Maintenance & Entreprise n°630
Nucléaire français : la maintenance en première ligne Nucléaire français : la maintenance en première ligne
N°630 - Juin 2013 25 euros LOCATION : Les services à l’industrie Inclus le Cahier Tertiaire - la gestion technique des bâtiments www.maintenance-entreprise.com Des solutions à court et à long terme page 22 MOBILITE : Les nouvelles applications de la GMAO page 30 METHODE : La fiabilité technique et humaine page 41 TERTIAIRE : Documentation technique en 3D page 46 Nucléaire français : la maintenance en première ligne page 13 Juin 2013 – N°630
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N°630 - Juin 2013<br />
25 euros<br />
LOCATION :<br />
Les services à l’industrie<br />
Inclus le Cahier Tertiaire - la gestion technique des bâtiments<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Des solutions<br />
à court et<br />
à long terme<br />
page 22<br />
MOBILITE :<br />
Les nouvelles<br />
applications<br />
de la GMAO<br />
page 30<br />
METHODE :<br />
La fiabilité<br />
technique<br />
et humaine<br />
page 41<br />
TERTIAIRE :<br />
Documentation<br />
technique<br />
en 3D<br />
page 46<br />
Nucléaire français :<br />
la maintenance en première ligne<br />
page 13<br />
Juin 2013 – N°630
La GMAO par le metier<br />
Facile à utiliser<br />
Rapidement opérationnel<br />
Optimisation métier<br />
Mobile (internet, 3G...)<br />
<strong>Maintenance</strong> préventive<br />
<strong>Maintenance</strong> curative<br />
Pièces détachées, achats et stocks.<br />
Management HSE (évènement, audits...)<br />
Achat de licence<br />
Abonnement SaaS<br />
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Juin 2013 – N°630<br />
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S<br />
SOMMAIRE<br />
L’Actualité<br />
> EDITORIAL<br />
Petits effets, grandes causes ........5<br />
> ACTUALITES<br />
J.-C. Uring à la tête du Symop .......6<br />
Manuloc affiche la couleur .............6<br />
Apave recrute .................................8<br />
Socotec dans le nord .....................8<br />
L’aménagement selon Elcom .........8<br />
Le label Qualdion .........................10<br />
DCNS dans l’hydrolien .................10<br />
SNCT publie Codap div. 3 .............10<br />
Références<br />
> <strong>Maintenance</strong> nucléaire<br />
<strong>Maintenance</strong> en première ligne .....13<br />
Nouveau paradigme du risque ......14<br />
Partage et traçabilité<br />
au cœur de la sûreté ....................16<br />
Le serrage industriel ...................20<br />
> Location d’équipements<br />
Remplacement d’urgence ...........22<br />
Régulation de température ...........24<br />
L’expérience d’un loueur .............26<br />
La flexibilité de la location ..........27<br />
> Prestataire<br />
Atem en mécanique générale ......28<br />
> Mobilité et interventions<br />
GMAO, une nouvelle révolution .....30<br />
Une démarche spécifique ............32<br />
Maintenir les réseaux marseillais ..34<br />
Productivité et qualité de services .36<br />
> Pratique<br />
La fonderie de Fiday ...................38<br />
Réussir sa démarche<br />
de certification .............................39<br />
> Méthode<br />
Concepts et outils de fiabilité ......41<br />
> TERTIAIRE<br />
MAINTENANCE DU BÂTIMENT<br />
Actualités tertiaires ......................45<br />
La technologie LED .....................48<br />
Sécurité incendie,<br />
les obligations réglementaires .....49<br />
Magazine<br />
> PRODUITS & SERVICES......52<br />
> L’AGENDA.............................63<br />
> BIBLIO...................................65<br />
> INDEX.....................................66<br />
Juin 2013 – N°630<br />
3
A chaque besoin de GMAO …<br />
sa solution Mister Maint !<br />
La GMAO qui a tout d’une grande<br />
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S<br />
Edito<br />
CONCEPTION ÉDITORIALE<br />
& RÉALISATION<br />
MRJ-Presse<br />
54, boulevard Rodin<br />
92130 Issy-les-Moulineaux<br />
Tél. 01 73 79 35 67 . Fax 01 34 29 61 02<br />
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />
lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />
sont pas retournés)<br />
RÉDACTION<br />
Rédacteur en chef<br />
Jean-François Romain<br />
(jf.romain@mrj-corp.fr)<br />
Ont participé à ce numéro :<br />
William Azan, Franck Faugère, Ludovic<br />
Labidurie,Thomas Le Diouron, Cintia<br />
Lefort, Pierre Loques, Patrick Lyonnet,<br />
Claude Pinet, François Précope, Jérémie<br />
Roboh, Benjamin Torchio.<br />
MAQUETTE ET COUVERTURE<br />
RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />
PUBLICITÉ<br />
Tél. 01 73 79 35 67<br />
Chargé de clientèle<br />
Patrick Barlier (p.barlier@mrj-corp.fr)<br />
DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Prix du numéro : 25 €<br />
Abonnement 4 numéros : 85 €<br />
Etranger : 100 €<br />
Règlement par chèque bancaire<br />
à l’ordre de MRJ<br />
COMITÉ D’ORIENTATION<br />
Pr A. Aoussat (ENSAM - CPI), MmeY. Bufquin<br />
(SNCT), Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau<br />
de Paris), Mme D. Eyraud (FIEEC), M.<br />
Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I), M. Yoann<br />
Kassianides (Sirmelec), M. Hervé Rebollo<br />
(DLR), Pr Tahiri (ENIM, Maroc), Pr Zwingelstein<br />
(Univ. Paris XII)<br />
IMPRESSION<br />
Imprimerie de Champagne<br />
ZI les Franchises – 52200 Langres<br />
Trimestriel Juin 2013 N°630<br />
N° ISSN : 1154-6433<br />
Commission paritaire : 0414 T 86493<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Toute reproduction partielle ou globale est soumise à<br />
l’autorisation écrite préalable de MRJ<br />
Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />
de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />
Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Jérémie Roboh<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong><br />
est éditée par MRJ, 54, boulevard Rodin<br />
92130 Issy-les-Moulineaux<br />
Petits effets, grandes causes<br />
Non, les vandales ne sont pas toujours les membres de quelque secte luciférienne<br />
ou des profanateurs idéologiques. A travers la France, la presse<br />
locale se fait quotidiennement l’écho de vols de métaux les plus insolites :<br />
ici, ce sont les chapelles d’un cimetière dont les vitraux ont volé en éclats (pour<br />
récupérer les joints en plomb), dont toutes les plaques mortuaires ont disparu en<br />
une nuit, de monuments mis à nu, de plaques d’égouts, de barrières métalliques<br />
ou encore de toits en zinc mystérieusement envolés… Menés par des bandes<br />
organisées ou des récupérateurs sauvages, tous ces larcins alimentent une filière<br />
de la récupération en pleine explosion. Pour faire face à leurs besoins immenses<br />
de matières premières, la Chine et les pays émergents sont devenus comme des<br />
aimants géants qui attirent à eux tous les métaux, bruts ou manufacturés, de la<br />
planète !<br />
Dieu merci, le recyclage suit aussi des filières plus civiques. C’est qu’aujourd’hui la<br />
notion même de déchets s’est transformée. Seuls les déchets ultimes ou dangereux<br />
sont condamnés à la combustion et à l’enfouissement. Pour tous les autres, ils<br />
doivent être considérés comme une matière secondaire susceptible de valorisation<br />
et réintégrés dans les procesus de production. Dans certaines zones industrielles,<br />
les entreprises sont encouragées à mutualiser leurs moyens (on parle par exemple<br />
d’éco-technome comme dans la Vallée de l’énergie du Territoire de Belfort) mais<br />
aussi leurs ressources, les déchets des unes devenant matières premières pour<br />
les autres.<br />
Quelle transition énergétique pour la France ?<br />
Le dernier rapport de l’Agence internationale pour l’énergie (AIE), un groupe de<br />
l’OCDE, soulignait les avancées mais aussi les limites de l’Energiewende. Cette<br />
transition énergétique allemande vise à arrêter toute production d’origine nucléaire<br />
d’ici 2022 et à réduire la consommation primaire de 20% d’ici 2020 et de 50% d’ici<br />
2050. Saluant les efforts de l’Allemagne pour soutenir le développement des énergies<br />
renouvelables, l’AIE pointe le surcoût à la limite du supportable qui pèse en<br />
contrepartie sur les ménages et les petites entreprises. Un sujet de réflexion pour<br />
le modèle français à définir.<br />
La production d’énergie de l’éolien comme du solaire ne peut se passer de sources<br />
complémentaires plus stables à l’abri des aléas climatiques. L’AIE demande ainsi<br />
que soit étudiées les alternatives du gaz et du charbon, ce dernier étant rendu très<br />
compétitif au niveau mondial par l’utilisation des gaz de schiste aux USA. Fort de<br />
l’analyse du cas allemand, le futur mix énergétique français devra se frayer un chemin<br />
réaliste (c’est-à-dire économiquement et socialement acceptable) entre l’abandon<br />
total du nucléaire assortie d’une diminution de moitié de la consommation, et<br />
une réduction du nucléaire qui ne couvrirait plus que 50% de la production actuelle<br />
d’énergie et des efforts moindre en économie d’énergie… Décision politique, le<br />
choix retenu dépendra sans doute du poids des Verts dans la coalition gouvernementale<br />
actuelle.<br />
Jean-François Romain<br />
Rédateur en chef<br />
Juin 2013 – N°630<br />
5
Actualités<br />
Organisation ><br />
Le Symop<br />
reconduit J.-C. Uring<br />
Jean-Camille Uring a été élu le 23 mai lors de l’Assemblée<br />
générale annuelle du SYMOP pour un nouveau<br />
mandat de deux ans. Dans la continuité de son action<br />
et dans un contexte de crise, M. Uring entend renforcer les<br />
efforts du syndicat pour soutenir l’investissement en vue de<br />
conduire le renouvellement et la modernisation de l’outil de<br />
production jugés indispensables dans la compétitivité des<br />
entreprises françaises. « En période de crise, le piège à éviter<br />
est celui du sous-investissement, notamment dans l’appareil<br />
productif, face à une concurrence internationale qui<br />
fait clairement le choix de l’innovation. Rien qu’en termes de<br />
robotique, l’Espagne a réalisé plus d’investissements que la<br />
France en 2012 ! » Membre de la Fédération des industries<br />
mécaniques (Fim), le Symop représente 240 entreprises<br />
regroupant 16 000 salariés et réalisant un CA de 2 milliards<br />
d’euros. Initiateur en 2005 de l’opération « Robotcaliser : robotiser<br />
pour ne pas délocaliser », le syndicat soutient le projet<br />
ROBOT Start PME et a lancé en 2012 l’action « Productivez<br />
! » Réindustrialisez grâce aux machines et technologies<br />
de production. J.-C. Uring (62 ans) est membre du directoire<br />
du groupe Fives où il a fait l’essentiel de sa carrière.<br />
Communication ><br />
La FIM lance le site<br />
lesmetiersdelamecanique.net<br />
Dans le cadre des actions de valorisation de ses métiers,<br />
la Fédération des Industries Mécaniques (FIM)<br />
lance un site internet dédié à la mécanique et sa promotion<br />
auprès des jeunes. Le site offre deux entrées aux<br />
internautes : « Découvrir » pour trouver des informations sur<br />
les métiers, les formations, les besoins de recrutement des<br />
entreprises du secteur… ; « Promouvoir » pour les industriels,<br />
enseignants et conseillers d'orientation qui peuvent<br />
télécharger les outils de promotion développés par la FIM<br />
(présentation Powerpoint « Les défis de l’industrie mécanique<br />
», le quiz « La mécanique au cœur de la vie », la vidéo<br />
« Au cœur de toutes les industries… La mécanique »…<br />
Le site laisse une large place aux témoignages avec la rubrique<br />
« ortraits ». Apprentis, chefs d’entreprise, salariés y<br />
racontent leur expérience sous forme écrite ou vidéo. Avec<br />
ce site, la FIM poursuit ses actions auprès des jeunes et du<br />
monde éducatif : les entreprises mécaniciennes estiment<br />
leurs besoins en recrutement à 50 000 postes par an d’ici<br />
2020 pour faire face au renouvellement des générations et<br />
aux évolutions technologiques et des compétences.<br />
Produits professionnels ><br />
Une signalétique<br />
distinctive chez Kärcher<br />
Pour une différenciation plus claire des produits professionnels,<br />
Kärcher a choisi l’anthracite pour être la couleur<br />
de tous ses produits professionnels. Cette couleur<br />
est censée « correspondre aux valeurs de la marque,<br />
innovation, robustesse et endurance » (sic). Cette couleur<br />
permettra donc de distinguer clairement la gamme professionnelle<br />
des produits grand public qui sont jaunes. Insistant<br />
sur sa volonté de satisfaire la demande des utilisateurs, le<br />
fabricant souligne que l’anthracite présente l'avantage de se<br />
fondre discrètement dans l'environnement et résiste mieux à<br />
la saleté. Plus visibles, bouton marche - arrêt, décolmatage<br />
du filtre ou bouton de dosage du détergent, les fonctionnalités<br />
liées à l’utilisation des machines seront jaunes alors que<br />
les éléments de maintenance et d’entretien seront gris clair.<br />
Après le passage du bleu au jaune en 1974, il s’agit donc du<br />
deuxième grand changement de couleur de la marque dont<br />
les produits étaient déclinés en jaune depuis près de 40 ans.<br />
Manutention ><br />
Manuloc affiche les couleurs<br />
de ses marques<br />
Afin d’associer étroitement son identité visuelle aux<br />
marques Hyster et Utilev qu’il représente de manière<br />
exclusive, le groupe fondé en 1985 et dirigé depuis<br />
par Catherine Barthélemy refond l’ensemble de sa signalétique.<br />
Selon Alexis Skrobek, chargé de missions auprès<br />
de la direction commerciale, il s’agit de « renforcer le sentiment<br />
d’appartenance de nos équipes à une seule et même<br />
marque commerciale et aux valeurs qu’elle véhicule… Alors<br />
que notre niveau de service est aujourd’hui le même sur l’ensemble<br />
du territoire national, nous nous devions de mettre<br />
en phase notre image avec la réalité terrain. C’est pourquoi<br />
il nous paraissait important de développer et d’installer durablement<br />
la notoriété des marques que nous avons choisies<br />
de représenter, en les associant systématiquement à celle<br />
de MANULOC.» Des stands produits Hyster et Utilev dédiés<br />
seront installés au sein des agences Manuloc.<br />
6<br />
Juin 2013 – N°630
Actualités<br />
GMAO ><br />
DIMO Gestion s’offre une vision pour l’avenir<br />
A l’occasion de la 12ème édition du Forum DIMO qui réunissait un millier de participants<br />
à Lyon le 11 avril dernier, le groupe DIMO Gestion a présenté ses résultats et<br />
fait part de ses nouveaux projets et ambitions à l’horizon 2017.<br />
Le groupe DIMO Gestion annonce un CA de 24,9 millions<br />
d'euros pour l'année 2012, en progression de<br />
6%. « Forts de ces résultats, nous allons poursuivre<br />
notre forte politique d'investissements tant en ressources<br />
humaines avec 42 recrutements prévus en 2013 dont 30<br />
créations de postes qu'en R&D avec l’optimisation de l'ergonomie<br />
et l’intégration des technologies de dernière génération<br />
dans l'intégralité de nos offres logicielles », confiait Guillaume<br />
Mulliez, Président de DIMO Gestion.<br />
En 2012, DIMO Gestion a connu une forte accélération sur<br />
la plupart de ses offres métiers en mode hébergé/ASP et<br />
SaaS (CRM, Finance, GMAO, Travel & Expense Management…)<br />
consolidant ainsi les revenus récurrents. A ce jour,<br />
le groupe compte plus de 600 clients hébergés. Pour 2013<br />
est annoncé un budget de 28.4 Millions d’euros basé sur<br />
une croissance de 9%. Après une expérience espagnole très<br />
concluante en 2012, deux agences vont être ouvertes en<br />
2013 à l’international, à Milan (Italie) et à Montréal (Canada).<br />
Accompagné par l’expert en management Serge Eskenasi,<br />
le groupe a entrepris la démarche 5 étoiles qui met en œuvre<br />
les 5 niveaux : 1 étoile, le<br />
dirigeant décide seul ; 2<br />
étoiles, il associe son comité<br />
de direction ; 3 étoiles,<br />
l’ensemble des salariés<br />
est impliqué ; 4 étoiles, les<br />
clients se rajoutent ; enfin 5<br />
étoiles, les partenaires sont<br />
impliqués.<br />
Engagé dans une démarche d’amélioration continue qui se<br />
traduit par la mise en place de normes ISO, le groupe a pour<br />
objectif de conserver un haut niveau de satisfaction clients.<br />
L’ambition largement partagée par l’ensemble des collaborateurs,<br />
partenaires et clients est celle d’une croissance harmonieuse<br />
et réfléchie : doubler tous les 5 ans pour rassembler<br />
400 collaborateurs en 2017, atteindre un chiffre d’affaires de<br />
50 millions d’euros et un résultat brut d’exploitation de 12%.<br />
20% du CA sera réalisé à l’export avec une présence directe<br />
et indirecte sur les 5 continents.<br />
perma STAR VARIO<br />
Système de lubrification de précision, simple d’utilisation, fonctionne<br />
indépendamment de la température et de la contre-pression<br />
Le perma STAR VARIO présente un fonctionnement entièrement automatique,<br />
indépendant de la température et de la pression et dispose d’une procédure<br />
de distribution extrêmement précise. Le système comprend un mécanisme<br />
d’entraînement électromécanique, un réservoir de 60, 120 ou 250 cm³<br />
de lubrifiant et une pile. La taille du réservoir ainsi que la durée de distribution<br />
souhaitées se sélectionnent facilement à l’aide de la touche de réglage et<br />
sont immédiatement visibles sur l’écran LCD. L’état de fonctionnement en<br />
cours d’utilisation s’affiche sur l’écran LCD et clignote (LED rouges/vertes)<br />
visibles de toutes parts. Les signaux LED sont également reconnaissables à<br />
distance.<br />
Le perma STAR VARIO est utilisé pour la lubrification<br />
monopoint des paliers à roulement et lisses, guidages<br />
par contact, engrenages ouverts, crémaillères, broches,<br />
joints pour arbre tournant et chaînes. En raison<br />
d’un dosage de lubrifiant extrêmement précis, le perma<br />
STAR VARIO est par ex. utilisé pour le graissage<br />
des moteurs électriques avec la quantité requise de<br />
lubrifiant. Une fois chaque élément correctement assemblé,<br />
le système de lubrification est protégé de la<br />
poussière et des projections d’eau.<br />
Juin 2013 – N°630<br />
7
Actualités<br />
Contrôle ><br />
Apave recrute<br />
700 collaborateurs<br />
Véritable réseau de proximité avec 130 agences, 143<br />
sites de formation, 31 laboratoires et centres d'essais<br />
en France, Apave contribue concrètement au<br />
développement du tissu économique localet conforte, cette<br />
année encore, son rôle important dans l'emploi.<br />
« Le recrutement est un enjeu majeur pour le groupe Apave,<br />
continuellement à la recherche de ressources et de nouveaux<br />
talents, notamment des profils d'ingénieurs, de techniciens<br />
mais également de managers, pour soutenir sa croissance<br />
et accompagner le renouvellement de sa pyramide<br />
des âges. En 2012, nous avons recruté plus de 600 personnes<br />
en CDI. Cette année, nous prévoyons 700 embauches<br />
et, à l'horizon 2016, notre objectif est d'avoir intégré<br />
environ 3 000 nouveaux collaborateurs », explique Isabelle<br />
Gozdowski, DRH d’Apave parisienne. Avec un fort maillage<br />
territorial , Apave joue un rôle important sur le marché de<br />
l'emploi en régions. Pour 2013, 20% des recrutements se<br />
feront en Ile-de-France et 80% en régions (Outre-Mer compris).<br />
Des opportunités sont également proposées à l'international<br />
au sein des 47 implantations du groupe.<br />
Inspection des installations et équipements, contrôle technique<br />
des bâtiments, Formation du personnel des entreprises,<br />
Essais & Mesures, Conseil, Apave couvre l'ensemble<br />
des expertises de la maîtrise des risques et recrute<br />
sur ces cinq métiers. Parmi les profils les plus recherchés :<br />
techniciens chargés de l'inspection des installations électriques,<br />
des équipements mécaniques ou sous pression ;<br />
techniciens en contrôle non destructif ; ingénieurs d'affaires<br />
en bâtiment, métallurgie, suivi de constructions soudées.<br />
Des postes itinérants alliant technique et relation client destinés<br />
à environ 10% de jeunes diplômés, 30% de collaborateurs<br />
primo-expérience (de 1 à 5 ans) et 60% de plus de 5<br />
ans d'expérience.<br />
SOCOTEC sur site unique<br />
en Nord-Pas-de-Calais<br />
Implanté en région Nord-Pas-de-Calais depuis le début<br />
des années 1960 et réparti sur trois sites, le groupe SO-<br />
COTEC regroupe l’ensemble de ses équipes lilloises à<br />
Lille-Lesquin, dans un tout nouveau bâtiment de 6 000 m2<br />
aux performances BBC. Le nouveau site accueille ainsi les<br />
220 collaborateurs des équipes opérationnelles spécialisées,<br />
des équipes supports et de l’équipe chargée de l’étalonnage<br />
et de la gestion du matériel à l’échelle nationale. Aux 220<br />
collaborateurs du site de Lille-Lesquin, il faut ajouter les 170<br />
collaborateurs des agences du littoral (Boulogne-sur-mer,<br />
Calais et Dunkerque), des agences d’Artois-Hainaut (Arras,<br />
Lens et Valenciennes), de l’Institut de formation (12 700 stagiaires<br />
en 2012, CACES, habilitations électriques, de SST,<br />
de cartes RIC, attestations de compétence au travail en présence<br />
d'amiante… ), et la filiale spécialisée en contrôles non<br />
destructifs CTE Nordtest à Gravelines (centrale nucléaire…).<br />
Co-contractant avec Bureau Veritas, Socotec a assuré le<br />
contrôle construction du Louvre-Lens ou du Grand Stade de<br />
Lille en partenariat avec Eiffage. Il assure les vérifications<br />
périodiques de l’aéroport de Lesquin, des centres commerciaux<br />
Euralille, Dassault à Seclin...<br />
Ergonomie des postes de travail ><br />
L’aménagement<br />
selon Elcom et Item<br />
Spécialiste de postes<br />
de travail en profilés<br />
aluminium et dans la<br />
conception de solutions modulaires<br />
industrielles, elcom et<br />
son partenaire allemand item<br />
publient un guide pratique<br />
sur l’aménagement ergonomique. Basé sur des études<br />
concrètes menées sur le terrain, ce livre blanc examine le<br />
terme «ergonomie» et son implication économique. L’objectif<br />
étant de répondre à toutes les questions qui se posent<br />
lors de l’acquisition d’un système de poste de travail : pour<br />
créer un nouvel environnement de production, les exigences<br />
techniques et économiques du poste de travail retenu ; pour<br />
améliorer une ligne de production, comment remplacer ou<br />
compléter les postes existants ? Ergonomie, facteur de rentabilité<br />
? On trouvera les différentes solutions de matériels<br />
aujourd’hui accessibles (www.elcom.fr/postes-de-travail).<br />
Jusqu’à fin juin, elcom fait son tour de France grâce à un<br />
camion aménagé présentant ses dernières nouveautés en<br />
modulaire aluminium. Cette deuxième édition du «elcom<br />
tour» pilotée par Marc Dubremetz, responsable commercial,<br />
présente, en situation, un poste de travail, un convoyeur<br />
réglable en hauteur et un chariot dynamique, permettant au<br />
visiteur de configurer et tester une application.<br />
8<br />
Juin 2013 – N°630
GATES VOUS<br />
PROPOSE UNE LARGE<br />
GAMME DE PRODUITS<br />
conçus pour atteindre des<br />
performances optimales,<br />
réduire les temps d’arrêt et<br />
respecter l’environnement.<br />
› Composants de systèmes<br />
hydrauliques<br />
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transmission par courroies<br />
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Pour en savoir plus, rendez-vous<br />
sur le site Gates.com/europe<br />
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Juin 2013 – N°630
Actualités<br />
Sécurité incendie ><br />
Un label<br />
pour les mainteneurs<br />
L'arrêté du 18 novembre 2011 impose le remplacement<br />
de tous les DFCI (détecteurs de fumée à chambre<br />
d'ionisation). Les décisions de l'Autorité de sureté nucléaire<br />
(ASN) du 6 mars 2012 ont précisé les modalités de<br />
migration des DFCI : le détenteur est responsable de leur<br />
démantèlement et remplacement. Il doit les recenser, transmettre<br />
une fiche de recensement à l’IRSN, la mettre à jour<br />
si nécessaire et la tenir à disposition des autorités. Il doit<br />
veiller à ce que ce remplacement n’ait pas porté atteinte au<br />
fonctionnement de son système de détection. Le déposeur<br />
doit respecter les obligations de l’ASN, à savoir protéger<br />
ses techniciens intervenants et les occupants des locaux, et<br />
stocker les DFCI dans les 4 sites d’entreprises autorisés par<br />
l’ASN.<br />
Créée en 2011 l’association QUALDION regroupe 4 organisations<br />
professionnelles (GESI, FFIE, SERCE et SVDI)<br />
représentatives des fabricants, installateurs, et mainteneurs<br />
de systèmes de détection incendie. Le label QUALDION permet<br />
désormais d'identifier des professionnels compétents et<br />
qualifiés. Pour obtenir ce label, le professionnel doit prouver<br />
son respect des exigences réglementaires en matière de radioprotection<br />
comme sa compétence en matière de sécurité<br />
incendie. Le Laboratoire National d'Essai et de Métrologie<br />
(LNE) est la tierce partie garante de l'indépendance et de la<br />
rigueur de la démarche. www.lne.fr/label-qualdion<br />
Energie ><br />
DCNS mise sur les énergies<br />
marines<br />
DCNS prend le contrôle d’OpenHydro, société irlandaise<br />
spécialisée dans les hydroliennes. Fondé en<br />
2004, OpenHydro (90 personnes) a développé une<br />
turbine hydrolienne innovante et réalise des tests de turbines<br />
sur différentes zones en Europe et Amérique du Nord.<br />
Etablie à Dublin et Greenore (Irlande), OpenHydro œuvre<br />
notamment au service d’EDF et de SSE Renewables pour<br />
l’installation de turbines respectivement à Paimpol-Bréhat<br />
(Bretagne) et Pentland Firth (Ecosse). L’expansion de la<br />
société entraînera un développement industriel des régions<br />
à proximité des sites hydroliens. En effet, les turbines doivent<br />
être assemblées et entretenues au plus près des zones où<br />
elles sont exploitées, comme à Cherbourg près du Raz Blanchard,<br />
dans la baie de Fundy au Canada et dans le Comté<br />
d’Antrim en Irlande du Nord.<br />
Utilisant la force et la vitesse des courants marins, l’énergie<br />
hydrolienne est prévisible et respecte l’environnement (visuel<br />
et écologique). Ce marché représente dans le monde une<br />
puissance exploitable d’au moins 90 GW, soit l’équivalent<br />
d’une soixantaine d’EPR. Plusieurs dizaines de milliers de<br />
turbines devraient être installées à terme à travers le monde.<br />
L’ambition de DCNS est de réaliser un chiffre d’affaires d’au<br />
moins un milliard d’euros à l’horizon 2025 sur ce marché.<br />
SNCT ><br />
<strong>Maintenance</strong> des appareils<br />
sous pression<br />
Garant de l’état de l’art de la profession, le<br />
SNCT annonce la publication du CODAP<br />
2013 Division 3 : Recommandations pour la<br />
maintenance des appareils à pression. Ils<br />
confirment ainsi leur position de référent<br />
en matière de codes de construction français<br />
et de recommandations exportables.<br />
Rappelons-le, les équipements sous pression en service<br />
peuvent être soumis à des exigences réglementaires<br />
majeures : le décret n°99-1046 du 13/12/1999<br />
[titre III Art. 17-1] et l’arrêté du 15/03/2010 et ses modificatifs.<br />
A cet égard, SNCT Publications, a donc décidé d’élaborer<br />
des recommandations. Cette nouvelle Division 3 du CODAP<br />
est le reflet du consensus entre fabricants, réparateurs,<br />
exploitants, donneurs d’ordre, organismes d’inspections,<br />
centres techniques …<br />
Elle propose des méthodologies pour permettre d’évaluer<br />
l’état d’un appareil et des recommandations pour la mise en<br />
œuvre des dispositions nécessaires au maintien en service<br />
des appareils. Trois questions sont visées…<br />
10<br />
Juin 2013 – N°630
Actualités<br />
Quels domaines d’application ?<br />
Quels sont les domaines d’application des recommandations<br />
relatives aux appareils soumis ou non-soumis à la<br />
réglementation française ? Et quels sont les matériaux mis<br />
en œuvre ? D’abord, la partie G (Généralités) spécifie les<br />
domaines d’application et les exigences réglementaires applicables<br />
à l’appareil. Puis, la partie M (Matériaux) propose<br />
des méthodes d’identification des matériaux mis en œuvre.<br />
Comment évaluer l’état de l’appareil ?<br />
La Partie SI (Inspection et aptitude au service) décrit des<br />
modes d’endommagement et donne des recommandations<br />
générales relatives à l’inspection. Des procédures d’évaluation<br />
permettent également de déterminer l’acceptabilité des<br />
endommagements constatés (mesures et contrôles nécessaires,<br />
analyse numérique des résultats…).<br />
Quelles solutions techniques pour réparer une<br />
partie endommagée ?<br />
La partie RE (Réparations) donne des recommandations<br />
pour le choix des matériaux, la conception et le dimensionnement,<br />
les opérations de fabrication et les contrôles après<br />
fabrication.<br />
