RRG 44_BR

RED RACING
GREEN
THE FREE BELGIAN MAGAZINE FOR GENTLEMEN DRIVERS & GT CARS ENTHUSIASTS
#
SPRING 2019
Hamilton
Born To Win

+33 1 55 27 00 07 | TAGHEUER.COM
MONACO CALIBRE 11 AUTOMATIC CHRONOGRAPH
Steve McQueen’s legacy is timeless. More than an actor, more than a pilot, he
became a legend. Like TAG Heuer, he defined himself beyond standards and
never cracked under pressure.

EDITO
Uitgever/Editeur Stéphane Lémeret · lemeret@lemeret.be
Dank u, meneer Vaxelaire,
Bedankt voor alles, Georges…
Merci Monsieur Vaxelaire,
Merci Georges !
Red Racing Green is zijn geestelijke vader
kwijt. Georges Vaxelaire, stichter van dit
magazine, is niet meer. Hij heeft de lange
en moedige strijd tegen de ziekte niet
kunnen winnen. Het belette hem niet
ons tot het allerlaatste moment te helpen
om dit speciaalnummer rond Lewis
Hamilton in elkaar te steken. Met zijn
goede raad, zijn begrip voor onze keuzes maar ook die
strenge reactie als hem dat nodig leek. We missen hem
nu al verschrikkelijk.
Voor hij ‘Red’ creëerde was Georges Vaxelaire bekend
als “Meneer Auto5”, een bedrijfsleider die door iedereen
op handen werd gedragen. Ik leerde hem pas kennen
toen hij dit magazine lanceerde, ondertussen elf jaar
geleden. Altijd weer getuigde hij van dat engelengeduld
als ik mijn teksten alweer wat later dan afgesproken
leverde. Toen hij een stap opzij moest zetten, was het
met fierheid dat ik samen met mijn vennoot Frédéric De
Backer de fakkel overnam.
Dit 44 e nummer van Red Racing Green is om twee
redenen zeer speciaal. Het is niet alleen een ‘Special’
rond Lewis Hamilton, die ook met trots het nummer 44
draagt. Dit nummer is evenzeer speciaal voor ons omdat
we er een fameuze bladzijde in de geschiedenis van dit
blad mee omdraaien. We hopen dat Georges, “Meneer
Vaxelaire”, tevreden zou zijn met ons werk. Wij willen
hem alvast danken voor alles wat hij in onze jarenlange
samenwerking inbracht. We zullen hem nooit vergeten.
We betuigen onze deelneming aan zijn partner, familie
en vooral zijn zoon Nicolas, mijn vriend en teamgenoot
in de Fun Cup.
Red Racing Green a perdu son papa.
Georges Vaxelaire, fondateur du
magazine, a en effet perdu son long et
courageux combat face à la maladie.
Quasiment jusqu’à son dernier souffle,
il nous aura aidés à confectionner ce
numéro 44 « spécial Lewis Hamilton ».
Ses conseils avisés, teintés à la fois de
compréhension « paternelle » et de
sévérité quand cela lui semblait nécessaire, nous
manquent déjà terriblement.
Avant de créer « Red », Georges Vaxelaire était connu
pour être « Monsieur Auto5 », dont il était un patron
apprécié. Je n’ai toutefois eu le plaisir de le connaître
qu’au lancement de ce magazine, il y a onze ans déjà.
Toujours bienveillant, il faisait preuve de patience
lorsqu’il devait attendre mes essais un peu plus
longtemps que prévu ! Mais lorsqu’il dut faire un pas
de côté, c’est avec fierté que j’ai repris – avec mon
associé Frédéric De Backer - la flamme qu’il avait
allumée et si bien entretenue.
Ce numéro 44 de Red Racing Green est donc
doublement « spécial » : spécial Lewis Hamilton
(fier lui aussi de son fameux numéro 44 !), et spécial
dans nos cœurs car il marquera à jamais un tournant
dans l’histoire de notre magazine. Nous espérons que
Georges, « Monsieur Vaxelaire », aurait approuvé notre
travail. Merci à lui, en tout cas, pour tout ce qu’il nous
a apporté durant ces années de collaboration, nous ne
l’oublierons jamais.
Nos plus sincères condoléances à sa compagne, sa
famille, et tout particulièrement à son fils Nicolas,
mon ami et équipier en Fun Cup.
U kan ons ook vinden op onze Red Racing Green Facebookpagina en op www.redracinggreen.be
Retrouvez-nous sur notre page Facebook Red Racing Green et sur www.redracinggreen.be
3

INHOUD/SOMMAIRE
Lente/Printemps 2019
12
Gentlemen’s Attitude
6 Shopping
People
18 Lewis Hamilton
76
First test
12 McLaren 720 S Spider
16 McLaren 600 LT Spider
42 Bentley Continental GT Convertible
62 Range Rover P400e
66 Porsche Panamera GTS Sport Turismo
Event
36 Rétromobile
52
80
Heritage
46 Bentley 100 years
76 Abarth 70 years
Gourmet Corner
52 Le safran de Cotchia
Track Test
56 Peugeot 504 Coupé V6
Portrait
70 Théodore Pilette
Interview
73 Stéphane Sertang/Jacques Bruyns
Dealers
74 BMW Classic Partner
Discover
80 Liso Yachts
VOLGEND NUMMER: JULI 2019 • PROCHAIN NUMÉRO : JUILLET 2019
Algemene leiding / Direction générale Frédéric De Backer - redracinggreen@gmail.com • Stéphane Lémeret - lemeret@lemeret.be
Redactie / Rédaction Maxime Pasture, Nicolas Morlet, Laurent Zilli, Arnaud Meunier, Benoît Galand, Philippe Hunin, Roger Dixon,
Maxime Hérion, Olivier Maloteaux, Patrick Van Loo, Eric Heidebroek
Creatief directeur / Directeur artistique Samuel D’Agostino
Advertentieregie / Régie publicitaire Pietro Avanzini - 0477 37 34 14 - pietro@aurelia-automotive.com
Alain Devleschoudere - 0475 39 39 00 - alain@dabelgium.be • Jean Cevaer - 0468 38 61 59 - cevaerjean@gmail.com
Verantwoordelijke uitgever /Éditeur responsable RRGreen sprl - Frédéric De Backer - Rue des Ateliers 17/205 - 1332 Genval
4

DS 7 CROSSBACK
Audacity drives to excellence
3,9 – 5,9 L / 100 KM 102 – 135 G CO 2 / KM (NEDC)
Environmental information (AR 19/03/2004) : www.dsautomobiles.be/fr/univers-ds/consommation-a-l-usage.html - More information in DS Stores.
DSautomobiles.be

GENTLEMEN’S ATTITUDE
Pierre-Benoît Sepulchre
Le cuir pour allié
Se fondre dans la cabine d’un zinc tout en se distinguant du passager
lambda est votre trip ? Ces quatre pièces de maroquinerie sont là pour
vous prêter main-forte !
Tout globe-trotteur digne de ce nom aspire à disposer d’accessoires pratiques, légers et, à tout le moins, élégants. Car
quitte à voyager en groupe, autant le faire avec un tant soit peu d’allure. Si certains conçoivent le vol en avion comme
une longue sieste à effectuer en survêtement et baskets, pour d’autres, il s’agit d’un moment qui sera mis à profit pour
travailler, lire et, pourquoi pas, nouer de nouveaux contacts professionnels. Du networking à 10.000 m d’altitude qui
impose donc que l’on se présente sous son meilleur jour.
Hermès | BOLIDE 45 « BASEBALL »
Accessoire mythique, très recherché par les passionnés de mode, le sac Bolide de chez Hermès a tout d’une
icône. À l’origine, il fut créé à la demande d’Ettore Bugatti, génie industriel et grand amateur de produits de
luxe, et s’appelait alors Torpedo, en hommage à l’un des modèles produits par Bugatti et dont le sac reprenait
l’élégance et la finesse. Dans sa version XL (baptisée 45), ce sac au design sobre en veau pleine fleur peut
désormais arborer un look plus masculin et sportif, grâce à une nouvelle déclinaison Baseball, agrémentée
d’un laçage qui rappelle les balles du sport éponyme.
www.hermes.com - 9.000 € (disponible en bleu de Malte ou gris perle)
6

Tod’s | SAC 48 HEURES
Si la maison italienne Tod’s a fait sa renommée sur la
chaussure de conduite en caoutchouc flanquée de ses
133 picots, c’est bel et bien le travail du cuir qui demeure
son cœur de métier. Fort d’un savoir-faire transalpin
difficilement égalable, les accessoires de maroquinerie
produits par la marque se distinguent par leur haut degré
de finition ainsi que par une longévité exceptionnelle. Ce
sac 48 heures n’échappe pas à la règle, qu’il soit constitué
de cuir patiné ou de croûte de cuir. Un look intemporel
rehaussé de détails pratiques, à l’image de la poche
latérale qui accueillera vos documents de voyage ou de
la ceinture intégrale qui permet de maintenir le contenu
du sac bien en place.
www.tods.com - croûte de cuir 1.800 € /
cuir patiné 2.200 €
Louis Vuitton
VALISE « HORIZON »
Conçue par le designer Marc Newson, la valise
Horizon s’adresse au bourlingueur des temps
modernes. Ultra légère (3 kg pour 37 litres), elle se
distingue par un intérieur parfaitement plat, grâce
à sa poignée télescopique logée à l’extérieur, par
quatre roulettes maniables et silencieuses et par
un nouveau cadenas agréé par la TSA. En option,
le dispositif connecté Echo vous permet de suivre
votre valise dans les principaux aéroports de la
planète grâce à une application dédiée. Disponible
en différentes toiles Monogram ou Damier, elle
peut également arborer l’un des sept cuirs de
couleur exclusifs ou encore le superbe cuir Taïga.
www.louisvuitton.com - 2.200 €
Montblanc
SAC À DOS « URBAN RACING SPIRIT »
Inspiré par le petit monde de la course automobile et fort
d’un look urbain à la fois jeune et dynamique, le sac à dos
Urban Racing Spirit de Montblanc est réalisé à l’aide d’un
très beau cuir lisse noir, rehaussé de sections en vélin
perforé. Particulièrement souple, le sac dispose d’un grand
compartiment central qui se ferme à l’aide d’un mousqueton.
Un ordinateur ou un équipement de sport y trouvera
facilement place. Sobre dans ses lignes, ce joli baluchon cache
néanmoins plusieurs poches frontales et latérales dont une
ingénieuse « soute à chaussures » logées au fond du sac !
Discret, l’emblème Montblanc se situe juste au-dessus du
mousqueton.
www.montblanc.com - 1.120 €
7

GENTLEMEN’S ATTITUDE
Maxime Pasture
Montblanc & BMW
UN SET DE BAGAGES POUR LA SÉRIE 8 COUPÉ
La collaboration entre Montblanc et BMW s’enrichit avec un set de bagages (5 pièces) qui rentre parfaitement dans
la BMW Série 8 Coupé. Pour réaliser ces bagages fabriqués à Florence, en Italie, Montblanc a été inspiré par le design
des multiples facettes de la Californie – là où BMW possède également un studio de design – tout en gardant un esprit
luxueux et un style contemporain. Le set exclusif, dont il n’existe que 15 exemplaires, est fait sur-mesure et conçu de cuir
perforé noir et rouge de haute qualité. La collection comprend une valise, un sac à dos, un sac de costumes, un sac pour
guitare et un sac de surf, qui s’intègrent tous parfaitement dans le coffre de la BMW Serie 8 Coupé.
Le prix de ce joli assortiment : 14.900 €.
50 ans pour la TAG Heuer Monaco !
MISE À L’HONNEUR AU GRAND PRIX DE F1
C’est en 1969 que Heuer – qui n’était pas encore TAG
Heuer – lance le modèle Monaco au célèbre boîtier
carré sûrement trop contemporain pour son époque.
D’ailleurs, avant le film Le Mans avec Steve McQueen,
d’aveu de son inventeur, Jack Heuer, la Monaco était
un échec commercial. Pourtant, aujourd’hui et depuis
de nombreuses années déjà, la TAG Heuer est l’un des
garde-temps les plus célèbres au monde ! Pour fêter
ses 50 ans, une édition spéciale sera mise à l’honneur
au Grand Prix de F1 de Monaco, le 26 mai prochain,
accompagnée de l’ouvrage Paradoxical Superstar dédié
à ce modèle légendaire.
8

Rrrrrrrr8
The new Audi R8 Coupé
#OwnEverySecond
Leave the everyday behind in no time.
The new Audi R8 Coupé. A pleasure to follow.
Discover the entire Audi Sport range on audi.be
12.9 - 13.3 L/100 KM ◆ 293 - 302 G CO 2
/KM (measured according to NEDC)
All new Audi R8 models are WLTP-approved. Situation on 15/03/2019, based on engines homologated at this date.
R.E./Advertiser: D’Ieteren n.v., Maliestraat 50, 1050 Elsene - CBE BE 0403 448 140.

