Atlas Botanique_extrait

More documents

Recommendations

Info

Remerciements Cet ouvrage est le résultat d’un travail d’équipe, de rencontres et de partages. Les contributeurs ont été très nombreux aux différentes étapes de ce projet qui s’est étalé sur plus de dix ans. Nous tenons tout d’abord à remercier Daniel Jeanmonod et Frédéric Médail pour nous avoir soutenus mais également pour leur implication tant dans la phase rédactionnelle que dans la phase de relecture. Nous remercions également l’ensemble des membres du Conseil scientifique du Conservatoire botanique national de Corse qui au fil des années a contribué de près ou de loin à la réalisation de cet ouvrage. Nos pensées s’adressent particulièrement à Jacques Gamisans, président de ce Conseil scientifique de 2005 à 2012, contributeur de cet ouvrage mais qui hélas n’a pu le voir abouti, ainsi qu’aux différents botanistes ayant œuvré à la connaissance et reconnaissance de la flore de cette île et qui s’en sont allés avant cette publication : Jacques Lambinon, Pierre Quézel, Gilles Dutartre. L’inventaire de terrain, phase préliminaire de ce type de travail, n’aurait pu être réalisé sans les travaux menés durant des dizaines d’années par les botanistes professionnels comme amateurs, de passage occasionnel ou viscéralement attachés à ce hotspot de la biodiversité méditerranéenne que constituent la Corse et ses îlots satellites. Nous tenons à les remercier pour l’ensemble des travaux menés sans lesquels cet ouvrage n’aurait pu exister. Merci également à toute l’équipe du Conservatoire botanique national de Corse qui durant plusieurs années a participé aux inventaires de terrain comme aux aspects techniques et administratifs de ce beau projet. Nous remercions l’Office de l’environnement de la Corse, structure porteuse du Conservatoire botanique national de Corse qui a œuvré pour que cet ouvrage puisse voir le jour. Nos remerciements s’adressent également au ministère de l’Écologie qui par son soutien permet le maintien des inventaires permanents et l’amélioration de la connaissance sur la flore et la végétation insulaire. Iconographie Les illustrations sont issues pour la plupart de la photothèque du CBNC. Cependant, afin de remédier au déficit de clichés pour certaines espèces, nous avons sollicité plusieurs de nos collègues et collaborateurs que nous tenons à remercier, en particulier : Paulin Acchiardi (Communauté de communes de l’Alta Rocca) Pierre Corradini (Société entomologique du Limousin) Danièle et Olivier Gonnet (Société lichenologique de France) Jacques Gamisans 4 Daniel Jeanmonod 5 Frédéric Andrieu, Jean-Claude Arnoux, Jacques Vincent-carrefour, Bernadette Huynh-Tan, Henri Michaud, Virgile Noble et Sébastien Sant (Conservatoire botanique national méditerranéen), Laurent Sorba (Office de l’environnement de la Corse), Guilhan Paradis 7 Daniel Pavon (Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie), Jean-Marc Tison (Société botanique de France), Fabrice Torre (DREAL Corse) et les Conservatoire et Jardin botaniques de la ville de Genève, Chaque illustration porte en légende l’endroit où le cliché a été pris. Les crédits photographiques sont en fin d’ouvrage. Observateurs Le présent atlas compile et synthétise plusieurs décennies de données provenant de très nombreux observateurs, qu’ils soient botanistes passionnés ou occasionnels, randonneurs naturalistes chevronnés et promeneurs amoureux de la nature, ou simples curieux dont l’œil a été attiré par une plante inconnue. Ils ont bien voulu nous transmettre leurs découvertes et cet ouvrage doit beaucoup à leurs observations. La liste de tous ces collaborateurs figure en annexe page 583. Nous espérons n’avoir omis personne et nous présentons toutes nos excuses aux éventuels oubliés. En tout état de cause, merci à tous ! Coordination, rédaction et relecture Coordination de l’ouvrage Alain Delage, Laetitia Hugot Rédaction des fiches Les monographies sont la plupart du temps le fruit de la collaboration entre plusieurs auteurs et relecteurs et après plusieurs versions, il est difficile d’attribuer à chacun sa part respective. Que l’ensemble des rédacteurs des fiches de cet ouvrage soient remerciés pour leurs précieuses contributions : Frédéric Bioret 1 , Alain Delage 2 , Katia Diadema 3 , Jacques Gamisans 4 , Laetitia Hugot 2 , Daniel Jeanmonod 5 , Frédéric Medail 6 , Léo Nery 2 , Guilhan Paradis 7 , Carole Piazza 2 , Yohan Petit 2 , Bertrand Schatz 8 , Paula Spinosi, Nicolas Suberbielle 2 Relecture et harmonisation Alain Delage, Laetitia Hugot, Daniel Jeanmonod, Frédéric Medail Cartographie Alain Delage,Léo Nery, Nicolas Suberbielle 1. Université de Bretagne occidentale, IUEM, Plouzané, conseiller scientifique du CBNC. 2. Conservatoire botanique national de Corse, Office de l’environnement de la Corse, Corti. 3. Conservatoire botanique national méditerranéen, bureau des Alpes-Maritimes, Antibes. 4. Université d’Aix-Marseille, université de Toulouse, premier président du conseil scientifique du CBNC. 5. Conservatoire et jardin botaniques de la ville de Genève (en retraite), conseiller scientifique du CBNC. 6. Université d’Aix-Marseille, IMBE, Aix-en-Provence, actuel président du conseil scientifique du CBNC. 7. Université de Corse (en retraite), conseiller scientifique du CBNC. 10
