Jean-Philippe Mouton, - Saint-Quentin-en-Yvelines

© crédit
SQY > entreprises
Le magazine des acteurs économiques à saint-quentin-en-YveLines
numéro 66 octobre-novembre-décembre 2011
l’invité
Jean-Philippe
Mouton,
président
d’Hammerson france
le dossier
les services aux
salariés : une priorité
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
transports
semaine de la mobilité :
bougez autrement !

éditorial
À l’écoute des besoins
© C.Lauté
la force et la compétitivité d’un territoire
se mesurent souvent à sa capacité d’attraction.
Dans le contexte économique
actuel, Saint-Quentin-en-Yvelines a su faire
valoir ses atouts pour convaincre des investisseurs
d’accompagner la restructuration de
bâtiments anciens, les transformant le plus
souvent en vitrine du développement durable.
De grands groupes implantés historiquement sur
le territoire ont décidé d’y rester en s’y développant,
et de nouvelles entreprises de renom ont
elles aussi choisi de s’y installer. Tout cela est
loin d’être le fruit du hasard. Je dirai même que
c’est le résultat tangible de politiques publiques
volontaires menées depuis bientôt quarante ans.
Nous avons construit des logements diversifiés
pour accueillir les salariés, nous avons réalisé
les équipements publics, écoles, gymnases,
théâtres… indispensables à la qualité de vie sur
le territoire, et nous n’avons eu de cesse de renforcer
la qualité et l’efficacité de notre réseau de
transport en commun. Tout cela, vous le découvrirez
dans le dossier de ce SQY entreprises.
« Notre attractivité auprès
des entreprises est le résultat
de 40 ans de politiques
publiques volontaires. »
Loin de se satisfaire de ce constat, l’agglomération
continue à parier sur l’avenir et donc à
investir. D’abord dans les transports en commun
qui demeurent une priorité absolue pour les
habitants et les entreprises. La gare de Saint-
Quentin-en-Yvelines – Montigny est en train
d’être entièrement rénovée et reconfigurée, des
travaux suivront dans les gares de Trappes et
La Verrière. Les infrastructures du transport
en commun en site propre entre Saint-Quentin
et Massy doivent se poursuivre dans la partie
essonnienne. Enfin, Saint-Quentin-en-Yvelines
a obtenu l’implantation de deux gares du futur
métro automatique. Tout cela renforce nos projets
et aide les entreprises à développer leurs
activités et l’emploi sur notre territoire. Nous
sommes partenaires, à l’écoute des besoins.
Robert Cadalbert,
Président de la communauté d’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines
Maga zine édité par la communauté d’agglomération de Saint- Quentin-en-Yvelines - 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy - BP 46 - 78185 Saint- Quentine
n-Yve lines cedex - Té l. : 01 39 4 4 8 0 8 0 • D irecteur de la publication : Yve s Macheboeuf • D irectrice de la rédaction : Catherine Cappelaere,
SQY > entreprises 01 39 44 79 06 ou catherine.cappelaere@agglo-sqy.fr • Rédacteur en chef : Michel Ba zan • Secrétaire de rédaction : éric Karsent y • Responsable
iconographique : Stéphan Jouber t • Assistante des éditions : Sabine Courant - Tél. : 01 39 44 76 10 • Régie publicitaire : Andrée Durand-Demeure -
Tél. : 01 39 44 81 10 • Réalisation : Scoop Communication • Maquet te : O’ COMMUNICATION - 01 41 90 16 10 • Impression : Imprimerie Vincent,
02 47 39 39 52. Ont collaboré à ce numéro : Christiène Pagard, élisabeth Charle, Nicolas Gervais, Rosa Maï, Sylvain Reisser. Crédits photos : Christian Lauté - photothèque SQY/CA (C. Lauté -
M. Lemoine - Jean-Julien Kraemer) - Théâtre de SQY • N° ISSN 1240-5868.
Communauté d’agglomération, direction générale de l’aménagement et du développement - Contacts : William Rousseau, directeur général adjoint : + 33 (0)1 39 44 81 20 ou william.rousseau@agglo-sqy.fr - Elizabeth Rodrigues,
chargée de mission veille économique et stratégique : + 33 (0)1 39 44 82 52 ou elizabeth.rodrigues@agglo-sqy.fr. Thierry Cazes, directeur du développement : 01 39 44 81 23 ou thierry.cazes@agglo-sqy.fr
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 3

© C.Lauté
© C.Lauté
côté
entreprises
Sommaire
l’actualité
La Maison de l’entreprise fait son
bilan annuel
Lors de son assemblée générale, la
Maison de l’entreprise dresse un bilan
de ses actions et confirme la montée
en puissance de SQY Initiative. 6
4 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
20
Le Centre francilien de l’innovation
au service des PME
Partenaire de la Maison de
l’entreprise, le Centre francilien de
l’innovation accompagne au quotidien
les PME innovantes d’Ile-de-France. 7
Europcar et Spirent à Val-Saint-
Quentin
Deux nouvelles entreprises, Europcar
et Spirent, rejoignent le parc d’affaires
développé par le promoteur Codic
France. 8
UGC Ciné Cité : un grand écran
pour les entreprises
À la recherche d’un lieu original pour
un séminaire ou une convention ?
Pensez à l’UGC Ciné Cité SQY
Ouest… 9
© C.Lauté
9
L’Arseg 78 : un réseau en pleine
expansion
Depuis un an, la Casqy a rejoint le
réseau professionnel consacré aux
services généraux. Un partenariat qui
porte déjà ses fruits... 10
l’invité
Hammerson redynamise le centre
commercial de Saint-Quentin
Entretien avec Jean-Philippe Mouton,
président d’Hammerson France,
désormais à la tête d’Espace Saint-
Quentin et de SQY Ouest. 12
rendez-vous
Pénibilité : de nouvelles obligations
légales
Maroussia Krawec, de l’Aract Ilede-France,
rappelle la nouvelle
réglementation sur la prévention de la
pénibilité au travail. 16
création
ACPH : contrôle et protection du
bâti
Cette société spécialisée dans les
travaux d’isolation et de protection de
l’habitat souhaite étendre son activité
aux bâtiments professionnels. 18
© C.Lauté
27
© C.Lauté
Altermarket, l’externalisation commerciale
au service de l’IT
Développer ses ventes en utilisant
une force commerciale supplétive :
telle est la solution proposée par
Altermarket aux acteurs des nouvelles
technologies. 19
Safrem, l’informatique aux couleurs
de l’Afrique
Cette société fédère aujourd’hui plus
de 6 000 DSI africains au sein du
réseau AfroCio et de son magazine
Cio Mag. 20
parcours
« Tell me more » lance un « serious
game »
Pionnière sur le marché des
formations linguistiques, Tell me more
(Auralog) lance une nouvelle méthode
innovante… 22
Present France, une SSII en quête
de nouveaux clients
Centrée historiquement sur le groupe
Fiat, cette société de services
informatiques souhaite aujourd’hui
élargir sa clientèle. 23
12 16
© C.Lauté
29
Famillink Services, créateur de
liens
Spécialisée dans les services à la
personne, cette entreprise a été
lauréate du concours de la jeune
entreprise de Saint-Quentin-en-
Yvelines. 24
Wiratech, la biotechnologie appliquée
à la médecine
Spécialisée dans la production
de tests pour la transplantation
d’organes, cette start-up innovante se
développe dans l’agglomération. 26
en pointe
SAMx Plus analyse les matériaux
Installée dans la pépinière
d’entreprises Promopole Merisiers,
SAMx Plus intègre et distribue des
instruments scientifiques de microanalyse
des matériaux. 27
le dossier
Les services aux salariés : une
priorité
Transports, logement, commerces,
culture, sport… L’offre de services
aux salariés est un facteur
d’attractivité et d’ancrage des
entreprises sur le territoire. 28

© C.Lauté
© C.Lauté
40 40
côté
aménagement
38
41
42
➔ ➔
l’actualité
Mouvements d’entreprises autour
de la gare
ERDF, Assystem, CCIV… Suite à
plusieurs installations, la vacance des
immeubles tertiaires situés autour
de la gare de Saint-Quentin est en
baisse. 38
Ça bouge dans la ZA de Trappes -
Élancourt
Plusieurs opérations de démolition
/ reconstruction voient le jour dans
la zone d’activité de Trappes –
Élancourt… 38
Premières ventes de logements à
la ZAC de l’Aérostat
Les premiers bureaux de vente font
leur apparition dans le nouveau
quartier de l’Aérostat, au cœur de
Trappes. 38
La Casqy au Simi
La communauté d’agglomération sera
présente au salon de l’immobilier,
du 30 novembre au 2 décembre
prochains à Paris. 38
transports
Semaine de la mobilité : bougez
autrement !
Lors de la 10 e Semaine de la mobilité,
plusieurs rendez-vous ont été
organisés à Saint-Quentin, sous le
signe de l’alternative à la voiture… 40
En 20 minutes à pied…
Qu’y a-t-il à découvrir en 20 minutes à
pied autour de votre entreprise ? Suivez
le guide édité par la Casqy… 40
© C.Lauté
© C.Lauté
vivre
sa ville
l’actualité
Paris-Brest-Paris : les
Saint-Quentinois au rendez-vous
Succès au rendez-vous et
retombées économiques
à l’arrivée pour la grande
randonnée cycliste. 41
Golf : Thomas Levet remporte
l’Open de France
Le Français a remporté la
95 e édition de l’Open de
France au Golf national de
Saint-Quentin-en-Yvelines. 41
loisirs
Sportivement vôtre !
Besoin de se défouler entre
midi et deux ? À proximité
de vos bureaux, il existe
de nombreux lieux à Saint-
Quentin où pratiquer votre
sport favori. 42
© C.Lauté
44
© Julien Weber
culture
Une programmation chaleureuse
Du cirque, du théâtre, de la
musique… Cet automne, les
spectacles sont légion. Venez
vous réchauffer dans les
salles saint-quentinoises. 44
automobile
Nissan Leaf : c’est déjà
demain !
Premier modèle électrique
sacré « Voiture de l’année
2011 », la Nissan Leaf
bouleverse les habitudes et
les usages. 46
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 5

côté entreprises
l’actualité
Assemblée générale
La Maison de l’entreprise
fait son bilan annuel
La Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines tenait son assemblée générale annuelle
le 21 juin dernier. L’occasion de dresser un bilan de ses actions et de confirmer la montée en
puissance de la plate-forme de financement SQY Intitiative.
Depuis douze ans maintenant,
la Maison de l’entreprise
accompagne les porteurs de
projets et les dirigeants d’entreprise
de l’agglomération. Au cours
de la période juillet 2010 - juin 2011,
la structure a ainsi piloté 3 306 rendez-vous
individuels et collectifs,
ainsi que 432 permanences d’experts,
assurées par différents partenaires
(comptables, avocats, banquiers,
etc.).
Au cours des douze derniers mois, la
Maison de l’entreprise a contribué à
la création de 164 entreprises « classiques
» et de 152 auto-entreprises.
Elle a aussi favorisé le développement
et la consolidation de 80 entreprises
déjà en activité.
De nombreuses réunions d’information
et de formation ont également été
organisées, dont onze dans le cadre
d’un partenariat avec Pôle emploi
(140 bénéficiaires), deux sous l’égide
du dispositif régional « Cap entreprise »
et quinze sur le statut d’auto-entrepreneur
(195 personnes formées).
SQY Initiative se déploie
La période qui vient de s’écouler a également
été marquée par la montée en
puissance de la plate-forme de financement
Saint-Quentin-en-Yvelines
Initiative, qui mobilise des fonds
publics et privés pour attribuer des
prêts d’honneur à taux zéro aux créateurs,
aux repreneurs et aux jeunes
entreprises. La plate-forme tenait
d’ailleurs de son côté son assemblée
générale le 12 mai dernier.
Au cours des douze derniers
mois, 31 prêts ont été accordés à
6 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
28 entreprises, représentant un total
de 399 000 euros, soit une moyenne
de 14 250 € prêtés par entreprise. Si
les services (41 %) dominent parmi
les projets financés, l’artisanat (22 %),
le commerce (18,5 %) et les activités
innovantes (18,5 %) sont également
bien représentés. Au total, la création
de 72 emplois a été ainsi financée, ce
qui correspond à un ratio de 5 541 €
prêtés / emploi créé.
Dans son rôle d’animation économique
du territoire, la Maison de
l’entreprise a également organisé
de nombreux événements, parmi
lesquels neuf petits déjeuners thématiques,
les Assises de l’emploi (le
8 février dernier), le 3 e Forum de la
La plate-forme de
financement Saint-
Quentin-en-Yvelines
Initiative a tenu son
assemblée générale
le 12 mai dernier.
Rencontres économiques
création d’entreprise (le 7 juin) et le
9 e Concours de la création et de la
jeune entreprise, qui a permis de distinguer
six lauréats parmi soixante-dix
dossiers. Un indice supplémentaire du
dynamisme économique du territoire.
À l’attention des dirigeants d’entreprise de Saint-Quentin-en-
Yvelines, la Maison de l’entreprise organise le 18 octobre, de
8 h 30 à 10 h, au Château du parc de la Couldre (l’ex-hôtel d’agglomération)
un petit déjeuner sur le thème « Les systèmes de
notation bancaire : l’envers du décor ». Une nouvelle rencontre
économique aura également lieu le 22 novembre (même lieu,
même heure) pour présenter la CNIL (Commission nationale de
l’informatique et des libertés), entre protection et contraintes.
Maison de l’entreprise. Tél. : 01 39 30 51 30.

Région
Le Centre francilien
de l’innovation au service
des PME
Partenaire de la Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines,
le Centre francilien de l’innovation accompagne au quotidien les PME
et les TPE innovantes d’Ile-de-France.
C
réé au troisième trimestre 2009 dans le
cadre de la refonte du schéma régional
de soutien à l’innovation technologique,
le Centre francilien de l’innovation (CFI)
est issu de la fusion des quatre Centres régionaux
d’innovation et de transfert de technologie (Critt) et
du Réseau de développement technologique (RDT)
Ile-de-France.
Association la loi 1901 soutenue financièrement
par la Région, l’État et Oseo, le CFI accompagne
au quotidien les PME franciliennes pour les aider à
concrétiser leur projet d’innovation. Une cinquantaine
de professionnels de l’innovation les orientent
pour trouver les financements, les bons partenaires
et les compétences nécessaires à la réussite de leur
projet.
Plus de 2 000 entreprises et porteurs de projets sont
ainsi reçus ou visités chaque année.
Diagnostic, expertise, mise en relation avec des
organismes de recherche, instruction d’aides et
facilitation de l’accès à des financements… Le CFI
propose un accompagnement complet au développement
de projets innovants sur la région Ile-de-
France. Dès la conception même de leur projet, les
PME sont également aidées par le centre à adopter
une démarche d’innovation responsable.
Aides financières
Le Centre francilien de l’innovation pilote trois
dispositifs d’aides financières : l’aide au premier
projet d’innovation (APPI), pour favoriser la mise
en place de partenariats technologiques, l’aide à
la maturation de projets innovants (AIMA), pour
faciliter les preuves de concept, en partenariat avec
Oseo Innovation, et l’aide à l’innovation responsable
(AIR), dédiée aux éco-innovations et financée
par la région Ile-de-France.
Le Centre travaille étroitement avec les cellules de
valorisation des organismes de recherche afin de
© C.Lauté
À Saint-Quentin, KCS Monetic a bénéficié d’une aide
financière du Centre francilien de l’innovation.
faire connaître leurs travaux et mettre leur savoirfaire
au service des entreprises. Pour favoriser le
maillage des acteurs publics et privés, il développe
et anime également le Réseau régional de l’innovation
en Ile-de-France.
La Maison de l’entreprise de Saint-Quentin-en-
Yvelines est en lien permanent avec le Centre
francilien de l’innovation afin de faire bénéficier
les entreprises innovantes du territoire de ces
financements et de cet accompagnement. C’est le
cas notamment de la société KCS Monetic qui a
reçu récemment une aide financière du CFI pour
son concept de porte-monnaie électronique par
téléphone portable pour le transfert d’argent à
l’international.
R&D
System@tic : pole position
Au premier semestre 2011, le pôle
de compétitivité System@tic Paris-
Région, spécialisé dans les systèmes
et les TIC, a obtenu le financement
de 59 nouveaux projets innovants.
14 projets ont été retenus dans le cadre
des appels 11 et 12 du Fonds unique
interministériel (FUI) et du Feder (Fonds
européen de développement régional),
représentant un montant global de R&D
de près de 58,9 M€ et un montant
d’aides de plus de 23,6 M€ financées
par l’État, l’Europe, la Région et les
Départements. De son côté, l’Agence
nationale de la recherche (ANR) a retenu
pour financement 24 projets du pôle
représentant un effort global de R&D de
54,4 M€ et 17,1 M€ d’aides.
Ces résultats placent System@tic en
première position du classement des
pôles de compétitivité tant en nombre de
projets financés que de volume de R&D
engagé.
Ils portent à 317 le nombre de projets
labellisés et financés depuis la création
du pôle en 2005. Soit un effort de R&D
global de près de 1,4 milliard d’euros et
un soutien cumulé de près de 520 M€
provenant de l’État, des agences ANR,
Eureka, Feder, Oseo, et des collectivités.
Prochain rendez-vous dans les semaines
qui viennent pour les prochains appels
à projets du FSN (Fonds pour la
société numérique) dans le cadre des
Investissements d’avenir (« Technologies
de base du numérique et briques
génériques du logiciel embarqué »,
« Informatique en nuage - Cloud
Computing » et « Nanoélectronique ».)
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 7

