Sexisme, Médias et Société
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes. Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
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« on y retrouve souvent le scénario de la fille distante, n’envoyant pas de
signaux d’attirance à un garçon, jusqu’à ce qu’il la plaque soudainement contre
un mur pour l’embrasser – sans lui demander son avis. La fille, surprise, se laisse
faire et répond ensuite au baiser fougueux, découvrant et dévoilant subitement
ses sentiments. » 129 Ce mythe donne l’impression que quand une femme dit
« non », c’est en fait « oui » qu’elle veut dire, et que « l’homme saurait mieux
que la femme ce qu’elle désire « vraiment », induisant également l’idée qu’à
force d’insister, elle finira par céder. Or, céder n’est pas consentir. Ce scénario
récurrent est donc problématique dans la mesure où il considère le consentement
comme négociable et rend sexy ce qui, sans artifice, serait considéré
comme une agression sexuelle. » 130
p. 105 • Le patriarcat, terreau de violences • « Elle l’a bien cherché »