Magazine de l’Automobile Club de Suisse 1/2020

N° 290 | Mars 2020 Magazine de l’Automobile Club de Suisse
GIMS 2020
Le Salon de
la résistance
Pages 04-11
Jonathan Hartop
LA PASSION
ASTON MARTIN
Pages 12-13
André Hefti
IL ÉTAIT UNE
FOIS LE SALON
Pages 14-17
Sport automobile
LA DERNIÈRE
REBELLION
Pages 18-19

LEASING
dès CHF 59.– *
A
B
C
D
E
F
G
A
MITSUBISHI SPACE STAR
La citadine agile; climatisation de série, radio DAB+,
Mitsubishi Global Navigation System et les phares LED.
A
Catégorie
d’efficacité
énergétique
5.3
l/100 km
Essence
121 g/km
CO₂
* Exemple de leasing: Space Star Entry, 1.0 essence, 71 ch, consommation normalisée totale (WLTP) 5.2 l / 100 km, émissions de CO₂ totales (WLTP)
118 g/km, catégorie d’efficacité énergétique A. Prix d’achat comptant CHF 9’950.– TVA comprise. Mensualité de leasing CHF 59.– / mois,
durée de 24 mois, 10’000 km/an, apport CHF 3’184.–, taux d’intérêt effectif 0.9 %, hors assurance casco complète obligatoire. Multilease
AG n’accorde aucun leasing si celui-ci est susceptible d’entraîner le surendettement du preneur de leasing. Action valable chez tous les
concessionnaires participants. Valable pour les immatriculations du 1.1.2020 au 30.06.2020, uniquement pour particuliers.
Illustr. Space Star Style, 1.2 essence, 80 ch, CHF 15’750.– TVA comprise, plus peinture Metallic CHF 650.–. Consommation normalisée totale
(WLTP) 5.3 l / 100 km, émissions de CO₂ totales (WLTP) 121 g/km, catégorie d’efficacité énergétique A.

SOMMAIRE ÉDITORIAL 03
GIMS 2020 – News auto........................................ 04-07
Votre bon pour le stand ACS............08
Franco Sbarro................................ 10-11
Passion – Aston Martin......................................... 12-13
Rencontre – André Hefti....................................... 14-17
Sport automobile – La dernière Rebellion........ 18-19
Sport automobile – Profil Sébastien Buemi..........20
Sécurité routière – Accidents de la route....... 22-23
Le billet de Tom Lüthi.....................................................24
Pages des sections ACS....................................... 26-30
Vignette environnementale
pour la cité de la voiture
Thomas Hurter,
Président central ACS
5–15
MARS
2020
5-15 MARCH 2020
04-11 GENÈVE
14-17
18-19
Du 5 au 15 mars 2020, Genève devient, comme tous les ans, la
Mecque des passionnés de l’automobile. Pour la 90 e fois déjà,
le Geneva International Motor Show (GIMS), appellation actuelle
du Salon de l’automobile, se déroule dans cette ville. Depuis le début
du 20 e siècle, en raison justement de la présence du Salon, Genève
est considérée comme la cité de l’automobile. Et c’est précisément ici,
qu’en date du 15 janvier 2020, la première vignette environnementale
de Suisse a été introduite.
Jadis, Genève fut le berceau des pionniers de l’automobile. 1905 marque
la naissance du Salon de l’automobile, tandis qu’en 1898 déjà est fondé
l’ACS, toujours dans la cité de Calvin. Etonnamment, depuis le 15 janvier
2020, c’est à Genève qu’on appose la première vignette environnementale
sur les voitures – une première en Suisse. La ville du bout du lac
voudrait-elle faire preuve, une nouvelle fois, d’un esprit pionnier ? La
vignette en question classifie les véhicules en cinq catégories d’identification
des performances environnementales. Désormais, si vous souhaitez
parcourir la ville de Genève ou ses agglomérations en voiture,
celle-ci devra être munie de cette vignette environnementale appelée
«Macaron Stick’AIR». Elle coûte cinq francs et se distingue, selon la
catégorie d’émissions polluantes du véhicule, par une couleur et un
chiffre différents. Si les valeurs limite de polluants atmosphériques sont
franchies, les zones concernées sont réservées, entre 6 et 22 heures,
aux seuls véhicules présentant une vignette valide.
L’ACS Section Genève et diverses autres associations de transport, dont
notamment le TCS qui a déposé un recours, ont formulé en leur qualité
de membres de RouteGenève une opposition à l’introduction de cette
vignette. Il convient de relever, de manière générale, que ces redevances
locales et régionales ne contribuent ni à l’amélioration de la qualité
de l’air ni à celle du climat. En fait, elles encouragent plutôt un trafic
d’évitement, voire de contournement. De notre point de vue d’automobilistes,
cette mesure ne nous inspire rien qui rappellerait le fameux
esprit pionnier par lequel Genève s’est distinguée il y a bien longtemps.
Bien à vous,
Thomas Hurter
AUTO n o 290 | Mars 2020 | Prochaine parution : 03 avril 2020
TIRAGE REMP
14’404 exemplaires
ÉDITEUR
ACS | Dominique Poupaert
IMPRIMÉ EN SUISSE
Stämpfli SA
ABONNEMENT
8 numéros CHF 38.-
paraît 8 fois l’an
CRÉATION, RÉALISATION
ET COORDINATION
Benoît Stolz
RÉDACTION
Gérard Vallat
Pierre Thaulaz
Roland Christen
ADRESSE RÉDACTION
Bois-de-la-Chapelle 105
CH – 1213 Onex
T 022 342 80 00
info@actualpub.ch
PHOTOS
ARC
Journalistes
Showmedialive
PUBLICITÉ
AA Actual Pub SA
T 022 343 03 43
info@actualpub.ch
Le contenu des articles n’engage pas le magazine. Toute reproduction interdite sans
autorisation. Magazine distribué aux membres de l’Automobile Club de Suisse, aux abonnés,
lors de manifestations automobiles, dans les garages et restaurants de Romandie.
ISSN 2297-3575

AUTO 290 GIMS 2020
Par Pierre Thaulaz
Le Salon de la résistance
Aux temps héroïques du premier
Salon de Genève, en 1905, l’automobile
était accusée de tous les
maux. 115 ans plus tard, rien n’a changé !
A l’heure où les propos des anti-voitures
se propagent aussi rapidement que certains
virus, le GIMS 2020 résiste à sa
façon en ouvrant ses portes à l’innovation
(premières mondiales et avancées technologiques
en nombre) et aux nouvelles
expérimentations (possibilité pour le visiteur
de tester des voitures alternatives
sur un circuit indoor).
A nos lecteurs : la mise sous presse du
magazine AUTO ACS a eu lieu le 20 février.
Des modifications liées à l’actualité peuvent
toutefois survenir d’ici à sa publication.
PROGRAMME
Mercredi 4 mars – GIMS VIP Day
Du 5 au 15 mars – Journées publiques
HORAIRE
Du lundi au vendredi : 10:00 - 20:00
Samedi et dimanche : 09:00 - 19:00
LES EX DE LA HALLE 7
Au même titre que les anciens occupants de la
halle 7 (accessoiristes et équipementiers), l’ESA
intègre cette année le Salon officiel, en l’occurrence
la halle 1. Avec une «légère» contrainte à
la clé, l’impossibilité pour la centrale d’achats
des professionnels suisses de l’automobile de
présenter certains produits «bien réels» sur son
stand. Place donc aux écrans !
GIMS DISCOVERY
Le GIMS offre une expérience unique aux visiteurs.
Sur un circuit intérieur de 456 m, les
participants peuvent tester des voitures électriques,
hybrides, à hydrogène et à gaz naturel.
GIMS Discovery est ouvert à tous les visiteurs,
mais ceux-ci doivent tenter leur chance sur
l’application mobile GIMS en participant à un
tirage au sort pour gagner un Discovery Drive.
48 véhicules de 15 marques différentes sont à la
disposition des testeurs. Un billet valide pour le
jour souhaité est requis. L’application peut être
téléchargée gratuitement sur l’Appstore et le
Google Play Store.
TARIFS
Adultes : CHF 16.- (CHF 8.- après 16h00)
Enfants de 6 à 16 ans et bénéficiaires de l’AVS :
CHF 9.- (CHF 4.50 après 16h00)
Groupes (plus de 20 personnes) :
CHF 11.-/personne
(Tous les billets pour le GIMS achetés sur place
seront majorés de CHF 5.-)
GIMS VIP Day : CHF 250.-
VIP DAY
Plusieurs thèmes attractifs rythmeront la
journée VIP du 4 mars. Parmi eux, les
derniers développements en matière de
véhicules autonomes, la transformation
numérique de l’automobile ou la
mise à disposition des technologies
de pointe utilisées dans la compétition
pour les particuliers. Toutes
les stars de la formula E seront
sur la «grille de départ», à commencer
par Sébastien Buemi
et Jean-Eric Vergne.
AIWAYS U5
Virus ou pas, les constructeurs chinois ont toujours
eu de la peine à franchir les portes de
Palexpo, de peur d’être jugés de manière trop
critique par les experts automobiles. Basée à
Shanghai, la firme Aiways expose à Genève la
version européenne de son SUV zéro émission.
Long de 4,68 m, le U5 est équipé d’un moteur
électrique de 190 ch offrant une autonomie
de 503 km (cycle NEDC). Surtout, il a passé
l’épreuve des crash-tests, condition préalable
à sa commercialisation sur le Vieux Continent,
prévue à partir d’avril.