côté entreprises
l’actualité
Insertion
Face SQY signe un
partenariat avec la FBF
Face Saint-Quentin-en-Yvelines a signé le
30 septembre une convention de partenariat
avec la Fédération bancaire française
(FBF), en présence de Valérie Ohannessian,
directrice générale adjointe de la FBF,
Bernard Gueguen, président du Comité des
banques des Yvelines, Robert Cadalbert,
président de la Casqy, et Franck Olivier,
président de Face SQY. L’objectif de cette
convention est de mobiliser les banques
partenaires de la FBF autour des actions du
Club Face.
Membre du réseau Face (Fondation agir
contre l’exclusion), le club d’entreprises
de Saint-Quentin-en-Yvelines développe
des actions en faveur de l’emploi
(accompagnement au retour à l’emploi par
le parrainage), de l’égalité de traitement
(lutte contre les exclusions par l’emploi) et
de la prévention (accompagnement de la
scolarité et prévention de l’échec scolaire).
Surtitre
Malakoff Médéric ouvre
une boutique à Saint-
Quentin
© C.Lauté
Leader français de la protection sociale
et société historique de Saint-Quentinen-Yvelines
(avec un établissement de
1 400 salariés), Malakoff Médéric vient
d’ouvrir une boutique dans l’agglomération
(21, avenue du Centre, à Montigny).
Destinée aux particuliers et aux entreprises
et animée par des conseillers experts de la
protection sociale, elle permet aux clients
du groupe et au grand public de venir
s’informer, de bénéficier de conseils et de
diagnostics personnalisés, de souscrire des
produits et des services dans les domaines
de la retraite, de la santé, de la prévoyance,
de l’épargne et des services à la personne,
et de participer à des rencontres autour de
la prévention santé.
8 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Financement
Banque populaire Val
de France : union dans
l’ingénierie financière
Pour accompagner les entreprises en matière
de transmissions, de fusions et d’acquisitions,
la Banque populaire Val de France,
basée à Saint-Quentin-en-Yvelines, s’unit
à trois autres banques du réseau (Ouest, Centre
Atlantique et Atlantique). Baptisé « Ouest Ingénierie
Financière », ce nouveau pôle couvrant trente
départements a pour vocation de conseiller les PME
du Grand Ouest dans la cession d’entreprises et les
opérations de croissance externe. Il cible les entreprises
régionales dont la valorisation est comprise
entre 1 et 15 millions d’euros et accompagne les
chefs d’entreprise de la préparation à la réalisation
de leur opération, dans la recherche d’acquéreurs
et de partenaires financiers et les conseille tout au
Bienvenue
Europcar et Spirent
à Val-Saint-Quentin
Installée depuis 2000 à Voisins-le-Bretonneux,
la société Spirent souhaitait s’installer dans
un nouvel établissement « plus grand et
mieux adapté à ses besoins croissants ». Elle
a inauguré ses nouveaux locaux du Val-Saint-
Quentin le 15 septembre dernier. Filiale d’un leader
international dans le domaine des tests et des
mesures des réseaux informatiques et télécoms,
l’établissement emploie aujourd’hui 28 salariés et
joue le rôle de bureau européen pour le groupe.
Europcar a également choisi le parc d’affaires
Val-Saint-Quentin pour y installer son nouveau
siège social (10 000 m 2 ). L’installation s’effectuera
sur deux immeubles performants sur le
long de leur démarche. Ouest Ingénierie Financière
a pour objectif de gérer 70 missions de conseil par
an et de maintenir la pérennité du tissu des PME
locales.
Le succès de Val-Saint-Quentin ne se dément pas. Deux nouvelles
entreprises, Europcar et Spirent, rejoignent le parc d’affaires développé
par le promoteur Codic France à Saint-Quentin-en-Yvelines.
© C.Lauté
plan environnemental, certifiés Breeam « very
good ». Le premier sera livré dès le mois prochain
et le second dans un an.
Europcar et Spirent rejoignent ainsi des sociétés
comme Rockwell Automation, Yazaki Siemens,
Benteler Automotive, Reebok Adidas, LMS
France, Cardinal Health, Culligan France et Leo
Pharma, dans ce parc high-tech situé dans un
cadre privilégié offrant 6 ha d’espaces verts et
doté d’un restaurant interentreprises.
Codic lancera dans les prochains mois les deux
derniers immeubles de 3 000 m 2 , chacun venant
ainsi conclure un programme immobilier qui
comptera à terme 14 immeubles (45 000 m 2 ).

UGC Ciné Cité
Un grand écran pour les entreprises
À la recherche d’un lieu original pour un séminaire ou une convention ? Pensez à l’UGC Ciné
Cité SQY Ouest qui loue ses salles obscures avec des prestations clés en main. Demandez le
programme !
Avec ses seize salles et une fréquentation
de 1,4 million de
spectateurs, l’UGC Ciné Cité,
situé à la cime du centre commercial
SQY Ouest, se place à la douzième
place des cinémas en France.
Moins connu des entreprises que du
grand public, il offre pourtant des
prestations spécifiquement dédiées
au monde des affaires. Vous voulez
organiser une manifestation pour
vos salariés, clients, fournisseurs ou
filiales sans vous préoccuper ni de la
salle ni des prestations annexes (traiteur,
vestiaire, cocktail, animations) ?
Présentez votre demande, l’UGC Ciné
Cité y répondra ! « On peut tout gérer,
de A à Z, et mixer les besoins de
façon personnalisée », explique Marc-
Alban Gravez, son directeur. C’est la
formule qu’a choisie la société Areva
qui, depuis deux ans, tient sa conférence
annuelle au Ciné Cité avec un
séminaire suivi d’une projection et
d’un cocktail.
Offres à la carte
De la simple location de salle à la mise
à disposition d’un régisseur en passant
par les services d’un traiteur ou d’une
© C.Lauté
animation spécifique : le cinéma propose
des devis à la demande. Véritable
maître d’œuvre, il travaille avec des
prestataires externes pour des offres
clés en main. « Pour certains, nous
avons organisé un repas moléculaire
(le cinéma dispose d’une cuisine
équipée avec chambre froide, fours et
hottes professionnelles). Pour d’autres,
nous avons recréé une forêt d’arbres
fruitiers en décoration : tout est possible
! », ajoute Marc-Alban Gravez.
Les demandes les plus courantes
restent la location de salles (bénéficiant
de la qualité et du confort d’un
cinéma), qui peut être accompagnée
© C.Lauté
« On peut tout gérer,
de A à Z, et mixer
les besoins de façon
personnalisée »,
explique Marc-Alban
Gravez, directeur de
l’UGC Ciné Cité.
Le Ciné Cité SQY Ouest, c’est…
de projections privées. Renault a ainsi
offert à ses salariés l’avant-première
de Cars 2 et McDonald’s a proposé,
à l’occasion de l’arbre de Noël de la
société, une projection de dessins animés
Disney (avec distribution de popcorn
et lunettes 3 D à l’entrée). Il est
possible de choisir son film parmi les
plus récents ou d’autres plus anciens,
sans frais supplémentaires. Des projections
qui se poursuivent généralement
par un cocktail ou un repas au
sein d’espaces que le cinéma privatise
pour l’occasion, au niveau des mezzanines,
du Ciné Café ou de la terrasse
extérieure. Autre avantage de taille :
le délai. Il est possible d’effectuer sa
demande une semaine seulement
avant la date ! « Comme nous effectuons
la programmation des films le
lundi pour le mercredi, nous sommes
très réactifs », précise Marc-Alban
Gravez. Un plus par rapport aux
salles traditionnelles. Sans oublier les
1 100 places de parking de SQY Ouest
et ses trois heures gratuites…
Élisabeth Charle
i UGC CINÉ CITÉ SQY OUEST
Contact communication : Caroline
Ponset
Tél. : 01 61 37 27 70
cinecite-st-quentin@cinemas.ugc.fr
- 16 salles de 144 à 470 places ;
- 1,4 million de spectateurs (en 2010) ;
- un système de visioconférence permettant d’accueillir jusqu’à
940 personnes ;
- des écrans panoramiques ;
- des projections en 35 mm, numérique et 3 D ;
- un son numérique haute définition.
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 9

côté entreprises
l’actualité
Services généraux
L’Arseg 78 :
un réseau en pleine expansion
Depuis un an, la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines a rejoint l’Arseg, le
premier réseau professionnel de France consacré aux services généraux et à l’environnement de
travail. Un partenariat public-privé unique en son genre qui porte déjà ses fruits.
Bâtir un projet d’aménagement
des espaces de travail,
proposer et faire respecter
une politique de flotte
automobile, définir une stratégie de
maîtrise des dépenses énergétiques...
Les directions des services généraux
et de l’environnement de travail sont
les experts de l’entreprise sur tous
ces sujets. De l’immobilier aux achats
hors production en passant par les
services à l’entreprise et aux occupants,
elles sont les rouages indispensables
à la bonne marche des
entreprises et des collectivités, et doivent
donc conforter leur positionnement
et leur visibilité. La promotion
de la profession est d’ailleurs, depuis
plus de 36 ans, l’un des objectifs de
l’Arseg, l’association des directeurs
et responsables de services généraux
et de l’environnement de travail.
La somme des expériences
Comment valoriser la profession ?
En travaillant ensemble ! L’Arseg
favorise donc l’échange des bonnes
pratiques à l’aide d’une palette
d’outils : ateliers, conférences, formations,
site internet, indicateurs
de l’environnement de travail. La
Conférences, débats et visites de sites
Santé au travail, bureaux partagés, impacts du Grenelle de l’environnement,
réduction des coûts… Les rencontres de l’Arseg
abordent des problématiques partagées par tous les acteurs des
services généraux. Des réunions se déroulent chaque premier
mercredi du mois dans les locaux de la Maison de l’entreprise,
où s’est installée la délégation. Des visites de sites sont également
programmées.
10 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Michel Delagarde,
responsable de
l’Arseg 78.
© C.Lauté
force de l’association réside dans son
réseau, riche de 2 000 directeurs et
responsables de services généraux en
France. Un réseau qu’elle a étendu
en septembre 2010 sur le territoire de
Saint-Quentin-en-Yvelines en signant
un partenariat avec la communauté
d’agglomération. L’occasion de créer
un réseau local en s’appuyant sur
un acteur public incontournable.
« Le rôle de facilitateur de la CA
est déjà bien identifié par les entreprises
saint-quentinoises (la CA a
notamment accompagné la mise en
place des Plans de déplacements
interentreprises). Nous avons vu
qu’en travaillant main dans la main,
nos projets avaient plus de poids »,
constate Michel Delagarde, responsable
de l’Arseg 78 et directeur d’exploitation
dans le groupe Bouygues.
Une logique de territoire
Cette convention mêlant dès le départ
le public au privé fait de l’Arseg 78 un
réseau pionnier en France. Pour la
CA, c’est une avancée dans la reconnaissance
des services généraux du
public (jusqu’alors seuls 10 % des
adhérents de l’Arseg étaient issus
du public). « Dans notre environnement
de travail, nous rencontrons les
mêmes problématiques », constate
Philippe Blot, directeur des services
généraux à la CA. « Avec ce réseau,
nous avons une meilleure visibilité
des enjeux de chacun, ce qui donne
du sens aux projets de tous sur le
territoire. » Un an après, la délégation
nouvellement créée compte déjà
130 membres (parmi lesquels Saur,
Malakoff Médéric, Cassidian [EADS],
Sodexo, JC Decaux ou Bouygues
Construction) et encourage les inscriptions
pour « un partage d’expériences
profitable à chacun dans son
quotidien ».
Élisabeth Charle
i ARSEG 78
Michel Delagarde.
Tél. : 06 60 59 35 84.
Mail : m.delagarde@bouyguesconstruction.com
www.arseg.asso.fr

côté entreprises
l’invité
Hammerson
va redynamiser
le centre
commercial
de Saint-Quentin
© C.Lauté
Développement
12 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Jean-Philippe Mouton
En février dernier, Hammerson, déjà
propriétaire et exploitant d’Espace Saint-
Quentin, a racheté le centre SQY Ouest.
Désormais à la tête d’un vaste ensemble
commercial de 100 000 m 2 au cœur de
Saint-Quentin-en-Yvelines, la foncière
britannique prépare un vaste plan de relance,
d’harmonisation et de modernisation, destiné
à faire du nouveau centre commercial
régional une destination attractive et une
expérience originale de shopping. Entretien
avec Jean-Philippe Mouton, président
d’Hammerson France.

Pouvez-vous tout d’abord nous
présenter le groupe Hammerson ?
La société Hammerson est une vieille
dame, née en 1940. Très rapidement
cotée en Bourse, elle a toujours
exercé son activité dans l’immobilier,
et plus précisément dans les
bureaux et les centres commerciaux.
Au départ, c’était essentiellement
une foncière, qui achetait des
immeubles au gré du développement
mondial : à New York, en Australie,
en Europe... Quand elle a atteint une
certaine maturité, la société s’est
mise également à construire. C’est
ainsi Hammerson qui a créé le premier
centre commercial d’Angleterre,
Brent Cross, à la fin des années 1960 ;
un actif que nous avons d’ailleurs
toujours en portefeuille. Avec la
diversification géographique, la
société a un peu essaimé ses moyens
financiers dans le monde, sans avoir
de masse critique dans certains pays.
En 1989, comme elle n’arrivait plus à
gérer tous ses actifs efficacement, son
action a dégringolé et Hammerson a
fait l’objet d’une OPA hostile de la
part de Rodamco, l’un de ses concurrents.
Cette OPA a été repoussée
grâce à l’intervention d’un chevalier
blanc, en l’occurrence la compagnie
d’assurances Standard Life, qui est
restée actionnaire jusqu’à récemment
à hauteur de 20 %.
Au début des années 1990, l’entreprise
a ainsi été totalement rationalisée.
Géographiquement d’abord :
nous avons décidé d’être présent
uniquement dans les pays que l’on
connaît le mieux, que l’on peut
contrôler et dans lesquels nous avons
une masse critique : l’Angleterre
(60 à 70 % de l’activité) et la France
(30 à 40 %). Nous avons également
décidé de nous concentrer sur deux
métiers : celui de la foncière, en détenant
un patrimoine stable qui génère
un cash flow récurrent de loyers
(80 à 90 % de l’activité), et celui de
promotion immobilière et de développement
d’actifs au bénéfice de la
foncière (10 et 20 %). Enfin, nous
nous focalisons exclusivement sur
deux produits : d’abord les centres
commerciaux (80 % de l’activité) et
ensuite les bureaux (20 %).
Quel est le positionnement
d’Hammerson en France ?
En France, Hammerson détient un
patrimoine de 1,6 milliard d’euros et se
concentre exclusivement sur le commerce
depuis 2008. Nous détenons
et exploitons aujourd’hui huit centres
commerciaux, dont la plupart sont
situés en région parisienne : O’Parinor
à Aulnay, Bercy 2 à Charenton,
Italie 2 dans le XIII e arrondissement de
Paris, Villebon 2 à Villebon-sur-Yvette,
Espace Saint-Quentin/SQY Ouest
à Saint-Quentin-en-Yvelines, Cergy
Trois Fontaines à Cergy-Pontoise,
Angers Grand Maine à Angers et Place
des Halles à Strasbourg. Il s’agit de
centres commerciaux de grande taille
et de dimension régionale, qui présentent
également la spécificité d’être
concentrés dans le cœur des villes (à
l’exception de O’Parinor).
Nous développons également
aujourd’hui trois projets de construction
qui s’inscrivent dans cette stratégie
de grands centres commerciaux
Espace Saint-
Quentin, qui reçoit
13 millions de
visiteurs par an,
devrait bientôt être
remis au goût du jour.
En France,
Hammerson se
concentre sur le
commerce.
en cœur de ville : Terrasses du Port
à Marseille, un centre commercial de
54 000 m 2 sur le port de Marseille,
livré en 2014, pour un investissement
de 450 millions d’euros ; un centre de
20 000 m 2 dans l’hyper-centre-ville
de Beauvais, livré à l’automne 2013 ;
un centre commercial de 34 000 m 2 à
Mantes-la-Jolie.
Quelle est l’organisation de la société ?
Nous avons internalisé toutes les fonctions
qui permettent de faire vivre un
centre commercial. Nous intégrons
ainsi plusieurs départements : les
travaux, pour piloter nos projets de
développement de centres et travailler
avec les majors de la construction ; la
commercialisation, pour gérer un millier
de baux commerciaux, traiter avec
quelque 300 enseignes et optimiser le
plan merchandising en fonction des
modes de consommation ; l’exploitation,
avec des directeurs qui pilotent
leur centre dans toutes ses dimensions
(marketing, sécurité, propreté, animation,
etc.) ; le marketing, qui s’adresse
non seulement aux professionnels
avec lesquels nous travaillons (les
enseignes), mais aussi directement
l’invité
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 13
© M Lemoine

