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Maintenance & Entreprise n°622

Dossier Maintenance & industrie dans le grand Ouest

Dossier Maintenance & industrie dans le grand Ouest

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N°622 - Avril - Mai - Juin 2011<br />

25 euros<br />

ÉVÉNEMENT :<br />

Les services à l’industrie<br />

Le Congrès<br />

du SNCT<br />

page 15<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

TECHNOLOGIE :<br />

La gestion de la<br />

lubrification<br />

page 33<br />

PRATIQUE :<br />

Les<br />

interventions<br />

spéciales<br />

page 44<br />

FERROVIAIRE :<br />

Le pompage<br />

des déchets<br />

page 42<br />

Dossier<br />

<strong>Maintenance</strong> & industrie<br />

dans le grand Ouest p.22


TOUS VOS PRODUITS<br />

DE MAINTENANCE<br />

ET REPARATION<br />

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SOMMAIRE<br />

L’actualité<br />

> ÉDITORIAL<br />

Le dilemme énergétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5<br />

> ACTUALITÉS<br />

• 10 e Forum Dimo Gestion . . . . . . . . . . . . . . . . . 6<br />

• Contrat rempli à Industrie Lyon 2011 . . . . . . 8<br />

• Le SEPEM confirme son ancrage<br />

transrégional . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10<br />

• Innovation. Peser des trains en marche . . . . 12<br />

• Carrefour France s’appuie sur Still . . . . . . . . 13<br />

• Le premier certificat Système<br />

de Management . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14<br />

• Le SNCT sous les projecteurs . . . . . . . . . . . . . 15<br />

Références<br />

> AÉRONAUTIQUE<br />

• Entretien. <strong>Maintenance</strong> aéronautique . . . . . 20<br />

> GRAND OUEST<br />

• Tramway, le nouveau circuit du Mans ! . . . . 22<br />

• Prestataire. Une charte d’excellence . . . . . . 25<br />

• Du naval au terrestre, du navire au site<br />

de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28<br />

> PRATIQUE<br />

• Mise aux normes des forages d’eau<br />

industriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30<br />

> LUBRIFICATION<br />

• Prestataire. Partenaire de la maintenance . 34<br />

• Haute température. Une solution<br />

pour chaînes à effet nettoyant . . . . . . . . . . . 35<br />

• Expertise. Tout ce que vous devez savoir<br />

sur… le réservoir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36<br />

• Bonnes questions et bonnes pratiques . . . . 37<br />

• Innovation. La protection<br />

contrre la corrosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38<br />

• Un classique revisité. L’aérosol à tout faire . 40<br />

> FERROVIAIRE<br />

• Le traitement des déchets par pompage . . 42<br />

> INTERVENTIONS SPÉCIALES<br />

• Travaux d’accès difficiles.<br />

En hauteur et en sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . 44<br />

• Intervenir en continuité de service . . . . . . . . 46<br />

> MANUTENTION<br />

• Prestataire. Maintenir un parc de chariots :<br />

les nouvelles exigences . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48<br />

• Technologie. Manipulation manuelle<br />

de charges sans efforts . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50<br />

• Équipements. Assister le technicien<br />

de maintenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51<br />

> CAHIERS DU MANAGEMENT<br />

• La GMAO… mais quelle GMAO ?<br />

Les remarques d’un petit éditeur . . . . . . . . . 52<br />

Magazine<br />

> NOUVEAUX PRODUITS . . . . . . . .55<br />

> L’AGENDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62<br />

> BULLETIN D’ABONNEMENT . . .63<br />

> BIBLIO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64<br />

> INDEX ENTREPRISES CITÉES<br />

INDEX ANNONCEURS . . . . . . . . . .66<br />

DR<br />

DR<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

3


DDH - RCS B 399 292 887 - Sylvain LEFEVRE/ABACAPRESSE.COM<br />

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Edito<br />

Les services à l’industrie<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE<br />

& RÉALISATION<br />

MRJ – 24, rue Firmin-Gillot<br />

75015 Paris<br />

Tél. 01 56 08 59 00<br />

Fax 01 56 08 59 01<br />

(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />

lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />

sont pas retournés)<br />

RÉDACTION<br />

01 56 08 59 00<br />

RÉDACTEUR EN CHEF<br />

Jean-François Romain<br />

(jf.romain@mrj-corp.fr)<br />

ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO<br />

Stacy Blanquin, Pascal Bouquet,<br />

Catherine Charles, Jacques Faucher,<br />

Cinthia Lefort, Patrice Legendre,<br />

Jean-Marie Mouchel, François<br />

Précope, Christophe Ranson<br />

MAQUETTE DE COUVERTURE<br />

Sandrine Weyland<br />

MAQUETTE/SECRÉTARIAT DE RÉDACTION<br />

Philippe Guérin Communication<br />

(06 74 29 31 70)<br />

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CHARGÉ DE CLIENTÈLE<br />

Patrick Barlier<br />

(p.barlier@mrj-corp.fr)<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Prix du numéro : 25 euros<br />

Abonnements 4 numéros : 85 euros<br />

Étranger : 100 euros<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

COMITÉ D’ORIENTATION<br />

● Pr A. Aoussat (ENSAM -CPI)<br />

● Mme F. Asensio (AFSM)<br />

● M. P. Cros ( FIM),<br />

● Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau de Paris)<br />

● Mme D. Eyraud (FIEEC),<br />

● M. Fabiani ( SNCT)<br />

● M. Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I)<br />

● Guy Planchette (IMdR-SdF)<br />

● Pr Tahiri (ENIM, Maroc)<br />

● Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />

IMPRESSION<br />

Imprimerie de Champagne<br />

ZI les Franchises - 52200 Langres<br />

N° ISSN : 1154-6433<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />

de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />

Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

MAINTENANCE & ENTREPRISE est édité<br />

par MRJ<br />

24, rue Firmin-Gillot - 75015 Paris<br />

Photos de couverture : Elyo-Arkema, Kluber, Petzl<br />

Dans ce numéro : un encart jeté Signals 122 pages<br />

Le dilemme énergétique<br />

Nous n’avons pas su tirer les enseignements<br />

de l’accident Tchernobyl et nous avons manqué<br />

alors la réévaluation des risques réels<br />

que la fabrication d’énergie à partir des<br />

technologies nucléaires nous fait courir, à<br />

nous-mêmes comme aux populations voisines<br />

et même bien au-delà de nos frontières.<br />

On voudrait qu’après déjà Three Mile Island,<br />

Fukushima soit le troisième et ultime avertissement<br />

salutaire.<br />

La catastrophe de Tchernobyl a pu passer toutes ces années comme le<br />

résultat d’une suite de défaillances purement humaines qu’un peu plus<br />

d’intelligence dans la conception et de maîtrise dans la gestion de ces<br />

technologies pourraient pallier. Fukushima vient apporter un démenti définitif<br />

à cet optimisme. L’une des nations industrielles modernes les plus<br />

développées a été mise en défaut à la fois par les éléments naturels (qui<br />

ont déjoué toutes ses capacités de prévision pourtant citées en exemple)<br />

et dans la maîtrise de sa propre technologie.<br />

Maîtriser à la fois<br />

la production et notre<br />

consommation<br />

Fukushima met en évidence que toute catastrophe majeure est<br />

aujourd’hui une imbrication de facteurs humains et naturels en interaction.<br />

Il n’y a plus de catastrophe strictement « naturelle » dont l’Homme<br />

ne serait que le témoin ou la victime passive : notre emprise sur la nature,<br />

notamment pour l’exploitation de ses ressources, a radicalement<br />

transformé les paramètres mêmes de notre environnement de façon<br />

irréversible. La capacité de résorption des pollutions et autres atteintes<br />

aux anciens équilibres naturels se mesurant en centaines d’années, il n’y<br />

a plus, à notre échelle humaine, de retour possible à un stade antérieur.<br />

Les difficultés que rencontre le démantèlement de la centrale de Brennilis,<br />

dont l’issue est toujours repoussée, mettent en évidence notre impuissance<br />

à « effacer » les effets indésirables – c’est peu dire – de la production<br />

nucléaire (sans parler des ressources financières nécessaires toujours<br />

plus importantes que prévues). On connaît par ailleurs les dégâts<br />

inhérents aux énergies fossiles traditionnelles. Le recours aux énergies<br />

renouvelables associé aux stratégies de réduction et de maîtrise de nos<br />

consommations ne sont plus des options : ce sont des impératifs et des<br />

urgences.<br />

Jean-François Romain<br />

Rédacteur en chef<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong><br />

est membre<br />

du Syndicat de la presse<br />

professionnelle<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

5


Actualités<br />

BRÈVES<br />

Teklogix s’efface<br />

devant Psion<br />

10 ans après la reprise de<br />

Teklogix, Psion (informatique<br />

mobile) efface cette marque<br />

de son appellation afin de<br />

simplifier et de renforcer sa<br />

communication.<br />

Loxam s’implante<br />

au Maroc<br />

En s’appuyant sur un<br />

partenaire local, le groupe<br />

Stokvis, spécialiste de<br />

l’importation et de la<br />

distribution de matériels<br />

techniques au Maroc, le<br />

groupe de location Loxam<br />

ouvre sa première agence<br />

à Casablanca (Maroc). Le<br />

loueur mettra à disposition<br />

des entreprises son savoirfaire<br />

reconnu dans un pays<br />

où les perspectives de<br />

croissance sont fortes.<br />

Nomination chez<br />

Dräger Safety<br />

France<br />

Dräger Safety France<br />

SAS renforce son équipe<br />

dirigeante avec l’arrivée<br />

d’un nouveau directeur<br />

commercial et marketing.<br />

Ce poste a été confié à Luc<br />

Haeberlé, 40 ans, originaire<br />

de Mulhouse et possédant<br />

un double diplôme francoallemand<br />

d’École supérieure<br />

de commerce ainsi qu’une<br />

solide expérience dans le<br />

domaine de la vente et du<br />

marketing. Luc Haeberlé a<br />

rejoint Dräger Safety France<br />

SAS au 1 er janvier 2011<br />

après avoir notamment<br />

développé les ventes en<br />

France puis à l’international<br />

pour le groupe industriel<br />

allemand Rohde & Schwarz.<br />

Nouveau membre du comité<br />

exécutif de Dräger Safety<br />

France SAS, il travaillera au<br />

côté du président Hetzel.<br />

DR<br />

DR<br />

> Événement<br />

10 e Forum Dimo Gestion<br />

L’éditeur de solutions logicielles,<br />

et notamment des GMAO Axel,<br />

Mini et Maxi Maint, a tenu son<br />

10 e forum annuel, le 22 mars dernier,<br />

avec une vingtaine de partenaires, au<br />

Centre des Congrès de Lyon. Le thème<br />

« Art du management et management<br />

de l’art » a été illustré et commenté<br />

d’une part par Françoise Nyssen, présidente<br />

des éditions Actes Sud, d’autre<br />

part par Sylvie Burgat, DG des Biennales<br />

de Lyon. Réunissant une centaine<br />

de participants, deux ateliers étaient<br />

consacrés à la GMAO. Le rôle de la<br />

GMAO dans le système de management de la qualité des entreprises a particulièrement<br />

été illustré dans le secteur hospitalier et l’agroalimentaire avec les témoignages<br />

des responsables de maintenance Hugo Michel ( Clinique du Val d’Ouest) et Laurent<br />

Arfeuillère (société Igreca). ■<br />

Nominations ><br />

Guillaume Mulliez et Jean-Paul Genoux, dirigeants de<br />

Dimo Gestion<br />

Christophe de Maistre,<br />

nouveau président<br />

de Siemens France<br />

Nommé Président de Siemens France, Christophe de<br />

Maistre succède à Philippe Carli qui a mis un terme à<br />

ses fonctions en octobre dernier. Né en 1966, Christophe<br />

de Maistre est diplômé de l’école d’ingénieur SUPMECA<br />

(Saint-Ouen) et a obtenu un DEA de l’École normale supérieure<br />

(Cachan). Il a intégré le groupe Siemens en 1991 où il a occupé<br />

plusieurs postes de direction. ■<br />

Michel Athimon,<br />

directeur général de la FIM<br />

Michel Athimon succède à Claude Charrier comme<br />

directeur général de la Fédération des industries<br />

mécaniques ( FIM). La FIM rassemble 29 syndicats<br />

professionnels représentant l’ensemble des activités des industries<br />

mécaniques, regroupant 11 000 entreprises de plus de<br />

10 salariés (soit 650 000 salariés) et représentant un chiffre<br />

d’affaires de 97,5 milliards d’euros (2009). M. Athimon, 63 ans,<br />

ingénieur diplômé du centre d’études supérieures industrielles<br />

a effectué l’ensemble de sa carrière dans l’industrie au sein du<br />

groupe Alstom. Parallèlement, il a exercé différents mandats<br />

à la FIM, la vice-présidence de la fédération, la présidence du<br />

syndicat FIM Énergétique et la vice-présidence du Cetim. ■<br />

DR<br />

6<br />

M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Premier Partenaire de Service<br />

Les échangeurs de chaleur à plaques représentent<br />

des investissements majeurs. Vous avez<br />

donc tout intérêt à préserver leurs performances<br />

en confiant leur maintenance aux spécialistes<br />

thermiques d’Alfa Laval.<br />

Nos experts assurent la qualité, la productivité et<br />

l’efficacité thermique de vos échangeurs dans un<br />

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97 Allée Alexandre Borodine / 69792 Saint-Priest Cedex<br />

Tél. : +33 4 69 16 77 52 / Fax : +33 4 69 16 77 90<br />

E-mail : sav@alfalaval.com<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

7


Actualités<br />

> Événement<br />

Contrat rempli à Industrie Lyon 2011<br />

17 200 visiteurs ont été accueillis par 800 exposants, 55 %<br />

des visiteurs seulement venant du Rhône-Alpes, ce qui prouve<br />

qu’Eurexpo Lyon a su attirer au-delà de la région, en France<br />

et à l’International avec une progression de 15 % de visiteurs<br />

étrangers (Suisse, Italie…).<br />

Le salon Industrie qui se tenait cette année à Lyon du 5 au<br />

8 avril, en même temps que le CEPI, a manifesté le redressement,<br />

parfois encore mesuré, mais continu, de l’activité industrielle.<br />

Le sentiment général n’est plus à la morosité, mais plutôt à<br />

l’impatience… Souhaitons que les prémisses de reprise perceptibles<br />

à Lyon se concrétisent l’an prochain à Paris.<br />

Pour la première fois, une soirée exposants – pendant laquelle<br />

les 9 es Trophées de l’Innovation Industrie ont été remis – a fait<br />

la preuve de la convivialité lyonnaise. Près de 150 produits<br />

nouveaux ont été présentés sur la manifestation et des ventes<br />

ont été conclues sur les stands, notamment sur des grands<br />

centres d’usinage, preuve que les entreprises reprennent leurs<br />

investissements.<br />

Une nouvelle fois, les professions de la mécanique ont choisi<br />

le salon Industrie comme tribune de leurs savoir-faire et des<br />

tendances. La FIM et la FIM Rhône-Alpes ont créé un espace<br />

intitulé « Vive l’Industrie » destiné à valoriser les métiers<br />

de la mécanique avec le soutien de l’Udimera (organisme<br />

collecteur agréé pour la métallurgie et les industries connexes<br />

en Rhône-Alpes) et du SNCT (Syndicat de la chaudronnerie<br />

tuyauterie et maintenance industrielle) Rhône-Alpes<br />

notamment. Un mur a recueilli les témoignages de personnalités<br />

dont Gérard Collomb, maire de Lyon, Jean-Jacques<br />

Queyranne, président du conseil régional Rhône-Alpes et<br />

Jérôme Frantz, président de la FIM sur leur vision de l’industrie<br />

française.<br />

DR<br />

Valérie Coquereaux, chef de produit Fuchs, a reçu<br />

un Trophée de l’industrie pour les huiles Anticorit<br />

Le Cetim a animé un espace prospectif avec notamment<br />

deux prototypes industriels sur le compactage de copeaux,<br />

un logiciel permettant le pilotage de la position des outils<br />

(pilotage machine grandeur nature) et la maquette originale<br />

d’une usine éco performante.<br />

Focus sur l’éolien et le nucléaire<br />

Le salon a mis un focus sur l’éolien avec les Compagnons<br />

du Devoir : pendant toute la durée du salon, des jeunes<br />

Compagnons du Devoir, accompagnés de leurs formateurs,<br />

ont fabriqué devant les visiteurs plusieurs éléments d’une<br />

éolienne. Aussi dans le secteur de l’énergie, était mis un<br />

focus sur les sous-traitants de l’industrie du nucléaire :<br />

organisé sous l’égide du Pôle Nucléaire Bourgogne, pôle<br />

de compétitivité à vocation mondiale, le Village Nucléaire<br />

a organisé 16 conférences sur le salon où l’espace dédié<br />

couvrait près de 500 m² contre 200 m² en 2010.<br />

Les 130 exposants du CEPI qui se tenait conjointement ont<br />

été satisfaits de cette première édition et ont remarqué<br />

que la synergie avec le salon Industrie Lyon a fonctionné.<br />

Le salon a bénéficié d’un programme d’animations exceptionnel<br />

puisque 21 conférences ont abordé des thèmes<br />

aussi variés que le Lean Mangement, les risques industriels,<br />

l’amélioration continue, l’efficacité énergétique, l’étanchéité,<br />

le développement durable… ■<br />

Prochain rendez-vous à Paris Nord Villepinte pour Industrie<br />

Paris du 26 au 30 mars 2012, www.industrie-expo.com<br />

8<br />

M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Industrie ><br />

Les indicateurs du<br />

Symop<br />

LUBCON<br />

concepteur et fabricant<br />

de lubrifiants hautes<br />

performances<br />

DR<br />

Oscillant depuis plusieurs mois entre les indices 75<br />

et 80, l’indice de la demande s’est de nouveau<br />

redressé en février enregistrant une progression<br />

de +15 % par rapport au mois précédent. Sur 12 mois,<br />

les commandes ont augmenté de 55 % par rapport aux<br />

12 mois précédents pour atteindre le niveau de début<br />

2007. Au fil des mois, la demande en investissements<br />

s’étoffe sur le marché français. Et même si l’on observe<br />

un léger tassement de la demande export sur février, elle<br />

reste dynamique. En mars 2011, les premières informations<br />

font état d’une activité toujours bien orientée et<br />

des carnets qui s’étoffent, et ce dans toutes les composantes<br />

de l’indice. ■<br />

Nomination ><br />

Cyril Loison<br />

directeur des sites<br />

Butagaz<br />

Ingénieur de formation, diplômé des Hautes Études industrielles,<br />

Cyril Loison a passé 10 ans au sein de Tokkheim<br />

Solutions (équipement et maintenance des stations-service)<br />

où il a occupé successivement les postes de responsable<br />

ingénierie de fabrication puis directeur Île-de-France/<br />

Centre/Ouest et directeur division sud. En 2003, il poursuit<br />

sa carrière chez EDS Global Field Services en tant que directeur<br />

des opérations, directeur des achats et directeur<br />

de la relation client. En mai 2009, il rejoint Eryma Service,<br />

spécialiste lyonnais de la maintenance des automates bancaires<br />

et des terminaux de paiement, pour mettre en œuvre<br />

une démarche de prospection dans le domaine de la maintenance<br />

et infogérance en environnement Retail et service<br />

de proximité. En janvier, il a succédé à Daniel Demonchy à<br />

la direction des sites industriels Butagaz. Cyril Loison est en<br />

charge de l’exploitation, de la gestion du risque industriel<br />

et de l’évolution des sites en accord avec la mise en œuvre<br />

des PPRT. ■<br />

LUBCON FRANCE S.A.R.L.<br />

Tél. : +33 4 79 84 38 60 e-mail : france@lubcon.com<br />

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LUBCON<br />

DUOMAX<br />

160<br />

Des<br />

applicateurs<br />

dédiés<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

9


Actualités<br />

Le SEPEM confirme<br />

son ancrage<br />

transrégional<br />

Bon nombre des exposants et des visiteurs du salon<br />

attendaient cette édition 2011 du Sepem Industrie<br />

Nord pour prendre le pouls des demandes en équipements<br />

industriels en ce début d’année…<br />

« Pour cette 3 e édition, la surface d’exposition a été augmentée<br />

de 30 % dans le but de proposer un panel encore plus complet<br />

des différents savoir-faire attendus par les industriels de la zone<br />

Nord du salon », explique Philippe Dutheil, le « patron » de<br />

l’événement qui a réuni 401 exposants contre 283 en 2009…<br />

et dénombré 4 687 visiteurs professionnels, c’est-à-dire une<br />

augmentation de 32 %. Plus de 93 % des industriels exposants<br />

se sont déclarés satisfaits ou très satisfaits du nombre<br />

et de la qualité des contacts réalisés.<br />

Très ancré dans une région qui l’a aujourd’hui complètement<br />

adopté, le Sepem Nord a toujours été un trait d’union entre les<br />

besoins des responsables du « cœur d’usine », et les réponses que<br />

peuvent apporter les équipementiers et les sous-traitants.<br />

Ce concept a fait le succès consécutif des 8 éditions des Sepem<br />

déjà réalisées en France, depuis 2007. Implanter un salon national<br />

au cœur d’une<br />

région industrielle<br />

facilite le déplacement<br />

des décideurs<br />

et diminue<br />

la durée et le coût<br />

du transport tout<br />

en laissant plus<br />

de temps pour la<br />

visite.<br />

DR<br />

Certes, 40 % des<br />

exposants sont régionaux, mais nombre d’industriels se sont<br />

déplacés pour retrouver des équipementiers ou prestataires<br />

nationaux et internationaux qu’ils n’auraient autrement jamais<br />

eu l’opportunité de rencontrer.<br />

À noter que ce salon permet de rencontrer des professionnels<br />

de l’industrie qui ne se rendent sur aucun autre salon,<br />

notamment des responsables maintenance, des directeurs<br />

de sites, responsables production ou fabrication, responsables<br />

de bureaux d’études, de services achats et QHSE. « En<br />

fait, plus de 40 % du visitorat du Sepem ne visite QUE ce salon<br />

dans le courant de l’année ! », insiste M. Dutheil.<br />

La prochaine édition du SEPEM se déroulera du 24 au 26 mai<br />

2011 à Angers, à l’épicentre des régions Pays de Loire, Bretagne,<br />

Poitou-Charentes, Centre et Basse Normandie : 325<br />

exposants sont attendus sur cette seconde édition du SEPEM<br />

Industries Centre Ouest. ■<br />

10<br />

M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Gestion de la qualité<br />

