Maintenance & Entreprise n°633
Industrie Paris 2014 : Tous les salons et les expositions qui dynamisent la maintenance
Industrie Paris 2014 : Tous les salons et les expositions qui dynamisent la maintenance
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N°633 - Mars 2014<br />
25 euros<br />
DOSSIER :<br />
Les services à l’industrie<br />
Inclus le Cahier Tertiaire - la gestion technique des bâtiments<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Détection<br />
et analyse,<br />
du curatif<br />
au préventif<br />
page 24<br />
SOLUTIONS :<br />
L’efficacité<br />
énergétique sur<br />
moteur diesel<br />
page 18<br />
PRATIQUE :<br />
L’outillage<br />
éléctroportatif<br />
autonome<br />
page 37<br />
TERTIAIRE :<br />
Des drones pour<br />
l’inspection<br />
d’ouvrages<br />
page 46<br />
Industrie Paris 2014...<br />
page 8<br />
Tous les salons et les expositions qui dynamisent la maintenance<br />
Mars 2014 – N°633
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Mars 2014 – N°633
SOMMAIRE<br />
Actualité<br />
> EDITORIAL<br />
Partition à quatre mains ..................7<br />
> ACTUALITES<br />
Printemps 2014, des rendez-vous<br />
qui dynamisent la maintenance ......8<br />
Retour sur le MIDEST 2013 ..........10<br />
SPIE ouvre un centre de formation<br />
dédié à la radioprotection ...........13<br />
Optimisez les déplacements<br />
avec TomTom Webfleet ...............16<br />
Des nouveautés « hightech »<br />
intéressant la maintenance ..........17<br />
Références<br />
> Solutions<br />
Moteur diesel ou à gaz, pas<br />
d’efficacité énergétique sans<br />
efficacité mécanique ............18 à 21<br />
Des prises électriques<br />
fonctionnelles sous contraintes ....23<br />
> Dossier<br />
Capteurs de vibrations, détecteurs d’ultrasons,<br />
caméras infrarouges, de nouvelles<br />
armes pour passer de l’analyse curative à la<br />
maintenance préventive<br />
Roulements lents : la surveillance<br />
par ultrasons plutôt que<br />
la thermographie ...................24 à 27<br />
Focus sur l’analyse vibratoire<br />
appliquée aux machines<br />
tournantes .............................28 à 29<br />
Quand les ultrasons trahissent<br />
les fuites d’air comprimé .......30 à 32<br />
Des caméras thermiques pour<br />
maintenir des centrales<br />
solaires .................................34 à 35<br />
> Pratique<br />
Les nouvelles technologies boostent l’outillage<br />
électroportatif autonome<br />
L’appel de la liberté ..............37 à 39<br />
Dewalt et Facom, des gammes<br />
qui se complètent .................40 à 41<br />
Milwaukee, diversifier<br />
et rationaliser ......................42 à 43<br />
> Tertiaire<br />
La maintenance du bâtiment<br />
Innovative Building, rendez-vous<br />
de la maintenance du tertiaire ......44<br />
Le drone civil au service de<br />
l’inspection des ouvrages<br />
et des infrastructures ............46 à 47<br />
Risque incendie, un guide<br />
de l’AFNOR pour<br />
les complexes industriels ..............48<br />
L’éclairage à LED, longévité<br />
et efficacité énergétique ..............51<br />
Une base d’information des produits<br />
Technal sous Android ..................52<br />
Magazine<br />
> PRODUITS & SERVICES......53<br />
> L’AGENDA.............................63<br />
> BIBLIO...................................65<br />
> INDEX.....................................66<br />
Mars 2014 – N°633<br />
3
La GMAO par le metier<br />
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<strong>Maintenance</strong> préventive<br />
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Mars 2014 – N°633<br />
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NOS ENQUÊTES EN UN CLIN D’ŒIL<br />
DOSSIER<br />
pages 24 à 35<br />
Déceler pour prévenir, surveiller pour planifier, optimiser pour pérenniser… découvrez<br />
les nouvelles approches permettant de vérifier les installations et les méthodes<br />
originales de détection de l’usure ou de découverte de défauts échappant aux sensibilités<br />
humaines. La mesure d’effets mécaniques parasites, la recherche d’une<br />
ambiance ultrasonore ou encore, le relevé des signatures thermiques permettent<br />
d’adopter une approche proactive de la maintenance avant même que surviennent<br />
les incidents. Les exemples concrets que nous décrivons dans ce numéro peuvent<br />
être appliqués à un large éventail d’installations industrielles et transposés pour un<br />
grand nombre de métiers.<br />
SOLUTIONS<br />
pages 18 à 21<br />
L’optimisation des moteurs fonctionnant au diesel ou au gaz, est au cœur des problématiques<br />
de maintenance pour évaluer les risques de pannes, bien sûr mais aussi,<br />
pour réduire la consommation afin d’améliorer l’efficacité énergétique et se conformer<br />
aux normes antipollution. La société bordelaise Efficiency Engine propose une<br />
méthode d’analyse des gaz d’échappement cylindre par cylindre pour qualifier l’état<br />
des dérives de fonctionnement par rapport aux caractéristiques initiales ; une étape<br />
indispensable pour maximiser le potentiel d’optimisation mécanique.<br />
PRATIQUE<br />
pages 37 à 43<br />
Les fabricants d’outillage professionnel ont considérablement fait évoluer leur<br />
gamme de produits électroportatifs autoalimentés au cours des trois dernières années.<br />
Nous dressons un état des lieux des améliorations les plus significatives :<br />
l’autonomie, la puissance et la durée de vie des moteurs, l’éclairage de la zone de<br />
travail mais aussi, les réflexions sur l’ergonomie et la réduction des risques professionnels<br />
sont au menu.<br />
DÉCOUVERTE<br />
page 16<br />
Avec l’offre de gestion de flotte professionnelle Webfleet, le concepteur de terminaux<br />
GPS routiers TomTom propose d’optimiser les trajets et de réduire les temps<br />
de parcours des équipes d’intervention tout en leur permettant de communiquer leur<br />
position en temps réel pour améliorer la rapidité de prise en charge des demandes<br />
des clients.<br />
Mars 2014 – N°633<br />
5
INDUSTRIE<br />
PARIS 2014<br />
LE SALON DES TECHNOLOGIES DE PRODUCTION<br />
31 MARS<br />
4 AVRIL 2014<br />
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Mars 2014 – N°633<br />
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Edito<br />
Les services à l’industrie<br />
CONCEPTION ÉDITORIALE<br />
& RÉALISATION<br />
MRJ-Presse<br />
54, boulevard Rodin<br />
92130 Issy-les-Moulineaux<br />
Tél. 01 73 79 35 67 . Fax 01 34 29 61 02<br />
(La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui<br />
sont adressés, sauf demande express, ceux-ci ne sont pas<br />
retournés)<br />
RÉDACTION<br />
Rédacteur en chef<br />
Thierry Pigot<br />
(t.pigot@mrj-corp.fr)<br />
Ont participé à ce numéro :<br />
Jean François Romain, Kiran Lumett,<br />
François Précope, Jean-Paul Emmanuele,<br />
Maryline Merlier, Eric Bourdin,<br />
Jérémie Roboh<br />
MAQUETTE<br />
RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />
PUBLICITÉ<br />
Tél. 01 73 79 35 67<br />
Chargé de clientèle<br />
Patrick Barlier (p.barlier@mrj-corp.fr)<br />
DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Prix du numéro : 25 €<br />
Abonnement 4 numéros : 85 €<br />
Etranger : 100 €<br />
Règlement par chèque bancaire<br />
à l’ordre de MRJ<br />
COMITÉ D’ORIENTATION<br />
Pr A. Aoussat (ENSAM - CPI), MmeY. Bufquin<br />
(SNCT), Me A.-J. Darmon (avocat au Barreau<br />
de Paris), Mme D. Eyraud (FIEEC), M. Gabriel<br />
(ESSTIN-Univ. Nancy I), M. Yoann Kassianides<br />
(Sirmelec), M. Hervé Rebollo (DLR), Pr Tahiri<br />
(ENIM, Maroc), Pr Zwingelstein (Univ. Paris XII)<br />
IMPRESSION<br />
Imprimerie de Champagne<br />
ZI les Franchises – 52200 Langres<br />
Trimestriel Mars 2014 - N°633<br />
N° ISSN : 1154-6433<br />
Commission paritaire : 0414 T 86493<br />
Dépôt légal : à parution<br />
Toute reproduction partielle ou globale est soumise à l’autorisation<br />
écrite préalable de MRJ<br />
Membre du REPM-EMPN (Réseau Européen<br />
de la Presse spécialisée en <strong>Maintenance</strong> – European<br />
Professional <strong>Maintenance</strong> Press Network)<br />
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />
Jérémie Roboh<br />
<strong>Maintenance</strong> & <strong>Entreprise</strong><br />
est éditée par MRJ,<br />
Ce n° comporte un encart invitation<br />
Industrie Paris 2014<br />
Partition à quatre mains<br />
L’inspiration, la créativité, l’inventivité, en un mot, le génie permet aux sociétés<br />
développées de se doter d’un outil de production performant en constante<br />
évolution et, en constante amélioration. En même temps que de nouvelles<br />
créations voient le jour et qu’elles entrent dans la sphère industrielle, il faut aussi<br />
inventer les moyens de les maintenir en fonctionnement, créer et planifier les opérations<br />
qui viendront garantir la pérennité de l’investissement qu’elles représentent<br />
et souvent – en retour – contribuer à optimiser leur fonctionnement et donc, leur<br />
rentabilité.<br />
C’est peu dire que la tâche des ingénieurs et des techniciens de maintenance est<br />
diversifiée mais aussi, fondamentale pour la bonne marche et l’efficacité de notre<br />
appareil industriel. Leur expérience, toute pragmatique, est irremplaçable parce<br />
qu’impossible à concevoir ex nihilo. En quelques décennies, leur génie propre a<br />
permis de passer d’une maintenance pour l’essentiel réactive en présence d’un incident,<br />
à la maintenance planifiée sans laquelle des industries comme la production<br />
énergétique ou l’aéronautique n’auraient pu se développer avec l’efficacité qu’on<br />
leur connait aujourd’hui. Une nouvelle ère s’accomplit avec la maintenance prédictive<br />
qui s’appuie largement sur la révolution numérique et les capacités de collecte et<br />
de centralisation de volume de données en croissance quasi exponentielle. Le croisement<br />
des informations liées à la production et des données issues des machines<br />
elles-mêmes permet, par exemple, de se livrer à des comparaisons statistiques pour<br />
évaluer les risques de dérives et, dans certains cas, de découvrir de nouveaux facteurs<br />
de risques.<br />
Puisqu’il existe désormais un ministère du redressement productif, n’est-il pas temps<br />
que les activités liées à la maintenance gagnent leurs lettres de noblesse et qu’elles<br />
soient reconnues comme un levier participant au maintien, sinon au redressement de<br />
la croissance. Notre savoir-faire en maintenance des installations dans le nucléaire<br />
mais aussi, dans le rail, l’aéronautique et l’espace ou encore, dans les constructions<br />
navales peut intéresser nos partenaires européens et même, s’exporter au-delà du<br />
vieux continent vers certains de ces pays qui font tant rêver nos femmes et nos<br />
hommes politiques : Brésil, Russie, Inde, Chine qu’on nomme aussi les BRIC. La<br />
maintenance industrielle est une filière qui peut et même, mérite d’être valorisée.<br />
La rédaction de MAINTENANCE & ENTREPRISE est évidemment mobilisée pour<br />
se faire l’écho tant de notre savoir-faire que des possibilités et des opportunités qu’il<br />
recèle. Jean-François Romain qui dirige cette publication avec brio depuis de nombreuses<br />
années, laisse aujourd’hui la place à un nouveau rédacteur en chef en la<br />
personne de Thierry Pigot. Comme dans toute équipe soudée, ce passage de relais<br />
se fait, main dans la main. Ce numéro de votre magazine est l’exact reflet de cette<br />
collaboration.<br />
Jean-François Romain et Thierry Pigot<br />
Mars 2014 – N°633<br />
7
Actualités<br />
Evènement ><br />
Printemps 2014, des rendez-vous<br />
qui dynamisent la maintenance<br />
Alors qu’une amorce de reprise se profile dans les activités industrielles, il est<br />
indispensable d’en profiter pour s’informer des nouvelles technologies qui permettent<br />
d’améliorer la maintenance en optimisant ses process et ses bonnes<br />
pratiques. Les salons et les expositions professionnelles sont aussi l’occasion de<br />
confronter les points de vue et de nouer de nouveaux partenariats.<br />
C’est à Nantes que s’ouvre le premier grand bal de<br />
l’industrie avec le salon Industrie & Sous-traitance<br />
du Grand Ouest qui, du 18 au 20 mars, se déroule<br />
au parc des expositions Exponantes. Reflet de la diversité et<br />
de l’innovation industrielle de l’Ouest Atlantique, ce salon rassemble<br />
sur 15 000 m², une offre complète de produits, d’équipements,<br />
de services et de solutions en matière de soustraitance<br />
et de maintenance dans la production industrielle,<br />
l’énergie et les matières premières. Quelque 10.000 visiteurs<br />
sont attendus pour ce rendez-vous qui se déroule tous les<br />
deux ans et qui accueillera 475 exposants de la TPE à la<br />
multinationale en passant évidemment par celles que l’on<br />
appelle les entreprises de taille intermédiaire. De nombreux<br />
acteurs des régions Bretagne comme Quali-Torc et des Pays<br />
de Loire à l’instar de Bonnefon Soudure, AlteAd Levage ou<br />
GH France sont présents pour proposer leurs solutions et<br />
tisser de nouveaux partenariats industriels.<br />
Outre les équipements hydrauliques et pneumatiques, les<br />
machines-outils, les automates et robots industriels, les engins<br />
de levage, de manutention et de transport de charges<br />
en prise directe avec les préoccupations courantes des ingénieurs<br />
et des techniciens de maintenance, ce salon accueille<br />
des spécialistes de l’informatique industrielle et de la veille<br />
technologique. Résolument marqué par les enjeux économiques<br />
des filières industrielles, cette édition développe des<br />
initiatives comme les pôles d’expertise et les conférences<br />
Doté de fonctions programmables souples, ce robot permet de parachever de<br />
petites séries de pièces mécaniques. Il dispose de fonctions intelligentes qui<br />
reliées à une batterie de capteurs lui permettent par exemple, de détecter la<br />
position des éléments qui lui sont présentés. © Cyrille Dupont /CEA<br />
Le salon Industrie & Sous-traitance du Grand Ouest est de retour à Nantes du 18<br />
au 20 mars. Ses pôles d’expertise et ses conférences thématiques aborderont<br />
entre autres l’éco-industrie et des énergies marines renouvelables.<br />
thématiques qui donneront une large place aux problèmes du<br />
recrutement et de la formation qui impactent la maintenance<br />
de manière sensible. Les perspectives de développement<br />
de l’éco-industrie et des énergies marines renouvelables figurent<br />
aussi en bonne place parmi les autres grands thèmes<br />
abordés lors de ces journées.<br />
Retour en Île-de-France<br />
Les 19 et 20 mars seront l’occasion de se rendre au CNIT<br />
situé sur le parvis de La Défense pour l’exposition MachineToMachine<br />
qui se déroule conjointement avec RTS Embedded<br />
Systems dans le cadre des salons consacrés aux<br />
solutions électroniques. Placé sous le signe des « objets<br />
communicants », la cuvée 2014 met en avant les solutions<br />
entièrement automatisées de collecte massive de données<br />
(Big Data) qui y côtoient l’électronique embarquée et les<br />
puces à lecture sans contact. Ces technologies complémentaires<br />
permettent notamment, de centraliser l’information, de<br />
déclencher des alertes ou encore, de faciliter les contrôles<br />
et les mesures in situ. Ces équipements et les applicatifs<br />
professionnels spécialisés qui les accompagnent sont à l’origine<br />
de la maintenance prédictive qui intéresse notamment<br />
la production industrielle dans l’automobile ou, l’aéronautique<br />
et l’espace mais aussi, la production énergétique ainsi<br />
8<br />
Mars 2014 – N°633
Actualités<br />
que le stockage et la distribution des produits pétroliers, du<br />
gaz ou encore, de l’eau. Les secteurs de l’architecture et de<br />
la construction sont aussi en première ligne dans le but de<br />
concevoir des bâtiments intelligents appelés à devenir aussi<br />
interactifs à brève échéance.<br />
La plus grande usine en fonctionnement<br />
S’apprêtant à accueillir plus de 25 000 visiteurs sur 70 000 m²<br />
d’exposition, le salon des technologies de production Industrie<br />
Paris 2014 s’installe pour cinq jours au Parc des expositions<br />
de Paris Nord Villepinte du 31 mars au 4 avril. Cet événement<br />
qui se présente comme « la plus grande usine en fonctionnement<br />
» avec ses 1 000 exposants qui représentent un très<br />
large éventail de secteurs (assemblage et montage, formage<br />
et découpage, outillage, machine-outil, soudage, traitements<br />
des matériaux, informatique industrielle, robotique, etc.). Industrie<br />
Paris 2014 profite évidemment de la situation économique<br />
et industrielle de l’Île-de-France, qui regroupe environ<br />
48 000 entreprises pour un total d’un demi-million d’emplois<br />
industriels dans la région.<br />
L’animation Labo d’Industrie, fruit d’une collaboration entre le<br />
Cetim, le Symop et le CEA veut notamment familiariser les<br />
industriels avec l’aspect robotique de la machine intelligente.<br />
Projets visionnaires, on peut y découvrir une cellule de parachèvement<br />
robotisée ainsi qu’une orthèse de bras, élément<br />
d’exosquelette motorisé sur sept axes et qui, épousant le bras<br />
humain permet d’accompagner les gestes en fournissant une<br />
assistance de 2 kg au niveau de la main. En complément, le<br />
Labo d’Industrie réalisera aussi des démonstrations de réalité<br />
augmentée et de réalité virtuelle.<br />
L’emploi et la formation, deux autres temps fort d’Industrie<br />
Paris 2014 seront regroupés sous la bannière My Job Industrie.<br />
Une plateforme web accessible depuis le site du salon<br />
ouvert aux jeunes, aux exposants et aux visiteurs permettra<br />
Industrie Paris 2014 : l’espace « Orientation Soudage » permettra aux jeunes de<br />
s’informer sur les métiers du soudage, leurs débouchés et les formations. Ceux<br />
qui se seront préinscrits sur le site du salon avant son ouverture bénéficieront de<br />
sessions de 20 minutes pour s’essayer à plusieurs techniques de soudage.<br />
de déposer et de consulter : les CV et les offres d’emploi ou de<br />
stages. Un espace regroupant les Compagnons du Devoir et<br />
du Tour de France ainsi que des centres de formation prendra<br />
la forme d’un véritable site industriel pour valoriser l’ensemble<br />
des métiers présents sur le salon sous une forme pédagogique.<br />
Sous réserve d’une préinscription en ligne, des visites<br />
guidées présentant établissements de formation, fabricants et<br />
représentants de la profession seront proposées aux enseignants,<br />
aux parents d’élèves, aux conseillers d’orientation et<br />
aux étudiants.<br />
Randstad et l’Institut de Soudure s’unissent pour proposer aux<br />
étudiants, aux apprentis et aux demandeurs d’emploi qui se<br />
seront préinscrits eux-aussi, de tester plusieurs techniques de<br />
soudage au terme d’une session d’une vingtaine de minutes<br />
avec des équipements professionnels mis à disposition par<br />
des exposants, partenaires de l’opération.<br />
Le SEPEM en déplacement dans l’est<br />
Les SEPEM Industries (Salon des Services, Equipements,<br />
Process et <strong>Maintenance</strong>) développent un nouveau concept de<br />
manifestations professionnelles qui s’appliquent à proposer<br />
des solutions pratiques à tous les industriels d’une région donnée,<br />
quel que soit leur secteur d’activités. La première édition<br />
du printemps 2014 se déroule en Alsace à Colmar du 20 au<br />
22 mai.<br />
Au menu des festivités, les professionnels se verront présenter<br />
un large éventail des savoir-faire propres au fonctionnement<br />
d’une usine, qu’il s’agisse de pompe, d’une unité de manutention<br />
ou encore du traitement des fluides ou des déchets<br />
industriels en ciblant des secteurs aussi divers que chimie et<br />
pétrochimie, plasturgie, production et transports des énergies,<br />
métallurgie, sidérurgie et fonderies, extraction des minéraux<br />
ainsi que les éco-industries et l’éco-environnement.<br />
Les exosquelettes comme cette orthèse de bras ABLE ne servent pas à palier<br />
des fonctions déficientes du corps humain mais d’améliorer les performances du<br />
corps humain tout en le maintenant en parfaite condition physique. © CEA<br />
Thierry Pigot<br />
Mars 2014 – N°633<br />
9
Actualités<br />
Evènement ><br />
MIDEST 2013, un climat de reprise industrielle<br />
Malgré le contexte économique général morose, les perturbations météorologiques<br />
dans l’Est et le Centre de la France et le mouvement social des agriculteurs, le<br />
MIDEST, numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle, qui tenait<br />
sa 43 e édition du 19 au 22 novembre au Parc des Expositions de Paris Nord Villepinte,<br />
a connu un véritable succès.<br />
Plus de 42 000 visiteurs, 38 pays représentés et une nation non-européenne à l’honneur, l’Afrique du sud, ont marqué l’édition 2013 du MIDEST et de MAINTENANCE EXPO<br />
Alors qu’il affichait à l’ouverture une stabilité remarquable<br />
de ses surfaces d’exposition et du nombre<br />
de ses exposants, avec 1 702 entreprises venues de<br />
38 pays, soit sensiblement le même nombre que l’an dernier,<br />
42 101 professionnels issus de tous les secteurs industriels<br />
sont venus à leur rencontre. Les visiteurs sont non seulement<br />
en augmentation sensible, 7 % par rapport à 2012 mais surtout,<br />
très qualifiés et porteurs de projets et de perspectives<br />
d’affaires concrètes.<br />
Parmi les nombreux temps forts, le focus sur l’énergie, la<br />
mise à l’honneur pour la première fois d’une nation non-européenne,<br />
l’Afrique du Sud, la journée spéciale consacrée à<br />
l'Algérie, l’action de promotion des métiers de la mécanique<br />
auprès des jeunes filles par la Fédération des Industries Mécaniques<br />
(FIM) ou encore les rendez-vous d’affaires b2fair–<br />
Business to Fairs ont touché un large public.<br />
Une très bonne fréquentation et des contacts de<br />
qualité<br />
Sous couvert d’une crise qui perdure, la belle figure d’un<br />
événement comme le MIDEST 2013 atteste à la fois d’une<br />
amélioration certaine du niveau de la production industrielle,<br />
du dynamisme des sous-traitants et de la motivation de leurs<br />
représentants professionnels et consulaires afin de les rassembler<br />
et mettre en scène leurs savoir-faire.<br />
Dans le détail, si la sous-traitance française demeure l’offre<br />
principale sur le salon avec 60 % des exposants, soit 1 023<br />
entreprises, elle enregistre une baisse de 5 % par rapport à<br />
l’an dernier, compensée par la forte progression de la représentation<br />
étrangère qui renforce le rôle et le rayonnement international<br />
du salon, sur lesquels les organisateurs ont beaucoup<br />
investi ces dernières années. Ainsi, l’ensemble des<br />
partenaires étrangers du MIDEST réunissait 679 entreprises,<br />
en progression de 11 %, soit 37 pays, dont une bonne vingtaine<br />
via des pavillons officiels dans le secteur des stands<br />
collectifs.<br />
Des visiteurs très qualifiés en augmentation sensible de 7 %, sont venus porteurs<br />
de nombreux projets et de perspectives d’affaires concrètes.<br />
Les chiffres du visitorat sont également très bons puisque,<br />
malgré un contexte économique peu favorable, la météo<br />
capricieuse et le blocage, le jeudi, d’une partie des accès de<br />
Paris par les agriculteurs, ils sont en augmentation de 7 %<br />
par rapport à 2012 : 42 101 professionnels sont ainsi venus<br />
à leur rencontre, porteurs de projets concrets, parmi lesquels<br />
15% d’étrangers de 85 pays, le top 5 de leurs provenances<br />
10<br />
Mars 2014 – N°633
Actualités<br />
étant, dans l’ordre, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne<br />
et la Suisse.<br />
Le MIDEST a également connu une forte couverture médiatique<br />
puisque 113 journalistes de 7 nations différentes ont été<br />
accrédités durant ces quatre jours.<br />
En complément, MAINTENANCE EXPO présentait les produits<br />
et services dédiés à la maintenance industrielle, dont<br />
une offre riche en GMAO et en outils d’aides au diagnostic.<br />
La synergie avec TOLEXPO, le salon international des équipements<br />
de production pour le travail des métaux en feuille<br />
et en bobine, du tube et des profilés, a également permis aux<br />
industriels de rencontrer, sur un seul et même lieu, leurs principaux<br />
partenaires.<br />
Quand l’industrie drague les filles !<br />
L’édition 2013 du MIDEST a connu de nombreux moments<br />
forts. Parmi eux, la mise à l’honneur, pour la première fois,<br />
d’un pays non-européen, l’Afrique du Sud, avec la participation<br />
du DTI (Department of Trade & Industry) qui a rassemblé 21<br />
exposants venus de cet extrême sud du Globe. Conférences,<br />
interviews sur le plateau télé du salon, journée spéciale et<br />
inauguration officielle de cette édition 2013 par Madame Ncapayi,<br />
Député Directeur général du DTI, ont rythmé les belles<br />
heures du salon. Le continent africain était décidément sous le<br />
feu des projecteurs puisque l’Algérie, en plein développement<br />
industriel, a également fait l’objet d’une journée spéciale avec<br />
plusieurs conférences qui ont connu une forte affluence.<br />
Autre nouveauté, le 21 novembre, la Fédération des Industries<br />
Mécaniques (FIM), en collaboration avec le CETIM (Centre<br />
technique des industries mécaniques) et plusieurs syndicats<br />
membres, a organisé, avec l’association « Elles bougent », une<br />
opération de promotion des métiers de la mécanique auprès<br />
des jeunes filles.<br />
Les équipes de MRJ à savoir les rédactions de nos magazines et les services commerciaux<br />
et celui des partenariats se sont mobilisés pendant toute la durée du salon.<br />
Les Trophées MIDEST 2013 ont récompensé neuf exposants<br />
qui se distinguent par leur excellence dans différents<br />
domaines : Euro-Shelter et Stas dans la catégorie Bureau<br />
d’études, Walter Pack dans la catégorie Innovation, Era-Sib<br />
dans la catégorie International, As’Bois dans la catégorie Organisation,<br />
Baron Groupe avec le Groupe Safran dans la<br />
catégorie Partenariat – Alliance, ECL SAS et Eladis dans la<br />
catégorie Réalisations exemplaires. Un Prix Spécial du Jury<br />
a également été décerné au Département TC C3SI de l’IUT<br />
Reims – Châlons – Charleville pour sa formation.<br />
Conférences et rencontres d’affaires<br />
« b2fair / Business to Fairs » a mis en place, pour la troisième<br />
année consécutive, des rencontres d’affaires qui ont généré<br />
876 rendez-vous qualifiés et établis sur mesure, permettant de<br />
mettre en relation les sous-traitants et les donneurs d’ordres<br />
qui souhaitaient nouer des partenariats concrets dans un secteur<br />
spécifique. L’organisme a également animé le plateau télé<br />
