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Maintenance & Entreprise n°632

Maintenance expo 2013

Maintenance expo 2013

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N°632 - Octobre Novembre Décembre 2013<br />

25 euros<br />

DOSSIER :<br />

Les services à l’industrie<br />

Inclus le Cahier Tertiaire - la gestion technique des bâtiments<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Nouveautés<br />

GMAO et outils<br />

logiciels<br />

page 20<br />

PRATIQUE :<br />

Interventions<br />

mobiles de<br />

maintenance<br />

page 39<br />

PRÉVENTIF :<br />

La surveillance<br />

des machines<br />

par ultrasons<br />

page 50<br />

TERTIAIRE :<br />

Gestion<br />

technique<br />

du bâtiment<br />

page 66<br />

maintenance expo 2013<br />

Numéro spécial 84 pages<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Les vêtements de<br />

protection de MEWA.<br />

Finalement, on ne sait<br />

jamais ce qui peut arriver.<br />

www.mewa.fr<br />

Pour choisir vos vêtements de protection, des connaissances professionnelles<br />

sont indispensables. Chez MEWA, nous possédons plusieurs<br />

dizaines d’années d’expérience, nous travaillons avec des<br />

développeurs de produit hautement qualifiés en vêtements. Ce<br />

qu’il y a de meilleur est tout simplement devenu la norme. Vous<br />

recevrez bien entendu tous ces produits parfaitement adaptés à<br />

vos besoins. Il n’est dès lors pas étonnant que nous relevions<br />

Octobre-Novembre-Décembre aisément tous 2013 les défis, – N°632 même les plus exigeants.


S<br />

SOMMAIRE<br />

L’Actualité<br />

> EDITORIAL<br />

Sous-traitants du nucléaire,<br />

ce n’est pas du cinéma ..................5<br />

> ACTUALITES<br />

ITM en maritime .............................6<br />

Sart von Rohr exporte ....................6<br />

SKF primé .......................................7<br />

LGM en MCO aéronautique ...........7<br />

L’usine du futur tient salon .............8<br />

Pompes KSB en croisière ...........10<br />

J. Tournoux délégué Symop .........10<br />

Evènement Midest<br />

et <strong>Maintenance</strong> Expo 2013 .........12<br />

Le film Grand Central ....................16<br />

Références<br />

> Dossier GMAO<br />

Etat des lieux<br />

Un marché en mutation ...............20<br />

Les Petits Dèj’ Caf & GMAO .......26<br />

Quand la GMAO a des ratés ......28<br />

Un développement sur tablette<br />

au port de La Rochelle ................29<br />

Au service du SAV .......................32<br />

Une gmao d’exception pour<br />

le Château de Versailles ...............34<br />

Innovation et ergonomie ..............38<br />

ERP et solutions mobiles .............39<br />

Les nouveaux outils nomades<br />

s’imposent ....................................41<br />

> Pratiques<br />

Redéfinir la notion de service .......45<br />

Le poste de travail industriel .........48<br />

> Préventif<br />

Surveillance machine<br />

par les ultrasons ..........................50<br />

Comprendre l’erreur humaine ......54<br />

> TERTIAIRE<br />

MAINTENANCE DU BÂTIMENT<br />

Gestion technique du bâtiment .....57<br />

Le passage à l’heure d’hiver ........59<br />

Télémaintenance<br />

et service client ...........................60<br />

La maintenance du Futuroscope ...62<br />

Usine et développement durable ..64<br />

L’intelligence du bâtiment ............66<br />

Magazine<br />

> PRODUITS & SERVICES......67<br />

> L’AGENDA.............................77<br />

> BIBLIO...................................79<br />

> INDEX.....................................82<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

3


A chaque besoin de GMAO …<br />

sa solution Mister Maint !<br />

La GMAO qui a tout d’une grande<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

contact : infos@itm.fr - La gamme de GMAO Mister Maint est éditée par ITM


S<br />

Edito<br />

Les services à l’industrie<br />

CONCEPTION ÉDITORIALE<br />

& RÉALISATION<br />

MRJ-Presse<br />

54, boulevard Rodin<br />

92130 Issy-les-Moulineaux<br />

Tél. 01 73 79 35 67 . Fax 01 34 29 61 02<br />

(La rédaction n’est pas responsable des documents qui<br />

lui sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne<br />

sont pas retournés)<br />

RÉDACTION<br />

Rédacteur en chef<br />

Jean-François Romain<br />

(jf.romain@mrj-corp.fr)<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Jean Mehdi Benhamina, Denis Besnard,<br />

Jean-Paul Emmanuele, Franck Guarnieri,<br />

Eric Lebert, Robert Legendre, François<br />

Précope, Olivier Rieffel, Jérémie Roboh<br />

MAQUETTE<br />

RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />

PUBLICITÉ<br />

Tél. 01 73 79 35 67<br />

Chargé de clientèle<br />

Patrick Barlier (p.barlier@mrj-corp.fr)<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Prix du numéro : 25 €<br />

Abonnement 4 numéros : 85 €<br />

Etranger : 100 €<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

COMITÉ D’ORIENTATION<br />

Pr A. Aoussat (ENSAM - CPI), MmeY. Bufquin<br />

(SNCT), Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau<br />

de Paris), Mme D. Eyraud (FIEEC), M.<br />

Gabriel (ESSTIN-Univ. Nancy I), M. Yoann<br />

Kassianides (Sirmelec), M. Hervé Rebollo<br />

(DLR), Pr Tahiri (ENIM, Maroc), Pr Zwingelstein<br />

(Univ. Paris XII)<br />

IMPRESSION<br />

Imprimerie de Champagne<br />

ZI les Franchises – 52200 Langres<br />

Trimestriel Octobre-Novembre-Décembre<br />

2013 - N°632<br />

N° ISSN : 1154-6433<br />

Commission paritaire : 0414 T 86493<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Toute reproduction partielle ou globale est soumise à<br />

l’autorisation écrite préalable de MRJ<br />

Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />

de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />

Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong><br />

est éditée par MRJ,<br />

Visuel de couverture Bentley<br />

Ce n° comporte deux encarts brochés,<br />

Apisoft et Mewa<br />

Sous-traitants du nucléaire,<br />

ce n’est pas du cinéma<br />

Ce n’est pas si souvent qu’une œuvre de création, une fiction, soit en mesure<br />

d’interpeller à ce point les métiers de la maintenance industrielle. Le<br />

film Grand Central est certes avant tout une poignante histoire d’amour.<br />

Mais si l’œuvre de la réalisatrice Rebecca Zlotowski mérite toute l’attention d’une<br />

revue professionnelle comme la nôtre, c’est que le jeu des acteurs et leur environnement<br />

sont d’une justesse et d’une précision particulièrement documentées. Je<br />

vous engage à lire dans ce numéro l’interview de Claude Dubout, lui-même professionnel<br />

du nucléaire et conseiller sur le film.<br />

L’industrie est très rarement le cadre d’œuvres de fiction, beaucoup moins en tout<br />

cas que la vie de bureau ou le milieu des affaires, du commerce ou de la politique.<br />

L’usine offre sans doute un décor manquant du glamour propre à susciter l’intérêt<br />

d’un public avide d’évasion et qui ne désire rien moins que retrouver dans une<br />

œuvre censée le divertir l’ambiance souvent pénible de son cadre de travail. L’environnement<br />

économique et la position sociale des personnages sont le plus souvent<br />

juste suggérés : les personnages appartiennent généralement à une classe<br />

moyenne indéterminée, ou upper middle class en qui tout le monde peut se reconnaître,<br />

s’identifier, ou aspirer.<br />

L’usine sera ainsi jugée pas assez noble, dépassée dans une société dominée par<br />

les activités tertiaires, ou tout simplement trop vulgaire pour servir de cadre à une<br />

« belle » histoire humaine. De plus, il faut admettre qu’il est difficile de représenter<br />

l’environnement industriel : l’usine en effet ne fournit pas un décor neutre, elle<br />

influe sur les personnes, les comportements, les corps mêmes… L’usine a aussi<br />

sa vie propre, elle naît, croît, dépérit, se transforme ou… meurt au gré des innovations<br />

technologiques qu’elle aura su intégrer ou non. Et la fermeture d’une usine<br />

suscitera toujours une émotion semblable à un deuil. Les bureaux, eux, changent<br />

d’occupants et d’occupations, ou disparaissent tout simplement.<br />

Sauf de façon caricaturale, outrancière, misérabiliste ou encore militante, ce qui<br />

revient souvent au même, les conditions réelles de travail sont absentes des représentations<br />

que ce soit en littérature, au cinéma ou au théâtre. Seul l’essai sociologique<br />

ou le documentaire semblent susceptibles de rendre compte de ces vérités<br />

du travail humain qui dérangent toujours. Nos sociétés très policées (trop lisses<br />

et trop polies ?), où l’insulte et parfois l’acte délinquant sont pudiquement qualifiés<br />

d’incivilités, gomment les affrontements afin de préserver un « savoir vivre<br />

ensemble » problématique.<br />

L’usine demeure un être lourd de menaces car elle reste le lieu des confrontations<br />

violentes possibles. Et en son sein, l’organisation moderne de la production – fondée<br />

sur l’externalisation et le morcellement des fonctions - a suscité une nouvelle<br />

catégorie de travailleurs, trop isolés pour constituer une classe, les sous-traitants<br />

qui représentent peut-être l’ultime phase d’un prolétariat contemporain.<br />

C’est aussi tout cela que donne à voir Grand Central renouant ainsi avec la veine<br />

artistique « Front popu » d’un Renoir et d’un Prévert. Dernière précision, le film n’a<br />

pu être tourné dans une centrale française.<br />

Jean-François Romain<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

5


Actualités<br />

Pompes ><br />

Wilo et Salmson en fusion<br />

Dans un contexte de concentration et d’internationalisation<br />

des marchés, les marques Wilo et Salmson<br />

se rapprochent au sein du groupe Wilo. Les deux<br />

marques adresseront le marché du bâtiment résidentiel<br />

et Salmson restera la marque leader sur le collectif. Dans<br />

l’industrie, Salmson sera la marque nationale pour la distribution<br />

standard et Wilo sera la marque internationale du<br />

groupe pour le traitement de l’eau (Water Management) et<br />

pour l’intégration (OEM / IEM). La fusion des Pompes Salmson<br />

SAS par Wilo Salmson France SAS s’effectuera le 1er<br />

novembre 2013 ; la fusion de Wilo France SAS par Wilo<br />

Salmson France SAS s’effectuera le 31 décembre 2013.<br />

Wilo Salmson France SAS est la raison sociale qui abritera<br />

les deux marques.<br />

Marché ><br />

L’alsacien SART von<br />

Rohr à l’export<br />

La société Power and Water<br />

Utility Company for JUBAIL<br />

and YANBU a signé en juin<br />

un contrat de 350 millions de dollars<br />

avec la société française SI-<br />

DEM, filiale de Veolia Water, pour la<br />

construction d’une usine de dessalement<br />

d’eau de mer à Jubail en Arabie<br />

Saoudite, sur le complexe pétrochimique<br />

Sadara. Cette nouvelle usine<br />

traitera, par osmose inverse, de<br />

l’eau de mer pour produire de plus<br />

de 178 millions de litres d’eau par<br />

jour. Société alsacienne spécialisée<br />

dans le contrôle et la régulation des<br />

fluides industriels, SART von Rohr assurera la fourniture des<br />

vannes de régulation de débit situées en amont des membranes<br />

de filtration : pilotées par bus de terrain Fieldbus, ces<br />

vannes haute pression de plus d’une tonne (diamètre 12<br />

class 600) seront produites en acier inox Superduplex A995<br />

grade 6A. La fonderie sera coulée en France et portera le label<br />

« Origine France Garantie » pour lequel la société SART<br />

von Rohr est certifiée par Bureau VERITAS depuis janvier<br />

2012. La société SART von Rohr exporte plus de 50% de<br />

sa production. On retrouvera d’ailleurs les vannes SART<br />

von Rohr sur le paquebot géant OASIS3 de la compagnie<br />

Royal Carribean actuellement en chantier à Saint-Nazaire.<br />

Ce sera le plus gros navire jamais construit en France, long<br />

de 361 mètres et large de 66 mètres avec une hauteur de<br />

72 mètres ; le paquebot accueillera 2700 cabines et embarquera<br />

5400 personnes.<br />

Marché ><br />

ITM renforcé en GMAO<br />

maritime.<br />

ITM reprend la société Docsea, intégrant l’ensemble de<br />

ses collaborateurs (R&D, support clients et commerce), et<br />

constitue ainsi un acteur majeur du marché de la GMAO<br />

maritime en France à l’attention des armateurs de flottes et<br />

navires. « Ce rapprochement s’inscrit dans la droite ligne de<br />

nos investissements dans le domaine maritime et participe<br />

activement de notre stratégie de développement de cette<br />

activité », commentait Nicolas Courouble, PDG d’ITM.<br />

Docsea équipe plus de 400 navires à travers le logiciel de<br />

GMAO FIMS (navires de pêche industrielle, offshore, remorqueur,<br />

transport de passagers, marine marchande, patrouilleurs<br />

militaires…). Cette offre vient compléter les applications<br />

de Mister Maint d’ITM utilisées par plus de 900 clients<br />

dans le monde. Depuis plus de 23 ans, ITM propose un<br />

large éventail de services pilotés par des ingénieurs maintenance<br />

autour de son offre logicielle Mister Maint couvrant<br />

l'ensemble des exigences du cycle <strong>Maintenance</strong>.<br />

Emploi ><br />

Reconversion des personnels de la Défense<br />

Défense Mobilité, l'agence de placement de la Défense<br />

créée en 2009, a signé un accord avec le groupe<br />

Apave pour faciliter la transition professionnelle<br />

du personnel militaire et civil ainsi que de leurs conjoints.<br />

L’agence de la Défense propose des candidatures ciblées<br />

ayant fait l'objet d'une sélection préalable. En 2012, 74% des<br />

candidats suivis par l’agence ont retrouvé un emploi dans les<br />

6 mois suivants leur départ du ministère. « Les métiers de<br />

la Défense sont extrêmement diversifiés et, pour les entreprises,<br />

l'armée peut représenter un véritable vivier de compétences<br />

et de talents, transférables dans nos organisations »,<br />

expliquait Isabelle Gozdowski, DRH Apave Parisienne. « Les<br />

métiers d'Apave touchent notamment à la sécurité, un secteur<br />

qui nécessite de grandes compétences, à la fois techniques<br />

et relationnelles et sur ces deux plans, les compétences<br />

qui sont développées au sein de l'armée sont tout à<br />

fait en adéquation avec les métiers d'Apave et les profils que<br />

nous recherchons ». Historiquement, Apave recrute chaque<br />

année une vingtaine d’anciens militaires, essentiellement<br />

dans les métiers liés au contrôle des appareils à pression et<br />

des chaudières, les mariniers ayant des compétences particulières<br />

dans ce domaine. La palette des profils s’élargit aux<br />

techniciens dans le domaine de l'électricité, de la mécanique,<br />

du bâtiment, mais aussi des experts en matière de prévention<br />

des risques, des spécialistes incendie. Apave prévoit<br />

3000 recrutements jusqu’en 2016 dont 700 en 2013.<br />

6<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Actualités<br />

Roulement ><br />

SKF primé par l’aéronautique<br />

SKF obtient le prix Grand Groupe pour l'intégration de<br />

roulements capteurs dans le projet NexGED. Focalisé<br />

sur un "système porte" destiné aux avions du futur, le<br />

projet NexGED est un co-développement industriel dont le chef<br />

de file est la société Latécoère (Toulouse). Le prix a été remis<br />

lors des Rencontres Européennes de la Mécatronique organisées<br />

à Toulouse fin septembre. Le roulement capteur proposé<br />

par SKF permet une simplification significative de l'architecture<br />

du système porte d’un avion, conduisant ainsi à des réductions<br />

de coûts. Développé pour des applications dans l’automobile<br />

et l’industrie, ce roulement capteur fait l'objet d'une qualification<br />

spécifique aux exigences de l'aéronautique, grâce à une<br />

méthodologie développée en coopération entre les experts de<br />

l'industrie automobile et les experts de l'industrie aéronautique<br />

de SKF en France.<br />

Mobilité ><br />

Geoconcept et Opti-Time<br />

fusionne leurs solutions<br />

En octobre dernier à l’occasion du salon Mobility for Business,<br />

Geoconcept a annoncé le lancement de deux<br />

nouvelles solutions : Opti-Time 8.0 (suite logicielle de<br />

géoptimisation de la planification qui gère des calendriers de<br />

rendez-vous, d’interventions et de livraisons) et TourSolver for<br />

Geoconcept (gestion des plans de tournées, désormais compatible<br />

avec le SIG Geoconcept). Ce rapprochement des solutions<br />

s’inscrit logiquement dans la suite de la fusion des deux<br />

sociétés Geoconcept et Opti-Time il y a un an.<br />

Mobilité ><br />

LGM Toulouse emporte<br />

un contrat de MCO<br />

avec la DSNA<br />

La DSNA (Direction des Services de la Navigation Aérienne<br />

civile) assure le pilotage opérationnel des contrôleurs<br />

aériens via sa Direction Opérationnelle (DO) ainsi<br />

que la maitrise d’ouvrage du développement et de l’installation<br />

des nouveaux systèmes de contrôles aériens via sa Direction<br />

Technique de l’Innovation (DTI). Cette dernière vient de confier,<br />

pour une durée de 4 ans, le MCO (Maintien en Condition Opérationnelle)<br />

de ses systèmes à LGM Toulouse. Pour le bon déroulement<br />

de la mission, la société toulousaine fait fonctionner<br />

depuis l’été un plateau de dix personnes dédiées au recueil et<br />

au traitement des anomalies rapportées par les usagers de la<br />

DO. Dans ce contexte de mission, LGM fait l’interface entre les<br />

deux directions DO et DTI de la DSNA. « Il faut savoir que onze<br />

services centraux, 94 aérodromes, 104 sites de communication<br />

Air/Solet et 71 sites radar / surveillance relevant de la DO sont<br />

susceptibles de nous contacter et que la DTI abrite 44 maitrises<br />

d’ouvrage à coordonner… », précise Kevin Zurbuch, responsable<br />

de l’entité toulousaine.<br />

Tertiaire ><br />

Support à la certification<br />

du bâtiment en exploitation<br />

Certivéa, organisme certificateur des bâtiments non<br />

résidentiels et des territoires, renforce sa stratégie<br />

d’accompagnement des professionnels avec le lancement<br />

de CertiBox : un ensemble de services on-line pratiques<br />

et utiles. Les premiers services proposés sont un outil d’aide à<br />

la décision permettant d’obtenir un bilan personnalisé et une<br />

estimation pour certifier son bâtiment (CertiEssential), et un<br />

outil pour évaluer une opération et suivre sa certification (CertiManager).<br />

Ces services concernent dans un premier temps la<br />

certification NF HQE en Exploitation. Le déploiement sur toutes<br />

les applications sera progressivement réalisé. Ces nouveaux<br />

services s’inscrivent dans le développement de marque de la<br />

Certivéa intégrant notamment une nouvelle identité graphique<br />

et une nouvelle signature.<br />

Tertiaire ><br />

ABB renforcé dans l’automatisation<br />

des bâtiments<br />

La reprise de l’éditeur toulousain Newron System S.A. va<br />

permettre au Suisse ABB de proposer des solutions d’automatisation<br />

du bâtiment. Les clauses de la transaction<br />

sont restées confidentielles. Newron System développe des<br />

logiciels pour l'automatisation des bâtiments qui permettent aux<br />

dispositifs comme les commandes de stores ou d'éclairage de<br />

communiquer entre eux et d'être gérés de façon centralisée. La<br />

société dirigée par Serge Le Men et Daniel Zotti sera intégrée<br />

dans la division Produits Basse Tension d'ABB. « Les solutions<br />

logicielles de Newron System pourront être proposées dans<br />

le monde entier grâce au réseau de vente d'ABB », a promis<br />

Hans-Georg Krabbe, responsable de l’activité « accessoires de<br />

câblage » ABB.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

7


Actualités<br />

Evénement ><br />

L’usine du futur<br />

tient salon<br />

«<br />

Usine numérique », «Intelligent Manufacturing System<br />

», « Integrated Industry »… l’industrie vit une révolution<br />

avec l’intégration des technologies de l’Internet<br />

dans les processus de production. Smart-Industries est le<br />

nouveau rendez-vous qui veut accompagner cette mutation.<br />

… Comment sécuriser les données qui vont transiter ? Quelle<br />

architecture mettre en œuvre ? Quels sont les gains immédiats<br />

et à terme ? Qui peut m’aider ? Comment chiffrer les<br />

investissements ? Comment démarrer ? Trois jours durant,<br />

Smart-Industries sera entièrement dédié à l’usine du futur :<br />

automates programmables, cloud, efficacité énergétique,<br />

PLM, motion… L’exposition présentera les technologies de<br />

l’usine Intelligente et les outils pour les faire communiquer…<br />

Un espace de Travaux Pratiques permettra de toucher du<br />

doigt les technologies, de prendre en main logiciels et matériels.<br />

Une zone de conférences réunira hommes politiques et<br />

industriels de renom des principaux pays industriels qui exposeront<br />

leurs stratégies, leurs visions et leurs expériences.<br />

Un colloque sur l’Industrie 4.0, montrera l’évolution de ces<br />

usines connectées. Créé par GLevents, Smart-Industries se<br />

tient du 1er au 3 avril 2014 - Paris Nord Villepinte. L’éditeur<br />

Cimax lance à cette occasion un nouveau titre de presse<br />

spécialisé qui porte le même nom.<br />

Formation professionnelle ><br />

Six entreprises alsaciennes<br />

impliquées<br />

Plusieurs entreprises alsaciennes qui rencontraient les<br />

mêmes difficultés de recrutement de techniciens de<br />

maintenance ont décidé de créer leur propre filière<br />

de formation. Cryostar, Delpharm, DSM, Endress+Hauser,<br />

Novartis, Pöppelmann et Solvay se sont ainsi impliqués en<br />

étroite collaboration avec les institutions de la région Alsace,<br />

du GRETA et de Pôle Emploi, afin de concrétiser ce projet.<br />

La formation est basée sur l’alternance, 50% du temps en<br />

formation théorique et 50% en stage dans les entreprises. La<br />

formation théorique se déroule au Lycée Mermoz de Saint-<br />

Louis et est dispensée par les équipes pédagogiques de<br />

l’Education Nationale sous la houlette du GRETA.<br />

La formation pratique se déroule dans les entreprises sous<br />

forme d’un contrat de professionnalisation sous la responsabilité<br />

d’un tuteur. Chaque stagiaire (niveau BAC à BAC+2<br />

ou doté d’une expérience professionnelle) pourra s’immerger<br />

dans les entreprises faisant partie du réseau dans le but<br />

d’augmenter son champ de compétences. A l’issue de la<br />

formation, les épreuves d’évaluation donnent accès au titre<br />

de Technicien Supérieur en <strong>Maintenance</strong> Industrielle (TSMI).<br />

Après une journée d’information organisée par Pôle Emploi<br />

agence de Saint-Louis, la nouvelle promotion démarrera en<br />

janvier 2014.<br />

Parc éolien offshore ><br />

111 éoliennes fournissant 400 MW<br />

Le parc éolien offshore d’Anholt inauguré le 4 septembre<br />

est le plus grand du Danemark. Il est détenu par l’énergéticien<br />

danois DONG Energy (à 50 %), ainsi que par<br />

deux fonds Pension Danmark (30 %) et PKA (20 %). Ce parc<br />

éolien fournit une puissance totale de 400 MW, suffisante<br />

pour alimenter près de 400 000 foyers en électricité, couvrant<br />

ainsi 4% des besoins en électricité du pays. Siemens a<br />

installé et mis en service 111 éoliennes dotées chacune d’un<br />

rotor de 120 mètres de diamètre et capables de délivrer chacune<br />

une puissance de 3,6 MW. Aux côtés de DONG Energy,<br />

Siemens fournira maintenance et services associés pendant<br />

5 ans.<br />

Les ferry-boats de la société Anholt font la navette entre la<br />

ville danoise de Grenå, en bordure du détroit du Kattegat, et<br />

l’île d’Anholt, longeant ainsi le parc éolien offshore d’Anholt<br />

situé à près de 20 km au nord-est de la péninsule du Jutland.<br />

Siemens a installé les 111 éoliennes en moins de 9 mois, sur<br />

une superficie de 88 km² et dans des eaux allant jusqu’à 19<br />

mètres de profondeur. Pour Siemens, Anholt est déjà le cinquième<br />

parc éolien offshore officiellement inauguré en l’espace<br />

de quelques semaines. Au Royaume-Uni, le plus grand<br />

parc éolien offshore du monde (London Array, 630 MW) et les<br />

projets Greater Gabbard (504 MW) et Lincs (270 MW) ont été<br />

raccordés au réseau en juillet et en août. En Allemagne, le<br />

projet Riffgat (108 MW), premier parc éolien offshore destiné<br />

à une exploitation commerciale en mer du Nord, a été inauguré<br />

au mois d’août.<br />

Le gouvernement danois entend couvrir, d’ici 2020, la moitié<br />

des besoins en électricité du pays grâce à l’énergie éolienne ;<br />

en 2012, cette proportion était déjà de 30 %. D’ici 2050, le<br />

Danemark entend même s’affranchir entièrement de l’utilisation<br />

des combustibles fossiles dans sa production d’énergie.<br />

8<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Activité Rental System<br />

Spécialiste de la location d’équipements pour la climatisation, le chauffage<br />

et la ventilation pour l’industrie, le tertiaire et l’évènementiel<br />

En production<br />

De froid / de chaud<br />

Toutes puissances<br />

En chauffage<br />

Pompe à chaleur<br />

Canon à air chaud<br />

Chaudière fuel<br />

électrique et vapeur<br />

En climatisation<br />

Climatiseur<br />

Roof top<br />

Groupe d’eau glacée<br />

Caisson de<br />

traitement d’air<br />

En énergie<br />

Groupe électrogène<br />

Citerne fuel<br />

Armoire de distribution<br />

Transformateur<br />

■ Assistance 24h/24 - 7j/7<br />

■ Validation du projet<br />

■ Étude sur le site<br />

■ Détermination<br />

de vos besoins<br />

■ Location courte<br />

et longue durée<br />

Carrier Rental Systems<br />

275, Rue des Châtaigniers<br />

77590 CHARTRETTES<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Actualités<br />

Logistique ><br />

Un nouveau centre de<br />

pièces de rechange<br />

Jungheinrich a ouvert depuis<br />

septembre un nouveau<br />

centre de pièces<br />

de rechange situé à Kaltenkirchen<br />

au nord de Hambourg.<br />

La construction a été réalisée<br />

dans un délai de 18 mois pour<br />

un investissement d’environ 35<br />

millions d’euros. Le transfert de<br />

l’entrepôt central et de la gestion<br />

des pièces de rechange<br />

s’est déroulé en août. L’entrepôt<br />

qui occupe une superficie de<br />

20 000 m² sur un terrain d’environ<br />

65 000 m² inclut un entrepôt de rayonnages de 31 m<br />

de haut qui permet de stocker plus de 65 000 articles sur<br />

11 000 emplacements. La livraison de pièces de rechange,<br />

représentant jusqu’à 1000 positions à l’heure, sera assurée<br />

à l’avenir pour trois zones horaires, à savoir l’Amérique, l’Europe<br />

centrale et l’Asie. « Jungheinrich fait passer à plus de<br />

98 % la disponibilité de pièces de rechange pour ses clients<br />

implantés dans le monde entier », se félicitait M. D. Schulz,<br />

responsable Service Clients.<br />

Organisation professionnelle ><br />

J. Tournoux délégué général<br />

du Symop<br />

Succédant à Vincent Schramm,<br />

Jean Tournoux est<br />

nommé au poste de délégué<br />

général du Symop, le syndicat<br />

des machines et technologies de<br />

production. Diplômé de Sciences-<br />

Po Paris et doté d’une riche expérience<br />

industrielle, J. Tournoux a<br />

été directeur financier puis DG<br />

(jusqu’en 2012) de SKF France. Il<br />

a présidé Artema (Syndicat de la<br />

mécatronique) de 2006 à 2012. Au côté du président Jean-<br />

Camille Uring, il participera à rassembler les industriels des<br />

machines et technologies de production et à les accompagner<br />

dans leur développement, notamment à travers des<br />

actions de soutien aux PMI telles que ROBOT Start PME et<br />

Productivez !<br />

Facilities management ><br />

Un PPP pour VINCI Facilities<br />

à Montauban<br />

Après 16 mois de travaux, le complexe aquatique<br />

Ingreo, à Montauban, a été inauguré cet été. VINCI<br />

Facilities y assure des prestations de maintenance<br />

technique pour 25 ans, dans le cadre d’un PPP (partenariat<br />

public-privé). Ingreo se compose d’une halle sportive<br />

avec un bassin de 25m doté de gradins de 500 places ; une<br />

halle ludique, qui comprend un bassind d’apprentissage, des<br />

plages de repos et un toboggan ; et des installations extérieures<br />

: plages, bassins (dont un bassin olympique de 50m<br />

chauffé) et jardin. Le complexe Ingreo est également équipé<br />

de hammam, saunas et d’un espace fitness. La conception<br />

et la construction du complexe aquatique ont été réalisées<br />

par VINCI Construction France. VINCI Facilities est en<br />

charge de la maintenance technique de niveau 3 (échanges<br />

de composants et réparations mineures) ainsi que du gros<br />

entretien-renouvellement.<br />

Maritime ><br />

Des pompes pour croisière<br />

de luxe<br />

Construit aux chantiers<br />

navals de Saint-Nazaire<br />

par STX France pour l'armateur<br />

allemand Hapag Lloyds,<br />

Europa 2, célébré comme le « paquebot<br />

le plus luxueux du monde<br />

», est équipés de pompes et robinets<br />

de marque KSB et ITUR (filiale espagnole de KSB) pour<br />

de nombreuses applications : refroidissement des moteurs<br />

d’entraînement des pods, transport de l’eau de mer dans les<br />

circuits de ballast, transport de l’eau douce, de l’eau sanitaire<br />

et des eaux usées, alimentation des systèmes anti-incendie.<br />

Toutes les pompes sont fabriquées dans des alliages<br />

de bronze résistants à l’eau de mer ou en acier inoxydable.<br />

Les puissances d’entraînement varient entre 0,37 kW et 75<br />

kW. Les entraînements sont des moteurs triphasés à 2 ou 4<br />

pôles fonctionnant sous une tension de secteur de 690 V à<br />

une fréquence de réseau de 60 Hz. Les quelque 800 robinets,<br />

de marque AMRI, avec revêtement anti-corrosif epoxy,<br />

équipent les circuits de ballastage et d’eau potable. Ils sont à<br />

commande électrohydraulique ou manuelle via un réducteur.<br />

Baptisé le 10 mai dernier à Hambourg, l’Europa 2 (225 m de<br />

long) est considéré comme l’un des bateaux de croisière les<br />

plus respectueux de l’environnement<br />

10<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Actualités<br />

Evènement ><br />

Midest et <strong>Maintenance</strong> Expo 2013<br />

Les fournisseurs, prestataires de services et sous-traitants de l’industrie se donnent<br />

rendez-vous du 19 au 22 novembre au Parc des Expositions de Paris Nord-Villepinte.<br />