05
ASTON MARTIN VANTAGE ROADSTER
Le stand Aston Martin est traditionnellement
l’un des plus beaux et
des mieux achalandés de Palexpo.
Au rayon nouveautés, la version
découvrable du coupé Vantage. Le
V8 4 l. biturbo de 510 ch (685 Nm
de couple) permet de passer du 0
à 100 en 3.8 secondes. La capote
en tissu s’ouvre en 6,7 secondes et
se referme en 6,8 secondes jusqu’à
50 km/h.
AUDI A3 SPORTBACK
L’Audi A3 quatrième génération
apparaît comme l’une des grosses
nouveautés du GIMS 2020. La version
Sportback, ici légèrement
camouflée, dispose de la transmission
intégrale quattro, laquelle
fête son 40 e anniversaire. La S3
est équipée du système de répartition
sélective du couple par roue.
Lorsqu’elle entre à grande vitesse
dans une courbe, le programme
applique une légère pression de
freinage aux deux roues se situant
à l’intérieur du virage.
BMW I4
En attendant l’arrivée d’ici
quelques mois de la BMW Série
4, le constructeur bavarois devrait
présenter à Genève le concept de
la version i4. BMW revendique une
autonomie de 600 km pour sa berline
électrique mue par un moteur
développant 530 ch. Le 0 à 100 est
annoncé à 4 secondes.
FIAT PANDA CROSS/500 HYBRID
Précédant la sortie de la nouvelle
500 100 % électrique, Fiat a lancé
dans le grand bain deux modèles
à hybridation légère. La Panda
Cross Hybrid et la Fiat 500 Hybrid
héritent d’un 3-cylindres 1 l. à
injection directe de 70 ch associé
à un alterno-démarreur (3,6 kW)
alimenté par une petite batterie
lithium-ion.
FERRARI ROMA
«Les histoires d’amour
finissent mal en général»,
sauf entre le Salon
de Genève et Ferrari.
A découvrir sur le stand le
plus couru de Palexpo, le
nouveau design de la marque
de Maranello, lequel prend
la forme d’un modèle digne
des années 60. Cette Ferrari
Roma aux lignes épurées
et au capot démesuré est
propulsée par un V8 turbo
de 620 ch couplé à la boîte
DCT à 8 rapports issue de la
SF90 Stradale. Un coupé qui
affiche le meilleur rapport
poids/puissance de son segment
(2,37 kg/ch), au profit
de la dynamique de tenue de
route et de la réactivité.

AUTO 290
GIMS 2020
Par Pierre Thaulaz
HONDA CIVIC TYPE R
Dévoilée dès janvier au Salon de
Tokyo, la nouvelle déclinaison de
la Civic Type R se distingue par
sa grande calandre favorisant le
refroidissement du 4-cylindres 2 l.
turbo de 320 ch (couple de 400 Nm).
Egalement au rayon nouveautés, la
teinte bleue «Boost» spécifique à
la Type R. La suspension avant,
les amortisseurs et le système de
freinage ont été optimisés.
HYUNDAI I20
On parle beaucoup des absents,
un peu moins des constructeurs
présents… Après avoir déserté
Palexpo l’an dernier, Hyundai
opère son retour en exposant à
Genève sa nouvelle i20. Il s’agit
du premier modèle de la marque
proposé en Europe avec le nouveau
style maison. Baptisé «Sensuous
Sportiness», celui-ci privilégie les
lignes anguleuses et tendues ainsi
que les optiques étirées.
KIA SORENTO
Le nouveau Kia Sorento est présenté
en première mondiale à
Genève. Inaugurant une nouvelle
plateforme dédiée aux SUV de la
marque, la quatrième génération
présente des lignes plus affirmées.
Elle marque aussi l’introduction
de la transmission hybride dans la
gamme Sorento.
MCLAREN ELVA
La McLaren Elva est un vrombissant
hommage aux voitures
ouvertes des années 60 conçues
par le constructeur et pilote néozélandais
Bruce McLaren. Elva est
le nom de la société anglaise qui
a produit les McLaren-Elva M1A
(MkI), M1B (MkII) et M1C (MkIII). La
barquette du 3 e millénaire, entièrement
en carbone, est une extrapolation
de la Senna dont elle reprend
le V8 biturbo de 815 ch et 800 Nm
de couple. Le 0 à 100 devrait être
avalé en moins de 3 secondes.
CAPTUR E-TECH PLUG-IN ET RENAULT CLIO E-TECH
MERCEDES GLA
Le Mercedes GLA millésime 2020
est à la fois plus haut de 10 cm
et plus large de 3 cm. Bien que
légèrement plus court (4,41 m), ce
SUV à la calandre affinée présente
un empattement allongé de 3 cm
à 2,73 m. L’accent a porté sur la
modularité, la banquette pouvant
coulisser jusqu’à 14 cm. Venant
enrichir la gamme de moteurs
essence et diesel (de 150 à 190
ch), une version hybride rechargeable
(GLA e250) est également
annoncée.
Renault présente les versions
hybride et hybride rechargeable
de ses deux bestsellers. La technologie
s’appuie sur l’expertise
apportée par l’écurie Renault F1
Team, avec un moteur thermique,
deux moteurs électriques et une
batterie centrale, couplés à une
boîte de vitesses multimodes à
crabots. La Clio E-TECH de 140 ch
est alimentée par une batterie
de 1,2 kWh (230V), ce qui permet
une réduction significative de la
consommation, la voiture pouvant
rouler en mode 100 % électrique
durant environ 80 % des trajets.
Sur le Captur E-TECH Plug-in de
160 ch, la batterie rechargeable de
9,8 kWh (400 V) offre une autonomie
allant jusqu’à 65 km en mode
100 % électrique (en circulation
urbaine).

07
RENAULT MÉGANE
Renault renouvelle l’ensemble
de sa gamme Mégane : berline,
Grandtour, R.S. Line, R.S. et R.S.
Trophy. Le millésime 2020 introduit
notamment de nouveaux projecteurs
LED Pure Vision améliorant
la visibilité, ainsi qu’un poste de
conduite renouvelé intégrant des
écrans 9,3 pouces (multimédia)
et 10,2 pouces (tableau de bord).
Autre nouveauté, la motorisation
E-TECH Plug-in Hybrid, disponible
dans un premier temps sur
la Mégane Grandtour, avant d’être
proposée sur la berline.
SEAT LEON
La Seat Leon 4 s’allonge de près
de 9 cm par rapport à l’ancienne
génération pour atteindre 4,37
m (4,64 m pour le break ST). De
son côté, l’empattement gagne
pas moins de 5 cm à 2,7 m.
Basée sur la Golf 8, cette ibère au
design épuré reprend la plupart
des motorisations de sa cousine,
soit cinq TSI essence de 90 à 190
ch et deux TDI de 115 et 150 ch.
Egalement au programme, deux
moteurs eTSI à hybridation légère
48V et une hybride rechargeable
eHybrid de 204 ch.
TOYOTA YARIS GR
Une vraie bête de rallye ! La Toyota
Yaris GR (pour Gazoo Racing) est
dotée de 4 roues motrices et d’un
3-cylindres turbo de 1,6 l. développant
261 ch (272 ch au Japon) pour
360 Nm de couple. De conception
légère et compacte, ce moteur 12
soupapes à double arbre à cames
en tête est associé à une boîte
manuelle à 6 vitesses. Héritant
d’un toit en polymère renforcé de
fibre de carbone et de nombreux
éléments de carrosserie en aluminium,
cette «WRC de route» ne
pèse que 1280 kg.
VW GOLF GTI
Contrairement à d’autres constructeurs,
le groupe Volkswagen
témoigne de sa fidélité au Salon
de Genève, la quasi-totalité de ses
marques tenant pavillon à Palexpo.
La nouvelle Golf GTI constitue
par ailleurs l’une des principales
attractions de cette 90 e édition.
RENAISSANCE LE 5 MARS !
Laurent Tapie a choisi la date symbolique
du 5 mars, jour d’ouverture
du Salon de Genève, pour dévoiler
son hypercar de 1230 ch. La présentation
n’aura malheureusement
pas lieu à Palexpo, mais à
Paris et dans les pages de Paris
Match, le fils de Bernard Tapie
ayant vendu l’exclusivité au magazine.
Cette voiture aux couleurs
«bleu de France» matérialise la
renaissance de la marque créée en
1905 par Louis Delâge, et disparue
en 1953.

