25.11.2020 Views

Essais & Simulations n°109

Les essais aggravés : où en sommes-nous ?

Les essais aggravés : où en sommes-nous ?

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Dossier<br />

tôt dans la vie du produit, avaient été effectués<br />

depuis longtemps. Ensuite, l’alimentation<br />

est dans une production de volume<br />

– approximativement – de 150 000 unités<br />

par mois. Des modifications ont été effectuées<br />

pour tenir compte de ce volume sans<br />

avoir d’impact sur les niveaux de départ<br />

pour la température et les vibrations.<br />

Avec un tel volume de production, com -<br />

mencer avec un HASS à 100% était impossible.<br />

La décision a donc été prise d’aller<br />

directement au prélèvement. Initialement,<br />

le niveau d’échantillonnage était de 10%.<br />

Le SOW définissait des niveaux d’échantillonnage<br />

sur la base des niveaux de<br />

qualité acceptable (AQL). Les données pour<br />

cette étude ont été collectées à partir de<br />

cet instant. Lorsque les données pour cette<br />

étude ont été collectées, le taux d’échantillon<br />

avait été réduit à 210 ppm.<br />

Enfin, une différence importante dans cette<br />

implémentation particulière du HASA était<br />

la décision prise par le client de conserver<br />

le déverminage (100%, Burn-In 2 heures<br />

à température haute 45°C) utilisé avant<br />

la mise en œuvre du HASA. Ceci était dû<br />

à un problème de contamination du stock<br />

de pièces avec des pièces contrefaites. Le<br />

déverminage à 100% était utilisé comme<br />

une « assurance » contre ce risque<br />

(Figure 3).<br />

2.1 - Répartition des défauts<br />

avec HASA et le déverminage<br />

C’est cette décision qui a fournit une opportunité<br />

unique pour comparer le taux de<br />

Taux de défaut<br />

total en usine<br />

0,69%,<br />

12 386 unités<br />

Volume de production annuel – 1,8 millions d’unités<br />

Taux de défaut<br />

en déverminage<br />

0,002%,<br />

36 unités<br />

défauts constaté dans le déverminage et<br />

celui vu dans le HASA. Les informations de<br />

défauts ont été collectées à partir de test<br />

de production, de déverminage, d’HASA et<br />

de retours clients pendant la première<br />

année après que le HASA a été mis en<br />

application. Dans tous les cas, les défauts<br />

et les retours sous garantie sont présumés<br />

être le résultat de vrais défauts plutôt que<br />

le résultat de mauvaise utilisation ou<br />

mauvaise identification (NDF). Le tableau 2<br />

résume ces données.<br />

Il ressort trois points intéressants dans ces<br />

données. Le premier, le taux de défauts<br />

de 20 ppm en déverminage à 100% (Voir<br />

Tableau 2) indique que « l’assurance »<br />

fournie par ce déverminage n’est pas<br />

Taux<br />

d‘échantillonnage<br />

HASA<br />

0,021%,<br />

3 840 unités<br />

Taux de défaut<br />

en HASA<br />

1,25%,<br />

48 unités<br />

Tableau 2 – Données internes des taux de défauts de la première année de production<br />

Taux de Retour<br />

RMA<br />

0,15%,<br />

2 700 unités<br />

Taux de retour pour<br />

les unités passées<br />

uniquement<br />

en déverminage<br />

Taux de retour pour<br />

les unités passées<br />

par le déverminage<br />

et le HASA<br />

2 700 unités 0 unité<br />

Tableau 3 : Données des taux de retour (rma) de la première année de production<br />

nécessaire. L’effet sur le taux de retour de<br />

la capture des 36 unités en défaut est<br />

négligeable. Actuellement le fabricant d’alimentations<br />

travaille avec le client pour<br />

justifier l’élimination du déverminage.<br />

Le second point est le taux de défauts<br />

comparativement élevé sur l’échantillon<br />

qui a subi le HASA (tableau 2). 1,25% de<br />

3840 unités de l’échantillonnage présentent<br />

un défaut. Ce taux de défauts est<br />

contrasté avec ceux relativement bas<br />

observés soit en usine (0,69%), soit dans<br />

les retours (0,15%) (voir tableau 3). On<br />

comprend alors pourquoi l’IPC-9592A<br />

recommande HASS / HASA au-delà du<br />

déverminage. Les stress de HASA précipitent<br />

n’importe quel mode de défaut qui<br />

devient ainsi détectable, et donc corrigeable,<br />

avant qu’il ne devienne endémique<br />

dans l’ensemble des produits.<br />

Figure 3 : Diagramme du flux de production avec un déverminage à 100%<br />

suivi par HASA<br />

Ces chiffres montrent également de<br />

manière claire que le fabricant répondait<br />

uniformément à n’importe quel mode de<br />

défaut identifié dans HASA et les éliminait.<br />

Si HASA n’avait pas été mis en place, ou<br />

si le fabricant n’avait pas répondu de<br />

manière convenable aux modes de<br />

défauts, il est raisonnable de penser que<br />

les modes de défauts identifiés ici seraient<br />

restés non corrigés et auraient été retrouvés<br />

chez le client (ils s’y étaient déjà retrouvés<br />

à travers le déverminage). Car le<br />

résultat montre un taux de défauts sur site<br />

approchant les 1,25% vu dans HASA –<br />

proche de dix fois le taux de défauts<br />

habituel sur site. Les taux de défauts<br />

E S S A I S & S I M U L A T I O N S ● JA NVI E R , F ÉVR I E R , M A R S 2 0 1 2 ● PAG E 5 3

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!