Le salon devient de plus en plus une plateforme internationale de rencontre<br />

et d’échanges.<br />

En 2012, le salon a reçu 1721 exposants venus de 46 pays<br />

Malgré un contexte économique toujours difficile, les<br />

inscriptions pour participer au Midest seraient sensiblement<br />

identiques à celles de l’an dernier. « En<br />

revanche, dans le détail, on relève une progression de l’ordre<br />

de 10% du nombre des exposants internationaux et une<br />

baisse à peu près équivalente des hexagonaux », relève-ton<br />

chez l’organisateur (Reed). Cela s’explique bien entendu<br />

par les difficultés que la France traverse avec une industrie<br />

touchée de plein fouet, compensées pour le salon par les<br />

efforts accomplis ces dernières années par Reed pour attirer<br />

les entreprises étrangères et ainsi renforcer sa position de<br />

n°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle.<br />

Quels que soient les aléas économiques, « Midest 2013<br />

garde le cap et orchestre nouveautés et opérations spéciales<br />

au service de la sous-traitance industrielle ». Parmi les prochains<br />

temps forts de l’évènement, soulignons un focus sur<br />

un secteur d’avenir, l’énergie, la mise à l’honneur pour la première<br />

fois d’une nation non-européenne, l’Afrique du Sud,<br />

une opération spéciale Algérie et une action de promotion<br />

des métiers de la mécanique auprès des jeunes filles par la<br />

Fédération des Industries Mécaniques (FIM).<br />

Un salon de plus en plus européen et international<br />

Autant de moments forts accompagnés par un tout nouveau<br />

site Internet destiné à favoriser les recherches des internautes<br />

tout au long de l’année et valorisant mieux les différents<br />

secteurs de la sous-traitance industrielle et l’actualité<br />

des marchés.<br />

Comparativement à 2012 où MIDEST avait rassemblé 1 721<br />

exposants, les chiffres connus à mi-septembre sont identiques<br />

à la même période. En bonne logique et sous réserve<br />

d’imprévus, l’édition 2013 devrait être stable et afficher une<br />

nouvelle fois une participation soutenue et de très bonne<br />

qualité. Dans le détail, si la sous-traitance française demeure<br />

l’offre principale sur MIDEST et devrait représenter environ<br />

60% des exposants, les pavillons collectifs régionaux enregistrent<br />

une baisse de 12% par rapport à l’an dernier. Les<br />

16 régions françaises représentées devraient néanmoins<br />

regrouper près de 600 entreprises sur 5 700 m² environ.<br />

Cette baisse, qui se retrouve également dans les secteurs,<br />

est compensée cette année, à l’inverse de 2012, par la forte<br />

progression de la représentation étrangère qui renforce le<br />

rôle et le rayonnement international du salon, sur lesquels les<br />

organisateurs ont beaucoup investi ces dernières années.<br />

Ainsi, l’ensemble des partenaires étrangers de MIDEST réuniront<br />

près de 700 entreprises avec, tant en nombre d’exposants<br />

qu’en surface d’exposition, une progression supérieure<br />

à 10%, niveau jamais atteint jusqu’à présent dans la longue<br />

histoire du salon. A ce jour, plus de 30 pays sont inscrits, dont<br />

une bonne vingtaine via des pavillons officiels dans le secteur<br />

des stands collectifs. Les européens, et en particulier l’Italie,<br />

l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, la Bulgarie, la Pologne<br />

ou la Lituanie qui exposera pour la première fois, sont en<br />

forte augmentation, alors que ceux d’Asie et d’Afrique restent<br />

stables par rapport à 2012.<br />

Le MIDEST mettra en avant le secteur de l’énergie, marché<br />

particulièrement dynamique, en étudiant les bouleversements<br />

12<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Actualités<br />

FICHE PRATIQUE-AGENDA<br />

Dates du mardi 19 au vendredi 22 novembre 2013<br />

Lieu Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte - Hall 6<br />

Stand <strong>Maintenance</strong> et <strong>Entreprise</strong> Hall 6 Allée K35<br />

auprès des jeunes filles.<br />

Mais cette édition verra également la poursuite de valeurs<br />

sûres comme les Trophées MIDEST qui valorisent l’excellence<br />

des sous-traitants, l’organisation d’une soixantaine de<br />

conférences gratuites, courtes et exhaustives sur les dernières<br />

avancées techniques, stratégiques et économiques, et<br />

les Pôles Technologiques sous l’égide du CETIM, le Centre<br />

technique des industries mécaniques.<br />

Un nouveau site Internet<br />

à la fois économiques et techniques dont il est actuellement<br />

le théâtre, ainsi que les formidables opportunités qu’il offre.<br />

Plusieurs conférences traiteront du sujet. Ainsi, mercredi<br />

seront abordées « les relations entre EDF et les entreprises<br />

prestataires en maintenance industrielle intervenant sur ses<br />

sites de production », et jeudi « énergie et sous-traitance :<br />

l’exemple de la Vallée de l’Energie ».<br />

Le salon regroupera 265 exposants dans le secteur des services<br />

à l’industrie et une quarantaine spécifiquement dans la<br />

maintenance industrielle.<br />

Afin d’animer le marché de la sous-traitance au-delà de ses<br />

quatre jours de rencontres, MIDEST a considérablement dynamisé<br />

et fait évoluer son site Internet ces dernières années.<br />

Avec succès, comme l’attestent les 50% de visites globales<br />

annuelles entre janvier et septembre. Ainsi, www.midest.com<br />

a été entièrement refondu ces derniers mois, tant sur le plan<br />

du design que du contenu. A la mi-avril sont ainsi apparus<br />

des univers différents correspondant aux grands secteurs<br />

d’activité du salon, dans le but avoué de fournir aux internautes<br />

toujours plus d’informations par marchés et en temps<br />

réel. Depuis septembre, les visiteurs bénéficient également<br />

d’un moteur de recherche encore plus performant pour mieux<br />

répertorier les sous-traitants. Objectif : dépasser les quelque<br />

2,15 millions de pages vues de 2012, chiffre en augmentation<br />

de 11% sur un an, et les 291 000 visites. L’appli mobile<br />

MIDEST 2013 permettra également de rechercher les exposants<br />

par activité ou pays, les localiser sur le plan, gérer son<br />

agenda, consulter les programmes des conférences et animations,<br />

dialoguer sur les réseaux sociaux du salon, échanger<br />

ses coordonnées en scannant les QR codes figurant sur<br />

les badges…<br />

Une édition riche en événements<br />

Cette année encore, MIDEST s’intéresse aux évolutions de<br />

l’industrie mondiale et en pointe quelques aspects. Il met<br />

ainsi l’accent sur l’un de ses secteurs les plus dynamiques,<br />

l’énergie, à travers plusieurs conférences et plateaux télé<br />

réunissant ses grands acteurs et met pour la première fois<br />

à l’honneur un pays non-européen, dernier<br />

entrant dans le club très fermé des BRICS,<br />

l’Afrique du Sud, avec la participation du<br />

DTI (Department of Trade & Industry). Le<br />

continent africain sera décidément à l’honneur<br />

puisque l’Algérie, en plein développement<br />

industriel, fera l’objet d’une opération<br />

spéciale. Autre nouveauté en 2013, le 21<br />

novembre, la Fédération des Industries<br />

Mécaniques (FIM), en collaboration avec<br />

le CETIM et plusieurs syndicats membres<br />

présents sur le salon, organise avec l’association<br />

Elles bougent une opération de<br />

promotion des métiers de la mécanique<br />

En parallèle, MIDEST accroît<br />

sa présence sur les différents<br />

réseaux sociaux : Viadeo<br />

où il compte plus de 1 500<br />

membres, Twitter avec plus<br />

de 700 followers, LinkedIn<br />

pour le public anglophone et<br />

Facebook.<br />

14ÈME FORUM FRANCOPHONE DE LA MAINTENANCE<br />

Le 14ème Forum francophone de la maintenance 2013 se tient du 19 au 22 novembre<br />

à Paris-Nord Villepinte, sur le thème général : « Optimiser les pratiques pour une<br />

maintenance performante et économique ». Quatre jours pour vous rendre à l'unique<br />

manifestation francophone de la maintenance. Les conférences sont organisées par<br />

l'Afim dans le cadre du salon <strong>Maintenance</strong> Expo, carrefour d'échanges et de rencontres<br />

entièrement dédié aux métiers de la maintenance et qui se tient conjointement<br />

à Midest, le salon de la sous-traitance industrielle. Thèmes des conférences : Les<br />

éléments clés des politiques de maintenance (mardi) ; Les méthodes de travail innovantes<br />

et confirmées (mercredi) ; Technologies innovantes et filières en croissance<br />

(jeudi) ; et en journée de clôture, une table ronde « Emploi et valorisation des métiers<br />

et des formations » (vendredi). Rens. et inscription www.afim.asso.fr.<br />

14<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Actualités<br />

Arts et métiers ><br />

Grand Central<br />

Témoignage de Claude Dubout, conseiller sur le film de Rebecca Zlotowski « Grand<br />

Central ».<br />

Vous avez témoigné dans un<br />

livre de votre expérience professionnelle<br />

comme décontamineur<br />

nucléaire. Quel est votre<br />

sentiment sur cette question si<br />

délicate et polémique ?<br />

Cela fait trente-deux ans que je travaille<br />

dans le secteur nucléaire, dont<br />

plus de vingt ans comme décontaminateur.<br />

Mon livre témoigne de la réalité,<br />

des espoirs et des désillusions<br />

de notre « monde » de sous-traitants,<br />

de travailleurs du nucléaire employés<br />

dans des entreprises privées et prestataires<br />

du nucléaire. J’y parle du<br />

monde des invisibles, afin de faire<br />

connaître au public, aux proches, aux<br />

riverains des centrales, qui sont ces<br />

travailleurs. Alors pourquoi envoyer<br />

des hommes pour décontaminer ?<br />

Simplement pour décontaminer,<br />

vous répondra-t-on, pour permettre<br />

à d’autres corps de métier d’intervenir<br />

dans des conditions radiologiques<br />

acceptables. Et c’est vrai, avant d’envoyer<br />

les troupes, il faut des éclaireurs<br />

pour repérer, estimer, évaluer et<br />

assainir. Seulement voilà, la contamination<br />

ne disparaît malheureusement<br />

jamais tout à fait. La décontamination<br />

n’est pas une science exacte,<br />

ni un processus technique abouti, la<br />

décontamination n’a pour seul résultat<br />

que de transférer la contamination<br />

d’un endroit vers un autre.<br />

Alors pourquoi s’évertuer, alors que<br />

des machines existent, à envoyer des<br />

hommes flirter avec la mort ? Pour<br />

des raisons financières : un homme<br />

coûte moins cher qu’une machine.<br />

D’où l’emploi de sous-traitants dont<br />

la situation est simple : s’ils déclarent<br />

une maladie radio induite, l’exploitant<br />

ne sera pas tenu responsable mais<br />

plutôt l’employeur, c’est ce que l’on<br />

appelle l’externalisation des risques.<br />

On découvre dans le film ces<br />

ouvriers sous-traitant les déchets<br />

radioactifs. Le film est-il<br />

proche de la réalité ?<br />

Oui. Rebecca Zlotowski a beaucoup<br />

travaillé pour s’informer, pour s’imprégner<br />

de notre vie de sous-traitant.<br />

Cette histoire n’est pas seulement<br />

la mienne, c’est aussi celle de ces<br />

dinosaures, de ces gars qui oeuvrent<br />

chaque jour pour faire tourner la machine<br />

à fabriquer de l’électricité.<br />

Ces hommes, employés par des<br />

entreprises prestataires, vivent en<br />

déplacement plus de dix mois par an,<br />

rendant impossible ou hypothétique<br />

toute vie de famille. Ces hommes<br />

reçoivent la majorité des doses radioactives,<br />

ils effectuent les travaux<br />

les plus ingrats, ces travailleurs sont<br />

tous les trois ans l’objet de marchandages<br />

pour préserver leur emploi (au<br />

gré des renégociations des contrats).<br />

Ces sous-traitants, qui n’ont pas<br />

d’existence légale, sont toujours les<br />

principaux responsables lors d’incidents<br />

ou d’accidents, ils sont d’office<br />

désignés volontaires lors des catastrophes.<br />

Pourtant, ils ne gagnent que<br />

1 300 euros en début de carrière et<br />

à peine 1 700 en fin de carrière, leur<br />

rétribution pour frais de déplacement<br />

sur tout le territoire national, n’est<br />

que de 60 euros par jour, pour le petit<br />

déjeuner, le déjeuner, le dîner et la<br />

nuitée !<br />

L’histoire du film est vraisemblable,<br />

mais la réalité est souvent plus triste<br />

encore, plus cruelle et déroutante, allant<br />

pour certains jusqu’à l’alcoolisme<br />

ou le suicide. L’état psychologique<br />

actuel de cette population est dramatique<br />

et inquiétant pour la sécurité de<br />

nos installations nucléaires.<br />

Comment s’organise ce métier<br />

si méconnu ?<br />

Ce métier est encore trop improvisé à<br />

mon goût. Le métier s’apprend principalement<br />

sur le terrain en « copiant<br />

les anciens » et surtout en se débrouillant,<br />

car il n’existe pas ou trop peu de<br />

formation. Le compagnonnage ou le<br />

tutorat pourraient être une solution,<br />

mais les entreprises prestataires ne<br />

16<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Actualités<br />

UNE TRISTESSE FONDAMENTALE<br />

« Le film est une formidable et très réaliste représentation de ce monde qui, au-delà<br />

du côté sentimental, ne nous fait pas oublier la tristesse fondamentale de la vie des<br />

travailleurs du nucléaire. Cette tristesse n’est pas due à leur métier, ni aux risques<br />

qu’ils encourent, elle est le résultat d’une volonté ou d’une maladresse, d’êtres marginaux<br />

et peu connus des néophytes et de leur entourage. Ce que l’on ressent bien<br />

dans le film, c’est l’humanité de ces hommes et de ces femmes, leur attachement les<br />

uns aux autres, malgré leurs actes et leur désir presque sauvage de se détruire, pour<br />

se dépasser, pour s’élever au-dessus de la centrale. J’ai particulièrement apprécié la<br />

vraisemblance des aspects techniques liés au secteur nucléaire, tant dans les costumes,<br />

les décors, que les prises de vues… J’ai retrouvé l’ambiance de ce que je vis<br />

depuis tant d’années. Ce que j’ai voulu décrire dans mon livre est mis en images dans<br />

Grand Central. » Claude Dubout<br />

veulent pas prendre en charge le surcoût<br />

occasionné. C’est pour cela que<br />

j’ai écrit ce livre. Je me suis attaché à<br />

ce que mon récit permette de mieux<br />

connaître le métier de décontamineur.<br />

Ce métier si important (pour limiter<br />

les risques et maintenir acceptables<br />

les interventions de maintenance des<br />

centrales nucléaires) et si dangereux<br />

(le décontamineur est celui qui<br />

intervient le premier et reçoit le plus<br />

de « dose ») est malheureusement<br />

banalisé au point de n’exister que<br />

dans l’enceinte limitée d’une centrale<br />

nucléaire.<br />

Qui sont ces hommes et ces<br />

femmes qui acceptent un travail<br />

souvent dangereux ? Les<br />

considérez-vous comme des «<br />

héros » ?<br />

Il y a quelques années, on entrait<br />

dans le nucléaire, on choisissait<br />

d’exercer ces métiers en raison de<br />

l’attrait du déplacement (le salaire<br />

paraissant important), de la technologie,<br />

du mystère environnant. Mais<br />

aussi parce qu’on peut intervenir en<br />

centrale et exercer certains métiers<br />

sans diplômes ni compétences particulières.<br />

Mon attirance personnelle<br />

est plutôt liée à la volonté de pratiquer<br />

un métier « utile ». Je m’en<br />

faisais une idée presque mythique,<br />

celle d’un soldat qui intervient pour et<br />

avant les autres. L’élément indispensable<br />

sur lequel on se repose, auquel<br />

on fait confiance. Et puis l’action de<br />

décontaminer, c’est-à-dire d’éliminer<br />

ce qui est invisible, de se protéger de<br />

ce qui est invisible mais dangereux,<br />

est bien sûr une motivation captivante.<br />

L’adrénaline, la peur, le sentiment<br />

d’être le plus fort est forcément<br />

une des raisons d’exercer ce métier<br />

et d’en éprouver une réelle passion,<br />

peut-être dangereuse et « mortelle ».<br />

Les gars du nucléaire éprouvent une<br />

réelle passion pour leur métier. Malgré<br />

une précarité grandissante et<br />

des risques importants, ils restent<br />

motivés. C’est aussi l’origine de mon<br />

désir d’écrire : rendre hommage à ces<br />

invisibles du nucléaire, à ces oubliés<br />

de l’histoire ou à l’histoire d’un oubli.<br />

On sent comme une micro société qui<br />

BIBLIO<br />

se forme autour de la centrale. Cela<br />

rappelle les communautés qui, dans<br />

le passé, se formaient autour des<br />

usines.<br />

Les travailleurs ne sont pas qu’une<br />

cohorte de 20 ou 30 000 ouvriers<br />

en France qui gravitent autour des<br />

centrales : ils forment une véritable<br />

famille. Ils se connaissent tous plus<br />

ou moins, au gré des missions qu’ils<br />

exercent sur les centrales à travers<br />

le pays. Ils se sont presque tous rencontrés<br />

un jour ou l’autre. En arrêt de<br />

tranche, ils exercent tous les métiers<br />

des prestataires du nucléaire (une<br />

vingtaine environ) dans le bâtiment<br />

réacteur. Ils sont regroupés à plusieurs<br />

centaines dans le bâtiment<br />

réacteur à peine plus grand qu’un<br />

stade de foot, sur une période de<br />

quelques semaines, ce qui crée une<br />

certaine intimité. En fin de poste, ils<br />

se concentrent et se retrouvent dans<br />

les mêmes lieux de résidences : camping,<br />

foyer. Ils partagent les mêmes<br />

soucis de précarité, d’éloignement de<br />

leur famille, les mêmes risques, les<br />

mêmes doutes, ce qui les rapproche<br />

encore plus…<br />

« Je suis décontamineur dans le nucléaire », par Claude Dubout. Un essai sur<br />

les travailleurs méconnus qui opèrent sur les installations nucléaires, par l’un des<br />

leurs. Pratiquement la première fois que ces « invisibles » étaient mis en lumière et<br />

qu’étaient dévoilées les coulisses discrètes sinon interdites des centrales de production,<br />

des sites de recherches et d’essais. L’auteur sera conseiller technique sur le film<br />

Grand Central (Editions Paulo-Ramand, 2009).<br />

« La Centrale », Elisabeth Filhol (Editions POL, 2010, réédition collection poche Folio)<br />

Le livre qui est à l’origine du film Grand Central. « Je lis le roman dans la nuit, et dès<br />

le lendemain, ça se lève comme un choc émotionnel », a confié Rebecca Zlotowski<br />

au magazine Les InRocKuptibles (21/08/2013), « c’est la première fois qu’on parlait<br />

avec précision du nucléaire ». Si le film raconte avant tout une poignante histoire<br />

d’amour (le risque de contamination devient comme une métaphore de la maladie<br />

d’amour, insidieuse et tout aussi dangereuse), les protagonistes et leur environnement<br />

sont rendus avec authenticité : « Grand Central n’est pas un documentaire mais une<br />

fiction documentée, précise encore la réalisatrice. « On ne pouvait pas faire l’économie<br />

d’une enquête. Le métier nucléaire agit sur les corps des hommes et je trouvais<br />

dommage que le cinéma n’explore pas davantage la façon dont les métiers modifient<br />

nos carcasses. »<br />

Signalons aussi « La radioactivité sous surveillance et autres notions en radioprotection<br />

», de Marc Ammerich (Editions EDP Sciences, collection Bulles de<br />

sciences, 2013). Ce livre explique simplement ce qu’est la Radioprotection et le travail<br />

des radioprotectionnistes, montrant que si la radioactivité est partout et les sources de<br />

rayonnements diverses, elles n’ont pas toutes la même dangerosité. Inspecteur nucléaire<br />

au CEA, l’auteur est co-fondateur du forum Internet « radioprotection cirkus ».<br />

18<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


GMAO<br />

GMAO<br />

L’informatique au au service de de votre maintenance<br />

Patrimoine<br />

Interventions<br />

Stocks<br />

Achats<br />

Budgets<br />

Projets<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

Etat des lieux ><br />

Regards croisés sur un marché en mutation<br />

Nous avons souhaité recueillir la vision d’acteurs significatifs sur le présent et l’avenir<br />

du marché des logiciels de gestion de maintenance. Nous vous présentons en<br />

exclusivité les témoignages de Carlo Fichera, le directeur de Siveco, Sacha Lukic,<br />

chef du service maintenance et Directeur de l'activité Mainta d’Apave Alsacienne, et<br />

Jean-Marc Taclet, responsable de l’offre EAM d’Euriware, intégrateur de différentes<br />

solutions de GMAO... En les remerciant d’avoir accepté de participer à cette table<br />

ronde riche d’enseignements et étayée de leur solide expérience.<br />

Quelle est votre vision aujourd’hui du marché des<br />

logiciels de GMAO et des grands acteurs éditeurs et<br />

intégrateurs ?<br />

Carlo Fichera. Le marché des logiciels applicatifs et celui de<br />

la GMAO par la même occasion, est depuis quelques temps<br />

en pleine mutation. Ces mutations sont dues à l’accélération<br />

des technologies informatiques dans les réseaux étendus,<br />

dans le cloud, la mobilité etc. Il s’ensuit que les entreprises<br />

et les groupes, d’un côté standardisent, centralisent, externalisent<br />

leurs applications et qu’en même temps ils sont poussés<br />

à rendre l’information accessible en ligne à tous les collaborateurs,<br />

même itinérants, via des PDA, tablettes et smartphones.<br />

Siveco Group, notamment avec sa nouvelle génération de<br />

GMAO Coswin 8i, s’est très bien adapté à cette nouvelle vague<br />

technologique et organisationnelle.<br />

Aujourd’hui, même les logiciels dédiés GMAO Coswin peuvent<br />

être déployés sur des groupes entiers (et non plus site par site).<br />

Ce ne sont plus seulement les ERP, qui en sont capables, d’une<br />

part sur le plan technique et d’autre part sur le plan conduite<br />

de projet. En effet, les équipes projets Siveco Group ont les<br />

mêmes compétences que les intégrateurs pour déployer leurs<br />

propres solutions.<br />

Sacha Lukic. Cette année a été marquée par l’offensive très<br />

soutenue des éditeurs ERP sur le marché de la GMAO. Le retard<br />

accusé pendant de très nombreuses années à savoir une<br />

ergonomie peu adaptée et une adaptabilité très faible ont été<br />

largement compensées. De plus en plus, les sociétés équipées<br />

d’un ERP pour leur gestion financière/comptable se voient aussi<br />

proposer le module maintenance ce qui rajoute une très forte<br />

concurrence auprès des éditeurs classiques de la GMAO.<br />

D’autre part, le passé a aussi déjà démontré les regroupements<br />

du marché avec le rachat de Maximo par IBM et celui<br />

de Datastream par Infor. Dans ce contexte se pose la question<br />

de savoir si les éditeurs de petite et moyenne taille auront la<br />

capacité d’assurer leur pérennité à long terme.<br />

Est-ce aujourd’hui un marché de renouvellement ou<br />

encore de première installation ?<br />

Carlo Fichera. Presque tous<br />

les secteurs ont déjà eu une<br />

expérience plus ou moins<br />

élaborée d’une GMAO. Aujourd’hui,<br />

on se trouve donc<br />

en France dans un marché de<br />

renouvellement ou d’extension.<br />

De plus en plus de groupes<br />

souhaitent standardiser leurs<br />

Carlo Fichera,<br />

fondateur et directeur de Siveco<br />

outils, faire en sorte que tous<br />

les sites utilisent la même<br />

GMAO. La tendance est également à centraliser les outils.<br />

L’évolution des réseaux, l’augmentation des débits sur l’Internet<br />

permettent d’accéder à ce type d’architecture, qui nécessitait<br />

il y a encore quelques années de lignes spécialisées.<br />

Sacha Lukic. En France, le marché est arrivé à maturité<br />

sur les segments classiques. Ainsi, les projets importants de<br />

GMAO concernent essentiellement le renouvellement d’outils<br />

obsolètes ou mal exploités dans l’entreprise. Cette particularité<br />

confère cependant une complexité importante dans les dossiers<br />

car l’utilisateur est déjà échaudé, et sait parfaitement ce<br />

qu’il ne veut pas reproduire dans la nouvelle GMAO qu’il va<br />

déployer. Il est ainsi beaucoup plus exigeant et l’effort à fournir<br />

du côté éditeur est en conséquence très significatif.<br />

En revanche, les « petites » organisations de maintenance,<br />

qui constituent un autre segment du marché potentiel, sont en<br />

plein essor et se munissent, dans la plupart des cas, pour la<br />

première fois d’une GMAO.<br />

Jean-Marc Taclet. Nous nous situons sur un marché de renouvellement.<br />

La plupart des grandes sociétés dans le secteur<br />

industriel disposent d'une solution d'EAM (<strong>Entreprise</strong> Asset<br />

20<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Management, gestion des actifs de l’entreprise). Cependant,<br />

des petites sociétés et des entreprises hors secteur industriel<br />

n'ont souvent pas de solution car ils n'en ressentent pas le<br />

besoin… ou n'en n'ont pas les moyens.<br />

Quelle est la place respective aujourd’hui des pure<br />

players de GMAO et des éditeurs d’ERP offrant une<br />

« brique » GMAO à leur outil global de gestion ?<br />

Quels sont, selon vous, les avantages et les limites<br />

des uns et des autres ?<br />

Carlo Fichera. Force est de constater que les solutions de<br />

GMAO des « pure players » sont plus efficaces et moins onéreuses<br />

que les « briques » fournies par les ERP. On assiste<br />

d’ailleurs sur le marché à un retour de tendance et la progression<br />

des « briques » ERP, constatée il y a quelques années,<br />

s’estompe, voire s’inverse.<br />

Une solution de GMAO, interfacée avec le backbone de gestion<br />

d’un ERP est la meilleure solution. C’est un gain en termes<br />

de coût mais également de mise en œuvre. L’intérêt du progiciel<br />

c’est aussi de pouvoir bénéficier de ces évolutions fonctionnelles<br />

liées aux évolutions des métiers de la maintenance.<br />

Sacha Lukic. Les solutions “best of breed” (meilleur de la<br />

catégorie) restent, pour le moment, les solutions d’excellence<br />

dans les contextes où la fonction maintenance occupe une<br />

place stratégique dans l’activité de l’entreprise. Evidemment,<br />

ce choix complexifie le SI (« système d’information ») avec<br />

l’obligation de la mise en œuvre d’interfaces entre les différentes<br />

briques du SI difficile à maintenir dans le temps.<br />

C’est pourquoi, le choix du module maintenance d’un ERP<br />

facilite grandement le travail du DSI (directeur du système<br />

informatique) grâce notamment au caractère natif et intégré<br />

de la fonctionnalité, et conforte le financier dans l’utilisation au<br />

quotidien du logiciel ERP.<br />

Mais la fonction maintenance, n’est-elle pas un organe complexe<br />

de l’entreprise nécessitant une solution informatique<br />

adaptée à sa complexité et destinée aux utilisateurs finaux que<br />

sont les compagnons de maintenance ?<br />

Jean-Marc Taclet. Les pure players de GMAO sont préférés<br />

par les directions métier car ils ont en standard une très bonne<br />

couverture des besoins et une meilleure ergonomie permettant<br />

une appropriation rapide de l'application. Les briques GMAO<br />

des solutions ERP sont souvent portées, voire imposées, par<br />

les Directions Générales et les DSI afin de rationnaliser l'architecture<br />

applicative et de bénéficier de l'intégration native entre<br />

les modules. Mais tous les ERP ne proposent pas forcément<br />

de solution de GMAO crédible.<br />

Aujourd'hui, on peut assister à des mises en concurrence<br />

entre les pure players et les solutions GMAO des ERP lorsque<br />

les sociétés en utilisent, comme c'est le cas pour SAP. De<br />

grands groupes ont fait les deux choix : GMAO de l'ERP pour<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