CPS renouvelle<br />

sa certification<br />

Iso 9001 version<br />

2008<br />

Spécialisé dans le contrôle qualité de<br />

pièces et de sous-ensembles en milieu<br />

industriel, CPS est le premier acteur à<br />

avoir obtenu, le 2 mars 2011, le renouvellement<br />

de la certification Iso 9001 version 2000 obtenu<br />

en 2008.<br />

La certification « Systèmes de management de<br />

la qualité - Exigences » fait partie des normes<br />

relatives à la gestion de la qualité. Une phase<br />

préparatoire et un audit ont établi un statut sur<br />

le système qualité de CPS et sur la capacité à répondre<br />

aux exigences des clients avec l’utilisation<br />

du « Kaizen » comme technique de management<br />

et la mise en place de concept tel que le PDCA<br />

(moyen mnémotechnique permettant de repérer<br />

avec simplicité les étapes à suivre pour améliorer<br />

la qualité dans une organisation).<br />

L’objectif particulier de CPS est d’obtenir un niveau<br />

de qualité sur ses différents sites d’interventions<br />

et pour lequel l’entreprise a optimisé ses<br />

processus de « transversalisation ». C’est dans<br />

cette démarche que l’intégration d’un service<br />

amélioration continue a pour vocation première<br />

d’acquérir un niveau de compétences étendu sur<br />

tous les sites.<br />

Réglementation européenne<br />

des moteurs électriques<br />

La directive européenne 2009/125/CE ErP et son<br />

règlement d’application N° 640/2009 imposent<br />

aux constructeurs de moteurs électriques de livrer<br />

désormais des moteurs de classe de rendement<br />

IE2 minimum à compter du 16 juin 2011.<br />

La grande majorité des moteurs 2, 4 et 6 pôles<br />

de 0,75 à 375 kW sont concernés. C’est ainsi qu’à<br />

compter du 4 avril 2011, Leroy-Somer n’enregistrera<br />

plus que des commandes de moteurs IE2<br />

pour tous produits rentrant dans le périmètre<br />

de la directive et devant être mis sur le marché<br />

européen. Dès aujourd’hui, les commandes<br />

de moteurs IE1 destinées au marché de la CEE<br />

ne pourront pas être enregistrées avec un délai<br />

contractuel postérieur au 31 mai 2011. En ce qui<br />

concerne les stocks de moteurs en disponibilité<br />

garantie, à compter du 4 avril 2011 également,<br />

ils seront systématiquement réapprovisionnés<br />

en moteurs IE2. ■<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

11


Actualités<br />

Innovation ><br />

Peser des trains en marche<br />

Peser des charges de<br />

plus de 20 tonnes en<br />

mouvement, comme<br />

un camion ou un train, n’est<br />

pas chose aisée. Une technologie<br />

inédite de pesage a<br />

été mise au point par des ingénieurs<br />

du Centre d’études<br />

nucléaires de Bordeaux-Gradignan<br />

( CNRS / Université<br />

Bordeaux 1).<br />

Dans le domaine industriel,<br />

camions, trains et autres<br />

charges imposantes sont<br />

fréquemment pesés. Les balances<br />

que l’on utilise actuellement<br />

pour ce travail sont<br />

équipées de nombreux capteurs<br />

de mesure reliés entre<br />

eux et nécessitant des compensations<br />

logicielles. Leur<br />

mise en œuvre est de ce fait<br />

complexe. Utilisant des poutres<br />

métalliques directement<br />

instrumentées et servant de<br />

balance ce système de pesage<br />

simple de mise en œuvre,<br />

précis et efficace, vient<br />

de faire l’objet d’un brevet,<br />

publié le 6 avril 2011. Une<br />

première licence d’exploitation<br />

vient d’être signée pour<br />

utiliser ce dispositif dans le<br />

domaine ferroviaire.<br />

Le service « instrumentation<br />

et détecteurs » du Centre<br />

d’études nucléaires de Bordeaux-Gradignan<br />

( CNRS /<br />

Université Bordeaux 1) a mis<br />

au point ce système très innovant<br />

de pesage industriel dans<br />

lequel des poutres métalliques,<br />

de différentes formes et/ou de<br />

différentes longueurs, servent<br />

de balances précises, robustes<br />

et de grandes dimensions.<br />

Ce nouveau dispositif repose<br />

sur un principe fondamental<br />

de la mécanique : la<br />

structure métallique ellemême,<br />

reposant sur deux<br />

appuis, sert directement de<br />

capteur. Celui-ci fournit un<br />

signal électrique unique, directement<br />

proportionnel à<br />

la masse de la charge, et ce<br />

quelle que soit sa position<br />

sur la poutre. Placé au niveau<br />

d’un rail, le système donne<br />

le poids d’un train avec une<br />

précision inférieure ou égale<br />

à 0,5 %. Autre avantage de<br />

taille : cette balance fonctionne<br />

lorsque les trains<br />

sont en marche. Le convoi<br />

ne doit plus être pesé wagon<br />

par wagon, ce qui représente<br />

un gain de temps et moins<br />

d’usure pour les rails.<br />

Cette technologie fait l’objet<br />

d’un brevet publié le 6 avril<br />

2011. Après une phase d’évaluation<br />

industrielle, une licence<br />

d’exploitation du brevet<br />

vient d’être acquise en<br />

exclusivité pour le domaine<br />

ferroviaire. D’autres applications<br />

sont envisagées, tant<br />

pour le pesage statique que<br />

dynamique et pour tout type<br />

de charge : camions, charges<br />

sur les ponts roulants (appareils<br />

de manutention très<br />

fréquents en industrie)… Un<br />

contrat d’option vient notamment<br />

d’être engagé par<br />

une société souhaitant expérimenter<br />

cette technologie<br />

dans le domaine routier et<br />

du levage. ■<br />

Nucléaire ><br />

Le salon des fournisseurs de l’énergie<br />

nucléaire<br />

Partenaire privilégié de la filière<br />

nucléaire et des laboratoires de<br />

recherches, le salon NUKLEA<br />

ouvrira ses portes les 27, 28 et 29 septembre<br />

2011 au Parc des expositions<br />

d’Orléans. Il aide les sites de production<br />

et les centres de recherche dans l’amélioration<br />

et la maintenance totale de<br />

leurs outils de travail. Il permet aux fournisseurs<br />

actuels ou potentiels de cette<br />

filière, de faire connaître et reconnaître<br />

leurs matériels, produits ou services. Il<br />

joue un rôle d’intermédiaire actif. Ce<br />

salon s’adresse à tous les professionnels<br />

du nucléaire et des secteurs apparentés.<br />

L’éventail des exposants y est très large,<br />

puisqu’il va des sociétés d’ingénierie,<br />

aux équipementiers et prestataires de<br />

services ainsi qu’à la maintenance, au<br />

démantèlement et à la radioprotection,<br />

en passant par le matériel de laboratoire,<br />

ou encore, au conditionnement<br />

spécifique jusqu’à la logistique. Parmi<br />

les acteurs de la maintenance qui seront<br />

présents : DACD, AXXO, Orapi, Jaspar,<br />

MPE, Gressier (www.nuklea.fr). ■<br />

12 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Chariot ><br />

Carrefour France<br />

s’appuie sur Still<br />

<strong>Maintenance</strong> simple<br />

et rapide ?<br />

DR<br />

Still vient de signer un contrat avec Carrefour en<br />

France pour les deux ans à venir comme fournisseur<br />

exclusif pour leur parc de chariots neufs mais aussi<br />

pour l’entretien des parcs déjà en place. Carrefour est le plus<br />

grand utilisateur de chariots en France. « Nous avons embauché<br />

30 techniciens supplémentaires pour le début d’année<br />

2011. Ils sont dédiés exclusivement à notre client Carrefour »,<br />

explique Jacques Arrighi, directeur du SAV de Still. Le réseau<br />

Still intégré sur l’ensemble du territoire garantit des interventions<br />

homogènes partout en France. Les techniciens reçoivent<br />

tous la même formation et sont suivis régulièrement<br />

par des techniciens formateurs. Still propose en outre plus<br />

de 50 modèles différents de chariots : Carrefour trouve donc<br />

chez le même constructeur tous les chariots dont il a besoin.<br />

« Notre outil de gestion de parc Still Report va permettre de<br />

regrouper et centraliser les données et ainsi suivre l’ensemble<br />

des coûts liés aux parcs de chariots partout en France. » Still va<br />

également réaliser des développements sur mesure en fonction<br />

des spécificités de Carrefour et pourra mettre en place<br />

des plans de progrès pour permettre à Carrefour France de<br />

respecter les budgets ou de réaliser des économies. ■<br />

BRÈVES<br />

Équipements de protection<br />

Distribution des EPI via Internet<br />

Le monde de la distribution d’EPI s’enrichit d’un<br />

nouveau prestataire haut de gamme. Laurent Corbé<br />

a créé www.abisco.fr un site dédié à la distribution<br />

d’équipements de protection individuelle et collective.<br />

Son expertise de l’e-commerce lui permet de<br />

proposer un niveau de services élevé pour une<br />

sélection pointue de produits. Conçu initialement pour<br />

satisfaire les demandes des PME et des artisans,<br />

abisco.fr s’adresse également aux plus grandes<br />

entreprises, voire multi-sites (possibilité créer un<br />

catalogue spécifique en ligne par exemple).<br />

La prise de courant IP66/IP67<br />

réduisant les temps d’intervention<br />

MARECHAL Electric vous propose la<br />

connexion électrique permettant d’intervenir<br />

sur les installations rapidement et en toute<br />

sécurité.<br />

La prise électrique MARECHAL avec<br />

déconnexion par simple pression vous<br />

assure réactivité et productivité sur des<br />

installations fixes ou mobiles.<br />

L’installation est ainsi accessible et flexible<br />

pour l’ensemble des intervenants tout en<br />

assurant la continuité des opérations.<br />

Retrouvez nos solutions<br />

sur www.marechal.com<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

13


lorsque<br />

tout repose<br />

sur la fiabilité…<br />

...vouspouvez<br />

comptersur<br />

Mitsubishi<br />

Risque routier ><br />

Le premier certificat<br />

Système de<br />

Management<br />

Le premier certificat Système de Management de<br />

la Sécurité routière (SMSR) a été remis à la société<br />

SFD, premier distributeur « grand public » et partenaire<br />

de l’opérateur SFR. Ce certificat est délivré par<br />

le CNPP, organisme certificateur dans le domaine de la<br />

prévention et de la maîtrise des risques, conformément<br />

aux exigences du référentiel SMSR publié par l’association<br />

PSRE. La sécurité routière est donc un sujet qui touche le<br />

fonctionnement et le vécu de l’entreprise dans son organisation,<br />

ses déplacements, le choix et l’entretien des parcs<br />

de véhicules, l’amélioration des compétences, la sécurisation<br />

des communications mobiles, etc. Tous les secteurs<br />

d’activité sont concernés, non seulement les premiers investis<br />

(transport, bâtiment et travaux publics), mais aussi<br />

l’industrie, l’agriculture, le commerce et les services… Les<br />

collectivités territoriales, déjà concernées par les plans de<br />

mobilité, s’y impliquent. Les administrations et services<br />

décentralisés de l’État sont appelés à le faire. L’association<br />

PSRE a été créée par des entreprises signataires des<br />

premières « chartes » de sécurité routière avec l’État. Elle<br />

bénéficie du soutien de la Fédération française des sociétés<br />

d’assurances ( FFSA), des pouvoirs publics (DSCR), des<br />

agents généraux d’assurances (AGEA). ■<br />

En quoi d’autre pourriez-vous avoir<br />

une confiance… absolue ?<br />

Partout dans le monde,<br />

des professionnels qui<br />

comptent sur leurs chariots<br />

élévateurs s’en remettent<br />

à Mitsubishi.<br />

Créés pour des performances<br />

exceptionnelles, ils sont conçus<br />

selon des spécifications élevées<br />

pour assurer une fiabilité totale,<br />

quelle qu’en soit l’utilisation.<br />

GRENDIA EX et GRENDIA ES<br />

Développée pour optimiser le rendement du cariste,<br />

la série GRENDIA redéfinit les normes les plus<br />

exigeantes des chariots élévateurs frontaux diesel<br />

et LPG de 1.5 à 5.5 tonnes.<br />

Jean-Claude Robert, président de PSRE, Brigitte Fouque, directrice<br />

SFD entreprise, Emmanuel Rétif, directeur RH de SFD, Claude<br />

Delpoux, président du CNPP, Benoît Clair, délégué général du<br />

CNPP, Amaury Lequette, directeur CNPP Cert.<br />

DR<br />

Pour plus d’informations, contactez le :<br />

04 72 79 42 75<br />

www.mitforklifts.fr<br />

14 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Actualités<br />

> Événement<br />

Le SNCT<br />

sous les projecteurs<br />

Le Syndicat de la chaudronnerie, tuyauterie et maintenance industrielle<br />

( SNCT), tient cette année son troisième congrès triennal. L’occasion de<br />

rencontrer son président, Jean-Louis Nart, pour porter un coup de projecteur<br />

sur un secteur essentiel de notre industrie.<br />

DR<br />

« Les salariés<br />

les plus<br />

exposés<br />

aux risques<br />

sur un site<br />

industriel sont<br />

souvent les<br />

intervenants<br />

des entreprises<br />

extérieures »<br />

Élu en 2009 pour<br />

trois ans à la présidence<br />

du SNCT,<br />

Jean-Louis Nart a<br />

été président de Ponticelli Frères<br />

de 1997 jusqu’en 2006 et il<br />

en est encore aujourd’hui président<br />

du conseil de surveillance.<br />

Il conjugue avec assiduité son<br />

rôle à la tête du Syndicat de la<br />

chaudronnerie, tuyauterie et<br />

maintenance industrielle avec<br />

des fonctions auprès du tribunal<br />

de commerce de Meaux. Il<br />

nous a reçus à la Maison de la<br />

mécanique, dans les bureaux de<br />

l’organisation.<br />

Le SNCT regroupe 150 entreprises<br />

sur les 1 600 de toutes tailles<br />

identifiées sous le même code<br />

APE 283C concernant la chaudronnerie-tuyauterie.<br />

Mais, si<br />

l’on écarte les petites entreprises<br />

pour ne retenir que les entreprises<br />

industrielles œuvrant sur des<br />

épaisseurs de plus de 3 mm, les<br />

adhérents du syndicat réalisent<br />

plus de 70 % du chiffre d’affaires<br />

du secteur, ce qui lui garantit une<br />

représentativité certaine.<br />

« Les grands dossiers et les thèmes<br />

de travail du SNCT sont traités par<br />

nos trois grands comités, dédiés<br />

aux affaires sociales, à la formation<br />

et au technique », explique<br />

le président du SNCT.<br />

Sous la direction de M. Thierry<br />

Bouqueau, le comité des affaires<br />

sociales s’attache tout particulièrement<br />

aux thèmes hygiène,<br />

santé et sécurité. « S’ils ont toujours<br />

été pris en considération au<br />

sein de notre syndicat, les aspects<br />

de la santé et de la protection de<br />

l’homme au travail sont devenus<br />

aujourd’hui tout à fait prioritaires.<br />

Le sujet est devenu chaque<br />

année plus sensible et nos industriels<br />

de plus en plus conscients du<br />

rôle qu’il leur appartient de jouer<br />

en termes de prévention », souligne<br />

M. Nart. Le SNCT participe<br />

ainsi au Comité technique national<br />

mis en place par la CNAM.<br />

Au sein de ses commissions paritaires<br />

se réunissent employeurs<br />

et organisations représentatives<br />

des salariés pour définir les bonnes<br />

pratiques en maintenance.<br />

« Car on sait bien que les salariés<br />

les plus exposés aux risques sur<br />

un site industriel sont souvent les<br />

intervenants des entreprises extérieures.<br />

»<br />

Assurer la santé<br />

et la sécurité<br />

Comme le rappelle Gérard Fabiani,<br />

secrétaire général du syndicat,<br />

il est important mais pas<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622 15


Actualités<br />

toujours aisé de produire aux<br />

personnels concernés les fiches<br />

d’exposition aux risques.<br />

En outre, le syndicat doit s’attacher<br />

à suivre l’évolution de la réglementation<br />

en ce qui concerne<br />

les obligations des entreprises<br />

en matière de médecine du<br />

travail, une évolution dans un<br />

sens toujours plus drastique et<br />

contraignant ces dernières années.<br />

Les dossiers actuellement<br />

au cœur des préoccupations<br />

concernent l’amiante, les métaux<br />

lourds ou encore les fumées<br />

de soudage…<br />

Relever le défi<br />

de la formation et<br />

du recrutement<br />

DR<br />

Le SNCT, par son comité formation<br />

présidé par M. Roland Dutertre,<br />

renouvelle tous les cinq<br />

ans une convention avec le ministère<br />

de l’Éducation nationale<br />

pour la collecte de la taxe d’apprentissage.<br />

Le président Nart<br />

souligne les difficultés de recrutement<br />

rencontrées par les entreprises.<br />

Un déficit de recrutement<br />

de personnel qualifié qui<br />

touche la plupart des métiers ;<br />

Jean-Louis Nart,<br />

président<br />

du SNCT<br />

soudeurs, chaudronniers, tuyauteurs…<br />

comme tous les niveaux<br />

de formation. « Nous manquons<br />

également d’ingénieurs, c’est<br />

pourquoi nous nous sommes rapprochés<br />

d’écoles comme l’EN-<br />

SAM ParisTech pour nous faire<br />

connaître auprès des futurs jeunes<br />

diplômés et que nous avons<br />

développé un partenariat avec<br />

Polytech Montpellier depuis plusieurs<br />

années. »<br />

« Comme tous les secteurs industriels<br />

en France, nous souffrons<br />

d’un problème d’image auprès<br />

des jeunes, doit bien reconnaître<br />

M. Nart, et pourtant nos entreprises<br />

offrent de réelles perspectives<br />

de carrière et de progression professionnelle<br />

pour des jeunes un<br />

tant soit peu motivés. » Les formations<br />

par l’apprentissage en<br />

alternance sont particulièrement<br />

adaptées, malgré parfois des difficultés<br />

liées au code du travail<br />

Programme du 3 e Congrès national du SNCT<br />

Introduite par Jean-Louis Nart, président<br />

du SNCT, la séance plénière donnera la<br />

parole à des intervenants de premier<br />

plan, experts du milieu industriel, mais<br />

également à des personnalités susceptibles<br />

de nourrir une réfl exion de fond à<br />

l’exemple du philosophe Luc Ferry. En<br />

voici le détail.<br />

Jérôme Frantz, président de la FIM (Fédération<br />

des industries mécaniques) :<br />

Les ambitions de la Mécanique.<br />

Pierre Gattaz, président du GFI (Groupement<br />

des fédérations de l’industrie) :<br />

Le GFI : source de propositions pour l’industrie.<br />

Luc Ferry (philosophe, ancien ministre<br />

de l’Éducation nationale) : Le véritable<br />

moteur de l’histoire récente ne fut pas<br />

la bohème, mais le capitalisme, c’est-àdire<br />

la « mondialisation » libérale. Sous<br />

les pavés, il n’y avait pas la plage, mais<br />

la « globalisation ».<br />

Jean-Claude Volot, médiateur des relations<br />

interentreprises industrielles et de<br />

la sous-traitance : Pourquoi un médiateur<br />

de la sous-traitance ?<br />

Dominique Minière, directeur de la division<br />

Production nucléaire EDF : 80 %<br />

des tranches du parc nucléaire français<br />

auront 30 ans entre 2010 et 2020. À l’instar<br />

des autres outils industriels du même<br />

âge et dans l’optique d’une exploitation<br />

de long terme, une opération de « grand<br />

carénage » va être nécessaire.<br />

Jean-Paul Vettier, PDG de Pétroplus :<br />

Au cœur d’une industrie du raffi nage en<br />

pleine restructuration, la maintenance,<br />

un outil vital de compétitivité.<br />

Jean-Marc Noiray, directeur technique du<br />

raffinage, Total : Compétence des entreprises<br />

de la chaudronnerie, besoins en<br />

maintenance et travaux neufs.<br />

L’animation sera assurée par Marc Dalloy,<br />

journaliste et fondateur de BFM<br />

TV.<br />

Et un riche programme d’ateliers et de<br />

conférences<br />

Jeudi 23 juin 14h30, Luc Ferry : Relation<br />

jeunesse et industrie, convaincre notre<br />

jeunesse d’aimer l’industrie et sortir de<br />

l’idée que la fi lière professionnelle est<br />

la fi lière de l’échec.<br />

Jeudi 23 juin 16h00, Jean-Claude Volot :<br />

La médiation dans la relation clients/<br />

fournisseurs. Les raisons des mauvaises<br />

pratiques, les solutions pour retrouver<br />

un équilibre.<br />

Jeudi 23 juin 17h30, Caroline Weber (directrice<br />

de Middlenext) : Gouvernance<br />

d’entreprise, le bénéfi ce d’une gouvernance<br />

sur mesure, véritable valeur ajoutée<br />

dans les PME.<br />

Vendredi 24 juin 9h00, A. Bonnefoy et<br />

G. Perraudin (direction technique du<br />

SNCT), M. Cinerelli (société Ineos),<br />

M. Richez (Total), présentation de la Division<br />

3 du CODAP : maintenance des appareils<br />

à pression (inspection, aptitude<br />

au service, réparation, modifi cation).<br />

Vendredi 24 juin 10h15, Jean-François<br />

Demaldent (directeur « politique industrielle<br />

et relations avec les prestataires »,<br />

EDF division Production nucléaire) : Le<br />

programme de « grand carénage » du<br />

parc nucléaire français et l’évolution de<br />

la politique industrielle d’EDF.<br />

Vendredi 24 juin 11h30, Roland Guinchard<br />

(président du GRAAM et coachpsychologue<br />

en management des ressources<br />

humaines) : Comment maintenir<br />

la capacité à l’effort, l’envie, le sens et<br />

l’enthousiasme aujourd’hui ?<br />

16 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Actualités<br />

DR<br />

(interdiction du travail dans certains<br />

ateliers avant 18 ans, par<br />

exemple).<br />

Il faut également reconnaître<br />

que la crise et le manque de<br />

visibilité économique qui handicapent<br />

les chefs d’entreprise<br />

n’encouragent pas les recrutements<br />

en CDI. Mais il n’est pas<br />

rare que des opportunités de<br />

gros contrats entraînent des besoins<br />

très importants de maind’œuvre<br />

malheureusement difficiles<br />

à satisfaire – tels que par<br />

exemple sur le chantier de la<br />

centrale EPR de Flamanville qui<br />

avait montré un déficit de 250<br />

soudeurs et tuyauteurs.<br />

Précisément, ce secteur de<br />

l’énergie nucléaire est stratégique<br />

pour les membres du SNCT.<br />

En effet, l’allongement de la durée<br />

de vie des différentes tranches<br />

des centrales entraîne un<br />

prolongement et un renforcement<br />

des contrats de maintenance<br />

et donc des besoins de<br />

main-d’œuvre avec un problème<br />

de formation et de transfert<br />

de compétences et de connaissance.<br />

La division production<br />

(DPN) qui réunit les 19 centres<br />

de production d’électricité<br />

(CNPE) d’EDF, pourrait envisager<br />

un rythme horaire des 3 x 8 pendant<br />

les travaux d’arrêt.<br />

Le secteur nucléaire emploie<br />

en permanence 70 000 personnes,<br />

et devra en recruter<br />

20 000 dans les prochaines<br />

années, notamment pour faire<br />

face aux départs. Car la pyramide<br />

des âges dans tous les métiers<br />

se révèle particulièrement<br />

défavorable avec une moyenne<br />

d’âge approchant les cinquante<br />

ans. De nombreuses entreprises<br />

vont devoir trouver le moyen<br />

de compenser des départs en<br />

retraite nombreux. Qu’on se le<br />

dise : le secteur offre de nombreuses<br />

opportunités…<br />

Le garant<br />

de l’état de l’art<br />

de la profession<br />

Le fer de lance du SNCT demeure<br />

et ce, depuis plus de 70 ans,<br />

l’élaboration, la mise à jour et la<br />

diffusion des codes de construction<br />

et de maintenance applicables<br />

aux produits réalisés par les<br />

industriels de la chaudronnerie<br />

tuyauterie. C’est la mission particulière<br />

dévolue au comité technique,<br />

sous la présidence de M. Patrick<br />

Verrier et avec le soutien expert<br />

du directeur technique du<br />

SNCT, M. Alain Bonnefoy. Indispensables<br />

pour l’évaluation des<br />

matériaux ou les méthodes de<br />

soudage, ces codes permettent<br />

au SNCT de remplir l’une de ses<br />

missions originelles qui consiste<br />

à être garant de l’état de l’art de<br />

la profession.<br />

Six experts permanents auprès<br />

du SNCT et en liaison permanente<br />

avec les laboratoires du CETIM<br />

(commission chaudronnerie) animent<br />

les différents groupes de<br />

travail des professions concernées.<br />

Marseille<br />

se prépare<br />

à accueillir le 3 e<br />

Congrès du SNCT<br />

Le SNCT élabore des codes nationaux,<br />

qui deviennent aussi<br />

internationaux. En effet, ils<br />

sont portés à l’étranger par les<br />

grands donneurs d’ordre français<br />

qui en imposent l’usage à<br />

leurs prestataires et fournisseurs.<br />

Ces codes constituent<br />

tout naturellement des outils<br />

de références utilisés par les<br />

DR<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622 17


Actualités<br />

DR<br />

organismes notifiés comme les<br />

APAVE et autres.<br />

En 2011 devrait être publié le<br />

CODAP division 3, un code pour<br />

la maintenance spécifique des<br />

équipements sous pression, et<br />

un guide spécifique pour les<br />

secteurs agroalimentaires et la<br />

pharmacie.<br />

Tous les trois ans, l’organisation<br />

du congrès<br />

représente une occasion<br />

unique de réunir<br />

la profession, « toute<br />

la profession dans son<br />

ensemble », insiste<br />

M. Nart puisque, audelà<br />

des adhérents du<br />

syndicat, le congrès<br />

est ouvert à tous les<br />

industriels du secteur,<br />

comme aussi à leurs<br />

prestataires, fournisseurs,<br />

sous-traitants<br />

et cotraitants. Un bon<br />

millier de professionnels<br />

sont ainsi attendus à Marseille<br />

les 23 et 24 juin prochain<br />

pour cette 3 e édition, toujours<br />

gratuite pour les professionnels.<br />

« Récemment frappée dans son<br />

activité industrielle, la métropole<br />

phocéenne accueille à bras<br />

ouverts cet événement qui met en<br />

lumière la vocation industrielle de<br />

toute la région », souligne Gérard<br />

Fabiani, secrétaire général<br />

du SNCT et à ce titre le grand<br />

ordonnancier de la manifestation<br />

(avec le soutien de Camille<br />

Dietsch pour la communication<br />

et de toute l’équipe permanente<br />

du syndicat). Naturellement, les<br />

entreprises adhérentes seront<br />

appelées à relayer localement,<br />

dans toute la France, la promotion<br />

d’un congrès dont le financement<br />

est assuré par l’exposition<br />

qui se tient conjointement.<br />

Un dernier mot avant de nous séparer<br />

: « M. Genevrier, vice-président<br />

trésorier du SNCT, le bureau<br />

et moi-même souhaitons favoriser<br />

et développer les actions locales<br />

de notre organisation, certes nationale,<br />

au service de nos entreprises<br />

qui ont nécessairement un<br />

fort ancrage régional », insiste<br />

Jean-Louis Nart. ■<br />

Jean-François Romain<br />

CODES DE CONSTRUCTION<br />

Les codes de construction de<br />

la profession élaborés par le<br />

SNCT CODAP Divisions 1 et<br />

2, Code de construction des<br />

appareils à pression (version<br />

française et anglaise). Nouvelle<br />

édition 2010 parue en<br />

novembre 2010.<br />

La Division 3 du CODAP sur<br />

les recommandations pour la<br />

maintenance des appareils à<br />

pression est en cours de développement.<br />

CODETI Division 1, Code de<br />

construction des tuyauteries<br />

industrielles (version française).<br />

Une nouvelle édition<br />

est en cours de développement,<br />

la parution est prévue<br />

fi n 2011.<br />

CODETI Division 2, Code de<br />

construction des canalisations<br />

de transport (version<br />

française).<br />

CODETI Division 4, Recommandation<br />

spour la construction<br />

des tuyauteries en matériaux<br />

composites est en cours<br />

de développement. Sa parution<br />

est prévue fi n 2011.<br />

COVAP Division 1, Code de<br />

construction des générateurs<br />

de vapeur, d’eau surchauffée<br />

et à fluides thermiques - à tubes<br />

de fumée (version française).<br />

Nouvelle édition 2011<br />

en cours de rédaction.<br />

CODRES Division 1, Code de<br />

construction des réservoirs de<br />

stockage cylindriques verticaux<br />

(version française et anglaise)<br />

– édition 2007.<br />

CODRES Division 2, Recommandations<br />

pour la maintenance<br />

des réservoirs de stockage<br />

cylindriques verticaux<br />

(version française) – édition<br />

2009.<br />

Recommandations pour la<br />

réalisation d’équipements<br />

destinés aux industries agroalimentaires,<br />

pharmaceutiques<br />

& cosmétologiques.<br />

Préparation de la première<br />

édition de ces recommandations.<br />

La Division 1 portant<br />

sur les Recommandations<br />

pour la réalisation d’équipements<br />

destinés aux industries<br />

agroalimentaires est prévue<br />

courant 2011 ; la Division 2<br />

concernant les Recommandations<br />

pour la réalisation<br />

d’équipements destinés aux<br />

industries pharmaceutiques<br />

et cosmétologiques suivra.<br />

Tous les codes sont développés,<br />

édités et diffusés par<br />

SNCT Publications.<br />

Pour répondre aux différentes<br />

professions que regroupe le<br />

SNCT et rédiger les codes de<br />

construction correspondants,<br />

des groupes de travail, animés<br />

par les experts de SNCT<br />

Publications, se réunissent<br />

régulièrement. Tout d’abord,<br />

le comité de direction du CO-<br />

DAP et ses groupes de travail<br />

Calculs et Conception, Échangeurs,<br />

Divisions 1 et 2 et Division<br />

3 <strong>Maintenance</strong> pour les<br />

appareils à pression ; le comité<br />

de direction du CODETI<br />

et ses groupes de travail Division<br />

1, 2 et 4 pour la tuyauterie<br />

; et enfi n, le comité de<br />

direction du COVAP pour les<br />

chaudières. Il existe également<br />

des groupes de travail<br />

compensateurs de dilatation,<br />

tuyaux fl exibles et souffl ets.<br />

Et, pour être complet, citons<br />

le groupe de travail Citernes<br />

(réservoirs transportables) et<br />

pour les réservoirs intransportables,<br />

un comité de direction<br />

CODRES et son groupe<br />

de travail ainsi que le groupe<br />

de travail concernant les recommandations<br />

pour l’agroalimentaire,<br />

la pharmacie et la<br />

cosmétologie.<br />

18 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


3 ème CONGRÈS NATIONAL<br />

de la Chaudronnerie, Tuyauterie<br />

et <strong>Maintenance</strong> Industrielle<br />

3 rd French National Conference on Pressure Vessel, Piping and Industrial <strong>Maintenance</strong><br />

> Exposition/Exhibition • Conférences/Conferences • Ateliers/Workshops <<br />

Marseille<br />

Les 23 et 24 juin 2011<br />

June 23 rd and 24 th 2011<br />

Sous le patronage du Ministre<br />

chargé de l’Industrie /<br />

Under the patronage<br />

of the Minister of<br />

the Industry<br />

« Notre métier,<br />

source de croissance<br />

et d’avenir pour l’industrie »<br />

Congrès National destiné aux acteurs des<br />

entreprises de construction et de maintenance<br />

pour l’industrie nucléaire, chimique, pétrolière,<br />

gazière, pharmaceutique, agro-alimentaire...<br />

« Our profession<br />

is a source of growth<br />

and future for the industry »<br />

National conference intended to actors from<br />

the construction and maintenance firms<br />

in the nuclear, chemical, petroleum, gaz,<br />

pharmaceutical, food industries...<br />

Entrée gratuite pour les professionnels<br />

Inscriptions sur notre site internet : www.snct.org<br />

Pour les réservations de stands, contactez :<br />

Camille DIETSCH - SNCT - Tél. : +33 (0)1 47 17 62 15 - Fax : +33 (0)1 47 17 62 77 - c.dietsch@snct.org - congres@snct.org