GENTLEMEN’S ATTITUDE
Maxime Pasture
Bentley à Genève
DE NOUVELLES BREITLING ET UNE
CONTI GT TRÈS EXCLUSIVES
Sur la longue liste des festivités liées
au centenaire de Bentley, il était écrit
que le Salon de Genève serait riche
en nouveautés. Parmi celles-ci, on
a épinglé la Continental GT Number
9 Edition by Mulliner, ainsi que les
Breitling Premier Bentley Centenary
Limited Edition. Déclinés dans des
versions en or rouge 18 carats (200 exemplaires numérotés) et en acier inoxydable (1.000
exemplaires numérotés), les chronographes Breitling Premier Bentley Centenary Limited
Edition se distinguent par un design et des coloris remarquables. Le cadran en loupe d’orme
brun se complète avec des compteurs noirs contrastés. Le calibre embarqué Manufacture 01
– qu’on peut observer via le fond transparent frappé du logo Bentley – offre une réserve de
marche d’environ 70 heures. La Breitling Premier Bentley Centenary Limited Edition en or rouge 18
carats est présentée sur un bracelet en cuir brun dont le motif et les surpiqûres sont inspirés des sièges Bentley, of course.
La version en acier inoxydable sera également disponible avec le bracelet en cuir brun d’inspiration Bentley ou avec un
bracelet en acier inoxydable. Dernier détail et non des moindres : sur le côté gauche du boîtier en acier inoxydable de 42
mm se trouve une plaque portant l’inscription gravée « Bentley » dont le design s’inspire du tableau de bord de la Bentley
Blower (1927-1931).
Bugatti « La voiture noire »
LA PLUS CHÈRE AU MONDE
Dans sa robe noire, cette Bugatti unique est la voiture la plus chère du monde. Sa
carapace en carbone évoque la 57 SC Atlantic du passé et abrite le fameux bloc 8 litres
à 16 cylindres en W de la Chiron, gavés par 4 turbos, délivrant 1.500 ch et 1.600 Nm de
couple. Un moteur qui souffle ses gaz dans 6 sorties d’échappement rondes. Produite
pour célébrer les 110 ans de la marque, cette Bugatti est tout simplement exclusive,
puisqu’elle ne sera produite qu’à… un seul exemplaire, vendu 11 millions d’euros hors
taxes. Découvrez-la en vidéo sur www.redracinggreen.be
10

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couverture des dommages. L’offre Peugeot Private Lease est non cumulable avec les autres offres commerciales. Les prix mentionnés sont TVAC.
Informations environnementales [AR 19/03/2004] : www.peugeot.be
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FIRST TEST
Nicolas Morlet
McLaren
720 S Spider
Ride on the wild side
12

De boordplank,
rond de bestuurder,
is eenvoudig en zuiver.
Simple, épuré, le tableau
de bord est centré autour
du conducteur.
Meestal zijn de open varianten van sportwagens wat braver, met meer
nadruk op « cruisen » dan op zuivere prestaties. Wel, dat is helemaal
niet het geval bij de McLaren 720 S Spider die het heerlijke extravagante
karakter van de coupé behoudt.
Généralement, les déclinaisons découvrables des voitures sportives sont
quelque peu assagies, un peu plus typées « balade » que portées sur
les performances. Eh bien ce n’est pas le cas de cette McLaren 720 S Spider
qui conserve le caractère délicieusement extravagant du coupé !
De eliminatie van het dak, dat
in 11 seconden verdwijnt in
een voorziene ruimte tussen
de motor en de cockpit,
hielp gelukkig de fraaie lijn van de 720S
niet om zeep. De vloeiende, agressieve
en gespierde trekken met stevige
glooiingen blijven fijn genoeg door de
afwezigheid van scherpe kanten en
werden in de eerste plaats getekend
met de wetten van de aerodynamica in
het achterhoofd. Dat geldt ook voor tal
van andere details en elementen van
het koetswerk. Zo levert bijvoorbeeld
de mobiele achtervleugel niet alleen
Le retrait du toit - qui
s’escamote en 11 secondes
dans un espace dédié entre
le moteur et l’habitacle -
ne gâche en rien la ligne sculpturale
de la 720S. Fluide et agressive, musclée
par ses galbes prononcés et fine
par l’absence d’arêtes vives, celle-ci
est dictée par l’aérodynamisme, tout
comme les nombreux détails et éléments
de carrosserie. L’aileron mobile,
par exemple, permet non seulement
d’apporter un appui supplémentaire
à haute vitesse mais fait également
office d’aérofrein. En cas de freinage
13

FIRST TEST
Nicolas Morlet
Zowel rechtuit als in de bocht: verduiveld doeltreffend,
de 720S Spider.
En courbe comme en ligne droite,
la 720S Spider se montre redoutable d’efficacité !
bijkomende neerwaartse druk bij hoge
snelheid, maar fungeert hij eveneens als
luchtrem. Bij een stevig remmanoeuvre
richt hij zich verticaal op in de rijwind
en steekt zo de koolstof-ceramische
remmen een handje toe, mocht dat
nodig zijn. Efficiëntie verzekerd!
Eens het dak weer toe, wordt de
wagen een echte coupé, maar laat de
inzittenden toch nog steeds genieten van
de hemel boven hun hoofden dankzij
het elektrochromatische glazen paneel.
Dat kan met een eenvoudige druk op de
knop verduisterd worden. Deze operatie
gebeurt trouwens automatisch bij
stilstand van het voertuig om indiscrete
blikken in het interieur te vermijden.
Minder geslaagd vonden we de matige
geluidsisolatie.
Heftig
Achter de inzittenden produceert de V8
4.0l biturbomotor een slordige 720 pk. Het
koppel is zowaar nog indrukwekkender:
770 Nm. Enkele cijfers? 2,9 seconden
van 0 tot 100 km/h, en 7,9 seconden
om deze snelheid te verdubbelen.
Deze prestaties zijn identiek aan de
coupé! De ingenieurs benadrukken
trouwens dat de roadster eigenlijk geen
afgeleide is van de gesloten versie, maar
dat beide modellen parallel werden
ontwikkeld, net om een gelijkwaardig
prestatieniveau te garanderen.
Vanaf de eerste bochten krijgen we al
zin om de schakelaars op « Sport » te
switchen, de versnellingsbak handmatig
te bedienen en alle pk’s los te laten.
De roadster heeft inderdaad evenveel
pit en is even heftig als de coupé. Met
de Launch Control geactiveerd zijn de
acceleraties geweldig brutaal, en bij
elke herneming staan we versteld van
de geweldig snelle respons van het
gaspedaal. De transmissie schakelt
zeer vlot door de zeven verhoudingen
en geeft de bestuurder net voldoende
feedback om te laten weten dat de
gewenste versnelling geactiveerd werd.
Rijden met deze 720 S Spider is dus een
echte lust. Zeker omdat de voortrein
de wetten van de fysica tart en nooit
een millimeter van zijn koers afwijkt,
ongeacht de stuurhoek wanneer je terug
op het gas gaat.
BESLUIT
Deze 720 S Spider is dus opnieuw een
echt verbluffende demonstratie van de
knowhow van McLaren Automotive,
wat de Italiaanse concurrentie (we
noemen geen namen…) toch stilaan
moet beginnen verontrusten. n
14
McLaren 720 S
Spider
Technical
Specifications
Engine:
V8, petrol, biturbo, 3.994cc;
720hp @ 7.500 rpm;
770Nm from 5.500
to 6.500 revs
Transmission:
rear wheel drive
Gearbox:
7 speed auto
L/w/h (mm):
4.544/2.161/1.194
Dry weight (kg):
1.468
Top Speed (km/h):
341
Boot capacity (l):
150
Tank capacity (l):
72
0 to 100 km/h (sec.):
2,9
Fuel consumption:
(l/100km) : 12,2
CO2 (g/km):
276
Price (€):
284.500

De centrale cel van koolstof werd herwerkt
om even stijf te blijven zonder dak.
La cellule centrale en carbone a été repensée
pour permettre de supprimer le toit sans perdre en rigidité.
De 720S Spider heeft
een fenomenale
acceleratie.
Les accélérations
sont d’une
brutalité presque
étourdissante.
appuyé, il se dresse à la verticale pour
peser de tout son poids face au vent et
assister, s’il le fallait, les freins carbone
céramique. Efficacité garantie !
Une fois fermé, le toit rend à l’auto son
allure de coupé, mais fait toujours profiter
les passagers de la couleur du ciel
grâce à sa vitre électrochromatique.
Une simple pression sur un bouton
permet de l’opacifier, chose qui se fait
automatiquement à l’arrêt afin d’éviter
les regards indiscrets dans l’habitacle.
On regrettera toutefois l’insonorisation
un peu moyenne.
Féroce
Derrière les passagers, le moteur V8
4.0l biturbo délivre la bagatelle de
720 chevaux. Le couple est encore
plus vertigineux : 770 Nm. Vous voulez
des chiffres ? 2,9 secondes pour
passer de 0 à 100 km/h ; et 7,9 s pour
doubler la vitesse. Des performances
équivalentes à celles du coupé ! Les
ingénieurs précisent d’ailleurs que ce
roadster n’est pas à proprement parler
un dérivé de ce dernier, puisque les
deux modèles ont été développés en
parallèle… justement pour assurer un
niveau de performances égal.
Dès les premiers virages, on ne
résiste pas bien longtemps à l’envie
15
de tourner les commutateurs sur
« Sport », de prendre le contrôle de
la boîte manuellement, et de lâcher
la bride. Ce roadster affiche la même
hargne, la même férocité que le
coupé. Launch Control activé, les
accélérations sont d’une brutalité
presque étourdissante, et à chaque
relance, on est subjugué par la réponse
d’une instantanéité peu commune de
l’accélérateur. La boîte de vitesses
enchaîne ses 7 rapports avec juste
ce qu’il faut de perceptibilité pour
signaler au conducteur que le rapport
souhaité est bien engagé. Cette 720 S
Spider est donc un véritable régal,
d’autant que le train avant se joue des
lois de la physique, ne déviant jamais
de sa trajectoire quel que soit l’angle
de braquage des roues lorsqu’on
remet les gaz.
CONCLUSION
Cette 720 S Spider est une nouvelle
démonstration absolument époustouflante
du savoir-faire de McLaren
Automotive… qui doit commencer à
énerver sérieusement la concurrence
italienne (suivez mon regard). n

FIRST TEST
Nicolas Morlet
McLaren
600 LT Spider
Racen onder de blote hemel
La course au grand air
De McLaren 600 LT (« Long Tail ») kreeg er ook een Spider-variant bij.
Een ideale cabriolet voor het racecircuit!
La McLaren 600 LT (« Long Tail ») se décline désormais aussi en carrosserie
Spider. Un cabriolet taillé pour la piste !
16

Deze Engelsman is een echt pistebeest, ongeacht de kap open of dicht is.
Toit en place ou replié, l’Anglaise est une fabuleuse pistarde.
Optioneel worden er kuipstoelen van koolstofvezel aangeboden.
Des baquets en fibre de carbone sont proposés en option.
Het was trouwens op
een circuit, met het dak
neergeklapt, dat McLaren
ons het stuur van deze 600
LT Spider toevertrouwde. Reeds vanaf de
eerste bochten merk je hoe ongelooflijk
stijf de auto wel is, vooral dankzij de
befaamde centrale koolstofvezel cel die
het merk zo koestert. De V8 3.8l biturbo,
waarvan het vermogen tot 600 pk werd
opgevoerd, levert een geweldige push
en haspelt de 0 tot 100 km/u af in een
luttele 2,9 seconden. Vergeleken met
een 570 S Spider werden het chassis
en de componenten aangepast om nog
sterkere prestaties te leveren. Zo is deze
« extreme » versie bijvoorbeeld 100
kilogram lichter dan een 570 S Spider
door aanpassingen aan de velgen, de
remmen, de aankleding van het interieur
en zelfs de stoelen die (optioneel) uit
koolstofvezel vervaardigd werden. Ook
de stroomlijn kreeg de nodige aandacht.
Net als de remmen, die vergelijkbaar zijn
met de uitzonderlijke exemplaren van de
Senna, waarmee de 600 LT slechts 121
meter nodig heeft om van 200 tot 0 km/u
te vertragen! Maar het indrukwekkendste
blijft de ongelooflijke « feeling » die deze
beperkte reeks verzekert, die nog enkel in
2019 geproduceerd zal worden. De 600 LT
Spider maakt niet alleen indruk met zijn
stabiliteit bij remmen en lastenwissels,
en de uiterste precieze stuurinrichting,
maar ook met de onfeilbare grip van de
speciale Pirelli P-Zero Trofeo rubbers. De
griplimiet ligt lichtjaren verwijderd. Maar
opgepast als je hem toch overschrijdt,
want dan toont de Engelse bolide zijn
venijnig karakter… n
McLaren 600 LT
Spider
Technical
Specifications
Engine:
V8, petrol, biturbo, 3.799cc;
600hp @ 7.500 rpm;
620Nm from 5.500
to 6.500 revs
Transmission:
rear wheel drive
Gearbox:
7 speed auto
L/w/h (mm):
4.604/2.095/1.196
Dry weight (kg):
1.297
Top Speed (km/h):
324
0 to 100 kph (sec.):
2,9
Boot capacity (l):
150
Tank capacity (l):
72
Fuel consumption
(l/100km):
12,2
CO2 (g/km):
276
Price (€):
255.000
17
C
’est d’ailleurs sur circuit,
toit replié, que McLaren
nous a conviés à prendre en
main cette 600 LT Spider.
Dès les premiers virages, on prend
immédiatement la mesure de la fabuleuse
rigidité de l’auto, grâce notamment à
la fameuse cellule centrale en fibre de
carbone chère à la marque. Le V8 3.8l
biturbo, dont la puissance a été portée
à 600 chevaux, pousse avec virulence,
pulvérisant le 0 à 100 km/h en 2,9 petites
secondes. Par rapport à une 570 S Spider,
le châssis et l’ensemble des organes
ont été modifiés pour la rendre encore
plus pointue. Cette version « extrême »
est notamment 100 kilos plus légère
qu’une 570 S Spider grâce à un travail de
réduction global qui a touché les jantes,
les freins, les habillages de l’habitacle
et même les sièges, moulés en fibre de
carbone (en option). L’aérodynamique
a également fait l’objet de toutes les
attentions. Et que dire des freins, inspirés
de ceux de l’exceptionnelle Senna, qui
sont capables de faire passer l’auto de
200 à 0 km/h en 121 m seulement ! Mais
le plus impressionnant est l’incroyable
« feeling » que procure cette édition
limitée (elle ne sera produite qu’en
2019). Cette 600 LT Spider impressionne
par sa stabilité dans les freinages et
les changements d’appui, la précision
chirurgicale de sa direction, mais aussi
par le grip sans faille fourni par les
pneus Pirelli P-Zero Trofeo spécifiques.
Si les limites d’adhérence semblent
lointaines, attention toutefois à ne pas les
franchir : l’Anglaise peut alors se révéler
caractérielle… n

PEOPLE
Laurent Zilli
Hamilton
Vs Fangio
Juan Manuel Fangio, Argentin
Né le 24 juin 1911, mort le 17 juillet 1995
Lewis Hamilton, Britannique
Né le 7 janvier 1985, toujours très en forme
Même nombre de titres,
parcours contrastés
En cette saison de F1 qui vient de démarrer, Lewis Hamilton
tentera de décrocher une sixième couronne mondiale qui
le rapprocherait des 7 titres de Schumi. Mais avec ses 5 titres
en poche, il a déjà égalé une légende : Fangio.
18

Et parce que ces deux records font le grand écart sur la ligne du temps, parce que la F1 – et plus généralement le monde du
sport auto – a tellement changé entre l’époque de Fangio et celle d’Hamilton, nous avons trouvé intéressant de mettre leurs
carrières respectives en parallèle. Édifiant !
Les débuts Premiers pas en F1 Palmarès
1934 : âgé de 23 ans, Fangio
ouvre son premier garage et,
au volant d’une Ford A 1928
modifiée par ses soins, participe
à ses premières courses,
disputées sur plusieurs milliers
de kilomètres de pistes non
revêtues. Fangio décroche sa
première victoire en 1939, à 28
ans. Lui qui envisageait une
carrière dans le football, il a
clairement bien fait d’écouter
ses amis, qui lui ont conseillé
de suivre sa passion : la
construction de voitures.
Fangio a déjà près de 40 ans
et une belle carrière quand il
démarre en Formule 1 en 1948.
Première saison, première
victoire à Sanremo, au volant
d’une Maserati. En 1949, il gagne
4 des 6 courses organisées mais
n’est pas titré, puisque la F1 n’est
organisée en Championnat du
Monde qu’à partir de 1950.
Le palmarès de Fangio est aussi
étoffé que varié, les pilotes
étant alors libres de participer
à toutes les compétitions qu’ils
voulaient. Mais si on s’en tient au
Championnat du Monde de F1,
Fangio a disputé 52 courses en 8
saisons, et décroché 24 victoires.
Soit un pourcentage de victoires
46,15%, toujours le meilleur à ce
jour. Il est 5 fois Champion du
Monde (‘51, ‘54, ‘55, ‘56 et ‘57),
avec une autre particularité : avoir
été sacré avec 4 constructeurs
différents : Alfa Romeo, Lancia-
Ferrari, Maserati et… Mercedes.
Lewis débute en karting en
1993, à l’âge de 8 ans. Le
petit Hamilton ne tarde pas
à décrocher des titres de
champion de catégorie et gravit
ensuite chaque échelon, gagnant
dans chaque filière qui mène à
la F1. Chose amusante : comme
Fangio, Hamilton a déclaré que
s’il n’avait pas été pilote, il se
serait bien vu joueur de foot
professionnel.
Alors que Fangio est souvent
le plus vieux pilote de la grille,
Lewis Hamilton est, à 22 ans, l’un
des plus jeunes lorsqu’il débute
en F1 chez McLaren. Comme
à son habitude, il gagne dès sa
première saison, et sera aussi le
plus jeune pilote à prendre la tête
du Championnat (après 3 courses
seulement), premier Britannique
depuis Jim Clark a enchaîner
9 podiums consécutifs et plus
jeune vice-Champion du Monde,
titre détenu depuis 1960 par un
certain… Bruce McLaren.
19
Le palmarès de Lewis Hamilton
est limpide : 5 titres de Champion
du Monde (2008, 2014, 2015,
2017 et 2018), 73 victoires sur 229
courses, soit un pourcentage de
31,88% (chiffres fin 2018) et le
compteur tourne toujours. Là ou
Fangio a changé de constructeur
comme de chemise, Hamilton
n’a connu que deux écuries en
12 saisons, et toujours avec un
moteur Mercedes dans le dos.