Enfin, la partie REX (Retour d’expérience) propose des<br />
fiches d’accidents détaillées réalisées par le Bureau d’Analyse<br />
des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI) du Ministère<br />
chargé de l’environnement.<br />
Complément indispensable aux Divisions 1 & 2 du CODAP<br />
2010 (code de construction des appareils à pression non<br />
soumis à l’action de la flamme), le CODAP 2013 Division 3<br />
est destiné aux fabricants, réparateurs, exploitants, donneur<br />
d’ordre… devant intervenir sur les équipements.<br />
Ces recommandations générales permettront aux utilisateurs<br />
de compléter et d’enrichir des plans d’inspection afin<br />
d’assurer une exploitation fiable et pérenne de leurs équipements<br />
tout en respectant les exigences relatives à la sécurité<br />
et à l’environnement.<br />
A noter également : la base de données matériaux, BDMat,<br />
qui recense près de 12 000 nuances de matériaux, fournie<br />
avec la publication.<br />
Plus d’informations : www.snct.org Rubrique publications<br />
Juin 2013 – N°630<br />
11
CODAP 2013 - Division 3<br />
Recommandations pour la <strong>Maintenance</strong><br />
des Appareils à Pression<br />
Quels types d’appareils ?<br />
Partie G (Généralités) : spécifiant les domaines<br />
d’application et les exigences réglementaires<br />
applicables à l’appareil<br />
Partie M (Matériaux) : proposant des méthodes<br />
d’identification des matériaux d’origine et de ceux<br />
utilisables dans le cadre d’une réparation<br />
Quelles méthodes d’évaluation ?<br />
Partie SI (Inspection & Aptitude au servce) : décrivant les modes<br />
d’endommagement et proposant des recommandations générales relatives<br />
à l’inspection et les procédures d’évaluation permettant de déterminer<br />
l’acceptabilité des endommagements constatés (mesures et contrôles<br />
nécessaires, analyse numérique des résultats…)<br />
Quelles solutions de réparation ?<br />
Partie RE (Réparation des appareils) : proposant des recommandations<br />
pour le choix des matériaux, la conception et le dimensionnement, les<br />
opérations de fabrication et les contrôles après fabrication<br />
Partie REX (Retour d’expérience) : proposant des fiches d’accidents<br />
détaillées réalisées par le Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions<br />
Industrielles (BARPI) du Ministère chargé de l’environnement<br />
BDMat incluse<br />
12 000 nuances de matériaux<br />
dont les caractéristiques mécaniques ont été<br />
répertoriées par le Cetim et le SNCT<br />
• Pétrochimie<br />
• Chimie<br />
• Agroalimentaire<br />
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Votre contact commercial :<br />
Muriel Van-Marle<br />
Tél. : +33 (0)1 47 17 62 66<br />
E-mail : snct-pub@snct.org<br />
Juin 2013 – N°630<br />
Renseignements techniques et stages de formation :<br />
www.snct.org - Rubrique Publications
<strong>Maintenance</strong> nucléaire<br />
Introduction ><br />
La maintenance en première ligne<br />
Entretien et renouvellement des installations, renforcement de la sécurité des sites,<br />
prolongement des unités de production, formation et transmission des savoir-faire :<br />
les métiers de la maintenance sont impliqués dans tous les chantiers du nucléaire<br />
français.<br />
Le démantèlement des centrales pose aux opérateurs<br />
énergéticiens un véritable défi et en premier lieu en<br />
termes de perte de compétences. En effet les exploitants<br />
et maintenanciers de ces générations déjà anciennes de<br />
centrales ont passé la main sans avoir toujours transmis leurs<br />
connaissances et leur expérience des équipements. C’est bien<br />
pourquoi il faut dès à présent renforcer les filières de formation<br />
dans les métiers de ce secteur, à l’exemple de ce que fait vaillamment<br />
un organisme comme le Greta Nucléaire.<br />
Outre cet impératif de formation, EDF doit faire face à trois<br />
chantiers reconduits annuellement. La maintenance joue un<br />
rôle déterminant et est impliqué au premier chef dans chacun<br />
de ces grands chantiers. Il s’agit tout d’abord des grands arrêts<br />
et du renouvellement des équipements ; puis de la mise en<br />
œuvre du plan de sûreté nucléaire qui a été réévalué suite à<br />
l’accident de Fukushima ; enfin le prolongement d’une dizaine<br />
d’années d’exploitation et de production des centrales françaises<br />
accepté par l’Autorité de Sûreté implique la relance<br />
volontariste des programmes de maintenance auprès de tous<br />
les sites.<br />
EDF a prévu une enveloppe de quelque 55 milliards d’euros<br />
pour remplir ces trois objectifs stratégiques tant pour l’entreprise<br />
et ses 19 centrales que pour garantir la sécurité énergétique<br />
du pays. L’opérateur a d’ailleurs engagé une politique<br />
de bonne conduite et de transparence avec les sous-traitants<br />
industriels, parfois des entreprises de petite taille très dépendantes<br />
d’un seul donneur d’ordre. Les entreprises du secteur<br />
doivent avoir en effet une visibilité sinon un plan de charge afin<br />
d’engager les ressources en technologies et en recrutement<br />
qui leur permettront de satisfaire la demande.<br />
Les centrales thermiques ont de l’avenir, malgré tout<br />
L’objectif européen de 23% de production d’énergie renouvelable<br />
– éolien terrestre ou maritime, solaire et photovoltaïque<br />
etc. – d’ici 20 ans signifie aussi que 77% de l’énergie seront<br />
toujours produits par des centrales thermiques « classiques ».<br />
Les énergies fossiles gaz et charbon aussi bien que le nucléaire<br />
ne sont pas encore condamnées, loin de là. Remarquons en<br />
passant que si l’Allemagne a pu entreprendre la révolution<br />
« exemplaire » de son mix énergétique, c’est en s’appuyant sur<br />
les approvisionnements en énergie d’origine nucléaire de pays<br />
voisins, essentiellement la France.<br />
Evidemment, et c’est un autre défi à la fois technologique et<br />
écologique, les centrales classiques doivent évoluer en prenant<br />
en compte les considérations environnementales, favorisant<br />
par exemple le captage du CO2. Plus flexibles, autonomes et<br />
efficientes, ces centrales seront moins polluantes mais aussi<br />
plus économes.<br />
Aux Etats-Unis, les centrales à charbon sont ainsi transformées<br />
afin d’utiliser les gaz de schistes dont les immenses réserves<br />
représentent un potentiel d’au moins 40 ans d’exploitation. Au<br />
grand dam des écologistes, les réserves en ressources dites<br />
naturelles sont sans cesse réévaluées à la hausse. Le charbon<br />
lui-même demeure, à l’échelle de la planète, la ressource la<br />
plus répandue et meilleur marché, hors coût environnemental<br />
s’entend. Mais cela pourrait changer car, à l’encontre de ce que<br />
l’on pense ici, la Chine a entrepris un vaste plan à la fois pour<br />
moderniser les installations existantes et pour développer les<br />
productions alternatives. Moindre mal, car les économies réalisées<br />
en Europe de l’Ouest ne pèsent pas lourd au regard des<br />
rejets de CO2 dans l’Empire du Milieu. Question d’échelle…<br />
Une filière dont on ne peut se passer mais qui doit<br />
évoluer<br />
David Ferrebeuf, secrétaire général de La Vallée de l’énergie,<br />
réseau d’entreprises créé dans le Territoire de Belfort, souligne<br />
que dans l’Est (Franche Comté, Alsace, Lorraine) la filière,<br />
emportée par GE et Alstom, emploie 18.000 professionnels et<br />
représente un CA de 5 milliards d’euros à l’export. La filière<br />
énergétique demeure une activité économique essentielle en<br />
France, que ce soit - sur le territoire national - pour la maintenance<br />
et la mise en sécurité des sites existants et le développement<br />
des filières dans les énergies renouvelables, ou, et c’est<br />
bon pour l’équilibre de la balance de nos échanges, à travers<br />
l’exportation à l’international de nos savoir-faire et technologies<br />
notamment dans les nouveaux pays industriels.<br />
Gardons-nous de tout préjugé, d’une vision simplificatrice sur<br />
ce sujet essentiel dont les paramètres sont multiples mêlant<br />
facture énergétique, coût écologique, développement économique,<br />
emplois… Il n’y aura pas de solution univoque mais un<br />
mix évolutif, différent selon les conditions nationales, l’acceptabilité<br />
sociale des solutions, l’état d’avancement des techniques<br />
exploitables. Sachons rester modestes dans nos prévisions.<br />
On a pu évaluer que la demande d’énergie devrait être multiplié<br />
par trois dans les prochains trente ans, du fait du développement<br />
des pays émergents et de l’émergence de nouveaux<br />
besoins… Ainsi, à l’échelle de la planète, les data centers sont<br />
désormais parmi les plus gros consommateurs d’énergie, tandis<br />
que la consommation nécessaire à la recharge quotidienne<br />
de milliards d’outils de communication mobile (téléphones portables,<br />
smartphones, tablettes…) prend également une importance<br />
insoupçonnée il y a peu d’années. Et qu’en sera-t-il des<br />
besoins en énergie des véhicules électriques quand ceux-ci se<br />
seront banalisés ?<br />
Jean-François Romain<br />
Juin 2013 – N°630 13
<strong>Maintenance</strong> nucléaire<br />
Tribune ><br />
Le nouveau paradigme du risque<br />
430 Milliards d’euros si une catastrophe nucléaire survenait en France, tel serait<br />
le coût du risque…Mises en évidence à Fukushima, les problématiques de sûreté<br />
dépassent le seul secteur nucléaire et concernent les développements technologiques<br />
de plus en plus complexes des sociétés modernes.<br />
L'Institut national de radioprotection et de sûreté nucléaire<br />
(IRSN) a jeté un froid en annonçant que, si une catastrophe<br />
nucléaire semblable à celle de Fukushima survenait<br />
en France, celle-ci pourrait coûter de l’ordre de 430<br />
milliards d'euros. Les coûts indirects (impacts sur l'économie)<br />
étant d'ailleurs estimés plus élevés que les coûts directs (décontamination,<br />
indemnisation des victimes...). Certes, le chiffre<br />
peut sembler démesuré d'autant que la catastrophe de Fukushima<br />
résulte d'une suite d'évènements qui paraissent peu reproductibles<br />
dans l'hexagone (tremblement de terre et tsunami<br />
dans une région très industrielle et très peuplée, impéritie de<br />
l'opérateur Tepco....).<br />
Mais faut-il vraiment s'étonner d'un tel montant et peut-on être<br />
vraiment assuré que ce scénario catastrophe ne se produira<br />
jamais en France ? A ces deux questions, la réponse est malheureusement<br />
non. L'histoire récente des catastrophes relevant<br />
de l'intervention humaine montre que leurs coûts et leurs<br />
conséquences ne font que s'amplifier. Ainsi, Tchernobyl a<br />
coûté plusieurs centaines de milliards de dollars et a précipité<br />
la faillite de l'Union Soviétique. Dans d’autres registres, les attaques<br />
contre le World Trade Center ont déclenché les conflits<br />
d’Afghanistan et d’Irak ; l’effondrement de mécanismes de titrisation<br />
de crédits « subprime » a provoqué une contagion sur le<br />
système bancaire mondial.<br />
Des objets sans contrôle<br />
L’homme invente des machines si complexes qu’il en perd le<br />
contrôle. Ces catastrophes si diverses dans leur nature ont<br />
de nombreux points communs : un coût humain au niveau<br />
UNE EXPERTISE RECONNUE<br />
Ancien élève de Polytechnique, diplômé des Ponts et Chaussées<br />
et titulaire d'un Master of Engineering de l'Université<br />
de Tokyo, Thomas Le Diouron est expert de l’énergie et du<br />
nucléaire sur des problématiques d’ingénierie, de conception<br />
et de réalisation de centrales nucléaires lors de missions<br />
réalisées au Japon avec l’autorité de sureté nucléaire<br />
NUPEC (Nuclear Power Engineering Corporation of Japan)<br />
et des fournisseurs (Toshiba, Mitsubishi, Shimizu) ainsi<br />
qu’aux Etats-Unis avec l’autorité de sureté nucléaire NRC<br />
(U.S. Nuclear Regulatory Commission). Il détient également<br />
une expertise reconnue sur des problématiques de schéma<br />
industriel avec des sous-traitants de la filière nucléaire en<br />
France, sur des problématiques technologiques avec la<br />
R&D d’Areva ou EDF. En 2012, il crée la société de conseil<br />
Impulse Partners.<br />
local, un coût de nuisances global et un coût psychologique<br />
de portée internationale avec de lourds impacts économiques<br />
qui dépassent tout ce que les responsables avaient pu imaginer.<br />
Elles résultent d'une course au gigantisme et à la technologie<br />
qui permet d'élaborer des objets d'une très grande complexité<br />
(immeubles de grande hauteur, superpétroliers, A380,<br />
EPR...) et de vouloir rechercher une efficacité économique<br />
maximum.<br />
Attention, l'idée n'est pas ici de remettre en question les innovations<br />
technologiques qui nous offrent la possibilité d'être mieux<br />
soigné, mieux éduqué et mieux informé. Mais plutôt, de rappeler<br />
que ces objets hors norme peuvent échapper au contrôle de<br />
leurs exploitants. Et l'on s'aperçoit alors que les conséquences<br />
sont sans commune mesure avec la fonction et l’utilité initiale<br />
de ces objets, allant parfois jusqu’à bouleverser les fragiles<br />
équilibres de l’ordre mondial. C'est pourquoi, l’histoire récente<br />
nous indique qu’il est ni possible ni raisonnable d'affirmer avec<br />
certitude que la France pourrait échapper à une catastrophe de<br />
l'ampleur de celle de Fukushima.<br />
Apprendre à vivre avec le risque<br />
Mais s'en lamenter ou appeler à l'arrêt immédiat des centrales<br />
nucléaires en France ne résoudra pas le problème. Quelle que<br />
soit l’issue de ces débats, si issue il y a, il y aura de toute façon<br />
un parc existant de centrales nucléaires à gérer et toute<br />
transition vers des solutions moins risquées (comme la transition<br />
énergétique vers le renouvelable) sera lente et coûteuse<br />
à mettre en place. Se focaliser sur ce débat masque la nouvelle<br />
réalité de notre planète : dans un monde de 7 milliards<br />
d’habitants de plus en plus urbanisé, il n’est pas économiquement<br />
pensable de se passer des dernières avancées technologiques.<br />
Mais personne n’est à l’abri de leurs défaillances.<br />
Même si nous choisissons de les écarter car nous ne sommes<br />
pas prêts à en supporter le risque, d’autres nations moins regardantes<br />
les appliqueront et le risque sera tout aussi présent.<br />
Ces catastrophes sont donc inéluctables et leur fréquence va<br />
aller en grandissant. Elles font désormais partie de notre modèle<br />
et il faut apprendre à vivre avec.<br />
Mais pas n'importe comment : d'abord en arrêtant de se mentir<br />
en prétendant qu’elles ne peuvent pas se produire chez nous.<br />
Ensuite, en imposant aux exploitants de ces objets un niveau<br />
de contrôle et d’exigence cohérent avec les conséquences.<br />
Enfin, en acceptant d’envisager le pire et d'anticiper les conséquences<br />
: à défaut de prévenir le risque, au moins doit-on en<br />
limiter les impacts et leurs conséquences.<br />
Thomas Le Diouron<br />
14<br />
Juin 2013 – N°630
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Juin 2013 – N°630
<strong>Maintenance</strong> nucléaire<br />
Avis d’expert ><br />
Partage et traçabilité des savoir-faire au cœur de la sûreté<br />
L’arrêté du 7 février 2012 cadre les mesures de sécurité auxquelles doivent désormais<br />
répondre les exploitants d’installations nucléaires, en termes d’organisation et<br />
de responsabilité notamment, afin de prévenir et de gérer les éventuelles situations<br />
d’urgence. Les facteurs humains et organisationnels se trouvent ainsi au cœur du<br />
concept global de sûreté nucléaire.<br />
Depuis la tragédie de Fukushima, la sûreté nucléaire est<br />
au cœur des préoccupations des citoyens. A l’heure<br />
où le débat politique rebondit sans cesse quant aux<br />
contours de la filière nucléaire - 3e secteur industriel en France<br />
- et aux besoins de production électrique à l’échelle internationale,<br />
il convient, nous semble-t-il, de faire un point d’étape sur<br />
les dernières évolutions techniques et réglementaires relatives<br />
à la sûreté des INB - Installations Nucléaires de Base.<br />
Immédiatement après la tragédie de Fukushima, un audit général<br />
a été commandé par le gouvernement avec l’appui de<br />
l’Autorité de Sûreté Nucléaire ; ses conclusions sont désormais<br />
connues et largement diffusées auprès du grand public. Au-delà<br />
du constat dressé, des mesures d’urgence mises en œuvre,<br />
la question de la sûreté nucléaire reste à raison au cœur des<br />
préoccupations des citoyens.<br />
Nous disposons aujourd’hui d’un cadre réglementaire de qualité,<br />
dont il convient de tirer désormais le meilleur parti pour<br />
améliorer encore les pratiques opérationnelles des industriels.<br />
L’arrêté du 7 février 2012, dans le droit fil de la Loi TSN du 13<br />
juin 2006, de la Loi déchets du 28 juin 2006, désormais intégrés<br />
le 6 janvier 2012 au Code de l’Environnement tout comme la<br />
Loi du 30 octobre 1968, forment un ensemble général normatif<br />
venant fixer les règles générales de fonctionnement des INB<br />
jusqu’à leur démantèlement final.<br />
Le nouveau dispositif modifie les pratiques des industriels et<br />
renforce finalement les garanties données aux populations.<br />
L’arrêté du 7 février 2012, dont on mesure les contours désormais,<br />
vise à définir l’ensemble des mesures de sécurité auxquelles<br />
doivent répondre les exploitants en termes d’organisation,<br />
de responsabilité et d’aptitude à prouver le niveau réel de<br />
sécurité de l’installation, afin de répondre aux attentes de la<br />
population pour prévenir et gérer la situation d’urgence.<br />
Il vise aussi à intégrer en droit français les plus hauts standards<br />
internationaux (WENRA) définissant les niveaux attendus dans<br />
ce domaine sensible après l’accident majeur ayant frappé le<br />
Japon. Il constitue, selon nous, le socle d’un nouveau paradigme<br />
citoyen susceptible d’améliorer tant la sûreté nucléaire<br />
effective que la qualité du dialogue entre les professionnels et<br />
la société toute entière.<br />
Quelles en sont les innovations principales et les conséquences<br />
que peuvent attendre les industriels de la filière ?<br />
Une approche intégrée<br />
Désormais, le Droit Nucléaire rentre pleinement dans le champ<br />
du Droit de l’Environnement. Il s’aligne sur le régime plus classique<br />
des Installations classées pour la protection de l’environnement<br />
issu de la Loi du 19 juillet 1976, en tous cas les plus<br />
dangereuses d’entre elles. C’est pour les juristes, comme pour<br />
les ingénieurs, un grand soulagement de constater que les INB<br />
ne sont plus perçues comme des unités industrielles totalement<br />
étrangères au droit commun.<br />
Outre la simplification de l’usage des concepts utilisés, il y a là<br />
un souffle profond de renouveau de la qualité du dialogue entre<br />
les experts et les populations. Selon nous, professionnels du<br />
secteur, il ne pourrait y avoir de confiance mutuelle dans un<br />
droit d’exception.<br />
La transparence voulue par le législateur depuis la Loi du 13<br />
juin 2006 dans le domaine nucléaire (ainsi que la Loi déchets<br />
du 28 juin 2006) ne saurait être une simple vue de l’esprit si les<br />
opérateurs économiques de la filière se fixent dans le même<br />
temps de nouvelles obligations déontologiques et éthiques<br />
strictes à côté de la réglementation environnementale spécifique<br />
aux installations les plus dangereuses.<br />
Ce mouvement, lancé bien avant Fukushima, apparaît dès lors<br />
comme un gage de sérénité indispensable à la qualité des décisions<br />
que nous aurons collectivement à prendre et à mettre en<br />
œuvre, et dont l’essentiel des effets pèseront sur les générations<br />
futures.<br />
Les facteurs sociaux, organisationnels et humains,<br />
éléments essentiels de la sûreté<br />
A l’heure où la récession frappe à la porte de l’Europe, l’arrêté<br />
du 7 février 2012 apporte de nouvelles opportunités pour<br />
offrir des emplois à long terme sans risque de délocalisation<br />
possible… tout en améliorant sensiblement la qualité de notre<br />
sûreté nucléaire au quotidien.<br />
En considérant que l’INB est, en soi, une unité industrielle dynamique<br />
que l’on doit appréhender dans son ensemble, depuis sa<br />
conception jusqu’à son démantèlement ou le renouvellement<br />
programmé de ses équipements importants, il confie un rôle<br />
accru à l’homme qui, seul, peut adapter son action en temps<br />
réel aux dangers se présentant à lui.<br />
16<br />
Juin 2013 – N°630
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Vos prises de courant et vos installations électriques sont soumises quotidiennement aux environnements<br />
difficiles, aux agents chimiques et aux atmosphères explosibles. Elles doivent assurer des<br />
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Juin 2013 – N°630
<strong>Maintenance</strong> nucléaire<br />
Le retour d’expérience de l’accident majeur de FUKISHIMA démontre<br />
le caractère sériel des causes à l’origine des sinistres<br />
les plus impressionnants frappant l’industrie nucléaire au plan<br />
mondial.<br />
Au cœur de celles-ci, le facteur humain conduit à s’interroger,<br />
comme d’ailleurs dans l’industrie aéronautique, sur les axes<br />
d’amélioration de la formation des personnels de cette filière,<br />
depuis leur recrutement jusqu’au terme de leur carrière. En insistant<br />
considérablement sur la traçabilité des mesures préventives<br />
et correctives de nature à éviter un sinistre ou à en limiter<br />
les effets dans les situations d’urgence les plus risquées, nous<br />
disposons aujourd’hui d’un cadre permettant la transmission du<br />
savoir non seulement entre concepteurs, réalisateurs et exploitants,<br />
mais aussi et surtout entre les générations d’ingénieurs<br />
qui se succèdent autour d’une INB.<br />
Ainsi, par exemple, EDF devra-t-il faire face au départ en retraite<br />
de la génération des baby-boomers (30% de ses effectifs),<br />
ce qui a conduit au recrutement de 6 000 personnels pour<br />
le seul exercice 2012.<br />
Cette transmission du savoir constitue un enjeu majeur pour la<br />
filière nucléaire au moment du départ en retraite de ceux qui<br />
ont encore la mémoire, par voie orale par exemple, de la mise<br />
en route industrielle de nos centrales, mises en service il y a 35<br />
ans pour certaines.<br />
A court terme, cela signifie bien évidemment que les entreprises<br />
du secteur disposent d’outils de management documentaire<br />
complets, mais aussi d’outils pédagogiques afin d’éviter<br />
les incompréhensions attachées à un saut générationnel.<br />
Au-delà, cela ouvre surtout pour les jeunes retraités de la filière<br />
un vaste champ de poursuite d’activité professionnelle en vue<br />
de transmettre leur savoir-faire, notamment en matière d’hygiène<br />
et de sécurité des salariés, mais aussi sur le terrain de la<br />
maintenance et de l’exploitation des INB.<br />
La traçabilité documentaire normalisée est utile également<br />
pour assurer la transparence de la filière vis-à-vis des populations,<br />
tout comme l’effectivité réelle des procédures d’urgence<br />
prévues en cas de situation d’incident. Elle sert aussi de levier<br />
à la formation des plus jeunes par les anciens, afin, notamment,<br />
que les bonnes pratiques puissent être non seulement<br />
conservées mais aussi constamment développées.<br />
Il est d’ailleurs fort à parier que la formation et la gestion documentaire<br />
constitueront des relais nouveaux de croissance à<br />
l’export pour nos entreprises, notamment dans le domaine de<br />
l’ingénierie nucléaire ou du consulting. En effet, dans un monde<br />
complexe où la culture influe directement sur les standards de<br />
qualité et de sécurité, la formation continue et le partage des<br />
savoir-faire dans le domaine de la prévention ou de la gestion<br />
des situations d’urgence renforcent la pertinence à l’export de<br />
l’offre de nos entreprises de services, comme la sécurité de<br />
nos populations elles-mêmes : la radioactivité ne connaît pas<br />
les frontières…<br />
La centralisation des responsabilités<br />
La dispersion des responsabilités au travers d’une cascade<br />
de prestataires extérieurs est désormais largement proscrite,<br />
à l’aune des nouvelles dispositions de l’arrêté INB du 7 février<br />
2012. Il s’agit, pour les autorités de contrôle, de s’assurer que<br />
les contrats de sous-traitance garantissent le maintien d’un haut<br />
niveau de technicité et de sécurité, malgré la pluralité d’acteurs<br />
à l’interface des périmètres d’action des différents opérateurs<br />
intervenant sur un même site.<br />
Les entreprises choisies par les exploitants des INB doivent<br />
ajuster leurs offres commerciales pour y faire face, dans le respect<br />
des règles déontologiques dont elles doivent, par ailleurs,<br />
se doter selon nous. Cela renforcera probablement la mise en<br />
place de contrats d’ensemblier clé en main, qui évitent toute dilution<br />
des responsabilités dans la chaîne des acteurs : les donneurs<br />
d’ordre souhaitent disposer d’une garantie de résultat,<br />
laquelle est le plus souvent attachée à des contrats globaux.<br />
Cette garantie de résultat reposera sur une analyse détaillée<br />
des risques encourus, mais aussi sur des engagements importants<br />
au plan technique et financier. Cela s’exprimera également<br />
par une adaptation des conventions de co-traitance, afin<br />
que le mandataire d’un groupement conjoint solidaire dispose<br />
de véritables pouvoirs de contrôle sans courir de risque supplémentaire<br />
en cas de défaillance de l’un de ses partenaires.<br />
Cela exigera, enfin, une adaptation des contrats d’assurances,<br />
qu’il s’agisse de travaux (en matière de garantie dommages<br />
ouvrages par exemple) ou d’ingénierie (en matière de responsabilité<br />
civile professionnelle).<br />
Ethique industrielle<br />
A l’orée de la 3e révolution industrielle, la segmentation des<br />
méthodes industrielles a montré ses limites, notamment sur le<br />
terrain de la transmission du savoir ; la filière nucléaire civile<br />
met en place une vision modernisée du concept de sûreté au<br />
travers d’une vision plus globale.<br />
Au-delà, et spontanément, les industriels de la filière doivent<br />
s’engager sur une charte déontologique pour éviter tout conflit<br />
d’intérêt, notamment avec les commissions locales, sous<br />
l’égide de l’Autorité de Sûreté Nucléaire.<br />
Cette éthique industrielle ne doit pas seulement servir de support<br />
de communication médiatique. Il doit s’agir, dans l’esprit de<br />
tous, d’une plateforme permettant un dialogue renouvelé et de<br />
confiance avec les industriels et les populations pendant toute<br />
la durée de vie d’un site nucléaire, de sa conception à sa mise<br />
en service, puis de son exploitation jusqu’à sa mise à l’arrêt et<br />
à son démantèlement final.<br />
En matière de sous-traitance et compte tenu des enjeux de<br />
sûreté, les exploitants de sites nucléaires doivent s’attacher<br />
les meilleures compétences. A ce titre, l’application de leur<br />
part d’une politique d’attribution des marchés selon la règle du<br />
mieux-disant (versus le moins-disant) serait un progrès considérable.<br />
William Azan,<br />
praticien du Droit de l’énergie nucléaire<br />
Benjamin Torchio,<br />
ingénieur au sein de NUDEC, entreprise du secteur nucléaire<br />
18<br />
Juin 2013 – N°630
VOTRE<br />
SITE TRAITÉ PAR NOTRE DÉPARTEMENT TRAITEMENT DE L’AIR<br />
12<br />
13<br />
6<br />
14<br />
4<br />
3<br />
11<br />
13<br />
16<br />
1<br />
10<br />
15<br />
5<br />
7<br />
2<br />
9<br />
8<br />
13<br />
14<br />
1. Dépoussiéreur à manches<br />
2. Cyclone<br />
3. Dépoussiéreur à cartouches<br />
4. Nettoyage centralisé<br />
5. Dépoussiéreur à voie humide<br />
6. Unité de filtration<br />
7. Cabine de peinture - ponçage<br />
8. Table aspirante<br />
9. Unité mobile d’aspiration<br />
10. Bras aspirant<br />
11. Ventilation rafraîchie<br />
12. Tourelle d’extraction<br />
13. Ventilateurs<br />
14. Capotage acoustique<br />
15. Ecran acoustique<br />
16. Silencieux à baffles<br />
Vue numérique dynamique des fluides<br />
Notre ingénierie conçoit, réalise et installe vos installations de traitement d’air et de transport de déchets afin<br />
de préserver et d’améliorer vos ambiances de travail et vos équipements.<br />
Nous vous offrons la garantie de résultats conformes aux réglementations, y compris dans les zones les plus<br />
extrêmes telles que les zones ATEX.<br />
Nos 30 ans d’expérience en insonorisation nous permettent de vous proposer les solutions de réduction des<br />
nuisances sonores des installations de traitement d’air.<br />
Juin 2013 – N°630
<strong>Maintenance</strong> nucléaire<br />
Technologies ><br />
Le serrage industriel dans l’industrie nucléaire<br />
SKF a réalisé en France la plus grande machine de serrage / desserrage agissant de<br />
