Essais & Simulations n°109
Les essais aggravés : où en sommes-nous ?
Les essais aggravés : où en sommes-nous ?
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Figures 3a et 3b<br />
L'étalonnage peut corriger des inexactitudes mais non des imprécisions. La Figure 3a montre une forte exactitude mais une faible<br />
précision. La Figure 3b montre une forte précision mais une faible exactitude.<br />
risquer une contamination croisée. Dans les<br />
figures 1 et 2, chacune des lignes du système<br />
de sélection d’échantillonnage est équipée de<br />
deux vannes de blocage et d’une vanne de<br />
purge (vers l’évacuation) pour veiller à ce qu’une<br />
seule ligne soit acheminée à la fois vers l’analyseur.<br />
Au cours des années, les systèmes de<br />
sélection d’échantillonnage ont évolué. S’ils utilisaient<br />
auparavant des configurations à double<br />
arrêt et purge avec composants conventionnels,<br />
ils emploient à présent des systèmes modulaires<br />
miniaturisés (Nouvelle initiative d’échantillonnage/capteur,<br />
NeSSI, ANSI/ISA 76.00.02).<br />
Les systèmes les plus efficaces garantissent<br />
des temps de purge rapides, de faibles pressions<br />
d’actionnement, une sécurité renforcée<br />
ainsi que des capacités d’écoulement élevées<br />
et une chute de pression uniforme d’une ligne<br />
à l’autre pour des temps de livraison prévisibles<br />
vers l’analyseur.<br />
Un système de sélection d’échantillonnage offre<br />
la meilleure garantie contre les éventuelles<br />
fuites de fluide d’étalonnage dans une ligne.<br />
Néanmoins, certains techniciens contournent<br />
cet assemblage et introduisent le fluide d’étalonnage<br />
aussi près que possible de l’analyseur<br />
afin d’éviter de gaspiller ce fluide onéreux. Si<br />
une seule vanne à boisseau sphérique est<br />
utilisée (cf. figure 1), toute tentative de préserver<br />
le gaz d’étalonnage peut alors conduire à des<br />
lectures déformées de l’analyseur. Même si<br />
l’analyseur est correctement étalonné, il existera<br />
toujours un risque de fuite d’une faible<br />
quantité de gaz d’étalonnage dans la ligne, suffisante<br />
pour fausser les mesures.<br />
Dans certaines applications, l’U.S. EPA exige<br />
que le fluide d’étalonnage soit introduit de<br />
manière anticipée dans le système d’échantillonnage,<br />
habituellement à proximité de la<br />
sonde. Parmi les raisons invoquées, citons le<br />
fait que le fluide d’étalonnage doit être<br />
soumis aux mêmes variables que la ligne<br />
d’échantillonnage. Cela est tout à fait logique<br />
et une telle configuration assure en outre une<br />
estimation juste du temps nécessaire à un<br />
échantillon pour passer de la sonde à l’analyseur.<br />
Cette durée est souvent sous-estimée<br />
ou reste inconnue.<br />
Toutefois, une quantité relativement élevée de<br />
fluide d’étalonnage est requise si la circulation<br />
doit s’effectuer dans l’intégralité du système<br />
d’échantillonnage. Il n’est ainsi pas étonnant<br />
que bon nombre de sites ne puissent se<br />
permettre de retenir cette option. Un bon<br />
compromis consiste à injecter le fluide d’étalonnage<br />
dans le système de sélection d’échantillonnage<br />
en veillant à dédier une ligne au fluide.<br />
Le fluide a ainsi toutes ses chances d’atteindre<br />
l’analyseur sans être contaminé par les lignes<br />
d’échantillonnage. En outre, lorsqu’il n’est pas<br />
utilisé, deux vannes d’arrêt empêcheront qu’il<br />
ne contamine les lignes d’échantillonnage.<br />
Avec les plateformes modulaires miniaturisées,<br />
la qualité de fluide d’étalonnage requise est<br />
très minime.<br />
Limites<br />
de l’étalonnage<br />
Pour étalonner de manière efficace un analyseur,<br />
l’opérateur, le technicien ou l’ingénieur<br />
doivent comprendre la théorie de l’étalonnage,<br />
ce qu’ils peuvent ou pas corriger. Commençons<br />
par expliquer la différence entre la précision<br />
et l’exactitude. Prenons par exemple la cible<br />
d’un tireur, qui constitue ici une bonne métaphore.<br />
Dans la figure 3, le tireur a effectué une<br />
série de tirs (en rouge) sur la cible. Du fait que<br />
les tirs sont très proches les uns des autres<br />
dans un groupe, nous pouvons dire à juste titre<br />
que le tireur est précis. Néanmoins à plusieurs<br />
reprises, il a atteint la cible en plein cœur. La<br />
précision est assortie de résultats reproductibles.<br />
Cependant, le tireur n’atteint pas le centre<br />
de la cible et il n’est ainsi pas exact. S’il procède<br />
à un ajustement et que tous ses tirs atteignent<br />
le centre de la cible, il sera alors précis et exact.<br />
Les mêmes termes s’appliquent aux analyseurs.<br />
En premier lieu, un analyseur doit être précis.<br />
Il doit générer des résultats reproductibles lorsqu’il<br />
utilise une quantité connue de fluide d’étalonnage.<br />
Si tel n’est pas le cas, l’analyseur<br />
fonctionne mal ou le système ne permet pas de<br />
conserver l’échantillon dans des conditions<br />
constantes. L’étalonnage ne pourra pas corriger<br />
cette imprécision.<br />
Si l’analyseur produit des résultats cohérents mais<br />
que ces résultats ne sont pas identiques à la<br />
composition connue du fluide d’étalonnage, alors<br />
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