Sexisme, Médias et Société
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes. Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
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Grossophobie : discriminations vécues par les personnes grosses en raison
de leur apparence physique et ce, dans tous les domaines de la vie : familial,
intime, santé, professionnel, social. (voir page 60)
Hétéronormativité : « idéologie normative en matière de sexes, de genres,
d’orientations sexuelles et de rôles sociaux. L’hétéronormativité présente
ces dimensions dans un système qui postule la binarité des sexes (masculin/
féminin), des genres (homme/femme), des rôles sociaux (p. ex. père/mère) et
des orientations sexuelles (hétérosexuelle/homosexuelle), et à l’alignement
de ces dimensions (sexe féminin/femme/mère/hétérosexuelle ; sexe masculin/
homme/père/hétérosexuel). L’hétéronormativité met donc en place un système
dominant dans lequel les personnes qui ne respectent pas ces normes (comme
les personnes non hétérosexuelles, trans, ou non conformes aux stéréotypes de
leur genre) sont considérées comme étant inférieures. » 160
Hétérosexisme : « se réfère à l’affirmation de l’hétérosexualité comme norme
sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles. Il découle
de l’hétérosexisme des pratiques culturelles, sociales, légales et institutionnelles
qui nient, ignorent, dénigrent ou stigmatisent toutes formes non hétérosexuelles
de comportements, d’identités ou de relations. » 161
Intersectionnalité : (Kimberlé Williams Crenshaw), concept visant « au
départ à aborder le fait que les expériences et les luttes des femmes de couleur
tombaient systématiquement dans les failles des discours féministes et
antiracistes. » 162 . Aujourd’hui, ce concept met en avant les intersections entre
les discriminations spécifiques que peuvent subir les personnes du fait de leur
« identité intersectionnelle » 163 , en tant que femme et victime de racisme mais
aussi en tant que personne LGBTQIA+, porteuse de handicap ou issue de classe
socio-économique défavorisée. (voir page 16)
p. 137 • Glossaire • Le sexisme ne s’arrête pas aux portes des rédactions