

et Ingénierie de <strong>Maintenance</strong><br />

Web : www.iut-blagnac.fr/spip.<br />

php?mot2&id_article=24<br />

IUT de Chartres<br />

Tél. : 02 37 91 83 10<br />

1, place Pierre-Mendès-France<br />

28000 Chartres<br />

LP MCUP : Management et Conduite<br />

des Unités de Production<br />

Web : www.univ-orleans.fr/iutchartres/gim<br />

IUT de Cherbourg<br />

Tél. : 02 33 01 46 20<br />

Rue Max-Pol-Fouchet<br />

BP 82 - 50130 Octeville<br />

LP ME2I : Management, <strong>Maintenance</strong><br />

et Exploitation des Installa-<br />

IUT de Lorient<br />

Tél. : 02 97 87 28 10<br />

10, rue Jean-Zay<br />

56325 Lorient cedex<br />

Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />

LP IMB : Ingénierie et <strong>Maintenance</strong><br />

Biomédicale<br />

Tél. : 02 97 87 28 59<br />

Tél. : 02 97 87 28 66<br />

Courriel : iutlo.lpimb@listes.univubs.fr<br />

Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />

LP IMSA : Ingénierie et <strong>Maintenance</strong><br />

des Systèmes Automatisés<br />

Tél. : 02 97 87 28 48<br />

Courriel : iutlo.lpimsa@listes.univubs.fr<br />

Web : www-iutlorient.univ-ubs.fr<br />

IUT de Saint-Malo<br />

Tél. : 02 99 21 95 40<br />

Rue de la Croix-Désilles, BP 195<br />

35409 Saint-Malo cedex<br />

LP MGRI : Chargé de mission maintenance<br />

et gestion du risque industriel<br />

Web : www.iutsm.univ-rennes1.<br />

fr/gim<br />

IUT de Saint-Nazaire<br />

Tél. : 02 40 17 81 40<br />

58, rue Michel-Ange<br />

44606 Saint-Nazaire cedex<br />

Web : www.iutsn.univ-nantes.fr<br />

LP MSM : Management des Services<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

Tél. : 02 40 17 81 81<br />

LP IDI : Innovation et Développement<br />

Industriel<br />

Tél. : 02 40 17 81 41<br />

LP GPINN : Gestion de projet en industries<br />

navales et nautiques<br />

Tél. : 02 40 17 81 41<br />

© APFOUCHA<br />

48 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Retour d’expériences<br />

