Signal SA | Stop-Go Streetlife NR. 02-20 | FR

UN MÉTIER
VARIÉ
Dionys Korous habite Worb près de Berne. Il vient de
terminer son apprentissage de médiamaticien en
août. Il est le premier à avoir suivi cette formation chez
SIGNAL SA à Büren. Voici ses impressions.
Streetlife: Monsieur Korous, comment êtes-vous
arrivé chez SIGNAL SA? Worb n’est pas tout près …
Dionys Korous: Oui, mon trajet pour venir au travail était
assez long, en fait. Ça s’est passé ainsi: pendant deux ans,
j’ai fréquenté le centre de formation professionnelle BiCT
à Ostermundigen. Les entreprises de formation s’y présentent,
dont SIGNAL SA. J’ai tout de suite aimé, ils m’ont
fait une impression sympathique et intéressante. Alors j’ai
postulé et j’ai obtenu la place d’apprentissage.
Vous n’êtes donc pas venu ici juste après l’école?
Non, j’avais déjà 18 ans et une formation de base de deux
ans, donc une certaine expérience. Cela a eu l’avantage
que j’ai été perçu et déployé comme un spécialiste et un
employé à part entière dès le début. Manuele Bottazzo,
mon formateur, m’a laissé beaucoup de liberté dans l’exécution
de mes tâches. Toute l’équipe s’entendait bien, je
me suis senti à l’aise. L’ambiance est bonne ici à Büren en
général. On se réunit à la cantine, on parle à tout le monde,
et même le directeur se fait tutoyer.
Manuele Bottazzo était donc un bon formateur?
Pour moi, définitivement. Il a tenu compte de mes intérêts,
m’a donné des tâches dans lesquelles je pouvais m’épanouir.
Il n’était pas toujours derrière moi, non plus; l’essentiel
était toujours qu’à la fin de la journée le boulot soit fait.
projets vidéo. C’était en partie de la publicité pour les
produits, mais aussi des instructions de montage; ou alors
la présentation d’un nouveau représentant. Je recevais
le contenu, et mon boulot consistait à concevoir et à le
réaliser techniquement. Les tâches d’un médiamaticien
comprennent les TIC, la gestion de projets, le marketing et
le multimédia. Parfois, il y a aussi de l’administratif, ce qui
est un peu moins passionnant.
Que conseilleriez-vous aux jeunes intéressé(e)s
par un apprentissage dans cette profession?
De croire en eux-mêmes, d’être sûr de soi. Faire les choses
comme on les sent, donc peut-être différemment de ce
qui se fait communément. Ce métier a un côté très créatif!
Et quels sont vos projets maintenant?
Je vais rester chez SIGNAL SA jusqu’à la fin de l’année.
Puis je vais faire mon école de recrues. Après, je ne sais
pas encore. Je verrai sur le moment. Une formation complémentaire
serait une option, car dans mon métier on peut
se spécialiser dans toutes sortes de domaines.
Et en quoi consistait ce «boulot» au juste? Que
fait un médiamaticien?
Beaucoup de choses pour lesquelles il faudrait sinon faire
appel à quelqu’un de l’extérieur, comme un informaticien
ou un graphiste. Par exemple, j’ai pu réaliser de nombreux
DIONYS KOROUS
Médiamaticien CFC
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