manière simultanée et automatique sur l’ensemble des goujons d’un réacteur de<br />
cuve nucléaire. Pour garantir des interventions de précision en toute sécurité.<br />
La machine MSDG 21M est une machine de serrage /<br />
desserrage agissant de manière simultanée et automatique<br />
sur l’ensemble des goujons d’un réacteur de cuve<br />
nucléaire, afin de réaliser les opérations de fermeture et d’ouverture<br />
du couvercle dans les conditions de sécurité requise,<br />
dans le temps et avec la précision exigés.<br />
La problématique du serrage industriel<br />
Les assemblages et raccords boulonnés qui servent à fixer<br />
ensemble deux ou plusieurs pièces sont très courants dans les<br />
équipements mécaniques. Pour de nombreuses applications, il<br />
est extrêmement important d’assurer, au niveau des boulons,<br />
un effort de tension de serrage précis et homogène, ce qui requiert<br />
des outils et des méthodes de serrage adaptés.<br />
Les produits Hydrocam de SKF constituent une gamme économique<br />
de tendeurs hydrauliques de boulons conçue pour<br />
assurer un serrage sûr et précis des assemblages boulonnés.<br />
Cette gamme a été développée par le département Techniques<br />
de Serrage Industriel (TSI) qui se trouve en France, à Montigny-le<br />
-Bretonneux, près de Paris. La gamme Hydrocam va du<br />
tendeur manuel le plus simple jusqu’aux systèmes complets<br />
automatisés. TSI possède une expérience de plus de 40 ans<br />
dans une large palette d’applications allant du génie civil à l’aéronautique<br />
en passant par l’industrie nucléaire et les grands<br />
Un anneau de 6 mètres de diamètre sur lequel sont fixés 52 tendeurs<br />
moteurs diesels.<br />
Lorsqu’il est nécessaire d’agir simultanément et rapidement<br />
sur la totalité des goujons (ou boulons) de l’assemblage, l’on<br />
conçoit une machine combinant de multiples tendeurs identiques.<br />
D’une manière générale, indépendamment de l’application<br />
(nucléaire ou autre), le but est toujours le même : deux<br />
grandes couronnes doivent être assemblées avec une précharge<br />
spécifique, celle-ci devant respecter une exigence d’homogénéité.<br />
DE LA CONCEPTION DE LA MACHINE<br />
À SON EXPLOITATION<br />
Dans de nombreuses industries, les goujons (ou les boulons)<br />
sont des composants mécaniques critiques dont la fonction<br />
est essentielle pour la stabilité de systèmes complexes.<br />
Le comportement de ces composants peut avoir des conséquences<br />
majeures sur la performance de grands équipements,<br />
usines, organisations… La responsabilité complète du serrage<br />
industriel est assurée conjointement par le département TSI et<br />
le département Service (SKF France à Montigny), une mission<br />
qui démarre très en amont.<br />
Il s’agit d’abord de spécifier l’équipement optimal pour opérer<br />
dans une configuration propre à l’application du client (énergie,<br />
génie civil…). Selon la taille et le nombre de goujons (ou<br />
boulons), la solution optimale et personnalisée est définie (automatisation,<br />
monitoring…). Le département TSI, la Solution<br />
Factory (Montigny) et les ingénieurs d’application partagent<br />
leur expérience issue des nombreux cas déjà rencontrés dans<br />
toutes les industries.<br />
Les données opérationnelles seront collectées (quelle est la<br />
charge résiduelle dans chaque goujon ?). Les données sont<br />
collectées par des capteurs embarqués et centralisées. Puis<br />
elles sont interprétées (sont-elles dans les tolérances ?), de<br />
façon à permettre la prise des décisions : les conditions nominales<br />
ont-elles été atteintes ? Une correction est-elle nécessaire<br />
? Se pose enfin la question de garantir la disponibilité<br />
de la machine pour le futur, une action de SKF menée dans le<br />
cadre de contrats de performance.<br />
20<br />
Juin 2013 – N°630
<strong>Maintenance</strong> nucléaire<br />
La couronne doit être serrée sur la couronne grâce<br />
à de multiples goujons. La machine commence par<br />
transporter les goujons au dessus de leur emplacement<br />
final puis les met en place, étape par étape.<br />
Enfin la force hydraulique est appliquée simultanément<br />
sur tous les goujons, de façon à assurer un<br />
serrage homogène en quelques minutes.<br />
Les contraintes propres au nucléaire<br />
Dans le cas de la machine MSDG 21M destinée<br />
au nucléaire, sur la cuve du réacteur et son couvercle<br />
: l’exigence principale est le respect du<br />
temps imposé pour l’ouverture et la fermeture du<br />
couvercle (respectivement 3,5 et 4 heures) tout en<br />
assurant la sécurité du personnel et en respectant<br />
la pré-charge imposée. Sans un haut niveau d’automatisation,<br />
cette machine ne pourrait pas remplir sa<br />
mission.<br />
La machine proprement dite est un anneau de 6 mètres de diamètre<br />
sur lequel sont fixés 52 tendeurs individuels. La machine<br />
porte également deux robots mobiles et le système hydraulique<br />
fournissant la pression aux tendeurs. Le stand est une structure<br />
destinée initialement au test de la machine. Ultérieurement, elle<br />
est utilisée pour poser la machine durant le temps où elle n’est<br />
pas utilisée pour le serrage ou le desserrage. Le pupitre de<br />
commande est doté d’une interface homme-machine pour piloter<br />
la machine avec le niveau de sécurité exigé.<br />
Cinq technologies principales<br />
Technologie de manutention : pour déplacer et positionner la<br />
machine (plus de 70 t, avec les goujons) avec une précision<br />
inférieure à 1 mm.<br />
Robotique : afin de minimiser le temps de cycle total (3,5 à 4<br />
heures) grâce à l’automatisation de tâches répétitives sur tous<br />
les tendeurs individuels.<br />
Hydraulique de forte pression, jusqu’à 1400 bars, pour allonger<br />
simultanément les 52 goujons.<br />
Mesure : collecte et interprétation des données des capteurs<br />
embarqués.<br />
Contrôle-commande pour piloter le système complet (hardware,<br />
software)... SKF a développée des stratégies anticipant<br />
les déformations des différentes structures.<br />
Les opérations de fermeture et ouverture<br />
Les deux opérations de fermeture et ouverture sont effectuées<br />
tous les 12 à 18 mois (avec l’assistance de SKF). L’opération<br />
de fermeture se déroule en 4 heures, explique Didier Declerck,<br />
chef du département TSI Hydrocam.<br />
1. La machine, portant les goujons, a été placée au dessus de<br />
l’ensemble cuve-couvercle.<br />
2. Les goujons sont placés deux par deux, dans leurs trous taraudés,<br />
grâce aux deux robots mobiles opérant simultanément<br />
à bord de la machine. Les robots mettent en place les écrous<br />
de réaction qui seront nécessaires pour allonger les goujons<br />
(écrou de réaction : voir le schéma de principe de la page 2).<br />
Ils mettent aussi en place les 52 capteurs d’allongement (avec<br />
transmission de données sans fil). Cette mise en place est surveillée<br />
par 4 caméras vidéo.<br />
3. Les goujons sont allongés simultanément par l’effet<br />
de la pression hydraulique dans les 52 tensionneurs.<br />
La charge est contrôlée par les capteurs d’allongement.<br />
Lorsque la charge spécifiée est atteinte, 52 actionneurs<br />
agissent simultanément sur les écrous de manière à produire<br />
le mouvement hélicoïdal conduisant à leur position définitive.<br />
Ceci est l’étape est la plus importante de l’opération.<br />
4. Les écrous de réaction sont ensuite enlevés par les robots.<br />
5. La machine est alors prête à être retirée du couvercle.<br />
L’opération d’ouverture se déroule en 3,5 heures.<br />
1. La machine a été placée sur le couvercle.<br />
2. Les robots viennent fixer les écrous de réaction.<br />
Une machine de 70 tonnes<br />
3. Mise en pression des tensionneurs, allongement des goujons<br />
et action sur les écrous des goujons (desserrage).<br />
4. Enlèvement des écrous de réaction. La machine est alors<br />
prête à repartir vers son lieu de stockage.<br />
L’expertise de SKF en conception et réalisation des machines<br />
de serrage / desserrage de goujons est complétée par la prise<br />
en charge de la mise en œuvre des machines et leur maintien<br />
en condition opérationnelle sur le long terme dans le cadre d’un<br />
contrat de performance.<br />
F. P.<br />
Juin 2013 – N°630 21
Location<br />
Remplacement d’urgence ><br />
Le traitement des eaux sous contrôle<br />
A côté de la performance des matériels, la compréhension du client et la réactivité<br />
sont des éléments primordiaux en matière de location. Cela s’applique particulièrement<br />
pour des interventions d’urgence quand la production ou l’exploitation sont<br />
en cause. Pour juger du prestataire, rien ne vaut le retour client.<br />
Julien Lelievre est responsable de plusieurs stations de<br />
traitement des eaux de la société Veolia Eau implantées<br />
dans les Yvelines. Encadrées par une réglementation<br />
environnementale très stricte, ces stations ont pour mission<br />
d’assurer le traitement des eaux usées des communes environnantes<br />
avant de les rejeter dans le milieu naturel, c’est-àdire<br />
en rivière.<br />
Une station comme celle qui est implantée sur le site de Villepreux<br />
(78) est conduite par trois personnes en permanence<br />
pour ce qui concerne l’exploitation proprement dite. Ces opérateurs<br />
reçoivent le soutien d’une équipe de maintenance de<br />
huit personnes qui sont susceptibles de se déplacer sur les<br />
neuf stations du sud du département, à la demande en cas de<br />
panne (ils sont soumis à des astreintes spécifiques) ou pour<br />
des interventions d’entretien programmées. Les compétences<br />
couvertes sont mécaniciens, électromécaniciens et un automaticien.<br />
Les services régionaux de Veolia sont également disponibles<br />
pour des interventions plus pointues.<br />
Julien Lelièvre assure ainsi la gestion des neuf stations qui sont<br />
placées sous sa responsabilité au plan de l’organisation et de<br />
la gestion des personnels comme du suivi du bon état des installations<br />
et des équipements. Il est secondé par trois chefs de<br />
station qui assure au quotidien sur leur site le bon suivi des<br />
opérations de traitement.<br />
Des analyses et contrôles réguliers<br />
Conformément à la législation en matière de sécurité et d'environnement,<br />
des contrôles réguliers sont requis sur les opérations<br />
de traitement et leur efficacité. Ainsi sur la station de<br />
Villepreux, des analyses complètes sont effectuées, par un<br />
laboratoire implanté sur le site lui-même, deux fois par semaine<br />
tout au long de l’année pour garantir la qualité des eaux rejetées.<br />
Pas question d’oublier un prélèvement : pour une station<br />
dont la capacité de traitement<br />
correspond à 45.000<br />
équivalents habitants, des<br />
préleveurs automatiques<br />
sont requis en entrée et<br />
sortie de station.<br />
La station a ainsi une véritable<br />
obligation de résultat<br />
et il lui appartient donc<br />
d’avoir en toutes circonstances les équipements opérationnels.<br />
« L’obligation d’un traitement efficace étant un impératif,<br />
il appartient à l’exploitant de se doter des moyens et des équipements<br />
nécessaires », explique Julien Lelièvre. Le plus gros<br />
des matériels est constitué de pompes, de surpresseurs d’air<br />
et, pour le traitement des boues, de centrifugeuses.<br />
La location en dépannage de surpresseurs d’air<br />
« Comme nous devons notamment assurer une bonne aération<br />
des bassins pour traiter les eaux avec efficacité, la panne<br />
d’un surpresseur exigera que nous mettions en place au plus<br />
tôt une solution de remplacement. De façon générale, et pour<br />
satisfaire à nos obligations de traitement, les équipements sont<br />
doublés », précise ainsi M. Lelièvre. Mais le surpresseur a une<br />
double destination : en opération pour la partie eau sur les<br />
bassins d’aération, il doit également être capable de basculer<br />
sur le traitement des graisses. En cas de panne d’un surpresseur,<br />
l’équipement disponible est alors utilisé à double régime<br />
et n’est plus disponible en secours éventuel. Il est en effet mis<br />
en fonctionnement 10 heures par jour au lieu de 4 ou 5 heures,<br />
avec un échauffement plus grand et donc un risque de panne<br />
plus grand. L’exploitation même de la station est alors en danger<br />
C’est pour pallier à cette situation qu’il est fait appel à un<br />
équipement de location en dépannage.<br />
En cas de remplacement urgent, les fournisseurs de surpresseurs<br />
d’air en location ne sont pas si nombreux, pour assurer<br />
des débits de 3300m3/hr et une pression 800 mbar G… Les<br />
différents sites de Veolia dans le secteur ont été équipés par<br />
Aerzen, Hibon et Gardner Denver. La casse sur surpresseurs<br />
concerne généralement la partie lobe, parfois le moteur électrique,<br />
parfois encore des pièces d’usure – malheureusement<br />
22<br />
Juin 2013 – N°630
Location<br />
pas toujours signalées avant l’installation et la mise en service.<br />
Quand Aerzen International Rental fait la différence<br />
Trois surpresseurs de marque Aerzen sont déjà en fonction<br />
sur une station Veolia près de Rambouillet, pour la plus grande<br />
satisfaction de l’exploitation depuis 1992. « Et il s’agit de surpresseurs<br />
qui fonctionnent 24h /24h », précise Julien Lelièvre,<br />
la première casse s’étant produite au bout de quinze années<br />
de bons et loyaux services. Pour information, les équipements<br />
des autres marques sont sujets à des arrêts pour panne sur un<br />
rythme d’environ une casse tous les trois ans. A leur avantage,<br />
les équipes d’Aerzen ont su toujours faire preuve de réactivité<br />
et de compréhension des attentes et contraintes de l’exploitant,<br />
se félicite Julien Lelièvre. Fort de ce retour d’expérience<br />
on ne peut plus rassurant, contact est pris avec ce fabricant et<br />
son service de location (mais les concurrents sont également<br />
interrogés).<br />
Dès la première sollicitation, Aerzen International Rental répond<br />
en moins de deux heures en fournissant un contact direct<br />
auprès d’un responsable du service location et un devis. Le<br />
surpresseur retenu était livré 36 heures plus tard, tout prêt à<br />
être raccordé. Compte-tenue de l’urgence les délais ont été<br />
particulièrement réduits, reconnaît M. Lelièvre avec satisfaction.<br />
En parallèle de cette démarche,<br />
Aerzen à réalisé un premier devis<br />
pour le remplacement de l’équipement<br />
hors service en moins de<br />
deux heures Les éléments d’un devis<br />
sur un premier matériel allaient<br />
être complétés vingt-quatre heures<br />
plus tard par un second devis sur<br />
un autre type d’équipement.<br />
à l’installation jusqu’à s’assurer des bons retours de marche,<br />
assurant au besoin la liaison avec les services techniques du<br />
fabricant. Signée pour un mois, la location sera relayée par la<br />
commande de deux matériels définitifs qui seront livrés sous<br />
trois semaines alors que les délais habituels sont du double.<br />
La fiabilité du matériel, confirmée par les retours d’expérience<br />
sur d’autres sites de Veolia dans d’autres régions, est venue<br />
renforcer la grande réactivité du fournisseur et ont fait la différence.<br />
« Je m’attendais à devoir faire des opérations de paramétrage<br />
pour relier l’équipement de location, aussi j’avais demandé<br />
la présence d’un automaticien », se souvient M. Lelièvre. En<br />
fait le matériel est doté de tous les raccords possibles et il a<br />
pu être implanté sans problème en lieu et place de l’ancien.<br />
« L’équipement s’est ainsi intégré de manière transparente<br />
dans notre process ».<br />
LOCATION D’AIR COMPRIMÉ<br />
100% EXEMPT D’HUILE (ISO CLASSE 0)<br />
Jean-François Romain<br />
Responsable du service location<br />
d’Aerzen, Cédric Borsani assiste<br />
UN MARCHÉ TRÈS ÉVOLUTIF<br />
Les secteurs ayant recours de plus en plus à la location<br />
sont les data centers et les bases logistiques de la grande<br />
distribution où le besoin en froid et contrôle de température<br />
est stratégique. A noter, dans l’événementiel, le développement<br />
dans toute l’Europe des patinoires : en France,<br />
pas moins de 250 patinoires sont installées par les mairies<br />
au moment des fêtes de fin d’année. Depuis la canicule de<br />
2003, le refroidissement des centrales nucléaires, où la<br />
puissance frigorifique est doublée pour raison de sécurité,<br />
est devenu un marché important.<br />
A côté de la location de dépannage ou temporaire généralement<br />
de courte durée – de quelques semaines à trois<br />
mois-, se développe une location de longue durée (jusqu’à<br />
trois ans) pour des raisons de gestion financière : l’équipement<br />
passe en budget de fonctionnement plutôt qu’en<br />
investissement.<br />
La solution de secours pour vos Compresseurs, Turbos,<br />
Ventilateurs de toutes marques.<br />
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Numéro Unique 06.08.98.68.38<br />
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Juin 2013 – N°630<br />
23
Location<br />
Régulation de température ><br />
Carrier renforce son activité location<br />
Carrier France consolide son offre de location dans l’industrie, les services et l’évènementiel<br />
en fusionnant avec Carrier Rental Systems, spécialisée dans les équipements<br />
de production frigorifiques et de chauffage.<br />
Quel est le point commun entre la patinoire installée temporairement<br />
au Grand Palais à Paris, un data center<br />
et une usine de plasturgie ? Réponse : la nécessité<br />
d’un apport continu de froid ou de chaud et de non-rupture de<br />
la production. Carrier Rental Systems apporte son expertise<br />
du service dans tous types de conditions, un évènement, une<br />
panne d’installations ou un pic d’activité nécessitant plus de<br />
puissance. L’entreprise de location FLS (Froid Location Service)<br />
a pris le nom Carrier Rental Systems après son rachat par<br />
le groupe Carrier au groupe Longville en 2008.<br />
Une nouvelle étape dans l’intégration a été franchie au début<br />
du second trimestre 2013 avec la fusion des deux entités. Carrier<br />
vise ainsi à développer des synergies tant commerciales<br />
qu’industrielles et de proximité avec ses marchés de clientèle.<br />
Directeur général de Carrier Distribution France, Fabrice Denninger<br />
explique : « Avec Carrier Rental Systems, nous allons<br />
offrir de nouveaux services à nos clients traditionnels et renforcer<br />
notre présence dans les secteurs de l’industrie et de<br />
l’événement, spectacles, salons, etc. » M. Denninger ne dissimule<br />
pas les ambitions du groupe en matière de location :<br />
Carrier souhaite prendre une part significative de ce marché<br />
aujourd’hui tenu par Aggreko, Loxam et de multiples acteurs<br />
locaux.<br />
Renforcer la proximité et la disponibilité<br />
Grâce aux synergies mises en place depuis la fusion, Carrier<br />
Rental Systems dispose de deux dépôts en région parisienne<br />
(12000 m2 à Chartrettes, 77) et lyonnaise (Montluel, 01). Fin<br />
mai un nouveau dépôt ouvre ses portes près de Marseille, à<br />
Aubagne (13). Conscient que, dans le métier de la location, la<br />
logistique est stratégique, Eric Dantart, le directeur de Carrier<br />
Rental Systems, nous confie que de nouvelles implantations<br />
devraient voir le jour dans les prochains mois, sur la façade<br />
Ouest (Bordeaux ou Toulouse) de façon à garantir une réactivité<br />
maximale sur tout le territoire, c’est-à-dire en moins de 10h.<br />
« Outre le fait que nos équipes – une quarantaine de personnes<br />
- sont opérationnelles pour intervenir 24h/24h et 7 jours sur 7<br />
pour une panne ou toute urgence, nous voulons aujourd’hui<br />
optimiser encore notre rapidité de réaction », explique M. Dantart.<br />
« Actuellement de 10 heures, la mise en place de nos solutions<br />
de dépannage doit passer à 8 heures dans les mois qui<br />
viennent. Minimiser les ruptures de charges chez nos clients<br />
est pour nous un credo ! ».<br />
Plus largement, la location d'équipements de régulation de la<br />
température proposée est accompagnée d'une assistance et<br />
de services qui inclut la conception préalable de systèmes ainsi<br />
Chauffage d’un entrepôt logistique avec une chaudière de 50 Kw<br />
accompagnée d’une centrale de traitement d’air<br />
que la détermination des spécifications des équipements. Le<br />
loueur assure également des services de maintenance et de<br />
gestion de projet tout au long de la location.<br />
Un parc de machines polyvalent<br />
Avec une quarantaine de références disponibles dont les puissances<br />
vont de 2kW à 2000 kW, Carrier Rental Systems peut<br />
donc répondre immédiatement à toutes les problématiques :<br />
climatisation (roof top, groupe d’eau glacée, caisson de traitement<br />
d’air…), chauffage (fuel, électrique et vapeur, canon à<br />
air chaud, aérotherme, pompe à chaleur…), apport d’énergie<br />
(groupe électrogène de 20 à 2000 KVA, citerne fuel, armoire<br />
de distribution, transformateur…), froid industriel (groupe d’eau<br />
glacée, production de froid positif ou négatif…). Notons que<br />
l’âge des 340 machines du parc du loueur n’excède pas 5 ans.<br />
La marque Carrier a développé un produit exclusif, dédié principalement<br />
à la location. Première illustration de la synergie<br />
industrielle entre Carrier et sa filiale Rental Systems, l’Airsnap<br />
offre les mêmes caractéristiques que les rooftops mais la mobilité<br />
en plus.<br />
Solution « tout-en-un » plug and play, l’Airsnap embarque sur<br />
un même châssis une pompe à chaleur à air 30 RQ, une centrale<br />
de traitement d’air à vitesse variable et un ensemble de<br />
régulation Carrier. Cette solution compacte ne nécessite qu’un<br />
point d’alimentation électrique et une gaine de soufflage pour<br />
chauffer/rafraîchir un bâtiment. La pompe à chaleur est dotée<br />
d’un fluide frigorigène R410A (respectueux de la couche<br />
d’ozon), de compresseurs scroll, ventilateurs à faible niveau<br />
sonore en matériau composite, régulation auto-adaptative par<br />
microprocesseur. La climatisation de la convention d’une société<br />
de luxe à la halle Freyssinet (Paris 14è) a récemment été<br />
assurée avec 10 Airsnap pendant trois jours.<br />
J.-F. R.<br />
24<br />
Juin 2013 – N°630
SOLUTIONS DE CHAUFFAGE & DE CLIMATISATION<br />
AIRSNAP<br />
LA SOLUTION<br />
«PLUG & PLAY»<br />
régulez la température de<br />
vos locaux, événements…<br />
<br />
Installation et transport facile.<br />
Système réversible à eau<br />
chaud / froid.<br />
<br />
<br />
Ensemble compact<br />
et monobloc.<br />
Débit d’air de soufflage<br />
de 20000 m 3 /h pour 900 Pa.<br />
Fonctionnement possible<br />
par basse température<br />
d’air extérieur.<br />
Vous souhaitez chauffer ou rafraîchir facilement vos locaux ou un événement …<br />
Carrier Rental Systems vous propose la solution AIRSNAP comportant sur un même<br />
chassis une pompe à chaleur 30RQS, une centrale de traitement d’air à vitesse<br />
variable et un ensemble de régulation Carrier. Lors de sa mise en place sur site, il ne<br />
vous restera plus qu’à amener un seul point d’alimentation électrique et une gaine de<br />
soufflage pour chauffer/rafraîchir votre bâtiment.<br />
La solution AIRSNAP s’appuie sur le savoir-faire, les produits et les compétences de<br />
Carrier un des leaders mondiaux en solutions de réfrigération, de climatisation et de<br />
chauffage de haute technologie.<br />
www.carrierrentalsystems.fr<br />
Juin 2013 – N°630
Location<br />
Marché ><br />
Les loueurs s'adaptent à des besoins nouveaux<br />
Directeur de Loxam Module, Michel Gourmelon a travaillé neuf ans pour la filiale<br />
Loxam Power. C’est donc un spécialiste de la location d’énergie, d’air comprimé, de<br />
groupes électrogènes et de contrôle de température chaud et froid, qui nous fait<br />
part de son expérience.<br />
Les clients directs de la location sont des industriels de<br />
toute taille assurant une production dans tous les secteurs,<br />
aussi bien raffinage, agroalimentaire qu’automobile.<br />
Il s’agit également des sociétés de maintenance intervenant<br />
dans ces sites de production, les prestataires de services<br />
et sociétés de FM. Le marché n’échappe pas à la crise, admet<br />
M. Gourmelon : les ralentissements d’activités et à plus<br />
forte raison les fermetures de sites ont un impact à la fois sur<br />
l’activité des maintenanciers et sur les loueurs de matériels et<br />
d’équipement.<br />
Dans certains cas, la location peut néanmoins s’avérer un choix<br />
pertinent particulièrement dans un environnement économique<br />
difficile : elle se substituera à un investissement que le manque<br />
de visibilité ne permet pas. La location, y compris de longue<br />
durée, est alors une solution d’attente permettant de faire face<br />
aux à coups de l’activité sans engager des ressources importantes<br />
ailleurs que sur les équipements du cœur de métier. « La<br />
solution location a certes un coût mais évite d’engager des frais<br />
financiers, un amortissement etc. ».<br />
Des applications multiples<br />
Les cas d’utilisation d’équipements de location sont assez récurrents.<br />
Il s’agira de pallier à l’indisponibilité de certains équipements<br />
pendant une période de mise en maintenance d’un<br />
site. De fournir des équipements de substitution pendant le diagnostic<br />
et l’analyse d’une casse ou d’une panne, la commande<br />
de pièces de rechange et la remise en service de l’équipement<br />
d’origine. Egalement en complément temporaire, par exemple<br />
pour répondre à un besoin supplémentaire en énergie dans<br />
l’usine ou pour répondre à un pic saisonnier de production. On<br />
peut citer les chaines d’embouteillages de boissons plus sollicitées<br />
en été, ou la réponse à des aléas climatiques comme<br />
la production d’eau glacée en période de forte chaleur et, a<br />
contrario, les équipements de chauffage d’appoint en hiver.<br />
Citons enfin des marchés de niche comme la viticulture qui,<br />
après les vendanges d’automne, aura des besoins en énergie<br />
et air comprimé mais aussi en contrôle de température pour gérer<br />
la fermentation des raisins en cuve. Autre marché de niche,<br />
les patinoires temporaires de fin d’année. L’événementiel a des<br />
besoins en distribution électrique et contrôle de température<br />
généralement pour de très courtes périodes.<br />
Les délais d’intervention peuvent être plus ou moins anticipés.<br />
Assez rapide notamment en cas de petite maintenance concernant<br />
une machine particulière, la location des équipements<br />
nécessaires pourra au contraire s’inscrire dans un programme<br />
préparé de longue date lors du grand arrêt de maintenance<br />
d’une raffinerie, site particulièrement complexe. La préparation<br />
d’un grand arrêt démarre jusqu’à deux ans avant le début du<br />
chantier…<br />
Un service souple et adapatable<br />
« Il faut être en mesure de fournir un service d’astreinte permanente<br />
et qui soit joignable 7 jours sur 7 et 24 heures sur<br />
24, ce qui est le cas de toutes de nos agences. Car notre service<br />
ne passe pas par un plateau téléphonique mais est assuré<br />
par chaque agence », précise M. Gourmelon. L’agence peut<br />
ainsi intervenir sur des machines déjà installées mais également<br />
– dans l’urgence et en dehors des heures ouvrables, pour<br />
proposer un équipement de remplacement. « Dans le secteur<br />
industriel, le service est pratiquement aussi important que la<br />
machine proprement dite ». Il faut avoir les chauffeurs et techniciens<br />
disponibles capables d’assurer la livraison et l’installation<br />
des équipements. Qui plus est, les techniciens envoyés sur site<br />
devront avoir les habilitations requises par certains sites.<br />
Pour certains industriels, la location de très longue durée est<br />
parfois un choix stratégique d’entreprise (la location à l’année<br />
est par exemple courante dans les parcs de chariots élévateurs).<br />
Chez Loxam, ce type de contrat s’appelle Minilease,<br />
couvrant une période de un à 5 ans, le prix étant adapté en<br />
fonction de la durée, des équipements concernés et du mode<br />
de fonctionnement du client utilisateur. La solution longue durée<br />
concerne une utilisation 24h/24h du matériel, une utilisation<br />
uniquement en appoint de façon ponctuelle dans l’année ou<br />
encore une utilisation d’urgence et de secours.<br />
Plan de sécurisation d’activité et réservation de puissance<br />
« A l’usage des industriels, nous sommes également en mesure<br />
de proposer un plan de sécurisation de leurs équipements<br />
concernant l’air comprimé, l’électricité, le contrôle de température<br />
», précise encore M. Gourmelon. « Nous réalisons une<br />
visite technique du site afin de définir les puissances qu’il faudrait<br />
raccorder et comment le faire en fonction de l’implantation<br />