> Gestion des interventions<br />

Comment ADT a équipé<br />

ses techniciens mobiles<br />

La société ADT France a déployé toute une flotte de terminaux durcis<br />

communicants parmi l’ensemble des techniciens de maintenance répartis<br />

sur plus de 20 agences régionales. Objectifs : optimiser et fluidifier<br />

les échanges de données en intervention, pour améliorer la productivité<br />

et offrir un meilleur service.<br />

Filiale du groupe américain<br />

Tyco International, ADT France<br />

conçoit, installe et assure<br />

la maintenance des systèmes<br />

d’alarme et de sécurité électronique<br />

(télésurveillance, vidéosurveillance,<br />

contrôle d’accès, détection incendie,<br />

protection électronique d’articles) pour<br />

les entreprises et les administrations.<br />

Ses solutions servent à prévenir les vols,<br />

à protéger les personnes et les biens.<br />

Organisée autour de cinq directions régionales<br />

et plus de vingt agences, ADT<br />

propose à ses clients des services de<br />

maintenance préventive et curative, de<br />

formation et d’intervention.<br />

Jusqu’en 2007, les techniciens de maintenance<br />

du groupe étaient en lien par<br />

téléphone avec leur centre de planification<br />

de tournées. Ils se présentaient<br />

donc chez les clients avec un descriptif<br />

simplifié du client et de son besoin. Il<br />

manquait ainsi souvent au technicien<br />

l’historique du client (contrat, matériel<br />

installé…) et le descriptif exhaustif de<br />

la raison du déplacement (difficultés à<br />

utiliser le matériel, panne…).<br />

Les commentaires sur l’intervention<br />

étaient inscrits en texte libre sur des<br />

fiches en papier. Ces fiches remplies lors<br />

des interventions étaient envoyées en<br />

fin de semaine à une société de gestion<br />

électronique de documents (GED), chargée<br />

de les scanner puis de les diffuser<br />

sur un intranet. L’objectif était que tout<br />

employé en charge de la relation client<br />

puisse consulter de son poste de travail<br />

les éléments du dossier client (interventions,<br />

suivi, facturation). Mais, compte<br />

tenu du parcours des fiches papiers, le<br />

compte rendu n’était en fait disponible<br />

que 10 ou 15 jours après l’intervention,<br />

et la facturation en était d’autant plus<br />

retardée.<br />

Les missions<br />

d’un technicien de<br />

maintenance<br />

Cette gestion et ce suivi des tournées<br />

pour les 231 techniciens de maintenance<br />

via des bordereaux papier généraient<br />

des problèmes de fiabilité et de<br />

productivité (trop de temps passé en<br />

tâches administratives au détriment de<br />

la disponibilité pour le client). La décision<br />

de passer du papier à la solution<br />

informatique dématérialisée a donc été<br />

prise pour mieux informer les intervenants,<br />

obtenir un meilleur suivi de leur<br />

tournée et réduire le temps de mise à<br />

disposition des informations terrain à<br />

l’ensemble de la société.<br />

Un technicien de maintenance d’ADT<br />

a deux types de missions : installation<br />

de systèmes d’alarme pour les particuliers<br />

et les entreprises, missions de<br />

dépannage et de maintenance curative<br />

ou préventive pour les systèmes<br />

d’alarme. Il effectue en moyenne 4 à<br />

5 interventions par jour. Pour les particuliers,<br />

on compte en moyenne entre<br />

5 et 6 interventions par jour, contre<br />

1 ou 2 interventions quotidiennes en<br />

moyenne pour les grands comptes et les<br />

industriels. Au total, pas moins de 600<br />

à 650 interventions en moyenne sont<br />

assurées, quotidiennement, par toute<br />

la flotte de techniciens (équipe opérationnelle<br />

de 240 techniciens).<br />

Le choix du PDA durci<br />

communicant<br />

Intégrateur du projet, Nomadvance a<br />

proposé le CN3 d’Intermec et un autre<br />

produit directement concurrent. Après<br />

une phase de tests et une mise en situation<br />

d’intervention qui n’ont duré<br />

qu’un après-midi, des techniciens, des<br />

managers et le comité de direction ont<br />

retenu le CN3. Plusieurs critères ont été<br />

déterminants : les options matérielles,<br />

l’ergonomie, le poids, les accessoires<br />

(sacoches), la prise en main, la facilité<br />

d’utilisation, la luminosité de l’écran,<br />

la possibilité d’utiliser le GPS ultérieurement…<br />

Après avoir effectué les essais en interne,<br />

huit utilisateurs de tous les profils<br />

ont été choisis (novices et confirmés en<br />

informatique) pour essayer le terminal.<br />

Puis la formation de toute une région<br />

(une quarantaine d’utilisateurs) a généré<br />

de très bons échos sur l’appareil.<br />

L’installation du CN3 s’est par la suite<br />

poursuivie dans les différentes régions<br />

(à raison d’environ 50 nouveaux utilisateurs<br />

équipés par mois). Les techniciens<br />

ont été formés par groupe de<br />

10 personnes environ, à raison d’une<br />

journée par groupe. Les dernières semaines<br />

de chaque mois servaient à dérouler<br />

la montée en compétences des<br />

50 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


DR<br />

techniciens, en lissant les appels à la<br />

hotline.<br />

Le technicien et son<br />

PDA sur le terrain<br />

Le technicien est équipé d’un terminal<br />

mobile CN3 pour gérer et suivre ses<br />

visites de maintenance et ses interventions<br />

techniques sur les systèmes de<br />

sécurité. Grâce à son terminal, il accède<br />

chaque matin à la liste des interventions<br />

qu’il doit effectuer, à l’historique<br />

client et à un menu de synchronisation<br />

de ses données avec son serveur.<br />

Auparavant les techniciens recevaient<br />

directement les appels sur leur téléphone.<br />

Désormais, c’est un centre de<br />

contacts qui reçoit tous les appels et,<br />

quand il n’est pas possible de régler le<br />

problème par téléphone, un rendezvous<br />

est planifié sur le PDA du technicien.<br />

Ce dernier reçoit l’information<br />

sur son terminal. Avant de se rendre<br />

chez le client, il récupère l’ensemble des<br />

renseignements le concernant (contrat,<br />

matériel utilisé, maintenance et interventions<br />

effectuées…), et est également<br />

informé du problème qu’il rencontre.<br />

Après chaque intervention, le technicien<br />

saisit un texte de<br />

compte rendu sur son<br />

PDA et sélectionne dans<br />

un menu déroulant les<br />

actions qu’il a effectuées.<br />

Il peut aussi spécifier le<br />

matériel qu’il a posé sur<br />

le site, mais doit systématiquement<br />

indiquer<br />

les horaires d’arrivée et<br />

de départ du site, et faire<br />

signer le client. De son<br />

côté, le client peut inscrire<br />

un commentaire sur le<br />

terminal s’il le souhaite.<br />

Si le client dispose d’un<br />

e-mail, le rapport d’intervention<br />

lui est transmis<br />

par courrier électronique<br />

dans les 5 minutes qui<br />

suivent la synchronisation<br />

du technicien avec<br />

le serveur ADT.<br />

La synchronisation se fait<br />

après chaque intervention<br />

par le technicien de façon à actualiser<br />

son emploi du temps. Le technicien<br />

a aussi la possibilité de la forcer<br />

sur demande, par exemple en sortie de<br />