Aéronautique<br />

> Entretien<br />

<strong>Maintenance</strong> aéronautique<br />

Le 49 e Salon international de l’aéronautique et de l’espace se tient<br />

au Bourget du 20 au 26 juin 2011. L’occasion de parler de maintenance<br />

aéronautique : Thierry Regond, vice-président de Sunaero-Heltest,<br />

a répondu à nos questions.<br />

M&E. Quelles sont les spécificités du<br />

marché de la maintenance aéronautique<br />

qui la distinguent particulièrement<br />

d’autres secteurs industriels ?<br />

Thierry Regond. Le marché de la maintenance<br />

aéronautique est très technique<br />

et normatif. Il est a priori extrêmement<br />

fermé aux PME notamment.<br />

Les entreprises présentes sur ce marché<br />

sont principalement de deux types :<br />

d’une part, celles qui font des prestations<br />

de maintenance et, d’autre part,<br />

celles qui vendent des technologies permettant<br />

d’effectuer ces maintenances.<br />

Pour ces dernières, outre celles qui vendent<br />

des consommables, pour prétendre<br />

un positionnement sur ce marché,<br />

elles doivent avoir des politiques R&D<br />

très développées de façon à offrir des<br />

technologies réellement innovantes et<br />

dédiées à l’aéronautique.<br />

Une parfaite connaissance du fonctionnement<br />

des grands acteurs aéronautiques<br />

est également nécessaire,<br />

la confiance de ces derniers prend de<br />

nombreuses années surtout avec la<br />

mise en place de produits et process<br />

de rupture qui transforment profondément<br />

les méthodes de travail. Sunaero<br />

est présent sur ce marché depuis<br />

1992 et les principaux constructeurs<br />

aéronautiques ( Airbus et Boeing),<br />

les compagnies aériennes ( Air France,<br />

Lufthansa, Emirates, TAP, etc.), les sociétés<br />

dédiées au MRO (<strong>Maintenance</strong><br />

Repair & Overhaul) et les forces armées<br />

(Armées de l’air française, australienne,<br />

US Air Force) ont intégré les solutions<br />

dans leurs opérations de maintenance<br />

et dans leurs manuels techniques. Tout<br />

lancement d’activité dans ce domaine<br />

requiert une expérience sectorielle très<br />

pointue et une parfaite connaissance<br />

aéronautique pour assurer une sécurité<br />

maximale des équipages et passagers.<br />

M&E. Quels sont les attentes et besoins<br />

particuliers des clients de l’aéronautique<br />

?<br />

Thierry Regond. Les compagnies aériennes<br />

ainsi que les opérateurs cherchent<br />

actuellement à optimiser les coûts<br />

et le temps imparti aux opérations de<br />

maintenance. Une fuite de carburant<br />

est une réparation longue et complexe,<br />

qui nécessite une extrême vigilance.<br />

Dans une industrie où la précision et la<br />

technique doivent être irréprochables,<br />

les solutions innovantes mises en place<br />

optimisent les différentes étapes de<br />

la maintenance des structures d’avions<br />

tout en respectant totalement l’intégrité<br />

de l’aéronef, ce qui permet de renforcer<br />

et maintenir un niveau supplémentaire<br />

de sécurité dans les différentes opérations<br />

de maintenance tout en réduisant<br />

significativement le temps d’immobilisation<br />

de l’appareil.<br />

M&E. Comment une société peut-elle<br />

aujourd’hui espérer prendre une part<br />

de ce marché ?<br />

Thierry Regond. Ce marché est extrêmement<br />

exigeant tant en terme d’efficacité<br />

que de coûts. Les technologies<br />

proposées doivent impérativement être<br />

dédiées à l’aéronautique pour répondre<br />

à ses exigences normatives et de sécurité,<br />

mais aussi être délibérément innovantes<br />

de façon à proposer une nette<br />

avancée par rapport aux méthodes et<br />

techniques existantes.<br />

Pour répondre à ces exigences, il faut<br />

non seulement détenir une expertise<br />

dans le domaine précis de la maintenance<br />

aéronautique ciblée, obéir aux<br />

différentes normes aéronautiques, mais<br />

aussi avoir la capacité d’innovation nécessaire<br />

pour améliorer les processus<br />

tout en respectant le cadre de ces normes.<br />

Cela requiert énormément de savoir-faire,<br />

de connaissances spécifiques<br />

et de maîtrises des technologies peu<br />

compatibles avec une production de série<br />

comme il est possible de le constater<br />

dans l’industrie en général.<br />

M&E. Quel est votre apport différenciant<br />

auprès de ce marché ? Pouvezvous<br />

nous décrire les technologies que<br />

vous mettez en œuvre ?<br />

Thierry Regond. Gardant constamment<br />

à l’esprit l’optimisation des procédures<br />

de maintenance et le time & money saving,<br />

la société propose une gamme de<br />

solutions techniques allant de la détection<br />

de fuites à la réparation définitive,<br />

tant dans le domaine de la maintenance<br />

(programmée ou AOG) que dans le domaine<br />

de la fabrication.<br />

Elle traite particulièrement des problématiques<br />

de fuites de carburant, d’étanchéité<br />

cockpit et de circuits oxygène et<br />

pito-statique ainsi que des problématiques<br />

de polymérisation (PR, peintures,<br />

composites). Globalement, là où<br />

une réparation nécessitait 72 heures,<br />

et souvent bien plus avec des méthodes<br />

classiques, 8 heures suffisent avec<br />

les solutions technologiques Sunaero.<br />

L’ensemble des procédés est breveté et<br />

la société fait évoluer constamment son<br />

offre mettant au point trois à quatre<br />

nouveaux produits brevetés par an.<br />

Quatre grandes familles composent<br />

l’offre, à ce jour, unique sur le marché<br />

de la maintenance :<br />

• Détection et contrôle de fuites avec<br />

gaz traceur. Utilisation principalement<br />

20 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


DR<br />

de l’hélium (gaz le plus neutre qui existe).<br />

L’intérêt de ce gaz traceur est de ne<br />

pas interagir avec d’autres molécules<br />

présentes, notamment des molécules<br />

de soufre présentes dans le carburant<br />

et d’éviter tout risque de corrosion aux<br />

conséquences dramatiques dans le domaine<br />

de l’aéronautique. En présence de<br />

réservoirs de grande contenance, certains<br />

opérateurs utilisent l’hélium en<br />

mélange avec de l’oxygène de manière<br />

à pouvoir y pénétrer très rapidement.<br />

• Démastiquage et préparation des<br />

réservoirs. Une fois que le ou les points<br />

d’entrée ont été détectés, commence<br />

alors l’étape du démastiquage, fastidieuse<br />

et souvent réalisée dans des<br />

conditions n’étant pas optimums. Aussi<br />

l’entreprise a développé, d’une part, un<br />

dispositif pneumatique permettant de<br />

désolidariser le mastic du support sans<br />

altérer ce dernier, d’autre part des solutions<br />

manuelles utilisables dans des<br />

zones difficiles d’accès.<br />

• Polymérisation ultra rapide. Sunaero<br />

dispose de la technologie RCD (Rapid<br />

Curing Device) qui utilise de manière très<br />

spécifique le spectre électromagnétique<br />

infrarouge. L’entreprise a développé ce<br />

matériel avec l’appui de la Délégation<br />

générale pour l’armement (DGA) et<br />

continue de travailler étroitement avec<br />

ces derniers (contrat de développement<br />

R&D dans le cadre du dispositif RAPID<br />

en vue de la mise au point d’un matériel<br />

de réparation composite en grande<br />

profondeur). La quasi-totalité des bases<br />

aériennes françaises et l’aéronavale utilise<br />

le Rapid Curing Device développé par<br />

Sunaero. L’intérêt de cette technologie<br />

est de permettre la polymérisation des<br />

mastics et joints d’étanchéité de façon<br />

optimisée et en un temps record.<br />

• Contrôle global de l’intégrité d’une<br />

voilure par pressurisation sans avoir recours<br />

au carburant : au-delà du contrôle<br />

de pressurisation de certaines voilures,<br />

ce système permet d’effectuer une vérification<br />

globale des circuits dans l’utilisation<br />

de carburant ou de substitut de<br />

carburant. À ce niveau, l’économie de<br />

temps et de carburant est considérable ;<br />

en outre, ce système réduit d’une manière<br />

très significative l’empreinte CO 2<br />

de ce type de maintenance.<br />

M&E. Pourriez-vous envisager<br />

de décliner votre offre<br />

sur d’autres secteurs industriels<br />

?<br />

Thierry Regond. Au cours<br />

de l’année 2010, Sunaero a<br />

officiellement créé l’entreprise<br />

EasyLeak. Cette dernière<br />

est née de la volonté<br />

commune des dirigeants de<br />

Sunaero d’offrir aux industriels<br />

des solutions technologiques<br />

innovantes pour le<br />

traitement de fuites et les<br />

contrôles d’étanchéités en<br />

milieu difficile. L’entreprise<br />

se destine à différents secteurs<br />

de l’industrie : la distribution<br />

(réseaux d’eau et<br />

réseau de télécommunication<br />

sous pression, distribution<br />

de gaz, stations d’essence,<br />

production d’électricité), la chimie et<br />

la pétrochimie, la détection de fuites<br />

en production industrielle sous<br />

contrainte, les centrales électriques<br />

(fuites hydrogènes dans les systèmes<br />

de refroidissements), l’industrie pharmaceutique…<br />

EasyLeak a tiré profit des années d’expérience<br />

technique de Sunaero pour<br />

développer des produits performants et<br />

adaptés aux marchés industriels français<br />

et européens. Les deux entreprises<br />

appartiennent à une même holding, le<br />

groupe Watt. ■<br />

Propos recueillis<br />

par Jean-François Romain<br />

RÉPARATION STRUCTURALE OPTIMISÉE<br />

La société Sunaero Helitest conçoit et<br />

fabrique des matériels de maintenance<br />

aéronautique dans le domaine de<br />

la détection de fuites et de la réparation<br />

structurale. L’approche technique<br />

de la société repose sur le concept de<br />

« réparation structurale optimisée », en<br />

anglais « High Velocity <strong>Maintenance</strong><br />

USAF program ». En effet, dans l’aéronautique<br />

plus qu’ailleurs, le temps<br />

d’immobilisation engendre des coûts<br />

très importants. À titre d’exemple, une<br />

réparation portant sur l’électronique de<br />

bord prendra quelques minutes, une réparation<br />

moteur quelques heures, mais<br />

une réparation structurale nécessite une<br />

immobilisation durable de l’appareil, de<br />

quelques jours à plusieurs semaines !<br />

Unique, l’approche technologique de<br />

l’entreprise est entièrement brevetée<br />

et tend à réduire de façon très significative<br />

la durée d’immobilisation des appareils.<br />

Parmi ses références, on compte<br />

la DGA, l’armée de l’air française, l’US<br />

Air Force, la Navy, la Royal Australian<br />

Air Force, etc.<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

21


GRAND OUEST<br />

> Transports publics<br />

Tramway, le nouveau<br />

circuit du Mans !<br />

Au Mans, la communauté urbaine Le Mans Métropole confie à la Setram<br />

l’exploitation et la maintenance de son réseau de transport, y compris<br />

sa nouvelle ligne de tramway. Nous avons rencontré Didier Damas<br />

qui en est le responsable de la maintenance pour les installations fixes<br />

et le matériel roulant.<br />

La mise en exploitation du<br />

tramway de la métropole<br />

du Mans a démarré en<br />

novembre 2007. Mais dès<br />

2005, soit deux ans auparavant, avait<br />

été recruté un directeur de maintenance,<br />

professionnel expérimenté du<br />

groupe Keolis, société intervenant en<br />

assistance technique pour l’exploitation<br />

du réseau de la Setram. Un an plus<br />

tard ce directeur embauchait deux adjoints,<br />

l’un pour les installations fixes<br />

et l’autre pour les matériels roulants.<br />

Cette équipe a ainsi bénéficié d’une<br />

année afin de préparer la mise en exploitation,<br />

Didier Damas, responsable<br />

maintenance des installations fixes &<br />

matériel roulant Tramway ayant donc<br />

repris les deux activités en 2010.<br />

Le reprofileur est<br />

dans la fosse…<br />

Mais il convient d’ajouter qu’avant<br />

même le recrutement de l’équipe exploitation<br />

maintenance, Keolis a pour<br />

habitude de désigner un responsable<br />

projet avec pour mission d’assurer l’interface<br />

entre la maîtrise d’ouvrage et<br />

l’exploitant. Cette personne intervient<br />

dès l’amont du projet jusqu’à quelque<br />

temps après la réception, sa mission ne<br />

s’achevant qu’après le démarrage de la<br />

mise en exploitation. Ce chef de projet<br />

valide, pour le compte de l’exploitant,<br />

les aspects techniques dès les phases<br />

de l’avant-projet et tout au long de la<br />

construction.<br />

Le recrutement du personnel<br />

technique a ainsi<br />

démarré à compter de<br />

2006. Comme l’explique<br />

Didier Damas,<br />

la maintenance d’un<br />

tramway exige moins<br />

de compétences en<br />

mécanique que d’autres<br />

réseaux de transports,<br />

par exemple, composés<br />

d’autobus. En revanche,<br />

la maintenance des 23<br />

rames du tramway Citadis<br />

Alstom du Mans<br />

DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC<br />

Keolis et la Setram<br />

L’État fi xe par la loi le fonctionnement<br />

des transports publics, la réglementation<br />

et la sécurité. L’autorité organisatrice,<br />

Le Mans Métropole, regroupe neuf<br />

communes : Allonnes, Arnage, Coulaines,<br />

La Chapelle-Saint-Aubin, Le Mans,<br />

Mulsanne, Rouillon, Sargé-lès-Le Mans,<br />

Yvré-L’Évêque. Le Mans Métropole décide<br />

des moyens de transport à mettre<br />

en place, des lignes, des itinéraires et<br />

des tarifs. Elle subventionne la Setram à<br />

hauteur de 76 % des dépenses de fonctionnement,<br />

dans le cadre d’une délégation<br />

de service public. L’exploitant,<br />

la Setram, fait fonctionner le réseau de<br />

transport public de la communauté urbaine.<br />

La Setram assure l’exploitation<br />

d’un parc de bus et de tramways, sa<br />

maintenance, les études de nouveaux<br />

systèmes, la gestion du personnel, la<br />

production des kilomètres et l’encaissement<br />

des recettes. La Setram est une<br />

société anonyme d’économie mixte associant<br />

dans son capital Le Mans Métropole<br />

(69 %) et des partenaires économiques<br />

et financiers (31 %). La Setram<br />

bénéfi cie de l’assistance technique du<br />

groupe Keolis qui gère 83 réseaux de<br />

transport urbain en France, 64 réseaux<br />

de transports départementaux et qui<br />

est présent dans 7 pays d’Europe ainsi<br />

qu’au Canada.<br />

DR<br />

22 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


DR<br />

exige des compétences en électronique<br />

de puissance, notamment pour la<br />

maintenance sur la chaîne de traction<br />

ou de l’énergie du train ainsi que des<br />

compétences en freinage hydraulique.<br />

Un autre besoin particulier d’un réseau<br />

de tramway, c’est la nécessité d’assurer<br />

régulièrement le reprofilage des roues,<br />

tous les 15 000 km, soit tous les quatre<br />

mois environ. Cette tâche de reprise<br />

des profils de roues est effectuée par<br />

un tourneur dans un tour en fosse. Le<br />

tour en fosse, à commande numérique,<br />

permet de reprofiler les roues – sans<br />

démontage – pour assurer un meilleur<br />

contact roue/rail et donc de réduire<br />

les vrombissements, source d’inconfort<br />

pour les passagers.<br />

Équipements fixes et<br />

matériels roulants<br />

Épine dorsale du réseau, la ligne de<br />

tramway vient compléter les 17 lignes<br />

de bus de l’agglomération. Elle court<br />

sur 15 km et comporte 29 stations. La<br />

voie du tramway, en surface sur l’ensemble<br />

du parcours, est de type voie<br />

ferrée avec une voie aller et une voie<br />

retour. Le tramway est alimenté électriquement<br />

en courant continu 750 volts<br />

par une « ligne aérienne de contact »<br />

(LAC), plus légère que ce que le ferroviaire<br />

appelle la caténaire. Les 750 volts<br />

sont fournis par 9 sous-stations de redressement<br />

(SSR) alimentées en 20 000<br />

volts. Les premières rames sortent du<br />

centre de maintenance tramway à 4h52<br />

et les dernières rentrent à 1h35 : chaque<br />

rame parcourt ainsi 300 km par jour à<br />

une vitesse moyenne<br />

de 19 km/h, pouvant<br />

transporter 209 passagers<br />

(dont 64 places<br />

assises).<br />

Commencé en novembre<br />

2005, livré en<br />

mars 2007, le centre de<br />

maintenance du tramway<br />

proprement dit est<br />

implanté sur un terrain<br />

de 55 000 m 2 , en bordure<br />

de la fameuse ligne<br />

droite des Hunaudières<br />

du circuit automobile,<br />

à proximité du<br />

nouveau stade MMAréna<br />

inauguré en 2010 et<br />

de la salle Antarès qui héberge l’équipe<br />

de basket. Les bâtiments occupent là<br />

une surface de 10 120 m 2 .<br />

Outre les 23 rames tramways, les véhicules<br />

roulants se composent de 11<br />

véhicules de service et deux engins<br />

rail-route pour les éventuelles interventions<br />

de dépannage sur voie. À noter<br />

qu’une entreprise angevine, la CMAR, a<br />

adapté un véhicule de nettoyage urbain<br />

pour le rail : « Ce qui permet de faire du<br />

nettoyage de voie en exploitation, entre<br />

deux rames. » Un second véhicule<br />

enraillé équipé d’une nacelle permet<br />

d’intervenir sur les lignes aériennes.<br />

L’entretien et la maintenance de ces<br />

véhicules sont assurés dans un atelier<br />

qui compte six voies, plus à l’extérieur<br />

sept voies de remisage dédiées au stationnement<br />

des rames.<br />

Sur les six voies de l’atelier, trois sont<br />

dotées de passerelles. Le tramway de<br />

type Citadis, le plus répandu en France,<br />

est un véhicule<br />

en plancher<br />

bas intégral, nous<br />

explique M. Damas.<br />

L’ensemble<br />

des équipements<br />

de contrôle commande<br />

est donc<br />

en toiture. Deux<br />

voies de maintenance<br />

sont dotées<br />

à la fois de passerelles<br />

et de fosses<br />

permettant d’accéder<br />

à la partie<br />

roulage et freinage<br />

hydraulique du<br />

véhicule qui est en partie basse. Enfin,<br />

une voie de levage permet de lever le<br />

véhicule pour opérer un changement<br />

de bogies.<br />

Le centre est équipé d’une station de lavage.<br />

S’il faut 270 litres d’eau par rame,<br />

74 % de l’eau utilisée avec adoucisseur<br />

est recyclée. Un poste de levage permet<br />

de changer les bogies ou désaccoupler<br />

la rame, que ce soit pour les interventions<br />

de maintenance préventive programmée<br />

ou des défaillances. Un poste<br />

de sablage vient faciliter le freinage ou<br />

corriger le patinage : un système électronique<br />

déclenche l’éjection de sable<br />

via les huit sablières au niveau des roues<br />

des deux bogies moteur afin de récupérer<br />

de la motricité ou de la capacité de<br />

freinage. Le remplissage des réservoirs<br />

de sablage s’effectue tous les soirs (capacité<br />

par rame : 80 litres de sable).<br />

Des visites très<br />

programmées<br />

Le contrôle des différents organes de<br />

sécurité concernant le freinage, l’éclairage,<br />

les portes ou les feux est assuré<br />

quotidiennement. Le remplissage des<br />

sablières, des lave-glaces et huile de<br />

graissage des boudins est également<br />

assuré chaque jour de même que le nettoyage<br />

intérieur et extérieur des rames.<br />

Les visites techniques sont programmées<br />

au bout de 15 000 km, correspondant<br />

environ à un trimestre d’activité,<br />

puis une visite annuelle plus importante<br />

à environ 60 000 km ainsi qu’une visite<br />

à deux ans ou 120 000 km… « En 2012<br />

nous réaliserons une révision encore plus<br />

détaillée correspondant à 300 000 km »,<br />

DR<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622 23


GRAND OUEST<br />

DR<br />

zaine de personnes rattachées au service<br />

exploitation de la Setram. Ils ont à<br />

disposition deux écrans SAEIV (système<br />

d’aide à l’exploitation et à l’information<br />

voyageur) pour suivre en temps réel la<br />

position des véhicules, leur avance ou<br />

retard. Un écran signalisation ferroviaire<br />

permet de voir chaque zone de manœuvre,<br />

les entrées-sorties et les déplacements<br />

des rames dans le dépôt. Le mur<br />

d’images est par ailleurs composé de<br />

12 écrans affichant les images des 104<br />

caméras jalonnant la ligne.<br />

En ce qui concerne plus directement la<br />

maintenance, un écran dédié à la GTC<br />

(gestion technique centralisée) permet<br />

de gérer la vidéo et l’énergie des neuf<br />

sous-stations et de visualiser l’état des<br />

équipements en station. Des écrans bureautiques<br />

permettent de renseigner la<br />

main courante et la GMAO.<br />

La GMAO au cœur<br />

du dispositif<br />

La mission principale du centre de<br />

maintenance tramway est d’assurer,<br />

au service exploitation, la disponibilité<br />

du matériel roulant et des installations<br />

fixes afin que tous les services<br />

planifiés soient effectués en toute sécurité.<br />

Le mot d’ordre : F M D S = fiabilité,<br />

maintenance, disponibilité, sécurité. La<br />

GMAO joue évidemment un rôle clé<br />

dans le dispositif.<br />

« Dans des activités comme les nôtres,<br />

en délégation de service public, la GMAO<br />

est un outil essentiel constituant, généralement,<br />

un investissement de l’autorité<br />

de délégation », explique M. Damas.<br />

La Setram, pour le compte de Le Mans<br />

Métropole, a ainsi établi un cahier des<br />

charges et procédé à un appel d’offres<br />

qui a été emporté par Mainta de Apa-<br />

précise M. Damas. La maintenance préventive<br />

concerne l’entretien des rames :<br />

maintenance hydraulique, vidanges des<br />

ponts, nettoyages, graissage, climatisation,<br />

pantographe notamment les bandes<br />

de carbone, et diverses vérifications<br />

techniques.<br />

« Pour l’entretien des voies, nous avons<br />

recruté des chaudronniers soudeurs »,<br />

explique M. Damas. L’entretien de la<br />

plate-forme tramway concerne les<br />

voies ferrées et leurs différents appareils<br />

de voie, mais également l’engazonnement<br />

et l’arrosage automatique, et<br />

encore la ligne aérienne de contact et<br />

de la distribution de l’énergie.<br />

Outre les voies, les installations fixes<br />

font appel à des électrotechniciens courants<br />

faibles et des automaticiens réseaux<br />

pour l’ensemble des équipements<br />

des stations (automates de quai, vidéo,<br />

sonorisation, systèmes d’information<br />

des voyageurs), la signalisation ferroviaire,<br />

les systèmes de communication<br />

par réseau fibre optique, la gestion technique<br />

centralisée (GTC), la radiocommunication.<br />

Équipements auxquels il faut<br />

encore ajouter la billettique embarquée<br />

et à quai, l’ensemble du parc de « valideurs<br />

» pour les bus et le tram. « L’entretien<br />

de la billettique nous prend beaucoup<br />

de temps. Nous avons très peu de soustraitance,<br />

précise M. Damas, la Setram<br />

ayant manifesté sa volonté de prendre en<br />

charge l’essentiel des fonctions de maintenance<br />

et d’exploitation. »<br />

Le poste de commandes centralisées<br />

(PCC) est également situé au cœur du<br />

centre de maintenance. La régulation<br />

bus et tram est assurée par une quinve.<br />

« L’outil est généralement plébiscité<br />

par les réseaux Keolis de transports publics,<br />

reconnaît M. Damas, notamment<br />

pour les modes lourds comme les bus,<br />

les tramways et bientôt les bus à haut<br />

niveau de service ou BHNS. » Le BHNS<br />

en service à Nantes, en site propre, est<br />

autrement appelé Busway… « Je dois<br />

reconnaître que j’utilisais déjà avec satisfaction<br />

Mainta pour la maintenance de<br />

l’autoroute A14 près de Paris où j’étais<br />

précédemment en fonction. »<br />

L’objectif initial était que la GMAO soit<br />

opérationnelle avant même la mise en<br />

service du tramway. « Cela n’a malheureusement<br />

pas été entièrement possible.<br />

Matériels roulants et équipements<br />

fixes ont donc développé dans un premier<br />

temps un outil sur base Acces. Mais<br />

Apave nous a ensuite permis de récupérer<br />

six à huit mois d’historique dans<br />

la GAMAO. » Il reste encore des développements<br />

et des réglages à faire,<br />

concernant par exemple le magasin<br />

et la gestion des stocks de pièces via<br />

des PDA équipés de lecteurs codes à<br />

barres. « Quelques interfaces restent à<br />

optimiser, comme avec le tour en fosse<br />

afin d’assurer le suivi des interventions<br />

préventives sur les roues. »<br />

Aujourd’hui, c’est la maintenance des<br />

bus qui va intégrer à son tour la GMAO.<br />

Ce pourra être l’occasion de développer<br />

la solution client léger MaintaWeb et de<br />

la mettre à disposition des 400 conducteurs<br />

: ils pourraient ainsi renseigner directement<br />

la GMAO alors qu’aujourd’hui<br />

le conducteur fait un signalement au<br />

PCC où c’est le régulateur qui entre dans<br />

la GMAO la demande d’intervention. À<br />

Bordeaux, où Keolis reprend la maintenance<br />

du tramway, c’est également<br />

Mainta qui a été retenu. ■<br />

Jean-François Romain<br />

L’autre record des 24 Heures du Mans<br />

Les 23 rames de tramway et 167 bus de<br />

la Setram assurent le transport de près de<br />

47 000 voyageurs en moyenne 364 jours<br />

par an – seul le 1 er mai étant chômé – ou<br />

encore 270 000 voyages par semaine, soit<br />

près de 10 millions de voyages par an.<br />

L’exploitation est assurée en continu toute<br />

la semaine, la maintenance étant soumise<br />

à des astreintes de week-end. Le tram a<br />

généré 40 % de voyages supplémentaires.<br />

Le record de fréquentation est lié aux<br />

24 Heures du Mans : 52 390 voyages en<br />

une journée. La Setram compte 565 personnes<br />

dont 109 conducteurs, 400 personnes<br />

environ à l’exploitation, 28 personnes<br />

relevant de la direction maintenance<br />

tramway et une quarantaine de personnes<br />

affectées à la maintenance bus.<br />

24 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


GRAND OUEST<br />

> Prestataire<br />

Une charte d’excellence<br />

Multi-spécialiste de la maintenance<br />

industrielle, Chaplain poursuit son<br />

développement avec une politique des<br />

ressources humaines ambitieuse.<br />

Un remarquable exemple du dynamisme<br />

des entreprises de maintenance dans<br />

l’Ouest, et où il fait bon travailler…<br />

DR<br />

Chaplain poursuit son<br />

développement entre<br />

ses quatre sites<br />

de Rennes, Quimper,<br />

Nantes et Laval. L’entreprise<br />

prévoit d’augmenter son effectif<br />

de 5 à 10 % d’ici 2012 et<br />

vient de publier une charte de<br />

l’excellence. L’occasion pour l’entreprise<br />

de souligner la qualité<br />

de son personnel et de son offre<br />

de services.<br />

Une PME<br />

multi-activités<br />

Chaplain est une PME créée en<br />

1934 à Rennes. Spécialisée à l’origine<br />

dans la rectification et l’usinage,<br />

elle est aujourd’hui multi<br />

spécialiste, et propose une offre<br />

de services et de négoce articulée<br />

autour de six secteurs :<br />

– chaîne cinématique (moteur,<br />

boîte de vitesses, transmission) ;<br />

– grues, nacelles, engins spéciaux<br />

;<br />

– maintenance industrielle ;<br />

– usinage ;<br />

– groupes électrogènes ;<br />

– air comprimé.<br />

Depuis sa création il y a maintenant<br />

77 ans, Chaplain n’a cessé<br />

de croître en développant de<br />

nouvelles activités et en représentant<br />

de nombreux constructeurs<br />

comme Cummins, Deutz,<br />

LA RÉGION BRETAGNE ET L’INDUSTRIE<br />

la 5 e région industrielle française<br />

La Bretagne a connu un essor<br />

relativement récent de son industrie.<br />

Entre 1989 et 2000,<br />

19 600 emplois industriels se<br />

sont créés, ses effectifs croissant<br />

ainsi de 10,7 % alors<br />

que, dans la même période,<br />

la France se désindustrialisait<br />

avec une perte d’emploi de<br />

11 %. Après avoir connu son<br />

sommet en 2000, l’emploi industriel<br />

tend depuis à reculer<br />

en Bretagne (– 5,5 %), mais<br />

résiste cependant bien mieux<br />

qu’au niveau national où la<br />

décroissance s’élève à 11 %<br />

(données 2008).<br />

Confrontée à un véritable<br />

risque de marginalisation<br />

au lendemain de la Seconde<br />

Guerre mondiale avec la<br />

destruction des arsenaux de<br />

Brest et de Lorient, la Bretagne<br />

est aujourd’hui la 5 e région<br />

industrielle française en<br />

termes d’emplois. Un sursaut<br />

qui s’explique par le développement<br />

d’une fi lière agroalimentaire<br />

particulièrement<br />

performante et l’arrivée d’un<br />

certain nombre de secteurs<br />

d’activité nouveaux comme<br />

les cosmétiques (Yves Rocher)<br />

ou la mécanique (Legris).<br />

La région a profité également<br />

de la décentralisation<br />

comme Citroën à Rennes et<br />

le Cnet à Lannion.<br />

Faiblement diversifi ée, l’industrie<br />

bretonne se concentre<br />

sur quelques secteurs<br />

qui occupent plus de la moitié<br />

des effectifs, par exemple<br />

industrie de la viande et<br />

agroalimentaire, automobile,<br />

construction navale, plasturgie.<br />

Une série de mutations<br />

importantes au cours<br />

des deux dernières décennies<br />

ont concerné principalement<br />

les télécommunications<br />

et l’électronique où de nombreuses<br />

restructurations ont<br />

été accomplies. Aujourd’hui,<br />

avec la labellisation de plusieurs<br />

pôles de compétitivité<br />

dans la région, la Bretagne<br />

s’inscrit résolument dans une<br />

dynamique d’action concertée<br />

entre les entreprises, les<br />

laboratoires de recherche et<br />

les centres de formation. La<br />

région compte 12 693 établissements<br />

industriels (hors<br />

énergie) employant 154 395<br />

salariés (source Insee – Sirene).<br />

Autre phénomène<br />

actuel, la région Bretagne<br />

s’inscrit de plus en plus dans<br />

une aire de développement<br />

plus large, le grand Ouest incluant<br />

les Pays de Loire, la<br />

Basse-Normandie et même<br />

la Vendée.<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622 25


GRAND OUEST<br />

Ingersoll Rand, ZF… Avec l’excellence<br />

comme ligne directrice,<br />

des techniciens confirmés –<br />

la société consacre 3,5 % de sa<br />

masse salariale à la formation –<br />

et des moyens techniques conséquents,<br />

Chaplain a su gagner la<br />

confiance de ses très nombreux<br />

clients : Arcelor, Bolloré, Cargill,<br />

Keolis, Lactalis, Groupe Pigeon<br />

(carrières), Saunier Duval, Veolia<br />

(centre tri d’ordures et déchets<br />

ménagers), etc.<br />

Une gestion<br />

des RH centrée<br />

sur la qualité<br />

Chaplain emploie aujourd’hui<br />

150 personnes. Animée par une<br />

volonté d’attirer en permanence<br />

de nouvelles compétences, la société<br />

poursuit sa politique de recrutement.<br />

Ainsi, depuis janvier,<br />

un nouveau directeur a pris ses<br />

fonctions sur le site de Laval, où<br />

l’entreprise est implantée depuis<br />

2009.<br />

D’ici 2012, Chaplain prévoit<br />

d’embaucher 7 à 15 personnes<br />

supplémentaires. Parmi les postes<br />

recherchés : rectifieurs, motoristes,<br />

tourneurs, fraiseurs, techniciens<br />

de maintenance itinérants<br />

et techniciens groupes électrogènes.<br />

Qu’on se le dise !<br />

La société peut mettre en avant<br />

la variété des missions qui lui<br />

sont confiées aussi bien que le<br />

matériel de pointe qui est mis à la<br />

disposition de ses techniciens.<br />

Soucieuse du bien-être de ses<br />

employés, l’entreprise dispose<br />

de conditions de travail avantageuses<br />

(13 e mois, heures supplémentaires,<br />

mutuelle, tickets<br />

restaurant, comité d’entreprise,<br />

CHSCT…). Elle a récemment publié<br />

une charte pour marquer son<br />