AUTO 290 GIMS 2020
08
Verre de bienvenue & snack
Retrouvez-nous sur le stand de l’ACS, dans la halle 2, stand n o 2043.
Genève Aéroport. Les transports publics
genevois (TPG), de leur côté, augmentent
la fréquence des bus à destination
de Palexpo et retour en ville.
CFF, ticket combiné.
www.sbb.ch/gims billet à prix réduit
(–25 %), disponible aux guichets CFF et
aux distributeurs de billets CFF, et avec
le billet de transport public le moins cher.
TPG, à partir de début mars 2020.
Offre combinée d’un billet unireso. Allerretour
et entrée au Salon de l’automobile.
www.unireso.ch
VENEZ NOUS VOIR DANS
LA HALLE 2 - #ACSFAMILY
Comme tous les ans, le stand de
l’ACS est le lieu idéal pour les
membres du club. Participez
à des discussions animées entre personnes
partageant les mêmes passions,
nouez un contact personnel avec l’équipe
de l’ACS – ou accordez-vous tout simplement
un moment de détente en profitant
d’une boisson et d’un snack offerts !
Découpez ce bon et venez nous voir dans
la halle 2 de Palexpo, à Genève. Nous
serons très heureux de vous y accueillir !
LA ŠKODA FABIA R5 PRÉSENTE
AU STAND DE L’ACS
Cette année, sur le stand de l’ACS à
Palexpo, vous aurez l’occasion de voir de
très près une Škoda Fabia R5. Cette bête
de course est conduite par Ivan Ballinari,
champion suisse des rallyes et ambassadeur
de l’ACS. Avec sa couleur et ses
nombreux logos ACS, la voiture attirera
tous les regards. La R5, avec un poids à
vide de 1230 kg seulement, est propulsée
par un moteur 4 cylindres turbocompressé
qui développe un couple étonnant
de 420 Nm à 4750 tr/min.
WELCOME DRINK
& DRINK SNACK & SNACK
Nom
E-Mail
Vous trouvez le stand de l’ACS dans la halle 2, n° de stand 2043
LA REMISE DE CE TALON VOUS DONNE DROIT À UN VERRE
DE BIENVENUE ET UN SNACK AU STAND ACS
Prénom
N° d’adhérent ACS
A ne pas rater : Ivan Ballinari, accompagné
de son team, proposera une séance
d’autographes le dimanche 8 mars sur
le stand de l’ACS.
ENTREZ DANS LA COURSE
L’ACS propose à ses membres de se
mesurer sur un circuit électrique
Carrera de 8 mètres de long dans le
cadre du challenge ACS GIMS 2020 !
Pour le/la vainqueur : l’opportunité de
vivre des sensations fortes au volant
d’une formule Renault 2.0 à l’occasion de
nos cours de pilotage sur le circuit Club
de Magny-Cours (F) proposés en collaboration
avec notre partenaire Sports
Promotion.
PROFITEZ
En tant que membre de l’ACS, vous
bénéficiez d’une réduction spéciale de
CHF 3.– sur votre billet d’entrée. Comme
le nombre de tickets est limité cette
année à 2000, nous vous recommandons
de ne pas hésiter un seul instant ! Vous
obtiendrez au maximum 2 tickets au tarif
réduit par adresse e-mail, uniquement
via internet : www.gims.swiss
Veuillez entrer ce code rabais :
ACS@GIMS20
Trajet et entrée, offres combinées.
Les offres combinées CFF-RailAway vous
permettent de vous rendre au Salon et
de bénéficier de billets d’entrée à prix
réduit. Tous les ans, de nombreux visiteurs
utilisent les transports publics
pour arriver sans aucun stress au Salon
de l’automobile. Les CFF mettent à disposition
plusieurs trains supplémentaires
à destination et en provenance de
INFORMATIONS PRATIQUES
Horaire d’ouverture :
Lundi à vendredi : 10 h – 20 h
Samedi et dimanche : 09 h – 19 h
Prix des billets (par l’organisateur)
En ligne sur www.gims.swiss
Adultes (dès 18 ans)
CHF 16.– web, app
CHF 21.– à la caisse, sur place
Enfants (dès 6 ans), bénéficiaires AVS
CHF 9.– web, app
CHF 14.– à la caisse, sur place
Groupes (dès 20 personnes)
CHF 11.– par personne, web, app
CHF 16.– à la caisse, sur place
GIMS journée VIP 4 mars 2020
CHF 250.– web et app
Le ticket pour la journée VIP est également
valable pour toutes les journées
publiques.
Traditionnellement, les halles de Palexpo
sont bondées le week-end. Si vous en
avez la possibilité, privilégiez une visite
en semaine. A partir de 16h, le visiteur
peut acheter à la caisse un ticket à tarif
réduit. Cette réduction n’est pas cumulable
avec d’autres offres spéciales.
Les journées optimales sont : jeudi 5
mars, le lundi matin 9 mars et le mardi
10 mars 2020.
Obtenez des billets aussi par :
Ticketmaster : www.ticketmaster.ch
Fnac : www.fnac.ch ou en magasin.

AUTO 290
GIMS 2020
Mais qu’est-ce qui
fait courir Sbarro ?
Né le 27 février 1939 à Presicce, dans les Pouilles, le
maestro de Grandson conserve l’énergie et la malice
de ses 12 ans, lorsqu’il transformait sa bicyclette en
pédalo. Sa première création… Par Pierre Thaulaz
leur. Ils n’ont pas encore le métier dans
les mains, ils ne peuvent pas concevoir
un prototype comme je le fais moi.
Personnellement, je touille la soupe
jusqu’à ce qu’elle soit bonne. Il y a des
choses que je n’ose pas dire, parce que
les gens ne le croiraient pas…» Petite
précision à l’intention des non-initiés,
Franco Sbarro fait tout lui-même, à
l’exception de la peinture.
Entre la préparation de son 48 e
Salon de Genève et ses escapades
à Montbéliard, où les 24 élèves de
son école l’attendent une fois par mois
tel le Messie, Franco Sbarro n’a pas une
minute à perdre. Près de 69 années placées
sous le signe de la création d’engins
motorisés sur deux, trois ou quatre
roues, voire plus selon affinité.
UN RENDEZ-VOUS
INCONTOURNABLE
«Je ne m’accroche à rien, je suis en
bonne santé, je continue ma vie comme
si j’avais 50 ans !» Le Salon de Genève, un
rendez-vous incontournable pour Franco
Sbarro, qui y dévoile année après année
ses nouveaux modèles (500 véhicules au
compteur !), mais également pour les
jeunes de son école. Pour ces derniers,
le choix du véhicule présenté à Palexpo
se décide en concertation avec les cinq
professeurs de Montbéliard, placés sous
la baguette du maestro : «J’ai tellement
de choses à leur apprendre. Nous en
sommes maintenant au 800 e élève, les
34 années scolaires sont toutes venues
à Genève. Pour ces jeunes, c’est la
conclusion incontournable. S’il n’y avait
pas le Salon, il n’y aurait pas d’école.
Parce que Genève a été le déclencheur
pour une école particulière, une école
qui se veut différente de toutes les autres
au monde. On permet à des néophytes
de venir montrer leur propre voiture.»
«LES FAIRE ENTRER
DANS MON MONDE»
En novembre dernier, les élèves sont
venus avec leurs familles pour une
journée d’initiation dans les ateliers de
Grandson : «On discute automobile, on
mange et on continue de discuter automobile.
Je démystifie tout ce que je fais
en leur montrant. Je ne leur cache rien,
je les pousse à me poser des questions.
Des questions pertinentes ou impertinentes.
Je leur dis : si vous ne posez
aucune question, vous commencez à
introduire la suspicion en moi. Je vais
croire que, finalement, vous ne comprenez
rien. En fait, je les stimule, parce
que je ne sais pas s’ils savent ou s’ils
ne savent pas. Au cours de l’année scolaire,
je tente de les faire entrer dans
mon monde qui devient petit à petit le
PAS L’HEURE DE LA RETRAITE
Certains anciens élèves ont suivi la
voie iconoclaste tracée par le maître,
à l’exemple de Ludovic Lazareth et de
quelques autres : «Ils ont compris que
je faisais autrement. Le jour où vous
n’avez plus envie de faire autrement,
vous n’avez plus qu’à prendre la retraite.
Et c’est dommage, parce que la passion
ne mène pas à la retraite.» Comprenez
que Sbarro n’est pas près de renoncer à
sa légendaire salopette rouge : «Je me
serais intéressé à la retraite à 65 ans,
pas à passé 80 ans.» Et ce qui est valable
pour lui l’est aussi pour ses collaborateurs,
au bénéfice respectivement de 39
ans et 30 ans de maison : «L’un d’eux
avait travaillé 48 ans à mes côtés. On ne
reste pas aussi longtemps à faire des
choses particulières sans les aimer. Il
avait 66 ans et avait droit à une retraite
bien méritée. Je lui ai dit : Jean-Pierre, si
vous partez vous allez vous suicider dans
6 mois, et je vous annonce que je n’aurai
pas le temps de venir à vos funérailles.
Si vous restez, vous pouvez prendre vos
vacances quand vous voulez, à la condition
de ne pas partir juste quand j’ai
besoin de vous…»
«JE NE M’ACCROCHE À RIEN,
JE SUIS EN BONNE SANTÉ,
JE CONTINUE MA VIE COMME
SI J’AVAIS 50 ANS !»

11
Chaque année, de nouvelles créations sont exposées sur le stand
Sbarro, à Palexpo. En arrière-plan, Françoise, la complice de toujours.
L’une des 500 créations de Sbarro parquées dans
ses ateliers de Grandson.
Une journée d’initiation dans les ateliers du maestro.
Les élèves de l’école Sbarro présentent chaque année une
oeuvre de leur choix (ici, une réplique de Porsche 904).
Franco Sbarro continue de fasciner les jeunes.

AUTO 290
PASSION
Au service de sa
Majesté Aston Martin
Jonathan Hartop est tombé tout petit dans la marmite Aston.
Sans doute ce qui lui donne ce petit air d’agent secret.
Rencontre dans son antre de Montchoisi, à Lausanne. Par Pierre Thaulaz
Jonathan Hartop au côté de la mythique DB5.
Un père de légende ?
Il ne nous en a jamais parlé. Je suis
toujours en contact avec son meilleur
ami qui va vers ses 90 ans. Tous deux
s’étaient rencontrés peu après la guerre.
Il m’a dit : «Si je savais quelque chose,
je te le dirais. On allait au pub, on buvait
une bière, on parlait de voitures, on parlait
de nos bonnes amies, on reparlait de
voitures, et plus la soirée avançait et plus
on parlait de nos bonnes amies. Mais de
la guerre, non.»
AUTO : Vous êtes né en
Angleterre ?
Jonathan Hartop : A quelques
kilomètres de l’ancienne usine Aston
Martin. J’ai trois sœurs aînées, dont une
qui a 6 ans de plus que moi. On l’amenait
à l’école et, en rentrant, ma mère
s’arrêtait dans la petite ville de Newport-
Pagnell. Elle me laissait sortir de notre
vieille Morris Minor break et j’avais le
droit de regarder les voitures.
Des modèles qui vous faisaient
déjà rêver ?
C‘était beau à voir, mais dans les années
60, on entendait surtout parler de Lotus
et de formule 1. C’était l’époque des Jim
Clark et Graham Hill, puis de Jochen
Rindt et d’Emerson Fittipaldi.
Quand êtes-vous arrivé en Suisse ?
A 8 ans. Par la suite, j’ai été renvoyé en
Angleterre dans un internat. Puis j’ai
perdu mes parents et ma sœur aînée
est devenue ma représentante légale. A
16 ans je lui ai dit : «L’internat, ce n’est
pas pour moi, je veux rentrer à la maison,
en Suisse.»
Vous êtes donc plus Suisse qu’Anglais ?
Je crois quand même, même si je ne
renie pas mes origines britanniques. Une
partie de la famille de mon père venait
d’Aberdeen, en Ecosse.
C’était un homme de l’aviation ?
Mon père était pilote de la RAF pendant
la guerre. Il a rejoint la réserve en 1938,
à l’âge de 20 ans. Il pilotait des bombardiers
Hampden. Il a été capturé en 1941
près de Brest et il est resté dans différents
camps de prisonniers, dont le dernier
où il a passé plus de 2 ans. C’était le
fameux camp qui a inspiré «La Grande
évasion», le film avec Steve McQueen.
Mon père préparait des cartes géographiques
pour que d’autres prisonniers
puissent s’échapper.
Vous ne partagiez pas la même passion
pour l’aviation ?
Si, mais à 17 ans, je devais gagner ma
vie et j’ai effectué un apprentissage de
mécanicien auto. J’aimais bien bricoler,
j’étais content d’apprendre dans un
domaine qui m’intéressait déjà. Je suis
entré dans le monde automobile sans
jamais penser que j’allais y rester toute
ma carrière. Ça fait plus de 40 ans.
Dont une bonne partie chez
Aston Martin ?
J’étais chez Rolls Royce Motor Cars
International, à Lausanne, lorsque j’ai
reçu un coup de téléphone de M. Keller
(réd. : propriétaire du garage du même
nom, à Genève). Il m’a dit de manière
confidentielle qu’il était en train de discuter
avec Aston. Dans les années 90,
l’usine ne fabriquait que 45 voitures par
année. Ils avaient l’idée de sortir la DB7,
mais il fallait la distribuer. En fait, c’est
un ancien de Rolls-Royce que je connaissais
qui mettait en place les concessionnaires.
Il avait dit à M. Keller : «Je veux
bien vous donner Aston mais vous allez
chercher Hartop.» Mais ça, je l’ai appris
longtemps après. J’avais 34 ans et j’ai
appelé ce copain à l’usine Aston. C’est
clair qu’il ne pouvait pas me dire grandchose,
donc je lui posais des questions et
en même temps je faisais les réponses.
Et ça me donnait une idée de ce qu’il
avait en tête.