des équipements sur le site, en s’appuyant sur des repiquages<br />
extérieurs prévus ou à faire réaliser de façon à être opérationnel<br />
immédiatement en cas de besoin ». C’est au fond la même<br />
démarche que celle des pompiers s’étant assurés, en amont,<br />
des points de raccordement en eau et des conditions d’intervention<br />
sur un bâtiment public en cas d’urgence…<br />
La réservation de puissance est encore un autre service particulier<br />
offert par Loxam à ses clients industriels. Le client peut<br />
avoir un besoin de puissance ponctuel et récurrent mais ne pas<br />
souhaiter s’encombrer en permanence de la machine. « L’équipement<br />
est alors mis en réserve dans notre parc et demeure<br />
prêt à la livraison dès que le client l’exige. »<br />
Jean-François Romain<br />
26<br />
Juin 2013 – N°630
Location<br />
Silencieux de chasse vapeur ><br />
La location, les avantages de la flexibilité<br />
Dans l’industrie de l’énergie, certaines opérations de maintenance nécessitent des<br />
silencieux spécifiques pendant une période courte.<br />
En effet, après les opérations de maintenance de chaudières,<br />
de générateurs de vapeur, ou encore des réseaux<br />
de vapeur, il est impératif d’effectuer des chasses<br />
de vapeur à l’atmosphère en bipassant la turbine afin de nettoyer<br />
les réseaux. Ces chasses évitent que des particules issues<br />
des opérations de soudages et de découpes ne viennent<br />
endommager des organes sensibles de l’unité de production<br />
(turbines vapeurs, vannes, clapets etc.).<br />
Ces décharges de vapeur peuvent provenir de soupapes de sécurité<br />
des différents réseaux haute pression ou bien de vannes<br />
de régulation ou de démarrage. Lors de ces<br />
mises à l’atmosphère, le bruit généré par les<br />
violentes détentes de vapeur s’apparente à<br />
des coups de canon pouvant atteindre des<br />
niveaux de puissances de l’ordre de 145<br />
dB(A). Il est donc nécessaire d’installer des<br />
silencieux sur les évents de ces lignes pour<br />
réduire les nuisances sonores dans l’environnement.<br />
Certains de ces silencieux sont<br />
en permanence sur l’installation car ils font<br />
partie intégrante du process.<br />
dBVib Ingénierie conçoit, réalise et commercialise<br />
ces appareils en fonction des<br />
contraintes acoustiques et techniques de<br />
ses clients.<br />
Depuis Février 2010, dBVib Ingénierie propose donc à ses<br />
clients un silencieux dédié aux opérations de chasses vapeur<br />
à la location.<br />
Les avantages de cette solution sont nombreux :<br />
• Avantage financier : Pour des chasses vapeurs de 200T/H,<br />
le coût d’acquisition d’un silencieux de mise à l’atmosphère est<br />
de l’ordre de 46 K€ pour des opérations qui ne durent que 2 à<br />
4 semaines. La location d’un appareil coute 4.6K€ soit 10 fois<br />
moins chère.<br />
• Avantage Logistique : Plus de problématique de stockage et<br />
de manutention de silencieux après les opérations de chasses<br />
vapeur. Le silencieux est restitué et n’encombre plus les airs de<br />
stockage disponible sur le site.<br />
• Avantage technique : Notre silencieux de chasses vapeur<br />
est équipé d’une entrée latérale. Ainsi, il n’est plus nécessaire<br />
d’aménager des structures d’accueil pour recevoir le silencieux.<br />
Celui-ci peut directement être raccordé à la tuyauterie de<br />
chasse au niveau du sol. De plus, notre crépine d’admission de<br />
vapeur est dilatable, elle peut donc encaisser les déplacements<br />
dus à la dilatation de la tuyauterie de chasse vapeur.<br />
• Avantage sécurité : La crépine d’admission de vapeur de<br />
notre silencieux est spécialement dimensionnée pour accepter<br />
le passage de corps étranger à la vapeur (particule solide).<br />
Entre chaque location, notre crépine<br />
est contrôlée afin de garantir un parfait<br />
niveau de sécurité lors des chasses de<br />
vapeur.<br />
• Avantage flexibilité : Etes vous amener<br />
à faire des opérations de maintenances<br />
sur différentes unités ? dBVib<br />
Insonorisation assure la logistique de<br />
livraison et de reprise du silencieux de location entre vos différents<br />
sites.<br />
La solution de location présente donc de nombreux avantages<br />
tant du point de vue financier que technique.<br />
Nos équipes de techniciens et d’ingénieurs sont à votre disposition<br />
pour vos besoins de location ou d’achat de dispositif<br />
d’insonorisation.<br />
Pierre Loques<br />
Pierre Loques, responsable technique<br />
et commercial pour dBVib Ingénierie,<br />
spécialiste des solutions de traitement<br />
acoustique et aéraulique.<br />
Juin 2013 – N°630 27
Prestataire<br />
Mécanique générale ><br />
Atem s’implique dans la maintenance des hélices<br />
Spécialisée depuis 1977 dans les opérations de maintenance industrielle, ATEM a<br />
annoncé que ses équipes proposent désormais leurs services techniques dans le<br />
secteur de la maintenance des hélices.<br />
Cette nouvelle activité offrira le contrôle, le reconditionnement,<br />
la reconstruction de l’hélice en vue de l’amélioration<br />
des performances de l’équipement. « Nous pourrons naturellement<br />
procéder à l’équilibrage et au polissage… », complète M.<br />
Modica, PDG d’ATEM, « mais aussi au contrôle, au reconditionnement<br />
et à la fabrication des lignes d’arbres, à l’ajustage des cônes<br />
d’emmanchement ». ATEM a repris le service PROP SCAN ainsi<br />
que l’équipement atelier de la société Tech-Helice qui a cessé son<br />
activité, avec l’aide et le soutien de son gérant, Glen Bishop. ATEM<br />
assurera également la fourniture de pièces de rechange pour les<br />
hélices, les paliers, les anodes, etc.<br />
Créé en 1977 au service de la maintenance industrielle, Atem dont<br />
le siège est à Marseille, s’appuie également sur des implantations<br />
à Bordeaux et au Maroc et compte près d’une cinquantaine de collaborateurs.<br />
La société, certifié AFAQ 7509001/2008 depuis 1996<br />
et MASE/UIC 2009, décline son activité en deux axes, les travaux<br />
en atelier et sur sites extérieurs.<br />
Au service de la mécanique industrielle<br />
Au sein de ses ateliers, Atem réalise les opérations d’usinage, rechargement<br />
thermique, la remise en état des machines tournantes,<br />
l’équilibrage jusqu’à 12 tonnes, le sablage. En déplacement sur<br />
les sites clients et avec des équipements mobiles, les techniciens<br />
d’Atem sont en mesure de réaliser l’expertise vibratoire, l’équilibrage<br />
et l’usinage sur machine (banc transportable jusqu’à 55 T),<br />
le micro-sablage (sous chapiteau), la remise en état de machines<br />
tournantes comme également le contrôle par endoscopie.<br />
Les principaux secteurs d’intervention d’Atem sont l’énergie, la<br />
pétrochimie, la Marine marchande et Nationale, les cimenteries et<br />
granulats et l’industrie papetière. Et d’une manière générale, tous<br />
les équipements de mécanique générale dans toutes les industries.<br />
Interventions en atelier et sur sites clients<br />
Il est nécessaire d’équilibrer toutes les machines tournantes car<br />
les vibrations engendrent des ruptures et des fatigues au niveau<br />
des éléments mécaniques. L’équilibrage s’effectue (sur site ou en<br />
atelier) par apport ou enlèvement de matière pour éliminer le balourd<br />
sur une machine tournante. L’entreprise a misé sur l’investissement<br />
de matériel et sur la formation de ses salariés pour obtenir<br />
un maximum de d’efficacité . Ce secteur comprend 5 techniciens,<br />
deux évoluant en atelier et trois autres sur site. Le matériel comprend<br />
6 équilibreuses d’atelier, de marques Schenck et Hoffman<br />
(5 à axe horizontal et 1 à axe vertical ) d’atelier. « Rraccordées à<br />
notre système qualité, ces machines nous permettent d’atteindre<br />
des classes d’équilibrage de G 0.4 (gyroscope) suivant la norme<br />
ISO 1940/1-1986.F ».<br />
Pour intervenir sur site, le matériel utilisé est portatif. Il est associé<br />
aux connaissances des techniciens qui l’exploitent au maximum.<br />
L’avantage de l’opération sur site est d’éviter la dépose des mobiles<br />
et ainsi gagner en coût de démontage et en temps d’immobilisation<br />
des machines.<br />
Le suivi de maintenance conditionnelle<br />
Présente dès la création d’Atem, l’activité en analyse vibratoire<br />
permet aux techniciens de systématiser un suivi dans de nombreuses<br />
sociétés afin de mettre en place sur les sites industriels<br />
la maintenance conditionnelle. Le rôle de l’analyse vibratoire est<br />
de déceler les éventuelles dégradations et usures de machine et<br />
d’informer, par des rapports d’expertise, les actions correctives à<br />
réaliser sur les différents points contrôlés.<br />
Les contrôles effectués périodiquement permettent au fil du temps<br />
de créer un historique de référence. Pour les contrôles ponctuels,<br />
les compétences, l’expérience et les normes servent de références.<br />
Il est également possible d’assurer le télédiagnostic par<br />
Internet. Atem utilise des collecteur de données et analyseur FFT,<br />
et l’équilibrage sur site de marque Schenck ( VT 60 ) et OROS<br />
(OR35) et SKF (CMXA 70).<br />
Usinage et métallisation<br />
En usinage, Atem réalise donc la fabrication et la réparation de<br />
pièces à façon, avec un matériel complet et diversifié : 7 tours<br />
parallèles (maxi entre pointes : 10.000mm diamètre : 1650mm), 3<br />
tours verticaux, (diamètre maxi : 6300 mm), 4 fraiseuses, 2 mortaiseuses,<br />
2 aléseuses, (table mobile de course 4000 mm), 2 rectifieuses.<br />
Sur site, une unité mobile adaptable sur l’équilibreuse à<br />
bancs transportables de 55 tonnes (reprise de profil d’ailettes de<br />
turbine, mise au rond de dummies, etc.).<br />
La métallisation est un procédé de rechargement de matière par<br />
projection thermique. Le procédé s’effectue en trois phases : grenaillage<br />
pour préparer l’état de surface ; métallisation, pour recharger<br />
la partie usée ou détériorée ; rectification, pour remettre la portée<br />
à la côte. Ce secteur est composé de trois techniciens.<br />
La société a aussi un service dédié à la remise en état de toutes<br />
machines tournantes. Il prend en charge toutes les étapes d’une<br />
intervention (dépose sur site, le démontage en atelier, expertise<br />
avec rapport d’intervention, remontage, repose et essais). Atem<br />
est agent agréé Hansen services (réducteur). Les équipements de<br />
lignage Laser sont Optalign et Rotalign du constructeur Prufteknic.<br />
« Lors des interventions sur site, nos équipes en déplacement<br />
s’efforcent d’effectuer le travail dans le délai le plus court afin de<br />
limiter les pertes de production dues arrêts », précise M. Modica.<br />
Des références<br />
Atem compte de nombreux clients en France (EDF, TOTAL, B.P.,<br />
ESSO, Arkema, Solvay, Ciments Lafarge, Arcelormittal, Ascometal,<br />
Alstom, Electrabel, Naphtachimie, Man Turbo, Eiffel…), et<br />
présente au Maroc avec une filiale a réalisé des interventions en<br />
Afrique du Nord, Niger, Guadeloupe, Italie, Espagne, Turquie...<br />
F. P.<br />
28<br />
Juin 2013 – N°630
MAInTenAnce suR sITe de ROTORs de MAchInes TOuRnAnTes sTRATégIques<br />
≥ Equilibreuse à bancs transportables à palier souple<br />
de capacité de 55 Tonnes, diamètre 4500 mm, longueur<br />
adptable.<br />
≥ Combinaison d’un banc d’équilibrage et d’un centre<br />
d’usinage pour réaliser notamment le tournage sur rotor<br />
≥ Sablage sur site d’éléments de grandes dimensions<br />
par cabine démontable étanche avec filtration autonome.<br />
1, traverse Madirossian - 13015 Marseille<br />
Tél. +33 (0)4 91 69 21 06 / Fax. +33 (0)4 91 03 26 10<br />
E-mail : info@atem-marseille.fr<br />
≥ Equilibreuse à paliers souples<br />
• Facilité de transport et de levage<br />
• Mise en place et assemblage rapide<br />
• Aucune fondation, ni d’installation spéciales (sol de niveau)<br />
• La machine atteint les normes d’équilibrage<br />
les plus “sévères” à de faibles vitesses de rotation<br />
≥ Système adaptable<br />
pour des applications autres que l’équilibrage<br />
• Tournage ou rectification avec centre d’usinage<br />
• Inspection de rotors et contrôles géométrique<br />
et dimensionnels (tolérance)<br />
• Opération de réailletage (turbine)<br />
• Réparation électrique (alternateur et moteur)<br />
www.atem-maintenance.com<br />
Juin 2013 – N°630
Outils de mobilité<br />
La GMAO dans les outils de mobilité ><br />
Une nouvelle révolution ?<br />
L’éditeur CARL Software présente une nouvelle application résolument conçue<br />
pour les techniciens de maintenance. Le produit CARL Touch se présente comme la<br />
solution de GMAO mobile par excellence. Mais qu’apporte réellement de nouveau<br />
une telle application ?<br />
Jusqu’à aujourd’hui, les solutions<br />
de mobilité disponibles sur le marché<br />
ont consisté à proposer une<br />
GMAO pour ainsi dire « en miniature »,<br />
dans un terminal certes plus petit mais, au<br />
final, avec une ergonomie généralement<br />
inadaptée et une trop grande lourdeur<br />
d’utilisation. Les techniciens reprochent<br />
souvent aux GMAO la lourdeur et la complexité<br />
des comptes rendus d’intervention<br />
: rares sont les solutions mobiles actuelles<br />
qui se sont attachées à résoudre<br />
ce problème de façon satisfaisante. Etablis<br />
souvent des heures après l’intervention,<br />
Les comptes-rendus remplis par les<br />
techniciens demeurent par conséquent<br />
très incomplets, de qualité insuffisante<br />
et, en conséquence, faussent les indicateurs<br />
issus de la GMAO.<br />
C’est en tenant compte de cet environnement<br />
que CARL Software a réfléchi à<br />
une solution mobile totalement originale,<br />
simple et utilisable directement sur le terrain<br />
en toutes circonstances, et qui satisfasse<br />
enfin aux besoins exprimés par les<br />
techniciens de maintenance.<br />
Des caractéristiques d’utilisation<br />
innovantes<br />
CARL Touch se donne pour<br />
vocation de réconcilier le technicien<br />
de maintenance avec la<br />
GMAO, tout en améliorant le pilotage<br />
de l’activité maintenance.<br />
Cette nouvelle application mobile<br />
conçue pour les techniciens<br />
modifie radicalement leur vision<br />
de l’outil informatique GMAO.<br />
CARL Touch présente plusieurs<br />
caractéristiques techniques et<br />
fonctionnelles innovantes. Il<br />
est même « révolutionnaire »,<br />
annonce-t-on résolument chez<br />
l’éditeur, ce que l’on justifie<br />
notamment par une simplicité<br />
d’utilisation qui dispense le technicien<br />
de toute formation.<br />
De plus, « la navigation s’opère<br />
d’un seul doigt et il est quasiment<br />
inutile d’utiliser le clavier ». Parmi<br />
les autres avantages mis en avant, on<br />
soulignera la praticité d’un produit qui<br />
met fin aux comptes rendus incomplets<br />
La nouvelle application mobile CARL Touch a reçu le<br />
Trophée 2013 de l’innovation décernée par l’association<br />
belge de maintenance BEMAS.<br />
et inexploitables. Et de relever que ses<br />
possibilités multimédia associent nativement<br />
reconnaissance vocale, textes,<br />
photos, vidéos, messages vocaux…<br />
L’application jouit d’une totale disponibi-<br />
CARL SOURCE 4, UNE ÉVOLUTION MAJEURE<br />
Editeur de logiciels de gestion de la maintenance (GMAO) et d’Asset Management (EAM), CARL Software garantit la disponibilité<br />
du logiciel CARL Source 4 « encore plus puissant et accessible » au premier trimestre 2013. Visuellement, l’application a été complètement<br />
repensée. CARL Source 4 offre une toute nouvelle interface utilisateur, un tout nouveau design, intégrant les dernières<br />
technologies du web. « Les retours d’expériences de milliers d’utilisateurs ont été pris en compte, depuis la sortie de la première<br />
version en 2008, afin d’offrir une application encore plus intuitive et facile d’accès ».<br />
Au-delà du design et de l’ergonomie, CARL Source 4 apporte des centaines d’améliorations : indicateurs graphiques personnalisables<br />
sur la page d’accueil, arborescence équipement encore plus complète et intuitive, mise à jour de données en masse,<br />
intégration d’une fonction « Mémo » exclusive …<br />
Plus spécialement, Le logiciel intègre de nombreuses améliorations métier : gestion étendue des biens et des surfaces intégrant<br />
de nouvelles notions spécifiques à la gestion de patrimoine, gestion des sinistres et import consommation carburant pour la<br />
version Transport, de nouvelles fonctionnalités orientées SAV... Enfin l’application est encore plus rapide en termes d’affichage<br />
et de temps de traitement.<br />
30<br />
Juin 2013 – N°630
Outils de mobilité<br />
DEUX NOUVEAUTÉS EXCLUSIVES<br />
Imports des rapports des organismes de contrôle et intégration de Google Maps et plans Autocad. CARL Source 4 est<br />
désormais capable d’importer les rapports des principaux organismes de contrôle réglementaire. Ces rapports sont téléchargés<br />
directement depuis les plateformes des organismes et sont automatiquement intégrés dans CARL Source. A partir<br />
des rapports, CARL Source déclenche les actions de maintenance nécessaires à la levée des réserves formulées lors<br />
du contrôle. La traçabilité et le suivi des réserves sur les équipements (ou les bâtiments) sont ainsi garantis, sécurisés et<br />
optimisés.<br />
Dans la même fenêtre que l’arborescence des équipements, CARL Source affiche directement les plans Autocad au format<br />
dwg (nomenclatures machines, plan des locaux…). Les plans ne sont pas juste affichés mais interagissent avec CARL<br />
Source : par simple clic sur une partie d’un plan, des actions de maintenance sont lancées directement sur l’équipement<br />
pointé (création d’une demande d’intervention, d’un compte rendu d’intervention…). CARL Source 4 intègre de la même<br />
façon toutes les applications externes capables de gérer des plans via un service web : Système d’Information Géographique<br />
(SIG) interne ou externe (ex : Google Maps…), ou d’autres outils de gestion de plans.<br />
lité, même en l’absence de réseau 3G ou<br />
de Wifi. En effet, dès qu’un réseau est<br />
disponible, les informations se synchronisent<br />
de manière transparente et sécurisée,<br />
sans nulle intervention de l’opérateur.<br />
Indifféremment exploitable depuis<br />
des smartphones Android aussi bien que<br />
des tablettes numériques, l’application<br />
se déploie sur tout nouveau matériel et,<br />
insistons encore, sans aucune intervention<br />
technique : il suffira de scanner un<br />
code barre d’installation.<br />
Quels bénéfices pour les utilisateurs<br />
et les managers ?<br />
Parlons maintenant retour sur investissement.<br />
Cette application est-elle vraiment<br />
rentable ? L’application est certainement<br />
facteur de productivité. En contact permanent<br />
avec son back office, le technicien<br />
peut à tout moment solliciter une<br />
assistance (appel d’un expert, affichage<br />
de schéma technique, documentation<br />
diverse…). Des alertes, des messages,<br />
pourront aussi lui porter assistance dans<br />
la bonne conduite et tout au long de ses<br />
missions d’intervention.<br />
Et, côté gestionnaires et responsables<br />
de maintenance, l’application donne une<br />
véritable visibilité sur l’activité. CARL<br />
Touch apporte la maitrise de l’activité des<br />
agents en temps réel. Il permettra donc<br />
une affectation plus rapide des tâches<br />
aux opérateurs, ainsi qu’une optimisation<br />
de leurs déplacements grâce aux fonctions<br />
de géolocalisation. « En bref, CARL<br />
Touch est un concentré de technologie,<br />
mais à la portée de tous », plaident les<br />
collaborateurs d’Eric Bonnet, le président<br />
fondateur de Carl Software.<br />
Faut-il s’équiper ?<br />
De fait, on pourra souligner tout d’abord<br />
qu’un tel outil est vecteur d’image, pour<br />
l’utilisateur lui-même comme à l’égard<br />
de son environnement de clientèle : il<br />
valorise le technicien de maintenance<br />
dans sa mission quotidienne et dans<br />
ses interventions en lui confiant l’usage<br />
d’un matériel innovant, à la pointe de la<br />
technologie. Et désormais le technicien<br />
n’est plus isolé sur son lieu d’intervention.<br />
Il dispose d’un produit qui lui permet<br />
- en toute simplicité - de renseigner<br />
ses compte-rendu et qui lui apporte dans<br />
le même temps une assistance permanente<br />
sur le terrain. L’application valorise<br />
ainsi la valeur ajoutée technique de la<br />
maintenance.<br />
CARL Touch permettra également au<br />
manager de mieux maîtriser l’activité<br />
de ses techniciens - suivi et tableaux<br />
de bord en temps réel, optimisation des<br />
déplacements, etc. – et naturellement<br />
d’améliorer la qualité des rapports. Le<br />
responsable disposera ainsi d’une base<br />
GMAO enrichie, plus fiable et qui constituera<br />
un véritable support au pilotage de<br />
sa maintenance au quotidien.<br />
Le temps est-il donc venu de s’équiper ?<br />
Disons-le tout net, l’application présente<br />
un réel risque addictif, on se demandera<br />
bientôt comment on a pu s’en passer si<br />
longtemps…<br />
J.-F. Romain<br />
(réalisé à partir des analyses<br />
fournies par les développeurs)<br />
LA NOUVELLE APPLICATION MOBILE CARL TOUCH A REÇU LE TROPHÉE 2013 DE L’INNOVATION<br />
DÉCERNÉE PAR L’ASSOCIATION BELGE DE MAINTENANCE BEMAS.<br />
L’éditeur CARL Software a réalisé une vidéo mettant en scène les caractéristiques innovantes du produit, son périmètre fonctionnel<br />
pour une exploitation itinérante ou sédentaire et ce, quels que soient les secteurs d’activité (Facility, SAV, Industrie, Transport…).<br />
Le film est publié sur YouTube et DailyMotion, et peut être visionné à l’adresse :<br />
www.carl-software.fr/fr/gmao/produits/carltouch/introduction.html<br />
Juin 2013 – N°630<br />
31
Outils de mobilité<br />
Expertise ><br />
Une démarche spécifique<br />
Quelles sont les conditions d’un projet de mobilité réussie ? Nous avons recueilli le<br />
témoignage expert de Vincent Gosselin, responsable « produits & testing » de l’outil<br />
de GMAO mobile Coswin Nom@d.<br />
La GMAO est aujourd’hui un outil<br />
banalisé des services de maintenance.<br />
Mais le marché est-il mûr<br />
pour les nouvelles applications<br />
mobiles ?<br />
En matière de maturité du marché à<br />
l’égard des outils de mobilité, on constate,<br />
à travers les appels d’offre qui nous sont<br />
soumis, que la possibilité d’utiliser un logiciel<br />
gmao sur des outils de mobilité figure<br />
désormais quasi systématiquement<br />
parmi les options demandées. Même si<br />
elles ne sont pas destinées à une mise<br />
en œuvre immédiate, les solutions de<br />
mobilité sont aujourd’hui intégrées dans<br />
le cahier des charges et le prestataire qui<br />
ne pourra y répondre, qui ne pourra pas<br />
proposer de solution sera écarté.<br />
Les clients exigent donc une solution<br />
évolutive qui puisse être dotée d’une extension<br />
vers des utilisations en situation<br />
de mobilité. Encore faut-il bien définir ce<br />
que l’on entend par mobilité.<br />
Les utilisateurs ont été habitués à utiliser<br />
des smartphones qui depuis quelques<br />
années se sont répandus dans la vie<br />
quotidienne, et ils ne comprendraient pas<br />
de ne pas avoir les mêmes usages et de<br />
ne pas retrouver les mêmes fonctionnalités<br />
dans leur pratique professionnelle.<br />
Naguère le maintenancier partait en<br />
intervention avec son crayon et son carnet<br />
et retranscrivait son compte-rendu à<br />
son retour. Aujourd’hui, il souhaite pouvoir<br />
tout faire immédiatement sur place,<br />
intervention et rapport, pointage des<br />
heures ou encore recherche d’informations…<br />
Nous considérons que<br />
la mobilité est donc parfaitement<br />
une extension naturelle de l’outil<br />
GMAO proprement dit, un outil<br />
mis à la disposition permanente<br />
du technicien de maintenance<br />
dans ses déplacements. Il ne<br />
s’agit aucunement d’une GMAO<br />
en réduction, d’une mini GMAO.<br />
Comment se sont développées<br />
les solutions de mobilité<br />
?<br />
Cela fait bien une quinzaine d’années<br />
que Siveco a élaboré des solutions de<br />
mobilité. A l’origine, la solution s’adressait<br />
essentiellement à la gestion des<br />
stocks : il s’agissait d’éviter de faire une<br />
double saisie lors des inventaires ou de<br />
la gestion des entrées et sorties de références.<br />
Dans ce cas de figure, l’opérateur<br />
procédait par exemple à la lecture<br />
d’un code à barres sur les équipements,<br />
outils ou matériels du stock, puis il procédait<br />
à la mise à jour de la base de données.<br />
La procédure était alors en mode<br />
déconnecté. Aujourd’hui au contraire, le<br />
concept de mobilité s’entend aussi en<br />
mode connecté, interface graphique etc.<br />
Et le périmètre d’utilisation a également<br />
évolué.<br />
En remplacement de ces solutions « historiques<br />
», notre solution Coswin Nom@d<br />
vient aujourd’hui équiper les opérateurs<br />
de maintenance eux-mêmes, en situation<br />
d’itinérance. Ce qui est rendu possible<br />
par les infrastructures modernes de<br />
communication qui n’existaient pas auparavant.<br />
La baisse des coûts des accès<br />
aux réseaux et des connections a rendu<br />
possible la diffusion et la vulgarisation<br />
des nouvelles technologies de mobilité.<br />
La facilité d’usage liée à la baisse des prix<br />
ont favorisé l’accessibilité à ces solutions<br />
dont on ne peut plus se passer quand on<br />
les a une fois utilisées. Difficile de revenir<br />
à la cabine téléphonique quand on a utilisé<br />
un portable !<br />
Quels sont les freins à la généralisation<br />
de ces solutions mobiles ?<br />
Les problématiques sont essentiellement<br />
liées à la disponibilité et à la qualité des<br />
infrastructures réseaux. Les connections<br />
WiFi ou les accès 3G sont parfois fortement<br />
altérées en environnement industriel…<br />
Mais nous avons les compétences<br />
pour lever ces freins, par exemple en intervenant<br />
en amont des projets avec les<br />
administrateurs de réseaux. Dans notre<br />
approche avec Coswin Nom@d, nous<br />
intégrons parfaitement ces données de<br />
communication car nous ne nous contentons<br />
pas de fournir un outil : nous nous<br />
assurons du bon fonctionnement de l’ou-<br />
32<br />
Juin 2013 – N°630
Outils de mobilité<br />
til à travers un accompagnement complet<br />
dans la mise en œuvre du projet global.<br />
Il convient de bien être conscient que<br />
la solution mobile n’est pas une GMAO<br />
en raccourci. C’est un outil différent. Sa<br />
mise en place impacte l’organisation car<br />
elle entraîne une autre perception, une<br />
approche nouvelle. Il n’est pas raisonnable<br />
de doter un téléphone portable<br />
d’un annuaire complet, de la même façon<br />
les informations embarquées doivent<br />
être pertinentes dans un cadre donné<br />
et pour satisfaire à des besoins définis.<br />
La façon d’organiser les données et les<br />
informations sera différente sur un PDA<br />
ou un Smartphone que sur ce que fournit<br />
une GMAO traditionnelle.<br />
La GMAO est un référentiel global intégrant<br />
l’ensemble des données, accessibles<br />
à tous les utilisateurs mais selon<br />
une gestion de droit d’accès particuliers.<br />
Dans une solution nomade, seules les<br />
solutions utiles et pertinentes pour tel utilisateur<br />
seront embarquées sur son outil.<br />
C’est là que sont importantes les notions<br />
de connectivité (est-on en mode connecté,<br />
déconnecté ou mixte ?) et d’administration<br />
(quelles informations sont<br />
nécessaires à l’opérateur pour remplir<br />
sa fonction ?). Il faut prendre en compte<br />
aussi bien la disponibilité des infrastructures<br />
que l’activité de l’entreprise et la<br />
façon de travailler des collaborateurs.<br />
Quels sont les questions à prendre<br />
en compte dans l’élaboration d’un<br />
projet de mobilité ?<br />
Le choix du type de matériels retenu est<br />
important. Ainsi une organisation ayant<br />
des exigences fortes en matière de sécurité,<br />
soumis à une habilitation Défense<br />
par exemple, rejettera sans doute une<br />
application sous Androïd… car il va<br />
s’avérer complexe de corriger les paramètres<br />
d’une solution nativement conçue<br />
pour une connexion ouverte. Autre cas<br />
de figure, dans des environnements difficiles<br />
on devra sans doute privilégier<br />
des équipements durcis. Parfois il faudra<br />
également que la solution s’adapte<br />
à des applications déjà installées sur les<br />
outils…<br />
Il faudra ainsi envisager le mode de<br />
connexion, la façon dont les données<br />
sont initiées sur le matériel puis mises à<br />
jour, le mode de synchronisation etc.<br />
Et naturellement le paramètre du prix<br />
aura son importance, en relation avec<br />
le nombre d’utilisateurs qui devront être<br />
équipés. Des terminaux durçis n’ont pas<br />
le même coût que de simples portables.<br />
