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L'Essentiel Prépas n°33 - Décembre 2019

Chaque mois, l'Essentiel Prépas compile l'actualité des Grandes Ecoles à destination des professeurs des classes préparatoires EC et de leurs élèves. Le magazine est édité par HEADway Advisory, cabinet de conseil dédié à l'enseignement supérieur.

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L’ESSENTIEL DU SUP PRÉPAS L’ESSENTIEL DU MOIS<br />

DÉCEMBRE <strong>2019</strong> N° 33<br />

EN BREF<br />

260 millions d’euros<br />

d’impact pour Audencia<br />

Selon le rapport sur le<br />

baromètre Business<br />

School Impact Score<br />

(BSIS) réalisé par la Fnege<br />

(Fondation nationale<br />

pour l’enseignement de la<br />

gestion des entreprises) les<br />

différents impacts d’Audencia<br />

sur le Grand Ouest<br />

représentent 260 millions<br />

d’euros. Dans le détail :<br />

• depuis le précédent<br />

rapport BSIS, en 2013,<br />

le budget d’Audencia a<br />

augmenté de 47% ;<br />

• le montant total des<br />

dépenses des publics<br />

accueillis par l’établissement<br />

sur le territoire s’établit à<br />

près de 40 millions d’euros<br />

avec une augmentation<br />

de 60 % depuis 2013 ;<br />

• en moyenne chaque année,<br />

134 diplômés (dont plus<br />

de 8% d’internationaux)<br />

sont recrutés dans le<br />

Grand Ouest et plus de<br />

500 professionnels de<br />

la région obtiennent un<br />

diplôme dans le cadre de<br />

la formation continue ;<br />

• les stages et missions<br />

menés par les étudiants<br />

représentent chaque année<br />

un apport équivalant<br />

à 200 temps plein et<br />

contribuent à la création<br />

de + de 10 sociétés et<br />

60 emplois par an.<br />

Grenoble EM<br />

s’implique dans le<br />

développement durable<br />

Grenoble Ecole de<br />

Management (GEM) ouvre<br />

une filière « Innovation for<br />

Sustainability Transition »<br />

avec 28 étudiants. Le but : «<br />

former les futurs leaders pour<br />

faire évoluer les modèles de<br />

business classiques vers une<br />

économie plus vertueuse et<br />

une société plus solidaire<br />

afin de lutter contre le<br />

changement climatique et<br />

les inégalités sociales ». Ils<br />

sont déjà 28 étudiants du<br />

programme Grande école (en<br />

3ème année, en alternance) à<br />

suivre cette spécialisation de<br />

135 heures dispensées par 23<br />

intervenants (professionnels<br />

de l’entreprise et professeurs<br />

de GEM experts en<br />

développement durable<br />

et innovation sociale).<br />

Que sont devenus les diplômés<br />

de la génération 2010 ?<br />

Le Céreq s’est plongé sur le devenir académique et professionnel<br />

des jeunes sortis du système scolaire en 2010. Dans sa note Des débuts de carrière<br />

plus chaotiques pour une génération plus diplômée il livre ses conclusions<br />

sur une génération sinon sacrifiée du moins largement impactée<br />

par les crises de 2008 et surtout 2012.<br />

Les crises ont pesé sur les possibilités et le rythme<br />

d’accès à l’emploi des jeunes de la génération 2010<br />

« ralentissant leur intégration professionnelle et<br />

les exposant davantage au chômage en début<br />

de vie active que leurs aînés des Génération 2004 et,<br />

plus encore, 1998 ». Pourtant les jeunes sont 79% à<br />

se déclarer optimistes pour leur avenir professionnel,<br />

soit sensiblement autant que la Génération 1998 (77%)<br />

portée par un contexte conjoncturel nettement plus<br />

favorable. « Tout se passe comme s’ils intégraient les<br />

transformations de la norme d’emploi et ajustaient leurs<br />

attentes en conséquence » notent les experts du Céreq.<br />

Des débuts professionnels difficiles. La part de<br />

jeunes en emploi à durée indéterminée 7 ans après la<br />

sortie est en baisse par rapport à la génération 2004<br />

(celle étudiée précédemment) : 86 % contre 80 %. De<br />

plus, alors que le niveau de salaire médian à la première<br />

embauche est en hausse de 16% par rapport à celui<br />

de la Génération 1998, il progresse seulement de 19%<br />

en 7 ans, contre une hausse de 38% pour leurs aînés<br />

dans le même temps.<br />

Les diplômés s’en sortent de mieux en mieux.<br />

Dans ce contexte, ce sont les diplômés qui s’en sortent<br />

le mieux avec jusqu’à 95% d’emploi en EDI (emploi à<br />

durée indéterminée) à 7 ans pour les diplômés d’écoles<br />

de commerce et d’ingénieur, c’est à dire le même taux à<br />

un point près que les diplômés de la génération 1998.<br />

En revanche les non-diplômés voient leur situation se<br />

dégrader. La part de temps qu’ils ont passé en emploi<br />

sur les 7 années chute de 65 % à seulement… 46 %.<br />

Résultat, l’EDI apparait de moins en moins accessible<br />

pour les non-diplômés : seuls 56 % de ceux en emploi 7<br />

ans après la fin de leur scolarité en bénéficient (contre<br />

72% pour la Génération 1998).<br />

Des progressions de salaire en berne. Mais<br />

attention : quel que soit le diplôme l’accroissement<br />

du salaire médian entre la première embauche et le<br />

dernier emploi occupé, qui oscillait entre 44% et 54%<br />

selon le type de diplôme entre 1998 et 2005, plafonne<br />

au mieux à 31% entre 2010 et 2017 (pour les bac+5 et<br />

plus). Au point que les derniers salaires perçus, après<br />

environ 6 ans d’expérience accumulée, sont inférieurs,<br />

en euros constants, aux salaires perçus par leurs<br />

homologues de 1998 !<br />

Logique puisqu’il ont, dans leur dernier emploi observé<br />

« toutes choses égales par ailleurs », 1,8 fois moins<br />

de chances d’être classés cadre et 1,4 fois plus de<br />

chances d’être classés en profession intermédiaire<br />

que leurs aînés. Ainsi, les opportunités offertes par les<br />

entreprises ne sont pas à la mesure de l’augmentation<br />

du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur<br />

long (niveaux master et doctorat), qui passe de 11% à<br />

16% entre les deux Générations.<br />

© Paris-Nanterre<br />

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