13
LA DB5 C’EST UN MYTHE,
NE SERAIT-CE QUE GRÂCE
À JAMES BOND.
Et ça vous a convaincu ?
Pas seulement. La première fois que j’ai
vu la DB7 qui a été lancée au Salon de
Genève, en 1993, je l’ai trouvée magnifique.
J’ai pensé : «Cette voiture va marcher».
Et pourquoi avoir quitté Genève
pour Lausanne ?
Le Garage Keller a été vendu à de nouveaux
propriétaires autrichiens avec
qui je ne m’entendais pas trop. On s’est
séparés en 2007 et en 2008 j’ouvrais ici.
J’ai toujours pensé que Lausanne était
une ville qui correspondait bien à Aston,
à savoir discrétion, classe et élégance.
On est proche de la gare et l’avenue
Montchoisi qui descend jusqu’à Pully est
une artère assez bien fréquentée.
Vos clients sont plutôt adeptes de
voitures classiques ?
On a un joli mélange. On peut s’occuper
des anciennes Aston DB4, DB5, DB6,
voire des V8 des années 70-80. On fait
aussi pas mal de DB7.
La plus élégante, la DB5 ?
La DB5 c’est un mythe, ne serait-ce
que grâce à James Bond. C’est aussi un
modèle très abouti, une évolution de la
DB4 de 1958. La base a été dessinée par
Aston et après Touring s’est chargée de
peaufiner le design. Le moteur tout alu,
double arbre, 4 litres de cylindrée, 280 ch,
plus de 300 ch pour la version GT, a beaucoup
de couple. On n’est jamais vraiment
dans les hauts régimes, rien à voir avec
certaines italiennes de l’époque.
Une DB5 qu’il vous arrive de conduire ?
Celle-ci était exposée au Salon de l’auto
de 1964.
D’autres modèles qui vous plaisent ?
J’ai eu l’occasion de rouler dans une
Ulster, un modèle des années 30. Une
expérience extraordinaire. La V8 des
années 70-80 est une belle auto, du travail
entièrement fait à la main, mais ce
n’est pas ma préférée. Par contre, j’aime
beaucoup la DB7.
David Brown n’était plus en vie ?
Il est mort en 1993. Ils lui avaient
demandé de pouvoir utiliser les initiales.
C’est quelqu’un d’important pour
la marque ?
Sans lui la marque n’existerait pas. Juste
après la guerre, les petits constructeurs
avaient de grandes difficultés financières
et il a racheté Aston Martin pratiquement
pour un franc symbolique. La même
année il a repris Lagonda. Il avait ainsi
accès à l’extraordinaire 12-cylindres
de 4 litres et demi conçu par Monsieur
Bentley.
La magie Aston Martin-Lagonda
opère encore ?
Oui, il y a toujours une ferveur pour cette
marque plus que centenaire et qui a une
histoire assez particulière, souvent au
bord de la rupture. Ce sont chaque fois
des passionnés qui l’ont sauvée.
On parle beaucoup d’Aston Martin
en ce moment, pas forcément de
manière positive ?
On ne va pas se voiler la face. La nouvelle
Vantage est une excellente voiture,
les acheteurs en sont enchantés, mais
elle n’a pas eu le démarrage souhaité.
C’est une version un peu plus sportive,
un peu plus tapageuse, et les anciens
clients Aston ne s’y retrouvent peut-être
pas vraiment. Il faut un peu de temps,
mais je pense que ce modèle va marcher.
Il y a beaucoup d’espoir avec la nouvelle
DBX de 550 ch, une voiture au design très
élégant. Les livraisons vont commencer
dans un peu plus de 5 mois, on verra ce
qu’on verra.
Donc plutôt optimiste ?
Très optimiste. Maintenant, la situation
économique dans le monde est ce qu’elle
est.
On évoque de nouveaux investisseurs ?
On parle en effet d’un Canadien qui
reprendrait une bonne partie des actions.
C’est un peu l’histoire d’Aston Martin qui
se répète.
Vous repensez parfois aux différents
lieux de votre enfance ?
Oui, dès lors que certains anniversaires
pas très agréables font qu’on repense à
notre jeunesse. Le break Saab que vous
voyez dehors, je l’ai vu par hasard à Paris.
Mon père s’était offert le même modèle
en 1968, à la couleur près. C’était sa
première voiture neuve, on était quatre
gamins, les chiens… Il y a l’aspect émotionnel,
on ne réfléchit pas, on achète !

AUTO 290
RENCONTRE
Il était une fois le salon
Un salon, pourquoi, pour qui, à quelle fréquence ? Tout un chapelet de
questions actuelles dont les réponses ont un impact direct sur le présent
et l’avenir d’institutions jusque-là considérées comme «inébranlables».
Parmi celles-ci, le GIMS (Geneva International Motor Show) qui
n’échappe pas à cette fracture de la tradition. Par Gérard Vallat
Mis à mal dans tous les domaines
d’activités, notamment l’automobile,
mais aussi l’horlogerie,
industrie importante pour notre pays,
les salons «traditionnels» souffrent
essentiellement de la mutation de nos
sociétés vers un univers désormais
focalisé sur la virtualité numérique.
Depuis 2014, les salons de l’automobile
de Francfort, Paris, Genève et Detroit,
essuient des vagues de défections
massives. Récemment, Volkswagen a
annoncé que la marque n’aura pas de
stand au Mondial de Paris. Emboîtant
le pas des allemands, Fiat, Ford, Volvo,
Nissan, Infiniti et Opel ont aussi déclaré
forfait. S’ajoutant à ces nouvelles peu
réjouissantes, on apprenait que le salon
de Francfort, né en 1897, devra migrer
vers une autre ville allemande pour
sa prochaine édition. Mutation également
dans les halles de Palexpo, où
un grand nombre de marques a quitté
cette année le navire genevois. Citroën,
Ford, Jaguar, Land Rover, Lamborghini,
Mini, Mitsubishi, Nissan, Opel, Peugeot,
Volvo et même Tesla, dont l’absence
peut paraître incongrue du fait du virage
résolument électrique pris par la manifestation
genevoise, sont aux abonnés
absents. Réagissant à cette mutation,
les têtes pensantes du GIMS ont imaginé
un nouveau concept à découvrir dans la
halle 7.
LES SALONS «TRADITIONNELS»
SOUFFRENT ESSENTIELLEMENT
DE LA MUTATION DE NOS
SOCIÉTÉS VERS UN UNIVERS
DÉSORMAIS FOCALISÉ SUR LA
VIRTUALITÉ NUMÉRIQUE.