engagement.<br />

« À travers cette charte de l’excellence,<br />

c’est chaque femme<br />

et chaque homme de Chaplain<br />

qui s’implique individuellement<br />

dans les valeurs chères à la société<br />

: engagement, professionnalisme,<br />

responsabilité, esprit<br />

d’équipe », peut se féliciter<br />

Éric Hunaut, PDG. « Chaplain<br />

s’affirme ainsi comme une PME<br />

humaine, qui se préoccupe du<br />

bien-être de ses employés et met<br />

tout en œuvre pour satisfaire ses<br />

clients. »<br />

DR<br />

Les ateliers sont<br />

dotés d’un parc<br />

d’équipements très<br />

diversifiés<br />

Avec cette charte, l’entreprise<br />

s’engage en effet à assurer un<br />

service de qualité sur l’ensemble<br />

de ses activités de maintenance<br />

industrielle, d’air comprimé,<br />

grues et nacelles, chaîne cinématique,<br />

usinage ou groupes électrogènes.<br />

■<br />

F. P.<br />

Responsable de l’activité maintenance de<br />

Chaplain, Loïc Porée a répondu à nos questions<br />

M&E. Que représente l’activité de votre<br />

entreprise en matière de maintenance<br />

industrielle ?<br />

Loïc Porée. Chaplain est présent sur<br />

quatre sites, à Rennes (35), Quimper<br />

(29), Nantes (44) et Laval (53). Nos<br />

activités se déclinent en trois grandes<br />

familles : 48 % du chiffre d’affaires est<br />

réalisé par la chaîne cinématique sur<br />

PL et engins TP ou agricole. Il s’agit de<br />

la réfection et du négoce de moteurs<br />

thermiques, de boîte de vitesse, de<br />

transmission et de boîtiers de direction.<br />

16 % du chiffre d’affaires est fait<br />

avec les groupes électrogènes, la vente<br />

de bien d’équipement et leur maintenance.<br />

Enfin, la maintenance industrielle représente<br />

un bon tiers de notre chiffre<br />

d’affaires (36 %) et se répartit en maintenance<br />

en process industriel (58 %),<br />

maintenance de centrales d’air comprimé<br />

(25 %) et maintenance mécanique<br />

et usinage (17 %).<br />

M&E. Quels types de prestations offrez-vous<br />

en matière d’interventions<br />

de maintenance ?<br />

Loïc Porée. Nous réalisons des prestations<br />

de dépannage, en maintenance<br />

curative aussi bien que des prestations<br />

préventives avec établissement<br />

et réalisation des gammes de maintenance.<br />

Nous établissons également des<br />

contrats de maintenance, essentiellement<br />

pour des prestations de maintenance<br />

préventives, contrats dans lequel<br />

nous intégrons des conditions d’interventions<br />

curatives, des obligations de<br />

délai d’intervention, des astreintes…<br />

M&E. De quels moyens, humains et<br />

techniques disposez-vous ?<br />

Loïc Porée. Chaplain compte plus de 50<br />

techniciens itinérants qui disposent de<br />

26 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


GRAND OUEST<br />

DR<br />

plus du stout, ils ont ré-internalisé leur<br />

maintenance et ont réduit considérablement<br />

leurs budgets.<br />

Nous avons alors travaillé sur trois axes :<br />

démarchage de nouveaux prospects ; en<br />

faire davantage avec ceux de nos clients<br />

qui se portaient plutôt bien, notamment<br />

dans l’agroalimentaire ; et enfin, garder le<br />

contact avec les clients en difficulté. Cela<br />

a nécessité un travail de fond, mais qui<br />

nous a permis de traverser l’année 2009,<br />

certes difficilement, mais en minimisant<br />

au mieux les impacts de la crise – moins<br />

11 % de chiffre d’affaires par rapport à<br />

2008 sur l’activité maintenance industrielle.<br />

Puis cette politique nous a permis,<br />

dès 2010, de voir revenir bon nombre de<br />

clients et de progresser de plus de 14 %<br />

sur cette activité, et de retrouver une<br />

progression en dépassant les niveaux<br />

d’activités d’avant crise.<br />

véhicules d’intervention équipés. Nos<br />

quatre ateliers représentent plus de<br />

9 000 m 2 couverts. Nous disposons d’un<br />

parc de plus de 100 machines, tours verticaux<br />

et horizontaux, fraiseuses, aléseuses,<br />

rectifieuses planes et cylindriques,<br />

équilibreuses, postes de rechargement<br />

et soudure, etc.<br />

Nous intervenons plutôt sur<br />

les moyennes et grandes dimensions<br />

(pont de 16 tonnes,<br />

grandes capacités, machines-outils).<br />

Nous avons aussi des bancs<br />

d’essai en électrique, hydraulique,<br />

pneumatique…<br />

Et des outils de diagnostics<br />

pour réaliser des campagnes<br />

de maintenance<br />

« prédictive » : lignage laser,<br />

équilibrage sur site, contrôle vibratoire…<br />

M&E. Quels clients et quels secteurs<br />

adressez-vous particulièrement et sur<br />

quelle aire géographique ?<br />

Loïc Porée. La typologie de notre clientèle<br />

est assez diffuse, car nous sommes à<br />

même d’intervenir sur tout mouvement<br />

mécanique, qu’il soit de translation ou de<br />

rotation. Nous sommes ainsi présents,<br />

entre autres, dans les carrières, l’agroalimentaire,<br />

le travail des métaux, la transformation<br />

des matières plastiques ou<br />

encore l’environnement : centre de tri<br />

des ordures ménagères, incinérateurs,<br />

entreprises de recyclage et ferrailleurs.<br />

Concernant la zone géographique que<br />

nous couvrons, nous avons un métier<br />

de proximité, aussi pour pouvoir être<br />

réactifs et compétitifs, nous intervenons<br />

jusqu’à environ 150 km autour<br />

L’externalisation de la<br />

maintenance préventive permet<br />

de préserver les capacités<br />

de l’outil de production en<br />

maîtrisant les coûts et en<br />

conservant de la flexibilité<br />

de chacun de nos sites. Nous couvrons<br />

donc la Bretagne, les Pays de Loire et la<br />

Basse-Normandie.<br />

M&E. Quel est votre sentiment sur l’activité<br />

industrielle de votre région après<br />

la crise que nous avons connue – et qui<br />

n’est sans doute pas terminée ? Comment<br />

vous-mêmes avez-vous fait face,<br />

comment vous êtes-vous adaptés?<br />

Loïc Porée. Nous avons ressenti les effets<br />

de la crise dès octobre 2008. Produisant<br />

moins, bon nombre d’industriels<br />

ont en effet supprimé de manière brutale<br />

leur recours à l’externalisation. Leur<br />

process fonctionnant au ralenti, voire<br />

M&E. Quels changements prévoyezvous<br />

dans l’avenir ?<br />

Loïc Porée. Pour l’avenir et d’une manière<br />

générale, les métiers de production<br />

en France, s’ils ne nécessitent pas<br />

une certaine proximité client, devraient<br />

continuer de souffrir… Cependant,<br />

la tendance est<br />

plutôt de diminuer les<br />

effectifs des services de<br />

maintenance en interne,<br />

même si les budgets affectés<br />

à la maintenance<br />

sont déjà serrés. Mais, faute<br />

de temps et de ressources<br />

pour effectuer les plans de<br />

maintenance préventive,<br />

les industriels vont vite se<br />

retrouver submergés par<br />

les interventions curatives<br />

et les arrêts de production risquent de<br />

se multiplier. Les industriels vont alors<br />

finir par se rendre compte que cette stratégie<br />

leur revient cher. Pour retrouver<br />

des équipements en bon état de fonctionnement<br />

et capables d’assurer la production,<br />

et dans le même temps maîtriser<br />

leurs coûts tout en conservant une<br />

certaine flexibilité, la solution est bien<br />

alors d’externaliser le préventif auprès<br />

de prestataires extérieurs. Nous avons<br />

donc de bonnes raisons de rester optimistes<br />

en ce qui concerne ce métier qui<br />

est le nôtre. ■<br />

Propos recueillis<br />

par J.-F. Romain<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622 27


GRAND OUEST<br />

> Optimisation de la maintenance<br />

Du naval au terrestre,<br />

du navire au site de<br />

production<br />

LGM grand-Ouest veut faire profiter les entreprises de la région de son<br />

expertise en organisation et optimisation de la maintenance. La méthodologie<br />

a fait ses preuves dans le secteur naval et est parfaitement dimensionnable<br />

aux problématiques des sites de production. Les enjeux : réduire à la fois les<br />

coûts de maintenance et la fréquence ou la durée des pannes.<br />

LGM grand-Ouest (Nantes<br />

et Brest) s’est fait une spécialité<br />

des missions d’organisation<br />

et optimisation de<br />

la maintenance pour le secteur naval.<br />

Maître d’œuvre du maintien en conditions<br />

opérationnelles (MCO) du Beautemps-Beaupré,<br />

un navire hydrographique<br />

et océanographique de la Marine<br />

nationale, LGM veille notamment<br />

à maintenir disponible l’ensemble des<br />

systèmes pour la bonne réalisation des<br />

missions. En résumé, le bâtiment doit<br />

pouvoir naviguer 330 jours par an. Pour<br />

le client, c’est la garantie contractualisée<br />

de pouvoir compter 100 % du<br />

temps – hors périodes prévisionnelles<br />

d’arrêt technique propres au milieu naval<br />

– sur les quelque 1 600 équipements<br />

que compte le navire.<br />

Le pilotage de l’organisation et de l’optimisation<br />

de la maintenance en secteur<br />

naval est un exercice complexe et complet.<br />

Complexe parce que les systèmes<br />

sont contraints de fonctionner sans interruption<br />

et qu’il faut anticiper les pannes<br />

afin de prévoir les rechanges, outillages<br />

et moyens nécessaires à la remise en état.<br />

Complet parce qu’il réclame des connaissances<br />

dans tous les domaines : propulsion<br />

Diesel, propulsion électrique, génération<br />

et distribution d’énergie, contrôle<br />

commande, production d’eau douce, circuits<br />

hydrauliques, circuits d’eau de mer,<br />

engins de manutention… Sans compter<br />

qu’un navire en mission, qu’il se trouve en<br />

pleine mer ou sur les côtes d’un continent<br />

éloigné, est à distance de tout son réseau<br />

d’intervenants habituels.<br />

Un certain nombre de problématiques<br />

sont communes à une usine, à un site de<br />

production et à un navire. C’est pourquoi<br />

LGM s’est attaché à rendre transférables<br />

les points clés de sa méthodologie. « Ainsi,<br />

les problématiques de planification des<br />

travaux, l’analyse dite LORA, la contractualisation<br />

avec les sociétés extérieures,<br />

la définition et l’approvisionnement des<br />

rechanges, la définition des stocks restent<br />

les mêmes, commente Patrice Ripoche, directeur<br />

de LGM grand-Ouest. Seuls changent<br />

les paramètres de calibration. » Cette<br />

dernière est développée en trois étapes<br />

principales : définition du plan de soutien,<br />

déploiement des moyens et mise en œuvre<br />

de la maintenance.<br />

La meilleure équation<br />

possible coût/<br />

disponibilité<br />

Une entreprise faisant appel à un spécialiste<br />

de l’optimisation de la maintenance<br />

doit s’attendre à la mise en place<br />

d’une méthodologie découpée en trois<br />

grandes phases. La phase 1, dite de définition,<br />

comprend l’élaboration du plan de<br />

maintenance, la définition des outillages<br />

Patrice Ripoche,<br />

directeur de LGM grand-Ouest<br />

et pièces de rechange nécessaires, la<br />

planification des tâches et l’élaboration<br />

de la documentation. À ce stade, la mise<br />

en œuvre de l’analyse dite LORA, tout<br />

droit issue des pratiques de l’industrie<br />

de la défense, est déterminante.<br />

LORA pose la problématique de la<br />

maintenance dans les termes suivants :<br />

« qu’est-ce que je répare, jusqu’à quel niveau<br />

je répare, voire même, est-ce que je<br />

répare ». L’outil LORA est un outil d’aide<br />

à la décision extrêmement puissant et<br />

parfaitement configurable. Nourri des<br />

DR<br />

28 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


données des études d’analyse de maintenance,<br />

il peut conclure au changement<br />

de pièce, à une décision de maintenance<br />

soit interne soit contractualisée à l’externe<br />

ou encore au changement pur et<br />

simple de l’équipement défectueux. Décisions<br />

prises à l’aune de la meilleure<br />

équation possible coût/disponibilité.<br />

La phase 2 est celle du déploiement<br />

avec la mise en œuvre d’un outil de<br />

GMAO (gestion de la maintenance assistée<br />

par ordinateur) garant de l’organisation<br />

des ressources et des moyens<br />

et bien sûr de la traçabilité. C’est là<br />

aussi que sont constituées et formées<br />

les équipes internes responsables de la<br />

maintenance en fonction de la politique<br />

de maintenance définie. La phase<br />

3 est celle de la mise en œuvre de la<br />

maintenance.<br />

Sachant que les ressources de l’entreprise<br />

dimensionnent ses effectifs, il<br />

existe différentes organisations type.<br />

« Soit nous accompagnons le responsable<br />

maintenance dans le pilotage des<br />

grosses interventions que nous appelons<br />

arrêts techniques dans le secteur naval,<br />

soit nous proposons une prise en charge<br />

globale de la maintenance avec engagement<br />

de la disponibilité, reprend le<br />

directeur de LGM grand-Ouest. Notre<br />

mission peut comprendre la planification,<br />

le pilotage des intervenants, l’approvisionnement<br />

des rechanges et la certification.<br />

Elle est adaptée au contexte<br />

de l’industriel. C’est une approche pragmatique<br />

de la maintenance. »<br />

S’interroger<br />

sur ses pratiques<br />

de maintenance<br />

Des équipements arrêtés trop fréquemment<br />

ou trop longuement pénalisent la<br />

production et donc la santé financière<br />

de l’entreprise. Même chose lorsque le<br />

coût de la maintenance a tendance à<br />

augmenter de façon importante. « La situation<br />

se rencontre assez fréquemment,<br />

témoigne Patrice Ripoche. Dans le premier<br />

cas de figure, c’est l’indisponibilité<br />

d’une ou plusieurs pièces de rechange<br />

qui a bloqué le processus de maintenance.<br />

» Dans le second cas, c’est souvent<br />

le recours dans l’urgence à un opérateur<br />

lambda qui a fait gonfler les devis.<br />

Les bonnes pratiques en la matière<br />

pourraient s’énoncer de la façon suivante<br />

: définition de la politique de<br />

maintenance, des opérations de maintenance<br />

préventive avec les rechanges<br />

et moyens associés, des opérations de<br />

maintenance prédictive avec les mesures<br />

associées, des risques de maintenance<br />

corrective (pannes) et solutions<br />

de remise en état. « Dans tous les cas,<br />

nous commençons par faire une analyse<br />

des systèmes pour définir la solution la<br />

mieux adaptée. »<br />

Faire de l’optimisation de la maintenance<br />

permet d’augmenter nettement<br />

la disponibilité d’un système de production<br />

autrement dit, de le fiabiliser.<br />

« Mais, précise Patrice Ripoche, pas à<br />

n’importe quel coût. » Car, pour les entreprises,<br />

il y a un gain de 15 à 20 %<br />

à attendre sur le poste maintenance<br />

sans compter qu’un équipement qui ne<br />

tombe pas en panne est par définition<br />

productif. ■<br />

Catherine Charles<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

29


Pratique<br />

communiqué<br />

Mise aux normes des<br />

forages d’eau industriels<br />

Le parc de forages français date de plus de quarante ans, ce qui implique de<br />

facto l’obsolescence et la vétusté des ouvrages. Dans ce laps de temps, les<br />

contraintes environnementales ont évolué.<br />

La protection qualitative de la ressource<br />

est devenue une priorité compte<br />

tenu de la détérioration qualitative et<br />

quantitative des aquifères. L’administration<br />

se montre d’ailleurs de plus en<br />

plus pressante à ce sujet. La réalisation<br />

d’un passage caméra périodique<br />

et d’autres contrôles sont de plus en<br />

plus demandés, comme le précise le<br />

guide d’application de l’arrêté interministériel<br />

de 2003 qui définit la procédure<br />

de surveillance de l’état des forages<br />

ou puits.<br />

La non-conformité des forages d’eau<br />

industriels peut avoir plusieurs origines<br />

:<br />

1. Le tubage qui, détérioré, peut mettre<br />

en contact des eaux superficielles<br />

polluées avec un aquifère inférieur protégé.<br />

Les causes de ce désordre sont<br />

multiples :<br />

− détérioration de la cimentation annulaire<br />

du tubage ;<br />

− perforation du tubage ou de la colonne<br />

d’exhaure ;<br />

− tête de forage non étanche aux eaux<br />

de surface ;<br />

− mauvais équipement du tubage (colonne<br />

de refoulement ou clapet antiretour<br />

perforés).<br />

2. L’équipement électrique n’est<br />

plus aux normes et ne présente plus<br />

les protections requises. D’autre part,<br />

un contrôle d’isolement peut mettre<br />

en évidence la vétusté d’une pompe<br />

immergée.<br />

3. L’équipement hydraulique n’est<br />

plus adapté à la demande (diminution<br />

ou augmentation de la consommation).<br />

Les pompes et les colonnes d’exhaure<br />

ne sont plus en adéquation, ce qui peut<br />

entraîner un vannage ou un sur-pompage<br />

suivant le cas.<br />

DR<br />

Les solutions EAU FORTE à ces problématiques<br />

sont de plusieurs ordres<br />

et concernent :<br />

1. Le tubage, afin de le consolider et de<br />

l’améliorer par les mesures suivantes :<br />

− cimentation complémentaire gravitaire<br />

ou sous-pression ;<br />

− remise en place ou apport complémentaire<br />

de massif filtrant ;<br />

− rechemisage du forage par des tubages<br />

d’un diamètre inférieur ;<br />

− protection de la tête de forage par<br />

une rehausse du tubage ou la mise en<br />

place d’un bâtiment de protection.<br />

2. Les équipements électriques sont mis<br />

aux normes :<br />

− remplacement des tableaux électriques<br />

;<br />

− mise à neuf des câblages ;<br />

− protection parafoudre.<br />

3. L’équipement hydraulique peut être<br />

rénové ou remplacé :<br />

− mise en place d’une nouvelle pompe<br />

plus performante et répondant aux<br />

nouvelles exigences d’exploitation ;<br />

− remplacement de la colonne d’exhaure<br />

par du matériel plus durable (acier<br />

inoxydable) et plus facilement démontable<br />

(raccords rapides de type ZSM<br />

sans brides ni filetage).<br />

Mise en place station de pompage<br />

préfabriquée par gruttage<br />

Colonne exhaure raccords rapides ZSM<br />

Toutes ces modifications techniques<br />

conduisent à une meilleure exploitation<br />

de ces ouvrages et donc des gains<br />

financiers non négligeables, notamment<br />

énergétiques.<br />

Enfin, pour un industriel, la maîtrise<br />

technique et financière relative à la<br />

production d’eau peut être renforcée<br />

par un certain nombre d’améliorations<br />

comme :<br />

− la mise en place de variateurs de<br />

fréquence, permettant à la fois de ne<br />

plus avoir à vanner et un démarrage<br />

graduel quand la pompe immergée est<br />

bien adaptée ;<br />

− l’utilisation de capteurs qui, asservis<br />

à ces variateurs de fréquences, peuvent<br />

adapter le débit à des problématiques<br />

comme une ressource fluctuante, turbide,<br />

de qualité variable, etc.<br />

- EAU FORTE -<br />

M. Denys BECQUART : 06 20 27 08 08<br />

DR<br />

30 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


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Lubrification<br />

communiqué<br />

Combattre la biocorrosion<br />

DR<br />

Également appelée biocorrosion<br />

(fig. 1), la « corrosion influencée<br />

par les micro-organismes » (CIM)<br />

est un phénomène dont les effets n’ont<br />

été que récemment suspectés. Dans les<br />

années 80, les cas de corrosion majeure,<br />

notamment sur les infrastructures portuaires<br />

et pétrolières, étaient considérés<br />

comme provoqués par des conditions<br />

locales particulières telles que la présence<br />

de polluants et de turbulences<br />

ou l’abrasion. Aujourd’hui, la CIM est<br />

de plus en plus prise en compte.<br />

La principale finalité des microorganismes<br />

est d’assurer leur survie et la<br />

multiplication de leur espèce. Pour cela,<br />

ils vivent de préférence dans l’environnement<br />

ou dans tous systèmes compatibles<br />

avec la vie, sous forme de biofilm,<br />

c’est-à-dire regroupés en communautés<br />

(bactéries, champignons, virus) adhérant<br />

à une surface ou à des particules.<br />

Tout matériau en contact avec un milieu<br />

biologiquement actif est susceptible de<br />

souffrir de la CIM (l’eau de mer, les sols,<br />

l’homme, etc.). En effet, les micro-organismes<br />

colonisent les surfaces des matériaux<br />

(formation de biofilm), et par leur<br />

métabolisme bouleversent la physicochimie<br />

à l’interface matériau-environnement<br />

influençant et/ou accélérant les<br />

mécanismes de corrosion existants.<br />

Certains groupes bactériens sont régulièrement<br />

incriminés dans les cas de<br />

CIM tels que les bactéries sulfurogènes,<br />

méthanogènes, acidophiles, ferro-oxydantes…<br />

Les plus connues et plus recherchées<br />

sont généralement les bactéries<br />

sulfato-réductrices dites BSR. Elles<br />

sont capables de produire localement<br />

des quantités très importantes de sulfures<br />

initiant/accélérant des phénomènes<br />

de corrosion localisée. Néanmoins<br />

bien d’autres espèces-groupes de<br />

micro- organismes viennent également<br />

2<br />

1<br />

influencer les processus de corrosion.<br />

Les attaques de la CIM peuvent être<br />

profondes, très rapides (leur progression<br />

peut atteindre jusqu’à 1 cm/an) et<br />

imprévisibles. Elles peuvent se manifester<br />

par la présence de piqûres sur le matériau<br />

(fig. 2) ou par des dégradations<br />

localisées généralement sous des dépôts<br />

de corrosion où vivent les micro-organismes<br />

dangereux pour le matériau.<br />

Comprendre la corrosion signifie<br />

connaître le biofilm (fig. 3), son<br />

interaction avec l’environnement et la<br />

surface du matériau considéré. Un biofilm<br />

est, par nature, très hétérogène et<br />

son épaisseur peut parfois être de seulement<br />

quelques micromètres.<br />

La CIM se produit dans presque tous les<br />

milieux humides, sur quasiment tous<br />

les métaux (sauf quelques métaux très<br />

nobles comme l’or, le tantale, le palladium,<br />

etc.) et peut concerner à peu près<br />

tous les secteurs d’activité : l’industrie<br />

pétrolière, l’énergie nucléaire, l’industrie<br />

agroalimentaire, les ossatures métalliques<br />

des ouvrages d’art (ponts, pontons,<br />

passerelles), la géothermie, l’industrie<br />

navale, l’aérospatiale, les installations<br />

portuaires maritimes et fluviales, l’industrie<br />

de l’eau, le secteur médical (prothèses<br />

dentaires ou corporelles) et toutes<br />

les installations utilisant un milieu<br />

naturel vivant (systèmes de climatisation,<br />

de réfrigération, circuits incendie,<br />

eaux de process, etc.)…<br />

Une phase d’expertise est nécessaire<br />

afin de mettre en évidence la<br />

biocorrosion. Cette expertise requiert une<br />

coordination de trois différentes compé-<br />

DR<br />

tences scientifiques : corrosion pour la<br />

connaissance des matériaux, microbiologie<br />

pour la détection des micro-organismes<br />

vivants et physico-chimie pour<br />

l’analyse de l’environnement des systèmes<br />

corrodés.<br />

Méthodes de lutte<br />

1. La prévention en termes de :<br />

– design des systèmes pour éviter notamment<br />

les zones favorables au développement<br />

des micro-organismes ;<br />

– choix de matériaux dont les qualités<br />

sont prouvées pour leur résistance à<br />

la biocorrosion. En cas d’incertitudes,<br />

des études doivent être réalisées, reproduisant<br />

au mieux en laboratoire le<br />

système étudié et son environnement,<br />

et en conformité avec des normes internationales<br />

ou selon les règles spécifiques<br />

de l’utilisateur ;<br />

– traitements biocides et/ou anticorrosion,<br />

dans les cas où l’environnement<br />

est reconnu potentiellement « pathogène<br />

» pour le matériau.<br />

2. Les bonnes pratiques de<br />

mise en service, d’exploitation<br />

et de maintenance des installations<br />

pour éviter leur pollution avant le début<br />

et en cours d’exploitation.<br />

3. Les moyens curatifs : les biocides<br />

(pour détruire les micro-organismes<br />

en milieu fermé), les revêtements,<br />

la protection cathodique dimensionnée<br />

en fonction de la présence des microorganismes,<br />

en combinaison ou non<br />

avec les revêtements, et dans les cas<br />

extrêmes le changement de matériau<br />

au moment des réparations.<br />

Selon les cas, une combinaison de plusieurs<br />

solutions doit être envisagée.<br />

Jean-Marie Mouchel<br />

Directeur Corrodys<br />

3<br />

02 33 01 83 40 – www.corrodys.com<br />

DR<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

33


Lubrification<br />

communiqué<br />

> Prestataire<br />

Partenaire de la<br />

maintenance<br />

DR<br />

Depuis 30 ans, Lubcon<br />

conçoit, produit et<br />

commercialise des<br />

graisses et des huiles<br />

pour l’industrie.<br />

Une expérience<br />

qui peut souvent faire<br />

la différence.<br />

Le savoir-faire de Lubcon associe tout à<br />

la fois travail de laboratoire, réponse à<br />

des cahiers des charges industriels et des<br />

retours d’expérience. « Cela nous permet<br />

désormais d’offrir des solutions à tous les<br />

niveaux », précise-t-on chez le fabricant.<br />

Si, d’une part, les graisses dites « de process<br />

» qui sont élaborées pour répondre<br />

à des cahiers des charges seront intégrées<br />

à des éléments de produits, d’autres produits<br />

ont par ailleurs vocation à offrir des<br />

solutions de maintenance.<br />

Parmi une offre très diversifiée de produits<br />

de maintenance, Lubcon propose<br />

une large gamme de sprays et de graisses<br />

pour les applications standard, mais<br />

également des huiles et des graisses<br />

pour les pompes à vide (du vide moyen<br />

au vide poussé) permettant une sécurité<br />

de maintenance et des intervalles<br />

de vidange ou de maintenance allongés,<br />

en présence d’air ou d’oxygène et<br />

gaz corrosifs.<br />

Une offre diversifiée<br />

pour la maintenance<br />

Il faut encore souligner que Lubcon<br />

produit une gamme de lubrifiants alimentaires<br />

(certifications NSF H 1 et<br />

Ins), des huiles et des graisses hautes<br />

températures pour tout type de fours<br />

industriels, des graisses hautes vitesses<br />

pour roulements de machines-outils,<br />

des lubrifiants biodégradables pour le<br />

secteur du transport (notamment les<br />

tramways et les métros), de même que<br />

pour les et équipements extérieurs. Toute<br />

une gamme spécifique est dédiée à<br />

l’industrie des machines-outils.<br />

Assurer la maintenance de glissières,<br />

convoyeurs et bandes transporteuses,<br />

ou encore les chaînes…<br />

Graissage de roulements en basse ou<br />

haute températures, facteurs de vitesse<br />

faibles à élevés (2.2 Mio n.dm), fortes<br />

charges, humidité : Lubcon traite toutes<br />

les problématiques de maintenance.<br />

De même que la maintenance de<br />

ventilateurs, glissières, convoyeurs et<br />

bandes transporteuses, ou encore les<br />

chaînes, à vitesses lentes à élevées, de<br />

charges élevées, voire en présence de<br />

poussière…<br />

Un service<br />

complémentaire,<br />

les applicateurs<br />

Parce qu’un bon lubrifiant doit aussi<br />

être bien appliqué, au juste nécessaire<br />

et au bon moment, Lubcon a mis au<br />

point une gamme d’applicateurs sous<br />

sa marque et développé des partenariats<br />

pour la fourniture des centrales de<br />

lubrification. La société offre ainsi des<br />

graisseurs électromécaniques de 1 à 6<br />

points, des centrales de type TLB pour la<br />

lubrification de chaînes hautes vitesses<br />

(fabrication de boîtes boissons, chaînes<br />

de fours dans l’industrie de l’isolation et<br />

des cimenteries…), une centrale « Easymatic<br />

» qui permet d’alimenter jusqu’à<br />

20 points dans un rayon de 5 mètres,<br />

notamment pour des applications en<br />

cartonneries, papeteries, plasturgie…<br />

F. P.<br />

DR<br />

La centrale « Easymatic »<br />

permet d’alimenter jusqu’à 20 points<br />

dans un rayon de 5 mètres<br />

34 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Lubrification<br />

> Haute température<br />

Une solution pour chaînes<br />

à effet nettoyant<br />

La nouvelle huile haute température<br />

de Klüber pour chaînes a été formulée<br />

pour réduire l’usure et diminuer la<br />

consommation d’énergie avec, à la clé,<br />

un espacement des interventions de<br />

maintenance.<br />

DR<br />

La nouvelle huile haute température<br />

Klübersynth CHM<br />

2-100 de Klüber Lubrication<br />

est destinée tout spécialement<br />

aux chaînes d’entraînement, de<br />

levage et de convoyeurs. « Parmi les caractéristiques<br />

distinctives de cette huile<br />

figurent sa stabilité thermique et sa<br />

faible formation de résidus, associée à<br />

une capacité à dissoudre les résidus existants<br />

», explique Stéphane Souteyrat,<br />

responsable marketing.<br />

Pouvoir lubrifiant et<br />

effet anticorrosion<br />

Klübersynth CHM 2-100 apporte donc<br />

une solution aux problèmes d’évaporation<br />

en hautes températures et s’accompagnant<br />

de formation de dépôts<br />

laqués qui sont assez communs aux huiles<br />

pour chaînes. Ces résidus empêchent<br />

l’arrivée de l’huile fraîche aux zones de<br />

frottement, augmentent l’usure tout<br />

en créant à leur tour une augmentation<br />

de la consommation d’énergie.<br />

Avec l’huile Klübersynth CHM 2-100,<br />

les périodes de maintenance sont espacées,<br />

les arrêts-machines sont réduits<br />

et l’efficacité énergétique de l’usine est<br />

augmentée. Dans le même temps, la<br />

nouvelle huile pour chaînes contribue<br />

de manière significative à la préservation<br />

des chaînes.<br />

Cette huile spéciale est conçue pour<br />

des températures pouvant atteindre<br />

+ 250 °C. Élaborée sur une base d’huile<br />

d’ester, elle a démontré une résistance<br />

élevée à l’oxydation et de faibles pertes<br />

par évaporation. Le pouvoir lubrifiant<br />

de ce produit et son effet anticorrosion<br />

permettent une longue durée de<br />

vie des chaînes avec une optimisation<br />

des quantités de lubrifiants. Cette huile<br />

spéciale augmente ainsi la sécurité de<br />

fonctionnement des machines et leur<br />

durée de vie.<br />

En bref<br />

LE PRESTATAIRE<br />

En 1929, Klüber Lubrication a créé, à<br />

Munich, un commerce de détail d’huiles<br />

minérales qui fait maintenant partie<br />

de Freudenberg Chemical Specialities<br />

KG, une division du groupe Freudenberg,<br />

Weinheim. Depuis plus de 80 ans, Klüber<br />

Lubrication développe et fabrique<br />

des lubrifi ants spéciaux suivant les exigences<br />

spécifi ques des utilisateurs des<br />

La nouvelle huile haute température de<br />

Klüber peut être utilisée pour toutes<br />

les chaînes d’entraînement, de levage<br />

et de convoyeurs, à haute température,<br />

et peut être appliquée par exemple<br />

sur des machines à enduction (radiateurs,<br />

produits blancs), dans l’industrie<br />

des matériaux isolants (verre, laine de<br />

roche), sur des convoyeurs (industrie<br />

automobile) et des séchoirs (plaques<br />

de plâtre). Certifiée NSF H2, l’huile Klübersynth<br />

CHM 2-100 est autorisée dans<br />

les industries agroalimentaires où des<br />

contacts directs avec les aliments sont<br />

exclus. ■ F. P.<br />

branches de l’industrie. « Notre entreprise<br />

a obtenu toutes les certifications<br />

les plus connues et utilise une baie de<br />

tests à peu près unique dans l’industrie<br />

des lubrifiants », précise Stéphane Souteyrat,<br />

responsable marketing. En 2010,<br />

Klüber Lubrication avait environ 1 800<br />

salariés dans plus de 30 pays.<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