côté entreprises
l’invité Jean-Philippe Mouton
aux consommateurs potentiels. Nous
accueillons 80 millions de visiteurs par
an dans nos centres en France et nous
communiquons avec eux sur site, mais
aussi via Internet, des newsletters ou
des cartes de fidélité. Il s’agit d’attirer
puis de fidéliser les consommateurs.
Quelles sont les principales spécificités
de votre logique financière ?
Hammerson a créé le premier centre
commercial d’Angleterre et en est toujours
propriétaire. En France, la société
n’a revendu aucun de ses centres
commerciaux. Quand nous investissons
dans un centre commercial, nous
sommes là pour longtemps, avec une
vision de gestion à très long terme.
Nous ne sommes pas des promoteurs,
qui construisent pour revendre ensuite.
Nous conservons très longtemps ces
actifs en patrimoine et nous nous inscrivons
donc nécessairement sur le long
terme dans le tissu économique local.
La seule chose que nous pouvons être
amenés à faire, c’est de faire rentrer
des partenaires financiers. Pour Espace
Saint-Quentin par exemple, nous avons
estimé que ce produit de qualité arrivait
à maturité en termes financiers
et qu’il allait générer désormais des
rendements obligataires, sécurisés…
Comme notre métier consiste à faire
plus que le rendement obligataire, nous
faisons rentrer des partenaires uniquement
financiers, qui nous délèguent la
gestion du site et cherchent ce type de
rendement sécurisé. Il s’agit en l’occurrence
d’assureurs, qui ont accès à des
fonds très peu chers et cherchent des
placements. C’est ainsi que le groupe
Allianz a pris 75 % d’Espace Saint-
Quentin. Mais pour les clients et les
collectivités, Hammerson reste le seul
interlocuteur.
Quelles sont les réflexions qui vous ont
conduit à racheter SQY Ouest en début
d’année, à 50-50 avec le promoteur
Codic France ?
Hammerson est propriétaire d’Espace
Saint-Quentin depuis 1994. SQY Ouest
était notre voisin et ne marchait pas
bien. Nous risquions de nous retrouver
14 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
Hammerson France
étudie actuellement
plusieurs scénarios
de reconfiguration de
SQY Ouest.
avec une friche commerciale à côté de
chez nous et il n’y a rien de pire pour
un commerçant que d’avoir un commerce
vide à proximité. SQY Ouest
avait adopté au départ un positionnement
très loisirs mais a très rapidement
évolué vers un positionnement
mixte, avec un cinéma qui fonctionne
très bien, mais aussi de la restauration
et de la mode. Nous avons eu à
cœur d’essayer de communiquer et de
travailler ensemble pour que le client
considère Espace Saint-Quentin et SQY
Ouest comme une seule destination
de commerce. Malheureusement, cela
n’a pas été possible. Notre réponse à
l’appel d’offres pour le rachat de SQY
Ouest s’inscrivait donc non seulement
dans une stratégie défensive, pour
éviter d’avoir une friche à côté de
chez nous, mais aussi offensive, pour
adopter une communication et une
gestion cohérentes pour les deux sites
et atteindre une masse critique avec
ces deux pôles représentant au total
100 000 m 2 .
Nous allons donc communiquer
ensemble et gérer de manière harmonieuse
les deux sites pour que le client
se sente dans le même centre commercial.
SQY Ouest, que nous allons
sans doute rebaptiser, va devenir un
Espace Saint-Quentin, centre pilote pour le développement durable
« Espace Saint-Quentin est un centre pilote pour notre politique de développement durable », explique Valérie Thomas, responsable
de la communication d’Hammerson France. « La difficulté, c’est de faire du développement durable sur des centres existants. C’est
évidemment plus dur que sur un centre tout neuf, comme les Terrasses du Port, à Marseille, pour lequel nous avons obtenu la certification
BREEAM Excellent, qui démontre la qualité du projet. Sur Espace Saint-Quentin, nous réalisons un vrai travail de gestionnaire. »
Les éclairages des niveaux de parking ont ainsi été rénovés avec, à la clé, une réduction de 17 % de la consommation d’électricité.
Au niveau du centre commercial, le remplacement de la gestion technique centralisée du bâtiment a permis de diminuer les consommations
énergétiques de plus de 40 %.
« Mais 75 % des consommations énergétiques d’un centre commercial sont le fait des locataires, précise Valérie Thomas. C’est pourquoi
nous avons lancé des “groupes verts”, pour réfléchir, avec les enseignes, à des solutions adaptées aux contraintes de chacun. Nous
avons également introduit des clauses vertes dans les baux. »
© M Lemoine

pôle de cet ensemble plus grand, qui
intègre aussi la zone du Carrefour
avec ses commerces immédiatement
attenants pour le mass market (les
courses quotidiennes ou hebdomadaires),
la rue extérieure qui mène au
bassin, avec un positionnement un
peu plus haut de gamme et des restaurants,
et la galerie couverte. Autant
de zones bien distinctes formant un
ensemble commercial cohérent où
le client peut tout trouver, avec des
atmosphères et des modes de consommation
différents.
Quels sont les projets associés à cette
stratégie ?
Il est un peu prématuré d’en parler.
Nous allons d’abord nous occuper de
ce que nous connaissons bien, c’est-àdire
Espace Saint-Quentin, qui reçoit
13 millions de visiteurs par an. Cela fait
plusieurs années que nous travaillons
avec les autres copropriétaires du site,
dont Carrefour (qui détient 30 %), la
mairie de Montigny et la communauté
d’agglomération. Nous ne sommes
pas les seuls à décider mais il est évident
que ce centre a besoin d’un coup
de neuf. Nous avons donc finalisé un
projet de rénovation et il nous reste
maintenant à convaincre l’ensemble
des copropriétaires d’accepter d’investir
dans le centre pour le remettre
au goût du jour. Il s’agit notamment
d’apporter de la couleur et de matérialiser
les différentes zones (bassin, rue
piétonne) en donnant à chacune une
identité spécifique, mais en les reliant
aussi entre elles par un fil rouge qui
n’existe pas aujourd’hui.
Quel est le projet pour SQY Ouest ?
Il n’y a pas de solution évidente, sinon
l’ancien propriétaire l’aurait déjà mise
en œuvre et les autres promoteurs ou
foncières qui se sont positionnés au
moment de l’appel d’offres auraient
surenchéri sur notre proposition.
SQY Ouest est structurellement mal
né : il est très rare de voir fonctionner
en France ou même en Europe
des centres commerciaux sur autant
de niveaux, il est très difficile de les
© S Joubert
faire tourner tous. Le centre compte
également onze niveaux de parking
ainsi que des zones « mortes », pratiquement
« condamnées », en rezde-jardin
(sous-sol). Quand on a un
emplacement vacant, puis un autre,
puis encore un autre, on entre dans
une spirale infernale. Celle-ci a commencé
il y a quatre ans et s’accélère
aujourd’hui. Il faut donc repenser le
centre dans sa globalité tout en maintenant
les réussites comme l’UGC, qui
est un véritable succès, puisque c’est
l’un des cinémas les plus fréquentés
de France, avec 1,4 million de visiteurs
par an.
Il existe plusieurs projets, mais il est
trop tôt pour les évoquer. Cela fait
seulement quelques mois que nous
avons mis la main sur l’actif. Nous
faisons travailler des designers et
des architectes sur plusieurs scénarios,
qui sont en train d’être finalisés.
Quand ces différents scénarios auront
été déclarés faisables techniquement
(car il n’est jamais facile de restructurer
lourdement un immeuble)
La reconfiguration
de SQY Ouest devrait
débuter courant
2012.
Une
communication
et une gestion
communes
pour les deux
centres.
et commercialement, il faudra que
l’on teste notre concept auprès des
enseignes d’ici à la fin de l’année.
Nous aurons une vision beaucoup
plus claire en début d’année prochaine
: nous aurons alors arrêté notre
choix sur un scénario, qui aura été précommercialisé
auprès des enseignes.
Ensuite, nous attaquerons les travaux
assez rapidement, courant 2012.
Quelles sont les autres conditions de la
réussite de cette relance ?
Nous allons donc travailler sur une
communication et une gestion commune,
ainsi que sur différents scénarios
de reconfiguration de SQY
Ouest… Mais il restera une problématique
de perméabilité des flux entre
les deux sites. Aujourd’hui, la fluidité
est très faible : il faut traverser la place
Pompidou à pied ou la quatre-voies
en courant, ou encore emprunter un
énorme escalier entre le bassin et l’entrée
de SQY Ouest. Nous travaillons
donc avec la communauté d’agglomération
et la mairie de Montigny sur
un projet de réflexion globale sur les
flux piétonniers et automobiles dans
le quartier. Il s’agit bien sûr d’un projet
qui s’inscrit pour la collectivité
dans un cadre plus large que le seul
centre commercial. L’agglomération et
la commune ont vu d’un très bon œil
la reprise de SQY Ouest et sont bien
conscients de la nécessité de relier les
deux entités commerciales.
Propos recueillis par Michel Bazan
Hammerson en chiffres
Patrimoine : 6,5 milliards d’euros
Capitalisation boursière : 3,6 milliards
d’euros
Effectif : 350 personnes (250 en Angleterre
et 100 en France)
Chiffre d’affaires (revenus locatifs
nets) : 322 millions d’euros en 2010
6 e foncière européenne (3 e dans les
centres commerciaux)
220 millions de visiteurs par an dans
ses centres commerciaux
l’invité
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 15

côté entreprises
16 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
rendez-vous
Réforme
Pénibilité :
de nouvelles obligations légales
Avant fin 2011, les entreprises de plus de 50 salariés doivent établir un accord ou un plan d’action
sur la prévention de la pénibilité au travail. Pour les accompagner dans cette démarche, l’Aract Ilede-France
organise des ateliers de formation dédiés aux entreprises de l’agglomération. Interview
de Maroussia Krawec, chef de projet Territoires.
Vous participez le 27 septembre à une
rencontre organisée par la Maison de
l’entreprise sur le thème : « Stress et
pénibilité : les contraintes sociales
et financières pour l’entreprise ».
En quoi cette problématique est-elle
d’actualité ?
Le sujet ne date pas vraiment d’hier
puisque, depuis 2001, toutes les
sociétés doivent transcrire dans un
Document unique les risques professionnels
liés à la santé et à la sécurité
de leurs salariés. Mais, avec la
réforme des retraites de novembre
2010, de nouvelles dispositions viennent
renforcer cette obligation. Avant
le 1 er janvier 2012, les entreprises et les
groupes de plus de 50 salariés dont la
moitié des effectifs sont soumis à des
facteurs de pénibilité doivent également
produire un accord, ou à défaut
un plan d’action, de prévention et de
réduction de la pénibilité.
La notion de pénibilité et ses liens avec
l’usure professionnelle ne sont pas
simples à appréhender. Sur quoi et
comment les entreprises peuvent-elles
agir ?
Elles doivent en priorité réaliser un
diagnostic, puis définir des objectifs
d’amélioration. Les textes identifient
une dizaine de facteurs de pénibilité
tels que les postures pénibles ou le travail
de nuit. Elles pourront ainsi préparer
plus efficacement un véritable
plan d’action. Pour les conseiller dans
cette démarche, l’Aract propose des
ateliers interentreprises gratuits d’une
journée dédiés à cette problématique.
Sur Saint-Quentin-en-Yvelines,
la prochaine date est programmée
le 18 octobre 2011 à la Maison de
l’entreprise. L’Aract peut également
proposer des accompagnements personnalisés
pour élaborer et/ou mettre
en œuvre ces plans d’action.
Un partenariat privilégié a été conclu
entre l’Aract et la communauté
d’agglomération. De quoi s’agit-il ?
Depuis un an, l’Aract Ile-de-France
développe une démarche de territorialisation
de ses interventions. Sur Saint-
Quentin-en-Yvelines, en partenariat
avec la communauté d’agglomération
et la Maison de l’entreprise, différentes
missions ont ainsi été programmées
© C.Lauté
« Cette nouvelle
réglementation
constitue une
réelle opportunité
pour l’entreprise
de favoriser son
dialogue social,
d’améliorer ses
conditions de travail
et, par conséquent,
d’améliorer sa
performance
(réduction des
AT, du taux
d’absentéisme… »,
assure Maroussia
Krawec, chef de
projet Territoires à
l’Aract Ile-de-France.
afin d’appuyer au mieux les entreprises
locales dans leurs démarches
d’amélioration des conditions de travail
et de la performance économique.
Cela va du conseil ponctuel aux interventions
longues sur site, en passant
par du diagnostic ou de l’accompagnement
de projets collectifs.
i ARACT ILE-DE-FRANCE
35, rue de Rome
75008 PARIS
Tél. : 01 53 40 90 40
www.aractidf.org
i MAISON DE L’ENTREPRISE
Quai François-Truffaut
78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 39 30 51 30
L’Aract Ile-de-France en bref
Rosa Maï
Association régionale pour l’amélioration
des conditions de travail, l’Aract Ilede-France
est un organisme paritaire
financé par la Direccte, le conseil
régional et l’Anact. Elle intervient principalement
dans le management de la
prévention des risques professionnels,
la diversité des populations au travail
(égalité homme/femme, seniors), la
gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences, l’accompagnement des
mutations économiques et l’organisation
du temps de travail.

Pour toutes vos insertions
publicitaires
11 000 exemplaires
envoyés à l’ensemble des entreprises,
artisans et professions libérales
de Saint-Quentin-en-Yvelines
Tél. : 01 39 44 81 10 – Fax : 01 30 57 12 64
courriel : regiepublicitaire@agglo-sqy.fr
ENCART SQY 190X126 - 2011.indd 1 19/11/2010 15:41:05

côté entreprises
création
Rénovation
ACPH : contrôle et protection du bâtiment
Installée à la pépinière d’entreprises Promopole Merisiers, à Trappes, cette société spécialisée
dans les travaux d’isolation et de protection de l’habitat souhaite aussi étendre son activité aux
bâtiments et locaux professionnels.
En mars 2010, Gamal Souldi
et Lazhar Kadhi, deux amis
de longue date, décident
d’unir leurs compétences
pour créer leur entreprise. Baptisée
ACPH, pour Agence de contrôle et de
protection de l’habitat, la société est
spécialisée dans l’isolation, la rénovation
des charpentes et des toitures,
l’étanchéité, le traitement de l’humidité
et le changement de portes et
fenêtres. « Nous nous sommes lancés
dans cette aventure par goût d’entreprendre,
mais aussi pour participer à
notre façon au Grenelle de l’environnement
», explique Gamal Souldi. Le
cœur du métier d’ACPH consiste en
effet à rénover des maisons individuelles,
les mettre aux normes, revoir
l’isolation au niveau des toits pour
réduire les déperditions de chaleur et
éviter ainsi les gaspillages d’énergie.
« Concrètement, pour mieux isoler la
toiture, nous utilisons en priorité de
la laine de roche, de l’ouate de cellulose
ou encore de la fibre de lin. Des
matériaux naturels et écologiques,
qui sont bien meilleurs pour l’environnement
que la laine de verre,
utilisée jusqu’ici dans 95 % des habitations
», précise Gamal Souldi.
Un marché porteur
Les interventions d’ACPH se font
essentiellement chez les particuliers
dans le cadre de projets de rénovation.
Pour trouver des clients, l’entreprise
s’est dotée d’un service de téléprospection
qui démarche les habitants
des secteurs pavillonnaires de Saint-
Quentin-en-Yvelines et des communes
environnantes. Elle a également
embauché trois technico-commerciaux
qui se déplacent chez les clients
pour réaliser un diagnostic gratuit de
18 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
l’isolation de leur logement, conduisant
à une proposition de prestations.
« C’est un secteur en plein développement
car la remise aux normes de
l’isolation des combles ou des toitures
donne droit à un crédit d’impôt. Et
la réduction des déperditions de chaleur
permet de réaliser des économies
d’énergie significatives », note Gamal
Souldi.
Du particulier à l’entreprise
ACPH réalise aujourd’hui une quinzaine
de chantiers par mois, un chiffre
en phase avec ses objectifs prévisionnels.
Mais pour développer leur activité,
les deux cogérants souhaitent
rapidement étendre leurs services aux
sociétés et aux collectivités locales de
toute la région Ile-de-France. « Nous
pouvons intervenir sur n’importe
quel bâtiment pour des travaux de
rénovation, mais également pour du
Un an et demi après
la création de leur
entreprise, Gamal
Souldi et Lazhar
Kadhi, les deux
fondateurs d’ACPH,
ont déjà embauché
huit salariés.
contrôle ou du diagnostic, précise
Gamal Souldi. Ce sont des prestations
qui peuvent intéresser les entreprises,
mais aussi les crèches, les cantines, les
mairies… »
Sur les conseils de la Maison de l’entreprise
de Saint-Quentin-en-Yvelines,
ACPH s’est installée dans la pépinière
d’entreprises Promopole, dans le quartier
des Merisiers, au cœur de la zone
franche urbaine de Trappes. La société
y occupe déjà deux locaux et emploie
huit salariés. Et elle devrait très vite
encore s’agrandir !
Christine Mayoute
i AGENCE DE CONTRÔLE ET DE
PROTECTION DE L’HABITAT (ACPH)
Promopole Merisiers
2, rue Eugène-Pottier
78190 Trappes
Tél. : 01 76 78 36 76

