Le Black Moutain Trail 2020
Tout ce qu'il faut savoir avant de s'élancer sur le Black Mountain Trail du 14 mars !
Tout ce qu'il faut savoir avant de s'élancer sur le Black Mountain Trail du 14 mars !
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Numéro spécial sur le <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong> <strong>Trail</strong> <strong>2020</strong><br />
En direct d'une reco<br />
du parcours !<br />
www.runningmag.fr<br />
Mensuel N°HS Mars <strong>2020</strong>— 2 €<br />
<strong>Le</strong> journal des courses, raids, trails et triathlons de votre région<br />
En avant !<br />
<strong>Le</strong>s souvenirs - La première reconnaissance - <strong>Le</strong> réglement - <strong>Le</strong>s interviews
<strong>Le</strong>s affiches<br />
BLACK MOUNTAIN<br />
TRAIL<br />
0 2 M A R S 2 0 1 9<br />
SAMEDI 03 MARS 2018<br />
TENDREMENT<br />
RUGUEUX<br />
18 KM 1000 D+ • 33 KM 2100 D+ • 55 KM 3600 D+<br />
COURSES QUALIFICATIVES POUR L’ULTRA TRAIL DU MONT BLANC ® 2018<br />
18 Km • 1000 D+<br />
33 Km • 2100 D+<br />
55 Km • 3600 D+<br />
blackmountaintrail.fr
La présentation<br />
<br />
RENDEZ-VOUS LE 14 MARS !<br />
<strong>Le</strong> <strong>Black</strong> Mountain <strong>Trail</strong>, en quelques années d'existence seulement, a réussi à devenir un rendez-vous incontournable du calendrier régional. Voir national. <strong>Le</strong><br />
noir des affiches, la hâche tel un symbole fort, ne cessent désormais de hanter les esprits de ceux et celles qui veulent venir s'y frotter. Cette épreuve a le don<br />
de faire fantasmer même le plus aguerri des traileurs. Il est vrai que la communication faite autour de l'événement a fait son effet et ce, dès la première édition.<br />
<strong>Le</strong>s organisateurs ne se sont donc pas trompés. Mais cela passe, soyons francs, par un professionnalisme évident. L'équipe est composée essentiellement de<br />
bénévoles mais rien n'est laissé au hasard et c'est ce qui fait la force de l'événement. Alors me direz-vous : pourquoi rêve-t-on de venir sur le BMT? Et bien pour<br />
plein de raisons. D'abord parce que l'on y retrouve une réelle authenticité. L'accueil tarnais n'est pas une légande. <strong>Le</strong>s gens du coin aiment leur terroir et les<br />
valeurs qu'il véhicule. Ce n'est pas un hasard si l'épreuve vient d'entrée d'intégrer le premier Authentic <strong>Trail</strong>s Challenge. On a mis le paquet sur la restauration<br />
avec une nuit du trail haute en couleurs et des ravitaillements qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Qui n'a pas entendu grésiller la saucisse à mi-parcours<br />
du <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong>? La bougnette est une spécialité culinaire qu'il faut absolument découvrir.<br />
Ici on aime l'effort mais on apprécie la fête. La vie tout simplement. Ensuite le parcours en<br />
lui-même. On ne monte jamais très haut avec un Pic de Nore qui culmine juste à 1211m.<br />
Mais la technicité des tracés n'a pas son équivalent. Oh vous ne trouverez pas de perriers<br />
infrachissables, non... ici c'est droit dans la pente. On ne fait pas dans le surperflu et jamais<br />
l'adjectif "rugueux" n'a aussi bien convenu à quelque chose. Là où il n'y a pas de traces<br />
dans les broussailles et les branches mortes, le traileur doit pouvoir passer. C'est une part de<br />
la légende de la course et quelques noms connus, de la région et même d'un peu plus loin,<br />
sont venus s'y frotter. On ne citera pas tout le monde mais Maxime Tuaillon, Maxime Durand,<br />
Juliette Blanchet, Nahuël Passerat, Mylène Bacon, Maria Semerjan ont honoré l'épreuve<br />
de leur présence. Même si, c'est vrai, cette année avec la présence confirmée donc du<br />