zone non couverte par l’opérateur de<br />

téléphonie. Dès la fin de la synchronisation,<br />

les données techniques et de<br />

facturation sont directement réintégrées<br />

dans le système informatique,<br />

les rapports d’interventions sont immédiatement<br />

disponibles par le centre<br />

de contacts clients. Enfin, l’intervention<br />

clôturée est stockée dans l’historique<br />

des interventions réalisées et est supprimée<br />

de la base de données des tâches<br />

à réaliser.<br />

Lorsqu’il se déplace, le technicien peut<br />

mettre son PDA en charge sur son véhicule.<br />

L’environnement<br />

technologique<br />

Les terminaux communiquent avec le<br />

système central installé sur un serveur<br />

AS400.<br />

Nomadvance se charge de la logistique<br />

matérielle et de l’infogérance du<br />

parc mobile, afin d’assurer la continuité<br />

de service de la solution en place.<br />

La prestation comprend la supervision<br />

à distance des terminaux mobiles (via<br />

la suite Mediacontact de Telelogos), le<br />

help-desk utilisateurs finaux, l’administration<br />

centralisée de parc de terminaux<br />

mobiles et un contrat de maintenance<br />

« full service » avec un échange Plug &<br />

Play en 24 heures sur les PDA fournis<br />

par Intermec.<br />

Nomadvance a réussi à assurer la continuité<br />

de service, tout en pilotant le déploiement<br />

de l’ensemble des terminaux<br />

CN3 et leurs paramétrages. Nomadvance<br />

avait prévu pour chaque technicien<br />

un sac à dos personnalisé dans lequel<br />

se trouvait le terminal prêt à l’emploi<br />

avec une notice d’explication et des accessoires.<br />

Par ailleurs, un help-desk a été<br />

mis en place pour assister les techniciens<br />

dans l’utilisation quotidienne de<br />

leur CN3.<br />

Le retour sur<br />

investissement<br />

Le CN3 apporte une meilleure visibilité<br />

aux techniciens, mais aussi une communication<br />

plus fluide avec le client.<br />

Ils connaissent au préalable le motif<br />

de leur intervention et ont obtenu en<br />

amont les informations nécessaires. Les<br />

équipes peuvent ainsi être à l’écoute<br />

des clients de manière plus efficace, car<br />

elles disposent de toutes les données<br />

en temps réel.<br />

« Les équipes du centre d’appels ont retrouvé<br />

de la disponibilité pour les clients,<br />

car elles sont maintenant dispensées de<br />

la transmission du planning, se félicite<br />

Mathieu Schall, chef de projet ADT<br />

France. Les techniciens ont la possibilité<br />

d’anticiper leurs tournées et ne subissent<br />

plus au coup par coup la gestion<br />

de leur planning. Les échanges entre<br />

agents de planification et techniciens<br />

sont bien plus constructifs grâce à cette<br />

solution. »<br />

« Nous atteignons un nombre d’interventions<br />

par jour par technicien inégalé<br />

jusqu’à présent et nous avons gagné 15<br />

jours dans le délai de facturation, car<br />

désormais les fiches d’intervention sont<br />

instantanément traitées pour facturation<br />

à J+1. » À l’avenir, ADT a souhaité<br />

développer une application davantage<br />

tournée vers le technicien (application<br />

métier). Cela lui permettra de rentrer<br />

son emploi du temps, mieux gérer les<br />

stocks et que le CN3 soit utilisé pour<br />

gérer aussi les installations… n<br />

F. P.<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

51


Expertise<br />

DR<br />

> Forage<br />

La maintenance<br />

est dans le puits<br />

Dans l’industrie, le forage d’eau est le parent pauvre en matière de<br />

maintenance alors qu’il est bien souvent essentiel. Les leçons et l’expérience<br />

de la société « Eau Forte ».<br />

«De fait, notre société<br />

est spécialisée<br />

dans<br />

la pathologie<br />

des forages et nous intervenons<br />

la plupart du temps en urgence,<br />

quand il n’y a plus d’eau, au risque<br />

de mettre en péril des process<br />

industriels essentiels à la production<br />

», alerte M. Denis Becquart<br />

de la société Eau Forte, implantée<br />

à Serville (28). Car, bien qu’essentiel<br />

à bien des process, le forage<br />

d’eau fait trop souvent l’objet<br />

d’une maintenance négligée.<br />

Le parc de forages ou de puits est<br />

vieillissant en France : la plupart<br />

des ouvrages ont plus de trente<br />

ans pour environ 70 % d’entre<br />

eux. L’ancienneté est un facteur<br />

naturel de vieillissement dont les<br />

effets se trouvent accentués par<br />

le manque de suivi et d’entretien<br />

correct. Les principales pathologies<br />

que l’on retrouve sur les forages<br />

concernent le colmatage,<br />

l’ensablement et la corrosion.<br />

« Or les effets du vieillissement<br />

pourraient, dans la majorité des<br />

cas, être retardés et dans tous les<br />

cas diagnostiqués si les captages<br />

faisaient l’objet d’une maintenance<br />

préventive », insistent les<br />

techniciens d’Eau Forte.<br />

Il faut savoir que les techniques<br />

de maintenance tant préventive<br />

que curative ont fait de gros<br />

progrès ces dix dernières années.<br />

Et elles permettent de répondre<br />

à l’évolution de la réglementation.<br />

Car, depuis 2003, un guide<br />

d’application de l’arrêté interministériel<br />

du 11 septembre 2003<br />

relatif à la rubrique 1.1.0 de la<br />

nomenclature « Eau : sondage,<br />

forage, puits » définit la procédure<br />

de surveillance et d’entretien<br />

de l’état des forages et des<br />

puits.<br />

Auparavant, lorsqu’un forage venait<br />

à ne plus produire, la seule<br />

solution était la réalisation d’un<br />

nouveau forage. Aujourd’hui, il<br />

existe des techniques de régénération<br />

et de réhabilitation qui<br />

permettent, à moindre coût et<br />

plus rapidement, de remettre<br />

en service un forage en perte de<br />

productivité (suite à colmatage,<br />

ensablement, corrosion…).<br />

Pour éviter d’arriver à une situa-<br />

Tableau des actions à mener pour assurer la maintenance des puits et forages<br />

( selon Eau Forte)<br />

<strong>Maintenance</strong><br />

Préventive<br />

Curative<br />

Dispositif de<br />

régénération.<br />

tion préjudiciable (arrêt partiel ou<br />

complet d’usine) et très coûteuse<br />

(achat d’eau du réseau), la mise en<br />

place d’une procédure de maintenance<br />

préventive s’impose. Un audit<br />

préalable permettra d’adapter au<br />

mieux ce programme en fonction des<br />

contraintes particulières du contexte<br />

local. n<br />

Contrôles et<br />

interventions<br />

Type<br />

Fréquence<br />

Visuel Installations de surface 1 an<br />

Caméra immergée 10 ans<br />

Hydraulique Perte de charge Semestrielle<br />

Débit d’exploitation Mensuelle<br />

Structurel Fond de l’ouvrage 3 ans<br />

Gravier/massif filtrant Annuelle<br />

Électrique Consommation, tension, Trimestrielle<br />

isolation…<br />

Nettoyage Mécanique et chimique 6 à 10 ans<br />

Mise aux normes Tête de puits Après constat de<br />

non-conformité<br />

Remplacement Pompe, colonne d’exhaure Après anomalie<br />

Régénération Traitement mécanique et majeure constatée<br />

chimique<br />

en préventif<br />

Réhabilitation Rechemisage<br />

DR<br />

52 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Cahiers du management<br />