qui a accueilli les grands acteurs de l’industrie et de la soustraitance<br />
présents dans les allées : en tout, 35 interviews ont<br />
été réalisées et sont consultables sur le site Internet du Midest.<br />
Le MIDEST a également été le théâtre d’une soixantaine de<br />
conférences offrant à l’assistance un panorama des dernières<br />
évolutions du secteur, notamment dans l’énergie, thème faisant<br />
l’objet d’un focus en 2013. Au total, plus de 600 personnes ont<br />
assisté à ces interventions et aux conférences flash animées<br />
par le CETIM. Bénéficiant de l’expertise de ce dernier, les<br />
Pôles Technologiques ont apporté aux visiteurs de précieuses<br />
informations sur les techniques et les procédés innovants.<br />
MAINTENANCE EXPO présentait les produits et services dédiés à la maintenance<br />
industrielle, dont une offre riche en GMAO et en outils d’aides au diagnostic.<br />
Enfin, le salon a permis de présenter la nouvelle édition de<br />
MIDEST Maroc, le rendez-vous industriel dans ce pays, qui<br />
s'est déroulé à Casablanca du 11 au 14 décembre autour de<br />
six grands secteurs : la sous-traitance, les machines-outils, la<br />
tôlerie, l’électronique, la plasturgie et les services. Rendezvous<br />
du 4 au 7 novembre 2014 pour les prochaines éditions<br />
du MIDEST et de <strong>Maintenance</strong> Expo.<br />
F. P<br />
Mars 2014 – N°633<br />
11
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Mars 2014 – N°633<br />
exponantes@exponantes.com<br />
Renseignements : 02 40 52 08 11
Actualités<br />
Nucléaire ><br />
Un nouveau centre de formation pour SPIE<br />
SPIE Nucléaire vient d'inaugurer son nouveau centre de formation dédié au renforcement<br />
de la culture « sûreté et radioprotection » et au perfectionnement technique<br />
de ses salariés.<br />
Filiale du groupe, SPIE Nucléaire emploie près de 2000<br />
salariés spécialisés dans les domaines du génie électrique,<br />
mécanique et climatique sur toute la chaîne de<br />
production de l'électricité nucléaire depuis la conception et la<br />
réalisation à l’exploitation et la maintenance et jusqu’au démantèlement.<br />
Dédié au renforcement de la culture sûreté et au perfectionnement<br />
technique, son nouveau centre de formation de<br />
Beligneux en Franche-Comté, a pour ambition d'assurer une<br />
transmission optimale de l'ensemble des savoir-faire de l'entreprise<br />
à ses salariés.<br />
Les formations se dérouleront au travers de cours mais également<br />
sur sept plateaux techniques sur lesquels les salariés<br />
pourront développer leur compétences dans les divers domaines<br />
du soudage, de la robinetterie, de la tuyauterie, de la<br />
régulation, de l’électricité, de l’instrumentation (équipements<br />
de mesures de pression et de températures, capteurs, etc.),<br />
assistance à exploitation (sas, techniques d'habillage, gestion<br />
des déchets, radio-protection, etc.). « Nos savoir-faire et nos<br />
savoir-être sont extrêmement particuliers et ne s'apprennent<br />
pas dans les formations classiques actuelles », explique Olivier<br />
Domergue, Directeur général de SPIE Nucléaire. « Il est<br />
donc indispensable de s'appuyer sur les compétences des anciens<br />
ayant une forte expérience de l'environnement nucléaire<br />
pour former nos salariés. »<br />
Sur sept plateaux techniques situés en Franche-Comté, SPIE Nucléaire<br />
accueille ses salariés pour des formations dédiées au renforcement de la<br />
culture « sûreté et radioprotection »<br />
Des gestes qui ne s'improvisent pas<br />
L'ouverture de ce nouveau centre prend également place<br />
dans le cadre de l'opération « grand carénage » annoncée<br />
par EDF pour 2015 ainsi que dans celui du renforcement<br />
du niveau de sureté des installations suite à la catastrophe<br />
de Fukushima. A l'issue de leur formation qui s’étend de<br />
trois à dix jours, les salariés renforcent leur culture « sureté »<br />
et leur connaissance de toutes les techniques, technologies et<br />
matériels dans leurs domaines respectifs, leur permettant ainsi<br />
de participer efficacement aux interventions.<br />
« L'environnement nucléaire ne s'improvise pas », poursuit Olivier<br />
Domergue. « Chaque geste technique doit être mesuré<br />
et exécuté dans le respect strict d'un ensemble de contraintes<br />
et d'exigences. L'improvisation et l'à-peu-près, causes d'erreurs,<br />
sont donc exclues». Également, en fil rouge de toutes<br />
les formations, les incontournables règles en matière de sécurité<br />
et de radioprotection : les salariés doivent intégrer dans<br />
leurs gestes, une véritable culture de ces domaines. C'est<br />
cette association qui en fait un authentique geste professionnel.<br />
Enfin, ce centre de formation est un prolongement de l'Institut<br />
Technologique du Centre de Développement des Compétences<br />
du Groupe SPIE, tant dans son esprit puisque porteur<br />
des valeurs de l'entreprise que dans son fonctionnement par<br />
ses contenus techniques. D'autres formations sont d'ailleurs en<br />
cours de labélisation « Institut Technologique SPIE ».<br />
« Nos savoir-faire et nos savoir-être sont extrêmement particuliers et ne s'apprennent<br />
pas dans les formations classiques actuelles » Olivier Domergue<br />
J. Roboh<br />
Mars 2014 – N°633<br />
13
Actualités<br />
Equipements ><br />
Branchez et soudez… où vous voulez<br />
L’une des principales difficultés pour les équipes de maintenance consiste à trouver<br />
une source d’énergie adaptée pour alimenter les outillages nécessitant une puissance<br />
importante tels que les postes à soudure à l’arc. Spécialiste de la soudure<br />
électrique et des chargeurs de batterie dédiés aux professionnels, GYS propose une<br />
solution.<br />
Les équipes de maintenance sont amenées à intervenir<br />
en de nombreux endroits où il est réputé difficile<br />
d’accéder à une source d’énergie électrique. C’est le<br />
cas par exemple, sur les plateformes offshores, les chantiers<br />
de réparation navale ou encore, les complexes chimiques et<br />
gaziers, où elles sont confrontées à des sources de tension<br />
diverses. En fonction des pays d’origine de ces sites et/ou<br />
de leur localisation, la qualité et la nature même du réseau<br />
électrique varient. Il n’est donc pas rare que les entreprises<br />
dont les intervenants effectuent des soudures à l’arc, soient<br />
obligées de multiplier les équipements pour être en mesure<br />
d’adresser toutes les situations possibles ; ce qui bien évidemment<br />
grève les budgets.<br />
La société GYS propose une solution intéressante avec le<br />
poste Gysmi Flex 250 A CEL. C’est un<br />
poste de soudure à l’arc Inverter, capable<br />
de s’adapter automatiquement au réseau<br />
électrique qu’il soit monophasé ou triphasé<br />
dans une plage de tension comprise entre<br />
110 V et 480 V. Il simplifie de manière<br />
concrète les problèmes rencontrés par<br />
les professionnels qui avec un seul poste<br />
peuvent réaliser toutes les opérations de<br />
maintenance à l’électrode et au TIG Lift<br />
sans avoir à se préoccuper de la nature<br />
de la source électrique qu’ils trouveront sur<br />
place.<br />
Performant, quelle que soit la tension<br />
fournie en entrée, sa régulation secondaire<br />
délivre un courant constant pour une<br />
qualité et un confort optimaux. Efficace, il<br />
peut souder toutes les électrodes, même<br />
les plus difficiles, comme les cellulosiques,<br />
CARACTÉRISTIQUES<br />
grâce à sa tension à vide élevée.<br />
Facile d’emploi, ses aides au soudage<br />
intégrées garantissent une<br />
grande stabilité d’arc pour réussir<br />
des soudures dans un large éventail<br />
de conditions et de situations<br />
d’intervention.<br />
Equipement axé sur la polyvalence,<br />
la fonction TIG Lift permet<br />
de réaliser des soudures plus précises<br />
en tuyauterie par exemple.<br />
Un atout appréciable pour le soudeur à la recherche d’un appareil<br />
nomade et néanmoins complet. Compact, il est facilement<br />
transportable d’un chantier à un autre et utilisable dans<br />
des milieux difficiles grâce à une ventilation spécifique qui le<br />
protège des poussières nuisibles. Enfin, la possibilité de lui<br />
connecter une commande à distance manuelle ou à pédale<br />
augmente son champ d’action et son mode opératoire.<br />
La société GYS présentera notamment cet équipement lors<br />
du salon NDUSTRIE PARIS 2014 sur le stand C14 dans le<br />
Hall 4 du Parc des expositions Paris Nord – Villepinte.<br />
Thierry Pigot<br />
Poste de soudure à l’électrode de technologie Inverter<br />
Compatibilité : électrodes rutiles, basiques et cellulosiques de ø 1,6 à 5 mm<br />
Puissance : de 10 à 250 A<br />
Alimentation auto-adaptable de 110 à 480V en monophasé ou triphasé<br />
• Inverter : comparé à un poste traditionnel, le Gysmi Flex 250 A CEL possède<br />
un facteur de fonctionnement élevé qui produit un arc plus stable pour<br />
une meilleure qualité de soudage.<br />
• Flex adaptable sur alimentation 1 ou 3 phases de 110 à 480V.<br />
• Hot start, Arc force et antisticking : aides au soudage standards pour une<br />
utilisation en toute simplicité et avec la plus grande efficacité.<br />
• Possibilité de souder des électrodes cellulosiques demandant une tension<br />
à vide Uo supérieure à 90V<br />
• Couloir de ventilation permettant de protéger la partie électronique des<br />
poussières<br />
Dimensions en cm : 23 x 44 x 32 – poids 20Kg<br />
14<br />
Mars 2014 – N°633
Actualités<br />
Equipements ><br />
Socomec Countis E, des compteurs communicants<br />
Afin de répondre au besoin de gestion des coûts énergétiques<br />
par le suivi des consommations, SOCOMEC<br />
complète sa gamme de compteurs d’énergie COUNTIS<br />
E par plusieurs modèles en 32 A, 63 A et 80 A dotés de<br />
communication Modbus ou M-Bus.<br />
Une maîtrise efficace des coûts énergétiques commence<br />
par une mesure précise et la surveillance centralisée<br />
de toutes les énergies présentes sur un ou plusieurs<br />
sites. Première étape vers les économies d’énergie, les compteurs<br />
d’énergie active et réactive COUNTIS E effectuent des<br />
mesures avec une grande précision tout en mettant à disposition<br />
de ses utilisateurs d’autres paramètres électriques, indispensables<br />
à la gestion des coûts énergétiques. Adaptés aux<br />
réseaux monophasés et triphasés, ces nouveaux compteurs<br />
communicants sont dotés de communication Modbus (RS-485)<br />
ou M-Bus (Meter-Bus) selon les modèles. Tous les appareils<br />
de cette gamme sont également pourvus d’un écran rétroéclairé<br />
bleu pour l’affichage des informations en local. Leur raccordement<br />
se fait en direct, c’est-à-dire sans transformateurs de<br />
courant.<br />
Les compteurs d’énergie modulaires de la gamme COUNTIS E<br />
répondent aux besoins et aux contraintes de toute installation<br />
électrique qui requièrent le comptage des énergies actives et<br />
réactives : sites industriels, établissements de santé, data center,<br />
infrastructures, immeubles tertiaires, etc.<br />
Chaque modèle de compteur COUNTIS E est disponible en<br />
version certifiée MID –module B+D – des caractéristique incontournable<br />
pour les applications de refacturation. La certification<br />
garantit l’exactitude des mesures affichées et l’inviolabilité des<br />
appareils. Le niveau « module B+D » atteste du contrôle de la<br />
conception et du procédé de fabrication des compteurs par un<br />
laboratoire externe.<br />
En commplément, tous les produits de la gamme COUNTIS E<br />
répondent aux exigences des normes CEI 62053-21 (énergie<br />
active) et CEI 62053-23 (énergie réactive) et sont conformes à<br />
la réglementation thermique RT 2012 ainsi qu’aux prescriptions<br />
de la norme ISO 50001.<br />
Kiran Lumett<br />
Des fonctions complémentaires appréciables<br />
Au-delà des possibilités offertes de centralisation des consommations,<br />
la communication offre d’autres bénéfices. Par<br />
exemple, il est possible de configurer les compteurs à distance<br />
via le logiciel EASY CONFIG de SOCOMEC qui permet de<br />
gagner un temps précieux grâce aux fonctions de copier/coller<br />
des paramètres de configuration. Il est aussi possible d’associer<br />
les consommations à deux tarifs (deux créneaux horaires)<br />
pour un suivi plus fin des coûts énergétiques, de mesurer un<br />
plus grand nombre de grandeurs électriques que celles affichées<br />
à l’écran (I, V, P, Q, S et FP) et d’effectuer un comptage<br />
bidirectionnel pour les applications d’import et d’export d’énergies.<br />
Il est possible de réaliser la supervision énergétique via<br />
un logiciel de gestion des énergies tel que VERTELIS ou autre<br />
EMS, BMS, etc. Ces données permettent de faire le bon diagnostic<br />
et de mettre en place des plans d’actions pour économiser<br />
jusqu’à 30 % de la facture énergétique.<br />
Conformité aux normes<br />
Mars 2014 – N°633<br />
15
Actualités<br />
Hightech ><br />
Gagnez en efficacité avec la gestion de flotte par GPS<br />
Mieux gérer les déplacements en optimisant les temps de trajets et assurer une meilleure<br />
rotation des équipes d’intervenants, c’est ce à quoi contribue un système de<br />
gestion de flotte embarqué tel que TomTom Business Solutions.<br />
Nous sommes nombreux à faire<br />
confiance au GPS pour nous<br />
guider lors de nos déplacements<br />
privés ou même professionnels.<br />
Dans ce derniers cas, c’est même<br />
presque le seul moyen de trouver une<br />
adresse au beau milieu d’une zone<br />
d’activité qu’elle niche dans la proche<br />
banlieue d’une grande métropole ou<br />
dans un parc technologique perdu en<br />
pleine campagne.<br />
Replacé dans le contexte d’une entreprise<br />
qui envoie simultanément sur le<br />
terrain, plusieurs équipes couvrant un<br />
large secteur géographique, il convient<br />
de dépasser le simple choix d’itinéraire<br />
point-à-points et envisager le déploiement<br />
d’un véritable système de gestion<br />
et de guidage de flotte.<br />
Les logiciels de la gamme TomTom<br />
Business Solutions ont été conçus<br />
pour permettre aux petites, moyennes<br />
ou grandes entreprises dont la gestion<br />
des ressources mobiles revêt une<br />
certaine importance dans leur activité<br />
comme c’est le cas de celles qui gèrent<br />
des services de maintenance. Le but<br />
est d’optimiser l’efficacité sur le terrain<br />
et partant, le service rendu aux clients.<br />
Rendre le terminal de navigation<br />
communicant<br />
Les entreprises qui doivent parfois<br />
gérer l’urgence et réduire l’attente des<br />
clients ont intérêt à mettre en place des<br />
solutions leurs permettant de mieux<br />
définir et optimiser les plannings d’intervention,<br />
d’identifier le technicien le<br />
plus proche d’un site et plus généralement,<br />
d’optimiser les trajets grâce à<br />
une meilleure visibilité de la circulation<br />
et des itinéraires. Un système de gestion<br />
de flotte doit encore gérer la durée<br />
de travail des intervenants en déplacement<br />
(travail effectif, pauses, heures<br />
supplémentaires, etc.) et permettre de<br />
prévenir avec précision les clients sur<br />
l’heure d’arrivée d’un technicien.<br />
La mise en place des solutions de<br />
télématique embarquée proposée par<br />
TomTom Business Solutions aident les<br />
entreprises à réduire leurs coûts opérationnels<br />
et à augmenter leur productivité.<br />
Dans ce but, la solution permet la<br />
géolocalisation des véhicules en temps<br />
réel pour une meilleure visibilité des<br />
véhicules d’intervention sur le terrain.<br />
Une meilleure planification des interventions<br />
en tenant compte en temps<br />
réel, des difficultés rencontrées sur les<br />
itinéraires de déplacement permet aussi<br />
de mieux respecter les rendez-vous<br />
fixés aux clients.<br />
La transmission des interventions via<br />
le terminal de navigation installé dans<br />
le véhicule autorise un gain de temps,<br />
réduit le nombre et la durée des communications<br />
téléphoniques et garantit<br />
une plus grande fiabilité des renseignements<br />
transmis. L’entreprise acquiert<br />
de fait, une meilleure visibilité des<br />
heures passées en intervention<br />
Le retour d’information en temps réel<br />
sur l’état du trafic apporte plus de sérénité<br />
lors des déplacements. A partir<br />
Le simple guidage laisse place à une interaction poussée avec les services de suivi de l’entreprise pour<br />
optimiser les trajets, gérer le temps passé sur la route et, au besoin, informer les clients.<br />
de la visibilité obtenue sur les embouteillages<br />
et les incidents situés sur le<br />
parcours, il est aisé de recalculer un itinéraire<br />
plus adapté. Une estimation sur<br />
l’heure estimée d’arrivée sur site peut<br />
aussi être transmise aux clients.<br />
Des reporting détaillés et adaptés à<br />
chaque entreprise quelle que soit sa<br />
taille et son activité.<br />
Une application ouverte aux<br />
smartphones<br />
TomTom Business Solutions permet<br />
également aux responsables<br />
de l’entreprise de visualiser l’activité<br />
de ses salariés itinérants sur smartphone<br />
au moyen de l’extension : Tom-<br />
Tom WebFleet Mobile. Elle est conçue<br />
pour fournir l’essentiel des informations<br />
émanant de leur parc de véhicules sur<br />
les plateformes Android et iOS.<br />
WebFleet Mobile inclut une carte détaillée<br />
de l’état du trafic en temps réel<br />
via TomTom HD Traffic. Elle permet<br />
aux gestionnaires de flottes d'identifier<br />
rapidement l'emplacement des véhicules,<br />
d’obtenir des informations sur<br />
la destination de chaque véhicule et<br />
d’estimer leur heure d'arrivée. D’autres<br />
informations telles que le nombre de<br />
kilomètres parcourus ou le temps de<br />
travail des conducteurs, sont également<br />
disponibles. Les gestionnaires<br />
de flottes peuvent consulter des messages<br />
textes, des statuts ou des ordres<br />
de mission, et également envoyer des<br />
messages directement sur l’écran du<br />
terminal de navigation TomTom du<br />
conducteur.<br />
T. Pigot<br />
16<br />
Mars 2014 – N°633
Actualités<br />
Hightech ><br />
Archos et Logic Instrument,<br />
un mariage de raison ?<br />
Concepteur de terminaux multimédias pour le grand public,<br />
Archos a annoncé en décembre dernier, sa volonté<br />
d’entrer au capital de Logic Instrument, concepteur<br />
réputé d’une gamme d’ordinateurs et de tablettes renforcées,<br />
spécialement conçues pour l’industrie et le secteur de la défense.<br />
De cette union, Logic Instrument devrait retirer quelques avantages<br />
appréciables comme une bonne connaissance par Archos<br />
de l’environnement Android et la solidité de son réseau de<br />
distribution. Il devrait donc profiter du meilleur de deux mondes :<br />
la personnalisation du service aux entreprises et l’agressivité<br />
des prix de l’électronique grand public pour accompagner le<br />
développement de la mobilité en entreprise. En effet, sur un<br />
marché mondial de 270 millions de tablettes attendu pour 2014,<br />
environ 40 millions seraient destinées au monde professionnel.<br />
De son côté, Archos pénètre des secteurs professionnels à<br />
haute valeur ajouté qui lui était jusqu’alors étrangers. En effet,<br />
Logic Instrument pratique depuis deux décennies les secteurs<br />
industriel et militaire, dispose d’une réelle expertise des produits<br />
durcis et maîtrise parfaitement les subtilités de la maintenance<br />
et du service auprès de clients à tout le moins, exigeants.<br />
Clés USB Cryptées<br />
AES 256 bits<br />
De nombreuses opérations de maintenance conduisent<br />
à exploiter quotidiennement des données numériques<br />
sensibles (nomenclatures, schémas, plans d’intervention,<br />
etc.) devant rester confidentielles. A contrario, l’extrême<br />
versatilité et la grande portabilité des supports d’informations<br />
multiplient les risques que ces données soient exposées.<br />
La gamme de clefs USB cryptées Kanguru Defender propose<br />
des options de sécurité extrêmement poussées tout en préservant<br />
la facilité d’utilisation et la portabilité. A cette fin, elles embarquent<br />
une puce assurant le cryptage automatique des données<br />
et intègrent même un logiciel antivirus. Les clés Kanguru<br />
Defender Elite et Denfender 2000 proposent des capacités de<br />
stockage évoluant de 2 à 128 Go selon les modèles.<br />
Outre le processus de cryptage matériel qui les rend quasiment<br />
inviolables, ces clés peuvent être administrées au moyen d’une<br />
application à distance appelée Kanguru Remote Management<br />
Console (KRMC) qui permet d’effectuer de nombreuses opérations<br />
comme, modifier le mot de passe sans intervention de<br />
l’utilisateur, effacer la totalité des données en cas de perte ou<br />
de vol ou mettre à jour certains des programmes contenus sur<br />
telle ou telle clé. Ces produits et les services associés pour les<br />
entreprises, sont commercialisés en France par SoftExpansion<br />
(www.softexpansion.com).<br />
Seagate, technologie hybride<br />
pour PC portables<br />
Le disque dur est de loin, le composant le plus fragile<br />
dans un PC portable ou un Tablet PC. C’est aussi l’un<br />
des éléments qui a la plus grande influence sur les performances<br />
globales d’un tel équipement.<br />
Qu’il s’agisse de faire évoluer les dispositifs de stockage sur un<br />
parc de machines ou de renouveler des disques défectueux, la<br />
nouvelle gamme Seagate SSHD constitue un compromis intéressant<br />
en raison d’un rapport performances/prix avantageux.<br />
Ces disques durs reposent sur une technologie hybride : une<br />
unité de stockage SSD (Solid State Disk) de 8 Go présentant<br />
des temps d’accès extrêmement réduits est ajoutée à une classique<br />
unité à plateaux magnétiques. Le contrôleur placé au<br />
centre de l’électronique embarquée va automatiquement placer<br />
les informations les plus utilisées sur l’unité SSD ce qui autorise<br />
en moyenne des temps de chargement jusqu’à 40 % inférieurs<br />
à ceux d’un disque standard pour un surcoût quasi négligeable.<br />
Ces disques d’une capacité de 500 Go ou 1 To et de respectivement<br />
7 et 9,5 mm d’épaisseur au format 2,5 pouces, sont<br />
équipés d’une interface Sata<br />
à 6 Gbits/s. Adaptés à une<br />
utilisation dans les environnements<br />
difficiles, ils résistent<br />
à des chocs allant jusqu'à<br />
350 G.<br />
Mars 2014 – N°633<br />
17
Solutions<br />
Motorisation ><br />
Moteur diesel ou à gaz, pas d’efficacité énergétique<br />
sans efficacité mécanique<br />
L’optimisation des moteurs diesel est au cœur des problématiques de maintenance<br />
pour évidemment réduire les risques de pannes mais aussi et surtout, réduire la<br />
consommation et se conformer aux normes antipollution. L’analyse des gaz cylindre<br />
par cylindre apporte une signature précise de l’état des dérives par rapport aux<br />
caractéristiques initiales de fonctionnement.<br />
Pour chaque moteur diesel, le constructeur publie des caractéristiques de<br />
fonctionnement détaillées qui lui sont propres. Elles doivent rester la référence<br />
pendant toute la durée de service. © MAN Diesel & Turbo<br />
Les moteurs sont un élément essentiel de l’activité industrielle.<br />
Nous leur confions aussi bien, la production<br />
de l’énergie que le transport de charges ou encore,<br />
l’entraînement de machineries. En dépit de l’importance<br />
qu’ils revêtent, le principe de leur fonctionnement est apparemment<br />
simplissime : transformer l’énergie thermique en<br />
travail ou, plus prosaïquement, à partir de chaleur produire<br />
un mouvement mécanique.<br />
Voilà pour la vulgarisation mais en réalité, le processus est un<br />
peu plus complexe. L’énergie thermique ne naît pas spontanément<br />
: elle résulte d’une combustion. Ce processus n’est<br />
rien moins qu’une transformation chimique visant à réduire<br />
les molécules d’un carburant comme le gasoil ou le fuel lourd<br />
– hautement chargé en hydrogène (H) et en carbone (C) –<br />
en produisant par oxydation grâce à un simple apport d’air,<br />
des gaz de combustion dans lesquels on retrouve, monoxyde<br />
et dioxyde de carbone (CO et CO2), monoxyde et dioxyde<br />
d’azote (NO et NO2) ainsi que du dioxyde de souffre (ou anhydride<br />
sulfureux noté SO2) et une quantité non négligeable<br />
de suies, de poussières et même un reste de carburant…<br />
non brûlé.<br />
La compréhension de cette belle démonstration n’est heureusement<br />
pas nécessaire au commun des mortels qui<br />
tourne la clé de contact de sa voiture. Elle est aussi le plus<br />
souvent étrangère à l’opérateur qui relâche l’air comprimé<br />
dans le système démarrage d’un moteur industriel placé<br />
par exemple, au centre d’une unité de production électrique<br />
de moyenne puissance. Il devrait en revanche, en être tout<br />
autrement pour les ingénieurs et les techniciens de maintenance<br />
censés garantir que le ou les moteurs dont ils sont<br />
responsables, fonctionnent au maximum de leur puissance<br />
dans des conditions optimales.<br />
Quelques dizaines de grammes de combustible…<br />
Dans tout moteur à combustion en général et dans les<br />
moteurs diesel qui nous intéressent ici en particulier, la recherche<br />
de l’efficacité énergétique s’opère dans une phase<br />
critique de leur fonctionnement qui n’occupe que quelques<br />
millisecondes de chaque cycle. Le piston voyage de bas en<br />
18<br />
Mars 2014 – N°633
Solutions<br />
haut dans le cylindre atteignant successivement un point-mortbas<br />
(PMB) et un point-mort-haut (PMH) qui marquent respectivement<br />
le basculement de la descente vers la remontée et<br />
inversement.<br />
Notons d’abord qu’à pleine puissance, un moteur diesel industriel<br />
consomme théoriquement, entre 180 g et 200 g de<br />
combustible par kilowatt et par heure (kWh). Nous pouvons<br />
remarquer que cette fourchette est déjà large… environ 10 %.<br />
Pour que le cycle de combustion soit le plus efficace possible,<br />
le combustible commence à être injecté dans la chambre de<br />
combustion lorsque la course du piston, situe dans un angle<br />
compris entre 15° et 10° avant le PMH sur un moteur diesel<br />
à 4 temps dit, semi rapide. Ainsi, l’injection débute alors que<br />
la température d’auto-inflammation (TAI) est déjà atteinte par<br />
compression de l’air admis en amont.<br />
L’inflammation est donc presque instantanée soit par exemple,<br />
dans un moteur de voiture entre 1 et 2 ms après le début de<br />
l’injection du combustible. L’injection elle, se prolonge jusqu’à<br />
ce que le piston dépasse le PMH d’un angle de 17° à 20°, toujours<br />
sur un moteur à 4 temps.<br />