vainqueur en titre de l'UTMB, PaulCapell l'espagnol, on entre dans une autre dimension !<br />
Aussi c'est avec un plaisir non dissimulé que nous proposons aujourd'hui ce petit numéro<br />
spécial interactif réalisé suite à la première reconnaissance des parcours. Vous y trouverez<br />
des interviews, des conseils, des photos et surtout, surtout de l'ambiance. Pour vous mettre<br />
l'eau à la bouche. On se voit le 14 mars, d'accord?<br />
La rédaction
La reco<br />
LA RECONNAISSANCE<br />
"Des moments de partage<br />
<strong>Le</strong>s reconnaissances du <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong> <strong>Trail</strong> sont toujours de bons moments !<br />
<strong>Le</strong> <strong>Black</strong> Mountain <strong>Trail</strong>, c’est<br />
devenu une habitude, organise<br />
quelques reconnaissances<br />
avant l’épreuve pour bien se<br />
familiariser avec son parcours.<br />
Ces rendez-vous sont un bon<br />
moyen de se faire plaisir en<br />
partageant un bon moment<br />
et suer un peu sur les pentes<br />
du Pic de Nore. Comme une<br />
séance d’entraînement améliorée.<br />
Cette année trois sorties<br />
étaient proposées au grand<br />
public. Une tous les quinze<br />
jours à partir du 1er février.<br />
Nous étions donc sur la première<br />
d’entre elles. Histoire de<br />
prendre un peu la température<br />
à un mois et demi de la mythique<br />
course tarnaise.<br />
<strong>Le</strong> rendez-vous était fixé à 14h le<br />
1er février pour la première reconnaissance<br />
du <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong> <strong>Trail</strong> du<br />
côté du stade municipal de Saint-<br />
Amans Soult. Malheureusement au<br />
réveil la météo n’est pas terrible. Il<br />
pleut dans tout le département et<br />
si certains ont déjà laissé tomber<br />
l’idée d’aller courir, d’autres se renseignent<br />
auprès des organisateurs<br />
pour savoir si la sortie est maintenue.<br />
« Pas de souci, pas d’inquiétude<br />
» nous répond-il aussitôt. « <strong>Le</strong><br />
soleil est prévu à partir de 13h ! »<br />
Bon de toute façon, le trail c’est<br />
pas toujours dans des conditions<br />
idéales. On peut même dire, sans<br />
tomber dans la tragédie d’il y a<br />
deux ans où la course avait dû être<br />
annulée au tout dernier moment<br />
à cause d’importantes chutes de<br />
neige, que la pluie et le froid font<br />
partie intégrante de la discipline.<br />
Aussi dès 13h30, le parking du<br />
stade commence à se remplir.<br />
Environ 35 courageux auront fait le<br />
déplacement. Florent Julié, enfant<br />
du village, instigateur de ses reconnaissances,<br />
propose un petit mixte<br />
entre le 18km et le 33km, deux distances<br />
du programme du trail. « On<br />
va essayer de faire 25 km en tout<br />
et de passer par le vide-tripes pour<br />
se rendre compte un peu de la difficulté<br />
du parcours ! »<br />
<strong>Le</strong> message est clair. On ne va<br />
pas se rouler les pouces à cause<br />
de l’humidité ambiante. Pendant ce
La reco<br />
<br />
DU 1ER FEVRIER<br />
et de convivialité..."<br />
temps dans le club house du stade,<br />
on commence déjà à préparer le<br />
ravitaillement d’après-course. Même<br />
pour les reconnaissances, on n’en<br />
oublie la convivialité et l’accueil qui<br />
y ont fait toute la réputation de ce<br />
<strong>Black</strong> Mountain ! Une surprise nous<br />
attend donc au retour. Cela donne le<br />
moral d’entrée. Philippe Arnaud, l’un<br />
des principaux organisateurs, et une<br />
poignée de bénévoles sont déjà sur<br />
le pied de guerre. C’est prometteur.<br />
