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• Lous PegaillounsMémoire des fêtes localesA Parentis et dans le Pays de Born,qui ne connaît pas Lous Pegaillouns,banda parentissoise qui fêtera bientôtses 45 ans tout en commençantdéjà à préparer leur cinquantenaire.Comme nous le confient avec le sourire Patrice Barragueet Iban Castagnet Oyarzun, « 45, ce n’est que la répétitionde 50 ! » Née en juillet 1976 de la séparation de quelquesmembres de l’harmonie municipale de l’époque, la bandacompte aujourd’hui près de 60 membres. « C’est importantd’être nombreux car on n’est pas toujours tousprésents, c’est ce qui nous permet de tourner à environ25 sur chaque sortie » indique Patrice.Et si les ferias, et notamment la feria parentissoise, sonttoujours des moments forts pour les «Pegs», il est égalementimportant à leurs yeux de faire passer certainsmessages au travers de leurs actions, et notamment d’insistersur le respect. Ainsi, issue de quelques membres dela banda, l’association « Bas les Pattes » a vu le jour en2019 afin de sensibiliser le public sur les comportementssexistes qui peuvent survenir lors d’occasions festivestelles que les fêtes locales. « Lors des ferias, beaucoup debarrières tombent, tout le monde le sait, avec l’alcool, latenue rouge et blanche, l’ambiance. Mais on peut s’amuseren restant respectueux et à l’écoute des réactions desautres.»https://fr-fr.facebook.com/LesPegsDans la tradition culturelle des bandas, la « famille »Lous Pegaillouns dispose d’un répertoire de musiquesbasques-espagnoles dont ils délectent leur public, fidèlesur le Pays de Born. « On est presque tous passés par lesfêtes de Pampelune où on a pris un peu d’inspiration ence qui concerne la musique et surtout l’état d’esprit » etc’est ce qu’ils essaient de partager au cours de leurs interventions.« Ce qui est important c’est d’apporter aussiune bonne ambiance sur les fêtes dans la journée. À Dax,ils ont réussi à passer le cap, on aimerait pouvoir faire lamême chose pour la San Bertomiu ». Membres actifs dela vie locale, ils répondent présents à chaque fois qu’ils lepeuvent et qu’ils sont sollicités pour les manifestationsassociatives locales : Téléthon, Paren’dix, Octobre rose,Virades de l’espoir… Egalement très demandés pour allerporter la bonne parole de la culture landaise à l’extérieurdu département, ils ont été reçus en Bretagne cetteannée, mais aussi à Nîmes. Des déplacements chaquefois intenses et qui permettent aux membres de la bandade partager la culture festive des autres départements.1976Aujourd’huiCrédits photos : Lous Pegaillouns• Association CETASEASauvons les dauphins !Chaque année des milliers de dauphinss’échouent sur nos côtes. Un problèmeque connaît parfaitement FrédériqueGILBERT, 49 ans, fondatrice et présidentede l’association CETASEA créée àSanguinet. Elle qui est maintenant journaliste animalièreet qui a passé plus de 20 ansà soigner ou diriger des spectaclesd’animaux marins un peu partoutdans le monde. L’association s’investitdans la préservation de lafaune sauvage, l’environnement,le cadre de vie et la protection desanimaux. Pour ce faire, elle disposed’équipes pluridisciplinaires dehaut niveau : scientifiques, chercheurs,juristes, plongeurs, tous spécialistes du mondemarin. Au total, une centaine d’adhérents et une dizainede bénévoles dont Jean-Marc Barr (Le grand bleu) parraindu mouvement. Ses actions sont multiples, mais leprojet phare est sans nul doute la création d’un centrede repos et de réadaptation pour les mammifères marins.Les plans d’architecte sont d’ores etdéjà disponibles. Il nécessiterait unesurface de 4 hectares, disposeraitd’un lagon artificiel et serait ouvertau grand public. Coût estimé :1 millions d’euros. A Frédérique deconclure «Biscarrosse ou Mimizanseraient idéales pour accueillir lecentre de par leur proximité avecl’océan et leur affluence estivale... »Crédits photos : CETASEA119