Benchmark international - Opale
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OBSERVATOIRE<br />
PARTENARIAL<br />
LYONNAIS EN<br />
ECONOMIE<br />
Note de l’<strong>Opale</strong><br />
AXELERA<br />
Pôle chimie-environnement lyonnais<br />
Octobre 2006<br />
<strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong><br />
Page 1 Synthèse<br />
Rhône-Alpes, une région compétitive en Europe<br />
p. 7 Les pôles chimie et environnement dans le monde<br />
Rhône-Alpes<br />
Aquitaine<br />
Normandie<br />
Ile-de-France<br />
Northwest<br />
Yorkshire and Humber<br />
North East<br />
Wallonie<br />
Flandres<br />
Rhénanie du Nord-Westphalie<br />
Bavière<br />
Saxe-Anhalt, Thüringen, Saxe<br />
Catalogne<br />
Lombardie<br />
New England<br />
Inde<br />
Chine<br />
Etats-Unis<br />
Canada<br />
p. 31 Réseaux et projets internationaux<br />
SusChem<br />
Réseaux internationaux<br />
Réseaux nationaux<br />
Programmes européens<br />
p. 37 Annexes
Synthèse<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 1
Rhône-Alpes, une région compétitive en Europe<br />
La France occupe actuellement la 5 e place mondiale et le 2 e rang européen, en termes de chiffres<br />
d’affaires, derrière les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne et la Chine, qui la devancent depuis 2000.<br />
Ces dix dernières années, l’industrie chimique française a connu une croissance de l’ordre de 3 %, semblable<br />
à celle de l’UE et plus forte qu’aux Etats-Unis (1,7 %) et au Japon (1,7 %). La Chine se développe très fortement<br />
avec une croissance de 10 % par an ces deux dernières années.<br />
La France exporte plus de 60 % de son CA.<br />
Rhône-Alpes : une position favorable<br />
parmi les grandes régions européennes<br />
Rhône-Alpes est depuis 2004 devenue la première<br />
région chimique de France devant l’Ile-de-France<br />
en termes d’emplois. La région apparaît également<br />
très bien placée parmi les grandes régions européennes<br />
(cf. tableau en annexes) dans le secteur<br />
chimie-pharmacie. Rhône-Alpes se classe en effet<br />
en douxième position en termes d’emplois sur les<br />
filières chimie-pharmacie 1 . L’évolution économique<br />
1999-2003 (+ 6,7 % d’emplois) a semblé globalement<br />
plus favorable en Rhône-Alpes que dans les<br />
autres régions comparées 2 . Les entreprises de la<br />
région ont réalisé pas moins de 690 millions<br />
d’euros d’investissements bruts en biens corporels,<br />
ce qui place Rhône-Alpes en dixième position européenne,<br />
devant la Catalogne, la Bavière et l’Ile-de-<br />
France.<br />
Parmi les régions européennes leaders de la chimie-pharmacie<br />
figurent :<br />
- cinq länder allemands (Nordrhein-Westfalen,<br />
Hessen, Bayern, Rheinland-Pfalz et Baden-<br />
Württemberg),<br />
- la Lombardie,<br />
- la Catalogne,<br />
- la Flandres,<br />
- le Nord-Ouest (région de Manchester et Liverpool)<br />
et Sud-Est (région du Kent…) de l’Angleterre,<br />
- la région de Varsovie (Mazowieckie) en Pologne,<br />
- l’Ouest des Pays-Bas, dont la province du Zuid-<br />
Holland (La Haye-Rotterdam) est le fer de lance<br />
- l’Ile-de-France et Rhône-Alpes.<br />
NB : Cette comparaison quantitative ne peut être réalisée ni<br />
pour le secteur de l’environnement car les seules données fournies<br />
par Eurostat concernent les activités de récupération, ni<br />
pour la seule filière chimie (sans la pharmacie), Eurostat fusionnant<br />
les deux secteurs.<br />
Rhône-Alpes, grâce notamment à sa Plastic Valley<br />
autour d’Oyonnax, fait office de leader français<br />
incontesté de la plasturgie, un des débouchés de<br />
l’industrie chimique. La région regroupe 18 % des<br />
effectifs français. Elle se situe au 8 e rang européen<br />
1 Le classement des régions n’a que peu de sens, car ce sont des<br />
entités aux poids sensiblement différents. Nous avons privilégié<br />
ici le plus possible les comparaisons entre régions administratives.<br />
Quand la comparaison s’avérait plus pertinente, des<br />
regroupements ont été utilisés (ex. Royaume-Uni).<br />
2 La prise en compte dans ce classement de l’industrie pharmaceutique<br />
–de surcroît fortement présente en Rhône-Alpes- est de<br />
nature à biaiser les résultats de la seule industrie chimique, qui a<br />
connu une évolution moins favorable ces dernières années en<br />
termes d’emplois.<br />
2 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
en termes d’effectif et a connu une croissance de<br />
l’emploi de 5,3 % entre 1999 et 2003 pendant que<br />
ces voisins européens -en dehors de la Catalogne,<br />
qui a gagné près de 8 % d’emploi- voyaient leur<br />
nombre d’emplois stagner ou diminuer.<br />
Aucun équivalent à Axelera…<br />
« Chimie » et « environnement » restent des secteurs<br />
cloisonnés, même si l’industrie chimique<br />
développe un discours sur la protection de<br />
l’environnement. Promouvoir une chimie verte<br />
reste l’un des enjeux majeurs à relever pour cette<br />
industrie au vu de l’image négative donnée par la<br />
chimie mais également à cause du développement<br />
des normes environnementales. Axelera a donc<br />
misé sur un positionnement stratégique prometteur<br />
qui reste unique à ce niveau.<br />
Le benchmark réalisé a en effet montré qu’aucune<br />
structure n’associe simultanément d’un côté les<br />
secteurs « chimie » et « environnement » et de<br />
l’autre les trois composantes entreprises, laboratoires<br />
de recherche et formations.<br />
… mais des initiatives à souligner<br />
Le benchmark a néanmoins permis de dégager un<br />
certain nombre de régions qui mettent en place<br />
des stratégies de clusters dans les secteurs de la<br />
chimie et de l’environnement. Il faut souligner la<br />
volonté forte de concilier chimie et préoccupations<br />
environnementales en développant des technologies<br />
respectueuses de l’environnement.<br />
Les régions qui initient des clusters ont pour principal<br />
objectif d’élaborer une stratégie cohérente de<br />
développement de l’industrie chimique ou des écoactivités.<br />
Plusieurs régions promeuvent des parcs industriels<br />
dédiés qui permettent d’accueillir les investisseurs<br />
sur des sites bien équipés pour le développement<br />
du secteur, notamment des PME. On peut ainsi<br />
noter les sites allemands Chemsite et Chemcologne<br />
en Rhénanie du Nord-Westphalie, le<br />
Chemparc de Lacq en France ou les différents<br />
sites chinois.<br />
D’autres ont davantage une approche de type<br />
« cluster » : l’Offensive des clusters en Bavière,<br />
les clusters britanniques Chemicals<br />
Northwest, North East Process Industrial<br />
Cluster et Chemicals Yorshire.<br />
L’initiative bavaroise « l’Offensive des clusters en<br />
Bavière » a consisté à développer 19 clusters,
dont un sur la chimie, un sur les technologies de<br />
l’environnement et enfin un sur les nouveaux matériaux.<br />
Si ces secteurs sont séparés, la<br />
prévention du risque environnemental reste un<br />
élément important pour l’industrie classique.<br />
L’intérêt réside également dans la gestion de ces<br />
clusters avec un effort important de transversalité,<br />
de coopération qui passe par des plates-formes<br />
ouvertes pour permettre aux projets innovants<br />
d’aboutir.<br />
Yorkshire Chemicals,<br />
une initiative proche d’Axelera<br />
Le pôle chimie Yorkshire Chemicals porte un<br />
intérêt particulier aux biomatériaux et à<br />
l’environnement. Les centres d’excellence mis en<br />
place approfondissent les thèmes sur ces sujets<br />
en regroupant industriels, chercheurs et étudiants.<br />
En particulier, le centre d’excellence sur la chimie<br />
verte de l’Université de York mise sur les synergies<br />
nécessaires entre recherche, industrie et<br />
éducation. Son objectif est de promouvoir le développement<br />
et l’implantation de la chimie verte. Il<br />
s’insère également dans des réseaux internationaux<br />
(GCN, WUN).<br />
La Lombardie est également active dans le domaine<br />
de la chimie verte avec des recherches sur<br />
les matériaux alternatifs et la catalyse.<br />
La « chimie verte » :<br />
un concept en plein développement<br />
Le concept de « chimie verte » est apparu au début<br />
des années 90 avec les premières lois sur la<br />
prévention de la pollution aux Etats-Unis, puis en<br />
Europe. Pour certains, la définition de la chimie<br />
verte se borne à « l’utilisation de la biomasse végétale<br />
avec des procédés propres », pour d’autres,<br />
l’acception est plus large et désigne « l’ensemble<br />
des principes et des techniques pour réduire ou<br />
éliminer l’usage ou la formation de substances<br />
dangereuses et/ou toxiques dans la conception, la<br />
production et l’utilisation de produits chimiques ».<br />
Trois pistes de recherche :<br />
1. L’usage de procédés de synthèse alternatifs<br />
(catalyses et biocatalyses)<br />
2. L’usage de conditions de réactions alternatives<br />
(solvants moins toxiques, amélioration de sélectivité)<br />
3. Une conception de produits moins toxiques ou<br />
d’un usage plus sûr.<br />
Cette définition plus vaste, parfois aussi utilisée<br />
sous le vocable « chimie durable », correspond<br />
plus au projet Axelera.<br />
Des réseaux internationaux en développement<br />
Depuis les années 1990, de nombreuses organisations<br />
ont adopté la chimie verte et développent des<br />
projets de recherche et des coopérations entre les<br />
partenaires de différents pays.<br />
L’absence d’une véritable tête de réseau<br />
française de la chimie durable<br />
D’une manière générale, la France est souvent la<br />
grande absente des réseaux internationaux liés à<br />
la chimie durable et en est encore moins une tête<br />
de réseau.<br />
Par exemple, parmi la vingtaine d’antennes du<br />
réseau américain Green chemistry institute, la<br />
France n’en a aucune. Aucune région française<br />
n’est présente dans le réseau européen des<br />
régions de la chimie (ECRN).<br />
Parmi les grands réseaux internationaux nous<br />
pouvons citer le Green chemistry institute et le<br />
Green chemistry network.<br />
D’autres réseaux plus spécialisés autour de la<br />
catalyse, des polymères existent également.<br />
Au niveau national, on assiste également à<br />
l’émergence de réseaux qui établissent des liens<br />
et des coopérations avec d’autres réseaux de chimie<br />
verte dans le monde : le Crystal Faraday<br />
Partnership (Royaume-Uni), la REQS (Espagne),<br />
INCA (Italie), la GSCN (Japon) ou encore le Canadian<br />
Green Chemistry network… L’intérêt de ces<br />
différents réseaux réside dans les synergies dégagées<br />
qui permettent de faire avancer les<br />
technologies respectueuses de l’environnement.<br />
Les réseaux repérés sont souvent portés par des<br />
instituts universitaires, mais associent dans la<br />
plupart des cas le monde industriel. Ce sont le<br />
plus souvent des réseaux nationaux.<br />
Une véritable opportunité s’offre à Axelera pour<br />
devenir la tête de réseau française dans le domaine<br />
de la chimie durable. L’intégration dans les<br />
différents réseaux internationaux de promotion,<br />
de recherche… paraît dès lors indispensable.<br />
Des financements européens à capter<br />
Pour pouvoir rester compétitive, sur le plan mondial,<br />
l’UE a besoin d’initiatives basées sur des<br />
partenariats de recherche public-privé, surtout<br />
dans des domaines qui nécessitent une masse<br />
critique. L’efficacité de ces pôles repose sur les<br />
compétences de chacun qui s’additionnent. Les<br />
acteurs impliqués nouent un dialogue continu<br />
permettant des innovations. La Commission européenne<br />
suit donc de près le développement de ces<br />
partenariats, notamment la mise en place des<br />
pôles de compétitivité français.<br />
En dehors du projet européen SusChem, conduit<br />
conjointement par le Cefic et EuropaBio et soutenu<br />
financièrement par la Direction recherche de la Commission<br />
européenne, la Commission, par ses<br />
différents programmes, dispose d’une capacité de<br />
financement conséquente, particulièrement en direction<br />
de la recherche et de l’innovation.<br />
Le 7 e PCRDT 2007-2013, dont le budget devrait<br />
augmenter de 40 % (50 Mds €), ou d’autres programmes<br />
tels que le 1 er Programme-cadre pour<br />
l’innovation et la compétitivité 2007-2013 (4,2<br />
Mds € de budget prévu), le Plan d’action pour les<br />
écotechnologies, les programmes de coopération<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 3
interrégionale Interreg (ex. : Polymer-Interreg), le<br />
programme Eureka en sont les principaux. Dans le<br />
cadre du 6 e PCRD, l’Institut de recherche sur la catalyse<br />
(CNRS) de Villeurbanne a, par exemple,<br />
coordonné le projet Topcombi (développement de<br />
nouveaux procédés catalytiques pour une chimie plus<br />
respectueuse de l’environnement), dont faisait également<br />
partie Arkema.<br />
Les projets en faveur de la protection de<br />
l’environnement font partie des priorités de ces<br />
différents programmes.<br />
Enjeux pour le développement <strong>international</strong><br />
d’Axelera<br />
Pour identifier les régions-cibles, territoires de<br />
prospection et partenaires potentiels d’Axelera,<br />
trois critères ont été retenus :<br />
- Poids économique de l’industrie chimique et<br />
des éco-activités,<br />
- Existence d’une politique de « cluster »,<br />
- Positionnement sur des thématiques proches<br />
d’Axelera.<br />
4 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
D’après ces critères, deux pays doivent faire<br />
l’objet d’une attention particulière : la Grande-<br />
Bretagne et l’Allemagne.<br />
En Grande-Bretagne, trois régions-cibles ont été<br />
identifiées :<br />
- Northwest,<br />
- Yorkshire and the Humber,<br />
- NorthEast.<br />
En Allemagne, deux régions et un cluster interrégional<br />
:<br />
- Nordrhein-Westfalen,<br />
- Bayern,<br />
- Saxe, Saxe-Anhalt, Thüringen « Central<br />
German Future Cluster Chemistry and Plastics.<br />
La Lombardie, la Catalogne et les Pays-Bas restent<br />
des territoires également bien positionnés sur<br />
les secteurs d’Axelera.<br />
En dehors de l’Europe, les Etats-Unis et la Chine -<br />
qui connaît un développement exponentiel- devront<br />
être davantage explorés.