21


Dossier GMAO<br />

les grandes entreprises, GMAO dédiée pour les moyennes et<br />

petites entités.<br />

Quels sont pour vous les secteurs d’activités – industriels<br />

ou tertiaires - les plus porteurs ?<br />

Carlo Fichera. Nous ne constatons pas un secteur plus porteur<br />

qu’un autre. Signe que la recherche de l’efficacité, de la<br />

traçabilité, de la sécurité, des domaines de la maintenance,<br />

est présente dans tous les secteurs. La crise ne fait qu’accélérer<br />

ce mouvement. Siveco Group avec sa solution Coswin<br />

est présent dans tous les secteurs industriels, tertiaires, santé,<br />

défense, logistiques et retail.<br />

Sacha Lukic. Le secteur industriel a été le précurseur en<br />

matière de GMAO compte tenu des besoins forts en gestion<br />

de la maintenance. C’est pourquoi, ce secteur est aujourd’hui<br />

mature et les cartes sont déjà largement distribuées. A chaque<br />

éditeur d’être capable de faire progresser son client dans le<br />

temps, et ainsi d’en assurer sa pérennité.<br />

Par contre, d’autres secteurs comme celui de l’immobilier ou<br />

celui de l’eau par exemple, sont en pleine croissance car de<br />

nouveaux besoins sont apparus dans ces dernières années,<br />

liés à des économies d’échelle et à des réalités économiques<br />

qui rattrapent ces secteurs, et qui ont donc en conséquence<br />

besoin de s’organiser plus finement.<br />

Jean-Marc Taclet. Les secteurs d'activités les plus porteurs<br />

sont fonction de la conjoncture économique. Il y a 10 ans, il<br />

s’agissait des sociétés de Process Continu comme celles du<br />

pétrole et de la chimie. Actuellement, c'est l'énergie et le transport<br />

qui lancent des projets significatifs. On constate aussi un<br />

intérêt par les grandes sociétés de service en maintenance tertiaire<br />

et infrastructures. Cette tendance reste à confirmer.<br />

Quelles sont aujourd’hui les fonctionnalités et les<br />

applications jugées incontournables et indispensables<br />

d’une GMAO ?<br />

Sacha Lukic. Les premiers éditeurs de GMAO ont proposé<br />

des solutions il y a plus de 25 ans. Toutes les GMAO proposent<br />

aujourd’hui pléthores de fonctionnalités avec plus ou moins de<br />

réussite. Cependant les incontournables restent la gestion des<br />

travaux et notamment le plan de maintenance préventif, la planification<br />

et l’ordonnancement des travaux et la gestion des<br />

stocks et des approvisionnements.<br />

Sacha Lukic, Chef du service maintenance<br />

et Directeur de l'activité Mainta d’Apave Alsacienne<br />

Ensuite, les fonctionnalités d'amélioration de la performance<br />

deviennent incontournables comme la Planification des interventions.<br />

Dans certaines industries, les fonctionnalités permettant<br />

le suivi de la sécurité des interventions et le respect de la<br />

réglementation sont importantes. Communes à de nombreux<br />

secteurs, les fonctionnalités de mobilité sont de plus en plus<br />

demandées, car elles représentent un vecteur d'amélioration<br />

de la performance indiscutable.<br />

Carlo Fichera. La mobilité se retrouve dans presque tous les<br />

appels d’offres :<br />

le suivi et pilotage des contrats de sous-traitance : la GMAO<br />

sert de plus en plus à renégocier les contrats ;<br />

la relation (client / fournisseur) entre les services : la réception<br />

des travaux par les demandeurs est systématique (Workflow) ;<br />

la traçabilité, et ce, à tous les niveaux : dans les transactions<br />

et sur les données ;<br />

le pilotage financier du parc maintenu (prise de décision de renouvellement<br />

d’équipements et d’installations, …) et non plus<br />

seulement son suivi technique ;<br />

les systèmes d’alerte, l’information vont vers l’utilisateur et plus<br />

l’inverse ;<br />

Jean-Marc Taclet. Les fonctionnalités fondamentales<br />

des GMAO restent indispensables,<br />

telles que la gestion des équipements, la<br />

maintenance corrective, la maintenance préventive,<br />

la gestion de stocks des pièces de<br />

rechanges, les achats de pièces et de services...<br />

Prendre le temps de construire le Cahier des Charges<br />

en fonction des réels besoins et capacités afin<br />

d’optimiser le Retour sur Investissement<br />

22<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

enfin, sont exigés des outils standards d’interfaçage permettant<br />

de faciliter les échanges avec le SI du client.<br />

Les applications de mobilité impactent-elles significativement<br />

la demande et l’offre de produits de<br />

GMAO, ou cette demande n’est-elle encore qu’émergente<br />

? Et la vidéo ?<br />

Sacha Lukic. En 2010, présenter une application de mobilité<br />

de type GMAO relevait de la performance et de l’innovation.<br />

Aujourd’hui, ne pas être doté de cette fonctionnalité peut être<br />

considéré comme un critère d’élimination dans certains dossiers<br />

d’appel d’offre.<br />

Aujourd’hui, toutes les activités de maintenance itinérantes –<br />

notamment en prestations de service - qui s’équipent d’un outil<br />

de GMAO réclament la mobilité, parfois même comme vecteur<br />

d’informations principal.<br />

bénéfices apporte la solution<br />

?<br />

Sacha Lukic. Les solutions<br />

comme la nôtre s’adresse principalement<br />

aux organisations<br />

dans lesquelles la fonction<br />

maintenance est au cœur de la<br />

préoccupation de l’entreprise,<br />

où les utilisateurs finaux sont<br />

écoutés et ont un poids dans<br />

la décision finale, et enfin où<br />

les choix métiers sont aussi<br />

importants que ceux réalisés<br />

en matière d’informatique.<br />

Jean-Marc Taclet, responsable<br />

de l’offre EAM d’Euriware<br />

Et concernant une solution comme Coswin 8i ?<br />

Le marché de la mobilité est très volatile et évolue de manière<br />

très rapide. De nombreux acteurs majeurs sont en grande difficulté<br />

(Nokia, Blackberry, Windows Mobile, RIM, Symbian…).<br />

La vérité d’un jour n’est pas celle du lendemain, ce qui complexifie<br />

les choix en matière de développement informatique<br />

pour les éditeurs de logiciels de GMAO. Cependant, deux acteurs<br />

semblent clairement se distinguer : Google (Androïd) et<br />

Apple (iOS). Ne pas s’y intéresser serait prendre un risque très<br />

important sur l’avenir de sa solution de GMAO Mobile.<br />

Jean-Marc Taclet. Les éditeurs de solutions de GMAO proposent<br />

depuis longtemps des solutions de mobilité. Mais l'évolution<br />

des technologies et des réseaux mobiles ont redonné<br />

de l'intérêt à leur utilisation dans le cadre de la maintenance<br />

pour des sites ou des zones étendus. Les éditeurs de GMAO<br />

ont suivi les évolutions technologiques pour proposer des solutions<br />

mobiles dédiées.<br />

Mais les besoins de mobilité concernent de nombreux métiers<br />

de l'entreprise tels que le commerce, les achats, le marketing...<br />

Dans cette situation, les entreprises recherchent des solutions<br />

de mobilité pouvant répondre à tous leur besoins afin de rationaliser<br />

les technologies et les applications.<br />

Carlo Fichera. Il est essentiel de pouvoir fournir aujourd’hui au<br />

marché des solutions de mobilité. Nous avons avec Coswin 8i<br />

une offre très vaste, qui va de la tablette connectée (l’application<br />

est disponible sur tablette comme sur<br />

un poste de travail classique, avec toutes<br />

ses fonctionnalités) à la solution Coswin<br />

Nom@d sur PDA en Windows mobile ou<br />

Android, en mode déconnecté/synchronisé<br />

avec la base de donnée Coswin.<br />

Quelle est la valeur ajoutée d’une<br />

solution comme la vôtre ? A qui<br />

s’adresse-t-elle en priorité et quels<br />

Carlo Fichera. C’est à l’utilisateur que les bénéfices de la version<br />

Coswin 8i profitent en premier lieu. L’utilisation des technologies<br />

les plus récentes (Ajax, HTML5, CSS3, ADF, etc.)<br />

améliore l’ergonomie de Coswin 8i : plus d’efficacité avec les<br />

modes de saisie en ligne ; plus d’efficience avec la généralisation<br />

des fonctions de glisser-déplacer ; amélioration de l’ergonomie<br />

avec une interface encore plus intuitive.<br />

La DSI sera séduite par les facilités de déploiement de la version<br />

à grande échelle, l’intégration du logiciel au cœur de son<br />

système d’information aidé en cela par les outils d’interfaçages<br />

avec les autres applications (LDAP / SSO, Web services,<br />

connecteurs standard par fichiers plats ou par tables d’interfaces,<br />

etc.) et la possibilité de personnalisation très avancée.<br />

Et, quelle serait la valeur ajoutée d’un intégrateur<br />

comme Euriware dans la démarche d’acquisition<br />

d’une solution logicielle ?<br />

Jean-Marc Taclet. Un intégrateur de solutions de GMAO<br />

comme Euriware fait bénéficier ses clients de son savoir-faire<br />

et de son expertise, pour que la mise en œuvre d'un système<br />

de GMAO soit un succès. Une société peut avoir choisi la<br />

meilleure solution de GMAO, mais si ses utilisateurs ne s'en<br />

servent pas, le projet n'aura servi à rien. Pour assurer le succès<br />

des mises en œuvre de solutions de GMAO, Euriware a<br />

développé ses propres méthodes et outils, facilitant ainsi l’inté-<br />

Vous pouvez avoir choisi la meilleure solution<br />

de GMAO mais si les utilisateurs ne s'en<br />

servent pas, le projet n'aura servi à rien<br />

24<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

gration des solutions et leur appropriation par les utilisateurs.<br />

Par ailleurs, les domaines d'expertise d'Euriware en informatique<br />

industrielle (supervision, GTC - Gestion Technique Centralisée,<br />

contrôle-commande) et dans les outils de gestion<br />

(ERP, GED, PLM...) permettent d’intégrer la GMAO au sein des<br />

systèmes d’information existants. Nous apportons également à<br />

nos clients nos compétences du métier de la maintenance afin<br />

de proposer les bonnes pratiques à mettre en œuvre et éviter<br />

ainsi des développements spécifiques coûteux et inutiles. A<br />

travers les projets d'intégration ou les prestations d'expertise,<br />

Euriware répond aux enjeux de ses clients visant principalement<br />

à améliorer leur performance industrielle.<br />

Enfin, selon votre expérience, pour réussir l'intégration<br />

d'un nouvel outil logiciel dans l'entreprise,<br />

quelles sont les erreurs à ne pas commettre, et les<br />

bonnes pratiques ?<br />

Carlo Fichera. Selon moi, il y a en effet un certain nombre<br />

d’erreurs à ne pas commettre.<br />

Tout d’abord, il ne faut pas sous-estimer la conduite du changement<br />

pendant le projet : implication du métier, formation,<br />

communication.<br />

Il est fréquent que les entreprises demandent de la mobilité,<br />

mais sans savoir dans quel contexte celle-ci sera utilisée : en<br />

mode connecté/déconnecté ? Sur quel périmètre fonctionnel ?<br />

Pour quels utilisateur(s) ? Il faut être conscient que toutes les<br />

solutions mobiles ne proposent pas le même niveau de service.<br />

Concernant les bonnes pratiques, indépendamment du choix<br />

de l’outil, il est impératif de prendre le temps de construire le<br />

Cahier des Charges en fonction des réels besoins et capacités<br />

afin d’optimiser le Retour sur Investissement.<br />

Et il faut savoir s’entourer des spécialistes de la solution retenue<br />

pour exploiter au maximum les atouts de l’outil et appliquer<br />

les « best practices » déduites des retours d’expérience<br />

des clients (valorisation de l’expérience de l’éditeur et de ses<br />

hommes).<br />

Sacha Lukic. Il y a encore cinq ans, la préoccupation principale<br />

des sociétés qui cherchaient à s’équiper d’une GMAO pointait<br />

principalement sur la facilité d’utilisation ainsi que l’ergonomie,<br />

la richesse fonctionnelle ainsi que la flexibilité et l’évolutivité de<br />

l’outil. Aujourd’hui, cette tendance a quelque peu évoluée et les<br />

futurs utilisateurs se préoccupent autant, voire même plus, du<br />

niveau d’accompagnement pendant et après le projet que de<br />

la GMAO elle-même.<br />

Et on constate aussi que cette tendance se banalise pour tous<br />

les segments de marché y compris pour celui des GMAO « low<br />

cost ». Il ne suffit donc plus d’avoir un outil uptodate, facile<br />

d’utilisation avec pléthores de fonctionnalités, il faut aussi être<br />

capable de convaincre de son engagement dans la durée.<br />

Propos recueillis par Jean-François Romain<br />

COMMUNIQUÉ<br />

Un petit déjeuner pour découvrir la GMAO<br />

Organisé par CORIM Solutions, éditeur et intégrateur de logiciels de gestion de maintenance, la prochaine édition<br />

du roadshow Caf’ & GMAO se tiendra à Aix-en-Provence le 21 novembre prochain, sur le thème « Informatiser son<br />

service maintenance, les clés de la réussite ». En vedette, la présentation de la nouvelle version 4.0.<br />

Editeur et intégrateur de logiciels GMAO et EAM, CORIM Solutions conçoit et propose des logiciels « innovants » pour la<br />

gestion de la maintenance en mode licence et Saas. L’éditeur prend en charge les projets d'organisation et d’informatisation<br />

de la maintenance, du conseil au développement de solutions spécifiques, en passant par l'hébergement.<br />

Après Toulouse et Valence, l’éditeur CORIM Solutions présentera aux entreprises et collectivités d’Aix-en-Provence les<br />

bénéfices de l’informatisation d’un service maintenance. C’est autour d’un petit déjeuner sur la thématique : « Informatiser<br />

son service maintenance, les clés de la réussite », que les professionnels de la maintenance pourront échanger sur leurs<br />

problématiques métier, et découvrir la toute dernière version 4.0 de CORIM Progress.<br />

Sortie en septembre 2013 avec plus d’une centaine de nouveautés, la version 4.0 fait de CORIM Progress une application<br />

GMAO encore plus intuitive et complète : barre de navigation entièrement redessinée, explorateur parc multi-affichage,<br />

outil de reporting intégré, personnalisation avancée, assistance à la planification, gestion des astreintes, planning des ressources<br />

renforcé… CORIM Progress version 4.0 est une application incontournable sur le marché de la GMAO.<br />

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26<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


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changement de lubrifiant<br />

MODULE NOMADE<br />

Tournées de graissage sur PocketPC<br />

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Caractéristiques physicochimiques des lubrifiants<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

Expérience ><br />

Quand la GMAO a des ratés<br />

Il arrive parfois que la GMAO, aussi séduisante qu’elle paraisse au départ, soit victime<br />

d’un changement de stratégie ou d’un mauvais timing dans l’organisation de<br />

l’entreprise. Voici un exemple dans la gestion de la maintenance des installations<br />

vinicoles d’une entreprise alsacienne.<br />

Fondé en 1765 par Alfred Heim à Westhalten dans le<br />

Haut-Rhin, Bestheim est une entreprise familiale qui<br />

exploite aujourd’hui 700 hectares de vignes avec deux<br />

sites de production situés à Benwihr et à Westhalten. Un chai<br />

est spécialement dédié à l’élaboration des crémants d’Alsace<br />

dont Bestheim est l’un des pionniers. Les vignobles sont gérés<br />

selon les principes de l’agriculture raisonnée et 80% de la<br />

superficie est vendangé manuellement dans un but qualitatif.<br />

Toutes les parcelles sont géo-localisées par GPS permettant<br />

de tracer exactement l’origine des raisins. Regroupant plus<br />

de 200 vignerons, Bestheim a opéré une fusion avec Cave<br />

d’Obernai. Le nouveau groupe est ainsi devenu le premier producteur<br />

alsacien avec plus de 18 millions de bouteilles par an.<br />

Cette démarche répond à une stratégie de développement à<br />

l’international.<br />

Une opération réussie mais qui a nécessité de revoir sa gestion<br />

de la maintenance ; en effet, sur les sites de production<br />

de Benwihr et de Westhalten, l'entreprise utilise de nombreux<br />

équipements destinés à une grande variété d’opérations :<br />

machines de tri mécanique de la vendange, tables vibrantes,<br />

mélangeurs, systèmes de démottage, cuves de stockage et de<br />

vinification, pompes à vin, systèmes de mise en bouteille et<br />

d’étiquetage... Autant de machines et d’outils qui nécessitent<br />

une maintenance rigoureuse tout au long des saisons. Utilisant<br />

jusque-là un système de maintenance basique exigeant beaucoup<br />

d’interventions manuelles consommatrices de temps,<br />

Bestheim a pris la décision de sélectionner une solution de<br />

gestion proposant des fonctionnalités plus adaptées à ses besoins.<br />

Egalement souhaitée, une solution offrant des capacités<br />

d’évolution permettant de soutenir le développement futur de<br />

ses activités.<br />

Priorité aux travaux neufs<br />

Après avoir procédé à des tests d’évaluation des principales<br />

solutions logicielles du marché, le choix de Bestheim s’était<br />

orienté vers une GMAO qui semblait convenir à ses besoins.<br />

« Cette solution nous a permis de gérer plus facilement et plus<br />

Bestheim est devenu le premier producteur alsacien<br />

rapidement nos opérations de maintenance corrective, notamment<br />

grâce aux fonctionnalités de gestion des historiques de<br />

panne et des bons de travaux », soulignait alors Didier Cheminade,<br />

responsable maintenance chez Bestheim.<br />

Et puis revirement brutal : le développement de l’entreprise<br />

s’accélère et la direction de Bestheim décide d’entreprendre<br />

de grands travaux sur ses installations vinicoles et lance des<br />

acquisitions importantes de nouveaux équipements (cuverie,<br />

vendangeoirs…). La priorité est dès lors donnée aux travaux<br />

neufs et la petite équipe de maintenance placée sous la direction<br />

de M. Cheminade se voit contrainte de mettre l’outil<br />

de GMAO en sommeil « pour les deux ans qui viennent », le<br />

temps de mettre en fonction les nouvelles installations. Mais<br />

l’outil GMAO, ou un autre, devra alors être redéployé sur l’ensemble<br />

du nouveau parc d’installations…<br />

François Précope<br />

De gros investissements en cuverie<br />

28<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

Application spécifique ><br />

Un développement sur tablette<br />

Pour le Port de La Rochelle, Tribofilm, éditeur de MaintiMedia, a développé un module<br />

original sur tablette, dédié à l’inspection des Infrastructures maritimes et terrestres<br />

et permettant de déclencher des interventions en direct.<br />

Le Cap d’Aunis en cale-sèche (Photo Thierry Rambaud – PALR)<br />

Comme l’indique l’intitulé de son<br />

titre de Chef du Service des Accès<br />

Maritimes et des Infrastructures<br />

Terrestres, M. Philippe Texier remplit<br />

une double fonction au sein de Port<br />

Atlantique de La Rochelle. Il dirige ainsi<br />

un service hydrographique en charge de<br />

la surveillance des accès maritimes et<br />

qui mesure en permanence l’évolution<br />

des fonds. Un sondeur mono faisceau<br />

bi-fréquences mesure les profondeurs.<br />

Celui-ci est couplé avec un GPS, ce qui<br />

permet d’éditer une cartographie des<br />

fonds marins.<br />

Associé à l’hydrographie et spécifiquement<br />

chargé du dragage, un service est<br />

doté d’une drague qui permettra de nettoyer<br />

les fonds en fonction des urgences.<br />

Il s’agit de garantir à tout moment l’accessibilité<br />

du port à l’ensemble des navires<br />

de haute mer qui viennent accoster<br />

afin de charger ou décharger des céréales,<br />

des hydrocarbures, du bois, etc.<br />

C’est donc l’exploitation même du port<br />

qui est en cause. Le dragage consiste à<br />

aspirer les vases dans les voies d’accès<br />

et de nettoyer les souilles au-dessus<br />

desquelles sont amarrés les navires. La<br />

maintenance des accès maritimes est<br />

assurée par un équipage de 7 personnes<br />

à bord de la drague « Cap d’Aunis »<br />

Concernant les infrastructures terrestres,<br />

Philippe Texier doit assurer l’entretien et<br />

surveiller l’état de l’ensemble de la voierie,<br />

de l’espace routier et des quais du<br />

port. Relèvent également de sa mission<br />

la maintenance des différents réseaux<br />

en ce qui concerne l’électricité, l’eau et<br />

les réseaux d’assainissement. Avec les<br />

quais il faut comprendre tous leurs équipements<br />

comme les cabestans servant à<br />

tendre les amarres de navires, les amortisseurs<br />

et autres défenses de protection<br />

des quais (et accessoirement la coque<br />

des navires !).<br />

Concernant la maintenance générale,<br />

une équipe interne dotée d’un atelier<br />

électrique et mécanique assure les astreintes<br />

et les interventions d’urgence.<br />

L’entretien de la voirie et les gros travaux<br />

font naturellement l’objet de marchés<br />

confiés à des prestataires locaux.<br />

Prenant ses fonctions il y a un an et<br />

demi, M. Texier a souhaité doter le service<br />

d’un outil pour combler les carences<br />

en matière d’archivage des données, de<br />

gestion des informations et d’historicisation<br />

des actions de maintenance. « On<br />

a acquis alors la GMAO MaintiMedia de<br />

Tribofilm qui correspondait aux besoins<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

29


Dossier GMAO<br />

de notre maintenance et que nous<br />

avons adapté à la méthode de gestion<br />

que nous utilisons ». Afin d’assurer la<br />

maintenance des ouvrages, est appliquée<br />

une adaptation de la méthode VSC<br />

(dite des Visites Simplifiées Comparées)<br />

spécialement élaborée pour la gestion<br />

des parcs d’infrastructures portuaires et<br />

maritimes.<br />

Visualiser l’historique des désordres<br />

Tribofilm a ainsi été requis de réaliser<br />

au sein de la GMAO mise en place un<br />

développement spécifique pour intégrer<br />

certains paramètres choisis issus de la<br />

méthode VSC pour la maintenance des<br />

Le Cap d’Aunis en exploitation (Photo Thierry Rambaud – PALR)<br />

ouvrages. De plus la GMAO est devenue<br />

accessible sur un outil nomade, en<br />

l’occurrence une tablette tactile et durcie<br />

- étanchéité oblige - sous Android (Unitech).<br />

Philippe Texier, chef du service Accès<br />

Maritimes et Infrastructures terrestres<br />

(Photo Thierry Rambaud – PALR)<br />

En mission d’inspection, effectuée à marée<br />

basse, il devient possible de prendre<br />

des photos des ouvrages à l’aide de la<br />

tablette et de les comparer à des vues<br />

antérieures de façon à surveiller les<br />

dégradations éventuelles, l’évolution de<br />

fissures et autres désordres. On pourra<br />

ainsi consulter en direct non seulement<br />

les relevés mais également les clichés<br />

antérieurs. L’inspection est réalisée à<br />

partir d’une check list de contrôle des<br />

points à vérifier sur les organes mécaniques<br />

(pieux, poutres…) et les organes<br />

d’usage (échelles de quais…). Et tout<br />

aussi instantanément, il est également<br />

possible de déclencher des demandes<br />

d’intervention, qu’elles soient destinées<br />

à l’interne ou à l’externe.<br />

« Le module est régulièrement enrichi<br />

et affiné selon les évolutions des procédures<br />

de contrôle et les améliorations<br />

souhaitées », explique Philippe Texier.<br />

« Sur la base d’un outil logiciel offrant<br />

toutes les fonctionnalités standards, Tribofilm<br />

a démontré sa capacité à s’adapter<br />

à l’évolution de nos activités particulières<br />

». Ayant fait la preuve de son<br />

efficience, ce module sur tablette devrait<br />

également être déployé pour d’autres<br />

installations et équipements, d’abord sur<br />

la drague puis sur les voies ferrées.<br />

Jean-François Romain<br />

Le Port de La Rochelle (Photo Thierry Rambaud – PALR)<br />

30<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


La GMAO par le metier<br />

Technologie Full Web native<br />

Simple à utiliser<br />

Rapidement opérationnelle<br />

Optimisée par métier<br />

Mobile (internet, 3G, 4G...)<br />

<strong>Maintenance</strong> préventive<br />

<strong>Maintenance</strong> curative<br />

Pièces détachées, achats et stocks.<br />

Suivi et réduction des coûts<br />

Évènements HSE, audits, document unique...<br />

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Traitement des appels, suivi des demandes<br />

Contrats, Devis & facturation client<br />

Rondes optimisées & navigation GPS<br />

Arborescence multi-client<br />

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intégrer tous les équipements client<br />

dans l’arborescence de la GMAO<br />

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2013 – N°632<br />

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Dossier GMAO<br />

Publi-Reportage ><br />

Delannoy Dewailly gère son SAV technique client<br />

avec la GMAO SAV Altair Enterprise<br />

Acteur régional reconnu du génie climatique, Delannoy Dewailly assure la maintenance<br />

et l’exploitation des installations de plus de 300 clients professionnels. Afin<br />

d’optimiser la gestion de son service de maintenance, l’entreprise a fait appel à la<br />

GMAO Altair Enterprise SAV de DSDSystem.<br />

Avec plus d’un siècle d’expérience dans la plomberie,<br />

le chauffage et le génie climatique, Delannoy Dewailly<br />

est un des leaders incontestés du secteur dans le Nord<br />

de la France. Ayant misé sur les nouvelles technologies, il a<br />

traversé les décennies démarrant plombier-chauffagiste, pour<br />

devenir aujourd’hui également expert en géothermie, climatisation,<br />

désenfumage, traitements acoustiques...<br />

L’Hôtel de Région Nord-Pas-de-Calais, l’Opéra de Lille, le Musée<br />

du Louvre Lens, la Piscine de Roubaix ou encore le nouvel<br />

auditorium de l’orchestre National de Lille comptent parmi leurs<br />

références prestigieuses, entre autres cliniques, établissement<br />

scolaires et groupes industriels implantés localement, comme<br />

Nestlé ou Lesaffre.<br />

Le groupe est constitué de Delannoy Dewailly <strong>Entreprise</strong>, la<br />

division d’installation, et de Delannoy Dewailly <strong>Maintenance</strong>,<br />

la division maintenance exploitation d’installations CVC et multitechniques.<br />

En 2011, le chiffre d’affaire s’élevait à 5 millions<br />

d’euros pour la branche maintenance, contre 13 millions pour<br />

la division <strong>Entreprise</strong>.<br />

L’ obligation de rentabilité appliquée à la maintenance<br />

Les services maintenance savent à quel point la gestion globale<br />

de leur activité demande un travail important et rigoureux.<br />

Il faut gérer l’aspect financier, des grands contrats de maintenance<br />

aux petits devis ponctuels ; il y a ensuite la gestion des<br />

installations de chaque client ; enfin la gestion du personnel, du<br />

planning et des déplacements de ses agents.<br />

« La solution qui était en place jusqu’à présent était un logiciel<br />

SAV classique, permettant de gérer administrativement les<br />

prestations (devis, factures) et de suivre les interventions, »<br />

commente Xavier Milcent, gestionnaire de contrats de Delannoy-Dewailly<br />

<strong>Maintenance</strong>. « Ce logiciel offrait cependant<br />

assez peu de possibilités en matière de gestion de la maintenance<br />

proprement dite, en dehors d’un simple suivi des interventions.<br />

» M. Milcent précise sa problématique : « Actuellement<br />

5 personnes utilisent quotidiennement Altair dans les<br />

bureaux, auquel s’ajoutent une douzaine d’agents sur le terrain<br />

dont nous devons organiser les interventions, mais aussi les<br />

déplacements. »<br />

« Nous avons en charge l’entretien et le dépannage des installations<br />

techniques d’environ 300 clients professionnels, ce qui<br />

représente des milliers d’interventions que nous devons gérer<br />

chaque année. »<br />

Si la maîtrise des coûts est une problématique commune à<br />

tous les services maintenance de l’industrie et des services,<br />

les entreprises de SAV et de maintenance font reposer entièrement<br />

leur rentabilité sur leurs performances. « Il nous faut donc<br />

optimiser le temps passé à chaque étape d’une intervention,<br />

depuis la demande jusqu’au reporting », explique M. Milcent.<br />

« Notre besoin de maîtriser les coûts et notre envie d’améliorer<br />

la qualité de service de l’entreprise ont rendu nécessaires l’installation<br />

d’une GMAO. »<br />

Vers le choix de la GMAO Altair Enterprise SAV<br />

La société a donc choisi de faire évoluer son système informatique<br />

vers une solution plus moderne et plus complète. Xavier<br />

Milcent explique : « La technologie Web était probablement<br />

le critère le plus important dans le choix de la GMAO. Bien<br />

sûr, beaucoup de solutions du marché proposent un portail de<br />

demandes d’intervention web, mais nous souhaitions vraiment<br />

mettre en place une architecture cohérente, avec une mobilité<br />

performante et une bonne réactivité. »<br />

Après une étude du marché des GMAO, de leurs possibilités<br />

technologiques et fonctionnelles en matière de gestion SAV, la<br />

société a assisté à plusieurs démonstrations, pour arrêter son<br />

choix sur Altair Enterprise. « Le choix s’est rapidement porté<br />

sur la GMAO Altair Enteprise. Outre sa technologie avancée,<br />

le prix de la solution était attractif », poursuit Xavier Milcent.<br />

« Avec Altair, nous pouvons désormais intégrer tous les équipements<br />

client dans l’arborescence de la GMAO, ce qui facilite<br />

la prise en charge des demandes d’interventions de nos<br />

clients, qui sont mieux qualifiées. »<br />

« Si la GMAO était historiquement liée à l’industrie, elle s’adapte<br />

désormais plus largement au SAV technique », conclut Bernard<br />

Decoster, Pdg de la société DSDSystem. « Nos efforts<br />

de R&D sont désormais tournés en bonne partie vers l’élaboration<br />

d’outils visant à améliorer le quotidien des entreprises<br />

de SAV et sous-traitants de maintenance. De nombreuses<br />

innovations dans ce domaine sont à l’étude dans notre cellule<br />

développement. Dans un monde de plus en plus réglementé<br />

et concurrentiel ALTAIR ENTERPRISE SAV garantit la sécurité<br />

des interventions et les marges de ses clients ».<br />

32<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Avec lA suite PlAnon,<br />

pilotez efficacement vos bâtiments<br />

et services en toute sérénité.<br />

Avec plus de 30 ans d’expérience, Planon Site Alpha propose des solutions innovantes en adéquation avec<br />

les attentes des acteurs du marché de la gestion immobilière et des services aux occupants.<br />

Adaptée aux petites comme aux grandes structures, notre suite de logiciels vous permet de maîtriser la gestion de<br />

vos bâtiments et services :<br />

• Optimisez votre portefeuille immobilier,<br />

• Gérez l’environnement de travail,<br />

• Définissez votre stratégie de planification des espaces,<br />

• Administrez votre gestion technique et règlementaire,<br />

• Améliorez vos services aux occupants,<br />

• Analysez votre profil durable et maîtrisez vos performances énergétiques…<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

Retour d’expérience ><br />

Une gmao d'exception pour un site exceptionnel<br />

Un site historique unique en France et en Europe, présentant des caractéristiques<br />

exceptionnelles par sa valeur culturelle et artistique, les surfaces de son emprise<br />

patrimoniale : le Domaine de Versailles a récemment intégré un nouvel outil logiciel<br />

pour assurer sa gestion technique.<br />

Sur les domaines de Versailles et<br />

Marly, la direction du patrimoine<br />

et des jardins est chargée des<br />

missions suivantes :<br />

• Assurer les missions de conservation<br />

architecturales, de maintenance des<br />

installations techniques, de conduites et<br />

de maintenance des fontaines et le nettoyage<br />

des espaces ;<br />

• la maitrise d’ouvrage des travaux et<br />

l’accompagnement des études de maitrise<br />

d’œuvre du schéma directeur<br />

• la poursuite des travaux de restauration.<br />

L’essentiel des interventions de maintenance<br />

et d’exploitation est assuré<br />

par des entreprises extérieures dans le<br />

cadre de marchés publics.<br />

Il faut précise que les marchés de maintenance<br />

ne sont pas regroupés et confiés<br />

à un opérateur global et unique faisant<br />

appel à des sous-traitants de deuxième<br />

rang. Chaque problématique de maintenance<br />

et d’intervention technique fait<br />

l’objet d’un marché particulier, les plus<br />

gros marchés concernant le chauffage<br />

et les énergies, les travaux de peinture…<br />

Garantir la connaissance du patrimoine<br />

Au sein de la Direction du patrimoine et<br />

des jardins, le Service des plans et des<br />

affaires patrimoniales est un service<br />

transversal, explique son chef, Madame<br />

Sylvie Montillon, qui a pour mission d’assurer<br />

la centralisation des données, de<br />

créer des bases de données, de faire<br />

des synthèses pour répondre aux besoins<br />

de tous les autres services.<br />

Un logiciel permet de mettre à disposition,<br />

sur un Intranet, les plans « à jour »,<br />

ce qui représente une masse d’informations<br />

importantes : en effet le domaine<br />

ne couvre pas moins d’une centaine de<br />

bâtiments sur une surface de 800 ha !<br />

Toute cette partie géographique est désormais<br />

intégrée à la GMAO de Planon<br />

Site Alpha.<br />

La plus grande partie des équipements<br />

techniques est déjà recensée. Concernant<br />

les éléments dits « d’architecture »,<br />

le recensement est en cours.<br />

Après une mise en pré-production en<br />

septembre 2011, le logiciel SAM FM a<br />

été lancé en janvier 2012, en concordance<br />

avec la nouvelle année budgétaire.<br />

« Il est donc opérationnel depuis<br />

34<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

bâtiments ». Les enjeux financiers sont<br />

en effet très importants : il n’est pas<br />

anodin par exemple de savoir s’il faut<br />

repeindre l’ensemble des fenêtres (plusieurs<br />

centaines) tous les vingt ans… et<br />

anticiper ainsi les énormes dépenses de<br />

remise en peinture. Cette maintenance<br />

préventive liée aux bâtiments, et pas<br />

seulement aux équipements techniques,<br />

n’existait pas auparavant.<br />

moins de deux ans maintenant », précise<br />

Elise Legrand, architecte et gestionnaire<br />

au service des plans et des affaires patrimoniales.<br />

« Nous avions besoin d’un outil qui nous<br />

permette de savoir plus précisément et<br />

de façon plus détaillée comment se répartissent<br />

nos efforts de maintenance,<br />

les travaux que nous engageons et nos<br />

affectations de dépenses, développe<br />

Mme Montillon. Et qui nous permette<br />

de suivre dans le temps la réalisation<br />

des interventions. La mise en place d’un<br />

outil GMAO devait répondre à tous ces<br />

besoins. »<br />

Un point important de l’appel d'offre et qui<br />

devait retenir particulièrement l’attention<br />

dans le choix, c’était de disposer d’un<br />

logiciel qui soit évolutif. « Nous avions<br />

déjà et depuis longtemps un fort volume<br />

d’informations et de données, et une<br />

bonne structure de données techniques<br />

par l’entremise des entreprises opérant<br />

sur le site », précise Elise Legrand.<br />

« Pour nous, il est aussi important de<br />

mettre en place un outil de suivi de la<br />

maintenance préventive concernant les<br />

Parlez-vous " le Versailles " ?<br />

« Lors de l’intégration du logiciel, nous<br />

avons rencontré une première difficulté<br />

qui tient au langage, au vocabulaire utilisé<br />

par l’outil proposé », se souvient Mme<br />

Montillon. En effet le logiciel d’origine utilise<br />

parfois des termes utilisés également<br />

par les opérateurs du site de Versailles<br />

mais avec des acceptions, des sens différents.<br />

Il y a donc eu un gros travail préparatoire<br />

pour adapter le vocabulaire de<br />

l’outil à son usage dans « la langue parlé<br />

à Versailles », parfois s’agissant de mots<br />

d’un usage très courant comme « opération<br />

», « intervention »… Le logiciel a ainsi<br />

été entièrement adapté de façon à ce<br />

que les utilisateurs puissent l’utiliser sans<br />

aucune ambigüité sur les mots employés.<br />

Cette étape n’a rien de futile, c’est une<br />

phase essentielle dans l’appropriation de<br />

l’outil logiciel par ses futurs utilisateurs.<br />

Les autres points sensibles concernent<br />

les bases de données. « Versailles disposait,<br />

comme on l’a dit, de bases de données<br />

très complètes sur les équipements<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 35


