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Maintenance & Entreprise n° 629

Entretien machines et interventions : Aérosols, des outils à tout faire

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<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />

actus<br />

Multiservices, multitechnique ><br />

Atalian réduit sa dette<br />

pour sécuriser son développement<br />

Présidé par Franck Julien, le groupe Atalian vient de réaliser<br />

le placement d'une émission obligataire de 250<br />

millions d'euros qui lui permet de restructurer et de limiter<br />

le montant de sa dette. A échéance 2020, les obligations<br />

souscrites portent un intérêt de 7,25 %, coupons payables tous<br />

les six mois, pour la plus grande satisfaction des 125 investisseurs<br />

que le groupe a su convaincre. C'est un succès inédit<br />

en France pour une entreprise familiale qui détient la totalité<br />

de son capital après avoir repris l'an passé les parts détenus<br />

par Marceau Capital. En allégeant le coût de sa dette, Atalian<br />

retrouve une meilleure flexibilité de cash pour poursuivre son<br />

développement international, en particulier en Turquie après<br />

ses nombreux déploiements en Europe de l'Est. L'Asie pourrait<br />

également constituer à terme un foyer d'opportunités, selon M.<br />

Julien. Si le nettoyage, métier historique de TFN devenu Atalian,<br />

est un secteur très compétitif, la croissance organique interne,<br />

portée par le recours à l'externalisation des fonctions supports<br />

des entreprises dans tous les secteurs économiques, est loin<br />

d'être négligeable - de l'ordre de 6 à 10% selon les domaines<br />

de compétences, la sûreté-sécurité, les prestations techniques<br />

ou le FM global (Atalian se targue de ne sous-traiter aucune de<br />

ses prestations).<br />

Avec la reprise, en 2009, de Eurogem et de Veolia Propreté<br />

Nettoyage et Multiservices, Atalian avait doublé de taille en<br />

devenant <strong>n°</strong> 2 français de la propreté industrielle. L'intégration<br />

réussie des nombreuses entités acquises par le groupe peut<br />

s'expliquer par le maintien du management opérationnel local<br />

soutenu par des outils d'informations particulièrement performants.<br />

Organisations professionnelles ><br />

Jean-Claude Boncorps à<br />

la Présidence de FEDENE<br />

Elu lors du Conseil d'administration<br />

du 20 septembre<br />

2012, Jean-Claude<br />

Boncorps prend ses fonctions à la<br />

présidence de Fedene (Fédération<br />

des Services Energie Environnement).<br />

Il succède pour un mandat<br />

de 3 ans à François Dupoux,<br />

qui devient Président d'honneur.<br />

Polytechnicien, ingénieur Ponts<br />

et Chaussées, Jean-Claude Boncorps débute sa carrière en<br />

1970 chez SCET International (filiale de la Caisse des Dépôts<br />

et Consignations) où il a la charge d'études d'aménagement et<br />

d'infrastructures à l'international.Neuf ans plus tard, il rejoint ce<br />

qui deviendra l’ADEME. En 1984, il poursuit sa carrière au sein<br />

du groupe Dalkia où il assume différentes fonctions de direction.<br />

Impliqué dans les activités de Fedene, il a été le Président<br />

de deux syndicats membres, le SNCU (Syndicat National du<br />

Chauffage et de la Climatisation Urbaine) puis du SNEC (Syndicat<br />

National de l'Exploitation Climatique et de la <strong>Maintenance</strong>).<br />

Il a par ailleurs présidé le Comité Energie du CNISF (Ingénieurs<br />

et Scientifiques de France) entre 2008 et 2012.Verbatim : « Les<br />

entreprises de Fedene sont par essence opérateurs d'efficacité<br />

énergétique, en particulier dans le bâtiment. Nous devons maintenant<br />

confirmer le rôle majeur des solutions opérationnelles<br />

qu'elles apportent et leurs contributions à la mise en œuvre de<br />

la transition énergétique dans les territoires ».<br />

Récompense professionnelle ><br />

Un Chaptal pour le<br />

patron du groupe Muller<br />

Décerné par la Société d’Encouragement pour l’Industrie<br />

Nationale (SEIN), le prix Chaptal du Comité des Constructions<br />

et des Beaux-Arts a été attribué à René Teurquetil en<br />

récompense de ses « 50 années passées au service de l’innovation<br />

industrielle française ». René Teurquetil, puis son fils Pascal,<br />

ont fait du groupe Muller un leader industriel du chauffage multiénergies<br />

employant 1500 personnes sur six sites en France (et<br />

une usine en Norvège). Par reprises successives, ce groupe<br />

industriel familial a intégré Noirot en 1970 (électroménager),<br />

CAMPA en 1978 (chauffage par rayonnement), APPLIMO en<br />

1979, AUER en 1987, Chaufelec, NOBO en Norvège, Airelec et<br />

enfin France Energie (pompe à chaleur), sans oublier, la création<br />

de Convectair au Canada en collaboration avec Hydro Quebec.<br />

Verbatim : « Notre engagement dans les programmes internationaux<br />

et européens de normalisation et de certification, nous<br />

permet de concevoir des produits toujours en phase avec les<br />

évolutions réglementaires… Notre crédo industriel: Maintenir<br />

le développement, la conception et la production en France de<br />

produits de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire<br />

toujours plus performants qui répondent aux objectifs de l’écodesign.»<br />

Sûreté du bâtiment ><br />

VPSitex reprend Protel<br />

Sécurité<br />

Spécialiste de la protection et de la sécurisation du patrimoine<br />

immobilier vacant, le groupe VPSitex France<br />

reprend la société francilienne Protel Sécurité spécialisée<br />

dans l'installation et la maintenance de systèmes d'alarme,<br />

de vidéosurveillance et de contrôle d'accès. Parfaitement complémentaire<br />

de Sitex SAS, autre filiale du groupe VPSitex Holdings<br />

France, Protel est particulièrement spécialisée dans la<br />

protection électronique des chantiers et du bâtiment tertiaire.<br />

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Janvier-Février-Mars 2012 – N°<strong>629</strong>

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