Les régions et pays identifiés dans le benchmark<br />
North-West<br />
North-West North-West North-West North-West North-West North-West North-West<br />
Yorkshire Yorkshire and and the the Humber<br />
Humber<br />
Canada Canada Canada Canada Canada Canada Canada Canada Canada Canada<br />
Canada Canada Canada Canada Canada Canada<br />
USA USA<br />
USA<br />
North North North North North North North North North North North North North North East East East East East East East<br />
East East East East East East East<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
Haute-Normandie<br />
West West West West West West West West West West West West of of Netherlands<br />
Netherlands North North Rhine<br />
Rhine<br />
Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres<br />
Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres Flandres<br />
Westphalia Westphalia<br />
Westphalia<br />
Wallony<br />
Wallony<br />
Rhône-Alpes<br />
Rhône-Alpes<br />
Aquitaine Aquitaine Aquitaine Aquitaine Aquitaine Aquitaine Aquitaine<br />
Aquitaine<br />
Ile-de-France<br />
Ile-de-France<br />
Catalonia Catalonia<br />
Catalonia Catalonia Catalonia Catalonia Catalonia<br />
Bavaria<br />
Bavaria<br />
Lombardia<br />
Lombardia<br />
Saxony-Anhalt, Saxony-Anhalt, Thuringia<br />
Thuringia<br />
and and Saxony<br />
Saxony<br />
India<br />
India<br />
China<br />
China<br />
Japan Japan Japan Japan Japan Japan Japan Japan Japan Japan Japan Japan Japan<br />
Japan<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 5
6 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006
Les pôles<br />
chimie et<br />
environnement<br />
dans le monde<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 7
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
Entreprises participantes Cf. Liste adhérents<br />
Laboratoires participants Cf. Liste adhérents<br />
Instituts de formation Cf. Liste adhérents<br />
Catalyse, procédés<br />
et matériaux<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
8 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
RHONE-ALPES<br />
Avec ses 25 000 emplois directs et ses 8,7 Mds € de chiffre d’affaires,<br />
Rhône-Alpes est la première région de production chimique française et<br />
la deuxième en termes d’effectifs. Plus de la moitié des effectifs sont<br />
localisés dans l’aire urbaine de Lyon. Rhône-Alpes représente environ le<br />
quart du potentiel national de R&D en chimie. En 2004, les entreprises<br />
régionales ont réalisé près de 372 M € d’investissement et près de<br />
1,8 Md € d’exportation. Les éco-activités, qui comptent environ 20 000<br />
emplois en Rhône-Alpes, dont la moitié en région lyonnaise, et<br />
4,3 Mds € de chiffre d’affaires, sont en plein développement.<br />
Le pôle de compétitivité Axelera a rapproché ces deux secteurs autour<br />
d’une vision commune : « passer d’une chimie curative de ses effets à<br />
une chimie préventive intégrant dès l’amont, la maîtrise de sa relation<br />
à l’environnement ». Son but est d’accroître la capacité d’innovation<br />
par la R&D grâce aux coopérations entre entreprises, laboratoires de<br />
recherche et formations. L’objectif est d’intégrer ainsi le top 3 européen<br />
et le top 5 mondial de cette industrie dans un horizon de 10 ans.<br />
Trois thématiques retenues : catalyse, procédés et matériaux<br />
Douze programmes de recherche.<br />
6 projets technologiques engagés pour 2006, représentant plus de<br />
70 M € de R&D financés à 70 % par les industriels et 30 % par des<br />
fonds publics.<br />
Deux projets approuvés et financés :<br />
- Intensification des procédés : 15 M € dont 5 M € financés par le<br />
FCE. Démarrage fin 2005. 5 thèses mises en place. Porté par Rhodia,<br />
Arkema, CNRS et IFP<br />
- Traitement de l’eau (ou Rhodanos) : 12 M € dont 2,2 M € par le<br />
FCE. 13 partenaires et 3 PME sous-traitantes. Démarrage fin juillet.<br />
Porté par Suez environnement.<br />
Quatre en cours de constitution :<br />
- Bio-ressources : porté par l’IFP. Regroupe 20 acteurs aujourd’hui.<br />
Présenté au FCE à l’automne.<br />
- Matériaux – éco-conception : Porté par Rhodia. 30 acteurs postulants.<br />
- Dépollution des sols : regroupe 10 acteurs. 2 volets :<br />
- Maîtrise des risques émanant des PBT. Porté par Serpol.<br />
- Phytoremédiation (traitement par les plantes). Porté par Rhodia.<br />
- Catalyse de polymérisation (force-PA) : porté par Arkema, CNRS et<br />
Rhodia.<br />
Axelera : Association loi 1901 pilotée par 5 entités : Arkema, CNRS,<br />
IFP, Rhodia et Suez environnement. Près de 90 adhérents aujourd’hui<br />
(y compris laboratoires de recherche)
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
NORMANDIE<br />
Les deux régions normandes (Haute-Normandie et Basse-Normandie) disposent<br />
chacune de spécialités ayant trait aux thématiques d’Axelera :<br />
- Haute-Normandie : autour du bassin havrais notamment la Haute-<br />
Normandie est un des pôles pétrochimiques et chimiques majeurs en France :<br />
270 entreprises – 20 000 emplois, 2nd centre pétrochimique français (37 %<br />
des capacités nationales de raffinage). 3 raffineries : Total (16 Mt, 1ère raffinerie<br />
française), ExxonMobil (12 Mt) et Shell (7 Mt), 80 % de la production<br />
d’additifs et d’huiles, 50 % de la production de matières plastiques et<br />
d’élastomères, 25 % de la production d’oléfines, 1er producteur européen de<br />
fertilisants.<br />
- Basse-Normandie : cette région économiquement moins puissante dispose<br />
d’un pôle matériaux reconnu.<br />
Les deux régions concentrent également de fortes compétences en matière de<br />
maîtrise des risques et d’environnement : pôle maîtrise d’ambiance de Basse-<br />
Normandie, Technopôle Valmaris…<br />
Laboratoires participants 1. Pôle universitaire normand<br />
Spécialités : polymères, matériaux composites, matériaux catalytiques,<br />
nanomatériaux, chimie organique.<br />
Axes de recherche :<br />
- Le PUNCHorga (Pôle universitaire normand de chimie organique fine) regroupe<br />
6 grands laboratoires des Universités de Rouen, de Caen, du<br />
Havre, de l’Institut des sciences de la matière et du rayonnement de Caen<br />
et de l’Insa de Rouen : 300 personnes dont 90 enseignants chercheurs et<br />
90 doctorants.<br />
Relations privilégiées avec le sud de l’Angleterre (Cambridge, Norwich,<br />
Southampton).<br />
Coordinateur du réseau : Serge MASSON, Directeur de recherche au CNRS -<br />
masson@ismra.fr - Tél. : 02.31.45.28.91<br />
- Matériaux polymères plasturgie<br />
2. Pôle matériaux Basse-Normandie,<br />
Fruit d’une synergie entre la recherche, l’enseignement supérieur<br />
et l’industrie. Cinq thèmes, dont :<br />
- Catalyse : laboratoire catalyse et spectrochimie (45 personnes dont 27<br />
permanents)<br />
Contact : Prof. Christian Fernandez - EnsiCaen<br />
Tél. : 02.3145.28.21 - christian.fernandez@ensicaen.fr<br />
- Polymères et composites :<br />
Contact : Pierre-Jean Madec - Laboratoire de chimie moléculaire et<br />
thioorganique - Groupe matériaux polymères - Ensicaen<br />
Tél. : 02.31.45.28.46 - pierrejeanmadec@ensicaen.fr<br />
Centre national de recherche technologique matériaux de Basse-<br />
Normandie et Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (centre à vocation<br />
technologique)<br />
3. Pôle maîtrise d’ambiance (protection de l’homme, du produit ou de<br />
l’environnement vis-à-vis d’une contamination) dans l’agro-alimentaire, le<br />
nucléaire… ou la chimie. Regroupe le Centre de formation d’Octeville, des<br />
équipes universitaires, l’association d’entreprises EMA (ensembliers en maîtrise<br />
d’ambiance), le Crema (comité régional d’études pour la maîtrise<br />
d’ambiance), le Critt BNC, la plate-forme technologique Resotec.<br />
Informations diverses - Réseau environnement Normandie : l’équivalent de l’Appel pour la Basse<br />
et Haute-Normandie<br />
www.ren-environnement.com<br />
- Valmaris : technopôle de la maîtrise des risques et de l’environnement<br />
www.valmaris-technopole.com<br />
- Normandie développement, Agence de développement<br />
Tél. : 02.35.03.06.04<br />
www.normandydev.com<br />
- Technologies clés en Basse-Normandie<br />
www.hightech-normandy.com<br />
- Annuaire de la recherche et de la technologie en haute-Normandie<br />
www.recherche-technologie-hn.com<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 9
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
10 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
AQUITAINE<br />
L’industrie chimique en Aquitaine :<br />
- 150 entreprises qui emploient 9 000 salariés, dont les 2/3 dans des<br />
établissements de plus de 100 personnes,<br />
- 3 pôles majeurs :<br />
� le bassin de Lacq et ses 4 plates-formes industrielles (le Chemparc<br />
autour de Lacq, Mourenx, Pardies et Mont), fortement lié à<br />
l’exploitation du gisement de gaz naturel, qui regroupe 29 entreprises<br />
et près de 2 600 salariés,<br />
� la région bordelaise, qui regroupe 73 entreprises et plus de 3 400 salariés,<br />
avec de grosses unités spécialisées en chimie lourde,<br />
principalement concentrées sur la presqu’île d’Ambès,<br />
� le département des Landes, avec 19 entreprises et près de 1 500 salariés,<br />
avec de grosses unités essentiellement orientées vers la<br />
chimie de spécialités (chimie fine, parachimie).<br />
Entreprises participantes Chemparc :<br />
21 entreprises présentes représentant près de 4 000 emplois (cf.<br />
Annexes), dont :<br />
- Total exploration et production France (970 pers) : énergie<br />
- Arkema (605 pers) : thiochimie de base et de spécialités, matières<br />
plastiques + GRL (180 pers),<br />
- Acetex chimie (357 pers) : fabrication d’acide acétique et de dérivés,<br />
- Yara France (159 pers) : production de produits chimiques dérivés<br />
de l’azote,<br />
- Sobegi (131 pers) : prestations de services pour les industriels de la<br />
chimie,<br />
- Ciba (40 pers) : fabrication de colorants pour matières plastiques,<br />
- Sanofi chimie (36 pers) : principes actifs pharmaceutiques pour le<br />
traitement de l’épilepsie,<br />
- Speichim processing (20 pers) : purification de produits chimiques<br />
et régénération de solvants,<br />
-…<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Chemparc, le pôle recherche :<br />
- l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, dont :<br />
� l’Institut pluridisciplinaire de recherche sur l’environnement et les<br />
matériaux (Iprem) : fédération de recherche regroupant 3 unités<br />
mixtes CNRS/UPPA. 130 personnes, dont 15 chercheurs, 53 enseignants-chercheurs,<br />
31 ITA et 31 non permanents.<br />
- le Groupement de recherche de Lacq (GRL), l’un des 6 centres de<br />
recherche d’Arkema dans le monde,<br />
- l’IFP autour de 5 domaines d’excellence : chimie analytique et chimie<br />
physique, chimie fine, génie des procédés, environnement,<br />
matériaux et polymères.<br />
- Université de Pau et des Pays de l’Adour,<br />
- Ecole nationale supérieure en génie des technologies industrielles,<br />
Projets de développement - Prospection en direction des PME françaises tout d’abord avec<br />
l’appui d’un cabinet extérieur,<br />
- Projet de création d’une plate-forme « technopôle » pour de jeunes<br />
entreprises de moins de 3 ans qui recherchent locaux, services et<br />
appui pour leur développement.