côté entreprises
création
Informatique
Altermarket, l’externalisation
commerciale au service de l’IT
Développer ses ventes et son marketing en utilisant une force commerciale supplétive. Telle est la
solution proposée par Altermarket aux acteurs du monde IT et des nouvelles technologies.
Faire appel à un partenaire extérieur
pour accroître ses ventes
est devenu usuel dans certains
secteurs d’activité comme l’industrie
pharmaceutique, l’agroalimentaire
ou la parfumerie. Mais l’idée fait
aussi son chemin dans le monde des
nouvelles technologies. Altermarket,
une entreprise saint-quentinoise installée
depuis deux ans à Promopole
Merisiers, propose ainsi aux professionnels
du monde IT (Information
Technology) une large gamme de prestations
d’externalisation commerciale
et marketing. « Notre ambition est de
devenir un intervenant majeur sur ce
marché et un partenaire privilégié des
éditeurs de logiciels, des intégrateurs,
des distributeurs high-tech, mais aussi
des web agencies et des SSII », indique
Claude Cuisenier, fondateur et directeur
associé d’Altermarket.
De la détection d’affaires
à la vente
Pour relever ce défi, l’entreprise s’appuie
sur une équipe de managers capitalisant
plus de 30 années d’expérience
commerciale dans l’informatique B to B.
« Nous avons une connaissance large
et approfondie de ce secteur, mais également
un savoir-faire éprouvé dans
de nombreux domaines fonctionnels,
comme les achats, la relation client, la
gestion de contenu… Cela nous permet
de comprendre quels sont précisément
les besoins de nos clients et d’être très
vite opérationnels », souligne Claude
Cuisenier. Missionnée sur des opérations
ponctuelles ou récurrentes,
Altermarket est capable de couvrir
l’ensemble du cycle de vente d’un produit
ou d’un service, de la détection de
© C.Lauté
« Notre succès
repose avant tout sur
une connaissance
large et approfondie
du secteur IT et
sur une approche
pragmatique et
très opérationnelle
dans nos
missions », confie
Claude Cuisenier,
directeur associé
d’Altermarket.
projets (télémarketing, recherche de
leads, vente directe, etc.) à la clôture de
l’affaire. La société intervient également
sur des actions commerciales de prospection
ou de fidélisation de clientèle,
le management d’équipes, la formation
aux techniques de vente et de négociation
ou encore le coaching commercial.
« Nous travaillons souvent comme ingénieurs
d’affaires pour le compte de petits
éditeurs qui souhaitent attaquer un
nouveau marché ou un secteur géographique
différent. Nous accompagnons
aussi des sociétés étrangères dans leur
implantation en France et des startups
dans leur création », confie Claude
Cuisenier.
Un levier de création de valeur
Après deux années d’activité, l’entreprise
a déjà engrangé quelques belles
références dans son portefeuille clients.
Des entreprises saint-quentinoises
comme Euriware, Elapse, Reflex-IT,
Esecura, mais aussi des sociétés comme
Infor, Casio, le groupe Hardis, ou encore
OnMap, Eurostep ou Noledge… « Nos
clients sont aussi bien des PME que des
grands comptes. Et leurs motivations
sont souvent similaires », précise Claude
Cuisenier. En externalisant leur activité
commerciale, leur objectif est généralement
de maîtriser les coûts ou de se
recentrer sur leur cœur de métier. Mais
il s’agit aussi d’utiliser ponctuellement
des compétences pointues et ciblées de
prestataires comme véritable levier de
création de valeur !
i ALTERMARKET
Promopole Merisiers
2, rue Eugène-Pottier
78190 Trappes
Tél. : 01 76 78 36 54
www.altermarket.net
Christine Mayoute
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 19

côté entreprises
création
Médias
Safrem, l’informatique
aux couleurs de l’Afrique
Créée pour promouvoir et accompagner le développement des NTIC sur le continent au cœur
de la zone franche urbaine de Trappes, la Société africaine de réalisation d’événementiel et de
média (Safrem) fédère aujourd’hui plus de 6 000 DSI africains au sein du réseau AfroCio et de son
magazine Cio Mag.
E
n 2006, Mohamadou Diallo
est journaliste pour le
groupe Les Échos. Expert
en management des systèmes
d’information, cet homme
de communication aimerait que
les directeurs informatiques du
continent africain puissent partager
facilement leurs bonnes pratiques
et leurs connaissances du monde
IT. Mais à l’époque, il n’existe pas
vraiment de structure pour porter ce
projet. Soutenu par le Cigref, un club
de grandes entreprises françaises
dont la mission est de promouvoir
la culture numérique comme source
d’innovation et de performance,
il décide alors de créer le premier
réseau panafricain dédié exclusivement
au monde IT. « Mon idée
était de proposer une plate-forme
d’échanges d’idées, de confrontation
des expériences et de veille
technologique, qui soit au service
des décideurs IT présents sur toute
l’Afrique », explique Mohamadou
Diallo.
Le premier réseau IT panafricain
Baptisée AfroCio, la structure
démarre ses activités au Maroc en
organisant très vite une rencontre
à Marrakech. L’événement est
une première, mais aussi un vrai
succès. « Plus de 300 DSI, venus
de treize pays d’Afrique francophone,
avaient fait le déplacement,
raconte Mohamadou Diallo.
Et, à la demande générale, nous
avons décidé de renouveler l’opération
tous les deux ans. » Dans
20 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
« En se regroupant
au sein de réseaux
d’influence, les DSI
africains ont un vrai
rôle à jouer dans
la réduction de la
fracture numérique
sur tout le continent
africain », assure
Mohamadou Diallo,
directeur de la
Safrem.
l’intervalle, Mohamadou Diallo sait
que, pour faire vivre son projet, il
lui faut créer des relais locaux et un
support d’information et d’échanges
dédié à l’informatique panafricaine.
« Les préoccupations des DSI africains
sont très proches de celles de
leurs collègues européens, mais les
solutions à mettre en place ne sont
pas forcément les mêmes en raison
de nombreuses contraintes locales,
explique-t-il. Il était donc important
d’avoir un magazine dédié à
l’actualité high-tech et aux usages
du numérique en Afrique ». Cio Mag
voit donc le jour en 2008.
Cio Mag, un support de veille
stratégique
Placé sous le signe de l’innovation
et du partage des usages, ce bimestriel
d’information se veut le prolongement
naturel d’AfroCio. La
plupart de ses lecteurs sont aussi
des membres du réseau et certains
d’entre eux sont même des contributeurs
actifs. D’abord édité en version
papier, le magazine se met à
l’heure du tout numérique en 2011,
en inaugurant sa première édition
digitale. Il rassemble aujourd’hui
plus de 6 000 abonnés sur toute
l’Afrique francophone. Mais pas
question pour son directeur de
publication de s’arrêter en aussi bon
chemin : « Pour être l’écho d’une
informatique résolument africaine,
nous avons encore tous les DSI
anglophones à fédérer autour de
notre projet. »
i SAFREM
Promopole Merisiers
2, rue Eugène-Pottier
78190 Trappes
Tél. : 01 76 78 36 86
Rosa Maï`
DSI africains et français se donnent rendez-vous cet automne à Paris
En partenariat avec le Cigref, la Safrem organise, le 28 novembre prochain à la BNF, une grande rencontre entre DSI africains et
français. Plus de 300 décideurs IT, mais aussi des chercheurs venus du monde entier, sont attendus pour cet événement dédié à la
recherche numérique et à la francophonie.

MA COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
-50
DÉCOUVREZ VOTRE NOUVELLE BOUTIQUE
DE ST-QUENTIN-EN-YVELINES
23 Avenue du Centre à Guyancour t
* offre valable en France métropolitaine pour les 100 premiers contrats PEPS Individuel souscrits à compter du 1 er septembre 2011
(voir conditions en boutique).
S A N T É - P R É V O Y A N C E - É P A R G N E - R E T R A I T E
MALAKOFF MÉDÉRIC SERVICES : société de courtage d’assurances - SAS au capital de 4 000 000 € - 487 445 108
RCS Angers - N° d’immatriculation OR IAS : 07 025 694 - 3 esplanade de la Gare - 49911 Angers cedex 9 •
M UT2M : N° R N M 784 718 256 - Mutuelle soumise aux dispositions du livre I I du Code de la mutualité -
21 rue Laffi tte - 75009 Paris • AUXIA ASSISTANCE : Société régie par le Code des assurances - SA au capital de 480 000 € - 351 733 761 RCS
Paris - 29 rue Cardinet - 75858 Paris 17.
Des organismes du Groupe Malakoff Médéric - Siège social : 21 rue Laffi tte - 75009 Paris - malakoffmederic.com
% pendant 4 mois
Offre réservée aux 100 premiers contrats en boutique*
Uniteam - Crédit Photo : Masterfi le

côté entreprises
parcours
Tell me more
Le premier « serious game » dédié
à l’apprentissage de l’anglais
Pionnière sur le marché des formations linguistiques, Tell me more (Auralog) lance une nouvelle
méthode innovante de formation aux langues étrangères intégrant des serious games. Une
première mondiale !
Utiliser des serious games pour
optimiser l’apprentissage de
l’anglais professionnel : tel
est le challenge que vient de
relever Tell me more, l’un des leaders
mondiaux des formations linguistiques
(plus connu dans l’agglomération
sous le nom d’Auralog). Basée
sur les dernières avancées en matière
de reconnaissance vocale, cette nouvelle
méthode permet à chaque apprenant
de dialoguer dans des conditions
proches de l’immersion linguistique, en
se confrontant à des situations en lien
direct avec son contexte professionnel.
« L’objectif est de faire travailler
la langue de manière plus ludique, en
amenant l’apprenant à jouer un rôle et
à régler une problématique précise »,
explique Denis Reybard, education
marketing manager chez Tell me more.
Un jeu de rôle contextualisé
Chaque conversation virtuelle démarre
par une présentation du contexte et
expose le rôle et l’objectif poursuivi par
chaque personnage. « Cette prise d’indices
permet à l’apprenant de préparer
des réponses adaptées à la situation
donnée, suivant en cela une approche
actionnelle de la langue, précise Denis
Reybard. Il y a également dans la
méthode un vrai challenge à relever,
ce qui est très motivant pour avancer
dans son apprentissage de la langue. »
Une vingtaine de situations différentes
sont déjà proposées, avec des niveaux
de complexité très variés, allant de la
simple réservation d’un billet d’avion à
la signature d’un contrat avec un client,
en passant par un entretien d’embauche
ou l’organisation d’une réunion.
22 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
À l’image d’une discussion réelle, le dialogue
se déroule toujours en continu,
de manière spontanée et totalement
adaptative. Et l’interlocuteur virtuel
dirige l’apprenant en fonction de ses
réponses. « Plus son niveau est élevé,
plus les informations sont complexes,
le discours dense et le rythme fluide »,
prévient Denis Reybard. La méthode
prend même en compte les erreurs de
compréhension entre deux interlocuteurs,
en offrant des aides ponctuelles
comme la répétition d’une phrase ou
sa reformulation. On est ainsi très loin
des réponses fixes et préenregistrées des
outils classiques de formation aux langues.
My tailor, rich or not rich, n’a qu’à
bien se tenir !
Rosa Maï
« Ce serious game
est l’étape ultime
dans le parcours
des apprenants »,
explique Denis
Reybard, de Tell me
More.
i TELL ME MORE (AURALOG)
14, rue du Fort-de-Saint-Cyr
78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 30 07 12 12
www.tellmemore.com
Une PME d’envergure internationale
Créé en France en 1987, Tell me more est présent un peu partout
à travers le monde, avec six filiales à l’étranger et une distribution
dans plus de 65 pays. Le groupe emploie 350 salariés, dont
230 à Montigny-le-Bretonneux, où sont toujours basés le siège
et le centre de recherche et développement. Avec plus de sept
millions d’apprenants, des clients dans plus de 500 grandes
entreprises internationales et un chiffre d’affaires annuel
qui dépasse les 21 millions d’euros, Tell me more s’impose
aujourd’hui comme l’un des leaders mondiaux de l’apprentissage
des langues à distance.

côté entreprises
parcours
Informatique
Present France, une SSII en quête
de nouveaux clients
Centrée historiquement sur le groupe Fiat, cette société de services informatiques souhaite
aujourd’hui élargir sa clientèle. D’ici à fin 2013, son objectif est de réaliser la moitié de son chiffre
d’affaires avec de grosses PME et des organisations du secteur public.
N
ée en 2001 de la fusion
de différents services
informatiques du groupe
Fiat dans l’Hexagone,
Present France est depuis trois ans
une filiale à part entière de Present
SPA, une importante société de
services informatiques italienne
(lire l’encadré). Spécialisée dans le
conseil, l’intégration et le déploiement
de solutions technologiques,
l’entreprise a acquis au fil des ans
une expérience et un savoir-faire
reconnus, en particulier dans l’univers
des télécoms. « Nos ingénieurs
et techniciens interviennent sur
quatre grands pôles d’activité : l’infrastructure
informatique (infogérance
de production, architecture
et ingénierie, hébergement…), les
services aux utilisateurs (infogérance
bureautique, administration
des postes de travail…), le développement
applicatif et le consulting
(implémentation d’outils de
service desk, supervision, gouvernance,
plan de reprise ou de
continuité d’activité…) », explique
Lionel Hitier, le nouveau patron de
Present France.
Un vrai développement
commercial
Arrivé dans l’entreprise début
2010, cet ancien manager d’Osiatis
souhaite aujourd’hui proposer l’ensemble
de ces prestations en dehors
du groupe Fiat. « Present France ne
peut plus se contenter d’un seul
client pour exister et grandir. Il
lui faut absolument conquérir une
nouvelle clientèle », confie Lionel
© C.Lauté
« L’expérience
acquise pendant dix
ans chez Fiat nous
permet aujourd’hui de
proposer des solutions
performantes pour
tout type de structure,
de la petite entreprise
jusqu’aux grands
comptes », explique
Lionel Hitier, country
manager de Present
France.
Hitier. Après avoir restructuré son
offre commerciale, la SSII a donc
mis en place une vraie politique
de développement de ses ventes
en externe et elle a embauché de
nouveaux commerciaux. Elle développe
également des partenariats
privilégiés avec de grands éditeurs
et des constructeurs informatiques,
afin d’améliorer encore
ses compétences et ses capacités
d’innovation.
Une stratégie d’ouverture ambitieuse
qui commence à porter ses
fruits. Au premier semestre 2011,
de nouvelles entreprises (un cabinet
comptable, un grand groupe
spécialisé dans le domaine de la
santé…) sont ainsi venues grossir
le portefeuille de références de
Present France. Et ce n’est qu’un
début… « D’ici à fin 2013, la moitié
de notre activité sera réalisée
avec de nouveaux clients », assure
Lionel Hitier.
i PRESENT FRANCE
6, rue Nicolas-Copernic
78190 Trappes
Tél. : 01 30 16 93 00
Christine Mayoute
Un groupe ouvert
sur l’Europe
Depuis avril 2008, Present France fait partie de
Present SPA, un des principaux leaders indépendants
des sociétés de services informatiques
italiennes. Offrant un large éventail de solutions
et de services, axés sur le conseil, l’intégration de
systèmes et la vente de produits technologiques,
le groupe emploie plus de 750 salariés et affiche
un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. Il est
aujourd’hui présent en Italie (Milan, Rome, Turin),
en Angleterre (Basildon) et en France (Trappes).
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 23