Comme tout un chacun Erba strega (Stachys glutinosa), Santa Reparata Daniele et Olivier Gonnet C Comme tout un chacun, je questionne sans cesse mon rapport au monde et à tout ce qui m’entoure… à l’heure où je rédige une petite introduction à ce nouvel ouvrage consacré aux plantes et fleurs recensées en Corse, que sais-je de cet univers fascinant et mystérieux de la botanique ? Rien ou presque ! Seuls me reviennent en mémoire, des souvenirs de mon enfance passée à Palmentu (Santa Riparata di Balagna) où, chaque jour ou presque, les anciens évoquaient en ma présence, les miracles de Ziu Peppé, Sylvestre Franceschini, mon arrière-grand-père qui soignait par les plantes. On racontait que les « patients » arrivaient par caravanes entières de toute la Corse, pour consulter celui qui était considéré par certains médecins eux-mêmes, comme le dernier rempart, l’ultime recours face à des maux « irréparables » (incurables eut été exagéré !). Combien d’hommes et de femmes m’ont dit avoir été sauvés par celui dont le jardin, au village, avait été baptisé par la communauté « u paradisu » ; c’est de cet espace-là que provenaient les herbes et plantes qu’en alchimiste il utilisait en en combinant toutes les vertus. Les temps ont changé. Loin de moi l’idée de verser dans la nostalgie dont j’ai toujours considéré qu’elle constituait une forme quelque peu boiteuse de la mémoire qui, en se gavant de paradis perdus, nous empêche parfois de nous projeter avec enthousiasme et lucidité dans le temps présent, mais force est de constater que nous avons pris nos distances avec la connaissance la plus élémentaire du milieu dans lequel nous évoluons. Aujourd’hui, pour l’immense majorité d’entre nous, les plantes, les herbes, les fleurs dont nous ignorons souvent le nom même, ne parlent plus… Elles nous apparaissent tout au plus comme de jolies voisines, quelquefois encombrantes, alors même qu’elles sont, à la fois, origine de notre présence sur terre et garantie de notre survie en tant qu’espèce ! C’est sans doute parce que je sais combien mon ignorance coupable participe au déclin de la biodiversité (tous responsables !) que je voue une admiration sans bornes à celles et ceux qui consacrent leur vie à observer, étudier, inventorier ces « minuscules » trésors parce qu’ils ont, eux, conscience de ce que ces derniers représentent dans le grand voyage de la vie à travers les époques. Quel réconfort que d’apprendre que nous partageons tel ou tel taxon, vestige d’une ère glaciaire avec les grandes étendues du Nord de l’Europe, que l’on trouve ici ou là sur nos terres, des espèces qui ne s’épanouissent, par ailleurs, que dans le Nord du continent africain, que notre île abrite des espèces endémiques par dizaines tout comme elle accueille des végétaux rares venus d’autres contrées. On pourrait évidemment faire le parallèle avec tout ce qui fonde notre être : notre langue, notre chant, nos pratiques sociales, nos croyances… quelle parfaite illustration de ce qu’est notre identité même : une longue et belle odyssée ! Jean-Claude Acquaviva S’appliquer à protéger en commençant par recenser, c’est une façon de magnifier notre île, ce gigantesque joyau resplendissant parmi les immenses richesses de ce confetti qu’est notre planète ! Comment mon arrière-grand-père aurait-il accueilli cet ouvrage ? Il l’aurait probablement dévoré des yeux ne serait-ce que pour mieux cerner encore les formidables facultés de ces organismes précieux, dons inestimables de la terre Mère. Quant à nous qui n’avons pas su recueillir son savoir, nous nourrir de son expérience et protéger son jardin, saluons tout au moins les efforts et le travail remarquable de ces scientifiques, chercheurs, tous passionnés qui croient résolument en un monde forcément meilleur où nous vivrions en symbiose avec notre milieu, une fois réconciliés avec sa mémoire, notre mémoire. 11
Page 1 and 2: Conservatoire botanique national de
Page 3 and 4: Sommaire 9. Le mot du président de
Page 5: Le mot du président de l’Office
Page 9 and 10: Introduction La flore, comme le res
Page 11 and 12: Cette flore se répartit inégaleme
Page 13 and 14: Fonds inférieurs à - 100 m Extens
Page 15 and 16: 9 6 répartition dont le degré de
Page 17 and 18: Nerium oleander L. subsp. oleander
Page 19 and 20: Notobasis syriaca (L.) Cass. Syn. :
Page 21 and 22: Oenanthe aquatica (L.) Poir. Apiace
Page 23 and 24: Ononis mitissima L. Fabaceae Bugran
Page 25 and 26: Ophioglossum azoricum C. Presl Ophi
Page 27: Campu Romanellu, Bunifaziu Alain De

Atlas Botanique_extrait

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?