70 #Technology | Startup En effet, nous remarquons une demande accrue et le besoin de fonctionnalités additionnelles liées à d’autres services dans l’école, et pensions alors ajouter de nouvelles possibilités à ce porte-clés. Il pourrait alors remplacer la carte de cantine et ainsi payer à la cafeteria, mais aussi permettre l’identification des élèves aux portes de l’établissement scolaire. Et aussi le cahier de liaison – ou de correspondance – et également donner la possibilité d’emprunter facilement des ouvrages à la bibliothèque de l’école. Enfin, la dernière fonctionnalité à envisager a quant à elle un aspect plus sécuritaire : permettre de savoir qui sont les élèves présents dans l’établissement à l’instant t, le nombre exact d’élèves en cas de souci, voire même la possibilité de déclencher des procédures d’urgence. Des fonctionnalités qui assisteraient ainsi fortement les chefs d’établissement mais qui requièrent des investissements importants. Les opportunités sont nombreuses : NewSchool et Klassroom partagent la même vision de moderniser l’École en permettant à tous d’accéder, gratuitement, à des outils innovants au service de l’éducation. Comment voyez-vous le secteur de l’EdTech se développer dans les années à venir en France, mais également en Europe ? La place de la gamificiation – centrale à votre app – va-t-elle continuer à grandir ? Pour quelles raisons ? A la création de NewSchool en 2015, le terme «EdTech» n’existait pas. Depuis, le secteur de l’éducation combinée aux nouvelles technologies est en constante croissance. Le marché se développe avec des tech innovantes qui continuent d’arriver – IoT, intelligence artificielle, etc. – et surtout des nouveaux besoins qui se font fortement ressentir auprès des établissements scolaires et des apprenants. En France et au niveau européen, notamment dans les pays frontaliers ainsi qu’au Royaume-Uni, nous identifions des besoins très clairs, avec des utilisateurs très ouverts à cette nouvelle culture numérique. Ils sont prêts à utiliser des applications et autres objets connectés. Ce contexte est propice à un développement de l’EdTech au niveau européen. La gamification y joue un rôle important car elle permet de faire de nombre incalculable de choses, cette approche est fantastique ! Elle engage les utilisateurs dans toute une aventure créée par une entreprise. Chez NewSchool, elle est très simple : à l’image de ce que nous avons tous connu dans notre jeunesse, nous distribuons des bons points. Je me rappelle encore être très fière et le dire à mes parents dès mon retour chez moi. Mais l’ancien système est assez couteux pour les professeurs avec des bons points physiques à imprimer, en plus de ne pas être respectueux pour l’environnement. Ces derniers voulaient également des nouveaux moyens – «bons points», pour les élèves des écoles primaires, et des «compétences» pour les collégiens et lycées – afin d’engager les enfants de tout âge, de la petite section au lycée, voire même post bac. Le «wording» et le design sont différents mais l’approche est similaire. La gamificiation ne va donc pas cesser de grandir : elle est une ressource inépuisable, un excellent moyen d’engager et faire participer les utilisateurs. Vous avez créé NewSchool alors que vous n’aviez que 15 ans. Aujourd’hui, comment aidez-vous les jeunes étudiants à développer cet esprit d’entrepreneur ? Quels sont vos conseils aux générations qui suivent et qui veulent se lancer dans de telles aventures ? Depuis l’âge de 16 ans, un an après la création de NewSchool, je participe à des conférences, pour les entreprises ainsi que pour les écoles. On me propose généralement de parler de mon aventure : comment créer une startups en étant si jeune, en étant une fille, en venant d’une filiale littéraire, etc… J’adore partager et échanger aux quatre coins du monde, puis répondre aux questions et interrogations des participants. En plus de ces interventions, j’aime prendre part à des jurys, aider les étudiants entrepreneurs, encourager l’entrepreneuriat de manière générale, notamment via sur les réseaux sociaux. Cela me tient particulièrement à cœur car lorsque j’ai débuté ne j’avais pas vraiment de «role model». Les entrepreneurs de l’époque étaient alors Steve Jobs, Bill Gates… Il n’y avait pas de femme entrepreneure, encore moins dans les domaines du numérique et de l’éducation. Il est donc important de faire passer le message suivant : il est possible de réussir dans de tels domaines en étant une jeune femme avec un profil plutôt littéraire. Par contre, je ne saurai quels conseils donner… à 19 ans, j’ai encore tellement à apprendre, avec beaucoup d’expérience à emmagasiner. J’encourage tout de même tous les jeunes entrepreneurs à oser, et à lancer leurs projets sans hésiter et sans avoir peur des conséquences. Il leur faudra un certain mental et une hygiène de vie faite d’organisation et d’objectifs. Personnellement, je recommencerai sans hésiter : j’ai tant appris et tellement grandi. C’est une expérience exceptionnelle, alors OSEZ ! <strong>BEAST</strong> MAGAZINE <strong>#16</strong>
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