Magazine Helicopter Industry #101
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HELICOPTER INDUSTRY I MARKET I<br />
Europe have forced more than 150 small companies (owning<br />
one to three machines) to cease their activity and have<br />
forced others to merge with foreign companies. The finding<br />
is therefore quite bitter. In the future, the european civil<br />
market will be spread between three or four large players.<br />
Small operators who are unable to invest in expensive twinengine<br />
aircraft, will propose restricted offers. Because, as<br />
we go to press, there is no longer any difference in terms of<br />
operation or obligation between an operator who owns 500<br />
machines and one who owns only one, or even more than<br />
difference between the airlines which transport millions of<br />
passengers, and the helicopter operators whose passenger<br />
transport is not the primary mission.<br />
The constant search for economy with ever higher services<br />
therefore obliges most operators to work at the margin limit<br />
with the adjustment variable being the salary of pilots and<br />
operational staff (medical transport, offshore, fire fighting,<br />
etc.).<br />
Finally, missions previously carried out by single-engine<br />
helicopters, already constrained by increasingly unsuitable<br />
regulations «for light work», «without population or housing<br />
overflight» will certainly be done by ultralight machines and<br />
drones.<br />
Les restrictions d’emploi des monomoteurs ont fait fermer<br />
plus de 150 petites compagnies disposant d’une à trois<br />
machines en Europe. Ce même phénomène a obligé les<br />
autres à vendre leurs pavillons ou à s’unir sous une bannière<br />
étrangère. Le constat est donc assez amer. L’avenir du marché<br />
civil en Europe sera réparti entre trois ou quatre gros acteurs<br />
du marché, rendant non compétitifs des petits opérateurs<br />
qui ne pourront pas investir dans des machines bimoteurs<br />
et limités dans la nature des missions. Car à l’heure où nous<br />
écrivons ces lignes, il n’y a plus de différence en termes<br />
d’exploitation ou d’obligation entre un opérateur qui possède<br />
500 machines et celui qui n’en possède qu’une, voire, plus<br />
de différence entre les compagnies à voilures fixes, qui<br />
transportent des millions de passagers, et celles à voilures<br />
tournantes qui n’en transportent presque pas. La recherche<br />
permanente de l’économie avec des prestations toujours<br />
plus élevées oblige donc la plupart des opérateurs à travailler<br />
en limite de marge avec comme variable d’ajustement le<br />
salaire des pilotes et du personnel opérationnel (transport<br />
médicalisé, offshore, lutte anti-incendie).<br />
En fin de compte, des missions réalisées auparavant par<br />
des hélicoptères monomoteurs, déjà contraints par une<br />
réglementation de plus en plus inadaptée « aux travaux<br />
légers, sans survol de population ou d’habitation » ont et seront<br />
réalisés par des exploitants de drones dés que le problème<br />
de l’insertion dans l’espace aérien contrôlé sera réglé.<br />
HI I 46