PEOPLE
Nicolas Morlet
À la force
du poignet
Contrairement à d’autres pilotes, Lewis Hamilton n’est pas
issu d’une famille aisée. Lui qui a grandi dans une ville de
la campagne anglaise ne doit sa place en Formule 1, ses
victoires et ses titres qu’à son travail, sa ténacité et aux
sacrifices consentis par son père.
20

Lewis Carl Davidson Hamilton naît
le 7 janvier 1985 à Stevenage, une
ville située à une cinquantaine de
kilomètres au nord de Londres. Ses
parents divorcent alors qu’il n’a que deux ans,
et il passe les premières années de sa vie avec
sa mère et ses demi-sœurs. Très vite, il marque
de l’intérêt pour les sports mécaniques. Cela
commence par une voiture télécommandée
qui lui donne son premier « contact » avec la
course automobile. Il développera grâce à elle
une véritable passion pour le pilotage, au point
de devenir premier dauphin du championnat
British Radio Car Association en 1992. La même
année, son père Anthony lui offre son premier
karting pour Noël. Cela décuplera la passion du
jeune Lewis pour la course, au point de débuter
la compétition deux ans plus tard en classe
Cadet. Son père lui promet alors de tout faire
pour financer sa « carrière », pour autant qu’il
continue à obtenir de bonnes notes à l’école.
En plus d’hypothéquer sa maison, l’homme
occupera jusqu’à trois boulots à la fois afin de
couvrir les dépenses inhérentes à la discipline
de son fils. Lewis dispute sa première course
en 1993 au Rye House Kart Circuit et se fait
très vite remarquer dans les paddocks. Pour
son coup de volant tout d’abord, qui le mènera
rapidement vers les premières victoires.
Mais aussi pour d’autres raisons bien moins
glorieuses. « Nous étions la sale famille de Noirs,
avec l’équipement dégueulasse, la voiture
dégueulasse et la remorque dégueulasse »
confie-t-il en interview. Il apprendra d’ailleurs
le karaté afin de pouvoir se défendre contre le
harcèlement dont il était victime à l’école et en
dehors.
La rencontre
À l’époque, les parents de certains de ses
concurrents tentent même de le décourager, en
le persuadant qu’il n’est pas assez bon et qu’il
ferait mieux de tout arrêter immédiatement.
Dans ces coups durs, le quintuple champion du
monde puise sa force, cette volonté de toujours
repousser les limites. « J’ai toujours eu cet
appétit, depuis tout petit, de gagner contre des
gens qui étaient plus riches que moi » expliquet-il
lors de son passage dans l’émission
Quotidien. Une persévérance qui s’avèrera bien
vite payante : à 9 ans, il remporte son premier
championnat, ce qui lui vaudra d’être repéré
Depuis ses débuts, Lewis porte toujours un casque
jaune. Une couleur initialement choisie pour que son
père puisse le distinguer sur les circuits.
C’est Ron Dennis qui a financé la carrière et les jeunes
années de Lewis avant de lui permettre d’accéder à la
F1 en 2007.
par l’hebdomadaire Autosport qui l’invitera à
son dîner de gala annuel. Un dîner qui marquera
un tournant décisif dans l’histoire de Lewis.
Car à ce dîner est également convié un certain
Ron Dennis, dirigeant de l’écurie de Formule 1
McLaren. Plein d’aplomb, le jeune Lewis glisse
à l’influent homme d’affaires qu’il aimerait un
jour piloter pour lui. Ce dernier lui promet alors
de suivre ses performances et le prend sous son
aile trois ans plus tard pour l’emmener vers les
sommets que nous connaissons aujourd’hui.. n
21

PEOPLE
Maxime Hérion
22

Les voitures
dans la peau
Pilote ultra-talentueux, Lewis Hamilton est également un amateur
éclectique de supercars. Son garage ne compte pas moins d’une
quinzaine de véhicules, tous plus prestigieux les uns que les autres !
«Je suis sans arrêt à la recherche de
la nouveauté automobile en cours
et à venir, toujours focalisé sur le
look. L’apparence et le son d’une
voiture sont très importants à mes yeux, de
même évidemment que la puissance. Tout
le monde veut des chevaux sous le capot ! »,
déclarait Hamilton au magazine Top Gear.
Baignant depuis toujours dans le monde de
l’automobile, c’est donc naturellement qu’il a
commencé à s’offrir de belles voitures avec ses
premiers contrats en sport automobile. En 2002,
le Britannique a passé son permis de conduire
avec sa première voiture, une Mini Cooper
achetée d’occasion. Celle-ci est vite remplacée
par une Mercedes Classe C prêtée qui, selon le
pilote : « a facilité les choses avec les filles. Mes
copains et moi ne pouvions pas rentrer dans les
clubs parce que nous paraissions jeunes. Avec
cette Mercedes, ce n’était plus un problème ! ».
Monaco et Los Angeles
Si, dans les colonnes du Sunday Times,
Lewis Hamilton affirmait adorer conduire
(le contraire aurait été étonnant !), celui-ci a
déclaré « détester rester plus de deux heures
dans une voiture ». Avec le succès en F1, il
s’est offert sa seconde auto personnelle, une
Ferrari 599 GTO en 2010. Installé à Monaco
et à Los Angeles, le pilote s’est rapidement
constitué une très impressionnante collection
de voitures qui a de quoi faire rougir certains
sportifs et personnalités du showbiz par sa
qualité et sa valeur totale ! En amateur de belles
lignes et de voitures à la belle sonorité qu’il
est, notre homme est intéressé par les modèles
conçus par feu Carroll Shelby. Ses garages
contiennent deux Cobra, dont une rare 427. À
côté de ses monstres de puissance brute, Lewis
possède également une Mustang GT 500, l’un
des muscle-cars les plus iconiques de la fin des
années 60. Lorsqu’on l’interroge sur ses rêves
en matière de voitures anciennes, le sportif
cite deux modèles qu’il verrait bien intégrer sa
collection : la Mercedes 300 SL Gullwing et la
Ferrari 250 GT California, rien que ça !
Supercars
Outre ses « classiques », Lewis Hamilton affiche
un goût certain pour les voitures ultrasportives
et exclusives. Même s’il a depuis revendu sa 599
GTO, il possède une 599 SA Aperta et pas moins
de deux exemplaires de La Ferrari : un coupé et
une rarissime version Aperta ! Pour le reste, sa
collection reflète bien ses choix éclectiques avec
une McLaren P1, une Pagani Zonda 760 mauve
avec laquelle il n’est pas tendre puisqu’il déclare
sans ambages qu’elle est « la voiture avec le plus
mauvais comportement de ma collection ! » Une
Mercedes-AMG Project One devrait également
rejoindre les autres jouets du pilote. Avec cette
F1 de route équipée d’un moteur dérivé de la F1
qu’il pilote, aidée de 4 unités électriques pour un
total de 1.000 chevaux, Hamilton ne devrait pas
être dépaysé ! n
23

PEOPLE
Maxime Hérion
La seconde
carrière de
Lewis
Le pilote n’a jamais caché sa grande passion pour la musique qu’il pratique
depuis l’âge de 13 ans. Grâce à son carnet d’adresses rempli et ses talents en
matière de composition, il se pourrait bien que Lewis Hamilton se recycle
dans l’industrie musicale après la F1 !
24

Artiste confirmé, Lewis Hamilton a de nombreuses relations dans le monde de la musique.
L’ancien pilote David Coulthard
l’affirmait récemment sur la BBC : « Je
prédis un avenir musical pour Lewis
Hamilton. D’ici 2020, il publiera un
album avec les chansons sur lesquelles ils
travaille pour l’instant ». C’est un secret pour
personne, le quintuple Champion du Monde de
F1 et recordman du nombre de pole positions
voue depuis toujours une grande passion pour
la musique. Ce dernier a commencé la guitare à
l’âge de treize ans et a toujours montré un certain
talent pour jouer des instruments et composer.
Ancien compagnon de Nicole Scherzinger,
connue pour avoir été une chanteuse du groupe
pop Pussycat Dolls, Hamilton a eu l’occasion
de rencontrer bon nombre de personnalités
de l’industrie musicale avec qui il a pu évoluer
dans sa passion. Amateur de tous les genres, le
pilote voit la musique comme une thérapie. Bien
que n’étant pas un professionnel, le Britannique
s’est illustré plusieurs fois en tant que DJ lors de
soirées mondaines ou en reprenant au piano, à
la télévision, le tube « Someone like you » de la
chanteuse Adèle.
XNDA
Le dernier « buzz » le concernant date du mois
de juin dernier. Sur le dernier album en date de
Christina Aguilera figure une chanson nommée
Pipe, sur laquelle figure un featuring avec un
mystérieux artiste répondant au nom de XNDA.
Après de nombreuses spéculations sur les
réseaux sociaux quant à la véritable identité
de ce dernier, c’est finalement Aguilera qui a
lâché le morceau : sous ce pseudo se cachait
bien Lewis Hamilton qui s’impose pour le
première fois en tant qu’artiste complet, après
avoir passé des années à travailler son style de
chant. Pourtant, celui-ci a nié fermement son
implication dans l’album de la chanteuse…
Goûts sûrs
Lorsqu’on lui demande quels sont ses groupes
favoris, Lewis Hamilton se montre éclectique.
Il cite notamment Oasis et les Rolling Stones,
mais aussi les rappeur 50 Cent et P.Diddy, la
chanteuse Natascha Bendingfield, Pharell
Williams, ainsi que le groupe jamaïcain
Chaka Demus and the Pliers. Par rapport à
ses collègues pilotes de F1 régulièrement
interrogés à ce sujet, Hamilton est bien plus
pointu et moins consensuel dans ses choix
musicaux, témoignant d’une sensibilité
exceptionnelle en la matière.
RnB
Selon ses proches, Lewis aurait choisi la voie du
RnB pour s’exprimer en tant qu’artiste musical.
Ses chansons sonneraient comme les hits de
Drake qui figure d’ailleurs parmi ses amis, au
même titre que Pharell Williams, Kanye West ou
encore le producteur Timbaland. Ces derniers
constituent d’ailleurs un auditoire d’exception
pour écouter les titres composés par le futur expilote
de F1. n
25

PEOPLE
Laurent Zilli
Réseaux
sociaux
Plus dangereux
qu’une F1 ?
Quelque 10 millions de followers sur Twitter et Instagram, plus de
4 millions sur Facebook, 34.000 abonnés à sa chaîne de Vlogs sur
Youtube : Lewis Hamilton est une bête de réseaux sociaux.
C’est peu de dire que Lewis Hamilton,
comme tout Champion de F1 ou tout
grand sportif en général, compte des
millions de fans à travers le monde,
qui veulent savoir tout ce qu’il est possible de
savoir sur leur idole. De son côté, Lewis a la
réputation d’être un gars plutôt accessible, et
il lui est arrivé de dire qu’il aurait aimé être
pilote dans les Seventies, quand les champions
avaient l’occasion de discuter avec les fans.
La chose étant impossible aujourd’hui, c’est à
travers les réseaux qu’Hamilton communique
avec le public.
Instagram pour son chien
Hamilton n’est pas Kim Kardashian, c’est donc
à la base comme un mec de son âge qu’il
utilise ces canaux de communication. Bien
sûr, Hamilton n’est pas « Kevin Vanpiperzeel »
et quand il publie, ce n’est pas sur son burger
du McDo mais bien l’ambiance d’un week-end
de Grand Prix. Quand il fait le couillon avec un
pote, le pote n’est pas « Jean-Pol de la compta »,
mais une autre star de la F1. En gros, les
comptes d’Hamilton sur les réseaux sont ceux
d’un gars assez normal, qui évolue dans un
milieu… un peu moins normal. Cela dit, est-ce
normal de créer un compte Instagram rien que
pour son chien Roscoe (#roscoelovescoco) ?
Manifestement, les 150.000 followers de ce
compte pensent que oui.
Intérêt commercial
Comme nombre d’entre-nous, Hamilton utilise
aussi les réseaux pour exprimer ses passions et
les thèmes de société qui lui tiennent à cœur,
notamment son désir d’être une figure positive,
une source d’inspiration et d’espoir pour les
noirs. À ce titre, il publie régulièrement des
photos d’autres modèles comme lui, de Will
Smith à Serena Williams, en passant par Nicki
Minaj et Lionel Richie.
Bien qu’il ne soit pas Kim, Hamilton est suivi
par des millions de gens et forcément, cela a
un intérêt commercial énorme. Les réseaux
de Lewis sont donc aussi généreusement
alimentés en photos rémunérées par diverses
marques. Mais là encore, on peut dire
26