A 14h05, on est déjà partis. Pas<br />
le temps de trop traîner car le mot<br />
d’ordre est d’être absolument rentré<br />
avant la nuit. Normal. Après<br />
deux petits kilomètres de bitume,<br />
on entame la longue montée dans<br />
la forêt. <strong>Le</strong> sentier parfois devient<br />
comme une petite rivière mais la<br />
plupart du temps, recouvert d’une<br />
belle couche de feuilles mortes, on<br />
ne se salit quasiment pas les pieds.<br />
C’est agréable. <strong>Le</strong> premier arrêt se<br />
fera, comme à l’habitude, du côté<br />
« des glaçons ». Petit nom donné à<br />
un endroit où dévale une magnifique<br />
cascade. Il est vrai que l’an passé<br />
à la même époque pour la reco, la<br />
météo était si froide que l’endroit<br />
était gelé et l’eau ne coulait plus<br />
mais des stalactites avaient pris<br />
place dans ce magnifique tableau.<br />
<strong>Le</strong> peloton s’est franchement étiré<br />
mais aujourd’hui ce n’est pas la<br />
course. Chacun a le temps de prendre<br />
le temps et profite au mieux<br />
du décor. On doit déjà être à 500m<br />
d’altitude. La brume est omniprésente.<br />
Cela donne un caractère<br />
presque magique à notre avancée.<br />
Seul le vent nous rappelle à la raison<br />
et nous pousse à repartir tout<br />
de même pour ne pas prendre froid.<br />
C’est l’occasion aussi de discuter<br />
avec deux membres du groupe croisés<br />
au hasard de la montée.<br />
« Nous sommes deux frères qui<br />
habitons à quelques kilomètres d’ici<br />
» se lance Nicolas assez enthousiaste.<br />
« Nous ne sommes pas<br />
inscrits pour la simple raison que<br />
cela tombe avec le marathon de<br />
Barcelone. Mais promis nous nous<br />
inscrirons l’année prochaine. Quand<br />
nous avons appris qu’il y aurait une<br />
reconnaissance aujourd’hui, nous<br />
avons sauté sur l’occasion. C’était<br />
un bon moyen de faire un entraînement<br />
groupé avec une découverte
La reco<br />
LA RECO NNAISSANCE<br />
Un petit tour par<br />
du massif. Bien sûr nous connaissons<br />
l’endroit mais il y a tellement<br />
de sentiers ici que nous avons toujours<br />
des endroits à découvrir… »<br />
Tout le monde est désormais<br />
regroupé et on repart de plus belle.<br />
Florent Julié fait le va et vient entre<br />
les premiers et les derniers. Ils<br />
encouragent tout le monde et motivent<br />
ceux qui en ont besoin. Il est<br />
vrai que la pente n’est pas évidente.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Black</strong> Mountain a la réputation<br />
d’être une épreuve « rugueuse », ce<br />
n’est pas pour rien.<br />
« Je suis un enfant du pays »<br />
nous explique donc Florent, guide<br />
du jour. « J’habite depuis toujours à<br />
Saint Amans Valtoret et je connais<br />
donc ce massif comme ma poche.<br />
Quand j’ai su qu’un trail allait s’organiser<br />
dans le coin, je me suis rapproché<br />
aussitôt de l’organisation.<br />
<strong>Le</strong>s reconnaissances me tiennent<br />
vraiment à cœur car elles permettent<br />
de faire découvrir l’endroit<br />
sans pression. Tout le monde a le<br />
sourire, il n’y a pas de compétition.<br />
On peut prendre le temps. Discuter.<br />
En profiter pleinement et puis pour<br />
certains cela permet tout de même<br />
de se rendre compte aussi de ce qui<br />
les attend pour le 14 mars. »<br />
Plus haut, le brouillard se fait<br />
plus dense. <strong>Le</strong> temps file plus vite<br />
que prévu et il devient évident que<br />
nous ne pourrons pas aller tout<br />
à fait en haut sur le Pic de Nore,<br />
point d’orgue de tous les parcours<br />
de la course. Tant pis. Chacun a<br />
conscience toutefois qu’il ne faut<br />
