Atlas Botanique_extrait

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• Endémique corso-sarde d’origine méditerranéomontagnarde • Floraison de juillet à septembre • Thérophyte • Annuel Odontites corsicus (Loisel.) G. Don Orobanchaceae Bocca di l’Oru, Palleca Alain Delage/CBNC Description Plante annuelle de 3 à 20 cm de haut, à pilosité plus ou moins dense et très courte. Rameaux étalés puis ascendants. Feuilles sessiles, linéaires ou étroitement lancéolées. Inflorescence en grappes de 1 à 3 cm, portant 4 à 16 fleurs. Corolle jaune ou parfois blanche, à tube de 3 mm environ et lobes de 1,5 mm. Capsule elliptique atteignant 5,5 mm, poilue en haut, avec un reste de style de 2 mm. Écologie Cette plante se développe dans les fruticées naines, les pelouses, les éboulis et les forêts claires, principalement de l’étage montagnard au cryo-oroméditerranéen, mais peut apparaître plus bas en stations abyssales, à la faveur des cours d’eau. Elle se retrouve au sein du Berberido aetnensis- Genistetum lobelioidis, de l’Arrhenatherion sardoi, du Paronychio polygonifoliae-Arme rietum multi cepitis et du Galio rotundifolii-Pinetum laricii. De 900 à 2 300 m / Supraméditerranéen / Cryo-oroméditerranéen / Préf. silice Répartition en Corse Odontites corsicus est disséminé dans l’ensemble des montagnes corses, avec des fréquences variables. Il est relativement fréquent dans le Capicorsu, puis bien répandu et souvent commun dans toute la chaine hercynienne, du massif du Cintu (dès le haut Ghjussani) jusqu’à la montagne de Cagna. Il est rare dans le massif de Tenda (Monte Reghja di Pozzu) et le massif du San Petrone (Monte San Petrone et Monte Mufraghje). Aire de répartition générale Cette espèce est endémique de Corse et de Sardaigne, où elle est rare et relictuelle (Arrigoni, 2013). Préf. silice 2 300 m 900 m Conservation et menaces Largement répandue, souvent fréquente, dans des habitats peu menacés, cette espèce ne semble pas en danger. Menaces récurrentes Aménagements, urbanisation Dynamique naturelle Usages, loisirs Cueillette Négligeable Ponctuelle Négligeable Négligeable Cotation LC Fréquence PF 349
Oenanthe aquatica (L.) Poir. Apiaceae Œnanthe aquatique • Eurasiatique • Floraison de juillet à septembre • Hélophyte • Annuel Marais de Tinta, Linguizzetta Jacques Gamisans Description Plante aquatique glabre, de 50 à 150 cm, annuelle à bisannuelle. Tige souvent renflée et couchée-radicante à la base, creuse, sillonnée, rameuse. Feuilles aériennes bi-tripennatiséquées, découpées en de multiples lobes courts, lancéolés. Feuilles submergées divisées en lanières filiformes. Ombelles latérales, opposées aux feuilles, formées de 4 à 18 rayons grêles. Involucre absent. Fleurs blanches, petites, toutes égales. Fruit aromatique, de 3,5 à 5 mm, atténué aux deux extrémités. Style bien plus court que le fruit à maturité. Cette espèce est très toxique. Écologie L’œnanthe aquatique se retrouve dans les milieux humides, notamment les aulnaies et frênaies marécageuses et les roselières d’eau douce. On l’observe au sein du cortège de formations de l’Alnetea glutinosae et du Phragmitetalia australis. De 0 à 5 m / Littoral / Mésoméditerranéen / Indifférentnt Répartition en Corse Cette plante est très rare, et elle a été récemment observée uniquement sur la côte orientale près de la Marina di Bravona, au ruisseau de Chjosura en 1991 (Deschâtres, 1992c) et au marais de Tinta en 2008 (Gamisans, 2010a). Anciennement, elle a été mentionnée (div. auteurs in Briquet & Litardière, 1938) dans les années 1930 à l’étang de Gradugine et dans les marais périphériques du Stabiacciu au sud de Portivechju, et vers 1850 à Bunifaziu, sans s plus de précision. Aire de répartition générale Ce taxon est largement présent dans toute l’Europe, depuis l’ouest de la France et l’Irlande jusqu’en Sibérie. Il est plus ponctuel en Méditerranée, en Turquie et dans le Caucase. La Corse et la Sicile semblent être les seules îles méditerranéennes qui l’hébergent. Indifférent 350 Conservation et menaces Les stations anciennes des marais périphériques du bas Stabiacciu, où la plante pourrait peut-être se maintenir, sont actuellement très impactées par des aménagements divers. Celle de l’étang de Gradugine, également non revue, se trouve sur les terrains du Conservatoire du littoral et dans le réseau Natura 2000 et pourrait être encore présente. Celle du ruisseau de Chjosura n’a pas Menaces récurrentes Aménagements, urbanisation Dynamique naturelle Usages, loisirs Cueillette Ponctuelle Négligeable Négligeable Négligeable 5 m 0 m été retrouvée et, enfin, la station du marais de Tinta était toujours présente en 2011. Cette espèce semble inconstante et devrait faire l’objet d’un bilan stationnel et peut-être d’un suivi. Cotation VU Fréquence RR
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