25.11.2020 Views

Essais & Simulations n°110

Spécial Sud-Ouest : le fleuron français des essais aéronautiques

Spécial Sud-Ouest : le fleuron français des essais aéronautiques

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

glissante portait sur une distance de 500<br />

m centrée sur chaque point de mesure<br />

(Equation 4).<br />

Une comparaison a été établie pour les<br />

deux approches de calcul du risque<br />

hivernal, et cela pour analyser la cohérence<br />

avec les saisons, et celle avec l’infrastructure<br />

(Figure 3).<br />

(a) risque hivernal classique en fonction de la distance (m),<br />

mesure du 31 janvier 2009<br />

(b) risque hivernal avec moyenne glissante en fonction de la distance (m),<br />

mesure du 2009-01-31<br />

Une différence significative apparaît entre<br />

les deux approches. Avec la moyenne glissante,<br />

le risque hivernal décroît avec le<br />

printemps et l’été. Il existe un risque résiduel<br />

puisque le risque de condensation<br />

est toujours présent. Il est remarquable<br />

que les maximales du risque apparaissent<br />

toujours aux mêmes endroits quelle que<br />

soit la saison. Une cohérence ressort clairement<br />

vis à vis de l’infrastructure, notamment<br />

les ponts. La présence de zones<br />

boisées est également pointée comme<br />

zones à risque en raison d’une humidité<br />

relative plus grande, ou encore en raison<br />

d’une topographie qui bloque le rayonnement<br />

solaire. Ces explications étaient plus<br />

difficiles à trouver avec l’approche classique.<br />

Des calculs supplémentaires ont<br />

été entrepris avec d’autres moyennes glissantes<br />

(250 mètres, 125 mètres) et<br />

confirme les résultats avec 500 mètres,<br />

avec une modification de l’intensité.<br />

Conclusion<br />

et perspectives<br />

La réalisation effectuée, les mesures ont<br />

été comparées à celles issues du radiomètre<br />

PRT5 pour calculer la susceptibilité<br />

d’un itinéraire à l’apparition d’eau solide.<br />

Un itinéraire de trente kilomètres a été<br />

sélectionné, avec différentes configurations<br />

routières (autoroutes, routes urbaines,<br />

ponts, forêts,...).<br />

La caméra infrarouge a été installée sur<br />

un véhiculé dédié à l’auscultation des<br />

routes.<br />

(c) risque hivernal avec moyenne glissante en fonction de la distance (m),<br />

mesure du 2009-08-19<br />

Figure 3 : cohérence du risque hivernal avec les saisons et l’infrastructure<br />

Des corrections radiométriques simplifiées<br />

ont été réalisées pour prendre en compte<br />

l’angle d’observation de la caméra par<br />

rapport à la surface de la chaussée. De<br />

plus, une correction d’offset de distance<br />

a été considérée entre les mesures des<br />

deux instruments.<br />

Une interface LabView ® a été développée<br />

pour l’acquisition de données, avec prise<br />

E S S A I S & S I M U L AT I O N S ● AVR I L , M A I , J U I N 2 0 1 2 ● PAG E 4 2

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!