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Family Stories about the rpg legend of the five rings

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Nouvell es règles

L’ÉCOLE DU PARADOXE

Le Vide se manifeste comme bon lui semble. C’est le seul Élément

qui n’est pas héréditaire. Les ishi, shugenja du Vide, interprètent ce

phénomène selon la nature même du Vide : à la fois lien et séparation.

Plus d’une fois un shugenja du Vide s’est vu spontanément doté des

capacités pour pratiquer la magie du Vide, ishiken-do. Ces candidats

sont alors pris en charge par le Clan du Phénix pour être formés aux

dangers et mystères du Vide.

Mais parmi eux, certains présentent des capacités limitées dans le

Vide et de bonnes aptitudes dans les autres Éléments. Des théories

sur l’équilibre des Éléments sont avancées, sans qu’aucune ne soit

confirmée. L’enseignement traditionnel du Vide par le Phénix est trop

poussé pour les nouveaux venus. Ces derniers sont bien souvent incapables

d’en maîtriser les subtilités contrairement aux véritables ishi.

Les Clans du Phénix et du Dragon ont donc créé une école de shugenja,

spécialement adaptée pour ces élèves.

Bonus de famill e

L’École du Paradoxe propose uniquement un bonus d’école. Qu’en est-il du bonus

de Famille quand un élève rejoint cette école ? En fait, l'élève conserve le bonus

de Famille à laquelle il appartient déjà.

Mais la divination est un des aspects courants du Vide et peut intervenir dans le

bonus de Famille. En voici un exemple.

Il se peut qu’un Sort de divination révèle à un sensei de l’École du Paradoxe

l'existence d'un enfant avec des prédispositions pour devenir ishi. Le sensei

rend alors visite aux parents pour obtenir la garde et l’éducation de l’enfant.

De par son jeune âge, l’enfant ne possède pas encore son bonus de Famille.

Quand il intègre l’École du Paradoxe, les sensei l’encadrent pour qu’il devienne

un shugenja du Vide et le laisse suffisamment libre pour qu’il s’accomplisse

lui-même. L’élève développera alors son propre bonus de Famille. En termes de

règles, le personnage du joueur acquiert +1 dans un Trait au choix (pour rappel, le

Vide est un Anneau, non un Trait).

Cette école est construite sur des terres non alignées de Rokugan.

Le môn du Vide est peint sur les murs et est brodé sur les kimonos

des élèves à la place du môn de Clan. Le Clan du Phénix estime

que rompre ses liens avec Rokugan et ses origines, permet à l’élève

de développer plus efficacement ses propres capacités. La neutralité

de l’école permet de s’affranchir des problématiques de Clans et de

politique. Les shugenja de cette école doivent officiellement renoncer

aux privilèges de leur position et jurer fidélité à une famille vassale du

Clan du Phénix ou du Dragon. Cette perte de statut (de samouraï à

ji-samouraï, Ldb, p.95) permet de ne pas froisser les susceptibilités

des daimyo ou des supérieurs tout en garantissant au shugenja un certain

respect social. Certains élèves préfèrent même devenir rônin pour

éviter toute ambiguïté.

Le Vide étant tout et rien à la fois, il est extrêmement difficile de le

définir. Les mots n’ont que peu de poids. On entendra rarement un

sensei de la nouvelle école ou un de ses élèves parler en des termes

définitifs. Avec eux, tout paraît toujours incertain, ce qui est probablement

leur seule certitude. De plus, leur curiosité les pousse à

approfondir les mystères infinis du Vide, ne serait-ce que pour comprendre

ce qui leur arrive. Ces contradictions ont donné son but à

l’école et son nom, l’École du Paradoxe.

Quand les élèves sortent de l’école, la question du port du môn

se pose. Les sensei savent que porter le môn du Vide ne garantit pas

toujours une bonne protection sociale aux élèves devenus rônins à

leur entrée. En réalité, ces élèves talentueux sont devenus rônins par

convenance sociale et non par faute. Pour l’École du Paradoxe, ils

sont toujours des samouraïs à part entière. Les sensei reproposent à

ces faux rônins d’intégrer une famille vassale des Clans du Phénix ou

du Dragon puisqu’ils ont dorénavant prouvé leur valeur. Peu d’élèves

refusent, heureux de « retrouver » un statut de noble, même mineur.

ÉCOLE DE BASE : TISSEUR DE LIENS [SHUGENJA]

L’École du Paradoxe accueille toute personne sensible à la magie

du Vide. Officieusement, c’est la deuxième école du Vide du Phénix.

L’emplacement de l’école n’est pas un secret puisqu’il est partagé

entre les Clans du Phénix, du Dragon et de la Confrérie de Shinsei.

Mais les sensei préfèrent ne pas le divulguer. Ils ne veulent pas

se heurter davantage aux réalités politiques, sociales et claniques de

Rokugan. Ils déploient déjà suffisamment d’efforts pour convaincre

les familles de leur confier l’éducation de leur enfant, ce n’est pas

pour devoir gérer en plus les visites familiales. Au cours de son éducation

d’ishi, l’enfant voit rarement ses parents et ses amis. Il a le droit

à trois autorisations de sortie par an, généralement pour les fêtes

religieuses importantes ou pour les grands rendez-vous familiaux.

Les sensei prennent alors bien soin de conduire les enfants vers les

parents et non l’inverse.

Les premiers élèves se nommèrent eux-mêmes Tisseurs de liens. Ils

voyaient davantage le Vide comme un élément qui les rassemble, au

vu de leurs origines différentes, plutôt qu’un élément qui les sépare.

L’expression est restée.

L’enseignement de l’école s’articule principalement autour de

la grande polyvalence des élèves avec chaque Élément. À mi-chemin

entre connaissances et révélations, les élèves puisent dans les

Éléments le savoir dont ils ont besoin. L’éducation des élèves est

complétée par des cours de diplomatie et de cérémonie du thé. Ces

deux cours ont pour objectif de prendre à contre-pied un auditoire

méprisant qui se baserait exclusivement sur la position sociale parfois

ambigüe des élèves. Ces cours permettent d’assouplir les barrières

sociales en surprenant agréablement l’auditoire par des remarques

courtoises et raffinées. Enfin, l’École du Paradoxe est en terres non

alignées aux nombreux dangers. Les élèves doivent bien souvent développer

leurs propres forces.

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