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Banque Eric Sturdza Geneva Open

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En tant que Sponsor Titre du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> depuis 2016, je suis heureux de vous<br />

accueillir au Parc des Eaux-Vives pour la cinquième<br />

édition de ce tournoi d’exception.<br />

Je suis fier que ce tournoi attire chaque année des<br />

grands champions, ainsi que la nouvelle génération la<br />

plus prometteuse du moment. Pour illustrer ce propos,<br />

la magnifique victoire de Fabio Fognini à Monaco cette<br />

année dans le cadre d’un Masters 1000, en battant<br />

Rafael Nadal : une victoire historique face à celui qui<br />

s’est imposé 11 fois au Rolex Masters de Monaco, ainsi<br />

que cette magnifique finale face à Dusan Lajovic.<br />

Daniil Medvedev quant à lui s’imposant face à Novak<br />

Djokovic en quart de finale dans ce même tournoi et la<br />

semaine suivante finaliste à Barcelone.<br />

Ces joueurs, ainsi que bien d’autres, apportent au<br />

<strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> une reconnaissance<br />

et une volonté commune d’aller chercher une victoire.<br />

Je partage avec eux le goût de l’effort, la persévérance,<br />

l’esprit sportif et la passion.<br />

Nous sommes fiers de contribuer au rayonnement de la<br />

Ville et du Canton de Genève et je vous souhaite à toutes<br />

et à tous une excellente semaine à Genève.<br />

<strong>Eric</strong> I. <strong>Sturdza</strong>


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EQUITY – EUROPE<br />

EQUITY – EUROPE


03<br />

banque eric sturdza<br />

geneva open 2019<br />

Merci de votre<br />

compréhension<br />

Le contenu rédactionnel de<br />

cette publication, en raison<br />

des contraintes liées au délai<br />

d’impression, n’a pas pu tenir<br />

compte des éventuels engagements<br />

ou forfaits de dernière<br />

minute. Que les lecteurs nous<br />

pardonnent si le portrait d’un<br />

joueur phare fait défaut ou ne<br />

colle plus à l’actualité du tournoi !<br />

Sommaire<br />

Impressum<br />

Éditeur<br />

PIM Sportsguide SA<br />

Route de Lausanne 341<br />

1293 Bellevue<br />

Tél. +41 (0)22 774 32 21<br />

info@pim-sa.ch – www.pim-sa.ch<br />

Rédaction<br />

Laurent Ducret<br />

Photographie<br />

Jean-Luc Auboeuf, Pascal Bitz,<br />

Gettyimages Sport, Vincent Mivelaz<br />

et Augusto Tomassetti<br />

Contribution rédactionnelle<br />

Mathieu Aeschmann et Aurore Favre<br />

Publicité<br />

Jean-Philippe Roch<br />

(PIM Sportsguide SA)<br />

Impression<br />

Moléson Impressions<br />

Genève<br />

Tous droits réservés. Reproduction, même<br />

partielle, interdite sans l’autorisation de l’éditeur.<br />

BIENVENUE<br />

4 Le plan 3D du tournoi<br />

7 Messages de bienvenue<br />

13 Faites connaissance avec les organisateurs<br />

15 Les partenaires du tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong><br />

16 Présentation de l’édition 2019<br />

JOUEURS<br />

24 Fabio Fognini<br />

28 Daniil Medvedev<br />

32 Marton Fucsovics<br />

37 Matteo Berrettini<br />

40 Laslo Djere<br />

43 Philipp Kohlschreiber<br />

47 Andreas Seppi<br />

51 Joao Sousa<br />

54 Feliciano Lopez<br />

57 Quatre outsiders à surveiller<br />

DIVERS<br />

60 Marc Rosset évoque le tournoi d’hier<br />

et d’aujourd’hui<br />

66 Retour en images sur l’édition 2018<br />

68 Kids Tennis au TC Genève<br />

73 La <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> soutient le tennis<br />

74 Neo Advertising partenaire du tournoi<br />

77 Rogaška a réalisé les trophées du tournoi<br />

79 De beaux produits de merchandising<br />

80 Informations pratiques


05<br />

plan du<br />

banque eric sturdza<br />

geneva open


07<br />

Les messages<br />

®Nicolas Schopfer<br />

Émulation<br />

Bien sûr, Genève dispose d’un site idyllique et<br />

d’un Tennis Club idéalement placé, près du lac<br />

et au sommet d’un grand parc.<br />

Bien sûr, Genève a de la chance de bénéficier<br />

de mécènes et de sponsors sans lesquels la vie<br />

sportive et culturelle ne serait pas la même.<br />

Bien sûr, le tournoi que Thierry Grin et Marc<br />

Rosset pilotent s’est hissé au rang des tout<br />

grands, accueillant cette année des joueurs de la<br />

trempe de Fabio Fognini, Daniil Medvedev, Laslo<br />

Djere ou Marton Fucsovics.<br />

Bien sûr, Genève aime le tennis au point d’accueillir<br />

aussi, en septembre, la Laver Cup.<br />

Mais avant tout… Celles et ceux que je souhaite<br />

saluer ici, ce sont les deux cents bénévoles sans<br />

lesquels un tel tournoi aux Eaux-Vives ne serait<br />