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
- Chemparc www.chemparc.com<br />
- GIP<br />
- Les partenaires :<br />
- l'État<br />
- Le Conseil Régional d'Aquitaine<br />
- Le Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques<br />
- Les Communautés de communes du bassin de Lacq<br />
- Les Communautés de communes de Pau<br />
- Les industriels de l'Union des Industries Chimiques<br />
- Les PME prestataires de services (Association Lacq Plus)<br />
- La CCI Pau Béarn et la CCI Bayonne Pays-Basque<br />
- Les organismes de ressources, de transfert technologique et de<br />
formation<br />
- Les syndicats de salariés<br />
Informations diverses - Association Lacq plus www.lacqplus.asso.fr/. Réseau d’entreprises.<br />
Mission : favoriser les échanges de savoir-faire, motiver et étoffer<br />
le tissu d'entreprises existant et par conséquent déclencher de nouvelles<br />
dynamiques d'emploi.<br />
- L’Agence Aquitaine de développement industriel (2adi) :<br />
www.2adi.fr/<br />
Pôle environnement aquitain porté par l’Apesa, Centre technologique<br />
en environnement et maîtrise des risques (Hélioparc Pau)<br />
www.apesa.asso.fr/<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 11
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Programmes ou projets<br />
de R&D<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
12 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
ILE-DE-FRANCE<br />
Centre régional d’innovation et de transfert de technologie Chimie<br />
environnement d’Ile-de-France.<br />
Accompagner la demande et l’offre technologique<br />
3 domaines principaux :<br />
- Environnement,<br />
- Chimie fine,<br />
- Matériaux<br />
Les aides prennent la forme de subventions du Conseil régional ou de<br />
l'Etat :<br />
- Aide régionale à l’innovation et au transfert de technologie (Aritt) :<br />
Aritt transfert, Aritt environnement, Aritt faisabilité<br />
- Pré conseil technologique, prestation technologique réseau<br />
- Aides à l’emploi : Aritt emploi<br />
- Aides à la formation<br />
Association loi 1901 soutenue par la DRRT et le CR Ile-de-France,<br />
composée de 2 collèges : PME et centres de compétences<br />
Directeur : Joël Capillon<br />
Tél. : 01.44.61.72.00<br />
Informations diverses www.crittchimie-idf.org/
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
NORTHWEST (GRANDE-BRETAGNE)<br />
La région Northwest (6,8 millions d’habitants et 230 000 établissements)<br />
a mis en place depuis 2000 une structure baptisée Chemicals<br />
Northwest, chargée de définir la stratégie de développement de<br />
l’industrie chimique locale, avec un fort accent mis sur le développement<br />
durable et sur la formation.<br />
La chimie est le cluster le plus rentable de Northwest, avec environ<br />
800 entreprises, 43 000 emplois directs, 120 000 emplois indirects et<br />
10 Mds £ de chiffre d’affaires. C’est le premier secteur exportateur de<br />
la région. L’activité chimique se concentre surtout autour de Liverpool,<br />
dans le Cheshire et au nord de Manchester.<br />
Quant à l’environnement, c’est un secteur en forte croissance, avec un<br />
chiffre d’affaires de 3 Mds £ et au moins 100 000 emplois. Le cluster<br />
environnement –Envirolink Northwest- compte 1 500 établissements et<br />
53 000 emplois.<br />
Chemicals Northwest :<br />
- Formation et développement des compétences : soutien à<br />
l’apprentissage, sensibilisation dans les écoles…<br />
- Développement durable : partage des sources d’énergie, réduction<br />
de la consommation d’eau, recyclage des matériaux…<br />
- Innovation : mise en relation des industriels et de la recherche académique<br />
; accent mis sur les matériaux du futur<br />
- Amélioration de l’image, communication<br />
Entreprises participantes Parmi les membres de l’association Chemicals Northwest : Avecia Ltd,<br />
Bayer CropScience, Ciba Specialty Chemicals, Ineos Chlor Ltd, Solvay<br />
Chemicals Ltd, Unilever…<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Mais aussi : British Vita, Brunner Mond, Great Lakes, Octel, BASF et Shell.<br />
- Organics Materials Innovation Center (OMIC) : centre de recherche<br />
basé à l’université de Manchester, axé sur les matériaux du futur.<br />
Partenariat avec les grands industriels (Shell, Unilever, Avecia…) et<br />
l’université de Liverpool.<br />
- www.omic.org.uk<br />
- Manchester materials science centre de l’Université de Manchester<br />
et Umist Grosvenor St. www2.umist.ac.uk/material/<br />
- Impact Faraday Ltd : réseau national de transfert de technologie et<br />
de recherche dans le domaine des colloïdes.<br />
- Intertek Northwest Technology Centre : laboratoires de test,<br />
contrôle qualité, support de R&D…<br />
- ChemiCol : partenariat entre North Trafford College et TTE Training<br />
Ltd, créé pour fournir des formations adaptées aux secteurs de la<br />
chimie et de la pharmacie.<br />
- North Trafford College : formation professionnelle continue<br />
- University of Manchester Intellectual Property Limited (UMIP) :<br />
structure de valorisation et de transfert de technologie<br />
- Université de Manchester<br />
- Université de Liverpool<br />
- Université de Salford<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 13
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
14 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
Chemicals Northwest – organisation à but non lucratif créée par les<br />
industriels et l’agence de développement de la région Northwest<br />
(NWDA : www.nwda.co.uk)<br />
www.chemicalsnorthwest.org.uk<br />
La structure travaille étroitement avec le les conseillers régionaux<br />
pour la chimie, qui assistent les PME.<br />
Contact<br />
The Heath, Runcorn, Cheshire, WA7 4QX<br />
Tel: 01928 515678 Fax: 01928 515677<br />
Carol Boyer<br />
Chief Executive & Chair<br />
Informations diverses Incubateurs spécialisés en chimie :<br />
- Manchester Science Park (University of Manchester; UMIST et Manchester<br />
Metropolitan University) : www.mspl.co.uk<br />
- Westlakes Science & Technology Park (University of Newcastleupon-Tyne)<br />
: www.westlakes.org<br />
- Heath Business & Technical Park : www.sog.ltd.uk<br />
Partenariat pour la science : Northwest Science<br />
www.northwestscience.co.uk/index.asp<br />
Association Envirolink Northwest. Forte de 15 personnes, sa mission<br />
est de renforcer et développer le secteur des services et technologies<br />
environnementaux avec 3 buts stratégiques :<br />
- privilégier l’innovation au sein du secteur par le biais de nouveaux<br />
partenariats, produits ou opportunités de marché,<br />
- développer les compétences nécessaires au développement du secteur,<br />
- représenter le secteur de façon régionale, nationale et <strong>international</strong>e.<br />
www.envirolinknorthwest.co.uk/<br />
Le Cheshire fait partie du réseau ECRN (cf. Réseaux).
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
YORKSHIRE AND THE HUMBER (GRANDE-BRETAGNE)<br />
Le Yorkshire forward –Agence régionale de développement- a développé<br />
une stratégie de développement de clusters. Sept ont été<br />
initiés, dont Chemicals Yorkshire et Environmental technologies. Le<br />
cluster « chimie » s’intéresse notamment aux secteurs des biomatériaux<br />
et de l’environnement. Pour ce secteur, sa mission est de<br />
permettre aux entreprises d’identifier les opportunités pour développer<br />
et produire des composants respectueux de l’environnement.<br />
Parallèlement, deux initiatives régionales ont été mises en place pour<br />
renforcer les liens : le Yorkshire Chemical Focus www.ycf.org.uk/ et<br />
le Humber Chemical Focus www.humberchemicalfocus.com/.<br />
Trois secteurs dominent dans la région : la chimie de base, la parachimie<br />
et la pharmacie.<br />
Dans le domaine de l’environnement, l’Agence a initié un nouveau<br />
cluster sur les technologies de l’environnement. Le Yorkshire compte<br />
500 éco-entreprises, qui représentent environ 14 000 emplois pour<br />
un CA de 2,6 Mds d’euros.<br />
La chimie et l’environnement dans la région représentent 666 établissements<br />
industriels et emploient 25 551 personnes. Le nombre de<br />
chercheurs en 2001 est de 28 794 et le nombre d’étudiants est de<br />
2 595.<br />
Pour appuyer le développement des clusters, Yorkshire forward a mis<br />
en place des Centres de collaboration industrielle pour développer les<br />
échanges entre industriels, laboratoires de recherche et favoriser<br />
l’innovation www.yorkshirecic.com/, dont :<br />
- « Polymer CIC » : centre de recherche qui propose des solutions de<br />
R&D et des applications concrètes selon les besoins industriels.<br />
www.polycic.com<br />
- « Environmental technologies CIC » www.etcic.com/<br />
- « Green Chemistry Centre of Excellence at the University of York »<br />
est un centre d’excellence affilié aux CICs. Sa mission est de permettre<br />
aux entreprises d’avoir un accès plus aisé aux recherches<br />
effectuées en matière de chimie verte et de développer des produits<br />
et des procédés innovants. Il se compose de 4 départements : recherche,<br />
industrie, éducation et réseaux.<br />
www.greenchemistry.org.uk/<br />
L’un des projets est d’établir un centre d’excellence en biocatalyse,<br />
métabolisations et fabrication biocatalytique (CoEBio3) entre Universités<br />
et centres de recherche.<br />
Entreprises participantes Quelques entreprises qui participent au Yorkshire Chemical Focus :<br />
Syngenta, CIBA, BP Chemicals, A H Marks, NPIL Pharmaceuticals<br />
(UK) Ltd…<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
- Central Science Laboratory du Yorkshire<br />
- Université de Leeds<br />
- Université de York<br />
- Université de Sheffield<br />
- Université de Bradford<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 15
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
16 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
Chemicals Yorkshire, www.chemicals-yorkshire.com, le cluster<br />
chimie de la région.<br />
Greenchemistry est soutenu financièrement par différents partenaires<br />
dont l’Agence Régionale de Développement du Yorkshire et Humber<br />
et le programme national en matière de chimie et d’environnement<br />
dénommé Crystal Faraday.<br />
www.crystalfaraday.org.<br />
Ce centre virtuel des meilleures techniques de la chimie verte dispose<br />
des ressources de ses partenaires universitaires et industriels et vise<br />
à promouvoir des procédés de fabrication peu coûteux et durables<br />
dans l'industrie chimique. Ses trois principaux partenaires sont: The<br />
Institution of Chemical Engineers, The Royal Society of Chemistry et<br />
The Chemical Industries Association. Dix consortiums et réseaux<br />
d'organismes technologiques et 18 universités participent également<br />
à ce partenariat.<br />
Au niveau national, de nombreuses initiatives se mettent en place<br />
pour le développement de la chimie verte, comme par exemple le<br />
Chemistry leadership council. www.chemistry.org.uk/<br />
Contact<br />
Dr Danielle Hankin, Chemicals Yorkshire Cluster Manager<br />
danielle.hankin@yorkshire-forward.com<br />
Contact<br />
Stephen Clements<br />
Environmental Technologies Cluster Manager<br />
0113 394 9837<br />
stephen.clements@yorkshire-forward.com<br />
Cette politique de clusters est développée par le Yorshire forward,<br />
l’Agence de développement de la région du Yorkshire and the Humber.<br />
Le partenariat pour la chimie verte tente de développer des projets<br />
de recherche pour le développement durable à travers un réseau<br />
<strong>international</strong> d’Universités (le WUN).<br />
www.wun.ac.uk/greenchem<br />
Green chemistry network : un réseau pour la chimie verte s’est également<br />
mis en place pour partager des bonnes pratiques entre<br />
industries du secteur. www.chemsoc.org/networks/gcn<br />
Informations diverses Information sur la science, la technologie et l’innovation dans la région<br />
: Knowledge RICH<br />
www.knowledge-rich.com<br />
Partenariat pour la science: Yorkshire Science, qui mène des actions<br />
de promotion sur le potentiel de la région.<br />
www.yorkshirescience.co.uk
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
NORTH EAST (GRANDE-BRETAGNE)<br />
Le secteur de la chimie représente 8 Mds £ et 25 % de la production industrielle<br />
et emploie 34 000 personnes dans la région du North East<br />
Le Nepic (North East Process Industry Cluster) est un cluster formé par près<br />
de 200 entreprises chimiques de la région mais également par des entreprises<br />
de la chaîne de production du secteur. Les entreprises développent des programmes<br />
stratégiques dans 7 domaines (commerce, innovation…)<br />
- PICME (Process Industries Centre for Manufacturing Excellence), dont<br />
l’objectif est d’aider les entreprises de la chimie, du plastique et de la pharmacie<br />
à améliorer leur compétitivité et leur efficacité.<br />
- CPI (Centre for Process Innovation)<br />
Entreprises participantes Entreprises de tous les secteurs de la chimie : Degussa, Rohm&Haas, BASF,<br />
Dow…<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
- University of Durham<br />
- University of Newcastle Upon Tyne<br />
- University of Northumbria at Newcastle<br />
- University of Sunderland<br />
- University of Teesside<br />
Le cluster du North East a pour objectif d’attirer des investissements mais<br />
également de rendre les entreprises de la chaîne de production plus visibles.<br />
Les entreprises de la région ont créé NEPIC afin d’améliorer les échanges<br />
entre les partenaires. Le cluster soutient également les entreprises par le biais<br />
des programmes et des projets mis en place.<br />
Le NEPIC est en lien avec toutes les organisations de la chimie, régionales<br />
(Humber Chemical Focus, Yorkshire Chemical Focus, Chemicals Nothwest…),<br />
mais également nationales (Royal Society of Chemistry, Chemistry Leadership<br />
Council…)<br />
www.nepic.co.uk/<br />
Northumberland - Tyne & Wear office:<br />
RTC North, 1 Hylton Park, Wessington Way<br />
Sunderland SR5 3HD<br />
T +44 (0) 191 516 4400<br />