15
QUOI DE NEUF ?
Tout d’abord le «GIMS Discovery Drive»
qui propose durant la durée de l’événement
un circuit de 456 mètres composé
de différents virages, ainsi que de lignes
droites permettant de tester divers véhicules,
électrique, hybrides, hydrogènes
et gaz naturel. L’occasion unique de se
faire un avis sur cette nouvelle famille
automobile. Plus exclusive, la «VIP Days»
du 4 mars mettra en scène des personnalités
des secteurs de l’automobile et de
la technologie. Ces derniers échangeront
sur : les derniers développements du côté
des véhicules autonomes - la progression
des véhicules électriques et le rôle
de l’industrie automobile dans le développement
durable - la transposition des
technologies de pointes utilisées dans
le sport automobile - la transformation
numérique et technologies novatrices de
l’automobile. Pour assister à cette journée,
au cours de laquelle ils auront la
primeur des nouveautés de ce GIMS 2020,
les participants devront s’acquitter d’une
finance d’entrée de 250 francs.
APRÈS VOUS MONSIEUR LE DIRECTEUR
A la direction du salon de l’automobile
depuis 2011, André Hefti a remis les
clés de la fonction à Olivier Rhis pour
2020. Sachant désormais que ce dernier
a donné sa démission, l’occasion s’est
présentée de demander à André Hefti
s’il pourrait être tenté de réintégrer son
ancien poste ? Réponse sans équivoque,
«Oh non, cette fois-ci ma retraite est
définitive». Eh oui, la direction du GIMS
était déjà une seconde vie professionnelle
pour André Hefti qui a mené son
existence dans pratiquement toutes les
facettes du monde de l’automobile.
AUTO : comment êtes-vous tombé dans
le chaudron de l’automobile ?
André Hefti : Enfant, j’ai toujours voulu
être mécanicien, mais mes parents ne
voulaient pas. Alors j’ai fait une école de
commerce, puis à 20 ans j’ai reçu l’autorisation
de faire mon apprentissage de
mécanicien chez Renault. Ensuite j’ai
intégré le service après-vente, puis les
relations publiques toujours dans cette
même marque.
Au fait, pour un Zurichois vous parlez
parfaitement le français ?
Je vis à Zurich, mais je suis Glaronnais
d’origine. J’ai perdu mon père alors que
j’avais 5 ans et ma mère qui travaillait
ne pouvait pas toujours s’occuper
de moi. Enfant, j’ai aussi vécu dans la
famille de mon père à Villars-Tiercelin,
où j’ai appris le français, ce qui a pas mal
décidé de mon parcours professionnel.
Au cours de ce parcours, vous avez
été «Monsieur compétition» chez
Renault Suisse ?
Un très bel épisode de ma carrière en
effet. En 1977, Renault développait sa
présence en compétition, et un jour
mon patron de l’époque m’a demandé
si j’étais intéressé de gérer un département
sport. J’ai demandé à réfléchir,
mais il m’a exigé ma réponse pour le lendemain.
J’étais très heureux de prendre
la responsabilité de la première Coupe
Renault 5 Elf. Cette aventure a duré de
très belles et longues années.
Parlons maintenant de vos débuts au
salon de l’automobile ?
J’ai commencé en 1974, à l’ancien
Palais des expositions. Je me souviens
de l’année où j’étais chargé des essais.
Nous étions installés sur la plaine de
Plainpalais et nous emmenions les
clients pour tester les voitures. Une
année, on présentait la nouvelle Alpine et
Patrick Depailler, le pilote de F1, faisait
les démonstrations. A cette époque, la
circulation n’était pas celle d’aujourd’hui
et les limitations n’existaient pratiquement
pas. Je me rappelle que notre circuit
passait par la campagne, à hauteur
de Plan-les-Ouates, où les paysans nous
couraient après parce qu’on roulait trop
vite. Il me reste tellement de souvenirs
de l’ancien Palais. Le bar enfumé au
sous-sol, où tous ceux qui travaillaient
au salon se retrouvaient, comme nos
habitudes le midi au restaurant Harry
Marc à Carouge, pour son fameux
Chateaubriand. Vraiment inoubliable.
C’était bien joli Plainpalais, mais sans
Palexpo le salon aurait quitté Genève.
Pour cela on peut remercier le président
Perrot qui a œuvré pour que le Palexpo
soit inauguré en 1982.
Quelques années plus tard vous
prenez du grade ?
J’étais passé aux relations publiques de
Renault en 1978. Ensuite, lorsque mon
chef est parti en retraite j’ai repris son
poste. On était au début des années 80, à
cette époque j’étais devenu responsable
de l’organisation du stand. On commençait
à construire des structures chaque
année différentes et plus spectaculaires.
Au cours de ces années les hauteurs
de stands étaient limitées et lorsqu’on
regardait celui de Renault depuis le premier
niveau, on voyait un bar derrière. A
Paris la direction n’aimait pas voir un bandeau
de publicité pour un alcool. Alors il
m’a fallu pas mal de temps pour racheter
cet espace publicitaire et le remplacer par
Renault. Ce qui est amusant c’est qu’il
a fini par gêner les exposants d’autres
manifestations. C’est sûrement un autre
Hefti qui a dû s’en débarrasser.
Suite page 16.

AUTO 290
RENCONTRE
Les marques présentent toujours plus de modèles
électriques mais la passion de l’automobile subsiste
et ce, même chez les plus jeunes.
André Hefti, ici aux côtés de Neel Jani et
Marcel Fässler, a toujours tenu une place
importante dans le sport automobile.
Incontournable sur ce stand, vous avez
fini par le quitter pour prendre
la direction du salon ?
Oui, c’est amusant ce parcours. J’étais
quasiment à l’âge de la retraite en 2010,
lorsqu’au cours d’une réunion des
importateurs d’automobile mon nom
est venu sur la table quand on cherchait
le remplaçant de Rolf Huser, l’ancien
directeur. Je n’étais pas trop chaud, je
pensais à profiter de ma liberté, mais
j’ai accepté cette charge dès 2011. Après
tant d’années, je passais de l’autre côté
de la barrière.
De nouvelles responsabilités, mais
qui ont aussi causé parfois des
situations cocasses ?
Cette activité est extrêmement variée,
des contacts avec les constructeurs
exposants, jusqu’aux moindres détails
d’organisation. Beaucoup de travail,
mais j’avais une équipe formidable pour
gérer cette organisation.
Quel est le meilleur souvenir de
cette période ?
Incontestablement l’exposition des
24 Heures du Mans en 2014. Un rêve que
je nourrissais 16: voir, à Genève, les voitures
qui s’étaient imposées dans cette
grande course. Ce n’était pas simple
à organiser, mais heureusement nous
avons été soutenus efficacement par
notre partenaire Rolex.
Il y a aussi eu des jours difficiles ?
Bien sûr, il y a toujours des difficultés,
mais on faisait toujours en sorte que
cela ne se voie pas. Une année nous
avons eu beaucoup de neige sur la côte.
Les visiteurs n’arrivaient pas à circuler
entre Genève et Lausanne. C’était assez
stressant.
A la fin de votre mandat vous avez
connu la mutation des salons et
particulièrement du GIMS ?
Tous les salons, pas seulement automobile,
sont tous en train de changer.
Les exposants ont d’autres objectifs et
en fonction de ceux-ci, ils participent
ou pas à un salon. Le public également
change. Un salon doit être une fête et
aussi une vitrine sur l’avenir. Ce qui se
passe à Genève cette année est révélateur
d’une nouvelle ère.
La voiture fait-elle toujours rêver ?
Incontestablement, la preuve est donnée
chaque année à l’ouverture des portes,
les visiteurs se ruent dans les allées pour
aller tout d’abord voir le stand Ferrari. Je
suis sûr que la part de rêve existe toujours
et que les salons répondent à ce
besoin. Le numérique fait partie de nos
vies aujourd’hui, mais on ne peut que
toucher un écran, pas la réalité.
Que ferez-vous de votre temps libre ?
J’ai énormément de projets. Je me rendrai
bien sûr toujours sur les salons et je
suivrai de plus près le sport automobile.
J’ai le projet d’assister aux 500 miles d’Indianapolis
et à la course de côte de Pikes
Peak et des courses que je n’ai jamais
vues. Je suis aussi membre du comité
d’Auto sport suisse, ce qui m’occupe
également.
CHAQUE ANNÉE À L’OUVERTURE
DES PORTES, LES VISITEURS SE
RUENT DANS LES ALLÉES POUR
ALLER TOUT D’ABORD VOIR LE
STAND FERRARI.

17
UN PEU D’HISTOIRE…
Les premières expositions de véhicules
automobiles ont eu lieu dans les dernières
années du XIX e siècle, à l’époque
ou l’automobile en était à ses débuts.
Ces expositions étaient jumelées à des
foires ou à des expositions industrielles
au cours desquelles on proposait de
découvrir les rares exemplaires de
voitures à pétrole. Ensuite on a connu
les premiers concours d’élégance auxquels
participaient les artisans carrossiers.
Au fil du temps, ces différentes
manifestations se transformèrent en
petits salons en plein air, exclusivement
dédiés aux automobiles. Vint alors
en 1896 le premier véritable salon de
l’automobile. Organisé à Londres il est
baptisé «Horseless carriage exhibition»
(exposition de voitures sans chevaux).
Cette première sera suivie du premier
salon de Paris en 1898, la capitale
française étant alors considérée également
comme étant celle de l’automobile.
D’autres salons virent le jour à la
suite, à commencer par ceux de Turin et
Berlin en 1900. Concernant le salon de
l’automobile de Genève, il faut attendre
1905, date de sa première édition au
Palais du Conseil Général. Se déroulant
au printemps, sur terrain neutre,
de par le fait que la Suisse n’était pas
productrice d’automobile, ce salon était
et reste aujourd’hui encore le premier
grand rendez-vous de l’année. Une particularité
que les marques ont toujours
appréciée pour présenter leurs premières
mondiale.

AUTO 290
SPORT AUTOMOBILE
La dernière Rebellion
Formation incontournable de l’endurance depuis treize saisons,
Rebellion a annoncé son retrait définitif du sport automobile
dès après les prochaines 24 Heures du Mans. Par Gérard Vallat
L’annonce a fait l’effet d’une bombe
dans le microcosme de l’endurance
déjà très malmené depuis
la fin annoncée de la catégorie reine
LMP1. Archi-dominée par les constructeurs
Audi, Porsche et Toyota, la discipline
n’a dû sa survie qu’à l’engagement
passionné d’équipes comme Rebellion.
Toujours en quête d’un règlement en
adéquation avec la situation mondiale
qui ne laisse plus vraiment place au sport
automobile «traditionnel», les décideurs
ont pondu la classe Hypercar en
laquelle peu de monde croit réellement.
Néanmoins, il y a quelques semaines,
Rebellion annonçait une alliance avec
Peugeot pour construire et développer
une telle machine. La nouvelle n’a pas
véritablement convaincu les sceptiques.
La suite leur a donné raison, avec l’officialisation
de l’accord entre l’ACO/FIA,
autorité européenne de l’endurance et
son équivalent américain IMSA. Cette
nouvelle relation a immédiatement
engendré une nouvelle réglementation
nommée LMDh, qui prévoit une voiture
acceptée des deux côtés de l’Atlantique.
LMDH, QUÈSACO ?
La définition provisoire du LMDh est
«Le Mans Daytona hybride», ce qui
signifie prototype basé sur un châssis
agréé par les organisateurs dans le
catalogue actuel du LMP2. Un châssis
autour duquel chaque constructeur peut
interpréter une carrosserie à l’image de
ses modèles de série, et sur lequel sera
greffé un moteur de sa conception équipé
d’un système hybride commun à tous.
L’idée de ce concept étant de réduire
les coûts, en proposant des voitures
compétitives très proches les unes des
autres. En fait, la base de ce que réclame
le sport, une notion malheureusement
écornée depuis qu’est apparue la BOP
(balance de performances). Un concept
qui devrait disparaitre avec cette nouvelle
réglementation. Oui, sauf si l’ACO (autorité
régnant sur les 24 Heures du Mans)
maintient sa réglementation Hypercar…
pour satisfaire Toyota ! Un choix difficile
pour les maitres du Mans et du WEC
dont la survie est due en grande partie
à l’engagement de Toyota. Mais aussi
de teams comme Rebellion. Alors, si à
l’heure actuelle nous ne connaissons pas
les détails qui ont entrainé Alexandre
Pesci à jeter l’éponge, on peut se poser la
question et trouver un début de réponse
dans les méandres de la réglementation.
Un sujet sur lequel nous reviendrons
pour rendre l’hommage qui convient
à l’engagement d’une équipe qui a fait
énormément de bien au sport automobile
Suisse et mondial.
L’Oreca du Cool Racing.

