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Magazine Helicopter Industry #101

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The acquisition process of helicopters is changing, especially<br />

from different governments. Is full ownership disappearing in<br />

favor of rental solution?<br />

This is especially true in the military markets. The Americans<br />

led the way with the privatization of sovereign missions<br />

ranging from simple basic surveillance to intervention in<br />

the combat zone, or by entrusting ground or flight training<br />

to private companies. For example, «Air Center <strong>Helicopter</strong>s»<br />

performs logistics and support missions for the US military<br />

with H225s. In the UK, counties (or shires) have been using<br />

the Aircraft Crew Maintenance Insurance (ACMI) formula<br />

for police for 30 years. The whole service is private and the<br />

monthly invoicing includes the machine in the unit livery, the<br />

pilot, the maintenance, the presence of two police officers on<br />

board, a judicial police officer to note and record and a chief<br />

of cabin responsible for mission equipment.<br />

In Europe, in general, we are slowly starting to entrust<br />

maintenance and training tasks to private companies.<br />

The real news is budget. In Europe, to meet the Brussels<br />

requirements, it is necessary to contain expenses. The<br />

purchase of new helicopters is frowned upon by the finance<br />

ministries of the member states, regardless of the country.<br />

Also, leasing is by far the most flexible solution and allows<br />

you to change machines regularly - every five to ten years -<br />

instead of having to keep them sometimes for 40 years.<br />

From an accounting point of view, it allows managers from<br />

different countries to reference investment as «exceptional<br />

budget allocated to external operations», or as «one-off rental<br />

of equipment and services», terms politically acceptable to<br />

public opinion. .<br />

The privatization of the global easement (machine and<br />

maintenance) which is not of a strategic nature and can<br />

therefore be carried out by civilians, allows operators - the<br />

armed forces - to free themselves from supply constraints<br />

and to account for optimum availability of its materials.<br />

The evolution will come from some countries in Africa or<br />

South America who prefer to quickly equip themselves<br />

with used machines to carry out quality missions with wellcontrolled<br />

budgets, rather than waiting for a long time the<br />

financing of new aircraft. n<br />

L’acquisition des appareils est en pleine mutation, notamment<br />

de la part des différents gouvernements. La pleine propriété<br />

est-elle en train de disparaitre au profit d’un marché concentré<br />

sur la location ?<br />

C’est particulièrement vrai sur les marchés militaires.<br />

Les Américains ont ouvert la voie avec la privatisation de<br />

missions régaliennes allant de la simple surveillance de<br />

bases jusqu’à l’intervention en zone de combat, ou encore<br />

l’entraînement au sol ou en vol avec des sociétés militaires<br />

privées. Par exemple, « Air Center <strong>Helicopter</strong>s » remplit des<br />

missions logistiques et d’appui pour l’armée américaine (en<br />

H225). Au Royaume-Uni, cela fait 30 ans que les comtés (ou<br />

shires) utilisent la formule ACMI (Aircraft Crew Maintenance<br />

Insurance) pour la police. Toute la prestation est privée :<br />

la machine peinte aux couleurs de l’unité, le pilote, la<br />

maintenance, avec à bord deux policiers, un officier de police<br />

judiciaire pour constater et consigner et un chef de cabine<br />

chargé des équipements de mission. Tout cela contre une<br />

facture mensuelle. En Europe, en général, on commence<br />

timidement à confier des missions à des acteurs privés,<br />

essentiellement au sujet de la maintenance d’aéronefs, et un<br />

peu de la formation. La vraie nouveauté est budgétaire. En<br />

Europe, pour plaire à Bruxelles, il faut contenir les dépenses.<br />

De fait, les investissements dans de nouveaux aéronefs sont<br />

vivement déconseillés pour ne pas s’attirer les foudres du<br />

ministère des finances, et ce quel que soit le pays. Dès lors,<br />

le leasing est de loin la solution la plus flexible et permet<br />

de changer de machine régulièrement – tous les cinq à dix<br />

ans - au lieu de devoir les porter pendant parfois 40 ans. Il<br />

permet parallèlement aux pays de muter cet investissement<br />

à la ligne « budget exceptionnel alloué aux opérations<br />

extérieures ou location ponctuelle d’équipement et de service<br />

», qui reste politiquement acceptable auprès de l’opinion<br />

publique. La privatisation de la servitude globale (machine<br />

et maintenance) permet à l’opérateur – l’Armée –, par une<br />

facture, de ne plus subir les contraintes d’approvisionnement<br />

et de dégrader la qualité de ses opérations (sur lesquelles il<br />

doit rendre compte), et ce pour des raisons qui n’ont rien à voir<br />

avec une mission militaire (et qui peut être réalisée par des<br />

civils). L’évolution viendra de pays d’Afrique ou d’Amériques<br />

du sud qui préfèreront être équipés de machines d’occasion<br />

et effectuer des missions de qualité avec des budgets<br />

parfaitement maîtrisés, plutôt que de vouloir financer des<br />

appareils neufs trop tardivement.n<br />

HI I 51

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