Humour, passions, thèmes de société et petites pubs au passage : les réseaux d’Hamilton joignent l’utile à l’agréable.
Quand on aime Hamilton, on aime TOUT d’Hamilton, comme le prouvent les 150.000 followers de la page de son chien Roscoe.
qu’Hamilton reste dans ce qu’il aime, sa passion
pour la mode étant de notoriété publique.
Parti puis revenu
Peu après Noël 2018, les followers d’Hamilton
ont subi un choc : l’homme avait effacé tous
ses posts, et s’était retiré de tous les réseaux
pour n’y revenir que mi-janvier. La cause :
une vidéo faux pas, dans laquelle Lewis disait
à son neveu déguisé en princesse… que les
garçons ne s’habillent pas en princesse. Les
réactions négatives ont été innombrables, et
ont probablement submergé Hamilton qui a
tout arrêté pendant quelques semaines. Dans
de récentes interviews, il maintient que cette
pause était prévue et que le moment choisi
n’est qu’une coïncidence. Mais il avoue aussi
qu’il sera désormais plus sélectif quant à ses
partages. Si vous comptez parmi les followers
d’Hamilton, ne soyez donc pas étonnés de ne
plus être invités dans son salon. n
27

PEOPLE
Maxime Pasture
Sa vie
après
la F1 ?
La
mode !
On le sait tous, Lewis a tellement
de passions et de centres
d’intérêt hors de la Formule 1
qu’il est compliqué de prédire
ce que le Britannique fera
réellement après sa carrière.
Mais il y a quand même des
indices, grands comme son
palmarès !
28

Tommy Hilfiger et ses égéries: Nicki Minaj, Hamilton,
Winnie Harlow et Hailey Baldwin.
Durant la saison de Formule 1,
quasiment à chaque Grand Prix,
tout le paddock se pose la même
question : mais qu’a bien pu faire
Lewis Hamilton entre deux courses ? Et bien
souvent, il faut se lever tôt pour répondre
de manière précise et exhaustive à cette
interrogation, tant le quintuple champion du
monde est difficile à suivre !
Hyperactif
Pourtant, Lewis est complètement accro aux
réseaux sociaux, ce qui aide ses fans, et les
médias du monde entier, à se faire une idée
de ses activités. Il est sûrement, et de très loin,
le pilote de F1 le plus suivi. Les « anciens »,
avec une vision parfois très traditionnelle,
ne comprennent pas vraiment le mode de
vie du Britannique. Il arrive même que Lewis
soit critiqué pour son rythme d’hyperactif
en dehors de la F1. Lors de ses débuts chez
McLaren-Mercedes, encadré par Ron Dennis,
celui qui est devenu une véritable superstar
même en dehors du monde sportif, ne pouvait
mettre un pied de travers. Aujourd’hui, il en est
tout autre et le principal intéressé a plusieurs
fois déclaré qu’il se sentait beaucoup plus libre
aujourd’hui qu’il y a 12 ans, lorsqu’il a débuté
en F1. Cela ne l’empêche pas d’être au sommet
de son art durant chaque week-end de course,
bien plus qu’au début de sa carrière. Même
Ross Brawn, observateur très avisé et actuel
directeur général de la compétition, doutait
de ce mode de vie. Mais force est de constater
que les nombreux voyages autour du monde de
Lewis Hamilton le rendent plus fort. S’il quitte
un jour Mercedes pour une autre écurie, une
chose est sûre, cette écurie devra le laisser
« s’exprimer » et profiter de sa liberté hors de
la F1 !
Apprendre, encore et encore
Dans quasiment chacune de ses interviews,
Lewis le martèle : « I’m never gonna stop
learning ». Il ne s’arrêtera jamais d’apprendre,
telle est sa recette du succès et ce qui le pousse
au défi tous les jours, peu importe ce qu’il fait.
Par exemple, quand Hamilton va rouler à moto
sur circuit, il le fait en chassant quelqu’un de
bien meilleur. D’ailleurs, lorsqu’il quittera la F1
– pas avant d’avoir battu les records de Michael
Schumacher –, ce n’est pas pour rester dans
le monde des sports mécaniques, bien qu’il
puisse apprécier énormément le Moto GP. Il se
rend simplement compte qu’aller se mesurer à
des gars qui roulent sur deux-roues depuis leur
plus jeune âge – comme lui l’a fait en karting –
risque de mener à l’échec (insupportable pour
29

PEOPLE
Maxime Pasture
Que ce soit avec Naomi Campbell ou Karl Lagerfeld, Lewis a réussi à s’entourer des bonnes personnes dans le milieu.
lui !), peu importe son niveau d’entraînement.
Malgré son train de vie « hamiltonesque », son
amour pour son chien Roscoe, son look blingbling
tatouages et diamants, et son goût pour
le showbiz, la musique, les défilés, il n’oublie
pas d’où il vient, ce qui l’aide à garder la tête
sur les épaules, tout en s’inspirant de son frère
handicapé ou encore de Nelson Mandela. Lewis
va donc se tourner vers un tout autre univers.
Depuis qu’il a lancé sa propre collection de
vêtements avec Tommy Hilfiger, il ne le cache
pas : son avenir sera dans la mode.
TommyxLewis
Lewis a vraiment côtoyé le monde du showbusiness
et de la mode en général, lorsqu’il
a débuté en F1, en 2007. D’un garçon plutôt
réservé, il est passé au gars extraverti – tout au
moins dans sa manière de s’habiller – que nous
connaissons aujourd’hui. Mais concrètement,
tout a commencé il y a peu, en février 2018,
lorsque Tommy Hilfiger s’est associé à l’écurie
Mercedes F1 afin d’équiper tous les membres du
team. Un mois plus tard, la marque annonçait
déjà que Lewis devenait un ambassadeur
à part entière en portant des vêtements
Tommy Hilfiger pour promouvoir la collection
Printemps 2018. Il n’en fallait pas beaucoup
plus pour qu’en septembre de la même année,
Lewis présente sa propre collection, à Shanghaï,
réalisée en collaboration avec Tommy Hilfiger
et intitulée TommyxLewis.
Une autre priorité que la mode
À travers plusieurs interviews, il décrit son
style vestimentaire comme « urban-chic ». Sa
deuxième collection, tout juste dévoilée pour le
printemps 2019, est en totale adéquation avec ce
qu’il a présenté l’an dernier : du « street-style »
d’inspiration « American-cool » ou encore
« West Coast », aux matières très agréables et
confortables, très souvent colorées.
Grâce à Tommy Hilfiger, Lewis Hamilton
n’a pas seulement rencontré Gigi Hadid et
d’autres mannequins ou stars de la chanson
renommés, qu’ils soient homme ou femme.
Il a aussi enregistré une série de vidéos sur le
thème « What’s your drive » qui permettent d’en
apprendre énormément sur lui. Seul élément
non-cité : Lewis aimerait avoir des enfants. Là
semble être sa priorité, bien avant sa deuxième
vie, qui s’annonce toute tracée dans la mode… n
30

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HORLOGERIE
Maxime Pasture
32

IWC
Schaffhausen
Une véritable
« connexion » avec les
Flèches d’Argent
En roulant pour l’écurie Mercedes en F1, Lewis Hamilton est devenu un
ambassadeur d’IWC Schaffhausen. Depuis plusieurs années, l’International
Watch Company soutient la marque à l’étoile, sous diverses formes.
33

HORLOGERIE
Maxime Pasture
Lewis a longtemps porté une Big Pilot’s Watch Top Gun Boutique
Edition, noir mat, aux détails rouges et bracelet en tissu noir.
IWC a une vraie culture automobile :
la 300SL Gullwing est la monture de l’IWC Racing Team.
Chez IWC, grâce aux
collections « Pilot Watch »
et « Ingenieur », on n’a pas
oublié les amateurs de belles
mécaniques sur roues ou à hélices. Cette
année, au Salon International de la
Haute Horlogerie (SIHH), la Manufacture
suisse d’origine américaine a
complètement revu sa gamme de
montres d’aviateur. Leur stand, là où
trônait un Spitfire – modèle réel ! – était
sûrement l’un des plus impressionnants
du SIHH 2019.
La préférée de Lewis
Parmi les nouvelles lignes de la collection
« Pilot Watch », on peut citer les Top
Gun ou encore Spitfire, des noms qui
ne doivent pas vous laisser indifférent.
En l’honneur de son cinquième titre
mondial, Lewis a reçu une pièce unique
Big Pilot’s Watch avec calendrier
perpétuel. Une montre qu’il adore, selon
Francizka Gsell, responsable marketing
de la marque. On la croit, car cette
montre raffinée et très technique (le
calendrier perpétuel est l’une des plus
grandes complications horlogères) est
quand même du genre voyante avec ses
48 mm de diamètre ! « Il y a sûrement
des similarités entre piloter une voiture
de course et un avion » a-t-elle déclaré à
Red Racing Green.
Lewis doit sûrement apprécier
la nouvelle Big Pilot’s Watch
Calendrier Perpétuel Spitfire
(46,2mm) présentée au SIHH 2019.
Prix : 31.600 €
La collection Ingenieur a été
étudiée pour tisser un lien avec
l’automobile.
34
Conçue pour la vitesse
Pour ceux qui souhaitent davantage se
rapprocher de l’univers automobile, c’est
vers la collection Ingenieur qu’il faut
se tourner. Actuellement, IWC propose
un chronographe sport Spécial 50 ans
Mercedes-AMG à 13.200 €, ainsi qu’une
édition spéciale « 76 e Member’s Meeting
de Goodwood » à 8.700 €. Depuis 2015, la
Manufacture soutient ce rassemblement
qui marque le début de la saison des
courses automobiles à Goodwood. « Cet
événement nous donne l’opportunité de
sortir les Mercedes classiques que nous
adorons et de renforcer notre connexion
avec les légendaires Flèches d’Argent »
nous explique Francizka Gsell.
IWC Racing Team
Les voitures classiques à l’étoile
sont d’ailleurs tellement chères à la
Manufacture horlogère, qu’elle a créé,
l’an dernier, l’IWC Racing Team. David
Coulthard avait alors emmené une
300SL Gullwing lors de la Salvadori Cup
du 76 e Member’s Meeting de Goodwood.
Quelques semaines plus tard, un autre
ex-pilote de F1, Karl Wendlinger,
prenait le volant de la même monture à
l’occasion du 14 e Arosa Classic Car.
On le voit, la course, l’élégance et la
passion font partie de l’ADN d’IWC
Schaffhausen… n

LIVING RIVIERA STYLE
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EVENT
Maxime Hérion
Rétromobile
Rêve et démesure
Millésime exceptionnel pour ce Rétromobile 2019 qui offrait un plateau
d’une qualité incroyable et d’une grande diversité, prouvant une fois de
de plus qu’il fait partie des meilleurs Salons d’automobiles de collection
du monde.
Le Stand Fiskens ne présentait
que des voitures toutes plus
désirables les unes que les autres.
36

Rassemblant les meilleurs
marchands de voitures de
collection d’Europe, les
fournisseurs et les clubs,
Rétromobile est plus que jamais un
passage obligatoire pour tous les
passionnés. D’année en année, la barre
est mise de plus en plus haut par rapport
à la qualité des véhicules présentés. Des
professionnels comme Fiskens, Axel
Schuette ou encore Kidston avaient
sorti l’artillerie lourde avec des modèles
dépassant tous la barre du million d’euros
et restaurés à la perfection. Le Suisse
Lukas Huni avait carrément transformé
son stand en rétrospective Lancia avec 25
modèles prestigieux (Stratos, Delta HF
Integrale, B24 S Spyder America, etc.) qui
ne sortent que rarement de collections
privées. Loin d’être oubliées, les avantguerre
étaient également présentes en
nombre, avec notamment pas mal de
Bugatti, de Rolls-Royce et d’Hispano
Suiza. Enfin, les amateurs d’automobiles
étaient également gâtés vu les dizaines
de stands faisant la part belle aux
plaques émaillées, miniatures, livres et
papiers anciens.
Centenaire Citroën
Rétromobile était le théâtre de plusieurs
expositions thématiques. Fêté en
Se tenant pendant le Salon, la
vente RM Sotheby’s proposait
un catalogue très varié.
37

EVENT
Maxime Hérion
Chez Megiuar’s, on pouvait admirer
cette Corvette immaculée.
Restaurée à la perfection par Dominique Tessier,
cette Delhaye 135M Figoni est sublime.
Rarissime Mercedes 45 HP de 1908
chez Axel Schuette.
Cette année, la 300 SL était omniprésente
sur de nombreux stands.
L’énigmatique Citro Collection présentait
de nombreuses DS Chapron dont cette « Le Caddie ».
Cette Bentley 8 litres carrossée par H.J. Mulliner
ne manquait pas de charme !
38

grandes pompes, le centenaire de Citroën
était l’occasion pour la marque d’exposer
sur son énorme stand une cinquantaine
des modèles les plus iconiques de son
histoire. À l’occasion de cet anniversaire,
de nombreux exposants présentaient
également des véhicules de la marque
aux chevrons, prouvant l’intérêt fort
de la part des collectionneurs. Plus
étonnante était cette collection d’un
discret amateur de Citroën carrossées
par Henri Chapron, qui avait amené pour
l’occasion pas moins de 18 voitures,
toutes plus rares les unes que les autres
et remarquablement restaurées. Toutes
sauf une : un coupé Le Concorde réalisé
sur base d’une DS, entièrement cabossé
et rouillé et sur lequel son ancien
propriétaire aurait passé ses nerfs
après une rupture amoureuse ! Présent
également, le Groupe FCA célébrait les
70 ans d’Abarth avec quelques modèles
représentatifs sur son stand.
Star du Salon
Dans un autre palais se tenait également
une rétrospective consacrée à l’énigmatique
constructeur de cyclecars Bedelia.
Avec son V6 Porsche, cette McLaren MP4/2-01
de 1984 a été pilotée par Prost et Lauda.
Rétrospective Lancia chez Lukas Hüni
qui présentait plusieurs Stratos.
Que dire de cette Ferrari 250GT LWB California Spyder ?
Waouw !
Véritable bête de course,
cette Jaguar Type E Low Drag.
39

EVENT
Maxime Hérion
Avec 14 modèles présentés sur 18
recensés existants, l’événement était
exceptionnel ! Mise à l’honneur également
pour fêter ses 60 ans, la Mini était
représentée sous toutes ses formes et
variantes, à la grande joie des visiteurs
qui semblaient sous le charme de
la petite anglaise. Pourtant, la vraie
star de Rétromobile 2019 n’était pas
une voiture, loin de là. Il s’agissait
d’un camion, et pas n’importe lequel.
Un Berliet T100 construite en 4
exemplaires fin des années 50 pour
travailler dans le désert à l’extraction
du pétrole. Avec ses 15 mètres de long
et ses 5 mètres de haut et de large, il
était loin de passer inaperçu. Les
visiteurs se sont pressés au pied de ses
roues pour se prendre en photo avec
ce monstre mécanique… n
Cette Mercedes 300 SL a été accidentée dans les années 60.
Elle a trouvé preneur pendant le Salon !
Rolls-Royce Silver Ghost 1912 :
sa carrosserie était nommée « Roi des Belges ».
Bien que peu mise en valeur,
cette Delahaye 135 MS est une merveille.
Cette monoplace Cooper est
une invitation à rouler sur circuit !
40

© Francq © Francq - Van - Hamme Van Hamme 2017. 2017.
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FIRST TEST
Maxime Pasture
Bentley
Continental GT
Convertible
42