De l’importance de l’analyse des gaz<br />
Dans la situation idéale décrite précédemment, il manque un<br />
composant absolument essentiel : l’air. Essentiel parce que<br />
l’air contient l’oxygène sans lequel aucune combustion ne<br />
serait possible. Essentiel aussi parce que l’oxygène n’entre<br />
que pour moins de 21 % dans un volume d’air donné dont la<br />
majorité soit environ 78 %, se compose d’azote. Cette dernière<br />
caractéristique joue, elle aussi, un rôle fondamental dans les<br />
rejets de combustion. Sur lesquels nous reviendrons…<br />
Plus la température dans la chambre est élevée lorsque débute<br />
la combustion rapide, meilleur sera le rendement. Une<br />
Prise de mesures des gaz sur un cylindre avec le laboratoire mobile Efficiency<br />
Engine. © Jean-Pierre Castella<br />
Moteurs diesel servant à la production d’électricité. © MAN Diesel & Turbo<br />
règle d’or veut que cette phase se produise entre 1° et 0° avant<br />
le PMH soit, lorsque le volume de la chambre est le plus réduit.<br />
On peut en déduire que si le carburant est injecté trop tard, la<br />
combustion rapide débutera après le passage du PMH, soit<br />
à une pression inférieure et donc, à une température moins<br />
élevée. Au pire, une part de carburant non brulé sera évacuée<br />
dans le système d’échappement qui, retrouvant un apport<br />
d’oxygène par l’air présent dans ce circuit, provoquera une<br />
reprise de la combustion aussi inutile que préjudiciable.<br />
A l’inverse, si le carburant est injecté trop tôt, la combustion<br />
risque de débuter avant même que le PMH soit atteint ; ce qui<br />
génère des contraintes mécaniques conduisant à une usure<br />
prématurée des pièces en mouvement voire, dans les situations<br />
les plus graves, à donner l’impression d’un piston qui<br />
« cogne » puisque produisant son travail au moins pour partie,<br />
à contre du fonctionnement normal.<br />
Le personnel technique s’occupant de la conduite et de la<br />
maintenance des moteurs marins et industriels possède une<br />
excellente formation. Il dispose de surcroît, des informations<br />
(monitoring) relayées en salle des machines (températures<br />
d’échappement, d’entrée et de sortie du turbo, pressions d’admission,<br />
etc.) et des relevés de Pmax (pression maximale) et<br />
Pcomp (pression de compression). Ce sont ces informations<br />
plus l’expérience acquise sur différents types de moteurs qui<br />
permettent aux personnels techniques d’effectuer la maintenance.<br />
Des effets certes, mais aussi des causes<br />
Dans le cas par exemple, des moteurs installés sur les bateaux<br />
de la marine marchande, un contrôle est effectué par<br />
un bureau de certification tel que Veritas, lors de la mise en<br />
service pour vérifier que le groupe de propulsion fonctionne<br />
conformément aux paramètres donnés par le constructeur. A<br />
l’issue de ce viatique, le moteur ne sera plus jamais contrôlé et<br />
il est fréquent que le temps passant, l’efficacité d’un tel moteur<br />
baisse entrainant surconsommation, rejets de gaz polluants<br />
en quantité trop importante, dérives, etc. Les paramètres du<br />
Mars 2014 – N°633<br />
19
Solutions<br />
monitoring ne permettent malheureusement pas de trouver<br />
la cause ayant conduit à l’effet comme par exemple, des<br />
températures trop élevées ici ou des pressions trop faibles<br />
là. La solution mise en œuvre consiste trop souvent à baisser<br />
le régime de fonctionnement, ce qui réduit effectivement<br />
la consommation mais produit aussi des effets secondaires<br />
comme le rejet d’une quantité plus importante de gaz à effet<br />
de serre (CO et CO2).<br />
Une méthode d’analyse brevetée<br />
En s’appuyant sur une technique d’analyse brevetée, la<br />
jeune société Efficiency Engine installée à Bordeaux (www.<br />
efficiency-engine.com) propose un modèle et une méthode<br />
consistant à introduire l’analyse des gaz de combustion dans<br />
l’analyse du fonctionnement des machines thermiques.<br />
Cette approche consiste à coupler les données de monitoring<br />
ainsi que les relevés des valeurs Pmax et Pcomp aux<br />
analyses de combustion. Il s’agit de disposer d’éléments probants<br />
qui permettent d’associer de façon presque certaine,<br />
toutes dérives de fonctionnement aux causes ayant produit<br />
l’effet.<br />
Le but est d’arriver à une maintenance qualitative qui permet<br />
de maîtriser la consommation – partant du principe qu’elle<br />
doit rester comprise entre 180 et 200 g/KW/h – tout en garantissant<br />
un taux le plus bas possible de rejet des polluants<br />
aériens.<br />
Pour effectuer une mesure précise du fonctionnement du<br />
moteur, la méthode proposée par Efficiency Engine consiste<br />
à analyser six gaz produits par la combustion (CO, CO2, O2,<br />
NO, NO2 et SO2) plus les poussières (suies et particules ou<br />
en SOOT anglais) sur les moteurs diesel et sept gaz sur les<br />
moteurs fonctionnants au gaz. Sur les gros moteurs diesel à<br />
2 temps ou 4 temps, des mesures, cylindre par cylindre, sont<br />
réalisées chaque fois que cela est possible.<br />
La première opération consiste à mesurer l’écart (delta) entre<br />
le fonctionnement initial relevé par l’organisme vérificateur ou<br />
à défaut, en prenant les données du constructeur en référence<br />
et le fonctionnement du moteur lors des relevés. Cet<br />
échantillonnage de mesures est réalisé à différents régimes<br />
à savoir, 25 %, 50 %, 75 % et 100 % de la puissance afin<br />
d’arriver à une signature aussi précise que possible.<br />
En plus d’établir un diagnostic des polluants aériens et du<br />
gain de consommation posé comme objectif, Efficiency Engine<br />
relève les dérives de fonctionnement dues à des éléments<br />
mécaniques ou d’injection et propose des conseils et<br />
des recommandations précis pour se rapprocher des valeurs<br />
utilisées en tant que référence. C’est l’étude comparative des<br />
mesures, associée à celles des gaz qui vont permettre de<br />
situer l’origine d’un problème ou d’un dysfonctionnement qui<br />
entraine automatiquement une consommation excessive,<br />
voire des phénomènes d’usure ou même de casse.<br />
Au moyen d’un véritable laboratoire terrain, Efficiency Engine<br />
produit une vue précise de chaque phase et cycle composant<br />
l’intégralité de la chaine de combustion et offre les services<br />
suivants :<br />
• Contrôle analytique des machines<br />
• Calcul de l’écart (delta) entre la consommation contrôlée<br />
LE PARADOXE DES NORMES ANTIPOLLUTION<br />
Le respect indispensable de l’environnement conduit les organismes internationaux<br />
agissant sous l’égide de l’Organisation de Nations Unies, à établir des normes en matière<br />
de rejets des polluants.<br />
© Centers for Disease Control and Prevention/<br />
Dr. Edwin P. Ewing, Jr<br />
Ainsi, la tendance pour les moteurs diesel consiste à imposer une baisse drastique<br />
des niveaux de rejets en oxydes d’azote (NO+NO2) qui sont – entre autres – fortement<br />
irritants pour les voies respiratoires des personnes sensibles et responsables de la<br />
formation des pluies acides.<br />
Dans la chambre de combustion, la production du monoxyde d’azote est maximale<br />
lorsque la température dépasse 1400°C. Partant, pour réduire la quantité globale de NOx, il faudrait idéalement réduire<br />
la température de combustion avec pour corollaire, une augmentation très sensible de la quantité de dioxyde de carbone<br />
(CO2) tristement célèbre pour sa participation au réchauffement climatique.<br />
Pour satisfaire aux normes antipollution, la tentation est grande de réduire le régime du moteur afin de redescendre en<br />
dessous des seuils préconisés. Il ne s’agit pourtant que d’une victoire à la Pyrrhus… En effet, si l’effet instantané permet<br />
bien de remplir les objectifs, la réduction du régime entraîne un allongement de la durée nécessaire pour produire la quantité<br />
de travail attendu. Par exemple, un navire qui épouserait ainsi la norme sans repenser les réglages du fonctionnement<br />
intrinsèque de son bloc de propulsion, verrait ses temps de trajet allongés de telle manière qu’au final, la consommation<br />
de carburant serait plus importante qu’à un régime plus élevé et que la somme totale des polluants rejetés serait elle aussi,<br />
plus importante.<br />
20<br />
Mars 2014 – N°633
Solutions<br />
Intervention de maintenance sur un vilebrequin. © MAN Diesel & Turbo<br />
par l’organisme vérificateur et la consommation relevée<br />
• Analyse précise du fonctionnement, si possible cylindre par<br />
cylindre<br />
• Analyse de la chaine de propulsion.<br />
• Diminution du delta consommation pour se rapprocher des<br />
consommations communiquées par le constructeur<br />
• Respect environnemental<br />
• Adaptation des réglages aux fonctionnements particuliers<br />
des machines (faible charge, charge partielle, etc.) afin de<br />
diminuer les consommations.<br />
L’analyse des gaz de combustion souffre aujourd’hui d'une<br />
image restrictive de simple contrôle des polluants. Cette image<br />
est excessivement réductrice par rapport à l’étendue des avantages<br />
qu’elle recèle. Les professionnels avertis comprennent<br />
son intérêt pour étudier en profondeur le comportement d'un<br />
moteur : son état réel, ses problèmes précis et l’analyse de<br />
ses dérives de fonctionnement afin de réaliser une maintenance<br />
basée sur l’état constaté et non plus, sur un programme<br />
d’interventions généralistes afin tout à la fois de prendre en<br />
compte le respect de l’environnement mais aussi, de revenir à<br />
l’état de fonctionnement originel donc, le retour au niveau de<br />
consommation initial.<br />
Pour donner un exemple directement tiré d’une récente intervention<br />
des techniciens de l’entreprise bordelaise, ces derniers<br />
relèvent : des températures des gaz d’échappement<br />
plus élevées qu’à l’origine, une température d’entrée turbo elle<br />
aussi plus élevée que la référence, une valeur de Pmax incorrecte,<br />
une valeur de CO trop élevée et pour finir, des valeurs<br />
en NOx (NO+NO2) trop faibles. Après analyse de la courbe<br />
des Pmax, les informations relevées permettent d’affirmer<br />
que l’allumage du combustible survient trop tard par rapport<br />
à l’angle de vilebrequin. Une analyse plus poussée permettra<br />
ensuite de déterminer avec précision une des causes ayant<br />
conduit à cet effet.<br />
Un large champ d’application<br />
Réduire la consommation et protéger l’environnement en<br />
contenant les quantités de polluants rejetés va le plus fréquemment<br />
de pair. La technique d’analyse proposée par Efficiency<br />
Engine est applicable à un très large éventail de moteurs fonctionnant<br />
au gasoil ou au fuel lourd et au gaz.<br />
En moyenne, l’analyse poussée qui est effectuée permet une<br />
réduction de la consommation de 4 % et une réduction des<br />
rejets préjudiciables à l’environnement de sensiblement 7 %.<br />
Ainsi récemment, leur équipe est intervenue en Asie sur les<br />
groupes diesel d’une centrale thermique. Ils ont aussi permis<br />
à Colas Rail d’effectuer des analyses poussées du fonctionnement<br />
des moteurs de motrice équipant les rames de maintenance.<br />
A la demande d’un fabricant d’additifs pour combustible,<br />
Efficiency Engine a pu fournir une analyse des gains de<br />
fonctionnement effectivement constatés.<br />
Une autre de leur spécialité consiste à embarquer sur des<br />
navires de la marine marchande pour effectuer leur batterie<br />
de tests et de mesures par leur laboratoire terrain dans les<br />
conditions réelles d’utilisation des blocs de propulsion, c’està-dire,<br />
en mer.<br />
La phase proprement opérationnelle des tests et des mesures<br />
prend entre une journée pour les moteurs de faible à moyenne<br />
puissance entre deux et cinq jours pour des unités plus importantes.<br />
Le dépouillement des données relevées et leur analyse<br />
comparative avec les données de référence puis la rédaction<br />
du rapport final, incluant évidemment les conseils et préconisations<br />
du bureau d’ingénierie, s’étale le plus souvent sur la<br />
semaine qui suit la phase opérationnelle de collectes in situ.<br />
Thierry Pigot<br />
Mars 2014 – N°633<br />
21
L’HUILE<br />
LA GRAISSE<br />
LES COPEAUX<br />
www.mewa.fr<br />
MEWA prend à cœur la mesure de chaque impureté. Il y a encore<br />
que lques dizaines d’années, retirer la saleté était mission impossible,<br />
jusqu’au jour où le fondateur de notre entreprise Hermann Gebauer, mit<br />
fin à ce calvaire. Depuis l’invention de la lingette industrielle réutilisable,<br />
le nettoyage est devenu un jeu d’enfant. Nos clients sont d’accord avec<br />
nous, c’est pourquoi nous mettons en circulation, chaque année, plus<br />
d’un million de lavettes industrielles. Un travail impeccable !<br />
Mars 2014 – N°633
Solutions<br />
Connexion ><br />
Prises électriques sous contraintes<br />
L’entreprise Fomia est spécialisée sur un marché très spécialisé : les courroies de<br />
round-ballers, presses à vulcaniser et outillage, agrafes et perçages de bandes<br />
transporteuses. Depuis 1987, Bernard Jakob fait confiance à Maréchal pour la<br />
connexion de ses presses à l’alimentation électrique de puissance. Conditions<br />
extrêmes, température élevée et informations, comment FOMIA procède-t-il ?<br />
Filiale du groupe Aser dont fait également partie l’entreprise<br />
Minet, Fomia S.A.S est installée à L’Horme dans le<br />
département de la Loire à quelques kilomètres de Saint-<br />
Etienne. Le dirigeant de la société, Bernard Jakob est fier de<br />
sa place d’unique fabricant français dans son domaine. Il doit<br />
son développement à une notoriété construite avec ténacité<br />
au fil du temps par une amélioration constante de ses produits<br />
et la sélection rigoureuse de partenaires de confiance.<br />
S’agissant de l’alimentation électrique, Bernard Jakob s’oriente<br />
dans les années 80 vers une prise compacte Maréchal disponible<br />
en version métal et GRP (glass reinforced polymer). Sur<br />
un support aluminium, la prise à contacts multiples choisie,<br />
référencée PN7C s’adapte sans difficulté, en remplacement<br />
des anciennes prises sur des presses neuves ou lors de la<br />
réparation de presses existantes. Le réaménagement (rétrofit)<br />
des équipements par les exploitants même dans les mines,<br />
les carrières ou sur des sites de travaux publics, s’en trouve<br />
largement facilité.<br />
Faisant partie intégrante de la chaîne d’équipements participant<br />
au processus de vulcanisation, ces prises résistent à des<br />
températures atteignant 60°C. Puisqu’il faut compter avec une<br />
durée de vie des plateaux qui va de 20 à 30 ans, il est primordial<br />
de recourir à une connexion électrique réellement à<br />
l’épreuve du temps. « Nos presses fonctionnent sans aucun<br />
souci dans des environnements où les contraintes sont souvent<br />
sévères », témoigne Bernard Jakob.<br />
Pour l’alimentation et le suivi du processus, Bernard Jakob utilise<br />
les six broches de la prise PN7C : les quatre broches standards<br />
sont utilisées pour les phases électriques et la mise à<br />
la terre tandis que les deux dernières broches sont exploitées<br />
pour véhiculer les informations de température et de pression.<br />
Annexé au plateau, un coffret<br />
électrique 380 V équipés<br />
d’écrans tactiles, retranscrit<br />
la montée en température du<br />
processus de vulcanisation<br />
via la liaison d’une broche<br />
à la sonde et évalue de la<br />
même manière, la pression<br />
appliquée sur la bande transporteuse.<br />
Autonomie des exploitants sur site<br />
Cimenteries, tunneliers, exploitants de mines ou de carrières,<br />
les utilisateurs des presses interviennent dans des conditions<br />
extrêmes. La maintenance du plateau est rendue plus facile<br />
et plus rapide. La facilité de pose associée à la standardisation<br />
des prises par l’entreprise Fomia au niveau international,<br />
satisfont les clients en leur procurant une réelle autonomie<br />
d’intervention. « Ils gagnent en réactivité et en témoignent » indique<br />
Bernard Jakob qui précise, « nous leur fournissons une<br />
seule référence depuis plus de 25 ans et ce même si tous les<br />
contacts ne sont pas systématiquement utilisés. Aujourd’hui<br />
tous nos clients sont satisfaits de cette solution. Nous pouvons<br />
leur expédier une prise. Ils dé-câblent, ils re-câblent, réparant<br />
eux-mêmes leur installation au moyen d’un connecteur d’autant<br />
facile à maîtriser que nous l’avons standardisé. »<br />
Applications sévères<br />
L’étanchéité IP66/IP67 (protection contre les poussières et les<br />
projections d’eau à la lance) et la robustesse IK08/IK09 (résistance<br />
élevée aux impacts) des prises répondent aux besoins.<br />
Dans les carrières, les plateaux sont véhiculés ou déplacés<br />
fréquemment et soumis à des chocs voire, à des chutes, sans<br />
parler des conditions d’utilisation en extérieur ou sur chantier.<br />
L’humidité, les chutes et les chocs sont de véritables épreuves<br />
de résistance pour les prises qui doivent rester en place et<br />
garantir la continuité de l’alimentation électrique sans faillir.<br />
La presse qui assure la jonction des bandes au fur et à mesure<br />
que le chantier avance, subit toutes ces contraintes. Les prises<br />
PN7C restent fiables et durables qu’elles soient exposées à<br />
l’humidité, aux intempéries, à la boue et elles sont à l’épreuve<br />
des chocs.<br />
Les prises PN7C véhiculent l’alimentation électrique mais aussi, des signaux<br />
permettant de contrôler la température et la pression.<br />
Jean-François Romain<br />
Mars 2014 – N°633<br />
23
Dossier<br />
Analyse ><br />
Roulements lents : la surveillance par ultrasons<br />
Largement utilisés dans l’industrie, les roulements sont considérés comme des<br />
composants cruciaux. Leur défaillance est au minimum, une source d’arrêts intempestifs<br />
de la production dont le coût est déjà inacceptable. Pire, la casse d’un roulement<br />
aussi anodin soit-il, peut déclencher des avaries en chaîne d’une portée<br />
catastrophique. Recourir à une méthode de surveillance permettant de prévenir de<br />
tels incidents s’avère donc stratégique et ce, tout spécialement pour les roulements<br />
lents.<br />
S’il existe différentes technologie de surveillance du<br />
fonctionnement des roulements, il convient déjà de<br />
distinguer les roulements rapides, des roulements<br />
lents. Pour les premiers, l’analyse vibratoire et la thermographie<br />
infrarouge sont couramment utilisées avec succès.<br />
La complémentarité et l’efficacité d’un programme intégrant<br />
vibration, thermographie et ultrasons n’est plus à démontrer.<br />
Sachant de surcroît que l’idéal serait de combiner les trois<br />
technologies en y ajoutant l’analyse des lubrifiants.<br />
Le suivi des roulements lents est une toute autre problématique.<br />
Lorsque la vitesse de rotation descend en dessous<br />
de 250 tours/mn, la thermographie n’est plus adaptée. L’approche<br />
vibratoire requiert une analyse complexe du signal<br />
réservée à des personnels expérimentés et les temps d’acquisition<br />
deviennent rédhibitoires. En outre, le suivi des roulements<br />
lents par vibration et thermographie ne met pas à<br />
l’abri de défaillances imprévues. Si leur surveillance demeure<br />
encore pour beaucoup, un problème notoire, la détection ultrasonore<br />
constitue une solution simple et efficace.<br />
Pourquoi les ultrasons ?<br />
Les ultrasons sont un des domaines de l’acoustique dont la<br />
fréquence se situe au-dessus de 20 kHz qui représente la<br />
limite de perception de l’oreille humaine. S’agissant de leur<br />
emploi dans l’industrie pour la surveillance des roulements,<br />
la technique est basée sur la mesure d’ondes de pression.<br />
S’agissant des machines tournantes, les ultrasons sont<br />
concentrés sur la recherche des phénomènes d’impact produits<br />
par les roulements défaillants et des phénomènes de<br />
friction ou de frottement provenant d’un défaut de lubrification.<br />
24<br />
Mars 2014 – N°633
Dossier<br />
La justification du recours aux ultrasons tient en deux mots :<br />
choc et haute fréquence. Les chocs sont révélateurs de la défaillance<br />
annoncée des roulements. Un roulement dégradé –<br />
écaillé par exemple – génère une onde de choc. De très courte<br />
durée, l’événement n’est présent qu’en haute fréquence. Pour<br />
être plus précis, l’impact libère une énergie localisée lors de<br />
chaque passage d’un élément roulant sur la zone écaillée.<br />
Les ultrasons sont donc naturellement sensibles aux impacts.<br />
Un deuxième facteur facilite leur mise en valeur. Il s’agit de<br />
l’atténuation forcée des fréquences basses. Comme, par<br />
exemple, celles qui sont générées par le lignage ou le balourd.<br />
Lors de mesure en basse fréquence, ces phénomènes très<br />
énergétiques parasitent la détection de l’avarie du roulement<br />
qui quant à elle développe peu d’énergie.<br />
Cet effet de masquage est un des écueils rencontrés en mesure<br />
vibratoire. Typiquement, le balourd, le lignage, tout en<br />
restant dans des valeurs acceptables, produisent un niveau<br />
d’énergie qui vient noyer le signal utile. Afin de contourner le<br />
problème, la mesure ultrasonore travaille à des fréquences<br />
plus élevées, tout en évacuant les basses fréquences par<br />
filtrage. En adoptant cette stratégie, les phénomènes « parasites<br />
»’ ne masquent plus la composante haute fréquence du<br />
signal recherché.<br />
Plus la vitesse est basse, plus l’énergie libérée est faible. Elle<br />
sera généralement insuffisante à provoquer une vibration de la<br />
structure. Ce phénomène explique aussi en partie, la mauvaise<br />
sensibilité de l’analyse vibratoire lorsque la vitesse est faible.<br />
En réalité, il nécessite un traitement sophistiqué du signal qui<br />
nécessite de faire appel aux compétences d’un personnel hautement<br />
qualifié, justifiant d’une solide expérience en traitement<br />
du signal. Ceci explique les échecs subis avec l’analyse vibratoire.<br />
Une solution à première vue attirante serait d’utiliser un<br />
accéléromètre de plus grande sensibilité. On trouve facilement<br />
des capteurs avec une sensibilité de 500 mV/g au lieu de 100<br />
mV/g. Malheureusement, le gain supplémentaire n’améliore<br />
en rien la situation car, si la partie utile du signal s’en trouve<br />
effectivement majorée d’un coefficient 5, le bruit l’est également.<br />
Partant, le rapport signal/bruit reste identique au final.<br />
Un capteur au design spécifique<br />
La première particularité des ultrasons est de recourir à des<br />
capteurs de contact résonnants. La seconde est de réaliser la<br />
mesure sur une bande de fréquence étroite autour de la résonnance.<br />
Le capteur joue alors le rôle d’amplificateur mécanique<br />
et d’atténuateur des composantes altérant la recherche de la<br />
défaillance du roulement.<br />
Une première ligne de défense, l’écoute<br />
La fonctionnalité la plus connue d’un détecteur ultrasonore est<br />
de disposer… d’un casque audio. La reproduction des sons à<br />
haute fréquence dans le domaine audible est appelée hétérodyne.<br />
Les personnes n’ayant jamais utilisé ce type d’instruments<br />
penseront que l’écoute est une technique archaïque<br />
voire, totalement dépassée. En fait, c’est tout le contraire, spécialement<br />
pour les basses vitesses. Chaque opérateur sera<br />
en mesure de distinguer un roulement sain de son homologue<br />
écaillé à force d’usure. Le premier produit un son régulier<br />
qu’on pourrait qualifier de calme. Le second génère un bruit<br />
reconnaissable, constitué de craquements répétitifs. L’apprentissage<br />
est rapide. Il ne requiert aucun bagage technique particulier.<br />
La technique est donc accessible à tous. C’est la raison<br />
de son succès.<br />
Cependant, l’écoute seule n’est pas une fin en soi. Des mesures<br />
fiables sont indispensables sauf à tourner le dos à la<br />
mise en place d’un vrai programme de maintenance conditionnelle.<br />
En effet, sans mesure, l’instrument ne serait rien de plus<br />
qu’un banal stéthoscope.<br />
Des mesures statiques assurent la fonction de dépistage<br />
Les mesures statiques – ou mesures globales – sont faciles<br />
à implémenter car le résultat est un nombre. On parle alors<br />
d’indicateurs scalaires. Elles constituent la base de tout programme<br />
de maintenance. Elles permettent la création de<br />
courbes de tendance et la mise en place de seuils d’alerte.<br />
Pour les roulements lents, deux indicateurs sont utiles : la valeur<br />
RMS qui caractérise l’énergie véhiculée et la valeur crête<br />
qui caractérise l’amplitude du signal. En suivant l’évolution de<br />
ces deux indicateurs, le dépistage à un stade précoce est accessible<br />
à tous sans faire appel à un expert.<br />
Voici les mesures provenant de deux machines identiques<br />
fonctionnant à une vitesse de rotation de 50 tours/mn. Le temps<br />
d’acquisition des mesures est de seulement 20 secondes.<br />
La simple comparaison entre les mesures permet de distinguer<br />
le roulement en bon état de celui qui présente un défaut.<br />
Les mesures dynamiques : du dépistage au diagnostic<br />
Spécifications du capteur à vis SDT RS1<br />
Parfois le technicien veut aller au-delà du dépistage. Le besoin<br />
survient sur des machines complexes ou après des pannes<br />
répétitives. Il doit alors déterminer la nature du dysfonctionnement.<br />
C’est le diagnostic, établi à partir de la mesure dynamique.<br />
Mars 2014 – N°633<br />
25
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Mars 2014 – N°633
Dossier<br />
La durée entre les impacts adjacents<br />
fournit la fréquence de défaut du roulement.<br />
Signal temporel d’un roulement défectueux.<br />
La mesure dynamique est l’acquisition du signal durant une<br />
période choisie. Les représentations temporelles et fréquentielles<br />
(FFT) sont issues des mesures dynamiques. Pour la<br />
technologie ultrasonore, la représentation temporelle est privilégiée<br />
puisqu’elle permet de repérer la présence de chocs.<br />
Elle indique la nature du défaut et la sévérité de celui-ci.<br />
La forme du signal temporel est le premier indicateur. Son interprétation<br />
visuelle montre la présence de pics répétitifs. A l’aide<br />
d’un curseur périodique, l’opérateur mesurera la fréquence du<br />
défaut. Tout comme pour l’analyse vibratoire, il connaîtra l’élément<br />
défectueux à partir de la référence du roulement et de<br />
la vitesse de rotation. Enfin, il s’intéressera à l’amplitude des<br />
chocs pour évaluer la sévérité du défaut.<br />
Exemples de mesures dynamiques<br />