pas possible !<br />

200 personnes. C’est cela l’émulation. Donner<br />

de son temps et vivre de grands moments. A<br />

toutes et à tous,<br />

grand merci.<br />

Que ce tournoi<br />

nous enchante !<br />

Une passion contagieuse<br />

Genève et le <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong><br />

fêtent leurs noces de bois ! Et la fête promet<br />

d’être belle au vu de l’affiche promise et de<br />

l’ambiance chaleureuse qui s’invite immanquablement<br />

lors de ce tournoi.<br />

En cette année où Genève a le bonheur de se<br />

retrouver à plusieurs reprises sous le feu des<br />

projecteurs du milieu tennistique, ce premier<br />

moment de rêve offert par des pros du circuit<br />

ATP est à savourer sous les arbres, dans les<br />

allées du parc et, bien sûr, dans les gradins.<br />

Le tennis est une passion contagieuse, et je<br />

remercie, au nom de la Ville de Genève, les<br />

joueurs d’avoir choisi de venir la partager avec<br />

nous, les organisateurs, les organisatrices et<br />

leurs partenaires, ainsi que les bénévoles, de<br />

nous permettre d’en profiter dans les meilleures<br />

conditions.<br />

Bon tournoi !<br />

Thierry<br />

Apothéloz<br />

Conseiller d’État chargé du<br />

Département de la cohésion sociale<br />

Sami<br />

Kanaan<br />

Maire de Genève


09<br />

Les messages<br />

Marc Rosset:<br />

30 ans déjà<br />

Je suis heureux de vous souhaiter la plus<br />

cordiale des bienvenues pour la cinquième<br />

édition du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>.<br />

Avec une «entry list» forte de neuf joueurs du Top<br />

50 de l’ATP, je suis convaincu qu’elle comblera<br />

tous les passionnés de tennis de la région et<br />

que le tournoi contribuera une fois de plus au<br />

rayonnement de Genève.<br />

Depuis 2015, notre manifestation a bien grandi.<br />

Récompensé en 2017 par l’Association des<br />

Tennismen Professionnels (ATP), le <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong><br />

<strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> se dispute dans un cadre<br />

de toute beauté. Le TC Genève, avec son Central<br />

du Parc des Eaux-Vives bercé par le chant des<br />

oiseaux, est tout simplement l’un des plus beaux<br />

clubs au monde.<br />

Ion Tiriac et Rainer Schüttler, deux hommes qui<br />

nourrissent une passion infinie pour le tennis,<br />

ont tenu à redonner à Genève la place qui est la<br />

sienne sur la carte du Circuit de l’ATP. Personne<br />

n’a oublié les émotions suscitées par le Martini<br />

<strong>Open</strong> et le Barclay <strong>Open</strong> entre 1980 et 1991.<br />

Personne n’a oublié le fabuleux parcours de<br />

Marc Rosset il y a exactement trente ans, ce<br />

junior de notre ville qui a cueilli à 18 ans au Parc<br />

des Eaux-Vives le premier titre d’une fabuleuse<br />

carrière qui l’a mené notamment jusqu’à la<br />

médaille d’or en simple des Jeux Olympiques de<br />

Barcelone en 1992.<br />

Je tiens à remercier tous les bénévoles sans<br />

lesquels rien ne serait possible cette semaine.<br />

Mes remerciements vont également à la <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong>, notre sponsor titre dont le soutien<br />

est inestimable, ainsi qu’aux autorités et au<br />

personnel de la Ville et du Canton de Genève.<br />

Leur concours démontre que le <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong><br />

<strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> est bien le tournoi de tous<br />

les Genevois.<br />

Thierry<br />

Grin<br />

Directeur du tournoi


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11<br />

Les messages<br />

Un tournoi<br />

qui ne cesse de grandir<br />

Nous sommes fiers de vous accueillir pour la 5 e<br />

édition du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>, en<br />

tant que sponsor titre pour la 4 e année de suite.<br />

Cette année encore, le plateau présenté au<br />

public genevois sera de grande valeur avec les<br />

présences de Fabio Fognini, le magnifique vainqueur<br />

du Rolex Masters 1000 de Monte-Carlo, et<br />

de Daniil Medvedev, demi-finaliste de ce même<br />

tournoi monégasque et finaliste à Barcelone.<br />

Le tableau du tournoi est riche de neuf joueurs<br />

classés parmi les cinquante premiers mondiaux.<br />

C’est donc la preuve que ce tournoi ne cesse de<br />

grandir chaque année en termes de notoriété et<br />

d’attrait auprès du public, avec une couverture<br />

télévisée qui touche 101 pays.<br />

Par cette collaboration avec le tournoi, la <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> espère susciter des vocations auprès<br />