L’exigence d’intégration de la GMAO<br />
au système d’information de l’entreprise<br />
joue également un rôle important. Le<br />
temps n’est plus où la GMAO était la<br />
seule application sur micro-ordinateur,<br />
indépendante et parfois ignorée de la DSI<br />
de l’entreprise centrée sur un AS400...<br />
Aujourd’hui les systèmes sont interconnectés<br />
et doivent répondre à des procédures<br />
de sécurité spécifiques. Un service<br />
informatique externalisé ou délocalisé<br />
posera d’autres contraintes dans la mise<br />
en œuvre du projet avec des tiers.<br />
Quelles difficultés peut rencontrer<br />
l’utilisateur ?<br />
L’apprentissage de Coswin Nom@d est<br />
très intuitif. La problématique<br />
de prise en main ne se situe<br />
donc pas au niveau de l’interface<br />
mais plutôt au niveau<br />
de l’organisation à mettre en<br />
place : faire un état des lieux,<br />
définir les objectifs du projet,<br />
réaliser une étude technique<br />
sur l’infrastructure…<br />
L’application a été conçue<br />
pour une intégration aisée en<br />
s’appuyant sur les fonctionnalités<br />
de la GMAO Coswin. La<br />
personnalisation des écrans<br />
(renommer les champs etc.),<br />
l’utilisation de filtres utilisateurs<br />
qui sont réalisés depuis<br />
Coswin pourront parfaitement<br />
être étendues à l’application Nom@d.<br />
Dans tous les cas, la technologie doit<br />
s’adapter à l’organisation et à l’activité.<br />
Ainsi on ne pourra exiger des personnels<br />
itinérants comme les maintenanciers<br />
d’autoroute de revenir synchroniser leur<br />
outil lors de leurs déplacements…<br />
Quels sont aujourd’hui les secteurs<br />
les plus demandeurs et que<br />
leur apporte ces applications ?<br />
Par définition, les premiers utilisateurs<br />
des solutions mobiles sont les personnels<br />
itinérants comme les techniciens<br />
des services de dépannage et d’aprèsvente<br />
mais aussi les personnels des entreprises<br />
de prestations de maintenance<br />
qui sont amenés à réaliser des interventions<br />
sur plusieurs sites clients. L’application<br />
nomade sur Smartphone permet de<br />
satisfaire à des exigences de réactivité<br />
bien plus grande que les anciens « Bip ».<br />
L’autre grand avantage est la possibilité<br />
de disposer, sur le terrain, d’informations<br />
complémentaires utiles pour mener à<br />
bien une intervention sur site.<br />
Propos recueillis<br />
par Jean-François Romain<br />
Juin 2013 – N°630<br />
33
Outils de mobilité<br />
Retour d’expérience ><br />
Maintenir les réseaux marseillais<br />
Le délégataire du service public d’assainissement de la ville de Marseille a fait<br />
appel à une GMAO pour optimiser et moderniser la gestion de la maintenance du<br />
réseau. Désormais plusieurs milliers d’opérations annuelles d’inspection et d’entretien<br />
passent d’un système de gestion papier à un système 100% web, pour une plus<br />
grande efficacité et une meilleure productivité.<br />
La SERAM (Société d’Exploitation du Réseau d’Assainissement<br />
de Marseille) assure, depuis trois décennies, le<br />
bon fonctionnement des ouvrages de collecte et de traitement<br />
des eaux usées, l'exploitation et l'entretien des infrastructures<br />
d'assainissement et la gestion des eaux pluviales de<br />
la métropole marseillaise. Sa vocation est d’assainir les eaux<br />
usées de la ville de Marseille pour protéger la santé de ses habitants<br />
et préserver leur environnement, notamment les plages.<br />
La SERAM gère également les eaux pluviales pour lutter contre<br />
les risques d’inondations en cas de fortes pluies, et contribue<br />
ainsi à la sécurité des marseillais.<br />
Depuis 2001 et jusqu'à fin 2013, la SERAM exerce ses activités<br />
dans le cadre d'un contrat de délégation de service public<br />
sous le contrôle de la communauté urbaine Marseille Provence<br />
Métropole (CUMPM), qui y a fixé des objectifs de performance<br />
chiffrés et en vérifie la réalisation chaque année.<br />
Inspection et entretien du réseau de 1850 km de<br />
conduits<br />
La surveillance et l’entretien<br />
du réseau d’assainissement<br />
d’une ville comme Marseille est<br />
une mission complexe et stratégique.<br />
Chaque jour, le personnel<br />
de la SERAM inspecte<br />
et entretient 1 850 kilomètres<br />
d’ouvrages et collecteurs souterrains dont les plus anciens –<br />
comme le grand émissaire qui parcourt la ville de Marseille de<br />
part en part – sont en service depuis plus de 110 ans. Tous les<br />
ans, les 450 agents de la SERAM procèdent à près de 6000<br />
interventions sur le réseau public et plus de 1000 interventions<br />
techniques sur les équipements électromécaniques. Plusieurs<br />
centaines de branchements neufs et renouvellements de branchements<br />
sont également réalisés chaque année. Enfin, la SE-<br />
RAM dispose de son propre<br />
atelier pour entretenir et<br />
conserver en parfait état de<br />
fonctionnement sa flotte de<br />
150 véhicules et engins de<br />
travaux publics.<br />
« Si certains des ouvrages<br />
de la ville de Marseille sont<br />
très anciens, les techniques utilisées pour leur maintenance<br />
sont, elles, à la pointe du progrès et en constante évolution »,<br />
souligne François Jonot, responsable informatique supervision<br />
à la SERAM. « Certaines opérations, comme le curage – c’està-dire<br />
l’extraction et le traitement des sédiments accumulés<br />
sous les eaux –, doivent ainsi faire appel à un grand nombre<br />
de techniques afin de s’adapter aux différents types d’ouvrage<br />
à entretenir. D’autres types d’opérations, comme par exemple<br />
le contrôle et l’entretien des quelques 17 000 grilles et avaloirs<br />
de la ville – qui constituent l’interface entre la chaussée et le<br />
réseau d’assainissement –, exigent une vue fiable et complète<br />
sur un très grand nombre de références. »<br />
On comprend que dans un tel contexte, l’inspection et de la<br />
maintenance du réseau nécessitent un outil de pilotage capable<br />
de gérer des inventaires complexes et volumineux, et de<br />
prendre efficacement en charge plusieurs milliers d’interventions<br />
préventives et correctives annuellement.<br />
De la gestion papier à la gestion full web<br />
Précédemment à l’adoption d’un outil logiciel de GMAO, la SE-<br />
RAM assurait la maintenance<br />
des équipements et ouvrages<br />
du réseau d’assainissement<br />
en s’appuyant essentiellement<br />
sur des documents papier et<br />
des dossiers physiques. Ce<br />
34<br />
Juin 2013 – N°630
système était devenu obsolète et ne permettait plus de répondre<br />
aux impératifs de gestion, de partage et de traçabilité<br />
des données et des processus de maintenance.<br />
« Notre précédent système était arrivé à ses limites en termes<br />
d’efficacité. Nous avons pris la décision de migrer vers une<br />
solution métier de nouvelle génération, capable de répondre<br />
aux besoins complexes de la maintenance industrielle »,<br />
explique François Jonot. « Nous souhaitions disposer d’une<br />
GMAO offrant la facilité de déploiement et d’utilisation d’une<br />
solution full web, tout en disposant d’un périmètre fonctionnel<br />
riche et évolutif permettant une montée en puissance progressive.<br />
Après un comparatif technique et fonctionnel très poussé, a<br />
été retenue la GMAO Altaïr de DSDSystem qui réunit toutes<br />
ces qualités et a permis de mettre en place des processus de<br />
maintenance rationnalisés et optimisés. « Grâce à ses compétences<br />
à la fois métier et techniques, l’éditeur a su également<br />
nous accompagner dans la mise en œuvre du projet,<br />
notamment dans la phase cruciale de rassemblement et<br />
d’intégration des données dans la GMAO », précise François<br />
Jonot.<br />
F. Précope<br />
Générateur de rondes techniques<br />
La collecte et contrôle de données techniques<br />
rodés sur le terrain pour la pétrochimie, l’agroalimentaire,<br />
les collectivités et la tierce maintenance.<br />
Rapports d’intervention:<br />
* Procédures<br />
* Géolocalisation<br />
* Photos<br />
* Vidéos<br />
* Signatures<br />
* Couplage GMAO<br />
Tél:33 3 88 78 85 95<br />
contact@aceltis.fr<br />
Juin 2013 – N°630<br />
35
Outils de mobilité<br />
Management ><br />
Productivité des équipes et qualité de service<br />
La division Propreté et services associés de Derichebourg Multiservices a lancé un<br />
vaste projet de déploiement national de son dispositif mobile. Le couplage géolocalisation<br />
et planification de tournées apporte des gains significatifs de productivité<br />
et de qualité de services.<br />
Opérateur de services aux entreprises et aux collectivités,<br />
le groupe Derichebourg s’organise en trois pôles<br />
d’activités : services à l’environnement (Derichebourg<br />
Environnement), services aux entreprises (Derichebourg Multiservices)<br />
et services aéroportuaires (Servisair). La société<br />
emploie 27 000 spécialistes de la propreté dans 50 établissements<br />
en France se déplaçant auprès de 15 000 clients privés<br />
et publics avec 1200 véhicules.<br />
Le pilotage des équipes de techniciens mobiles<br />
La propreté est une nécessité et une priorité pour tous les responsables<br />
d’établissements qu’ils soient privés ou publics, industriels<br />
ou commerciaux. Afin de garantir les meilleurs niveaux<br />
de prestations à ses clients, Derichebourg Propreté, division<br />
phare de Derichebourg Multiservices, doit donc pouvoir bénéficier<br />
des outils les plus performants afin que ses techniciens<br />
répondent efficacement et rapidement à toutes les problématiques<br />
des clients : nettoyage, vitrerie, désinfection, entretien<br />
des espaces verts, gestion des déchets…<br />
Pour répondre aux enjeux de son activité et de son secteur, la<br />
division a mené une réflexion sur le pilotage des équipes de<br />
techniciens itinérants dont la gestion peut s’avérer complexe.<br />
En effet, les contraintes à prendre en place sont diverses et<br />
délicates. Il s’agit en effet de problématiques multi-sites, multi-interventions,<br />
d’opérations nécessitant des compétences<br />
particulières ou encore la gestion de pics d’activité auxquels il<br />
convient de faire face…<br />
C’est pour évaluer les bénéfices d’un couplage entre outil de<br />
géolocalisation et outil de planification de tournées que les<br />
responsables de cette division ont lancé un appel d’offre. Pour<br />
Derichebourg Propreté, les objectifs d’un tel dispositif était<br />
clairement et tout à la fois d’augmenter la productivité de ses<br />
équipes, d’améliorer la qualité de service, de rationaliser les<br />
coûts, et enfin l’amélioration des conditions de travail et la valorisation<br />
de ses équipes.<br />
Planification et gestion opérationnelle des missions<br />
En réponse à l’appel d’offre, GeoConcept et Orange Business<br />
Services se sont associés pour organiser le déploiement<br />
d’un dispositif pilote sur le Nord-Pas de Calais, impliquant le<br />
couplage des outils Fleet Performance et Opti-Time Global<br />
GeoScheduling.<br />
Fleet Performance est la solution de géolocalisation d’Orange<br />
Business Services qui assure le suivi en temps réel des missions<br />
des opérationnels. Un boîtier embarqué dans le véhicule,<br />
associé à un terminal de navigation Garmin, permet de transmettre<br />
en GPRS l’ensemble des informations terrain (réalisation<br />
des rendez-vous, trafic, itinéraires, etc.) à un portail web<br />
sécurisé qui gère et enregistre les statuts et paramètres des<br />
interventions.<br />
Opti-Time Global GeoScheduling est la suite logicielle de<br />
« géoptimisation » de la planification éditée par GeoConcept<br />
et accessible depuis Fleet Performance grâce à un connecteur.<br />
Elle permet de gérer les calendriers d’intervention des techniciens<br />
mobiles. L’outil a été entièrement personnalisé pour<br />
prendre en compte les différents paramètres métier liés à l’activité,<br />
comme par exemple la gestion des projets nécessitant plusieurs<br />
techniciens sur un même site.<br />
Derichebourg Propreté a très vite pu identifier les gains du<br />
système qui apporte davantage de précision et de flexibilité,<br />
tant pour les techniciens sur le terrain que pour les managers<br />
locaux. Grâce au couplage géolocalisation et planification de<br />
tournées, les équipes peuvent ainsi bénéficier des avantages<br />
suivants :<br />
• la visualisation précise des plannings de chaque technicien,<br />
pour un management performant<br />
• l’optimisation des temps de trajets, avec à la clé des économies<br />
de carburants et une meilleure productivité des équipes<br />
• le contrôle du bon déroulement des missions, grâce aux remontées<br />
d’informations terrain (le technicien peut envoyer un<br />
message via le terminal Garmin)<br />
• l’ajustement des itinéraires et des plannings en temps réel<br />
• la traçabilité des missions, pour permettre une analyse comparative<br />
entre le prévisionnel et le réalisé<br />
• la maîtrise de la répartition de la charge de travail des techniciens<br />
Vers un cycle complet d’automatisation<br />
Grâce au partenariat entre Orange Business Services et Geo-<br />
Concept, Derichebourg Propreté dispose aujourd’hui d’une<br />
solution de mobilité complète alliant la planification à la gestion<br />
opérationnelle des missions en temps réel. La société peut ainsi<br />
bénéficier de la puissance des algorithmes de planification<br />
pour mettre en œuvre des interventions ciblées, pertinentes et<br />
à moindre coût. « Le dispositif mobile que nous avons testé est<br />
très vite devenu incontournable », reconnaît Yves Rioual (chef<br />
de projets rattaché à la direction Process et Innovation, au sein<br />
de Derichebourg Propreté). Suite au succès du projet pilote<br />
Nord-Pas de Calais, Derichebourg Propreté a organisé un déploiement<br />
national du dispositif qui devrait être opérationnel sur<br />
l’ensemble du territoire (sur l’ensemble des 50 établissements<br />
en France) à la fin du 1er semestre 2014. L’automatisation<br />
complète du système d’intervention des techniciens Propreté<br />
sera alors presque une réalité, puisque la société envisage à<br />
terme d’inclure la fonction de facturation automatique, à l’issue<br />
de chaque mission.<br />
Jérémie Roboh<br />
36<br />
Juin 2013 – N°630
Coswin Nom@d<br />
La GMAO mobile pour vos<br />
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Juin 2013 – N°630
Pratique<br />
Fonderie ><br />
Garantir la production et la sécurité<br />
L’équipe de maintenance de Fiday Gestion intervient et contrôle régulièrement ses<br />
installations. Soumis à un environnement mêlant chaleur, poussières et chocs, le<br />
matériel, et notamment les prises, exigent autant performance qu’endurance. Zoom<br />
sur la fonderie et le centre d’usinage équipés pour le long terme.<br />
<strong>Entreprise</strong> industrielle spécialisée dans la fabrication de<br />
pièces de freinage en fonte (tambours et disques) pour<br />
le marché des véhicules industriels, l’usine Fiday Gestion<br />
dispose de deux secteurs. Axée sur la transformation, la<br />
fusion ou la refonte des matières premières, la zone fonderie<br />
est équipée d’une presse, sablerie et moulage. De son côté,<br />
la zone usinage est dédiée aux pièces issues de la fonderie.<br />
Chaque process de production fait l’objet d’une surveillance<br />
en salle de contrôle qui suit les opérations de démarrage des<br />
machines, la vitesse, etc.<br />
Réduire les interventions de maintenance<br />
En 1997, une rénovation des installations électriques et le remplacement<br />
des prises ont été effectués pour assurer une plus<br />
grande sécurité et renforcer la résistance des équipements aux<br />
exigences du quotidien. M. Hermant, responsable du service<br />
électrique, a souhaité que cette rénovation par de nouveaux<br />
décontacteurs assure à la société une réduction des opérations<br />
de maintenance. Dans cet univers poussiéreux, il a également<br />
privilégié la longévité des prises multicontacts de Maréchal<br />
Electric comme le DN9C de 30 A avec 2 auxiliaires, avec son<br />
enveloppe métal. Fournir aux opérateurs une solution solide et<br />
fiable, capable de remplir de multiples fonctionnalités, était son<br />
principal objectif.<br />
Chaque machine requiert des connexions électriques spécifiques,<br />
notamment sur l’électro-aimant conçu pour des charges<br />
de ferraille allant jusqu’à 5 tonnes : l’alimentation électrique en<br />
partie haute de l’aimant est soumise à des chocs violents et<br />
Le siège social, les ateliers de production (fonderie-usinage)<br />
et le centre logistique sont basés à Chassey-les-Scey (Haute<br />
Saône). Le site qui emploie quelque 200 personnes produit<br />
des pièces de freinage en fonte (tambours et disques) pour<br />
le marché des véhicules industriels (camions, remorques,<br />
cars et autobus, engins spéciaux…) soit une capacité de<br />
800 000 pièces à l’année. Le taux de temps d’utilisation<br />
(TRP) des machines est de 80%.<br />
aux poussières malgré une protection mécanique. La conception<br />
robuste des prises est essentielle sur ce type de machine,<br />
avec toujours la fonction indispensable de sécurité propre au<br />
décontacteur.<br />
L’activité de Fiday est continue (sauf arrêt du cubilot à vent<br />
chaud). Les outils et équipements doivent être durables et<br />
conserver la même performance dans le temps. Ce fonctionnement<br />
continu est aussi exigeant pour les hommes que pour<br />
les machines. Pas le droit à l’erreur en termes de sécurité<br />
électrique. Longue durée de vie, résistance à la chaleur et aux<br />
chocs sont donc autant de critères dans l’utilisation des prises.<br />
Ce qui a milité pour le choix des produits Maréchal. La mise en<br />
œuvre plug & play représente un gain de temps considérable<br />
pour chaque opérateur qui se contente de brancher et débrancher<br />
sans se poser de question.<br />
Sur les machines individuelles d’usinage, pour le branchement<br />
d’outillage portatif de prestataires extérieurs ou pour des zones<br />
où la température d’utilisation est élevée, l’utilisation des produits<br />
apporte entière satisfaction aux techniciens et opérateurs.<br />
Les prises bleues sont sollicitées quotidiennement en totale autonomie,<br />
pour la plus grande satisfaction de M. Hermant.<br />
J. R.<br />
38<br />
Juin 2013 – N°630
Pratique<br />
L’ISO 9001 FACILE ><br />
Réussir sa démarche de certification qualité dans l’industrie<br />
Toutes les activités humaines s’exercent dans un cadre sociétal, et plus les relations<br />
entre les individus et les organisations sont complexes et en interrelation plus<br />
les tâches effectuées par chacun sont parcellaires. La démarche qualité permet de<br />
retrouver la cohérence des actions individuelles.<br />
L’avènement de l’industrialisation a accentué ce phénomène<br />
y compris dans le domaine des prestations de<br />
service. Produire en quantité importante et à faible coût<br />
unitaire nécessite une organisation stricte au niveau de chaque<br />
poste de travail. Mais aussi de définir avec précision comment<br />
s’effectue la communication et ce qui est échangé entre chaque<br />
poste. C’est notamment le cas dans la longue chaîne de la<br />
valeur qui commence avec un besoin (exprimé par le client),<br />
qui est transmis au producteur d’un bien ou service (fabriqué<br />
et délivré par le fournisseur) et qui se te termine au niveau de<br />
l’utilisateur de ce même bien ou service (le consommateur).<br />
L’objectif recherché consiste à maîtriser cette chaîne et à faire<br />
en sorte qu’il n’y ait pas d’écart entre le besoin exprimé et le<br />
ressenti par le client lors de la livraison du bien ou service ou<br />
lors de son utilisation. Ainsi, la qualité vise la satisfaction du<br />
client / utilisateur.<br />
Les axes d’investigation<br />
Pour appréhender la connaissance d’une activité, l’expérience<br />
nous apprend qu’en partant d’un phénomène complexe et difficilement<br />
maîtrisable, il est souhaitable de le décomposer en<br />
sous-ensembles de taille plus réduite. Il sera alors plus facile<br />
de les étudier en vue de les modéliser.<br />
Ensuite, lorsque l’activité est comprise il faut être capable de<br />
la décrire. Une description sous forme structurée (modélisée)<br />
permettra ensuite de la reproduire de façon certaine.<br />
Cette description s’appuie sur deux axes :<br />
• Le processus qui décrit les traitements effectués et leur enchaînement.<br />
• Les livrables qui décrivent les résultats obtenus.<br />
Le contenu normatif<br />
Dans le cadre de l’ISO (International Organization for standardizarion),<br />
les experts internationaux se sont mis d’accord pour<br />
élaborer un ensemble de textes normatifs relatifs à la qualité.<br />
Ce sont les normes de la série ISO 9000, et notamment<br />
la norme ISO 9001 dans sa dernière version de l’année 2008<br />
qui stipule les exigences qu’un organisme doit respecter pour<br />
obtenir un certificat.<br />
Le Système de Management de la Qualité (SMQ)<br />
Le management de la qualité repose sur huit principes fondamentaux<br />
:<br />
• L’orientation client.<br />
• Le leadership.<br />
• L’implication du personnel.<br />
• L’approche processus.<br />
Le management par approche système.<br />
• L’amélioration continue.<br />
• L’approche factuelle pour la décision.<br />
• Les relations avec les fournisseurs doivent être mutuellement<br />
bénéfiques.<br />
Sur la base de ces huit principes, l’organisme doit établir un<br />
Système de Management de la Qualité (SMQ) qui réponde<br />
aux exigences de la norme ISO 9001. Toutefois, ces exigences<br />
seront délinées pour prendre en compte le métier et les<br />
contraintes de l’entreprise.<br />
Le Système documentaire<br />
En termes de qualité, les choses existent lorsqu’il est possible<br />
d’en apporter la preuve.<br />
Ainsi, les éléments de preuve de l’organisation du Système<br />
de Management de la Qualité sont constitués par un certain<br />
nombre de documents structurés et formalisés. Nous pouvons<br />
citer les documents suivants :<br />
• La politique qualité.<br />
• Les objectifs.<br />
• Le manuel de management.<br />
• Les processus et leur cartographie.<br />
• Les procédures organisationnelles.<br />
• Les documents et formulaires nécessaires à l’exercice du<br />
métier.<br />
Juin 2013 – N°630 39
Pratique<br />
Les occurrences et les différentes versions des documents<br />
constituent des « enregistrements », véritables preuves du<br />
fonctionnement du Système de Management. Des règles de<br />
conservation et d’archivage de ces documents devront être<br />
définies.<br />
Le cercle vertueux de l’amélioration<br />
S’améliorer est à tout point de vue un objectif louable à rechercher<br />
pour toutes les activités humaines. C’est un moteur efficace<br />
de progrès. Appliqué à une entreprise, ou à un organisme<br />
quel qu’il soit, l’amélioration représente une condition nécessaire<br />
de survie pour luter contre le déclin et la mort. Impératif<br />
encore plus criant dans les contextes de concurrence et de<br />
mondialisation qui nous environnent.<br />
Cheminer vers l’amélioration nécessite une démarche éprouvée<br />
pour en garantir le succès. Pour y parvenir, la norme préconise<br />
la mise en oeuvre d’un cercle dit vertueux. Ce processus<br />
cyclique comprend quatre quadrants bien connus sous le cigle<br />
PDCA. A savoir :<br />
• P : pour planifier (PLAN en anglais).<br />
• D : pour faire (DO en anglais).<br />
• C : pour contrôler (CHECK en anglais).<br />
• A : pour améliorer (ACT en anglais).<br />
La démarche méthodologique : comment faire pour<br />
réussir ?<br />
Pour obtenir rapidement la certification ISO, et à moindre coût,<br />
il importe de satisfaire plusieurs contraintes dont certaines<br />
peuvent s’avérer contradictoires. L’apport de savoir-faire et<br />
d’expériences opérationnelles permet de contourner de nombreux<br />
écueils et de gagner du temps. En effet il faut notamment<br />
intégrer :<br />
• La réponse à toutes les exigences de la norme ISO 9001.<br />
• La prise en compte des spécificités de l’entreprise ou de l’organisme.<br />
• La prise en compte des contraintes économiques, environnementales<br />
et de marchés.<br />
• La prise en compte des contraintes légales, réglementaires et<br />
contractuelles.<br />
Les forces et faiblesses de l’organisme<br />
• Les niveaux de compétences et de disponibilité des ressources<br />
(humaines, matérielles, financières).<br />
• La conception et la mise en place d’un système de management.<br />
• L’organisation des activités modélisées sous forme de processus.<br />
• La formalisation des bonnes pratiques sous forme de procédures<br />
organisationnelles.<br />
• La mise en place d’un cercle vertueux et de l’amélioration<br />
continue.<br />
Pour y parvenir avec succès et maîtriser l’ensemble de ces<br />
paramètres, les changements nécessaires doit être abordés<br />
au moyen d’un projet de transformation. Lequel projet pourra<br />
utilement s’appuyer sur des démarches structurées qui ont fait<br />
leurs preuves (Cf. par exemple la méthode 7 steps présentée<br />
dans l’ouvrage développer la performance).<br />
La notion de « qualité » est différente en fonction du sujet observé,<br />
de l’angle de vision et du contexte auquel l’observateur<br />
se réfère. Pour obtenir un consensus sur cette notion de qualité<br />
les experts internationaux au sein des instances de l’ISO ont<br />
défini un ensemble d’exigences à satisfaire. C’est le « standard<br />
» commun de l’ISO 9001.<br />
L’intérêt de cette norme internationale réside dans le fait que<br />
tout organisme, quelque soit sa taille ou son domaine d’activité<br />
économique, doit s’organiser pour répondre à ces exigences<br />
définies. Lorsque l’organisme estime que son système de management<br />
est à niveau, l’organisme va pouvoir demander de se<br />
faire auditer par un organisme de certification accrédité en vue<br />
de l’obtention de la certification ISO.<br />
Atteindre cette prestigieuse cible du certificat nécessite des<br />
changements de différentes natures. Pour réussir ces changements<br />
nécessaires et mettre toutes les chances de son côté,<br />
nous préconisons une démarche et des outils. Ces éléments<br />
sont le fruit de nombreuses expérimentations de terrain collectées<br />
en position d’accompagnateur de candidats à la certification<br />
mais aussi en position d’auditeur de certification. Ces deux<br />
visions garantissent une large gamme de retours d’expériences<br />
très opérationnels.<br />
Toutefois, l’obtention du certificat ISO n’est pas une fin en soi.<br />
Une certification gagnante résulte d’une amélioration continue<br />
du système de management de la qualité. Ce sont les progrès<br />
réalisés quotidiennement par les hommes et les femmes de<br />
l’organisme qui conduisent vers l’excellence. Alors, toutes les<br />
parties prenantes (clients, fournisseurs, personnel, actionnaires<br />
et autres acteurs) doivent y trouver avantage.<br />
Claude Pinet*<br />
*Auteur de Développer la performance, méthodes pour réussir son<br />
projet d'amélioration ou de certification, édition Lexitis<br />
40<br />
Juin 2013 – N°630
Méthode<br />
Fiabilité des systèmes techniques et humains ><br />
Concepts et outils de la fiabilité<br />
améliorant les performances<br />
Les fondamentaux de la maintenance contemporaine, par Patrick Lyonnet, Professeur<br />
des Universités à L’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint Etienne.<br />
Les concepts et méthodes de fiabilité développés ces<br />
dernières années sont d’une importance capitale pour le<br />
développement industriel. En effet, en ce qui concerne<br />
la sécurité (aéronautique, nucléaires, transport), l’intérêt de<br />
mettre en œuvre des études de fiabilité le plus en amont dans<br />
un projet n’est plus à démontrer. Mais aussi pour des raisons<br />
de coûts, d’image de marque, de citoyenneté (impact carbone),<br />
les études de fiabilité sont une nécessité prioritaire.<br />
Bilan carbone des produits et fiabilité<br />
Le bilan carbone d'un produit est un outil de comptabilisation<br />
des émissions de gaz à effet de serre, devant tenir compte de<br />
l'énergie primaire et de l'énergie finale des produits et services.<br />
Il a pour objectif de poser les bases de solutions efficaces pour<br />
la réduction de la consommation énergétique.<br />
En France il est utilisé pour le calcul du Bilan des Emissions<br />
de Gaz à Effet de Serre (BEGES), que la Loi Grenelle II en<br />
France a rendu obligatoire pour un certain nombre d'entités<br />
territoriales. Le « Bilan Carbone » permet de tenir une comptabilité<br />
carbone, selon des règles en vigueur en accord avec les<br />
normes ISO 14000 (ISO 14001, ISO 14040, ISO 14064).<br />
Impact de la moyenne des temps de bon fonctionnement<br />
(MTBF) sur le bilan énergétique (BE)<br />
Le bilan énergétique BE d’un produit assurant une fonction<br />