Dossier GMAO<br />

Très simple à utiliser et convivial, le portail de demande d’intervention<br />

constitue l’un des premiers modules mis en œuvre.<br />

Il est ouvert à tous les postes susceptibles de passer des DI.<br />

Celles-ci sont transmises au conducteur des travaux qui suivra<br />

la demande jusqu’à sa clôture au plan technique puis financier.<br />

« Nous sommes maintenant en phase de bilan et nous analysons<br />

le fonctionnement de cette chaîne de façon à relever et<br />

corriger les dysfonctionnements éventuels ».<br />

Jean-François Romain<br />

techniques et qu’il a suffi de restructurer pour les mettre en<br />

concordance avec la matrice de la GMAO.<br />

Concernant les éléments d’architecture, les jardins et les fontaines,<br />

tout restait à faire.<br />

Comme tout ce qui est nouveau, la GMAO a dû être présentée<br />

en interne, et il a fallu rassurer et accompagner les futurs<br />

utilisateurs dans une véritable opération de gestion du changement.<br />

« Fort du soutien de la direction sur ce projet, nous avons<br />

organisé des séances de formation mais cela ne nous dispense<br />

pas également de consacrer beaucoup de temps à l’accompagnement<br />

», rappelle Mme Legrand, « il faut savoir prendre le<br />

temps de répondre à toutes les interrogations pour permettre<br />

aux opérateurs de s’approprier ce nouvel outil ».<br />

PLANNING DE MISE EN ŒUVRE :<br />

Historiquement, il existait une licence SAM, de l’éditeur<br />

Site Alpha, sur le Château de Versailles, mais elle était<br />

propriété de SECMA, entreprise prestataire pour l’entretien<br />

et la maintenance des équipements CVC du site. Cette<br />

licence permettait de gérer l’exploitation, mais n’était pas<br />

lié à l’AO Versailles. Depuis, SECMA a été intégré sur le<br />

SamFM du Château de Versailles.<br />

Les principaux objectifs fixés par l’appel d’offre :<br />

• Mettre en place un portail pour le suivi des demandes<br />

d’interventions.<br />

• Disposer d’un outil de référence recensant le patrimoine<br />

technique du Château.<br />

• Assurer la gestion de la maintenance préventive et réglementaire.<br />

• Assurer gestion et suivi budgétaire des coûts prévisionnels<br />

et engagés, par exercice budgétaire et ligne budgétaire,<br />

avec un suivi des opérations, commandes, factures<br />

sur leur patrimoine (maintenance forfaitaire / hors forfait,<br />

travaux).<br />

Phase 1 - Mai-septembre 2010 : Définition des préférences,<br />

profils, données types, codifications,…<br />

Phase 2 - septembre-décembre 2010 : audit des installations<br />

du domaine pour recensement des équipements<br />

sous Excel par les prestataires.<br />

Phase 3 - décembre 2010-Juin 2011 : développement<br />

spécifique du module budgétaire pour le Château de Versailles.<br />

Phase 4 - Juin 2011 : intégration des données sur base<br />

SamFM de production.<br />

Phase 5 - Juin- Juillet 2011 : Formations des utilisateurs.<br />

Phase 6 - Septembre 2011 : Mise en production du portail<br />

SamFM.<br />

En 2013, Le Château de Versailles a complété son contrat<br />

avec l’extension du portail SamFM pour les domaines multiservices<br />

pour le bâtiment Grand Commun avec notamment<br />

un périmètre plus large sur le module Demande d’Intervention<br />

et la mise en place du module Salle de réunion.<br />

36<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

Editeur ><br />

Le défi de l’innovation et de l’ergonomie<br />

Avec le lancement début 2013 de Carl Source 4, l’éditeur CARL Software confirme<br />

son développement centré sur l’innovation, avec des applications intégrant les rapports<br />

des organismes de contrôle et une gestion de plans. Et annonce des « apps »<br />

mobiles pour smartphone et tablette.<br />

Plus qu’une nouvelle version, CARL Source 4 se présente<br />

comme une évolution « majeure » par rapport à la<br />

génération précédente et pratiquement un nouveau produit.<br />

L’application permet de piloter les parcs d’équipements,<br />

les installations et de gérer l’ensemble des processus associés<br />

(maintenance, financiers, techniques, réglementaires, sécurité…).<br />

Visuellement, l’application a été complètement repensée<br />

et propose une toute nouvelle interface utilisateur, un tout<br />

nouveau design intégrant les dernières technologies du web.<br />

Au final, les utilisateurs bénéficient d’un progiciel plus intuitif.<br />

Deux nouveautés exclusives<br />

CARL Source 4 importe les rapports des principaux organismes<br />

de contrôle réglementaire, depuis les plateformes de<br />

ces organismes, et les intègre dans sa base de données. Le<br />

progiciel déclenche alors les actions de maintenance nécessaires<br />

à la levée des réserves formulées lors du contrôle. La<br />

traçabilité et le suivi des réserves sur les équipements (ou les<br />

bâtiments) sont ainsi garantis et sécurisés.<br />

Le nouveau progiciel pourra également afficher les plans sous<br />

Autocad, SIG ou Google Maps. Mais la vraie originalité c’est<br />

que cette liaison est bidirectionnelle : un simple clic sur le plan<br />

permet à l’utilisateur de lancer des actions de maintenance<br />

directement sur l’équipement pointé (création d’une demande<br />

d’intervention ou d’un compte rendu d’intervention…). Cette<br />

solution totalement intégrée permet de gagner du temps et de<br />

disposer d’une vision consolidée du parc d’équipements et des<br />

installations.<br />

Applications mobiles pour smartphone et tablette<br />

Sur le salon <strong>Maintenance</strong> Expo / MIDEST 2013, CARL Software<br />

doit présenter CARL Touch 4, la nouvelle génération des applications<br />

mobiles smartphone / tablette dédiées aux techniciens<br />

terrain. Précurseur et bousculant alors les codes convenus de<br />

la GMAO mobile, CARL Software a lancé dès 2011 la première<br />

application mobile nouvelle génération : tactile, utilisable sans<br />

formation et sans clavier, connectée en temps réel avec le back<br />

office… L’application permet d’optimiser les déplacements des<br />

techniciens itinérants par la géolocalisation et assiste ces derniers<br />

lors de leurs interventions avec des fonctions simples<br />

(dictée vocale de compte rendu, photo, vidéo…). Les données<br />

de maintenance sont ainsi fiabilisées en temps réel.<br />

Parmi les nouveautés de l’application mobile : historique maintenance,<br />

description technique des équipements (plans, nomenclatures),<br />

consommation de pièces détachées, signature<br />

client… CARL Touch 4 a reçu le Trophée 2013 de l’innovation<br />

décernée par l’association belge de maintenance Bemas.<br />

VERBATIM<br />

« CARL Software va réaliser en 2013<br />

sa 17ième année de croissance ininterrompue,<br />

confirmant cette année<br />

encore notre position de n°1 sur le<br />

marché français, tout en constatant<br />

un fort développement à l’export :<br />

c’est bien entendu une grande satisfaction,<br />

mais cela nous donne aussi<br />

des devoirs. Plus que tout autre acteur,<br />

nous avons l’obligation d’investir<br />

massivement dans l’innovation. Pour<br />

nous l’innovation, cela inclut l’innovation<br />

technologique, bien sûr, mais aussi et surtout la capacité<br />

d’imaginer des solutions nouvelles afin de mieux répondre aux<br />

vrais besoins des utilisateurs. Nous devons réinventer en permanence<br />

la meilleure façon d’optimiser la gestion d’un parc<br />

d’équipement. C’est ce qui nous permet de faire la différence<br />

par rapport aux ERP et aux autres acteurs de ce marché. »<br />

Eric Bonnet, P-DG de Carl Sofware<br />

F. P.<br />

RENDEZ-VOUS SUR LE SALON MAINTENANCE EXPO / MIDEST<br />

Client de CARL Software depuis 2008, Leroy Somer (groupe Emerson), présentera son retour d’expérience sur la mise en place et l’exploitation<br />

sur 5 de ses sites de production du logiciel CARL Source, le jeudi 21 novembre à 10h15, avec Daniel Navillot, coordinateur du<br />

projet GMAO. Objectifs : garantir la connaissance et la maitrise technique d'un parc d'équipements de production composé de machines<br />

spécifiques, optimiser la maintenance préventive pour assurer la disponibilité du parc, planifier les équipes maintenance internes et<br />

externes, sécuriser la prise en compte des demandes d'intervention de la production, mutualiser les stocks.<br />

L’éditeur participera à deux autres conférences : « Comment faciliter le suivi de votre maintenance réglementaire en intégrant les rapports<br />

des organismes de contrôle », avec Bureau Veritas, le 19 novembre à 14h sur le forum AFIM et à 15h45 sur l’espace conférences Midest ;<br />

« Comment les smartphones et tablettes vont-ils révolutionner les pratiques de maintenance sur le terrain ? », le 20 novembre à 12h30<br />

sur l’espace conférences Midest et 21 novembre à 15h00 sur le plateau TV Midest.<br />

38<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

Avis d’expert ><br />

ERP et solution de mobilité<br />

Le couplage des logiciels de gestion et des solutions mobiles va devenir incontournable<br />

et constitue à court terme un fort enjeu de la maintenance. Eric Lebert<br />

explique pourquoi.<br />

S'il est un domaine pour lequel la mobilité apporte une<br />

réelle valeur ajoutée, c'est celui de la maintenance :<br />

amélioration du service, simplification de l'organisation,<br />

gains de productivité... Mais de nombreuses entreprises<br />

hésitent encore à franchir le pas, inquiètes à la fois pour la sécurité<br />

de leurs données, les coûts engendrés et les bouleversements<br />

créés au sein de leur organisation. Si ces inquiétudes<br />

sont légitimes, elles peuvent être aisément dépassées grâce<br />

à une étude sérieuse en amont et à un accompagnement à<br />

la conduite du changement lors de la mise en place de ces<br />

solutions de mobilité.<br />

La maintenance a toujours été particulièrement concernée par<br />

le concept de mobilité et d’accès distant aux installations. L’enjeu<br />

est d’intervenir dans le cadre d’interventions non programmées<br />

consécutives à une panne en minimisant leur impact sur<br />

la production. Avec les technologies mobiles nouvelle génération<br />

(tablettes, PDA, smartphones...) qu’il utilise, les outils<br />

de l’entreprise ou ses appareils personnels (BYOD, bring your<br />

own device), le technicien va encore plus aisément pouvoir<br />

travailler de n'importe où, en temps réel, avec des terminaux<br />

standards et non plus nécessairement durcis. Il peut aussi<br />

récupérer des données et transmettre des informations à son<br />

entreprise, ou encore faire appel à un réparateur géographiquement<br />

proche si besoin.<br />

De fait, la synchronisation entre les événements et l’acte de<br />

maintenance s’en trouve nettement améliorés, avec plusieurs<br />

bénéfices à la clef. L’entreprise gagne en efficacité opérationnelle<br />

en améliorant le taux d’utilisation de ses infrastructures,<br />

en diminuant les coûts induits par des arrêts de la production<br />

et en améliorant le service auprès de ses clients ; elle peut<br />

aussi enregistrer l’ensemble des actes de maintenance et<br />

réduire le nombre d’applications utilisées par les techniciens,<br />

toutes les données nécessaires figurant sur le terminal.<br />

Pour garantir l’efficacité de ces approches, il est essentiel<br />

d’assurer leur intégration étroite avec le système ERP. Celui-ci<br />

détient en effet le référentiel et la structure des données, permet<br />

d’appliquer les règles de gestion de l’entreprise et est le<br />

pilote et le garant des informations transmises et reçues.<br />

Plusieurs types d’offres<br />

• Des éditeurs d’ERP proposent d’intégrer un module mobilité<br />

à leur solution ;<br />

• des éditeurs d’ERP créent des partenariats avec des éditeurs<br />

de solutions de mobilité mais dont la solution mobilité n’est pas<br />

totalement intégrée dans l’ERP;<br />

• des éditeurs spécialisés pure player qui proposent un logiciel<br />

et ont souvent signé un partenariat avec des constructeurs de<br />

terminaux, sous forme de vente directe ou indirecte ;<br />

• des ESN (entreprise de services du numérique ) ont des<br />

partenariats avec des éditeurs de solutions et qui assurent la<br />

vente et l’intégration des solutions mobiles.<br />

Avant de se lancer dans cette aventure, il est important de<br />

bien identifier ses besoins et de benchmarker les éditeurs et<br />

présente LA nouvelle génération de GMAO<br />

La solution puissante pour améliorer<br />

- la gestion de la maintenance,<br />

- les coûts associés à la maintenance,<br />

- la disponibilité des outils de production.<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 39


Dossier GMAO<br />

intégrateurs susceptibles de répondre aux attentes exprimées.<br />

L’autre point important est celui des montées de version. Il faut<br />

bien s’assurer que la solution de mobilité mise en œuvre soit<br />

suffisamment évolutive et/ou souple pour s’adapter aux nouvelles<br />

versions de l’ERP.<br />

Les critères fondamentaux<br />

La solution de mobilité doit être centrée sur l'utilisateur car ce<br />

sont les utilisateurs qui vont faire en sorte que celle-ci apporte<br />

ou non toute la satisfaction escomptée, indépendamment des<br />

problèmes d’infrastructures.<br />

Il est primordial de partir des contraintes métier pour les adapter<br />

à l’ERP et à l’application mobile et non l’inverse, l’ERP étant<br />

souvent considéré comme complexe par les techniciens de<br />

maintenance.<br />

L'interface homme/machine doit permettre une navigation intuitive<br />

et complète pour que les techniciens se retrouvent dans la<br />

solution mise en œuvre.<br />

Le système doit permettre de gérer non seulement la maintenance,<br />

mais également les stocks, la saisie des activités et<br />

éventuellement la gestion documentaire et la géolocalisation.<br />

Lorsque des freins subsistent et ralentissent le déploiement des<br />

solutions de mobilité, il est facile de les surmonter. Concernant<br />

les inquiétudes en matière de sécurité (piratage des réseaux,<br />

synchronisation....), il est tout à fait possible de contrôler la<br />

flotte des terminaux mobiles via une plate-forme de supervision,<br />

depuis laquelle on peut verrouiller les accès en cas de<br />

perte ou de vol, gérer les accès aux terminaux sécurisés par<br />

codes d’identification, et sécuriser les réseaux.<br />

Les gains attendus<br />

Pour répondre aux craintes de coûts d'investissements nécessaires,<br />

si le ticket d’entrée pour la mise en œuvre d’une solution<br />

de mobilité peut s’avérer important (réseaux, terminaux, intégration<br />

avec l’ERP, etc.), les retours sur investissements sont<br />

souvent rapides et les gains de productivité peuvent atteindre<br />

20% en fonction des utilisations et des secteurs d’activité. Les<br />

gains liés à la diminution des temps d’indisponibilité des infrastructures,<br />

à la diminution du nombre de formulaires papier et<br />

à la suppression des saisies multiples sont facilement mesurables.<br />

Il faut y ajouter d'autres améliorations, moins faciles à<br />

chiffrer : la qualité de service apportée aux exploitants ou aux<br />

clients/usagers, la prise en compte en temps réel de notions<br />

contextuelles aux interventions (localisation, météo, calendrier,<br />

etc.), ou encore l'amélioration de la réactivité, de la traçabilité<br />

et du suivi des interventions.<br />

Pour pallier les bouleversements organisationnels engendrés,<br />

on mettra en place un programme de conduite du changement<br />

dès le début du projet qui prévoit l'intervention d'experts métier<br />

et solutions pour accompagner les techniciens vers cette transformation.<br />

Ils comprennent le but recherché dans la mise en<br />

œuvre d’une solution de mobilité qui n’est pas un contrôle supplémentaire<br />

de leurs activités mais un moyen pour accroître la<br />

performance de l’entreprise.<br />

Les résistances au changement d’outils et d’interface de travail<br />

: d'une façon générale, les techniciens de maintenance<br />

concernés se sentent plutôt valorisés par le matériel de haute<br />

technologie qui leur est confié et l'apprentissage est ressenti<br />

plus comme un jeu que comme une contrainte. Par ailleurs,<br />

l'interface homme machine est complètement paramétrable, ce<br />

qui permet à chacun de s'approprier l'outil. Les études montrent<br />

d’ailleurs que plus de 90% des utilisateurs se déclarent satisfaits<br />

d'être passés à la mobilité, et ont l'impression d'être contributeurs<br />

de la performance de leur entreprise.<br />

Contributeur de la performance<br />

De plus, la mise en place d’une solution ERP mobile accroît et<br />

fiabilise la traçabilité des interventions avec une meilleure gestion<br />

des interventions de maintenance, les entreprises peuvent<br />

faire évoluer leurs pratiques et optimiser la maintenance en<br />

fonction de la fiabilité des matériels, afin par exemple d'anticiper<br />

les actes de maintenance et ne remplacer que les organes<br />

nécessaires. Ainsi, malgré les réticences opérationnelles qui<br />

subsistent, les activités de maintenance ont tout à gagner avec<br />

le passage aux technologies mobiles : c’est toute l’entreprise<br />

qui grandit car elle devient plus performante en termes de réactivité,<br />

de qualité de service, de traçabilité, et les utilisateurs<br />

finissent très rapidement par être convaincus que la mise en<br />

place de ces solutions de mobilité représente un avantage<br />

concurrentiel pour leur entreprise.<br />

Eric Lebert*<br />

*Responsable de l’offre SAP d’Euriware<br />

40<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Dossier GMAO<br />

Mobilité professionnelle ><br />

Les nouveaux outils s’imposent<br />

Les smartphones et les tablettes se répandent sur le lieu de travail au détriment des<br />

outils informatiques dédiés plus spécialisés. C’est ce que montre une étude récente<br />

menée auprès de technciens itinérants.<br />

Editeur français spécialisé dans<br />

les logiciels d’informatisation des<br />

salariés itinérants (techniciens,<br />

inspecteurs, livreurs…), Praxedo a fait<br />

réaliser une étude auprès de 5 000 techniciens<br />

itinérants afin d’analyser la place<br />

qu’occupent les différents types de terminaux<br />

mobiles et leurs OS (Operating System,<br />

programme qui assure la gestion du<br />

matériel informatique) dans la mobilité<br />

des salariés. Le premier et plus important<br />

enseignement de cette étude a été<br />

de révéler l’importance de la démocratisation<br />

des smartphones et des tablettes<br />

dans les activités professionnelles et sur<br />

le lieu travail.<br />

Vers la fin des terminaux professionnels<br />

dédiés<br />

Compacts, de plus en plus puissants,<br />

ouverts à des usages de plus en plus<br />

nombreux, les smartphones sont devenus<br />

les supports auxquels les cols bleus<br />

ont le plus recours pendant le travail. Ils<br />

representraient déjà 75 % des terminaux<br />

utilisés. La tablette n’est pas en reste, car<br />

si elle ne représente pour l’instant que<br />

20 % des terminaux utilisés, elle connait<br />

une croissance de 100 % sur les 12 derniers<br />

mois, c’est-à dire que son utilisation<br />

a doublé en un an. « Les smartphones<br />

et les tablettes grand public séduisent<br />

les entreprises et les utilisateurs grâce<br />

à leur puissance et à leur richesse fonctionnelle<br />

», explique Jean de Broissia<br />

(co-fondateur et dirigeant de Praxedo),<br />

poursuivant : « Nos clients choisissent<br />

maintenant majoritairement ce type de<br />

terminaux. Le développement du « Bring<br />

Your Own Device » accentue par ailleurs<br />

ce phénomène ». Car on observe le<br />

même mouvement dans les professions<br />

sédentaires avec la tendance à utiliser<br />

au bureau le terminal personnel que<br />

l’on utilise au domicile pour téléphoner<br />

comme pour se connecter sur Internet.<br />

Android en tête chez les professionnels<br />

En interrogeant 5 000 techniciens utilisateurs<br />

de l’application Praxedo Intervention,<br />

Praxedo révèle que le système<br />

d’exploitation le plus utilisé par les «<br />

cols bleus » est Android, à l’instar des<br />

particuliers. 66% des terminaux mobiles<br />

utilisés pour accéder à l’application professionnelle<br />

de gestion d’intervention<br />

fonctionnent sous Android au travers<br />

d’une multitude de terminaux différents.<br />

En ce qui concerne Apple, 18% des utilisateurs<br />

ont installé l’application de Praxedo<br />

sur un iPhone ou un iPad... « Praxedo<br />

Intervention est utilisée chaque jour sur<br />

plus de 120 terminaux différents », relève<br />

Jean de Broissia. « C’est notre métier<br />

d’éditeur que de rendre compatible notre<br />

application mobile avec la majorité des<br />

terminaux du marché. Il n’est plus permis<br />

aujourd’hui de s’enfermer sur une plateforme<br />

ou un écosystème unique ».<br />

François Précope<br />

SOLUTIONS EN MODE SAAS<br />

« Les éditeurs de logiciels doivent s’adapter à toutes les plateformes et proposer des solutions<br />

réellement transversales. Le développement du Cloud Computing mais aussi du BYOD (Bring Your<br />

Own Device) rendent indispensable l’existence de solutions souples qui permettront aux entreprises<br />

d’ajuster rapidement et efficacement leurs outils en fonction de leurs besoins », explique<br />

Jean de Broissia, dirigeant de l’éditeur Praxedo. En équipant les collaborateurs terrain de son<br />

application (gestion des plannings en temps réel, comptes rendus envoyés au fil de l’eau, …),<br />

l’éditeur permet aux entreprises de toute taille et de tout secteur d’activité d’être plus productives et<br />

réactives dans la gestion de leurs interventions. Praxedo Intervention et Praxedo Geobox sont des<br />

solutions en mode SaaS (« software as a service ») permettant d’optimiser la gestion des interventions<br />

et de localiser les véhicules d’entreprise. La flexibilité et la robustesse de la plateforme ont<br />

convaincu plus de 150 entreprises et 10 000 utilisateurs, ce qui fait sans doute de Praxedo le leader<br />

français de la gestion d’interventions en mode SaaS.<br />

Praxedo devait présenter la nouvelle version 2014 de son application lors du plus grand rendezvous<br />

français des solutions et applications mobiles pour les entreprises, « Mobility for Business »,<br />

en octobre dernier. Lors de l’édition 2013 des Trophées de la Convergence, l’application Praxedo<br />

Share a été récompensée comme « meilleure solution applicative de mobilité », notamment pour<br />

la simplicité d’utilisation par les techniciens de maintenance et SAV sur le terrain. En un clic, le<br />

technicien ouvre un “tableau blanc partagé” avec l’expert de son choix et sollicite son assistance<br />

en temps réel. Il partage une photo pour donner une visualisation claire de la situation à l’expert.<br />

L’expert dispose d’outils de dessin et de champ texte pour annoter les photos et transmettre des<br />

recommandations précises.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

41


PUBLI-RÉDACTIONNEL<br />

SOCOMEC<br />

Une fiabilité sur-mesure pour<br />

des équipements pérennisés<br />

Constructeur expert de l’installation électrique basse tension depuis plus de 90 ans, SOCOMEC vous<br />

propose une offre de services à forte valeur ajoutée, élément prépondérant de la fiabilité des<br />

équipements dans le temps.<br />

Vous souhaitez sécuriser vos choix ? Vous assurer du bon fonctionnement de votre installation ?<br />

Garantir la pérennité de vos appareils ?<br />

SOCOMEC peut gérer la totalité du cycle de vie des équipements, depuis l’étude du besoin jusqu’à<br />

l’élimination des matériels en fin de vie, en passant par les essais de qualification, la mise en service, la<br />

maintenance et la formation professionnelle. Vous bénéficiez ainsi d’un accompagnement personnalisé<br />

tout au long de votre projet et pouvez atteindre vos objectifs énergétiques en toute sérénité.<br />

Étudier votre besoin et<br />

apporter une réponse<br />

personnalisée<br />

Spécialiste des environnements<br />

spécifiques (industries, bâtiments<br />

tertiaires, data centers, bâtiments de<br />

santé, installations photovoltaïques,<br />

applications militaires, etc.), SOCOMEC<br />

accompagne ses clients dans l’étude<br />

et le dimensionnement de l’installation<br />

électrique et de ses équipements :<br />

• étude préliminaire,<br />

• audit de l’installation électrique,<br />

• diagnostic de performance énergétique,<br />

• préconisation du système le plus<br />

adapté,<br />

• adaptation des procédures aux<br />

contraintes réelles des exploitants,<br />

• planification du plan d’intervention,<br />

• conseils lors du remplacement en fin de<br />

vie des équipements.<br />

Pourquoi choisir SOCOMEC ?<br />

Déployer la solution et former<br />

les intervenants<br />

SOCOMEC propose l’ensemble des<br />

services participants à la garantie de<br />

l’atteinte des objectifs :<br />

• installation,<br />

• mise en service,<br />

• formation du personnel (sur site ou en<br />

centre de formation),<br />

• personnalisation des produits et des<br />

logiciels,<br />

• extension de garantie,<br />

• location de matériel pour un besoin<br />

spécifique.<br />

Prévenir, conseiller et garantir<br />

une intervention efficace<br />

Pour une prévention maximum :<br />

• maintenance préventive et prédictive des<br />

équipements,<br />

• notifications (alarmes) et diagnostic à<br />

distance LINK-UPS / SUNGUARD,<br />

• planification du remplacement des pièces<br />

d’usure,<br />

• thermographie, audit d’harmoniques, etc.<br />

Pour des interventions efficaces :<br />

• hotline effectuée par des techniciens<br />

SOCOMEC,<br />

• contrats de maintenance 24h / 24 7j / 7,<br />

365 jours par an, avec des interventions<br />

sur site en moins de 4 heures,<br />

• accessibilité aux pièces de rechange<br />

24h / 24,<br />

• dépannage avec des pièces neuves et<br />

d’origine,<br />

• intervention à la demande.<br />

• Constructeur indépendant depuis plus de 90 ans, 3200 personnes.<br />

• Expert des solutions de contrôle de puissance, de sécurité, d’efficacité et de<br />

disponibilité de l’énergie basse tension.<br />

• Spécialiste des environnements spécifiques : industries, bâtiments tertiaires,<br />

data centers, bâtiments de santé, installations photovoltaïques, etc.<br />

• Flexible : capacité de personnalisation des produits, solutions et services.<br />

• Proche de ses clients : 12 agences en France, 12 filiales en Europe, 8 filiales en<br />

Asie, des représentations dans 60 pays.<br />

• Efficace : 50 000 interventions sur site par an dans le monde réalisées par<br />

370 experts et 175 distributeurs certifiés.<br />

• Innovant : près de 10 % du chiffre d’affaires consacré à la R&D.<br />

• Disposant d’un laboratoire d’essais à disposition de SOCOMEC et de ses<br />

clients (laboratoire Pierre Siat).<br />

Optimiser les performances<br />

de vos équipements<br />

Maximiser les performances et anticiper<br />

les évolutions nécessaires permettent<br />

un meilleur équilibre budgétaire. Pour y<br />

parvenir, SOCOMEC propose des rapports<br />

complets intégrant l’analyse précise<br />

des données énergétiques issues des<br />

équipements installés.<br />

Toute l’expertise de l’entreprise est<br />

formalisée pour offrir à ses clients une<br />

maîtrise parfaite de son installation<br />

électrique.<br />

Plus de 50 000 interventions sur site sont effectuées par les experts SOCOMEC tous les ans.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


expert !<br />

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La force d’un spécialiste<br />

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Concepteur, constructeur et mainteneur, SOCOMEC garantit la fiabilité<br />

dans le temps de vos équipements.<br />

Nous partageons notre savoir-faire et notre expertise en vous proposant<br />

une offre complète de services destinés à vous faciliter le choix, la mise<br />

en œuvre et l’exploitation de nos solutions.<br />

La proximité et l’écoute permanente de nos équipes nous permettent<br />

de répondre rapidement à toutes vos demandes.<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Pratique<br />

Prestataire de services ><br />

Redéfinir la notion de services<br />

Depuis un an Carrier renforce le déploiement de moyens techniques et humains<br />

pour développer une offre de services concurrentielle et des contrats de maintenance<br />

attractifs.<br />

au contrat des machines dont l’entretien et la maintenance<br />

nous sont confiés ». Ces repairs peuvent<br />

concerner des remplacements de compresseurs ou<br />

de pièces comme les détendeurs etc.<br />

Carrier Service existe en fait depuis de nombreuses<br />

années, explique Guillaume Dabrowski, directeur<br />

commercial de Carrier Distribution. Cependant<br />

jusqu’en 2002, seulement la moitié des stations techniques<br />

de Carrier dédiées au service était composée de partenaires<br />

agréés. « C’est à cette époque que nous avons pris la décision<br />

d’arrêter les sites agréés et d’augmenter les compétences<br />

de nos propres techniciens », précise M. Dabrowski.<br />

« Cette nouvelle stratégie avait pour objectif de préserver<br />

notre propre maîtrise technique et commerciale de cette<br />

activité de services, et avait également pour but de nous<br />

permettre de développer la formation de nos techniciens. »<br />

Technicien de service Carrier, il assure !<br />

Carrier Service s’appuie aujourd’hui sur une équipe nationale<br />

d’une centaine de techniciens, répartis sur cinq grandes<br />

zones du territoire, calquées sur les régions de vente. Au<br />

sein de chaque région, un responsable Service chapeaute<br />

une équipe de techniciens. « Chacun de nos techniciens<br />

a pour fonction d’assurer la bonne réalisation des contrats<br />

de maintenance auprès du parc d’équipements de nos<br />

clients », précise Guillaume Dabrowski, « mais également<br />

d’assurer la mise en service des produits distribués par la<br />

force de vente, d’assurer la garantie afférente à ces produits<br />

et enfin d’assurer les travaux que nous appelons repairs liés<br />

La vision du service mise en œuvre chez Carrier<br />

Service s’avère à la fois plus large et foncièrement<br />

différente de que ce que l’on appelle communément,<br />

dans la distribution, le SAV (service après-vente).<br />

« C’est notre technicien qui constitue la première<br />

interface entre Carrier et ses clients », développe<br />

ainsi M. Dabrowski, « et la démarche commerciale<br />

est en fait bel et bien initiée et effectuée dans un premier<br />

temps par le technicien Carrier. Car c’est bien<br />

le technicien qui est, de par son action au quotidien,<br />

la vitrine de la société. Et c’est pourquoi nous avons<br />

redéfini la notion même de service dont, pour nous,<br />

le technicien est le pivot. »<br />

Chaque technicien est ainsi considéré comme un «<br />

ambassadeur de la marque ». Pour être pleinement<br />

et concrètement à la hauteur de cette ambition, des<br />

solutions ont été mises en œuvre pour accroître<br />

l’efficacité et la réactivité. Par exemple, en début<br />

d’année, tous les véhicules des techniciens ont été<br />

équipés de systèmes GPS. Chaque technicien est<br />

désormais en communication directe et permanente<br />

avec les bureaux qui lui transmettent instantanément<br />

les coordonnées précises des sites clients,<br />

données fournies en temps réel depuis la base SAP<br />

de la société.<br />

Déploiement de moyens au service des<br />

équipes<br />

« Nous avons mis en place depuis quelques années<br />

des solutions informatiques de soutien à la stratégie<br />

de services, comme par exemple la commande<br />

directe des pièces détachées via un site Internet dédié.<br />

24 heures sur 24, c’est-à-dire même aux heures<br />

de fermeture de nos bureaux, tous les clients, et<br />

notamment les installateurs des produits, ont ainsi<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