de la jeunesse. C’est pourquoi nous sommes très<br />

heureux de nous associer à nouveau à l’opération<br />

du «Village des Champions» organisée par Adrien<br />

Zanello et agendée au dimanche 19 mai. Elle<br />

permettra notamment aux enfants d’échanger des<br />

balles avec des joueurs engagés dans le tournoi et<br />

de recevoir les conseils éclairés de Marc Rosset,<br />

qui fête cette année les trente ans de sa victoire au<br />

Barclay <strong>Open</strong>. Laquelle devait préfigurer sa victoire<br />

aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992.<br />

Nous tenons à remercier les autorités de la Ville<br />

et du Canton de Genève pour leur soutien indéfectible.<br />

Nos remerciements vont également à<br />

Ion Tiriac et Rainer Schüttler, copropriétaires du<br />

tournoi, Gérard Tsobanian, directeur de l’organisation,<br />

et Thierry Grin, directeur du tournoi, ainsi qu’à<br />

leur équipe et au TC Genève.<br />

Comment ne pas, par ailleurs, saluer l’immense<br />

engagement et la disponibilité des bénévoles<br />

du tournoi. Enfin, merci aussi au public dont<br />

l’engouement qu’il témoigne depuis 2015 pour<br />

le <strong>Banque</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> nous incite à<br />

redoubler d’efforts pour répondre à ses attentes.<br />

<strong>Eric</strong><br />

I. <strong>Sturdza</strong><br />

Président de<br />

la <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong>


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13<br />

1 3<br />

banque eric sturdza<br />

geneva open 2019<br />

2 4<br />

faites connaissance<br />

avec les organisateUrs<br />

1 Ion Tiriac<br />

Copropriétaire du tournoi<br />

Grand joueur, grand coach, grand manager, grand<br />

promoteur: dans la planète tennis, la réussite de<br />

Ion Tiriac est exceptionnelle. Il a mené la Roumanie,<br />

avec Ilie Nastase, jusqu’à la finale de la Coupe<br />

Davis. Il a porté Guillermo Vilas vers les sommets<br />

et dirigé la carrière de Boris Becker. Il organise à<br />

Madrid l’un des plus grands tournois au monde,<br />

dont la réussite est saluée unanimement. Son<br />

implication dans le tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> commande une forme d’excellence.<br />

2 Rainer Schüttler<br />

Copropriétaire du tournoi<br />

Après Boris Becker et Michael Stich a surgi Rainer<br />

Schüttler. Finaliste de l’<strong>Open</strong> d’Australie 2003<br />

(défaite en trois sets face à Andre Agassi) et de<br />

l’<strong>Open</strong> de Monte-Carlo 2004 (battu par Guillermo<br />

Coria), le natif de Korbach fut N°5 mondial en avril<br />

2004. Aujourd’hui, à 43 ans, il est resté bien sûr<br />

dans le milieu du tennis et est notamment le coach<br />

d’Angelique Kerber. Il est par ailleurs tombé tout<br />

de suite sous le charme de Genève et de l’écrin<br />

magnifique du Parc des Eaux-Vives.<br />

3 Gérard Tsobanian<br />

Directeur de l’organisation<br />

Bras droit, depuis bientôt un quart de siècle, de<br />

Ion Tiriac, Gérard Tsobanian a amené avec lui à<br />

Genève la formidable expérience qu’il a acquise<br />

à Madrid dans l’organisation d’un tournoi<br />

Masters 1000 qui fait la fierté de toute l’Espagne.<br />

Avant d’œuvrer à la réussite de ce Masters 1000,<br />

Gérard Tsobanian avait été l’agent de Marat Safin<br />

qui est un double champion de Grand Chelem<br />

(US <strong>Open</strong> 2000 et <strong>Open</strong> d’Australie 2005).<br />

4 Marc Rosset<br />

Directeur sportif<br />

Victorieux du Barclay <strong>Open</strong> 1999 au Parc des<br />

Eaux-Vives, Marc Rosset s’est engagé dans la<br />

réussite du tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong><br />

<strong>Open</strong>. Champion olympique à Barcelone en<br />

1992, Marc Rosset s’est toujours pleinement<br />

investi dans la promotion du tennis dans «sa»<br />

ville. Il s’est également affirmé comme un<br />

consultant remarquable au micro de la RTS. Avec<br />

ses compétences, sa connaissance du jeu et son<br />

humour, il fait l’unanimité auprès des téléspectateurs<br />

romands.