F +44 (0) 191 516 4401<br />
Durham - Tees Valley office:<br />
Room C218, The Wilton Centre, Wilton, Redcar<br />
Cleveland TS10 4RF<br />
T +44 (0) 1642 443 630<br />
F +44 (0) 1642 446 980<br />
enquiries@nepic.co.uk<br />
La Tees Valley fait partie du réseau ECRN (cf. réseaux).<br />
Informations diverses Dans l’Université de Teeside à Middlesbrough a été créé le Clemance, Clean<br />
environment management centre, dont l’objectif est de trouver des solutions<br />
innovantes pour le développement durable.<br />
www.tees.ac.uk/depts/clemance/<br />
Le Tees Valley Joint Strategy Unit apporte son soutien aux localités de la région<br />
en fournissant des informations et des statistiques sur différents sujets<br />
(transports, tourisme) et en mettant en place des stratégies partenariales<br />
pour le développement économique de la région.<br />
www.teesvalley-jsu.gov.uk<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 17
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
Entreprises participantes - Catalyse :<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
18 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
WALLONIE (BELGIQUE)<br />
L’industrie chimique wallonne est la deuxième activité industrielle. Son CA<br />
atteint les 7.5 Mds €. Elle fournit plus de 22 000 emplois directs. Le budget<br />
annuel alloué à la R&D atteint 370 M €, soit 5 % du CA.<br />
Différents pôles d’excellence sont présents en Wallonie.<br />
- Aides à la R&D mises en place par le gouvernement wallon<br />
- Certech (centre de ressources technologiques en chimie)<br />
� Total petrochemicals research à Felluy (catalyse de polymérisation)<br />
� Solvay research & technology à 1120 Bruxelles (Neder-Over-Hembeek)<br />
- Procédés :<br />
� Cebedeau à Liège (traitement de l’eau)<br />
� Belsim à St-Georges-sur-Meuse (intensification, modélisation et contrôle des<br />
procédés)<br />
� Solvay (maîtrise de l’efficacité environnementale)<br />
- Matériaux :<br />
� Total petrochemicals research à Feluy<br />
� Solvay research & technology à 1120 Bruxelles (Neder-Over-Hembeek)<br />
- Centres technologiques (partenariat étroit entre institutions universitaires et<br />
centres de R&D des entreprises) :<br />
� Arlon (Fondation universitaire luxembourgeoise) : matières liées à<br />
l’environnement<br />
� Gembloux (Faculté des sciences agronomiques de Gembloux) : agro- et bioindustries<br />
� Namur (FUNDP) : informatique, nouveaux matériaux et physico-chimie des<br />
surfaces<br />
- Institut scientifique de service public (Liège et Colfontaine) spécialisé notamment<br />
en environnement, dépollution, sécurité technique et industrielle<br />
- Materia Nova à Mons, consacré aux matériaux nouveaux<br />
- Centre universitaire de Charleroi, spécialisé en matériaux composites, matières<br />
plastiques et collages,<br />
- Centre d’étude pour la récupération des énergies résiduelles (Cerer à Tihange)<br />
- Certech à Seneffe (catalyse de polymérisation) : chef de fil du projet transfrontalier<br />
2002-2007 Polymer-Interreg III, réseau d’appui technologique aux<br />
entreprises dans le domaine des matériaux polymères et hybrides<br />
Informations diverses Certech (centre de ressources technologiques en chimie)<br />
Direction générale : Henri May<br />
Tél. +32 (0)64 520 211<br />
www.certech.be/<br />
Polymer-interreg III :<br />
www.polymer-interreg.org/<br />
Autres partenaires du projet : Crepim et CrittM2A (Bruay-la-Buissière (62,<br />
France)) et VKC (centre flamand de plasturgie)<br />
Fedichem, portail de la chimie en Belgique (cf infra)<br />
www.fedichem.be/fr/view
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
FLANDRES (BELGIQUE)<br />
La chimie en Flandres représente 20 % de l’activité industrielle totale,<br />
avec près de 500 entreprises et 65 000 emplois. Son chiffre d’affaires<br />
est de 30 Mds €.<br />
Le port d’Anvers est un des plus importants clusters chimiques européens.<br />
Avec une production de 4 793 millions de tonnes, il s’agit du<br />
plus grand centre pétrochimique européen. L’expansion devrait se<br />
poursuivre grâce aux synergies existantes entre le port, véritable hub<br />
logistique, et les industries chimiques.<br />
Vito (institut flamand pour la recherche technologique) est un centre<br />
de recherche indépendant.<br />
Il fournit des solutions technologiques innovantes (produits et procédés)<br />
dans le domaine de l’énergie, de l’environnement et des<br />
matériaux, à destination des petites et moyennes entreprises mais<br />
également du gouvernement. Le centre apporte également conseils et<br />
soutien aux entreprises pour résoudre leurs problèmes environnementaux.<br />
L’un de ses objectifs est de promouvoir le développement durable en<br />
mettant en application les dernières innovations technologiques.<br />
Dans le domaine des matériaux, l’Institut concentre ses recherches<br />
sur les matériaux innovants et les procédés liés.<br />
En ce qui concerne l’environnement, Vito développe des technologies<br />
sur le traitement de l’eau, la dépollution des sols<br />
www.vito.be/english/index.htm<br />
Informations diverses Fedichem, www.fedichem.be/fr/view, la Fédération des Industries<br />
Chimiques de Belgique, assure la représentation et la défense de plus<br />
de 750 entreprises du secteur chimique, qui représentent plus de<br />
95% du chiffre d’affaires du secteur.<br />
Elle vise à promouvoir leur compétitivité par différentes actions.<br />
Fedichem Vlaanderen, créée en 1989, est la section régionale de Fedichem<br />
pour la Région flamande. Elle a pour but de défendre les<br />
intérêts des entreprises chimiques établies en Flandres par une collaboration<br />
active avec les autorités et les partenaires et par des actions<br />
d’appui.<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 19
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
RHÉNANIE-DU-NORD-WESTPHALIE (ALLEMAGNE)<br />
20 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
La région Rhénanie du Nord – Westphalie (18 millions d’habitants) a mis en<br />
place 2 principaux clusters : celui du Bassin de la Ruhr (Chemsite) et celui des<br />
Rives du Rhin (ChemCologne, de Cologne à Düsseldorf), qui concernent<br />
l’ensemble des industries chimiques implantées dans la région. La chimie est<br />
en effet l’industrie clé de la région, représentant près de 15% du secteur industriel<br />
et un chiffre d’affaires de 39 Mds € en 2004.<br />
La chimie et l’environnement représentent 138 000 emplois dans la région<br />
répartis dans plus de 600 entreprises, ce qui en fait la première région européenne.<br />
La région est également leader sur la recherche et l’innovation.<br />
Entreprises participantes - Parmi les membres du cluster Chemsite : BP, Sabic, Rûttgers&Aral (pétrochimie)<br />
; Degussa (leader mondial de la chimie spécifique)…<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
- Parmi les membres du cluster ChemCologne : Lanxess, Basell (produits<br />
chimiques basiques) ; Bayer (matières pharmaceutiques), Henkel (détergents)…<br />
Zenit (Zentrum für Innovation & Technik) : centre pour l’innovation et la technique<br />
de la région, www.zenit.de<br />
12 Universités possédant un département Chimie<br />
Rhein-Erft-Akademie : centre de formation qui répond aux besoins des entreprises<br />
Les 2 clusters regroupent des sites aménagés pour accueillir les investisseurs<br />
avec des besoins importants en équipements.<br />
Créé en 1997, Chemsite regroupe 6 sites au sein de la région Emscher - Lippe.<br />
www.chemsite.de<br />
Créé en 1999, Chemcologne regroupe 7 sites. Ce cluster regroupe près de 150<br />
entreprises et 70 000 employés. www.chemcologne.de/<br />
La Gfw (association pour le développement économique) assiste les entreprises<br />
étrangères pour leur permettre de bénéficier des synergies existantes<br />
dans les clusters de la région.<br />
Les autorités régionales sont très impliquées dans le soutien de ces initiatives.<br />
« Corporation days » : Journée de coopération organisée chaque année pendant<br />
laquelle industriels et chercheurs peuvent échanger.<br />
Contact ChemCologne<br />
Communication<br />
Oliver Pruys<br />
Neumarkt 35-37<br />
50667 Köln<br />
Tel.: 0221 / 2720530<br />
Fax: 0221 / 2720540<br />
e-mail: info@chemcologne.de<br />
Contact Chemsite<br />
Dr. Margarete Gersemann, Présidente<br />
Tel: +49 2365 49-2530<br />
Email: margarete.gersemann@chemsite.de<br />
Dr. Joerg Marth, General Manager<br />
Tel: +49 2365 49-5081<br />
Email: joerg.marth@chemsite.de<br />
Paul-Baumann-Strasse 1<br />
D-45764 Marl/Germany<br />
Fax: +49 2365 49-6805<br />
La Rhénanie-du-Nord-Wesphalie fait partie du réseau ECRN (cf. Réseaux).
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
BAVIÈRE (ALLEMAGNE)<br />
L’Etat de Bavière a lancé en février 2006 l’ « Offensive des clusters en<br />
Bavière ». 19 clusters ont été identifiés. Un de ces clusters concerne<br />
la Chimie (Bayerische Chimieverbände), un autre les Nouveaux Matériaux<br />
(Bayern Innovativ Gmbh) et un autre les Technologies de<br />
l’Environnement.<br />
La Bavière est, avec 13,7 % des emplois dans la chimie, le troisième<br />
site chimique par la taille en Allemagne. Avec ses 350 entreprises,<br />
ses 59 000 employés et un chiffre d’affaires de plus de 13 Mds €, la<br />
chimie est l’un des secteurs les plus importants de l’industrie bavaroise.<br />
Le Triangle chimique bavarois est l’espace à la plus grande<br />
concentration d’industries chimiques en Bavière.<br />
Le secteur secondaire du Land est constitué à environ 80 % par des<br />
producteurs, des transformateurs et des utilisateurs de matériaux,<br />
soit environ 3 700 entreprises employant environ un million de personnes<br />
et réalisant un chiffre d’affaires annuel de plus de 210 Mds €.<br />
La Bavière se classe ainsi parmi les leaders internationaux de ce secteur<br />
transversal.<br />
En ce qui concerne l’environnement, plus de 2 000 entreprises sont<br />
implantées en Bavière. La prévention du risque environnemental est<br />
également importante pour les entreprises de production « classique ».<br />
Les programmes de promotion des technologies du ministère bavarois<br />
de l’Economie, des Infrastructures, des Transports et de la Technologie<br />
s’adressent essentiellement aux créateurs d’entreprises et à la<br />
petite et moyenne entreprise. Ainsi, le programme Nouveaux matériaux<br />
vise spécialement le développement de matériaux comme les<br />
matériaux métalliques, polymères, céramiques, verres et composites<br />
ainsi que leur mise en œuvre dans de nouveaux produits.<br />
Entreprises participantes Les entreprises des secteurs concernés implantées sur le territoire<br />
sont impliquées dans cette démarche.<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
- Créée à l’initiative des Associations bavaroises de l’Industrie chimique,<br />
la Bourse thématique de la recherche vise à renforcer la<br />
coopération avec les universités et les écoles techniques supérieures<br />
bavaroises.<br />
- Centre de compétence Nouveaux matériaux à Bayreuth, Fürth et<br />
Würzburg<br />
- BIfA GmbH - Institut bavarois de recherche environnementale appliquée<br />
et de génie environnemental (www.bifa.de)<br />
La chimie et l’environnement sont bien représentés dans les universités<br />
bavaroises. On peut citer dans les domaines concernés :<br />
- Université Friedrich Alexander d’Erlangen-Nuremberg ; points forts:<br />
matériaux et procédés, environnement<br />
- Université technique de Munich ; points forts: catalyse et matériaux,<br />
environnement<br />
- Université d’Augsbourg ; points forts: sciences des matériaux, environnement<br />
- Université de Bayreuth ; points forts: recherche sur les nouveaux<br />
matériaux, environnement<br />
- Université de Ratisbonne ; points forts: Nouveaux matériaux sur<br />
base de faibles forces de liaison<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 21
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
22 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
La gestion mise en place passe par une synergie dirigée :<br />
- Formation de plates-formes thématiques de coopération ouvertes<br />
aux entreprises, instituts de recherche et universités pour créer et<br />
entretenir un réseau de coopération.<br />
- Les équipes de gestion peuvent également créer ponctuellement<br />
des structures de contact et de communication entre industriels et<br />
scientifiques et encourager les projets innovants.<br />
- Les entreprises et instituts de recherche du domaine environnemental<br />
coopèrent au sein de réseaux régionaux comme BAIKUM<br />
(Initiative bavaroise pour l’innovation et la coopération dans le domaine<br />
des technologies environnementales).<br />
Contact Cluster Chimie<br />
Porte-parole du cluster: Prof. Dr. Wolfgang Herrmann ; Prof. Dr. Wilhelm<br />
Simson<br />
Gestion du cluster: Dr. Peter Knieb<br />
Bayerische Chemieverbände e.V.<br />
Innstraße 15<br />
81679 München<br />
Tel.: +49 (0) 89 92 69 132<br />
Fax: +49 (0) 89 99 89 332<br />
Email: knieb@chemie-kvi-bayern.de<br />
Contact Cluster Technologies de l’Environnement<br />
Bayerisches Staatsministerium für Wirtschaft, Infrastruktur, Verkehr<br />
und Technologie<br />
Referat VIII/3<br />
Prinzregentenstraße 28<br />
80538 München<br />
Tel.: +49 (0) 89 2162-2245<br />
Fax. +49 (0) 89 2162-3245<br />
Email: poststelle@stmwivt.bayern.de<br />
Contact Cluster Nouveaux Matériaux<br />
Gestion du cluster: Prof. Dr. Robert Singer<br />
Bayern Innovativ Gesellschaft für Innovation und Wissenstransfer<br />
mbH<br />
Gewerbemuseumsplatz 2<br />
90403 Nürnberg<br />
Tel.: +49 (0) 911-20671-140<br />
Fax: +49 (0) 911-20671-766<br />
Email: info@bayern-innovativ.de<br />
Bayern Innovativ a rejoint le projet européen « Aspect » qui met en<br />
place un réseau d’éco-industries dans la région des Alpes et le soutiendra<br />
par l’intermédiaire de BAIKUM. Le projet, dirigé par la CCI de<br />
Lyon aux côtés de huit partenaires d’Autriche, d’Allemagne, de<br />
Suisse, d’Italie et de Slovénie, va lancer un plan d’actions en faveur<br />
des PME du secteur.
