Sexisme, Médias et Société
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Il n’est pas rare d’entendre que « l’égalité femme-homme est déjà acquise en Belgique ». Pourtant, les femmes subissent dans tous les domaines de leurs vies des formes multiples de violences verbales, psychologiques, symboliques et physiques. Parce qu’elles sont des femmes.
Le sexisme imbibe notre société, nos médias et nos relations interpersonnelles, souvent à notre insu. Cette brochure propose des outils pour mettre à nu la mécanique sexiste et les inégalités qu’elle engendre. Elle invite aussi à questionner nos façons de construire la féminité et la masculinité. Nous avons tous et toutes l’opportunité de réinventer des relations sociales libératrices. Et dans cette quête de symboles égalitaires, les médias peuvent nous offrir des modèles inspirants pour une société plus juste.
Pour aller plus loin :• Le guide It’s not that grey pour reconnaître le harcèlementsexuel sera disponible en français dès 2020. La version anglaiseest déjà disponible sur le site du collectif Period. :https://periodbrussels.eu/guide/Le consentement : une zone pas si grise • Le patriarcat, terreau de violences • p. 102
« Elle l’a bien cherché »,ou comment la culture du violexcuse les agresseursLa culture du viol est un ensemble d’idées reçues, de clichés, de représentationsqui contribuent à excuser, banaliser, érotiser voire encourager les violencessexuelles et qui conduit à culpabiliser les victimes plutôt que d’interrogerla responsabilité de l’agresseur. Noémie Renard, autrice du livre En finiravec la culture du viol explique que « l'expression est née dans les années 1970aux États-Unis […]. Ce concept permet de souligner que les violences sexuellesont une origine culturelle : autrement dit, elles ne sont pas des aberrationsou des déviances. Elles sont au contraire la conséquence de la façon dont lasociété est organisée (notamment par des hiérarchies) et de la manière dont lasexualité et les rapports hommes-femmes sont conçus. » 127Dans la série Unbelievable, Netflix, 2019,c’est la victime du viol qui subit l’interrogatoirep. 103 • Le patriarcat, terreau de violences • « Elle l’a bien cherché »
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« Elle l’a bien cherché »,
ou comment la culture du viol
excuse les agresseurs
La culture du viol est un ensemble d’idées reçues, de clichés, de représentations
qui contribuent à excuser, banaliser, érotiser voire encourager les violences
sexuelles et qui conduit à culpabiliser les victimes plutôt que d’interroger
la responsabilité de l’agresseur. Noémie Renard, autrice du livre En finir
avec la culture du viol explique que « l'expression est née dans les années 1970
aux États-Unis […]. Ce concept permet de souligner que les violences sexuelles
ont une origine culturelle : autrement dit, elles ne sont pas des aberrations
ou des déviances. Elles sont au contraire la conséquence de la façon dont la
société est organisée (notamment par des hiérarchies) et de la manière dont la
sexualité et les rapports hommes-femmes sont conçus. » 127
Dans la série Unbelievable, Netflix, 2019,
c’est la victime du viol qui subit l’interrogatoire
p. 103 • Le patriarcat, terreau de violences • « Elle l’a bien cherché »