pas prendre de risque. Mais nous<br />
ne passerons pas à côté toutefois<br />
du fameux « vide-tripes ». Tout le<br />
monde en parle depuis le début de<br />
l’après-midi. <strong>Le</strong> nom fait peur ou<br />
fantasmer. Un passage de 700m en<br />
gros avec des passages à près de<br />
30%, droit dans la pente. Sans véritable<br />
sentier. Seules quelques marques<br />
sur les arbres nous orientent<br />
dans la bonne direction. Certains du<br />
groupe se sentent pousser des ailes<br />
et essayent de tenter le record de<br />
la montée. Mais à moitié montée,<br />
les soufflent sont déjà courts. Cette<br />
montée porte bien son nom. Et dire<br />
que l’on doit se la farcir durant la<br />
course après déjà pas mal de bornes<br />
dans les pattes et autant juste<br />
après. Un moment de vérité. Sur<br />
le chemin sur lequel on débouche<br />
après ce passage, tout le monde<br />
attend à nouveau tout le monde.<br />
L’excitation est palpable. On se félicite,<br />
on se tape dans les mains. Un<br />
bon, si l’on peut dire, moment de
La reco<br />
<br />
DU 1ER FEVRIER<br />
la "vide-tripes" !<br />
cette reconnaissance !<br />
« Je ne raterais ces recos pour<br />
rien au monde » précise Christelle à<br />
son tour. « Je suis de nouveau inscrite<br />
sur le <strong>Black</strong> Mountain. Cette<br />
année sur le 33km. Je travaille à<br />
Saint Amans donc je connais bien<br />
l’endroit mais ce n’est pas une<br />
raison pour ne pas participer. J’ai<br />
sympathisé avec une bonne partie<br />
des organisateurs et j’aime<br />
cet état d’esprit. C’est un peu<br />
la famille désormais. C’est vrai<br />
qu’aujourd’hui, la météo n’était pas<br />
de la partie mais franchement ça<br />
aurait pu être pire ! »<br />
La descente qui s’annonce est<br />
également propice à quelques<br />
sprints mémorables. Arrêt toutefois<br />
à la Croix de Roques à 3km de<br />
l’arrivée pour une photo souvenir.<br />
<strong>Le</strong> groupe restera bien soudé jusqu’au<br />
bout du bout tant et si bien<br />
que nous regagnons le stade vers<br />
17h45. Tout juste pour l’apéro,<br />
diront les bonnes langues. Mais<br />
depuis tout à l’heure, les choses<br />
ont aussi bien évoluées dans le<br />
club house. Philippe, boucher de<br />
métier, a fait chauffer la marmite de<br />
l’amitié. Il a mis quelques « farinels<br />
» à cuire. Une spécialité locale très<br />
proche de la bougnette que tout le<br />
monde connait bien dans le coin.<br />
La recette doit rester secrète mais<br />
on ne trahira rien si l’on dit que la<br />
couenne de porc fait partie du tout.<br />
L’odeur met l’eau à la bouche. <strong>Le</strong>s<br />
heures passées dans la montagne<br />
ont creusé les appétits de tous. <strong>Le</strong><br />
graillou retaperait n’importe qui,<br />
même le plus crevé des traileurs.<br />
« Nous mettons un point d’honneur<br />
à proposer quelque chose de<br />
bon et de local » conclut Philippe.<br />
« C’est notre signature. Après l’effort,<br />
le réconfort et c’est vrai que<br />
l’on aime faire la fête, se retrouver<br />
autour d’une bonne table. C’est<br />
aussi pour cela que nous faisons<br />
pas mal d’efforts sur nos ravitos<br />
durant la course. Il faut que le<br />
traileur en profite au maximum.<br />
Pour beaucoup, la performance<br />
passe en second. Il faut « trimer<br />
» bien sûr mais avant tout se faire<br />
plaisir. »<br />
Plaisir des yeux et plaisir du goût.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Black</strong> Mountain <strong>Trail</strong> ou l’emprise<br />
des sens. Finalement cette épreuve<br />
a vraiment du sens. Vivement les<br />
deux prochaines reconnaissances!