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
SAXE-ANHALT THÜRINGEN SAXE (ALLEMAGNE)<br />
Le triangle chimique allemand, composé de trois régions (Saxe-<br />
Anhalt, Thüringen et Saxe), représente près de 55 km2. Depuis le<br />
milieu des années 90, plus de 15 Mds € ont été dépensés. Les sites<br />
chimiques de la région ont amélioré leurs infrastructures pour attirer<br />
des PME innovantes et des instituts de recherche.<br />
Le « Central German Future Cluster Chemistry and Plastics » est en<br />
train de se mettre en place. En s’appuyant sur des réseaux existants<br />
depuis quelques années, il doit contribuer à développer les compétences<br />
en chimie.<br />
Il s’appuie notamment sur le réseau CeChemNet (Central European<br />
Chemical Network) www.cechemnet.de dont l’objectif est<br />
d’augmenter la visibilité du réseau, de renforcer l’innovation et<br />
d’intensifier la coopération pour soutenir le développement du cluster.<br />
L’un des objectifs du futur cluster chimie-plastique est de devenir la<br />
région européenne leader dans le développement des polymères.<br />
Entreprises participantes Dow, BASF, Bayer, Degussa, Akzo Nobel, Solvay<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
Institut für Polymerwerkstoffe ; Fraunhofer-Institut für Angewandte<br />
Polymerforschung<br />
Universités de Dresde, Halle, Iéna, Leipzig…<br />
Le cluster s’appuie sur trois piliers : le réseau CeChemNet, Polykum<br />
(association de petites et moyennes entreprises de l’industrie plastique)<br />
et « Chemistry Initiative Saxony-Anhalt for Central Germany »<br />
(coopération régionale entre industries et gouvernement).<br />
Contact<br />
Peggy Padur / Stephan Dietrich<br />
Clustermanagement, isw GmbH<br />
Hoher Weg 3,<br />
06120 Halle an der Saale<br />
Tel.: 0345 / 29 98 271 8<br />
Fax: 0345 / 29 98 271 1<br />
E-Mail: padur@Mitteldeutschland.com<br />
La région est reconnue en Europe pour ses bonnes pratiques.<br />
CeChemNet doit fournir une expertise aux projets de coopération<br />
<strong>international</strong>e :<br />
- European Chemical Regions Network (www.ECRN.net). La Saxe-<br />
Anhalt est leader de ce réseau. (cf fiche Suschem)<br />
- Mentoring European Knowledge of Chemical Regions<br />
(www.MentorChem.net). Mentorchem est un projet de coopération<br />
entre les régions Saxe-Anhalt, Lombardie et Asturies.<br />
Informations diverses « Cluster Chemie/Kunststoffe Mitteldeutschland » :<br />
www.mitteldeutschland.com<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 23
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
24 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
CATALOGNE (ESPAGNE)<br />
L’industrie chimique dans la région représente 15,7 % de l’économie :<br />
- 1 150 entreprises<br />
- 61 000 salariés<br />
La Catalogne concentre environ 47 % du chiffre d’affaires de<br />
l’industrie chimique en Espagne.<br />
Les activités principales regroupent la pétrochimie, la transformation<br />
du plastique, la pharmacie…<br />
Entreprises participantes Entreprises implantées en Catalogne : BASF Espagne, Henkel Iberica,<br />
Novartis Pharmacie, Sanofi Synthélabo, DuPont Iberica, Bayer Polymères,<br />
Solvay Chimie…<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
La Catalogne est en train de mettre en place un Plan de recherche et<br />
d’innovation. Les centres de recherches s’intéressent notamment à la<br />
chimie environnementale mais également dans le domaine des nouveaux<br />
matériaux aux matériaux à application chimique et<br />
environnementale (catalyse…).<br />
8 Universités ont un département chimie (notamment recherches en<br />
chimie environnementale et science des matériaux)<br />
IUCT (Institut universitaire de science et technologie) : leader des<br />
instituts universitaires du réseau national de chimie verte et siège du<br />
Green Chemistry institute of Spain.<br />
FedeQuim (Federation of Catalan Chemical Industries)<br />
www.fedequim.es<br />
AEQT (Association of Chemical Industries of Tarragona)<br />
www.aeqt.com<br />
Informations diverses « Forum ambiental » : Fondation dont le but est de promouvoir la<br />
culture environnementale. Son objectif est de créer une plateforme<br />
de dialogue entre les entreprises, les administrations et la société<br />
civile. Trois axes de travail :<br />
- information et diffusion,<br />
- développement de projets,<br />
- appui à des programmes de formation et de recherche.<br />
www.forumambiental.org/
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
LOMBARDIE (ITALIE)<br />
L’industrie chimique italienne se concentre presque essentiellement en Lombardie,<br />
spécialisée en pharmacie, chimie de base et parachimie. La région<br />
lombarde concentre 41 % des emplois chimiques italiens. La chimie et<br />
l’environnement dans la région représentent 3 297 établissements industriels<br />
et emploient 99 696 personnes. La Lombardie est la deuxième région chimique<br />
européenne derrière la région Rhénanie du Nord–Westphalie.<br />
La région a mis en place un méta-cluster dédié aux Matériaux Innovants. Les<br />
différents programmes mis en place permettent d’atteindre les entreprises de<br />
manière transversale et touchent notamment la chimie.<br />
On assiste au développement de la chimie verte par le biais des matériaux<br />
alternatifs et de la catalyse.<br />
La région lombarde met en place des centres d’excellence, un réseau de centres<br />
de R&D qui travaille en collaboration avec les entreprises.<br />
Entreprises participantes L’industrie chimique est caractérisée par de nombreuses PME dispersées sur le<br />
territoire.<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
6 Universités ont un département Chimie.<br />
Informations diverses Structures nationales :<br />
Le CESTEC (Centre Lombard de développement technologique de l’artisanat et<br />
des petites entreprises) a mené une étude sur le développement de la région<br />
dans le secteur chimique, notamment à travers Mentorchem. Plus qu’un projet<br />
inter-régional, Mentorchem doit permettre d’échanger des bonnes pratiques<br />
entre les 3 régions (Saxe-Anhalt, Asturies et Lombardie) par, entre autres, la<br />
diffusion d’informations, la mise en place d’actions pilotes dans le domaine de<br />
la recherche et le transfert de connaissances.<br />
- 170 entreprises italiennes sont impliquées dans « the responsible care », un<br />
programme mondial pour développer des comportements sains pour<br />
l’environnement et conduit en Italie par Federchimica.<br />
- Consortium interuniversitaire national chimie et environnement (INCA)<br />
venus.unive.it/inca/ (cf. Réseaux).<br />
- Observatoire de l’industrie chimique. Mission : redéfinir et réaliser des politiques<br />
d’intervention pour renforcer la structure et la compétitivité des<br />
entreprises de la chimie. Il réunit la Federchimica, les syndicats de salariés,<br />
des représentants des Ministères et du monde scientifique.<br />
www.osservatoriochimico.it/<br />
- Federchimica : www.federchimica.it/<br />
- Chimica verde : www.chimicaverde.it<br />
- Federambiente : www.federambiente.it/<br />
- Impresambiente R&D: www.impresambiente.imaa.cnr.it/<br />
Evénements à venir :<br />
- Zero Emission (28-30 sept. 2006, Rome)<br />
- CIA-Chimica, industria & ambiente (18-21 oct. 2006, Brescia (Lom<br />
bardie)) www.pubblieventi.it/chimica/<br />
- Ecomondo (8-11 nov. 2006 à Rimini)<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 25
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
26 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
NEW ENGLAND (ETATS-UNIS)<br />
Le New England Green Chemistry Consortium (NEGCC), créé en<br />
2002, constitue la première initiative régionale en chimie verte aux<br />
Etats-Unis.<br />
La recherche universitaire essaie d’intégrer les concepts de processus<br />
et produits non toxiques dans ses programmes d’étude tandis que<br />
l’industrie axe son développement pour des processus plus « verts »<br />
et simultanément moins coûteux.<br />
La recherche est axée sur les procédés de synthèse alternatifs, les<br />
nouveaux matériaux, les procédés de séparation innovants et la réduction<br />
de la toxicité de certains produits tels que les solvants et<br />
revêtements. Aujourd’hui 39 projets de recherche ont été conduits<br />
dans le cadre du NETI.<br />
Entreprises participantes - 16 entreprises, basées en majorité dans les états de la Nouvelle<br />
Angleterre (région du nord-est) sont partenaires du NEGCC Dow<br />
Chemical, 3M, General Electric, Honeywell, Guidant, Kodak, Inteli-<br />
Coat, Markem, Presstek, Cargill/Dow, Biofine, Metabolix, Loctite,<br />
National Starch, et New Energy Solutions<br />
Laboratoires participants<br />
(publics et privés)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
- Par ailleurs, une cinquantaine de sociétés du nord-est des USA ont<br />
participé à plusieurs programmes de recherche dans le cadre du<br />
National Environmental Institute (NETI) fondé par l’UMass.<br />
Université leader : University of Massachusetts<br />
- University of Massachusetts Amherst : 8 départements de recherche<br />
sont impliqués, ainsi que deux instituts (Center for Polymer<br />
research et Center for Energy Efficiency and Renewable Energy)<br />
- University of Massachusetts Lowell : Toxics Use Reduction Institute<br />
et Center for Green Chemistry<br />
- 5 autres Universités (University of Connecticut, University of Maine,<br />
University of New Hampshire, University of Rhode Island et University<br />
of Vermont)<br />
41 chercheurs sont directement impliqués dans le NEGCC)<br />
- Formations de 1 er et 2 e cycles des universités participantes.<br />
- Université de Massachusetts-Lowell, leader en chimie verte aux<br />
Etats-Unis, a mis en place le premier programme doctoral spécialisé<br />
en 2004. Programme de recherche : techniques de dérivation, photopolymères<br />
d’inspiration biologique et couches céramiques<br />
d’oxydes métalliques.<br />
Les frais de structure du NEGCC sont financés par l’Environmental<br />
Protection Agency (EPA). Les programmes de recherche bénéficient<br />
de budgets dédiés (fonds universitaires et privés).<br />
Informations diverses www.pse.umass.edu/negcc
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
INDE<br />
L’industrie chimique est l’une des plus anciennes industries d’Inde. Avec une<br />
croissance moyenne supérieure à la croissance industrielle, elle se situe au 12 e<br />
rang en volume dans la production mondiale. Le volume des transactions est<br />
d’environ 30,8Mds$, ce qui représente 14% de la production industrielle du<br />
pays. Les exportations se sont élevées à 5,875Mds$ en 2002, soit 0,9% des<br />