côté entreprises
parcours
Services à la personne
Famillink Services, créateur de liens
Spécialisée dans les services à la personne, cette entreprise lauréate du concours de la jeune
entreprise de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans la catégorie économie sociale et solidaire, souhaite
marquer sa différence en créant du lien social dans les familles qu’elle accompagne.
Créer « le lien qui vous simplifie
la vie ! ». C’est avec cette
idée simple, mais génératrice
de valeur, que Fabrice
Lelou a choisi, en avril 2010, de
lancer sa société Famillink Services.
« J’approchais de la quarantaine et
j’avais envie de donner un nouveau
sens à ma vie professionnelle. Je
cherchais également un créneau porteur,
dans le lequel je pourrais associer
mon épouse, qui est médecin »,
confie cet ancien ingénieur art et
métiers, qui n’a pas hésité à retourner
un an sur les bancs de l’école, à l’Institut
d’administration des entreprises,
avant de donner corps à son projet.
Pour lancer son activité, Fabrice Lelou
se fait aider par la Maison de l’entreprise
et par un prêt d’honneur de
Saint-Quentin-en-Yvelines Initiative.
Au printemps 2010, la jeune société
s’installe dans la toute nouvelle pépinière
Promopole du quartier des
Merisiers, à Trappes. Et elle obtient
dans la foulée l’agrément qualité de
la préfecture. Un sésame indispensable
pour travailler dans le secteur
des services à la personne, mais que
Famillink Services a souhaité compléter
en passant une certification qualité
auprès de différents organismes
(Afnor, QualiSap, QualiCert).
Qualité et innovation
« Notre objectif n’est pas de collectionner
les labels, mais bien d’offrir
le maximum de qualité sur tous les
services que nous proposons. Nous
employons pour cela uniquement du
personnel qualifié et diplômé et nous
accompagnons les personnes expérimentées
par la VAE (validation des
acquis de l’expérience) », explique
Fabrice Lelou. L’entreprise demande
24 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
« Qualité et souci
du lien social sont
inscrits dans nos
valeurs », explique
Fabrice Lelou,
fondateur de
Famillink Services.
© C.Lauté
également à chaque intervenant ou
auxiliaire de vie qu’elle recrute de
signer une charte qualité au moment
de son embauche. « Cet engagement
personnel est essentiel car, au-delà des
services que nous pouvons apporter
aux personnes que nous accompagnons,
nous avons le souci de transmettre
du lien social. »
Famillink Services emploie déjà
20 salariés à mi-temps et compte une
cinquantaine de clients. Son objectif
est d’atteindre rapidement les 30 salariés.
Fabrice Lelou pourra alors consacrer
plus de temps à un autre projet
qui lui tient à cœur : mettre l’innovation
au service de la personne. « Il
existe des robots, des produits communicants,
qui pourraient aider mes
clients au quotidien. C’est un marché
en devenir et qui répond à une vraie
attente. »
Christine Mayoute
i FAMILLINK SERVICES
Promopole Merisiers
2, rue Eugène-Pottier
78190 Trappes
Tél. : 01 76 78 36 62 - 0 811 03 01 85
www.famillink.fr
Des services au quotidien
Famillink Services propose essentiellement
des services d’auxiliaire de vie
pour aider à l’autonomie des personnes
âgées ou malades : ses équipes interviennent
ainsi dans différents aspects
de la vie quotidienne : toilette, repas,
courses, compagnie, sorties, garde de
nuit… Mais l’entreprise peut également
offrir des prestations d’entretien de la
maison (ménage, repassage, bricolage,
jardinage) ainsi qu’un service d’assistance
informatique.

côté entreprises
en pointe
Instrumentation
SAMx Plus analyse les matériaux
Créée en 2009 et installée depuis septembre 2010 dans la nouvelle pépinière d’entreprises
Promopole du quartier des Merisiers, à Trappes, SAMx Plus intègre et distribue des instruments
scientifiques de microanalyse des matériaux.
En 2009, Marc Lalande est
salarié de la société française
SAMx, spécialisée dans le
développement de logiciels
scientifiques de microanalyse. Son
PDG lui propose alors de créer sa
propre société pour distribuer les
produits de SAMx en France. Il
décide de franchir le pas et lance
SAMx Plus, une nouvelle entreprise
indépendante.
« J’assure le développement commercial
et technique des produits
de SAMx en France, précise le chef
d’entreprise. J’intègre les logiciels
de SAMx dans des boîtiers électroniques
achetés par ailleurs. Il
s’agit de systèmes complexes de
microanalyse, qui sont pour la plupart
adaptés sur des microscopes
électroniques, capables de grossir
un million de fois. Les logiciels permettent
d’analyser par exemple un
morceau de métal et de caractériser
tous les matériaux (chrome, fer,
nickel, silicium, etc.) présents dans
l’échantillon. »
Les clients de SAMx Plus appartiennent
au petit monde de l’instrumentation
et de la recherche
sur les matériaux : laboratoires
publics (CNRS, CEA, universités,
etc.) ou centres de recherche privés
du secteur industriel (automobile,
métallurgie, aéronautique…). « Ces
logiciels sont notamment utilisés
pour le contrôle et le suivi de la
qualité, en vue de détecter la contamination
d’échantillons par certains
éléments non désirés, ajoute Marc
Lalande. Le Losange (ex-Technocentre
Renault) utilise par exemple
ces instruments très pointus pour
vérifier la composition des plaquettes
de frein. »
26 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
« Une pépinière d’entreprises
dynamique »
SAMx Plus s’est installée en septembre
2010 dans la nouvelle pépinière d’entreprises
Promopole du quartier des
Merisiers, en plein cœur de la zone
franche urbaine de Trappes. « Cette
implantation présente plusieurs
avantages, explique Marc Lalande.
D’abord, le site est géographiquement
proche de chez moi, puisque j’habite
Maurepas. Ensuite, cette pépinière est
très dynamique et l’on peut s’enrichir
grâce aux échanges avec les autres
entreprises. Elle est dotée de locaux
neufs et bien équipés, et propose également
aux entreprises des services
appréciables comme l’accueil téléphonique.
C’est très important pour
moi dans la mesure où je suis pour
« Nos logiciels
sont utilisés pour
le contrôle de la
qualité », explique
Marc Lalande, de
SAMx Plus.
l’instant seul dans la société et où je
suis souvent en déplacement. »
Aujourd’hui, la société réalise un
chiffre d’affaires de 300 000 euros.
SAMx Plus compte se développer en
étoffant sa gamme avec des produits
complémentaires, issus d’autres sociétés
que SAMx (mais non concurrents).
Des contacts sont actuellement en
cours dans cette optique. Une nouvelle
gamme de produits qui devrait
s’accompagner du recrutement d’un
premier salarié…
i SAMX PLUS
2, rue Eugène-Pottier
78190 Trappes
Tél. : 01 76 78 36 52
www.samxplus.com
© C.Lauté
Michel Bazan

côté entreprises
en pointe
Transplantation
Wiratech, la biotechnologie appliquée
à la médecine
Spécialisée dans la production de tests de compatibilité pour la transplantation d’organes, cette
start-up innovante souhaite se développer dans l’agglomération en créant un laboratoire de
recherche et développement en biotechnologie appliquée à la médecine.
Wiratech Europe est une
jeune pousse unique
en son genre sur Saint-
Quentin-en-Yvelines. Créée
en juillet 2010 par Sami Djoulah, un
généticien aguerri et un bio-entrepreneur
convaincu, l’entreprise est spécialisée
dans les solutions de génotypage
HLA (Human Leucocyte Antigen), c’està-dire
les diagnostics moléculaires utilisés
pour les transplantations d’organes
ou le traitement de la leucémie. « Nous
nous basons sur les données récentes de
variabilité génétique et immunogénétique
afin de développer des tests biologiques,
qui sont utilisés par les hôpitaux
et les laboratoires pour déterminer l’histocompatibilité
(la compatibilité des tissus,
ndlr) entre donneurs et receveurs »,
explique Sami Djoulah.
Ces produits sont aujourd’hui conçus
par deux sociétés partenaires, Biofortuna
à Liverpool, en Angleterre, et Conexio
Genomics, à Perth, en Australie. Et ils se
déclinent en deux gammes. « L’une est
destinée à la greffe d’organes classiques
(cœur, rein, poumon…), dite de basse
résolution, entièrement lyophilisée et
produite à Liverpool ; l’autre est utilisée
pour la greffe de cellules souches, dite de
haute résolution, fondée sur le séquençage
direct de l’ADN et élaborée à Perth »,
précise Sami Djoulah. Mais l’objectif de
Wiratech est, à terme, de relocaliser cette
production en France en concevant, ellemême,
ses propres produits.
Un laboratoire au cœur de l’agglomération
Pour cela, la start-up veut créer un
véritable laboratoire de recherche sur
l’agglomération, en s’appuyant sur des
© C.Lauté
partenaires locaux, comme l’université
de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont
la nouvelle UFR de médecine destinée
à l’enseignement et à la recherche
ouvrira ses portes en 2012, ou encore
l’institut Gustave-Roussy de Villejuif
ou l’hôpital Saint-Louis à Paris. « Nous
avons en France des chercheurs de haut
niveau, qui ont souvent du mal à trouver
un emploi, souligne Sami Djoulah.
Notre laboratoire pourra leur fournir
un débouché intéressant et nous nous
appuierons sur leur expertise pour développer
l’entreprise. »
Dès que l’entreprise aura acquis une
certaine stabilité financière, l’idée de
Sami Djoulah est, en effet, d’élargir
ses activités à d’autres domaines :
« Nous sommes actuellement sur un
marché de niche, qui regroupe à peine
Généticien de
formation, Sami
Djoulah a obtenu son
doctorat en 1997 en
travaillant aux côtés
de Jean Dausset, prix
Nobel de médecine,
dont les découvertes
sont notamment à
l’origine de greffes
d’organes sans rejet.
150 hôpitaux et laboratoires en Europe,
dont une petite trentaine seulement
en France. Pour grandir, nous devons
absolument multiplier notre offre. »
L’entreprise pourrait ainsi développer
de nouveaux tests de diagnostic de résistance
aux médicaments, très utiles dans
le traitement des cancers et du sida. Elle
s’intéresse également aux kits d’identification
génétique de plus en plus utilisés
en institut médico-légal, mais également
pour des recherches de paternité.
i WIRATECH EUROPE
Promopole Merisiers
2, rue Eugène-Pottier
78190 Trappes
Tél. : 01 76 78 36 93
www.wiratech.com
Christine Mayoute
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 27

côté entreprises
le dossier
Services
aux salariés :
Saint-Quentin
étoffe son offre
© C.Lauté
28 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
SOmmAIRE
ATTRACTIVITé
29 Les services aux salariés :
une priorité
SERVICES
34 Conciergerie d’entreprise :
le bien-être à la carte
LOISIRS
36 Un complexe sportif interentreprises
Dossier réalisé par Michel Bazan
Ce dossier fait écho à
l’événement organisé par la
Casqy sur le thème « Entreprises
et territoire, l’offre aux salariés »,
le 22 septembre dernier, au
Domaine du Manet.

le dossier
Ancrage et attractivité
Les services aux salariés : une priorité
Facteur d’attractivité et d’ancrage des entreprises sur le territoire, l’offre de services aux salariés
est une priorité de Saint-Quentin-en-Yvelines. Transports, logement, commerces, offre culturelle
et sportive, restaurants et crèches interentreprises… Avec ses partenaires, la communauté
d’agglomération s’emploie activement à améliorer et à renforcer cette offre. Tour d’horizon.
Avec plus de trois millions de
mètres carrés d’immobilier
d’entreprises, et 7 500 établissements
pour près de
105 000 emplois, Saint-Quentin-en-
Yvelines est le deuxième pôle économique
de l’Ouest parisien. Grâce à la
présence de nombreux laboratoires
publics et privés, c’est aussi un pôle
majeur de recherche et d’innovation
en Ile-de-France, partie prenante du
centre d’excellence scientifique et
technique de Paris-Saclay. Outre une
université de premier plan, le territoire
accueille notamment les sièges sociaux
et les centres de R&D de grandes
entreprises comme Renault, Bouygues
Construction, Thales, Cassisian
(EADS), Saipem, Malakoff Médéric
ou Crédit agricole, mais aussi de nombreuses
PME et TPE innovantes.
Pour « assurer durablement la réussite
du territoire », la communauté d’agglomération
a mis en place un plan
d’action qui vise notamment à « mieux
répondre aux attentes des entreprises »
et à « favoriser l’accueil et l’ancrage
des entreprises par une offre de services
renforcée ».
© C.Lauté
© C.Lauté
À Saint-Quentin-en-
Yvelines, la qualité de
vie concerne aussi
bien les habitants
que les salariés.
Améliorer la mobilité
Premier sujet de préoccupation des
entreprises et de leurs salariés : les
transports. En prise directe avec
les grandes infrastructures routières
d’Ile-de-France (nationale 10,
nationale 12, A 12, A 86), Saint-
Quentin-en-Yvelines bénéficie également
d’une desserte importante
en transports en commun. Via deux
lignes SNCF reliant les trois gares
de l’agglomération (Montigny-le-
Bretonneux, Trappes et La Verrière)
à Montparnasse et à La Défense et
via le RER C, qui permet de rejoindre
le Champ-de-Mars et les Invalides
à partir de la gare de Saint-Quentin
(Montigny), le territoire est placé à
trente minutes de Paris.
Un TCSP (transport en commun en
site propre), c’est-à-dire une voie
réservée à des bus à haut niveau de
service, doit prochainement relier
Saint-Quentin à Massy, et à terme
Orly. Une partie de ce TCSP est déjà
en service : à Saint-Quentin d’une
part et entre Massy et Polytechnique
d’autre part. Par ailleurs, deux
autres TCSP, actuellement en projet,
devraient relier entre elles les trois
gares de l’agglomération. Le métro
automatique de la société du Grand
Paris doit également connecter, à
l’horizon 2018, Orly à Versailles
via Saint-Quentin. Autant d’enjeux
importants pour la réussite de
l’Opération d’intérêt national (OIN)
Paris-Saclay.
Lors de cette rentrée 2011, le Stif
(Syndicat des transports d’Ile-de-
France) a d’ailleurs accordé aux
communautés d’agglomération du
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 29

côté entreprises
le dossier
périmètre de l’OIN – dont celle de
Saint-Quentin-en-Yvelines (Casqy)
– une délégation d’autorité organisatrice
des transports de proximité. Une
décision qui permettra d’être plus
efficace pour améliorer les transports
en commun.
À l’intérieur de l’agglomération,
27 lignes de bus maillent aujourd’hui
le territoire. Via la convention qui la
lie à Sqybus, la Casqy investit pour
améliorer la mobilité quotidienne des
habitants et des salariés. Elle participe
activement aux comités de pôles
pour moderniser les gares multimodales,
comme en témoigne le chantier
de rénovation en cours de la gare
de Saint-Quentin. L’agglomération
met également en œuvre un schéma
directeur des circulations douces et le
territoire compte aujourd’hui 150 km
de voies accessibles aux vélos. Pour
aider les habitants et les salariés à
mieux organiser leurs déplacements,
la Casqy a aussi édité un Guide de la
mobilité (lire l’encadré). En partenariat
avec la chambre de commerce et
d’industrie et les entreprises concernées,
l’agglomération a également
contribué à la mise en place de Plans
de déplacements interentreprises sur
trois grandes zones d’activité, qui permettent
d’améliorer les déplacements
des salariés (lire l’encadré).
© C.Lauté
30 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© M.Lemoine
Transports,
logements,
commerces,
restaurants, salles de
spectacle, complexes
sportifs... La richesse
des équipements
de l’agglomération
est aussi un facteur
d’ancrage des
entreprises sur le
territoire.
Un Guide de la mobilité
L’habitat comme facteur différenciant
Le logement est également un sujet de
préoccupation majeur pour les salariés…
Et les entreprises du territoire
sont de plus en plus attentives à la
production de logements dans l’agglomération.
Il s’agit en particulier d’accueillir
de nouveaux actifs travaillant
dans les entreprises implantées sur le
territoire. Les attentes de l’État, dans
le cadre de la convention d’équilibre
habitat / activités, et de l’OIN Paris-
Saclay sont également de plus en
En seize pages, le Guide de la mobilité à Saint-Quentin-en-Yvelines offre
un panorama des différents modes de déplacement dans l’agglomération,
en valorisant les modes doux (vélo et marche) et les transports en commun.
Il propose, entre autres, une estimation des temps de parcours,
à pied ou à vélo, entre les différents points d’intérêts de Saint-Quentin,
ou des conseils pour bien circuler en bus dans l’agglomération.
Le guide est disponible à l’hôtel d’agglomération, dans les mairies,
dans les gares et sur www.sqy.fr/guide-mobilite.
plus fortes. Dans un contexte de crise
du logement en Ile-de-France, Saint-
Quentin-en-Yvelines adopte dans ce
domaine une démarche volontariste.
Le parc représente actuellement un
peu plus de 55 000 logements pour
une population d’un peu moins de
150 000 habitants. Aujourd’hui, 36 %
des actifs de Saint-Quentin y habitent
et y travaillent. L’enjeu est d’augmenter
ce pourcentage par une production
de logements répondant aux demandes
des entreprises. Car c’est aussi par
le logement, le lieu de résidence des

