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Benchmark international - Opale

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dont un sur la chimie, un sur les technologies de<br />

l’environnement et enfin un sur les nouveaux matériaux.<br />

Si ces secteurs sont séparés, la<br />

prévention du risque environnemental reste un<br />

élément important pour l’industrie classique.<br />

L’intérêt réside également dans la gestion de ces<br />

clusters avec un effort important de transversalité,<br />

de coopération qui passe par des plates-formes<br />

ouvertes pour permettre aux projets innovants<br />

d’aboutir.<br />

Yorkshire Chemicals,<br />

une initiative proche d’Axelera<br />

Le pôle chimie Yorkshire Chemicals porte un<br />

intérêt particulier aux biomatériaux et à<br />

l’environnement. Les centres d’excellence mis en<br />

place approfondissent les thèmes sur ces sujets<br />

en regroupant industriels, chercheurs et étudiants.<br />

En particulier, le centre d’excellence sur la chimie<br />

verte de l’Université de York mise sur les synergies<br />

nécessaires entre recherche, industrie et<br />

éducation. Son objectif est de promouvoir le développement<br />

et l’implantation de la chimie verte. Il<br />

s’insère également dans des réseaux internationaux<br />

(GCN, WUN).<br />

La Lombardie est également active dans le domaine<br />

de la chimie verte avec des recherches sur<br />

les matériaux alternatifs et la catalyse.<br />

La « chimie verte » :<br />

un concept en plein développement<br />

Le concept de « chimie verte » est apparu au début<br />

des années 90 avec les premières lois sur la<br />

prévention de la pollution aux Etats-Unis, puis en<br />

Europe. Pour certains, la définition de la chimie<br />

verte se borne à « l’utilisation de la biomasse végétale<br />

avec des procédés propres », pour d’autres,<br />

l’acception est plus large et désigne « l’ensemble<br />

des principes et des techniques pour réduire ou<br />

éliminer l’usage ou la formation de substances<br />

dangereuses et/ou toxiques dans la conception, la<br />

production et l’utilisation de produits chimiques ».<br />

Trois pistes de recherche :<br />

1. L’usage de procédés de synthèse alternatifs<br />

(catalyses et biocatalyses)<br />

2. L’usage de conditions de réactions alternatives<br />

(solvants moins toxiques, amélioration de sélectivité)<br />

3. Une conception de produits moins toxiques ou<br />

d’un usage plus sûr.<br />

Cette définition plus vaste, parfois aussi utilisée<br />

sous le vocable « chimie durable », correspond<br />

plus au projet Axelera.<br />

Des réseaux internationaux en développement<br />

Depuis les années 1990, de nombreuses organisations<br />

ont adopté la chimie verte et développent des<br />

projets de recherche et des coopérations entre les<br />

partenaires de différents pays.<br />

L’absence d’une véritable tête de réseau<br />

française de la chimie durable<br />

D’une manière générale, la France est souvent la<br />

grande absente des réseaux internationaux liés à<br />

la chimie durable et en est encore moins une tête<br />

de réseau.<br />

Par exemple, parmi la vingtaine d’antennes du<br />

réseau américain Green chemistry institute, la<br />

France n’en a aucune. Aucune région française<br />

n’est présente dans le réseau européen des<br />

régions de la chimie (ECRN).<br />

Parmi les grands réseaux internationaux nous<br />

pouvons citer le Green chemistry institute et le<br />

Green chemistry network.<br />

D’autres réseaux plus spécialisés autour de la<br />

catalyse, des polymères existent également.<br />

Au niveau national, on assiste également à<br />

l’émergence de réseaux qui établissent des liens<br />

et des coopérations avec d’autres réseaux de chimie<br />

verte dans le monde : le Crystal Faraday<br />

Partnership (Royaume-Uni), la REQS (Espagne),<br />

INCA (Italie), la GSCN (Japon) ou encore le Canadian<br />

Green Chemistry network… L’intérêt de ces<br />

différents réseaux réside dans les synergies dégagées<br />

qui permettent de faire avancer les<br />

technologies respectueuses de l’environnement.<br />

Les réseaux repérés sont souvent portés par des<br />

instituts universitaires, mais associent dans la<br />

plupart des cas le monde industriel. Ce sont le<br />

plus souvent des réseaux nationaux.<br />

Une véritable opportunité s’offre à Axelera pour<br />

devenir la tête de réseau française dans le domaine<br />

de la chimie durable. L’intégration dans les<br />

différents réseaux internationaux de promotion,<br />

de recherche… paraît dès lors indispensable.<br />

Des financements européens à capter<br />

Pour pouvoir rester compétitive, sur le plan mondial,<br />

l’UE a besoin d’initiatives basées sur des<br />

partenariats de recherche public-privé, surtout<br />

dans des domaines qui nécessitent une masse<br />

critique. L’efficacité de ces pôles repose sur les<br />

compétences de chacun qui s’additionnent. Les<br />

acteurs impliqués nouent un dialogue continu<br />

permettant des innovations. La Commission européenne<br />

suit donc de près le développement de ces<br />

partenariats, notamment la mise en place des<br />

pôles de compétitivité français.<br />

En dehors du projet européen SusChem, conduit<br />

conjointement par le Cefic et EuropaBio et soutenu<br />

financièrement par la Direction recherche de la Commission<br />

européenne, la Commission, par ses<br />

différents programmes, dispose d’une capacité de<br />

financement conséquente, particulièrement en direction<br />

de la recherche et de l’innovation.<br />

Le 7 e PCRDT 2007-2013, dont le budget devrait<br />

augmenter de 40 % (50 Mds €), ou d’autres programmes<br />

tels que le 1 er Programme-cadre pour<br />

l’innovation et la compétitivité 2007-2013 (4,2<br />

Mds € de budget prévu), le Plan d’action pour les<br />

écotechnologies, les programmes de coopération<br />

<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 3

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