exportations mondiales de produits chimiques et 13% des exportations totales<br />
du pays.<br />
L’activité chimique se concentre principalement dans l’ouest du pays, dans les<br />
Etats du Maharashtra et du Gujarat.<br />
Les points forts de l’Inde se situent au niveau de la chimie de base, mais aussi<br />
de la chimie fine et de spécialités et de la parachimie. La consommation de<br />
pesticides est faible.<br />
- Phase de restructuration et de consolidation. L’industrie chimique souhaite<br />
s’appuyer sur l’innovation et le développement durable<br />
- Développement durable : promotion des recherches pour utiliser des pesticides<br />
alternatifs et non toxiques<br />
- Dans le Gujarat, des associations des Etats de Ankleshwar, Panoli et Jhagadia<br />
ont formé le Bharuch Eco-Aqua Infrastructure Limited (BEAIL). Ce projet,<br />
financé par des aides gouvernemetales, doit permettre un recyclage commun<br />
des déchets.<br />
- Catalyse - bio-ressources :<br />
Promotion des recherches pour utiliser des pesticides alternatifs et non toxiques<br />
à partir de graines d’arbres avec le programme « Développement et<br />
Production de produits issus du neem en tant que pesticides doux pour<br />
l’environnement » avec une assistance <strong>international</strong>e. Implantations : Nimpith<br />
dans l’Etat du West Bengal et Nagpur dans le Maharashtra<br />
Entreprises participantes Quelques entreprises majeures en Inde : NOCIL, Bayer (Inde), ICI (Inde),<br />
Colourchem, Ciba Specialty Chemicals, Jubilant Organosys, Pidilite…<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
- Green Chemistry Institute – India<br />
- National Institute of Pharmaceutical Education & Research (NIPER)<br />
- Indian Institute of Petroleum<br />
Indian Chemical Manufacturers Associations (ICMA ) – association créée depuis<br />
65 ans pour promouvoir le développement de l’industrie chimique et qui<br />
représente les différents secteurs.<br />
www.icmaindia.com<br />
Green Tech Foundation – organisation à but non lucratif fondée pour promouvoir<br />
les connaissances concernant la protection de l’environnement<br />
www.greentech.org<br />
Informations diverses India Chem 2006 : 4 e rencontre <strong>international</strong>e sur les différents secteurs<br />
www.indianchem2006.com<br />
Chemtech World Expo 2007 : 23 ème rencontre <strong>international</strong>e<br />
www.chemtechwe.com<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 27
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
28 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
CHINE<br />
Dans le domaine de la chimie, la Chine est déjà n° 4 mondial depuis<br />
quelques années, avec un chiffre d’affaires de 140 milliards d’euros<br />
(contre 95 Mrds? pour la chimie française). Le secteur a cependant<br />
des faiblesses : les acteurs locaux sont souvent de petite taille et<br />
dispersés sur l’ensemble du territoire, loin des matières premières et<br />
des marchés. De ce fait, cette industrie est peu performante et doit<br />
moderniser ses structures. Mais elle peut compter sur les investissements<br />
étrangers.<br />
L’industrie chimique se développe dans différentes régions :<br />
Zhenjiang new area : ce site de 82 km² au nord-est du pays regroupe<br />
plus de 1 000 entreprises et possède le plus important site de production<br />
de plastique.<br />
www.zhenjiang-new-area.org/English/index.asp.<br />
Taxing Park : sur une superficie de 39,4 km² et avec près de 500<br />
entreprises et 1 000 Universités, ce site, qui fait partie de la zone<br />
économique de Shangaï, veut développer l’industrie chimique tout en<br />
mettant en place un parc écologique.<br />
www.chempark.com.cn/enwhh/htm/1_guide05.htm<br />
Shanghai Chemical Industry Park : il s’agit de la première zone industrielle<br />
spécialisée dans le développement de la pétrochimie et de la<br />
chimie fine. Suez environnement a inauguré un centre de recherche<br />
sur les pollutions industrielles en juillet dernier.<br />
www.scip.com.cn/en/index.asp<br />
Entreprises participantes Les leaders mondiaux du secteur investissent massivement en Chine.<br />
Le numéro un mondial BASF a déjà dépensé 5,6 Mds € en Chine depuis<br />
1990. Et après les implantations industrielles, ce sont<br />
maintenant les centres de R&D qui s’installent.<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Zhenjiang new area : Total, Cargill, Asia Pulp, Paper Company, Infung,<br />
Mitsubishi, Latexia, Chimei…<br />
Taxing Park : Akzo Nobel MCA, Noviant Specialty Chemicals Co, SNF<br />
Flocculent Co<br />
Shanghai Chemical Industry Park :: Avantium, Degussa, Huahui (Catalyse),<br />
Kapurthala Durastic, Mactenn Systems (Matériaux), Clariant,<br />
High Polymers Labs (Polymères)<br />
Le gouvernement chinois encourage les investissements en capital et<br />
en technologie des multinationales dans l'industrie chimique chinoise.<br />
La Chine prévoit en effet de perfectionner et développer son secteur<br />
des matières chimiques de base et de fermer les entreprises chimiques<br />
polluantes. Les multinationales sont notamment encouragées à<br />
investir dans les régions du centre, de l'ouest et du nord-est.<br />
Contact Zhenjiang new area<br />
Branch Office in East China<br />
C5, 23F, No.778 Zijin Mountain Hotel, Dongfang(East) Road, Pudong,<br />
Shanghai<br />
Zip code: 200122 / Tel: +86-21-6886-8548 / Fax: +86-21-6886-<br />
8422 /<br />
Contact : Yang Lijiang / Mobile: +86-136-1165-3697<br />
Email: yang_lijiang@zhenjiang-new-area.org
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
ETATS-UNIS<br />
La chimie verte est née par la volonté de l’industrie qui continue de soutenir<br />
la demande. Le système éducatif américain change graduellement<br />
ses méthodes pour donner aux étudiants en premier et deuxième cycle<br />
le goût pour le secteur, mais les programmes spécialisés sont encore<br />
peu nombreux. Axée sur la recherche, cette approche non réglementaire<br />
de la chimie qui se veut rentable et durable se développe depuis le début<br />
des années 80.<br />
Le secteur industriel et les universitaires américains pensent que la chimie<br />
verte aux Etats-Unis a désormais comblé son retard face au modèle<br />
européen bien qu’ils estiment que des liens plus étroits existent en Europe<br />
entre la recherche et l’industrie.<br />
- Université de Massachusetts-Lowell, leader en chimie verte aux Etats-<br />
Unis avec une formation unique<br />
- Université de Carnegie Mellon, spécialisée en processus catalytiques<br />
- Université de l’Oregon, dont le département de chimie est leader dans<br />
le développement des nouveaux programmes « verts » depuis 1997 au<br />
niveau licence dans le système LMD américain<br />
En avril 2005, le comité scientifique de la Chambre de Représentants a<br />
adopté le Green Chemistry Research and Development Act of 2005 mais<br />
le projet de loi n’a pas été approuvé par le Sénat. Une telle loi permettrait<br />
de consolider l’implication du gouvernement fédéral au profit de la<br />
chimie verte en vue de développer plus de produits et de procédés chimiques<br />
non toxiques, une politique déjà soutenue par les grands<br />
groupes chimiques et par l’American Chemical Society.<br />
Contact GCI :<br />
Dr. Paul Anastas<br />
Director<br />
1155 16th St. NW<br />
Othmer Suite 330<br />
Washington, DC 20036<br />
Tel: (202) 872-6102<br />
Fax: (202) 872-6206<br />
mail: gci@acs.org<br />
Fondée par l'American Chemical Society, l'Institut de la chimie verte<br />
(Green Chemistry Institute :<br />
www.chemistry.org/portal/a/c/s/1/acsdisplay.html?DOC=greench<br />
emistryinstitute) est une organisation à but non lucratif qui vise à<br />
promouvoir la chimie verte par la recherche, la sensibilisation, la dissémination<br />
d'information, des conférences, des symposiums et des<br />
initiatives de coopération <strong>international</strong>e. Plus de vingt antennes <strong>international</strong>es<br />
sont affiliées au Green Chemistry Institute, notamment au<br />
Canada, en Inde, en Italie, en Chine, en Afrique du Sud et en Thaïlande.<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 29
Pôle/Secteur<br />
(positionnement marché/<br />
technologies)<br />
Instituts/<br />
Ecoles de formation<br />
Centres d’excellence,<br />
programmes ou projets<br />
de R&D<br />
Coopération/Réseaux<br />
internationaux<br />
30 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
CANADA<br />
L’industrie chimique canadienne possédait une production de 41 milliards<br />
de CAD en 2003. Elle compte environ 2 145 entreprises dans la<br />
chimie et environ 90 080 emplois.<br />
Elle se concentre sur 3 pôles principaux :<br />
- Alberta : Production d’éthylène : l’Alberte possède les deux plus grosses<br />
installations de craquage de l’éthylène à production continue au<br />
monde (Nova Chemicals et Dow Chemical)<br />
- Ontario (dans la région de Sarnia) : Deux installations de craquage<br />
d’éthylène. Centre secondaire de produits pétrochimiques (Kingston).<br />
Produits chimiques spécialisés (Toronto-Windsor)<br />
- Québec : Concentrée à Montréal. Environ 400 entreprises dont 80 %<br />
de PME dans la chimie de formulation et 560 entreprises dans la plasturgie.<br />
- Université de Massachusetts-Lowell, leader en chimie verte aux Etats-<br />
Unis avec une formation unique<br />
- Université de Carnegie Mellon, spécialisée en processus catalytiques<br />
- Université de l’Oregon, dont le département de chimie est leader dans<br />
le développement des nouveaux programmes « verts » depuis 1997 au<br />
niveau licence dans le système LMD américain<br />
Deux provinces se distinguent pour leur politique d’investissement en<br />
recherche : l’Ontario et le Québec.<br />
Ottawa (Ontario) est le siège de l’Institut de technologie des procédés<br />
chimiques et de l’environnement du Conseil national de recherches Canada.<br />
icpet-itpce.nrc-cnrc.gc.ca/recherche.html<br />
Contact (renseignements généraux) : (613) 993-3692<br />
- Adicq: Association pour le développement de l’industrie chimique québécoise<br />
(www.adicq.qc.ca)<br />
- ACPA : association of the Chemical profession of Alberta<br />
(www.pchem.ca)<br />
- ACPO : Association of the chemical profession of Ontario<br />
(www.acpo.on.ca)<br />
- CIC : The chemical institute of Canada (www.cheminst.ca)<br />
Carrefour de l’industrie chimique les 11, 12 et 13 octobre 2006 à Montréal<br />
organisé par l’AICQ. La thématique : le développement durable<br />
dans le secteur de la chimie.<br />
www.chemicalevent.com/<br />
3 volets :<br />
- des conférences de niveau <strong>international</strong><br />
- une exposition commerciale<br />
- une activité de maillage d’entreprises.