PDIE : une démarche exemplaire
© JJ Kraemer
Dans le cadre du Plan de protection de l’atmosphère, un arrêté interpréfectoral du 30 octobre 2008 a imposé aux établissements
franciliens dont plus de 700 salariés viennent travailler en voiture individuelle de mettre en place un Plan de déplacements d’entreprise
(PDE) privilégiant les solutions alternatives (transports en commun, covoiturage, accès piéton ou vélo). À Saint-Quentin, cinq groupes
étaient concernés : Renault, Cassidian (EADS), Thales, Bouygues Construction et Malakoff Médéric.
La direction transports et déplacements de la communauté d’agglomération s’est alors engagée, en partenariat avec la chambre de
commerce et d’industrie de Versailles Val-d’Oise – Yvelines (CCIV), dans une démarche de mise en réseau des entreprises concernées,
pour fédérer les démarches individuelles et mutualiser les moyens et les solutions à apporter. Les PDE sont ainsi devenus des
PDIE (Plans de déplacements interentreprises) bénéficiant également aux PME partageant les mêmes problématiques de mobilité.
Saint-Quentin est la seule collectivité francilienne à avoir engagé simultanément trois PDIE. Le territoire se place également au premier
rang en termes d’effectifs visés. Environ 30 000 personnes au total travaillent en effet sur les trois zones d’activité concernées :
Clef-de-Saint-Pierre - Pissaloup (EADS, Thales, Matra, etc.), Saules - Sangliers (Bouygues Construction, Malakoff Médéric, Sodexo,
etc.) et Technocentre-Mérantais (Renault, Colas, Snecma, etc.). Un quatrième PDIE a également été lancé pour la zone d’activité de
Trappes - Élancourt.
Parmi les principales actions d’ores et déjà mises en œuvre : la montée en charge de la ligne de bus 468 entre la gare de Saint-Quentin
et la zone des Saules - Sangliers, la création d’une ligne express (475) entre la gare et la Clef-de-Saint-Pierre, la création d’arrêts au
plus près des entreprises, le lancement d’un site internet de covoiturage, le développement de l’information des salariés (forum dans
les entreprises, site internet, diffusion du Guide de la mobilité), la réalisation d’aménagements cyclables et de circulations piétonnes,
l’installation de pools de vélos électriques et de parking à bicyclettes dans les entreprises…
Plus d’informations sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr/pdie, www.sqy.fr/se-deplacer et www.covoiturage.agglo-sqy.fr
salariés, qu’on ancre les entreprises sur
un territoire.
Pour faire face à ces défis, l’agglomération
a adopté un Plan local de l’habitat
(PLH) ambitieux en novembre 2006,
prévoyant la construction de plus de
5 000 logements nouveaux en six ans,
soit une moyenne de près de 900 logements
par an, avec la volonté de développer
une offre nouvelle et diversifiée.
Pour répondre aux nouveaux enjeux de
l’OIN Paris-Saclay, un deuxième PLH,
pour la période 2011-2016, encore plus
ambitieux, est en cours d’élaboration.
Le rythme est pourtant déjà soutenu :
depuis plusieurs années, malgré les
périodes de crise, il y a toujours, en
permanence, environ 800 logements
en construction à Saint-Quentin-en-
Yvelines et actuellement 1 400 en cours
de développement.
« Les personnes qui viennent travailler
à Saint-Quentin et qui n’y résident pas
encore représentent environ 70 % des
demandes de logements sociaux que
nous enregistrons », explique Odile
Missioux, du service habitat de la
Casqy. « Des critères ont été définis
le dossier
pour l’attribution de logements, parmi
lesquels le rapport habitat / emploi
est l’un des plus importants. Le délai
d’attente pour un T2 ou un T3 est
aujourd’hui d’environ un an. »
En matière d’hébergement plus ponctuel,
une étude sur les besoins hôteliers
a été réalisée en 2008-2009 et des projets
d’implantations ont été identifiés :
autour du futur vélodrome international,
du Golf national, des secteurs ouest
et est de l’agglomération, à proximité
des sites tertiaires. Pour apporter une
réponse adaptée à la nécessité croissante
des entreprises d’héberger leurs collaborateurs
en déplacement ou en mobilité,
deux résidences services, Suites Home
à Guyancourt et Appart City à Magnyles-Hameaux,
voient actuellement le
jour (lire l’encadré). L’agglomération
dispose également d’une bonne vingtaine
de lieux de séminaires et de salles
de réception.
Plusieurs projets de restaurants interentreprises
et de crèches interentreprises
émergent également sur le territoire,
menés en partenariat avec la Casqy (lire
en pages 34-35).
Une offre commerciale, culturelle
et sportive de haut niveau
Comme il y a aussi une vie en dehors
du travail, l’offre commerciale, culturelle
et sportive de l’agglomération
s’inscrit aussi dans la palette de services
proposés aux salariés. À Saint-Quentinen-Yvelines,
le développement économique
est toujours allé de pair avec la
préservation du cadre et de la qualité de
vie. Avec 60 % d’espaces verts et bleus
(parcs urbains, forêts, étangs, cours
d’eau), le territoire est taillé pour les
activités de pleine nature et s’affirme
comme un pôle majeur du sport loisir
en Ile-de-France. Golf national, base de
loisirs régionale, futur vélodrome international…
L’agglomération est riche en
équipements sportifs, avec également
près de cinquante stades et gymnases
(lire en page 36 et en pages 42-43).
Avec onze salles de spectacle, dont
un théâtre Scène nationale, un réseau
de huit médiathèques, deux musées,
quatre cinémas et sept écoles de
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 31

côté entreprises
le dossier
musique, Saint-Quentin est sans doute
aussi le principal pôle culturel du périmètre
de l’OIN Paris-Saclay. Labellisée
« ville d’art et d’histoire », grâce à son
riche patrimoine contemporain, l’agglomération
propose aux salariés du
territoire une offre culturelle riche et
diversifiée. Autant d’opportunités de se
distraire et de se cultiver sans avoir à
se déplacer.
Deux nouvelles résidences
services
« Résidhome Guyancourt » est une
résidence de 161 logements, dont
144 studios, 16 T2 et un T3. Elle ouvre
ses portes en octobre à Guyancourt (6,
boulevard du Château). Dotée de services
fonctionnels, elle est destinée à une clientèle
d’affaires qui trouvera sur place, outre
des services d’hôtellerie traditionnels
(accueil, gardiennage, lingerie, laverie,
salle de petit déjeuner), des équipements
adaptés aux séjours professionnels (salle
de réunion, connexion internet). Cette
résidence permettra notamment de loger
des salariés d’entreprise en déplacement
ou rencontrant un besoin de logement à
Saint-Quentin-en-Yvelines.
La résidence « Appart City », à
Magny-les-Hameaux (route de Port-Royaldes-Champs),
devrait quant à elle être
livrée vers la fin de l’année. Elle comprend
158 appartements du T1 au T3, entièrement
équipés et prêts à vivre, avec à la
clé une série de services parahôteliers.
32 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
Outre les nombreux
restaurants
interentreprises,
l’agglomération
propose une offre
diversifiée de
restauration.
Avec son centre commercial régional
intégrant près de 250 boutiques
et de nombreux restaurants, Saint-
Quentin-en-Yvelines est aussi une
destination de shopping très prisée.
L’offre commerciale du cœur de
ville est d’ailleurs en pleine restructuration.
Les deux centres Espace
Saint-Quentin et SQY Ouest, désormais
gérés par la même société
(Hammerson), vont former un nouvel
ensemble original, mariant commerces
en galerie et en extérieur,
zones de restauration et équipements
culturels (lire en pages 12-15). Une
vraie alternative de centre commercial,
avec à la clé une nouvelle
expérience de shopping, une nette
amélioration du confort de visite et la
mise en place de nouveaux services.
L’Office de tourisme accueille les nouveaux arrivants
© C.Lauté
Informations pratiques et touristiques sur Saint-Quentin-en-Yvelines, plan des bus, carte du patrimoine,
guide des hôtels-restaurants, brochure de la base de loisirs… Tous ces documents figurent dans la
« pochette nouvel arrivant », remise par l’Office de tourisme de Saint-Quentin-en-Yvelines. Sur demande,
les nouveaux salariés arrivant dans l’agglomération peuvent également se procurer le Guide de la mobilité
ou le guide touristique du Parc naturel régional de la Vallée de Chevreuse.
© C.Lauté

Enfin, des solutions adaptées
pour une formation sur mesure !Test de niveau
Tél : 01 30 44 04 50 - Fax : 01 30 44 17 60
mail : infos@univformations.fr - www.univformations.fr
1, place Charles de Gaulle 78180 Montigny-le-Bretonneux
Langues
• Chinois
• Anglais
• Russe
• Espagnol
• Arabe
• Allemand
• Portugais. . .
& Devis gratuits
Bureautique
• Word
• Excel
• Powerpoint
• Outlook
• Access
• Environnement
Windows...
Préparation aux certificats TOEIC, TOEFL, BULATS

côté entreprises
le dossier
Services
Conciergerie d’entreprise :
le « bien-être à la carte »
Aider les salariés à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle : tel est l’objectif des
conciergeries d’entreprise, qui fleurissent aujourd’hui dans les grandes sociétés. L’exemple de
« Bien-être à la carte », un acteur qui se développe sur le territoire.
© C.Lauté
À
l’heure où les couples
formés de deux personnes
qui travaillent
sont devenus la norme,
où les technologies (smartphones,
ordinateurs, Internet) facilitent
le travail à domicile, où le nomadisme
des salariés s’accroît, les
frontières entre vie professionnelle
et vie privée deviennent de plus en
plus floues. La déconnexion entre
les deux univers n’est pas simple
et cela marche dans les deux sens,
car l’on emmène aussi toujours un
34 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
peu ses problèmes personnels au
bureau…
« C’est pour aider leurs salariés à
mieux concilier vie professionnelle
et vie privée que de plus en plus
de sociétés créent des conciergeries
d’entreprise », explique Éric Vilon,
directeur général de Bien-être à
la carte (lire l’encadré). « Il s’agit
d’un point de contact mis à la disposition
des salariés par les entreprises
et qui recouvre deux grandes
familles de services. La conciergerie
a d’abord vocation à résoudre
Habitat, administratif,
services pratiques...
La conciergerie (ici
chez Cassidian)
permet d’aider les
salariés à résoudre
leurs problèmes
pratiques du
quotidien.
des problèmes pratiques du quotidien
: pressing, cordonnerie, livraison
de courses, lavage de voiture,
intervention d’un plombier à domicile...
L’entreprise peut même proposer
la livraison de paniers bio ou
offrir des moments de bien-être ou
de soins (coiffure, esthétique, massages).
Mais la conciergerie peut
également rechercher des solutions
pour des événements de la vie
privée : réservation d’une maison
Bien-être à la carte
« Bien-être à la carte » compte
aujourd’hui un peu plus de cinquante
sites clients, principalement en région
parisienne, notamment des sièges ou
de grandes filiales de grands groupes.
Depuis avril dernier, la société est détenue
conjointement par Europ Assistance
(51 %) et Malakoff Médéric (49 %). Le
leader français de la protection sociale
et le champion de l’assistance ont en
effet décidé de s’associer dans une
entreprise commune « pour développer
les services autour de la santé et de
l’accompagnement des personnes dans
leur vie quotidienne ».
Bien-être à la carte organise et délivre
aujourd’hui, à partir d’une plate-forme
multicanal, une large gamme de conseils
et de mises en relation, avec plus
de 8 000 prestataires référencés de
services à la personne et à l’habitat.
Avec sa filiale Bien-être assistance, elle
emploie 84 personnes pour un chiffre
d’affaires de 13,5 millions d’euros en
2010.

pour les vacances, garde ou soutien
scolaire pour les enfants, place en
crèche ou nounou pour un nouveau-né,
solutions de transport… »
« Un nouveau standard dans le
package »
Le principe : l’entreprise finance, via
un abonnement, le point de contact
et l’accès à une sélection de prestataires,
et l’utilisateur final ne paie
que les prestations qu’il aura choisies.
Le salarié peut avoir accès à ces
services de deux manières : grâce à
un point de contact direct via la mise
en place d’un local dans l’entreprise
et la présence d’un concierge un certain
nombre d’heures par semaine,
ou par des moyens distants (téléphone,
mail, extranet, smartphone).
La plate-forme téléphonique de
Bien-être à la carte fonctionne ainsi
de huit heures à vingt heures, six
jours sur sept.
Sur le territoire de Saint-Quentinen-Yvelines,
depuis trois ans,
trois grandes entreprises ont fait
appel à Bien-être à la carte pour
créer leur conciergerie d’entreprise
: Saipem (2 650 personnes),
Cassidian (ex-EADS Defence &
Security, 2 400 personnes) et
Euriware (2 200 personnes). De leur
côté, Bouygues Construction et le
le dossier
Losange : une galerie commerciale dans l’entreprise
Véritable petite ville dans la ville, le Losange (ex-Technocentre Renault) de Guyancourt prend aussi à certains endroits des allures de
grand centre commercial. Véritable lieu de vie, une rue couverte de 200 mètres de long, de 30 mètres de large et de 30 mètres de
haut, baptisée « la Grande Galerie » (au centre de « la Ruche »), accueille sept restaurants, une banque, une mutuelle, un salon de
coiffure, un pressing, un cordonnier et même une boulangerie.
Le développement des
crèches interentreprises
La première crèche interentreprises de Saint-
Quentin-en-Yvelines a ouvert ses portes en avril
2010 dans le quartier de la Clef-de-Saint-Pierre, à
Élancourt. Cette crèche bioclimatique de 60 places,
gérée par La Maison bleue, partage ses lits entre
des entreprises de la zone d’activité comme Thales
Optronique, CRMA, Fenwick, et les communes
d’Élancourt et de Plaisir.
En janvier 2011, Renault a également ouvert une
crèche d’entreprise, baptisée « Bébé à bord », à
proximité du Losange (ex-Technocentre), dans une
ancienne école primaire de Guyancourt. Elle compte
60 berceaux, gérés par le groupe Babilou. Une seconde crèche de même capacité ouvrira en janvier 2012, également à Guyancourt
(rue Guynemer). Deux nouvelles structures qui visent d’abord à répondre aux besoins des salariés du Losange, mais que Renault a
également souhaité ouvrir aux salariés d’autres entreprises…
© C.Lauté
© C.Lauté
Éric Vilon, directeur
général de Bien-être
à la carte.
Technocentre Renault ont mis en
place leur conciergerie d’entreprise
« maison » depuis de nombreuses
années.
Ce type de services offert aux salariés
constitue pour l’entreprise un
avantage en termes de recrutement
et de fidélisation. « La conciergerie
devient un standard dans le package
offert par les grandes entreprises
», souligne ainsi Éric Vilon.
« D’autant que cette solution permet
d’obtenir, au-delà du service,
de réels avantages financiers. Les
prestations sont en effet proposées
à des tarifs préférentiels, 10 à
15 % moins chers en moyenne. »
Bientôt des conciergeries
interentreprises ?
« C’est aussi une façon pour
l’entreprise de décliner sa politique
ressources humaines et
sa politique sociale, ajoute Éric
Vilon. La conciergerie peut même
prendre sa part dans l’animation
de la politique de développement
durable. Elle permet également
de répondre à des problématiques
particulières, comme l’accueil
massif de salariés en provenance
d’un autre site. La conciergerie
joue alors un rôle d’intégrateur ou
d’amortisseur. »
« Nous sommes sur un marché
émergent, précise également Éric
Vilon. Nos clients, aujourd’hui,
sont surtout de grandes entreprises
ou des sociétés de conseil.
C’est évidemment plus compliqué
pour une PME de dix personnes…
Mais, de la même manière qu’il
existe des restaurants et des
crèches interentreprises, on peut
imaginer de créer des conciergeries
interentreprises, même si la
nécessité d’investir dans un local
commun modifie le modèle économique.
» Une piste à suivre ?
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 35

côté entreprises
le dossier
Loisirs
ASM Bouygues Construction :
un complexe sportif interentreprises
Le complexe multisport de l’ASM Bouygues Construction, basé à Guyancourt, à proximité de
Challenger, le siège du groupe, s’est ouvert depuis deux ou trois ans aux autres entreprises de
Saint-Quentin-en-Yvelines. Une offre sportive attractive pour les salariés du territoire.
Depuis sa création en 1965,
l’Association sportive du
Minorange (ASM) propose
aux collaborateurs
de Bouygues Construction et à leur
famille de nombreuses activités
sportives.
À proximité du site, route de Troux,
à Guyancourt, le groupe s’est également
doté d’un complexe sportif – le
Sporting – s’étendant sur cinq hectares
et intégrant neuf courts de tennis couverts
en green set, deux terrains de
squash, un terrain de football / rugby
en herbe, un terrain de football stabilisé,
un gymnase multisport, un nouvel
espace golf extérieur et intérieur
de 700 m 2 , ainsi qu’un restaurant. Des
installations ouvertes tous les jours
de 12 h à 22 h 30 en semaine, de 9 h
à 21 h le samedi, et de 9 h à 19 h le
dimanche et les jours fériés.
Au total, il est ainsi possible de pratiquer
une vingtaine de sports : fitness,
course à pied, vélo, natation, triathlon,
golf, tennis, squash, badminton,
© C.Lauté
36 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
Le Sporting Bouygues
est notamment
connu des amateurs
de squash...
« Le Sporting
Bouygues s’est
ouvert depuis deux
ou trois ans aux
autres entreprises
de Saint-Quentin »,
explique Stéphane
Marais, responsable
de l’ASM.
football, rugby, basket, volley, karaté,
krav maga, roller, tir et même salsa. Il
y en a donc pour tous les goûts, mais
aussi pour tous les niveaux, jusqu’aux
compétitions « corpo ».
Une subvention selon la taille de
l’entreprise
« Pour répondre à une forte demande
d’autres entreprises du territoire,
comme Renault, Malakoff Médéric
ou McDonald’s, l’ASM Bouygues
s’est ouvert depuis deux ou trois
ans aux autres sociétés », explique
Stéphane Marais, responsable de
l’ASM. « Aujourd’hui, nous comptons
1 200 adhérents dans les différentes
sections, dont environ 10 % d’extérieurs.
À l’avenir, nous pourrons aller
jusqu’à une limite de 30 % d’extérieurs
pour chaque section. »
« Aujourd’hui, une clé de répartition
des subventions versées au Sporting
par les comités d’entreprise a été
définie, précise également Stéphane
Marais. Elle varie avec le nombre des
collaborateurs de l’entreprise. Elle
est par exemple de 2 500 euros pour
une société de moins de 150 collaborateurs,
de 5 000 euros pour une
société de 150 à 300 personnes, de
8 000 euros pour des effectifs compris
entre 300 et 500 personnes… »
Désormais ouvert à toutes les entreprises
saint-quentinoises, le Sporting
Bouygues contribue donc à l’amélioration
de l’offre sportive pour les salariés
du territoire. D’autant que le complexe
multisport est également accessible
aux salariés « isolés ».
i SPORTING BOUYGUES
Route de Troux
78280 Guyancourt
Stéphane Marais.
Tél. : 01 30 60 40 96 / 06 60 57 16 55
www.asminorange.com

