Magazine Helicopter Industry #101
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than «conditioned» freedoms. I also think that, for their part,<br />
the manufacturers have all contributed to the disappearance<br />
of single-engine aircraft from the landscape, Airbus<br />
<strong>Helicopter</strong>s in the lead which, however, alone achieves more<br />
than half of its sales in this segment! In fact, manufacturers<br />
believed that operators using single-engine aircraft at € 1,8<br />
million would all buy twin-engine aircraft at € 5 million. It was<br />
purely a dream. Especially since an in-depth analysis shows<br />
that twin-engine aircraft do less missions (or sometimes<br />
cannot do the same missions) than single-engine aircraft.<br />
Just ask a «load lifter» if he wants to exchange his H125 for<br />
an H135, H145 or H130. The answer, without appeal, will<br />
be negative. The dangerousness of single-engine aircraft is<br />
a myth that still persists. However, there are more failures<br />
on twin-engine aircraft than on single-engine aircraft, the<br />
accident coefficient not being linked to the engine, but to the<br />
mission itself. Rescue, load lifting, removal of operators at<br />
sea on wind turbines or harbor pilots on large boats, remain<br />
dangerous missions, whether carried out in single or twin<br />
engine.<br />
Restrictions on the employment of single-engine aircraft in<br />
Et c’est bien là, le problème. Car la réglementation de l’AESA a<br />
apporté plus de contraintes que de libertés « conditionnées ».<br />
Aidé en cela, de mon point de vue, par les constructeurs<br />
qui ont tous poussé pour faire disparaître les monomoteurs<br />
du paysage, Airbus <strong>Helicopter</strong>s en tête. Un comble, lorsque<br />
l’on sait que ce secteur représente, à lui seul, plus de la<br />
moitié des ventes du constructeur européen ! De fait, les<br />
industriels ont cru que les exploitants de monomoteurs à<br />
1,8 M€ passeraient tous sur des machines à 5 M€. C’était<br />
purement utopique. D’autant qu’après analyse, il s’avère que<br />
ces bimoteurs font moins, voire pas du tout le travail des<br />
mêmes monomoteurs. Il suffit à ce sujet de demander à<br />
un « leveur de charge » s’il veut échanger son H125 contre<br />
un H135, H145 ou H130. La réponse, sans appel, sera<br />
négative. Un mythe persiste : celui de la dangerosité des<br />
monomoteurs. Or, on comptabilise plus de pannes sur les<br />
machines bimoteur que sur les monomoteurs, le coefficient<br />
d’accident n’étant pas lié à la motorisation, mais à la mission<br />
elle-même. Le sauvetage, le levage de charges, la dépose<br />
d’opérateurs en mer sur éolienne ou de pilote de port, restent<br />
des missions dangereuses, qu’elles soient effectuées en<br />
mono ou en bimoteur.<br />
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