15<br />

sponsor titre<br />

partenaires du tournoi<br />

banque eric sturdza<br />

geneva open 2019<br />

sponsors principaux<br />

sponsors officiels<br />

partenaires<br />

partenaires télévision officiels<br />

partenaires médias<br />

partenaires officiels & fournisseurs


16<br />

tournoi <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> 2019<br />

La fête<br />

sera belle<br />

9 joueurs du Top 50<br />

sont en lice<br />

Fabio Fognini ? Daniil Medvedev ? Le tenant du<br />

titre Marton Fucsovics ? Ou bien un autre joueur ?<br />

La cinquième édition du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> s’annonce aussi belle qu’indécise.<br />

Dans un Circuit qui a couronné cette année<br />

dix-neuf vainqueurs lors de ses dix-neuf premiers<br />

tournois avant que Roger Federer ne s’impose à<br />

Miami trois semaines après un premier succès à<br />

Dubaï, on n’est plus sûr de rien. Cette incertitude<br />

renforce encore l’attrait de l’épreuve genevoise<br />

qui a bien grandi et qui se profile de plus en plus<br />

comme l’une des plus belles étapes printanières<br />

sur la route de Roland-Garros.<br />

Le cadre unique du Parc des Eaux-Vives fait, on<br />

le sait, le charme du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong><br />

<strong>Open</strong>. Ion Tiriac, copropriétaire du tournoi, n’a


17<br />

tournoi <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> 2019<br />

<strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> a repris le témoin après les<br />

belles aventures du Martini <strong>Open</strong> et du Barclay<br />

<strong>Open</strong> entre 1980 et 1991.<br />

La contribution de Wawrinka<br />

Ambassadeur du tournoi lors des trois<br />

premières éditions, Stan Wawrinka a apporté<br />

une contribution inestimable à la renommée<br />

du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>. Titré en<br />

2016 et en 2017, le triple vainqueur de Grand<br />

Chelem a fait lever les foules lors de ses deux<br />

magnifiques finales contre Marin Cilic et Mischa<br />

Zverev. Aujourd’hui, il revient à Fabio Fognini<br />

d’assumer le leadership sur la terre battue des<br />

Eaux-Vives. Il en a les moyens avec son jeu<br />

si particulier qui ne cesse de tourmenter ses<br />

adversaires et le charisme qu’il dégage.<br />

jamais caché son admiration pour le club du TC<br />

Genève qu’il a découvert il y a plus de quarante<br />

ans. Comme pour Rainer Schüttler, l’autre<br />

copropriétaire du tournoi, redonner à Genève la<br />

place qui doit être la sienne dans le calendrier de<br />

l’ATP était une évidence. Le tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong><br />