45


Pratique<br />

la possibilité d’accéder au catalogue de nos équipements et<br />

composants. » Les produits sélectionnés sont ensuite délivrés<br />

dans les 12 heures après que la commande est validée.<br />

« Ce service sur Internet s’est vu amplifié et renforcé début<br />

2013 par une hot line, une ligne téléphonique dédiée et parfaitement<br />

opérationnelle dont les appels sont pris en charge<br />

par nos propres techniciens et opérateurs. » Ces efforts sont<br />

justifiés par une analyse toute simple : en fin de compte, toutes<br />

les solutions informatiques ne remplaceront jamais le support<br />

humain, plaide M. Dabrowski<br />

Le numéro 0810 527 527 est en mesure de répondre à l’ensemble<br />

des sollicitations formulées par des techniciens face<br />

à un équipement en situation d’installation ou d’exploitation.<br />

C’est donc un interlocuteur compétent qui intervient à distance,<br />

immédiatement. Ces « téléopérateurs » sont dotés des compétences<br />

nécessaires pour guider les interventions avec le niveau<br />

de précision technique requis et pour satisfaire les demandes<br />

les plus spécialisées.<br />

« Ces techniciens ont huit minutes maximum pour apporter<br />

une réponse susceptible d’assurer le dépannage de leur interlocuteur<br />

». Ce qui se produit dans la grande majorité des cas.<br />

Si, dans ce laps de temps, le diagnostic apporté et la solution<br />

prescrite s’avèrent insatisfaisants, un technicien sera envoyé<br />

en intervention… Dans ce dernier cas, l’appel est transféré au<br />

service de cotation qui fera une proposition en fonction du statut<br />

du client et de son contrat de service. Le délai d’intervention<br />

sera de 48h au plus.<br />

Il faut encore souligner qu’un call center Carrier vient compléter<br />

la hot line. « 100% des appels sont traités et en moins de 12<br />

minutes », peut se féliciter M. Dabrowski, soulignant que ce résultat<br />

a été obtenu dans les quelques mois qui ont suivi la mise<br />

en place cette année de ressources et de moyens nouveaux.<br />

La France sert en quelque sorte de pilote sur ces projets pour le<br />

groupe Carrier dont les autres entités de distribution pourraient<br />

suivre l’exemple et le modèle.<br />

Les clients sous contrat de maintenance ont peu recours à la<br />

hot line puisque Carrier assure un entretien régulier et préventif<br />

de leurs équipements, voire full service en fonction de la formule<br />

de contrat retenue. Ce seront plutôt des installateurs indépendants<br />

qui feront appel au constructeur dans le cadre d’une<br />

installation ou d’une intervention sur un équipement Carrier.<br />

Une structure nationale, une approche terrain réactive<br />

Le rapprochement de Carrier France et de Carrier Rental (voir<br />

M&E 630) s’inscrit dans la même démarche visant à renforcer<br />

et redéployer les activités de services, souligne M. Dabrowski.<br />

Parmi les technologies et nouvelles prestations dont ont été<br />

dotés les services, on pourrait citer<br />

encore les courants de Foucault, la<br />

thermographie infrarouge…<br />

Outre les 5 structures régionales<br />

fonctionnant en toute autonomie,<br />

Carrier Service s’appuie sur deux<br />

agences, l’une à Montluel, près de<br />

Lyon, desservant le grand sud et<br />

l’autre à Antony en Ile-de-France,<br />

couvrant le nord du pays. Répartis<br />

dans les régions, 14 commerciaux<br />

portrait de M. Dabrowski<br />

se consacrent spécifiquement à<br />

l’activité Service, à la promotion et<br />

au suivi des contrats de maintenance à travers la reconduction<br />

des contrats, les travaux de réparation, la vente de pièces<br />

détachées, etc.<br />

Pour répondre à des projets particuliers, le commercial Service<br />

pourra compter sur le support d’un technico-commercial « produits<br />

finis » afin de délivrer une solution appropriée. « Notre politique<br />

actuelle encourage le rapprochement entre les commerciaux<br />

de produits finis et les services », précise M. Dabrowski,<br />

transversalité facilitée par le reporting à un même responsable<br />

de région.<br />

RAPPROCHEMENT<br />

DES FILIÈRES ÉDUCATIVES<br />

Jean-François Romain<br />

Carrier doit faire face à la pénurie de techniciens que<br />

connaît toute la profession où le turn over des compétences<br />

est important. La société s’assure la fidélité de<br />

ses collaborateurs en offrant des moyens et une autonomie<br />

dans l’exercice des missions mais encore plus en<br />

s’appuyant sur une politique particulière de formation.<br />

L’entreprise développe ainsi des partenariats avec des<br />

établissements scolaires comme le centre de formation<br />

Carrier de Bourg-en-Bresse créé au sein d’un lycée<br />

technique. « Nous proposons aux lycéens des stages<br />

en alternance sur un ou deux ans, explique Guillaume<br />

Dabrowski, directeur commercial de Carrier France, et<br />

en fin de cursus ou d’apprentissage nous favorisons<br />

l’intégration de Bac Pro et BTS au sein de nos structures<br />

».<br />

A l’interne, chaque technicien Carrier suit un parcours<br />

d’intégration de plusieurs semaines avant d’être<br />

confronté au terrain et, même alors, il fonctionnera en<br />

binôme avec un technicien expérimenté qui lui servira<br />

de tuteur. C’est seulement après ce parcours que le<br />

technicien sera jugé apte et autonome pour intervenir<br />

auprès des clients. « Nous nous devons de justifier par<br />

une réelle plus-value technique un différentiel de prix<br />

sur le marché », témoigne M. Dabrowski.<br />

46<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Formation Conseil<br />

2ème Colloque National de la Performance Industrielle<br />

organisé par le CIMI sur le thème<br />

La maintenance à distance<br />

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E-maintenance<br />

Jeudi 28 novembre 2013 à Blois<br />

Programme détaillé sur www.cimi.fr<br />

PRODUCTION<br />

Méthodes & Conduite &<br />

Organisation Automaintenance<br />

Renseignements & Inscriptions : s-prouteau@cimi.fr - 02 54 74 65 15<br />

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MAITRISE MANAGEMENT<br />

Méthodes & Matériels & Technologies & DES ENERGIES Animation d’équipe &<br />

Organisation Structures Systèmes industriels Efficacité énergétique Communication<br />

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Management & Organisation,<br />

Méthodologie & Techniques, Diagnostic,<br />

Gestion technico-économique,<br />

Méthodes & Outils analytiques,<br />

Stocks, Contrat, Facilities & Immobilier,<br />

Sécurité dans les interventions de <strong>Maintenance</strong>,<br />

<strong>Maintenance</strong> dans les établissements de santé,<br />

Certifications Responsable & Méthodes <strong>Maintenance</strong>.<br />

MANAGEMENT OPERATIONNEL<br />

Management de proximité,<br />

Gestion de projets,<br />

Transfert de compétences,<br />

Communication, Résolution de problème...<br />

PRODUCTION<br />

Conduite & Réglage des équipements,<br />

Pré-diagnostic & Méthodologie d’intervention,<br />

Méthodes & outils de la performance,<br />

Amélioration continue,<br />

Achats de production,<br />

Indicateurs & Tableaux de bord,<br />

Sécurité en production.<br />

MAITRISE DES ENERGIES<br />

Contexte et réglementation,<br />

Efficacité énergétique,<br />

Gestion Technique Centralisée,<br />

Réseaux tertiaires & régulation CVC.<br />

TECHNIQUES INDUSTRIELLES<br />

Automatismes/Supervision/Réseaux,<br />

Informatique appliquée,<br />

Electrotechnique/Variation de vitesse,<br />

Régulation/Instrumentation,<br />

Mécanique, Métrologie, Soudage - Qualification,<br />

Robotique,<br />

Oléohydraulique, Pneumatique, Pompes/Vide,<br />

Froid/Climatisation - Attestations d’aptitude,<br />

Logiciel de simulation de process.<br />

Ingénierie de formation, Conseil<br />

Formations/action Interentreprises (220 stages) &<br />

Intra-entreprise sur mesure<br />

Evaluation de compétences<br />

Programme de diffusion technologique<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Pratique<br />

Le poste de travail industriel ><br />

Souplesse d’utilisation et polyvalence des postes<br />

Le site Mersen basé à Saint Bonnet de Mure, près de Lyon, s’est équipé d’une nouvelle<br />

ligne d’assemblage. Assurée par des solutions modulaires, l’ergonomie des<br />

postes de travail a été particulièrement optimisée. Un exemple à suivre ?<br />

Expert mondial des matériaux et équipements pour les<br />

environnements extrêmes, la sécurité et la fiabilité des<br />

équipements électriques, Mersen conçoit des solutions<br />

adaptées pour optimiser leur performance industrielle dans<br />

des secteurs porteurs : énergies, transports, électronique,<br />

chimie/pharmacie et industries de procédé. Le groupe réunit<br />

1700 salariés dont 500 à Saint Bonnet de Mure.<br />

Mersen renforce son offre « panneau solaire » et lance un nouveau<br />

coffret pour panneau photovoltaïque produit sur le site<br />

de Saint Bonnet de Mure (69) anciennement site de Ferraz<br />

Shawmut. Mersen a sélectionné elcom pour l’étude et la réalisation<br />

de cette nouvelle ligne d’assemblage qui comporte une<br />

cellule en U adaptée à un, deux, trois ou même jusqu’à quatre<br />

opérateurs travaillant en 3 X 8 heures. Cette configuration<br />

permet d’alimenter la chaine de l’extérieur sans perturber les<br />

opérateurs qui peuvent travailler sur plusieurs postes, notamment<br />

sur le premier et sur le dernier poste avec un minimum<br />

de mouvement.<br />

Optimiser les mouvements, faciliter la communication<br />

Comme le précise Olivier Soumillon, chef de projet : « l’étude qui<br />

a été réalisée selon la méthode « Hoshin » a mis en évidence<br />

une réelle amélioration des échanges entre les opérateurs. Avec<br />

une disposition de la cellule en U, les personnes situées en<br />

entrée et en sortie peuvent communiquer facilement. La modularité<br />

proposée par elcom nous apporte une grande souplesse.<br />

Nous sommes en mesure d’adapter directement la capacité de<br />

production de la ligne à l’évolution du marché dès la montée en<br />

puissance de la demande des coffrets. »<br />

Composée de cinq postes, cette ligne d’assemblage fonctionne<br />

par système de gravitation naturelle. L’approvisionnement des<br />

composants et la récupération des coffrets finis s’effectuent par<br />

un système « milk-run » avec un chargement des pièces toutes<br />

les deux heures depuis les allées de circulation.<br />

« La solution que nous avons mis en œuvre allie la qualité et<br />

l’esthétisme des éléments avec le confort pour nos opérateurs »,<br />

se félicite Olivier Soumillon. « et puis surtout, nous constatons<br />

qu’au-delà de la grande souplesse d’utilisation des postes nous<br />

pouvons aussi lutter efficacement contre les TMS (troubles musculo-squelettiques)<br />

en limitant par exemple le port des charges. »<br />

48<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Pratique<br />

<strong>Maintenance</strong> et entretien aisés et très réduits<br />

Outre ses caractéristiques fonctionnelles et techniques, l’aspect<br />

visuel et esthétique de l’équipement influe également<br />

sur le cadre de vie et de travail. « Nous avons été également<br />

séduits par l’approche esthétique de l’installation », explique<br />

ainsi M. Soumillon. Les structures en aluminium et les éléments<br />

comme les plateaux peints en blanc sont faciles à nettoyer et<br />

rendent l’atmosphère particulièrement claire. La maintenance<br />

très réduite permet un retour rapide sur investissement.» Soulignons<br />

encore que ce type d’installation s’inscrit parfaitement<br />

dans l’engagement du groupe Mersen et de<br />

ses dirigeants pour la préservation de la santé<br />

et la sécurité des collaborateurs.<br />

peuvent se poser à l’entreprise lors de l’acquisition d’un système<br />

de poste de travail. En plus des connaissances médicales,<br />

la recherche dans le domaine de l‘ingénierie des facteurs<br />

humains tient compte également des connaissances psychologiques.<br />

Le confort ressenti est donc un critère important de<br />

l’ergonomie qui est basé sur l’évaluation d’une occupation et<br />

d’une opinion subjective de l’utilisateur. En ce qui concerne les<br />

tables de travail, le confort ressenti repose sur la fonctionnalité<br />

et sur la présentation.<br />

Employant 80 collaborateurs, elcom totalise<br />

plus de 25 ans d’expérience au service de<br />

solutions modulaires innovantes pour l’industrialisation.<br />

Partenaire exclusif de la société<br />

allemande item, l’approche elcom offre une<br />

liberté totale de conception avec une gamme<br />

unique de profilés aluminium et d’accessoires,<br />

ainsi qu’une gamme transitique très<br />

ingénieuse. Le nouveau dirigeant Eric Vergne compte bien<br />

poursuivre dans la voie du bien-être au travail.<br />

Pourquoi l’ergonomie est importante<br />

S’il s’agit de créer un nouvel environnement de production,<br />

quelles sont les exigences techniques et économiques du poste<br />

de travail retenu ? S’il s’agit d’améliorer une ligne de production,<br />

comment remplacer ou compléter les postes existants ?<br />

A quoi sert l’ergonomie ? L'ergonomie, facteur de rentabilité ?<br />

elcom et item proposent un guide pratique sur l’aménagement<br />

ergonomique des postes de travail qui expose les différentes<br />

solutions de matériels pour composer et optimiser un poste de<br />

travail ergonomique (elcom.fr/postes-de-travail)<br />

Basé sur des études concrètes menées sur le terrain, le guide<br />

examine le terme «ergonomie» ainsi que l‘utilité économique<br />

qu‘il implique. Ce livre blanc aborde toutes les questions qui<br />

La qualité du poste de travail et son environnement<br />

visuel influent directement sur le<br />

confort ressenti et donc sur la productivité<br />

Fonctionnalité et confort ressenti<br />

La fonctionnalité d’une table de travail assure tout d’abord<br />

qu’elle réponde à l’usage prévu. Par exemple, elle doit être suffisamment<br />

stable. De plus, la table peut disposer de certaines<br />

fonctions qui facilitent le travail, comme un réglage électrique<br />

de la hauteur, une disposition efficace des supports d’information<br />

ou la possibilité d’une adaptation personnalisée et d’une<br />

extension pour recevoir des équipements supplémentaires.<br />

Ces éléments ajoutés augmentent la fonctionnalité de la table<br />

de travail.<br />

La présentation de la table de travail contribue aussi à créer<br />

un cadre de travail agréable pour l’utilisateur. Par exemple, les<br />

personnes aiment s’installer à leur table de travail parce qu'elle<br />

leur plaît. Et cette appréciation peut entraîner une certaine motivation<br />

au travail : « Chez nous, ce ne sont pas seulement les<br />

dirigeants qui ont de beaux bureaux et de belles tables ».<br />

En résumé, on peut retenir que l’ergonomie poursuit deux objectifs<br />

: créer les meilleures conditions de travail possibles pour<br />

l’homme, tout en visant un maximum de productivité, ce qui<br />

produit un effet positif sur la rentabilité de l’entreprise. Cet aspect<br />

peut faire pencher la balance lorsqu’il s’agit d’investir dans<br />

un système de postes de travail. Parlez-en à votre dirigeant lors<br />

du prochain aménagement de votre site !<br />

F. Précope<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

49


Préventif<br />

<strong>Maintenance</strong> prédictive ><br />

Les ultrasons dans la surveillance<br />

des machines en quatre points<br />

Capteurs de contact ultrasonores SDT avec accessoires<br />

Les applications de détection ultrasonore sont de plus en plus sollicitées pour la<br />

maintenance des outils de production. Mais qu’en est-il de leur efficacité dans la<br />

surveillance des roulements ? Tour d’horizon en quatre points…<br />

La détection ultrasonore est complémentaire à la mesure<br />

des vibrations.<br />

Les défauts affectant les machines sont généralement surveillés<br />

par la mesure des vibrations en basse fréquence. La technique<br />

ultrasonore offre cependant une complémentarité plus<br />

qu’intéressante. Elle consiste à mesurer, à des fréquences<br />

plus élevées, les ondes acoustiques produites par les chocs<br />

impulsionnels tels que les impacts générés sur les roulements<br />

et les engrenages, par les défauts de lubrification ainsi que par<br />

la cavitation affectant les pompes.<br />

Les capteurs de contact ultrasonores du détecteur SDT270<br />

sont utilisés à leur fréquence de résonance propre : ils amplifient<br />

les chocs impulsionnels (hautes fréquences) et éliminent<br />

les basses fréquences. La technique ultrasonore est donc très<br />

sélective : elle met en valeur les défauts recherchés par rapport<br />

aux dysfonctionnements en basse fréquence. Elle apporte<br />

ainsi une solution à l’effet masque souvent rencontré avec le<br />

contrôle vibratoire. La surveillance par ultrasons est ainsi particulièrement<br />

efficace sur les roulements lents.<br />

Comparativement au contrôle vibratoire, la détection ultrasonore<br />

présente des performances qui lui sont propres :<br />

• Une facilité de détection de la dérive du fonctionnement.<br />

En effet, l'évolution de la mesure globale permet le dépistage<br />

du défaut. Par rapport aux vibrations, elle ne nécessite pas une<br />

analyse et un traitement complexes du signal, réservés à des<br />

spécialistes.<br />

• Une facilité de diagnostic. La détection ultrasonore étant<br />

sélective dans la recherche de défauts de roulement, d'engrènement,<br />

de lubrification ou de cavitation, elle simplifie l’identification<br />

de la cause du dysfonctionnement détecté.<br />

• Une détection précoce du défaut. A l'inverse, l’apparition<br />

du défaut pourra être masquée avec la mesure des vibrations<br />

à basse fréquence.<br />

D’autre part, le tachymètre et le pyromètre intégrés du SDT270<br />

fourniront des indicateurs de surveillance complémentaires fort<br />

utiles pour la surveillance des machines.<br />

Et n’oublions pas les équipements non-tournants ! Les ultrasons<br />

couvrent également la détection des fuites d’air comprimé<br />

et de vapeur, des vannes passantes et des décharges<br />

partielles. Les économies générées rentabiliseront rapidement<br />

votre investissement !<br />

Sur le détecteur SDT270 : Vibrations + ultrasons. Le<br />

tandem gagnant en maintenance prédictive !<br />

Analyse ultrasonore : quand simplicité rime avec efficacité<br />

L’analyse ultrasonore se distingue par une mesure sur une<br />

bande étroite autour d’une fréquence élevée, 40 kHz. La mesure<br />

globale du niveau ultrasonore assure la fonction de détection<br />

précoce de problèmes. L’acquisition du signal ultrasonore<br />

dynamique sert à l’établissement d’un diagnostic. L’analyse ultrasonore<br />

est volontairement dédiée aux principales causes de<br />

défaillance des machines tournantes : les phénomènes de frottement<br />

(lubrification), d’impacts (roulements et engrenages) et<br />

de cavitation (pompes). Tous les types d’anomalies ne sont pas<br />

détectables uniquement par ultrasons. Cependant, le nombre<br />

de défauts détectables très rapidement, simplement et efficacement<br />

rend cette technique extrêmement pertinente.<br />

Analyse vibratoire : un outil puissant, polyvalent mais<br />

complexe<br />

L’analyse vibratoire est une technique polyvalente. Elle permet<br />

de déceler la plupart des défauts affectant les machines tournantes<br />

: balourd, lignage, transmission, jeu, roulement… Elle<br />

comprend également deux approches : la mesure du niveau<br />

global et l’analyse fréquentielle. La première est simple d’utilisation.<br />

Le suivi en mode global est donc accessible à un personnel<br />

assez peu qualifié. Cependant, en raison de sa fiabilité<br />

médiocre, il faut impérativement passer à l’analyse spectrale.<br />

50<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Celle-ci se révèle délicate et requiert un personnel hautement<br />

qualifié et expérimenté. Vu le temps de collecte et le niveau<br />

d’expertise requis, seules les machines stratégiques sont<br />

contrôlées, les autres étant délaissées en raison du coût de<br />

surveillance que ceci engendrerait.<br />

Complémentarité ultrasons et vibrations : fiabilité accrue<br />

et réduction des coûts<br />

La gamme d’instruments SDT270 combine ultrasons et vibrations.<br />

De manière simple et rapide, le technicien utilisera le niveau<br />

global ultrasonore (roulements, lubrification) et vibratoire<br />

(balourd, lignage, jeu). En cas de suspicion, l’analyse temporelle<br />

et fréquentielle des signaux ultrasonore et vibratoire sera<br />

Le détecteur ultrasonore<br />

le plus évolué pour<br />

vos rondes de maintenance<br />

Plusieurs longueurs d’avance<br />

• Précision inégalée dans la détection et les mesures<br />

• Acquisition de données dynamiques<br />

• Deux canaux d’entrée<br />

• Capteur RPM et pyromètre laser intégrés<br />

• Base de données SQL intégrée<br />

• Transfert de données par liaison USB et adresse IP<br />

• Logiciel de gestion convivial<br />

• Programme évolutif et kits d’application<br />

• Mesure de vibration: accélération et vitesse.<br />

NOUVEAU<br />

alors confiée à l’expert. Cette stratégie permet de réduire le<br />

coût de surveillance, d’étendre le parc des machines surveillées<br />

et donc de diminuer le taux de panne.<br />

Surveillance des roulements lents: les ultrasons font<br />

la différence !<br />

Les roulements restent l’élément crucial des machines<br />

tournantes.<br />

La détection, si possible précoce, de leur défaillance reste<br />

alors un enjeu primordial. En haute vitesse, plusieurs techniques<br />

plus ou moins complexes ont démontré leur succès<br />

Par contre, pour la basse vitesse (


Préventif<br />

état avec son bruit calme et régulier et un roulement écaillé<br />

avec son bruit de craquements réguliers. Mais la prise de mesure<br />

est indispensable à un programme de maintenance digne<br />

de ce nom.<br />

De la mesure Statique à la mesure Dynamique: du dépistage<br />

au diagnostic<br />

Avec une mesure statique, un opérateur détectera la défaillance<br />

d’un roulement. C’est la fonction dépistage. Si besoin<br />

est, l’acquisition du signal ou mesure dynamique permettra de<br />

trouver l’origine de la défaillance. C’est la fonction diagnostique.<br />

Simplicité et rapidité: les points clés<br />

En combinant mesure statique et écoute, le technicien décèlera<br />

la moindre anomalie de fonctionnement du roulement.<br />

Grace à la visualisation du signal temporel, il sera en mesure<br />

de retrouver les fréquences de défaut du roulement. La technique<br />

est plus élaborée mais ne demande cependant pas de<br />

connaissance approfondie dans l’analyse de signaux.<br />

Pour un roulement tournant à 10 tpm, 20 à 30 secondes suffisent.<br />

Comparativement, une analyse vibratoire demandera<br />

environ 20 minutes et nécessitera l’intervention d’un ingénieur<br />

ayant acquis une solide expérience dans l’analyse des signaux.<br />

En définitive, la technique ultrasonore est incontournable pour<br />

la surveillance des roulements lents. Ses avantages sont décisifs:<br />

simplicité, fiabilité, détection précoce, rapidité de collecte,<br />

en combinant détection et diagnostic.<br />

La durée entre les impacts adjacents fournit<br />

la fréquence de défaut du roulement<br />

La mesure acoustique de l’état des roulements optimise<br />

leur lubrification.<br />

Leur durée de vie est alors augmentée et la consommation des<br />

lubrifiants est également diminuée.<br />

La lubrification des roulements : un élément stratégique de tout<br />

programme de maintenance. La lubrification des roulements<br />

est en effet un problème crucial de l’Industrie. Elle reste la principale<br />

cause de défaillance des roulements : 40% sont remplacés<br />

prématurément à cause d’une lubrification inadaptée.<br />

La lubrification est primordiale au bon fonctionnement des<br />

roulements. Elle empêche le contact métal/métal. Elle protège<br />

de la contamination extérieure et de la corrosion. Elle dissipe<br />

l’énergie thermique et diminue le frottement cinétique. Il faut<br />

aussi savoir que l’excès de graisse, comme le manque de<br />

graisse, engendre une usure prématurée.<br />

Le graissage systématique a ses limites.<br />

La technique couramment utilisée est basée sur un apport périodique<br />

(automatique ou manuel) de lubrifiant. Cette politique<br />

de graissage systématique ne tient pas compte des fluctuations<br />

des besoins en graisse des équipements, dues aux variations<br />

de température, de charge, à un fonctionnement intermittent<br />

ou à la pollution. Elle se révèle alors souvent inadaptée à<br />

la réalité du terrain.<br />

La solution : la lubrification conditionnelle.<br />

L’alternative consiste à adopter une politique de lubrification<br />

conditionnelle en fonction de l’état du roulement établi par mesure<br />

acoustique. A l’aide du détecteur ultrasonore, le graisseur<br />

adaptera le programme de lubrification en fonction de l’état du<br />

roulement plutôt que du nombre d’heures de service. Il déterminera,<br />

au cas par cas, la juste quantité de lubrifiant à apporter.<br />

La technique est simple d’utilisation. Elle permet le contrôle<br />

du niveau idéal de graissage en temps réel, pendant l’opération<br />

de lubrification. Le résultat est immédiat et ne nécessite<br />

pas d’analyse de signaux.<br />

Avec une lubrification optimisée, la durée de vie des roulements<br />

est augmentée, les coûts de maintenance sont réduits<br />

et la consommation de lubrifiant est diminuée. La lubrification<br />

en fonction du niveau acoustique des roulements est rapidement<br />

rentabilisée. Elle est également source d’économie substantielle.<br />

In fine, la méthode ultrasonore répond aux trois problèmes<br />

fondamentaux rencontrés par les opérateurs chargés du graissage<br />

:<br />

• Ce roulement doit-il être graissé ou non ?<br />

• Si oui, quelle quantité de lubrifiant doit être apportée ?<br />

• Quel sera l'intervalle avant relubrification ?<br />

Jean-Paul Emmanuele*<br />

*Sales & Training Manager chez SDT International<br />

52<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


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Condamnation mécanique et sécurité des utilisateurs<br />

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de sécurité, sans recours à un électricien habilité.<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Préventif<br />

Gestion des risques ><br />

Comprendre l’erreur humaine<br />

Mines ParisTech et le Centre de recherche sur les Risques et les Crises (CRC), rééditent<br />

le livre de James Reason « L’Erreur humaine », épuisé depuis longtemps dans<br />

sa version française. Franck Guarnieri et Denis Besnard ont rédigé la préface à la<br />

deuxième édition. Bonnes feuilles…<br />

Depuis quelques années, nous avions conservé religieusement<br />

quelques exemplaires du précieux ouvrage,<br />

jaunis et annotés. Nous n’osions les prêter à nos étudiants<br />

qu’exceptionnellement, malheur à celui qui endommagerait<br />

la précieuse relique ou (pire) l’égarerait… En petits<br />

groupes, nous nous répétions que les Presses Universitaires<br />

de France devraient rééditer l’ouvrage. Cependant, le temps<br />

passait et les exemplaires en langue française devenaient difficiles<br />

à trouver.<br />

C’est au début 2012 que notre projet est né et que nous<br />

avons décidé d’investiguer les modalités de réédition. Rien de<br />

finalement très compliqué : les bons interlocuteurs, quelques<br />

échanges de courriels en France et à l’étranger, des échanges<br />

amicaux… En assez peu de temps, le soutien des Presses des<br />

Mines a permis de transformer notre projet en un bel ouvrage.<br />

…/…<br />

Psychologue… par amour<br />

James Reason est né en 1938. Il a vécu son enfance à Watford,<br />

près de Londres, en Grande-Bretagne. Il a débuté des<br />

études en médecine, mais a très vite réorienté sa carrière académique<br />

vers la psychologie. La petite histoire raconte qu’il a<br />

pris sa décision par une belle journée ensoleillée, assis dans<br />

une cafétéria située à proximité d’un grand hôpital psychiatrique<br />

de Londres. Là, sa carrière bascule, foudroyé qu’il est<br />

par le charme d’un groupe d’étudiantes en psychologie appliquée.<br />

Quelques années plus tard, il épousera l’une d’entre<br />

elles. Ses premières publications datent du début des années<br />

1960. Elles couvrent, sur plus de quarante années, un très<br />

large éventail de sujets : le mal des transports, l’inattention,<br />

l’erreur humaine, la culture de sécurité, la gestion des risques<br />

d’accidents organisationnels…<br />

En 1962, il est diplômé du département de psychologie de<br />

l’Université de Manchester. En 1964, il rejoint l’institut de médecine<br />

aéronautique de la Royal Air Force de Farnborough. Il<br />

y conduit des travaux sur l’ergonomie du poste de pilotage en<br />

lien avec la problématique du mal des transports. Il en profite<br />

pour obtenir sa licence de pilote privé. Il revient rapidement<br />

dans le monde universitaire et soutient sa thèse en 1967 à<br />

l’Université de Leicester, où il travaillera jusqu’en 1976. Durant<br />

cette période, il poursuit ses travaux sur le mal des transports<br />

et la désorientation dans l’espace au sein de l’US Naval Aerospace<br />

Medical Institute à Pensacola<br />

en Floride. En 1977, il rejoint l’université de Manchester et y<br />

occupe un poste de professeur jusqu’en 2001. Depuis 2001, il<br />

est professeur émérite à l’université de Manchester.<br />

Quand l’intuition rejoint le réel<br />

L’ouvrage de James Reason est le fruit d’une longue réflexion<br />

débutée quinze ans auparavant. Il est toujours délicat d’avancer<br />

une date mais retenons 1974. Cette année-là, il publie «<br />

Man in motion », ouvrage consacré au traitement de l’information<br />

dans la relation pilote-véhicule (au sens large de pilote<br />

d’avion ou conducteur de voiture). Le New Scientist du 28 mars<br />

1974 n’est pas tendre avec lui. Le journaliste chargé de rédiger<br />

un avis sur l’ouvrage conclut : « Dr Reason has an amiable<br />

style, and Man in Motion is very readable. It is unfortunate that<br />

a need, perhaps, for brevity has led to several moderately large<br />

oversimplifications ». En 1975, l’ouvrage « Motion sickness »<br />

approfondit le sujet. En une forme de réponse au New Scientist,<br />

il livre en plus de 300 pages une analyse détaillée des<br />

causes, des symptômes et des contre-mesures pour prévenir<br />

et lutter contre le mal des transports. En 1977 et 1979, deux<br />

contributions significatives posent les fondements des travaux<br />

de Reason sur l’erreur humaine. Ainsi, ‘Skill and error in everyday<br />

life’ (1977) et ‘Actions not as planned: the price of automatization’<br />

(1979) posent les fondements d’une typologie des<br />

erreurs du quotidien. Reason distingue les erreurs fondées sur<br />

la défaillance dans la planification des tâches à accomplir de<br />

celles liées à la non-exécution d’une ou plusieurs tâches. Dans<br />

le premier cas, les erreurs surviennent par manque de connaissances<br />

ou d’informations (souvent insuffisantes ou erronées),<br />

par la mauvaise application des règles, ou par l’échec de leur<br />

mise en œuvre. Dans le second cas, les erreurs se produisent<br />

lors d’activités routinières et donc largement répétitives, paradoxalement<br />

connues et maîtrisées.<br />

…/…<br />

En 1985, géniale intuition ou fruit du hasard, Reason et Embrey<br />

publient “Human factors principles relevant to the modelling of<br />

human errors in abnormal conditions of nuclear power plants<br />

and major hazardous installations”. L’année suivante, la catastrophe<br />

de Tchernobyl fournit un cas d’étude aussi terrible que<br />

fortuit et consolide l’important effort de théorisation entrepris<br />

quelques années auparavant.<br />

Les années 1987 et 1988 donnent donc lieu à une nouvelle<br />

série de publications dont le fameux ‘The Chernobyl errors’ qui<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

