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ad vitam - Été 2020

Le webzine ad vitam, lancé en 2019 par la Conférence religieuse canadienne, se veut une vitrine sur la vie consacrée au Canada. Au moyen d’articles et de compléments audio-visuels, ad vitam met de l’avant des réflexions théologiques et pastorales sur l’Église catholique et la vie consacrée. Cette ressource est au service des communautés religieuses, de leur leadership, ainsi que de toute personne s’intéressant à la vie consacrée et aux enjeux d’Église. CONSEILS DE LECTURE Le webzine ad vitam est unique par son offre d’une expérience intégrale et interactive d’articles et contenus audio-visuels. Nous vous recommandons d’en faire la lecture en ligne, idéalement sur un ordinateur ou une tablette (la lecture sur un téléphone intelligent n’est pas recommandée). Pour agrandir le format à l’écran : sur un ordinateur, double-cliquez ou utilisez les + ou - situés au bas de l’écran à droite; sur une tablette, un double frappe du doigt agrandira la page. Naviguez ensuite dans le texte en faisant défiler le webzine par votre doigt ou votre souris. Il est possible de télécharger un PDF du webzine, cependant celui-ci ne comportera pas les liens web et contenus audio-visuels. Dans un souci écologique, nous vous invitons à limiter l’impression du PDF, ou à nous contacter pour l’obtention d’un article particulier, sans images. Nous espérons qu’en vous familiarisant avec ce webzine unique, votre expérience sera enrichie au fil du temps. N’hésitez pas à nous faire part de commentaires ou questions à info@crc-canada.org.

Le webzine ad vitam, lancé en 2019 par la Conférence religieuse canadienne, se veut une vitrine sur la vie consacrée au Canada. Au moyen d’articles et de compléments audio-visuels, ad vitam met de l’avant des réflexions théologiques et pastorales sur l’Église catholique et la vie consacrée. Cette ressource est au service des communautés religieuses, de leur leadership, ainsi que de toute personne s’intéressant à la vie consacrée et aux enjeux d’Église.

CONSEILS DE LECTURE
Le webzine ad vitam est unique par son offre d’une expérience intégrale et interactive d’articles et contenus audio-visuels. Nous vous recommandons d’en faire la lecture en ligne, idéalement sur un ordinateur ou une tablette (la lecture sur un téléphone intelligent n’est pas recommandée). Pour agrandir le format à l’écran : sur un ordinateur, double-cliquez ou utilisez les + ou - situés au bas de l’écran à droite; sur une tablette, un double frappe du doigt agrandira la page. Naviguez ensuite dans le texte en faisant défiler le webzine par votre doigt ou votre souris.

Il est possible de télécharger un PDF du webzine, cependant celui-ci ne comportera pas les liens web et contenus audio-visuels. Dans un souci écologique, nous vous invitons à limiter l’impression du PDF, ou à nous contacter pour l’obtention d’un article particulier, sans images. Nous espérons qu’en vous familiarisant avec ce webzine unique, votre expérience sera enrichie au fil du temps. N’hésitez pas à nous faire part de commentaires ou questions à info@crc-canada.org.

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L’un des échecs sociétaux qui ressort aujourd’hui plus<br />

clairement est la vulnérabilité et la déréliction économique<br />

et sociale des personnes âgées, des pauvres et des peuples<br />

autochtones.<br />

l’« auto-isolement » et le message répété qu’il<br />

y aura une « nouvelle normalité ». Nous nous<br />

demandons toutes et tous, avec raison, ce que<br />

sera cette nouvelle normalité.<br />

Mais le défi lancé par le pape François n’a<br />

rien perdu de son urgence, au contraire. Nous<br />

sommes devant la vérité si clairement exprimée<br />

par les théologiens de la libération, le pape<br />

François et certains de ces prédécesseurs :<br />

le cri de la Terre et le cri des pauvres ne font<br />

qu’un. Pour citer le pape François, « l’environnement<br />

humain et l’environnement naturel se<br />

dégr<strong>ad</strong>ent ensemble, et nous ne pourrons pas<br />

affronter <strong>ad</strong>équatement la dégr<strong>ad</strong>ation de l’environnement<br />

si nous ne prêtons pas attention<br />

aux causes qui sont en rapport avec la dégr<strong>ad</strong>ation<br />

humaine et sociale » (Laudato Si’, n° 48).<br />

Dans l’exhortation apostolique Querida Amazonia,<br />

il écrit : « une vraie approche écologique<br />

se transforme toujours en une approche sociale<br />

qui doit intégrer la justice dans les discussions<br />

sur l’environnement, pour écouter<br />

tant la clameur de la terre que la clameur des<br />

pauvres » (Querida Amazonia, n° 8). Voilà l’appel<br />

évangélique à la justice aujourd’hui.<br />

Les cris que l’on n’entend pas<br />

L’un des échecs sociétaux qui ressort aujourd’hui<br />

plus clairement est la vulnérabilité et<br />

la déréliction économique et sociale des personnes<br />

âgées, des pauvres et des peuples autochtones.<br />

Nous n’avons pas vraiment entendu<br />

le cri de ces pauvres. La terre a longtemps<br />

réclamé de l’eau propre et un ciel non pollué,<br />

un répit de nos attaques. Le répit se produit<br />

maintenant timidement, mais pas assez pour<br />

empêcher un changement climatique r<strong>ad</strong>ical.<br />

Il reste à voir comment les dimensions de la<br />

justice sociale vont évoluer. Certes, il y a une<br />

plus grande conscience des populations vulnérables,<br />

mais la transformation nécessaire doit<br />

encore avoir lieu. Nous ne pouvons pas revenir<br />

au statu quo. Le pape François non plus n’en<br />

veut pas !<br />

Depuis plus d’une vingtaine d’années, les<br />

peuples autochtones interpellent ouvertement<br />

les nations du monde pour qu’elles reconnaissent<br />

l’interdépendance et les liens étroits<br />

entre la Terre et les êtres humains. Bien que<br />

profondément affectés et lésés par les processus<br />

colonisateurs, les peuples autochtones insistent<br />

sur la responsabilité que nous avons en<br />

tant qu’humains, d’une part, de prendre soin de<br />

la Terre dont nous sommes un élément interdépendant<br />

et, d’autre part, de reconnaître par<br />

nos actions que nous sommes reconnaissants<br />

à notre mère la Terre pour la façon dont elle<br />

prend soin de nous. La réciprocité des relations<br />

entre les peuples autochtones et la Terre s’exprime<br />

dans l’introduction à la Déclaration commune<br />

sur la mise en œuvre de la Déclaration<br />

des Nations Unies sur les droits des peuples<br />

autochtones. Par ailleurs, plusieurs articles de<br />

ce texte soulignent les relations entre la terre, la<br />

culture autochtone et la justice 1 .<br />

Dans Laudato Si’ (n° 146) et dans le document<br />

final du Synode sur l’Amazonie (n° 9), les participants<br />

au Synode et le pape François parlent du<br />

besoin d’entamer le dialogue avec les peuples<br />

autochtones et de comprendre et d’apprendre<br />

leur approche du bien-vivre.<br />

AD VITAM • ÉTÉ <strong>2020</strong> • 5

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