Avec Daniil Medvedev, Fabio Fognini trouvera<br />

à qui parler. A 23 ans, le Russe est l’un des<br />

hommes qui monte sur le Circuit. Son parcours<br />

presque atypique, avec ce choix de partir<br />

très tôt s’installer en France, le rend encore<br />

plus attachant. A Genève, ce Moscovite qui<br />

parle désormais couramment le français, peut


Les joueurs présents<br />

Voici les 19 joueurs assurés de leur présence au<br />

moment de la clôture des engagements, soit le 8<br />

avril dernier, avec leurs classements ATP à cette<br />

date-là. A ces 19 joueurs s’ajouteront encore<br />

trois invités des organisateurs («wild cards»),<br />

quatre joueurs issus du tournoi de qualification,<br />

ainsi que, éventuellement, deux «special<br />

exempt» (joueurs dûment inscrits et empêchés<br />

de participer aux qualifications pour être encore<br />

en lice dans un tournoi de la semaine précédant<br />

la manifestation genevoise).<br />

Daniil Medvedev Russie 14<br />

Fabio Fognini Italie 18<br />

Laslo Djere Serbie 32<br />

Guido Pella Argentine 34<br />

Marton Fucsovics Hongrie 37<br />

Philipp Kohlschreiber Allemagne 41<br />

Joao Sousa Portugal 43<br />

Radu Albot Moldavie 46<br />

Andreas Seppi Italie 47<br />

Matthew Ebden Australie 51<br />

Matteo Berrettini Italie 54<br />

Adrian Mannarino France 57<br />

Mackenzie McDonald États-Unis 59<br />

Jaume Munar Espagne 60<br />

Leonardo Mayer Argentine 61<br />

Robin Haase Pays-Bas 62<br />

Yoshihito Nishioka Japon 64<br />

Malek Jaziri Tunisie 65<br />

Juan Ignacio Londero Argentine 66<br />

19<br />

tournoi <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> 2019<br />

gagner le cœur du public. Le digne héritier de<br />

Yevgeny Kafelnikov et de Marat Safin est appelé<br />

à gagner bientôt un tournoi du Grand Chelem.<br />

Le voir évoluer cette semaine à Genève est un<br />

bonheur que tous les passionnés de tennis ne<br />

bouderont pas.<br />

Le succès de Fucsovics<br />

a changé sa vie<br />

Même si son avenir s’annonce doré, Daniil<br />

Medvedev ne peut pas ignorer l’importance des<br />

250 points ATP qui reviendront au vainqueur de<br />

la finale du 25 mai. S’il les cueille, il fera un pas<br />

en avant de plus à la fois au classement ATP et<br />

vers le Masters de Londres qu’il peut désormais<br />

aujourd’hui viser. Dans ce programme, Marton<br />

Fucsovics confie, pour sa part, que sa victoire<br />

l’an dernier et les 250 points qui l’ont récompensée<br />

ont tout simplement changé sa vie. Ils<br />

lui ont permis de gagner enfin sa place dans<br />

les tableaux principaux des Masters 1000 pour<br />

franchir un cap décisif dans sa carrière.<br />

On le voit, l’enjeu sera réel sur les courts du<br />

Parc des Eaux-Vives. On a mille fois raison<br />

Les premiers remplaçants<br />

1. Jordan Thompson Australie 67<br />

2. Benoit Paire France 69<br />

3. Pablo Andujar Espagne 70<br />

4. Mischa Zverev Allemagne 72<br />

5. Christian Garin Chili 73<br />

Wild card<br />

Feliciano Lopez Espagne 88


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<strong>Geneva</strong> London Lugano Luxembourg Paris Singapore Zurich


21<br />

tournoi <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> 2019<br />

<strong>Open</strong> News<br />

Grâce au quotidien «<strong>Open</strong> News», retrouvez<br />

tous les jours les résumés des matches<br />

de la veille et toutes les informations et<br />

échos à connaître sur le tournoi <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>. Interviews des<br />

joueurs, portraits des acteurs essentiels<br />

à l’organisation du tournoi, horaires des<br />

matches du jour, tout ce que vous avez<br />

besoin de savoir y est ! N’hésitez donc plus<br />

à vous servir en arrivant au cœur du TC<br />

Genève.<br />

de comparer le Circuit ATP à une véritable<br />

jungle. Tout le monde doit, dans un premier<br />

temps, trouver sa place avant de devenir un<br />

prédateur. Une question de survie en quelque<br />

sorte où chaque semaine vous pouvez soit<br />

vous retrouver en grand danger avec un capital<br />

points important à défendre, soit gagner «le» ou<br />

«les» matches qui feront basculer votre saison<br />

dans le bon sens.<br />

Un nouveau village<br />

Le succès d’un tournoi se mesure également<br />

par la beauté de son cadre, par la qualité de son<br />

accueil et par la richesse des services proposés<br />

au public. Cette année, le tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong><br />

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je sais que je serai<br />

entourée d’enfants.<br />

Avec mon énergie,<br />

ils débordent chaque jour<br />

d’histoires inoubliables<br />

à vous raconter.<br />

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23<br />

tournoi <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> 2019<br />

L’After-Match aux Voiles<br />

Le tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong><br />

<strong>Open</strong> sort du cadre du Parc des Eaux-Vives !<br />

En effet, l’After-Match du tournoi trouve, de<br />

mardi à samedi dès 18h00, son prolongement<br />

naturel aux Voiles.<br />

Situées au Quai de Cologny 5, Les Voiles<br />

revêtiront les couleurs du tournoi durant<br />

toute la durée de la manifestation.<br />

Espace éphémère et unique à ciel ouvert, Les<br />

Voiles sont «the place to be» lors du tournoi<br />

<strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>.<br />

<strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> innove avec un nouveau<br />

village et une nouvelle exposition des stands<br />

qui, espérons-le, répondront à l’attente des<br />

spectateurs.<br />

La politique des prix pratiquée depuis 2015<br />

veut que ce tournoi soit à la portée de toutes<br />

les bourses. Ion Tiriac et Rainer Schüttler, deux<br />

hommes qui nourrissent une passion immense<br />

pour leur sport, l’ont toujours souhaité. Comme<br />

ils ont toujours voulu faire du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> un rendez-vous incontournable de<br />

la vie sociale de la Cité. C’est pourquoi ils ont<br />

tenu à offrir à une partie du public la possibilité<br />

de se retrouver midi et soir dans le Château VIP<br />

dont la renommée n’est déjà plus à faire.<br />

Tout est donc prêt pour que la fête du tennis soit<br />

belle. Fort à la fois de neuf joueurs classés parmi<br />

les cinquante premiers mondiaux sur la liste des<br />

engagés communiquée le 8 avril dernier et de<br />

huit vainqueurs d’un tournoi ATP en 2019, le<br />

tableau du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong><br />

n’a jamais été aussi relevé. Elle est bien là la<br />

promesse d’une semaine vraiment inoubliable.<br />

Laurent Ducret


24<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Fabio<br />

Fognini<br />

Le prince de Monte-Carlo<br />

pour une revanche<br />

Fabio Fognini fêtera-t-il son 32 e anniversaire<br />

en accédant à la finale du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> ? Ce souhait ne peut qu’être<br />

partagé par tous les passionnés du tennis. Ce<br />

vendredi 24 mai, l’Italien nous doit d’ailleurs une<br />

revanche. Il lui faut effacer son élimination de l’an<br />

dernier en demi-finale devant Peter Gojowczyk.<br />

Malgré cette issue malheureuse, Fabio Fognini<br />

avait réussi son opération de charme au <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>. Le public genevois a<br />