55


Préventif<br />

est repris dans le présent ouvrage aux côtés des analyses des<br />

accidents de Bhopal, de Three Mile island, de la navette Challenger<br />

ou encore du ferry Herald of Free <strong>Entreprise</strong>.<br />

De la recherche à la formalisation<br />

Voici donc tracé rapidement le parcours de ‘L’erreur humaine’.<br />

D’une certaine manière, on y trouve le récit indirect de la façon<br />

dont une carrière académique se développe. Les divers sujets<br />

de recherche engagés au fil des années servent de sondes<br />

dont l’écho renseigne le chercheur sur sa propre motivation à<br />

poursuivre le travail, ou bien son attrait pour d’autres sujets.<br />

Peu à peu, de sujet en sujet, l’éventail des routes possibles se<br />

rétrécit et le début d’un long chemin de recherche se trace. De<br />

ce point de vue, le parcours de ‘L’erreur humaine’ et de James<br />

Reason renseignent sur un autre aspect du monde de la recherche<br />

: le temps. Les avancées d’une carrière se font par<br />

petits sauts, lentement, sur des durées de plusieurs dizaines<br />

d’années. En tant que lecteur, la clarté de l’exposé aveugle. On<br />

ne distingue plus les traces des années de travail. Il n’en reste<br />

que les effets visibles : la synthèse et la limpidité du discours.<br />

Cependant, le sujet lui-même est un classique du questionnement<br />

académique. La recherche des causes des erreurs<br />

humaines est une question a minima multi-centenaire. Dans<br />

l’imaginaire collectif, ce sujet renferme son lot de secrets, de<br />

phénomènes enfouis dans les profondeurs de l’insondable nature<br />

humaine. Pour autant, maîtriser les causes d’erreurs est<br />

toujours un enjeu majeur pour l’industrie. La bonne nouvelle<br />

est que, sur ce front, cet ouvrage a fait énormément progresser.<br />

Le paradigme de l’erreur humaine<br />

L’erreur humaine est un terme connu. Tous les médias, l’utilisent.<br />

Est-ce pour cette raison qu’il est passé dans le langage<br />

courant ? Peut-être. Mais sans doute pas par simple effet de<br />

diffusion. En effet, un phénomène porteur pour le terme ‘erreur<br />

humaine’ a été l’exposition médiatique croissante dont ont bénéficié<br />

les grandes catastrophes industrielles. Ces dernières<br />

sont aujourd’hui des faits marquants qui ponctuent la vie sociale<br />

et industrielle.<br />

Elles deviennent souvent des balises culturelles, des produits<br />

pédagogiques utilisés dans les salles de cours, des documentaires<br />

télévisés, elles servent de support à des fictions…<br />

La liste serait longue mais le point qui nous intéresse ici est<br />

la place donnée à l’enquête, à la recherche des causes. Ce<br />

point de vue est en partie dû à James Reason. Là où l’héritage<br />

industriel était celui de l’évitement des pannes techniques et<br />

du suivi des procédures, James Reason a contribué à faire se<br />

rejoindre les domaines des facteurs psychologiques et organisationnels<br />

afin de comprendre les grands accidents.<br />

Si la notion d’erreur humaine est aujourd’hui populaire, elle<br />

contient tout de même quelques limites que James Reason<br />

met en lumière dans l’analyse des accidents située à la fin de<br />

l’ouvrage. Une de ces limites est que la cause des accidents<br />

est, au moins en partie, l’humain. C’est une limite car le terme<br />

brut ‘erreur humaine’ ne dit rien des décisions managériales<br />

qui ont créé les conditions propices à son apparition. Ce terme<br />

brut ne dit rien non plus des facteurs de contexte pathogènes<br />

qui ont agi sur l’opérateur à l’origine de l’erreur humaine. Démystifier<br />

ces deux points aura été une des contributions scientifiques<br />

majeures.<br />

Depuis, cette idée a fait son chemin dans les milieux de la<br />

sécurité industrielle : les catastrophes sont des évènements<br />

qui combinent de multiples chaînes causales, distribuées dans<br />

le temps, et combinées en un contexte pathogène. La combinaison<br />

ainsi obtenue crée les conditions requises pour qu’une<br />

défaillance individuelle mette en péril une centrale nucléaire,<br />

une navette spatiale ou un ferry. C’est la pierre angulaire de<br />

l’ouvrage, présentée sous la forme du « Swiss cheese model ».<br />

Pour tous les accidents présentés ici, l’auteur offre cette<br />

interprétation. Au fil du temps, ce sens donné aux catastrophes<br />

est devenu l’apport remarquable et fondamental des travaux<br />

de James Reason. C’est aussi devenu un des fondements de<br />

la vision moderne des grands accidents.<br />

(tiré de la préface à la deuxième édition par Franck Guarnieri et<br />

Denis Besnard ; les sous titres sont de la rédaction)<br />

COMPRENDRE<br />

LES SYSTÈMES INDUSTRIELS À RISQUES<br />

Dans son approche des accidents majeurs, « L’erreur<br />

humaine » enjambe le fossé disciplinaire qui sépare<br />

les théories psychologiques des acteurs de la fiabilité<br />

des technologies à risques. Peu d’ouvrages s’adressent<br />

avec une telle clarté à la fois aux théoriciens et aux<br />

praticiens de la fiabilité humaine. Outre les étudiants,<br />

les managers de formation technique ou d’ingénieur<br />

apprécieront cette approche psychologique appliquée<br />

à l’industrie et à la gestion de la sécurité industrielle<br />

plaçant les facteurs humains au cœur de l’analyse des<br />

accidents.<br />

Le Swiss cheese model a été largement adopté chez<br />

les managers de l’industrie. Il repose sur l’idée que,<br />

comme les trous dans le fromage de gruyère, chaque<br />

strate d’une politique de sécurité (une tranche du<br />

gruyère) comporte des failles, le plus souvent humaines<br />

et imprévisibles : l’accident se produit par l’accumulation<br />

fortuite de ces trous ou défaillances humaines dans<br />

plusieurs strates successives du plan de sécurité (on<br />

parle aussi de « l’effet cumulatif » - cumulative act effect<br />

- de la défaillance). Mais J. Reason explique cela<br />

encore mieux…<br />

56<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Gestion technique du bâtiment ><br />

Spécial Interclima Elec 2013<br />

L’entrée en vigueur de la RT 2012 et le renchérissement du prix de l’énergie favorisent<br />

le recours à une gestion technique du bâtiment plus sophistiquée.<br />

L’application progressive de la RT 2012 impose de plus<br />

en plus des produits permettant la programmation horaire.<br />

« Cette base constitue un progrès mais seuls sont<br />

retenus les produits d’entrée de gamme qui, pour la plupart,<br />

ne permettent pas une évolution vers les systèmes de GTB »,<br />

regrette Dan Napar, président du syndicat ACR qui regroupe<br />

les professionnels des Automatismes, du génie Climatique et<br />

de la Régulation pour l’Efficacité Énergétique des Bâtiments.<br />

Le syndicat ACR relève en revanche plusieurs points positifs<br />

dans l’application intégrale de la RT 2012 qui a fait l’objet de l’Arrêté<br />

du 28 Décembre 2012 (JO du 1er Janvier 2013). Le TITRE<br />

III de l’Arrêté, "Caractéristiques Thermiques et Exigences de<br />

Moyens", précise les conditions techniques minimales nécessaires<br />

pour que la méthode mathématique conventionnelle se<br />

rapproche de la réalité.<br />

Et plusieurs articles importants se réfèrent explicitement à la<br />

Régulation et à la GTB :<br />

• Art. 22 : "Dans les bâtiments ou parties de bâtiment, une installation<br />

de chauffage comporte par local desservi un ou plusieurs<br />

dispositifs d’arrêt manuel et de réglage automatique en<br />

fonction de la température intérieure de ce local."<br />

• Art. 23 : "Dans les bâtiments ou parties de bâtiment, toute<br />

installation de chauffage desservant des locaux à occupation<br />

discontinue comporte un dispositif de commande manuelle et<br />

de programmation automatique au moins par une horloge permettant<br />

:<br />

• une fourniture de chaleur selon les quatre allures suivantes :<br />

confort, réduit, hors gel et arrêt<br />

• une commutation automatique entre ces allures."<br />

• Art. 24 : "Dans les bâtiments ou parties de bâtiment, les réseaux<br />

collectifs de distribution à eau de chauffage ou de refroidissement<br />

sont munis d’un organe d’équilibrage en pied de<br />

chaque colonne. Les pompes des installations de chauffage et<br />

des installations de refroidissement sont munies de dispositifs<br />

permettant leur arrêt."<br />

• Art. 25 : "Dans les bâtiments ou parties de bâtiment, tout local<br />

est équipé d’un dispositif d’allumage et d’extinction de l’éclairage<br />

manuel ou automatique en fonction de la présence."<br />

La certification eu.bac et les Réglementations Thermiques successives<br />

ont une influence grandissante sur le marché de la<br />

Régulation et de la GTB.<br />

Dan Napar, président du syndicat ACR<br />

Diminuer les consommations par des mesures plus<br />

fines<br />

Entre la RT 2005 et la RT 2012, l’influence de la précision de<br />

la régulation dans les calculs de consommation a doublé. Ceci<br />

est dû à la nouvelle référence de la consommation, abaissée à<br />

50kWhep/m²/an suivant la RT 2012 en lieu et place de plus de<br />

100kWh/m²/an pour la RT 2005.<br />

M. Napar constate que le marché énergétique du bâtiment tend<br />

de plus en plus à devenir un marché de mise à jour, de modernisation<br />

et de rénovation. À terme, le marché du neuf ne devrait<br />

représenter qu’un faible pourcentage du marché de l’efficacité<br />

énergétique qui exige de porter les efforts de de réduction de<br />

consommation avant tout dans le parc existant.<br />

Les études de l’ADEME montrent par exemple que la régulation<br />

et la GTB sont des facteurs déterminants dans l’efficacité<br />

énergétique active, le temps de retour sur investissement de<br />

ces investissements étant relativement réduit (de quelques<br />

mois à quelques années) avec des économies d’énergie de<br />

30 à 40%. Par comparaison, le retour sur investissement de<br />

l’isolation des murs et du remplacement des fenêtres est bien<br />

plus long, de 15 à 25 ans pour atteindre un même pourcentage<br />

d’économie d’énergie.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 57


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

La Régulation du chauffage, de la ventilation et de la<br />

climatisation<br />

La régulation du chauffage à eau chaude connaît une tendance<br />

inverse à celle du chauffage électrique. Ce domaine évolue<br />

grâce aux matériels programmables. La nouvelle RT 2012 préconise<br />

l’installation de systèmes de régulation performants et<br />

certifiés. En complément, les exigences de suivi des consommations<br />

favorisent les ventes des appareils de mesure correspondants.<br />

Fort logiquement, les matériels qui permettent le<br />

comptage de l’énergie sont en croissance.<br />

Quand on analyse les familles de produits des régulateurs communicants,<br />

on remarque une nette progression de ceux qui intègrent<br />

des protocoles standards ouverts. On constate une percée<br />

des régulateurs terminaux communicants en BACnet. Le<br />

rôle fédérateur de BACnet comme "épine dorsale" du bâtiment<br />

est une tendance depuis 2009. Son utilisation s’étend maintenant<br />

jusqu’au niveau de la régulation terminale. Au contraire, le<br />

protocole KNX est en recul dans ce même domaine, ceci étant<br />

probablement lié à la régression du chauffage électrique dans<br />

le petit tertiaire. La diminution des régulateurs terminaux à protocole<br />

propriétaire se confirme comme une tendance lourde depuis<br />

plusieurs années. La croissance des modules pour store<br />

et éclairage se poursuit car les régulateurs terminaux intègrent<br />

leurs fonctionnalités.<br />

L’augmentation des vannes hydrauliques auto-équilibrantes<br />

est une conséquence du développement des réseaux à débit<br />

variable. En effet, optimiser l’équilibrage des fluides améliore<br />

l’efficacité énergétique d’un bâtiment. C’est d’ailleurs une exigence<br />

importante que l’on retrouve dans l’article 24 de la RT<br />

2012.<br />

La Gestion Technique des Bâtiments<br />

Les Bureaux d’Études cherchent à optimiser les ratios de<br />

consommation d’énergie dans le moteur de calcul de la RT<br />

2012. Pour y répondre, les équipements de Régulation et de<br />

GTB deviennent de plus en plus sophistiqués : l’enjeu n’est<br />

plus uniquement de faire remonter les points de consigne et<br />

de mesure mais également d’optimiser le fonctionnement des<br />

équipements en les faisant interagir. Par exemple, en combinant<br />

la fermeture des ouvrants avec la coupure de l’éclairage<br />

afin d’optimiser la consommation électrique. La RT 2012 contribue<br />

à la prise de conscience qu’un système de GTB constitue<br />

le véritable "cerveau" d’un bâtiment. Il permet le stockage des<br />

données, l’amélioration du suivi des consommations, l’optimisation<br />

des fonctions systèmes tout en prenant en compte les<br />

comportements des usagers en cherchant à satisfaire leur besoin<br />

de confort.<br />

Chaque petit équipement du bâtiment est devenu intelligent :<br />

l’intelligence se décentralise dans des fonctions de régulation<br />

de plus en plus terminales. Le web et les smartphones rendent<br />

accessibles les informations essentielles relatives aux installations<br />

de manière délocalisée et en temps réel. La coordination<br />

de cette décentralisation est donc essentielle pour que toutes<br />

ces fonctions communiquent entre elles correctement et permettent<br />

l’optimisation du pilotage du bâtiment. Le renchérissement<br />

du prix de l’énergie pousse à de telles installations.<br />

On constate une croissance des Unités de Traitement Locales<br />

de moyenne et forte capacité. Elle est due à la nécessité d’intégrer<br />

de plus en plus de fonctions, telles que les comptages<br />

d’énergie. Les postes centraux classiques diminuent et les<br />

postes multi-techniques sont en augmentation. La baisse de<br />

la supervision est largement compensée par l’augmentation de<br />

modules dotés de nouvelles fonctions (éclairage, stores..), et<br />

des capacités multitechniques. Ce qui contribue à soutenir un<br />

marché de la GTB en hausse de 3,2% en 2012.<br />

Les services de maintenance<br />

Le marché des services évalué par l’ACR concerne surtout la<br />

GTB et notamment les contrats d’entretien sur le matériel et les<br />

logiciels afférents. Ce domaine de marché connaît une croissance<br />

ininterrompue depuis plus de 10 ans. L’année 2008 avait<br />

même été marquée par une progression de 18,5%. Contrairement<br />

aux autres secteurs, la croissance n’a pas été stoppée<br />

mais juste ralentie en 2009 avec un taux de 6%. Cette expansion<br />

demeurait significative en 2012 avec un taux de 8,6%.<br />

Même si la valeur des contrats de maintenance est en baisse<br />

du fait d’un contrôle des coûts plus sévère des exploitants et<br />

utilisateurs, on constate une augmentation des ventes de travaux<br />

d’amélioration du parc installé. Les objectifs sont principalement<br />

la recherche d’une meilleure qualité d’exploitation,<br />

l’amélioration de la capacité de connexion à distance et, plus<br />

globalement, la migration des installations vers des solutions<br />

plus performantes.<br />

La montée en puissance des protocoles standardisés depuis<br />

2009, le développement du web et la baisse des coûts des<br />

connexions ADSL depuis 2007 ont permis l’accès aux informations<br />

à un grand nombre d’utilisateurs. Les personnes responsables<br />

des consommations d’énergie demandent à réaliser des<br />

mises à jour et la modernisation des systèmes. La GTB leur<br />

permet de comparer les coûts entre plusieurs bâtiments et de<br />

rechercher des améliorations de leurs installations.<br />

La RT 2012 a engendré un besoin de gestion des énergies et<br />

consommations dans les nouveaux bâtiments qui se répercute<br />

naturellement lors des démarches de rénovations.<br />

Le marché de l’existant est en plein renouvellement : la GTB<br />

n’est plus un mal nécessaire mais un outil indispensable.<br />

Ces nouveaux besoins de gestion ont permis une mutation de<br />

la nature des services. Ce ne sont plus de simples contrats de<br />

maintenance mais des contrats de travaux d’optimisation énergétique<br />

et de modernisation avec migration des données pour<br />

affiner leur analyse.<br />

Les performances des équipements et la fiabilité du suivi énergétique<br />

sont garanties par la certification de type eu.bac.<br />

Malgré la crise qui a traversé 2012, l’application intégrale de la<br />

RT 2012, les labels et certifications pour l’Efficacité Énergétique<br />

permettent de regarder l’avenir avec un certain optimisme.<br />

Jérémie Roboh<br />

58<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Passage à l’heure d’hiver ><br />

Optimiser les économies d’énergie<br />

La France passe à l’heure d’hiver le dernier week-end d’octobre, un changement<br />

qui impacte également l’éclairage public. Dans l’Allier, où l’on compte plus de 100<br />

régimes différents, on favorise les économies d’énergies en optimisant l’extinction<br />

des foyers lumineux la nuit. Le Syndicat départemental de l’énergie est à l’œuvre.<br />

En cette année 2013, le passage à l’heure d’hiver s’effectue<br />

dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre.<br />

À 3 heures du matin, on retire 60 minutes à l’heure légale<br />

; il ne sera donc alors que 2 heures. L'heure officielle se<br />

rapproche ainsi de l'heure solaire de 2 à 1 heure. Il apparaîtra<br />

alors que le soleil se lève et se couche "une heure plus tôt". Un<br />

changement qui impacte également l’éclairage public grâce à<br />

des automatismes en place depuis longtemps et qui permettent<br />

de suivre le rythme du soleil, ou plus précisément de la nuit.<br />

L’allumage du matin et l'extinction sont commandés par deux<br />

systèmes : soit un capteur de luminosité, sensible à la lumière<br />

(mais aussi hélas à la salissure), ou bien une horloge dite "astronomique"<br />

qui dispose d'un calculateur et "connait" la date de<br />

coucher et lever du soleil pour chaque jour de l'année... et dont<br />

la programmation enregistre également les dates des changements<br />

d'heure, notamment grâce à un recalage permanent par<br />

des signaux radios nationaux.<br />

Quand l’éclairage public s’éteint une partie de la nuit<br />

Plutôt simple. Mais dans le département de l'Allier, « nous<br />

avons une particularité rencontrée que dans quelques rares<br />

départements, les 3/4 des 56403 foyers d'éclairage public<br />

s'éteignent une partie de la nuit » annonce Bertrand Lenoir,<br />

directeur du SDE 03. Autorité organisatrice en matière de distribution<br />

d’électricité, le SDE 03 regroupe 317 communes de<br />

l'Allier, soit l'équivalent de 250 000 habitants, et 14 communautés<br />

de communes, soit l'ensemble des communes du département<br />

excepté les communes urbaines de Moulins, Montluçon<br />

et Vichy. Le syndicat peut également partager avec les communes<br />

adhérentes des compétences en matière de distribution<br />

de gaz, de gestion et entretien des installations d'éclairage<br />

public, d'exploitation d'installations de production d'électricité…<br />

Il réalise également des études et schémas relatifs au développement<br />

des énergies nouvelles.<br />

L’Allier compte une lampe pour 5 habitants, plus que la<br />

moyenne nationale située à une lampe pour 10 habitants. Un<br />

chiffre qui se justifie parce que l’Allier a la particularité d’être un<br />

territoire rural où les communes sont très étendues.<br />

Autre particularité, il existe plus de 100 régimes horaires différents<br />

en Bourbonnais. Ceci grâce aux combinaisons possibles<br />

d'heure d'extinction (entre 22h et minuit) et de remise en<br />

route (entre 5 et 7 heures), et de modulation selon les périodes<br />

(éclairage assuré le week-end et en été, période touristique).<br />

Selon la nouvelle réglementation,<br />

les enseignes doivent s’éteindre après 1h<br />

Le changement d'heure vient alimenter cette complexité mais<br />

les moyens modernes (horloges astronomiques) gèrent désormais<br />

tous les choix.<br />

Auparavant, il n'existait que deux possibilités : soit une équipe<br />

tournait sur tout le département pour remettre les 4000 horloges<br />

à l'heure (ce qui prenait jusqu’à un mois !), soit les maires<br />

acceptaient cette dérive horaire, à savoir qu'une lampe qui<br />

s'éteint à minuit les soirs d'été s'éteindra à 23 h en hiver. « Bien<br />

sûr, cette extinction résulte d'une décision de chaque maire qui<br />

apprécie la nécessité d'éclairer ou pas chaque secteur de la<br />

commune et en fixe les horaires. » explique M. Lenoir.<br />

Mais dorénavant tous les choix sont possibles même si, en<br />

général, l'heure d'extinction et de ré-allumage en milieu de nuit<br />

est souhaitée constante par les maires pour correspondre aux<br />

horaires constatées des différentes circulations et activités. «<br />

L’éclairage public est inutile aux voitures qui sont dotées de<br />

phares mais sert à sécuriser des zones de circulation mixtes où<br />

se croisent piétons et cyclistes - qui ne devraient toutefois pas<br />

oublier l'élémentaire protection que constitue le port d'un gilet<br />

rétro-réfléchissant homologué, » rappelle le SDE 03.<br />

Après l’extinction nocturne, si le temps est clair, il est donc possible<br />

d’admirer le ciel nocturne ; un privilège dont sont privés<br />

les habitants de centres urbains où l'éclairage public extérieur<br />

règne toute la nuit en dépit des derniers textes réglementaires<br />

instituant l'extinction à 1h (ou 1 heure après la fin d'activité) des<br />

publicités lumineuses, de l'éclairage intérieur et l'illumination<br />

des façades.<br />

F. P<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 59


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Télémaintenance ><br />

La clé du service client au 21e siècle<br />

En dépit des avantages évidents des solutions de télémaintenance certains freins<br />

subsistent liés à l’attachement au contact humain dans le domaine du service, la<br />

force de l’habitude et les enjeux économique pour les entreprises. Exemple dans le<br />

domaine des systèmes d’alarme…<br />

Dans un monde connecté en permanence, 24h/7j, les<br />

usagers ont de plus en plus besoin de pouvoir accéder<br />

à leurs produits et services de manière instantanée, de<br />

partout et à tout moment. Bien évidemment, ils expriment cette<br />

attente aussi pour les systèmes de sécurité installés dans leurs<br />

bâtiments. Il devient inconcevable pour un particulier de se libérer<br />

pour un rendez-vous avec un technicien entre 9 heures<br />

du matin et 6 heures du soir. Ecourter sa journée de travail ou,<br />

pire, prendre une demi-journée de congé est quasi impossible.<br />

Cela peut contribuer au sentiment d'insatisfaction de la clientèle.<br />

La télémaintenance paraît bien devoir être la solution à<br />

ce problème.<br />

Elle permet par exemple des diagnostics réguliers à distance<br />

en plus de modifications simples du paramétrage du système.<br />

Dans les pays qui imposent une maintenance régulière des<br />

systèmes d’alarme reliés à un commissariat de police via un<br />

centre de télésurveillance, certains exigent deux actions par<br />

an, mais autorisent à présent que l'une d'entre elles soit effectuée<br />

entièrement à distance. Avec une technologie largement<br />

accessible aujourd'hui, les installateurs peuvent lancer<br />

ces contrôles pendant la nuit et disposer au matin de rapports<br />

complets et détaillés. Ces derniers peuvent être transmis automatiquement<br />

à leurs clients par e-mail, dans la plupart des cas.<br />

La tranquilité comme valeur ajoutée<br />

La télémaintenance peut aussi fournir de petits services qui<br />

offrent une plus grande tranquillité d'esprit à l'utilisateur final.<br />

Imaginons le cas du propriétaire d'une petite entreprise, en<br />

voyage à l'étranger qui reçoit un appel de sa secrétaire l'avertissant<br />

qu'elle a oublié de mettre l'alarme en service et qu'elle<br />

ne pourra pas retourner au bureau avant lundi matin. Un coup<br />

de fil rapide au télésurveilleur et l’opérateur pourra mettre en<br />

service l'alarme, garantir la protection des espaces surveillés,<br />

rassurer son client et susciter de nouvelles prestations de service,<br />

le tout pratiquement sans coût supplémentaire pour lui.<br />

Le télésurveilleur peut également identifier les pièces ou les<br />

portes qui n'ont pas été sécurisées ou mises sous alarme à<br />

une heure donnée. Il peut prendre les mesures nécessaires<br />

pour y remédier, en avertissant le ‘détenteur de clé’ ou même,<br />

s’il est autorisé, mettre en service le système grâce à la télémaintenance.<br />

Tout ceci constitue une importante valeur ajoutée<br />

pour l'utilisateur.<br />

Même dans le cas où une visite sur site s'impose, la télémaintenance<br />

a son rôle à jouer. Elle peut, par exemple, fournir un<br />

diagnostic du problème avant le déplacement du technicien sur<br />

site. Cela permettra de réduire le temps de la visite sur site tout<br />

en garantissant que le technicien partira équipé du matériel<br />

approprié pour le problème constaté et n'aura pas à multiplier<br />

ses visites. Sur les plus grands sites, la télémaintenance peut<br />

aussi fournir des informations détaillées au technicien sur les<br />

parties du système qui sont défaillantes et leur localisation,<br />

données essentielles pour optimiser l'efficacité de la visite et<br />

mieux satisfaire le client.<br />

Du point de vue de l'installateur, la télémaintenance est également<br />

un puissant moyen de préserver l’environnement et promouvoir<br />

la prise de responsabilité pour l’avenir de nous tous.<br />

L'empreinte carbone est devenue un thème central dans tous<br />

les secteurs d'activité, et plus particulièrement dans le secteur<br />

public : aujourd'hui, proposer un « service vert » est un<br />

atout. Les entreprises se voient imposées de plus en plus d’ «<br />

objectifs verts » et sont mises sous pression pour qu'elles se<br />

soucient davantage d'écologie. L’installateur qui sait offrir des<br />

possibilités de réduction de l'empreinte carbone, propose un<br />

axe de développement commercial à son client. Proposer la<br />

télémaintenance, même partielle, c'est déjà pouvoir se posi-<br />

La télémaintenance, outil d’optimisation des interventions sur sites<br />

60<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


tionner sur le marché comme prestataire de services sobres en<br />

carbone. Et cela tout particulièrement dans le service public,<br />

pour qui les objectifs sont plus ambitieux, motivés par les politiques<br />

nationales et européennes, pour une réduction significative<br />

des émissions de carbone.<br />

La télémaintenance comme service rendu<br />

La télémaintenance génère parfois chez les installateurs la<br />

crainte de perte de revenus liés à la réduction du nombre de<br />

visites de techniciens sur site. Mais la bonne question à se<br />

poser est « combien coûte une visite sur site ? ». Quand on<br />

additionne le coût du carburant, les heures de main-d'œuvre<br />

et les contrats potentiels perdus faute d'avoir su concentrer<br />

ses efforts sur des opportunités réelles, on peut légitimement<br />

se demander s'il est rentable d'envoyer un technicien sur site<br />

alors que le même service peut être rendu à distance à la totale<br />

satisfaction du client. Un calcul rapide montre que, dans bien<br />

des cas, la réponse est « non ».<br />

Nombreux installateurs perçoivent la nécessaire évolution de<br />

leur modèle économique comme la difficulté principale les<br />

empêchant d'exploiter les opportunités de la télémaintenance.<br />

Pour un installateur habitué à facturer ses visites sur site à ses<br />

clients, l'idée de facturer un service qui consiste essentiellement<br />

à appuyer sur quelques boutons est difficile à envisager.<br />

Certains ajoutent pourtant déjà un coût de maintenance fixe<br />

par mois ou par trimestre. Il est donc possible d'intégrer la télémaintenance<br />

à ce coût.<br />

Alors que les interactions en face à face se font plus rares,<br />

laissant place à des solutions plus simples et plus efficaces,<br />

et qu'Internet et la technologie mobile suscitent de nouvelles<br />

attentes chez leurs clients, les installateurs doivent s'adapter<br />

aux opportunités offertes par la télémaintenance. Investir du<br />

temps et de l’énergie pour offrir le meilleur de cette technologie,<br />

c'est s'assurer la satisfaction du client, mais aussi le bénéfice<br />

d'un positionnement « vert » et d'une gestion plus efficace des<br />

interventions. Le défi clé des installateurs consiste à construire<br />

un modèle économique robuste adapté à cette approche de<br />

la prestation de service des systèmes de sécurité, pour les<br />

entreprises comme pour les particuliers. Les installateurs qui<br />

sauront l’évaluer à sa juste mesure en tireront assurément tout<br />

le bénéfice.<br />

Maeyke Gielen*<br />

*Responsable marketing France chez Honeywell Security<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 61


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Etablissement recevant du public ><br />

Le pilotage de maintenance du Futuroscope<br />

Le Parc du Futuroscope est un site d'attractions à vocation ludique et technologique<br />

associant le multimédia et les techniques cinématographiques, audiovisuelles et robotiques<br />

les plus innovantes. Prolongeons les vacances par une visite, du côté des<br />

régies techniques et des coulisses…<br />

Sur le Parc du Futuroscope, l'entretien et la maintenance<br />

des attractions, des espaces verts, des restaurants etc.<br />

sont assurés par le prestataire de services DIKEOS,<br />

filiale ad-hoc de Veolia Environnement à qui a été confié la<br />

maintenance globale du parc. DIKEOS doit remplir des objectifs<br />

contractuels essentiels au bon fonctionnement du Futuroscope,<br />

évidemment assurer le bon état et la sécurité des installations<br />

du parc mais notamment garantir un taux de 99% de<br />

disponibilité des attractions. Tout cela en veillant à la discrétion<br />

et à la réactivité des équipes d'intervention : celles-ci doivent<br />

intervenir en moins de 15 mn sous peine de pénalité sur les<br />

taux de disponibilité – et tout en s'assurant de leurs compétences<br />

multiples pour intervenir sur des attractions qui mettent<br />

en œuvre des technologie de pointe en constante évolution.<br />

y compris la maintenance mobile. Pour les équipes techniques<br />

du Futuroscope et de DIKEOS, le logiciel de GMAO est considéré<br />

comme un outil pivot de leur collaboration. La direction du<br />

parc s'assure en effet du respect des garanties contractuelles<br />

de leur prestataire sur réception de bilan d'activités et d'indica-<br />

Pour satisfaire au respect des objectifs qui lui sont fixés contractuellement,<br />

