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Sexisme, Médias et Société

Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes. Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.

Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.

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Les inégalités de genre pèsent aussi sur l’emploi du temps des femmes.

En Wallonie, elles assument près de deux tiers du travail domestique et

familial. Dans un couple hétérosexuel où chacun travaille à temps plein, on

constate qu’elles consacrent environ 7 h de plus par semaine que les hommes

aux tâches ménagères, aux soins et à l’éducation des enfants. Cet écart se

creuse quand les femmes travaillent à temps partiel ou ne travaillent pas.

« Le travail domestique et l’éducation des enfants continuent donc à être majoritairement

pris en charge par les femmes même lorsque ces dernières exercent

une activité à temps plein. […] Les inégalités dans le partage des tâches ménagères

et familiales ne limitent pas seulement les choix professionnels des

femmes mais aussi leur temps de loisirs, bien moindre que celui des hommes

(25 h 25 contre 33 h 01). » 14

p. 25 • Hommes et femmes : à chacun sa place • Et qui va s’occuper des enfants ?

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