> Expérience<br />

Les ressources méconnues<br />

de la mutualisation<br />

La performance des services techniques par la mutualisation des ressources<br />

et des compétences constitue un gisement encore peu exploité et pourtant<br />

prometteur.<br />

Les années 1990 ont été marquées<br />

par un profond mouvement<br />

de décentralisation, lequel, en favorisant<br />

la responsabilisation et<br />

l’autonomie des sites industriels,<br />

a permis à nombre d’entre eux de<br />

prendre conscience des enjeux et<br />

de réaliser des progrès considérables.<br />

Ce mouvement rencontre<br />

parfois aujourd’hui les limites de<br />

la progression permanente, et une<br />

tendance inverse de recentralisation<br />

totale ou partielle s’affirme<br />

alors. Les Centres de Services Partagés,<br />

qui fleurissent actuellement<br />

au sein des grands groupes et qui<br />

ont pour vocation de regrouper en<br />

un même lieu des personnes exerçant<br />

la même fonction, en sont<br />

un exemple. Ils s’appuient sur une<br />

mutualisation des compétences,<br />

ils permettent une harmonisation<br />

des systèmes d’information et visent<br />

souvent un double objectif :<br />

l’amélioration du service et l’optimisation<br />

de la performance.<br />

Si cette recentralisation concerne<br />

tout particulièrement les fonctions<br />

financières, achats, paie ou encore<br />

formation, il est légitime de s’interroger<br />

sur l’opportunité d’un tel<br />

mouvement pour les services techniques.<br />

Trois exemples centrés sur<br />

la mutualisation permettent d’en<br />

saisir tout l’intérêt.<br />

Mutualiser les bonnes<br />

pratiques<br />

Premier exemple de mutualisation<br />

: la capitalisation des pratiques<br />

techniques de chaque site permettant<br />

de définir une méthode uni-<br />

L’animation<br />

autour de 8 à<br />

15 indicateurs<br />

clés de la<br />

maintenance<br />

permet des<br />

comparaisons<br />

intelligentes<br />

entre les sites<br />

que pour l’entreprise. Deux approches<br />

peuvent être ici privilégiées<br />

pour arriver à l’objectif.<br />

D’une part, l’élaboration d’un référentiel<br />

spécifique aux services<br />

techniques, à l’image de ce qu’est<br />

le « TPS » pour le système de production<br />

Toyota, par exemple.<br />

L’idée consiste à asseoir<br />

autour de la même table<br />

l’ensemble des acteurs<br />

techniques concernés, issus<br />

de différents sites, et à<br />

les inciter à partager leurs<br />

bonnes pratiques pour<br />

créer des standards d’organisation,<br />

d’animation, de<br />

fonctionnement et de processus.<br />

Le référentiel ainsi<br />

défini devra ensuite être<br />

déployé sur chacun des sites<br />

au niveau des services<br />

techniques.<br />

La seconde approche vise<br />

à mettre en place des tableaux<br />

de bord maintenance beaucoup<br />

plus précis que ceux existants habituellement.<br />

En effet, trop souvent<br />

encore, ceux-ci s’arrêtent au<br />

seul stade budgétaire. L’animation<br />

autour de 8 à 15 indicateurs clés<br />

de la maintenance permet des<br />

comparaisons intelligentes entre<br />

les sites : chacun est ainsi amené<br />

à partager des pratiques concrètes<br />

(gamme de préventif pour des<br />

équipements similaires, outillages,<br />

fournisseurs de pièces…) avec les<br />

autres, autant de différences permettant<br />

de déceler des gisements<br />

de progrès auxquels s’atteler.<br />

Pour que cette mutualisation soit<br />

efficace, il est bien entendu nécessaire<br />

de mettre en place une<br />

coordination globale multisite<br />

favorisant cet échange.<br />

Mutualiser la gestion<br />

des pièces détachées<br />

Ce deuxième cas est beaucoup<br />

plus impliquant. Il repose sur la<br />

possibilité d’une double mutualisation<br />

: celle des achats des pièces<br />

détachées et celle de leurs<br />

flux physiques.<br />

Mutualiser des achats est une opération<br />

classique. Au cœur de cette<br />

approche figure le plus souvent<br />

l’application du principe de massification<br />

fondé lui-même sur celui<br />

de standardisation. L’effet levier est<br />

assez simple et il en est attendu<br />

une amélioration du service au<br />

même titre qu’une optimisation<br />

du prix. Mais la mutualisation de<br />

l’achat de pièces détachées est une<br />

opération souvent complexe. En<br />

effet, le manque de rigueur dans<br />

les politiques industrielles du passé<br />

et l’indépendance de chaque site<br />

débouchent immanquablement<br />

sur un parc d’équipements peu<br />

standardisés. Ainsi, des pièces de<br />

rechange de moteurs par exemple,<br />

dont l’achat pourrait paraître simple<br />

à mutualiser, se révèlent très<br />

difficiles à standardiser. Cette opération<br />

de standardisation est donc<br />

souvent longue et laborieuse. Cet<br />

aspect de la mutualisation, s’il peut<br />

s’avérer très fructueux, doit être<br />

appréhendé avec beaucoup de finesse<br />

pour ne pas enliser le projet.<br />

Ainsi, détecter les familles de piè-<br />

54 M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


ces sur lesquelles débuter le travail<br />

est une des clés de sa réussite.<br />

Autre aspect, celui de la mutualisation<br />

des flux physiques. Ce sujet<br />

est particulier, car il sort habituellement<br />

du champ de compétence de<br />

la maintenance. Il s’adresse plutôt<br />

aux acteurs de la supply chain, plus<br />

habitués à poser les meilleures options<br />

pour gérer des flux physiques<br />

complets, du fournisseur au « client<br />

mainteneur ». Ces flux sont divers<br />

et parfois complexes : il s’agit à la<br />

fois de flux récurrents comme ceux<br />

des pièces de rechange ou de réparation,<br />

mais aussi de flux atypiques<br />

liés aux grands arrêts. Cette mutualisation<br />

implique de savoir répondre<br />

à des problématiques spécifiques<br />

à la supply chain : définition des<br />

contrats de service, création d’un<br />

entrepôt central ou déconcentration<br />

par famille de produits sur les<br />

différents sites, nature des pièces/<br />

équipements qui méritent d’être<br />

traités en local ou en global, niveau<br />

d’implication des fournisseurs dans<br />

la gestion des stocks, méthodes de<br />

réapprovisionnement, mais aussi<br />

nouveaux process de distribution<br />

entre un éventuel stock central et<br />

les usines…<br />

Le challenge est ambitieux, mais<br />

le jeu en vaut la chandelle, car des<br />

leviers de progrès considérables<br />

existent.<br />

Mutualiser l’expertise<br />

Le troisième exemple traite du<br />

partage de l’expertise. Chacun<br />

sait que les responsables maintenance<br />

se trouvent confrontés<br />

au difficile exercice de montée en<br />

compétence des équipes de techniciens.<br />

Or le champ de réflexion<br />

de la mutualisation permet d’apporter<br />

un nouvel éclairage sur le<br />

sujet. Sur la base d’un niveau<br />

d’intervention et de partage bien<br />

clarifié entre sites, il est en effet<br />

possible d’installer une équipe<br />

de « techniciens experts » multisites.<br />

Ces personnes sont alors<br />

amenées à se déplacer d’un site<br />

à l’autre en apportant leur valeur<br />

ajoutée. La mutualisation permet<br />

ainsi de pallier le « déséquilibre »<br />

d’expertises qui peut exister entre<br />

les différentes unités d’un même<br />

groupe. Et la puissance de cette<br />

organisation ne s’arrête pas là.<br />

Elle favorise également la montée<br />

en compé tence des ressources<br />

locales, la diffusion immédiate et<br />

transversale des informations et le<br />

déploiement rapide des améliorations<br />

sur l’ensemble du périmètre<br />

d’une entreprise. Certains groupes<br />

industriels vont même plus<br />

loin, en installant des pratiques<br />

de « télédépannage » et faisant<br />

appel à des experts « outdoor »<br />

pour aider les équipes en place.<br />

Cette nouvelle organisation mutualisant<br />

les expertises est, enfin,<br />

une réponse efficace aux relations<br />

souvent difficiles existant entre la<br />

maintenance et l’ingénierie.<br />

Une condition majeure pour réussir<br />

doit cependant être respectée :<br />

afin de ne pas recréer une équipe<br />

d’experts centrale, trop éloignée<br />

du terrain, chaque expert doit être<br />

ancré sur un site et y consacrer la<br />

plus grande partie de son temps.<br />

Accompagner<br />

le changement<br />

Ouvrir le champ de la mutualisation<br />

offre donc des perspectives<br />

très positives, mais cela représente<br />

également un profond bouleversement<br />

pour des hommes<br />

de la technique ancrés au terrain<br />

et très attachés à leur usine. En<br />

effet, penser global et non plus<br />

local, accepter des processus et<br />

technologies standardisés, partager<br />

des ressources entre sites<br />

sont sources de déstabilisation et<br />

peuvent générer, pour certains,<br />

de vraies difficultés.<br />

Mais cela représente en même<br />

temps une réelle ouverture et<br />

la possibilité de s’enrichir par la<br />

découverte d’autres techniques,<br />

d’autres approches.<br />

Si l’entreprise est consciente des<br />

impacts de ses choix sur le personnel<br />

des fonctions techniques<br />

qui peut voir son métier profondément<br />

transformé, elle a déjà<br />

parcouru la moitié du chemin.<br />

Reste pour elle, et ce n’est pas<br />

le moindre de ses challenges, à<br />

mettre en place une conduite du<br />

changement très structurée, comprenant<br />

un accompagnement à<br />

la fois collectif et individuel. Cela<br />

suppose un engagement sans<br />

faille de la direction pour porter<br />

et expliciter ce projet auprès de<br />

la population technique dont l’expertise<br />

est particulièrement précieuse<br />

pour l’entreprise.<br />

Les différentes expériences vécues<br />

par Proconseil dans des secteurs<br />

industriels très variés prouvent que<br />

l’optimisation globale des processus<br />

de maintenance peut conduire<br />

à de très beaux résultats, aussi bien<br />

en termes d’amélioration de service<br />

que de diminution des coûts (de<br />

10 à 20 %). Bien évidemment, ces<br />

pratiques intéressent en premier<br />

lieu les groupes ou les PME possédant<br />

un certain nombre d’unités<br />