à remplir est constitué d’une part fixe qui concerne son cycle<br />
industriel (conception, fabrication, mise à disposition des utilisateurs)<br />
et d’une partie propre à son fonctionnement (carburant<br />
pour une voiture, énergie électrique pour un moteur par<br />
exemple). Plus la moyenne des temps de bon fonctionnement<br />
est grande, plus la partie fixe du bilan énergétique est amortie.<br />
Lorsque l’on double le MTBF on divise par deux l’impact du<br />
bilan énergétique de la partie fixe. Dans la conception ou le<br />
choix d’une technologie, il est par conséquent nécessaire de<br />
considérer sa fiabilité. Un indicateur simple est le MTBF. Ainsi,<br />
la comparaison des solutions techniques sera faite à partir du<br />
ratio BE/MTBF.<br />
Bref historique de la fiabilité<br />
De tout temps l’homme a sans doute voulu faire des constructions<br />
fiables. Mais les évaluations quantifiées, n’ont vu le jour<br />
que récemment, d’abord pour de grands systèmes, militaire,<br />
spatial, nucléaire, puis l’automobile et se généralisent aux<br />
biens d’équipements (machines à laver, centrale de repassage<br />
etc.). On peut citer que dés 1906 les constructeurs de tubes à<br />
vides américains se sont préoccupés de fiabilité. En 1961 Bell<br />
Telephon développe les arbres de défaillances, le groupe de<br />
recherche AGREE (Advisory Group on Reliability of Electronic<br />
Equipment) s’intéresse aux composants électroniques. La<br />
fiabilité du logiciel voit le jour un peu plus tard vers les années<br />
1980, on cite « Sofware Reliability : an historical perspective,<br />
IEEE Transactions on Reliability Vol R- 33 N° 1, april 1984 de<br />
M.L. Shoomann ». La fiabilité humaine avec des techniques<br />
telles que la méthode THERP (Swain et Guttman 1983) voient<br />
le jour aux Etats Unis puis en Europe (méthode THESO). Ces<br />
méthodes permettent une évaluation probabilisée de l’erreur<br />
humaine.<br />
Les systèmes techniques intégrant de plus en plus d’informatique,<br />
les mesures en temps réel des conditions de fonctionnement<br />
permettent des évaluations dynamiques de l’endommagement<br />
et par conséquent conduisent à des méthodes plus<br />
réactives en fiabilité et maintenance préventive. Ces concepts<br />
de fiabilité et maintenance dynamique ont de sérieuses perspectives<br />
de développement qui doivent conduire à des systèmes<br />
industriels plus sécurisés et moins couteux.<br />
Les politiques de fiabilité<br />
dans le processus industriel<br />
La construction de la fiabilité des systèmes techniques et humains,<br />
s’organise sous quatre formes, prévisionnelle, expérimentale,<br />
opérationnelle et dynamique. Plus on agit en amont<br />
(fiabilité prévisionnelle), plus on est efficace. Il n’est pas toujours<br />
possible d’obtenir des évaluations suffisamment robustes<br />
dés les premières étapes de la conception d’un projet. On devra<br />
alors introduire des essais de démonstration et de validation<br />
de la fiabilité. La fiabilité opérationnelle sera utilisée dans<br />
un processus de croissance de la qualité pour un produit en<br />
phase d’exploitation.<br />
La fiabilité prévisionnelle : Elle consiste à faire une évaluation<br />
succincte de la fiabilité dès le début de projet, (part count<br />
method, part stress analysis method). Elle permet ainsi de<br />
prendre des orientations raisonnées en matière de conception.<br />
Juin 2013 – N°630<br />
41
Méthode<br />
La fiabilité expérimentale : Elle consiste à quantifier la fiabilité<br />
à partir d’essais dès que l’on dispose de pièces prototypes<br />
avec des essais normaux ou accélérés.<br />
La fiabilité opérationnelle : Elle consiste à évaluer la fiabilité en<br />
service à partir de données du retour d’expérience REX. Elle se<br />
pratique dés les premières mises en service d’un produit et permet<br />
ainsi de corriger des défauts de conception et de process.<br />
La Fiabilité et maintenance dynamique : Elle consiste à évaluer<br />
en temps réel l’endommagement et à intégrer ces informations<br />
dans les calculs de fiabilité résiduelle et d’évaluation des<br />
périodes de changement préventif (Time Between Overhaul,<br />
TBO) .<br />
Processus industriel<br />
Il est constitué d’un ensemble de processus, qui s’enchaîne.<br />
On les trouve en général dans l’ordre décrit ci-après. Ils sont<br />
parfois imbriqués pour gagner en efficacité. Chacune de ces<br />
étapes est conditionnée par la précédente. Plus on introduit en<br />
amont des actions de fiabilité, plus elles sont efficaces. Ces<br />
actions doivent être réalisées dés le processus de conception<br />
et envisagées lors du processus de service après-vente. Les<br />
outils, méthodes et concepts à mettre en œuvre pour le déploiement<br />
de la fiabilité sont présentés ci-après.<br />
Le modèle de loi de fiabilité représenté par R(t) : La fiabilité<br />
R(t) d’un système à l’instant t est la proportion de survivants à<br />
cet instant, parmi l’ensemble des systèmes identiques observés.<br />
avec N (t) représentant le nombre de survivants à l’instant t et<br />
N0 le nombre de systèmes observés au début.<br />
La probabilité de défaillance cumulée F (t) : La probabilité<br />
cumulée de défaillance F(t) à l’instant t est le complément de R(t)<br />
La moyenne des temps de bon fonctionnement (MTBF).<br />
Avec les temps de bon fonctionnement noté tbf et n le nombre<br />
d’éléments observés.<br />
Quelques définitions autour de la fiabilité<br />
Fiabilité: Aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise<br />
dans des conditions d’utilisation et pour une période de<br />
temps déterminée, d’après la norme AFNOR X 60-500 et « la<br />
probabilité pour qu’un élément remplisse une fonction requise<br />
dans des conditions définies et pendant une période définie »<br />
selon la norme ISO 8927.<br />
Maintenabilité : Dans des conditions d’utilisation, aptitude<br />
d’une entité à être maintenue ou rétablie, sur un intervalle de<br />
temps donné, dans un état dans lequel elle peut accomplir une<br />
fonction requise, lorsque la maintenance est accomplie dans<br />
des conditions données, avec des procédures et des moyens<br />
prescrits d’aprés AFNOR X 60-500.<br />
Disponibilité : Aptitude d’un bien, sous les aspects combinés<br />
de sa fiabilité, maintenabilité et de l’organisation de maintenance,<br />
à être en état d’accomplir une fonction requise dans des<br />
conditions de temps déterminées, d’après l’AFNOR X 60-010.<br />
Durabilité : Aptitude d’une entité à accomplir une fonction<br />
requise dans des conditions données d’utilisation et de maintenance,<br />
jusqu’à ce qu’un état limite soit atteint, d’après l’AFNOR.<br />
Les grandeurs de base de la fiabilité.<br />
Ce sont les plus simples et les plus universelles, telles que :<br />
Le taux de défaillances : Une des premières mesures de la<br />
fiabilité est sûrement le taux de défaillance constant , il indique<br />
le rapport entre le nombre de défaillances observées n et le<br />
temps cumulé de fonctionnement Tc.<br />
Durée de vie : C’est la durée pendant laquelle une entité accomplit<br />
une fonction requise dans des conditions d’utilisation et<br />
de maintenance donnée, jusqu’à ce qu’un état limite soit atteint<br />
<strong>Maintenance</strong> : Les actions de maintenance s’exercent lors de<br />
la phase d’utilisation du bien et ont pour but de garder un niveau<br />
de fonctionnement acceptable d’un point de vue sécurité,<br />
fiabilité, qualité du service rendu et coûts de fonctionnement.<br />
42<br />
Juin 2013 – N°630
Méthode<br />
Concepts et outils de la fiabilité améliorant les performances<br />
Ces méthodes et outils concernent la mécanique, l’électronique<br />
l’informatique et les erreurs humaines liées aux tâches et activités<br />
nécessaires à la conduite et la maintenance de ces systèmes.<br />
Le fondement des concepts quantitatif de fiabilité s’appuie sur<br />
des évaluations probabilistes, ce qui place le domaine des statistiques<br />
et des probabilités au cœur des calculs à implémenter.<br />
Le corpus de base est fondé sur l’entité du taux de défaillances<br />
et des modèles probabilistes associés. La représentation des<br />
facteurs d’environnements contribuant à la défaillance des<br />
composants ou des systèmes doit être considéré, notamment<br />
avec l’introduction de modèle tel que le modèle à hasard proportionnel<br />
ou modèle de Cox. Ce modèle d’abord utilisé en<br />
médecine pour l’évaluation des facteurs de risque (cigarettes,<br />
alcool, sédentarité etc.), trouve ici une utilisation tout à fait pertinente<br />
corroborant le parallèle entre le médecin et l’homme de<br />
maintenance. Avec le modèle de Cox on obtient une meilleure<br />
représentation opérationnelle de la fiabilité dans son environnement.<br />
Les notions de moyenne des temps de bon fonctionnement<br />
doivent être approfondies notamment en considérant les actions<br />
préventives et leurs impacts sur le MTBF. Ces considérations<br />
conduisent à des mesures telles que les MTBR et MTBUR<br />
(Mean Time Between Removal et Mean Time Between Unscheduled<br />
Removals) utilisées en aéronautique. Ces mesures permettent<br />
une quantification des l’impacte du préventif, elles ont<br />
été introduites sous l’impulsion des militaires (EUROCOPTER),<br />
toujours à la recherche de solution efficace.<br />
Les modèles classiques de représentation probabiliste de la<br />
FIABILITÉ, MAINTENANCE ET FACTEUR HUMAIN<br />
Patrick Lyonnet est l’auteur de l’ouvrage « Fiabilité technique<br />
et humaine » (éditions Tex&Doc Lavoisier) qui présente<br />
et développe l’ensemble des concepts et outils de<br />
la fiabilité des composants et systèmes en considérant le<br />
facteur humain. Il est Professeur des Universités à l’Ecole<br />
Nationale d’Ingénieur de Saint-Etienne et chercheur au laboratoire<br />
de tribologie et dynamique des systèmes LTDS.<br />
Il dirige également des thèses de doctorat et des travaux<br />
de recherches sur les thèmes de la fiabilité et maintenance.<br />
Ces travaux de recherche pour la plus-part sont à vocation<br />
industriels et ont générés des partenariats avec Renault,<br />
Eurocopter, l’INERIS ou d’autres laboratoires universitaires<br />
tels que le LASPI de Roanne, le LASQUO d’Angers.<br />
fiabilité sont la loi exponentielle, la loi de Weibull, la loi lognormale<br />
et gamma et aussi les lois géométrique, de poisson<br />
ou d’Erlang.<br />
La fiabilité du logiciel est mesurée à partir des processus non<br />
homogènes de poisson sous la forme de fiabilité expérimentale.<br />
Elle s’appuie sur les lois d’Okumoto-Goel, de Duane, d’Ohba,<br />
de Pham Zhang de l’arc tangente etc.<br />
L’estimation ponctuelle et par intervalle sont aussi des points<br />
clef des études de fiabilité avec des méthodes académiques<br />
telles que la méthode du maximum de vraisemblance ou la méthode<br />
des moindres carrés. Les développements de la fiabilité<br />
des systèmes à partir d’approche stochastique dynamique à<br />
l’aide des chaînes de Markov et des réseaux de Pétri stochastiques<br />
ont un rôle majeur dans la modélisation « système ».<br />
Les banques de données de fiabilité et le retour d’expériences,<br />
constituent des bases solides pour initier les études<br />
de fiabilité prévisionnelles.<br />
Les outils qualitatifs très facilement utilisables dans un projet<br />
dés la phase de conception ne doivent pas être négligés,<br />
car ils forment un socle dur en construction de la fiabilité. Ils<br />
permettent d’agir le plus en amont possible dans le processus<br />
industriel, ce qui est une garantie d’efficacité et d’optimisation<br />
des coûts. Ces outils sont l’analyse fonctionnelle, les AMDEC<br />
(Analyse des modes de défaillances et de leurs criticités),<br />
l’AEEL (Analyse des Effets des Erreurs de Logiciel) , l’HAZOP<br />
(HAZard and OPerability study), l’HACCP (Hazard Analysis Critical<br />
Control Point) , les arbres de défaillances et l’APR (Analyse<br />
préliminaire des risques) .<br />
Les probabilités sont la base des méthodes de la fiabilité et<br />
notamment de la mécanique probabiliste, ainsi que de l’analyse<br />
bayésienne.<br />
Les essais aggravés et accélérés constituent des outils pour<br />
répondre au besoin industriel de rapidité. Les aspects dits de<br />
fiabilité humaine, de première, seconde et troisième génération<br />
permettent d’évaluer l’impact des erreurs humaines et de mieux<br />
s’en prévenir en construisant des systèmes plus robustes aux<br />
dysfonctionnements et erreurs.<br />
En conclusion, les méthodes et concepts cités nécessitent<br />
quelques développements et approfondissements pour être<br />
adaptées et appliquées aux innombrables cas industriels. Mais<br />
ils ont déjà fait leurs preuves dans des domaines de pointes,<br />
aéronautique notamment et doivent faire partie des fondamentaux<br />
du concepteur et mainteneur contemporain.<br />
Patrick Lyonnet<br />
Juin 2013 – N°630 43
Juin 2013 – N°630
ance Tertiaire<br />
Organisation professionnelle ><br />
Elise Bourmeau, déléguée<br />
générale de Fedene<br />
Après 10 années à la tête<br />
de Fedene (Fédération des<br />
Services Energie Environnement)<br />
Patrick de Beaurepaire<br />
passe la main à Elise Bourmeau.<br />
Avec un diplôme d'ingénieur en<br />
agronomie, spécialité génie de<br />
l'environnement (Bordeaux<br />
Agro et ENSA Rennes), Mme<br />
Bourmeau a débuté sa carrière<br />
en1994 chez Veolia / Grandjouan<br />
Onyx puis ORVAL avant d’être nommée responsable<br />
des relations institutionnelles de Veolia Environnement.<br />
En 2003, elle devient chargée de mission auprès du DG<br />
de Veolia Propreté France et participe au développement de la<br />
filière biomasse.<br />
Déléguée générale du Syndicat de l'Eclairage en 2009, elle<br />
dirige parallèlement la société d’édition Lux SARL. Elle est<br />
impliquée dans les organisations professionnelles, CELMA,<br />
syndicat européen du luminaire, et de la commission nationale<br />
d'agrément des éco-organismes, DEEE, administratrice de<br />
la FNADE (Fédération Nationale des Activités de la Dépollution<br />
et de l'Environnement), présidence d'un groupe de travail de<br />
la FEAD, elle est également administratrice du CEDAP (Centre<br />
d'étude des délégués d'organisations professionnelles) depuis<br />
2012.<br />
Environnement ><br />
L'usine SKF d'Ahmedabad<br />
reçoit la certification<br />
LEED Gold<br />
L’usine de roulements SKF récemment construite à Ahmedabad,<br />
en Inde, a reçu la très convoitée certification LEED<br />
(Leadership in Energy and Environmental Design) Gold<br />
décernée par l'IGBC (Green Building Council indien). L'usine<br />
devient ainsi la première usine de roulements en Inde et la troisième<br />
usine SKF dans le monde à recevoir cette certification.<br />
Les performances qui ont permis au site de décrocher la certification<br />
LEED Gold : l'usine présente un rendement énergétique<br />
supérieur de 23% et une consommation d'eau inférieure de<br />
30% aux normes habituelles du bâtiment…<br />
Planon Site Alpha ><br />
Un portail d’applications<br />
mobiles<br />
S’appuyant sur la technologie smartphone, le portail d’Apps<br />
(applications mobiles) Smart’Sam donnera accès à la<br />
GMAO SamFM en tout lieu, facilitant ainsi les missions<br />
des techniciens de maintenance sur le terrain aussi bien que<br />
le pilotage par les superviseurs. Dès le 1er avril 2013, la première<br />
application, opérationnelle dès l’installation sur le mobile,<br />
est disponible d’un clic depuis l’email ou le SMS contenant la<br />
première mission envoyée au technicien itinérant. La synchronisation<br />
est automatique, les informations disponibles en mode<br />
déconnecté/connecté. La navigation, intuitive et conviviale,<br />
permet de renseigner le compte rendu sur place, d’y ajouter,<br />
le cas échéant, un commentaire ou une photo prise à l’aide du<br />
smartphone garantissant un rapport de qualité sans perte d’information.<br />
Muti-clients, l’application gérera les demandes d’intervention<br />
multisites. Il est possible de mutualiser les équipes<br />
entre un nombre indéterminé de sites gérés par différentes installations<br />
SamFM. Le compte rendu est envoyé automatiquement<br />
via Smart’Sam au SamFM du site demandeur.<br />
« Avec l’application de compte rendu, le technicien peut organiser<br />
sa mission en toute sérénité, bénéficier d’un suivi administratif<br />
de qualité et se concentrer sur l’essentiel, » souligne<br />
Jean-Baptiste Dumont, DGD de Planon Site Alpha, rappelant<br />
l’avance de la société dont la première offre mobile sur<br />
PDA remonte à 2001. Développé en avant-première pour le<br />
marché français, Smart’Sam proposera tout au long de l’année<br />
de nouvelles applications.<br />
ETDE devient Bouygues<br />
Energies & Services<br />
Se substituant à ETDE (« <strong>Entreprise</strong> de transport et de<br />
distribution d’électricité », créée en 1929), Bouygues<br />
Energies & Services veut désormais afficher sa complémentarité<br />
avec les autres activités de Bouygues Construction.<br />
L’entité regroupe plus de 60 marques et intègre les métiers des<br />
infrastructures de réseaux, le génie électrique et thermique et<br />
le facility management.<br />
Se positionnant sur des projets complexes d’énergies et de<br />
services, la société offre une approche globale en conception<br />
– réalisation – maintenance – exploitation, basée sur des engagements<br />
de résultats, notamment en matière de performance<br />
énergétique. Ainsi le « Green Office » Meudon, 1er bâtiment<br />
à énergie positive français, produit plus d'énergie qu'il n'en<br />
consomme et l’occupant, Steria, a économisé 42 % sur sa facture<br />
énergétique par rapport à son ancien siège social.<br />
Juin 2013 – N°630<br />
45
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
de base pour réduire de manière durable les frais d’exploitaactus<br />
Documentation technique ><br />
La documentation des installations techniques en 3D<br />
Les données tridimensionnelles de bâtiments sont d’un soutien précieux pour les gestionnaires d’installations<br />
et de bâtiments. La nouvelle génération de scanners laser légers permet d’établir très facilement des<br />
relevés et de créer directement une documentation tridimensionnelle. Cela rend les nombreux processus<br />
de gestion d’installations encore plus efficaces.<br />
Les scanners laser modernes comme le FARO Focus3D<br />
permettent d’effectuer des relevés précis et détaillés<br />
d’installations et de réaliser une documentation de bâtiments<br />
très efficace, précise, économique et en trois dimensions<br />
avec des logiciels de CAO. Les scanners laser saisissent jusqu’à<br />
un million de points de mesure par seconde avec une très haute<br />
résolution. Les immeubles et leurs dépendances peuvent désormais<br />
être entièrement et rapidement numérisés sous forme de<br />
modèles avec une précision inégalée.<br />
Les modifications au parc existant peuvent être documentées<br />
en un tour de main. Les données numérisées peuvent être très<br />
facilement intégrées dans les programmes usuels de gestion<br />
des installations assistées par ordinateur par l’intermédiaire<br />
d’interfaces de CAO et sont ensuite directement disponibles<br />
pour de nombreux processus de gestion des installations.<br />
Aide à l’exploitation et à la rénovation<br />
La documentation en 3D constitue une base de planification<br />
idéale pour les transformations et mesures de rénovation sur<br />
des bâtiments. Les données numérisées permettent de créer<br />
un modèle tridimensionnel précis de l’état actuel en très peu<br />
de temps. Les exploitants des immeubles disposent ainsi d’une<br />
méthode performante pour imaginer les possibilités d’utilisation<br />
avant le lancement de la planification. Il est ainsi possible,<br />
par exemple de représenter virtuellement les agencements<br />
d’espaces, ce qui peut servir de base solide de décision pour<br />
les modifications d’utilisation. Grâce à une représentation très<br />
précise, des analyses de surfaces sont déjà possibles avant le<br />
lancement de la planification des mesures de transformation ou<br />
de réaffectation. A l’aide de la documentation 3D, la planification<br />
et les appels d’offres sont à tout moment réalisables ; cela permet<br />
d’éviter des erreurs coûteuses de<br />
planification et des documents imprécis<br />
pour les appels d’offres, allégeant<br />
ainsi la gestion des avenants.<br />
Étant donné que les scanners laser effectuent<br />
des relevés tridimensionnels<br />
précis des installations internes, ils<br />
sont parfaitement adaptés à la documentation<br />
d'installations techniques.<br />
S’il faut par exemple changer dans les processus industriels<br />
l'alimentation en fluide, toutes ces modifications peuvent être<br />
préalablement représentées et vérifiées dans un modèle virtuel.<br />
Si la nouvelle planification doit être effectuée en 3D, l’ensemble<br />
des dimensions et positionnements des voies de communication<br />
sont à disposition : une base idéale pour mettre en place<br />
des mesures de maintenance ou adapter les processus existants.<br />
Les informations exactes concernant l’état des bâtiments,<br />
comme le fournit la documentation tridimensionnelle, contribuent<br />
au maintien du fonctionnement et de la valeur de bâtiments<br />
et des installations techniques. Elles servent également<br />
Échange de documentations sur le Web<br />
Les projets documentés peuvent être publiés sur un serveur<br />
Web en un clic. Ainsi, par l’intermédiaire du logiciel<br />
de partage SCENE WebShare de FARO, presque tous<br />
les participants au projet ont à tout moment accès aux<br />
données, quel que soit l'endroit où ils se trouvent. Les<br />
planifications et l’échange d’informations au-delà des<br />
données numérisées sont ainsi très simples et possibles<br />
partout. Il est même possible de réaliser des mesures et<br />
analyses par l’intermédiaire du navigateur Web usuel.<br />
Les données complètes sont ainsi disponibles pour des<br />
offres et présentations.<br />
46<br />
Juin 2013 – N°630
actus<br />
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
tion. Il est ainsi possible d'élaborer des appels d’offres pour<br />
des travaux de nettoyage de façades vitrées ou pour la gestion<br />
d’installation extérieures, pour des services de jardinage grâce<br />
à une documentation précise des surfaces avec des mesures<br />
exactes. Les décomptes erronés font ainsi partie du passé.<br />
Visite virtuelle<br />
Une utilisation efficace des surfaces augmente sensiblement la<br />
performance globale des bâtiments. Les gestionnaires de bâtiments<br />
disposent grâce à la documentation tridimensionnelle<br />
d’une base optimale pour la gestion des surfaces et pour les<br />
mesures de développement à prendre. Le FARO Focus3D, par<br />
exemple, établit un relevé de toutes les structures visibles dans<br />
les bâtiments et aux environs.<br />
Cela permet de générer des blocs de données complets et<br />
sans erreurs qui peuvent ensuite être utilisés par d’autres intervenants.<br />
C’est pourquoi ces données sont tout à fait adaptées<br />
au BIM (Building Information Modelling ou Modèle d'Information<br />
unique du Bâtiment) et contribuent ainsi à l’optimisation<br />
des coûts de cycle de vie. Les données tridimensionnelles permettent<br />
même de créer des vues panoramiques interactives<br />
d’immeubles entiers ou de pièces individuelles. Ce sera donc<br />
également un outil puissant pour le marketing immobilier rendant<br />
possible de faire une visite virtuelle des bâtiments, précieuse<br />
pour envisager de l’implantation de nouveaux d’équipements.<br />
Le choix n°1.<br />
FARO Laser Scanner Focus 3D<br />
Le FARO Focus 3D est un scanner compact, léger et aussi<br />
simple d’utilisation qu’un appareil photo qui permet<br />
d’effectuer des relevés intérieurs et extérieurs avec une<br />
précision millimétrique en quelques minutes seulement.<br />
Les scans capturés s’assemblent automatiquement et<br />
permettent de générer un modèle complet de bâtiments<br />
et d’usines et de les documenter. Il est ensuite<br />
facile de mesurer des distances et des surfaces directement<br />
dans le scan ou d’effectuer des analyses.<br />
Contactez-nous au 00 800 3276 7253<br />
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FARO 3D Documentation User Meeting, les 13 et 14 juin<br />
à Strasbourg<br />
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En savoir plus<br />
Juin 2013 – N°630<br />
47
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
Eclairage<br />
Avis d’expert ><br />
La technologie LED atteint une vraie maturité<br />
Ludovic Labidurie, PDG de Neolux, spécialiste français de l’éclairage à LED, dresse un état des lieux du secteur<br />
de l’éclairage et du relamping.<br />
Bureaux, magasins ou encore façades de monuments<br />
devront être plongés dans le noir à partir de 1h du matin<br />
dès 1er juillet prochain, une mesure de sobriété largement<br />
consensuelle à laquelle échapperont toutefois quelques<br />
zones touristiques. Ce texte s’inscrit dans la volonté du gouvernement<br />
de sensibiliser particuliers et professionnels à réduire<br />
leur consommation d’énergie et de les inciter à s’intéresser à la<br />
qualité de leurs installations d’éclairage, afin d’en limiter l’impact<br />
sur l’environnement et la facture d’électricité.<br />
éclairagistes, …) et des utilisateurs (commerces, collectivités,<br />
entreprises,…).<br />
Il est donc aujourd’hui primordial d’accompagner l’ensemble<br />
des professionnels sur ces mutations technologiques. Des formations<br />
professionnelles doivent être proposées afin de les<br />
sensibiliser aux fondements théoriques de la technologie LED,<br />
leur expliquer ses avantages et les informer sur le développement<br />
des applications existantes et les nouvelles tendances.<br />
Cette mesure fait notamment suite à la disparition complète<br />
des ampoules à incandescence, appliquée définitivement le 31<br />
décembre dernier, qui a également permis au marché du relamping<br />
(action de moderniser un système d’éclairage par le remplacement<br />
des lampes et autres sources lumineuses obsolètes,<br />
défectueuses ou inappropriées ) de trouver sa place auprès des<br />
particuliers et des professionnels durant ces deux dernières<br />
années.<br />
L’éclairage prend aujourd’hui une toute autre dimension au travers<br />
de nouvelles valeurs telles que l’économie d’énergie, la<br />
qualité, la sécurité, la durabilité, le confort visuel, l’intégration,<br />
le design et les tendances. Il ne s’agit plus d’éclairer mais,<br />
plus que jamais, de se réapproprier la source lumineuse pour<br />
aménager son environnement en fonction de l’ambiance recherchée.<br />
Opter pour un éclairage plus efficient<br />
Les critères de sélection des systèmes d’éclairage sont alors<br />
revisités par les utilisateurs : basse luminance, choix de la température<br />
de couleur, efficacité lumineuse, facilité d’intégration<br />
et d’installation, sont des nouveaux termes utilisés par tous lors<br />
de l’achat. Il est devenu fondamental de mettre en valeur les<br />
espaces au fil des tendances et de répondre à des normes de<br />
qualité toujours plus pointues.<br />
La recherche et le développement constant de nouveaux procédés<br />
permettent de développer en France des solutions standards<br />
performantes, adaptées aux besoins des professionnels.<br />
Certains secteurs d’activité voire des applications industrielles<br />
doivent gérer des problématiques particulières : il est nécessaire<br />
de développer des solutions d’éclairage sur-mesure qui<br />
font appel à des compétences techniques (optique, électronique,<br />
mécanique, thermique,…) très pointues !<br />
Le retour sur investissement<br />
Enfin, au-delà des solutions innovantes d’éclairage à technologie<br />
LED, il est primordial d’accompagner les professionnels<br />
en amont via la réalisation d’un bilan technico-économique. En<br />
réalisant une étude comparative avec les éclairages classiques<br />
xénon, halogène, sodium, à fluorescence et iodure métal, il<br />
est possible de démontrer de manière analytique la réduction<br />
conséquente de la facture énergétique liée à l’utilisation<br />
des éclairages LED. Au travers de ce bilan systématique, il est<br />
prouvé que malgré le surcoût à l’achat des produits à LED, le<br />
retour sur investissement est bien plus important qu’avec les<br />
solutions d’éclairage traditionnelles.<br />
Des économies sont notamment réalisées sur la partie maintenance<br />
et sur le changement des ampoules (relamping) bien plus<br />
fréquents pour les solutions d’éclairage classiques. La technologie<br />
LED a atteint aujourd’hui une vraie maturité.<br />
C’est dans ce contexte que l’émergence de la technologie<br />
d’éclairage à LED se poursuit avec pour objectif « opter pour<br />
un éclairage plus efficient », un bouleversement majeur dans<br />
le métier ! Mais face à l’invasion du marché asiatique, il reste<br />