De GT cabriolet?
Hemelse luxe…
GT cabriolet,
grand luxe, ultime !
Een roadtrip deze nieuwe, open GT waardig:
dat bood Bentley ons aan in Andalusië.
Un Grand Tour digne de leur nouvelle GT découvrable :
voilà ce que Bentley nous a proposé en Andalousie.
Onze roadtrip begon in het
Marbella Club Golf Resort
& Spa Hotel in Malaga. Een
luxueus oord dat regelmatig
wereldsterren over de vloer krijgt. Ook
wij hebben hier afspraak met een ster
in wording: de nieuwe Continental GT
Convertible. Met de optionele kap in
« British Tweed » bevestigt hij zijn
roots. Er zijn nog zes andere tinten
verkrijgbaar, maar wellicht weet u
dat men in de ateliers van Crewe
graag uitpakt met de uitgebreide
personaliseringsmogelijkheden, die
vaak uiterst complexe technieken
omvatten die men echter perfect onder
knie heeft. Zoals de Côtes de Genève, een
procedé uit de premium horlogewereld
dat de middenconsole kan tooien. Ook
willen we u absoluut wijzen op het
roterende scherm met verschillende
displays. Door op één enkele knop te
drukken verschijnen in de plaats van
het 12,3” grote aanraakscherm drie
N
otre road-trip a débuté à
l’hôtel Marbella Club Golf
Resort & Spa, à Malaga.
Cet endroit somptueux
doit très certainement accueillir de
nombreuses stars durant l’année. Nous
aussi, nous avions rendez-vous avec
une future star : la nouvelle Continental
GT Convertible. Avec, en option, sa
capote inédite en « British Tweed », elle
affirme ses origines. Six autres teintes
de toile sont disponibles même si, vous
le savez sûrement, les ateliers de Crewe
ont fait de la personnalisation leur
cheval de bataille avec, des techniques
de plus en plus complexes parfaitement
maîtrisées, comme les Côtes de Genève
qui peuvent orner la console centrale,
un procédé issu de la Haute Horlogerie.
Aussi, devons-nous absolument citer
l’écran rotatif multiface. En poussant
sur un seul bouton, le grand écran
tactile de 12,3’’ s’efface pour ne plus
afficher que 3 instruments de bord
43

FIRST TEST
Maxime Pasture
In de ateliers van Crewe maakt men een erezaak van personalisering.
Men gebruikt er de nieuwste technologieën en beheerst er de meest complexe technieken.
Les ateliers de Crewe ont fait de la personnalisation leur cheval de bataille,
avec des techniques de plus en plus complexes et parfaitement maîtrisées.
boordinstrumenten (thermometer, kompas,
chrono) : just relax and drive. Dat
wil Bentley aanbieden! Waarom heeft
nooit eerder iemand hieraan gedacht?
Een buitengewone
geluidservaring
Voor we het Palacio Montellano
bereiken, een prachtig privédomein
halfweg tussen Marbella en Sevilla
dat een Engelsman een tiental jaren
geleden kocht, gooien we de kap open.
Die oefening lukt in slechts 19 seconden
(tegen 25 voorheen) en tot 50 km/h (32
km/h vroeger). De nieuwe z-vormige
structuur is dus efficiënter, maar ook
stiller. Zelfs tegen 160 km/h met het
windscherm kan je makkelijk praten
met de passagier, terwijl je geniet van
de 2.200W hifi met 18 luidsprekers en
een subwoofer in de stoelen. Kortom,
met zo’n technologie klinkt de muziek
hemels steeds in je oren! En dankzij
de verwarming ter hoogte van de hals
en zelfs de armsteunen (en zonder
het verwarmde stuur en de stoelen te
vergeten) kan je makkelijk het hele jaar
door van deze cabrio genieten. n
Bentley Continental
GT Convertible
Technical
Specifications
Engine:
W12 biturbo, petrol,
5.950cc ; 635 hp
@ 6.000 rpm ; 900 Nm
from 1.350 to 4.500 rpm
Transmission:
four wheels
Gearbox:
auto dual-clutch 8 speed
L/w/h (mm):
4.850/1.954/1.399
Dry weight (kg):
2.440
Top speed (km/h):
333
0 to 100 km/h:
3,8
Tank capacity (l):
90
Fuel consumption
(l/100km):
12,2
CO2 (g/km):
284
Price € :
235.345
44
(thermomètre, boussole, chrono) : just
relax & drive ! C’est cela que veut offrir
Bentley ! Mais pourquoi personne n’y a
pensé plus tôt ?
Une expérience auditive
hors-norme
Avant d’approcher le Palacio Montellano
(une propriété privée, sublime,
acquise par un Anglais il y a une
dizaine d’années), à mi-parcours entre
Marbella et Séville, on se défait du toit,
en 19 secondes seulement (contre 25
auparavant) et jusqu’à 50 km/h (32 km/h
autrefois). La nouvelle cinématique en
forme de Z se montre donc plus efficace,
mais aussi plus silencieuse. Et même en
filant jusqu’à 160 km/h, avec le filet antiremous,
on peut profiter d’une discussion
avec son passager, tout en jouissant de
la sono Naim de 2.200W, avec 18 hautparleurs
et même un subwoofer dans les
sièges. Autant dire qu’avec une merveille
pareille, on vit la musique ! Et avec le
chauffage pour la nuque et même pour
les accoudoirs (sans parler du volant et
des sièges), on se verrait bien rouler en
cabrio toute l’année ! n

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HERITAGE
Laurent Zilli
Bentley
La noble centenaire
Aujourd’hui bien installée au sein du solide Groupe VW, Bentley
célèbre cent ans d’une histoire mouvementée, marquée par une
succession de triomphes… et d’incertitudes. D’où il est, un certain
W.O. peut contempler ce parcours avec une certaine fierté.
W.O., c’est Walter Owen Bentley,
un Londonien qui voit le
jour en 1888 et qui, très
tôt, est totalement épris de
mécanique. Mais à cette époque, ce n’est pas
tant l’automobile qui le fait rêver. Ce sont plutôt
les trains, et c’est un rêve de gosse qu’il réalise
alors qu’il en est encore un : à 16 ans, le voilà à
l’œuvre dans une usine… de locomotives.
Le goût de la compétition
Outre l’amour de la mécanique, le jeune Bentley
a aussi celui de la compétition, et force est
de constater que le rail ne se prête pas à cette
seconde passion. Il passe donc de la vapeur à
l’essence, mais pas encore à l’automobile. C’est
sur deux roues qu’il s’engage dans ses premières
courses, et devra se dire que l’important n’est
46

Le Mans 1929 :
passage de relais entre deux Bentley Boys.
pas de gagner, mais de participer. L’automobile
entre de la vie de W.O. deux ans plus tard, lorsqu’il
ouvre une concession de la marque française
DFP. Toujours à sa passion de la course, qu’il
voit aussi comme la meilleure publicité qui
soit, il est confronté à ce qui est à la fois un
problème et une chance : les DFP sont plutôt
lentes, et c’est ce qui lui donnera l’occasion de
démontrer son talent de technicien. Il ouvre
les moteurs français, change les pistons pour
des clones en aluminium et subitement, les
voitures préparées par Bentley revendiquent
d’honorables records.
Entre 1914 et 1918, ce n’est plus au service de
l’automobile que Bentley mettra son talent,
mais à celui de la Royal Navy, pour laquelle il
imagine un moteur d’avion partiellement en alu,
aussi puissant que fiable. Cette création est un
tel succès qu’elle sera rapidement imitée par les
concurrents, notamment par un constructeur
qui, plus tard, sera un rival de Bentley sur route,
après l’avoir été dans les airs : Rolls-Royce.
Plus important, cette brillante participation à
l’effort de guerre fait la fortune de Bentley. Et
cet argent, il ne va pas le dépenser au casino.
Bentley Boys
Il l’utilise pour créer sa propre marque automobile
en 1919 et déjà, on sent qu’elle n’aura pas la
La première «usine» Bentley de Cricklewood,
dans le nord-ouest de Londres.
W.O. Bentley (au milieu) et deux de ses Boys
après la victoire au Mans 1924.
Les Bentley Boys Duff et Clement
avant les 24 Heures du Mans 1924.
47

HERITAGE
Laurent Zilli
La légendaire Bentley «Blue Train» Speed Six 1930,
à carrosserie Sportsman Coupé de chez Gurney Nutting.
La R-Type Continental est considérée par certains
comme la seule vraie Bentley de l’ère Rolls-Royce.
48

Chaque exemplaire de la Mulsanne W.O. Edition reçoit
un morceau du vilebrequin de la 8 Litre personnelle de M. Bentley.
vie facile, du moins sur le plan financier.
Prévue pour un lancement en 1920, la
première automobile Bentley accumule
les retards de développement, et n’arrive
finalement qu’en 1921. La bonne nouvelle
est que cette voiture, la « 3 Liter »,
est d’une absolue fiabilité et ne tarde
pas à s’illustrer dans les compétitions
tant locales qu’internationales,
comme à Brooklands et aux 500 Miles
d’Indianapolis. Cette présence remarquée
attire l’attention de quelques
gentlemen fortunés, qui forment un fan
club informel : les Bentley Boys vont
porter haut les couleurs du “B” ailé.
Ensemble où séparément, ils écument les
circuits. Mais c’est surtout quelque part
dans la Sarthe qu’ils vont écrire l’histoire,
la leur et celle de la marque. Les Bentley
Boys décrocheront quatre victoires aux
24 Heures du Mans, une première en
1924, puis trois consécutives de 1928 à
1930. Il faudra attendre 2007 pour que
Bentley, alors déjà dans la famille VW,
remporte à nouveau l’épreuve.
C’est dans cette période de succès
euphorisant que nait le chef d’œuvre
absolu de W.O. Bentley, à savoir la Speed
Six, lancée en 1928. Une voiture que son
créateur voulait redoutablement rapide,
mais aussi silencieuse et confortable.
Trois exigences qui président encore
aujourd’hui à la création de chaque
modèle de la marque. Hélas, cette
automobile d’exception sera aussi le
dernier chef d’œuvre de W.O.
Très tôt, les problèmes
Bentley est une marque qui ne
parvient pas à se défaire de son sousfinancement
chronique. En 1926 déjà,
elle devra son salut à un « bienfaiteur »,
à savoir Woolf Barnato, ancien boxeur et
membre des « Bentley Boys », qui injecte
une coquette somme d’argent dans
Bentley. Mais en 1931 la source est tarie
et la marque est alors rachetée par…
Rolls-Royce. Désormais, les Bentley
vivront dans l’ombre des Rolls. Elles en
seront des dérivés plus puissants et plus
sportifs, dont les riches propriétaires
prennent volontiers le volant plutôt que
de le céder au chauffeur.
49

HERITAGE
Laurent Zilli
1968 : 3 ans avant son décès,
Walter Owen Bentley devant le lieu
où il créa sa marque en 1919.
Avant de quitter sa propre marque en 1934, W.O. était
cantonné par Rolls-Royce aux essais longue durée,
sans droit de regard sur la conception.
Sauvée par les Allemands
Les choses en resteront là durant des décennies,
jusqu’à ce que la planète automobile vive une
période riche en fusions et autres rachats. Mises
en vente en 1998, les marques Rolls-Royce
et Bentley trouvent en 1999 des acquéreurs…
différents. BMW s’offre Rolls, tandis que Bentley
entre dans le giron VW. Quatre ans plus tard est
lancée la première Bentley du renouveau : la
Continental GT.
La suite de l’histoire, on la connaît. La Conti
GT marque un nouveau départ, le succès
est au rendez-vous, Bentley redéveloppe
progressivement sa gamme avec des produits
qui n’ont plus rien de Rolls-Royce : la Flying
Spur, puis la Mulsanne, et récemment la figure
imposée de l’automobile actuelle, le SUV
Bentayga.
Hommages
C’est forcément Genève, LE salon des marques
de prestige, que Bentley a choisi pour présenter
quelques modèles, dont certains marquent
son siècle d’existence. Sans être une version
hommage, le Bentayga Speed, présenté en
première Mondiale, illustre parfaitement
l’ADN de Bentley, décrit plus haut : vitesse,
confort, silence. De son côté, la toute nouvelle
Continental GT Cabrio est un archétype
de l’élégance associé à la marque. Premier
modèle hommage, la Mulsanne W.O. Edition
by Mulliner, limitée à 100 exemplaires et dont
la rareté tient au morceau de vilebrequin de la
8 Liter personnelle de W.O., joliment exposé
entre les sièges arrière de la limousine. Enfin, la
Continental GT Number 9 Edition by Mulliner
propose aux 100 chanceux qui pourront
l’acquérir le même genre de morceau (au sens
premier du terme) d’histoire. Dans chaque
exemplaire de cette version hommage à la
fameuse Bentley Blower des années 30, avec
laquelle le Bentley Boy Henry Birkin établit
plusieurs records, est inséré un fragment de bois
provenant du siège de la Blower. On imagine
qu’avec ce genre de reliques, les Mulliner W.O.
et Conti GT Number 9 s’arracheront d’ici peu à
prix d’or dans les ventes aux enchères… n
50

RED RACING
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GOURMET CORNER
Frédéric De Backer - Photos : Leonard Eric
Le safran
de Cotchia
L’or rouge de Hesbaye
Sabine et Eric Leonard cultivent du safran au cœur de
la Hesbaye. Une idée un peu folle née en 2009, et qui a
complètement bouleversé leur vie. Aliment le plus cher du
monde, le safran se cultive avec une infinie précaution et
beaucoup de savoir-faire.
52

En 2009, Eric et Sabine Leonard furent les premiers à oser ce pari un peu fou en Belgique.
On l’utilise dans la paëlla
espagnole, le risotto italien
ou encore la bouillabaisse
française. À 34.000 € du kilo,
son prix est 100 fois plus élevé que celui
de la truffe, et 10 fois supérieur à celui du
caviar, ce qui en fait l’aliment le plus cher
au monde. Pas étonnant lorsqu’on sait
qu’il faut récolter pas moins de 200.000
fleurs pour obtenir un kilo de safran ! Une
récolte exclusivement manuelle, entre fin
septembre et fin novembre, lorsque toutes
les autres fleurs ont déserté les champs
depuis longtemps. Historiquement cultivé
en Iran, en Inde et au Maroc, le safran a
gagné le sud de l’Europe via l’Espagne,
la Grèce et la Sardaigne. Depuis le début
des années 2000, quelques producteurs
français se sont lancés dans l’aventure.
Mais en 2009, Sabine et Eric Leonard
furent les premiers à oser ce pari un peu
fou en Belgique.
Du cassis à la boucherie
« Rien ne nous prédisposait à cultiver
du safran » explique Eric Leonard.
« Notre ferme située à Wasseiges,
près de Hannut, était on ne peut plus
traditionnelle, avec de la culture et du
bétail. En 1991, cependant, nous avons
décidé de nous diversifier en plantant du
cassis (150.000 pieds tout de même, sur
25 hectares !) Nous étions les premiers
en Belgique à cultiver ce fruit à grande
échelle. L’année suivante, mon épouse
Sabine a intégré l’entreprise familiale.
Grâce à sa formation de traiteur, nous
avons ouvert une boucherie à la ferme
qui a bien fonctionné jusqu’en 2009. C’est
cette année-là que tout a basculé… »
Adapter la technique
Après avoir planté 1.500 bulbes à titre
expérimental, les époux Léonard ont
développé leur propre technique de
53