côté aménagement
l’actualité
Salon
La Casqy au Simi
La communauté d’agglomération de
Saint-Quentin-en-Yvelines (Casqy) sera
présente au Simi, du 30 novembre au
2 décembre prochains au Palais des
congrès, Porte Maillot à Paris. Véritable
vitrine de l’immobilier d’entreprises en
France, ce salon professionnel a réuni
plus de 18 000 visiteurs l’an dernier.
Au sein de l’espace du conseil général
des Yvelines, la Casqy aura donc
l’occasion de présenter ses projets et
de renforcer son attractivité auprès des
professionnels de l’immobilier.
Logistique
Ça bouge dans la zone
d’activité de Trappes -
Élancourt
Rachetés par la société immobilière
Argan, les ex-entrepôts de la Sernam,
situés dans la zone d’activité de
Trappes - Élancourt, ont été en partie
démolis. Ils seront remplacés par un
site de plus de 50 000 m2 d’activité
logistique. Une surface de nature à
intéresser une grande enseigne de la
grande distribution…
Les anciens laboratoires Laugeais, à
l’entrée de cette même zone d’activité,
aujourd’hui propriété de la société
Nacarat, font également l’objet d’une
opération de démolition / reconstruction
et un nouveau bâtiment verra le jour
prochainement sur le site… Deux
exemples parmi d’autres qui témoignent
du dynamisme de la zone d’activité de
Trappes - Élancourt.
38 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
Trappes
Premières ventes
de logements
à la ZAC de l’Aérostat
L
es travaux ont commencé
il y a à peine
quelques mois, entre
les rues Maurice-
Ravel et Anatole-France, et,
déjà, les premiers bureaux
de vente font leur apparition
dans le nouveau quartier
de l’Aérostat, au cœur de
Trappes, entre les Merisiers
et la plaine de Neauphle. Les
premières livraisons de la
première tranche de travaux
– qui comprend 300 logements
– sont en effet prévues
pour fin 2012, début 2013.
« Les Terrasses Bellevue »,
« Le Domaine Arboria »,
« Les Jardins Ravel », « Le
Boléro »… Tels sont les
Immobilier
Mouvements d’entreprises
autour de la gare
L
a
vacance des immeubles tertiaires
situés autour de la gare de Saint-
Quentin-en-Yvelines est en baisse.
Plusieurs entreprises ont en effet
récemment élu domicile dans ce cœur de
ville. ERDF (Électricité Réseau Distribution
France) s’est installé dans 5 000 m 2 dans
l’immeuble Stephenson, dans la rue éponyme.
Assystem a choisi le même site pour
une extension (2 645 m 2 ) de son implantation
sur le territoire – en plus de ses bâtiments du
quartier du Pas-du-Lac. La Poste, quant à elle,
a quitté ce même Stephenson pour rejoindre
© C.Lauté
noms évocateurs des nouvelles
résidences de qualité
qui vont émerger d’ici à un
peu plus d’un an. Et à terme,
ce sont 850 logements qui
verront le jour dans ce nouveau
quartier, dont 75 % en
accession à la propriété et
25 % en locatif social.
l’immeuble Les Quadrants (7 000 m 2 ), avenue
du Centre. De son côté, la chambre de commerce
et d’industrie de Versailles Val-d’Oise –
Yvelines (CCIV) a installé dans l’immeuble
précédemment occupé par Nortel, avenue
du Centre, ses services de collecte de la taxe
d’apprentissage ainsi que ses directions de la
formation et de l’aménagement. Avec l’implantation
d’ETDE dans son nouveau siège
flambant neuf et l’ouverture du pôle d’imagerie
médicale de l’Olivier, rue Stephenson,
le fameux « carré gare » continue de tirer son
épingle du jeu.

côté aménagement
l’actualité
Semaine de la mobilité
Bougez autrement !
Du 15 au 22 septembre, à l’occasion de la 10 e Semaine européenne de la mobilité, plusieurs
rendez-vous ont été organisés à Saint-Quentin-en-Yvelines. Une semaine résolument placée sous
le signe de l’alternative à la voiture…
Les entreprises ont montré
l’exemple. Le 15 septembre,
Thales, Cassidian (EADS),
Malakoff Médéric, France
Télécom, Snecma et Hilti – autant
de sociétés participant aux plans de
déplacements interentreprises de
l’agglomération – ont joué le jeu de la
Semaine européenne de la mobilité.
Stands d’information sur les différents
modes de transport, balades à
pied à proximité des entreprises avec
l’Office de tourisme de Saint-Quentinen-Yvelines,
information sur la mobilité
durable, valorisation des actions
réalisées par l’entreprise comme les
pools vélos… Le programme des
animations était riche et diversifié.
L’occasion aussi pour la communauté
d’agglomération de donner aux
salariés un maximum d’informations
et de distribuer en particulier le plan
des lignes et des horaires de Sqybus,
ainsi que le Guide de la mobilité.
Mobilité durable
Le 19 septembre, au Point information
de la gare de Saint-Quentinen-Yvelines,
la communauté
d’agglomération a présenté sa politique
en matière d’accessibilité aux
transports en commun, à la ville et aux
bâtiments publics. Un parcours, animé
par l’association Valentin-Haüy, permettait
à cette occasion de découvrir
l’univers des personnes malvoyantes.
Le 20 septembre, en gare de Versailles
Rive Gauche, Sqybus faisait découvrir
les lignes de bus reliant cette gare au
territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines
(lignes 439, 440).
Le 21 septembre, à l’occasion de la
journée du transport public, la Casqy
présentait pour la première fois, à SQY
Ouest, l’ensemble des 50 lignes de bus
40 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© C.Lauté
et de cars desservant Saint-Quentinen-Yvelines.
Tous les transporteurs
concernés avaient été réunis pour l’occasion
(Albatrans, Hourtoule, Phebus,
Savac, Sqybus, Veolia) et tenaient des
stands dans l’enceinte du centre commercial.
Une démonstration de vélo à
assistance électrique a également été
En 20 minutes à pied…
Les entreprises
ont installé pour
l’occasion des stands
d’information sur les
différents modes de
déplacement.
organisée devant SQY Ouest, tandis
que Sqybus était également présent à
l’Espace Saint-Quentin.
Durant toute la semaine, le bibliobus
participait également à l’opération en
faisant la promotion de l’écomobilité
auprès des lecteurs, dans les écoles et
les quartiers.
C’est pour aider les salariés à découvrir les commerces et les services de
proximité autour de leur entreprise que la communauté d’agglomération a
édité des petits guides baptisés « 20 minutes à pied autour de… ». Des
plans pédestres où l’on trouve les horaires d’ouverture des commerces,
des idées de balades, et tout ce que l’on peut découvrir dans un rayon
de 1,5 km autour du point de départ. Après « … autour de la Batterie à
Guyancourt » et « … autour du Technocentre », trois nouveaux guides
ont été édités à l’occasion de la Semaine de la mobilité : « … autour
d’Orange à Guyancourt », « … autour de Cassidian (EADS) à Élancourt » et « … autour de Thales à Élancourt ».
Ces guides sont téléchargeables sur www.sqy.fr/se-deplacer/a-pied
© C.Lauté

vivre sa ville l’actualité
Événement
Paris-Brest-Paris : Les Saint-
Quentinois au rendez-vous
Du 21 au 25 août dernier, Saint-Quentin-en-Yvelines a accueilli la
17 e édition du Paris-Brest-Paris. Retour sur cet événement sportif
international qui connaît toujours plus de succès.
Le Paris-Brest-Paris est la reine des randonnées
cyclotouristes, sa renommée a
depuis longtemps dépassé le cadre de
nos frontières. Cette année, les participants
français étaient même en minorité parmi
les 5 311 inscrits. Au total, 56 nationalités étaient
représentées. Autour du gymnase des Droits-del’Homme,
dans les rues adjacentes transformées
en camping et sur la route, l’ambiance est donc
cosmopolite et joyeuse.
Pour Yves Machebœuf, vice-président de la Casqy
en charge de la communication et des grands
projets, l’organisation du Paris-Brest-Paris à Saint-
Quentin représente un formidable potentiel. « Cela
permet à l’agglomération de renforcer son rayonnement
international, et l’on estime les retombées
économiques à un peu plus d’un million d’euros.
Pour l’hôtellerie et les commerces locaux, cet afflux
de visiteurs permet de dégager de bons résultats. »
Cette année, le Paris-Brest-Paris aura bénéficié
d’une couverture médiatique jusque-là inédite :
reportages sur TF1, France 3 ou LCI, présence
d’un correspondant AFP, du magazine Cyclo
Passion, et même une double page dans L’Équipe.
Le site internet mis en ligne par la Casqy a reçu
205 000 visites. Les valeurs de solidarité et de
partage portées par le cyclotourisme et la Casqy
semblent trouver un écho de plus en plus porteur
auprès des médias.
Rendez-vous
Faites de la science !
Ces retombées économiques et médiatiques sont
aussi le fruit de partenariats avec des entreprises
attachées à notre territoire. Suez Environnement,
Équilibr’Energy, France Télécom, ces entreprises
et les 2 500 bénévoles répartis sur les 1 228 km du
parcours ont permis une fois de plus la réussite de
cette grande fête du vélo.
Plus d’infos sur www.parisbrestparis.tv
La Maison de l’environnement de Saint-Quentin-en-Yvelines et ses partenaires (dont le réseau
des médiathèques) mettent la chimie à l’honneur pendant tout le mois d’octobre avec des
manifestations déclinées sur toute l’agglomération. Point d’orgue de cet événement ponctué
d’expos, d’ateliers, de spectacles et de rencontres, la Fête de la science se déroulera du 12 au
16 octobre avec un cabaret poélitique sur le thème de la chimie de l’amour, des projections de films
documentaires et un grand « Village des sciences » pour toute la famille.
www.maisondelenvironnement.sqy.fr
© C.Lauté
Golf
Thomas Levet remporte
l’Open de France et
enflamme le public
© C.Lauté
Avec un total de 277 (-7) et un coup
d’avance sur le Danois Thorbjorn Olesen
et l’Anglais Mark Foster, le Français
Thomas Levet (42 ans) a remporté la
95 e édition de l’Open de France de golf
qui s’est déroulée du 30 juin au 3 juillet
au Golf national de Saint-Quentin-en-
Yvelines sur le futur parcours de la
Ryder Cup 2018, le fameux Albatros.
Ménageant le suspense jusqu’au bout,
le champion a su résister à la pression
et faire montre de tout son talent pour
le plus grand plaisir des très nombreux
spectateurs (52 000 sur les quatre jours)
conscients d’assister à un spectacle
exceptionnel. Il faut dire que le plus
ancien tournoi continental accueillait
l’un des plus beaux plateaux de son
histoire avec, sur 156 joueurs engagés,
les meilleurs Européens et d’anciens
vainqueurs de l’Open de France dont
le tenant du titre, l’Espagnol Miguel
Angel Jiménez, et le champion 2009,
l’Allemand Martin Kaymer (actuel
n° 4 mondial). Levet, qui remporte ainsi
sa 6 e victoire sur le circuit européen et
sa 13 e en tant que professionnel, devient
le 7 e vainqueur français de l’histoire de
l’Open.
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 41

vivre sa ville
42 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
loisirs
Détente
Sportivement vôtre !
Besoin de se défouler entre midi et deux ? À proximité de vos bureaux, il existe de nombreux lieux
à Saint-Quentin-en-Yvelines où pratiquer votre sport favori. Tour d’horizon.
Courir, taper dans un ballon,
muscler son corps, nager,
prendre la raquette pour sortir
la tête de ses dossiers, évacuer
son stress ou tout simplement se
détendre… Un besoin de plus en plus
fort ressenti par un grand nombre
de salariés saint-quentinois, qu’ils
soient des actifs résidents ou non.
Mais faire du sport sur le créneau du
déjeuner s’avère plus compliqué qu’il
n’y paraît. En une heure et demie, il
faut pouvoir caser le trajet aller-retour
de son bureau jusqu’au lieu sportif,
son activité sportive, sans oublier
de manger, douche comprise ! Un
timing serré qui nécessite de choisir
un sport dans un périmètre proche de
son lieu de travail.
À l’air libre
À Saint-Quentin-en-Yvelines, en
moins de cinq minutes, vous quittez
la ville pour rejoindre la nature. Avec
ses 700 hectares d’espaces verts et
bleus, l’agglomération est un terrain
idéal pour le sport loisir et nature,
accessible rapidement et gratuitement.
Entre la base de loisirs située
à Trappes, les étangs de la Minière à
Guyancourt, la vallée de la Bièvre à
Montigny-le-Bretonneux, la coulée
verte à Élancourt ou encore les bois
de Port-Royal-des-Champs à Magnyles-Hameaux,
les joggers n’ont que
l’embarras du choix ! Randonneurs,
cyclistes, vététistes et cavaliers trouveront
également leur bonheur dans cet
environnement naturel riche en forêts
et en plans d’eau jalonnés de pistes
cyclables (64 km au total sur l’agglomération)
et de chemins tracés dans
les bois (telle la boucle de la Mérantaise
à Magny-les-Hameaux, constituée de
plus de 35 km de pistes). Ceux qui
préfèrent le green se tourneront vers
© Phovoir
À Saint-Quentin,
le sport se conjugue
au pluriel.
les deux installations de haut niveau
situées sur Saint-Quentin-en-Yvelines :
le Golf Blue Green de la base de loisirs
et le Golf national, qui développent
Sport en entreprise : ça bouge à Saint-Quentin !
des offres dédiées aux entreprises. Au
total, six parcours et quatre-vingt-dix
trous les attendent. Au Golf national,
ils pourront même se frotter au célèbre
L’offre sportive au quotidien est la première attente des entreprises. C’est ce qui ressort
des premiers travaux réalisés par un groupe de travail autour du sport en entreprise
initié depuis mai dernier par la communauté d’agglomération. Regroupant une dizaine
d’entreprises du territoire (dont Bouygues, Renault, Thales, EADS, ETDE ou Malakoff
Médéric), ce groupe va dans un premier temps établir un diagnostic des besoins et des
équipements à Saint-Quentin-en-Yvelines. « Il reste encore beaucoup à faire, constate
Mathieu Briol, directeur des sports à la CASQY. Pour l’heure, en travaillant avec les
différents acteurs locaux, nous entamons une vraie démarche structurante pour répondre
aux besoins émergents. » Porté par le succès de la 4 e édition du Trophée des entreprises,
organisée en juin dernier lors du Défi nature (qui, avec 97 équipes inscrites, a enregistré
un record de participation), le groupe réfléchit à d’autres rencontres sportives tel un
trophée de golf interentreprises.