L'historique<br />
PETITE RETRO<br />
Des pages de légende !<br />
07/03/15 Une 1ère édition du <strong>Black</strong><br />
Mountain de folie !<br />
Quand les choses ne se passent<br />
pas bien, il ne faut pas hésiter à le<br />
dire. Mais quand les choses se passent<br />
et bien, il ne faut pas non plus<br />
s’empêcher de le crier haut et fort.<br />
Et du côté du <strong>Black</strong> Mountain, pour<br />
une première édition et de l’avis de<br />
tous, ce fut une énorme réussite, une<br />
organisation quasi-parfaite. Tout y<br />
était. A commencer par la météo qui<br />
nous a offert une magnifique soleil,<br />
ce qui a permis aux coureurs de<br />
profiter d’un panorama exceptionnel,<br />
surtout du côté du Pic de Nore.<br />
Ensuite l’ambiance sur place avec la<br />
bière et les sausicces, inéviatbles et<br />
tant attendues. Et puis aussi tous les<br />
bénévoles, des dizaines et des dizaines,<br />
partout, sur le parcours, dans la<br />
montagne, aux ravitos... toujours avec<br />
le sourire, tellement heureux d’être là<br />
pour cet événement nouveau. Et puis<br />
enfin l’organisation proprement dite<br />
qui a fait tout ce qu’il fallait justement<br />
pour que cette épreuve soit connue<br />
et reconnue, au niveau communication,<br />
au niveau des viduels, au niveau<br />
des gens qui les ont aidé sur place.<br />
Bref tout est quasi parfait. Seul peutêtre<br />
un petit endroit sur le parcours<br />
où quelques uns ont un peu raffûté.<br />
Mais c’est juste pour dire... Sinon<br />
trois distances étaient au programme.<br />
Et en tout près de 700 concurrents.<br />
Sur le 17km, Thomas Avril et Corinne<br />
Bouttes ont été les plus véloces. Sur<br />
le 32km, Elisa Bollonjeon était intouchable<br />
alors que Thomas Mayer a<br />
dû s’employer jusqu’au bout pour se<br />
défaire de Nicolas Jalabert en belle<br />
forme. Sur le 50km, on ne peut que<br />
souligner l’excellente prestation de<br />
Nicolas Miquel, qui l’emporte devant<br />
Nahu Passerat en 4h28’ avec 20’<br />
d’avance. 50km et 2500m de D+.<br />
Inutile de rajouter quelque chose.<br />
Ah ah... Stéphanie Thibault du Portet<br />
Athlétic Club a parfaitement maîtrisé<br />
son sujet de bout en bout. Elle<br />
aussi l’emporte avec une belle marge<br />
d’avance. Mais il tarde déjà d’être à<br />
la deuxième édition car il parait évident<br />
qu’une belle classique vient de<br />
naître dans le Tarn !<br />
05/03/16 Conditions dantesques<br />
sur le <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong> <strong>Trail</strong><br />
Il y a des courses que l’on oubliera<br />
jamais. Et ce pour toutes sortes de<br />
raisons en fait. Et bien cette deuxième<br />
édition de la <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong> restera<br />
dans les annales et dans les<br />
mémoires de tous ceux qui s’y étaient<br />
inscrits. C’est certain. <strong>Le</strong>s conditions<br />
météos étaient en effet particulièrement<br />
difficiles cette année, tout le<br />
contraire de l’an passé où un grand<br />
soleil avait régné tout du long. Là avec<br />
toute la pluie qui est tombée durant la<br />
semaine, les courageux traileurs, 240<br />
sur le 55km, 340 sur le 36 et plus<br />
de 400 sur le 18km, ont eu droit à<br />
de la boue sur une grosse partie des<br />
parcours, des roches glissantes, de la<br />
neige dans les hauteurs, du froid et<br />
du vent au Pic de Nore, de l’eau coulant<br />
en ruisseau sur les petits singles,<br />
de la pluie en début d’après-midi...<br />
bref la totale. Un bon vieux trail de<br />
costauds comme on les aime. Si l’on<br />
peut dire. Côté résultats, on retiendra<br />
pour le moment que Pascal Massou,<br />
terminant pourtant troisième, semble<br />
le seul des trois premiers à avoir fait<br />
la totalité du parcours sur le 55km.<br />
Marion Clignet en vraie guerrière des<br />
sentiers remporte cette distance. Sur<br />
le 36km, c’est la belle surprise du<br />
jour avec la victoire de Benoit Sentost<br />
qui a bien bagarré, notamment<br />
face à Nicolas Jalabert qui craque<br />
sur la fin, pour finalement s’imposer.<br />
Sans aucun doute, une des plus belles<br />
lignes de son palmarès. Juliette<br />
Buisson l’emporte et entre même<br />
dans le top 20. La fille de Brassac<br />