35


Lubrification<br />

> Expertise<br />

Tout ce que vous devez<br />

savoir sur… le réservoir<br />

Quelques conseils pratiques sur l’utilisation du réservoir…<br />

Le réservoir d’huile, souvent<br />

appelé « bâche » ou encore<br />

tank (du mot anglais), assure<br />

plusieurs rôles dans un système<br />

hydraulique :<br />

Stockage du fluide. Un volume d’huile<br />

disponible doit être présent dans le réservoir<br />

afin de palier les variations de<br />

niveau notamment dues à la sortie des<br />

vérins simple tige. Ce niveau doit être<br />

suffisamment haut pour que la pompe<br />

n’aspire pas d’air.<br />

Désaération. L’air emprisonné dans<br />

l’huile va mettre un certain temps à remonter<br />

et à se séparer. Pour cela, le volume<br />

d’huile doit être suffisant pour que<br />

la pompe aspire de l’huile… sans air.<br />

Refroidissement. Au contact de l’air<br />

ambiant frais, les parois vont jouer<br />

le rôle de radiateur permettant ainsi<br />

d’évacuer une partie des calories.<br />

Décantation. Au même titre que l’air,<br />

l’eau doit avoir le temps de se séparer<br />

de l’huile et se déposer au fond du<br />

réservoir. Prévoir une purge au point<br />

bas.<br />

Dimensionnement<br />

Le volume de fluide recommandé dans<br />

un réservoir hydraulique dépend de<br />

l’application :<br />

– applications industrielle et stationnaire<br />

;<br />

– applications mobiles, marines, travaux<br />

publics.<br />

Dans le premier cas, le volume de fluide<br />

équivaut généralement 3 à 5 fois le débit<br />

de(s) pompe(s) en litre/min. En revanche,<br />

pour une application mobile, le<br />

réservoir peut être nettement plus petit,<br />

et cela en fonction du type de circuit<br />

(ouvert/fermé), et du type de récepteur<br />

(vérins/moteurs) : de 1,5 à 3 fois le débit<br />

de(s) pompe(s) en litre/min. En effet<br />

l’encombrement et le poids sont comp-<br />

tés. Ces coefficients 1,5 ; 3 ; 5 sont liés<br />

à des retours d’expériences et seront à<br />

affiner selon l’environnement, le type<br />

de pompe (cylindrée fixe ou variable), le<br />

cycle de fonctionnement… Un volume<br />

d’air d’environ 10 % supplémentaires<br />

est nécessaire.<br />

Nous pouvons utiliser cette formule :<br />

V = C × Q pompes(s)<br />

+ 10 % + ΔV<br />

Avec :<br />

V : le volume du réservoir en litre ;<br />

C : Le coefficient multiplicateur en<br />

fonction de l’utilisation de l’installation<br />

(Mobile/Industrielle…) ;<br />

Q pompes(s)<br />

: le débit cumulé de toutes les<br />

pompes attenantes à ce réservoir en<br />

litre/min.<br />

ΔV : c’est la différence de volume entre<br />

vérins tige rentrée et tige sortie (en<br />

litre).<br />

Le volume d’un réservoir est souvent<br />

soumis aux contraintes de poids et<br />

d’encombrement à prendre en considération.<br />

Le niveau minimum dans le réservoir<br />

doit être calculé avec toutes les tiges<br />

de vérins sorties. Ainsi, la (les) pompe(s)<br />

ne doit(doivent) pas entrer en cavitation.<br />

Inversement, le niveau maximum<br />

dans le réservoir doit être atteint tous<br />

vérins rentrés.<br />

Le cas échéant, il est préférable d’opter<br />

pour des réservoirs profonds et étroits,<br />

plutôt que larges et peu profonds. Cela<br />

afin de réduire les phénomènes de vortex<br />

en aspiration de pompe, notamment<br />

si le réservoir se retrouve incliné (pente,<br />

tangage…). De plus, cela permet d’améliorer<br />

la dissipation thermique.<br />

Idéalement, les zones d’aspirations et<br />

de retours doivent être séparées par<br />

une tôle à l’intérieur du réservoir. Cela<br />

améliorant la désaération, la décantation<br />

et le refroidissement. Cette tôle<br />

de séparation doit au maximum être<br />

haute de 75 % du niveau maxi de fluide<br />

et doit être coupée en biseau dans<br />

les coins inférieurs, offrant une ouverture<br />

suffisante pour égaliser le niveau<br />

de fluide de part et d’autre de la tôle.<br />

Elle participe également à la rigidité du<br />

réservoir et à l’homogénéisation de la<br />

température.<br />

Les tubes d’aspiration des pompes doivent<br />

être coupés en biseau et placés de<br />

façon à ne pas aspirer la pollution sur<br />

le fond du bac (distance avec le fond<br />

du réservoir = 1,5 à 2 x le Ø du tube).<br />

Les tuyaux de retour doivent être plongeants<br />

sous le niveau mini d’huile. Les<br />

drains (petits débits), quant à eux, doivent<br />

aussi arriver dans la zone des retours<br />

avec ou sans tube plongeant.<br />

Un fond incliné ou une pointe de diamant<br />

sont souvent réalisés avec une<br />

vanne de vidange en point bas et la zone<br />

d’aspiration en point haut. En général,<br />

il est conseillé de filtrer à 25 µm sur les<br />

retours (voir newsletter n° 6 et 7 sur<br />

www.experts-insitu.com).<br />

Des trappes de visites sont les bienvenues<br />

afin de faciliter les accès pour la<br />

maintenance et le nettoyage. Un niveau<br />

visuel, un indicateur de température, un<br />

bouchon de remplissage et un filtre à<br />

air (sur les réservoirs ventilés) sont des<br />

accessoires essentiels !<br />

Le filtre à air doit être à 5 µm ou moins,<br />

et être correctement dimensionné afin<br />

de ne pas monter en (dé)pression dans<br />

le réservoir pendant les variations de<br />

volume d’huile. ■<br />

(Remerciements à Pascal Bouquet<br />

et Patrice Legendre, experts InSitu,<br />

www.experts-insitu.com)<br />

36 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Lubrification<br />

> Expertise<br />

Bonnes questions et<br />

bonnes pratiques<br />

La politique de<br />

lubrification<br />

s’inscrit dans<br />

une démarche<br />

d’amélioration<br />

continue. L’avis<br />

de Christophe<br />

Ranson.<br />

M&E. Quelles sont les questions<br />

à se poser où à poser à<br />

un prestataire pour améliorer<br />

le plan de lubrification ?<br />

Christophe Ranson. Il faut<br />

d’abord bien comprendre<br />

qu’une maîtrise de la fonction<br />

lubrification permet de<br />

diminuer les pannes machines<br />

donc de réduire les<br />

coûts de maintenance et<br />

d’augmenter la disponibilité<br />

des équipements. Beaucoup<br />

d’industriels négligent<br />

cette tâche indispensable du<br />

plan de maintenance préventive,<br />

trop peu valorisée.<br />

C’est une erreur qui peut<br />

coûter cher.<br />

Optimiser la gestion de la lubrification<br />

et des lubrifiants<br />

doit être l’étape initiale de<br />

toute démarche d’amélioration<br />

de la fiabilité et de<br />

la maintenance préventive.<br />

On entend par gestion de<br />

la lubrification l’ensemble<br />

des ressources tant humaines<br />

que technologiques de<br />

même que la mise en œuvre<br />

des méthodes qui vont permettre<br />

de réaliser la lubrification<br />

selon les bonnes pratiques<br />

pour une véritable optimisation<br />

de la performance<br />

des machines.<br />

Une première étape consiste<br />

à évaluer et à sensibiliser les<br />

opérateurs de maintenance<br />

et de production qui réaliseront<br />

les tâches du plan de<br />

lubrification. Puis il convient<br />

de mettre en place une organisation<br />

permettant d’avoir<br />

des lubrifiants propres (sontils<br />

correctement stockés et<br />

filtrés ?), dans les bonnes<br />

machines (sont-elles bien<br />

identifiées ?) et dans les<br />

bonnes quantités et au bon<br />

moment : mettre en place un<br />

outil de gestion permettant<br />

de formaliser le plan de lubrification.<br />

Enfin, on s’attachera à garantir<br />

une réalisation rigoureuse<br />

du plan de lubrification, avec<br />

notamment la mise en place<br />

et un suivi d’indicateurs de<br />

performance et des dérives<br />

possibles.<br />

Ni simple, ni rapide, la réalisation<br />

d’un plan de lubrification<br />

exige la collecte<br />

d’un minimum d’informations<br />

sur les équipements<br />

et leurs conditions de fonctionnement.<br />

Une expertise<br />

technique associée à la<br />

connaissance des lubrifiants<br />

est alors nécessaire.<br />

De nombreuses technologies<br />

existent dans tous ces<br />

domaines qui permettent<br />

d’avoir une vraie politique<br />

en matière lubrification en<br />

phase avec les démarches<br />

d’amélioration continue<br />

que nous rencontrons dans<br />

l’industrie (5S, TPM, Lean…).<br />

M&E. Quelles sont, selon<br />

vous, les bonnes pratiques<br />

pour la lubrification et ses<br />

opérations ?<br />

C. R. Les bonnes pratiques en<br />

lubrification proposent d’optimiser<br />

la gestion de la lubrification<br />

et des lubrifiants, avec<br />

la mise en place : d’un local<br />

spécifique de la gestion des<br />

lubrifiants (huiles et graisses) ;<br />

d’outils de distributions adaptés<br />

aux applications et avec<br />

des systèmes antipollution,<br />

de filtration ou de dosage ;<br />

d’une identification spécifique<br />

pour éviter les erreurs<br />

et faciliter les opérations de<br />

lubrification par le personnel<br />

de maintenance ou de production<br />

(maintenance autonome)<br />

; d’outils de gestion du<br />

plan de lubrification avec la<br />

mise en place d’indicateurs<br />

de performance, de suivi de<br />

dérives éventuelles et d’une<br />

maintenance conditionnelle<br />

(l’analyse d’huile, par exemple).<br />

■<br />

Propos recueillis<br />

par J.-F. Romain<br />

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Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

37


Lubrification<br />

> Innovation<br />

La protection<br />

DR<br />

contre la corrosion<br />

Les nouveaux fluides hydrofuges se démarquent des produits « dewatering »<br />

classiques grâce à une nouvelle formulation, totalement dépourvue<br />

de baryum, qui permet d’allier une excellente protection anticorrosion à de<br />

remarquables propriétés de séparation de l’eau.<br />

Après cinq ans d’études,<br />

des centaines de tests et<br />

un développement intégrant<br />

les dernières avancées<br />

technologiques sur les additifs,<br />

Fuchs Lubrifiant lance une nouvelle<br />

gamme de fluides hydrofuges de protection<br />

contre la corrosion. Pour la première<br />

fois, des produits de protection<br />

hydrofuges garantissent les meilleures<br />

performances techniques tout en<br />

réduisant leur impact sur la santé des<br />

utilisateurs.<br />

Les industriels qui produisent des pièces<br />

métalliques en série sont confrontés à<br />

la nécessité de lutter contre la corrosion<br />

inéluctable des aciers. Pour ce faire,<br />

ils utilisent au cœur de leurs procédés<br />

de fabrication des fluides de protection<br />

temporaire, souvent formulés sur<br />

base solvant. Ces produits anticorrosion<br />

doivent également avoir des caractéristiques<br />

hydrofuges afin de chasser<br />

l’humidité résiduelle sur les pièces (en<br />

provenance des procédés amonts : huiles<br />

solubles ou lessives). Cela évite aux<br />

industriels une étape intermédiaire de<br />

séchage. Le fluide de protection élimine<br />

l’eau des pièces puis, après évaporation<br />

du solvant, laisse un film résiduel<br />

protecteur.<br />

Ces produits contiennent souvent<br />

des molécules à base de baryum. Ces<br />

molécules connues pour leur grande<br />

efficacité offrent de bonnes propriétés<br />

anticorrosion tout en améliorant<br />

la décantation des polluants aqueux.<br />

Problème : « Elles sont toxiques pour la<br />

santé », souligne Valérie Coquereaux,<br />

chef de produit.<br />

Acteur de tête sur le plan mondial dans<br />

le métier de la protection contre la corrosion,<br />

Fuchs Lubrifiant vend chaque<br />

année plus de 22 000 tonnes de cette<br />

spécialité et a naturellement souhaité<br />

rester précurseur sur ce marché très<br />

technique. « C’est pourquoi notre laboratoire<br />

européen, situé à Mannheim en<br />

Allemagne, a lancé, il y a environ 5 ans,<br />

une étude de grande ampleur visant à<br />

éliminer totalement le baryum de ses<br />

hydrofuges anticorrosion », explique<br />

Erwan Kerhuel, responsable marketing.<br />

L’objectif étant clairement de garantir<br />

les meilleures performances de protection<br />

contre la corrosion et de décantation<br />

de l’eau tout en réduisant l’impact<br />

négatif sur la santé humaine.<br />

Préserver la santé<br />

de l’utilisateur<br />

Des centaines d’heures de développement<br />

et d’essais comparatifs ont ainsi<br />

permis à Fuchs Lubrifiant de lancer, en<br />

ce début d’année 2011, « une nouvelle<br />

gamme de protection hydrofuge contre<br />

la corrosion qui offre aux industriels des<br />

avantages absolument remarquables au<br />

plan de la santé du travailleur, au plan<br />

technique comme en termes de gamme<br />

de produits », développe E. Kerhuel.<br />

Les avantages en termes HSE (hygiène,<br />

santé, environnement) sont patents :<br />

la suppression totale du baryum dans<br />

les formules et l’utilisation de solvants<br />

exempts d’aromatiques font de l’Anticorit<br />

un produit nettement moins toxique.<br />

Les produits formulés sur des solvants<br />

désodorisés offrent davantage de<br />

confort d’utilisation. Et, en respect de<br />

la législation sur les émissions de gaz à<br />

effet de serre, les produits sont formulés<br />

sur des bases fluides ne dégageant<br />

pas de COV à 20 °C.<br />

Les avantages techniques ne sont pas<br />

moindres, explique V. Coquereaux : durée<br />

de protection anticorrosion adaptable<br />

au besoin (interopération, stockage<br />

ou expéditions), excellent séchage des<br />

pièces humides (parfaites propriétés hydrofuges)<br />

et maintien des performances<br />

du produit dans le temps (décantation<br />

immédiate de l’eau).<br />

Valérie Coquereaux souligne encore les<br />

avantages spécifiques liés à la largeur de<br />

la gamme (pas moins de 16 produits)<br />

qui propose des vitesses de séchages<br />

aux choix des utilisateurs (en fonction<br />

des contraintes internes de l’entreprise :<br />

rapides, modérées ou lentes), des films<br />

résiduels protecteurs pouvant être imperceptibles,<br />

extra fins ou fins, et encore<br />

un choix des textures de films pouvant<br />

être plutôt sèches et cireuses ou huileuses<br />

et légèrement grasses.<br />

À noter que l’Anticorit a été distingué<br />

d’un Trophée de l’Industrie lors du dernier<br />

salon Industrie Lyon 2011. ■<br />

J.-F. R.<br />

38 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Lubrification<br />

> Un classique revisité<br />

L’aérosol à tout faire<br />

Le KF5 est un classique que CRC KF a renouvelé en proposant désormais<br />

le KF5 Ultra, premier dégrippant multifonction ininflammable au PTFE avec<br />

un système unique de double diffusion.<br />

PEINTURE<br />

Marquage provisoire multiposition<br />

DR<br />

La texture huileuse invisible<br />

du nouveau KF5 Ultra<br />

de CRC KF est capable<br />

de pénétrer même<br />

dans les porosités les plus fines<br />

pour dégripper les pièces bloquées.<br />

« Il assure à toutes les pièces,<br />

qu’elles soient en métal, en<br />

alliage, en plastique ou en caoutchouc,<br />

une meilleure longévité<br />

grâce à une parfaite lubrification,<br />

propre et sèche », explique Thierry<br />

Mongrelet responsable du marketing<br />

de la société. Il dépose un film<br />

particulièrement adhérent sur le<br />

métal qui diminue les frottements,<br />

l’usure et les phénomènes<br />

d’échauffement, particulièrement<br />

sensibles sur les pièces en mouvement.<br />

Le KF5 Ultra repousse l’eau,<br />

l’humidité et la condensation des<br />

pièces métalliques traitées. Sa formule<br />

au PFTE renforce son action<br />

contre les résidus et les salissures<br />

et crée en plus une barrière anti-poussière.<br />

Sa formule est ininflammable<br />

sans danger pour l’utilisateur<br />

et l’environnement.<br />

Grâce à un système exclusif de<br />

« double diffusion », le KF5 Ultra<br />

s’avère encore plus simple à appliquer<br />

: en un seul geste et sans<br />

rien ajouter, le diffuseur permet<br />

soit une pulvérisation large lorsque<br />

le tube du prolongateur est<br />

placé en arrière, soit une pulvérisation<br />

plus puissante et précise<br />

lorsque le tube est en avant. Et<br />

cela dans toutes les positions. Entièrement<br />

protégé par le capuchon<br />

lorsqu’il n’est pas utilisé, le<br />

diffuseur peut être remplacé en<br />

cas de casse pour permettre l’utilisation<br />

de la totalité du conte-<br />

La peinture de marquage provisoire à séchage<br />

rapide Aqua Paint Marker de CRC<br />

KF est particulièrement respectueuse de<br />

l’environnement, car formulée avec des<br />

résines spéciales autorisant l’utilisation<br />

d’eau jusqu’à 25 % de la composition, et<br />

ne contenant pas de solvant chloré, pas<br />

de plomb ni d’autres métaux lourds et<br />

n’est pas classée comme produit nocif<br />

ou irritant pour l’utilisateur.<br />

L’Aqua Paint Marker s’utilise sur tous<br />

les types de supports (asphalte, béton,<br />

sable, pierre…). Sa haute thixotropie<br />

lui apporte une excellente adhérence<br />

même sur les surfaces verticales. Son<br />

fort pouvoir couvrant autorise son utilisation<br />

sur les surfaces poreuses. Ses<br />

pigments d’une grande fl uorescence et<br />

sa formule unique lui confèrent une luminosité<br />

exceptionnelle quelle que soit<br />

la couleur, claire ou foncée, du support.<br />

La fl uorescence persiste au moins un<br />

mois et la couleur jusqu’à 6 mois en<br />

fonction des supports et des conditions<br />

climatiques même sévères (humidité,<br />

intempéries). La gamme est déclinée en<br />

6 couleurs dont 5 fl uorescentes.<br />

À noter qu’une valve à 360° permet<br />

l’application du produit quelle que soit<br />

la position de l’aérosol, vers le bas, à<br />

la verticale, etc., sans coulure. CRC a<br />

conçu un capot exclusif qui se manipule<br />

nu de l’aérosol. Le conditionnement<br />

est en outre économique,<br />

les propriétés du gaz propulseur<br />

du KF5 Ultra (du CO 2<br />

de grande<br />

pureté) permettant de garantir<br />

au moins 95 % de produit actif<br />

dans l’aérosol et assurant de<br />

pouvoir expulser la totalité du<br />

produit. « Bien sûr, sa formule a<br />

été développée de manière à respecter<br />

l’environnement », précise<br />

encore M. Mongrelet.<br />

Le KF5 Ultra peut être utilisé<br />

comme film protecteur lors du<br />

stockage temporaire de pièces<br />

en métal usinées ou semi-finies.<br />

Il élimine également les risques<br />

de courts-circuits et rétablit les<br />

contacts électriques et électroniques<br />

pour permettre une conductibilité<br />

et un fonctionnement optimaux<br />

en toute sécurité de ces<br />

avec une seule main. Il est doté d’une<br />

visière pour supprimer tout débordement<br />

accidentel de la peinture lors de la manipulation<br />

et du transport. Ce capot est<br />

entièrement couvrant et protège le diffuseur<br />

des salissures. L’utilisation est<br />

propre, sécurisée et l’opérateur garde<br />

les mains propres.<br />

Aqua Paint Marker de CRC est indispensable<br />

partout où une application nécessite<br />

une signalisation et un marquage<br />

provisoire et écologique : dans le bâtiment<br />

et les travaux publics, les ports<br />

et aéroports, le ferroviaire, dans les industries<br />

du bois, des voies et réseaux,<br />

les mines, etc.<br />

40 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Lubrification<br />

équipements. Il est idéal pour<br />

éviter la corrosion marine. Sans<br />

odeur et hydrofuge, le KF5 Ultra<br />

résiste en atmosphère polluée à<br />

des températures extrêmes.<br />

Transformer la<br />

rouille en une<br />

couche protectrice<br />

CRC KF propose également depuis<br />

quelques mois une nouvelle<br />

formule qui transforme la rouille<br />

en une barrière résistante et durablement<br />

protectrice. Le revêtement<br />

forme sur les structures<br />

en acier une protection naturelle<br />

qui résiste à la dilatation et aux<br />

fortes températures.<br />

L’action de ce « Stop Rouille » se<br />

décompose en trois phases. Premièrement,<br />

il inhibe instantanément<br />

la formation de la rouille :<br />

l’hydroxyde ferrique instable,<br />

formé au début du processus de<br />

DR<br />

corrosion du fer,<br />

est transformé<br />

en un complexe<br />

stable. Il<br />

forme alors un<br />

revêtement de<br />

protection de<br />

passivation :<br />

les complexes<br />

formés combinés<br />

à la résine<br />

spécifique<br />

contenue dans<br />

la formule forment<br />

un revêtement<br />

imperméable offrant une très<br />

haute protection contre une corrosion<br />

future.<br />

Enfin, la couche de protection présente<br />

une structure et une composition<br />

idéales qui agissent comme<br />

un primaire d’accrochage pour l’application<br />

d’un revêtement, comme<br />

le CRC Galvacolor, lequel peut être<br />

posé bien après. En effet, le revêtement<br />

formé est durable et sans<br />

perte de matière, il n’est donc pas<br />

absolument nécessaire d’appliquer<br />

une peinture de finition.<br />

Ce produit a pour avantage considérable<br />

de supprimer le process<br />

de sablage et tous les inconvénients<br />

qui vont avec, tels que par<br />

exemple un arrêt de la chaîne de<br />

production. Le Stop Rouille n’impose<br />

pas non plus de précaution<br />

de sécurité particulière avant et<br />

pendant le traitement. Le produit<br />

s’applique au pinceau, après un<br />

bref passage à la brosse métallique,<br />

pour traiter les petites comme<br />

les grandes surfaces. Il sèche<br />

rapidement, en 30 minutes.<br />

Soulignons que cette nouvelle<br />

formule non corrosive a été développée<br />

sur une base aqueuse, non<br />

agressive pour l’environnement,<br />

ne contenant aucun solvant chloré,<br />

ni plomb ni chromate. ■<br />

F. P.<br />

KF vous facilite la vie<br />

Simple comme KF.<br />

Disposant de la gamme la plus complète du<br />

marché pour l’entretien et la maintenance<br />

de votre outil de production, KF va<br />

aujourd’hui encore plus loin.<br />

Grâce à une nouvelle segmentation produits<br />

répartie en 8 familles et identifiée par<br />

un code couleur, vous accédez encore plus<br />

facilement au produit.<br />

Cette évolution répond à un unique<br />

objectif, votre besoin.<br />

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Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

41


Ferroviaire<br />

> Environnement<br />

Le traitement des déchets<br />

par pompage<br />

Une solution écologique pour le traitement des déchets des véhicules<br />

ferroviaires a été présentée pour la première fois au Sifer 2011 par Vogelsang.<br />

Spécialisée dans les systèmes<br />

de traitement des déchets<br />

pour véhicules ferroviaires,<br />

la société allemande<br />

Hugo Vogelsang Maschinenbau est<br />

également fournisseur spécialisé de<br />

technique de pompage, de broyage et<br />

de distribution pour l’agriculture, l’industrie<br />

et les collectivités. Lors du récent<br />

Sifer (Salon français du secteur<br />

ferroviaire) qui se tenait du 5 au 7 avril<br />

à Lille, la société a présenté son système<br />

de traitement des déchets par pompage<br />

basé sur une pompe à lobes rotatifs<br />

destinée au pompage des eaux noires<br />

des véhicules ferroviaires.<br />

Avec ce système écologique, on remarque<br />

tout d’abord qu’il n’est pas nécessaire<br />

d’investir dans un réservoir collecteur.<br />

Son fonctionnement s’appuie en<br />

effet sur une unité de pompage indépendante<br />

et puissante et il est simple d’utilisation<br />

et très facile de maintenance et<br />

d’entretien. « Il possède, qui plus est, une<br />

construction extrêmement robuste », explique<br />

Harald Vogelsang, le gérant de la<br />

société Vogelsang. « Les corps étrangers<br />

présents dans les toilettes à aspiration<br />

peuvent être pompés sans risque de détériorer<br />

les éléments de pompage. »<br />

Mobile ou stationnaire<br />

selon les besoins<br />

Le système de traitement des déchets<br />

par pompage est disponible comme unité<br />

d’évacuation mobile ou stationnaire.<br />

« De la pompe mobile montée sur un<br />

chariot spécial en passant par le véhicule<br />

d’élimination des déchets alimenté par<br />

batterie, jusqu’à l’équipement stationnaire<br />

pour stations uniques ou stations multiples,<br />

nous proposons une gamme<br />

complète de produits », explique<br />

Vogelsang. En Allemagne, la société<br />

allemande des chemins de fer<br />

Deutsche Bahn ainsi que de nombreuses<br />

sociétés ferroviaires privées<br />

utilisent déjà, dans leurs gares<br />

et dépôts, cette technique de traitement<br />

des déchets par pompage<br />

mise au point par Vogelsang.<br />

Avec ses systèmes en T économiques,<br />

Vogelsang présentait également<br />

au salon Sifer une station<br />

compacte, sous la forme d’un seul appareil,<br />

assurant rapidement et dans le<br />

respect de l’hygiène l’alimentation en<br />

eau potable ainsi que l’aspiration des<br />

eaux usées des trains de banlieue et de<br />

voyageurs. « Le système permet un équipement<br />

optimal parfaitement adapté<br />

aux exigences de chaque site grâce à de<br />

nombreuses options et accessoires utiles<br />

», explique Frédéric Giordan, le directeur<br />

de la société Vogelsang France.<br />

« Des équipements supplémentaires tels<br />

que les systèmes de commande à distance<br />

et de gestion de données, les chauffages,<br />

l’éclairage, les signaux avertisseurs,<br />

les équipements de nettoyage de tonne<br />

ou les débitmètres, facilitent le travail<br />

tout en le rendant plus sûr, et peuvent<br />

également être montés ultérieurement<br />

sur les dispositifs. » L’installation d’un<br />

dispositif sous-terrain est également<br />

possible. ■ F. P.<br />

INNOVATION<br />

Le meulage des roues en sécurité<br />

Une innovation mondiale visible sur le<br />

stand i-Trans lors du Sifer : W3M, « une<br />

machine-outil » qui facilite les opérations<br />

de maintenance sur les roues de<br />

wagon de fret. Initiée par une demande<br />

de la SNCB ( Société nationale des chemins<br />

de fer belges), cette invention a été<br />

développée par Sogema Engineering,<br />

spécialiste en conception et réalisation<br />

d’équipements d’ateliers ferroviaires.<br />

Ce qu’elle a conçu en partenariat avec<br />

Ensam Paristech Lille, la SNCB et la<br />

SNCF, c’est tout simplement une meuleuse<br />

transportable qui reconditionne les<br />

roues pour leur donner une circularité.<br />

En effet, les transports de marchandises<br />

subissent parfois des freinages brusques<br />

qui produisent des plats sur les roues. La<br />

« machine-outil » W3M, permet d’usiner<br />

sans que l’opérateur soit obligé d’être<br />

dans des positions pénibles et dangereuses.<br />

DR<br />

42 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


GMAO OPTIMAINT<br />

OptiMaint est l’alternative entre une solution de GMAO<br />

complexe, coûteuse et longue à mettre en place<br />

et une solution avec des fonctionnalités trop simples et limitées.<br />

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Interventions spéciales<br />