primordial de miser sur la maîtrise technique des systèmes afin<br />
de maintenir un très bon niveau de qualité et la satisfaction des<br />
professionnels prescripteurs (architectes, agenceurs de magasins,<br />
bureaux d’études, enseignistes, installateurs-électriciens,<br />
Ludovic Labidurie<br />
Située à La Chapelle-Vendômoise, près de Blois (Loiret-Cher),<br />
NEOLUX a ouvert en 2011 le premier centre<br />
de formation d’éclairage à LED agréé dédié aux professionnels.<br />
48<br />
Juin 2013 – N°630
actus<br />
Sécurité incendie ><br />
Respectez-vous<br />
vos obligations réglementaires ?<br />
Les dispositifs de sécurité incendie ont pour objectif de protéger les individus et les biens matériels. Pour<br />
prévenir ces risques, la réglementation impose des vérifications dans l’ensemble des établissements. Par<br />
Franck Faugère, responsable technique national prévention incendie chez Dekra.<br />
Etablissements industriels, commerciaux et agricoles,<br />
offices publics et ministériels… tous ces bâtiments<br />
sont assujettis au Code du travail en matière de sécurité<br />
incendie. La directive européenne 89/391/CEE du 12 juin<br />
1989 concernant l’amélioration de la sécurité et de la santé des<br />
travailleurs, a fixé, dans son article 8, les obligations des employeurs<br />
en matière de « premiers secours, lutte contre l’incendie,<br />
évacuation des travailleurs, et danger grave et immédiat ».<br />
Elle prévoit notamment la formation du personnel d’intervention,<br />
l’information des travailleurs exposés à ce risque, la mise<br />
à disposition de matériel adapté à la taille et aux risques spécifiques<br />
de l’entreprise. La directive européenne 89/654/CEE du<br />
30 novembre 1989 complète la précédente par des mesures<br />
spécifiques aux lieux de travail. Cette directive fait également<br />
la distinction entre les lieux de travail existants et ceux à concevoir.<br />
La transposition de ces directives dans le code du travail a<br />
été réalisée par les décrets 92-332 et 92-333 du 31 mars 1992<br />
qui imposent respectivement de nouvelles règles aux maîtres<br />
d’ouvrage pour les constructions nouvelles, et développent les<br />
obligations des chefs d’établissement pour les locaux de travail<br />
existants.<br />
Etablissements recevant du public (ERP)<br />
quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes<br />
à tout venant ou sur invitation, payantes ou non.<br />
Cela regroupe donc un très grand nombre d’établissements,<br />
comme les magasins et centres commerciaux, les cinémas, les<br />
théâtres, les hôpitaux, les écoles et universités, les hôtels et<br />
restaurants… Que ce soient des structures fixes ou provisoires<br />
(chapiteaux, tentes, structures gonflables).<br />
Protection contre les risques d’incendie et de<br />
panique dans les ERP<br />
L’obligation de protection contre l’incendie s’impose à toutes<br />
les personnes ayant un lien avec l’établissement et s’applique<br />
non seulement au moment de la construction, mais également<br />
en cours d’exploitation de l’établissement.<br />
Les constructeurs, propriétaires et exploitants des ERP sont<br />
donc tenus de respecter les mesures de prévention et de sauvegarde<br />
propres à assurer la sécurité des personnes. Ces mesures<br />
sont déterminées en tenant compte de la nature de l’exploitation,<br />
des dimensions des locaux, du mode de construction<br />
et du nombre de personnes pouvant être admises dans l’établissement.<br />
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
Sont considérés comme des ERP tous les bâtiments, locaux<br />
et enceintes dans lesquels des personnes sont admises, soit<br />
librement, soit moyennant une rétribution ou une participation<br />
La sécurité contre l’incendie dans les ERP repose sur le principe<br />
de l’évacuation sans utilisation des ascenseurs, sauf dans<br />
les cas particuliers de l’évacuation des personnes en situation<br />
Equipement minimum d’un établissement recevant du public<br />
• Un extincteur à eau pulvérisée + additif par tranche de 200 m² de plancher avec un minimum d’un appareil par étage.<br />
Un extincteur est généralement suffisant pour 200 à 300 m² de surface, et par niveau. Mais pour certaines activités, les<br />
règles peuvent être plus contraignantes : ne pas hésiter à contacter un conseiller en sécurité.<br />
• Un extincteur pour couvrir chaque danger localisé (ou groupe de dangers localisés de même nature) :<br />
• pour feux d’origine électrique (armoire électrique, ensemble de matériel informatique, machinerie d’ascenseur, compresseur,<br />
moteur électrique, etc.) prévoir un extincteur type CO2 ou dioxyde de carbone de 2 kg dans un rayon au plus de cinq<br />
mètres du danger ou au moins un par étage ;<br />
• Pour stockage de carburant, de peintures et solvants, de polystyrène, graisse, huiles, prévoir un extincteur à poudre polyvalente<br />
de 6 kg dans un rayon au plus de cinq mètres du danger ou au moins un par étage.<br />
Juin 2013 – N°630<br />
49
<strong>Maintenance</strong> Tertiaire<br />
actus<br />
de handicap. Ainsi, ils doivent avoir une ou plusieurs façades en<br />
bordure de voies ou d’espaces libres permettant l’évacuation du<br />
public, l’accès et la mise en service des moyens de secours et<br />
de lutte contre l’incendie.<br />
Article R. 123-4 du CCH : « les bâtiments et les locaux où sont<br />
installés les établissements recevant du public doivent être<br />
construits de manière à permettre l’évacuation rapide et en bon<br />
ordre de la totalité des occupants ou leur évacuation différée si<br />
celle-ci est rendue nécessaire ».<br />
Par ailleurs, l’aménagement des locaux, les matériaux utilisés<br />
et les équipements mis en place doivent respecter certaines<br />
caractéristiques réglementaires.<br />
Article 123-10 du CCH : « les ascenseurs et monte-charges, les<br />
installations d’électricité, de gaz et de chauffage et de ventilation<br />
ainsi que les équipements techniques particuliers à certains<br />
types d’établissement doivent présenter des garanties de sécurité<br />
et de bon fonctionnement ».<br />
ERP<br />
De manière générale, le règlement de sécurité aborde les différentes<br />
mesures permettant d’assurer la sécurité contre les<br />
risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant<br />
du public, notamment :<br />
• le comportement au feu des matériaux et éléments de construction<br />
(réaction et résistance au feu),<br />
• les accès (évacuation, secours),<br />
• l’isolement des locaux présentant des risques particuliers d’incendie<br />
tels que cuisines, chaufferies, locaux de stockage,<br />
• les dégagements, les moyens d’évacuation, leur nombre et<br />
leur nature,<br />
• le désenfumage,<br />
• les installations électriques et les éclairages,<br />
• les installations de chauffage et les appareils de cuisson,<br />
• le stockage, la distribution et l’emploi de produits toxiques qui<br />
sont interdits dans les locaux et dégagements accessibles au<br />
public,<br />
• l’affichage des consignes de sécurité,<br />
• la tenue du registre de sécurité incendie signalant les incidents<br />
et visites.<br />
Enfin, les ERP doivent être dotés de dispositifs d’alarme et<br />
d’avertissement, d’un service de surveillance et de moyens de<br />
secours contre l’incendie. Cette obligation est adaptée en fonction<br />
de leur taille, leur destination et appropriée aux risques.<br />
Conformité d’un ERP avec les règles de sécurité<br />
La vérification de la conformité d’un ERP avec les règles de<br />
sécurité comprend deux étapes :<br />
• l’examen d’un dossier réunissant tous les documents relatifs<br />
aux dispositions prises pour assurer la sécurité, l’évacuation,<br />
l’emplacement de divers équipements à risques, au moment<br />
des permis de construire,<br />
• des contrôles ont ensuite lieu directement dans l’établissement,<br />
notamment par la commission consultative départementale<br />
de sécurité et d’accessibilité.<br />
Mesures d’exécution et de contrôle<br />
Ces mesures sont assurées par le maire, le représentant de<br />
l’État dans le département et la commission de sécurité.<br />
Le contrôle<br />
Le contrôle du respect de la réglementation intervient au cours<br />
de la construction ou des travaux d’aménagement, avant l’ouverture<br />
au public des établissements, et en cas de réouverture<br />
si l’établissement a été fermé plus de 10 mois et au cours de<br />
l’exploitation.<br />
Certification OHSAS 18001<br />
La certification OHSAS 18001 permet à tout organisme,<br />
indépendamment de sa taille ou de son secteur d’activité<br />
de mettre en place un système de management de<br />
la santé et sécurité (SMS) conformément au référentiel<br />
OHSAS 18001 (Occupational Health and Safety Assessment<br />
Services), reconnu internationalement. L’entreprise<br />
peut ainsi identifier, réduire et surmonter les dangers<br />
liés à la santé et à la sécurité en limitant les risques,<br />
elle répond également aux obligations réglementaires<br />
de prévention et permet de protéger les travailleurs.<br />
Parmi les principaux bénéfices :<br />
• L’augmentation de la notion de sécurité au travail<br />
pour le personnel à tous les niveaux et vous favoriser<br />
le dialogue social en prenant des engagements clairs<br />
et transparents pour protéger la santé et la sécurité de<br />
vos équipes.<br />
• La limitation des risques liés aux personnes, vous réduisez<br />
les coûts financiers directs et indirects (tels que<br />
les dommages de ressources matérielles, les temps<br />
d’interruption ou de panne, les congés maladie…) et<br />
vous entrez dans une dynamique d'amélioration continue.<br />
• La démonstration vis-à-vis de vos tiers, partenaires,<br />
donneurs d'ordres et clients votre engagement à créer<br />
un environnement de travail plus sûr.<br />
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Juin 2013 – N°630
Produits & Services<br />
Détection ultrasonore ><br />
Chasse aux fuites<br />
Synergys Technologies présente une innovation étonnante alliant les techniques de<br />
la vidéo et des ultrasons : la toute première caméra capable de détecter, mesurer<br />
et photographier la localisation précise des fuites d'air comprimé, de vide et les<br />
décharges partielles.<br />
L'air comprimé est une énergie coûteuse, et d’autant plus<br />
que 20 % à 40 % se perd dans les fuites. En ces temps<br />
de crise il est essentiel de veiller à maintenir son réseau<br />
d'air comprimé en parfait état afin d'économiser de l'énergie. La<br />
chasse aux fuites d'air comprimé et leur élimination s'avèrent<br />
toujours une opération profitable. La localisation des fuites par<br />
la détection ultrasonore est une technologie connue depuis des<br />
décennies. Une inspection à l'aide d'un détecteur ultrasonore<br />
classique présente l'inconvénient de ne pas pouvoir être documenté<br />
directement comme, par exemple, en thermographie<br />
infrarouge. Par ailleurs le port du casque et l'écoute des bruits<br />
de fuite pendant de longue périodes s’avère mal commode et<br />
peut être à l'origine de maux de tête.<br />
Après avoir passé près de 15 ans à importer et distribuer des<br />
détecteurs ultrasonores, la société SYNERGYS Technologies a<br />
décidé de développer et d’assurer la fabrication de ses propres<br />
produits sous la marque LEAKSHOOTER. Et de les déployer<br />
à l'export.<br />
La visualisation ultrasonore<br />
C'est ainsi qu'est née un tout nouveau concept : " La visualisation<br />
ultrasonore". Pour la première fois, la fusion de la détection<br />
ultrasonore avec la vidéo permet de voir, sur un grand écran<br />
LCD couleur, la localisation précise de toutes sortes de fuites<br />
d'air comprimé, de vide, de décharges partielles et d'effet Corona<br />
sur les installations électriques, etc. Et de visualiser d'une<br />
manière générale toutes les émissions ultrasonores émises par<br />
des phénomènes.<br />
Pas de fuite<br />
Proximité d'une fuite<br />
Leakshooter LKS1000<br />
La localisation se fait grâce à une cible dynamique<br />
qui apparait à proximité d'une fuite et qui change<br />
de taille et de couleur, passant du jaune au rouge<br />
en fonction de la sévérité du problème. Au bas de<br />
l'écran s'affiche la mesure permanente des dB<br />
RMS et MAX sur un bargraphe de couleur. En face<br />
d'une fuite il est alors possible de prendre une photo<br />
et de l'enregistrer. Les images au format JPEG<br />
sont transférables sur PC grâce à un logiciel de<br />
transfert, LEAKWIEVER.<br />
L'écoute du bruit des fuites, tout en se servant<br />
de la caméra, reste possible à l'aide d'un casque.<br />
Dans ce cas l'opérateur voit – et c’est la première<br />
fois - ce qu'il ne pouvait qu'entendre jusqu'à présent.<br />
Sur le plan de la détection pure le LEAKSHOO-<br />
TER LKS 1000 est très performant ; il permet de<br />
détecter une fuite de 0,1mm sur un réseau à 4 bars<br />
à 20 m. Enfin SYNERGYS Technologies a développé<br />
une canne flexible de 400 mm permettant de<br />
localiser les fuites dans des endroits difficilement<br />
accessibles, cachés à la vue.<br />
52<br />
Juin 2013 – N°630
Produits & Services<br />
Protection ><br />
Des gants pour l’agroalimentaire<br />
Ansell propose deux nouveaux produits de la gamme<br />
VersaTouch (remplace la marque proFood), solutions<br />
dédiées aux travailleurs de l'industrie alimentaire que<br />
ce soit dans l'agriculture, la transformation des aliments ou<br />
les services de restauration. Lors de son lancement, le VersaTouch<br />
92-200 ** fût présenté comme un gant en nitrile, fin,<br />
à usage unique, très résistant à la déchirure et facile à enfiler<br />
grâce à une enduction interne ultramince. Les gants de cette<br />
gamme ne sont pas chlorinés pour améliorer la préhension<br />
en milieu sec, humide ou gras et mieux respecter l'environnement.<br />
Les nouveaux gants VersaTouch 37-200 et VersaTouch<br />
37-210 sont fins et réutilisables, offrant une excellente préhension<br />
en milieu humide ou gras grâce à l'UltraGrip Technology<br />
d'Ansell. Fabriqués en nitrile, ils ne présentent aucun<br />
risque d'allergie de type I, restent très souples même à basse<br />
température et peuvent être portés seuls ou en association<br />
avec des gants résistants à la coupure ou thermiques.<br />
Lubrifiant ><br />
Nouvelle gamme Molykote en<br />
cartouche Lube Shuttle<br />
Samaro a associé la performance des produits Molykote<br />
à la mise en œuvre simplifiée des cartouches<br />
Lube Shuttle, système développé par le fabricant<br />
allemand MATO. L'ouverture de la cartouche est simple,<br />
propre et rapide. Utilisation de la cartouche en plusieurs fois :<br />
grâce à son bouchon étanche vissé, il est possible de retirer la<br />
cartouche et de la refermer pour la stocker en vue d'une utilisation<br />
future. Contrôle visuel : A tout moment l'opérateur peut<br />
contrôler le niveau de graisse dans la cartouche.<br />
Rappel : la Commission européenne<br />
recommande d'éviter des<br />
gants en PVC ou en vinyle lors de la<br />
manipulation d'aliments gras en raison<br />
du risque de libération de sousproduits<br />
potentiellement dangereux<br />
tels que les plastifiants de type<br />
phtalates. Le nitrile est le matériau<br />
le plus approprié pour les gants en<br />
contact avec les aliments contenant<br />
des graisses ou des huiles, même<br />
en faible concentration.<br />
Transmission ><br />
Une mesure précise<br />
de la tension de la courroie<br />
Afin d’obtenir le meilleur niveau de performances sur<br />
une transmission par courroies trapézoïdales, striées<br />
ou synchrones, il est essentiel d’appliquer la tension<br />
d’installation préconisée. La tension “idéale” est la tension minimum<br />
à laquelle les courroies transmettent de la puissance à<br />
plein régime. Avec une tension insuffisante, la courroie trapézoïdale<br />
patine et la courroie synchrone saute hors des dents. Le<br />
tensiomètre sonique STM 308C de Gates assure une mesure<br />
simple et précise de la tension par analyse des ondes sonores<br />
entre la courroie et le capteur. Facile à utiliser, cet appareil<br />
compact n’a qu’un bouton. La tension mesurée s’affiche en Hz<br />
et se trouve dans le spectre de 10 Hz à 350 Hz.<br />
Juin 2013 – N°630<br />
53
Produits & Services<br />
Nettoyage ><br />
La lavette, un produit de haute technologie<br />
Chaque jour, quelques milliers de lavettes techniques sont utilisées dans des secteurs<br />
aussi variés que l’industrie, l’imprimerie, l’automobile ou l’artisanat, où elles<br />
sont un atout idéal pour le nettoyage des outils, des machines et des installations<br />
de production.<br />
Les lavettes sont fabriquées par l’usine de tissage MEWA<br />
située dans le nord de la Hesse, en Allemagne. Aujourd’hui,<br />
l’usine de tissage et le laboratoire, dans lequel<br />
la qualité des textiles est testée, comptent à eux deux 102 collaborateurs.<br />
Les lavettes MEWA sont ensuite distribuées dans<br />
toute l’Europe.<br />
Demande croissante dans toute l’Europe<br />
Grâce à une technologie des plus modernes, MEWA produit<br />
5 lavettes par seconde, soit 410.000 par jour, ce qui équivaut<br />
à environ 111 millions de nouvelles lavettes chaque année.<br />
Chaque semaine, 98 tonnes de fil sont ainsi transformées. Les<br />
lavettes sont régulièrement soumises à des tests de qualité<br />
normés destinés à vérifier leur résistance à la déchirure et leur<br />
capacité d’absorption.<br />
À chaque salissure sa lavette<br />
Il existe une lavette spécifique pour chaque type de salissure :<br />
la lavette MEWA se décline en quatre variétés différentes. La<br />
MEWATEX, la plus résistante de toutes, est la lavette la plus<br />
adaptée pour lutter contre les salissures telles que l’huile,<br />
l’encre, les solvants ou les corps gras. La MEWATEX PLUS<br />
est spécialement conçue pour les surfaces fragiles. La MEWA<br />
PROTEX, qui ne peluche pas, et la MEWATEX ULTRA sont<br />
quant à elles destinées au nettoyage délicat dans des secteurs<br />
très sensibles.<br />
Un système réutilisable intelligent et responsable<br />
Le système réutilisable MEWA, certifié EN ISO 9001 et 14001,<br />
est économe et respectueux de l’environnement. Le système<br />
de prestation MEWA inclut la première livraison de lavettes<br />
conformément aux besoins estimés du client, l’enlèvement des<br />
lavettes sales et la livraison des lavettes propres à intervalles<br />
réguliers, ainsi que le lavage. Les lavettes usées sont remplacées.<br />
Les lavettes sont livrées et stockées dans des containers<br />
roulants hermétiques, entreposés sur leur lieu d’utilisation.<br />
MEWA satisfait aux obligations relatives à l’environnement et<br />
au traitement des déchets et fournit à ce titre un certificat.<br />
MEWA TEXTIL-MANAGEMENT<br />
MEWA opère à travers l’Europe à partir de 42 sites et organise<br />
de façon responsable, complète et rentable l’approvisionnement<br />
de ses clients en textiles industriels, tels que<br />
vêtements de travail et de protection, lavettes industrielles,<br />
tapis absorbants, tapis de sol et articles divers pour la<br />
protection du travail. 4.300 employés sont au service de<br />
quelque 160.000 clients dans l’industrie, le commerce, l’artisanat<br />
et la restauration. En 2011, MEWA a réalisé un chiffre<br />
d’affaires de 489 millions d’euros. Fondée en 1908, MEWA<br />
est aujourd’hui le prestataire leader dans le secteur du service<br />
textile. En 2013, MEWA a à nouveau reçu la distinction «<br />
Marque du siècle » par les éditions « Deutsche Standards »<br />
(Standards allemands) et figure dans la dernière publication<br />
« Marques du siècle – Phares dans l’océan des marques »,<br />
ouvrage de référence internationale qui illustre la compétence<br />
économique allemande au fil du temps. www.mewa.fr<br />
54<br />
Juin 2013 – N°630
Produits & Services<br />
Outils ><br />
Gamme Expert de<br />
StanleyBlack&Decker<br />
Lancée en 2011, Expert est la marque « medium »<br />
de l’offre I.A.R (Industrial and Automotive Repair) de<br />
StanleyBlack&Decker. Depuis janvier 2013, Expert propose<br />
une gamme de 227 produits unitaires sur carte ainsi que<br />
2 jeux de clés mâles. Cette gamme disponible chez les distributeurs<br />
(en packaging stockage ou présentoir) comprend 63 références<br />
de clés, 106 références de douilles, cliquets et accessoires,<br />
22 références de pinces et 21 références de tournevis,<br />
7 références de marteaux et massettes, 4 références en électricité<br />
+ 2 cisailles Aviation, 2 clés serre-tube et 2 jeux de clés<br />
mâles, 6 pans et Torx. Une mention spéciale pour la nouvelle<br />
boîte à outils textile Expert : facile à transporter, munie d’une<br />
poignée en acier avec zone de préhension soft et d’une sangle<br />
réglable, cette boîte textile fourmille d’inventivité : capote escamotable,<br />
rangement ajustable pour une scie et différentes<br />
poches élastiques (intérieur / extérieur) offrant de multiples<br />
possibilités. Et un petit plus : 2 zips sur la capote permettant un<br />
accès rapide à la soute.<br />
Qualité de l'air ><br />
Echangeur d’air à flux croisés<br />
avec récupération de<br />
chaleur<br />
Avec Vort-NRG, la solution<br />
la plus pratique et<br />
la plus complète pour le<br />
renouvellement de l’air, Vortice<br />
démontre encore une fois son expertise<br />
de la prise en compte des<br />
problématiques des locaux tertiaires,<br />
tels plateaux de bureaux,<br />
locaux d’enseignement… La gamme Vort-NRG est conçue<br />
pour favoriser les économies d’énergie grâce à l’échange de<br />
flux d’air entrant et sortant dans le système de ventilation. Très<br />
polyvalent, l’appareil peut être installé à l’extérieur ou bien à<br />
l’abri (faux plafond). Il est doté d’un système de récupération<br />
de chaleur, de filtration et permet ainsi de chauffer ou rafraîchir<br />
un milieu. La gamme Vort-NRG comporte 16 modèles dont 9<br />
modèles en version horizontale et 7 modèles en version verticale,<br />
avec des débits allant jusqu’à 6 000 m3/h.<br />
Sécurité ><br />
Plateforme individuelle repliable<br />
Dans sa gamme Aerostep, Audinnov propose un nouveau<br />
modèle de PIRL (plateforme individuelle roulante légère)<br />
repliable, conforme aux normes en vigueur. Cette<br />
échelle roulante avec poste de travail intégré est légère (16 kg)<br />
et très rapidement mise en œuvre par un seul opérateur. Cet<br />
équipement répond<br />
aux besoins des techniciens<br />
itinérants de<br />
nombreux secteurs<br />
d’activité, interventions<br />
jusqu’à 2,50m de<br />
hauteur par ex. pour<br />
le relamping. Dans la<br />
phase de transport,<br />
elle devient ultra compacte<br />
(1,30 m repliée)<br />
pour être rangée dans<br />
un véhicule.<br />
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et couleurs<br />
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Juin 2013 – N°630<br />
55
SÉCURITÉ DE LA<br />
PRODUCTION<br />
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DE MAINTENANCE<br />
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Juin 2013 – N°630
Produits & Services<br />
Outils mobiles ><br />
Tablettes PC durcies<br />
et semi-durcies<br />
Arbor popose une large gamme de tablettes PC durcies<br />
et semi-durcies, performantes pour de multiples applications.<br />
Les tablettes Gladius d’Arbor Technology sont<br />
dédiées à une utilisation mobile, avec l’intégration de caméras<br />
et lecteurs code à barres 2D et RFID intégrés. La Gladius<br />
G1050 est construite autour du processeur Intel® AtomTM<br />
Z530P, dotée d’un écran tactile résistif de 10,4" et d’un clavier<br />
numérique de vingt-trois touches programmables, avec ports<br />
de connexion USB, cartes SD, SIM et ExpressCard, ainsi<br />
que connectivités WLAN, GPRS/GSM, Bluetooth. La Gladius<br />
G1056 est tout aussi complète, autour du processeur AMDTM<br />
APU G-T56N, avec Displayport, une caméra et un lecteur RFID,<br />
et deux batteries extractibles à chaud qui offre une autonomie<br />
supérieure à cinq heures.<br />
Manutention ><br />
Equipements spécifiques<br />
en zone ATEX<br />
On sait qu’une zone ATEX se définit<br />
comme une zone dans laquelle<br />
règne ou peut régner une atmosphère<br />
explosive, c’est-à-dire un mélange<br />
de substances inflammables sous forme<br />
de gaz, vapeurs ou poussières avec l’air.<br />
Après inflammation, la combustion se propage<br />
à l’ensemble du mélange et sont alors<br />
réunies toutes les conditions nécessaires à<br />
l’explosion, seule manquant la source d’inflammation (flamme,<br />
étincelle, arc électrique…). Les 13 types de sources d’inflammation<br />
sont répertoriés dans la norme EN1127-1. La directive<br />
européenne 99/92/CE oblige l’exploitant à prévenir toutes<br />
explosions, à classifier les emplacements où des zones ATEX<br />
peuvent se présenter et à identifier l’espace. Le fabricant de<br />
matériel, quant à lui, est soumis à la directive 94/9/CE imposant<br />
le marquage précis du matériel et la vérification de la conformité<br />
par un organisme externe. Denios propose un catalogue<br />
de solutions adaptées en matière de manipulation et stockage,<br />
bungalows, conteneurs plain-pied, conteneurs multi‐niveaux<br />
ou conteneurs coupe-feu. Pour le déplacement des liquides<br />
inflammables ou matières combustibles : chariots, diables,<br />
lève-fûts ou pince à fûts ; pour le transvasement ou le maintien<br />
à température des produits, pompes et les chauffe-fûts spécifique<br />
pour zones ATEX.<br />
Outils ><br />
La servante Chrono +<br />
de Facom<br />
La gamme ChronoXL de Facom<br />
devient CHRONO+, nouveau<br />
design et nouvelles fonctionnalités.<br />
La gamme Chrono+ intègre<br />
un plan de travail en polypropylène<br />
haute résistance supportant 850 kg<br />
et résistant aux chocs et hydrocarbures.<br />
Il peut recevoir un étau et<br />
ses rebords évitent la chute d‘outils,<br />
même lors d’un déplacement. Il est<br />
équipé de deux poignées intégrées,<br />
l’une pour pousser la servante et<br />
l’autre pour la soulever au-dessus d’obstacles. L’ouverture<br />
des tiroirs est sécurisée et se fait en deux temps : on soulève<br />
d’abord la façade et on tire ensuite le tiroir (ce qui évite toute<br />
ouverture de tiroirs en déplacement). Sur ses côtés en creux,<br />
elle peut également recevoir les accessoires latéraux de la<br />
gamme JetXL et se transforme donc en véritable poste de travail.<br />
Cette gamme comporte 4 versions de 5 à 8 tiroirs.<br />
Thermographie ><br />
Caméra thermique<br />
Testo 875i<br />
Grâce à sensibilité thermique<br />
(< 50 mK), la caméra<br />
« testo 875i » peut<br />
visualiser les plus petites différences<br />
de température entre deux<br />
points et détecte automatiquement<br />
les points chauds/froids, les<br />
isothermes. Une option « haute<br />
température » permet des mesures<br />
jusqu’à 550 °C, idéal pour<br />
les contrôles en process (fours,<br />
revêtements réfractaires, cimenterie…).<br />
Le détecteur de 160 x 120 pixels, associé à la technologie<br />
SuperResolution rend la résolution de l’image thermique 4<br />
fois supérieure. L’objectif interchangeable de la caméra permet<br />
de s’adapter aux conditions de prise de vues sous le meilleur<br />
angle. L’objectif grand angle 32° x 23° permet d’obtenir, par<br />
exemple, des prises de vues complètes de façade. Un téléobjectif<br />
de 9° x 7° est proposé en option. L’appareil photo numérique<br />
intégré avec LED puissantes permet un archivage efficace<br />
en comparant vue réelle et visualisation infrarouge. Un<br />
étui de transport protègera la caméra dans les zones difficiles<br />
d’accès. A noter une lentille de protection de l’objectif contre la<br />
poussière et les rayures.<br />
Juin 2013 – N°630 57
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Juin 2013 – N°630<br />
Un événement du groupe : E-T-A-I un salon
Produits & Services<br />
Sûreté ><br />
Protection anti-effraction<br />
D’un design moderne, le bouton<br />
débrayable cadenassable de<br />
Ronis résiste à l’effraction. Positionné<br />
dans la serrure, le cadenas est<br />
en libre rotation. Une fois verrouillé,<br />
l’ensemble tourne sur lui-même et en<br />
cas de manipulation n’offre aucune<br />
prise pour en forcer l’ouverture. Pour le<br />
déverrouiller, il suffit d’enlever le cadenas,<br />
d’appuyer sur le bouton et de faire tourner la poignée qui<br />
va libérer l’ouverture de la porte. Ce bouton cadenassable est<br />
destiné à tout type de mobilier (bois, composite et plexi) d’une<br />
épaisseur de 1 à 19 mm. Il est condamnable grâce à un cadenas<br />
doté d’une anse dont le diamètre doit être compris entre 5<br />
et 7 mm. Idéal pour sécuriser bâtiment, vestiaires et casiers.<br />
Aérosols ><br />
Protection anti-corrosion<br />
de Jelt<br />
Les gammes Galva Brillant, Galva<br />
Flash et Galva Mat de Jelt<br />
(ITW Spraytec) offrent une protection<br />
optimale grâce à une teneur<br />
importante en zinc. Elles résistent<br />
ainsi jusqu’à 3000 heures au test du<br />