a des jambes de feu. Sur le 18km,<br />
couru comme d’habitude en contre la<br />
montre, Romain Durbiano et Mylène<br />
Bacon s’imposent sans coup férir.<br />
Tout cela se terminait aussi devant<br />
des saucisses chaudes, du jambon,<br />
du fromage... avant la grande nuit du<br />
trail. Mais ça, c’est une autre histoire,<br />
bien sûr !<br />
03/03/18 Un <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong> <strong>Trail</strong><br />
sous le signe du soleil !<br />
Et oui il a fait beau cette année au<br />
<strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong>. Oubliée l’annulation<br />
de l’année passée avec cet exceptionnel<br />
épisode neigeux. Mais si le<br />
soleil était bien présent en ce samedi<br />
3 mars, avouons aussi que cela s’est<br />
joué à pas grand chose. Deux jours<br />
auparavant en effet, cela aurait été<br />
beaucoup compliqué avec le vent très<br />
fort ou la neige. Bref la température<br />
même fraîche était vraiment idéale<br />
et le soleil qui brillait sur le Pic de<br />
Nore à partir de midi et réchauffait les<br />
quelques centimètres de neige encore<br />
présents faisait plaisir à voir. C’était<br />
splendide. Mais bien sûr le <strong>Black</strong>,<br />
c’est aussi un parcours à couper au<br />
couteau. Très rude et souvent droit<br />
dans la pente avec un savant mélange<br />
de boue, de feuilles mouillées, de<br />
neige donc, de caillasses, de rochers,<br />
de ruisseaux à traverser. Une épreuve<br />
pour costauds à n’en pas douter. Sur<br />
le long parcours de 55 km et 3500m<br />
de D+, Patrice Nalet a été majestueux<br />
en 6h38’. Blandine Lhirondel<br />
n’a pas fait dans le détail non plus<br />
en 7h25’ et une 21ème place au<br />
scratch. Même si il est vrai quelques<br />
coureurs se sont un peu trompés de<br />
parcours et ont sans doute pas la<br />
distance totale. D’ailleurs c’est sur<br />
le 34km qu’il y a eu un petit souci<br />
avec un bénévole qui a mal orienté<br />
les premiers coureurs et Maxime<br />
Durand qui était alors en tête n’aura<br />
plus que ses yeux pour pleurer, si l’on<br />
peut dire, après avoir fait, tout comme<br />
ses sept poursuivants, six bornes en<br />
plus. Du coup sur le papier, c’est bien<br />
Camille Defer, jeune femme au talent<br />
très prometteur, qui rafle la mise au<br />
général en 3h30’. Sur le court enfin,<br />
avec 800 coureurs au départ répartis<br />
sur une douzaine de vagues, c’est<br />
le jeune Valentin <strong>Le</strong>cerf qui a été le<br />
plus véloce bouclant l’aller-retour<br />
au pic en moins de 1h30. Il devance<br />
Jérôme Alayrac, récent vainqueur du<br />
<strong>Trail</strong>hounet, de près de 5’... Mais tout<br />
cela se terminait comme à l’accoutumée<br />
devant une bière et une saucisse<br />
avant, pour ceux qui sont restés sur<br />
place, la grande nuit du trail dans le<br />
village. Tout un programme !<br />
02/03/ 19 2000 à l'assaut du BMT<br />
Ah ce fameux <strong>Black</strong> <strong>Moutain</strong> <strong>Trail</strong> !<br />
C’est vraiment une épreuve à part. Y<br />
a pas à dire. Rien que le teaser est un<br />
phénomène à lui seul. Mais bon c’est<br />
surtout son parcours et son ambiance<br />
qui font toute la différence. Rappelons-le,<br />
c’est tout une vallée qui se<br />
mobilise pour faire de cet événement<br />
quelque chose de grandiose. Et avec<br />
plus de 2000 concurrents toutes<br />
épreuves confondues, le succès ne<br />
se dément pas au fil des années.<br />
Aussi on ne va pas revenir ici sur tous<br />
les résultats, mais sachez que sur le<br />
18km, Julien Rodriguez et Aurélie<br />
Larribeau auront été les plus véloces<br />
dans cette montée directe au Pic de<br />
Nore et descente dans la foulée. Sur<br />
le 33km, le niveau était stratosphérique<br />
et Fleury Roux en 3h01 a placé<br />
la barre très haut, si l’on peut dire...<br />
Elise Guillot de Blagnac remporte la<br />
mise en féminines. Enfin sur le 55km<br />
et ses 3600m de D+, Maxime Tuaillon<br />
a été royal. En 6h16’, c’est vraiment<br />
hyper rapide. Audrey Maqueda, la<br />
Catalane, l’emporte en moins de 8h<br />
(7h51 pour être précis) !
<strong>Le</strong>s infos pratiques
1 4 M A R S 2 0 2 0<br />
18 Km 1000 D+<br />
33 Km 2100 D+<br />
55 Km 3600 D+