redécouvert un joueur magnifique qui avait, ne<br />

l’oublions pas, offert une très belle réplique à<br />

Roger Federer lors de la demi-finale de la Coupe<br />

Davis en 2014 à Palexpo. Un joueur au tempérament<br />

volcanique bien sûr, mais à la science<br />

du jeu consommée. Fabio Fognini a vraiment<br />

la faculté de jouer au chat et à la souris avec


25<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

©Gettyimages Sport<br />

Fabio<br />

Fognini<br />

<br />

Né le 24 mai 1987 à Sanremo en Italie<br />

Professionnel depuis 2004<br />

Taille 1m78<br />

Poids 79 kg<br />

Réside à Arma Di Taggia, Italie<br />

Droitier, revers à deux mains<br />

<br />

Classement ATP actuel 12<br />

Meilleur classement ATP 12 (6 mai 2019)<br />

Titres ATP 9 titres en simple (Monte-Carlo 2019, Los<br />

Cabos, Bastad & Sao Paulo 2018, Gstaad 2017, Umag<br />

2016, Vina del Mar 2014, Hambourg & Stuttgart 2013),<br />

5 en double (dont l’Australian <strong>Open</strong> 2015); 10 autres<br />

finales en simple<br />

1<br />

ses adversaires. De les rendre fous avec des<br />

diagonales qui les sortent littéralement du court<br />

ou avec des amorties qu’il pose avec tant de<br />

délicatesse. Son style «old school» est presque<br />

rafraîchissant à l’heure où l’on frappe de plus en<br />

plus fort dans la balle.<br />

A deux doigts de la<br />

défaite au 1 er tour<br />

C’est pourquoi son titre à Monte-Carlo a été<br />

accueilli avec un tel enthousiasme. «Bourreau»<br />

de Rafael Nadal en demi-finale, Fabio Fognini a<br />

enfin remporté la grande victoire derrière laquelle<br />

il courait depuis le début de sa carrière. Dans<br />

des conditions de jeu extrêmes en raison des<br />

bourrasques de vent, il a pu enfin se libérer<br />

après avoir, il est vrai, failli être mené 6-4 5-1<br />

par Andrey Rublev au premier tour. «J’ai eu de<br />

la chance sur ce coup-là», convient-il. Comme il<br />

reconnaît qu’il aurait «dû être classé dans le Top<br />

10 depuis des années si la tête avait suivi.»<br />

Ce titre en Principauté, son premier dans un<br />

tournoi Masters 1000, a effacé magistralement<br />

un début d’année laborieux. Son épouse Flavia<br />

Pennetta et Corrado Barazzutti, le capitaine de<br />

l’équipe d’Italie de Coupe Davis, ont trouvé les<br />

mots pour le remettre sur le droit chemin. «Fabio<br />

n’est pas parvenu à aborder la saison avec la<br />

bonne approche, souligne son épouse. Il a eu le<br />

tort de croire que trop de choses sont acquises<br />

1 Le plus beau titre de sa carrière, Fabio Fognini vient<br />

de le décrocher en remportant le Masters 1000 de<br />

Monte-Carlo.


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27<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

sur le court. Or, aujourd’hui, tous les joueurs ont<br />

progressé. Il n’y en a plus qui jouent mal. Il n’y a<br />

plus de premier tour facile !»<br />

Père et mari heureux<br />

Ce discours de Flavia l’a considérablement<br />

aidé. Il lui a sans doute permis de retrouver<br />

aussi cette inspiration qui le conduit, dans un<br />

grand jour, à pratiquer un tennis de rêve pour<br />

se faire pardonner toutes les frasques qu’il a pu<br />

commettre au cours de sa carrière. Mais tous ces<br />

dérapages qui font partie de sa légende, c’était<br />

avant de goûter au bonheur simple, aux côtés<br />

de Flavia et de son fils Federico qui est venu<br />

au monde le 19 mai 2017. «Avant, je pouvais<br />

ruminer une défaite pendant plusieurs jours.<br />

Aujourd’hui, tout est différent, explique-t-il. Je<br />

suis tout simplement émerveillé de voir grandir<br />

mon fils.»<br />

Avant de toucher le Graal en terre monégasque,<br />

Fabio Fognini avait réussi une saison 2018<br />

remarquable. Il est devenu le premier joueur<br />

italien, depuis son capitaine en équipe de Coupe<br />

Davis Corrado Barazzutti (1977), à gagner trois<br />

tournois la même année. Fabio Fognini a raflé<br />

la mise à Sao Paulo et à Bastad, deux tournois<br />

2<br />

sur terre battue, mais aussi à Los Cabos sur dur<br />

au Mexique avec un succès en finale devant<br />

Juan Martin Del Potro. Il aurait dû en remporter<br />

un quatrième. A Chengdu dans une finale qui<br />

l’opposait à un autre joueur au style atypique,<br />

l’Australien Bernard Tomic, Fabio Fognini avait,<br />

en effet, galvaudé quatre balles de match...<br />

A Genève, dans un club qu’il a apprécié l’an<br />

dernier et devant des tifosi prêts à s’enflammer,<br />

Fabio Fognini peut, maintenant que le déclic<br />

s’est opéré, démontrer ce relâchement avec<br />

lequel tout est possible. Acceptons-en l’augure.<br />

2 Le 24 mai 2018, Christine <strong>Sturdza</strong> avait apporté sur le<br />

court du TC Genève un petit gâteau, histoire de fêter le<br />

31 e anniversaire de l’Italien.


