Taste

Pendant 40 ans, je mangeais chaque matin
des tartines aux vermicelles de chocolat
– personne ne pourrait m’en priver.
Aujourd’hui, je mange systématiquement
des fruits, du yaourt ou du kéfir, et des
noix ou des graines au petit-déjeuner,
et je n’ai aucun problème à travailler
jusqu’au lunch, sans avoir faim ou ressentir
un creux. Je le mange avec goût et ça
aide vraiment … car j’en suis convaincue :
on n’arrive qu’à maintenir une habitude
que si on y prend plaisir. »
Alors, elle a définitivement renoncé aux
vermicelles de chocolat ? Ann sourit : « On
passe souvent le week-end à la mer, et il
m’arrive de manger un sandwich aux vermicelles
de chocolat à ces moments-là,
mais pas ailleurs. Car ça aussi, c’est une
astuce importante : si vous voulez adopter
une nouvelle habitude, déterminez
immédiatement quand et comment. Si
vous avez décidé de vous mettre à la méditation,
choisissez d’avance un coin de
méditation et un moment, par exemple le
matin après ma tasse de thé. Ce n’est ainsi
que cela deviendra une habitude fixe. »
Image de marque comme
employeur
Bien qu’elle ait écrit le livre pour ses collègues,
tout le monde peut en tirer profit –
travailleurs ET employeurs, quel que soit
le secteur.
Bien qu’on prenne de plus en plus
conscience du coût énorme de l’absentéisme
de longue durée, la fonction
qu’Ann revêt est relativement unique. Peu
d’organisations ont déjà une personne qui
se consacre entièrement au bien-être. La
combinaison avec sa responsabilité de
l’image de marque est tout aussi unique,
bien que logique selon Ann: le bien-être
est inextricablement lié à la culture et aux
valeurs d’une organisation. Investir dans
le bien-être est une évidence pour elle :
« Selon une étude de l’OMS, chaque euro
investi dans le bien-être se récupère deux
à douze fois. Par ailleurs, une bonne politique
du bien-être favorise aussi l’image
de marque d’un employeur. Comment
faire la différence comme employeur, non
seulement pour attirer du personnel, mais
également le garder ? Tout comme l’absentéisme,
la rotation du personnel représente
un énorme coût », conclut-elle. •
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