> Travaux d’accès difficiles<br />

En hauteur et en sécurité<br />

sur les cordes<br />

Pour réaliser des travaux d’accès difficile,<br />

et particulièrement sur cordes, il convient<br />

de faire appel à des entreprises pouvant se<br />

recommander d’une spécialisation adéquate<br />

afin que la sécurité et la qualité du travail<br />

soient convenablement prises en compte.<br />

La réalisation de travaux<br />

et d’interventions spéciales,<br />

en zone d’accès<br />

difficile, est une affaire<br />

d’entreprises spécialisées comme<br />

celles qui se sont regroupées au<br />

sein du SFETH ( Syndicat français<br />

des entreprises de travaux en<br />

hauteur). Plusieurs décrets encadrent<br />

d’ailleurs cette activité qui<br />

nécessite des structures d’entreprises<br />

adaptées à cette spécialité<br />

où la définition et le respect des<br />

procédures sont essentiels.<br />

Réglementation et<br />

bonnes pratiques<br />

Depuis maintenant plus d’une dizaine<br />

d’années, 1 500 CQP cordistes<br />

ont validé les compétences<br />

des salariés qui travaillent sur cordes.<br />

Depuis le mois de juillet 2007,<br />

Qualibat a d’ailleurs mis en place<br />

une certification « Travaux d’accès<br />

difficiles à la corde » qui va permettre<br />

d’identifier les entreprises<br />

qui s’engagent sur des objectifs<br />

précis en matière de formation,<br />

avec comme référence le CQP<br />

Cordiste niveau 2. Ce référentiel<br />

porte sur l’organisation de l’entreprise,<br />

sur la gestion du personnel<br />

intérimaire et bien entendu sur la<br />

qualité des travaux réalisés.<br />

Les entreprises spécialisées en<br />

travaux en hauteur interviennent<br />

pour résoudre des difficultés particulières<br />

d’accès que l’on rencontre<br />

dans le BTP et l’industrie :<br />

bâtiments, ouvrages d’art, sites<br />

naturels et bien sûr sites industriels,<br />

par exemple sur les cheminées…<br />

Issues à l’origine des pratiques<br />

sportives de la spéléologie<br />

et de l’alpinisme, les techniques<br />

d’accès et de positionnement sur<br />

Les membres du SFETH<br />

DES ENTREPRISES « HAUTEMENT » SPÉCIALISÉES<br />

ABSIDE (Montreuil), ACCEDE-ATOUT (Monterblanc),<br />

ACCESSIBILITÉ TRAVAUX SPÉ-<br />

CIAUX (Maisons-Alfort), ACROBART (Châtillon<br />

d’Azergues), ACROBAT (Malaunay),<br />

ACROTIR (Luneville), ADRENALINE 33 (Pessac),<br />

AIR BUILDING (Merlas), ALPI-ROC (Gignac),<br />

ALPINISTE BRESTOIS (Brest), ALTI-<br />

TECH (Tramoyes), ALTIUS (Poisy), ANTECI-<br />

ME (Clamart), APIC A3S (Meudon), APLOMB<br />

(Suresnes), CAN (Mirmande), CIME (Montataire),<br />

ETAIR ÎLE-DE-FRANCE (Grigny), FACE<br />

SUD (Puget-sur-Argens), FTTA (Septmoncel),<br />

GRATTE CIEL (Cachan), GTS (Saint-Priest),<br />

HYDROKARST (Sassenage), INACCESS<br />

(Mons-en-Barœul), JADE (Roubaix), JAR-<br />

NIAS ENTREPRISE (Bagneux), LES CORDIS-<br />

TES OURGUIGNONS (Villechetive), LES COR-<br />

DISTES PARISIENS (Clamart), LES CORDIS-<br />

TES SAVOYARDS (Le Bouchet-Mont-Charvin),<br />

O CAN (Le Pouzin), OUEST ACRO (Louverne),<br />

PRO-FIL (Reims), PROFIL (Marseille), PRO-<br />

FIL ARMOR (Auray), SIMECO (Simiane-Collongue),<br />

SOLUTION CORDE (Paris), SOTRAC<br />

(Moirans-en-Montagne), TECHNI TRAVAUX<br />

(Monaco), TECHSUB (Saint-Laurent Blangy),<br />

TGH (Eguilles), TRAPEZE (Bois-Colombes),<br />

VERSANT (Nanterre), VERSANT TRAVAUX<br />

SPÉCIAUX (Vitrolles).<br />

© PETZL / Lafouche<br />

44 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


cordes s’avèrent performantes,<br />

et en conformité avec la réglementation.<br />

Le recours aux travaux sur cordes<br />

est réglementé, notamment par le<br />

code du travail art. R 4323-64 et<br />

le décret N 924 du 1 er septembre<br />

2004. Les travaux sur cordes sont<br />

complémentaires des techniques<br />

d’accès par échafaudage ou par<br />

élévateur de personnes. Mais il<br />

faut savoir qu’ils ne sont autorisés<br />

que dans deux circonstances :<br />

en cas d’impossibilité technique<br />

d’installer des équipements assurant<br />

une protection collective des<br />

travailleurs, tels qu’échafaudages<br />

ou nacelles ; ou lorsque l’évaluation<br />

des risques démontre que<br />

l’installation, la mise en œuvre<br />

et l’utilisation d’un équipement<br />

collectif exposent les opérateurs<br />

à un risque supérieur à celui résultant<br />

de l’utilisation des techniques<br />

de positionnement et d’intervention<br />

au moyen de cordes.<br />

Pour travailler sur cordes, la réglementation<br />

impose donc de réaliser<br />

tout d’abord une évaluation<br />

préalable comparée des différents<br />

équipements de travail.<br />

Le personnel des entreprises spécialisées<br />

doit donc posséder la<br />

double compétence des métiers<br />

du BTP et de la maintenance industrielle,<br />

alliées aux techniques<br />

d’accès sur cordes. Et tout naturellement,<br />

il doit disposer d’un<br />

matériel de progression complet :<br />

harnais, casque, cordes, descendeur,<br />

bloqueurs, poulies…<br />

Championnat<br />

de France des<br />

cordistes<br />

Organisé par le SFETH, le premier<br />

championnat de France des cordistes<br />

s’est déroulé le 19 mars dans<br />

le bâtiment d’expérimentation et<br />

de formation V.axess de Petzl. La<br />

mise en place et l’arbitrage des<br />

épreuves étaient assurés par la société<br />

EPIsûr. Différentes épreuves<br />

ont permis à une soixantaine de<br />

compétiteurs de démontrer leur<br />

force physique, leur technique et<br />

leur sens stratégique ainsi que le<br />

ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION<br />

Le danger des contrefaçons<br />

respect de la sécurité, tout défaut<br />

de mise en sécurité ou manipulation<br />

dangereuse générant une<br />

lourde pénalité. La déconnexion<br />

du dispositif d’antichute est tout<br />

simplement interdite. Podium final<br />

: Sylvain Bellat ( Ouest Acro),<br />

Yohan Garcia ( Profil) et Rui de<br />

Carvalho ( Aplomb). Dans le challenge<br />

par équipe se sont distinguées<br />

les entreprises Aplomb, TGH<br />

et Abside.<br />

Construit en 2008, le hall V.axess<br />

offre plus de 1 500 m 2 de surface<br />

au sol, ainsi qu’un dispositif complexe<br />

d’escaliers internes et externes,<br />

d’allées, de murs d’escalade<br />

inclinables, de plates-formes et<br />

de poutres porteuses. Les surfaces<br />

intérieures et extérieures du bâtiment<br />

sont équipées de manière à<br />

pouvoir reproduire les situations<br />

rencontrées dans le monde de la<br />

verticalité. V.axess abrite également<br />

une tour de 30 mètres de<br />

haut, des espaces confinés, et des<br />

surfaces verticales extérieures, qui<br />

peuvent être utilisées pour recréer<br />

des conditions de glace ou<br />

de ruissellement d’eau, ainsi que<br />

des ventilateurs de 50 kW capables<br />

de générer des vents de plus<br />

de 35 km/h. ■<br />

F. P.<br />

« Nous avons récemment identifié, en provenance<br />

de Chine, des copies “à l’identique”<br />

de quatre de nos équipements de protection<br />

individuelle (EPI), dénonce Paul Petzl. Ces<br />

copies, non conformes à nos exigences, sont<br />

un réel danger pour l’utilisateur. Malheureusement,<br />

sur leur seul aspect extérieur,<br />

elles sont impossibles à différencier d’un<br />

produit Petzl original. » Le fabricant a immédiatement<br />

engagé des actions d’informations<br />

auprès de tout son réseau commercial<br />

et de ses clients ainsi que des moyens légaux<br />

pour identifier et stopper les sources<br />

d’approvisionnement. Confronté, comme<br />

beaucoup de marques internationales innovantes,<br />

à la concurrence déloyale des<br />

contrefaçons, le président de Petzl souligne<br />

que cette concurrence contraire aux règles<br />

internationales représente un risque pour la<br />

pérennité des entreprises copiées, tout en<br />

mettant très souvent en jeu la sécurité des<br />

clients utilisateurs.<br />

Pour lutter contre les contrefaçons, Petzl met<br />

en œuvre une politique de dépôts de brevets<br />

sur ses innovations et assure une surveillance<br />

des marchés à travers les salons professionnels<br />

et les différents canaux de distribution.<br />

En cas de contrefaçons, les sources de<br />

production sont recherchées et si nécessaire<br />

des poursuites en justice sont entreprises<br />

qui peuvent entraîner jusqu’à la destruction<br />

d’outil industriel. « Pour mémoire, en 2001,<br />

nous avons identifié 18 marques chinoises<br />

qui avaient copié notre lampe Tikka, sortie<br />

l’année précédente. Les contrefacteurs ont<br />

été stoppés et un moule de production détruit<br />

», se félicite M. Petzl.<br />

Créée en 1973 et demeurée une structure<br />

familiale, Petzl compte trois sites de production<br />

en France et un site en Malaisie.<br />

« Ce dernier répond aux mêmes exigences<br />

de qualité et de respect des employés que<br />

nos sites en France », précise M. Petzl.<br />

La société s’appuie sur un réseau de distributeurs<br />

sélectionnés et formés à ses<br />

exigences : « Ils gèrent, sous leur propre<br />

responsabilité, des détaillants et revendeurs<br />

qualifi és. Les produits Petzl ne sont<br />

disponibles qu’à travers ce réseau. Si vous<br />

avez un doute sur l’origine d’un produit,<br />

n’hésitez pas à contacter le distributeur<br />

Petzl. »<br />

© PETZL / Lafouche<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

45


Interventions spéciales<br />

> Solution<br />

Intervenir<br />

DR<br />

en continuité de service<br />

Les interventions de maintenance doivent parfois se dérouler en plein<br />

air, sur des terrains encombrés, à l’accès difficile, sur des sols rendant les<br />

déplacements dangereux. Solution…<br />

Éviter l’enlisement d’un<br />

chariot télescopique<br />

de 8 tonnes au milieu<br />

d’une forêt de transformateurs,<br />

tel était le défi des<br />

agents de maintenance du poste<br />

électrique de Villevaudé (77). De<br />

plus, l’intervention devait se dérouler<br />

sans interruption de service,<br />

ce poste alimentant environ<br />

15 % de Paris intra-muros, deux<br />

stations SNCF, trois stations RER,<br />

la ZA de Roissy, Eurodisney…<br />

Intervention<br />

sous très haute<br />

tension<br />

La solution technique a été fournie<br />

par Altec et ses plaques de<br />

protection en polyéthylène proposées<br />

qui sont en effet spécifiquement<br />

conçues pour de telles<br />

interventions. Ces plaques permettent<br />

à la fois de protéger les<br />

sols fragiles tout en empêchant<br />

les traces de roues et de chenilles,<br />

et dans le même temps<br />

de circuler facilement et sans<br />

risque d’enlisement. Elles rendent<br />

ainsi possible le passage<br />

d’engins et de camions de fort<br />

tonnage sur les sites sensibles.<br />

Ces plaques facilitent également<br />

le déplacement des voitures et<br />

des piétons sur des sols boueux<br />

ou ensablés. Les plaques peuvent<br />

être reliées entre elles grâce à<br />

un système d’agrafage et créer<br />

ainsi de véritables chemins de<br />

DR<br />

roulage ou des aires de circulation,<br />

voire des espaces de stockage<br />

temporaire.<br />

Sur le site de Villevaudé, ce sont<br />

près de 500 m² de plaques qui<br />

ont été livrées en seulement deux<br />

jours. Les agents de maintenance<br />

ont ainsi pu intervenir avec précision<br />

dans un environnement<br />

encombré, sans interrompre la<br />

boucle 400 000 volts ceinturant<br />

l’Île-de-France.<br />

Les plaques de protection des<br />

sols Altec France sont parmi les<br />

plus maniables du marché, une<br />

qualité qui est grandement appréciée<br />

par les opérateurs. En<br />

polyéthylène, d’une épaisseur<br />

de 13 à 26 mm, elles résistent<br />

à des charges de 50 tonnes, supportent<br />

des températures extrêmes<br />

aussi bien froides que chaudes<br />

; elles sont antidérapantes<br />

et suffisamment flexibles pour<br />

s’adapter aux configurations des<br />

terrains. Autre avantage, économiquement<br />

important, elles sont<br />

lavables à l’eau et parfaitement<br />

réutilisables. Enfin, elles sont recyclables<br />

à 100 %.<br />

Reliées<br />

entre elles,<br />

les plaques<br />

permettent<br />

de créer des<br />

chemins de<br />

roulage<br />

Les plaques d’Altec sont disponibles<br />

en deux versions : une surface<br />

lisse pour le passage de piétons,<br />

de transpalettes ou le stockage<br />

de la terre ; une surface avec<br />

relief larmé antidérapant pour le<br />

passage d’engins à pneus ou à<br />

chenilles. Pour faciliter la manutention<br />

et le stockage, elles peuvent<br />

être conditionnées sur une<br />

palette en acier peint, spécialement<br />

conçue. ■<br />

C. L.<br />

Les plaques existent en deux versions :<br />

deux faces avec relief larmé antidérapant ou<br />

un côté lisse et l’autre face larmée<br />

DR<br />

46 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


POLY CHAIN ® GT CARBON ,<br />

LA TECHNOLOGIE AU SERVICE<br />

DE LA PRODUCTIVITE<br />

<br />

<br />

Rien de plus résistant<br />

Vous ne pensiez tout de même pas que les<br />

limites en transmission de puissance étaient déjà<br />

atteintes? Gates vous présente la courroie<br />

Poly Chain ® GT Carbon, la nouvelle génération<br />

de courroies synchrones avec cordes de traction<br />

en carbone brevetées. La courroie synchrone<br />

la plus performante sur le marché offrant une<br />

excellente alternative aux chaînes à rouleaux<br />

et engrenages.<br />

Pour plus d’information visitez www.gates.com/france<br />

ou envoyez un courriel à inforequest@gates.com


Manutention<br />

> Prestataire<br />

Maintenir un parc de chario<br />

Nous avons rencontré Matthieu Barthélemy, vice-président de Manuloc,<br />

le spécialiste des solutions globales de manutention.<br />

M&E. Quelles sont aujourd’hui,<br />

selon votre expérience, les exigences<br />

les plus fortes des responsables<br />

en matière de gestion et<br />

de maintenance de parc ?<br />

Matthieu Barthélemy. Les exigences<br />

les plus fortes des responsables<br />

industriels portent<br />

essentiellement sur le meilleur<br />

compromis disponibilité/flexibilité/prix.<br />

Les hommes de services,<br />

leurs compétences, ainsi que<br />

les pièces détachées, constituent<br />

donc des enjeux majeurs. Manuloc<br />

investit lourdement dans la<br />

formation de ces hommes et de<br />

son encadrement, l’uniformisation<br />

et le déploiement du standard<br />

qualité Manuloc étant au<br />

cœur de la stratégie du groupe.<br />

Ainsi, la société Multiparts se<br />

porte garante que la pièce nécessaire<br />

à l’entretien de tous<br />

véhicules soit livrable dans un<br />

délai de 24 heures partout en<br />

France.<br />

M&E. Parc mono-marques<br />

ou multi-marques : quelle est<br />

aujourd’hui l’évolution dominante<br />

? Comment les entreprises<br />

industrielles ou logistiques<br />

souhaitent-elles optimiser la<br />

gestion de leur parc ?<br />

M. B. La tendance de fond sur<br />

le marché est le parc monomarque,<br />

multi-produits majoritairement<br />

à la location. Nos<br />

clients sont à la recherche de<br />

la simplicité opérationnelle : un<br />

DR<br />

LOGISTIQUE<br />

Une plate-forme européenne<br />

Manuloc a mis en place une plate-forme<br />

européenne de gestion et de livraison de<br />

pièces détachées qui lui permet d’assurer<br />

un service de dépannage en moins<br />

de 24 heures. Baptisée Multiparts, cette<br />

plate-forme achète pour 22 millions<br />

d’euros de pièces détachées par an et<br />

représente, à ce jour, près de 10 % du<br />

chiffre d’affaires du groupe. Matthieu<br />

Barthélemy, vice-président de Manuloc,<br />

explique que Multiparts répond à<br />

« la stratégie menée par le groupe pour<br />

conserver son indépendance d’approvisionnement<br />

en pièces détachées multi-marques<br />

et la maîtrise de sa croissance<br />

». Cette approche service s’appuie<br />

sur une organisation physique et<br />

logistique articulée autour de trois sites<br />

(Metz, Chassieu et Seclin), et concrétise<br />

par quatre grandes activités qui sont le<br />

sourcing, la distribution, la livraison et<br />

la formation.<br />

Manuloc entretient près de 16 000 charriots<br />

en propre et environ 12 000 chez ses<br />

clients. Le sourcing et l’achat de pièces<br />

détachées représentent plus de 300 marques<br />

sourcées pour 500 000 références<br />

gérées et près de 15 000 références disponibles<br />

en stock en permanence. La<br />

distribution de pièces détachées Hyster<br />

est pour sa part exclusive pour le marché<br />

français.<br />

La gestion et la livraison de pièces détachées,<br />

en moins de 24 heures, est assurée<br />

à travers 750 expéditions par jour,<br />

en moyenne, auprès de 700 points de<br />

livraison différents dont 500 véhicules<br />

ateliers. Enfi n, la formation repose sur<br />

une équipe d’experts capable d’accompagner<br />

les clients dans l’identification de<br />

leurs pièces et d’outils supports produits<br />

sous forme de catalogues (par marque<br />

et par type d’engin).<br />

Une interface permet aux clients de se<br />

connecter au système d’information et de<br />

disposer, à tout moment et en temps réel,<br />

des informations concernant la disponibilité<br />

et le coût des pièces recherchées,<br />

avec un module d’achat en ligne. Selon M.<br />

Barthélemy, « l’ensemble de ces moyens<br />

nous permet d’offrir un taux de disponibilité<br />

de plus de 98 % sur l’ensemble des<br />

pièces identifiées stockées et répertoriées<br />

au sein de notre plate-forme ».<br />

48 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


ts : les nouvelles exigences<br />

intervenant, une grande disponibilité<br />

et la meilleure compétitivité<br />

possible. Ainsi, l’optimisation<br />

des entreprises industrielles<br />

ou logistiques passe par la<br />

mise en place de partenariats<br />

basés sur la gestion de flotte<br />

et le conseil. L’offre Manuloc en<br />

la matière est très riche et permet<br />

à nos clients de bénéficier<br />

d’un concept produits packagés<br />

“Manuloc Solutions” – le partenaire<br />

unique – adapté à leurs<br />

exigences d’exploitation, le plus<br />

flexible et le plus compétitif du<br />

marché français.<br />

M&E. Comment avez-vous fait<br />

évoluer vos contrats de location<br />

et maintenance pour satisfaire<br />

aux besoins de vos clients ?<br />

M. B. Les nouvelles exigences<br />

clients sont nombreuses depuis<br />

plus de deux ans, notre catalogue<br />

d’offres suit donc la même<br />

tendance et ne cesse de s’enrichir.<br />

Je vous évoquais préalablement<br />

notre offre Manuloc<br />

Solutions : nos plus belles victoires<br />

se sont construites avec<br />

Optiloc ou encore Economan.<br />

À l’heure des changements et<br />

des incertitudes, Optiloc offre<br />

au client une grande flexibilité<br />

de location, puisque nous exprimons<br />

nos contrats à l’heure de<br />

marche et offrons au client une<br />

solution totalement adaptée à<br />

son cycle opérationnel. Quant<br />

à Economan, elle permet à nos<br />

clients propriétaires de leurs<br />

engins de faire d’importantes<br />

économies et de contrôler leur<br />

maintenance à 100 %. Manuloc<br />

se positionne alors comme un<br />

prestataire conseil unique présent<br />

sur l’ensemble du territoire<br />

national, sur des parcs multimarques.<br />

■<br />

Propos recueillis<br />

par J.-F. Romain<br />

L’ENTREPRISE<br />

1 er groupe de service de manutention<br />

En juin 2010, Catherine Barthélemy, présidente<br />

de la société, annonçait le rachat<br />

par Manuloc du groupe Amonite, premier<br />

concessionnaire de la marque de chariots<br />

de manutention Hyster en France. Amonite<br />

est composé de deux entreprises : Philippe<br />

Manutention et ASE (aussi appelé Hyster<br />

Distribution), qui couvrent respectivement<br />

le Nord et le Sud-Est de la France.<br />

Avec cette acquisition, Manuloc est passé<br />

de 700 à 1 200 collaborateurs (dont 700<br />

techniciens en maintenance multi-marques),<br />

pour un chiffre d’affaires global de<br />

300 M€ (estim. 2010). Son activité manutention<br />

(vente et location de matériels)<br />

maintient un parc de 28 000 matériels, dont<br />

16 000 en location. Le groupe Manuloc est<br />

Évolution des besoins<br />

TROIS SOLUTIONS DE SERVICES<br />

ainsi devenu le N° 1 des sociétés de services<br />

de manutention en France.<br />

L’origine du groupe est la société Sermat née<br />

à Metz en 1964. Le père de l’actuelle dirigeante<br />

en prend le contrôle en 1967. Sa fille,<br />

Catherine Barthélemy, placée à la direction<br />

en 1972, la rachète en 1985 et le développe<br />

ensuite par rachats successifs sous le nom de<br />

Manuloc. Présent sur l’ensemble du territoire<br />

national avec un réseau de 45 implantations,<br />

le groupe a ouvert ces dernières années quatre<br />

nouvelles filiales en Europe, en Suisse et<br />

au Luxembourg, ainsi qu’en Pologne et en<br />

Roumanie, pour accompagner ses grands<br />

clients au plus près de leurs besoins et être<br />

à même de répondre aux impératifs d’un<br />

marché qui tend à se délocaliser.<br />

Pour s’adapter à l’évolution du marché, Manuloc<br />

a développé trois offres de services<br />

qui tiennent compte des problématiques<br />

des utilisateurs tant en termes de fi nancement<br />

que d’optimisation des dépenses, ou<br />

encore de visibilité lors de la signature de<br />

contrats pluriannuels. Grâce à son indépendance<br />

fi nancière, Manuloc propose ici<br />

aux entreprises propriétaires d’un parc de<br />

le leur racheter avec paiement cash, puis<br />

de le remettre en location. Cette solution<br />

a pour double avantage de dégager de la<br />

trésorerie pour l’entreprise et de lui garantir<br />

une totale transparence sur son budget<br />

dans le temps.<br />

Le manque de visibilité étant l’une des<br />

conséquences de la situation économique<br />

actuelle, un nombre important d’entreprises<br />

propriétaires de leur parc souhaite prolonger<br />

l’utilisation de leurs matériels dans les<br />

meilleures conditions. Avec €conoman, la<br />

solution globale de services en manutention,<br />

les dépenses restent sous contrôle (pas d’investissement<br />

ou d’engagement sans accord<br />

préalable). De plus, le client bénéficie de<br />

l’économie d’un seul interlocuteur, de délais<br />

de dépannage plus courts, de garanties en<br />

sécurité et en veille réglementaire, ainsi que<br />

de conseils en réduction de coûts.<br />

Enfi n, la solution de location « Optiloc »<br />

est basée sur l’ajustement automatique<br />

de la durée du contrat à l’utilisation réelle<br />

du matériel. Elle garantit au client que la<br />

machine sera toujours utilisée pendant sa<br />

période de fi abilité maximale. La durée de<br />

location s’ajuste à l’obsolescence réelle<br />

du matériel sans être contrainte par des<br />

contingences fi nancières.<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

49


Manutention<br />

> Technologie<br />

Manipulation manuelle<br />

de charges sans efforts<br />

Dalmec développe une gamme de manipulateurs pour la manutention<br />

manuelle de charges jusqu’à 250 kg, étudiés pour des applications spéciales<br />