parcours de l’Albatros sur lequel
jouent les meilleurs joueurs du circuit
européen à l’occasion de l’Open
de France… Et bientôt les meilleurs
joueurs du monde, puisque Saint-
Quentin-en-Yvelines accueillera en
2018 l’épreuve mythique de la Ryder
Cup.
Sport en salle
Vous préférez nager ? Cap sur les
piscines les plus proches. Le midi, il
faut se tourner vers la piscine Andrée-
Pierre-Viénot à Guyancourt ou le
Centre aquatique du Lac à Montigny
(avec espace relaxation, sauna, hammam,
jacuzzis et espace de remise
en forme en prime), les seuls ouverts
pendant la pause déjeuner. Pour les
amateurs de raquettes ou de fitness,
plusieurs endroits vous accueillent.
Au Club Le Village à Montigny (géré
depuis 1994 par la ville), vous pourrez
pratiquer le tennis, le squash ou
le badminton. Sur place, une formule
snack vous permet de déjeuner sur le
pouce après l’effort. Sinon, vous pouvez
opter pour des salles privées dont
une 100 % féminine (lire l’encadré)
ou vous diriger vers les équipements
dont bénéficient certaines grandes
entreprises du territoire.
© C.Lauté
Des vestiaires et des douches
Un jogging d’une heure à la pause déjeuner ? Encore faut-il pouvoir se changer à l’arrivée… L’absence
de vestiaires et de douches stoppe de nombreux salariés dans leur élan. Ceux de la communauté d’agglomération
n’auront désormais plus ce souci puisque les nouveaux locaux de l’hôtel d’agglomération
sont équipés de vestiaires, de douches… et bientôt d’une salle de sport. Pour les autres, sachez que
certaines communes ouvrent leurs équipements sur le créneau du déjeuner (tel le gymnase des Droitsde-l’Homme
à Guyancourt).
© JJ Kraemer
Sport « maison »
Les salariés de Bouygues, du
Technocentre Renault ou de Thales
ont en effet beaucoup de chance : il
leur suffit de descendre un étage pour
accéder à leur salle de gym ! Sur place,
courts de tennis, de squash, practice
de golf ou encore gymnases sont à leur
disposition. Bon à savoir : les salariés
des entreprises environnantes peuvent
profiter de ces offres (via des conventions
interentreprises). C’est le cas du
Sporting Bouygues, ouvert désormais
aux extérieurs.
Pour une balade à
vélo ou un footing,
les espaces ne
manquent pas
à proximité des
entreprises.
Deux piscines sont
ouvertes pendant la
pause déjeuner.
À l’horizon 2013, le vélodrome viendra
étoffer l’offre sportive de proximité
de l’agglomération. Outre des compétitions
sportives cyclistes et des événements
culturels, il permettra la pratique
d’autres sports tels que le badminton,
disposera d’une salle de remise en forme
et proposera des offres spécifiquement
dédiées aux entreprises, notamment
entre midi et deux. Un vrai plus pour les
salariés saint-quentinois qui pourront
s’offrir une pause déjeuner sportive, à
deux pas de leur lieu de travail.
Bonnes adresses
• Amazonia (fitness)
65, boulevard Vauban à Montigny
Tél. : 01 30 43 10 43
• Body Home Fitness
2, avenue des Bosquets - ZA de
l’Observatoire à Montigny
Tél. : 01 30 45 38 41
• Base de loisirs
RD 912, rond-point Éric-Tabarly à
Trappes
Tél. : 01 30 16 44 4
www.basedeloisirs78.fr
• Centre aquatique du Lac
Boulevard Descartes à Montigny
Tél. : 01 61 37 03 90
• Club Le Village
1, rue Ondine à Montigny
Tél. : 01 34 52 22 24
• Golf Blue Green
Base de loisirs de Saint-Quentin-en-
Yvelines
Tél. : 01 30 50 86 40
www.bluegreen.com/saint-quentin
• Golf national
2, avenue du Golf à Guyancourt
Tél. : 01 30 43 36 00
www.golf-national.com
• Piscine Andrée-Pierre-Viénot
Rue des Graviers à Guyancourt
Tél. : 01 34 52 03 14
• She’s tonic (fitness réservé aux
femmes)
6, rue des Tilleuls à Voisins
Tél. : 01 30 57 35 55
• Sporting Bouygues
21, route de Troux à Guyancourt
Tél. : 01 30 57 56 55
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 43

vivre sa ville culture
En scène !
Une programmation chaleureuse
Du cirque, du théâtre, de la musique… Cet automne, les spectacles sont légion. Alors, venez
vous réchauffer dans les salles saint-quentinoises. Des conditions particulières sont réservées aux
comités d’entreprises.
THÉÂTRE
7 ET 8 OCTOBRE
PFFFFFF (dès 5 ans)
Une voltigeuse fend les airs tandis que ses
sept prétendants tentent de la séduire à
grand renfort de voltiges à la banquine,
de prouesses au trapèze Washington ou
d’équilibres ponctués musicalement par
des impros jazzy, des sonorités balkaniques,
du beat box ou du hip-hop klezmer.
La Merise
15 ET 16 OCTOBRE
La MOUETTE
Élève de Vitez, Christian Benedetti revient
sur cette œuvre majeure de Tchekhov,
trente-deux ans après l’avoir mise en
scène.
Ferme de Bel-Ébat
DU 8 AU 12 NOVEMBRE
LE PRÉCEPTEUR
Mirabelle Mousseau présente la pièce
tragi-comique de Jakob Lenz sur la jeunesse
désemparée du XVIII e siècle et sur
la manière dont elle accepte de renoncer
à ses ambitions et à ses désirs.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
12 NOVEMBRE
HaMLET
Philippe Torreton, qui avait déjà joué
Hamlet il y a dix-sept ans (alors qu’il
était sociétaire de la Comédie-Française),
reprend le rôle du héros shakespearien
sous la houlette du metteur en scène
Jean-Luc Révol. Les félons n’ont qu’à
bien se tenir…
Le Prisme
44 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
19 NOVEMBRE
LEs nOUVELLEs ÉTOILEs
dU CIRQUE dE RUssIE
Ils sont 25 à défiler sur scène ! Jongleurs,
acrobates, clowns… Ils représentent la
fine fleur du cirque russe et exécutent leurs
numéros époustouflants sur les airs de l’orchestre
Octavio de Moscou.
Ferme du Manet
7 ET 10 DÉCEMBRE
TOMBÉ dans L’PIanO
On s’attend au récital d’un grand pianiste,
seulement voilà, l’instrument refuse d’obtempérer…
Xavier Ferran décide alors de
le démonter pièce par pièce. Un spectacle
burlesque et sans paroles entre percussions,
danse, théâtre d’ombres et d’objets.
À la Ferme de Bel-Ébat et à l’auditorium de
la Batterie
13 DÉCEMBRE
LE MIsanTHROPE
Dimitri Klockenbring met en scène ce
classique de Molière pour interroger les
difficultés rencontrées par les jeunes au
moment d’intégrer la société. Entre questions
contemporaines et surréalisme,
comique et distanciation, le drame d’Alceste
reste néanmoins au centre de cette pièce
décalée et réussie.
La Merise
DU 17 AU 21 DÉCEMBRE
CassE-nOIsETTE
Plus qu’un spectacle, un show hallucinant
au rythme effréné. Trente-huit artistes sur
le plateau, une trentaine de numéros…
Quand le Cirque national de Chine s’intéresse
au conte d’Hoffmann et au ballet de
Tchaïkovski, on retient son souffle.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
MUSIQUE
6 OCTOBRE
YaEL naIM
Son tube New Soul a fait le tour du monde.
Après une Victoire en 2008 dans la catégorie
« musique du monde » et une autre en
2011 dans la catégorie « artiste féminine
de l’année », la chanteuse pop folk francoisraélienne
continue de séduire les foules.
Avec son dernier album, She Was a Boy,
sa voix ensorcelante trouve une place de
choix parmi les subtils arrangements de
David Donatien.
Le Prisme
8 OCTOBRE
dÉdÉ saInT-PRIX :
RÉPèRTWaR aVan-Van
Dédé Saint-Prix, le roi du « chouval bwa »,
est un chanteur antillais incontournable
qui a su croiser les rythmes traditionnels
avec du ragga, du hip-hop et du charanga.
Accompagné de ses neuf musiciens, cette
légende vivante, qui a contribué à faire
connaître la tradition orale martiniquaise à
travers le monde, sait faire vibrer le public
comme personne. Un habitué de la scène
qui est aussi flûtiste et percussionniste et
qui a plus de vingt-cinq albums derrière lui.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
15 OCTOBRE
CHaRLÉLIE
Avec l’album Fort rêveur, il nous conte
sa vision du monde à travers des textes
joliment habillés de métaphores animales,
poétiques ou philosophiques. Une balade
rock et bluesy dans les rues de New York.
La Merise
DU 14 AU 16 OCTOBRE
RInG saGa…
… L’Anneau du Nibelung. On ne vous
le répétera jamais assez : c’est l’événement
lyrique de la rentrée ! À l’origine ?
Jonathan Dove et Graham Vick ont réussi
à ramener à une dizaine d’heures Le
Ring, l’œuvre de Wagner composée de
quatre opéras : L’Or du Rhin, La Walkyrie,
Siegfried et Le Crépuscule des dieux.
Antoine Gindt s’est alors emparé de cette
version inédite en France pour mettre
en scène un spectacle qu’il présente
comme un festival scénique en quatre
parties et sur un week-end.
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
17 NOVEMBRE
sYLVaIn LUC + BIRÉLI
LaGRènE
Un plateau exceptionnel où se retrouvent
deux grands guitaristes de jazz qui
ont plusieurs fois travaillé ensemble. Le
premier a été primé aux Victoires de la
musique jazz et a reçu un Django d’or
ainsi que le prix Django Reinhardt. Le
deuxième, quant à lui, est un génie
incontesté du jazz manouche.
Auditorium de La Batterie
26 NOVEMBRE
ZaZIE
Une valeur sûre de la chanson française
qui, à l’occasion de son septième disque
(paru en 2010), a sorti 7 mini-albums
comportant chacun 7 chansons dont
le thème est associé à un jour de la
semaine (soit 49 titres !).
Ferme du Manet,
à Montigny-le-Bretonneux

9 DÉCEMBRE
CaRMEn MaRIa VEGa +
CIssÉ YaTERa
Son album La Menteuse fut une belle découverte
et, le moins que l’on puisse dire, c’est
que Carmen Maria Vega a de l’énergie à
revendre. On apprécie sa gouaille, sa
présence scénique et ses textes ponctués
d’humour. Cissé Yatera, quant à elle,
assurera la première partie entre pop soul,
musique africaine et chœurs R’n’B.
La Merise
8 OCTOBRE
JaZZ CLUB : FaBIEn MaRY TRIO
Premier jazz club de la saison, ce rendez-vous inaugure une série de trois
concerts placés sous le signe de « La nouvelle génération du jazz ». Fabien
Mary, Hugo Lippi (guitare) et Fabien Marcoz (contrebasse) forment un trio de
cadors. Né en 1978, le premier est considéré comme l’un des trompettistes
les plus brillants du moment (Django d’or Jeune Talent en 2003, prix Révélation
Jazz à Juan en 2004, deux nominations pour le prix Django Reinhardt
« Musicien de l’année » en 2008 et 2009…).
Le Prisme
Nicolas Gervais
i Théâtre de Saint-Quentin-en-
Yvelines
Tél. : 01 30 96 99 00
www.theatresqy.org
i Le Prisme à Élancourt
Tél. : 01 30 51 46 06
www.leprisme.agglo-sqy.fr
i La Ferme de Bel-Ébat, à
Guyancourt
Tél. : 01 30 48 33 44
www.lafermedebelebat.fr
i La Merise, à Trappes
Tél. : 01 30 13 98 51
www.lamerise.com
i La Batterie, à Guyancourt
Tél. : 01 39 30 45 90
www.labatteriedeguyancourt.fr
i La Ferme du Manet, à
Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 01 39 30 31 70
www.montigny78.fr
© Serge Blondeau
© Serge Blondeau
© Julien Weber
© DR
RInG saGa
CaRMEn MaRIa VEGa
LE MIsanTHROPE
HaMLET PRIsME PFFFFFF
© Judit Ben Hopper
© DR
© Philippe Levy
La MOUETTE
#66 Oct. - Nov. - Déc. l sqy entreprises l 45

vivre sa ville automobile
Essai
Nissan Leaf : c’est déjà demain !
Premier modèle électrique sacré « Voiture de l’année 2011 », la Nissan Leaf bouleverse les
habitudes et les usages.
Pas deux fois les mêmes
erreurs. C’est le sentiment
qui prédominait au moment
de l’élection de la Voiture
de l’année 2011 par le jury de journalistes
professionnels. L’épisode
de la première Toyota Prius recalée
trottait encore dans tous les esprits,
et cette fois le jury a pris le train de
l’avenir en élisant une voiture 100 %
électrique. Malgré une diffusion
encore confidentielle, en raison d’un
tarif élevé et des inconvénients inhérents
à sa technologie, la Nissan Leaf
mérite son titre. Loin des ersatz de
voitures thermiques converties tant
bien que mal aux kilowatts ou des
« microcars », la Japonaise est le premier
modèle réellement conçu autour
de cette énergie.
Une habitabilité de berline compacte
Cela se vérifie déjà dans sa silhouette,
comparable en dimensions et en standing
à une berline compacte de type
Renault Mégane ou Peugeot 308. Si les
codes Nissan transpirent à travers le
modelé des ailes et le traitement de la
poupe, on notera l’absence de calandre
avant et les blocs optiques remontant
jusqu’au pied du pare-brise.
Le capot avant accueille un moteur électrique
de 80 kW/108 ch tandis que le
plancher est tapissé de 48 modules de
quatre cellules de batteries lithium-ion.
Elles sont capables de supporter des
recharges rapides de 30 minutes sur une
prise triphasée. Après cinq ans d’utilisation,
elles auraient encore 80 % de leur
capacité.
À ses lignes de vraie voiture, la Leaf
ajoute une habitabilité pour cinq personnes
et un coffre convenable. La
planche de bord se structure autour d’un
superviseur des dépenses énergétiques
46 l www.saint-quentin-en-yvelines.fr
© Nissan
face au conducteur, d’une fine lame à
cristaux liquides indiquant la vitesse
et d’une console centrale proéminente
dotée d’un écran de communication
comportant plusieurs fonctionnalités
comme le diagramme des flux d’énergie
et la navigation GPS. Surprise, un
sélecteur à boule fait office de levier de
vitesses.
Quelques freins…
Ses différents modes déterminent
un style d’allure et de récupération
d’énergie au lever de pied. À l’instar
de tous les modèles zéro émission,
on apprécie le silence de fonctionnement
et la vigueur au démarrage,
fournie par 280 Nm de couple. Mais
si l’accélération est similaire à un
V6 3 litres, la baisse à vue d’œil de la
réserve d’électricité calme les ardeurs
et peut avoir un effet anxiogène. Le
fonctionnement du chauffage ou de la
climatisation grève aussi l’autonomie.
Dans ces conditions, la Leaf s’engage
Nissan Leaf, un
modèle réellement
conçu autour de
l’énergie électrique.
sur l’autoroute à reculons et c’est vraiment
en ville, sur le mode Éco qui
fournit 10 % de régénération en plus
mais plafonne la vitesse à 60 km/h,
que l’autonomie annoncée de 160 km
est préservée. C’est bien là le talon
d’Achille de cette technologie qui
oblige en plus à patienter douze heures
pour recharger sur une prise domestique.
Malgré un coût d’usage trois fois
inférieur au diesel, la Leaf ne peut rivaliser
en polyvalence avec les voitures
thermiques de sa catégorie. En définitive,
avec son rayon d’action limité, la
Leaf roule avec un fil à la patte. Pas
question, par exemple, de décider au
dernier moment de passer le week-end
à la mer. À moins d’être un particulier
véritablement militant ou une entreprise
soucieuse d’asseoir une image
écolo, le tarif de 35 990 euros, hors
déduction de la prime de 5 000 euros,
est aussi un frein à sa diffusion.
Sylvain Reisser

DÉVELOPPEZ
VOTRE ENTREPRISE EN ÉTANT
ACCOMPAGNÉ À CHAQUE ÉTAPE
On peut cOnnaître sOn entreprise sans tOut cOnnaître.
Diriger une entreprise, c’est porter un projet dans son ensemble.
Projets d’investissements, cycle d’exploitation, gestion de trésorerie, action à l’international,
organisation des fonds propres, motivation des salariés ou valorisation du patrimoine privé
sont autant de sujets sur lesquels nous pouvons vous accompagner à la Banque Populaire.
Prenez contact avec nos conseillers. Ils sont à votre disposition pour vous accompagner
à chaque étape de développement de votre entreprise.
agence saint-Quentin entreprises
� 01 30 14 68 06
(coût d’un appel local)
Enquête réalisée auprès de clients de l’entreprise issus
d’un échantillon de 4000 personnes.
Banque Populaire Val de France - SA coopérative de Banque Populaire à capital variable,
9 av. Newton Montigny-le-Bretonneux (78), RCS Versailles 549 800 373 – – © SERIAL CUT

TPE
Artisans
Professions libérales
Collectivités
PME
Mutuelle
La complémentaire
santé qui s’adapte
à votre entreprise
TPE
Artisans
PME
Professions
libérales
Collectivités
Nos atouts
• Campagne de prévention au sein de l'entreprise
• Garantie immédiate sans délai d'attente
• Gamme Prévoyance sur mesure
• Suivi personnalisé avec un conseiller dédié
11, rue Albert Sarraut 78000 Versailles
entreprises@menages-prevoyants.fr
Conseiller commercial : 01 39 24 60 49
Aplus-communication