Voici la comparaison du signal temporel provenant d’une machine<br />
tournant à 25 tours/mn, avec un temps d'acquisition de<br />
5 secondes. Remarque: la même échelle verticale a été utilisée<br />
pour les deux signaux temporels ci-contre.<br />
Signal temporel d’un roulement en bon état.<br />
La durée indique la fréquence de défaut du roulement. Le diagnostic<br />
est une défectuosité sur la bague extérieure du roulement.<br />
sont efficacité, simplicité d’utilisation, rapidité de collecte des<br />
mesures. La possibilité de combiner dépistage et diagnostic<br />
est également un atout maître.<br />
Gardons en mémoire la remarque pertinente faite par le chef<br />
d’un service de maintenance : « Mon département ne peut se<br />
permettre d’avoir une équipe de cinq ingénieurs experts en<br />
analyse vibratoire. De plus, avec seulement cinq analystes,<br />
seules les machines critiques pourraient être surveillées. Avec<br />
nos détecteurs ultrasonores, la collecte des données est menée<br />
par nos techniciens et nos graisseurs. Maintenant, la plupart<br />
des machines sont régulièrement contrôlées et quelque<br />
80 % des problèmes sont facilement résolus. Mon unique expert<br />
en vibration a maintenant le temps de résoudre les 20 %<br />
d’anomalies de fonctionnement restantes. »<br />
La durée entre les impacts correspond à la fréquence de passage<br />
d’un élément roulant sur la bague extérieure.<br />
Sans aucun doute, les ultrasons sont une solution performante<br />
pour la surveillance des roulements lents. Les maîtres mots<br />
Jean-Paul EMMANUELE<br />
SDT Training Manager<br />
Mars 2014 – N°633<br />
27
Dossier<br />
Analyse ><br />
Le préventif en lieu et place du curatif,<br />
focus sur l’analyse vibratoire<br />
L’analyse des vibrations d’une machine tournante permet de diagnostiquer et surtout,<br />
d’anticiper l’état de fonctionnement de l’outil de production. Cette approche<br />
tend à évoluer en s’appliquant désormais à un large panel d’installations. Les sociétés<br />
PCB Piezotronics et Sefi font le point sur la méthode et ses évolutions.<br />
Utilisée sur les sites industriels dans le cadre de la maintenance<br />
conditionnelle, l’analyse vibratoire est une<br />
technique permettant d’identifier les fréquences de<br />
vibration et de diagnostiquer certains types de défauts sur les<br />
machines tournantes : balourd, équilibrage, alignement, roulement,<br />
engrenage. Identifier le problème, c’est prévoir le réglage<br />
ou le remplacement d’une pièce défectueuse afin d’anticiper<br />
et de prévenir une panne de la machine concernée. Cette<br />
maintenance dite, conditionnelle, permet de mieux connaître<br />
l’état d’un parc machines, de diminuer le nombre de pannes<br />
interrompant la production, de réduire les coûts de remise en<br />
état, d’augmenter la longévité du matériel, de réduire le taux<br />
d’indisponibilité des machines mais également d’améliorer la<br />
sécurité du personnel et de fiabiliser la production ou la manutention<br />
liée aux équipements.<br />
C’est par l’installation d’accéléromètres à poste fixe sur les<br />
paliers des machines qu’il est possible de mesurer les niveaux<br />
de vibration puis d’effectuer la récupération des données à<br />
l’aide de boitiers de jonction et de collecteurs.<br />
Les capteurs et transmetteurs de vibration délivrent un signal<br />
temporel et le traitement du signal induit deux types de mesure.<br />
La mesure globale d’abord, quantifie une amplitude représentant<br />
la somme de toutes les amplitudes existantes sur une<br />
plage de fréquences donnée. La mesure spectrale ensuite,<br />
détaille, fréquence par fréquence, toutes les amplitudes vibratoires<br />
dans une gamme de fréquences donnée. La fréquence<br />
Pour des analyses ponctuelles les capteurs de vibration conçus par<br />
PCB Piezotronics, fixés au moyen d’embases collées ou aimantées.<br />
d’excitation renseigne sur l’origine de la vibration et l’amplitude<br />
renseigne sur sa sévérité.<br />
Quant aux pannes décelées ou anticipées sur les machines<br />
tournantes, 80% viennent de défauts de balourd, desserrage<br />
et délignage. Le phénomène de balourd est lié à la non-répartition<br />
de la masse autour de son axe de rotation. Ce défaut<br />
secoue, desserre et détruit le lignage et les roulements. Le<br />
désalignement ou délignage est dû à la non-coïncidence des<br />
axes de rotation de deux machines accouplées.<br />
Un cas d’école atypique, le diagnostic vibratoire de<br />
grues portuaires<br />
La signature vibratoire de machines tournantes est la première<br />
phase de diagnostic d’un équipement. Elle est mise en<br />
œuvre pour déceler d’éventuelles anomalies afin de déterminer<br />
les actions correctives adaptées et permet finalement, de<br />
connaître l’état réel d’un parc de machines.<br />
C’est dans cette optique que l’entreprise de maintenance<br />
conditionnelle Sefi a récemment été sollicitée pour effectuer<br />
le diagnostic vibratoire de grues portuaires. Ces grues fonctionnent<br />
24h/24 dans un port extrêmement fréquenté, d’où il<br />
résulte que le moindre arrêt ou la panne la plus banale perturbe<br />
fortement le trafic et impacte directement les différents<br />
intervenants présents sur place.<br />
L’analyse du moteur n’a pas indiqué d’anomalie significative mais des défauts ont pu<br />
être relevés sur la partie comprenant le réducteur et le train intermédiaire.<br />
Cette analyse ponctuelle, réalisée en déporté, a donc permis<br />
de surveiller et diagnostiquer l’état des grues de levage.<br />
Sefi a concentré ses investigations sur quatre éléments de<br />
28<br />
Mars 2014 – N°633
Dossier<br />
la machine : le moteur, le réducteur, le train intermédiaire et<br />
le tambour, qui ont été à la fois, l’objet de mesures globales et<br />
d’analyses spectrales. A l’aide de capteurs de vibration piézoélectriques<br />
conçus par PCB Piezotronics, fixés au moyen d’embases<br />
collées ou aimantées, puis de collecteurs qui adressent<br />
les données à un logiciel de traitement des signaux, Sefi a pu<br />
mesurer deux typologies de niveaux :<br />
Le niveau global Accélération, correspondant à la valeur du<br />
signal accélération mesuré en quantième de g ou en mm/s²<br />
calculée dans une bande de fréquence comprise entre 2 Hz et<br />
20 kHz. C’est dans ce domaine que l’on surveille généralement<br />
les usures de roulements.<br />
Le niveau global Vitesse vibratoire, correspondant à la valeur<br />
efficace (RMS) du signal de vitesse vibratoire mesurée en mm/s<br />
et calculée dans une bande de fréquence comprise entre 10<br />
Hz à 1000 Hz, conformément à la norme ISO 10816. Il permet<br />
de caractériser le comportement vibratoire de la machine dans<br />
le domaine des basses fréquences. Dans celui-ci apparaissent<br />
généralement les problèmes de balourd, délignage d’arbre et<br />
de jeux de paliers, etc.<br />
Une analyse contrastée et révélatrice<br />
L’analyse du moteur n’a pas indiqué d’anomalie significative,<br />
le niveau vibratoire étant acceptable. C’est cependant sur la<br />
partie comprenant le réducteur et le train intermédiaire que des<br />
défauts ont pu être relevés. Sefi a constaté que, sur la globalité<br />
des points mesurés, les niveaux vibratoires du réducteur<br />
sont très élevés. L'analyse spectrale met en évidence de façon<br />
flagrante l'émergence vibratoire située à 58 Hz environ, suivie<br />
de plusieurs harmoniques qui correspondent à la fréquence<br />
d'entrainement du pignon d’attaque en sortie du réducteur. Les<br />
niveaux vibratoires des paliers du train intermédiaire sont en<br />
corrélation avec l'analyse effectuée. En effet, la couronne du<br />
train intermédiaire est l'élément entraîné par le pignon en sortie<br />
du réducteur. L'analyse spectrale met en évidence la fréquence<br />
d'engrainement entre la couronne et le pignon en sortie du réducteur<br />
qui est omniprésente sur la cinématique. Pour la partie<br />
tambour, le niveau vibratoire et le niveau de roulement n’ont<br />
pas révélé de quelconque défaut, même si la fréquence de 58<br />
Hz s’observe par résonance sur l’ensemble de la cinématique.<br />
Préconisations et solutions<br />
L’entreprise de maintenance conditionnelle Sefi a effectué le diagnostic<br />
vibratoire de grues du port de Brest<br />
installés à demeure sur les machines. En fonction de la criticité<br />
des machines et de leurs accès, cette méthode donne plus de<br />
flexibilité et de sécurité aux personnes travaillant sur le site.<br />
Quoiqu’il arrive, la tendance se généralise. La volonté de gérer<br />
ses installations de production de façon proactive, d’augmenter<br />
la disponibilité de ses équipements et de réduire ses coûts<br />
de maintenance et d’exploitation change considérablement la<br />
façon de gérer le parc de machines. Les techniques se diversifient<br />
et se modernisent : collecte ponctuelle ou permanente<br />
des données, solutions câblées ou sans fil, amélioration des<br />
matériels pour plus de simplicité d’utilisation et d’exploitation,<br />
etc. Toutes ces évolutions font de l’analyse vibratoire une solution<br />
qui n’est plus seulement réservée aux sites industriels<br />
critiques mais partout où des machines tournantes ont un rôle<br />
prédominant et indispensable au bon fonctionnement d’un site<br />
ou d’une activité.<br />
La mise en place de ce diagnostic a permis de révéler des<br />
points de vigilance. Il est préconisé, en préventif, le remplacement<br />
des éléments du train intermédiaire – pignon d’attaque et<br />
couronne – ainsi que les roulements de paliers d’attaque.<br />
Ce premier diagnostic a permis de mettre en exergue des<br />
points de vigilance et d’anticiper des usures et des pannes du<br />
réducteur ou du train intermédiaire qui auraient pu entraîner<br />
d’autres incidents techniques voire aboutir à une immobilisation<br />
complète de la grue.<br />
Ce type de surveillance ponctuelle peut également être remplacé<br />
par une surveillance plus régulière, à l’aide de capteurs<br />
L'analyse spectrale met en évidence de façon flagrante l'émergence vibratoire située<br />
à 58 Hz environ, suivie de plusieurs harmoniques qui correspondent à la fréquence<br />
d'entrainement du pignon d’attaque en sortie du réducteur.<br />
Maryline Merlier, responsable communication, PCB Piezotronics<br />
Eric Bourdin, responsable produits <strong>Maintenance</strong> Conditionnelle, SEFI<br />
Mars 2014 – N°633<br />
29
Dossier<br />
Analyse ><br />
Quand les ultrasons trahissent les fuites<br />
Un détecteur d’ultrasons pour peu qu’il soit suffisamment<br />
sensible permet de détecter des fuites de faible amplitude.<br />
Appliquée au réseau de distribution d’air comprimé, cette<br />
technique permet d’optimiser le fonctionnement de l’installation<br />
pour mieux calibrer la puissance des compresseurs et<br />
réduire le montant de la facture d’électricité.<br />
De tous les flux qu’exploitent l’entreprise industrielle, l’air<br />
comprimé est peut-être celui dont il est le plus difficile<br />
d’apprécier l’indice de performance énergétique, ce qui<br />
fait que de nombreux industriels ne se préoccupent guère d’optimiser<br />
ce poste de dépense. A cela plusieurs raisons.<br />
D’abord, il ne s’agit pas à proprement parler d’une énergie dangereuse<br />
pour les utilisateurs. Son fluide porteur est sans couleur,<br />
sans odeur et il n’est ni inflammable, ni explosif. Dans de<br />
nombreuses applications, le potentiel de force mécanique qu’il<br />
véhicule n’est pas utilisé de manière continue. Et surtout, l’air<br />
comprimé est issu de la transformation d’une énergie mécanique,<br />
elle-même générée le plus fréquemment, à partir d’une<br />
énergie électrique et, dans quelques cas spécifiques à partir<br />
d’une énergie fossile (essence ou gasoil).<br />
Partant de la situation la plus courante, la logique parle d’évidence<br />
: plus on consomme de l’air, plus on consomme d’énergie<br />
électrique… une ressource facturée au kilowatt. Le jeu des<br />
différentes étapes qui conduisent de la transformation initiale<br />
à l’utilisation fait pourtant de l’air comprimé, l’une des énergies<br />
les plus coûteuses pour l’entreprise qui en a l’usage.<br />
Une cascade de pertes<br />
Si l’on en croit les professionnels du secteur, un réseau de<br />
distribution d’air comprimé peut occasionner jusqu’à 40 % de<br />
pertes d’énergie dans le circuit qui mène du compresseur aux<br />
points de distribution opérationnels ; la moyenne se situant autour<br />
de 30 %. La raison coule de source : une fois comprimé,<br />
l’air cherche à s’échapper partout où le réseau présente des<br />
faiblesses (soudures, joints souples, colmatages, etc.). Ces<br />
Pour maximiser l’énergie produite par un compresseur sur un site<br />
industriel, il faut s’assurer que le réseau qui distribue l’air comprimé<br />
est exempt de fuites aussi minimes soient-elles.<br />
pertes dont une grande majorité peut être évitée, sont donc<br />
directement responsables d’une surconsommation électrique<br />
dans une proportion presque comparable. Elles s’ajoutent évidemment<br />
aux dissipations consécutives aux passages d’une<br />
énergie à l’autre (production de chaleur dans les circuits électriques<br />
et mécaniques du compresseur, du sécheur, frottements,<br />
etc.).<br />
On identifie communément quatre types de fuites. Les fuites<br />
importantes sont généralement les mieux maîtrisées et les<br />
plus rapidement traitées. Il s’agit le plus souvent d’un incident<br />
comme un raccord desserré, un tuyau percé, fendu ou rompu,<br />
une vanne d’arrêt cassée, etc. Sauf lorsqu’il survient à distance<br />
des activités humaines (fuite sous toiture, dans un passage<br />
enterré, etc.), ces problèmes sont rapidement détectés ne<br />
serait-ce qu’en raison du bruit parfaitement audible – le plus<br />
souvent gênant – qu’ils génèrent. Lorsque l’incident se produit<br />
à proximité d’un point d’utilisation, la perte de puissance est<br />
telle que la recherche de panne s’impose à tous.<br />
D’une autre nature, les fuites moyennes qui représentent environ<br />
10 % de la puissance perdue sont elles aussi, rapidement<br />
détectées par les opérateurs. Il peut s’agit de fuites se<br />
produisant sur un vérin, sur un détendeur, etc. là encore, le<br />
niveau de bruit généré permet une détection rapide à l’exception,<br />
des environnements particulièrement bruyants. Même si<br />
le débit d’une telle fuite est moindre, les pertes de puissance<br />
occasionnées réduisent la puissance disponible au détriment<br />
du compresseur.<br />
Des pertes plus insidieuses<br />
Dans une installation transportant l’air comprimé, l’essentiel<br />
des pertes est cependant généré par les fuites de moindre<br />
importance.<br />
Ainsi, les fuites mineures qui sont à la limite de la détection<br />
audible, passent le plus souvent inaperçues dans l’ambiance<br />
sonore d’un site en fonctionnement normal. Elles peuvent en<br />
revanche, être détectées lorsque les installations sont à l’arrêt.<br />
Ces fuites représentent à elles-seules, de l’ordre de 30 % à<br />
40 % du total des pertes de puissance pouvant être évitées.<br />
Enfin, les micro-fuites sont de loin les plus insidieuses et les<br />
plus préjudiciables aux entreprises soucieuses de leur bilan<br />
énergétique. Absolument inaudibles à l’oreille humaine<br />
puisqu’elles produisent des ultrasons, elles représentent la<br />
moitié de la dépense inutile en énergie.<br />
30<br />
Mars 2014 – N°633
Dossier<br />
Pire, ces deux derniers types de fuites s’additionnent au fil du<br />
temps puisque, généralement non détectés, ils ne sont pas traités.<br />
Ces fuites participent à ce que les responsables d’une installation<br />
imputent à son vieillissement, considéré comme inévitable…<br />
alors qu’il s’agit en réalité de défauts qui peuvent – et<br />
devraient – être systématiquement corrigés.<br />
Une solution : la détection des ultrasons<br />
Imaginons le cas d’un industriel ayant installé deux compresseurs<br />
et qui après cinq, huit, parfois dix ans, constate que son<br />
installation manque d’énergie.<br />
Il décidera le plus souvent de changer les compresseurs en<br />
imputant l’essentiel du manque d’énergie à leur vétusté. Il est<br />
classique de choisir des compresseurs plus puissants et/ou<br />
d’ajouter un compresseur supplémentaire sur le réseau. Selon<br />
Jacques Kiefer, directeur de Force 20, « dans une telle configuration,<br />
l’industriel va investir dans un nouveau compresseur<br />
et éventuellement adapter le sécheur en conséquence alors<br />
que pour l’essentiel, il ne fait que compenser les pertes de son<br />
réseau qui au pire, peuvent atteindre 40 à 50 % de l’énergie<br />
produite ».<br />
En présence de fuites, les compresseurs compensent le<br />
manque à gagner en fournissant un travail supplémentaire<br />
inutile. Au fil du temps, les fuites mineures et les micro-fuites<br />
s’additionnent lorsqu’elles ne sont pas traitées. Il peut s’agir de<br />
soudures sur acier devenues microporeuses à force d’oxydation,<br />
voire défectueuses dès l’origine puisque que non-sondées<br />
lors de la pose. Sur un réseau en acier galvanisé, les raccords<br />
vissés sont jointoyés avec une pâte ou du caoutchouc qui se<br />
détériore en vieillissant.<br />
« Par exemple, sur un<br />
raccord d’un pouce (25,4<br />
mm) présentant une fuite<br />
de 1/10e de millimètre,<br />
coûte selon la pression<br />
du circuit autour 100 € à<br />
150 € par an sur la facture<br />
électrique de l’entreprise<br />
» insiste Jacques Kiefer qui précise « l’air comprimée est<br />
une énergie chère avant tout parce qu’on en perd de trop. Dans<br />
quel domaine de production énergétique accepterions-nous<br />
d’abandonner 30 % du travail produit ? »<br />
L’intérêt de la détection des ultrasons réside d’une part dans<br />
son efficacité à détecter des fuites de faible ampleur mais aussi<br />
par le fait que l’inspection peut se dérouler à n’importe quel<br />
moment en cours de production. Un technicien équipé d’un<br />
système d’écoute de grande sensibilité peut détecter des fuites<br />
situées à plusieurs mètres, par exemple sous une toiture élevée,<br />
sans avoir besoin ni d’installer, ni de déplacer une nacelle.<br />
Selon la taille du réseau et la complexité de l’installation, l’inspection<br />
prendra d’une demi-journée à trois jours.<br />
Une méthode qui fait ses preuves<br />
A la proximité immédiate d’une fuite, il se produit une turbulence<br />
dont les composants à hautes fréquences sont aisément<br />
identifiables.<br />
Le principe du contrôle consiste à capter des ultrasons émis<br />
Mars 2014 – N°633<br />
31
Dossier<br />
par un système en fonctionnement et de les transcrire dans un<br />
domaine audible pour pouvoir les analyser et surtout les interpréter.<br />
Le système d'inspection ultrasonique utilisé par Force<br />
20 basé sur une sonde Ultraprobe 2000 de UE System, détecte<br />
les fréquences comprises entre 20 KHz et 100 KHz pour<br />
les convertir en fréquences audibles d'environ 50 Hz à 3 kHz.<br />
La sonde prend la forme d’un pistolet équipé d'un casque. Il permet<br />
aussi de visualiser les variations d'amplitude sur un compteur<br />
et peut recevoir différents accessoires. Le module de balayage<br />
composé de trois transducteurs<br />
piézo-électriques, permet de capter les<br />
sons dans l'air ambiant. Le stéthoscope<br />
permettant de capter les sons émis par<br />
un matériau solide, est composé d'une<br />
rallonge métallique reliée à un transducteur.<br />
Une parabole permet d'écouter<br />
en les concentrant, des sons lointains<br />
comme par exemple des fuites d'air ou<br />
de gaz ainsi que des lignes aériennes<br />
à haute tension. Ce dernier accessoire<br />
autorise la détection d'une fuite de 0,13<br />
mm à 0,3 bar à une distance comprise<br />
entre 10 et 15 mètres.<br />
Une démarche stratégique de<br />
maintenance prévisionnelle<br />
La détection n’est évidemment pas<br />
tout. Il faut classer les incidents à la<br />
fois par ordre d’importance mais aussi<br />
en évaluant la faisabilité de l’opération<br />
de maintenance corrective envisagée<br />
(ex. : faut-il arrêter tout ou partie de l’installation pour<br />
réduire une fuite mineure ?). Force 20 s’est fait une spécialité<br />
du recensement des différentes types de fuites – des plus<br />
importantes aux plus discrètes – afin d’établir un rapport permettant<br />
de les localiser et d’en mesurer la gravité. Force 20<br />
peut aussi, intervenir afin de réduire les fuite au silence, fut-il<br />
ultrasoniques.<br />
La sonde Ultraprobe 2000 utilisée par les techniciens<br />
de Force 20 permet l’écoute indirecte des<br />
ultrasons au casque après conversion de leurs<br />
fréquences dans le spectre audible.<br />
Pour un site industriel, la manière de maximiser l’intérêt de<br />
cette démarche consiste à intervenir à l’occasion d’un renouvellement<br />
des compresseurs. Il faut au préalable mesurer la<br />
consommation sur une période donnée (ex. : une semaine<br />
pleine), puis rechercher toutes les fuites par écoute ultrasonique<br />
sur l’ensemble du site. Enfin, il faut évidemment les supprimer<br />
et effectuer une seconde évaluation de la consommation<br />
afin de mesurer le gain obtenu. A ce stade, il est possible<br />
de calculer au plus juste, la puissance des compresseurs qui<br />
sont nécessaires pour répondre à la réalité des besoins.<br />
Fonction de ce qui précède, on peut supposer qu’une entreprise<br />
possédant deux compresseurs produisant chacun<br />
1200 m 3 /h, est en mesure de réaliser une économie d’environ<br />
500 m 3 /h en traitant ses fuites. Elle peut dès lors optimiser<br />
son installation et protéger son investissement<br />
en gardant deux compresseurs<br />
de même capacité : le premier fonctionnant<br />
en production continue (100 %) et<br />
le second en modulation pour supporter<br />
la demande pendant une période<br />
donnée (exemple : deux semaines). Un<br />
technicien inverse les rôles de chaque<br />
compresseur pour la période suivante,<br />
et ainsi de suite. L’entreprise réalise<br />
une économie finale d’environ un tiers<br />
temps par compresseur en plus de<br />
l’économie réalisée sur sa facture énergétique,<br />
simplement en calibrant sa production<br />
d’air comprimé sur les besoins<br />
réels du site industriel concerné. Si l’on<br />
prend en compte l’économie d’énergie<br />
réalisée sur un site de taille moyenne,<br />
l’intervention est amortie pendant le<br />
seul premier mois d’exploitation.<br />
Une fois que l’entreprise dispose d’un échantillonnage-étalon<br />
de la consommation sur le réseau venant d’être optimisé, il<br />
lui suffit de relever le débit des compresseurs soit de manière<br />
continue via un débitmètre à télétransmission, soit en faisant<br />
intervenir un technicien qui effectue un relevé des débits par<br />
période et reporte les mesures sur un graphe ou dans un tableau<br />
numérique. La surveillance de l’énergie dépensée dans<br />
la production d’air comprimé entre ainsi dans une démarche<br />
de maintenance systématique, elle-même intégrée à la démarche<br />
de maintenance préventive de l’entreprise.<br />
T. Pigot<br />
CHIFFRER LES PERTES POTENTIELLES<br />
Si l’on considère une installation industrielle pour laquelle le kilowatt-heure est facturé autour de 0,065 € et qui dispose d’un<br />
compresseur consommant 90 kW, il est facile de traduire le surcoût annuel que représente un réseau de distribution d’air<br />
comprimé qu’une succession de fuites affecte d’une perte d’énergie moyenne évaluée à 30 %.<br />
Le compresseur consomme sensiblement 27 kW en pure perte, soit un coût de revient horaire d’environ 1,75 €. Considérant<br />
une production en 3/8, cinq jours par semaine, le coût hebdomadaire dépasse 200 €. En comptant 46 à 48 semaines<br />
de production par an, le coût pour un seul compresseur représente la somme, déjà rondelette de 10 000 €.<br />
Même en réduisant la puissance perdue d’un facteur 2, le prix de revient d’une inspection en règle de la totalité du réseau<br />
de distribution, comme le coût des réparations qui en découlent, reste marginal. D’autant plus que n’entrent dans cette<br />
démonstration, ni la maintenance rendue plus fréquente des pièces d’usure (huile, filtres, etc.), ni l’usure prématurée du<br />
compresseur et de ses équipements accessoires comme le sécheur en raison du surcroît de travail qui leur est demandé.<br />
32<br />
Mars 2014 – N°633
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Mars 2014 – N°633
Dossier<br />
Analyse ><br />
Des caméras thermiques<br />
pour maintenir des centrales solaires<br />
Lorsqu'un panneau solaire est défaillant, la zone concernée émet généralement de<br />
la chaleur. Cette particularité permet donc d’utiliser les caméras thermiques pour<br />
détecter et identifier très tôt les problèmes affectant les cellules photovoltaïques,<br />
les boîtiers de jonction et les connexions au réseau.<br />
Carlill Energy utilise la caméra thermique FLIR<br />
i7 pour identifier les problèmes des boîtiers de<br />
diodes mais aussi, ceux risquant potentiellement<br />
de survenir sur les cellules photovoltaïques et les<br />
connexions au réseau de distribution.<br />
Avec plus de 300 jours d'ensoleillement<br />
par an, le Pendjab bénéficie<br />
d'un énorme potentiel d'énergie<br />
solaire. Carlill Energy Private Limited<br />
est un précurseur pour l'implantation de<br />
centrales solaires dans cette région du<br />
nord de l'Inde. Elle y a déjà installé une<br />
capacité de 1,5 MW. La dernière centrale<br />
a été mise en service en février 2012 dans<br />
le district de Muktsar, conformément aux<br />
directives de l'agence de développement<br />
énergétique du Pendjab (PEDA). Elle<br />
bénéficie d'une bonne image auprès du<br />
public et s'ajoute aux nombreuses centrales<br />
solaires de cet état rural, l’un des<br />
plus importants producteurs agricoles de<br />
la Fédération indienne.<br />
Détection précoce et inspection<br />
des boîtiers de diodes<br />
Après un incident récent avec un boîtier<br />
de diodes défectueux, Carlill Energy<br />
a cherché une solution permettant de<br />
détecter les anomalies avec un niveau<br />
élevé de certitude. Une telle mise en<br />
lumière – sans faire de jeu de mots – devait<br />
permettre de prendre des mesures<br />
de précaution et de prévenir les incidents<br />
liés aux boîtiers de diodes. Une<br />
recherche approfondie sur le marché et<br />
une enquête auprès des professionnels<br />
du secteur ont conduit l’entreprise indienne<br />
à s’adresser à la société Flir faire<br />
l’acquisition d’une caméra thermique.<br />
Carlill Energy s'est procuré un modèle<br />
FLIR i7 auprès de M/s Industrial Agencies,<br />