comme les bouteilles ou les sacs…<br />

Les manipulateurs Partner<br />

PS de Dalmec sont<br />

conçus pour permettre<br />

de manipuler manuellement<br />

des charges moyennes<br />

pouvant atteindre 250 kg, dans<br />

des conditions maximales de<br />

sécurité et d’ergonomie, en absence<br />

de poids, sans fatigue pour<br />

l’opérateur, et de manière rapide<br />

et précise. Ce type de manipulateur<br />

est la résultante de combinaisons<br />

de solutions personnalisées<br />

dans l’approche spécifique,<br />

par exemple pour la manipulation<br />

de bouteilles ou de sacs, en<br />

tenant compte de l’environnement<br />

du poste de travail et du<br />

secteur industriel.<br />

Le manipulateur Partner PS est<br />

équipé d’un dispositif de préhension<br />

pneumatique (pince,<br />

ventouse…), adapté aux mesures<br />

de la charge à manipuler<br />

selon les opérations à effectuer<br />

DR<br />

DR<br />

sur le poste de travail. Le processus<br />

de préhension est alimenté<br />

par une turbine électrique permettant<br />

la prise, le transfert et<br />

l’inclinaison de toutes sortes de<br />

bouteilles, du plus petit contenant,<br />

au plus grand, quels qu’en<br />

soient le poids et les dimensions<br />

qui peuvent s’avérer très variés<br />

selon les packages à manipuler.<br />

Les systèmes de préhension ont<br />

été conçus et réalisés aux mesures<br />

spécifiques des différentes<br />

charges à manipuler afin que les<br />

caractéristiques géométriques du<br />

manipulateur puissent s’adapter<br />

complètement aux différents besoins<br />

de l’utilisateur quel que soit<br />

son environnement de travail.<br />

L’appareillage pneumatique à<br />

bras rigides du système favorise<br />

parfaitement la préhension et la<br />

manutention en “état d’apesanteur”<br />

de tout type de poids et<br />

de volume, tel que par exemple<br />

Facteur de<br />

productivité, les<br />

manipulateurs<br />

de charges sont<br />

également un<br />

élément clé de<br />

l’adaptation du<br />

poste de travail<br />

aux travailleurs<br />

âgés<br />

DR<br />

un ensemble de caisses de bouteilles<br />

sur palette. L’équilibrage<br />

de la charge est obtenu par l’effet<br />

d’un vérin pneumatique sur un<br />

système à leviers. Celui-ci amplifie<br />

l’action de montée et de<br />

descente qui est appliquée manuellement<br />

par l’opérateur sur<br />

l’outil de préhension, ou directement<br />

sur la charge. Le vérin est<br />

alimenté par deux circuits préréglés<br />

: le premier équilibre en permanence<br />

l’outil de préhension,<br />

le second équilibre les différents<br />

poids de la charge.<br />

Un autre manipulateur de type<br />

Partner PS pour petites et moyennes<br />

charges a aussi été spécialement<br />

conçu afin d’opérer la manipulation<br />

itérative de sacs toute<br />

enveloppe, (papier, plastique,<br />

jute…), et à contenant divers (ciment,<br />

farine, cacao, graine, billes,<br />

café, terre…). ■<br />

C. L.<br />

50 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Équipements<br />

Assister<br />

le technicien de maintenance<br />

DR<br />

Norelem propose toute une<br />

gamme de produits de manutention<br />

spécifiquement<br />

étudiés pour assister le technicien de<br />

maintenance.<br />

Remplacer une pièce implique de tirer,<br />

pousser, parfois soulever des éléments<br />

de machines, souvent très lourds. Un<br />

matériel fiable est, dans ces conditions,<br />

absolument essentiel. Norelem s’efforce<br />

de proposer une solution pour tous<br />

ces problèmes de manutention liés à<br />

la maintenance. Avec une large gamme<br />

d’anneaux de levage techniques, le<br />

technicien de maintenance pourra appliquer<br />

une solution simple à certains<br />

problèmes insolubles. Les anneaux de<br />

levage rotatifs et à traction latérale accroissent<br />

les possibilités de déplacement<br />

des pièces. Les anneaux à broches<br />

autobloquantes sont gages de sécurité<br />

lors de manœuvres difficiles. Enfin, les<br />

anneaux à revêtement envirolox s’adaptent<br />

aux atmosphères corrosives et aux<br />

brouillards salins.<br />

À remarquer encore toute une gamme<br />

d’aimants permettant de soulever, déplacer<br />

ou maintenir sans difficultés des<br />

éléments métalliques. Grâce à leurs<br />

tailles, il est possible de les adapter<br />

à toutes installations simplement et<br />

rapidement. Le fabricant dispose également<br />

d’une large gamme d’éléments<br />

de manœuvre pour toutes les adaptations<br />

et les réparations sur machines<br />

spéciales : boutons, volants, poignées,<br />

mais également des manettes indexables<br />

en acier et en Inox, filetées et taraudées.<br />

Enfin, les guidages linéaires de Norelem<br />

de la gamme 20000, les systèmes de<br />

rails et chariots de guidage, les gammes<br />

d’accouplements (gamme 23000)<br />

pourront apporter des solutions simples<br />

susceptibles d’aider les techniciens de<br />

maintenances qui souhaitent améliorer<br />

leur parc machine. ■<br />

F. P.<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

51


Cahiers du management industriel<br />

> La GMAO… mais quelle GMAO ?<br />

Les remarques d’un<br />

petit éditeur<br />

Quand, en 1989, un client m’a demandé un logiciel pour l’aider à gérer sa<br />

maintenance préventive et conserver l’historique des interventions, j’étais<br />

loin de penser que vingt ans plus tard je travaillerai toujours sur des projets<br />

de GMAO… et que je me poserai toujours la même question : quelle est la<br />

meilleure GMAO pour mon client ?<br />

Par Jacques Faucher<br />

Tout le monde s’accorde<br />

aujourd’hui sur les fonctions<br />

de base d’une GMAO dont<br />

on trouve aisément sur Internet<br />

un cahier des charges idéal. Où<br />

se trouve alors la difficulté ? Pourtant,<br />

les problèmes existent bel et bien : mais<br />

est-ce que ce sont vraiment des problèmes<br />

de GMAO ?<br />

Ce marché est désormais en renouvellement<br />

soit des solutions “maison” soit de<br />

logiciels obsolètes. Ceux qui demandaient<br />

un développement spécifique il y a quelques<br />

années sont devenus raisonnables :<br />

il existe suffisamment de bons logiciels<br />

de GMAO avec des prix d’achat variant<br />

de gratuit à quelques dizaines de milliers<br />

d’euros pour satisfaire tous les besoins.<br />

Mais demeurent les problèmes de la<br />

définition de ces besoins RÉELS et de<br />

la nécessité absolue de disposer des<br />

MOYENS nécessaires pour une bonne<br />

mise en place. J’ai choisi, il y a plus de<br />

trente ans, de quitter les grands groupes<br />

pour créer ma propre structure avec<br />

l’ambition de vivre heureux avec mes<br />

clients – c’est-à-dire d’avoir des clients<br />

satisfaits. Et j’avoue avoir mis plus de<br />

temps et avoir eu plus de difficultés<br />

à satisfaire un client avec la GMAO<br />

qu’avec un autre type d’installation.<br />

Mes clients habituels ne sont pas de<br />

grands groupes : je ne discute jamais<br />

des grandes options et du long terme<br />

informatique. Il s’agit souvent de sites<br />

indépendants appartenant à un grand<br />

groupe ou même de secteurs sur un site<br />

particulier. Je vais tenter de dresser le<br />

profil de ces clients ou plutôt des difficultés<br />

rencontrées, chez eux, avec la<br />

GMAO. Ce n’est pas un portrait réaliste :<br />

aucun ne cumule tous les problèmes et<br />

le pire n’est pas toujours assuré…<br />

Les acteurs du projet GMAO :<br />

opérateur, responsable, chef<br />

de projet<br />

Chacun des acteurs sait en général ce qu’il<br />

attend de la GMAO. Commençons par le<br />

personnage de base : l’homme qui fait la<br />

maintenance et qui va donner les éléments<br />

pour nourrir les historiques, c’est<br />

l’opérateur. C’est lui qui permet, par ses<br />

saisies au fil du temps, d’accumuler la<br />

connaissance de l’élément maintenu, de<br />

chiffrer son coût et surtout de rendre cette<br />

information exploitable et disponible<br />

pour un collègue et pour sa hiérarchie.<br />

Il est vrai que ce genre de préoccupation<br />

n’est pas le premier souci d’un opérateur.<br />

Peut-être est-ce une raison de plus<br />

pour l’impliquer et le motiver ? Il a certainement<br />

lui aussi, des objectifs. Sauf,<br />

bien sûr, s’il n’a même pas été mis au<br />

courant du projet. Si, si, je l’ai vu… En<br />

tout cas, il sait précisément ce qu’il ne<br />

veut pas et il a la capacité, consciemment<br />

ou non, de rendre une GMAO totalement<br />

inefficace et inexploitable.<br />

Notre solution avec Clarisse : insister<br />

pour avoir le contact direct avec<br />

les opérateurs, écouter leurs demandes,<br />

dialoguer avec leur responsable et<br />

adapter le produit : la plupart du temps,<br />

il s’agit de modifier un ou deux écrans<br />

de saisie : la structure du logiciel permet<br />

cette personnalisation rapide (en général<br />

moins de deux heures) et ce petit<br />

travail permet à l’opérateur de s’approprier<br />

son écran et son logiciel.<br />

Le responsable d’une équipe de maintenance<br />

est le personnage le plus concerné<br />

par la mise en service de la GMAO.<br />

C’est un chef d’atelier, un chef de service<br />

et ses objectifs sont le plus souvent<br />

clairement exprimés : avoir une équipe<br />

qui fonctionne bien, pas de retards dans<br />

les opérations d’entretien préventif ou<br />

conditionnel, une bonne réactivité par<br />

rapport aux DI et une collecte simple et<br />

fiable des éléments demandés, en général<br />

ceux qui concernent la tenue des<br />

stocks et les coûts des interventions.<br />

Un nouvel objectif va être de bien exploiter<br />

le nouvel outil. Mais peut-être faut-il<br />

lui dire clairement que, pour que le logiciel<br />

puisse simplifier son travail et non le<br />

compliquer, il faudra sans aucun doute<br />

qu’il modifie progressivement ses habitudes,<br />

qu’il abandonne les doubles saisies<br />

sur d’innombrables tableaux Excel, qu’il<br />

laisse plus d’autonomie aux opérateurs<br />

et qu’il fasse confiance au logiciel : il a été<br />

conçu pour permettre cela…<br />

Ce qui n’empêche pas une montée en<br />

puissance progressive, un temps d’adaptation<br />

nécessaire et une charge de travail<br />

supérieure pendant les premiers<br />

mois de la mise en service : cela suppose<br />

une aide pour des personnes qui,<br />

à ce poste, travaillent déjà souvent au<br />

maximum de leurs possibilités.<br />

Quelques mots de plus au sujet de ce<br />

responsable : pour nous, c’est le per-<br />

52 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


L’ENTRETIEN<br />

Quand « Small is beautiful » !<br />

M&E. Comment un petit éditeur peut-il<br />

participer à des projets d’envergure et<br />

que peut-il apporter ?<br />

Jacques Faucher. La GMAO Clarisse a<br />

été créée dans l’objectif de marier deux<br />

atouts :<br />

– l’installation d’un produit standard<br />

orienté terrain (opérateur et responsable<br />

d’équipe) avec de très fortes possibilités<br />

de personnalisation (l’apparence,<br />

le langage, l’ergonomie). Cela en fait<br />

un produit qui peut s’adapter précisément<br />

à une niche – que ce soit une niche<br />

réelle ou le fait des désirs du responsable<br />

local ;<br />

– la facilité d’interfaçage avec un produit<br />

de gestion (gestion de stock, ERP,<br />

service achat) du fait de l’outil informatique<br />

employé et de la totale maîtrise des<br />

sources de notre application. Cet aspect<br />

permet de satisfaire le responsable soucieux<br />

de la collecte et de l’exploitation<br />

des résultats et de s’intégrer au système<br />

informatique.<br />

M&E. Et l’aspect fi nancier de votre solution<br />

?<br />

J. F. Le coût du logiciel est pour nous<br />

sans importance : nous le fournissons<br />

gracieusement avec la formation, ce qui<br />

ne veut pas dire que le budget du client<br />

doit être négligeable. Il est seulement<br />

adapté à l’importance réelle du projet,<br />

et déplacé de l’action d’achat vers un<br />

service d’accompagnement, de personnalisation<br />

et de formation.<br />

Avec cette optique, le budget sera extrêmement<br />

réduit pour un client avec la pratique<br />

d’une précédente GMAO qui saura<br />

définir rapidement les paramétrages et<br />

les aménagements nécessaires. S’il veut<br />

travailler en interne avec un informaticien<br />

de son équipe, il pourra personnaliser<br />

lui-même le produit et créer ses propres<br />

interfaces. Il pourra même préparer les<br />

séquences de formation de ses équipes.<br />

Certains clients ont ainsi construit leur<br />

GMAO avec un minimum d’assistance –<br />

mais avec une forte implication du responsable<br />

et un certain nombre d’heures<br />

consacrées à ces actions.<br />

Nous préférons, bien sûr, intervenir de<br />

manière plus étroite : des journées d’audit<br />

(comment travaillez-vous ? que voulezvous<br />

améliorer ?) auprès de toutes les<br />

catégories d’acteurs, des propositions de<br />

personnalisation et d’interface avec les<br />

autres services, des formations, des adaptations,<br />

des retouches. Cela peut s’étaler<br />

sur quelques mois et même devenir une<br />

action permanente. Mais ce n’est plus un<br />

rôle d’éditeur de GMAO…<br />

sonnage clé de la réussite.<br />

C’est son travail qui va être<br />

le plus perturbé par le logiciel<br />

et son adhésion est bien<br />

évidemment indispensable.<br />

Il a le contact vers le bas, et<br />

le contact vers les responsables<br />

du projet.<br />

On ne fait confiance immédiatement<br />

à rien, et surtout<br />

pas à un logiciel – c’est un<br />

informaticien qui parle. Il<br />

faudra donc deux ou trois<br />

mois de pratique pour définir<br />

de nouvelles méthodes<br />

de travail et utiliser correctement<br />

la GMAO (pour favoriser<br />

cette prise en main,<br />

la GMAO Clarisse sera personnalisée<br />

pour ce responsable<br />

comme nous l’avons<br />

fait pour les opérateurs).<br />

Cela consistera surtout à<br />

éliminer les saisies et les<br />

fonctions inexploitées et à<br />

ajouter quelques éditions<br />

habituelles. Ce sera pour<br />

cet utilisateur la preuve que<br />

son nouvel outil permet une<br />

continuité avec la gestion<br />

précédente et assure ainsi<br />

une transition sans heurt.<br />

Une formation complète est<br />

primordiale pour le responsable<br />

d’une équipe : ce sont<br />

ses remarques et ses conseils<br />

qui vont permettre de bien<br />

intégrer le logiciel de GMAO<br />

dans la vie de l’entreprise :<br />

des discussions approfondies<br />

à l’origine (le sens des<br />

mots, les habitudes, les impératifs<br />

locaux ou de métier,<br />

les données utiles, les nouvelles<br />

possibilités) permettent<br />

de vérifier que la GMAO<br />

peut effectivement être intégrée<br />

: si ce n’est pas le cas,<br />

le problème découvert doit<br />

impérativement être réglé<br />

en priorité !<br />

Et ensuite, parmi toutes les<br />

possibilités du logiciel, il<br />

faut sélectionner quelques<br />

scénarios de saisie, quelques<br />

scénarios de recherche,<br />

adapter le produit pour faciliter<br />

son usage et surtout<br />

entraîner le personnel : c’est<br />

une formation continue qui<br />

assurera un usage efficace.<br />

Quant au responsable du pro-<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

53


Cahiers du management industriel<br />

jet, personnage primordial et moteur de<br />

l’installation, souvent loin des problèmes<br />

immédiats de ses équipes, son rôle habituel<br />

de manager et d’arbitre, ses prises<br />

de décision impliquent une connaissance<br />

des coûts et de tous les autres éléments<br />

de gestion. Il sait, entre toutes les promesses<br />

des éditeurs d’ERP, de GMAO et<br />

autres logiciels de gestion, que des solutions<br />

existent. Il a l’habitude de l’outil<br />

informatique. Il est convaincu. Un outil<br />

de GMAO, orienté métier pour faciliter<br />

le travail de ses équipes, capable de rapporter<br />

des éléments financiers réalistes à<br />

un ERP, de préparer les commandes pour<br />

le service achat et de générer des indicateurs<br />

pour des analyses (AMDEC, TRS,<br />

REX) lui semble une bonne solution dans<br />

de nombreuses situations.<br />

Encore faut-il, évidemment, qu’il dispose<br />

d’un certain pouvoir de décision,<br />

de quelques heures dans son agenda,<br />

et d’un minimum de budget !<br />

Nous ne sommes pas ici dans la problématique<br />

des grands groupes où le souci<br />

centralisateur et financier commande<br />

tout : la solution retenue est souvent<br />

une GMAO intégrée dans l’ERP. Cela<br />

donne quelquefois des situations cocasses<br />

: j’ai vu plusieurs fois des responsables<br />

de service, au niveau d’un site,<br />

rechercher un outil de GMAO… alors<br />

que l’utilisation du module maintenance<br />

d’un ERP était imposée par le groupe…<br />

Évidemment, pour le petit éditeur<br />

consulté, c’est l’échec quasi assuré, sauf<br />

dans le cas d’un interlocuteur d’expérience<br />

à forte personnalité, capable de<br />

s’imposer dans sa propre entreprise.<br />

Et pourtant, peut-on accuser les grands<br />

éditeurs d’un manque de savoir-faire ?<br />

Certainement pas, mais les contraintes<br />

et les objectifs du responsable sur site<br />

ne sont pas toujours pris en compte<br />

par le décideur – qui tout simplement<br />

ne les connaît pas.<br />

La préparation soigneuse des<br />

acteurs, l’adhésion de tous<br />

Après plusieurs expériences de ce genre,<br />

je suis de plus en plus persuadé que la<br />

préparation du projet doit se faire, pour<br />

chaque étape, au niveau local. La globalisation<br />

du système d’information,<br />

qui semble si séduisante dans une salle<br />

de réunion, ne doit tout simplement<br />

pas faire oublier un détail : les acteurs<br />

doivent se comprendre, depuis le gestionnaire<br />

soucieux d’efficacité dans la<br />

réalisation de ses objectifs – avec ses<br />

outils –, jusqu’à l’opérateur soucieux<br />

d’efficacité dans la réalisation d’autres<br />

objectifs – avec d’autres outils.<br />

Si l’informatique permet de manipuler<br />

les données d’une extrémité de la chaîne<br />

à l’autre, encore faut-il que les personnes<br />

parlent la même langue et puissent se<br />

comprendre. Cela demande de très bonnes<br />

aptitudes (expliquer, former, motiver)<br />

côté clients, et, chez l’éditeur, des<br />

compétences multiples (convaincre le<br />

décideur, satisfaire tous les utilisateurs).<br />

Ce qui sous-entend de mettre en place<br />

les moyens nécessaires : au plan financier<br />

sans doute, mais surtout humain (des<br />

personnes, de la formation, du temps<br />

disponible). Nous sortons du cadre de la<br />

GMAO : pour préparer les acteurs et les<br />

motiver, une formation au management<br />

s’avère aussi nécessaire… ■<br />

Jacques Faucher<br />

Ingénieur ENSMM,<br />

gérant d’Elfa Systèmes, concepteur<br />

de la GMAO Clarisse<br />

BONNES ET MOINS BONNES PRATIQUES<br />

Quand il vaut mieux en sourire<br />

Le cas d’un responsable<br />

maintenance, dont l’objectif<br />

est de trouver un logiciel de<br />

GMAO pour son usine (grand<br />

groupe français). Il travaille<br />

pendant un an : recherches,<br />

analyses, comparaison, visite<br />

des fournisseurs, etc.<br />

Il fait le choix d’un logiciel,<br />

il présente son budget. Réponse<br />

de sa hiérarchie : nous<br />

avons choisi, ce sera le module<br />

maintenance X. Et c’est<br />

le fournisseur de la GMAO<br />

rejetée qui doit remonter le<br />

moral du client.<br />

Dans un grand groupe européen<br />

spécialisé depuis toujours<br />

dans la maintenance :<br />

toujours pas de logiciel de<br />

GMAO proposé ou installé<br />

chez les clients. Mais les<br />

discussions internes vont<br />

bon train. Pas si vite, toutefois,<br />

que l’évolution des produits…<br />

Dans une usine d’un autre<br />

groupe, le pragmatisme : une<br />

GMAO est installée en local,<br />

dans les services où elle est<br />

utile. Une autre GMAO, orientée<br />

finance, est gérée de manière<br />

parallèle.<br />

Dans un atelier, une GMAO<br />

achetée en local par le responsable,<br />

sans information<br />

du personnel. Elle n’a jamais<br />

été installée, parce qu’elle a<br />

été vue comme un instrument<br />

de “fl icage” par le syndicat.<br />

Des GMAO dans des usines<br />

“clé en main”, parce qu’elles<br />

étaient prévues au cahier des<br />

charges. Peu d’information,<br />

peu de formation et pas du<br />

tout d’utilisation.<br />

Je suis extrêmement bien<br />

reçu chez un client, avec un<br />

bureau et du matériel moderne<br />

mis à ma disposition<br />

pour l’installation et le paramétrage<br />

du logiciel, tout est<br />

parfait. Sauf qu’on a récupéré<br />

pour les opérateurs tous les<br />

vieux écrans 800 par 600 avec<br />

des PC obsolètes. Pour faire<br />

accepter un nouvel outil, il<br />

n’y a pas mieux.<br />

Et n’est-il pas dommage, pour<br />

l’encadrement, de choisir de<br />

verrouiller la GMAO pour que<br />

les opérateurs n’aient pas la<br />

plus petite autonomie ? On<br />

confi e l’outil de production à<br />

des hommes, ce qui sous-entend<br />

une certaine confi ance,<br />

et dès qu’il s’agit d’informatique,<br />

on ne les croit plus capables<br />

de prendre la moindre<br />

responsabilité ? Le pouvoir de<br />

décider d’un planning…<br />

Et pour finir, le cas le plus<br />

courant : « Nous n’avons pas<br />

le temps, prenons un stagiaire<br />

pour préparer le projet. »<br />

Les éditeurs, personnages<br />

prêts à tous les sacrifi ces,<br />

aident le stagiaire dans sa<br />

préparation : documentation,<br />

démos, etc. Quand le<br />

stagiaire termine son stage,<br />

il a beaucoup appris. L’entreprise,<br />

elle, n’a pas vraiment<br />

beaucoup évolué...<br />

54 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Nouveaux produits<br />

Thermographie<br />

Les nouvelles caméras thermiques<br />

de Testo<br />

Pour des contrôles réguliers lors des travaux<br />

de maintenance électrique, la nouvelle<br />

caméra thermique Testo 876 est<br />

équipée d’un grand écran orientable. Il<br />

est ainsi possible de conserver une vue<br />

d’ensemble d’un problème lors de prises<br />

de vues thermographiques, dans n’importe<br />

quelle position, et d’atteindre les<br />

moindres recoins en toute sécurité. De<br />

plus, des objectifs interchangeables permettent<br />

de répondre aux besoins spécifiques<br />

de chaque situation. La caméra<br />

thermique haute définition Testo 882,<br />

au design ergonomique, est dotée d’un<br />

détecteur de 320 x 240 pixels, et offre<br />

ainsi une acquisition très précise d’images<br />

infrarouges. Quelque 76 800 points<br />

de mesure de température rendent visible<br />

chaque détail de l’objet mesuré. La<br />

caméra Testo 882 permet de découvrir<br />

les anomalies et points faibles aisément,<br />

même à grande distance.<br />

▼ Testo 876<br />

▼ Testo 882<br />

DR<br />

DR<br />

Marquage<br />

Étiquette très haute<br />

sécurité par JMD<br />

JMD a mis au point une étiquette de sécurité multicritères<br />

adaptée aux applications où la garantie de l’identification<br />

et la sécurité des biens sont essentielles. Cette<br />

étiquette combine trois fonctions sécuritaires : elle se<br />

rétracte lorsqu’on<br />

ten te de la décoller<br />

en la chauffant ;<br />

des amorces de découpe<br />

sur le pourtour<br />

rendent l’étiquette<br />

sécable lors<br />

de toute tentative<br />

d’arrachage ; un<br />

film polyester avec<br />

la fonction VOID<br />

laisse une couche imprimée, témoin d’un décollement.<br />

Ces fonctions empêchent le déplacement ou l’arrachage<br />

volontaire ou accidentel, lié à des contraintes de forme,<br />

de manipulation ou à des chocs. Ces étiquettes peuvent<br />

être marquées avec des éléments personnalisés via une<br />

imprimante et un logiciel dédiés ou par code Datamatrix.<br />

Utilisation recommandée pour des applications<br />

dans la grande distribution, le médical, la pharmacie,<br />

l’agroalimentaire…<br />

ZI La Clarence<br />

BP 45 - 62460 DIVION<br />

Tél. 03 21 54 23 32<br />

Fax. 03 21 54 23 78<br />

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de résines<br />

• antidérapantes<br />

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Spécialiste<br />

des sols<br />

industriels<br />

en résine<br />

adaptées<br />

• pour tous types de sols industriels<br />

• pour les collectivités<br />

et de nombreux secteurs d’activité…<br />

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à plus de 40 000 m 2<br />

revêtement - rénovation<br />

peinture de sol<br />

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SEPEM Angers<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

55


15 > 18 NOVEMBRE<br />

Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle<br />

Lubrification<br />

SKF ProFlex, un<br />

système progressif<br />

MIDEST :<br />

au service du<br />

développement et de<br />

la diversification<br />

des marchés<br />

de votre entreprise<br />

En 2010, MIDEST a confirmé<br />

sa position de n°1 mondial des<br />

salons de sous-traitance industrielle :<br />

■ plus de 1 700 exposants<br />

venus de 37 pays.<br />

■ plus de 40 000 professionnels de tous<br />

les secteurs d’activité issus de 74 pays.<br />

■ des donneurs d’ordres qualifiés porteurs<br />

de projets concrets.<br />

MIDEST, c’est…<br />

■ 4 jours de rencontres en face à face<br />

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■ Un levier indispensable pour diversifier<br />

vos marchés clients.<br />

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prospects.<br />

...et une offre globale<br />

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des plastiques, caoutchouc, composites /<br />

Électronique et électricité / Microtechniques /<br />

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L’installation<br />

d’un système<br />

de lubrification<br />

progressive<br />

SKF ProFlex<br />

avec pompe<br />

KFG sur une<br />

machine-outil<br />

Les systèmes de lubrification progressifs SKF ProFlex fonctionnent<br />

à l’huile ou aux graisses jusqu’au grade NLGI 2, sur un<br />

mode cyclique, avec ou sans contrôle central. Le volume de<br />

lubrifiant débité par la pompe est dosé par les distributeurs<br />

en fonction du nombre de leurs pistons et de leur débit, puis<br />

acheminé aux points à lubrifier. Le lubrifiant est dosé et expédié<br />

aux organes de la machine par le va-et-vient successif de<br />

pistons commandés automatiquement. La quantité destinée<br />

à chaque point à lubrifier est déterminée par le diamètre et la<br />

course du piston. Chaque piston ne peut débiter que lorsque<br />

le piston précédent a expulsé sa dose de lubrifiant. Domaines<br />

d’application : machines d’imprimerie, installations de conditionnement<br />

de boissons, matériel de BTP, machines à bois,<br />

presses, éoliennes, etc.<br />

Avantage, on peut contrôler facilement et de manière centralisée<br />

le fonctionnement des distributeurs, utilisation universelle<br />

dans tout mode de fonctionnement (continu/cyclique)<br />

et avec tout lubrifiant.<br />

Protection<br />

Distributeur mécanique<br />

de couvre-chaussures<br />

jetables<br />

AGM Tec propose le Surprotech<br />

un système de distribution<br />

de couvre-chaussures,<br />

indispensables pour des<br />

raisons d’hygiène par<br />

exemple dans les secteurs<br />

médical, paramédical,<br />

agroalimentaire,<br />

où la réglementation<br />

impose des règles strictes<br />

de propreté… Le système mécanique<br />

ne nécessite aucune source d’énergie et le rend utilisable<br />

en tous lieux. Un encombrement réduit grâce à ses petites<br />

dimensions (476 x 280 x 193 mm) et en aluminium, son<br />

poids total est de 7,2 kg maximum.<br />

© SKF Lubrication Systems Germany AG<br />

DR<br />

56 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


DR DR<br />

Chaussures de sécurité<br />

Lafont et Jal Group<br />

font gamme commune<br />

Les marques Lafont et Aimont du groupe Jal, cosignent une<br />

nouvelle gamme de chaussures de travail particulièrement<br />

adaptées aux métiers de l’artisanat, du transport et des services.<br />

Lafont propose désormais une tenue<br />

de travail intégralement sécurisée,<br />

du vêtement textile (pantalon,<br />

veste, tee shirt, parka, gilet) aux<br />

chaussures. La collection s’intègre<br />

au concept Work Attitude lancé<br />

en 2008. Disponibles<br />

du 38 au 45,<br />

les 5 modèles, bas<br />

ou montants, S1P<br />

et S3 de chaussures<br />

sont en cuir et<br />

cuir/velours, en noir ou bicolore. Ce<br />

sont les chaussures les plus légères du marché à embout<br />

non métallique, semelle antiperforation composite et doublure<br />

ultra-respirant. Cette collection exclusive Lafont est<br />

le fruit de l’histoire commune aux deux entreprises Kwintet<br />

France (marque Lafont, anciennement Adolphe Lafont)<br />

et Jallatte qui ont toutes deux appartenu au groupe André<br />

dans les années 1990.<br />

Utano<br />

Des mobiles pour<br />

travailleurs en extérieur<br />

Le téléphone Utano Extrem V1 est un mobile solide, antichoc,<br />

antipoussière et étanche qui dispose de la possibilité d’augmenter<br />

le son pour entendre ses conversations,<br />

même dans des environnements<br />

bruyants et des fonctionnalités indispensables<br />

à tous ceux qui travaillent<br />

hors des bureaux : autonomie de 350 h<br />

en veille et 15 h en conversation, 1 000<br />

contacts, navigation WAP…). Classifié IP<br />

67 résistance à la poussière et à l’eau<br />

(jusqu’à un mètre de profondeur pendant<br />

30 minutes), Dual Sim pour utiliser<br />

2 cartes Sim, différentes, en même<br />

temps, mousqueton et lanière de transport<br />

haute résistance.<br />

Plus particulièrement destiné aux activités<br />

de plein air, le mobile Utano Extrem<br />

V2 est un mobile à toute épreuve,<br />

solide, anti choc, antipoussière et<br />

étanche qui dispose d’une boussole, d’un baromètre, d’un<br />

thermomètre et d’un altimètre numériques. Classifié IP 67,<br />

et doté Dual Sim.<br />

Van Beest France est une des filiales<br />

de Van Beest International, société<br />

spécialisée dans les accessoires de<br />

levage.<br />

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avec son axe vert) et Excel (gamme de<br />

crochets et accessoires pour chaînes).<br />

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Van Beest distribue ses produits dans<br />

près de 80 pays et la manille Green Pin<br />

est fréquemment utilisée dans l’offshore.<br />

Nos manilles Green Pin sont certifiées<br />

par DNV, Lloyds… Nos produits de levage<br />

sont conformes aux normes européennes.<br />

www.vanbeest.com<br />

Van Beest France - Tél. +33 473 518 951<br />

Fax +33 473 515 615 - sales@vanbeest.fr<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

