ICI MAG - FEVRIER 2020
Magazine d'actualités 100% infos locales de Biscarrosse, Mimizan, Parentis-en-Born, Sanguinet et environs : agenda, événements, clubs, associations, ...
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• Miss 15/17 national
Tous avec Carla !
Il est 23 heures lorsque Carla et sa maman
Virginie découvrent sur internet le
concours de miss 15/17. En un instant la
décision est prise. On pousse les meubles
du salon pour faire des photos et on
poste le dossier de candidature avant
minuit, date limite de participation au
titre régional. Pour la famille Gonny
c’est ainsi que commence l’aventure.
Lors de la finale régionale, toute
la famille fait le déplacement et c’est
une tribu de 24 membres qui l’accompagne
pour la soutenir. A l’issue, elle
est la première Landaise à remporter
cette étape. Tout le monde a été surpris
qu’elle se présente à cette élection. Car
Crédit photo : Comité Miss15/17
cette étudiante en seconde du lycée de
Parentis est plutôt d’un naturel réservé
et timide. Or, ce soir là sur scène, elle
s’éclate ! Tout le monde, famille et jury
compris, la sent décontractée et naturelle,
là où beaucoup de ses concurrentes
paniquent et perdent leurs
moyens. Une prestation remarquée où
elle apparaît spontanée et détendue,
«je me sentais à l’aise» nous confie-telle.
Le 29 février, elle sera à Gorron en
Mayenne, confrontée à 22 autres candidates
pour le titre national lors d’une
cérémonie retransmise en Facebook
live. Une semaine avant le grand soir,
toutes les candidates se retrouveront
pour se préparer : marche et posture,
tournage vidéo et séances de prises de
vues, sophrologie et gestion du stress,
chorégraphie, conférence de presse,
cours d’expression scénique... Bref, déjà
une vrai vie de star !
• Guy Ducournau raconte…
Les Gastais ! Des ramasseurs de sangsues …
Nom : Gonny
Prénom : Carla
Age : 16 ans le 17 février
Résidence : Parentis
Taille : 1m70
Yeux : marrons clair
Cheveux : blond foncé
Poids : 52kg
Sport : Zumba et fitness
Couleur : le bleu
Hobbies : la musique et
les sorties entre amis
Plat préféré : pad thai
Musique : Elle écoute de tout
Dernier livre : «Nous les
menteurs» de E.Lockhart
Vidéo de présentation sur
le site miss 15/17
Pour la soutenir envoyez «MISS16» par SMS au 72018
Crédit photo : JL-photo
Écrivain haut en couleur et personnage
local, Guy Ducournau lorsqu’il
allait pêcher, s’entendait dire «mets
tes chaussettes et ton pantalon, sinon,
tu vas attraper des sangsues !».
Pouvant aller jusqu’à 20 cm de long et vivant en eaux
douces, les sangsues ont été particulièrement utilisées
jusqu’au milieu du 19 ème siècle dans
les hôpitaux pour les vertus anesthésiantes,
antibactériennes et anti-inflammatoires
de leur salive. Gastes
disposant de près de 8 kms de rivages
d’eau douce et surtout à cette époque
de nombreux troupeaux et bergers,
ces derniers en rentrant d’une journée
passée dans les prés laissaient
les vaches s’abreuver sur les rives du
lac. « Mon grand-père a constaté bien des fois en les accompagnant
dans l’eau, que les sangsues s’accrochaient
à ses chevilles » nous raconte Guy, « et on trouve encore
des documents attestant que près de 150 000 de ces suceurs
de sang étaient acheminés régulièrement vers les
hôpitaux bordelais depuis le bassin, mais surtout le nord
des Landes ».
Les vaches, comme les humains, sortant de l’eau avec
de nombreux parasites bien accrochés à leurs pattes,
il suffisait donc de se pencher pour s’assurer une belle
collecte. De nombreuses pharmacies de la région rétribuaient
alors à l’unité ces parasites livrés par les ramasseurs,
qu’ils soient occasionnels ou presque devenus
professionnels. C’est ainsi que naquit un surnom attribué
aux Gastais : «les ramasseurs de sangsues».
Cependant, l’usage médical n’était
pas le seul avantage de ces « bestioles
». Guy nous raconte « qu’une
pharmacie en Chalosse exposait encore
il y a peu dans sa vitrine, un bocal
contenant une sangsue ». Selon
les rumeurs, elle montait au sommet
de ce dernier les jours de plein soleil
et restait au fond les jours pluvieux.
Aujourd’hui, «entre la disparition des troupeaux, la
régulation des eaux du lac et la maîtrise de leur écoulement,
on n’en trouve plus ». La sangsue médicinale
a donc quasiment disparu de notre environnement au
plus grand bénéfice, il est vrai, de nos baignades et balades
les pieds dans l’eau.
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