un distributeur basé à Chandigarh<br />
(Inde).<br />
Ce distributeur a également dispensé la<br />
formation à l'équipe de maintenance de<br />
Carlill Energy. Et, c’est précisément au<br />
cours de cette session que trois points<br />
chauds importants ont pu être détectés<br />
dans des boîtiers de jonction. Selon<br />
l'équipe de maintenance, une panne<br />
d’un seul de ces boîtiers aurait pu stopper<br />
la production d'électricité et entacher<br />
l'image publique de la centrale.<br />
Des performances élevées, une<br />
gamme d’applications<br />
L'équipe de direction de M/s Carlill Energy<br />
est confiante dans les performances<br />
de la caméra FLIR i7 : « Nous aurions pu<br />
acheter ce matériel l'année dernière, dès<br />
la mise en service de la centrale. » Carlill<br />
Energy utilise la caméra thermique FLIR<br />
i7 pour identifier les problèmes des boîtiers<br />
de diodes mais aussi, ceux risquant<br />
potentiellement de survenir sur les cellules<br />
photovoltaïques et les connexions<br />
au réseau de distribution.<br />
D'après M. Satnam Singh, responsable<br />
de la maintenance chez Carlill Energy,<br />
la caméra thermique FLIR i7 aidera ses<br />
équipes à repérer les zones, potentiellement<br />
à problème et donc mieux assurer<br />
la continuité de la production d’énergie.<br />
« La société a pu couvrir entièrement le<br />
coût d'acquisition de la caméra puisque,<br />
en permettant la détection de problèmes<br />
critiques, elle nous a permis de prévenir<br />
des pannes qui auraient été coûteuses.<br />
» Elle augmentera donc le retour<br />
L'IMAGERIE THERMIQUE<br />
L'imagerie thermique est l'utilisation de caméras dotées de capteurs spéciaux qui détectent l'énergie émise par les objets<br />
sous la forme de rayonnement infrarouge. La lumière infrarouge invisible pour l'oeil humain car sa longueur d'onde, plus<br />
élevée est hors de son champ de perception. C'est en revanche, la partie du spectre électromagnétique que nous ressentons<br />
sous forme de chaleur.<br />
Un capteur infrarouge permet évidemment de visualiser ce que nos yeux ne voient pas. Les caméras thermiques produisent<br />
des images de ce rayonnement infrarouge correspondant à la chaleur. Par dégradé de couleur, l'imagerie thermique permet<br />
de représenter les différences de température entre deux ou plusieurs objets voire, de révéler les points chauds sur<br />
une seule et même surface. Contrairement aux autres technologies comme l'amplification de lumière, l’imagerie thermique<br />
ne nécessite aucun apport d'éclairage externe pour produire une image capable de révéler des détails infimes. Elle reste<br />
fonctionnelle dans une large plage de conditions météorologiques et de niveau d'éclairage ambiant. L’imagerie thermique<br />
permet aussi de filmer à une certaine distance, dans l'obscurité totale, à travers le brouillard ou les fumées.<br />
34<br />
Mars 2014 – N°633
Le détecteur ultrasonore<br />
le plus évolué pour<br />
vos rondes de maintenance<br />
Pendant la formation à l’utilisation de la caméra, trois points chauds importants<br />
ont été détectés dans des boîtiers de jonction. Une seule panne sur l’un<br />
de ces équipements aurait pu stopper la production d'électricité.<br />
sur investissement de la société sur ce site de production.<br />
Légère et compacte<br />
La caméra infrarouge FLIR i7 présente un form factor qui facilite<br />
son utilisation jusque dans les espaces exigus. Pesant 365<br />
g, elle peut être portée à la ceinture. Elle produit des images<br />
de 120 x 120 pixels qui délivrent des informations thermiques<br />
immédiatement utilisables. La caméra enregistre les images<br />
sur des cartes à mémoire au format microSD sur lesquelles<br />
figurent les températures relevées (point mesuré, min., max et<br />
moyenne). Les caméras thermiques de la série « i » résistent<br />
à une chute de 2 mètres et présentent un indice de protection<br />
IP43 (étanche à la pluie et aux solides jusqu’à 1 mm).<br />
L’énergéticien indien a aussi choisi le logiciel associé, FLIR<br />
Tools, conçu pour importer, éditer, analyser les images et les<br />
intégrer à des rapports d'inspection édités au format Adobe/<br />
PDF. L’intérêt est de véhiculer ces rapports par courrier électronique<br />
afin d'obtenir rapidement le feu vert pour les réparations.<br />
Caractéristiques<br />
Affichage : 2,8 pouces (71 mm) LCD couleur<br />
Qualité de l'image thermique : 120 × 120 pixels<br />
Spectre : 7,5 à 13 µm<br />
Champ de vision : 29° x 29°<br />
Gamme de température : 0°C à 250°C<br />
Sensibilité thermique (NETD) :
GMAO<br />
L’informatique au au service de de votre maintenance<br />
Patrimoine<br />
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Mars 2014 – N°633<br />
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Pratique<br />
Outillage ><br />
Equipement électroportatif, l’appel de la liberté<br />
Intervenir partout, à n’importe quel moment, être opérationnel en quelques instants,<br />
c’est ce que permettent les outils électroportatifs alimentés par batterie. Des<br />
accumulateurs plus puissants et une nouvelle génération de moteurs permettent<br />
de compter sur une réserve de couple largement revue à la hausse tout en profitant<br />
d’un réel confort de travail.<br />
Dans l’industrie, la plupart des opérations de maintenance<br />
impose d’utiliser une gamme chaque jour plus<br />
étendue de porte-outils motorisés puissants qu’ils<br />
puisent leur énergie directement du réseau électrique ou d’un<br />
compresseur.<br />
Pourtant, parmi les problèmes que rencontrent les équipes<br />
de maintenance au cours de leurs interventions, l’accès à une<br />
source d’énergie est l’un des plus critiques. Cette situation tient<br />
d’abord à l’extrême diversité des lieux et des environnements<br />
où se déroulent les interventions. Il y a d’abord l’éloignement<br />
des réseaux qui est un cas des plus fréquents qui se double<br />
souvent de l’impossibilité d’apporter un compresseur voire,<br />
un groupe électrogène sur les lieux. A cela s’ajoute d’autres<br />
contextes problématiques. Par exemple, les règles régissant<br />
l’accès à certains établissements qui interdisent de relier aux<br />
réseaux des équipements qui n’auraient pas été certifiés par<br />
l’entreprise ou l’interdiction d’installer un groupe électrogène<br />
pour satisfaire aux normes ‘incendie’.<br />
Comme il serait illusoire de se passer de l’efficacité et de la<br />
sécurité qu’apportent les porte-outils motorisés, la solution<br />
la plus confortable et la plus universellement envisageable<br />
consiste à s’en remettre à des appareils électroportatifs autoalimentés<br />
au moyen d’une batterie.<br />
Un bond technologique multiforme<br />
Les fabricants d’outillage professionnel ont considérablement<br />
fait évoluer leur gamme de produits électroportatifs autonomes<br />
au cours des trois dernières années.<br />
Le premier saut quantitatif et qualitatif concerne les sources<br />
d’énergie embarquées à savoir, les batteries. Tous les équipements<br />
aujourd’hui proposés sur le marché professionnels<br />
s’appuient sur des accumulateurs lithium-ion. Cette technologie<br />
est déjà connue pour avoir permis aux smartphones de voir<br />
s’accroitre la taille de leurs écrans parallèlement à l’augmentation<br />
de leur puissance de calcul, dans des proportions ici et<br />
là, considérables.<br />
Dans l’outillage électroportatif qui nous intéresse de manière<br />
ô combien critique, les gains sont encore plus significatifs. Il y<br />
a bien sûr la puissance en hausse avec des couples tension-<br />
Mars 2014 – N°633<br />
37
Pratique<br />
ne comportent plus de pièces d’usure font progressivement<br />
leur entrée dans l’arène. Les bobines sont<br />
ici déplacées du rotor vers le stator et les inversions<br />
successives des pôles magnétiques qui génèrent le<br />
mouvement, sont pilotées de manière très fine par un<br />
séquenceur électronique sophistiqué dont le calculateur<br />
intègre en temps réel, l’importance du travail<br />
demandé aux éléments mécaniques. L’absence de<br />
balaies – donc de de frottements – permet de diviser<br />
par deux la chaleur produite. Cette économie d’énergie<br />
profite d’abord à la batterie dont la charge est<br />
mobilisée de manière optimale à la seule production<br />
de la force mécanique utile. Moins exposé à l’usure,<br />
le moteur est aussi plus résistant et voit en moyenne<br />
sa durée de vie doublée, si l’on en croit les constructeurs.<br />
Parmi les bénéfices, on peut encore compter<br />
sur une réduction des vibrations et un léger gain en<br />
décibels.<br />
Standardisation, diversification et ergonomie<br />
intensité qui s’étendent de 10,8 V sous 2 Ah à 14,4 V ou 18 V<br />
sous 4 Ah pour ne parler que des plus répandus. L’énergie<br />
délivrée ainsi est aussi plus stable dans la durée. En effet, si<br />
les accumulateurs à base de nickel tendent à voir leur puissance<br />
disponible décroître de manière continue, ceux reposant<br />
sur la technologie lithium-ion délivrent leur pleine puissance<br />
pendant 80 % à 90 % de leur temps de décharge avant de<br />
voir leur tension chuter de manière presque, brutale. Résultat :<br />
l’équipement alimenté assure son service à pleine puissance<br />
pendant un temps de service de deux à cinq fois plus long.<br />
En prime, l’opérateur y gagne aussi un surcroît de confort de<br />
travail puisqu’à puissance égale les batteries Lithium-ion sont<br />
aussi deux à quatre fois plus légères.<br />
Du nouveau aussi sur les moteurs<br />
La possibilité de disposer de batteries délivrant plus de puissance<br />
et qui ne subissent pas l’effet de « mémoire » du seuil de<br />
charge permet aujourd’hui aux outils électroportatifs de délivrer<br />
un couple dépassant couramment 100 Nm avec des batteries<br />
de 10,8 V en 2 Ah et jusqu’à 160 Nm avec des batteries à peine<br />
plus volumineuses d’une tension de 14,4 V disponibles en 2 Ah<br />
ou 4 Ah.<br />
Un réel effort est accompli par certains constructeurs<br />
en matière de standardisation. Ainsi au sein d’une même<br />
gamme – 10,8 V, 12 V, 14,4 V ou 18 V – la batterie se monte<br />
sur différents types d’outils, perceuse, clés à choc, scies, etc.<br />
Côté chargeurs, on voit arriver des modèles supportant plusieurs<br />
tensions en entrée mais aussi en sortie. Un même bloc<br />
peut alors prendre en charge les batteries dédiées à différentes<br />
classes d’outils électroportatifs d’un même constructeur.<br />
Cette dernière caractéristique est d’ailleurs une nécessité<br />
depuis que l’équipement électroportatif autoalimenté se diversifie.<br />
Au côté des indémodables que sont les perceuses, les<br />
visseuses-dévisseuses ou les clés à choc, certains constructeurs<br />
proposent désormais des éclairages à LED de forte puissance<br />
mais aussi, des équipements des plus en plus recherchés<br />
comme le thermomètre infrarouge, la caméra thermique<br />
ou la caméra endoscopique qui permettent de conduire des<br />
missions d’inspection voire, d’exploration. Alimentés par les<br />
mêmes batteries, ces appareils peuvent souvent être achetés<br />
nus dès lors que l’entreprise possède déjà par ailleurs un ou<br />
Certes, ces valeurs restent éloignées des couples délivrés par<br />
les clés à choc au format 1 et 1,5 pouce alimentées à air comprimé<br />
qui atteignent 3000 Nm. Mais avec une batterie de 18 V<br />
en 3 Ah, on trouve désormais des clés à choc 1/2 pouce présentant<br />
un couple compris entre 500 et 1000 Nm. En travaillant<br />
la gestion de l’impact pour maximiser l’énergie, des clés à<br />
choc 1/2 et 3/8 e de pouce peuvent délivrer respectivement 270<br />
et 200 Nm avec une batterie compacte de 10,8 V.<br />
Si les moteurs classiques à charbon restent les plus répandus<br />
parce que parfaitement maîtrisés, les moteurs synchrones qui<br />
38<br />
Mars 2014 – N°633
Pratique<br />
plusieurs accumulateurs livrés avec des outils courants.<br />
Le confort d’utilisation semble aussi être une préoccupation de<br />
plus en plus importante. Ainsi, les alliages à base de magnésium<br />
sont largement employés par certains fabricants pour réduire le<br />
poids. Un soin tout particulier est aussi apporté aux manches,<br />
poignées et autres dispositifs de maintien pour faciliter la prise<br />
en main et renforcer la tenue. A cette fin, le caoutchouc et les<br />
matériaux composites remplacent désormais les revêtements<br />
texturés à base de polyuréthane. Sur les équipements destinés<br />
aux travaux les plus intenses et répétitifs comme les clés à<br />
choc, le corps même de l’outil électroportatif intègre de plus en<br />
plus fréquemment, des dispositifs anti vibrations pour prévenir<br />
les troubles musculo-squelettiques qui touchent tout particulièrement<br />
les intervenants dans nombre d’industries.<br />
Mais ce n’est pas tout, d’autres améliorations visant à accroître<br />
le confort d’utilisation se généralisent. C’est le cas par exemple,<br />
d’éclairages d’appoint à LED qui sont le plus souvent intégrées<br />
à la base du mandrin sur les perceuses et du porte-outil sur les<br />
visseuses et les clés à choc. Pour élargir le pinceau lumineux<br />
et donc la zone éclairée, certains fabricants ont même recours<br />
à des LED de moyenne puissance, intégrées dans la poignée<br />
sans que cela grève l’autonomie.<br />
Et l’on peut encore compter sur quelques accessoires pour<br />
étendre la polyvalence. On trouve ainsi pêle-mêle, des renvois<br />
coudés, des prolongateurs, des poignées orientables, des aspirateurs<br />
de poussière et même, un adaptateur USB pour recharger<br />
un smartphone entre midi et deux. De quoi composer un<br />
inventaire… à la Prévert !<br />
Thierry PIGOT<br />
Mars 2014 – N°633<br />
39
Pratique<br />
Outillage ><br />
Dewalt et Facom, des gammes qui se complètent<br />
Le groupe Stanley Black & Decker est un acteur important dans la conception des<br />
outils électroportatifs au travers de ses marques professionnelles Dewalt et Facom.<br />
Jouant la carte de la complémentarité, ces dernières travaillent activement à la<br />
diversification de leurs offres.<br />
L’outillage électroportatif autoalimenté est<br />
à la croisée de plusieurs technologies qui<br />
exigent une grande habileté de la conception<br />
à la fabrication. Il faut compter avec le choix<br />
de matériaux, la fonderie et les usinages pour les<br />
parties mécaniques que l’on retrouve aussi dans le<br />
corps et les blocs assurant la protection des pièces<br />
en mouvement. Il y a aussi, la partie strictement<br />
électrique qui concerne le moteur, l’alimentation et<br />
l’électronique pilotant l’ensemble depuis le chargeur<br />
jusqu’au moteur.<br />
Sur toutes ces problématiques, les sociétés Dewalt<br />
et Facom spécialement tournées vers le marché<br />
professionnel, profitent de leur appartenance au<br />
puissant groupe Stanley Black & Decker. La politique<br />
du groupe vise à créer des gammes complémentaires<br />
en fixant des objectifs spécifiques à chacune<br />
de ses marques, tout en faisant profiter les<br />
clients des expériences acquises sur chacun des<br />
segments de marché adressés.<br />
Certaines technologies lorsqu’elles sont adoptées,<br />
impactent directement les gammes d’outils de chacune<br />
des marques. Mieux, le groupe fait un effort<br />
important pour que les éléments puissent être<br />
complémentaires voire, interchangeables d’une<br />
marque à l’autre.<br />
La technologie lithium-ion en fer de lance<br />
Dans l’outillage électroportatif autoalimenté, la<br />
société Dewalt vient de procéder à deux renouvellements<br />
complets de gammes en deux ans. Un effort important<br />
a été consenti tant sur les batteries que sur les chargeurs ; les<br />
gammes des séries XR se déclinant en fonction des tensions<br />
10,8 V, 14,4 V et 18 V et des intensités délivrées qui s’étagent<br />
entre 1,5 Ah, 2 Ah, 3 Ah et même aujourd’hui 4 Ah.<br />
L’adoption générale de la technologie lithium-ion constitue un<br />
saut qualitatif qui revêt une double importance : une meilleure<br />
tenue de la charge déjà décrite dans les pages précédentes<br />
mais aussi, un gain en confort de travail au quotidien par la réduction<br />
du poids et du volume de l’accumulateur. En effet, une<br />
batterie lithium-ion de 4 Ah ne pèse que 360 g pour un volume<br />
deux fois inférieur à celui d’une batterie nickel-cadmium de 2,6<br />
Ah pesant quelque… 800 g.<br />
Chez Dewalt, la gamme 10,8 V sous 1,5 Ah compte une dizaine<br />
d’équipements et de packs qui partagent la même batterie et<br />
donc évidemment, le même chargeur rapide qui redonne sa<br />
pleine puissance à un accumulateur en 40 mn environ. Proposé<br />
en coffret incluant un chargeur et deux batteries, on trouve<br />
40<br />
Mars 2014 – N°633
Pratique<br />
sous ce format compact et léger donc d’une extrême maniabilité,<br />
une perceuse, une visseuse et une visseuse à choc capable<br />
d’un couple maximal de 107 Nm, remarquable pour sa catégorie.<br />
La gamme comprend encore une puissante lampe à LED<br />
vendue nue, un thermomètre infrarouge à visée laser couvrant<br />
une gamme de mesure allant de -29°C à +500°C et aussi une<br />
caméra d’inspection aussi intéressante qu’étonnante, montée<br />
sur câble étanche, dotée d’un écran détachable et enregistrant<br />
photos et vidéos sur carte à mémoire SD-Card.<br />
Dans les gammes 14,4 et 18 V, les outils motorisés sont systématiquement<br />
livrés avec un chargeur universel supportant tous<br />
les accumulateurs XR, à savoir, 10,8, 14,4 et 18 V. Dans ces<br />
gammes, on trouve évidemment des moteurs à charbon mais<br />
aussi, des moteurs synchrones.<br />
Les équipements accompagnés d’un accumulateur de 14,4 V qui<br />
peuvent recevoir des batteries 2 Ah ou 4 Ah, constituent un compromis<br />
délivrant à la fois une force de travail appréciable pour un<br />
encombrement et surtout, un poids qui demeurent confortables.<br />
Les moteurs synchrones sont ici, largement représentés. On les<br />
trouve sur les perceuses à percussion qui peuvent dépasser<br />
30000 coups/mn et les visseuses à choc capables de se glisser<br />
dans les espaces exigus tout en délivrant jusqu’à 160 Nm de<br />
couple sur un porte-outil au format 1/4 pouce. Cette famille se<br />
complète d’une perceuse-visseuse à moteur synchrone et d’une<br />
visseuse à choc à motorisation classique permettant d’intervenir<br />
dans les espaces restreints en délivrant jusqu’à 150 Nm de<br />
couple.<br />
Plus d’autonomie pour les travaux difficiles<br />
La gamme alimentée en 18 V sous 2 Ah ou 4 Ah couvre les<br />
besoins d’une plus grande puissance et d’une charge de travail<br />
soutenue dans la durée. On trouve par exemple deux boulonneuse<br />
à choc équipée d’un porte-outil 1/2 pouce. La première<br />
résolument compacte pourra délivrer un peu plus de 200 Nm sur<br />
des boulons de 16 mm tandis que la seconde atteindra jusqu’à<br />
540 Nm, cette fois sur des boulons de 20 mm. Cette catégorie<br />
accueille encore une visseuse à choc délivrant 170 Nm pour un<br />
diamètre de boulons allant jusqu’à 6 mm.<br />
Ici, la puissance disponible est aussi utilisable pour des applications<br />
de découpe. C’est ainsi que Dewalt propose encore une<br />
meuleuse pour disques de 125 mm développant plus de 400<br />
W et capable d’atteindre une vitesse de 7000 tours/mn pour un<br />
poids équipé qui ne dépasse pas 3 kg. Dans la même famille<br />
figurent encore une scie sabre à 2950 coups/mn et une scie sauteuse<br />
capable de trancher 10 mm de métal et dont la vitesse de<br />
travail atteint 3000 courses/mn.<br />
Facom maximise l’énergie<br />
Pour sa part, Facom possède sa propre gamme d’outils électroportatifs<br />
développée avec la volonté de s’adresser à l’industrie<br />
et au marché de l’automobile. Une synergie de groupe bien pensée<br />
permet aux équipements estampillés Facom, de fonctionner<br />
sur des accumulateurs créés par Dewalt. Les chargeurs et les<br />
accumulateurs peuvent donc être utilisés avec les équipements<br />
des deux marques à condition évidemment, de respecter les tensions<br />
(V) et les intensités de service (Ah).<br />
Facom a récemment lancé ce qui est pour l'heure, la plus performante<br />
clé à choc électroportative autoalimentée. Référencée<br />
CL3.C18S, elle délivre un couple maximal de… 983 Nm sur son<br />
porte-outil au format 1/2 pouce et ce, à partir de sa batterie de 18<br />
V sous 3 Ah. Cette puissance est considérable puisque les meilleures<br />
clés à choc filaires ne développent qu’entre 600 et 1250<br />
Nm. Cette performance est le fruit d’un perfectionnement poussé<br />
du moteur et d’une gestion de l’impact pour maximiser l’énergie.<br />
En dépit de ses performances, cette nouvelle clé à chocs est<br />
aussi compacte que légère (2,4 kg). Ses poignées en matériaux<br />
composite injecté de caoutchouc assurent une prise en main<br />
confortable tout en réduisant très sensiblement les vibrations<br />
transmises au squelette de l’opérateur. Elle dispose aussi d’un<br />
inverseur une main, placé à proximité de la gâchette progressive<br />
qui permet de réguler la vitesse en fonction la pression exercée.<br />
Une lampe à LED située au-dessus de la gâchette permet, de<br />
par son recul, d’éclairer un large pan de la zone de travail.<br />
La gamme Facom comprend aussi des produits qualifiés de<br />
« mini clés à choc » alimenté toujours sur des batteries conçues<br />
par Dewalt mais cette fois en 10,8 V. On trouve un modèle doté<br />
d’un porte-outil 1/2 pouce délivrant déjà 270 Nm et un second<br />
modèle 3/8 e de pouce atteignant 200 Nm.<br />
T. Pigot<br />
TWISTER, LE TOURNEVIS GYROSCOPIQUE<br />
Par sa taille, on pourrait le prendre pour un jouet. Le tournevis électrique Dewalt DCF680 aussi appelé Twister, n’a pourtant<br />
rien d’un gadget. Livré avec son chargeur, deux batteries lithium-ion de 7,2 V et un jeu d’embouts renforcés avec prolongateur,<br />
il s’attaque à toutes les vis de petite à moyenne taille qu’elle soit à tête plate, cruciforme, six pans creux ou Torx. Il<br />
peut même faire tourner la tête des vis à 6 pans avec son porte-douilles.<br />
Sa poignée pivotante permet de l’utiliser soit comme un tournevis droit, soit avec un renvoi coudé à 90°. Mais c’est surtout,<br />
sa fonction gyroscopique qui crée la surprise. Il suffit de tourner légèrement l’appareil pour choisir le sens de fonctionnement.<br />
En inclinant la main dans le sens horaire, il visse… dans le sens antihoraire, il dévisse. Mieux cette fonction est sensible<br />
puisque selon l’angle appliqué, le moteur tournera plus ou moins vite. Une molette à 15 positions, située à la base du<br />
porte-outil, permet aussi de régler la force de travail. Enfin deux LED blanches temporisées éclairent la zone d’intervention<br />
à la moindre sollicitation de la gâchette.<br />
Mars 2014 – N°633<br />
41
Pratique<br />
Outillage ><br />
Milwaukee, diversifier et rationaliser<br />
Parmi les constructeurs d’outillage, Milwaukee est celui qui propose les gammes<br />
les plus étendues et les plus diversifiées du marché professionnel. Son approche<br />
consiste à identifier les métiers pour ensuite, créer des familles de produits en prise<br />
directe avec les besoins spécifiques correspondant.<br />
Depuis 1924, Milwaukee Electric Tool est spécialisé dans<br />
la conception et la production d’outils résistants tirant leur<br />
force de l’électricité. Cette société originaire de la ville<br />
qui abrite aussi les activités de Harley Davidson, est aujourd’hui<br />
une filiale du groupe Techtronic Industries Co. au même titre que<br />
la marque AEG. Au sein du groupe, ces deux acteurs se partagent<br />
le marché des outils électroportatifs, Milwaukee ciblant<br />
tout spécialement les professionnels.<br />
Ce dernier investit largement dans la R&D, explorant les champs<br />
de l’amélioration et de l’optimisation pour se démarquer. Comment<br />
? En établissant un savant équilibre entre les éléments<br />
directement tributaires de la source d’énergie.<br />
Les accumulateurs au lithium-ion sont évidemment de la partie<br />
pour toutes les gammes d’outils autoalimentés. Chez Milwaukee,<br />
cette technologie représente la troisième génération baptisée,<br />
Red lithium. La batterie n’est cependant qu’un des composants<br />
de la chaîne d’alimentation. Nous savons que les accumulateurs<br />
lithium-ion ne subissent pas d’effet « mémoire » et qu’ils sont<br />
plus légers et moins volumineux que ceux reposant sur des<br />
technologies concurrentes. Pourtant, ils ne sont pas exempts<br />
de défauts puisque par exemple, ils chauffent lorsque les cellules<br />
sont fortement sollicitées. Or, cette production de chaleur<br />
n’est rien moins que de l’énergie perdue donc, une autonomie<br />
réduite d’autant. Milwaukee a donc développé une électronique<br />
de commande spécifique surnommée Red Link. Cette dernière<br />
assure le suivi de la charge de travail demandée à l’instar d’un<br />
monitoring en temps réel et ajuste automatiquement l’intensité<br />
envoyée vers un moteur Powerstate, de type synchrone.<br />
De l’empilement des étages venant d’être détaillés – Red Lithium,<br />
Red Link,Powerstate – résulte la gamme Fuel qui apporte<br />
une autonomie doublée à puissance égale en misant sur des<br />
batteries exclusivement sollicitées au mieux de leur capacité,<br />
des moteurs synchrones régulés mais aussi, des coupe-circuits<br />
de sécurité qui interviennent en une fraction de seconde en cas<br />
de blocage du rotor ou de surchauffe.<br />
Les gammes évoluées s'appuient sur un moteur asynchrone pour une meilleure gestion<br />
énergétique, afin de gagner en autonomie et d'augmenter la puissance de travail.<br />
Si le thermomètre permet de détecter<br />
les équipements à l’origine d’une<br />
panne thermique, la caméra infrarouge<br />
permet elle, de détecter les éléments<br />
révélant une faiblesse le plus souvent,<br />
avant même qu’une panne surviennent.<br />
Le meilleur compromis<br />
Un simple coup d’œil sur le catalogue Milwaukee révèle sa<br />
grande diversité. Le fabricant privilégie une approche par métier<br />
avec la volonté de proposer à chaque fois des solutions aussi<br />
complètes que possible.<br />
Si Milwaukee fait ainsi un effort de diversification, il n’en oublie<br />
pas pour autant la rationalisation. En effet, le catalogue tend<br />
aujourd’hui à privilégier deux familles de batteries : 12 V et 18 V.<br />
Si la série 18 V apparaît comme une solution de bon sens pour<br />
proposer des outils supportant une charge de travail élevée, le<br />
choix de développer une gamme en 12 V relève d’un compromis<br />
rationnel : créer des outils aussi légers et compacts que<br />
ceux existant en 10,8 V chez les concurrents tout en s’appuyant<br />
