Atlas Botanique_extrait

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Les fiches espèce 1 Nom scientifique L’atlas suit principalement la taxonomie retenue par Flora Gallica (Tison & de Foucault, 2014), cohérente pour l’essentiel avec la version 12 du référentiel national TaxRef., dans un souci d’harmonisation de l’information avec l’Office français de la biodiversité et l’ensemble des Conservatoires botaniques. Notre ouvrage de référence au quotidien reste néanmoins Flora Corsica 2 e éd. (Jeanmonod & Gamisans, 2013) et, lorsque nous avons retenu son point de vue en cas de divergence taxonomique, nous l’avons précisé dans le texte. Par ailleurs, on retrouvera s’il y a lieu la position taxonomique de Flora Corsica en synonymie. Famille Le nom des familles (éventuellement les familles incluses) suit APGIII (Angiosperm Phylogeny Group, 2009). Nom vernaculaire Nous avons présenté en priorité le nom de l’espèce en corse, tel qu’il a été établi par Flora Corsica, puis son nom vernaculaire le plus usuel en français et à défaut la traduction de son nom scientifique. De nombreuses plantes rares, discrètes ou sans usage n’ont pas de nom vernaculaire, corse ou français ; d’autres, au contraire, espèces communes ou usuelles, peuvent avoir plusieurs noms, parfois nombreux, variables suivant les microrégions de l’île. Dans ce cas nous n’avons retenu que les plus fréquents. 2 Type chorologique Les types chorologiques sont pour l’essentiel ceux retenus par Flora Corsica. Phénologie La période de floraison (ou de sporulation dans le cas des ptérydophytes) est issue majoritairement de Flora Corsica, amendée si besoin par nos propres observations. Cycle biologique Nous avons retenu trois cycles biologiques différents : – taxon annuel : le cycle de vie est accompli en une année maximum, la plante meurt après avoir fructifié. – taxon vivace monocarpique : le cycle de vie court sur plusieurs années, mais la plante ne fructifie qu’une fois et meurt. – taxon vivace polycarpique : la plante ne meurt pas après avoir fructifié, elle survit plusieurs années et se reproduit plusieurs fois. Caryologie Le nombre de chromosomes du taxon a été précisé lorsqu’il était connu dans la bibliographie. Cependant, il n’a pas toujours été analysé sur les plantes corses. 3 Description Cet atlas n’a pas pour but de se substituer à une flore, ni à un guide de reconnaissance ; néanmoins, il semblait important que figure une rubrique ue synthétique des caractères discriminants nts permettant d’identifier la plante et de la distinguer des taxons proches. Écologie Les milieux fréquentés par la plante et ses exigences écologiques sont présentés, ainsi que les rattachements phytosociologiques lorsqu’ils existent. La nomenclature retenue est celle du Prodrome des végétations de la Corse (Reymann et al., 2016). L’association phytosociologique n’est généralement précisée que lorsque l’espèce en est caractéristique. Lorsque cela n’est pas le cas, c’est la plupart du temps l’ordre qui est mentionné. Les informations écologiques sont complépar l’espèce. tées par un diagramme qui présente : – Étages de végétation fréquentés – Gamme altitudinale de présence e de l’espèce. – Indications relatives aux préférences géologiques de l’espèce. 4 Carte de répartition générale Afin de mettre en évidence la position biogéographique particulière de la flore insulaire, il nous a semblé intéressant d’établir une cartographie générale pour chaque espèce présentée. Cette cartographie n’a pas prétention à l’exactitude et reste schématique, mais elle donne une idée assez précise de la place de l’île dans l’ensemble botanique européen. La cartographie générale est le résultat de la compilation et de la synthèse des informations cartographiques recueillies à partir de sources diverses. La plus grande partie des références utilisées est présentée en « Bibliographie cartographique » Nous avons très fréquemment pris comme base cartographique initiale les cartes de Flora dels paisos catalans de Bolòs & Vigo. Elles ont été, dans un premier temps, vérifiées, corrigées, amendées et actualisées à l’aide de Flora Europea (Tutin et al. Eds) et d E d l tb d iè 4 de Euro+med plantbase, ces dernières sources permettant essentiellement de s’assurer de la cohérence des distributions nationales, mais ne permettant pas de connaître la réelle répartition des espèces. Dans un second temps, les aires de répartition ont été précisées et affinées à l’aide de sources variées, flores des territoires concernés lorsqu’elles existent, checklists, catalogues et articles concernant des zones géographiques plus ou moins restreintes, des groupes taxonomiques ou des taxons particuliers, puis ressources numériques et databases en ligne. Il résulte de la confrontation et de la combinaison de ces diverses sources des cartes de 5 1 8 7 3 2 22