28<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Daniil<br />

Medvedev<br />

L’homme qui veut aller<br />

très haut<br />

©Gettyimages Sport<br />

Le plus francophile des tennismen russes<br />

débarque à Genève ! Daniil Medvedev, ce<br />

Moscovite de 23 ans qui s’entraîne sur la Côte<br />

d’Azur, entend briller devant le public genevois<br />

pour démontrer qu’il sera bien demain l’un des<br />

ténors du Circuit.<br />

«C’est un Gilles Simon amélioré, explique<br />

Jean-René Lisnard, l’un de ses formateurs. Il<br />

ne fait pas une faute. Il joue vite. Il se déplace<br />

extrêmement bien, et sa couverture du terrain<br />

est excellente. En outre, il s’accroche comme un<br />

rat !». Ces qualités lui ont déjà permis de cueillir<br />

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29<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

quatre titres, dont deux l’an dernier dans la peau<br />

d’un qualifié, à Sydney et à Tokyo (photo page<br />

31). L’exploit est singulier. Le réussir à deux<br />

reprises en l’espace de quelques mois révèle un<br />

indéniable tempérament de champion.<br />

Sa revanche face à «Djoko»<br />

Cette année, il a apporté la confirmation attendue<br />

avec des finales à Barcelone et Brisbane et un<br />

titre à Sofia. Et, surtout, il a été le «bourreau»<br />

de Novak Djokovic en quart de finale de Monte-<br />

Carlo. Sur la terre battue de la Principauté, il<br />

s’est imposé 6-3 4-6 6-2 devant le N°1 mondial<br />

pour prendre une éclatante revanche sur la<br />

défaite concédé trois mois plus tôt en huitième<br />

de finale de l’<strong>Open</strong> d’Australie. Battu après<br />

3h15’ de match à Melbourne, le Russe n’avait<br />

pas été loin de créer la surprise. Son manque de<br />

réussite sur les balles de break – deux converties<br />

seulement sur neuf possibilités – avait pesé dans<br />

cette rencontre conclue avec peine par le futur<br />

vainqueur du tournoi.<br />

Avec cette double confrontation contre Novak<br />

Djokovic, Daniil Medvedev a pris date en quelque<br />

Daniil<br />

Medvedev<br />

<br />

Né le 11 février 1996 à Moscou<br />

Professionnel depuis 2014<br />

Taille 1m98<br />

Poids 83 kg<br />

Réside à Monte Carlo<br />

Droitier, revers à deux mains<br />

<br />

Classement ATP actuel 14<br />

Meilleur classement ATP 14 (1 er avril 2019)<br />

Titres ATP 4 titres en simple (Sofia 2019, Tokyo,<br />

Winston-Salem & Sydney 2018); 3 autres finales en<br />

simple<br />

sorte. Avec Alexander Zverev, Stefanos Tsitsipas,<br />

Denis Shapovalov, Frances Tiafoe et Felix Auger-<br />

Aliassime, il s’apprête à prendre le témoin une fois<br />

que celui-ci sera – enfin ! – disponible. Cette régularité<br />

de métronome que loue son coach, et cette<br />

volonté de ne rien lâcher comme ont pu l’illustrer<br />

les points incroyables qu’il a disputés avec Gaël<br />

Monfils en février dernier lors d’une mémorable<br />

demi-finale à Rotterdam font sa grande force.<br />

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31<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