sur la technologie Red lithium pour délivrer une puissance comparable<br />
à celle d’une batterie 14,4 V.<br />
De surcroît, tous les outils peuvent être livrés en coffret, accompagné<br />
de deux batteries et d’un chargeur ou au besoin, livré nus.<br />
42<br />
Mars 2014 – N°633
Pratique<br />
C’est dans la gamme M18 Fuel (18 V) que l’on trouve les équipements<br />
capables de délivrer la force de travail la plus importante.<br />
Par exemple, la référence M18 CHIWP12 est une boulonneuse<br />
à choc disposant d’un porte-outil 1/2 pouce et construite<br />
autour d’un moteur synchrone. Elle est capable de développer<br />
une force de serrage soutenue comprise<br />
entre 470 et 810 Nm mais aussi,<br />
une force d’arrachage en desserrage<br />
qui atteint 1350 Nm. Toujours dans la<br />
même gamme, la scie circulaire M18<br />
CCS55 actionne à 5000 tours/mn, une<br />
lame d’un diamètre de 165 mm. Sa<br />
profondeur de coupe à 90° est de 55<br />
mm et de 41 mm à 45°. Des gardeslame<br />
supérieur et inférieur en alliage<br />
de magnésium réduisent considérablement<br />
le poids de l’ensemble tout en assurant une protection<br />
renforcée contre les projections de déchets de coupe. La scie<br />
sabre Sawzall destinée à être utilisée horizontalement pour effectuer<br />
des découpes sur des cornières ou de la tuyauterie déjà<br />
en place, supporte une profondeur de coupe maximale de 28<br />
mm pour 3000 cycles/mn.<br />
Il est ainsi plus facile d’optimiser le parc d’équipements détenus<br />
par un service de maintenance dans son ensemble, voire équipe<br />
par équipe si nécessaire. De même, les batteries peuvent être<br />
vendues seules et, chaque équipement Milwaukee fonctionne<br />
avec tous les accumulateurs (2 Ah, 3 Ah ou 4 Ah) délivrant sa<br />
tension de service : 12 V, 14 V ou 18 V.<br />
Du plus classique au plus… inattendu<br />
Pour l’heure, Milwaukee est de loin le concepteur d’outils électroportatifs<br />
qui propose le catalogue le plus étoffés.<br />
On y trouve évidemment, les grands classiques de la maintenance<br />
industrielle : perceuse-visseuse, visseuse à choc et boulonneuse<br />
à choc mais aussi, des scies circulaires et droites, des<br />
meuleuses, des outils de mesure et de contrôle comme des thermomètres<br />
à guidage laser, des caméras d’inspection à endoscope<br />
et même une collection de blouson chauffant fonctionnant<br />
en 12 V.<br />
Les mêmes batteries de la gamme M18 peuvent encore alimenter<br />
des visseuses et visseuses à choc, des perceuses à percussion<br />
mais aussi, une pompe à graisse développant 560 bars,<br />
fourni avec un réservoir à remplir de 500 ml et supportant les<br />
cartouches jetables de 400 ml. Un expenseur à auto-rotation<br />
de la tête permet pour sa part d’effectuer des soudures sur les<br />
tuyaux souples avec des têtes interchangeables allant de 12 mm<br />
à 40 mm. Et on trouve encore, un performateur à 4200 coups/mn<br />
capable de traiter 13 mm d’acier ou 24 mm de béton.<br />
Une gamme à la croisée de deux impératifs<br />
On retrouve dans la gamme M12 (12 V) de Milwaukee, les<br />
mêmes grands standards que dans la gamme supérieure : une<br />
perceuse à percussion, une visseuse à choc avec cette fois, un<br />
porte-outil 1/4 de pouce développant jusque 135 Nm pour un<br />
poids – record de légèreté – de seulement 1,1 kg et même un<br />
perforateur compact acier/béton pesant moins de 2 kg. Ces produits<br />
appartenant à la gamme dénommée Fuel, ils sont eux aussi<br />
construits autour d’un moteur synchrone. Comparé à la gamme<br />
supérieure, le gain en légèreté et en maniabilité est considérable<br />
pour une perte de puissance qui reste marginale dans la plupart<br />
des cas.<br />
Des outils autonomes moins courants fonctionnent encore sur<br />
les mêmes accumulateurs M12. On trouve ainsi pêle-mêle, plusieurs<br />
modèles de pistolets à colle électriques acceptant des<br />
cartouches de différentes capacités. Ils permettent d’accélérer<br />
la réfection sur de grandes longueurs, de joints isolants ou de<br />
mousse avec une bien plus grande régularité et une fatigue<br />
moindre que les épandeurs à main. Un cloueur, une scie à ruban,<br />
plusieurs coupes-tube de différentes capacités, un expandeur et<br />
de nombreux dispositifs de mesure et de contrôle (multimètre<br />
numérique, pince ampérimétrique, thermomètre à guidage laser,<br />
caméras infrarouge et endoscopes déjà évoqués) permettent<br />
de disposer d’une palette extrêmement étendue d’équipements<br />
facilitant les interventions en rationalisant à l’extrême le parc de<br />
batteries et de chargeur venant en dotation des équipes d’intervention.<br />
T. Pigot<br />
CAMÉRA THERMIQUE M12, INSPECTION INFRAROUGE ET REPORTING<br />
La caméra thermique M12 de Milwaukee est destinée aux techniciens de maintenance de l’industrie et aux professionnels<br />
de l'inspection des bâtiments.<br />
Fonctionnant avec toutes les batteries de la gamme M12, elle est équipée d’un écran couleur de 160 x 120 pixels délivrant<br />
60 images/s pour visualiser immédiatement le chromogramme qu’elle pourra enregistrer sur la carte à mémoire au format<br />
SD-Card de 2 Go fournie avec le coffret. La plage des températures mesurées couvre de -10°C à +350°C.<br />
Cette caméra est livrée avec un logiciel fonctionnant sur PC qui permet de faciliter la création de rapports détaillés mettant<br />
les images capturées à l’honneur. Produits au format Adobe/PDF, ces derniers bénéficient d’une mise en page soignée<br />
qui permet de les diffuser immédiatement soit sous la forme de document imprimée, soit sous leur forme numérique pour<br />
être indexé puis archivé dans un système de gestion d’informations tel que Microsoft SharePoint.<br />
Mars 2014 – N°633<br />
43
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
Evènement ><br />
Innovative Building,<br />
rendez-vous de la maintenance du tertiaire<br />
Pour tous les professionnels du bâtiment, Innovative Building a toutes les chances<br />
d’être cette année encore, le rendez-vous incontournables pour s’informer tant des<br />
nouvelles technologies – et elles sont nombreuses – que des bonnes pratiques qui<br />
rendent les bâtiments, plus surs et plus respectueux de l’environnement.<br />
Le bâtiment est à la pointe des transformations<br />
qui touchent les sociétés modernes. C’est<br />
en effet l’écrin qui accueille toutes les activités<br />
de la cité qu’elles soient publiques ou privées,<br />
qu’elles concernent l’organisation, la gestion, la production,<br />
etc.<br />
De fait, il se doit d’évoluer et de se perfectionner<br />
pour jouer pleinement son rôle. Il n’est plus suffisant<br />
d’ériger quatre murs et un toit. Il faut repenser la circulation<br />
et intégrer dans le strict respect des normes,<br />
des réseaux toujours plus nombreux pour transporter,<br />
l’air, l’eau, l’énergie et l’information jusqu’à devenir<br />
un hub selon une expression chère au monde<br />
anglo-saxon. Et tout ce bel agencement serait illusoire<br />
sans une maintenance quotidienne qui sollicite<br />
par dizaines, des domaines de compétences aussi<br />
divers que spécialisés et impose le plus souvent de<br />
planifier scrupuleusement les interventions.<br />
C’est dans ce contexte que s’ouvre le salon Inno-<br />
Innovative Building 2013 © Carole Desheulles<br />
DES CONFÉRENCES POUR CONCEVOIR LE BÂTIMENT AUTREMENT<br />
Les conférences plénières du salon Innovative Building constitueront des temps forts de cet événement. Un accent particulier<br />
est porté sur l’efficacité énergétique avec une matinée entière consacrée à ces problématiques le mercredi 9 avril.<br />
L'objectif est vaste puisqu’il couvre aussi bien l’optimisation des consommations énergétiques, l’amélioration du confort<br />
et de la sécurité, la réduction des impacts environnementaux avec pour corollaire, la réduction des charges supportées<br />
par les occupants. Partant, il faut revoir la conduite de la maintenance des installations, envisager parfois une rénovation<br />
complète ou partielles des installations, installer des automatismes, gérer la transition énergétique lorsqu’elle est possible<br />
en tenant compte de l’état général voire, de la vétusté du bâtiment.<br />
La première partie de la matinée sera ainsi consacrée à la mesure, au diagnostic et à l’installation d’instruments pour<br />
mieux décider, mieux gérer, mieux contrôler. Du diagnostic de la performance énergétique au contrôle de l'efficacité d'une<br />
rénovation, de la simple mesure des consommations au suivi et à l'analyse de l'ensemble des paramètres d'un bâtiment<br />
en fonction des usages et des saisons, en passant par le contrôle des équipements énergétiques, le contrôle d'occupation,<br />
la gestion des apports solaires, l'analyse des comportements.<br />
La seconde moitié sera centrée sur la maîtrise des coûts d'exploitation, l’optimisation des performances énergétiques et<br />
environnementales du bâtiment et l’amélioration du confort. Choix des solutions d'efficacité énergétique : changement<br />
d'équipements, pilotage, régulation, choix des énergies, récupération d'énergie, production d'énergie, action sur l'enveloppe,<br />
optimisation des usages. Méthodologie à suivre pour la rénovation énergétique et l'augmentation du confort. Les<br />
labels d'efficacité énergétique de la régulation et de la gestion technique de bâtiment (GTB).<br />
44<br />
Mars 2014 – N°633
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
vative Building Expo les 8, 9 et 10 avril dans le Pavillon 4 du<br />
parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Ce rendez-vous<br />
désormais annuel, réunit les architectes, les bureaux<br />
d’études, les constructeurs les maîtres d’œuvre et d’ouvrage,<br />
les directeurs techniques, etc. pour trois journées entièrement<br />
consacrées à la recherche de solutions en matière de construction<br />
bien sûr mais aussi, de rénovation, d’exploitation, de maintenance<br />
et de certification.<br />
Des bâtiments désormais « intelligents »<br />
Transition énergétique, smart building et green building sont les<br />
trois axes majeurs de cette édition. La transition énergétique<br />
par exemple, concerne un large éventail de mesures qui s’étend<br />
de l’amélioration de l’isolation à une meilleure gestion de la dépense<br />
énergétique en surveillant tout particulièrement la transformation<br />
et la gestion de l’éclairage (RT2012) mais aussi, la<br />
mise en veille profonde des postes de travail informatiques et<br />
des serveurs départementaux, la réduction de la circulation des<br />
flux d’aération hors des heures d’affluence, etc.<br />
Nombre de ces mesures dépendent aussi de « l’intelligence<br />
numérique » déployée dans les bâtiments. Des capteurs discrets<br />
et des systèmes de mesure et de surveillance autonomes<br />
peuvent ainsi identifier les zones inoccupées pour réduire drastiquement<br />
leur consommation électrique, informatique et/ou de<br />
chauffage tout en réactivant intelligemment les réseaux dès<br />
qu’une présence se manifeste par exemple, lorsque le numéro<br />
de l’étage concerné est sélectionné dans un ascenseur.<br />
Enfin, la notion de green building est tout aussi fondamentale<br />
pour l’avenir. Elle ne dépend que dans une moindre mesure<br />
des deux précédentes qu’elle tend plutôt à intégrer. Cette notion<br />
de construction écologiquement responsable s’étend de<br />
la recherche et de la sélection de matériaux à faible impact<br />
environnemental (ex. : les matériaux d’isolation biosourcés) à<br />
l’intégration de la structure elle-même dans son écosystème<br />
local. On voit ainsi naître des projets dans lesquels le bâtiment<br />
devient producteur d’énergie via des capteurs solaires ou<br />
toutes sources d’énergie alternatives utilisables sans oublier les<br />
systèmes d’échange qui récupèrent les énergies à différentes<br />
étapes de leur transformation. Le green building vise aussi à<br />
réintégrer le bâtiment dans son environnement en s'attachant<br />
à en faire un élément actif de la biomasse par une meilleure<br />
utilisation de l’eau. Ainsi, même au cœur des centres urbains<br />
les plus denses, les bâtiments peuvent par exemple contribuer<br />
à valoriser les ressources naturelles à commencer par l’eau<br />
de pluie et l’humidité de ruissellement. Un véritable effort est<br />
aussi entrepris par les architectes en extérieur comme en intérieur<br />
pour créer de véritables espaces verts au moyen d’un toit<br />
végétal mais aussi et de plus en plus, en habillant les façades.<br />
Les zones de circulation intérieures peuvent aussi être agrémentées<br />
d’espaces accueillant des plantes et des arbustes qui<br />
participent à l’apport en oxygène et assurent le maintien d’une<br />
hygrométrie par ailleurs contrôlée au moyen de capteurs sophistiqués.<br />
Des conférences et des rendez-vous<br />
Inscrit dans une démarche de proximité et d’accompagnement<br />
des décideurs-prescripteurs, Innovative Building sera aussi<br />
rythmé par un programme de douze conférences plénières.<br />
Elles seront organisées autour de deux cycles pragmatiques<br />
dédiés d’une part aux produits et de l’autre, aux méthodes et<br />
gestion. Organisées en collaboration avec l’Union nationale<br />
des syndicats français d’architectes (UNSFA), ces conférences<br />
gratuites d’une heure aborderont au fil des trois jours, cinq thématiques<br />
d’actualité « Enveloppe », « Efficacité énergétique »,<br />
« Qualité environnementale », « Construction» et « Rénovation-<br />
Réhabilitation ».<br />
T. Pigot<br />
Mars 2014 – N°633<br />
45
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
Inspections ><br />
Le drone civil au service des<br />
ouvrages et des infrastructures<br />
Les applications des drones sont prometteuses au<br />
profit de plusieurs secteurs et notamment au service<br />
de l’inspection et de la maintenance d’ouvrages et<br />
d’équipements difficilement accessibles. Un marché<br />
porteur où la France n’est pas à la traine.<br />
C’est en avril 2012 que la Direction Générale de l’Aviation<br />
Civile (DGAC) a mis en place la règlementation spécifique<br />
aux drones civils. Cette avancée importante a permis<br />
le développement de nombreuses activités de travail aérien<br />
via ces « aéronefs télépilotés », selon la terminologie officielle,<br />
au profit de plusieurs secteurs et notamment au service de l’inspection<br />
et de la maintenance d’ouvrages et d’équipements difficilement<br />
accessibles. Avec près de 300 opérateurs déclarés, la<br />
France est en première place dans ce marché émergent.<br />
Et de fait la France est le premier pays à s’être doté d’une législation<br />
afin de régir l’utilisation de drones civils. Ce cadre définit<br />
des catégories de drones, des scénarii autorisés ainsi que le<br />
niveau minimum requis pour les piloter.<br />
association régie par la loi de 1901 qui fédère plus de 240<br />
acteurs privés et institutionnels, en particulier des constructeurs<br />
et des opérateurs de ces « aéronefs télépilotés ».<br />
Les enjeux des drones civils ont été présentés durant la première<br />
assemblée générale de la Fédération, qui s’est tenue<br />
le 4 novembre 2013 à Paris dans les Salons de l’Aéroclub de<br />
France. Cette assemblée générale, où la DGAC a fait une intervention,<br />
a ainsi fait le point de la situation actuelle et présenté le<br />
plan des actions prévues pour favoriser le développement des<br />
drones à usage civil.<br />
La filière du drone civil se structure<br />
Fondée en juin 2013 dans la foulée du salon du Bourget, La<br />
Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC) est une<br />
PROTOCOLE<br />
« Nous avons établi un protocole avant toute réalisation<br />
de mission, il est précisément défini dans un cahier des<br />
charges validé par Pilgrim Consultant et le client dans le<br />
respect de la législation », explique Anne-Marie Haute,<br />
dirigeante de Pilgrim Inspections :<br />
1 - le pilote reste seul décisionnaire de la réalisation<br />
d’une inspection jusqu’au dernier moment, en fonction<br />
des conditions de sécurité et des conditions météo.<br />
2 - avant toute mission, il repère le terrain où il doit manipuler<br />
le drone.<br />
3 - il établit son périmètre de sécurité afin d’interdire<br />
l’accès de la zone.<br />
4 - il réalise la check-list préalable au décollage<br />
5 - à l’issu de la mission il sauvegarde les données du<br />
vol sur un deuxième support<br />
6 - repli machine et périmètre<br />
7- livraison des images au client avant ou après traitement<br />
selon la définition du contrat.<br />
Inspection industrielle et drones<br />
« Avec le labo Arc'Antique de l'université de Nantes, nous avons<br />
mis au point un protocole de prise de vues pour réaliser de la<br />
photogrammétrie de précision », explique Anne-Marie Haute<br />
qui dirige la jeune société Pilgrim Inspections, précisant : « cela<br />
nous permet d'avoir un livrable de type reconstruction 3D avec<br />
granulométrie pour un terrain, un bâtiment ou une structure… »<br />
Elle cite ensuite un autre cas d’application, en rapport avec des<br />
équipements en plein essor : « Avec Alstom, nous sommes en<br />
train d'adapter un drone à l'inspection de pale d'éolienne offshore.<br />
» Le matériel doit répondre à plusieurs problématiques<br />
de résistance au vent et d'étanchéité mais aussi de transfert<br />
d'image en très haute définition en direct pour l'inspection.<br />
« Nous innovons dans la recherche de service en proposant<br />
des drones dédiés à la thermographie pour la recherche de per-<br />
46<br />
Mars 2014 – N°633
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
• perte partielle ou totale du système de propulsion : utilisation<br />
d’une solution de type parachute.<br />
L’ensemble des procédures normales et d’urgence comprend<br />
notamment la possibilité de quitter le mode GPS pour un<br />
contrôle manuel à tout moment ; l’affichage du niveau de batterie<br />
et une alarme sonore lorsque le niveau est faible (10V).<br />
En cas de perte du signal radio, afin que le drone ne dépasse<br />
pas sa zone autorisée en fonction du scénario, le GPS le force<br />
à revenir sur son point de décollage à une position stationnaire<br />
de 10 mètre du sol.<br />
sonnes disparues », précise encore Frédéric Chesnin, directeur<br />
technique de Pilgrim Inspection, soulevant un voile sur les applications<br />
multiples qu’il reste à développer dans l’utilisation des<br />
drones. « Nous avons trois autres développements spécifiques<br />
en cours et nous sommes ouvert à toute réflexion d'utilisation<br />
de nos outils. »<br />
Systèmes de sécurité<br />
Tous les drones sont équipés d’un système Fail-Crash, les modèles<br />
réalisant des scénarios S3 ou des inspections délicates<br />
possèdent en plus un système de parachute.<br />
Le système de suivi de la sécurité prend notamment en compte<br />
les événements suivants :<br />
• perte du système de navigation externe (GPS) : Passage en<br />
pilotage manuel.<br />
• perte de la liaison ou de la logique de commande et contrôle<br />
: déclanchement du fail-safe avec retour automatique au point<br />
de départ.<br />
• perte altimètre : retour alerte sur l’écran, pilotage manuel pour<br />
poser le drone.<br />
Les données de vol sont enregistrées et sauvegardées sur le<br />
serveur de l’entreprise. Le report des événements (incidents/<br />
accidents) est enregistré dans les fiches d’activité pour chaque<br />
vol.<br />
L’exploitant consigne les heures de vols effectuées dans un livre<br />
de bord. Le manuel d’activité, donne au personnel concerné<br />
toutes les instructions, consignes et informations, notamment<br />
celles qui sont nécessaires à la mise en œuvre et à l’utilisation<br />
d’aéronef télépiloté au sol et en vol, de la préparation, pendant<br />
la conduite jusqu’au moment où le télépilote a terminé toutes les<br />
opérations qui lui incombent à l’issue du vol.<br />
Selon le drone et ses capacités propres, il est possible d’embarquer<br />
différentes sorte de matériel : caméra, caméra thermique,<br />
appareils de mesures météorologiques (thermomètre,<br />
baromètre, anémomètre, hygromètre …), antenne, outils de<br />
mesure… « Il est important de choisir le bon drone en fonction<br />
de la masse que l’on veut emporter, en effet la charge influence<br />
directement l’autonomie des machines », rappelle Anne-Marie<br />
Haute.<br />
Jean-François Romain<br />
Mars 2014 – N°633<br />
47
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
Evaluation ><br />
Risque d'incendie,<br />
un guide AFNOR pour les complexes industriels<br />
En complément de la norme « Evaluation du risque incendie », l’AFNOR publie<br />
un guide d’application spécifique pour les complexes industriels afin de les<br />
accompagner dans la mise en œuvre de cette norme.<br />
Publiée en janvier 2012, la norme NF ISO 16732-1<br />
donne la base conceptuelle de l’évaluation du risque<br />
d’incendie. D’application volontaire, elle vise à accompagner<br />
toute décision relative à la prévention ou à la protection<br />
contre l’incendie d'ouvrages neufs ou existants, tels que des<br />
bâtiments. La norme arrive ici en soutien de la réglementation<br />
qui fixe des objectifs de niveau de sécurité minimal à tous les<br />
praticiens de la sécurité incendie (ingénieurs, autorités compétentes,<br />
fonctionnaires territoriaux, personnel de lutte contre<br />
l’incendie, législateurs, assureurs, gestionnaires de risques).<br />
En soutien de la réglementation<br />
La norme est applicable à tout objectif de sécurité : sécurité des<br />
personnes, sauvegarde de biens, continuité d’activité, opérations<br />
de sécurité, protection de l’environnement, conservation<br />
du patrimoine. L’évaluation du risque incendie étant propre à<br />
chaque type d’ouvrage concerné, l’AFNOR publie des guides<br />
élaborés par des professionnels soucieux de co-construire des<br />
outils d’aide à la décision en termes de prévention et de protection<br />
contre l’incendie, pour des cas particuliers de scénarios.<br />
48<br />
Mars 2014 – N°633
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
Paru en juin 2013, le dernier guide propose le cas d’une installation<br />
de stockage de propane fictive (dédiée à la réception<br />
de propane transportée par wagons-citernes), son stockage<br />
dans un réservoir sous pression ainsi qu’à sa réexpédition en<br />
vrac par camions-citernes. Des solutions y sont proposées<br />
pour analyser les risques, leur fréquence et la gravité des<br />
dommages potentiels. Le guide permet aussi de réaliser une<br />
évaluation de l’acceptabilité de ces risques et d’interpréter un<br />
risque incendie selon les méthodes d’analyse de l’incertitude<br />
mais aussi pour évaluer le rapport entre le coût et le bénéfice<br />
de réduction du risque d’une action.<br />
L'évaluation du risque d'incendie développée n'est pas destinée<br />
à être exhaustive mais est fournie à titre d'exemple afin<br />
d'illustrer l'application de l'ISO 16732-1 à une installation<br />
industrielle. Le domaine d'application est par ailleurs limité<br />
aux stratégies mises en œuvre dans le cadre de la phase<br />
de conception, y compris les modifications de l'agencement<br />
de l'installation et le choix des stratégies de sécurité incendie<br />
pertinentes (mise en place de mesures de réduction des<br />
risques). Les stratégies appliquées pendant la phase de fonctionnement,<br />
y compris les modifications du procédé, ne sont<br />
pas incluses.<br />
La présente partie de l'ISO 16732 illustre l'intérêt de la démarche<br />
d'évaluation du risque d'incendie, compte tenu de la<br />
nécessité d'analyser plusieurs scénarios et de l'existence de<br />
plusieurs options de conception, susceptibles de bien fonctionner<br />
ou non en fonction du scénario considéré. L'estimation du<br />
risque est nécessaire pour déterminer le résultat de ces différentes<br />
combinaisons, ainsi que les mesures globales de performance<br />
qui peuvent être comparées aux options de conception.<br />
Un type d'analyse d'ingénierie plus simple serait suffisant<br />
s'il n'y avait qu'un seul scénario considéré ou si les options<br />
avaient tendance à toutes fonctionner de la même façon pour<br />
tous les scénarios.<br />
T. Pigot<br />
Communiqué<br />
NDT WELDING INSPECTION Ltd<br />
NDT WELDING INSPECTION Ltd Spécialisée dans la prestation de<br />
service dans les domaines de l’inspection et du contrôle métallurgique<br />
,controle non destructif tous secteurs industriels que ce soit en fabrication<br />
ou en maintenance. Intervention 7/7 dans le monde. Prestations<br />
de contrôle non destructifs conventionnels, ultrasons en mesures<br />
d'épaisseur et recherche de défaut (UT), ressuage (PT), étanchéité<br />
(LT) rugosité, dureté, ferrite, magnétoscopie,thermographie,Numérisat<br />
ion 3D,Pmi<br />
INSPECTION QA/QC : prestations d'inspection d'usine et inspection<br />
de réservoirs. Contrôle visuel d'équipements sous pression (récipients<br />
et tuyauteries), élaboration de plans d'inspection et de contrôles, arrêt<br />
d'unité.<br />
Vous le voyez, NDT WELDING INSPECTION n'a rien d'une multinationale<br />
ou d'une entreprise abritée derrière le cyber-espace.C'est une<br />
structure qui vous apporte un savoir-faire humain, concret et transparent.Avec<br />
nous , vous profitez d'une expérience de plus de 10 ans<br />
au plus haut niveau dans le domaine de l'industriel , de l'inspection.<br />
Notre équipe est diplômé avec agrément COFREND. UT2/PT2/MT/LT/<br />
VT/TOFD/ N°2 Thermographie.Aujourd'hui je vous apporte toute mon<br />
expérience la plus efficace possible pour votre entreprise.<br />
Créée en 2006, la société NDT WELDING INSPECTION exerce ses<br />
activités dans les domaines du contrôle non destructif, l'inspection,<br />
maintenance industrielle.<br />
Notre vocation initiale était basée sur la métallurgie et ses corollaires<br />
directs : la métallurgie du soudage et les contrôles non destructifs.<br />
Cette spécialité n'étant ni limitative ni exhaustive, NDT WELDING INS-<br />
PECTION intervient dans des domaines diversifiés et ce aussi bien en<br />
France qu'à l'étranger.<br />
Notre politique de qualité<br />
Nous nous engageons à fournir un service<br />
conforme aux exigences qualité afin de donner<br />
une entière satisfaction à notre clientèle.<br />
Nos objectifs sont les suivants :<br />
• Garantir le niveau de qualité de nos services<br />
en l’adaptant à l’ensemble de nos partenaires et clients.• Réduire et<br />
supprimer toutes les non-conformités.• Devenir et rester une référence<br />
de qualité professionnelle.<br />
Notre démarche qualité s’associe également à un engagement collectif<br />
en ce qui concerne l’hygiène, la sécurité et l’environnement.<br />
Nous nous engageons à mettre tout notre professionnalisme et toutes<br />
