Sexisme, Médias et Société
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes. Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Pour aller plus loin :
• L’étude de Sarah Sepulchre et Manon Thomas La représentation
des violences sexistes et intrafamiliales dans
la presse écrite belge francophone : Disponible sur le site
de l'Association des Journalistes Professionnels www.ajp.be
L’Association des Journalistes Professionnels a publié une
série de recommandations pour mieux parler des violences
faites aux femmes, parmi lesquelles :
• Traiter les questions de violences faites aux femmes non
pas comme des « faits divers », mais bien comme un grave
problème de notre société
‐ En rappelant les chiffres et statistiques disponibles, en
donnant la parole à des experts et expertes sur le sujet,
notamment en provenance des organisations qui soutiennent
les femmes victimes de violences
‐ En rappeler les dispositions juridiques, notamment certains
articles du code pénal
‐ En identifiant les acteurs par leur genre et en nommant
les violences machistes pour ce qu’elles sont.
• Être attentif∙ve au choix des mots et des images […]
‐ Le vocabulaire utilisé pour parler des questions de violences
contre les femmes n’est pas neutre. Certains mots
blessent et rendent invisible, minimisent, moquent, banalisent
ou encore tronquent la réalité des violences.
‐ Une attention particulière doit être accordée à la titraille
ainsi qu’au choix des illustrations.
Le crime passionnel n’existe pas • Le patriarcat, terreau de violences • p. 110