9 6 répartition dont le degré de préci- sion est très variable en fonction des territoires et en fonction des taxons. Ainsi, pour les plantes à très vaste répartition, les données sont parfois hétérogènes en particulier dans l’est de leur aire. Par contre, les espèces à la chorologie moins large sont relativement bien connues. C’est le cas notamment pour les espèces endémiques tyrrhéniennes ou sténomédi terranéennes occiden- tales en particulier. Trois types de cartes ont été retenus, choisis en fonction de la chorologie des taxons : – Europe sensu lato, du Maroc à l’Islande et de la Russie à la Caspienne et au Moyen- Orient, pour les taxons arctico- alpins, boréaux, eurosibé riens, eury- et sténomediter- ranéens larges. – Bassin méditerranéen occi - dental, de Gibraltar à l’Italie et au Nord de l’Adriatique, pour les taxons eury- et sténomédi terranéens occi - dentaux et les endémiques corso- sardo-baléariques. – Secteur tyrrhénien, du golfe de Gènes à la Tunisie et au Nord de l’Adriatique, pour les endémiques tyrrhéniennes et corsosardes. Les cartes étant destinées à être imprimées en petit format, pour des raisons de lisibilité, nous avons figuré les présences ponctuelles, en particulier en milieu insulaire – en Corse, mais égale- ment aux Baléares, en Crête… – par des points bien plus larges que l’aire réellement occupée, qui peuvent dans certains cas recouvrir toute t l’île. Ceci ne signifie évidemment pas que la plante est présente sur la totalité du territoire concerné. 5 Répartition générale Cette rubrique synthétise et parfois complète ou nuance les cartes de répartition générale présentées. En effet, les différences de précision géographique et les considérations taxonomiques font que les approximations peuvent être importantes. Nous nous sommes attachés à préciser la présence de l’espèce au sein des grandes îles de Méditerranée (Baléares, Sardaigne, Sicile, Crète et Chypre), mettant en évidence la position très particulière de la Corse à cet égard. 6 Carte de répartition en Corse Cette cartographie a pour objectif de présenter l’information la plus complète – si possible exhaustive – concernant la répartition des taxons traités dans l’île. Les cartes présentées résultent de l’agrégation de données provenant de diverses sources : – Sources bibliographiques, anciennes et modernes, interprétées et géoréférencées au mieux. – Herbiers, en particulier celui du Conservatoire et jardin botaniques de la ville de Genève (G), dont les données ont également été interprétées et géoréférencées au mieux. – Données de terrain issues de la base de données de CBNC, de la littérature grise récente (rapports techniques divers, non publiés) et de bases de données diverses (DREAL, ONF, bureaux d’études, collaborateurs amateurs…) Les données stationnelles géoréférencées ou interprétées sont cartographiées au travers d’un maillage, les mailles de présence étant représentées par un point figurant leur centre. Habituellement, les atlas produits ces dernières années par les Conservatoires botaniques nationaux utilisent pour la plupart des mailles de 5 x 5 km. Pour des raisons de rendu cartographique et de précision de localisation, en particulier altitudinale, nous avons préféré l’utilisation d’une maille 2 x 2 km, mieux adaptée à l’échelle de l’île, à sa découpe côtière et à sa topographie. La temporalité des données est figurée par un code couleur : – Point jaune : données antérieures à 1955 (fin de publication du Prodrome de la flore de Corse [Briquet & Litardière, 1955]) – Point orange : données postérieures à 1955 et antérieures à 1993 (publication de la deuxième édition du Catalogue de la flore vasculaire de Corse [Gamisans, 1993]). – Point rouge : données postérieures à 1993, pour une bonne part issues de l’activité du Conservatoire botanique national de Corse et donc fréquemment postérieures à 2008. 7 Répartition en Corse Cette rubrique reprend les informations des cartes de répartition locale présentées ci-dessus, en indiquant les principaux massifs, les principales microrégions et localités où se trouve l’espèce. Parfois, des données anciennes peu précises n’ont pas été conservées pour la cartographie. Lorsque c’est le cas, nous l’avons indiqué ici. Nous nous sommes attachés à utiliser le corse pour l’ensemble de la toponymie (voir carte page suivante), en essayant autant que possible de respecter les graphies micro-régionales. Si l’orthographe est bien connue et standardisée pour les communes et les sites importants, il est possible qu’elle ait subi quelques entorses pour les localités moins connues. Nous prions nos lecteurs de bien vouloir nous en excuser. La toponymie concernant les microrégions, les localités importantes, les principaux sommets, les fleuves et les éléments côtiers a fait l’objet d’une cartographie simplifiée. 8 Conservation et menaces Cette rubrique propose la synthèse, lorsqu’elles sont connues, des informations relatives à l’importance et à la dynamique des populations, des précisions sur les menaces principales et sur l’état de conservation de la plante en Corse, ainsi que sur les mesures de protection et gestion lorsqu’elles existent. Ces éléments sont complétés par un tableau synthétique évaluant le niveau de quatre menaces récurrentes (dynamique naturelle, aménagements/urbanisation, usages/cueillette et loisirs), ainsi que par la catégorie de menace IUCN évaluée dans la « liste rouge régionale de la flore vasculaire de Corse » (Delage & Hugot, 2015b) et l’indice de fréquence du taxon retenu par Flora Corsica. 9 Statut, fréquence et cotation Statut se rapporte à l’existence d’une règlementation pour le taxon considéré. Cotation : il s’agit des cotations de l’UICN attribuée lors de l’élaboration de la liste rouge régionale de la flore vasculaire (Delage, Hugot 2015). Ces cotations sont en fait des abréviations de termes anglais, qui signifient: CR : en danger critique d’extinction ; EN : en danger ; VU : vulnérable ; NT : quasi menacé ; LC : préoccupation mineure ; DD : déficit de données ; NE : non évalué ; NA : non applicable. Fréquence : se rapporte à la fréquence de ce taxon en Corse. Nous nous sommes basé sur les définitions de Flora Corsica, à savoir : CC : très commun ; C : commun ; PF : peu fréquent ; loc : localisé ; R : rare (présent en moins de 10 stations) ; RR : très rare (connu de moins de 5 localités). 23
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