opérationnelles. Il n’est pas interdit<br />

cependant d’imaginer les mettre<br />

au service de PME indépendantes<br />

qui, implantées dans une même<br />

zone géographique, pourraient réfléchir<br />

à cette approche de mutualisation.<br />

Gilbert Lippmann,<br />

Jean-Philippe Bernard<br />

Au service de la performance industrielle<br />

Spécialisé dans la performance industrielle<br />

et logistique, le cabinet Proconseil met 25<br />

ans d’expertise au service de ses clients :<br />

« Notre approche globale va d’une réflexion<br />

très en amont à la mise en place sur le terrain.<br />

Elle porte sur l’ensemble de la chaîne<br />

de valeur (développement, production,<br />

maintenance, achats, supply chain, logistique,<br />

ressources humaines…) et inclut<br />

aussi bien les opérations que les activités<br />

support de l’entreprise. Qu’il s’agisse de<br />

réduire les coûts ou de refondre les organisations,<br />

avec nos clients, nous relevons<br />

chaque jour le même défi : travailler sur<br />

une rentabilité pérenne dans le respect des<br />

valeurs humaines. »<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

55


Nouveaux produits<br />

> Projet Lean Manufacturing<br />

Rexroth met l’humain au<br />

centre de l’entreprise<br />

Rexroth a développé une gamme de produits MPS dédiée à l’îlot de<br />

production manuelle afin de répondre aux enjeux stratégiques de la mise<br />

en place du lean manufacturing<br />

Le lean manufacturing revient<br />

sur le devant de la scène industrielle<br />

en France. Le plan Qualité<br />

et Performance 2010 lancé par<br />

le gouvernement a pour objectif<br />

premier de pérenniser l’emploi<br />

industriel en France. Comment ?<br />

Il s’agit tout d’abord d’aider les<br />

PME et PMI en facilitant le recours<br />

à la consultation de conseillers en<br />

excellence opérationnelle. Il s’agit<br />

également de renforcer l’enseignement<br />

du Lean pour les élèves<br />

ingénieurs, les cadres et les<br />

opérateurs.<br />

Pour Bosch Rexroth, le lean manufacturing<br />

est indéniablement<br />

l’un des facteurs de redynamisation<br />

de l’industrie française. Une<br />

gamme de produits MPS dédiée à<br />

l’îlot de production manuelle a été<br />

développée par Rexroth afin de<br />

répondre aux enjeux stratégiques<br />

de la mise en place du lean manufacturing<br />

dans toute industrie.<br />

Elle a pour objectif de contribuer à<br />

l’élimination des sept gaspillages<br />

qui sont au cœur de toute démarche<br />

lean en production manuelle :<br />

réduction des surfaces de production,<br />

des stocks, des temps d’attente,<br />

des temps de transports,<br />

des sources d’erreur, des excès de<br />

processus et, enfin, veiller à éviter<br />

la surproduction<br />

Bosch Rexroth propose des solutions<br />

concrètes pour chacun de<br />

ces gaspillages. Afin de répondre<br />

à la problématique de réduction<br />

des surfaces de production, les<br />

postes de travail Rexroth sont dimensionnellement<br />

définis de ma-<br />

nière à être parfaitement adaptés<br />

à l’opérateur dans sa situation de<br />

travail. Le juste dimensionnement<br />

des postes de travail permet de<br />

réduire les surfaces de production<br />

de l’outil industriel.<br />

DR<br />

Juste<br />

dimensionnement<br />

des postes<br />

de travail<br />

La réduction des stocks est réalisée<br />

grâce à l’implantation de<br />

stockeurs dynamiques au sein<br />

de l’îlot de production. Les principes<br />

FIFO (« first in, first out »)<br />

et KANBAN y assurent la mise<br />

à disposition des justes quantités<br />

de pièces à assembler. La réduction<br />

des temps d’attente est<br />

souvent illustrée par l’utilisation<br />

de chariots d’approvisionnement,<br />

de manière à faciliter la gestion<br />

des réapprovisionnements et des<br />

changements de série rapides<br />

dans les process de fabrication.<br />

Les modules Ecoflow, système<br />

Rexroth à rouleaux reliant deux<br />

postes de travail, permettent au<br />

produit de transiter sans que<br />

l’opérateur n’ait à intervenir,<br />

cela contribuant à la réduction<br />

des transports. Enfin, l’utilisation<br />

d’élévateurs de caisse électriques<br />

assure la prise en charge<br />

des mouvements inutiles pour<br />

l’opérateur : ainsi, le soulèvement<br />

de charges lourdes est facilité,<br />

rendant la manipulation des produits<br />

moins rude et plus sûre.<br />

S’ajoute à ces éléments un ensemble<br />

d’accessoires, tels que les<br />

lampes d’éclairage sur le poste<br />

dont la puissance est choisie de<br />

façon à être la plus adaptée aux<br />

opérations réalisées sur le plan<br />

de travail de l’opérateur. Les<br />

panneaux d’information disposés<br />

dans le champ de vision de<br />

l’opérateur l’invitent à consulter<br />

les notices de montage, limitant<br />

ainsi les erreurs de procédure<br />

d’assemblage.<br />

Utilisée dans le groupe Bosch<br />

dans le monde entier, cette<br />

gamme est parfaitement adaptée<br />

à tous types d’industries, de<br />

l’agroalimentaire au médical via<br />

les opérations de manutention et<br />

de logistique. Pour Rexroth, « le<br />

Lean Manufacturing est au cœur<br />

d’une mutation de la production<br />

». Au-delà des composants<br />

et solutions d’automatisation, il<br />

remet l’intelligence de l’humain<br />

et de chaque opérateur au cœur<br />

de l’optimisation comme acteur<br />

du changement de l’organisation<br />

de la production industrielle. n<br />

56<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Nouveaux produits<br />

Contrôle d’installations électriques<br />

selon les normes<br />

Après le C.A 6115, le contrôleur<br />

d’installation multifonction<br />

Chauvin Arnoux, conçu,<br />

développé et fabriqué en<br />

France, le C.A 6116, multilingue,<br />

permet la vérification et<br />

le contrôle selon les normes<br />

internationales et nationales<br />

en vigueur EC 60364-6, NF C<br />

15-100, VDE 100, XP C 16-<br />

600… Robuste et compact,<br />

le contrôleur C.A 6116 est<br />

doté d’un design étudié pour<br />

une prise en main rapide. Un<br />

grand écran graphique rétroéclairé<br />

offre une excellente<br />

lisibilité. Son afficheur permet<br />

la visualisation de tous<br />

les résultats essentiels en un<br />

coup d’œil. Un commutateur<br />

rotatif, situé en face avant<br />

de l’appareil, permet l’accès<br />

direct à l’ensemble des fonctions.<br />

De nombreux symboles<br />

sonores et visuels offrent<br />

une interprétation rapide<br />

des résultats selon les normes.<br />

Une sangle « confort<br />

4 points » permet une utilisation<br />

« mains libres ». Le<br />

C.A 6116 permet de réaliser,<br />

facilement et sans risques<br />

d’erreurs, les mesures<br />

préconisées par les différentes<br />

normes de sécurité<br />

en construction et maintenance<br />

des installations, ainsi<br />

que le diagnostic électrique<br />

immobilier (XP C 16-600).<br />

Il satisfait à la réglementation<br />

internationale IEC/EN<br />

61557, laquelle impose des<br />

caractéristiques et un niveau<br />

de performance précis pour<br />

les appareils de test d’installation.<br />

Le C.A 6116 permet<br />

de préparer des campagnes<br />

de mesure directement dans<br />

l’appareil de mesure ou via<br />

le logiciel PC fourni (mémorisation<br />

hiérarchisée mentionnant<br />

le site, le lieu et<br />

l’équipement testé).<br />

DR<br />

DR<br />

Analyseur conçu<br />

pour le terrain<br />

Oscilloscopes, multimètres, analyseurs FFT,<br />

analyseurs d’harmoniques et enregistreurs,<br />

les SCOPIX III sont aussi polyvalents que<br />

la version antérieure proposée par Metrix<br />

mais, plus performants, ils disposent d’une<br />

bande passante allant de 40 MHz à 200 MHz<br />

selon les modèles. Sur les 6 modèles de la<br />

gamme, l’échantillonnage est de 2,5 gigaéchantillons<br />

par seconde (Gé/s) par voie<br />

en monocoup, et de 100 Gé/s en répétitif.<br />

Dotés d’un convertisseur 12 bits, ils offrent<br />

une grande dynamique d’entrée de<br />

156 µV/div à 200 V/div. En mode oscilloscope<br />

et multimètre, ils assurent des déclenchements<br />

et des acquisitions sur seuils de<br />

mesure. On pourra ainsi analyser le signal<br />

ou l’événement déclenchant, ou rechercher<br />

une condition sur des mesures automatiques<br />

(selon le niveau, la durée…). Spécialement<br />

adaptée au terrain, ultra-compact,<br />

avec une autonomie allant jusqu’à 4 heures,<br />

le design du boîtier bénéficie d’une trappe<br />

qui cache l’accès de la carte SD en standard,<br />

destinée à stocker jusqu’à 2 Go de données<br />

supplémentaires (s’ajoutant aux 50 k de<br />

profondeur mémoire). Très pratique sur le<br />

terrain pour transmettre les données à un<br />

PC distant, le mode de communication via<br />

un serveur/client FTP est également présent<br />

sur tous les modèles.<br />

Sièges ergonomiques<br />

pour les ateliers<br />

« L’ergonomie est l’une des nouvelles notions mises en avant<br />

dans l’offre Manutan 2010, pour laquelle nous avons également<br />

créé un label spécifique », déclare Sandrine Marc,<br />

chef de produit chez Manutan. Dans la gamme de mobilier<br />

d’atelier, des sièges, tabourets et assis-debouts sont<br />

ainsi estampillés de ce label. Ces nouvelles gammes permettent<br />

d’éviter les mauvaises postures. Tel est le cas,<br />

par exemple, des « tabourets ergo » équipés d’une large<br />

surface d’assise en forme de selle, qui épousent fidèlement<br />

le corps tout en assurant une grande stabilité essentielle<br />

à l’utilisateur.<br />

LAVAGE – NETTOYAGE<br />

DÉGRAISSAGE<br />

Une gamme complète<br />

de machines et de solutions<br />

de lavage automatiques, semiautomatiques<br />

ou manuelles<br />

En standard,<br />

charges de 40 cm à 3 m.<br />

Aspersion – Immersion<br />

Ultrasons<br />

Tél. : 03 88 80 95 09<br />

contact@mafac.fr – www.mafac.fr<br />

Aspiration et filtration<br />

des brouillards d’huiles,<br />

des brouillards d’émulsion<br />

Dépoussiérage<br />

Filtre à copeaux<br />

Une gamme de filtres<br />

modulaires et de centrales<br />

de filtrations<br />

Tél. : 03 88 80 95 09<br />

contact@arodex.com – www.arodex.com<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