GOURMET CORNER
Frédéric De Backer
La floraison du Crocus Sativus est automnale, et la récolte s’effectue exclusivement à la main.
plantation, adaptée à notre météo
plus humide. Les choses sérieuses ont
ensuite vraiment commencé, avec la
plantation de 25.000 bulbes, à la main,
en 2010. Aujourd’hui, l’exploitation du
Cotchia compte un hectare de safran,
ce qui correspond environ à 120.000
bulbes plantés, et donc entre 600.000
et 800.000 bulbes présents dans le sol
(les bulbes se multiplient au fil des ans).
« C’est la taille idéale. Moins ce n’est pas
rentable, et plus nécessiterait d’engager
du personnel, car tout se fait à la main. »
Floraison en octobre
Le Crocus Sativus est une plante à
végétation inversée. La floraison est
automnale, entre fin septembre et fin
novembre, avec un pic en octobre.
Environ 60% des fleurs apparaissent en
même temps, sur 15 jours. Sabine et Eric
Leonard ne se contentent pas de vendre
les pistils séchés du safran. Ils ont
développé toute une série de produits
dérivés, dont des liqueurs et des alcools
(rhum, whisky) primés largement audelà
de nos frontières. « Nous avons
mis du temps à développer notre image.
Aujourd’hui, de grands noms de la
gastronomie nous font confiance, même
si rien n’est jamais acquis. »
Récolte à la main
Un kilo de safran vaut 34.000 €. « C’est
la quantité que nous récoltons chaque
année à Wasseiges. Il ne faut pas oublier
qu’une fois les pistils coupés, il faut les
faire sécher. Durant cette opération, ils
perdent 80% de leur poids. Si bien qu’un
kilo de safran frais donne 200 g de safran
sec, prêt à la vente. La récolte se fait
exclusivement à la main, et nous sommes
54

Une fois les pistils coupés, il faut les faire sécher. Durant cette opération, ils perdent 80% de leur poids.
extrêmement dépendants de la météo.
Il est en effet quasiment impossible de
prévoir la floraison à l’avance, et surtout
son intensité. L’éclosion est en effet
fonction de la différence de température
entre le jour et la nuit. Si bien que le
besoin en personnel est extrêmement
difficile à gérer d’un jour à l’autre. »
Doux et aromatique
Contrairement au safran des pays du sud
qui est souvent piquant, le safran belge
est plus doux et très aromatique, ce qui
le rend particulièrement bien adapté
à une utilisation en pâtisserie. « Pour
réaliser ses macarons, le pâtissier Jean-
Philippe Darcis utilise un gramme de
notre safran pour 980 macarons. Avec
un autre safran, il ne peut en faire que la
moitié. » n
L’épice la plus frelatée
du monde
En raison de son prix élevé
(34.000 €/kilo), le safran est l’épice
la plus frelatée du monde. Le safran
des Indes contient du curcuma. Le
safran du Mexique est composé de
pétales de fleurons de carthame,
oranges, sans goût. La poudre de
safran est fréquemment trafiquée
par l’adjonction de carthame, de
maïs, de curcuma, de piment, de
sable et même de brique pilée.
L’Iran produit 80 tonnes de safran
par an et exporte la moitié de sa
production. Pourtant on trouve
200 tonnes de safran iranien sur le
marché mondial. Cherchez l’erreur !
www.safrandecotchia.com
55

TRACK TEST
Maxime Hérion
Peugeot 504
Coupé V6
Groupe 4
La bonne école
Alexandre Viron est un gentleman driver. Pour sa première expérience en
rallye historique, il a choisi de prendre part aux Legend Boucles de Bastogne
au volant de sa Peugeot 504 Coupé V6 Groupe 4 de 1980. Incursion dans
cette aventure mécanique et humaine.
La neige et la boue n’ont pas découragé l’équipage Viron-Squartini.
56

Mettet, janvier 2019. Au
cœur de l’hiver, le circuit
de Mettet est tristement
vide et inanimé.
Pourtant, le son d’un moteur 6 cylindres
affûté résonne au loin. Sur un petit tracé
de rallycross, un coupé Peugeot 504
Coupé V6 Groupe 4 passe à toute allure.
D’une courbe à l’autre, la voiture évolue
tout en glisse, envoyant des gerbes
de boue de tous les côtés. Préparée et
entretenue par Delahaye Racing Team,
la Peugeot effectue des essais en vue
de sa participation aux Legend Boucles
de Bastogne. Après quelques tours de
circuit, il est temps de rentrer au stand
pour faire une vérification technique.
Alexandre Viron, pilote et propriétaire
du coupé a le sourire jusqu’aux deux
oreilles : « la voiture est très saine et
progressive. Jamais piégeuse… »
Un rêve d’enfant
Ce Français de 55 ans est ce que l’on peut
appeler un gentleman driver. Industriel
à la tête d’une importante minoterie,
notre homme est passionné depuis
toujours par l’automobile. Après avoir
débuté en Fun Cup, Alexandre a pratiqué
de nombreuses courses au volant de
diverses voitures : Renault Mégane,
Silhouettes, Porsche 911, Ferrari, etc.
Pourtant, une corde manquait à son
arc : le rallye. « La Peugeot 504 coupé
est un souvenir d’enfance, lance-t-il.
Je me souviens de l’avoir vue rouler au
Safari rallye, ainsi qu’au Bandama au
mains expertes de Jean-Pierre Nicolas.
Cette voiture a gardé un énorme capital
sympathie depuis. Lorsque j’ai pensé au
rallye, je me suis mis automatiquement
à la recherche d’un exemplaire de cette
Peugeot ». Armé de patience, Alexandre
a finalement trouvé cette 504 préparée
pour le rallye en France. Ayant déjà roulé
avec des voitures de chez Delahaye par
le passé, il a décidé de la confier aux
bons soins du préparateur de Wavre
dont il apprécie le sérieux. Comme
souvent, même si la voiture était en état
57

TRACK TEST
Maxime Hérion
de marche, celle-ci a dû être révisée
de fond en comble et de nombreuses
modifications y ont été apportées pour
plus d’efficacité et de fiabilité.
Les Boucles de Bastogne mettent la concentration
des participants à mal, du matin au soir.
Performante
Sous le capot de la 504, on retrouve
le V6 PRV développé à l’époque
conjointement par Peugeot, Renault
et Volvo. Né sous la forme d’un V8, ce
moteur très ouvert (90°) a servi dans
tous les hauts de gamme des trois
constructeurs. D’une cylindrée de 2.664
cc, le bloc de notre 504 développe tout
de même 247 chevaux au banc grâce
à une préparation complète (arbres à
cames, carburateurs, etc.). Équipé d’une
ligne d’échappement en inox réalisée
sur-mesure, la Peugeot chante à tous les
régimes : sa sonorité est un pur régal ! Et
lorsque Alexandre nous propose de faire
58

Très saine dans son
comportement, la 504 V6
se montre idéale pour ce
genre d’épreuves.
un tour à ses côtés, nous ne nous faisons
pas prier ! Le temps d’enfiler un casque,
nous voilà dans le baquet de droite. Très
dépouillé, l’habitacle a été aménagé
au mieux pour être le plus fonctionnel
possible lors des épreuves. Un tableau
de bord « racing » floqué a été installé à
la place de la planche de bord d’origine.
« La 504 est étonnamment spacieuse,
lance Alexandre. Rien à voir avec
une 911. On pourrait même prendre
ses bagages pour partir en vacances
avec ! ». Après quelques tours de piste
à son bord, on ne peut que confirmer
les dires de son propriétaire : la Peugeot
est à l’aise sur tous les terrains, en
restant toujours confortable. Une
force tranquille et rassurante pour
une première participation à une telle
épreuve.
Conditions dantesques
Pour ses premières Boucles, Alexandre
Viron s’est adjoint des services d’Alexandre
Squartini, copilote chevronné ayant déjà
de nombreuses expériences en la matière.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le
tandem a été copieusement servi en ce qui
concerne les difficultés rencontrées tout
au long du parcours. Sur des routes très
enneigées ou boueuses, les deux compères
ont joué la carte de la sécurité en ne
haussant pas le ton outre mesure. Au final,
cette stratégie a payé puisque l’équipage a
eu la chance de ne pas connaître de sortie
de route, finissant 23 e au général. Une
expérience qu’Alexandre Viron n’est pas près
d’oublier ! D’ailleurs, ce dernier ne compte
pas s’arrêter en si bon chemin et lorgne déjà
vers d’autres épreuves historiques. La 504
blanche n’a pas dit son dernier mot ! n
59

TRACK TEST
Maxime Hérion
L’atout de l’expérience !
Red Racing Green était également présent dans la course avec Benoît
Galant, au volant…d’une 504 coupé V6 Groupe 5, cette fois-ci ! Plus évoluée
techniquement encore, celle-ci s’est battue dans le TOP 10 du classement.
«Suite aux conditions très difficiles
rencontrées durant le rallye (glace, neige,
rails, boue, graviers, pluie, brouillard), notre
stratégie a rapidement été développée :
essayer d’éviter la moindre erreur en prenant une marge
de sécurité dans les endroits délicats et profiter du
niveau de performance de la voiture dans les endroits
plus sûrs. Fort d’une première expérience en 2017 (11 e
au général), votre serviteur a pu affiner les réglages de
le 504 Groupe 5 mise à disposition par FYL Racing team,
et la solution est simple : il faut rendre la voiture plus
basse à l’arrière et régler ses amortisseurs souples pour
la motricité. Et dans ces routes et chemins très glissants,
le limiteur de freins doit être bien réglé pour que les
roues arrière bloquent en premier. »
« Le comportement de la voiture est très sain : le coupé
504 est prévenant, avec un train avant incisif et un
arrière assez baladeur ! Attention toutefois, la voiture
est plutôt longue et large… et elle prend de la place !
Le moteur est progressif avec une plage d’utilisation
optimale entre 4.000 et 6.800 tr/min. En dessous, il
s’engorge un peu… Si les chutes de régime entre 1 ère -2 e
et 2 e -3 e sont un peu trop importantes, la 504 Coupé V6
est néanmoins souveraine en 4 e et 5 e … »
Régularité
« Question pneus, nous avons opté pour des Toyo
thermo-gommes pour le samedi. Deux crevaisons, sans
conséquence au niveau du chrono, nous ont cependant
obligé à monter les Nokian, impressionnants d’efficacité
sur la neige… mais peu à l’aise sur l’asphalte mouillé.
Quel dommage de ne pas avoir pu les utiliser dans des
spéciales full neige qui ont finalement fait défaut ! Pour le
dimanche, les Bridgestone à flancs renforcés nous ont donné
entière satisfaction… puisque nous n’avons pas crevé ! »
« Nos chronos se sont situés en permanence aux alentours
de la 15 e place. Si le V6 s’est montré moins rageur que le
4 cylindres d’une bonne Ford Escort, il a fait preuve d’une
belle allonge et dans les longues lignes droites du dimanche
c’était un régal, qui plus est quand la Peugeot avale trous
et bosses sans broncher. Au bout du compte, l’absence
d’erreurs et une voiture impeccablement préparée nous
ont permis de terminer à la 7 e place au général ! Un vrai
bonheur… » n
60

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I N F O S : T O D E A L - 0 2 / 5 1 2 . 1 7 . 2 7 - I N F O @ T O D E A L . B E
W W W . F U N I N B R U S S E L S . C O M - W W W . B R U S S E L S M I D N I G H T . C O M

FIRST TEST
Maxime Hérion
Range Rover
P400e
In dienst van de mythe
Au service du mythe
Met de nieuwe Range Rover P400e bezochten we 007 Elements, de
indrukwekkende cinematografische ontmoeting met de wereld van James Bond.
Avec le nouveau Range Rover P400e, nous avons eu l’occasion de visiter
007 Elements, expérience multi-sensorielle de l’univers de James Bond.
62

Het kleine Oostenrijkse skioord
Sölden stond in 2015
een hele tijd in rep en roer.
De filmset van Spectre, de
jongste 007, streek namelijk gedurende
50 dagen neer in Tirol, omdat de
beroemde regisseur Sam Mendes hier
enkele scenes wou draaien op een
hoogte van 3.040 meter. Het zeer
trendy restaurant Ice Q werd dus voor
dit verhaal omgetoverd tot een kliniek
en was het toneel van een wilde
achtervolging tussen James Bond in een
vliegtuig en enkele illustere handlangers
van Spectre aan het stuur van Land
Rovers ! Deze opnames lieten zo’n diepe
indruk na dat het idee ontstond om hier
een ‘altaar’ gewijd aan de beroemde
spion op te richten. Zodus bedacht Neal
Callow, de artistiek directeur van de
laatste vier Bond-films, 007 Elements
dat een emotionele onderdompeling in
de wereld van James Bond biedt. Land
Rover is al vele jaren partner van 007 en
nodigde ons uit voor een privébezoek
aan het stuur van de nieuwe Range
Rover P400e.
Encaissée dans une vallée du
Tyrol autrichien, la petite
ville station de Sölden a vécu
en 2015 une effervescence à
laquelle elle n’était pas habituée. En effet,
la production de Spectre, le dernier 007,
y a posé ses valises pendant 50 jours.
Sam Mendes, le célèbre réalisateur, a
choisi d’y tourner plusieurs scènes à
3.040 mètres d’altitude. Transformé en
clinique pour les besoins de la fiction, le
très design restaurant Ice Q est le théâtre
d’une poursuite entre James Bond au
commandes d’un avion et de sinistres
hommes de main du Spectre au volant de
trois Land Rover ! Ce tournage a tellement
marqué les esprits que l’idée de créer
un sanctuaire dédié au célèbre espion
est née après celui-ci. Imaginé par Neal
Callow, directeur artistique des quatre
derniers épisodes de la saga, 007 Elements
propose une immersion émotionnelle
dans l’univers de James Bond. En tant que
partenaire de la franchise 007 depuis de
nombreuses années, Land Rover nous
a convié à une visite privée des lieux au
volant du nouveau Range Rover P400e.
63