19
Jonathan Hirschi.
Mathias Beche au volant
de la Ligier InterEuropol.
Louis Delétraz.
BONNES NOUVELLES…
Heureusement, quelques bonnes nouvelles
de l’endurance Swiss-made atténuent
légèrement le retrait annoncé de
Rebellion. Parmi celles-ci, l’engagement
de louis Delétraz au volant d’une des deux
Rebellion R13 qui feront leur tournée
d’adieu. Renouvelant son engagement en
F2, le Genevois épaulera Romains Dumas
et Nathanaël Berthon aux 6 Heures de
Spa et aux 24 Heures du Mans. Engagés
quant à eux en LMP2, Jonathan Hirschi et
Mathias Beche prendront part au championnat
ELMS, au volant de l’Oreca de
Duqueine Engineering pour le neuchâtelois
et la Ligier du team InterEuropol
Compétition pour le genevois. Confirmé
également, l’engagement aux 24 Heures
du Mans de l’Oreca du Cool Racing que
se partagent Antonin Borga/Nicolas
Lapierre/Alexandre Coigny. Ajoutons
pour conclure ce chapitre, la présence de
Marcel Fässler au Mans, dans le baquet
de la nouvelle Corvette C8.
Marcel Fässler au volant de la C8.

AUTO 290 PROFIL
20
Mon casque et moi
Vital pour sa sécurité, le casque reflète l’identité et la personnalité
de celui qui le porte. Cette rubrique a pour ambition de mieux
connaître ces pilotes qui font briller nos couleurs.
Sébastien Buemi Par Gérard Vallat
Âge : 31 ans
Débuts karting : 1997 championnat suisse
Débuts voiture : 2004 Formule BMW
Premier contrat pro : 2008 GP2
Statut actuel : Pilote Toyota – Formule E
3 e pilote Red Bull F1
Présent sur tous les fronts :
Endurance avec Toyota, Formule
E dans le baquet d’une Nissan, et
troisième pilote Red Bull F1, Sébastien
Buemi est à la tête d’un palmarès très
éloquent. Champion du monde d’endurance
en titre, double vainqueur des
24 Heures du Mans, champion du monde
de Formule E en 2016 et vice-champion
en titre, le Vaudois de 31 ans est actuellement
l’incontestable meilleur portedrapeau
des couleurs suisses en sport
automobile.
Meilleur moment de ta carrière ?
Difficile à décider, parce qu’il y en a eu
plusieurs, mais je dirais mon premier
départ en F1. C’était mon rêve et l’objectif
de gosse. Ensuite, marquer mes premiers
points en F1, remporter les 24 Heures
du Mans en 2018, après ce qui nous était
arrivé en 2016, puis décrocher le titre en
Formule E. Beaucoup de bons moments.
Ton plat favori ?
J’aime bien les pâtes. Sur les course de
Formule E je peux commander ce que je
veux, alors j’apprécie toujours un bon plat
de pâtes.
Boisson préférée ?
Je vais dire le Red Bull, mais j’apprécie
également un bon verre de vin et l’eau
naturellement.
Dernier livre ?
La biographie de Rafael Nadal.
Dernier film ?
Je suis souvent dans les avions, alors je
vois pas mal de films. Je pense que j’ai vu
récemment le dernier Fast and Furious.
Quel est ton genre de musique ?
J’écoute de tout, Hip-hop RnB, ce qui
passe à la radio en fait.
As-tu un héros ?
Mon épouse, est mon héroïne et mon
pilier. Je ne suis pas souvent à la maison,
elle gère seule tout le quotidien, les
enfants etc.
Avec quel personnage passerais-tu un
peu de temps ?
Roger Federer, j’admire sa carrière et
sa longévité dans son sport. En termes
d’image, il fait tout juste. C’est un
exemple.
Tes hobbys ?
Quand je peux, je fais du ski, et du fait
de mon emploi du temps j’apprécie tout
particulièrement les moments que je
passe avec ma famille.
Si tu n’étais pas pilote ?
Franchement je ne sais pas, j’ai commencé
tellement tôt le sport mécanique.
Mais je pense que je travaillerais au
garage familial, avec mes parents et
mon frère.
La couleur de ton casque ?
Elle a beaucoup évolué. J’étais tout petit
lorsque j’ai décoré mon premier casque.
Il y avait du jaune et du vert, mais dès
que je suis passé chez Red Bull, il a fallu
s’adapter à leurs couleurs. Il reste un
peu des origines, et notamment la croix
suisse.
Le choix du casque ?
Plus jeune j’utilisais des Araï et depuis
la F1 je suis passé chez Bell. Le support
technique est parfait et au fil des années
les gens de Bell sont devenus des amis.

Publireportage: En forme au volant après 70 ans
EN FORME AU VOLANT
APRÈS 70 ANS
Vous avez plus de 70 ans et
conduisez une voiture? Alors
voici une bonne nouvelle pour
vous: depuis le 1.1.2019, l’âge
du contrôle médical périodique
pour les conducteurs a été repoussé
à 75 ans au lieu de 70.
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au volant jusque-là, vous devez
faire preuve de responsabilité.
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interactif.
Le report de cinq ans du contrôle médical
est réjouissant. De fait, l’état de santé et la
capacité de conduire des septuagénaires
sont en progression constante. Félicitations!
Toutefois, il est de votre responsabilité de
préserver votre forme au volant jusqu’à
75 ans. À plus forte raison si vous faites
des excursions en voiture avec vos petitsenfants:
mieux vous conduirez, plus vous
serez sûr sur la route et plus vous passerez
une belle journée avec eux. Une conduite
sûre est le fruit de toute une vie d’apprentissage
et de formations. Et c’est une bonne
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toujours plus dense, et les signalisations et
les lois changent.
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moyens de transport. Il s’agit toutefois avant
tout, grâce à des tests et à des exercices
simples, de vous inciter à vous entraîner
activement aujourd’hui pour passer sans
crainte le contrôle médical à 75 ans. En
vous amusant!
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AUTO 290
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Accidents de la route
Groupe à risque :
les jeunes adultes
Statistiquement parlant, les jeunes adultes ont un
risque supérieur à la moyenne d’être impliqué dans un
accident de la circulation, de subir des blessures graves
ou même d’en mourir. Les causes en sont multiples.
de nouvelles sensations et expériences.
Ce qui peut à son tour encourager les
jeunes à prendre des risques et à se
surestimer. Dans la circulation routière,
ces deux tendances sont extrêmement
dangereuses et peuvent provoquer des
accidents dévastateurs.
Il est interdit d’utiliser un téléphone portable en conduisant.
Le temps de réaction peut augmenter jusqu’à 5 secondes.
Selon le professeur Lutz Jäncke, de
l’Université de Zurich, les jeunes adultes
ne sont pas en mesure d’assumer totalement
leur responsabilité personnelle.
Ils ont besoin de conditions-cadres, établies
par des personnes externes, afin
de pouvoir s’entraîner à l’autodiscipline,
développer leur motivation et adopter un
comportement d’apprentissage. Dans
une interview, Lutz Jäncke déclare : «Il
s’agit d’éducation. Et l’éducation ne fonctionne
qu’à travers la fonction de modèle
que revêtent les parents et la société.»
(Source : Prof. Dr. rer. nat. Lutz Jäncke, «Denn sie
wissen nicht was sie tun», UZH, 2012)
Il est certes réjouissant de constater
que depuis quelques années,
le nombre d’accidents est en diminution.
Nous pouvons imputer cette
tendance aux nombreuses mesures de
prévention dans les écoles et les écoles
professionnelles, mais aussi présentées
sur place, sur les lieux où les jeunes
adultes se rencontrent le week-end, en
soirée et dans la nuit. Les parents aussi
sont mis au défi de prendre leurs responsabilités
et de montrer l’exemple.
POURQUOI LE RISQUE EST-IL PLUS
ÉLEVÉ POUR LES JEUNES ADULTES ?
L’évolution d’enfant à adulte implique
non seulement des transformations physiques,
mais aussi de nombreux changements
psychiques. A cela s’ajoute une
curiosité sans bornes et la recherche
d’expériences totalement nouvelles et
jamais vécues encore. Dans la puberté, ce
besoin est à son apogée. Parallèlement,
le besoin d’attachement prend la direction
opposée – ce qui, à l’âge adulte,
changera à nouveau. Chez les jeunes
adultes, le cortex cérébral préfrontal
n’est pas encore totalement développé.
En général, les garçons mettent plus de
temps que les filles pour atteindre le
développement complet. C’est pour cette
raison physiologique que les jeunes ne
peuvent résister que difficilement aux
tentations et stimuli les incitant à vivre
QUELLES SONT LES CAUSES
DES ACCIDENTS ?
Il est réjouissant de constater que durant
les dernières années, le nombre d’accidents
a diminué. Malgré cela, en 2018,
19 personnes de 18 et 24 ans ont perdu
leur vie sur la route, et 418 jeunes ont
été grièvement blessés. En moyenne, de
2013 à 2017, les accidents ont provoqué
32 morts et 453 blessés graves par an.
Jusqu’en 2016, le risque le plus élevé
pour les jeunes se situait dans le fait de
conduire ou d’être à la place du passager
dans une voiture. En 2016, cela a changé
pour la première fois : le nombre de blessés
graves était plus élevé pour la moto
que pour la voiture. On peut en déduire
que le développement de la technologie
et de la sécurité des voitures porte ses
fruits. Selon les statistiques établies