nos compétences au service de nos clients, afin de les aider et de les<br />
conseiller au mieux de leurs intérêts.<br />
• Nous nous engageons à fournir des prestations d'un excellent niveau<br />
de qualité. Notre but n'est pas d'être les moins chers, mais de fournir en<br />
permanence à nos clients des services d’un niveau de qualité optimale<br />
au prix le plus juste.<br />
• Nous nous engageons également à travailler en respectant le matériel<br />
de nos clients, en respectant les locaux mis à disposition et en fournissant<br />
à nos équipes tout le matériel nécessaire à la réalisation d’un<br />
travail en toute sécurité.<br />
Ndt Welding Inspection (France)<br />
Ltd registered Company N° 7976032 Fiscal N° 6239.7228.14033<br />
Tel +33(0)5.64.88.01.57<br />
Mars 2014 – N°633
CONSTRUCTION<br />
REHABILITATION<br />
EXPLOITATION<br />
MAINTENANCE<br />
LE SALON PROFESSIONNEL DES SOLUTIONS,<br />
PRODUITS ET SERVICES POUR LE BÂTIMENT<br />
PERFORMANT<br />
CERTIFICATION<br />
SMART<br />
BUILDING<br />
TRANSITION<br />
ENERGETIQUE<br />
GREEN<br />
BUILDING<br />
4 ÈME ÉDITION<br />
8/9/10 AVRIL 2014<br />
PARIS - PORTE DE VERSAILLES - PAVILLON 4<br />
WWW.INNOVATIVE-BUILDING.FR<br />
DEMANDE D’INFORMATIONS : INFO@INNOVATIVE-BUILDING.FR<br />
un événement<br />
partenaires officiels<br />
Mars 2014 – N°633<br />
Sponsors<br />
partenaires institutionnels<br />
PLAN<br />
BATIMENT<br />
D U R A B L E<br />
partenaires<br />
3 univers pour un environnement de travail global
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
Technologie ><br />
L’éclairage à LED fait rimer longévité et efficacité énergétique<br />
Désormais courants dans les sources lumineuses portables, les éclairages à LED<br />
de haute puissance peuvent aussi rivaliser avec les tubes et les lampes à incandescence<br />
dans les locaux industriels ou commerciaux. Bonne nouvelle, un laboratoire<br />
indépendant vient au cours d’une première étude, de conclure à l’innocuité photo<br />
biologique de certains produits fabriqués par le britannique.<br />
Contrairement aux lampes traditionnelles, les éclairages<br />
à LED ne se composent ni de verre, ni de filaments et<br />
ils ne contiennent pas de mercure, ni de gaz toxiques<br />
puisque ce sont des éléments à base de semi-conducteurs. De<br />
plus, certains produits professionnels comme les éclairages<br />
à LED Dialight peuvent connaître une durée de vie totalisant<br />
jusqu’à 100 000 heures avec une faible perte d’émissivité au<br />
fil du temps.<br />
Puisque l’éclairage à LED dure plus longtemps que les autres<br />
sources de lumière artificielle et qu’il consomme beaucoup<br />
moins d’énergie, il apporte de réels avantages économiques<br />
et environnementaux. En adoptant des sources d’éclairage à<br />
LED, les entreprises peuvent faire jusqu’à 75% d’économies<br />
sur la facture d’électricité en réduisant de manière mesurable<br />
leur niveau d’émissions de CO 2 . En outre, leur durée de vie<br />
permet de les changer trois à cinq fois moins souvent qu’un<br />
bulbe à filament ou à gaz, d’où découle moins d’opérations de<br />
maintenance, moins de stockage et des durées d’amortissement<br />
du coût d’acquisition plus favorables.<br />
Des produits adaptés aux environnements difficiles<br />
Le britannique Dialight est à ce jour le premier fabricant mondial<br />
de feux de signalisations à LED. Il propose aussi toute<br />
une gamme d’éclairages à LED à haute puissance produisant<br />
de la lumière blanche conçus spécialement pour les installations<br />
difficiles d’accès comme les signalétiques routières et<br />
ferroviaires, l’éclairage public et évidemment, les luminaires<br />
des usines ou des entrepôts installés à plusieurs mètres de<br />
hauteur. Ils conviennent également pour certaines activités de<br />
l’industrie agroalimentaire, spécialement le milieu viticole où<br />
les longueurs d’ondes des lampes peuvent influer sur les vins.<br />
Les produits à LED de la gamme SafeSite permettent aussi de<br />
remplacer l'éclairage conventionnel en intérieur et en extérieur<br />
dans des zones dangereuses (ATEX) comme les installations<br />
de traitement du pétrole, de ses dérivés pétrochimiques et du<br />
gaz, celles servant à la production d'énergie, à l’exploitation<br />
minière, à la chimie, etc.<br />
En France, l’entreprise Noyon qui propose des solutions logistiques,<br />
a choisi de remplacer les lampes d’une surface de<br />
2000 m² par un éclairage à LED pour réduire la consommation<br />
énergétique et fournir une meilleure luminosité pour améliorer<br />
la productivité de l’équipe. Selon Romain Noyon, directeur<br />
de l’entreprise, « le test réalisé avec les lampes à LED a été<br />
concluant. Nous avons donc investit dans cette nouvelle technologie<br />
avec le concours de l’ADEME. Les retours de l’équipe<br />
sont positifs puisque les LED apportent un meilleur confort de<br />
lecture des étiquettes et des écrans tactiles ».Ayant adopté<br />
des éclairages High Bay de Dialight, elle a pu réduire immédiatement<br />
sa consommation de quelque 67 %, passant d’un<br />
total de 12480 W avec les lampes traditionnelles à 3900 W<br />
seulement avec les LED.<br />
Le groupe espagnol Martisa spécialisé dans la découpe de<br />
métal a remplacé des ampoules au sodium haute pression<br />
(SHP) de 450 W qui résistaient mal aux vibrations des machines<br />
par des High Bay de 150 W ce qui, outre les économies<br />
d’énergie réalisées, a permis d’augmenter le confort de travail<br />
en passant d’une luminosité de 90 à 180 Lux, fonction de l’âge<br />
des ampoules au sodium, aux 200 à 210 Lux diffusés par les<br />
LED.<br />
Une première reconnaissance d’innocuité biologique<br />
En vigueur depuis 2008, la norme française NF EN 62471 vise<br />
à évaluer la sécurité photo-biologique des lampes et d’autres<br />
dispositifs d’éclairage pour notamment vérifier que la lumière<br />
émise ne présente pas d’excès dans l’infrarouge, les ultraviolets<br />
ou en lumière bleue. En 2010, une étude publiée par<br />
l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) qui évoquait<br />
l'éventuelle dangerosité de l'éclairage à LED a suscité la polémique.<br />
Organisme indépendant, le Laboratoire national de métrologie<br />
et d’essais (LNE) a réalisé des tests sur les luminaires Dialight<br />
High Bay 150 W afin de déterminer leur positionnement dans<br />
l’un des groupes de risque. Ayant procédé à trois ensembles<br />
de mesure critiques, le LNE conclut que le rayonnement mesuré<br />
est classé dans le groupe « sans risque » selon la norme<br />
NF EN 62471 avec une distance de sécurité définie à 1,07 m<br />
pour des équipements généralement installés à des hauteurs<br />
comprises entre 5 et 24 m dans les locaux industriels.<br />
T. Pigot<br />
Mars 2014 – N°633 51
<strong>Maintenance</strong> tertiaire<br />
Nouveautés ><br />
Une base d’information gratuite sur tablette Android<br />
Les applications gratuites sur tablettes qui s’adressent aux professionnels et notamment<br />
aux intervenants qui effectuent des travaux de rénovations ou de maintenance<br />
dans le tertiaire sont encore peu nombreuses. Technal prend les devants.<br />
Les professionnels du bâtiment sont à la pointe des<br />
usages d’Internet et des nouveaux médias puisque par<br />
exemple, 96 % des architectes et 79 % des artisans<br />
déclarent l’utiliser quotidiennement dans leur activité. Les<br />
tablettes qu’elles fonctionnent sous Android ou sous IOS font<br />
partie des choix privilégiés par ces nomades professionnels.<br />
Technal, fournisseur de façades, fenêtres, portes-fenêtres,<br />
baies coulissantes, portes blindées et autres éléments d’aménagement<br />
utilisés en construction comme en rénovation pour<br />
les immeubles de bureau et les locaux collectifs, propose désormais<br />
une application gratuite pour ces terminaux mobiles.<br />
Le système de navigation permet d’accéder en quelques clics<br />
à une information détaillant les caractéristiques des fenêtres,<br />
des portes classiques et coulissantes, des façades, des vérandas<br />
et des produits d’occultation solaire de la marque.<br />
Brochures produits, fiches techniques complètes, visuels de<br />
coupe ou de réalisations, cet outil numérique constitue autant<br />
une source d’informations que d’inspiration. Ergonomique et<br />
rapide, la navigation<br />
permet d’accéder en<br />
quelques clics à l’ensemble<br />
des solutions.<br />
L’internaute peut en<br />
outre, partager et sauvegarder<br />
ces informations,<br />
et établir un<br />
classement des produits<br />
l’intéressant tout<br />
spécialement. Selon la langue sélectionnée (français, anglais,<br />
espagnol ou portugais), l’application propose uniquement les<br />
produits disponibles dans le pays correspondant.<br />
Les solutions proposées disposent d’une galerie personnalisée<br />
incluant des visuels de coupe, des zooms sur les types<br />
de finitions proposées, les profilés des ouvrants, les poignées<br />
disponibles afin d’englober les différents aspects techniques et<br />
esthétiques pertinents pour planifier la pose.<br />
Nouveau scellement chimique par injection<br />
Issue de la technologie Fischer, FIS Plus est une résine de scellement de nouvelle<br />
génération, agréée et plus résistante permettant des fixations hautes performances<br />
dans toutes les maçonneries.<br />
Pour effectuer des fixations solides et sûres de charges<br />
lourdes, de nombreux utilisateurs optent pour le scellement<br />
chimique par injection. C’est à cette fin que<br />
Fischer élargit sa gamme de scellement chimique et lance FIS<br />
Plus, une nouvelle résine de scellement agréée pour la fixation<br />
dans tous les types de maçonneries.<br />
Le nouveau scellement chimique FIS Plus de Fischer est adapté<br />
pour la fixation de menuiseries comme les volets, portails,<br />
stores et marquises, pour les installations sanitaires (chauffeeau,<br />
accumulateurs, etc.) ou encore, les garde-corps dans un<br />
large éventail de maçonneries : blocs de béton, parpaings,<br />
briques pleines et briques creuses de terre cuite, issus des<br />
principaux fabricants français. Ce scellement chimique dispose<br />
d’un agrément technique européen (ATE) pour le scellement<br />
qui s’applique à 90 % de la maçonnerie utilisée en France sans<br />
qu’il soit nécessaire de procéder à des essais de chantier complémentaires.<br />
De dernière génération, cette nouvelle résine FIS Plus 300T<br />
respecte la norme sur la qualité de l’air intérieur. Classée A+,<br />
elle peut être utilisée en intérieur en raison de sa faible émission<br />
de composés organiques volatils.<br />
Dotée d’un système breveté, la cartouche est composée de<br />
deux compartiments semi-rigides (inlays) contenant le mortier<br />
et le durcisseur. La tête de cartouche est solidaire de ces compartiments<br />
ce qui améliore la mise en œuvre. Grace à ce système,<br />
la résine et le durcisseur restent bien séparés pendant le<br />
stockage, facilitant une réutilisation ultérieure.<br />
52<br />
Mars 2014 – N°633
Produits & Services<br />
Sécurité machines ><br />
Nouveaux cadenas de condamnation<br />
Brady présente de nouveaux cadenas de condamnation<br />
et de consignation des équipements sensibles,<br />
utilisables dans les environnements humides, pour<br />
protéger contre les chocs électriques ou pour fournir<br />
davantage d'informations.<br />
Fabricant et vendeur de solutions d'identification de sécurité,<br />
notamment des cadenas de consignation, Brady<br />
Corporation vient d'ajouter trois nouvelles références<br />
à sa gamme de produits de condamnation spécialisés. « Nous<br />
avons ajouté des cadenas de sécurité en aluminium compact,<br />
allongés et renforcés », détaille Dominique Roosen, responsable<br />
Produits d'Identification de Sécurité chez Brady EMEA.<br />
« Ces nouveaux cadenas seront utiles à un grand nombre<br />
d'entreprises dans différentes situations de consignation et<br />
condamnation. »<br />
Un produit essentiel qui renforce la sécurité<br />
Des cadenas de qualité sont essentiels à toute procédure<br />
de consignation/condamnation. Ces cadenas garantissent<br />
que l'énergie des machines demeure verrouillée pendant<br />
les opérations de maintenance, jusqu'à ce que chaque technicien<br />
concerné ait retiré son propre cadenas à clé unique.<br />
Les cadenas appropriés pour ce genre d'applications bénéficient<br />
d'une durée de vie élevée et garantissent un verrouillage<br />
professionnel des machines. « Nous avons conçu<br />
ces nouveaux cadenas en réponse à des situations précises<br />
auxquelles nos clients sont confrontés », explique encore<br />
Dominique Roosen. « Nous les avons ajoutés à notre<br />
gamme de cadenas pour étendre notre capacité à proposer<br />
le meilleur produit pour chaque type d'application. »<br />
Des cadenas parfaitement adaptés<br />
« Le choix des caractéristiques et de la qualité d'un cadenas<br />
dépend des conditions dans lesquelles il sera utilisé », développe<br />
Dominique Roosen. « Dans les applications électriques<br />
par exemple, des cadenas non conducteurs doivent être utilisés.<br />
Les cadenas en aluminium conviennent aux environnements<br />
humides. Pour les panneaux électriques, des cadenas<br />
légers sont nécessaires. Lorsque plusieurs équipes et soustraitants<br />
sont impliqués, les cadenas à code couleur aident le<br />
personnel à savoir qui a verrouillé une source d'énergie. « Nos<br />
derniers ajouts permettent aux techniciens de maintenance de<br />
mieux gérer les dispositifs de petite taille et les équipements<br />
à verrouillage intégré, d'indiquer davantage d'informations sur<br />
leur cadenas ou d'utiliser des cadenas à isolation élevée. »<br />
Compact et léger, le cadenas en aluminium est idéal<br />
pour verrouiller les dispositifs de petite taille et les équipements<br />
à fermeture intégrée. Son revêtement en aluminium<br />
garantit des performances et une résistance remarquables<br />
dans les environnements humides ou en extérieur.<br />
Le cadenas de sécurité allongé est idéal pour verrouiller les<br />
machines industrielles, son corps non conducteur et anti-étincelles<br />
est deux fois plus long que celui des cadenas habituels.<br />
Il fournit un espace suffisant pour apposer une étiquette de<br />
plus grande taille et donc pour indiquer davantage d'informations<br />
voire pour laisser un message en plusieurs langues.<br />
Pour sa part, le cadenas de consignation renforcé est doté<br />
d'un revêtement en nylon. Ces produit sont conçus à partir<br />
d’un corps en aluminium massif et sont dotés d’une<br />
anse en acier afin de garantir une résistance physique élevée<br />
et une isolation contre les chocs électriques. Ils sont<br />
donc idéaux pour verrouiller les applications électriques.<br />
« Nous continuerons d'étendre notre gamme en fonction des<br />
suggestions et des besoins de nos clients », affirme encore<br />
Dominique Roosen.<br />
Mars 2014 – N°633 53
Produits et services<br />
Outillage ><br />
Brammer référence les outils Roebuck<br />
Brammer va commercialiser en exclusivité les outils Roebuck, une marque pérenne<br />
existant depuis cent cinquante ans. L’objectif pour le distributeur européen de produits<br />
et services dédiés à la maintenance est de proposer des outils industriels de<br />
qualité au meilleur coût.<br />
54<br />
Destinée à des professionnels et des techniciens travaillant<br />
dans des environnements industriels et de fabrication,<br />
la marque Roebuck dispose de onze gammes d’outils<br />
à main comptant quelque 1 400 produits réputés pour leur<br />
qualité : clés de serrage et clés plates, cliquets et douilles, clés<br />
dynamométriques, tournevis, clés hexagonales et embouts,<br />
pinces plates ou coupantes, cisailles, limes, marteaux et outils<br />
de percussion, scies, couteaux et lames de sciage, dispositifs<br />
de serrage, outils de mesure, perceuses, tarauds et forets.<br />
Certains outils offrent des caractéristiques et des avantages<br />
appréciables. C’est le cas par exemple, de l’un des produits<br />
phares de la marque appelée Uniwrench. Au premier coup<br />
d’œil, il s’agit d’un banal jeu de onze clés métriques mixtes (clé<br />
plate d'un côté, une clé à œil 12 pans de l'autre) couvrant la<br />
gamme de 8 à 19 mm. Il est cependant couvert par un brevet<br />
LOCATION D’AIR COMPRIMÉ<br />
100% EXEMPT D’HUILE (ISO CLASSE 0)<br />
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Ventilateurs de toutes marques.<br />
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Mars 2014 – N°633<br />
SERVICE ET ASSISTANCE TÉLÉPHONIQUE : 24H/ 24 7J/7<br />
Aerzen Centre de Location FRANCE<br />
Numéro Unique 06.08.98.68.38<br />
Cedric.Borsani@aerzenrental.com, www.aerzenrental.com<br />
mondial puisque chaque clé plate au chrome-vanadium a subi<br />
un usinage spécifique de ses mâchoires qui permet d’accrocher<br />
les têtes de vis comme les écrous dont les parties saillantes<br />
ont été endommagées jusqu’à présenter un arrondi de<br />
70 %. Il est ainsi possible de venir à bout des fixations, même<br />
les plus rétives sans en passer par la scie ou la disqueuse ; ce<br />
qui est particulièrement intéressant pour effectuer un démontage<br />
dans les endroits exigus.<br />
Le fabricant propose aussi des coffrets universels de douilles<br />
avec manche à cliquet inversable présentant la particularité de<br />
fournir un double jeu de douilles, l’un à 6 pans et l’autre à 12<br />
pans pour faciliter les interventions.<br />
Roebuck se positionne comme un fabricant d’outils d’un rapport<br />
qualité/prix avantageux et ce, alors même que la conception<br />
et la fabrication respectent comme chez les marques concurrentes,<br />
des standards de performances et de durabilité élevés<br />
(Din, EN, GS, IEC, ISO, VDE). Ces prix compétitifs résultent<br />
d’un positionnement bien pensé : les outils commercialisés par<br />
Brammer sont spécialement conçus pour les industriels et non<br />
pour la vente de détail qui elle, engendre des coûts additionnels<br />
de conditionnement, de distribution et de promotion.<br />
Une garantie à vie<br />
Les outils Roebuck sont accompagnés d’une garantie à vie.<br />
Brammer s’engage en effet, à réparer ou à remplacer gratuitement<br />
tout produit estampillé de cette marque qui se révélerait<br />
défectueux.<br />
Le service clientèle de Brammer proposera également à ses<br />
clients désireux de découvrir Roebuck, le calcul de l’économie<br />
réalisée sur leur achat plutôt que sur une autre marque.<br />
Il suffira pour cela de fournir le type d’outil acheté habituellement,<br />
son prix unitaire et les volumes commandés. « En référençant<br />
Roebuck, Brammer propose désormais une solution<br />
qui permettra aux acheteurs de réduire le montant de leurs<br />
commandes d’outils tout en maintenant la qualité et la performance<br />
des produits choisis » explique Bruno Carrier, Directeur<br />
Marketing et Développement chez Brammer.<br />
Roebuck est déjà utilisé par des grands noms de l’industrie européenne<br />
comme AgustaWestland, Honda of the UK Manufacturing<br />
LTD, National Grid plc, Siemens plc, Tata Steel, Thames<br />
Water Utilities LTD.
Produits & Services<br />
Securité ><br />
Des balises lumineuses<br />
aux normes<br />
antidéflagrantes<br />
Equipement ><br />
Des raccords à sertir<br />
chez Béné Inox<br />
Béné Inox (www.bene-inox.com) propose une large<br />
gamme de raccords à sertir en acier inoxydable (Ø12<br />
à Ø54 en Inox 316L). Premier avantage, ils s’adaptent<br />
facilement sur les projets déjà existants et sont pratiques et faciles<br />
à monter en cas de maintenance ou de rénovation d’une<br />
installation. Ils sont aussi conçus pour résister à la corrosion.<br />
Il s’agit donc d’une solution économique dont la mise en œuvre<br />
est simplifiée à l’extrême. La pose requière peu de matériel<br />
puisqu’une simple pince à sertir suffit. Il est donc inutile de<br />
faire appel à un soudeur qualifié et partant, il n’est pas nécessaire<br />
d’obtenir un permis feu.<br />
RS Components (www.rs-components.com) distribue<br />
en France, les balises lumineuses ATEX du britannique<br />
Moflash Signalling qui émettent des signaux lumineux<br />
d’alerte pour l’évacuation, la signalisation ou l’avertissement.<br />
Il s’agit des balises en acier inoxydable de la série BC125 et<br />
des balises en plastique renforcé de fibres de verre (GRP)<br />
de la série BC150, conçues pour émettre des signaux lumineux<br />
d’alerte visibles dans des atmosphères potentiellement<br />
explosives ou des environnements difficiles comme les platesformes<br />
gazières ou pétrolières, les installations chimiques,<br />
pétrochimiques ou marines.<br />
Le sertissage est une méthode d’assemblage dite « propre »<br />
qui ne contamine pas les équipements périphériques et qui<br />
– contrairement à la soudure – ne laisse pas de trace. Les<br />
raccords Béné Inox ont un indicateur visuel permettant de<br />
contrôler le sertissage. Béné Inox fournit également du tube,<br />
des raccords et des accessoires inox.<br />
LUBRIFIANTS POUR L’INDUSTRIE<br />
L’une ou l’autre série de balises est disponible soit avec une<br />
lampe au xénon (stroboscopique) capables de produire différentes<br />
fréquences de flash dans plusieurs puissances lumineuses<br />
(10W, 15W, 20W, 25W), soit à LED pour un fonctionnement<br />
qui peut être clignotant, rotatif, statique dans deux<br />
puissances lumineuses (5W, 10W). Elles sont distribuées en<br />
standard avec un choix de couleur de lentille orange, rouge,<br />
bleue, verte ou incolore et d’autres couleurs peuvent être livrées<br />
à la demande.<br />
Ces modèles peuvent être équipés d’une fonction de déclenchement<br />
par téléphone et peuvent donc être utilisés comme<br />
indicateur d’appel dans des environnements bruyants.<br />
Avec ses 3,8 kg seulement, la balise BC150 est facile à installer<br />
et constitue une solution de signalisation économique.<br />
Le modèle en acier inoxydable BC125 plus robuste (5,4 kg)<br />
est idéal pour les applications où les conditions environnementales<br />
sont particulièrement difficiles.<br />
Les deux dispositifs sont conformes aux normes ATEX et<br />
CQST en accord avec les règlementations de sécurité européennes<br />
et garantissent la protection des personnes en zone<br />
dangereuse.<br />
1700 références pour les professionnels de l’industrie mécanique,<br />
aéronautique, la plasturgie et l’agroalimentaire<br />
Fluides d’usinage, lubrifiants de graissage, produits de maintenance,<br />
lubrifiants d’emboutissage, solvants, lessives, antirouilles, aérosols<br />
Matériels de mise en œuvre et de contrôle des produits en service<br />
(Déshuileurs, doseurs, réfractomètres, etc.)<br />
Rendez-vous HALL 2 STAND 220<br />
Salon INDUSTRIE & SOUS-TRAITANCE<br />
du Grand Ouest à Nantes du 18 au 20 mars 2014<br />
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Mars 2014 – N°633<br />
55
Produits et services<br />
56<br />
Sécurité ><br />
Lampe ATEX pour montage<br />
en guirlande<br />
Fournisseur spécialisé dans les solutions d’éclairage<br />
ATEX, Opti-Light propose une large gamme de lampe de<br />
travail à LED, légères, maniables et certifiées pour intervenir<br />
dans 95 % des atmosphères explosives de Zones 1, 2,<br />
21 et 22. Elles sont spécialement adaptées pour les industries<br />
pétrochimique, aéronautique et navale.<br />
Présentant une durée de vie d’environ 60.000 heures, elles<br />
ont une consommation électrique qui ne dépasse pas 33 %<br />
d’un dispositif d’éclairage conventionnel comparable. Les<br />
lampes de travail à LED peuvent être alimentées en courant<br />
continu ou alternatif avec une tolérance de plus ou moins 20 %<br />
à partir de leur tension<br />
de référence. Ainsi,<br />
les modèles fonctionnant<br />
sous 24 V AC/DC<br />
acceptent une tension<br />
comprise entre 18 et 28<br />
V et les modèles fonctionnant<br />
sous 230 V<br />
acceptent une tension<br />
Mars 2014 – N°633<br />
évoluant entre 185 et 264V. Elles intègrent un système vérifiant<br />
la tension d’entrée : une LED verte s’allume si la tension est<br />
comprise dans la plage de tolérance, une LED rouge dans les<br />
autres cas.<br />
Disponible pour un éclairage diffusant sur 180° ou 360°, elles<br />
sont fournies avec une sangle et un film antistatique et une<br />
longueur de câble qui atteint 15 m. Elles peuvent recevoir une<br />
fixation aimantée et être équipées de prises de repiquage en<br />
option.<br />
BIS Yéti, un système de<br />
supportage sécurisé à<br />
mise en œuvre rapide<br />
Afin de fournir aux professionnels<br />
des services sur sites,<br />
des équipements permettant<br />
de gagner du temps tout en assurant<br />
des conditions de sécurité optimales,<br />
Legoueix, distributeur industriel<br />
d’outillage et de consommables<br />
pour les métiers de l’énergie et de<br />
l’eau (www.legoueix.com), distribue<br />
les produits de la gamme BIS Yéti,<br />
un système modulaire destinés au<br />
supportage des installations sur<br />
toits plats. Ce système a été conçu<br />
par Walraven (www.walraven.com),<br />
spécialiste européen des systèmes<br />
de fixation et de supportage pour les<br />
installations électriques, sanitaires et<br />
de chauffage.<br />
Les éléments de la gamme Bis Yéti sont utilisables pour réaliser<br />
des installations sur les toits plats voire, légèrement inclinés.<br />
Le système de fixation est adaptable jusqu’à 7° pour compenser<br />
les irrégularités de la surface. De plus, l'insert jaune qui<br />
reçoit le rail permet une rotation à 360°. Il s’agit d’un kit complet<br />
incluant un tapis antidérapant et anti vibrations pour une meilleure<br />
répartition du poids ; ce qui garantit une sécurité optimale<br />
durant les interventions des professionnels. Il s’adapte facilement<br />
et permet le positionnement précis des équipements supportés<br />
en empêchant la pénétration de la chape d’étanchéité,<br />
ce qui réduit les risques d’infiltration.<br />
Les pieds BIS Yéti sont installés avec du rail profilé Strut qui<br />
permet d’aménager toutes sortes de supports. Walraven propose<br />
le système de rail RapidStrut constitué de différents profilés<br />
en acier et complété d'une large gamme d'accessoires<br />
(connecteurs de rail, plaques murales, bouchons de finition,<br />
etc.). La finition galvanisée à chaud permet évidemment à ces<br />
produits d'être parfaitement adaptés aux installations en toiture.<br />
Doté de contrepoids empilables en option pour une stabilité<br />
encore plus importante, le système BIS Yéti de Walraven est<br />
un produit innovant multifonctions dédié au supportage d’installations<br />
de climatisation, de panneaux solaires, d’éoliennes,<br />
de pompes, de cheminements ou encore de conduits d’évacuation.
