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Magazine Helicopter Industry #101

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A<br />

l’heure fixée pour notre rendez-vous, la machine<br />

que nous devons essayer est encore en vol. Elle se<br />

présente deux minutes plus tard, et se pose devant nous. Son<br />

passager, un pilote privé invité à prendre en main l’Enstrom<br />

280FX pendant une dizaine de minutes, en débarque.<br />

C’est le tout début de l’après-midi, la météo est calme, la<br />

visibilité parfaite. Christian Guibert, le pilote-instructeur,<br />

laisse le temps à son passager-pilote de descendre et fait<br />

signe à son prochain invité – votre serviteur – de prendre<br />

place à sa gauche, autrement dit, à la place du commandant<br />

de bord. En effet, comme le prévoit sa certification triplace,<br />

l’Enstrom possède des commandes de vol démontables en<br />

place droite afin d’offrir un confort accru aux deux autres<br />

passagers. Le pilote, dans cette configuration, dispose d’un<br />

levier de pas général toujours dégagé, en main et en place<br />

gauches.<br />

Cette précision apportée, l’installation à bord n’appelle<br />

aucun commentaire particulier. Le rotor principal tourne à<br />

2,70m au-dessus de nos têtes, une hauteur respectable pour<br />

un appareil de cette catégorie, et le sentiment de sécurité<br />

est total.<br />

UNE INSTRUMENTATION CLASSIQUE,<br />

MAIS MODERNE<br />

La cabine se révèle immédiatement assez spacieuse, la<br />

visibilité bonne dans presque toutes les directions. Les deux<br />

ouvertures, au plafond de la cellule, complètent une verrière<br />

généreuse en apport lumineux. D’emblée, la planche de bord<br />

attire le regard. Compacte et toute en hauteur, elle ne gêne<br />

pas le regard du pilote appelé à scruter l’espace droit devant<br />

lui, ou vers le haut et vers le bas. Le galbe de la bulle augure de<br />

conditions de travail confortables en photographie aérienne<br />

: porte droite démontée, l’air ne s’engouffre pas dans la<br />

cabine. Une assertion confirmée par Christian Guibert. Les<br />

sièges offrent un réel confort, tandis que le bouclage de la<br />

ceinture de sécurité ne suscite aucune remarque.<br />

L’instrumentation est moderne. Sur la partie supérieure de<br />

la planche de bord, l’horizon artificiel s’affiche sur un écran<br />

digital central. Il est doublé par un instrument analogique<br />

situé à droite de l’écran. Le plateau de navigation, avec le<br />

conservateur de cap et les différents indicateurs (VOR, GPS),<br />

est placé sur la partie inférieure.<br />

Le navigateur GPS, de type Garmin 650, est à commande<br />

tactile. Il propose une liste de renseignements que le pilote<br />

sélectionnera selon son choix – terrain le plus proche, VOR<br />

le plus proche, etc. A noter qu’il obéit même à un doigt ganté.<br />

Lorsque le pilote aura défini son point d’arrivée sur le GPS,<br />

l’écran délivrera toutes sortes d’informations utiles : le point<br />

d’arrivée sera affiché, ainsi que la distance à parcourir, le<br />

temps restant pour le rejoindre, la vitesse/sol, et même le<br />

calcul du vent réel rencontré sur le parcours. En fonction<br />

de la vitesse sol et du temps restant pour atteindre le point<br />

d’arrivée, en consultant le débitmètre dont la machine est<br />

équipée, le pilote pourra également vérifier que l’autonomie<br />

restante sera suffisante, compte tenu du temps nécessaire<br />

pour rejoindre la destination. L’anémomètre se trouve à<br />

gauche de l’écran, l’altimètre et le variomètre à droite.<br />

HI I 69

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