Magazine BEAST #16 2019
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#Entertainment | Movies<br />
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Les fans de la première heure n’en pouvaient plus d’attendre son retour et ils ont été gâtés :<br />
«John Wick 3», l’ancien tueur à gages, a débarqué dans les salles en mai dernier. Avant<br />
cela, de nombreuses bande-annonces avaient été disséminées, et notamment «Bullet<br />
time», reprenant les codes de Matrix, trilogie dans laquelle avait joué Keanu Reeves… aux<br />
côtés de Laurence Fishburne, également présent dans ce teaser. De quoi rappeler de bons<br />
souvenirs aux fans des deux sagas. De plus, cette promotion a été assurée sur les réseaux<br />
sociaux traditionnels – Facebook, Twitter, Instagram – mais aussi sur Reddit, une plateforme<br />
communautaire qui permet un fort engagement des fans !<br />
Un autre retour était très attendu cet été, après 9 ans d’absence : il s’agit de celui de<br />
Woody, Buzz l’Eclair ou encore Monsieur Patate, dans «Toy Story 4». En plus des campagnes<br />
traditionnelles, les producteurs de Toy Story et leurs agences de communication, ont<br />
opté pour des partenariats avec plusieurs marques : Alaska Airlines a habillé l’un de ses<br />
avions de stickers représentants les personnages principaux du film, Kellogg’s a lancé pour<br />
l’occasion des boites de céréales en série limitée, alors que McDonald’s a inséré des jouets<br />
à l’effigie de Woody et consorts dans ses menus pour enfants.<br />
Pour donner une nouvelle jeunesse à l’un de ses classiques, «Roi Lion», Disney a troqué<br />
les dessins animés pour l’animation 3D, avec Jon Favreau à la baguette. En plus des canaux<br />
que l’on connait, l’équipe du Roi Lion et Twitter ont organisé un événement réservé à<br />
quelques influenceurs, les soirées du 4 Juillet – Independence Day – ont été sponsorisées<br />
par le film dans différentes villes dont Los Angeles et Miami, … Puis, le Grand-Duché<br />
a également eu droit à son action de street marketing, organisée par Kinepolis et orchestrée<br />
par Folie Royale, consistant en plusieurs «flashmobs» se déroulant à Luxembourg-Ville<br />
et dans quelques centres commerciaux : on y retrouvait une troupe de danse africaine<br />
accompagnés d’échassiers.<br />
Le premier spin-off de la saga Fast & Furious, intitulé «Hobbs & Shaw», enregistre<br />
notamment l’arrivée d’Idris Elba dans le rôle du «super villain» et réunit surtout The Rock<br />
et Jason Statham. La rivalité entre les deux héros, aux styles diamétralement opposés a<br />
été au cœur de la promotion du film, notamment lors de leurs participations respectives<br />
à des talkshows nationaux. C’est donc une stratégie de «storytelling» qui a été plébiscitée<br />
sans que l’histoire du blockbuster ne soit véritablement abordée. Une pub avec les deux<br />
nouvelles vedettes de la NBA, Zion Williamson et RJ Barrett, tous deux issus de la même<br />
université, a également été diffusée : les deux anciens coéquipiers deviennent désormais<br />
rivaux. A l’inverse de Luke Hobbs et Deckard Shaw, qui doivent désormais travailler en<br />
équipe.<br />
«Once Upon a Time in Hollywood» est sans contestation possible l’un des blockbusters de<br />
l’année : tous les ingrédients sont réunis, entre une réalisation signée Quentin Tarantino<br />
et un casting de rêve, Brad Pitt et Leonardo DiCaprio en tête, sans oublier Margot Robbie.<br />
Les traditionnels posters et trailers ont directement plongé les potentiels spectateurs dans<br />
les années 60 : on notera que la première vidéo promotionnelle diffusée sur YouTube<br />
compte près de 20 millions de vues. Le titre et l’histoire du film appelaient nécessairement<br />
la production de visuels impactant, affichés sur les billboards, tout particulièrement à Los<br />
Angeles. La première de Once Upon a Time in Hollywood s’est quant à elle déroulée au<br />
festival de Cannes, marquant par la même occasion le 25ème anniversaire de Pulp Fiction,<br />
et auréolée d’une standing ovation… la meilleure des promotions possibles !<br />
<strong>BEAST</strong> MAGAZINE <strong>#16</strong>