DIKEOS a choisi en 2012 de s'équiper d’un logiciel<br />

de GMAO. C’est CARL Source, proposé par l'éditeur français<br />

CARL Software, qui a alors été retenu pour gérer l'ensemble de<br />

ses missions techniques, la maintenance tant préventive que<br />

corrective, la maintenance réglementaire, les stocks, la planification,<br />

le suivi budgétaire, la gestion des sous-traitants jusqu'à<br />

62<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

DES ATTRACTIONS RÉSOLUMENT HIGH TECH<br />

Danse avec les robots : 10 robots géants de l'industrie<br />

automobile dansent sur des chorégraphies et promènent<br />

leurs passagers à plus de 7 m de hauteur : la<br />

maintenance de cette attraction porte sur les onduleurs,<br />

les interventions préventives effectuées sur les robots,<br />

le système de sécurité anti intrusions...<br />

Arthur, l'Aventure 4D : Elue meilleure attraction mondiale<br />

en 2012, cette attraction immerge les visiteurs<br />

assis dans des fauteuils articulés dans un univers 4D<br />

féérique et riche de sensations : les opérations de maintenance<br />

menées doivent garantir une disponibilité de<br />

plus de 99,5% sur cette attraction préférée qui reçoit<br />

800 visiteurs par heure et mobilise 42 personnes en<br />

permanence.<br />

Vienne Dynamique : Un rallye touristique très mouvementé<br />

dans la Vienne avec une projection numérique<br />

sur un écran de 300m2 : passée à la technologie du<br />

numérique, la maintenance est à présent semestrielle<br />

pour assurer le nettoyage et l'entretien du projecteur.<br />

Le pilotage par la GMAO<br />

La GMAO offre un portail unique entre DIKEOS et les différents<br />

services du parc pour justifier des interventions, des obligations<br />

contractuelles, du budget... Il permet d’assurer la gestion des<br />

16 400 équipements répertoriés, la traçabilité des interventions,<br />

la mesure des analyses de performance pour améliorer<br />

la maintenance préventive. Et encore le suivi et l’optimisation<br />

de la maintenance réglementaire essentielle et obligé pour cet<br />

établissement qui reçoit un vaste public (ERP) et le suivi des<br />

levées de réserves des contrôles réglementaires. Il faudrait<br />

encore citer la gestion des stocks, des achats et contrôle des<br />

budgets de maintenance, la gestion des contrats avec les soustraitants<br />

et suivi des interventions<br />

externes et bien<br />

entendu la planification<br />

des équipes internes et<br />

externes et l’organisation<br />

des grandes opérations<br />

saisonnières de maintenance<br />

sur les attractions.<br />

DIKEOS a également choisi de mettre en place CARL Touch,<br />

la nouvelle application mobile tactile proposée par CARL<br />

Software. Bien reçu par les techniciens de maintenance de<br />

DIKEOS, cet outil devrait permettre d'améliorer la réactivité des<br />

équipes techniques lors de leurs interventions.<br />

François Précope<br />

Voyageurs du Ciel et de la Mer : Un système de projection<br />

unique au monde projette sur le sol et face au<br />

téléspectateur le film de Jacques Perrin sur la découverte<br />

des beautés et fragilités de la planète : une maintenance<br />

« grand format » fait appel aux alpinistes pour<br />

le nettoyage du bâtiment, la gestion de 2 km de tubes<br />

de fibre optique, deux régies argentiques 70 mn, deux<br />

projecteurs avec ampoules de 15 000 watts, le système<br />

de refroidissement, etc.<br />

teurs de performance extraits du logiciel CARL Source. Pour<br />

le prestataire DIKEOS, l’outil logiciel représente le centre de<br />

pilotage de toute son activité.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 63


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Développement durable ><br />

Une usine exemplaire<br />

Le nouveau site de production Weber de Château-Thébaud traduit l’alliance du développement<br />

économique, de l’inscription responsable dans un territoire et du respect<br />

de l’environnement.<br />

Leader mondial des mortiers industriels, colles et joints<br />

de carrelage, Weber a investi 10 millions d’euros dans<br />

la construction d’une nouvelle usine de production de<br />

mortiers industriels à Château-Thébaud (Loire-Atlantique) pour<br />

répondre à un marché local en pleine mutation. Une implantation<br />

de 45.000 m2 qui offre aux distributeurs et entreprises<br />

régionales une proximité attendue, la garantie d’une disponibilité<br />

et d’une efficacité optimale pour des chantiers toujours<br />

plus compétitifs.<br />

Pensée et conçue de façon à être évolutive et polyvalente,<br />

cette usine est le fruit de 4 ans de réflexion et de travail afin<br />

de mener à bien un chantier au cahier des charges drastique<br />

en termes de respect des hommes et de l’environnement. En<br />

cohérence avec les principes de développement durable du<br />

groupe Saint-Gobain, elle affiche une capacité annuelle de production<br />

de 120.000 tonnes avec une consommation d’énergie<br />

minimale et une exploitation optimale des ressources. Cette<br />

usine constitue l’un des 5 sites de fabrication les plus importants<br />

de produits Weber en France.<br />

Une implantation de proximité au cœur de ses marchés<br />

Avec une zone de chalandise de plus de 100 km, couvrant les<br />

départements de la Vendée, de la Loire-Atlantique, du Maineet-Loire<br />

et le sud du Morbihan, l’usine de production de Château-Thébaud<br />

(44) répond à la volonté de Weber de produire<br />

et distribuer l’ensemble de ses solutions au plus près de ses<br />

clients.<br />

pour Weber, qui souhaite accompagner et soutenir ses clients<br />

au quotidien.<br />

Ce site aura vocation à monter en puissance, comme l’explique<br />

Denis Michel, directeur général de Weber France : « Le site de<br />

Château-Thébaud répond à une exigence forte issue du cahier<br />

des charges originel : être l’usine Weber la plus polyvalente.<br />

Aujourd’hui, elle produit et distribue l’intégralité des gammes<br />

façade et colles à carrelage. Demain, elle produira l’ensemble<br />

de notre offre, avec l’arrivée de la gamme sols dès la fin de<br />

l’année. Pour une flexibilité plus grande, nous avons d’ailleurs<br />

anticipé la possibilité d’ouvrir une seconde ligne de production<br />

en complément de celle déjà en place et de l’unité de mise à la<br />

teinte pour revêtements pâteux ; tout cela étant lié aux évolutions<br />

des marchés. »<br />

Un engagement territorial<br />

M. Michel reconnaît que l’appui des pouvoirs publics a été<br />

déterminant pour la réalisation de cette implantation : « La municipalité,<br />

l’intercommunalité, la préfecture et les services départementaux,<br />

tous les partenaires locaux ont adhéré à notre<br />

projet. C’est ainsi qu’un comité de pilotage préfectoral nous a<br />

accompagné à chaque étape de l’instruction des dossiers et de<br />

Autre ambition avouée de l’industriel, se positionner avec<br />

force sur ce territoire où la demande en matériaux ne cesse<br />

de croître. Déjà implanté à Saint-Jacques-de-la-Lande (Illeet-Vilaine)<br />

et à Dissay (Vienne), Weber entend développer sa<br />

présence auprès des négoces, des entreprises et artisans du<br />

bâtiment du Grand Ouest. Ces derniers profiteront ainsi de la<br />

proximité de l’usine, synonyme de disponibilité des produits<br />

au plus proche de leurs chantiers. Ils bénéficieront également<br />

d’une offre locale d’enduits de façade aux teintes s’intégrant<br />

parfaitement dans l’architecture patrimoniale de la région. Un<br />

approvisionnement rapide et efficace leur confère ainsi plus de<br />

compétitivité. Une réduction des intermédiaires, des transports<br />

et des délais, au profit d’une présence sur le terrain accrue<br />

64<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

la construction de l’usine. »<br />

Cette concertation avec les<br />

acteurs du territoire a permis<br />

d’aborder sereinement<br />

la concrétisation du projet, y<br />

compris dans le contexte de<br />

crise économique de 2008-<br />

2009.<br />

également d’optimiser la circulation des flux logistiques. »<br />

Une sécurité que le site de Château-Thébaud a voulu draconienne.<br />

Les protocoles pointus rythment le quotidien des<br />

équipes sur place : port obligatoire de l’ensemble des équipements<br />

de sécurité, formation des chauffeurs de camions<br />

citernes aux exigences Weber, conformité des machines, citernes,<br />

matières premières, rien n’est laissé au hasard.<br />

Un soutien caractérisé par une implication réelle des échelons<br />

locaux et départementaux et qui s’explique par les enjeux socio-économiques<br />

liés à l’installation d’un leader mondial sur son<br />

territoire. Une démarche favorable qui profite aux 15 hommes<br />

et femmes qui travaillent sur le site. Dans les cinq prochaines<br />

années, Weber prévoit de créer une quinzaine d’emplois supplémentaires.<br />

Performance énergétique et respect des ressources<br />

Bénéficiant des solutions constructives offertes par le groupe<br />

Saint-Gobain et doté d’un équipement de production économique<br />

et performant, Weber dispose ainsi d’un site optimisé<br />

pour consommer un minimum d’énergie. Parmi les systèmes<br />

performants mis en place :<br />

En droite ligne des principes d’engagement en faveur du développement<br />

durable du groupe Saint-Gobain, le cahier des<br />

charges de l’usine Weber de Château-Thébaud a influencé la<br />

construction de bâtiments administratifs et industriels respectueux<br />

des hommes et de l’environnement. Dès la réflexion sur<br />

l’implantation du site, l’empreinte écologique de cette nouvelle<br />

usine de production a été prise en compte. Orientation de la<br />

tour de fabrication, isolation thermique des bâtiments, récupération<br />

des eaux de pluies, récupération de l’énergie des compresseurs,<br />

puits canadien, les aménagements et dispositifs mis<br />

en place ont été pensés de façon à limiter l’impact des activités<br />

sur l’environnement.<br />

Une vision globale du développement durable<br />

Implantée sur 45.000 m2, l’usine Weber de Château-Thébaud<br />

comporte quatre zones distinctes : la tour silotaire et les zones<br />

de production, logistique et administrative. La zone non couverte<br />

du site a été conçue pour offrir un maximum de sécurité<br />

et d’ergonomie pour les activités de stockage, de circulation et<br />

de chargement des camions ainsi que pour le dépotage des<br />

camions-citernes.<br />

L’engagement en faveur d’un développement durable de ses<br />

activités s’apprécie de façon globale et s’intéresse également<br />

aux conditions de travail. Raphaël de Courrèges, responsable<br />

du projet d’implantation de l’usine de Château-Thébaud, précise<br />

: « Le développement durable entend l’impact écologique<br />

autant que la prise en considération de l’environnement de travail.<br />

C’est pourquoi, en plus des outils de production nouvelle<br />

génération, nous avons travaillé sur l’ergonomie du site en dissociant<br />

les flux de véhicules. Il y a un schéma directeur permettant<br />

de gérer les trafics routiers laissant la priorité aux piétons<br />

pour plus de confort et de sécurité sur le site.Cela nous permet<br />

• Les compresseurs à vitesse variable utilisés pour les chaines<br />

de production garantissent, à eux seuls, une réduction des<br />

dépenses d’énergie liées aux activités de fabrication (près de<br />

10 % par rapport aux équipements traditionnels). Weber a également<br />

choisi de mettre en place un dispositif de récupération<br />

de l’énergie des compresseurs. Celle-ci assure le chauffage de<br />

l’usine par le biais d’aérothermes et la production d’eau chaude<br />

sanitaire du bâtiment administratif (en complément de celle<br />

produite par le ballon d’ECS).<br />

• Un puits canadien a également été installé afin de réguler la<br />

température dans les locaux administratifs. Couplé à une centrale<br />

de retraitement d’air double flux, ce dispositif exploite la<br />

géothermie pour apporter confort intérieur, sans hypothéquer<br />

les ressources naturelles.<br />

• Expert en isolation thermique par l’extérieur, Weber a mis en<br />

œuvre ses systèmes ITE weber.therm qui assurent une bonne<br />

performance des bâtiments administratifs. Ces aménagements<br />

garantissent une consommation énergétique inférieure à 50<br />

kWhep/m²/an.<br />

• L’aménagement d’un dispositif<br />

de récupération des<br />

eaux de pluies complété<br />

d’un réseau de voieries<br />

avec noues drainantes permet<br />

de réduire les consommations<br />

en eau.<br />

F. P.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 65


<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />

Gestion technique ><br />

Quelle intelligence pour le bâtiment ?<br />

L'ensemble des technologies d'un bâtiment intelligent représente un réseau cohérent<br />

de fonctions reliées par des solutions opérationnelles de pilotage, de contrôle à<br />

distance et de maintenance. Mais la gestion de cet ensemble doit également intégrer<br />

une réglementation évolutive.<br />

Cela concerne la gestion des ouvrants, des occultants,<br />

de la température, de l'éclairage, des systèmes de<br />

sécurité et de contrôle d'accès, des fluides, de la circulation<br />

de l'air et même des systèmes de communication audiovisuelle.<br />

Sur le terrain, nous avons pour habitude de présenter<br />

nos fondamentaux « métier » suivant deux axes : la réalité et<br />

les objectifs. Il convient désormais d'en ajouter un troisième :<br />

la prévention des futures réglementations. Ces trois axes méritent<br />

un développement et surtout, suivant l'analyse actuelle<br />

du marché, s'inscrivent dans un mouvement technologique singulier<br />

également intéressant à présenter.<br />

Lorsqu'on doit penser à l'intelligence d'un bâtiment, un premier<br />

constat s'impose : aucun bâtiment n'est identique eu égard<br />

à sa situation, les usages de ses occupants, son âge et son<br />

usure. A ce stade, abordons un préalable sous forme de question<br />

: parle-t-on d'existant ou de neuf ? Dans le premier cas<br />

une inspection complète des équipements est nécessaire ;<br />

dans le second cas, l'essentiel est avant tout d'avoir une vision<br />

holistique du bâtiment en construction et de bien insister sur<br />

l'importance de penser le degré d'intelligence le plus tôt possible<br />

dans le développement du projet, afin d'optimiser la compatibilité<br />

entre les technologies choisies, voire de se ménager<br />

des marges de manœuvre comme de procéder à des remplacements<br />

pertinents, afin d'atteindre les objectifs fixés dans les<br />

meilleures conditions.<br />

Anticiper l’évolution réglementaire et normative<br />

Ces objectifs sont de plusieurs niveaux. En premier lieu, l'estimation<br />

des coûts, non seulement sur la modernisation du bâtiment<br />

mais aussi sa gestion sur différentes périodes, marque<br />

un jalon incontournable. Par ailleurs, les clients se positionnent<br />

par rapport à des tendances et des besoins repérés dans leur<br />

marché, par exemple pour la modernisation des salles de réunion<br />

dans le secteur hôtelier. Suivant les clients, des postes<br />

de coût peuvent primer sur d'autres, les usages vont fortement<br />

conditionner les priorités et il n'est bien sûr pas simple de<br />

savoir comment ceux-ci sont susceptibles d'évoluer à moyen<br />

terme, d'où la nécessité d'avoir des installations modulables,<br />

évolutives et d'emblée compatibles avec un maximum de protocoles.<br />

Nous observons un renforcement au niveau européen, notamment<br />

sous l'impulsion conjuguée des allemands et des hollandais,<br />

de la législation dans le domaine de la gestion technique<br />

des bâtiments. La France n'est bien évidemment pas en<br />

reste avec notamment les efforts conséquents produits dans<br />

le mouvement du Grenelle de l'environnement, efforts qui ne<br />

faiblissent pas. Il est de notre responsabilité de faire bénéficier<br />

nos clients de notre expérience<br />

paneuropéenne en matière de<br />

législation et, dès lors, de les<br />

conseiller non seulement au<br />

niveau des exigences actuelles<br />

mais également des tendances<br />

fortes qui sont exprimées tant<br />

en local qu'à l'international.<br />

La gestion énergétique est un<br />

enjeu central dans la compétitivité<br />

des entreprises et elle<br />

est déjà un argument qui pèse<br />

dans la concurrence entre<br />

états. Nous assistons au développement d'une véritable Business<br />

Intelligence qui couple performance du bâtiment, productivité<br />

et bien-être des utilisateurs. Aujourd'hui, un bâtiment<br />

intelligent bien conçu est déjà armé pour répondre aux normes<br />

à l'horizon 2020.<br />

Mettre en place un système auto-adaptatif<br />

L'importance de ces trois axes fondamentaux est amplifiée<br />

par l'évolution positive des technologies. Désormais, il est<br />

non seulement possible de collecter, analyser et dresser des<br />

projections de données, mais un bâtiment intelligent peut se<br />

voir doter de la capacité de s'auto-adapter aux conditions naturelles<br />

ainsi qu'à l'évolution des usages, pour peu qu'on lui en<br />

donne la latitude. Concrètement, là où jusqu'à présent l'intégrateur<br />

domoticien est capable de définir un éventail de scénarios<br />

approfondis pour atteindre des objectifs prédéfinis, calendaires<br />

et saisonniers, il peut aussi mettre en place un système<br />

auto-adaptatif qui non seulement renseigne sur des évolutions<br />

d'usage (par exemples l'occupation d'un espace ou des changements<br />

d'horaires dans la circulation des personnes) mais les<br />

intègre progressivement pour créer de nouveaux scénarios et<br />

les appliquer.<br />

Cela ne signifie pas que le logisticien n'a plus de contrôle,<br />

cela signifie au contraire que celui-ci peut avoir une lecture en<br />

temps réel des évolutions et valider ou non les réponses proposées.<br />

Dans tous les cas de figure, l'intelligence du bâtiment<br />

est aussi une manière de soutenir des valeurs citoyennes,<br />

constructives et dynamiques et cela rejoint pleinement la philosophie<br />

de notre société et de ses équipes.<br />

Olivier Rieffel*<br />

*Expert IBT chez Crestron France<br />

66<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Produits & Services<br />

Communiqué ><br />

Se former au soudage et aux contrôles nos destructifs<br />

Institut de Soudure Industrie forme chaque année plus de 6000 femmes et hommes<br />

aux métiers de la métallurgie : soudeurs, tuyauteurs, chaudronniers, contrôleurs, inspecteurs,<br />

coordinateurs en soudage.<br />

Fort de ses 12 centres de formation répartis sur tout le territoire national, Institut de Soudure Industrie répond aux attentes de<br />

ses différents publics : les entreprises qui souhaitent développer leurs compétences et gagner des marchés, notamment à<br />

l’export ; les salariés qui veulent accroître leur expertise, leur niveau de reconnaissance dans l’entreprise, leur capacité à<br />

encadrer une équipe, ou à se réorienter vers un nouveau métier ; les demandeurs d’emplois et les jeunes, enfin, qui souhaitent<br />

intégrer le monde du travail en décrochant une qualification ou une certification. En raison de la forte pénurie de compétences<br />

dans les métiers concernés, 97% des demandeurs d’emplois formés par le Groupe sont recrutés dans les trois mois suivant leur<br />

formation.<br />

Spécialiste de la formation en soudage et CND depuis plus de 100 ans, le groupe Institut de Soudure propose 138 références de<br />

cours dans son catalogue parmi lesquelles des formations technologiques ou pratiques en soudage, des formations préparant aux<br />

diplômes internationaux en soudage et enfin, des formations aux contrôles non destructifs dont certaines préparant aux examens<br />

de certification Cofrend et ASNT. Les formateurs de l’institut sont des experts tant sur le plan de la technique que de la pédagogie,<br />

et pour certains même, des champions médaillés d’or des Olympiades de Métiers dans la catégorie soudage. Soucieux<br />

d’apporter à ses stagiaires le meilleur accueil, le Groupe a ouvert plusieurs nouveaux centres depuis 2010 : Douai Cuincy (59),<br />

Le Havre Gonfreville-L’Orcher (76), Strasbourg Entzheim (67), Nantes Saint-Brévin (44), et Port-de-Bouc (13) et courant 2014,<br />

Bordeaux Latresne (33) et Saint-Priest (69).<br />

Le groupe s’adresse avec ses formations à de nombreux secteurs de l’industrie. Pour autant et afin de répondre à la très forte<br />

croissance des besoins en compétences du secteur aéronautique, Institut de soudure a ajouté à son guide 2014 des formations<br />

dédiées à l’aéronautique, notamment dans le domaine des CND avec des formations préparant aux certifications Cosac à partir<br />

du centre Bordeaux Latresne. Ce centre ouvrira ses portes en janvier prochain sur le site d’Aérocampus Aquitaine, campus dédié<br />

à la formation en maintenance aéronautique.<br />

perma STAR VARIO<br />

Système de lubrification de précision, simple d’utilisation, fonctionne<br />

indépendamment de la température et de la contre-pression<br />

Le perma STAR VARIO présente un fonctionnement entièrement automatique,<br />

indépendant de la température et de la pression et dispose d’une procédure<br />

de distribution extrêmement précise. Le système comprend un mécanisme<br />

d’entraînement électromécanique, un réservoir de 60, 120 ou 250 cm³<br />

de lubrifiant et une pile. La taille du réservoir ainsi que la durée de distribution<br />

souhaitées se sélectionnent facilement à l’aide de la touche de réglage et<br />

sont immédiatement visibles sur l’écran LCD. L’état de fonctionnement en<br />

cours d’utilisation s’affiche sur l’écran LCD et clignote (LED rouges/vertes)<br />

visibles de toutes parts. Les signaux LED sont également reconnaissables à<br />

distance.<br />

Le perma STAR VARIO est utilisé pour la lubrification monopoint des paliers à roulement et<br />

lisses, guidages par contact, engrenages ouverts, crémaillères, broches, joints pour arbre<br />

tournant et chaînes. En raison d’un dosage de lubrifiant extrêmement précis, le perma<br />

STAR VARIO est par ex. utilisé pour le graissage des moteurs électriques avec la quantité<br />

requise de lubrifiant. Une fois chaque élément correctement assemblé, le système de lubrification<br />

est protégé de la poussière et des projections d’eau.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

67


Produits & Services<br />

Equipement de protection ><br />

Casque de sûreté / sécurité<br />

porte-badge<br />

Outils à main ><br />

Caisses par métier<br />

de Legoueix<br />

Avec son modèle de<br />

casque de chantier V-<br />

Gard 500, MSA a remporté<br />

le contrat des casques<br />

de chantier pour le site de<br />

construction de la ligne ferroviaire<br />

à grande vitesse SEA<br />

(Sud-Est Atlantique) Tours-Bordeaux,<br />

qui va couvrir une distance de 302 kilomètres pour créer<br />

une liaison à grande vitesse continue entre Paris et Bordeaux.<br />

Ce projet ferroviaire, le plus grand d'Europe implique en ce moment<br />

au plus fort de son activité, plus de 7 000 personnes sur<br />

le chantier. Il est dirigé par Vinci Construction au travers de la<br />

joint-venture créée pour ce projet, COSEA associant Eurovia et<br />

Vinci Energies. Vinci était à la recherche d'un casque de haute<br />

qualité muni d'un porte-badge robuste à l'avant pour identifier<br />

rapidement chaque travailleur sur le site : entreprise d’origine,<br />

nom, photo, fonction, compétences et autorisations telles que<br />

les habilitations électriques ou les permis de conduire des différents<br />

engins présents sur les différentes sections du chantier.<br />

Le porte-badge a également pour vocation de lutter contre le<br />

travail illégal sur le chantier.<br />

Afin de permettre aux professionnels d’avoir toujours les<br />

meilleurs outils à portée de main, sur les chantiers fixes<br />

ou nomades, Legoueix, distributeur industriel d’outillage<br />

et de consommables pour les métiers de l’énergie et de l’eau,<br />

annonce la création de 4 caisses à outils adaptées aux métiers<br />

et interventions de frigoriste, plombier, chauffagiste et électricien.<br />

Les caisses contiennent l’outillage de base fondamental<br />

à chaque métier. Elles sont constituées à partir d’outillages de<br />

qualité sélectionnés auprès des plus grandes marques telles<br />

Facom, Expert, Knipex, Catu, Virax, Mob ou encore Chauvin<br />

Arnoux.<br />

68<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Economie d’énergie ><br />

Indicateur de consommation<br />

Spara d’Avidsen<br />

Selon les projections de la Commission de régulation de<br />

l'énergie (CRE), la facture moyenne d'électricité devrait<br />

bondir de 30 % d'ici à 2017, en raison notamment de la<br />

contribution au financement des énergies renouvelables. Pour<br />

les entreprises et les industriels, les hausses de prix seront<br />

moindres (+23,7% pour le « tarif jaune », 16% pour le « tarif<br />

vert »), les ménages et les petits professionnels (« tarif bleu »)<br />

supportant des hausses plus importantes. De même que le<br />

compteur de vitesse permet de connaître et donc d’adapter l’allure<br />

d’une automobile, l’indicateur de consommation électrique<br />

en temps réel permettra d’optimiser et de réduire sa consommation<br />

électrique, jusqu’à 20% selon Alexandre Chaverot,<br />

Président d'Avidsen qui propose le Spara : un capteur sans fil<br />

relié à un émetteur, et placé autour de la phase du compteur<br />

électrique fournit en temps réel quelle est la quantité d'énergie<br />

consommée et la valeur financière équivalente. On se déplace<br />

dans le bâtiment avec le moniteur sans fil, pour allumer et<br />

éteindre des appareils et constater du coup les variations de<br />

consommations électriques.<br />

Thermographie infrarouge ><br />

La nouvelle FLIR série Ex<br />

à 995 euros<br />

Riches en fonctionnalités et extrêmement<br />

économiques, à partir de 995 €<br />

(HT) seulement et bénéficiant de la<br />

garantie exclusive FLIR 2-10, les caméras<br />

thermiques FLIR série Ex sont idéales pour<br />

les inspections électriques et mécaniques.<br />

Dans l’inspection des bâtiments, elles remplacent<br />

avantageusement les pyromètres<br />

car elles fournissent une image thermique<br />

dont chaque pixel porte une donnée de<br />

température. Dotées d'un objectif à focale<br />

fixe, les caméras sont simples à utiliser.<br />

Elles mesurent les températures jusqu'à +250 °C, fournissent<br />

instantanément des images thermiques au format JPEG, avec<br />

toutes les données de température nécessaires. Elles intègrent<br />

une caméra visible pour faciliter l'observation et l'inspection.<br />

L'image visible peut être utilisée pour comprendre l'image thermique.<br />

De plus, la technologie MSX brevetée par FLIR fournit<br />

en temps réel des images thermiques plus nettes, la cible est<br />

identifiée plus rapidement, les rapports sont plus clairs. Résolution<br />

allant de 80 x 60 pixels pour la Flir E4 jusqu’à à 320 x 240<br />

pixels pour la Flir E8.<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 69


<strong>Maintenance</strong> des compresseurs ><br />

Programme SmartLink<br />

par Atlas Copco<br />

Jusqu'à présent, l'entretien des compresseurs et la<br />

maintenance des enceintes de compresseur étaient<br />

de nature répétitive (contrats d'entretien qui prévoient<br />

l'intervention régulière d'un technicien) ou de nature réactive<br />

(problème imprévu nécessitant une intervention immédiate).<br />

Avec le programme de surveillance des données SmartLink,<br />

Atlas Copco propose désormais une surveillance continue<br />

24 h/7 j. En maniant avec intelligence la connectivité, le suivi<br />

des données et l'informatique décisionnelle, le programme<br />

permettra de déterminer les besoins de maintenance, de respecter<br />

leurs délais de production et de rationaliser les coûts<br />

d'exploitation. Offrant un aperçu complet de la production d'air<br />

comprimé, ce programme permet de prévoir d'éventuels problèmes<br />

et détermine les axes d'amélioration de la production<br />

et de réduction des coûts énergétiques (et donc financiers). Le<br />

programme est facile à installer, convivial et simple à personnaliser.<br />

Les données sont recueillies, comparées, analysées<br />

« à la volée » et les avertissements envoyés le cas échéant.<br />

Les services d'assistance locaux sont ainsi en mesure de planifier<br />

et de préparer leurs interventions, d'où l'optimisation du<br />

SAV, le gain de temps. Au cours des prochaines années, Atlas<br />

Copco devrait intégrer le programme SmartLink dans toutes<br />

les installations de production d'air.<br />

Outil à main ><br />

Facom réinvente le dégaineur<br />

Avec un nouveau design exclusif, Facom réinvente un<br />

des outils les plus utilisés par les électriciens. Plus<br />

facile d’utilisation et plus ergonomique, ce nouveau<br />

dégaineur multifonction permet à la fois le dégainage, le dénudage<br />

mais aussi la coupe de fils et de câbles. Destiné aux<br />

professionnels électriciens, tableautiers mais aussi électriciens<br />

travaillant dans la maintenance ainsi que des fabricants<br />

de machines.<br />

70<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Tablette durcie ><br />

PC Arbor offre l’écran<br />

le plus grand<br />

La particularité de la<br />

nouvelle tablette PC<br />

Arbor G1220 réside<br />

dans la taille de sa dalle tactile<br />

résistive de 12,1 pouces,<br />

la plus grande taille d’écran<br />

sur le marché des tablettes<br />

mobiles durcies. C’est une<br />

tablette durcie qui s’adapte<br />

à une très large variété<br />

d’applications. Arbor a ainsi voulu répondre à la demande de<br />

certaines applications en logistique ou en maintenance pour<br />

une meilleure visibilité des documents numérisés comme les<br />

PDF ou les schémas techniques. La tablette correspond aussi<br />

à une demande de POS mobile et robuste. La tablette, qui<br />

dispose de deux batteries extractibles à chaud et offre plus<br />

de 6 heures d’autonomie, correspond aux exigences d’utilisation<br />

en intérieur comme en extérieur. Elle répond en effet aux<br />

normes IP54 et MIL-STD-810F, caractérisant sa résistance aux<br />

éventuels chocs, chutes, liquides et poussières sur le terrain.<br />

Architecturée autour du processeur Intel Atom N2600 et non<br />

ventilée, elle intègre 4 ports USB, une caméra 5 Mpxl, ainsi<br />

que des lecteurs NFC, codes à barres et carte SD. L’outil se<br />

connecte aisément via WiFi, Bluetooth et 3.75G, et dispose, en<br />

plus de son socle intégré à l’arrière, d’une station d’accueil de<br />

bureau offrant des espaces de chargement de batteries ainsi<br />

que de nombreuses connectivités. Avec cette station d’accueil<br />

posée sur un chariot ou un bureau, la Gladius G1220 fait office<br />

à la fois d’outil fixe et mobile.<br />

Qualistar C.A 8435 ><br />

Analyseur d’énergie et<br />

de puissance tout-terrain<br />

Tout IP 67, le Qualistar C.A 8435 de Chauvin Arnoux<br />

dispose de bouchons spécifiques, développés afin de<br />

lui garantir une étanchéité totale. Même les jeux de<br />

cordons de tension et les ampFLEX sont étanches (IP 67)<br />

pour garantir leur utilisation en extérieur. Une robustesse de<br />

chantier : conçu en valise chantier, cet analyseur d’énergie,<br />

convient aux utilisations industrielles, ateliers de production…<br />

intérieures extérieures. Il est si robuste qu’il supporte même<br />

les projections solides ou<br />

liquides. Dotés de 5 entrées<br />

tension et 4 entrées courant,<br />

les Qualistar vont encore plus<br />

loin dans leur expertise avec<br />

la prise en compte de toutes<br />

les installations électriques<br />

existantes, même les plus<br />

insolites.<br />

Générateur de rondes techniques<br />

La collecte et contrôle de données techniques<br />

rodés sur le terrain pour la pétrochimie, l’agroalimentaire,<br />

les collectivités et la tierce maintenance.<br />

Rapports d’intervention:<br />

* Procédures<br />

* Géolocalisation<br />

* Photos<br />

* Vidéos<br />

* Signatures<br />

* Couplage GMAO<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 71


Régénération de batteries ><br />

Jungheinrich a régénéré<br />

sa 1000ème batterie<br />

L’atelier Jungheinrich France<br />

de Lyon a pour activité principale<br />

le reconditionnement<br />

de chariots d'occasion, mais également<br />

la régénération de batteries.<br />

La 1ère batterie régénérée est<br />

sortie de l'atelier en Février 2010.<br />

Trois ans plus tard, en 2013 l'atelier<br />

régénérait sa 1000ème batterie. La régénération des batteries<br />

consiste en l’application, sur une batterie normalement usée,<br />

d’un traitement électrochimique de très haute intensité (3 à<br />

400 Ampères) et à haute fréquence contrôlée, pendant des<br />

cycles de 10 heures et plus (3 à 4 cycles selon l’état). Ce traitement<br />

dissout les cristaux de sulfate de plomb qui parasitent<br />

lentement les électrodes en les fragilisant et en réduisant leur<br />

surface d’échange électrolytique, et par suite, la capacité de<br />

la batterie et donc son autonomie. La régénération reconstitue<br />

les surfaces d’échange en restituant aux électrodes ou<br />

plaques, leur matière active.<br />

Garnitures mécaniques ><br />

Cartouche double effet<br />

"simplifié" de Latty<br />

Latty International propose<br />

un ensemble cartouche<br />

double effet "simplifié"<br />

pour les applications en chimie<br />

et pharmacie, adaptables sur les<br />

agitateurs et filtres en position<br />

haut de cuve. Ce concept est<br />

construit sur la base d'une garniture<br />

mécanique pour le côté process<br />

où l'étanchéité du fluide de<br />

barrage est assurée par un segment<br />

frottant sur portée revêtue, et non pas par une seconde<br />

garniture mécanique comme dans bien des montages classiques.<br />

L’encombrement de cette garniture simple est réduit<br />

dans sa hauteur et différentes options sont possibles : avec<br />

ou sans roulement, avec différents systèmes d’entraînement,<br />

différents matériaux, et répondant aux normes de constructions<br />

en vigueur (DIN 28138 – DIN 28141 – DIN 28154). La<br />

solution Latty International pour boîtiers d’agitation intègre les<br />

garnitures mécaniques série LATTYseal 4212 et est conforme<br />

à l'ATEX zones 1 et 2, ainsi qu'aux exigences FDA (Food and<br />

Drug Administration).<br />

72<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Filtres hydrauliques ><br />