57


Nouveaux produits<br />

DR<br />

Ultraflux : nouveaux<br />

débitmètres ultrasonores<br />

Minisonic<br />

Le Minisonic 600<br />

et le 2000, débitmètres<br />

industriels<br />

et compteur à ultrasons<br />

d’Ultraflux<br />

offrent une<br />

solution précise<br />

et économique à<br />

la mesure de débit<br />

instantané et<br />

cumulé de liquides<br />

en conduite en charge. Ils répondent à la plupart des besoins<br />

industriels grâce à la technologie exclusive ESC (Echo Shape<br />

Control), véritable autofocus à ultrasons pour un calcul optimisé<br />

de débit. Leur carte électronique leur permet de s’adapter<br />

à la plupart des situations de mesure et cela grâce à une<br />

forte puissance d’émission, à un récepteur très performant en<br />

gain (dynamique de gain jusqu’à 89 dB), à une atténuation du<br />

bruit (+20 à 30 dB au résultat). La gestion numérique avancée<br />

des signaux et mesure permet une grande précision (mesure<br />

de temps de haute résolution de < 0,1 ns). Ils sont compatibles<br />

avec les sondes externes (sans contact avec le liquide, DN<br />

4 à 3 300 mm) et leur installation sur une conduite existante<br />

ne nécessite aucun perçage ni interruption du process. Ils sont<br />

également compatibles avec les sondes intrusives : l’installation<br />

peut être réalisée en charge sans la vidange de la conduite.<br />

Aérosols techniques<br />

Guilbert Express<br />

Guilbert Express a mis au point une gamme complète<br />

de 13 aérosols techniques pour les professionnels et les<br />

particuliers : dégrippant, nettoyant, lubrifiant, détecteur<br />

de fuites, ces aérosols Express ont été élaborés pour<br />

tous types de travaux. La mise au point de ces produits<br />

hautement techniques fait appel à des connaissances<br />

pointues en termes de chimie, de résistance des matériaux<br />

et à la maîtrise des phénomènes microscopiques<br />

(diffusion, arrangement des atomes, recristallisation,<br />

apparition de phases…). Munis d’une valve 360 °C, les<br />

aérosols peuvent être utilisés la tête en bas.<br />

DR<br />

Nouveau sonomètreintégrateur<br />

SC-102<br />

d’ATC<br />

Le sonomètre-intégrateur CESVA SC-102 est<br />

l’instrument idéal pour toutes les mesures<br />

de contrôle et de prévention : sonomètreintégrateur<br />

classique, bruit au poste de<br />

travail, bruit des machines, bruit environnemental,<br />

bruit des véhicules à moteur. Il<br />

est le premier sonomètre qui intègre des<br />

protocoles de mesures en fonction des directives<br />

CE et des normes ISO. Utilisable<br />

avec seulement trois touches, le sonomètre<br />

SC102 mesure, de 28 à 137 dBA en une seule<br />

DR<br />

échelle, simultanément tous les paramètres.<br />

Les résultats sont visibles en temps réel et à la fin de la<br />

mesure sur l’écran graphique de haute résolution d’une<br />

taille de 3,2’’. Existe en classe 1 et en classe 2.<br />

Analyse et<br />

surveillance vibratoire<br />

En complément de sa gamme, 01dB-Metravib distribue<br />

le matériel du fabricant suisse Syscom et plus particulièrement<br />

le système de mesure MR2002. Robuste<br />

et fiable, cette station de mesure comprend une unité<br />

d’enregistrement et des capteurs triaxial ou monoaxial<br />

(vitesse et accélération) spécialement développés pour<br />

les besoins de génie civil. Les vibrations sont enregistrées<br />

en continu et sur seuils par la station. Les données<br />

pourront être analysées par le logiciel View2002,<br />

en adéquation avec les réglementations. En option, il<br />

est possible de compléter le système par un boîtier de<br />

communication et d’alarmes en temps réel. La solution<br />

MR2002/View2002 constitue un système particulièrement<br />

utile dans les sites critiques (hôpitaux, laboratoires<br />

de précision, industrie de haute technologie),<br />

de contrôle des structures de bâtiments et d’ouvrages<br />

d’art, de surveillance vibratoire de l’environnement, de<br />

caractérisation des sols en géotechnique, d’étude d’impact<br />

de travaux de chantiers par forage ou par battage<br />

de palplanches, de pieux, d’analyse sismique…<br />

DR<br />

58<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Nouveaux produits<br />

DR<br />

DR<br />

Absence de dépôt<br />

dans les fonds<br />

de cuves de stockage<br />

Axflow a constaté que lors de l’utilisation des hélico-mélangeurs<br />

pour l’élimination des dépôts et poches d’eaux, l’inclinaison des<br />

appareils devait être régulièrement modifiée afin de garantir un<br />

bon balayage du fond du bac et éviter ainsi tout dépôt. Plenty<br />

a développé un système entièrement automatique assurant un<br />

mouvement permanent de l’agitateur et permettant ainsi de garantir<br />

l’absence de dépôts sur le fond des bacs. Proposé avec les<br />

appareils neufs, le dispositif peut être monté sur des appareils en<br />

fonctionnement.<br />

Nettoyage : balais<br />

magnétiques Denios<br />

Dans les ateliers de fabrication<br />

où des métaux sont travaillés,<br />

des résidus métalliques peuvent<br />

s’éparpiller et représenter<br />

un danger. La limaille de fer, les<br />

clous, les vis et les aiguilles mettent<br />

en danger les opérateurs et<br />

les pneus des véhicules. Il arrive<br />

même que ces derniers bouchent<br />

les balayeuses. Les balais<br />

magnétiques Denios captent tel<br />

un aimant les éléments métalliques<br />

et permettent de collecter<br />

des résidus métalliques dans les<br />

joints ou fentes inaccessibles au<br />

simple balai. Par un mécanisme<br />

de relâche de la poignée, la limaille<br />

captée se détache automatiquement du balai. Le balai<br />

dispose d’un manche télescopique pour faciliter son emploi. Pour<br />

couvrir une surface plus large, Denios propose un balai magnétique<br />

qui s’installe sur les fourches d’un chariot élévateur.<br />

Le retour du sac de jute<br />

Les sacs en toile de jute Beaupère sont aujourd’hui encore fabriqués<br />

de la même façon traditionnelle, tressés<br />

et cousus main et ourlés à la gueule<br />

(l’ourlet est cousu sur la partie ouverte<br />

du sac, soit sur la largeur de 68 cm.). La<br />

toile de jute est naturelle et sans traitement,<br />

à la fois biologique et biodégradable.<br />

Supportant des charges jusqu’à 80 kg,<br />

ces sacs sont particulièrement appréciés<br />

pour le stockage et le transport de tous<br />

produits… et on les utilise même pour<br />

construire des digues.<br />

Nettoyage à la<br />

vapeur de puissance<br />

Osprey France développe des systèmes de nettoyage<br />

écologique à vapeur qui éliminent en un<br />

temps record les encrassements les plus résistants<br />

: résidus d’huile, de graisse, de lubrifiant des<br />

machines et installations. Innovation technique,<br />

la commande « Stop & Go » au pistolet permet<br />

le réglage du taux d’humidité de la vapeur par<br />

l’opérateur très simplement. La nouvelle version<br />

de la machine Universe/Dry steamer, unique par<br />

sa puissance, atteint une température de 185°<br />

pour une pression de 30 bars avec une sortie de<br />

vapeur de 3 100 litres/min. Cette capacité permet<br />

d’éliminer rapidement les résidus et salissures, la<br />

vapeur pénétrant dans des endroits que les produits<br />

chimiques atteignent difficilement. Plus le<br />

débit de vapeur est élevé, plus la surface est nettoyée<br />

rapidement. De plus, à cette température, le<br />

procédé est bactéricide. La machine, destinée au<br />

nettoyage dans les endroits plus encrassés, laisse<br />

les surfaces des zones de préparation et de production<br />

propres, sèches et prêtes à l’emploi instantanément.<br />

DR<br />

DR<br />

60<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Portes à ouverture<br />

rapide<br />

DR<br />

Les différents types de portes que propose Dynaco,<br />

leader de la technologie des portes à ouverture rapide,<br />

se basent sur 6 propriétés qui tiennent compte<br />

de la norme EN13241-1 : autoréparabilité, résistance<br />

au vent, étanchéité, vitesse, maintenance réduite et<br />

sécurité. L’étendue de l’offre répond à de nombreux<br />

secteur d’activité (fabrication ou distribution alimentaire,<br />

automobile, pharmaceutique, industriel, sidérurgie,<br />

logistique) et aux attentes en matière d’économies<br />

d’énergie, augmentation de la productivité, durabilité,<br />

service de qualité…<br />

Nettoyage :<br />

le floodwasher selon<br />

Laborex<br />

La machine de nettoyage rotative avec turbulences<br />

forcées Laborex (floodwasher appelé « machine FR »),<br />

est spécialement conçue pour le nettoyage, dégraissage,<br />

rinçage et séchage des pièces avec une géométrie<br />

complexe, des pièces avec des trous et perçages<br />

intérieurs, tournage et fraisage, etc. Dans la première<br />

phase, le panier avec les pièces à nettoyer effectue<br />

une rotation complète ou seulement une oscillation<br />

de 180° à gauche et à droite. Après un temps d’aspersion,<br />

la chambre de lavage est isolée pour permettre<br />

le trempage des pièces. Les tuyauteries d’aspersion<br />

sous l’eau dans la chambre de lavage, assurent des<br />

turbulences forcées. La combinaison de nettoyage par<br />

aspersion et les turbulences forcées assurent un nettoyage<br />

très intensif. Pour des applications spécifiques,<br />

il y a la possibilité d’équiper la machine d’une batterie<br />

d’ultrason qui accentue le principe de floodwash.<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

61


Nouveaux produits<br />

Casques industriels V-Gard édition limitée Coupe<br />

du monde de football 2010<br />

DR<br />

Symboles des richesses de l’Afrique du<br />

Sud (or, diamants, platine…), mais aussi<br />

de la dureté du travail, les casques initialement<br />

de mineurs ont été adoptés par<br />

les supporters du pays une fois transformés<br />

en « makarapas », c’est-à-dire<br />

découpés et peints aux couleurs d’une<br />

équipe. Comme les vuvuzelas, les makarapas<br />

sont un pilier du folklore footbalistique<br />

sud-africain. Le makarapa a<br />

été inventé au début des années 1970<br />

par Alfred Baloyi, un supporter des Kaizer<br />

Chiefs, club de football de Soweto.<br />

Il a, le premier, eu l’idée de découper<br />

et décorer un de ces casques. Le but, à<br />

l’origine, était de protéger les supporters<br />

des bouteilles jetées sur le public,<br />

quand les stades servaient d’exutoire<br />

sous l’apartheid. Aujourd’hui, ils sont<br />

devenus un signe distinctif, quelques<br />

fois très chargé en décoration. Makarapa<br />

signifie « travailleurs émigrés », venus<br />

des pays voisins (Botswana, Zimbabwe,<br />

Lesotho…). Dans le cadre du lancement<br />

de sa gamme de casques en 2010, MSA<br />

a décliné une gamme spéciale de casques<br />

de protection : l’édition V-Gard 500<br />

Coupe du monde 2010 qui permet aux<br />

supporters européens d’arborer les couleurs<br />

de son pays fétiche. Cette édition<br />

limitée est un réel casque de protection<br />

certifié selon la norme EN397. Disponibles<br />

pour les 12 pays européens participants<br />

et pour la Côte-d’Ivoire et l’Algérie,<br />

ces casques sont personnalisés<br />

grâce à la solution MSA Logo express<br />

(tampographie ‘haute qualité”).<br />

Nouvelle gamme de coiffes<br />

et de cagoules légères 3M<br />

Afin de répondre aux besoins de tous les secteurs de l’industrie, 3M<br />

innove avec la série S, une nouvelle gamme de coiffes et de cagoules<br />

légères pour systèmes de protection respiratoire. Cette nouvelle<br />

gamme est composée de quatre coiffes et cagoules munies d’un harnais<br />

standard, et de trois cagoules réutilisables dotées d’un harnais<br />

Premium. La gamme a été conçue pour répondre aux besoins des<br />

utilisateurs des secteurs de la pharmacie, de la chimie, de la pétrochimie,<br />