57


15 au 18 novembre 2011 <<br />

Paris Nord Villepinte<br />

7 e<br />

édition<br />

Radiophonie<br />

Nouvelle expérience<br />

sonore sur le chantier<br />

Extrêmement robustes<br />

grâce à leur<br />

protection intégrale,<br />

les postes de radio<br />

Power Box GML<br />

20 Professional et<br />

Radio chargeur de<br />

chantier Power Box<br />

GML 50 Professional<br />

Bosch fonctionnent<br />

parfaitement après<br />

une chute de trois<br />

mètres de haut, avec<br />

une sonorité à 360°<br />

grâce à quatre puissantes<br />

enceintes intégrées<br />

et un caisson de basses. Elles offrent un chargeur<br />

intégré pour toutes les batteries Lithium-Ion 14,4 et 18 V<br />

de Bosch (modèle GML 50 Professional). Protection contre<br />

les poussières et les projections d’eau conformément à la<br />

norme IP 54. Les deux radios permettent le raccordement<br />

et le chargement de différents appareils électroniques via<br />

USB, AUX In/Out ou l’adaptateur DC.<br />

DR<br />

> Travaux de maintenance > Fourniture de produits<br />

et outillages > Lubrification > Fabricants et loueurs<br />

de matériels > Logistique et manutention > GMAO<br />

> TMAO > EAM > Aides au diagnostic > NTIC ><br />

Traçabilité > Outils de mobilité > Énergies<br />

et utilités > Sécurité au travail > Qualification<br />

> Contrôle > Hygiène, santé > Ingénierie, conseil<br />

> Formation > Documentation technique<br />

Ils ont visité <strong>Maintenance</strong> Expo 2010 :<br />

3M, ABB France, Aéroports de Paris, Air France Industrie, Air liquide<br />

engineering, Alstom, ArcelorMittal, Axima GDF Suez, Bouygues Telecom,<br />

Cadbury, Carbone Lorraine, Cegelec, Chanel, Chronopost international, Club<br />

Med Gym, Dalkia France, Disneyland Paris, EDF R&D, Faurecia, France<br />

Telecom, Galeries Lafayette, Henkel France, Hôpital Cochin, Hutchinson<br />

France, INRS, Johnson & Johnson, Lafarge, Mairie de Paris, Manoir<br />

Industries, Ministère de la Défense, Poclain Hydrolics, PSA, Renault, Rolex,<br />

Saint-Gobain Sekurit France, Sanofi Aventis, Service des achats de l’Etat,<br />

Siemens, SNCF, Sodexo, Thales Air System, Total Petrochemicals, Veolia Eau…<br />

Simultanément :<br />

www.maintenance-expo.com<br />

et<br />

Lexitis - Illustrations : David Marchal-Bubaone – PaulPaladin/istockphoto<br />

Sonomètre<br />

Un logiciel<br />

d’enregistrement<br />

optimus<br />

Cirrus France propose un nouveau module de<br />

reconnaissance des sources sonores pour<br />

les sonomètres optimus vert. Basé sur<br />

l’enregistrement audio du bruit, le but de<br />

ce module est de déclencher les enregistrements<br />

lorsqu’un bruit spécifique a<br />

été reconnu. Une fonction permet aux<br />

sonomètres d’enregistrer (au format<br />

WAV) des échantillons sonorse que<br />

l’on pourra réécouter à l’aide du logiciel<br />

noisetools. Le dépassement de<br />

seuil est l’instruction la plus simple,<br />

elle se base sur une valeur<br />

unique qui déclenche l’enregistrement<br />

lorsqu’elle est dépassée.<br />

Le déclenchement peut se servir<br />

d’un coefficient de lissage qui réduit<br />

l’effet des crêtes avant que les instructions<br />

de déclenchement ne soient appliquées.<br />

Cela peut être très utile pour réduire le nombre de faux enregistrements.<br />

DR<br />

58 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Congrès/Salons<br />

DR<br />

DR<br />

Rangement<br />

Des petites boîtes bien<br />

pratiques<br />

Pour tous ceux qui travaillent<br />

avec de toutes petites pièces<br />

(composants électroniques,<br />

connectiques, mécaniques,<br />

pneumatiques ou hydrauliques),<br />

le rangement est<br />

souvent un casse-tête qui<br />

nécessite méthode, organisation…<br />

et les contenants<br />

appropriés ! Le site boitissimo.com<br />

(société Beaupère) propose des solutions pour<br />

classer et conserver les petites pièces en toute simplicité.<br />

Rondes en aluminium avec couvercle vissé pour les tout<br />

petits composants, rectangulaires en fer (avec couvercle<br />

monté sur charnière) pour les pièces de taille moyenne ou<br />

en verre acrylique transparent pour identifier les contenus<br />

en un clin d’œil : autant de boîtes de toutes dimensions, de<br />

38 mm de diamètre à 240 mm x180 mm x 80 mm.<br />

Stockage<br />

Un conteneur<br />

de sécurité flexible et<br />

mobile<br />

Les conteneurs<br />

de stockage<br />

« MC-Vario »<br />

de Denios proposent<br />

une alternative<br />

optimale<br />

à la<br />

construction<br />

d’un bâtiment fixe en cas de besoin de stockage de produits<br />

polluants ou inflammables en petites ou grandes quantités,<br />

dans des délais courts. Disponible en 7 tailles de 3 à 17 m²,<br />

le MC-Vario est un concept « sur mesure » pour stocker de<br />

petits récipients, des fûts ou même des cuves de 1 000 litres.<br />

Ce conteneur de plain-pied facilement accessible permet<br />

ainsi d’être utilisé comme salle de travail pour prendre<br />

des échantillons ou pour soutirer les liquides. La version du<br />

conteneur et son équipement peuvent être adaptés aux<br />

produits à stocker. Le MC-Vario répond aux exigences de la<br />

législation pour le stockage de produits polluants ; l’étanchéité<br />

de son bac de rétention – intégré de série – est certifiée.<br />

Grâce à l’intégration d’une fenêtre ou d’un éclairage<br />

artificiel, la luminosité dans le MC-Vario peut être augmentée<br />

pour faciliter les manipulations à l’intérieur du conteneur. Si<br />

le conteneur doit être installé dans une zone explosive, un<br />

équipement ATEX est disponible sur demande.<br />

fonction<br />

publique<br />

btp<br />

services<br />

industrie<br />

MAÎTRISE DES<br />

RISQUES<br />

QUALITE DE VIE<br />

AU TRAVAIL<br />

LES<br />

CONGRÈS/SALONS<br />

DE RÉFÉRENCE<br />

établissements<br />

de santé<br />

Pour exposer : +33 (0)5 57 54 12 65<br />

Pour visiter : preventica.com<br />

code invitation (obligatoire) RLMAE<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622<br />

59


Fabricant d’avertisseurs<br />

optiques & sonores<br />

Toute la gamme d’avertisseurs WERMA est désormais<br />

disponible en France !<br />

• feux à leds (flashes, rotatifs, fixes)<br />

• colonnes lumineuses et balises<br />

• feux tournants, feux clignotants, feux à éclats<br />

• feux de trafic<br />

• feux pour agro-alimentaire & salles blanches<br />

• sirènes, buzzers, trompes, cloches<br />

• combinés sonores et lumineux<br />

• avertisseurs ATEX pour zones explosives<br />

• tous modes d’intégration, de fixations,<br />

choix des tensions, couleurs et puissances<br />

Demandez le catalogue gratuit<br />

WERMA - 56 rue Colière - 69780 MIONS - www.werma.fr -Tél.0472223737<br />

Lampe torche<br />

Pour des conditions<br />

extrêmes<br />

Dans la gamme Duracell Daylite<br />

de lampes robustes qui<br />

diffusent une lumière blanche<br />

homogène de qualité<br />

(technologie brevetée True<br />

Beam), la nouvelle lampe<br />

Daylite ATEX 3 AAA se compose<br />

de polymères spécifiques<br />

de qualité supérieure, et<br />

résiste à la poussière, à l’eau et aux chocs. La lampe Duracell<br />

Daylite ATEX 3 AAA est certifiée ATEX II 1G Ga Ex ia IIC T5<br />

lui permettant de fonctionner dans des environnements<br />

dangereux et des conditions extrêmes tout en diffusant<br />

toujours une lumière à faible consommation énergétique,<br />

même lors de la présence d’atmosphère explosive, due à<br />

la présence de gaz, de buée ou de vapeurs inflammables/<br />

explosifs (1G – équipement de catégorie 1). La technologie<br />

Daylite intégrée dans la lampe permet d’offrir une lumière<br />

blanche puissante de 57 lumens, un faisceau portant à 36<br />

mètres et une autonomie d’environ 6 heures.<br />

DR<br />

Filtration<br />

Nouveaux filtres haute<br />

pression Parker<br />

Dimensionné pour un débit maximal de 700 L/min sous<br />

une pression de service de 450 bars, le nouveau filtre EPF<br />

iprotect de Parker (à haute pression écologique) a été conçu<br />

pour permettre aux exploitants de systèmes hydrauliques<br />

de réduire leurs coûts de possession tout en améliorant leur<br />

productivité et leur rentabilité. De conception brevetée, le<br />

nouvel élément filtrant permet d’intégrer des pièces réutilisables<br />

(la vanne de by-pass et de l’âme centrale de l’élément)<br />

dans le bol du filtre. D’où une baisse<br />

des coûts lorsque le filtre est intégré dans<br />

des blocs forés ; et une réduction des déchets<br />

(plus de 50 %) lors du changement<br />

de l’élément filtrant, l’âme centrale restant<br />

dans le bol. Le tarage de la valve<br />

de by-pass peut aller jusqu’à 7 bars<br />

ou peut être complètement bloqué,<br />

en association avec des éléments<br />

filtrants brevetés de haute<br />

résistance à l’écrasement. Une<br />

des particularités du filtre est que<br />

l’élément filtrant reste à l’intérieur<br />

de la cuve lorsqu’on le remplace.<br />

On peut ainsi économiser jusqu’à<br />

500 mm d’encombrement.<br />

DR<br />

60 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Fonctionnement<br />

<strong>Maintenance</strong> Développement<br />

Environnement Sécurité<br />

SEPEM Industries<br />

Services, Equipements, Process Et <strong>Maintenance</strong><br />

LES<br />

Salons<br />

Les salons des solutions “Coeur d’usine“ pour toutes les industries<br />

ANGERS<br />

Parc Expo<br />

2 ème édition<br />

10 150 sites industriels<br />

CENTRE-OUEST<br />

24-25-26 mai 2011<br />

325 exposants<br />

39 366 Décideurs<br />

AVIGNON<br />

Parc Expo<br />

2 ème édition<br />

SUD-EST<br />

31 janvier<br />

1er-2 février 2012<br />

280 exposants<br />

9 533 sites industriels<br />

31 408 Décideurs<br />

Crédit photos : Axflow, Fort, ICTDP, Spraying Systems, Jumo<br />

Régulation, DEFA, MGOP.<br />

N’attendez plus pour ouvrir votre stand !<br />

Renseignements :<br />

Appelez Sandra au 05 .53.49.53.00<br />

www.sepem-industries.com<br />

Sur le net<br />

SALON VIRTUEL PERMANENT<br />

950 exposants - 200 000 industriels invités<br />

EVEN.pro :<br />

contact@even-pro.com<br />

Tél : 05 53 49 53 00


Agenda<br />

Manifestations & Salons<br />

Mai 2010<br />

Du 2 au 6<br />

CEMAT<br />

Salon de la manutention, de la<br />

logistique, du transport et du<br />

stockage.<br />

Deutsche Messe, Hanovre<br />

(Allemagne)<br />

www.globalfairs.fr/-Cemat<br />

Du 10 au 12<br />

OUEST INDUSTRIES<br />

Salon interrégional de l’industrie,<br />

dédié à la sous-traitance<br />

industrielle et aux équipements<br />

de production.<br />

Parc Expo Rennes<br />

www.ouest-industries.com<br />

18 & 19<br />

PREVENT’OUEST<br />

Le rendez-vous de référence<br />

pour la qualité de vie au travail.<br />

Rennes<br />

www.preventica.com<br />

Du 24 au 26<br />

CIEN<br />

La deuxième édition du Carrefour<br />

des Industries électroniques<br />

et numériques, organisé<br />

par la Fédération des industries<br />

électriques, électroniques et de<br />

communication (FIEEC) et les<br />

syndicats GFIE, SIMTEC, SITE-<br />

LESC, et SPDEI. ). Un salon pour<br />

toute la filière électronique et<br />

numérique.<br />

Paris Expo Porte de Versailles<br />

www.cien-expo.com<br />

DR<br />

Du 24 au 26<br />

SEPEM INDUSTRIES<br />

CENTRE OUEST<br />

Le salon de la sous-traitance<br />

industrielle.<br />

Angers<br />

www.sepem-industries.com<br />

Juin 2010<br />

Du 7 au 9<br />

IRE 2011<br />

International Rental Exhibition<br />

(IRE) est le salon européen de<br />

la location, se tenant conjointement<br />

au congrès annuel de<br />

l’association européenne de la<br />

location (ERA, Europen Rental<br />

Association).<br />

RAI Exhibition Center,<br />

Amsterdam (Pays-Bas)<br />

www.ireshow.com<br />

23 & 24<br />

CONGRES SNCT<br />

3 e Congrès national de la chaudronnerie,<br />

tuyauterie et maintenance<br />

industrielle.<br />

Palais des congrès Parc Chanot,<br />

Marseille<br />

www.snct.org<br />

Septembre 2010<br />

Du 27 au 29<br />

PREVENTICA LYON<br />

Le rendez-vous de référence<br />

pour la qualité de vie au travail.<br />

Lyon Eurexpo<br />

www.preventica.com<br />

LOGISTIQUE<br />

Un nouvel événement<br />

à l’automne<br />

Désormais organisé par Infopromotions groupe Solutions,<br />

le salon des solutions en Supply Chain Management, traçabilité<br />

et RFID se tiendra du 23 au 24 novembre 2011, à<br />

Paris Porte de Versailles. Valoriser les outils et les équipements<br />

intelligents qui améliorent la traçabilité des produits,<br />

des flux, des opérations, le pilotage et l’optimisation de la<br />

chaîne logistique : telle est l’ambition de cette édition 2011<br />

selon l’organisateur. Des conférences et des ateliers ainsi<br />

qu’un service de prise et de suivis de rendez-vous d’affaires<br />

compléteront l’exposition.<br />

Du 27 au 29<br />

NUKLEA 2011<br />

Le salon des fournisseurs de<br />

l’énergie nucléaire.<br />

Parc des expositions, Orléans<br />

www.nuklea.fr<br />

Octobre 2010<br />

Du 4 au 6<br />

MESUREXPOVISION<br />

Le salon de la mesure, du test,<br />

de la simulation et des solutions<br />

vision, conjointement au<br />

congrès international de métrologie.<br />

Paris Expo, Porte de Versailles<br />

www.cien-expo.com<br />

www.mesurexpovision.com<br />

5 & 6<br />

IMA - INNOVATIVE<br />

MECHATRONICS<br />

AUTOMATION<br />

Le nouveau rendez-vous de la<br />

mécatronique et de l’automation,<br />

une manifestation soutenue<br />

par ARTEMA (syndicat des<br />

industriels de la mécatronique)<br />

et Gimelec (groupement des<br />

industries de l’équipement<br />

électrique, du contrôle-commande).<br />

Lyon Eurexpo<br />

www.innovative-mechatronics.<br />

com<br />

DR<br />

Plongez au CiEN<br />

et découvrez les perles<br />

de la technologie<br />

24, 25, 26<br />

mai 2011<br />

Paris expo<br />

Porte de Versailles<br />

Badge GRATUIT<br />

www.cien-expo.com<br />

Mot de passe : PUB<br />

Un océan d’innovations technologiques<br />

62 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Manifestations & Salons<br />

Le 19<br />

PROGICIELS 2011<br />

Attention : afin de s’assurer<br />

de la tenue des manifestations<br />

annoncées, nous invitons nos<br />

lecteurs à se renseigner<br />

auprès des organisateurs<br />

avant de pla nifier une visite.<br />

Le rendez-vous de la performance<br />

industrielle en Rhône<br />

Alpes, « Les équipes qui gagnent<br />

– l’AdrenaLean de votre<br />

performance ». Rendez-vous<br />

des entreprises rhônalpines<br />

organisé par Thésame depuis<br />

15 ans, sur trois salons<br />

conjoints : Progicad(PLM),<br />

Progiciels(ERP), Progistic<br />

(Supply Chain-MES), 20<br />

conférences, tables rondes,<br />

ateliers et séminaires. 80 exposants<br />

(SSII) et 2000 visiteurs<br />

professionnels attendus<br />

(dirigeants d’entreprise et<br />

responsables de bureau d’étude,<br />

services commercial, production,<br />

système d’information,<br />

qualité).<br />

Annecy (74)<br />

www.expo-progiciels.com<br />

Novembre 2010<br />

Du 15 au 18<br />

MAINTENANCE EXPO<br />

- MIDEST<br />

Le salon des solutions de<br />

maintenance, conjointement<br />

au salon de la sous-traitance<br />

industrielle.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.maintenance-expo.com<br />

DR<br />

Du 29 au 2 décembre<br />

POLLUTEC Horizons<br />

2011<br />

Le salon se tient conjointement<br />

à Buy&Care 2011.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.pollutec.com<br />

www.buy-and-care.com<br />

Décembre 2010<br />

6 & 7<br />

IMA - INNOVATIVE<br />

MECHATRONICS<br />

AUTOMATION<br />

Le nouveau rendez-vous de la<br />

mécatronique et de l’automation,<br />

une manifestation<br />

soutenue par ARTEMA (syndicat<br />

des industriels de la mécatronique)<br />

et Gimelec (groupement<br />

des industries de<br />

l’équipement électrique, du<br />

contrôle-commande).<br />

Expo Nantes Atlantique La<br />

Beaujoire<br />

www.innovativemechatronics.com<br />

DR<br />

ME 622<br />

Nettoyage et propreté<br />

OPTIMISEZ LES PROCESSUS<br />

Au-delà des aspects réglementaires,<br />

maîtrise de<br />

la qualité, caractérisation<br />

des pièces, nouveaux procédés…<br />

le nettoyage et la<br />

propreté constituent une véritable<br />

valeur ajoutée, deux<br />

activités qu’il convient de<br />

définir, de mesurer et de<br />

qualifi er. Le Cetim organise<br />

une journée technique<br />

pour présenter les innovations<br />

technologiques et les<br />

grandes évolutions dans ce<br />

domaine à travers conférences,<br />

retours d’expérience,<br />

table ronde, exposition et<br />

démonstrations. À Saint-<br />

Étienne le 28 juin 2011.<br />

(Rens. Jérôme Ribeyron,<br />

tél. : 03 44 67 36 82,<br />

sqr@cetim.fr)<br />

Avril-Mai-Juin 2011 - M & E - N°622


Biblio<br />

DR<br />

> Prévention<br />

Mettre en pratique<br />

la santé au travail<br />

Les troubles musculo-squelettiques<br />

(TMS), première cause<br />

de maladie professionnelle<br />

en France, affectent plusieurs<br />

centaines de milliers de travailleurs<br />

chaque année. Pourtant, il n’y a pas<br />

de fatalité, et il est possible de limiter<br />

ces maladies par une politique de<br />

prévention efficace et des exercices<br />

ciblés. Avec une volonté pédagogique<br />

permanente, les auteurs proposent un<br />

véritable guide visuel et explicatif, en<br />

accompagnement de la prévention des douleurs liées au<br />

surmenage physique des salariés. Destiné aux employeurs<br />

et aux professionnels de la santé au travail, agrémenté de<br />

fiches pratiques et de tableaux de synthèse, cet ouvrage<br />

montre comment améliorer la santé des salariés en agissant<br />

de façon simple et concrète. Les auteurs, Virginie et<br />

Romuald Abadie sont masseurs kinésithérapeutes diplômés<br />

d’État (Prévention et santé au travail, Exercices, illustrations,<br />

fiches pratiques, éditions Gereso, 313 pages).<br />

> Forage et puits<br />

Vocabulaire technique<br />

en français/anglais<br />

La nouvelle édition revue et augmentée de ce dictionnaire<br />

français-anglais (et anglais-français) contient plus de<br />

8 000 termes qui couvrent l’ensemble<br />

des mots ou expressions<br />

utilisés pour le forage, les diagraphies,<br />

l’équipement et la complétion des puits,<br />

à la fois sur terre et en mer. Les mots et<br />

concepts importants qu’il faut connaître<br />

ou ceux dont la traduction ne suffirait pas<br />

à donner la signification font l’objet de<br />

définitions. Magdeleine Moureau a dirigé<br />

le Centre de documentation d’IFP-Énergies<br />

nouvelles. Gerald Brace, aujourd’hui<br />

décédé, a été linguiste, traducteur technique<br />

et rédacteur scientifique à IFP-Energies<br />

nouvelles, et également coauteur de plusieurs dictionnaires<br />

techniques avec Magdeleine Moureau. Grégoire Sevadjian,<br />

géologue, est actuellement consultant chez Vinci-Technologies<br />

(Dictionnaire du forage et des puits – Dictionary of Drilling and<br />

Boreholes, Magdeleine Moureau, Gerald Brace et Grégoire Sevadjian,<br />

édition Technip, 376 pages).<br />

DR<br />

> 150 ans d’histoire industrielle<br />

SPIE lance une nouvelle<br />

génération de livre<br />

«<br />

Une histoire de SPIE, Naître et renaître », revisite de manière<br />

inédite l’histoire d’un grand groupe industriel<br />

français. Cet ouvrage est à la fois un livre physique<br />

connecté au Web (hyperbook), un e-livre multiplateforme<br />

(iPad, iPhone, Blackberry, tablettes Android…), une bibliothèque<br />

virtuelle et un réseau social. Écrit par Jean Monville, ancien président<br />

de Spie, et préfacé par Gauthier Louette, PDG du groupe, ce livre est<br />

une édition augmentée dans tous les sens du terme : Hyperbook, il<br />

contient des codes imprimés appelés aussi tags (QR codes). Les possesseurs<br />

de smartphones peuvent les scanner<br />

afin d’accéder à des contenus augmentés ou<br />

« hypercontenus » multimédias issus du Web<br />

(audio, vidéo, photos, sites Web, animations…)<br />

qui enrichissent le point de vue du lecteur et<br />

complètent le texte écrit.<br />

Également e-livre, cet ouvrage est en ligne pour<br />

tous sur histoire.spie.com en version virtuelle<br />

interactive richmédia. Ouverts au Web 2.0, tous<br />

ses contenus peuvent être partagés sur les réseaux<br />

sociaux et la page facebook du livre crée<br />

un lien entre l’auteur et la communauté de ses lecteurs. Cet e-livre a<br />

été conçu pour s’adapter à la plupart des plateformes techniques (PC,<br />

Mac, tablettes iPad ou Android, smartphones, Touchscreen…).<br />

DR<br />

DR<br />

> Pratique<br />

Guide 2011 de la<br />

location<br />

Le nouveau guide<br />

Locarest de la location<br />

présente un<br />

nouveau format et<br />

une mise en page aérée et<br />

a été enrichi de nombreux<br />

conseils. En introduction,<br />

l’ouvrage rappelle les services<br />

et les engagements<br />

de la marque : compte pro,<br />

service Allocarest, contrats<br />

sur mesure, entretien soigné<br />

du matériel, intervention sur site en cas de<br />

panne du matériel loué, couverture en cas de vol,<br />

de vandalisme ou d’accident avec la Garantie<br />

Bleue… Le guide s’articule autour des différents<br />

types de travaux : préparation de chantier, manutention,<br />

travail en hauteur, électricité, soudage,<br />

chauffage/ventilation… Nouveauté 2011, pour<br />

chaque matériel proposé sont fournis conseils<br />

d’utilisation et aides au choix, informations réglementaires<br />

et pratiques comme le mode de<br />

transport conseillé.<br />

64 M & E - N°622 - Avril-Mai-Juin 2011


Le salon de la mesure, du test, de la simulation et des solutions de vision<br />

4, 5, 6 octobre 2011<br />

Paris expo<br />

Porte de Versailles<br />

Hall 7.3<br />

Complétez vos compétences<br />

www.mesuroptovision.com<br />

Même lieu, mêmes dates


Index des entreprises<br />

et organismes<br />

cités dans ce numéro<br />

Abside 45<br />

AGM Tec 56<br />

Aimont 57<br />

Airbus 20<br />

Air France 20<br />

Altec 46<br />

Apave 24<br />

APAVE 18<br />

Aplomb 45<br />

Arcelor 26<br />

AXXO 12<br />

Beaupère 59<br />

BFM TV 16<br />

Boeing 20<br />

Bolloré 26<br />

Bosch 58<br />

Butagaz 9<br />

Cargill 26<br />

Carrefour 13<br />

Centre d’études nucléaires<br />

de Bordeaux-Gradignan<br />

12<br />

Cetim 6, 8, 17<br />

Chaplain 25, 26<br />

Cirrus France 58<br />

Clinique du Val d’Ouest 6<br />

CMAR 23<br />

CNAM 15<br />

CNPP 14<br />

CNRS 12<br />

Corrodys 33<br />

CPS 11<br />

CRC KF 40, 41<br />

Cummins 25<br />

DACD 12<br />

Dalmec 50<br />

Délégation générale pour<br />

l’armement 21<br />

Denios 59<br />

Deutsche Bahn 42<br />

Deutz 25<br />

Dimo 6<br />

Dräger Safety France 6<br />

Duracell 60<br />

EasyLeak 21<br />

Eau Forte 30<br />

EDF 16, 17<br />

Emirates 20<br />

ENSAM ParisTech 16<br />

EPIsûr 45<br />

FFSA 14<br />

FIM 5, 6, 8, 16<br />

FIM 5, 6, 16<br />

Freudenberg 35<br />

Fuchs 8, 38<br />

GFI 16<br />

GRAAM 16<br />

Gressier 12<br />

Groupe Pigeon 26<br />

Hyster 48, 49<br />

Igreca 6<br />

Ineos 16<br />

Ingersoll Rand 26<br />

InSitu 36<br />

Jaspar 12<br />

JMD 55<br />

Keolis 22, 24, 26<br />

Klüber 35<br />

Lactalis 26<br />

Lafont 57<br />

Leroy-Somer 11<br />

LGM grand-Ouest 28, 29<br />

Loxam 6<br />

Lubcon 34<br />

Lufthansa 20<br />

Manuloc 48, 49<br />

Middlenext 16<br />

MPE 12<br />

Norelem 51<br />

Orapi 12<br />

Ouest Acro 45<br />

Parker 60<br />

Pétroplus 16<br />

Petzl 45<br />

Pôle Nucléaire<br />

Bourgogne 8<br />

Polytech Montpellier 16<br />

Ponticelli Frères 15<br />

Profil 45<br />

Psion 6<br />

Saunier Duval 26<br />

Setram 22<br />

SFD 14<br />

SFR 14<br />

Siemens 6<br />

SKF 56<br />

SNCB 42<br />

SNCF 42<br />

SNCT 5, 8, 15-18<br />

Société nationale des chemins<br />

de fer belges 42<br />

Sogema Engineering 42<br />

Still 13<br />

Stokvis 6<br />

Sunaero 20, 21<br />

Syndicat français<br />

des entreprises de<br />

travaux en hauteur 44<br />

TAP 20<br />

Testo 55<br />

TGH 44, 45<br />

Total 16<br />

Utano 57<br />

Veolia 26<br />

Vogelsang 42<br />

Watt (groupe) 21<br />

ZF 26<br />

Index des annonceurs<br />

AE&T 10<br />

Airflux 8<br />

Alfa Laval 7<br />

Amo 37<br />

Apisoft 43<br />

Casa 57<br />

CIEN 62<br />

Cimi 39<br />

CRC 41<br />

Dalmec 51<br />

Eau Forte 30<br />

Elfa 53<br />

Endel 4<br />

Farnel 2 e de couv.<br />

Fenwick 32<br />

Fuchs 7<br />

Gates 47<br />

IMA Lyon 66<br />

Kluber 11<br />

LGM 29<br />

Lubcon 9<br />

<strong>Maintenance</strong> Expo 58<br />

Maréchal Electric 13<br />

Mesure Expo 65<br />

Midest 56<br />

Mitsubishi 14<br />

Pollutec 32<br />

Préventica 59<br />

Renovsol 60<br />

Sart von Rohr 3 e de couv.<br />

Sepem 61<br />

Siveco 31<br />

SNCT 19<br />

Socoda 4 e de couv.<br />

Van Beest 57<br />

Werma 60<br />

Au sommaire du prochain numéro<br />

IMA Events<br />

Les services à l’industrie<br />

Numéro 623 - juillet-août-septembre 2011<br />

• MAINTENANCE PRÉVENTIVE ET CONDITIONNELLE<br />

Plan de préventif<br />

Les outils de diagnostic (vibratoire, ultrasons etc.)<br />

Mesures et contrôles<br />

Thermographie<br />

• SÉCURITÉ AU TRAVAIL<br />

Assurer la protection et la prévention<br />

des intervenants internes et extérieurs :<br />

quelles bonnes pratiques ?<br />

• LA FORMATION PROFESSIONNELLE EN MAINTENANCE<br />

La formation initiale et continue :<br />

Nouveaux besoins, nouvelles opportunités<br />

• LE GUIDE DES ORGANISMES DE FORMATION<br />

Salons professionnels : Préventica Lyon, MesurExpo Vision,<br />

IMA Lyon Innovative Mechatronics Automation<br />

www.maintenance-entreprise.com

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