Produits & Services<br />
Equipement ><br />
Fuchs Lubrifiant<br />
Exposant au salon Industrie Paris 2014, Fuchs Lubrifiant présente trois nouveaux<br />
fluides d’usinage, le système MINIPURE MP52 pour la filtration et le déshuilage des<br />
fluides de coupe, un nouveau concept de lubrification par pulvérisation ainsi qu’une<br />
fontaine de nettoyage à haute pression.<br />
Les trois dernières nouveautés de la firme allemande<br />
Fusch Lubrifiant visent à accroitre la productivité et à<br />
renforcer la sécurité des opérateurs pour tout ce qui<br />
concerne les fluides d’usinage. Elles présentent des atouts<br />
intéressants parmi lesquels, l’amélioration des performances<br />
de coupe et l’augmentation des performances anticorrosion<br />
bien sûr mais aussi la suppression de l’acide borique, la diminution<br />
des risques chimiques, l’emploi modéré des biocides<br />
et surtout, la compatibilité avec les matériaux aéronautiques.<br />
Trois nouveaux fluides ECOCOOL<br />
Mélangé à l’eau, les fluides<br />
d’usinage hydrosolubles ECO-<br />
COOL AL 3110-2 pour une<br />
émulsion opalescente stable<br />
et ECOCOOL R-TN 2525 HP-<br />
RR pour une microémulsion<br />
stable, sont adaptés à l’usinage<br />
du titane, des superalliages,<br />
du nickel, des aciers<br />
et des alliages d’aluminium en<br />
ébauche et en finition. Pour<br />
sa part, la microémulsion multifonctionnelle<br />
à forte teneur<br />
en huile ECOCOOL CS 1830,<br />
bénéficie d’un haut pouvoir<br />
anticorrosion acier-fonte. Avec des concentrations de 4 à 6 %,<br />
elle est spécialement adaptée pour l’usinage général et la rectification<br />
des fontes, des aciers et des métaux non ferreux tels<br />
que les alliages cuivreux et l’aluminium.<br />
Les visiteurs du salon Industrie Paris 2014 pourront découvrir<br />
le tout nouveau système MINIPURE MP52 pour la filtration<br />
et le déshuilage des fluides de coupe. En service, les fluides<br />
d’usinage solubles se chargent en impuretés et en huiles<br />
étrangères, préjudiciables au fonctionnement du matériel<br />
comme à la performance d’usinage ce qui nuit aux caractéristiques<br />
des pièces (propreté particulaire) et dégrade les conditions<br />
de travail. Les unités de la gamme MINIPURE éliminent<br />
en continu, les micro-copeaux, les particules fines solides et<br />
les huiles entières ou en émulsion provenant de la lubrification<br />
de la machine. Ces équipements conviennent également pour<br />
l’électro-érosion et la découpe au jet d’eau.<br />
Une fontaine de nettoyage à haute pression<br />
Fuchs Lubrifiant lance aussi une machine de nettoyage manuel<br />
sous haute-pression, en enceinte fermée, qui fonctionne<br />
en circuit avec un produit de dégraissage lessiviel. Baptisée<br />
EASYWASH HP, elle est spécialement recommandée pour les<br />
pièces de formes complexes ou<br />
pour les opérations de nettoyages<br />
difficiles nécessitant rapidité et<br />
précision.<br />
Cette machine de nettoyage peut<br />
avantageusement remplacer les<br />
fontaines à solvants traditionnelles<br />
et diminuer notablement les quantités<br />
de déchets générés par les<br />
opérations de nettoyage manuel.<br />
Le fabricant d’avertisseurs optiques<br />
et sonores à votre service<br />
Grande largeur de gamme<br />
Nouveau site web : e-shop<br />
Innovation continue : R & D<br />
Vaste stock disponible<br />
Conseils de spécialiste, étude personnalisée sur site<br />
Contactez-nous !<br />
WERMA - Tél. : 04 72 22 37 37 - www.werma.fr<br />
Mars 2014 – N°633<br />
57
Produits et services<br />
Etanchéité ><br />
Garnitures mécaniques<br />
pour la maintenance et<br />
la réparation rapide des<br />
pompes<br />
Latty propose une nouvelle gamme de garnitures mécaniques<br />
OEM adaptée aux besoins des services maintenance<br />
pour la réparation rapide des pompes de process<br />
dans l’agro-alimentaire, la chimie, la pharmacie, le traitement<br />
des eaux etc. Elle intègre des pièces mécaniques Alfa Laval,<br />
APV, KSB, Fristam et Grundfos. Cette gamme est distribuée<br />
au travers des centres de services Latty Mecaseal et Mecanetanche,<br />
spécialisés dans la réparation et le reconditionnement<br />
des garnitures mécaniques. Des techniciens qualifiés spécialement<br />
formés aux différents environnements de production<br />
réalisent sur site des audits et des diagnostics. Ils conseillent<br />
les clients pour l’amélioration des systèmes d’étanchéité des<br />
garnitures standards ou spécifiques, des boîtiers, des agitateurs<br />
ou des pompes de process. Ils interviennent aussi bien<br />
pour la fiabilisation des étanchéités que pour une adaptation<br />
des matériels aux évolutions technologiques et environnementales.<br />
Les centres de maintenance procèdent également au<br />
reconditionnement personnalisé et traçable de garnitures standards<br />
ou spécifiques. Ils sont équipés d’outils et de matériels<br />
de réparation et de conditionnement et possèdent un stock et<br />
une plateforme logistique garantissant ainsi une livraison rapide<br />
des produits.<br />
Venez nous rencontrer au Salon MtoM !<br />
les 19 et 20 Mars au CNIT - Paris La Défense<br />
Hall Pierre et Marie Curie - Stand B26<br />
Vos bâtiments vivent !<br />
Apprenez à les connaître<br />
Et chassez les ”Gaspis“<br />
SkySpark fournit des informations<br />
concrètes pour économiser tout azimut.<br />
Rangement ><br />
Nouveau chariot Stahlwille<br />
Le système de verrouillage du nouveau chariot TBT13216<br />
de Stahlwille est équipé du mécanisme « Quick-release<br />
» de Stahlwille, garant d'une grande sécurité. La<br />
conception de ce chariot permet à l'utilisateur d'accéder à<br />
tous les tiroirs de la boite à outils 13216. Très robuste, il est<br />
construit en tôle d'acier et comporte deux roues fixes et deux<br />
roues avec freins (Ø 75 mm). Extrêmement pratique, sa poignée<br />
escamotable comprend une butée d'arrêt. Son poids est<br />
de 7 kg, quant à sa capacité de charge statique maximale, elle<br />
est de 150 kg. Ce chariot est le complément des caisses à<br />
outils Stahlwille (réf. 13216/2/3/4) et les 'Line <strong>Maintenance</strong> Set'<br />
13214/13214a, c'est à dire les compositions d'outils en caisses<br />
à outils portables, destinées à la maintenance en ligne dans les<br />
avions et les hélicoptères..<br />
Outil ><br />
Nouveau cliquet Facom<br />
Le cliquet fait partie des outils pour lesquels Facom est<br />
en perpétuelle innovation. Dans la gamme de cliquets<br />
à manche rotatif, le nouveau cliquet ½ pouce facilite le<br />
travail en phase d’approche dans les endroits les plus difficiles<br />
d’accès. Avec ce nouveau cliquet, les professionnels trouveront<br />
un outil fiable et durable, leur permettant de réaliser des<br />
serrages de précision quels que soient leurs environnements<br />
de travail. De même dans les endroits où il n’y a pas la place<br />
de tenir la tête du cliquet et la douille, il n’est plus nécessaire<br />
de maintenir en même temps la tête du cliquet et la douille<br />
avec la main pour éviter la rotation inverse de la douille lors du<br />
mouvement retour des cliquets traditionnels: il suffit de placer<br />
simplement la douille sur le carré et de tourner le manche.<br />
58<br />
Tel : +33 (0)4 26 17 37 40<br />
Web : www.ga-mm.com<br />
Mail : info@ga-mm.com<br />
Mars 2014 – N°633
Equipement de protection ><br />
Sur-chaussures<br />
tout terrain<br />
Avec MasterGrip, la<br />
société Tiger Grip<br />
propose des surchaussures<br />
tout terrain, avec<br />
crampons acier interchangeables<br />
en un tour de clef<br />
(inspiré du système pour<br />
chaussures de footballeurs).<br />
Indispensable pour lutter contre les risques de chutes sur verglas,<br />
neige, surfaces boueuses et pentues, MasterGrip est livré<br />
avec deux types de crampons : IceGrip (rouges) pour neige et<br />
verglas ; AllRoad (jaunes) pour tous les terrains boueux, talus<br />
en pente, etc.<br />
MasterGrip permet d’évoluer en extérieur sans risque de chute<br />
sur des terrains rendus particulièrement glissants par la boue,<br />
la neige et le verglas. Il convient à la maintenance de sites<br />
industriels, aux opérations de secours ou de déblaiement, à<br />
l'entretien des espaces verts, aux interventions hivernales en<br />
extérieur, etc.<br />
Outil ><br />
Dégrippant multifonctions<br />
format de poche<br />
Formulé pour faciliter les opérations<br />
de maintenance, d’entretien et de<br />
protection en une seule application,<br />
le KF5 de CRC Industries est une solution<br />
unique par sa polyvalence et son efficacité.<br />
Multifonctions, il protège les pièces<br />
et les équipements de la corrosion tout<br />
en chassant l’humidité. Son film huileux<br />
et presque invisible lubrifie les surfaces<br />
en même temps qu’il chasse les résidus<br />
graisseux des matériaux métalliques ou<br />
plastiques. L’application est parfaitement<br />
réalisée et dans des conditions de sécurité<br />
optimales le gaz propulseur étant ininflammable.<br />
Le KF5 était déjà disponible<br />
en aérosol de 650 ml, en bidon et en fûts,<br />
il est désormais proposé dans un petit format<br />
très pratique, en aérosol de 270 ml,<br />
à emporter partout. Il se glissera facilement<br />
dans les mallettes à outils ou dans<br />
les poches pour toutes les opérations de<br />
maintenance.<br />
Mars 2014 – N°633 59
Produits et services<br />
Equipements ><br />
Vêtement de travail<br />
haute visibilité<br />
Pour les employés qui travaillent à l’extérieur, quelquefois<br />
de nuit, dans des conditions extrêmes d’insécurité<br />
et sous les menaces de la météo, MEWA a mis au<br />
point toute une ligne de vêtements haute visibilité protégeant<br />
contre les intempéries. Les vêtements de protection MEWA<br />
ont un double rôle : sécuriser les personnes qui les portent et<br />
être confortables. Ils sont étudiés pour permettre une liberté<br />
totale de mouvement et s’adaptent ainsi à tous les métiers<br />
(conformes aux exigences du code de la route qui prescrit l'utilisation<br />
de vêtements de signalisation selon la norme EN 471).<br />
Les vêtements de la gamme « MEWA Security » sont équipés<br />
de bandes réfléchissantes placées sur un tissu léger et fluorescent<br />
(norme EN 471). Le système de ventilation est étudié pour<br />
supporter tous les climats.<br />
La ligne MEWA « CLIMAT S » satisfait aux exigences de la<br />
norme européenne EN 343 concernant les vêtements de protection<br />
contre les intempéries, mais sans rien perdre de son<br />
style dynamique. Par exemple, la veste de pluie 100 % polyester<br />
est à la fois imperméable et respirante, et valorisée par<br />
une coupe moderne. Quant à la gamme MEWA « Multiwear »,<br />
idéale pour l’hiver et la mi-saison, elle met en oeuvre le principe<br />
de la superposition de couches de vêtements en préservant<br />
la liberté des mouvements. Les couleurs fluorescentes et<br />
les bandes réfléchissantes amovibles assurent quant à elles la<br />
visibilité du porteur, même dans l'obscurité. Enfin, la gamme<br />
« MEWA Hi-Vis » offre une visibilité optimale de jour comme<br />
de nuit, ses bandes réfléchissantes soulignant la silhouette du<br />
porteur.<br />
60<br />
Mars 2014 – N°633
Produits & Services<br />
Signalisation ><br />
Des outils pour l’amélioration de production<br />
WERMA propose des solutions inédites de colonnes lumineuses qui facilitent le Lean<br />
management et l’amélioration continue des process de production.<br />
Issu du système de production TPM de Toyota, on appelle<br />
Andon un système lumineux d’alerte activé par un opérateur<br />
ou déclenché automatiquement par une machine dès<br />
que le poste de travail rencontre un problème, une panne ou<br />
un problème de qualité. Le boîtier AndonCONTROL permet<br />
d’avertir, d’informer ou de solliciter une intervention en déclenchant<br />
un des étages d’une colonne lumineuse. Idéal en milieu<br />
industriel pour indiquer un état, un défaut ou un appel de<br />
pièces ou de matière. Convient aussi pour les comptoirs dans<br />
les établissements publics ou dans la logistique.<br />
Le système radio sans fil WIN (Wireless Information Network),<br />
composé d’un maître qui reçoit les informations des modules<br />
esclaves placés sur des colonnes lumineuses. Ce système<br />
radio (868 MHz) permet de surveiller jusqu’à 50 machines de<br />
fonctions et de générations différentes. Le logiciel installé sur<br />
un ou plusieurs PC reçoit les informations des états de chaque<br />
colonne lumineuse et permet une analyse efficace.<br />
La distance théorique entre maître et esclaves est de 300<br />
mètres. Chaque unité esclave fait office de répéteur, élargissant<br />
ainsi la distance couverte.<br />
Le système radio sans fil « WIN Performance » obéit au même<br />
principe de fonctionnement que WIN mais ce module permet<br />
aussi le comptage des unités fabriquées. L’affichage permettra<br />
de surveiller l’état de la machine, le nombre de pièces et<br />
le pourcentage de pièces atteint. C’est un suivi constant des<br />
étapes de la production. L’utilisateur peut créer des tâches et<br />
rentrer les quantités escomptées, vérifier où en est son état de<br />
production de manière globale et regarder dans le détail les<br />
performances des machines.<br />
Précisons que les systèmes radio WIN et WIN Performance<br />
peuvent également être montés sur les boîtiers AndonCON-<br />
TROL. Ainsi les opérateurs peuvent actionner les états de la<br />
colonne lumineuse et ensuite le système WIN assure la supervision<br />
des machines.<br />
Mars 2014 – N°633<br />
61
Mars 2014 – N°633<br />
www.keymica.com
Agenda / Manifestations<br />
Attention : afin de s’assurer de la tenue des manifestations annoncées, nous invitons nos<br />
lecteurs à se renseigner auprès des organisateurs avant de planifier une visite.<br />
De l’international au régional<br />
Le printemps est riche de rendez-vous de portée internationale tels que la Foire de Hanovre ou le salon industrie Paris. Mais les<br />
expositions régionales situées au plus près des préoccupations des acteurs locaux, permettent aussi de trouver des partenaires<br />
et de s’informer sur les technologies au cœur même des bassins d’emploi.<br />
MARS<br />
18 au 20 mars, Industrie et<br />
Sous-traitance du Grand-<br />
Ouest 2014, Nantes<br />
Fort de ses 25 ans d’existence,<br />
ce salon se situe au cœur d’un<br />
territoire, où l’industrie reste<br />
un levier économique majeur.<br />
Les forces en présence réunies<br />
font des Pays de la Loire,<br />
l’une des régions les plus dynamiques<br />
en matière de développement<br />
industriel, d’innovations<br />
et d’expertises techniques. Ce<br />
carrefour d’échanges avec les<br />
régions Bretagne, Basse-Normandie,<br />
Pays de la Loire, Limousin,<br />
Poitou-Charentes, est<br />
le rendez-vous des PME, PMI et<br />
des TPE mais aussi des grands<br />
groupes industriels.<br />
Parc des Expositions, Route<br />
de Saint-Joseph de Porterie,<br />
44300 Nantes<br />
www.industrie-nantes.com<br />
19 et 20 mars, RF & Microwave<br />
– Machine to Machine,<br />
Paris La Défense<br />
Salon des radiofréquences, des<br />
hyperfréquences, du wireless et<br />
de la fibre optique, les visiteurs<br />
découvriront les évolutions technologiques<br />
et techniques dans<br />
des domaines tels que la CEM<br />
ou l’intégration de système hyperfréquence<br />
et millimétrique.<br />
CNIT, 2 place de La Défense<br />
92053 Paris La Défense<br />
www.salons-solutions-electroniques.com<br />
25 au 27 mars, RIST et<br />
RISF, Valence<br />
RIST, Rencontres Interrégionales<br />
de Sous-Traitance du<br />
Sud-Est, et RISF, Rencontres<br />
Industrielles des Services et de<br />
la Fourniture réunissent chaque<br />
année plus de 300 exposants<br />
du grand quart Sud-Est dans les<br />
domaines de la sous-traitance<br />
et des fournitures industrielles :<br />
mécanique, électricité, électronique,<br />
plastiques, traitements<br />
de surface, machines spéciales,<br />
bureaux d'études. Attention,<br />
l’accès est réservé aux professionnels<br />
et uniquement sur invitation.<br />
Parc des expositions, 16 avenue<br />
Georges Clémenceau,<br />
Valence<br />
www.rist.org<br />
26 et 27 mars, <strong>Maintenance</strong><br />
2014, Anvers<br />
Ce salon rassemble toutes les<br />
tendances et évolutions au sein<br />
du secteur de l’entretien: l’outillage,<br />
l’équipement, les lubrifiants,<br />
les instruments de mesure<br />
au matériel de nettoyage,<br />
la fiabilité, la gestion des actifs,<br />
les services de terrain, la gestion<br />
énergétique, la sécurité et les<br />
logiciels CMMS & EAM.<br />
Antwerp Expo, Jan Van<br />
Rijswijcklaan 191, BE-<br />
2020 Anvers - Belgique<br />
www.antwerpexpo.be<br />
AVRIL<br />
31 mars au 4 avril, Industrie<br />
Paris 2014, Villepinte<br />
Pendant 5 jours, 25 000 visiteurs,<br />
décideurs, donneurs<br />
d’ordres de la production aux<br />
achats en passant par les Bureaux<br />
d’études et les commerciaux<br />
auront l’opportunité unique<br />
de créer des liens avec 1 000<br />
exposants représentant tous les<br />
secteurs du marché.<br />
Parc des expositions, Paris-<br />
Nord Villepinte, ZAC Paris<br />
Nord 2, Villepinte<br />
www.industrie-expo.com<br />
1er au 4 avril, SITL Europe<br />
2014, Villepinte<br />
Ce salon réunit l'ensemble des<br />
produits et des services dédiés à<br />
l'approvisionnement, la distribution<br />
et la supply chain. Il constitue<br />
la plus forte concentration<br />
d'utilisateurs de transport et de<br />
logistique de l'industrie et de la<br />
distribution, au service des acteurs<br />
du transport de marchandises<br />
et des services logistiques.<br />
Parc des expositions, Paris-<br />
Nord Villepinte, ZAC Paris<br />
Nord 2, Villepinte<br />
www.sitl.eu<br />
3 avril, Production Temps<br />
Réel 2014, Lyon<br />
Cette journée se veut un évènement<br />
majeur du marché des solutions<br />
dédiées à la performance<br />
de l'activité industrielle et de la<br />
chaîne logistique globale.<br />
Cité internationale de Lyon, 50<br />
Quai Charles de Gaulle, Lyon<br />
www.production-temps-reel.com<br />
7 au 11 avril, Forum mondial<br />
de l'industrie, Hanovre<br />
Le thème l’édition 2014 sera<br />
l'intégration comme défi crucial<br />
de l'avenir de l'industrie en présentant<br />
les prochaines étapes<br />
qui conduisent à l’intégration de<br />
composants « intelligents » sur<br />
toute la chaîne de la production<br />
à la distribution pour conduire à<br />
l’auto-organisation des flux.<br />
Hanover Messe, Messegelände,<br />
Hanovre - Allemagne<br />
www.hannovermesse.de<br />
8 avril, Energy Class Factroy,<br />
Paris La Défense<br />
Cet évènement est dédié aux<br />
Directions Energie, QHSE, Exploitation<br />
et Sites dont la fonction<br />
est de trouver les moyens<br />
de réduire les consommations<br />
d'énergie en modernisant leurs<br />
équipements et perfectionnant<br />
leurs processus opérationnels.<br />
Cœur Défense, 110 Esplanade<br />
du Général de Gaulle, Paris La<br />
Défense<br />
www.energie-industrie.com<br />
8 au 10 avril, Innovative<br />
Building, Paris<br />
Ce rendez-vous annuel sera<br />
rythmé par un programme de<br />
conférences organisées autour<br />
de cycles pragmatiques pour<br />
répondre aux problématiques de<br />
terrain actuelles et futures traitées<br />
sous forme de cas concrets<br />
pour conseiller sur les innovations<br />
technologiques et les solutions<br />
destinées aux bâtiments<br />
performants, en accord avec<br />
les normes d’aujourd’hui et de<br />
demain..<br />
Palais des Expositions, Porte<br />
de Versailles, Paris<br />
www.innovative-building.fr<br />
9 et 10 avril, AeroSpace<br />
Days, Orly<br />
Les Rendez-vous R&D sont<br />
destinés à des décideurs R&D,<br />
R&T, Production, Idustrialisation,<br />
Méthodes, Ingénierie, Innovation,<br />
issus de constructeurs &<br />
équipementiers.<br />
Aéroport de Paris-Orly, Terminal<br />
Sud, Porte G, Orly Aérogare<br />
www.aerospacedays.com<br />
10 avril, Innova <strong>Maintenance</strong>,<br />
Schiltigheim<br />
Le Pôle <strong>Maintenance</strong> de l’IUT<br />
Louis Pasteur de Schiltigheim<br />
en collaboration avec l'Association<br />
Française des Ingénieurs et<br />
Responsables de <strong>Maintenance</strong>,<br />
organisent une journée sur le<br />
thème : « <strong>Maintenance</strong> & Innovation<br />
» avec une conférence<br />
de clôture exceptionnelle consacrée<br />
à la maintenance en conditions<br />
extrêmes par l'astronaute<br />
Jean-Loup Chrétien.<br />
IUT Louis Pasteur, 1 Allée<br />
d'Athènes, Schiltigheim<br />
www.iut-lps.fr<br />
Mars 2014 – N°633<br />
63
BRIVE<br />
PERIGUEUX<br />
BORDEAUX<br />
AGEN<br />
12<br />
TOULOUSE<br />
MONTPELLIER<br />
BAYONNE<br />
34<br />
12<br />
PERPIGNAN<br />
34<br />
METZ<br />
STRASBOURG<br />
NANCY<br />
COLMAR<br />
DIJON<br />
BESANÇON<br />
ROUEN<br />
DOUAI<br />
AMIENS<br />
PARIS<br />
AMIENS<br />
ROUEN<br />
CAEN<br />
PARIS<br />
CHARTRES<br />
12<br />
12<br />
34<br />
34<br />
BELGIQUE<br />
REIMS<br />
CAEN<br />
RENNES<br />
LE MANS<br />
TOURS<br />
ANGERS<br />
LA ROCHELLLE<br />
ORLEANS<br />
12<br />
34<br />
LYON<br />
12<br />
AVIGNON<br />
MONTPELLIER<br />
34<br />
MARSEILLE<br />
NICE<br />
7<br />
SEPEM Industries<br />
Salons des S ervices, É quipements, P rocess E t M aintenance<br />
Rentrer dans plus de 65 000 sites de production,<br />
ça vous intéresse... ?!<br />
Vos prochains SEPEM en France :<br />
ÉDITION 5<br />
ÉDITION 2<br />
EST (Colmar)<br />
20 - 21 - 22 mai 2014<br />
486 Exposants<br />
SUD-OUEST (Toulouse)<br />
23 - 24 - 25 septembre 2014<br />
400 Exposants<br />
6 SALONS NATIONAUX EN RÉGIONS<br />
Leaders des salons d’équipementiers<br />
cœur d’usine en France<br />
ÉDITION 5<br />
ÉDITION 4<br />
NORD (Douai)<br />
27 - 28 - 29 janvier 2015<br />
500 Exposants<br />
SUD-EST (Avignon)<br />
02 - 03 - 04 juin 2015<br />
420 Exposants<br />
ZONE EST<br />
11 610 Sites<br />
41 555 Décideurs<br />
ZONE NORD<br />
(+Belgique)<br />
15 663 Sites<br />
62 991 Décideurs<br />
ZONE CENTRE OUEST<br />
13 975 Sites<br />
45 740 Décideurs<br />
ÉDITION 4<br />
CENTRE OUEST (Angers)<br />
6 - 7 - 8 octobre 2015<br />
450 Exposants<br />
Nord-Ouest<br />
ÉDITION 1<br />
NOUVEAU<br />
NORD-OUEST (Rouen)<br />
26 - 27 - 28 janvier 2016<br />
350 Exposants<br />
ZONE SUD-OUEST<br />
9 800 Sites<br />
39 300 Décideurs<br />
Nord-Ouest<br />
ZONE NORD-OUEST<br />
10 534 Sites<br />
35 615 Décideurs<br />
ZONE SUD-EST<br />
11 886 Sites<br />
34 832 Décideurs<br />
Retrouvez-les sur :<br />
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SEPEM Industries sur le net<br />
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Histoire d’une industrie aéronautique<br />
Durant les dernières années de la Belle<br />
Époque, alors même que l’aviation<br />
militaire n’en était qu’à ses débuts en<br />
France, plusieurs territoires de l’Empire<br />
connurent des essais d’implantation<br />
aéronautique. Parfois infructueux, ils<br />
montrent cependant l’engouement généralisé<br />
que suscita alors l’apparition<br />
de l’aéroplane. Ces tâtonnements amenèrent<br />
la création d’une aviation coloniale<br />
militaire en Afrique du Nord, mais<br />
le déclenchement de la Grande Guerre<br />
mit fin à l’expérience. La réapparition de l’aviation dans l’Empire<br />
résulta du développement des fronts périphériques à partir de<br />
1916. Avec le retour à la paix, puis l’extension de l’aéronautique<br />
déployée outre-mer durant l’entre-deux-guerres, se constitua<br />
une véritable aviation aux colonies, dévolue à l’aménagement<br />
et au contrôle des territoires de l’Empire. Toutefois, la montée<br />
des périls en Europe et en Extrême-Orient dans la seconde moitié<br />
des années 1930, amena l’aéronautique française déployée<br />
outre-mer à évoluer pour devenir un véritable outil de défense,<br />
c’est-à-dire une aviation impériale. Spécialiste de l’histoire de<br />
l’aéronautique, l’auteur enseigne au lycée Stanislas à Paris.<br />
« L’aéronautique militaire française outre-mer 1911-1939 »,<br />
Jean-Baptiste Manchon, Les Presses de l’université Paris-<br />
Sorbonne (PUPS), ouvrage illustré de 200 photographies et 8<br />
cartes en couleur.<br />
Produire écologique est plus économique<br />
Emmanuel Druon gère son entreprise<br />
(Pocheco) selon les principes «<br />
écolonomiques », appliquant les trois<br />
critères du développement durable :<br />
réduction de l’impact sur l’environnement<br />
et prévention des pollutions ;<br />
réduction du risque au travail et baisse<br />
de la pénibilité des postes ; amélioration<br />
de la productivité de l’activité et du<br />
site industriel. Cet ouvrage apporte par<br />
l’exemple une réflexion de fond et des<br />
solutions opérationnelles, des idées<br />
innovantes transposables à toute entreprise. Optimisation de<br />
l’emploi des matières premières et contrôle de leur provenance,<br />
traitement des eaux usées et des différents déchets liés à l’activité,<br />
analyse du cycle de vie des produits, développement de<br />
partenariats de proximité… L’expérience de Pocheco montre<br />
qu’il est possible de sortir du capitalisme financier tout en restant<br />
rentable. Cette nouvelle « révolution industrielle » engage<br />
la responsabilité personnelle des chefs d’entreprise, dans leurs<br />
promesses de qualité et leurs obligations de résultats.<br />
« Écolonomies, Entreprendre et produire autrement », Emmanuel<br />
Druon, préface de Corinne Lepage, éditions Pearson Village<br />
mondial, collection Apprendre toujours<br />
La fiabilité mécanique<br />
mécanique<br />
La fiabilité anticipe et prévoit le futur<br />
en vue d’améliorer les performances<br />
et le niveau de sûreté par l’optimisation<br />
des stratégies d’exploitation. Elle a<br />
fait preuve d’une évolution notable au<br />
niveau des matériaux et des structures.<br />
Largement inspiré des modèles de la<br />
mécanique de rupture, cet ouvrage<br />
présente les cas les plus significatifs<br />
dont l’encadrement de la probabilité de<br />
rupture par les bornes simples, la méthode<br />
Bayésienne appliquée, les chaînes de Markov, les indices<br />
de fiabilité de Cornell et de Hasofer-Lind ou l’intégrale indicatrice<br />
du dommage et de la simulation de Monte Carlo. Ce volume<br />
insiste sur le calcul des incertitudes au sens de la méthode<br />
GUM (Guide to the expression of Uncertainty in Measurement)<br />
en respectant le vocabulaire international de métrologie. Le livre<br />
propose une approche pédagogique des méthodes statistiques,<br />
structurées autour de cas concrets et illustrées d’applications<br />
corrigées et commentées.<br />
« Fiabilité mécanique appliquée, Études de cas concrets », Ammar<br />
Grous, éditions Lavoisier<br />
Hermes, 384 pages<br />
Un savant pour modèle<br />
L’abbé La Caille (1713-1762) est un des astronomes les plus<br />
accomplis et les plus productifs du XVIIIe siècle. Travailleur infatigable,<br />
observateur d’une habileté et d’une conscience professionnelle<br />
exceptionnelles, il a réalisé avec Cassini de Thury la<br />
première mesure correcte du méridien de Paris, de Dunkerque<br />
à Perpignan. L’Académie des sciences l’a ensuite envoyé au<br />
Cap de Bonne-Espérance pour y dresser la première carte des<br />
étoiles de l’hémisphère sud. À cette occasion, il a donné leur<br />
nom à quatorze constellations nouvelles. La Caille fut aussi le<br />
premier témoin objectif de la vie en Afrique du Sud, et la description<br />
qu’il en a faite est particulièrement précieuse. Enfin, c’était<br />
un remarquable enseignant, dont les traités ont fait autorité dans<br />
toute l’Europe. Certains de ses élèves sont devenus célèbres,<br />
comme Lavoisier. Ian S. Glass est astronome à l’Observatoire<br />
du Cap en Afrique du Sud et est donc particulièrement bien placé<br />
pour aborder les différentes facettes d’un personnage qu’il<br />
admire. James Lequeux est astronome émérite à l’Observatoire<br />
de Paris.<br />
« Nicolas-Louis de La Caille, Astronome et géodésien », Ian S.<br />
Glass, traduit par James Lequeux, éditions EDP Sciences, collection<br />
Science et Histoire, 248 pages, ouvrage illustré<br />
Mars 2014 – N°633<br />
65
Index des entreprises et<br />
organismes cités dans ce numéro<br />
Les services à l’industrie<br />
N°624 - Octobre - Novembre - Décembre 2011<br />
25 euros<br />
Abonnez-vous en ligne sur www.maintenance-entreprise.com<br />
PRÉVENTIF :<br />
EXPERTISE :<br />
Les services à l’industrie<br />
Le diagnostic<br />
sur site<br />
page 34<br />
Le management<br />
du risque<br />
page 36<br />
PRESTATAIRE :<br />
Traitement<br />
de l’air<br />
page 40<br />
NETTOYAGE :<br />
Le boum de la<br />
cryogénie<br />
page 48<br />
N°625 - Janvier - Février - Mars 2012<br />
25 euros<br />
Dossier<br />
location :<br />
Une solution<br />
anti-crise<br />
page 27<br />
gestion :<br />
les pièces de<br />
rechange<br />
page 32<br />
siRMelec :<br />
electricité et<br />
maintenance<br />
page 42<br />
teRtiaiRe :<br />
Qualité de<br />
l’air intérieur<br />
page 48<br />
Les services à l’industrie<br />
Dossier<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
N°626 - Avril - Mai - Juin 2012<br />
Pourquoi les arrêts<br />
sont incontournables p.19<br />
<strong>Maintenance</strong> Expo<br />
Spécial GMAO p.18<br />
25 euros<br />
pratique :<br />
MetHODe :<br />
tertiaire :<br />
Les services à l’industrie<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Nettoyage & epi<br />
hygiène<br />
sur mesure<br />
page 30<br />
LeanSixSigma<br />
un nouveau<br />
regard<br />
page 34<br />
pas de coupure<br />
d’antenne<br />
à la télé<br />
page 48<br />
eNVirONNeMeNt :<br />
Les avions<br />
passent au<br />
bionettoyage<br />
page 54<br />
Dossier<br />
De la maintenance nucléaire<br />
au grand carénage p.18<br />
www.maintenance-entreprise.com<br />
Afnor ...........................................48<br />
Béné Inox ....................................55<br />
Brady ...........................................53<br />
Brammer .....................................54<br />
Carlill Energy ..............................34<br />
CRC Industries............................59<br />
Dawalt ........................................40<br />
Dialight .......................................51<br />
Efficiency Engine ......................18<br />
Facom ........................................40<br />
Fisher ..........................................52<br />
Flir ...............................................34<br />
Fomia .........................................23<br />
Force20 ......................................30<br />
Fuchs Lubrifiant ..........................57<br />
GYS ............................................14<br />
Latty ............................................58<br />
Legoueix ....................................56<br />
Logic Instrument ........................17<br />
Maréchal Electric ........................23<br />
Index des annonceurs<br />
Mewa ..........................................60<br />
Milwaukee ...................................42<br />
Moflash Signalling ....................55<br />
Opti-Light ....................................56<br />
PCB Piezotronics ........................28<br />
Pilgrim Inspections ....................46<br />
Roebuck .....................................54<br />
SDT .............................................24<br />
Seagate ......................................17<br />
Sefi .............................................28<br />
SPIE Nucléaire ...........................13<br />
Stahlwille ....................................58<br />
Stanley Black & Decker ...............40<br />
Technal .......................................52<br />
Techtronic Industries ...................42<br />
Tiger Grip ....................................59<br />
TomTom ......................................16<br />
Walraven .....................................56<br />
Werma ........................................61<br />
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DBVIB .........................................33<br />
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DSD SYSTEM ..............................4<br />
FUCHS ........................................39<br />
GA-MM .......................................58<br />
GATES ..........................2 e de couv<br />
GREENFLUID .............................55<br />
INDUSTRIE & SOUS-TRAITANCE<br />
DU GRAND OUEST ...................12<br />
INDUSTRIE PARIS 2014 ..............6<br />
INNOVATIVE BUILDING 2014 ...50<br />
MEWA ........................................22<br />
NDT WELDING INSPECTION ....49<br />
OPTI-LIGHT ................................15<br />
PCB PIEZOTRONIC .................31<br />
PRAXEDO ......................4 e de couv<br />
SART VON ROHR ...........3 e de couv<br />
SDT INTERNATIONAL ..............39<br />
TECHINTER ...............................56<br />
TIBBLOC ....................................60<br />
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Au sommaire du prochain numéro<br />
Numéro 634 – Avril-Mai-Juin 2014<br />
COMMUNICATION ET MOBILITÉ DU TECHNICIEN ITINÉRANT<br />
PDA, smartphones, géolocalisation…<br />
DOSSIER SPÉCIAL FILTRATION<br />
Le filtre, son entretien et son remplacement<br />
pour garantir le rendement des machines<br />
SITES CHIMIQUES<br />
<strong>Maintenance</strong> des équipements et des installations<br />
PARCS ÉOLIENS ET FERMES SOLAIRES<br />
Quelle maintenance pour les installations photovoltaïques et les éoliennes<br />
GUIDE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE<br />
Les métiers de la maintenance,<br />
les filières et les organismes de formation initiale et continue<br />
Les actualités de la filière maintenance : entreprises, marchés, Les nouveaux produits&<br />
services industriels, Les évènements professionnels<br />
66<br />
Mars 2014 – N°633
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Mars 2014 – N°633
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