23
LES JEUNES ADULTES NE
SONT PAS EN MESURE
D’ASSUMER TOTALEMENT LEUR
RESPONSABILITÉ PERSONNELLE.
ILS ONT BESOIN DE CONDITIONS-
CADRES, ÉTABLIES PAR DES
PERSONNES EXTERNES.
Pour la formation à la conduite,
la conduite accompagnée est
extrêmement importante. À cet
égard, les parents ont un rôle
important à jouer.
par le BPA (Bureau de prévention des
accidents), les principales causes des
accidents occasionnés par les jeunes
conducteurs sont distraction, inattention,
vitesse et non-respect de la priorité.
Les nuits en fin de semaine demeurent
potentiellement dangereuses pour les
jeunes adultes.
leur permis de conduire avant d’avoir
atteint 18 ans, ils disposeront de beaucoup
de temps pour acquérir une bonne
expérience de la conduite. L’ACS préconise
aux futurs apprentis conducteurs
de faire 3000 km au moins de conduite
d’apprentissage avant l’examen. Afin de
garantir un démarrage optimal dans la
formation à la conduite, il faudrait effectuer
trois heures de conduite au moins
avec un moniteur d’auto-école avant de
débuter avec les conduites accompagnées
par les parents.
FAIRE DE LA PRÉVENTION ET CRÉER
DES MODÈLES DE COMPORTEMENT
En Suisse, les forces de police, les associations
et les organisations s’engagent
activement dans la prévention au sein
des écoles et des écoles professionnelles.
Elles sensibilisent les jeunes
conducteurs potentiels aux risques
encourus dans la circulation routière et
démontrent les principes physiques qui
prévalent de manière irrévocable. Nous
savons depuis longtemps combien ce
travail est important. Mais les jeunes ont
besoin de pouvoir s’orienter à l’aide de
modèles de comportement. Pour adopter
le bon comportement dans la circulation
routière, le rôle des parents est particulièrement
important. Ils montrent le
chemin à prendre et laissent les jeunes
conducteurs l’emprunter seuls, plus
tard. Comme mentionné plus haut, à 17
ans, le cortex préfrontal n’est pas totalement
développé. Il faut donc d’une
part leur donner des conditions-cadres
(par ex. 0,0 pour mille d’alcool pour les
jeunes conducteurs, permis de conduire
à l’essai pour jeunes conducteurs, formation
continue obligatoire pour jeunes
conducteurs) qui éliminent certains
risques et augmentent leur sécurité sur
la route. D’autre part, ils ont justement
besoin du soutien de leurs parents. A
partir du 1er janvier 2021, les jeunes
adultes vont pouvoir commencer leur
formation de conduite anticipée à 17 ans
déjà. Comme ils ne pourront pas passer
Nouveautés formation
FORMATION –
PLUS QU’UN SEUL
JOUR OBLIGATOIRE
A partir de 2020, la formation
continue obligatoire (auparavant
formation en deux phases) ne dure
plus qu’un seul jour (7 heures).
Elle devra être effectuée dans la
première année suivant l’examen
de conduite.
Règle pour les permis de conduire
à l’essai, valables jusqu’à 2020 ou
plus tard :
Seule la nouvelle journée de
formation continue obligatoire doit
être effectuée, ou il faut apporter
la preuve que le cours 1 WAB a été
suivi.
FORMATION DE
CONDUITE ANTICIPÉE
À PARTIR DE 17 ANS
Office fédéral des routes,
valable à partir du 01.01.2021
Toute personne qui acquiert le permis
d’élève conducteur avant l’âge
de 20 ans doit désormais effectuer
une phase de formation de douze
mois. Comme l’âge minimum pour
l’obtention du permis de conduire
pour voitures ne sera pas relevé,
le permis d’élève conducteur peut
dorénavant être obtenu à l’âge de
17 ans déjà. Pour les personnes
qui acquièrent le permis d’élève
conducteur après l’âge de 20
ans, le règlement actuel reste en
vigueur.

AUTO 290 PRÉPARATIFS MOTO2
24
La saison avant la saison
Pour les coureurs professionnels, la pause
d’hiver signifie tout sauf inactivité – les mois
de décembre à mars sont caractérisés par
l’entraînement, les préparatifs stratégiques
et la planification détaillée, ainsi que de
quelques jours sur circuit.
Tom Lüthi : Je ne me réfère probablement pas exclusivement
aux pilotes quand je dis que le laps de temps
entre la fin de la saison passée et le début de la nouvelle
saison est au moins aussi déterminant pour le succès dans le
championnat que la saison en soi. Et pourtant, pour moi, aucune
préparation de saison ne ressemble à une autre – tous les ans,
de nouveaux aspects s’y ajoutent, et je dois cela notamment à
mon équipe et à mes entraîneurs.
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Déficits dans ma forme physique ou dans mon style de conduite,
potentiel non encore exploité dans le domaine de la communication,
de la stratégie ou des méthodes techniques de travail :
autant de thèmes qui s’accumulent pendant et entre les weekends
de course et qui sont volontairement abordés après la
dernière course, en novembre, avant d’être intégrés dans les
préparatifs durant les mois d’hiver. Ainsi, je suis occupé surtout
en décembre et en janvier, quand tout test avec les motos
officielles Moto2 est interdit, avec des thématiques comme
l’entraînement physique, les discussions avec les partenaires
et coaches ainsi que des rendez-vous avec les sponsors et le
planning annuel.
Mais ce n’est pas pour autant que je me tiens totalement éloigné
des circuits: les journées que je passe sur ma BMW S1000RR
sur circuit en Espagne ou sur ma moto de cross en Italie sont
intenses, mais se révèlent définitivement payantes. C’est pour
cette raison que j’ai répété le même schéma cette année encore,
car en février débutent déjà les journées de tests officielles sur
ma moto Triumph Moto2. Depuis la mi-février, j’ai donc passé
presque chaque semaine plusieurs jours sur circuit avec mon
équipe, le LIQUI MOLY Intact GP Team, en Espagne (Jerez)
d’abord, puis au Qatar où la saison 2020 débute le 8 mars avec
la première course.
Actuellement, nous sommes tous très satisfaits de notre état
de préparation, mais les essais de Moto2 sont encore au programme.
Quant à moi, je suis définitivement prêt et ravi de savoir
que, très bientôt, tout recommence !
ESSAIS (tests officiels Moto2)
Jerez : 13/14 février (tests privés) et 19 – 21 février
Qatar : 28 février – 01 mars
PREMIÈRE COURSE 2020 MOTOGP
Qatar | le 08 mars | 14h20 (heure suisse)
Suivez toutes les nouvelles sur le nouveau site
internet de Tom Lüthi : www.tomluethi.ch