FIRST TEST
Maxime Hérion
De Ranger Rover? Een limousine die terrein aankan....
Le Range Rover est une vraie limousine tout-terrain.
Behaaglijk
Comfortabel geïnstalleerd in het lederen
interieur treden we in de sporen van
Bond langs de spectaculaire bergwegen.
De uiterst discrete Range zweeft als
het ware over het asfalt dankzij de
luchtvering en verzekert zo een zeer
hoogstaand comfort. Deze nieuwe
plug-in hybride versie ontwikkelt 404
pk door de combinatie van zijn 2 liter
verbrandingsmotor en een elektrische
aandrijving. Dezelfde luxe en kalmte
vinden we terug in de telecabine van de
Gaislachkogl die ons naar een hoogte
van 3.040 meter voert. Eens hoger in het
gebergte wordt het landschap met de
minuut adembenemender. In het zicht
van de besneeuwde toppen begrijpen
we waarom de productie van James
Bond verliefd werd op deze plek…
Unieke ervaring
Dichtbij de top zien we meteen het
gebouw van het Ice Q restaurant dat
door de Oostenrijkse architect Johann
Obermoser werd ontworpen. Het
geometrische geheel van glas en staal
werd perfect in deze betoverende
omgeving geïntegreerd. Als je het gebouw
van 007 Elements betreedt via een lange,
donkere gang, kom je met de soundtrack
van Spectre ogenblikkelijk in de sfeer
van de film. Naast de stem van Sam
Smith, brengen talrijke videoprojecties
de James Bond-ervaring tot leven via
zorgvuldig gekozen thema’s. In dit
universum wordt elk zintuig geprikkeld
en zo raakt iedereen in de ban van
deze saga van het witte doek, waarvan
volgend jaar het 25 e meesterwerk wordt
gedraaid. Deze fantastische plaats lijkt zo
uit een 007 avontuur te komen, waarbij
tal van anekdotes uit de filmproducties
en originele gadgets langs het parcours
er een unieke ervaring van maken. Bijna
56 jaar na de eerste Bond-film, Dr.No, is
de mythische Britse spion nog steeds
springlevend! n
64

Range Rover P400e
Technical
Specifications
Engine:
4 in line, naturally aspirated,
petrol, 1.997cc + electrical
unit ; 404 hp @ 5.500 rpm;
625 Nm @ 4.000 rpm
Transmission:
all wheel drive
L/w/h (mm):
5.000/2.220/1.869
Dry weight (kg):
2.577
Top Speed (km/h):
220
0 to 100 km/h (sec.):
6,8
Boot capacity (l):
802
Tank capacity (l):
91,1
Fuel consumption (l/100 km):
3,2
CO2 (g/km):
72
Price (€):
122.000 to 203.500
Het Ice Q restaurant diende als decor in de film « Spectre ».
Le restaurant Ice Q a servi de décor au film « Spectre ».
Volupté
Confortablement installés dans cet habitacle
tout de cuir tendu, nous suivons
les traces de Bond au travers de routes
vallonnées spectaculaires. Extrêmement
silencieux, le Range avale le bitume dans
un confort royal grâce à ses suspensions
pneumatiques. Cette nouvelle version plugin
hybride
développe 404 chevaux grâce à l’action
combinée de son moteur thermique de 2
litres et d’un propulseur électrique. De luxe et
de calme, il en est également question dans
la cabine du Gaislachkogl qui nous emmène
à 3.040 m d’altitude. Au fur et à mesure de
sa progression dans la montage, les paysage
devient tout simplement époustouflant.
Devant cet étalage de sommets enneigés, on
comprend pourquoi la production de James
Bond est tombée amoureuse des lieux…
Expérience unique
Près du sommet, on aperçoit directement
le bâtiment du restaurant Ice Q imaginé par
l’architecte autrichien Johann Obermoser.
Cet ensemble géométrique fait de verre
et d’acier s’intègre parfaitement dans
ces lieux magiques. Dès l’entrée dans les
installations de 007 Elements construites
à même la roche, un long couloir sombre
bercé par la bande originale de Spectre
vous plonge directement dans l’ambiance
du film. Outre la voix de Sam Smith, de
nombreuses projections vidéo vous font
vivre l’expérience James Bond au travers de
thématiques soigneusement sélectionnées.
Dans cet univers où tous les sens sont mis
en éveil, on ne peut qu’être fasciné par cette
saga cinématographique dont le tournage
du 25 e opus débutera l’année prochaine.
Ces lieux dignes des plus délirants décors
vus dans les aventures de 007 jouissent
d’une scénographie de toute beauté. De
nombreuses anecdotes de production et
différents gadgets orignaux jalonnent le
parcours de cette expérience unique. Près de
56 ans après le premier épisode, James Bond
contre Dr No, le mythique espion britannique
est plus que jamais d’actualité ! n
65

FIRST TEST
Frédéric De Backer
66

Porsche
Panamera
GTS
Sport
Turismo
Sport met hele gezin
Sport en famille
Sinds 1963 zijn de letters ‘GTS’ (voor Gran Turismo Sport) synoniem voor
extra snelle Porsches zonder radicaal kantje. De gedroomde uitvoering voor
de gezinsvriendelijke Panamera, met andere woorden...
Depuis 1963, les lettres GTS (pour Gran Turismo Sport) annoncent chez
Porsche des modèles encore plus performants sans être radicaux. Un
savant mélange dont bénéficie désormais la Panamera !
67

FIRST TEST
Frédéric De Backer
Stiksel in koetswerkkleur, maar overwegend zwart voor het interieur.
Le noir est omniprésent dans l’habitacle, hormis les surpiqûres couleur carrosserie.
De V8 biturbo van 4 liter: goed voor 460 paarden en 620Nm.
Le V8 4 litres bi-turbo envoie 460 chevaux et 620 Nm.
68

De
vierwielaandrijving
zorgt voor optimale
tractie.
La transmission
intégrale assure une
motricité difficile à
prendre en défaut.
Porsche Panamera
GTS Sport Turismo
Technical
Specifications
Engine:
V8, petrol, 3.996cc; 460hp
`@ 6.000 revs; 620Nm
@ 1.800 revs.
Transmission :
All-wheel drive
Gearbox :
8 speed auto
L/w/h (mm) :
5.053/1.937/1.422
Dry weight (kg) :
2.025
Top Speed (km/h) :
289
0 to 100 km/h (sec.) :
4,1
Boot capacity (l) :
520
Tank capacity (l) : nc
Fuel consumption
(l/100 km):
10,6
CO2 (g/km):
242
Price (€):
145.418
De eerste Porsche die het GTSlabel
opgespeld kreeg, was
de 904 Carrera. Dat was in
1963. Achteraf volgden de
924 en 928 in de jaren tachtig en negentig
en na een lange afwezigheid werd het
acroniem in 2007 met de 911 nieuw leven
ingeblazen. De Panamera heeft er sinds
2011 ook recht op. De nieuwste generatie
Panamera GTS is verkrijgbaar als berline
en als Sport Turismo - de shooting brake -
en een exemplaar van de laatstgenoemde
soort wachtte ons onlangs op in het
Porsche Center in Drogenbos.
Atletisch
Een Panamera Sport Turismo rijdt niet
onopgemerkt voorbij. In de GTS-versie oogt
hij zelfs nog atletischer, met zijn enorme
20-inch wielen en zwarte accenten
op het koetswerk. Zwart is trouwens
ook alomtegenwoordig is in de cabine,
afgezien van de carrosseriekleurige
stiksels. Toch realiseren we pas met wat
voor machine we écht te maken hebben
nadat we de - valse - sleutel hebben
omgedraaid, dewelke zich zoals het hoort
links van het stuurwiel bevindt (een
overblijfsel uit de racerij). Het standaard
sportuitlaatsysteem dat het gebulder
van de 4-liter V8-biturbomotor versterkt,
zorgt voor heel wat animo. En we zijn nog
niet eens vertrokken! Eens het gaspedaal
vermorzeld, haalt deze door 460 pk en
620 Nm bediende Panamera 100 km/u
na 4,1 seconden. Niet slecht! Net als zijn
topsnelheid van bijna 300 km/u trouwens.
Gemakkelijk in de omgang
Vooral het gemak waarmee deze vierwielaangedreven
Porsche zich laat besturen, is
indrukwekkend. Dat geldt ook voor als het
weer (helemaal) niet meezit en als de vaart
er stevig inzit. Trekkracht? Uiteraard meer
dan voldoende, maar ook bij lage toeren, en
de PDK-automaat met dubbele koppeling laat
zich op geen enkele fout betrappen. En dan
hebben we het nog niet eens over de heerlijke
luchtvering gehad: een zeer geslaagd huwelijk
tussen comfort en rijgedrag, ongeacht de
gekozen instelling. Een familiesportman,
deze GTS. n
69
La première Porsche GTS
fut la 904 Carrera, en
1963. Puis il y eut les 924
et 928 dans les années 80
et 90. Après une longue absence, le
sigle revivait avec la 911 en 2007. La
Panamera y a droit, elle aussi, depuis
2011. Aujourd’hui, la nouvelle génération
de Panamera GTS se décline
en versions berline et Sport Turismo.
C’est cette dernière qui nous attendait
sur le parking du centre Porsche
Drogenbos.
Athlétique
Une Panamera Sport Turismo, ça ne
passe déjà franchement pas inaperçu.
En version GTS, elle est encore
plus athlétique, avec ses énormes
jantes de 20 pouces et sa carrosserie
soulignée de noir. Une couleur omniprésente
également dans l’habitacle,
hormis les surpiqûres couleur carrosserie.
Mais c’est en tournant la
fausse clé (située à gauche du volant,
comme il se doit), que l’on se rend
vraiment compte à qui on a affaire.
L’échappement sport livré de série
amplifie les vocalises du V8 4 litres
bi-turbo avec beaucoup de talent.
Fort de 460 chevaux et 620 Nm, il
propulse la lourde Panamera de 0
à 100 km/h en 4,1 secondes et lui
permet d’atteindre quasiment 300
km/h !
Facile
Sur la route, c’est la facilité avec laquelle
il est possible d’exploiter la
voiture qui impressionne le plus,
même dans des conditions météo
délicates. Le couple est disponible
dès les plus basses rotations, la boîte
PDK double embrayage à 8 rapports
est un régal et la transmission intégrale
assure une motricité difficile à
prendre en défaut, même en y allant
très fort ! De son côté, la suspension
pneumatique assure un compromis
parfait entre confort et tenue de
route, quel que soit le réglage sélectionné.
n

PORTRAIT
Christian Lahaye
Théodore
Pilette
Le pionnier
70

Pour devenir un pilote professionnel, il faut notamment être
doté d’une bonne dose d’originalité. Que penser alors d’un pilote
moto, puis auto, qui entama sa carrière en 1903 à l’âge de
20 ans ? Nous vous livrons ici le premier épisode de notre série
sur les plus grands pilotes belges.
En effet, après Théodore, il y eut
André, que l’on vit en Formule 1,
actif dans les années 50 et 60, Teddy,
qui fut l’une des stars de la Formule
5000 durant la décennie 70 et John, quatrième
de cordée. Ce pilote amateur ne chercha jamais
à être un professionnel de la course comme le
furent ses prédécesseurs.
Né dans une famille aisée, Théodore fut, dès
son plus jeune âge, attiré par la mécanique, un
culte transmis par son père. Ce dernier déposa
de nombreux brevets. Pas de quoi ignorer la
vie de la cité puisqu’il fut aussi bourgmestre de
Fayt-lez-Manage.
défendit les intérêts de son compatriote.
Bugatti, évidemment, fit alliance avec Pilette.
Grain de folie
Au-delà de sa réussite sportive et de la
multiplication de ses centres d’intérêt,
Théodore pouvait être touché par un grain de
folie. C’est ainsi qu’à l’époque où il importait
Bugatti
Théodore Pilette ne fit rien comme les
autres. Il épousa une infirmière anglaise et
multiplia les occupations. Si l’on met bout à
bout les fonctions qu’il cumula, on a du mal
à imaginer qu’il ne vécut que 37 ans. Pilote
de course, il œuvra aussi pour de nombreux
constructeurs automobiles en tant qu’essayeur.
Amoureux des voyages et des Etats-Unis, il
n’étonna pas ses amis en s’alignant aux 500
Miles d’Indianapolis en 1913. C’est là qu’il fut
couvert de gloire, terminant 5 e de l’épreuve,
ce qu’aucun Belge ne put réaliser à ce jour,
même si Bertrand Baguette passa très près de
l’exploit. Avec un moteur moins puissant que
celui de ses adversaires, Pilette tourna à 109,674
km/h de moyenne. Importateur de diverses
marques automobiles disparues aujourd’hui,
Pilette commercialisa également des Mercedes
et il convainc Ettore Bugatti de s’installer en
Belgique et de le nommer représentant officiel
de la marque. Ce que la vérité peut ajouter à
cette histoire, c’est que le premier contact entre
Pilette et Bugatti ne fut pas cousu de fil blanc.
Alors, de son chapeau, le Belge sortit une plume
royale puisqu’Albert I er , notre Roi Chevalier,
Théodore Pilette disputa en 1904 le Circuit des
Ardennes au guidon d’un tricycle De Dion-Bouton.
C’était un an après ses débuts.
71

PORTRAIT
Christian Lahaye
l’étoile Mercedes, il voulut prouver la vélocité
du dernier modèle de la gamme. Il fonça donc
toutes voiles dehors en direction du Midi de la
France sans se soucier des limitations et des
autres obligations du code de la route. Surprise
à l’arrivée : la maréchaussée l’attendait pour
l’envoyer quelques jours en… prison !
Créateur de la Coupe Pilette, il fut également
organisateur de courses, directeur d’équipes
dans lesquelles… il s’engagea comme pilote et
même promoteur de l’un des premiers Salons
de l’Auto. Il choisit la « patinoire royale »,
un endroit magique qu’il venait d’acheter et
où il résidait. Au numéro 15 de la rue Veydt
à Saint-Gilles (Bruxelles), les lieux ont été
réaffectés en faisant la part belle au savoirfaire
contemporain, aux galeries d’art et aux
expositions modernistes.
Énigmatique
Même le décès de Théodore Pilette fut
particulier. Personnage énigmatique, sérieux
mais débridé au volant, rarement souriant
mais profondément humain, le héros belge
roulait à vive allure sur les routes, encore peu
fréquentées. Avec son mécanicien Bruyère,
il revenait de Stuttgart, siège de Mercedes,
où il avait récupéré une nouvelle voiture afin
de disputer le 16 mai 1921 une épreuve sur le
circuit de Brooklands dans le Surrey en Grande-
Bretagne. Il n’eut pas l’occasion de s’y rendre,
puisque la mort le happa au Grand-Duché du
Luxembourg à Capellen. Son mécano décéda
également.
Après Théodore, vinrent André et Teddy, eux
aussi originaux au pays de la course. André
engagea sa propre BMW pour disputer des
épreuves en Belgique avant de rejoindre, entre
deux accidents, les pelotons de la Formule 1. Il
disputa 9 Grands Prix, rafla 2 points et fit une
belle démonstration à Francorchamps en 1954,
prenant la 5 e place au volant d’une Gordini.
Bourlingueur
Son fils Teddy (officiellement Théodore en
souvenir de son grand-père), engagé par
l’équipe VDS, fit les beaux jours de la Formule
5000 dont il enleva le championnat britannique
en 1973. Il se qualifia à une seule reprise en F1 et
participa au Grand Prix de Belgique 1974 sur le
circuit de Nivelles. Vingt-septième sur la grille,
il prit la 17 e place au volant d’une Brabham Ford.
Il disputa les 24 Heures du Mans à huit reprises
et remporta les 24 Heures de Spa en 1978.
Tout au long de sa vie, il aura bourlingué sans
véritablement se poser de manière définitive.
Et ce n’est pas fini ! n
Au volant d’une Mercedes, dans un cadre magique, Théodore Pilette participa au Grand Prix de France dans la région de Lyon.
Nous sommes en 1914 et bientôt, les sons des moteurs seront hélas remplacés par les bruits de bottes.
72

