Sexisme, Médias et Société
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Agisme : regroupe toutes les formes de discrimination, de ségrégation, demépris fondées sur l’âge.Budget sensible au genre (BSG) : méthode qui articule l’approche de genreet les processus de budgétisation pour déterminer dans quelle mesure lesdépenses publiques sont détournées ou se rapprochent de l’objectif de l’égalitédes sexes. (voir page 77)Charge mentale : (Monique Haicauld) fait de devoir penser en permanence àl’organisation et à la gestion des tâches ménagères, que ça soit à la maisonou en dehors. Un travail jusqu’ici invisible et qui impacte majoritairement lesfemmes. (voir page 23)Classisme : discrimination à caractère socioéconomique fondée sur l'appartenanceou la non-appartenance à une classe sociale.Continuum des violences : (Jalna Hanmer) concept établissant un lien entreles différentes formes de violences que subissent toutes les femmes et lecontrôle social qui s’exerce sur elles. (voir page 93)Coût social de l’expression : évaluation plus ou moins rationnelle des coûtset bénéfices (« quelles réactions ma prise de parole provoquera ? ») qui déterminesi une personne ou une organisation choisit de parler ou de se taire. (voirpage 119)Crime passionnel : désigne un meurtre en mettant en avant l’amour de l’agresseurpour la victime. L’expression véhicule l’idée que « l’individu est emportépar une force qui le dépasse et n’est donc plus responsable de ses actes. Parlerde "crime passionnel" conduit aussi à déplacer l’accent du crime vers la passionamoureuse et, de ce fait, à dédouaner au moins en partie le coupable, lui-mêmevictime de ses passions. » 155 (voir page 108)p. 135 • Glossaire • Le sexisme ne s’arrête pas aux portes des rédactions
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Agisme : regroupe toutes les formes de discrimination, de ségrégation, de
mépris fondées sur l’âge.
Budget sensible au genre (BSG) : méthode qui articule l’approche de genre
et les processus de budgétisation pour déterminer dans quelle mesure les
dépenses publiques sont détournées ou se rapprochent de l’objectif de l’égalité
des sexes. (voir page 77)
Charge mentale : (Monique Haicauld) fait de devoir penser en permanence à
l’organisation et à la gestion des tâches ménagères, que ça soit à la maison
ou en dehors. Un travail jusqu’ici invisible et qui impacte majoritairement les
femmes. (voir page 23)
Classisme : discrimination à caractère socioéconomique fondée sur l'appartenance
ou la non-appartenance à une classe sociale.
Continuum des violences : (Jalna Hanmer) concept établissant un lien entre
les différentes formes de violences que subissent toutes les femmes et le
contrôle social qui s’exerce sur elles. (voir page 93)
Coût social de l’expression : évaluation plus ou moins rationnelle des coûts
et bénéfices (« quelles réactions ma prise de parole provoquera ? ») qui détermine
si une personne ou une organisation choisit de parler ou de se taire. (voir
page 119)
Crime passionnel : désigne un meurtre en mettant en avant l’amour de l’agresseur
pour la victime. L’expression véhicule l’idée que « l’individu est emporté
par une force qui le dépasse et n’est donc plus responsable de ses actes. Parler
de "crime passionnel" conduit aussi à déplacer l’accent du crime vers la passion
amoureuse et, de ce fait, à dédouaner au moins en partie le coupable, lui-même
victime de ses passions. » 155 (voir page 108)
p. 135 • Glossaire • Le sexisme ne s’arrête pas aux portes des rédactions