Maintenance & Entreprise n° 629

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Le SNCT valorise les métiers de la chaudronnerie-tuyauterie
LE SNCT a réuni des experts chaudronniers-tuyauteurs, des donneurs d'ordre et
des inspecteurs de l’Education nationale pour faire évoluer la connaissance des
métiers et la formation en maintenance industrielle dans la filière chaudronnerietuyauterie
Les journées d’études « Place
de la maintenance industrielle
dans la filière chaudronnerie
et tuyauterie », les 18 et 19 octobre
derniers au Havre, ont été l’occasion
de sensibiliser les Inspecteurs
de l’Education nationale aux besoins
des entreprises représentées par le
SNCT en matière de maintenance
industrielle pour les jeunes issus des
filières de chaudronnerie-tuyauterie
(CAP, Bac pro, BTS).
Informer pour une meilleure
sensibilisation
La visite de la Raffinerie de Normandie
(Total) a permis de constater que
les grands arrêts de maintenance (pétrole,
nucléaire, papeterie…) représentent
des enjeux techniques, financiers
et humains colossaux (on parle
de renouvellement d’infrastructures
pour plusieurs centaines de millions
d’euros engagés). La présentation
du projet RN 2012 par Eric Dufour,
Directeur adjoint de la raffinerie de
Normandie et Directeur Intégration du
Projet RN 2012, a initié les échanges
de la journée entre fabricants (Fouré
Lagadec, Endel GDF Suez, Ponticelli
Frères), donneurs d’ordre (UPM Kymmene,
EDF, Total) et inspecteurs de
l’Éducation nationale (IA – IPR, IEN,
IGEN).
De son côté, l’Education nationale
a présenté des projets de modules
QUAND L'INDUSTRIE RECRUTE
de formation en maintenance industrielle
en Bac pro TCI et BTS CRCI,
déjà testés avec succès dans les
académies de Chambéry et Lille.
Bien accueillis par les industriels, ces
projets incluent l’approfondissement
de connaissances nécessaires à la
compréhension des enjeux industriels
(sécurité, maîtrise de la technique…).
L’Education nationale devrait les intégrer
progressivement dans les référentiels
de formation existants.
Le Syndicat national de la chaudronnerie-tuyauterie et de la maintenance industrielle
fédère 150 entreprises industrielles représentant 2/3 des emplois dans la
filière. Présidé par François Rieffel, le SNCT œuvre à valoriser l’excellence des
métiers et à assurer une adéquation entre formations et recrutement des entreprises.
Ce qui passe notamment par une convention cadre avec l’Education nationale
depuis 1975 qui permet la mise en place de nombreux outils de promotion
(CD-rom de jeu, DVD, site Internet, affiches…).
Grâce à un souci de qualité des équipements
et travaux fournis mais également
de maintien de l’emploi local
et de maintien de leurs activités, les
industriels et le SNCT souhaitaient
ainsi sensibiliser l’Education nationale
sur le niveau de qualification et
de connaissances requis par la maintenance
industrielle pour les effectifs
formés en chaudronnerie-tuyauterie
en France. Mission amplement remplie.
Le lien entre industriels et inspecteurs
de l’Education nationale a
été renforcé. Collaborer davantage
sur des projets concernant ces beaux
métiers, méconnus du grand public, a
également été au goût du jour.
La maintenance, clé de la chaudronnerie-tuyauterie
française
Les travaux de maintenance sont au
cœur des activités courantes d’une
entreprise de chaudronnerie-tuyauterie.
Qu’elle soit préventive ou curative
la maintenance industrielle, comme
toute autre activité de chaudronnerie-tuyauterie,
nécessite des compétences
techniques pointues, un
savoir-faire et un savoir-être qu’il est
nécessaire d’acquérir le plus tôt possible
chez les jeunes en formation.
En quadruplant les effectifs sur site
pendant une longue durée (plus de
5 mois pour la Raffinerie de Normandie
en 2012) la sécurité sur site est
plus que jamais sollicitée. Les effectifs
performent donc ensemble, sans
distinction d’appartenance, dans des
conditions délicates pour qu’un travail
de qualité soit rendu dans les délais
et dans le respect des normes de
sécurité, aussi draconiennes soientelles.
C. D.
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Janvier-Février-Mars 2012 – N°629