INTERVIEW
Nicolas Joannès
Stéphane Sertang
Jacques Bruyns
« Master Switch,
entre amitié et passion »
Outre le développement de son groupe Ginion avec les marques BMW, Mini,
Ferrari, McLaren ou Rolls-Royce, Stéphane Sertang vient aussi de s’impliquer
dans Master Switch. Une histoire de passion mais aussi d’amitié avec Jacques
« Kiki » Bruyns, organisateur de rallyes à la longue expérience.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Stéphane Sertang : « J’ai rencontré
Jacques en participant à ses rallyes.
J’ai aimé le personnage. Puis, j’ai eu
la chance qu’il m’accorde son amitié.
Et finalement, on s’est dit que notre
amitié était assez forte pour pouvoir
travailler ensemble et continuer le
projet qu’il avait commencé. »
Quel sera le programme de Master
Switch en 2019 ?
Jacques Bruyns : « Cette année, nous
aurons deux National Classic Tour.
Nous avons décidé de maintenir
le National Classic Tour habituel
que l’on peut qualifier de voyage/
balade touristico-culturel en voitures
anciennes. Prévu du 8 au 11 mai 2019,
Deux personnalités réunies
autour d’une même
passion.
73
il partira du Lubéron pour arriver
trois jours plus tard à Saint-Tropez.
Et comme nous fêtons nos 20 ans,
Stéphane a eu l’idée de faire un revival.
Il aura lieu du 5 au 7 avril 2019 et une
centaine de voitures de 1930 à 1965
sont attendues. »
Master Switch ne se consacre qu’aux
voitures anciennes ?
Jacques Bruyns : « Non, pour la
première fois, nous allons organiser
le National GT Tour qui se déroulera
du 19 au 23 octobre 2019. Ce sera en
Navarre, en Rioja et dans les Pyrénées
espagnoles et françaises avec un
départ prévu du musée Guggenheim à
Bilbao. » n

DEALERS
Nicolas Joannès/Maxime Hérion
BMW Classic
Partner
Ginion en pole position
Les propriétaires d’anciennes BMW peuvent désormais faire bichonner
leurs véhicules chez Ginion Wavre, l’une des premières concessions « BMW
Classic Partner » en Europe. Une nouvelle avancée pour le groupe Ginion et
son emblématique CEO, Stéphane Sertang.
Comme pour beaucoup d’entre
nous, la passion automobile
de Stéphane Sertang remonte
à la petite enfance. « J’ai
encore le souvenir d’une voiture à
pédales rouge offerte par mon papa »
nous confie-t-il. Depuis lors, Stéphane
Sertang a racheté la concession de son
beau-père en 1998 et son groupe ne
cesse de grandir. Aujourd’hui, Ginion
vend des BMW, des Mini et des Ferrari
et peut, en outre, se targuer d’être
l’importateur de Rolls-Royce et McLaren
en Belgique. Dernière corde à son arc :
la certification « BMW Classic Partner »
de la concession Ginion Wavre, une
première hors Allemagne et Autriche.
« Nous avons choisi, avec BMW et Ferrari,
74

d’investir dans ce business-là, et donc
d’avoir les machines pour continuer
à entretenir les voitures anciennes »
explique Stéphane Sertang. « La plus
ancienne moto BMW que l’on soigne
est un modèle de 1923 et nous avons
aussi deux ou trois voitures de 1937 qui
viennent régulièrement en atelier. Nous
avons aussi des modèles plus récents
qu’on considère comme des classics : les
premières Série 8, les M3 des années 80
ou encore les 2002 Turbo. »
Les classiques ont de l’avenir
Cette certification pour la concession
de Ginion Wavre et l’investissement
consenti prouvent que l’automobile
classique tiendra encore une place
importante dans le futur, selon Ginion.
Et ce, en dépit de l’arrivée annoncée des
voitures autonomes ou électriques. Ce
que le CEO nous confirme d’ailleurs : « Je
considère que l’automobile de loisirs va
connaître le même sort que les chevaux
avec l’arrivée de la voiture au 20 e siècle.
Ainsi, ils n’ont pas disparu malgré les
évolutions de la mobilité et il existe
maintenant de nombreux spécialistes
du domaine. »
Malgré sa taille modeste, la Belgique
a d’ailleurs sa carte à jouer dans ce
secteur. Notre pays est d’ailleurs
considéré comme incontournable dans
le milieu de l’automobile de collection,
comme en témoignent les nombreux
collectionneurs, événements en tout
genre et autres rallyes historiques.
« C’est le second marché où les BMW ont
été exportées, après la France » rappelle
Axel Klinger-Köhnlein, responsable
de BMW Classic. Lui aussi se montre
optimiste pour l’avenir des classiques :
« Pour moi, les voitures anciennes sont
comme un bon vin ou une pièce d’art,
c’est un plaisir que les politiques ne
peuvent supprimer. »
Et si on demande à notre interlocuteur
si BMW Classic suivra la tendance de
Jaguar et Aston Martin en électrifiant
certaines voitures de collection, la
réponse est directe : « Le but de BMW
Classic est tout autre. Notre crédo est le
caractère original de nos voitures.» Les
puristes apprécieront certainement. n
Série 8, Z1, M3 E30: une belle brochette représentative du label BMW Classic Partner.
75

HERITAGE
Maxime Hérion
Abarth
70 jaar sportief rijden
70 ans de sportivité
76

De Abarth 1000TC: te zien op circuits over de hele wereld.
L’Abarth 1000 TC a écumé les circuits du monde entier.
Abarth, het merk met de schorpioen in het logo, viert zijn
zeventigste verjaardag. Zeventig jaar aan rijke geschiedenis vol
kleine, krachtige auto’s en sportieve triomf.
Abarth, la marque emblématique au scorpion, fête cette année ses
70 ans d’existence. L’occasion de revenir sur son histoire jalonnée
de succès sportifs grâce à de petits véhicules survitaminés !
77

HERITAGE
Maxime Hérion
Bloedmooi en snel: de Fiat 124 Abarth schitterde in de rally.
Belle et performante, la Fiat 124 Abarth était une bête de rallyes.
Abarth werd wereldbekend met de 500.
La 500 a fait connaître mondialement Abarth.
Carlo Abarth met een paar van zijn mooiste creaties.
Carlo Abarth devant quelques une de ses plus belles créations.
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Abarth is geen verhaal. Het is een legende.
Een legende die begint op 31 maart
1949. Die dag sticht Carlo Abarth (1908-
1979) immers Abarth & Co, samen met
autocoureur Guido Scagliarini. Met de ervaring die
hij eerder heeft opgedaan bij de kleine constructeur
Cisitalia, bouwt Abarth de 204 A, op basis van de Fiat
1100. Het is snel duidelijk dat de kleine auto goed
in mekaar steekt: meteen winst in het Italiaanse
kampioenschap ‘1100 Sport’ en de titel in de formule 2.
Abarth zal in de daaropvolgende jaren nog veel
sportieve en industriële records laten optekenen.
Carlo Abarth heeft dan ook een duidelijke visie:
maximale prestaties combineren met knowhow
en geavanceerde technologie. Volgde een
almaar nauwere samenwerking met Fiat. Het
zou een zeer succesrijke partnership blijken. Het
merk met de schorpioen (het sterrenbeeld van
Carlo…) in het embleem zette tien wereldrecords
neer, 133 internationale records en reed meer dan
tienduizenden overwinningen in circuitraces bij
elkaar. In 1971 kwam Abarth dan helemaal in handen
van Fiat Auto, een samenwerking die legendarische
modellen baarde als de 124, de 131 en de Ritmo.
Eerbetoon op Rétromobile
Om de zeventigste verjaardag van het merk te vieren,
was FCA Heritage, de ‘historische’ afdeling van Fiat
Chrysler Automobiles, van de partij op het Salon
Rétromobile in Parijs. Op de stand kon het publiek er
zich vergapen aan de eerste Fiat 500 die door Abarth
onder handen werd genomen, toen hij zijn stempel
wilde zetten als autotuner. Naast het mythische
model stond een Abarth 1000 Monoposto, nu een
stille getuige van de zeer succesrijke activiteit van
Abarth in de eenzitterij. Tot slot was er op de stand
ook een Lancia 037 te zien: de machine die in 1983
de wereldtitel rally veroverde. De mechaniek van die
ontzagwekkende machine was immers ook onder
handen genomen door Abarth.
Esseese in hoofdrol
Ter gelegenheid van de zeventigste verjaardag van
het merk lanceert Abarth het gamma “Abarth 70e
verjaardag”, dat bestaat uit de Abarth 595, Abarth 124
en Abarth 595 Esseesse, herkenbaar aan het specifieke
logo dat de modellen een exclusieve uitstraling
meegeeft. Op het salon van Genève stond de stand
van Abarth in het teken van dit gamma, met de Abarth
595 Esseesse in een hoofdrol. In zijn vooronder schuilt
immers de motor van 180 paarden, de krachtigste van
het merk. De uitlaat van Akrapovic zorgt voor een
uniek, grommend en benevelend motorgeluid. n
La légende de la marque au Scorpion
commence le 31 mars 1949 lorsque
Carlo Abarth (1908-1979) fonde Abarth
& Co avec le pilote Guido Scagliarini.
Fort d’une expérience acquise précédemment
chez le petit constructeur Cisitalia, Abarth et son
associé construisent la 204 A, basée sur la Fiat
1100. Bien née, celle-ci remporte immédiatement
le championnat italien 1100 Sport et le titre en
Formule 2. Au fil du temps, l’histoire d’Abarth a
été ponctuée de nombreux records sportifs et
industriels fidèles à la vision de son créateur :
combiner des performances maximales, le savoirfaire
et des avancées techniques constantes. Suite
à un partenariat toujours plus étroit avec Fiat, cette
légende du sport automobile (dont l’emblème a
été choisi en raison du signe astrologique de Carlo
Abarth) a fait ses preuves : 10 records du monde,
133 records internationaux et plus de 10.000
victoires sur piste à son actif ! À partir de 1971,
Abarth est devenue la propriété de Fiat Auto à
100%, et la légende s’est perpétuée avec la 124, la
131 et la Ritmo.
Célébration à Rétromobile
Pour célébrer les 70 ans de la marque, FCA
Heritage, la branche « historique » de Fiat Chrysler
Automobiles, était présente au Salon Rétromobile, à
Paris. Sur son stand, les visiteurs pouvaient admirer
la première Fiat 500 modifiée par l’italien qui
souhait démontrer au grand public les qualités de
ses préparations. A côté de cette voiture mythique,
une Abarth 1000 Monoposto démontrait que le
constructeur a également évolué en monoplace,
avec succès également, toujours à l’aide d’un petit
moteur Fiat modifié. Enfin, le Groupe exposait
également une Lancia 037 (championne du monde
des rallyes en 1983), dont la mécanique avait été
elle aussi travaillée par Abarth.
Retour de la Esseesse
À l’occasion de cette célébration, la marque a
lancé la gamme Abarth « 70e Anniversaire »
composée des modèles Abarth 595, Abarth 124 et
Abarth 595 esseesse, tous identifiés à l’extérieur
par un logo spécifique les rendant exclusifs. Au
Salon de Genève, la marque a mis l’accent sur son
anniversaire exceptionnel et la vedette de son stand
était la nouvelle Abarth 595 esseesse. Equipée du
moteur 180 chevaux, le plus puissant de la marque,
cette voiture émet un sonorité profonde grâce à
son système d’échappement signé Akrapovic. n
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DISCOVER
Frédéric De Backer
Liso Yachts
100% électrique,
100% belge !
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L’Aquamare 750 GTE peut naviguer
3 heures à l’électricité.
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DISCOVER
Frédéric De Backer
Avec l’Aquamare 750 GTE,
Liso Yachts jette un gros
pavé dans la mare des
bateaux de luxe. Design,
ultra-moderne, épuré…
il ne consomme pas une
seule goutte de carburant
fossile.
Luxe, design, technologie et
innovation font décidément bon
ménage. Le Liso Aquamare 750
GTE en est la preuve navigante.
Particulièrement fluide et bien proportionné,
le bateau accueille confortablement 8
passagers pour surfer sur les flots dans un
silence absolu. Les matériaux high-tech
sont assemblés avec un évident souci du
détail, et la volonté de réduire l’empreinte
écologique est omniprésente, à l’instar
du « cuir » vegan utilisé pour recouvrir
certaines parties de l’habitacle.
Cuir végan
« Vous pouvez réduire l’impact environnemental
de vos déplacements, même à
bord de votre bateau » aime répéter Dirk De
Munter, patron de Liso Yachts. « Notre bateau
utilise des batteries lithium-ion qui sont
recyclables à 97%, et le moteur électrique
possède un rendement énergétique de 95%
(contre seulement 20% dans le cas d’un
moteur thermique). Même le cuir vegan
participe au respect de l’environnement. De
plus, il est doux, élastique, résiste à l’eau et
au feu. »
3h d’autonomie
Côté performances, le Liso Aquamare
750 GTE annonce une vitesse de pointe
de 95 km/h grâce aux 300 chevaux de
son moteur électrique. L’autonomie de
navigation (sur rivières et canaux) atteint
3 heures. Quant au temps de charge, il
varie de 1 h (superchargeur) à 5 h (courant
domestique). n
Inspiré par Riva
Durant des années, Dirk De
Munter a vendu des batteries pour
le compte du groupe Varta. Ses
loisirs, il les occupait à retaper des
vieux Riva en bois. Mais restaurer
c’est bien, construire c’est mieux.
En janvier 2005, il fonde l’EWBC
(European Wooden Boat Club). Une
passion pour les bateaux en bois
et le design qui l’amènera à créer
Liso Yachts en 2014.
Les trois premiers prototypes
n’atteignaient pas le niveau
souhaité, ils furent détruits. Vint
enfin le premier Liso réussi : le
Barca. Un bateau de 5,4 mètres
de long propulsé par un puissant
moteur V8. Une version plus
compacte, appelée Bambinone vit
également le jour, suivie d’autres
modèles : Piace, Salupo, Amuzo
et Aquamare. Ce dernier est le
premier à être produit en série.
Le Barca est propulsé
par un moteur V8.
Le Salupo affiche
un design très épuré.
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