Réseaux<br />
et projets<br />
internationaux<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 31
RESEAUX ET PROJETS INTERNATIONAUX<br />
32 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
SUSCHEM<br />
Projet Le projet européen Suschem a de nombreuses similitudes avec Axelera.<br />
Ce pôle regroupe différents pays (Autriche, Pays-Bas, Finlande,<br />
Tchéquie, Allemagne…).<br />
Programmes ou projets<br />
de R&D<br />
Gouvernance (statut,<br />
organisation, pilotage)<br />
Actions publiques<br />
Cette plate-forme technologique européenne pour la chimie durable,<br />
destinée à soutenir la croissance, à assurer la compétitivité et le développement<br />
durable du domaine par l’innovation et à être un<br />
partenaire essentiel à la préparation du 7e PCRD, poursuit sa structuration.<br />
Des plates-formes nationales sont mises en place dans les<br />
différents pays membres.<br />
L’innovation dans le secteur chimique est nécessaire pour la compétitivité<br />
de cette industrie et pour le développement durable.<br />
Trois domaines technologiques clés ont été définis dans lesquels un<br />
effort particulier de R&D va être mis en œuvre :<br />
- les biotechnologies : ce secteur est en forte croissance et a un impact<br />
important sur le secteur chimique, notamment avec l’utilisation<br />
dans les matériaux chimiques de procédés biotechnologiques<br />
comme la catalyse.<br />
- les procédés : les investissements doivent permettre de rester compétitifs<br />
dans les procédés de production. L’objectif est de garder<br />
une position de leader dans ce domaine face à la montée en puissance<br />
de l’Asie.<br />
- les matériaux : les demandes du marché sont élevées, en termes<br />
de coût et de recyclage par exemple, et convergent avec des innovations<br />
technologiques nombreuses. Cela va créer des opportunités<br />
pour les entreprises spécialisées dans ce secteur.<br />
Le projet TOPCOMBI s’intègre dans la partie « Procédés » et a pour<br />
objectif principal des percées technologiques décisives permettant la<br />
rationalisation de l’utilisation des ressources énergétiques, la réduction<br />
des émissions de gaz polluants, l’intensification de l’utilisation<br />
des ressources renouvelables issues de la bio-masse. De plus, il envisage<br />
la création et la production plus rentable de produits moins<br />
nuisibles. Ces percées technologiques devraient résulter d'une accélération<br />
majeure de découvertes de procédés catalytiques plus sûrs,<br />
plus propres, plus compacts et plus économiques. Cette "intensification"<br />
des procédés devrait contribuer à combler les besoins urgents<br />
de l’Union européenne dans les domaines de l’énergie durable, de la<br />
chimie et de la protection de l’environnement.<br />
Ce projet répond à l’initiative de l’Union européenne qui vise au renforcement<br />
et la coordination des ressources académiques et<br />
industrielles pour une approche alternative de la chimie en Europe<br />
dans les domaines clés d’intérêt public que sont l’énergie, les chimies<br />
fines et l ’environnement.<br />
Conduite conjointement par le CEFIC et par EuropaBio, avec le soutien<br />
de la DG Recherche, l’initiative Suschem (www.suschem.org) a<br />
mis en place un Agenda stratégique de recherche pour l’innovation<br />
dans la chimie européenne dans les 3 domaines cités.<br />
La plate-forme est dirigée par un comité composé de représentants
des principales entreprises qui sont issus des trois groupes de travail<br />
sur les 3 technologies choisies afin de permettre des synergies. Elle<br />
reçoit un soutien important de la Commission Européenne et de<br />
l’industrie chimique.<br />
Le CEFIC (Conseil Européen de l’Industrie Chimique) est une association<br />
<strong>international</strong>e, composée de fédérations nationales et<br />
d’entreprises du secteur, dont le but est de promouvoir le développement<br />
des industries chimiques. www.cefic.be/<br />
Le projet « Réseau des Régions chimiques européennes (ECRN) »,<br />
www.ecrn.net, s’est officiellement mis en place cette année avec le<br />
programme Interreg IIIC. Il englobe 20 régions membres de différents<br />
pays qui collaborent dans différents projets au niveau<br />
européen. Le réseau est ainsi observateur de la mise en place de<br />
Reach et souhaite devenir partie prenante de tous les grands problèmes<br />
de l’industrie chimique européenne. Il soutient le projet<br />
Suschem.<br />
La plate-forme accueille une représentation française dans ses volets<br />
« matériaux » et « réaction et procédé de production ». Il s’ensuit, au<br />
niveau national, la mise en place d’un groupe miroir représentant les<br />
intérêts des Etats membres et d’un groupe technique national, chargé<br />
de favoriser une coordination de l’action française et sa bonne articulation<br />
avec la plate-forme.<br />
Paul-Joël Derian (Rhodia) fait partie du SusChem Board.<br />
Contact<br />
Dr. Marian Mours<br />
CEFIC<br />
Dept. Recherche & Science<br />
Av. E. Van Nieuwenhuyse 4<br />
1160 Bruxelles<br />
Belgique<br />
Tel.: +32 2 676 7387<br />
Fax : +32 2 676 7347<br />
email: suschem@suschem.org<br />
Informations diverses La 4 e rencontre de SusChem a eu lieu le 27 août 2006 à Budapest, en<br />
liaison avec le 1 er congrès européen de la Chimie.<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 33
Réseaux internationaux<br />
Green chemistry institute<br />
L'Institut de la chimie verte [Green Chemistry<br />
Institute (GCI)]<br />
www.chemistry.org/portal/a/c/s/1/acsdisplay<br />
.html?DOC=greenchemistryinstitute%5cinde<br />
x.html<br />
Fondée par l'American Chemical Society, cette<br />
organisation à but non lucratif vise à promouvoir<br />
la chimie verte par la recherche, la sensibilisation,<br />
la dissémination d'information, des conférences,<br />
des symposiums et des initiatives de coopération<br />
<strong>international</strong>e. Plus de vingt antennes <strong>international</strong>es<br />
sont affiliées au Green Chemistry Institute,<br />
notamment au Canada, en Inde, en Italie, en<br />
Chine, en Afrique du Sud et en Thaïlande.<br />
Green chemistry network<br />
Au Royaume-Uni, la Royal Society of Chemistry a<br />
lancé le Réseau de la chimie verte [Green Chemistry<br />
Network (GCN)]<br />
(www.chemsoc.org/networks/gcn), basé dans<br />
la faculté de chimie de l'université de York. Ce<br />
Réseau de la chimie verte mène des activités de<br />
sensibilisation et facilite l'enseignement, la formation<br />
et la pratique de la chimie verte dans<br />
l'industrie, le commerce et les milieux universitaire<br />
et scolaire. Les moyens mis en place pour<br />
atteindre cet objectif sont :<br />
- L’organisation de conférences et<br />
de programme de recherche,<br />
- Fournir du matériel éducatif<br />
pour les universités et les écoles,<br />
- Diffusion d’une Newsletter et de<br />
livres ayant un lien avec la chimie<br />
verte,<br />
- Mettre en place des prix et des<br />
récompenses pour les entreprises<br />
et les chercheurs des<br />
universités.<br />
Le but est de mettre en place des projets visant<br />
les secteurs clés et les groupes d’acteurs du secteur<br />
de la chimie verte.<br />
European chemical regions network<br />
L’ECRN est un réseau de régions européennes<br />
financé par un Programme européen Interreg III C<br />
(coopération interrégionale). Il réunit 13 Régions<br />
partenaires de 7 pays différents, dont la plupart<br />
font partie des leaders de la chimie européenne :<br />
- Saxe-Anhalt (All) : tête de réseau,<br />
- Rhénanie du Nord-Westphalie<br />
(All),<br />
- Tees Valley, Nord-Est de<br />
l’Angleterre (RU),<br />
- Catalogne (Esp),<br />
- Mazowieckie (Pol),<br />
34 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
- Limburg (région de Maastricht,<br />
NL),<br />
- Niedersachsen (All),<br />
- Piemont (It),<br />
- Province de Huelva (Esp),<br />
- Lombardie (It),<br />
- Ida-Viru (Estonie),<br />
- Province des Asturies (Esp),<br />
- Cheshire, Nord-Ouest de<br />
l’Angleterre (RU).<br />
D’autres régions (Vénétie, Flandres, Saxe, Rhénanie-Palatinat,<br />
Bavière…) ont participé<br />
ponctuellement à des projets.<br />
Les objectifs de l’ECRN sont l’échange de bonnes<br />
pratiques, l’échange d’informations autour des<br />
nouvelles initiatives européennes, être une structure<br />
de lobbying auprès des institutions<br />
européennes pour peser dans les décisions, le<br />
développement de coopération entre entreprises,<br />
laboratoires en matière de R&D et d’innovation…<br />
L’ECRN participe au développement de la plateforme<br />
technologique SusChem.<br />
www.ecrn.net/<br />
Réseaux nationaux<br />
Red Española de Quimica Sostenible<br />
(Espagne)<br />
La Red Española de Química Sostenible (REQS) est<br />
un réseau national de chimie verte porté par la<br />
Federación Empresarial de la Industria Química<br />
Española (www.feique.org/). Il est engagé<br />
dans le développement des processus de production<br />
et de transformation non contaminants,<br />
préservant au maximum les ressources naturelles.<br />
Sur le modèle de la plate-forme européenne<br />
Suschem, les thèmes principaux de recherche<br />
sont les procédés, les matériaux et la catalyse. Il<br />
regroupe une centaine de chercheurs provenant<br />
de 10 Universités et de 3 centres de recherche<br />
dont le leader est l’Institut Universitaire de<br />
Science et Technologie (IUCT). Cet institut catalan<br />
est d’ailleurs le siège espagnol du Green<br />
Chemistry Institute of Spain et entretient des<br />
coopérations avec de nombreux partenaires.<br />
Consortium Interuniversitaire<br />
National de la chimie appliquée<br />
à l’environnement (Italie)<br />
INCA – Consortium Interuniversitaire National de<br />
la chimie appliquée à l’environnement<br />
www.incaweb.org/<br />
L’INCA a été créé en 1993 par 5 universités italiennes<br />
avec pour objectif principal, de mettre en<br />
commun plusieurs compétences et de coordonner<br />
un réseau de spécialistes en chimie appliquée à<br />
l’environnement .Il est actuellement composé de<br />
31 Universités et de 80 unités de recherche répartis<br />
sur tout le territoire et travaillant sur des<br />
projets en lien avec la chimie verte.
Son siège se trouve à Venise au sein du Parc<br />
scientifique et technologique de la ville<br />
www.venetoinnovazione.it/ et regroupe trois<br />
laboratoires de l’Inca : Green chemistry, micropolluants<br />
organiques et microbiologie<br />
environnementale.<br />
Association of Industrial Advisory<br />
Council Members of the Dutch Institute<br />
for Catalysis Research (Pays-Bas)<br />
Réseau VIRAN www.viran.nl/<br />
Créé en 1996 par des chercheurs en catalyse, le<br />
réseau VIRAN est composé d’industriels comme<br />
ExxonMobil Chemical Europe et Shell International<br />
Chemicals BV. Son objectif est de promouvoir<br />
la coopération entre les entreprises, les formations<br />
et les laboratoires impliqués dans le process<br />
de la catalyse. Il participe à la plate-forme nationale<br />
ACTS (Advanced Chemical Technologies for<br />
Sustainability) qui établit des partenariats publicsprivés<br />
dans le domaine de la chimie afin de développer<br />
des technologies propres. NIOK (Institut<br />
Néerlandais pour la recherche en catalyse) est un<br />
institut virtuel qui permet des contacts entre industriels,<br />
universitaires et institutionnels.<br />
NIOK, VIRAN et ACTS ont des bureaux communs<br />
à La Haye.<br />
NIOK www.niok.nl/<br />
ACTS<br />
www.nwo.nl/nwohome.nsf/pages/NWOA_6P7CDG<br />
_Eng<br />
The green & sustainable chemistry<br />
network (Japon)<br />
Au Japon, le Réseau de la chimie verte et durable<br />
[The Green & Sustainable Chemistry Network<br />
(GSCN)] (www.gscn.net/indexE.html) assure<br />
la promotion de la recherche-développement en<br />
matière de chimie verte et durable grâce à la<br />
collaboration, notamment au plan <strong>international</strong>,<br />
l'échange d'information, la communication, l'éducation<br />
et la soumission d'offres à des bailleurs de<br />
fonds. Les membres du réseau comprennent 24<br />
grandes entreprises, associations et organisations<br />
de l'industrie.<br />
Chemistry innovation knowledge<br />
transfer network (CIKTN), un nouveau<br />
réseau britannique de transfert de<br />
technologie pour la chimie (Grande-<br />
Bretagne)<br />
Ce nouveau réseau britannique lancé fin mars<br />
2006 regroupe des entreprises, des organisations<br />
technologiques et de recherche ainsi que des universités.<br />
La création du CIKTN s’inscrit dans<br />
l’objectif du gouvernement d’augmenter le rôle<br />
joué par l’industrie chimique britannique. Elle se<br />
fonde sur le modèle des partenariats Faraday,<br />
créés entre 1998 et 2003 et qui ont été remplacés<br />
par le Knowledge transfer networks. Il a incorporé<br />
les 3 partenariats Faraday suivants :<br />
Insight, destiné à promouvoir le développement<br />
et l’exploitation des technologies à haut débit ;<br />
Impact, couvrant la technologie des colloïdes et<br />
de la formulation ;<br />
Crystal, centre britannique d’innovation pour la<br />
chimie verte.<br />
www.ktnetworks.co.uk/epicentric_portal/site<br />
/innovation/<br />
Programmes européens<br />
7 e Programme-cadre de recherche et<br />
développement technologique<br />
Budget : 48 Mds €<br />
4 grands programmes :<br />
- Coopération (32 Mds €) :<br />
� Recherches collaboratives : 9 thèmes dont Environnement,<br />
� Initiatives technologiques conjointes (remplaceront les<br />
plates-formes technologiques, telles que SusChem),<br />
� Coordination des programmes nationaux (ERA-Net),<br />
� Coopération <strong>international</strong>e<br />
- Idées (7,5 Mds €) : Soutien à la recherche à<br />
la frontière de la connaissance (European research<br />
council (ERC),<br />
- Personnel (4,7 Mds €) : Actions « Marie<br />
Curie » : formation initiale, tout au londe la<br />
vie, bourses, mobilité…<br />
- Capacités (4,3 Mds €) : Infrastructures,<br />
science dans la société, activités de coopération<br />
<strong>international</strong>e, régions de la connaissance<br />
(soutien aux clusters régionaux), recherche<br />
au bénéfice des PME…<br />
Le 1 er Programme-cadre pour<br />
l’innovation et la compétitivité 2007-<br />
2013<br />
Budget : 3,3 Mds € environ<br />
3 programmes :<br />
- « Esprit d’entreprise et innovation » (1,9 Mds<br />
€) : centré principalement sur les PME,<br />
- « Soutien à la politique en matière de TIC »<br />
(0,7 Mds €) : soutien à l’adoption des TIC<br />
dans les services liés au commerce, à<br />
l’administration et au secteur public,<br />
- « Energie intelligente – Europe » (0,6 Mds €).<br />
Les réseaux ERA-NETs<br />
Era : European research area<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 35
L’initiative ERANet, instaurée dans le cadre du 6 e<br />
PCRD, s'attaque au cloisonnement entre les institutions<br />
de recherche nationales, voire régionales<br />
de l’Union européenne par deux types principaux<br />
d'incitation visant, d'une part, la mise en réseau<br />
des activités de recherche, de l'autre, l'ouverture<br />
réciproque des programmes de recherche nationaux<br />
et régionaux.<br />
ACENET (Applied Catalysis European NETwork)<br />
ERA-NET<br />
Le réseau européen Acenet EraNet réunit une<br />
dizaine d’organisations de recherche nationales de<br />
neuf pays européens, afin de coordonner leurs<br />
approches et développer des coopérations entre<br />
programmes de recherche nationaux dans le domaine<br />
de la catalyse.<br />
www.acenet.net<br />
Deux autres ERAnets à surveiller :<br />
Era chemistry<br />
www.erachemistry.net/<br />
Coopération entre institutions de recherche nationales<br />
pour la mise en place de programmes<br />
européens innovants dans le domaine de la chimie.<br />
Le CNRS est le représentant français de Acenet<br />
Era-Net et Era-Chemistry.<br />
ERA-Net Susprise (SUStainable enterPRISE) :<br />
Cet ERAnet est dédié à la coopération entre les<br />
programmes nationaux de recherche sur les technologies<br />
durables.<br />
www.susprise.net/<br />
L’ANR est le représentant français.<br />
Ces trois réseaux sont liés également au projet<br />
européen SusChem.<br />
Réseau EUREKA<br />
Elle encourage les coopérations entre entreprises<br />
et instituts de recherche, dans le cadre de projets<br />
de R&D orientés vers le marché, où la propriété<br />
des résultats appartient aux industriels.<br />
www.eureka.be/home.do<br />
Trois types de projets :<br />
Les initiatives stratégiques :<br />
- Les « umbrellas » : Réseaux<br />
thématiques dans un domaine<br />
technologique ou un secteur<br />
d'activité spécifique. Leur prin-<br />
36 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
cipal objectif est de faciliter le<br />
montage de projets dans le domaine<br />
cible. Leurs activités sont<br />
coordonnées par un groupe de<br />
travail composé de représentants<br />
Eureka et d'experts<br />
industriels.<br />
Deux réseaux thématiques pourraient correspondre<br />
aux besoins d’Axelera :<br />
� Environnement : Euroenviron<br />
www.euroenviron.com/ (aucun contact français)<br />
� Nouveaux matériaux : Eurekabuild<br />
www.ectp.org/eurekabuild.asp<br />
- Les « clusters » : Projets à l'initiative<br />
de l'industrie dans un<br />
domaine particulier d'importance<br />
stratégique pour la R&D<br />
coopérative transnationale et<br />
précompétitive.<br />
- Les projets individuels.<br />
Un accord a été signé avec Busanet, réseau européen<br />
des business angels, afin de mettre en<br />
relation porteurs de projets et capitaux-risqueurs.<br />
Contact Eureka France :<br />
M. Remy Renaudin<br />
National Project Coordinator<br />
EUREKA France - c/o OSEO anvar<br />
27-31, Avenue du General Leclerc<br />
94710 Maisons-Alfort Cedex<br />
France<br />
Tél. +33-1-4179-8498<br />
fax. +33-1-4179-8517<br />
remy.renaudin@eureka.oseo.fr<br />
Réseau d’excellence européen<br />
de catalyse : Idecat<br />
Objet : développer des coopérations entre les<br />
différents laboratoires de recherche européens<br />
excellant dans le domaine de la catalyse.<br />
Son objectif est de créer l’Institut européen de<br />
recherche sur la catalyse.<br />
idecat.unime.it/<br />
Le CNRS, via l’IRC notamment est le partenaire<br />
français.