brouillard salin, ce qui constitue une<br />
véritable prouesse technologique pour<br />
des revêtements de zingage à froid.<br />
Disponibles en 3 finitions (mate, brillante<br />
ou imitant le zinc fondu) les produits<br />
JELT s’adaptent très facilement<br />
à tous les supports métalliques pour en faire de vrais boucliers<br />
anticorrosion. Destiné principalement aux retouches et à la protection<br />
des soudures, Galva Brillant offre, grâce à une pulvérisation<br />
fine, un bel aspect métallisé. Doté d’une pulvérisation<br />
pinceau très économique car très précise, d’une finition miroir<br />
et d’un pouvoir couvrant maximum, Galva Flash est une solution<br />
pour la retouche des pièces. Galva Mat permet une double<br />
protection physique et cathodique des pièces.<br />
La gamme d’armoires CS-Classic Line d’asecos pour produits<br />
chimiques dangereux offre une grande modularité<br />
et s’adapte au stockage de tous les produits nocifs ou irritants,<br />
toxiques, phytosanitaires, mutagènes, cancérogènes…<br />
Les portes se déclinent dans 7 coloris sans supplément, le<br />
châssis de l’armoire étant gris. Le revêtement en peinture<br />
époxy structurée est résistant aux rayures et agressions extérieures,<br />
et se nettoie facilement. La<br />
gamme est disponible dans 3 largeurs<br />
(545, 810 et 1055 mm), 2 hauteurs<br />
(1105 et 1950 mm) et avec 3 types de<br />
portes (battantes, vitrées ou pliables).<br />
Aux 98 modèles de bases, on pourra<br />
des variantes d’équipement intérieur,<br />
étagères (vernies ou galvanisées), bac<br />
de rétention, étagères coulissantes…<br />
et encore serrure de sécurité 2 points<br />
dans la poignée, possibilité de raccorder<br />
l’armoire à un système de ventilation<br />
(fortement conseillé), un système<br />
de démontage rapide des portes, ouvertures<br />
d’aération en partie basse et<br />
pieds réglables.<br />
Mesure ><br />
Les plus petits oscilloscopes<br />
à voies isolées<br />
A<br />
la fois oscilloscope, multimètre et analyseur d’harmoniques,<br />
les « Handscope » développés par Metrix<br />
tiennent parfaitement dans la main. L'écran couleur<br />
LCD 3,5'', d'une résolution de 320x240 pixels, est rétroéclairé<br />
par LED. Le boîtier élastomère est protégé contre les chocs et<br />
IP54. Toutes les touches de commandes sont aisément accessibles<br />
en face avant (y compris avec des gants de protection).<br />
Les instruments disposent de 2 voies totalement isolées entre<br />
elles 600 V CAT III, qui sont des BNC métalliques aux normes<br />
de sécurité. Ils conviennent aux opérations d'intervention sur<br />
les installations électriques et à la maintenance générale sur le<br />
terrain, les voies isolées permettant les mesures en toute sécurité.<br />
La base de temps longue permet notamment le contrôle<br />
de synchronisation. Exemples d’utilisation : vérification de synchronisation<br />
de process, contrôle du bon fonctionnement d’une<br />
machine-outil, dépannage de camions industriels…<br />
Stockage ><br />
Armoires modulaires<br />
Asecos<br />
Juin 2013 – N°630 59
Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle<br />
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et de tous les secteurs de l’industrie.<br />
1 721 exposants venus de 46 pays en 2012.<br />
TOUS LES SECTEURS<br />
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INDUSTRIELLE<br />
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Transformation des métaux / Transformation<br />
des plastiques, caoutchouc, composites /<br />
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autres matières et matériaux / Electronique<br />
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confirmées par les exposants* :<br />
> 90% des exposants affirment que MIDEST<br />
permet de rencontrer de nouveaux prospects.<br />
> 90% sont très satisfaits ou satisfaits<br />
de leur participation 2012.<br />
Des visiteurs décisionnaires<br />
et porteurs de projets* :<br />
> 80% des visiteurs viennent au MIDEST<br />
pour référencer de nouveaux sous-traitants.<br />
> 78% des visiteurs étrangers ne visitent pas<br />
d’autre salon en France.<br />
> 91% visitent MIDEST pour rencontrer<br />
des sous-traitants de haut niveau.<br />
* Source : enquête Sesa Marketing 2012<br />
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Produits & Services<br />
Nettoyage ><br />
Le chiffon le plus absorbant<br />
Grâce à la technologie double<br />
épaisseur Hydroknit (breveté),<br />
le chiffon Wypall X90 de Kimberly-Clark<br />
devient l’essuyeur le plus<br />
absorbant du marché. A base de fibres<br />
de ouate et de polyester liées à un film<br />
de polypropylène, cette technologie<br />
offre absorption et douceur inégalées.<br />
Elle permet d’absorber 75% d’huile et 35% d’eau en plus par<br />
rapport aux Essuyeurs Wypall X80. Résistant aux solvants et<br />
prévu pour les tâches où l’absorption est cruciale (essuyage,<br />
préparation des surfaces avec solvants et absorption de liquide),<br />
ce chiffon à usage répété est principalement destiné<br />
aux secteurs des métaux, des transports, de l’industrie pharmaceutique<br />
ou pétrolière…<br />
Capteur de surveillance ><br />
L’indicateur d’état SKF MCI<br />
L’indicateur d’état SKF MCI est un<br />
capteur de vibrations économique<br />
permettant de surveiller, en permanence,<br />
des machines non critiques, idéal<br />
pour les machines fonctionnant en continu<br />
qui n’étaient pas surveillées auparavant.<br />
L'appareil peut être utilisé en intérieur<br />
comme en extérieur, dans pratiquement<br />
toutes les industries où les machines<br />
tournantes sont utilisées (papeterie, production d'énergie,<br />
agro-alimentaire, pétrochimie, etc.). L’indicateur effectue périodiquement<br />
deux types de mesures vibratoires. La mesure de<br />
vélocité révèle l’état général d’une machine et met en évidence<br />
les éventuels problèmes de défaut d’alignement ou de défaut<br />
d’équilibrage. La mesure de l’accélération d’enveloppe permet<br />
de détecter à un stade précoce la dégradation des roulements.<br />
L’appareil surveille également la température opérationnelle. Il<br />
est doté d’un système interne d’évaluation des données et de<br />
prévention des fausses alarmes. Les alarmes sont visualisées<br />
au moyen de trois LED. L’appareil est directement fixé sur la<br />
machine et fonctionne en autonomie grâce à sa batterie interne.<br />
Santé ><br />
Pansement<br />
de premier secours<br />
SOFT1 de la société Anogg est un pansement souple,<br />
auto adhésif, hypoallergénique et absorbant. Il ne colle<br />
ni à la peau ni à la blessure. Il supporte l'eau et permet<br />
l’utilisation de pommade ou de crème. Il s’adapte<br />
aux mouvements et tient ainsi sur les articulations.<br />
Il est présenté en distributeur mural délivrant<br />
rapidement la longueur nécessaire de pansement.<br />
SNØGG est une société norvégienne<br />
spécialisée dans les solutions d’équipements de<br />
1er secours pour l'industrie, l'offshore, les hôpitaux,<br />
les secouristes, l’armée…<br />
Transmission ><br />
Courroies plates<br />
Black-Flat de Gates<br />
Fabriquées à partir de polyuréthane<br />
et de câbles<br />
de traction, les courroies<br />
plates de la série Black-Flat de<br />
Gates peuvent être produites<br />
avec des propriétés mécaniques<br />
très différentes. Certaines sont spécialement conçues pour le<br />
domaine agroalimentaire. Il est également possible de fabriquer<br />
des courroies plates à la demande, pour des applications<br />
spéciales, par exemple en les revêtant de couches ou de profils<br />
particuliers, ou équipées de perforations. Toutes les courroies<br />
se distinguent par leur fonctionnement régulier, produisant<br />
peu de vibrations et par leur résistance exemplaire, associée<br />
à un allongement minime. La plupart sont vendues au mètre<br />
et fixées à l’aide de plaques de serrage ou du système FIX-<br />
PLAT développé par Gates dans son usine de Pfungstadt (objet<br />
d’une demande de brevet).<br />
Marquage ><br />
Marquage de sécurité<br />
Grâce à l’imprimante d'étiquettes<br />
MP100 de PreventiMark, nouveau<br />
système d’impression d’étiquettes<br />
adhésives, et à son nouveau logiciel<br />
de création d’étiquettes, il est aisé de<br />
créer instantanément et en toute conformité<br />
une signalétique d’entreprise : étiquettes de sécurité, d’incendie,<br />
de prévention, de procédures, de conformité, de tuyauterie<br />
(étiquettes prédécoupés et détachable ), de repérage, etc.<br />
Inutile de maitriser l’outil informatique pour utiliser MarkPrint,<br />
inutile de se dégager du temps pour imprimer vos étiquettes.<br />
Une mise en page prédéfinie et une bibliothèque complète de<br />
symboles permettront d’être toujours à jour dans la signalétique<br />
(www.preventimark.com).<br />
Juin 2013 – N°630 61
19 au 22 novembre 2013 > Paris Nord Villepinte<br />
9 e<br />
édition<br />
www.maintenance-expo.com<br />
> Travaux de maintenance > Fourniture de produits et outillages > Lubrification > Fabricants et<br />
loueurs de matériels > Logistique et manutention > GMAO > TMAO > EAM > Aides au diagnostic<br />
> NTIC > Traçabilité > Outils de mobilité > Énergies et utilités > Sécurité au travail > Contrôle ><br />
Qualification > Hygiène, santé > Ingénierie, conseil > Formation > Documentation technique<br />
Ils ont visité <strong>Maintenance</strong> Expo 2012 : 3M, ABB France, Aéroports de Paris, Air France Industrie, Air liquide engineering,<br />
Alstom, ArcelorMittal, Axima GDF Suez, Bouygues Telecom, Cadbury, Carbone Lorraine, Cegelec, Chanel, Chronopost international, Club Med Gym,<br />
Dalkia France, Disneyland Paris, EDF R&D, Faurecia, France Telecom, Galeries Lafayette, Henkel France, Hôpital Cochin, Hutchinson France,<br />
INRS, Johnson & Johnson, Lafarge, Mairie de Paris, Manoir Industries, Ministère de la Défense, Poclain Hydrolics, PSA, Renault, Rolex, Saint-Gobain<br />
Sekurit France, Sanofi Aventis, Service des achats de l’Etat, Siemens, SNCF, Sodexo, Thales Air System, Total Petrochemicals, Veolia Eau…<br />
Simultanément :<br />
&<br />
Lexitis - Illustrations : David Marchal-Bubaone – PaulPaladin/istockphoto<br />
Juin 2013 – N°630
Agenda / Manifestations<br />
Attention : afin de s’assurer de la tenue des manifestations annoncées, nous invitons nos<br />
lecteurs à se renseigner auprès des organisateurs avant de planifier une visite.<br />
Equip’Usine<br />
à Lyon 2ème édition<br />
Le salon industriel de la maintenance et de l’équipement<br />
de l’usine se tiendra à Eurexpo Lyon les<br />
19 et 20 juin 2013, salon référent en Rhône Alpes<br />
sur l’équipement de l’usine. Nouveauté 2013, la<br />
création de villages thématiques : Bati’usine pour<br />
la construction / aménagement du bâtiment industriel,<br />
Fournit’usine pour les besoins courants en<br />
fournitures, Outil’usine pour l’équipement du poste<br />
de travail, Intralog’usine pour une logistique interne<br />
optimisée, Maint’usine pour un outil de production<br />
opérationnel, Sécur’usine pour une usine plus<br />
sûre, Servi’usine pour les services et prestations<br />
aux entreprises, Smart’usine pour une usine digitale,<br />
Eco’usine pour une usine éco-responsable,<br />
Effi’usine pour une production maîtrisée… Dix villages<br />
complémentaires pour apporter un ensemble<br />
de solutions à tout responsable production, maintenance,<br />
sécurité, achats.<br />
LES SEPEM INDUSTRIES<br />
Pour rappel, les SEPEM Industries (Salon des Services, Equipements,<br />
Process et <strong>Maintenance</strong>) développent un concept original de manifestations<br />
professionnelles dédiées aux industries. Ces salons s’appliquent<br />
à proposer des solutions pratiques à tous les industriels d’une région<br />
donnée, dans tous les secteurs d’activités. Le panel des savoir-faire<br />
présentés est très large et repose sur un constat simple : un site de<br />
production rencontre des besoins récurrents qui sont propres au fonctionnement<br />
d’une usine, qu’il s’agisse d’une pompe, d’un process, d’une<br />
unité de manutention ou encore de traitement de fluides ou de déchets<br />
industriels. La seule chose qui manque aux responsables opérationnels<br />
chargés de résoudre ces problèmes, c’est le temps... ! Le SEPEM Industries<br />
répond à tous ces critères, à moins de 2h30 de route des sites de<br />
production, proposant même des navettes gratuites depuis les villes de<br />
toute la région.<br />
Prochaines manifestations régionales : Sepem Industries Centre Ouest<br />
à Angers du 8 au 10 octobre 2013, puis Sepem Industries Sud Est à Avignon<br />
du 28 au 30 janvier 2014.<br />
(www.equipusine.com)<br />
JUIN 2013<br />
Du 11 au 14<br />
GRAPHITEC 2013<br />
Salon professionnels des industries graphiques<br />
et métiers de l’impression.<br />
Paris Expo Porte de Versailles<br />
www.graphitec.com<br />
19 et 20 juin<br />
Equip’Usine 2013<br />
2ème édition du salon industriel de la<br />
maintenance et de l’équipement de<br />
l’usine, salon référent en Rhône-Alpes.<br />
Eurexpo Lyon<br />
www.equipusine.com<br />
SEPTEMBRE<br />
Du 16 au 21<br />
EMO HANOVER 2013<br />
Salon européen de la machine-outil et<br />
des industries du travail des métaux.<br />
Deutsche Hannover Messe – Parc des<br />
expositions, Hanovre (Allemagne)<br />
www.emo-hannover.de<br />
Du 24 au 26<br />
PREVENTICA LYON<br />
Congrès et salon sur la santé au travail,<br />
sécurité globale des entreprises.<br />
Eurexpo Lyon<br />
www.preventica.com<br />
Du 24 au 26<br />
APS 2013<br />
Salon Alarmes, Protection, Sécurité,<br />
rencontre des acteurs et fournisseurs<br />
des outils et systèmes de sûreté.<br />
Paris Expo Porte de Versailles<br />
www.salon-aps.com<br />
OCTOBRE<br />
Du 1er au 3<br />
NUKLEA<br />
Congrès et salon des fournisseurs de<br />
l'énergie nucléaire.<br />
Parc des expositions, Orléans<br />
www.nuklea.fr<br />
Du 8 au 10<br />
SEPEM INDUSTRIES<br />
CENTRE OUEST<br />
Salon des services, équipements, process<br />
et maintenance : les solutions<br />
« cœur d’usine » pour toutes les industries.<br />
Angers<br />
www.sepem-industries.com<br />
NOVEMBRE<br />
Du 4 au 8<br />
INTERCLIMA+ELEC 2013<br />
Le salon de l'efficacité énergétique et<br />
des énergies renouvelables dans les<br />
bâtiments, avec le salon du photovoltaïque<br />
PV energy et Smart-home, salon<br />
de la domotique.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.interclimaelec.com<br />
Du 19 au 22<br />
MAINTENANCE EXPO<br />
Le salon professionnel de la maintenance<br />
industrielle et tertiaire.<br />
Paris Nord Villepinte<br />
www.maintenance-expo.com<br />
Juin 2013 – N°630 63
Juin 2013 – N°630
Biblio<br />
Manager Lean<br />
Devant l’incroyable expansion de la méthode<br />
lean dans tous les domaines du<br />
management, ce précis utile récapitule ce<br />
qu’est le management lean, à quoi il sert et<br />
dans quels domaines il peut s’appliquer. Véritable<br />
mode d’emploi, il revient sur tous les<br />
concepts clés du management lean. Forts<br />
de vingt ans d’observation et d’accompagnement<br />
d'entreprises et de dirigeants qui<br />
se sont engagés dans le véritable lean, les<br />
auteurs livrent ici les clés du succès de cette pratique, retrouvant<br />
ses sources profondes, originales, éprouvées et plus que<br />
jamais pertinentes pour bâtir l’avenir.<br />
« Le management Lean », Michaël Ballé et Godefroy Beauvallet,<br />
préface de Dan Jones, co-fondateur du mouvement Lean,<br />
éditions Pearson, 306 pages<br />
Les bonnes pratiques du Lean<br />
Les résultats d’une entreprise ne sont pas<br />
le fruit du hasard mais de ses pratiques. Les<br />
bonnes pratiques Lean ne sont pas le fait<br />
d’une seule population mais d’un ensemble<br />
de contributions coordonnées, de l’opérateur<br />
au directeur. Comment s’assurer du concours<br />
de tous dans l’élimination des gaspillages et<br />
la focalisation sur ce qui a de la valeur pour le<br />
client ? Comment repenser vos flux ? Renforcer<br />
les basiques ? En expliquant Lean simplement…<br />
Un ouvrage pédagogique et illustré par 58 schémas<br />
et 17 photos, pratique avec ses 44 carnets de route, 8 parcours<br />
pédagogiques et 35 fiches outils téléchargeables, des fiches<br />
méthodes et des leçons ponctuelles disponibles sur le Net.<br />
« Les basiques du Lean Manufacturing, dans les PMI et ateliers<br />
technologiques », Pierre Bédry, 2ème édition revue et augmentée,<br />
2012, éditions Eyrolles, 268 pages.<br />
Manager le capital humain<br />
de l’entreprise<br />
Plus qu’une simple compétence qu’il suffit<br />
d’apprendre et d’appliquer, le leadership<br />
est avant tout une affaire humaine, de<br />
valeurs telles que l’éthique, la créativité, la<br />
justice et la noblesse. Les auteurs réinterrogent<br />
la notion de leadership en rappellant<br />
que le capital humain est au cœur de<br />
l’entreprise et de sa performance. Réaliste<br />
et constructif, ce livre s’adresse aux dirigeants,<br />
aux chefs de service et à tous les<br />
professionnels qui souhaitent manager avec responsabilité et<br />
équité. Les auteurs réunissent leurs expériences de dirigeant<br />
et de chef militaire pour proposer une nouvelle vision du leader.<br />
« Pour un leadership créatif, efficient et humain », François<br />
Malhaire, Hubert Dunant, préface de Jacques-Antoine Granjon,<br />
P-DG de vente-privee.com, GERESO Édition, 2012, 336 pages.<br />
Accélérateur<br />
d’efficacité personnelle<br />
Quels que soient votre fonction, votre métier<br />
ou votre mission dans l’entreprise, ce<br />
livre pragmatique a été conçu pour vous<br />
aider à gagner en efficacité. Les meilleures<br />
pratiques et leur mise en œuvre peut avoir<br />
un impact maximal sur votre productivité,<br />
sur la qualité de votre travail et sur la satisfaction<br />
que vous retirerez de votre quotidien<br />
professionnel. Les principes et les<br />
conseils d’efficacité décrits peuvent être<br />
appliqués seul comme en équipe, ou être<br />
généralisés à l’ensemble d’une organisation. Utile au quotidien,<br />
ce livre aide à réinventer la manière de travailler, stimuler une<br />
équipe, renouveler la dynamique de l’organisation<br />
« Améliorer votre efficacité », Bruno Savoyat, éditions Maxima,<br />
398 pages<br />
Améliorer la disponibilité et la performance<br />
des actifs<br />
Le maintien en condition opérationnelle (MCO) ne se limite pas<br />
aux activités d'entretien et de réparation des équipements. Le<br />
MCO concerne toutes les activités qu'il faut déployer pendant<br />
la totalité du cycle de vie de ces équipements, pour garantir à<br />
tout moment que le service attendu sera obtenu, dans les meilleures<br />
conditions de performance « coût / efficacité », dans une<br />
vision « acquéreur / utilisateur ». Ses bonnes pratiques sont<br />
à déployer depuis l'expression du besoin d'un nouvel équipement,<br />
en passant par sa conception, son acquisition, puis son<br />
utilisation et son soutien, jusqu'à son retrait du service. Trois<br />
experts membres du cabinet Alcyonix (groupe SQLI) proposent<br />
une démarche méthodologique et des bonnes pratiques pour<br />
optimiser la performance coût / efficacité / disponibilité des actifs<br />
stratégiques.<br />
« Maintien en Condition Opérationnelle, Améliorer la disponibilité<br />
et la performance de vos actifs », Jacques Caire, Luc Jousselin,<br />
Jean-Luc Merchadou, éditions Dunod, 286 pages<br />
Catalogue<br />
pour la maintenance industrielle<br />
Le nouveau catalogue professionnel<br />
Dexis : Vision 2013 regroupe 25 000 références<br />
produits promis en disponibilité<br />
à J+1 avec un taux de service de 98<br />
%. Sans doute l’une des offres la plus<br />
large du marché en transmission de<br />
puissance mécanique, pneumatique et<br />
hydraulique, automatismes, instrumentations,<br />
enlèvement de métal… Diffusé<br />
en version papier dans les agences<br />
Dexis, il est également disponible en<br />
version numérique sur le site dexis.fr.<br />
Juin 2013 – N°630 65
Les services à l’industrie<br />
N°624 - Octobre - Novembre - Décembre 2011<br />
Abonnez-vous en ligne sur www.maintenance-entreprise.com<br />
25 euros<br />
PRÉVENTIF :<br />
Les services à l’industrie<br />
Le diagnostic<br />
sur site<br />
page 34<br />
EXPERTISE :<br />
Le management<br />
du risque<br />
page 36<br />
PRESTATAIRE :<br />
Traitement<br />
de l’air<br />
page 40<br />
NETTOYAGE :<br />
Le boum de la<br />
cryogénie<br />
page 48<br />
N°625 - Janvier - Février - Mars 2012<br />
25 euros<br />
location :<br />
gestion :<br />
siRMelec :<br />
teRtiaiRe :<br />
Dossier<br />
Les services à l’industrie<br />
Une solution<br />
anti-crise<br />
page 27<br />
les pièces de<br />
rechange<br />
page 32<br />
electricité et<br />
maintenance<br />
page 42<br />
Qualité de<br />
l’air intérieur<br />
page 48<br />
Dossier<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
N°626 - Avril - Mai - Juin 2012<br />
Pourquoi les arrêts<br />
sont incontournables p.19<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo<br />
Spécial GMAO p.18<br />
25 euros<br />
pratique :<br />
MetHODe :<br />
tertiaire :<br />
Les services à l’industrie<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Nettoyage & epi<br />
hygiène<br />
sur mesure<br />
page 30<br />
LeanSixSigma<br />
un nouveau<br />
regard<br />
page 34<br />
pas de coupure<br />
d’antenne<br />
à la télé<br />
page 48<br />
eNVirONNeMeNt :<br />
Les avions<br />
passent au<br />
bionettoyage<br />
page 54<br />
Dossier<br />
De la maintenance nucléaire<br />
au grand carénage p.18<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Offre spéciale<br />
Bénéficiez d’un abonnement<br />
découverte d’un an<br />
80€*TTC<br />
au lieu de 100€**<br />
Index des entreprises et<br />
organismes cités dans ce numéro<br />
Aerzen internat. Rental .........22-23<br />
Anogg .........................................61<br />
Ansell ..........................................53<br />
Apave ............................................8<br />
Arbor Technology .........................57<br />
Areva ..........................................14<br />
Asecos ........................................59<br />
ASN ............................................16<br />
Atem ...........................................28<br />
Audinnov .....................................55<br />
Bouygues Energie Services .......45<br />
Carl Software .........................30-31<br />
Carrier .........................................24<br />
dBVib ..........................................27<br />
DCNS ............................................8<br />
Dekra ..........................................49<br />
Denios ........................................57<br />
Derichebourg ..............................36<br />
DSD System ..........................34-35<br />
EDF ........................................13, 18<br />
Elcom ............................................8<br />
Eurocopter ..................................43<br />
Facom .........................................57<br />
Faro .............................................46<br />
Fedene ........................................45<br />
Fiday Gestion .............................38<br />
FIM ................................................6<br />
Fives .............................................6<br />
Gardner Denver .........................22<br />
Hibon ..........................................22<br />
Hyster ...........................................6<br />
Index des annonceurs<br />
ACCES INDUSTRIE ...................29<br />
ACELTIS .....................................35<br />
AERZEN<br />
International Rental .....................23<br />
APISOFT .....................................15<br />
ATEM ..........................................29<br />
CARRIER ...................................25<br />
CIMI ............................................51<br />
DBVIB .........................................19<br />
DSD System ....2ème de couverture<br />
Equip’Usine ................................58<br />
E MESSAGE .............................11<br />
ESOPE ...........3ème de couverture<br />
FARO ..........................................47<br />
GATES ..........................................9<br />
IRSN ...........................................14<br />
Jelt ..............................................59<br />
Kärcher .........................................6<br />
Kimberly-Clark ............................61<br />
Loxam .........................................26<br />
Manuloc ........................................6<br />
Marechal Electric ........................38<br />
Metrix ..........................................59<br />
Mewa ..........................................54<br />
Molykote .....................................53<br />
Neolux ........................................48<br />
Nudec ..........................................18<br />
Planon Site Alpha ......................45<br />
PreventiMark ..............................61<br />
Pruftecknic .................................28<br />
Qualdion ........................................8<br />
Renault ........................................43<br />
Ronis ...........................................59<br />
Seram .........................................34<br />
Siveco ....................................32-33<br />
SKF ..................................20, 45, 61<br />
SNCT ............................................8<br />
Socotec .........................................8<br />
StanleyBlack&Decker .................55<br />
SYMOP .........................................6<br />
Synergys Technologies ...............52<br />
Testo ...........................................57<br />
Utilev .............................................6<br />
Vallée de l’énergie ......................13<br />
Vortice .........................................55<br />
ITM ................................................4<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo ......................61<br />
<strong>Maintenance</strong>&co.com .................44<br />
MARECHAL ELECTRIC .............17<br />
MEWA ...........4ème de couverture<br />
MICHAUD CHAILLY ....................55<br />
MIDEST ......................................60<br />
PERMA ........................................7<br />
Preventica ..................................56<br />
SAMR .........................................35<br />
SEPEM .......................................64<br />
SIVECO ......................................37<br />
SNCT Publications ......................12<br />
Bulletin d’abonnement................66<br />
Au sommaire du prochain numéro<br />
66<br />
Cet abonnement peut être pris en compte<br />
dans vos frais généraux ou votre budget formation<br />
* Pour tout paiement en ligne par carte bleue<br />
**TVA 2,10%. Offre réservée à la France métropolitaine.<br />
DOM-TOM et étranger : 100€<br />
Juin 2013 – N°630<br />
Numéro 631 – Juillet-Août-Septembre 2013<br />
OUTILS & SERVICES POUR LA MAINTENANCE<br />
• Les outils électro-portatifs<br />
• Communication et mobilité<br />
LES SYSTÈMES DE PRODUCTION<br />
• Pompes et compresseurs<br />
• Parcs éoliens et fermes solaires<br />
TUYAUTERIE, CHAUDRONNERIE ET SOUDURE<br />
• Installations nucléaires<br />
• Les grands arrêts<br />
GUIDE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
Les métiers de la maintenance, les filières<br />
et les organismes de formation initiale et continue
SALON INTERNATIONAL<br />
SymPOSIum TEChNIquE & SCIENTIfIquE<br />
CitÉ dES COnGrÈS dE la villEttE<br />
PARIS<br />
08 › 10 octobre 2013<br />
la PlatE-fOrmE dE rÉfÉrEnCE du SECtEur dES ÉquiPEmEntS SOuS PrESSiOn<br />
Constructeur<br />
fabricant<br />
Centre technique<br />
Organisme d’inspection et de certification<br />
fournisseur / distributeur<br />
utilisateur<br />
Venez à la rencontre<br />
des décideurs, ingénieurs et prescripteurs,<br />
experts du secteur des équipements sous pression<br />
ESOPE 2013 l’unique occasion pour :<br />
Etendre votre réseau à l’international<br />
Sélectionner de nouvelles cibles<br />
Ouvrir votre activité sur de nouveaux marchés<br />
Promouvoir votre image<br />
Enrichir votre portefeuille de clients<br />
ESOPE ESt POur vOuS lE rEndEz-vOuS immanquablE dE 2013 !<br />
VOS CONTACTS :<br />
Cyril LADET<br />
cladet@infopro.fr<br />
+33 (0)1 77 92 96 84<br />
David GARNIER<br />
dgarnier@infopro.fr<br />
+33 (0)1 77 92 94 79<br />
Juin 2013 – N°630<br />
E-T-A-I
L’HUILE<br />
LA GRAISSE<br />
LES COPEAUX<br />
www.mewa.fr<br />
MEWA prend à cœur la mesure de chaque impureté. Il y a encore<br />
que lques dizaines d’années, retirer la saleté était mission impossible,<br />
jusqu’au jour où le fondateur de notre entreprise Hermann Gebauer, mit<br />
fin à ce calvaire. Depuis l’invention de la lingette industrielle réutilisable,<br />
le nettoyage est devenu un jeu d’enfant. Nos clients sont d’accord avec<br />
nous, c’est pourquoi nous mettons en circulation, chaque année, plus<br />
qu’un million de lavettes industrielles. Un travail propre !<br />
Juin 2013 – N°630