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ANS
AUTO 290 SECTIONS ACS 26
Vaud
Calendrier 2020
Nous vous prions de trouver ci-dessous les
différents engagements, participations et
soutiens de l’ACS Vaud pour l’année à venir.
GENEVA INTERNATIONAL MOTOR SHOW (GIMS) 89 e édition –
Palexpo – du 5 au 15 mars – stand n° 2043, Halle 2.
BALÉLEC, 40 e édition – EPFL – le 8 mai, dès 19h00.
SLALOM DE BIÈRE, 55 e édition – Bière, Place d’arme – du 16
au 17 mai.
RALLYE DU CHABLAIS, 17 e édition – Aigle et environs – du
28 au 30 mai.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, 116 e édition – CFR Savigny – le 4
juin, à 18h00.
CONCOURS D’ÉLÉGANCE, 5 e édition – Château de Coppet – du
19 au 21 juin.
LES FULGURANTES, 10 e édition, Rallye de voitures anciennes
– lieu – du 4 au 5 juillet.
SWISS CLASSIC BRITISH CAR MEETING, 29 e édition – Morges
– le 3 octobre.
Vous aimez la voiture et le sport
automobile ?
Nous aussi !
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L’Union Vaudoise des garagistes
propose un réseau de professionnels
performant et défend
les intérêts de chacun.
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Impressionne à
tout point de vue.
Vous n’êtes pas sans savoir que le
Conseil d’Etat a approuvé le nouveau
règlement cantonal sur la gestion
des épisodes de pics de pollution de l’air
visant à mettre en œuvre la loi modifiant
la loi d’application de la loi fédérale sur
la protection de l’environnement.
Un recours a été déposé par le TCS
contre le règlement d’application, avec
demande d’octroi d’un effet suspensif. En
effet, ce dispositif viole la répartition des
compétences entre la Confédération et
les cantons prévue par les lois sur l’environnement
et la circulation routière.
La chambre constitutionnelle de la Cour
de justice a octroyé, le 10 janvier 2020, un
effet suspensif sur les amendes, jusqu’à
ce que la décision sur le recours soit rendue.
Nous confirmons à nos membres
que le dispositif est actif depuis le 15
janvier 2020, mais qu’une tolérance est
toutefois prévue jusqu’au 30 mars 2020.
Aucune contravention ne sera donc donnée
jusqu’au verdict sur ce recours.
Nous recommandons à nos membres
d’attendre la décision de la justice avant
d’acheter ce macaron. N’oubliez pas
également que ce macaron n’est obligatoire
que dans l’hypercentre, qu’en
cas de pic de pollution annoncé et uniquement
entre 6h et 22h. L’autoroute
et la moyenne ceinture ne sont pas
concernées.
Nous vous informons également que
l’ACS ne vendra pas de macarons
Stick’AIR tant que le verdict n’aura pas
été rendu. Nous ne manquerons pas de
vous communiquer de nouvelles informations
dès le verdict reçu. Nous restons
bien évidemment à votre entière disposition
si vous avez d’autres questions !
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AUTO 290
27
Neuchâtel
Agenda 2020
GIMS 2020
Pour 2020, l’ACS Section neuchâteloise a mis en
place différentes activités ouvertes à tous les
passionnés automobiles. Sortez vos agendas !
Sorties organisées avec notre
nouveau partenaire Croisitour
pour le GIMS 2020.
4 MARS Sortie au Salon de l’auto, avec
voyage en car VIP
5 MARS Sortie au Salon de l’auto, avec
voyage en autocar grand confort
12 MARS Cours de conduite actuelle
16 + 17 MARS Roulage sur le circuit de
Catalunya, Barcelone
26 MARS Assemblée générale au Cinéma
Apollo 3, avec séance du film Le Mans 66
21 ET 22 AVRIL Roulage sur le circuit de
Dijon-Prenois
21 ET 22 MAI Roulage sur le circuit Paul-
Ricard, au Castellet
1 er JUIN Stage de pilotage en formule
Renault à Magny-Cours
24 ET 25 AOÛT Roulage sur le circuit de
Magny-Cours GP
7 SEPTEMBRE Stage de pilotage en formule
Renault à Magny-Cours
21 ET 22 SEPTEMBRE Roulage sur le circuit
de Ricardo Tormo, Valencia
26 ET 27 OCTOBRE Roulage sur le circuit
du Lédenon
14 NOVEMBRE Événement automobile
au SCAN
12 DÉCEMBRE Stage de pilotage hivernal
sur glace
Nous sommes heureux de vous proposer,
en partenariat avec l’agence
de voyage Croisitour, deux sorties au
GIMS 2020 (Geneva International Motor
Show).
Découvrez en avant-première, avant
l’ouverture officielle, les stands du GIMS
2020 le mercredi 4 mars 2020, avec
déplacement en car VIP de 16 places
au départ de La Chaux-de-Fonds et de
Neuchâtel. Un brunch vous sera offert
par la Section neuchâteloise sur le
stand de l’ACS. Le prix de cette sortie
exclusive est de CHF 129.– et CHF 119.–
pour les membres ACS. Attention, les
places sont limitées à 16 personnes !
Le comité de l’ACS Section neuchâteloise
est heureux de vous convier à sa 112e
assemblée générale, le jeudi 26 mars
au cinéma Apollo 3, à Neuchâtel. Merci
de nous retourner le bulletin d’inscription
reçu par la poste d’ici au vendredi 6
mars ou de nous contacter directement
par courriel à acs.neuchatel@acs.ch ou
au numéro suivant 032 725 81 22.
Assemblée générale de
la section neuchâteloise
Jeudi 26 mars 2020.
PROGRAMME
18h15 Accueil
18h45 Assemblée générale 2020
20h00 Apéritif dînatoire offert
20h30 Projection privée du film Le Mans
66 réalisé par James Mangold
Au plaisir de vous rencontrer nombreux
lors de cette manifestation.
La deuxième sortie se fera le jeudi 5
mars 2020, avec déplacement en autocar
grand confort **** de 50 places au
départ de La Chaux-de-Fonds et de
Neuchâtel. Un apéritif vous sera offert
par la Section neuchâteloise sur le
stand de l’ACS. Nous vous proposons
cette sortie au prix de CHF 49.– et CHF
39.– pour les membres ACS. Attention,
les places sont limitées à 50 personnes !
Plus d’informations et inscription en
écrivant à l’adresse e-mail suivante acs.
neuchatel@acs.ch ou au numéro de téléphone
suivant 032 725 81 22.
Stage de conduite
hivernale
Le 14 décembre dernier a eu lieu le stage
de conduite hivernale organisé par l’ACS,
en collaboration avec Sports-Promotion.
Chaque participant a eu l’occasion de
découvrir, d’apprendre et de progresser
tout au long de la journée sur le circuit de
glace, à Flaine. Les pilotes ont appris à
maîtriser le comportement de leur véhicule
dans des conditions d’adhérence
difficiles et ont eu l’opportunité de goûter
au plaisir de la glisse. Cette journée
s’est déroulée dans une ambiance amicale
et passionnée. Un nouveau stage de
conduite hivernale vous est proposé le
12 décembre 2020. A ne pas manquer !

AUTO 290 SECTION ACS
28
Les Rangiers
Salon de Genève 2020
Sortie annuelle au Salon de
l’Auto à Genève, le mercredi 11
et le samedi 14 mars 2020.
Sur présentation de votre carte de
membre ACS, les membres de la
Section Les Rangiers bénéficient de la
promotion spéciale pour se rendre au 90 e
Salon de l’Automobile.
PRIX (par personne et car seulement)
Membre de la section : CHF 30.–
Non-membre : CHF 35.–
(Offre valable uniquement sur présentation
de la carte de membre).
DÉPARTS
06h30 MOUTIER - Gare
06h45 DELEMONT – Halle des expositions
07h00 GLOVELIER - Garage Hertzeisen
07h30 SAIGNELEGIER - Place du 23-Juin
(Arrêts possibles dans les localités
situées sur le passage du car)
Photo ACS 2019
INSCRIPTION(S)
Automobile Club de Suisse
Section Les Rangiers
T 032 422 33 22
ou auprès de notre partenaire :
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AUTO 290
SECTIONS ACS 29
Valais
Sortie sur circuit
Circuit de Bresse, le dimanche 30 août 2020.
L
’ACS Section Valais a une fois encore
l’honneur en cette année 2020 de
s’associer à ACD Motorsport afin de
vous proposer une sortie à sensations
sur le circuit de Bresse. La sortie 2019
avait largement satisfait les attentes des
participants et nous espérons que cette
nouvelle journée, qui se déroulera dans
une atmosphère détendue et amicale,
avec un encadrement professionnel,
pourra ravir de nombreux adeptes de
sport automobile. Sortie ouverte à tout
membre ACS ou non-membre/Circuit
à proximité de la Suisse et aisément
accessible (via Vallorbe)/Possibilités
d’hébergement sur demande.
Journée de pilotage avec véhicules
personnels (instruction & conduite
libre) auprès de professionnels (tous
niveaux admis)
Sécurité et encadrement garantis
Horaire de roulage : 9h00-12h30 et
14h00-17h30
PRIX ET PRESTATIONS
CHF 450.–. Sont inclus : monitorat pour
débutants, repas de midi et open bar
toute la journée. Possibilité d’hébergement
et repas (souper/déjeuner) sur
demande au prix de CHF 100.–.
INSCRIPTIONS
jusqu’au 20 août 2020 par e-mail ou par
téléphone. Attention places limitées !
Pour de plus amples informations,
veuillez contacter l’ACS Valais ou ACD
Motorsport.
Contact ACS
acsvalais@acs.ch
T 027 322 11 15
Contact ACD
ccroset@acd-motorsport.com
T 079 417 71 55.
ACS Valais
Rue du Scex 33 -1950 Sion
www.acsvoyages.ch
027 322 11 15 – acsvalais@acs.ch
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AUTO 290 SECTIONS ACS 30
Fribourg
Assemblée générale
L’assemblée générale de la section Fribourg se tiendra le vendredi
24 avril 2020, dans les locaux du Garage Despont, à Villaz-St-Pierre.
Plus de détails vous seront communiqués prochainement.
Contactez votre section
Automobile Club de Suisse
Wasserwerkgasse 39
CH – 3000 Berne 13
T +41 31 328 31 11
F +41 31 311 03 10
info@acs.ch
ACS Section Berne
Helvetiastrasse 7
CH – 3005 Berne
T +41 31 311 38 13
F +41 31 311 26 37
info@acsbe.ch
ACS Fribourg
Case postale 105
CH – 1701 Fribourg
T +41 26 341 80 20
F +41 26 439 91 09
acs.fribourg@acs.ch
ACS Genève
Clos de la Fonderie 19 | CP 1205
CH – 1227 Carouge
T +41 22 342 22 33
F +41 22 301 37 11
acs.geneve@acs.ch
ACS Neuchâtel
Avenue de la Gare 2
CH – 2013 Colombier
T +41 32 725 81 22
F +41 32 725 81 21
acs.neuchatel@acs.ch
ACS Les Rangiers
Avenue de la Gare 50
CH – 2800 Delémont
T +41 32 422 33 22
acs.lesrangiers@acs.ch
ACS Valais
Rue du Scex 33
CH – 1950 Sion
T +41 27 322 11 15
F +41 27 322 33 21
acsvalais@acs.ch
ACS Vaud
Chemin des Gavardes 7 | CP 136
CH – 1073 Savigny
T +41 21 331 27 22
F +41 21 331 27 29
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ACS Visa Card
ACS Visa Card Classic –
comprise dans votre cotisation d’adhésion! *
À commander dès à présent sur www.acs.ch/visacard
Une carte de crédit – de nombreux avantages!
• Pratique: La carte Visa ACS vous permet de régler vos achats
sans espèces dans le monde entier. Payer sans contact est
simple. Pour les petites sommes, il suffit de passer brièvement
la carte devant le lecteur et voilà! Votre achat est payé.
• Transparent: Le décompte mensuel ainsi que les UBS
Online Services vous permettent d’avoir le contrôle total sur
vos dépenses.
• Sûr: Une puce à la pointe de la technologie et dotée
d’un PIN, un système d’alerte en cas de transactions
douteuses ainsi que la norme de sécurité internationale
«3-D Secure» pour vos achats en ligne vous garantissent
une sécurité maximale.
• Profitable: En tant que participant(e) au programme bonus
UBS KeyClub, vos achats vous donnent droit à de précieux
points bonus que vous pourrez utiliser comme de l’argent
liquide auprès de tous les partenaires KeyClub et pour
des offres spéciales.
• L’assurance d’être assuré: En réglant vos voyages en
transports publics avec votre ACS Visa Card, vos proches
et vous-même bénéficiez automatiquement et gratuitement
d’une couverture d’assurance contre les accidents.
• Avantageux: Tarif préférentiel pour location de voiture chez
SIXT sans dépôt de caution et bien plus encore.
En échange d’un supplément de CHF 100.– (1 ère année gratuite)
ajouté à la cotisation d’adhésion ACS, l’ACS Visa Card Gold
vous est proposée avec une limite plus élevée et davantage
de prestations.
* Offre réservée aux membres ACS domiciliés en Suisse
Formulaire de demande et autres informations sous:
www.acs.ch/visacard ou +41 31 328 31 11