de l’énergie, des industries mécaniques qu’ils soient confrontés<br />

à un risque d’inhalation de vapeurs ou de particules. Ces protections<br />

peuvent être associées à une unité filtrante à ventilation assistée.<br />

DR<br />

Durcis : le Toughbook CF-31 Panasonic<br />

DR<br />

Le CF-31 Panasonic remplace<br />

le CF-30 qui est devenu<br />

le PC ultra-durci de choix<br />

pour les services publics, les<br />

services d’urgence et les militaires.<br />

Cet appareil, disponible<br />

dans trois modèles différents<br />

(premium, standard<br />

et haut de gamme), semble<br />

bien parti pour poursuivre<br />

son ascension avec une robustesse<br />

augmentée, des<br />

performances améliorées et<br />

une longue autonomie. Dans<br />

les modèles performants et<br />

standard, le processeur Intel<br />

Core i5 avec technologie<br />

vPro fournit une puissance<br />

de traitement semblable<br />

à celle d’un ordinateur de<br />

bureau. Les appareils sont<br />

conçus pour bénéficier des<br />

avantages de la technologie<br />

Intel Turbo Boost et Intel<br />

Multithreading afin d’optimiser<br />

les performances<br />

du processeur. Le modèle<br />

haut de gamme dispose de<br />

la fonction Switchable Graphics,<br />

qui permet aux utilisateurs<br />

de basculer de la<br />

puce graphique dédiée ATI<br />

Mobility Radeon HD 5650<br />

(512 Mo de RAM dédiée)<br />

aux performances graphiques<br />

supérieures, à la carte<br />

graphique interne Intel HD,<br />

pour économiser de l’énergie<br />

en déplacement. Grâce<br />

au boîtier en alliage de magnésium,<br />

à l’intérieur et à<br />

l’extérieur, et aux revêtements<br />

thermo réflecteurs et<br />

anti-rayures de Panasonic,<br />

le CF-31 est le Toughbook<br />

le plus robuste à ce jour. Il a<br />

passé avec succès le test de<br />

chute MIL-STD de 180 cm<br />

et dispose désormais d’une<br />

meilleure protection contre<br />

l’eau, la poussière, les vibrations<br />

et les chocs thermiques<br />

(normes IP65 et MIL<br />

STD 810G). Le prix d’entrée<br />

de ce bijou de robustesse<br />

est situé entre 4 450<br />

et 5 350 euros.<br />

62<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


DR<br />

Un portable durci<br />

léger et robuste<br />

Avec un poids<br />

de seulement<br />

1,47 kg (et une<br />

batterie de 4<br />

cellules), le nouvel<br />

ordinateur<br />

portable professionnel<br />

durci<br />

de Panasonic est<br />

parfaitement<br />

adapté aux travailleurs<br />

mobiles<br />

ayant des<br />

besoins en saisie<br />

de données<br />

multiples.<br />

Ce Toughbook CFC1 peut être utilisé en mode tablette<br />

ou en mode en coque. Grâce à sa bandoulière ergonomique<br />

laissant les mains libres, il comporte comme<br />

configuration de base, un écran numériseur ou un écran<br />

résistif Multi-Touch qui peut même être utilisé avec<br />

des gants, deux batteries échangeables à chaud ayant<br />

jusqu’à 10 heures d’autonomie en fonctionnement. Un<br />

indicateur de charge de la batterie, visible même lorsque<br />

l’unité est éteinte, avertit l’utilisateur du niveau<br />

de charge.<br />

Lemaitre Sécurité<br />

propose les<br />

chaussures Stanley<br />

La société Lemaitre Sécurité commercialise et fabrique<br />

désormais une très belle collection de chaussures de sécurité<br />

sous la marque Stanley dont elle a repris la licence.<br />

Cette nouvelle gamme de chaussures de sécurité sera disponible<br />

dans tous les magasins où Stanley bénéficie déjà<br />

d’une bonne notoriété pour son outillage.<br />

DR<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619<br />

63


Agenda<br />

Manifestations & Salons<br />

viet<br />

Septembre 2010 Octobre 2010<br />

9 & 10<br />

JOURNÉES DU LEVAGE<br />

Les journées du levage, de<br />

l’élévation de personnes, de la<br />

manutention, et du transport<br />

exceptionnel.<br />

Disneyland, Paris<br />

www.lesjourneesdulevage.fr<br />

Du 28 au 30<br />

SAFI CENTRE 2010<br />

Le salon des équipements, de<br />

l’environnement, de la maintenance,<br />

du process, des services<br />

et de la sous-traitance.<br />

Le rendez-vous industriel et<br />

des services de la région Centre<br />

: fournisseurs de matériels,<br />

produits et services spécialisés<br />

pour l’industrie.<br />

Parc des expositions, Orléans<br />

www.saficentre.com<br />

Du 12 au 14<br />

MAINTAIN<br />

Salon international pour la<br />

maintenance industrielle.<br />

M,O,C, Munich (Allemagne)<br />

www.maintain-europe.com<br />

Les 13 & 14<br />

ENVIRORISK<br />

La 10 e édition du forum d’Envirorisk,<br />

en partenariat avec la<br />

Communauté d’agglomération<br />

Bourges Plus, le CNRI et le pôle<br />

Risques, autour des thèmes de<br />

la prévention et de la gestion<br />

des risques.<br />

Palais d’Auron à Bourges<br />

www.envirorisk-forum.com<br />

Du 17 au 21<br />

IPA / SIAL<br />

Toute la filière agroalimentaire :<br />

IPA, salon international du process<br />

et du conditionnement alimentaire,<br />

se tient avec le SIAL,<br />

salon international de l’alimentation<br />

et d’IN-FOOD, dans le<br />

nouveau hall 7 de Villepinte.<br />

Le mois de la Corrosion<br />

Le Cetim organise un cycle de<br />

6 journées dédiées à la corrosion<br />

Parc des expositions Paris-Nord<br />

Villepinte<br />

www.ipa-web.com<br />

Les 20 & 21<br />

CleanMeca 2010<br />

La 4 e édition du congrès européen<br />

des technologies propres<br />

en mécanique propose un panorama<br />

des éco-entreprises de<br />

la mécanique, des produits et<br />

procédés respectueux de l’environnement.<br />

Lyon – Espace Tête d’Or<br />

www.cleanmeca.org/<br />

Du 28 au 30<br />

ESOPE<br />

Organisé par l’Afiap (Association<br />

française des ingénieurs<br />

en appareils à pression, créée à<br />

l’initiative de CETIM, SNCT et<br />

IS), le congrès européen ESOPE<br />

traite des technologies, codes,<br />

normes et directives européennes<br />

pour les équipements sous<br />

pression fixes et transportables.<br />

Thème général : « Les équipements<br />

sous pression neufs et<br />

en service : harmonisation, développement,<br />

compétitivité ».<br />

Palais des Congrès, Paris Porte<br />

Maillot<br />

www.afiap.org<br />

La corrosion reste toujours un mal industriel<br />

majeur : son coût est estimé à 2 % du produit<br />

brut mondial ! Et ce, en dépit des avancées<br />

scientifiques et des progrès technologiques<br />

spectaculaires accumulés au cours de ces<br />

dernières décennies. Elle est aujourd’hui<br />

responsable d’un grand nombre d’avaries<br />

et touche de nombreux domaines. Ce coût<br />

recouvre l’ensemble des moyens de prévention,<br />

le remplacement des pièces ou ouvrages<br />

corrodés et les conséquences directes<br />

ou indirectes des accidents dus à la corrosion.<br />

Pour y faire face, il s’agit d’abord de<br />

déterminer l’origine des dégradations puis<br />

de proposer des remèdes adaptés. C’est la<br />

charge dévolue à l’expert ou au responsable<br />

qualité. Mais la corrosion revêt des formes<br />

variées et une cause apparaissant évidente<br />

peut masquer un phénomène complexe.<br />

Ainsi à l’occasion des six rendez-vous programmés<br />

en octobre prochain, trois thèmes<br />

clés seront abordés : identifier les différentes<br />

formes de corrosion, connaître les causes<br />

associées à ces différentes formes, mettre<br />

en œuvre une analyse d’avarie pertinente<br />

sur pièce corrodée. Une journée émaillée<br />

de conférences, de visite de laboratoires,<br />

et d’études de cas concrets. Ces journées<br />

auront lieu le 7 octobre à Mulhouse, le 12 octobre<br />

à Saint-Étienne, le 14 octobre à Marseille,<br />

le 19 octobre à Nantes, le 20 octobre<br />

à Orléans, le 21 octobre à Senlis.<br />

Du 28 au 1 er octobre<br />

MICRONORA<br />

18 e salon international des<br />

micro techniques, des multitechnologies<br />

et de la haute<br />

précision. Dans le cadre du salon,<br />

se tiendront, le 29 septembre,<br />

les Assises nationales du<br />

découpage emboutissage.<br />

Micropolis Parc des expositions,<br />

Besançon (Doubs)<br />

www.micronora.com<br />

Attention : afin de s’assurer de<br />

la tenue des manifestations<br />

annoncées, nous invitons nos<br />

lecteurs à se renseigner auprès<br />

des organisateurs avant de<br />

pla nifier une visite.<br />

Technologies propres en mécanique<br />

Congrès CleanMeca 2010<br />

Pour sa 4 e édition, le Congrès européen des<br />

technologies propres en mécanique sort des<br />

murs du Cetim, signe d’une prise en compte<br />

croissante de l’environnement dans les<br />

produits et procédés de la mécanique ainsi<br />

que d’une plus grande ouverture sur l’Europe.<br />

CleanMeca 2010 rassemblera les 20 &<br />

21 octobre 2010, à Lyon - Espace Tête d’Or,<br />

des industriels, des acteurs institutionnels<br />

et scientifiques pour dresser un panorama<br />

allant des éco-entreprises de la mécanique<br />

jusqu’aux produits et procédés plus respectueux<br />

de l’environnement. Le congrès s’articule<br />

autour de 4 thématiques : les éco-entreprises<br />

de la mécanique, l’écoconception des<br />

produits et procédés mécaniques, la valorisation<br />

et l’affichage des performances environnementales,<br />

les technologies pour une usine<br />

plus propre. Une exposition complétera le<br />

congrès en proposant les solutions industrielles<br />

disponibles. Rens. www.cleanmeca.org,<br />

contact : sqr@cetim.fr - tél. : 03 44 67 36 82.<br />

64<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010


Agenda<br />

Du 26 au 28<br />

Interoute 2010<br />

Salon et congrès des infrastructures<br />

routières et des<br />

transports en milieu urbain et<br />

interurbain.<br />

Parc des expositions, Metz<br />

www.interoute-ville.com<br />

Novembre 2010<br />

Du 2 au 5<br />

EXPOPROTECTION<br />

Le salon de la gestion globale<br />

des risques.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.expoprotection.com<br />

Du 2 au 5<br />

MAINTENANCE EXPO<br />

- MIDEST<br />

Le salon des solutions de<br />

maintenance, conjointement<br />

au salon de la sous-traitance<br />

industrielle.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.maintenance-expo.com<br />