Bosch Rexroth<br />

introduit ses gammes<br />

Récemment introduit sur le marché de la filtration hydraulique,<br />

Bosch Rexroth propose une gamme complète de<br />

filtres et d’éléments filtrants. Filtres simples et duplex,<br />

en ligne, montés sur réservoir ou flasqués sur blocs, filtres à<br />

air, cartouches filtrantes… la gamme fournit composants classiques<br />

et solutions spécifiques. Elle propose ainsi des filtres<br />

spin-on très compacts pour les applications mobiles, comme<br />

les engins de chantier. Elle répond également aux besoins des<br />

installations à haute pression (250 à 450 bar), en protection de<br />

composants sensibles. Normalisés DIN 24 550, les filtres sont<br />

interchangeables et compatibles toutes marques dans leur dimensionnement.<br />

Les filtres duplex, équipés d'un double corps,<br />

permettent de remplacer l’élément filtrant sans interrompre le<br />

fonctionnement de la machine. La fixation de la cartouche,<br />

conçue dans le corps de filtre, assure également une parfaite<br />

étanchéité et son maintien en toutes circonstances.<br />

Marquage ><br />

Marquer les pièces<br />

imposantes<br />

SIC Marking propose un<br />

ensemble Kart + pistolet<br />

destiné à marquer les<br />

pièces trop volumineuses pour<br />

être déplacées. Disposant d’une<br />

batterie puissante, le kart avec<br />

son pistolet peut travailler huit<br />

heures d’affilé, même en extérieur.<br />

Côté sécurité, il allie une<br />

excellente position de travail à<br />

une totale sécurité pendant les<br />

déplacements grâce à une parfaite<br />

stabilité avec ses 3 points<br />

d’appui, son pied ultra rigide et<br />

son centre de gravité abaissé.<br />

Design particulièrement étudiée<br />

offrant un accès facile au pistolet<br />

de marquage et à son contrôleur. Solution idéale de marquage<br />

en extérieur, sur les pièces difficiles à manipuler ou sur<br />

plusieurs lignes de production. Sera particulièrement appréciée<br />

dans l’aciérie, l’industrie nucléaire ou pétrolière off-shore,<br />

la mécanique lourde, etc.<br />

Le fabricant d’avertisseurs optiques<br />

et sonores à votre service<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 73


Audio guide ><br />

Système de visite guidée<br />

d’entreprises<br />

Nouvellement commercialisé<br />

dans l'hexagone par EPI<br />

3D, le système Audio guide-<br />

U” de Phonak est une solution de<br />

visite guidée sans fil d’entreprises<br />

et de collectivités offrant diverses<br />

applications de visites guidées de<br />

lieux musées et sites historiques<br />

ou touristiques mais également<br />

des entreprises et des sites industriels.<br />

La technologie offre une<br />

qualité sonore naturelle optimale,<br />

particulièrement adaptée pour des<br />

environnements bruyants comme au sein d’usines. Possibilité<br />

d’organiser plusieurs visites guidées conjointement dans<br />

une même zone et ce sans éprouver la moindre contrainte<br />

d'interférences. Micro cravate et/ou col de cygne, sont des<br />

solutions. Le système Dynamic Speech Extractor repère et<br />

isole le son de la voix du guide des bruits ambiants avant<br />

d’ajuster automatiquement le niveau du casque de chaque<br />

visiteur pour permettre le meilleur contraste avec les sons<br />

potentiellement gênants.<br />

<strong>Maintenance</strong> vibratoire ><br />

Un outil très accessible<br />

Dernier né de la gamme OneProd, Falcon est un outil de<br />

collecte, d’analyse vibratoire et d’équilibrage innovant<br />

mettant la maintenance conditionnelle à la portée de<br />

tous les utilisateurs. Accessible sans aucune intervention d’un<br />

expert, il permet de réaliser une configuration de suivi vibratoire.<br />

Le module diagnostic automatique embarqué fournit des<br />

résultats pertinents et fiables répondant aux besoins de productivité<br />

industrielle. Ses capacités de traitement en temps<br />

réel et son capteur triaxial sans fil en font l’outil de collecte le<br />

plus rapide du marché. Le capteur sans fil de Falcon se fixe<br />

en un minimum de temps. Les mesures peuvent être réalisées<br />

à distance en toute sécurité.<br />

74<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Consignation ><br />

Vers le risque zéro<br />

Brady associe nouveaux outils de consignation,<br />

notamment des cadenas, et aide<br />

à la formation en gestion des risques du<br />

travailleur.<br />

La consignation est une procédure de sécurité garantissant<br />

que les machines dangereuses ont été correctement<br />

mises hors tension et ne redémarreront pas avant<br />

la fin des interventions de maintenance et entretien. Elle fonctionne<br />

conjointement avec un système de consignation qui<br />

condamne en général le dispositif ou la source d´alimentation,<br />

en étant positionné de manière à interdire les mises sous tension<br />

dangereuses. La procédure exige l'application d´une étiquette<br />

sur le dispositif condamné, indiquant de ne pas rétablir<br />

le courant.<br />

La condamnation de la source d´énergie, qu´elle soit de type<br />

électrique, mécanique ou hydraulique, sécurise l´équipement<br />

en cours de maintenance, qui devient alors moins susceptible<br />

de constituer une menace. Ce n´est qu´une fois que le<br />

dernier opérateur de maintenance a retiré son cadenas que<br />

l´alimentation de la machine peut être rétablie. Les personnels<br />

de maintenance sont ainsi réellement responsables de leur<br />

sécurité personnelle, et la procédure de consignation constitue<br />

un allié précieux pour réduire le nombre de risques et incidents<br />

dans tous les secteurs industriels.<br />

Quels cadenas choisir ?<br />

La qualité des cadenas est un élément essentiel dans une procédure<br />

de consignation. Il ne faut cependant pas oublier que<br />

l´adéquation entre le cadenas et son application est fondamentale.<br />

Pour une application électrique, un cadenas non conducteur<br />

sera préféré. Pour un site avec de nombreuses équipes ou<br />

sous-traitants, une multitude de couleurs associée à des gravures<br />

seront retenues. Dans certains pays, un cadenas avec<br />

un long corps permettra l´application d´étiquettes bilingues ou<br />

de photos. L´exposition à un environnement humide ou extérieur<br />

exigera un cadenas en aluminium.<br />

Le spécialiste des composants de transmission de puissance pour les industries<br />

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DE NIVEAU 1 À 5 TOUTES MARQUES<br />

Brady propose un film expliquant la façon de se servir des différents<br />

dispositifs de consignation et la manière dont ils préviennent<br />

les incidents et les décès. Le film insiste en particulier<br />

sur l´incidence que peuvent avoir, sur la sécurité du personnel,<br />

des mesures mineures et logiques nécessitant un minimum<br />

d´efforts. Il est possible d´ajouter ou de retirer des modules du<br />

film de formation en fonction de ses besoins spécifiques. Ce<br />

film a été conçu pour informer les responsables de sécurité et<br />

les employés risquant de se trouver exposés aux dangers de<br />

la remise en route accidentelle des différentes sources d'énergies.<br />

Le film "Consignation/condamnation- Formation aux meilleurs<br />

pratiques internationales" est disponible dans plus de 10<br />

langues.<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 75


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SUD-EST (Avignon)<br />

28 - 29 - 30 janvier 2014<br />

400 Exposants<br />

EST (Colmar)<br />

20 - 21 - 22 mai 2014<br />

460 Exposants<br />

SUD-OUEST (Toulouse)<br />

23 - 24 - 25 septembre 2014<br />

400 Exposants<br />

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27 - 28 - 29 janvier 2015<br />

500 Exposants<br />

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Nord-Ouest<br />

ÉDITION 1<br />

NOUVEAU<br />

CENTRE OUEST (Angers)<br />

6 - 7 - 8 octobre 2015<br />

413 Exposants<br />

NORD-OUEST (Rouen)<br />

26 - 27 - 28 janvier 2016<br />

350 Exposants<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

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Agenda / Manifestations<br />

Attention : afin de s’assurer de la tenue des manifestations annoncées, nous invitons nos<br />

lecteurs à se renseigner auprès des organisateurs avant de planifier une visite.<br />

COLLOQUE SUR L’E-MAINTENANCE<br />

Le CIMI, Centre de Conseil et de Formation spécialisé dans les domaines de<br />

la Production, de la <strong>Maintenance</strong> et des Techniques Industrielles, organise<br />

son 2ème Colloque National sur la Performance Industrielle. L’édition 2013<br />

sera principalement axée sur la maintenance à distance ou e-maintenance.<br />

Ce colloque réunira experts et industriels pour partager leurs retours d’expériences<br />

sur les bénéfices, les méthodologies et les outils disponibles pour la<br />

mise en place de tels projets.<br />

Cet évènement est soutenu par la CCI de Loir-et-Cher, dans le cadre de l’année<br />

de l’industrie. A Blois, le 28 novembre 2013. (Rens. www.cimi.fr)<br />

NOVEMBRE 2013<br />

Du 4 au 8<br />

INTERCLIMA+ELEC 2013<br />

Le salon de l'efficacité énergétique et<br />

des énergies renouvelables dans les<br />

bâtiments, avec le salon du photovoltaïque<br />

PV energy et Smart-home, salon<br />

de la domotique.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.interclimaelec.com<br />

Du 19 au 21<br />

EUROPACK<br />

EUROMANUT CFIA<br />

Le salon de l’industrie agroalimentaire,<br />

de l’équipement, de l’emballage, du<br />

marquage et de la manutention<br />

Lyon Eurexpo<br />

www.europack-euromanut-cfia.com<br />

Du 19 au 22<br />

MAINTENANCE EXPO<br />

Le salon professionnel de la maintenance<br />

industrielle et tertiaire.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.maintenance-expo.com<br />

Du 19 au 22<br />

MIDEST<br />

Le salon professionnel de la sous-traitance<br />

industrielle. Il se tient cette année<br />

conjointement au salon Tolexpo.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.midest.com<br />

Du 19 au 22<br />

TOLEXPO<br />

Le salon international des équipements<br />

de production pour le travail des métaux.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.tolexpo.com<br />

DECEMBRE 2013<br />

Le 3<br />

21 ème JOURNEE NATIONALE<br />

DE LA LOCATION<br />

Salon de l’Aveyron, Paris Bercy<br />

www.dlr.fr<br />

Le 5<br />

PRODUCTION<br />

TEMPS REEL 2013<br />

L'événement des solutions dédiées à la<br />

performance industrielle, les nouvelles<br />

avancées du pilotage de l'activité industrielle<br />

et du suivi de production.<br />

Paris Cœur Défense<br />

www.production-temps-reel.com<br />

Le 11<br />

ENERGY CLASS FACTORY<br />

Le rendez-vous des experts de l’amélioration<br />

de la performance énergétique<br />

des usines et grandes infrastructures.<br />

Lyon, Cité internationale<br />

www.energie-industrie.com<br />

Du 3 au 6<br />

POLLUTEC HORIZONS 2013<br />

Le salon des éco-technologies, de<br />

l’énergie et du développement durable.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.pollutec.com<br />

JANVIER 2014<br />

Du 28 au 30<br />

SEPEM INDUSTRIES SUD EST<br />

Salon des services, équipements, process<br />

et maintenance : les solutions «<br />

cœur d’usine » pour toutes les industries.<br />

Avignon<br />

www.sepem-industries.com<br />

MARS 2014<br />

Les 19 & 20<br />

MACHINE TO MACHINE<br />

Le salon des « objets communicants ».<br />

Cet événement se déroulera en parallèle<br />

aux salons rts EMBEDDED SYS-<br />

TEMS/Display, Microwave & RF et<br />

Analyse Industrielle.<br />

CNIT Paris La Défense<br />

www.salons-solutions-electroniques.fr<br />

Les 19 & 20<br />

ANALYSE INDUSTRIELLE<br />

Le salon des solutions en analyse industrielle.<br />

CNIT Paris La Défense<br />

www.analyse-industrielle.fr<br />

Du 31 au 3 avril<br />

INDUSTRIE PARIS 2014<br />

Le salon des technologies de production.<br />

Paris Nord Villepinte<br />

www.industrie-expo.com<br />

AVRIL 2014<br />

Du 1er au 3<br />

SMART-INDUSTRIES 2014<br />

Paris nord Villepinte<br />

www.smart-industries.fr<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 77


LE RENDEZ-VOUS DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE INDUSTRIELLE<br />

10 & 11 Décembre 2013<br />

Espace Grande Arche - La Défense - Paris<br />

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• Anticiper les contraintes économiques et réglementaires<br />

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60 speakers<br />

50 exposants<br />

1000 participants<br />

www.congres-sef.com<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Biblio<br />

Transmission du savoir ><br />

Le testament professionnel<br />

d’un expert de la maintenance<br />

« La maintenance est avant tout une fonction technique où la connaissance des<br />

matériels et les bonnes manières d’intervenir sont primordiales, explique Robert Legendre.<br />

Or en France, pour la maintenance, il n’existe pas de documentation technique<br />

complète et cohérente. C’est pourquoi j’ai décidé de réaliser ce mémento<br />

technique, dans une première étape sur la partie mécanique »<br />

De formation Ingénieur Ensam (Arts & Métiers), Robert<br />

Legendre a travaillé en conception, production et<br />

maintenance dans des usines en France, Angleterre,<br />

Etats-Unis et Belgique, réalisant également des audits de productivité<br />

en Allemagne, Suède, Ecosse et Mexique. Après ces<br />

expériences opérationnelles, il a exercé la fonction d’ingénieur<br />

conseil en maintenance pendant plus de 25 ans comme salarié,<br />

directeur d’un cabinet puis indépendant. « Je suis intervenu<br />

dans environ 350 usines d’industries diverses : grosse<br />

mécanique, automobile, chimie, sidérurgie, papeterie, verrerie,<br />

mécanique, transformations diverses, fonderie, raffinerie, agroalimentaire,<br />

etc. ».<br />

Durant les 10 dernières années, les interventions de Robert<br />

Legendre ont été surtout axées sur la maintenance préventive<br />

et la fiabilisation, avec par ailleurs la réalisation de carnets de<br />

règles de l’art en maintenance, en format de poche et feuilles<br />

plastifiées ; vendus à 5000 exemplaires en 4 ans en France,<br />

Belgique, Suisse et Chine. « Ayant prolongé ma carrière jusqu’à<br />

plus de 70 ans, j’ai décidé de capitaliser mes connaissances en<br />

maintenance par la réalisation de publications ».<br />

La première réalisation est le « Mémento technique de <strong>Maintenance</strong><br />

– partie mécanique ».<br />

En cours d’étude est la partie électrique, d’égale importance,<br />

qui sera prête en fin 2013.<br />

Pour la réalisation du Mémento j’ai profité de mes propres<br />

connaissances et expériences dans de très nombreuses<br />

usines, de l’avis de plusieurs responsables de maintenance<br />

mais aussi de documentations techniques anglo-saxonnes qui<br />

existent encore outre-manche et outre-atlantique.<br />

L’ouvrage est organisé en deux parties.<br />

1ère Partie (358 pages ) : Il recense, analyse les causes et<br />

propose des remèdes pour les différents types de défaillances<br />

en mécanique :<br />

Les défaillances extrinsèques ont une cause qui est spécifique<br />

à un organe, à une fonction, à un produit où elles apparaissent.<br />

Le mémento apporte une aide pour trouver les causes et remèdes<br />

dans les cas les plus courants : voir chapitre « Aides<br />

aux diagnostics de défaillances »<br />

Les défaillances dispersées ont une cause qui est générale à<br />

plusieurs organes, ou plusieurs fonctions, ou plusieurs produits<br />

où elles apparaissent.<br />

Il s’agit de trouver un point commun à des défaillances semblables.<br />

Ce point commun est très souvent une ou plusieurs<br />

règles de l’art non respectées. Le Mémento présente 75 règles<br />

de l’art ; c’est le fruit d’une compilation s’étalant sur 15 années :<br />

voir chapitre « Règles de l’art en maintenance » .<br />

Les défaillances Intrinsèques ont pour cause l’usure ou dégradation<br />

normale d’un organe.<br />

En général, elles nécessitent le remplacement de l’organe. On<br />

y pallie par la maintenance préventive. Le Mémento présente<br />

109 standards et tous les aspects des contrôles non destructifs<br />

(voir chapitres «Contrôles de maintenance préventive » et «<br />

Standards de maintenance préventive »).<br />

2ème Partie (345 pages) apporte une documentation pratique<br />

sur les règles de sécurité, les différentes techniques spécifiques<br />

en mécanique, les lois et valeurs en mécanique et physique,<br />

les codifications et normes, les matériels les plus courants et<br />

leurs contraintes.<br />

« Mémento technique de <strong>Maintenance</strong>, Partie mécanique »,<br />

Robert Legendre, éditions Lexitis, 710 pages<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632 79


En association avec<br />

aressy.com - 12/12 - 8232<br />

www.pollutec.com<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Biblio<br />

Les ateliers de maintenance<br />

et la jeune<br />

classe ouvrière<br />

Le monde ouvrier représente toujours<br />

près du quart de la population active, et<br />

connaît des transformations notables, notamment<br />

dans la jeunesse. Peu visibles,<br />

délaissés politiquement, les ouvriers<br />

peinent à se faire entendre. Pourtant, un<br />

ouvrier sur quatre a aujourd'hui moins de<br />

30 ans. L'enquête présentée dans cet ouvrage, menée pendant<br />

huit ans sur de jeunes ouvriers de la maintenance des trains à la<br />

RATP, révèle donc un univers social méconnu. Elle suit des trajectoires<br />

de jeunes, de leur sortie de l'école à leur insertion dans<br />

le monde du travail, de leur quotidien dans l'atelier à leurs activités<br />

en dehors, de leurs acceptations des contraintes managériales<br />

à de nouvelles formes de résistances au travail... Et pose<br />

de bonnes questions : en quoi cette génération se distingue des<br />

anciens, comment l’extension des normes managériales du privé<br />

remet en cause la "particularité" ouvrière et une certaine idée<br />

du service public ?<br />

« Ouvriers malgré tout - Enquête sur les ateliers de maintenance<br />

des trains de la Régie autonome des transports parisiens »,<br />

Martin Thibault, préface d’Olivier Schwartz, éditions Raisons<br />

d’agir, collection Cours et travaux<br />

Comprendre l’énergie<br />

L’ancienne directrice de Primagaz,<br />

Myriam Maestroni, rappelle les grands<br />

enjeux géopolitiques et les défis économiques,<br />

climatiques et environnementaux<br />

liés à l’énergie. Elle aborde aussi le<br />

thème plus actuel que jamais de la transition<br />

énergétique et le rôle dévolu aux<br />

« consomm’acteurs » comme aux entreprises,<br />

énergéticiens, collectivités locales<br />

et aux associations, acteurs essentiels<br />

de cette « Energie 2.0 ». Elle explore de<br />

façon concrète les différents textes, pistes, propositions, lois qui<br />

ouvrent une période d’innovations susceptibles de construire ce<br />

«nouveau monde de l’Energie 2.0 », à travers des réalisations<br />

concrètes, es initiatives publiques, entrepreneuriales, locales ou<br />

associatives et d’innovations technologiques.<br />

« Comprendre le nouveau monde l’énergie, Economie d’énergie<br />

et efficacité énergétique :le monde de « l’énergie 2.0 », Myriam<br />

Maestroni, avec la collaboration de J.-M. Chevalier et M.<br />

Derdevet, éditions Maxima, 294 pages<br />

Revivre l’expédition Citroën de la<br />

croisière jaune<br />

L'expédition Citroën Centre-Asie constitue l'une des aventures<br />

les plus exceptionnelles du XXe siècle. 42 hommes courageux,<br />

prêts à affronter tous les obstacles de la<br />

nature, tous les dangers, s'engagèrent<br />

délibérément dans une Asie centrale alors<br />

profondément troublée, sur un parcours<br />

de plus de 13 000 km entre Beyrouth,<br />

Pékin et Saïgon. Ils remontèrent ainsi<br />

l'antique route de la soie, en franchissant<br />

les hauts cols du Karakorum dans l'Himalaya.<br />

Pour raconter cette expédition,<br />

l’auteure (fille du commandant Louis Audouin-Dubreuil,<br />

chef des missions Citroën Centre-Afrique 1924-<br />

25 et Centre-Asie 1931-32) s’est plongée pendant une trentaine<br />

d’années dans les archives familiales. Elle relate l'aventure humaine,<br />

les exploits techniques, les importants travaux archéologiques,<br />

artistiques, ethnographiques et géologiques réalisés par<br />

les membres de la mission. Grâce aux progrès des techniques<br />

de reproduction moderne, des documents jamais publiés sont<br />

aujourd’hui mis en avant dans une nouvelle version de cette<br />

épopée grandiose.<br />

« La Croisière Jaune : Les documents inédits », Ariane Audouin<br />

Dubreuil, éditions Glénat, collection La Société de géographie -<br />

La Société des explorateurs, 160 pages.<br />

Tout sur le décontacteur<br />

Marechal Electric propose sur les 168<br />

pages de son dernier catalogue une<br />

gamme large et complète de prises<br />

électriques industrielles, décontacteurs<br />

et coffrets. Pour découvrir la technologie<br />

unique du décontacteur, un système<br />

d’interrupteur intégré, qui assure des<br />

connexions sûres et pérennes quel que<br />

soit les contraintes de l’environnement.<br />

Le développement durable<br />

immobilier<br />

Qu’ils soient commerciaux, publics ou privés, les immeubles<br />

durables doivent « produire » des bâtiments sobres en énergie<br />

et mettre en œuvre des plans de rénovation énergétique des<br />

constructions existantes (plan bâtiment du Grenelle de l’Environnement).<br />

Cet ouvrage récapitule et explique les réglementations<br />

qui encadrent la vie de l’immeuble, de sa démolition à sa<br />

réalisation en passant par son aménagement, sa rénovation et<br />

sa gestion. L’ouvrage aborde également les sanctions : règles<br />

à respecter, multiples et complexes, mais aussi les solutions<br />

disponibles (aides financières et systèmes incitatifs) pour contribuer<br />

à la réalisation de projets de construction ou de rénovation<br />

durables.<br />

« Immeuble durable », sous la direction de Philippe Pelletier,<br />

éditions Wolters Kluwer France, collection Lamy Conformité<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

81


Les services à l’industrie<br />

N°624 - Octobre - Novembre - Décembre 2011<br />

Abonnez-vous en ligne sur www.maintenance-entreprise.com<br />

25 euros<br />

PRÉVENTIF :<br />

Les services à l’industrie<br />

Le diagnostic<br />

sur site<br />

page 34<br />

EXPERTISE :<br />

Le management<br />

du risque<br />

page 36<br />

PRESTATAIRE :<br />

Traitement<br />

de l’air<br />

page 40<br />

NETTOYAGE :<br />

Le boum de la<br />

cryogénie<br />

page 48<br />

N°625 - Janvier - Février - Mars 2012<br />

25 euros<br />

location :<br />

gestion :<br />

siRMelec :<br />

teRtiaiRe :<br />

Dossier<br />

Les services à l’industrie<br />

Une solution<br />

anti-crise<br />

page 27<br />

les pièces de<br />

rechange<br />

page 32<br />

electricité et<br />

maintenance<br />

page 42<br />

Qualité de<br />

l’air intérieur<br />

page 48<br />

Dossier<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

N°626 - Avril - Mai - Juin 2012<br />

Pourquoi les arrêts<br />

sont incontournables p.19<br />

<strong>Maintenance</strong> Expo<br />

Spécial GMAO p.18<br />

25 euros<br />

pratique :<br />

MetHODe :<br />

tertiaire :<br />

Les services à l’industrie<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Nettoyage & epi<br />

hygiène<br />

sur mesure<br />

page 30<br />

LeanSixSigma<br />

un nouveau<br />

regard<br />

page 34<br />

pas de coupure<br />

d’antenne<br />

à la télé<br />

page 48<br />

eNVirONNeMeNt :<br />

Les avions<br />

passent au<br />

bionettoyage<br />

page 54<br />

Dossier<br />

De la maintenance nucléaire<br />

au grand carénage p.18<br />

www.maintenance-entreprise.com<br />

Offre spéciale<br />

Bénéficiez d’un abonnement<br />

découverte d’un an<br />

80€*TTC<br />

au lieu de 100€**<br />

Index des entreprises et<br />

organismes cités dans ce numéro<br />

ABB ..............................................7<br />

ACR .......................................57-58<br />

Apave .....................................20-26<br />

Apave parisienne ..........................6<br />

Arbor ...........................................71<br />

Atlas Copco ................................70<br />

Avidsen .......................................69<br />

Bestheim .....................................28<br />

Bosch Rexroth ............................73<br />

Brady ...........................................75<br />

Carl Software .........................62-63<br />

Carrier ....................................45-46<br />

Chauvin Arnoux ..........................71<br />

Corim Solutions ..........................26<br />

Delannoy Dawailly ......................32<br />

Dikeos ....................................62-63<br />

Domaine national ...........................<br />

de Versailles ..........................34-36<br />

DSD System ...............................32<br />

Endress+Hauser ...........................8<br />

EPI 3D ........................................74<br />

Euriware .................................20-26<br />

Facom ........................................70<br />

Flir ...............................................69<br />

GeoConcept .................................7<br />

Institut de Soudure .....................67<br />

ITM ...............................................6<br />

Jungheinrich .........................10, 72<br />

Index des annonceurs<br />

ACELTIS .....................................71<br />

AERZEN LOCATION ..................71<br />

APISOFT .....................................19<br />

APAVE ........................................23<br />

CARL SOFTWARE .....................37<br />

CARRIER .....................................9<br />

CIMI ............................................47<br />

CORIM ........................................21<br />

DB VIB .......................................17<br />

DIMO MAINT ...............................25<br />

DSD SYSTEM ............................31<br />

EMEC EXPO ...............................44<br />

FARO ..........................................61<br />

FRANCE CADENAS ..................73<br />

GATES ........................................15<br />

HTL PERMA ...............................67<br />

INDUSTRIE PARIS .....................70<br />

ITM ...............................................4<br />

KLUBER .....................................69<br />

LOXAM ............4 ème de couverture<br />

MAINTENANCEANDCO .............54<br />

KSB .............................................10<br />

La Rochelle Port ....................29-30<br />

Latty ............................................72<br />

Legoueix .....................................68<br />

LGM ..............................................7<br />

Mersen ..................................48-49<br />

MSA ...........................................68<br />

Mines Paris-Tech ..................54-56<br />

Ocean ....................................40-41<br />

OneProd .....................................74<br />

OptiTime .......................................7<br />

Parc du Futuroscope .............62-63<br />

Planon Site Alpha ...................34-36<br />

Praxedo .......................................39<br />

Proserv ..................................40-41<br />

Salmson .......................................6<br />

Sart Von Rohr .............................6<br />

Sic Marking ................................73<br />

Siemens .......................................8<br />

Siveco ....................................20-26<br />

SKF ...............................................7<br />

SDT .......................................50-52<br />

Tribofilm ................................29-30<br />

Veolia Environnement ...........62-63<br />

Vinci Facilities .............................10<br />

SYMOP .......................................10<br />

Weber ....................................64-65<br />

Wilo ..............................................6<br />

MAINTENANCE EXPO .............74<br />

MARECHAL ELECTRIC .............53<br />

MEWA .............2 ème de couverture<br />

MICHAUD CHAILLY ...................75<br />

MIDEST ......................................72<br />

PLANON SITE ALPHA .............33<br />

POLLUTEC ................................80<br />

RS ...............................................11<br />

SAMR .........................................68<br />

SART VON ROHR ...........................<br />

.........................3 ème de couverture<br />

SDT INTERNATIONAL ...............51<br />

SECURITAS ..............................13<br />

SEF SMART ENERGIES ............78<br />

SHB ELECTRIC .......................75<br />

SEPEM ......................................76<br />

SOCOMEC ............................42-43<br />

TPM ASSISTANCE .....................37<br />

TRIBOFILM ................................27<br />

WERMA .....................................73<br />

Bulletin d'abonnement .................82<br />

Au sommaire du prochain numéro<br />

82<br />

Cet abonnement peut être pris en compte<br />

dans vos frais généraux ou votre budget formation<br />

* Pour tout paiement en ligne par carte bleue<br />

**TVA 2,10%. Offre réservée à la France métropolitaine.<br />

DOM-TOM et étranger : 100€<br />

Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632<br />

Numéro 633 – Janvier-Février-Mars 2014<br />

OUTILS & SERVICES POUR LA MAINTENANCE<br />

Outils d’Interventions rapides, Colles et fixations<br />

SALON INDUSTRIE PARIS 2014<br />

Dossier : <strong>Maintenance</strong> en Ile de France et Nord<br />

LES SYSTÈMES DE PRODUCTION<br />

Pompes et compresseurs, Les systèmes d’entraînement<br />

TUYAUTERIE, CHAUDRONNERIE ET SOUDURE<br />

Interventions spéciales sur installations à risques ou difficiles d’accès, Les pièces d’usure<br />

Les actualités de la filière maintenance : entreprises, marchés, Les nouveaux produits&<br />

services industriels, Les évènements professionnels


LA MAÎTRISE DE LA SOLUTION<br />

Une gamme de régulation process<br />

« heavy duty », jusqu’au DN 400 PN 250<br />

et fonctionnant jusqu’à 570°c,<br />

construit dans des matériaux adaptés<br />

aux conditions de service les plus sévères<br />

(acier, inox duplex, superduplex, …)<br />

D’une conception moderne<br />

et fiable, la gamme de vanne<br />

de régulation pneumatique<br />

est certifiée<br />

« ORIGINE FRANCE GARANTIE »<br />

par le Bureau Véritas<br />

BV n°6011104<br />

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Fabricant français<br />

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Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632


Octobre-Novembre-Décembre 2013 – N°632

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