Annexes<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 37
L’emploi et les investissements dans les industries chimiques, du caoutchouc et des<br />
plastiques - Comparaisons européennes<br />
Source : Eurostat<br />
Les 30 premières régions européennes de l’industrie chimique (y compris pharmacie) en termes d’emplois<br />
Effectif<br />
en 2003<br />
Effectif en<br />
1999<br />
38 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
Evolution<br />
1999-<br />
2003<br />
Taux de<br />
croissance<br />
annuel de<br />
l'emploi<br />
2003<br />
Nbre<br />
d'établissements<br />
en 2003<br />
Effectif<br />
total***<br />
Nordrhein-Westfalen 128 781 138045 -6,7% -0,3 720 4 394 863<br />
Lombardia 92 772 90490 2,5% -5,6 5279 3 206 369<br />
Hessen 62 477 65927 -5,2% -1,2 236 1 597 092<br />
Catalogne 61304* 60458 1,4%** -2* 1882 2 306 339<br />
Bayern 60 141 60920 -1,3% -1,5 533 3 093 614<br />
Rheinland-Pfalz 59 743 66823 -10,6% -0,5 159 783 359<br />
Baden-Würtemberg 58 801 58936 -0,2% -0,5 543 2 737 405<br />
Ile-de-France 57 740 57855 -0,2% -2,6 808 4 080 533<br />
North West (UK) 47612* 51173 -7%** nc 1033* 2 046 781*<br />
Vlaams Gewest (BE) 45 991 47054 -2,3% nc 562 (2001) 1 460 490<br />
South-East (UK) 39315* 38999 0,8%** nc 1067 2 656 739*<br />
Rhône-Alpes 35 529 33302 6,7% 2,6 1189 1 557 514<br />
Mazowieckie (Pologne) 30 157* 22089 (2000) 36,5%** nc 1797 1 532 550<br />
West-Nederland 28 980 32477 -10,8% -6 405 2 198 195<br />
Niedersachsen 27 764 25329 9,6% 1,2 296 1 529 639<br />
Zuid-Nederland 23 554 21949 7,3% -3,3 410 1 012 857<br />
Eastern (UK) 23215* 19177 21,1%** nc 847* 1 668 598*<br />
Lazio (It) 22 337 21140 5,7% 3,5 492 1 221 297<br />
Haute-Normandie 22 045 17928 23,0% 17,5 189 372 853<br />
Yorkshire and the Humber<br />
(UK) 21847* 26172<br />
-<br />
16,5%** nc 735 1447782*<br />
Southern and Eastern (Irl) 20941* 18466 13,4%** 3,8* 184 753 389<br />
East-Midlands (UK) 20262* 19504 3,9%** nc 804* 1 265 081*<br />
Comunidad de Madrid 18 373 19885 -7,6% 3 500 2 498 121<br />
Région Wallonne 17 880 16220 10,2% nc 223 539 621<br />
Provence-Alpes-Côte d'Azur 17 597 17811 -1,2% -5,8 371 886 720<br />
Centre (Fr) 16 565 15505 6,8% 6,4 322 499 271<br />
North East (UK) 16453* 16071 2,4%** nc 336* 637 001*<br />
Veneto (It) 16 242 16354 -0,7% 1,7 1643 1 538 578<br />
Emilia-Romagna 15 895 16065 -1,1% 3,1 1483 1 389 057<br />
Közép-Magyarország (Hon) 15 851 nc nc -5,1 1068 939 927<br />
Source : Eurostat<br />
* Chiffres 2002 ** Evolution de l'emploi sur des années différentes de 1999 et 2003
Les 30 premières régions européennes de l’industrie du caoutchouc et des plastiques en termes d’emplois<br />
Effectif<br />
en 2003<br />
Effectif en<br />
1999<br />
Evolution<br />
1999-<br />
2003<br />
Taux de croissance<br />
annuel de l'emploi<br />
en 2003<br />
Lombardia 72668 71541 1,6% 0,1<br />
Nordrhein-Westfalen 72439 72205 0,3% -1<br />
Bayern 67572 69219 -2,4% 0<br />
Baden-Württemberg 59353 61369 -3,3% -1,7<br />
Niedersachsen 42509 41541 2,3% 0,1<br />
Cataluña 37305 34570 7,9% -2,6<br />
Hessen 35873 35535 1,0% 0,3<br />
Rhône-Alpes 33490 31792 5,3% -3,6<br />
North West (including Merseyside) 31219* 32833 -4,9% nc<br />
Piemonte 30748 33440 -8,1% 0,8<br />
West Midlands (UK) 30093* 36868 -18,4% nc<br />
Veneto 26705 24955 7,0% 3,4<br />
South East (UK) 24897* 26557 -6,3% nc<br />
East Midlands (UK) 24523* 23487 4,4% nc<br />
Auvergne 24454 23993 1,9% 1<br />
Vlaams Gewest 20579 23110 -11,0% nc<br />
Rheinland-Pfalz 23224 22993 1,0% -0,8<br />
Pays de la Loire 22033 19144 15,1% 2,6<br />
Eastern (UK) 21853* 23325 -6,3% nc<br />
Yorkshire and The Humber (UK) 20883* 18888 10,6% nc<br />
Emilia-Romagna 18821 18414 2,2% 1,3<br />
Comunidad Valenciana 18790 13961 34,6% 8,4<br />
Centre (Fr) 18508 18778 -1,4% -2,8<br />
Pais Vasco (Es) 18363 16569 10,8% 3,3<br />
South West (UK) 18296* 21293 -14,1% nc<br />
Slaskie (Pol) 16488* 16986 -2,9% 8,5 (2002)<br />
Manner-Suomi (Fin) 16089 16940 -5,0% -8,8<br />
Picardie 16056 14641 9,7% -4<br />
Mazowieckie (Pol) 15560* 16104 -3,4% 8 (2002)<br />
Strední Morava (Tch) 15337 nc nc 7,3<br />
Source : Eurostat<br />
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 39
Les investissements bruts en biens corporels* dans les industries chimiques, du caoutchouc<br />
et des plastiques en 2003 (en millions d’euros)<br />
Les 30 premières régions européennes<br />
Industrie chimique (y compris pharmacie) Industrie du caoutchouc et des plastiques<br />
Nordrhein-Westfalen 1819,8 Lombardia 596,2<br />
Vlaams Gewest (Be) 1310,5 Nordrhein-Westfalen 422,6<br />
Southern and Eastern 1309,2 Bayern 421,2<br />
West-Nederland 1236,9 Baden-Württemberg 375<br />
Lombardia 1077,4 Piemonte 281,3<br />
North West 871,3 Niedersachsen 280,3<br />
Baden-Württemberg 774,9 Vlaams Gewest (Be) 264,5<br />
Hessen 763,3 Cataluña 229,9<br />
Rheinland-Pfalz 748,7 Veneto 224,1<br />
Rhône-Alpes 689,7 Rhône-Alpes 202,8<br />
Cataluña 663,2 Hessen 191,3<br />
South East 648,4 Rheinland-Pfalz 190,2<br />
Veneto 557,2 North West 184,8<br />
Bayern 547,4 South East<br />
Yorkshire and The Hum-<br />
165,1<br />
Île de France 519,2 ber 148,2<br />
Zuid-Nederland 481,1 Pais Vasco 144,6<br />
Niedersachsen 463,8 Auvergne 143,6<br />
North East 415,2 West Midlands 142,2<br />
Eastern 367,9 Nord - Pas-de-Calais 137,7<br />
Lazio 351,8 Bretagne 133,9<br />
Stockholm 346,7 Manner-Suomi (Fin) 133,8<br />
Sachsen 338,3 Thüringen 131,7<br />
Alföld és Észak (Hon) 327,8 Zuid-Nederland 125,4<br />
Yorkshire and The Humber 320,1 South West 123,2<br />
Westösterreich (Aut) 319,2 East Midlands 119,9<br />
Région de Bruxelles 315,7 Picardie 117,9<br />
Provence-Alpes-Côte d'Azur 296 Eastern 115,8<br />
Haute-Normandie 289,4 Westösterreich (Aut) 113,2<br />
Sachsen-Anhalt 267,2 Severovýchod (Tch) 106,3<br />
Région Wallonne 260,5 Alföld és Észak (Hon) 105,6<br />
Les 10 premiers pays européens<br />
Industrie chimique (y compris pharmacie) Industrie du caoutchouc et des plastiques<br />
Allemagne 6172,9 Allemagne 2336<br />
Royaume-Uni 3687,5 Italie 1828,3<br />
France 3541,7 France 1606<br />
Italie 2834,8 Royaume-Uni 1321,4<br />
Pays-Bas 2073,2 Espagne 880<br />
Belgique 1886,6 Pologne 403,9<br />
Espagne 1660,9 République tchèque 361,8<br />
Irlande 1461,4 Belgique 330<br />
Suède 774 Pays-Bas 296,4<br />
Hongrie 551,6 Hongrie 230,1<br />
* Investissements effectués dans tous les biens corporels : biens d'équipement neufs ou usagés, achetés<br />
auprès de tiers ou produits pour compte propre et dont la durée d'utilisation est supérieure à un an. Ils comprennent<br />
également les actifs non produits (ex : terrains).<br />
Source : Eurostat<br />
40 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006
<strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> – octobre 2006 - 41
Les travaux de l’Observatoire partenarial<br />
lyonnais en économie (<strong>Opale</strong>) sont<br />
l’expression d’un partenariat entre :<br />
42 - <strong>Opale</strong> – Axelera – <strong>Benchmark</strong> <strong>international</strong> - 29/11/2006<br />
• la Communauté urbaine de Lyon,<br />
• la Ville de Lyon,<br />
• la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon<br />
• la Chambre de métiers du Rhône,<br />
• le Medef Lyon-Rhône,<br />
• la CGPME,<br />
• l’ANPE,<br />
• le Pôle universitaire lyonnais,<br />
• et l’Agence d’urbanisme<br />
pour le développement<br />
de l’agglomération lyonnaise,<br />
en association avec :<br />
• l’Aderly<br />
• le SGAR,<br />
• l’Insee,<br />
• la Banque de France,<br />
• l’Urssaf,<br />
• la Caisse des dépôts et consignations,<br />
• l’Assedic,<br />
• et le Conseil général du Rhône.<br />
Vincent Couturier et Elodie Meynard,<br />
Agence d’urbanisme de Lyon<br />
04 26 99 33 28 ou<br />
v.couturier@urbalyon.org<br />
Agence d’urbanisme<br />
pour le développement<br />
de l’agglomération lyonnaise<br />
18, rue du Lac – BP 3129 - 69402 Lyon cedex 03<br />
FRANCE<br />
Ce document réunit les informations récoltées<br />
par l’<strong>Opale</strong>, ERAI et l’Aderly sur<br />
les territoires et pôles spécialisés en<br />
chimie et/ou environnement en Europe,<br />
en Amérique du nord et en Asie.<br />
Cette note a été réalisée<br />
avec la collaboration de l’Aderly et d’Erai<br />
Josette Zahn, Aderly<br />
04.72.40.57.98 ou<br />
zahn@aderly.com<br />
Alice Baumelle, ERAI<br />
04 72 38 33 70 ou<br />
alice.baumelle@erai.org