Du 22 au 25<br />

MANUTENTION<br />

ÉQUIPEMENTS &<br />

SYSTEMES 2010<br />

Salon biennal international de la<br />

logistique et de la manutention.<br />

En même temps et lieu que le<br />

salon Emballage 2010, « World<br />

Packaging Exhibition ».<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.manutention.com<br />

Maîtrise des risques<br />

La Rochelle reçoit le 17 e<br />

Lambda Mu<br />

L’Institut pour la Maîtrise des Risques (IMdR) tiendra son<br />

17 e congrès Lambda Mu à La Rochelle, Espace Encan, du 5<br />

au 7 octobre 2010 sur le thème « L’innovation et la maîtrise<br />

des risques ». Ce congrès intéresse les principaux secteurs<br />

d’activité : aérospatial, assurances, agroalimentaire,<br />

chimie, énergie, environnement, militaire, nucléaire,<br />

santé, télécommunications, transports… Quelque 400<br />

industriels, scientifiques, universitaires, chercheurs et<br />

étudiants sont attendus lors des trois jours du congrès qui<br />

comportera plus de 180 communications (conférences et<br />

sessions interactives), des ateliers, une exposition industrielle<br />

et des visites techniques en région (usine Alstom<br />

Transport et chantier naval Fountaine Pajot).<br />

Rens. et inscription www.imdr.eu/lm17<br />

Nord – Pas-de-Calais<br />

Rencontres industrielles<br />

de Maubeuge<br />

Les rencontres industrielles régionales qui se tiendront à<br />

Maubeuge le 19 et le 20 octobre 2010 (espace Sculfort et<br />

La Luna) sont consacrées aux technologies de production et<br />

à la métrologie. Elles sont organisées par l’agglomération<br />

Val-de-Sambre et la région Nord - Pas-de-Calais, et le Pôle<br />

d’excellence mécanique en partenariat avec le Symop et les<br />

différents pôles MAUD, UP-Tex et I-Trans.<br />

Rens. www.rencontres-indust-maubeuge.fr<br />

Juillet-Août-Septembre 2010 - N°619 65


Biblio<br />

> Directive machines<br />

Nouveau manuel sur<br />

la sécurité<br />

Les techniques de sécurité présentes<br />

autour et à l’intérieur<br />

des machines servent avant<br />

tout à protéger les opérateurs<br />

et intervenants des dangers potentiels,<br />

et visent à préserver leur environnement<br />

et la machine elle-même de tout<br />

dommage. S’adressant à toutes les personnes<br />

responsables de la construction,<br />

de l’installation de machines comme de<br />

leur maintenance et de leur entretien,<br />

le nouveau manuel sécurité édité par<br />

Pilz traite de la sécurité fonctionnelle et des aspects y afférents.<br />

Il guidera l’utilisateur dans l’interprétation des principales normes<br />

européennes en vigueur dans le domaine de la sécurité<br />

Machines. Il présente un comparatif pratique des normes et directives<br />

actuelles avec la nouvelle directive Machines qui entre<br />

en application le 29 décembre prochain. Ce manuel donne un<br />

aperçu clair des normes, directives et législations, bref tout ce<br />

que vous devez savoir réuni dans un manuel clair.<br />

> Automobile<br />

L’histoire de<br />

la maison Peugeot<br />

Depuis deux siècles Peugeot a<br />

accompagné la vie des Français<br />

et est devenu un symbole de<br />

la France à l’étranger. Mais qui<br />

est véritablement la Maison Peugeot ? Ce<br />

livre nous le fait découvrir, sans tabous,<br />

de sa fondation à aujourd’hui. Peugeot,<br />

c’est beaucoup plus que des voitures : une<br />

marque qui, depuis deux siècles, accompagne<br />

la transformation industrielle en<br />

France. Pour raconter cette aventure où<br />

se mêlent capitaines d’industrie et paysans<br />

de Franche-Comté ou d’ailleurs devenus ouvriers métallos,<br />

Jean-Louis Loubet dispose d’un matériau unique : les archives<br />

privées de la famille Peugeot. Elles permettent d’écrire<br />

une histoire d’entreprise qui tient souvent du roman vrai. Car<br />

il faut de l’imagination pour passer de la scie à la machine à<br />

coudre puis à la bicyclette et à l’automobile, sans oublier le<br />

confort domestique des Français, ni les contraintes de la mondialisation.<br />

Jean-Louis Loubet, professeur à l’université d’Évry<br />

Val d’Essonne, a consacré une dizaine d’ouvrages à l’histoire de<br />

l’automobile, notamment : Histoire de l’automobile française et<br />

Design et Légendes. (« La maison Peugeot », Jean-Louis Loubet,<br />

éditions Perrin 2009, 588 pages)<br />

Manuel Pilz GmbH & Co. KG<br />

DR<br />

Index des entreprises<br />

et organismes<br />

cités dans ce numéro<br />

01dB-Metravib 58<br />

3M 62<br />

Adobe 17<br />

ADT France 50, 51<br />

AFIM (Association française<br />

des ingénieurs de<br />

maintenance) 11, 43<br />

Aforp 38<br />

Aforp Formation 38<br />

Alk 17<br />

Amonite 8<br />

Artesys International 6<br />

Assetsman 13<br />

ATC 58<br />

Axflow 60<br />

Bosch 10<br />

Bosch Rexroth 56<br />

Calia (laboratoire) 27<br />

Centre d’étude et de recherche<br />

de progrès<br />

14<br />

CFE 15<br />

Chauvin Arnoux 57<br />

Cirrus France 9<br />

Citrix 37<br />

Dekra Formation 41<br />

Denios 60<br />

Dynaco 61<br />

Eau Forte 52<br />

Endress+Hauser 36<br />

ERDF (Électricité réseau<br />

distribution France)<br />

16, 17<br />

Euro Physical Acoustics<br />

13<br />

FIM (Fédération des industries<br />

mécaniques)<br />

5, 11<br />

Fluitec 32, 33<br />

Fuchs 21<br />

GéoLean 42<br />

GEP (Groupement des<br />

entreprises parapétrolières<br />

et paragazeuses)<br />

11<br />

GIFIC 11<br />

GPH-Levalair 22<br />

Guilbert Express 58<br />

Honeywell 9<br />

IESPM 24, 26<br />

In Situ 41<br />

Institut Femto-ST 20<br />

Intermec 50, 51<br />

Jackson Safety 9<br />

Kimberly-Clark 9<br />

KSB 36, 46<br />

Laborex 61<br />

Lemaitre Sécurité 63<br />

MacSema 22<br />

Manuloc 8, 14<br />

Manutan 57<br />

Master Lock 23<br />

Metrix 57<br />

Microsoft 17<br />

Mistras 13, 31<br />

MSA 62<br />

Index des annonceurs<br />

Adeuza 2 e couv.<br />

Aerzen 29<br />

Aforp 47<br />

Calia 7<br />

Carl Software 19<br />

Chauvin Arnoux 25<br />

Cimi 49<br />

Dynaco 39<br />

Eau Forte 13<br />

Expoprotection 63<br />

Gates 4<br />

Impac 12<br />

ITM 3 e couv.<br />

Ksb 10<br />

Mafac 57<br />

<strong>Maintenance</strong> Expo45, 59<br />

Au sommaire<br />

du prochain numéro<br />

Numéro 620 - oct.-nov.-déc. 2010<br />

• SPÉCIAL SALON MAINTENANCE EXPO<br />

• DOSSIER<br />

ERP et GMAO, les outils logiciels<br />

• FOCUS<br />

- Environnement et risques industriels<br />

- Sécurité au travail<br />

- Levage, travail en hauteur<br />

- Interventions spéciales<br />

Mylubricants 10<br />

Navteq 17<br />

Nomadvance 50, 51<br />

Oracle 17<br />

Osprey France 60<br />

Panasonic 62, 63<br />

Pilz 66<br />

Proconseil 55<br />

Profluid 11<br />

SGS Multilab 12<br />

Siveco 9<br />

SKF 9<br />

SNCT 5, 11<br />

Sofradir 10<br />

SPE-Luminus 7<br />

Sperian 9<br />

Stanley 63<br />

Steria 16, 17<br />

STIB (Sté des transports<br />

intercommunaux de<br />

Bruxelles) 15<br />

Syscom 58<br />

Talend 17<br />

Telelogos 51<br />

Titanox Industrie 22<br />

UIC (Union des industries<br />

chimiques) 11<br />

Ultraflux 58<br />

Vinci (groupe) 15<br />

VRcontext International<br />

6<br />

Webdyn 18<br />

Werma 36<br />

Master Lock 11<br />

Mgsa 9<br />

Midest 65<br />

Schneider Electric 35<br />

Sepem 61<br />

Seton 4 e couv<br />

Testo 29<br />

Total Media 53<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

66<br />

M & E - N°619 - Juillet-Août-Septembre 2010

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