©Gettyimages Sport<br />

On le voit, Daniil Medvedev possède vraiment<br />

le registre qui peut le mener très haut. A<br />

Monte-Carlo, il a apporté la preuve ultime qu’il<br />

est également capable de tirer son épingle du<br />

jeu sur terre battue. L’an dernier, sa saison sur<br />

cette surface avait été bien morose avec une<br />

seule victoire contre cinq défaites. «La saison<br />

sur terre battue est très courte, remarque-t-il.<br />

Cette année, je l’aborde dans de bien meilleures<br />

dispositions qu’en 2017 et qu’en 2018. J’avais<br />

contracté une mononucléose, puis avais également<br />

été blessé.»<br />

Attention à lui sur gazon !<br />

Daniil Medvedev affirme toutefois que le gazon<br />

est sa meilleure surface, grâce notamment<br />

à la qualité de son service. C’est d’ailleurs à<br />

Wimbledon qu’il a signé en 2017 la première<br />

grande victoire de sa carrière, un succès 6-4<br />

3-6 6-4 6-1 face à un Stan Wawrinka qui sortait<br />

certes d’une finale de Roland-Garros, mais devait<br />

aussi composer avec des douleurs au genou.<br />

Mais comme Marat Safin, le dernier grand champion<br />

russe, Daniil Medvedev est parfois trahi par<br />

cette âme slave qui peut vous faire sortir du droit<br />

chemin. «Je sais que je suis parfois un peu fou»,<br />

admet-il. Mais le fait de choisir de vivre à 18 ans<br />

à Antibes pour se placer sous la férule de Jean-<br />

René Lisnard et de Gilles Cervara témoigne d’une<br />

implication totale envers son sport. «Ce n’était<br />

pas possible de progresser vraiment en Russie,<br />

explique-t-il dans les colonnes de «L’Équipe».<br />

Avec mes parents, on voulait trouver quelque<br />

chose en Europe, et ma sœur habite depuis deux<br />

ans déjà dans le sud de la France...»


32<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Marton<br />

Fucsovics<br />

«Une victoire<br />

qui a changé ma vie»<br />

«Oui, ma victoire l’an dernier a changé ma vie !»<br />

Marton Fucsovics n’oubliera jamais cette<br />

semaine de mai 2018 et ce succès au <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> qui lui a permis d’ouvrir<br />

son palmarès.<br />

Le Hongrois était pourtant arrivé à Genève le<br />

moral dans les chaussettes. Après être passé à<br />

côté de son sujet un mois plus tôt lors de «son»<br />

tournoi de Budapest – défaite au premier tour<br />

contre le modeste Allemand Yannick Maden –,<br />

Marton Fucsovics échouait d’entrée dans les<br />

qualifications de Rome, battu par l’Italien Filippo<br />

Baldi. «Ce fut une défaite très dure à encaisser»,<br />

avoue-t-il.<br />

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33<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Mais comme par magie, Marton Fucsovics a joué<br />

le tennis de sa vie au Parc des Eaux-Vives. Après<br />

ses deux succès contre Albert Ramos Vinolas et<br />

Frances Tiafoe – «un grand match», précise-t-il<br />

–, le Hongrois devait s’imposer 6-4 6-0 devant<br />

Stan Wawrinka en quart de finale. «Je savais que<br />

j’avais ma chance face à Stan dans la mesure où<br />

il revenait de blessure, se souvient-il. Mais de là<br />

à gagner aussi nettement après avoir concédé<br />

le premier break...» Le lendemain, il revenait de<br />

nulle part face à Steve Johnson qui avait mené...<br />

6-2 3-0 pour s’offrir une finale – la première de<br />

sa carrière – devant Peter Gojowczyk. Une finale<br />

maîtrisée du premier au dernier point pour la<br />

gagner sur le score sans appel de 6-2 6-2.<br />

L’étoffe d’un grand<br />

Oui, ce titre au Parc des Eaux-Vives a vraiment<br />

changé sa vie. A Genève, il a gagné 15 places<br />

au classement de l’ATP pour occuper le 45 e<br />

rang. «Ce classement m’a ouvert les portes<br />

des tableaux principaux des Masters 1000»,<br />

précise-t-il. Et au cours de ces douze derniers<br />

mois, il a démontré qu’il avait vraiment l’étoffe<br />

d’un grand joueur. Il a ainsi livré deux rencontres<br />

magnifiques contre... Stan Wawrinka à Toronto et<br />

à Indian Wells. Finaliste en février du tournoi de<br />

Sofia face à Daniil Medvedev, il a aussi offert une<br />

réplique de grande qualité à Roger Federer en<br />

quart de finale à Dubaï.<br />

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35<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Enfant de Budapest – «la plus belle ville du<br />

monde», glisse-t-il –, Marton Fucsovics a un<br />

faible pour Genève. «J’étais déjà venu à Genève<br />

pour y disputer les Interclubs. Tout de suite, je<br />

suis resté béat devant son jet d’eau», dit-il. Il a<br />

aussi très vite trouvé ses marques en ville avec<br />

une sorte de rituel qui peut surprendre. «Je<br />

ne devrais pas le dire, mais j’ai découvert au<br />

début de la semaine les hamburgers du Black<br />

Tap au Cours de Rive, lâche-t-il. Et comme je<br />

suis superstitieux, je n’ai pas voulu changer de<br />

restaurant tant que je gagnais...»<br />

Déjà brillant chez les juniors<br />

A 27 ans, Marton Fucsovics veut croire que le<br />

plus beau reste à écrire dans une carrière qui<br />

aura vraiment décollé en janvier 2018 avec une<br />

accession en huitième de finale de l’<strong>Open</strong> d’Australie<br />

face à Roger Federer. «Même si j’ai gagné<br />

mon premier titre sur terre battue, ma surface<br />

de prédilection demeure le dur, précise-t-il. Il<br />

convient le mieux à mon jeu plat.»<br />

Marton<br />

Fucsovics<br />

<br />

Né le 8 février 1992 à Nyiregyhaza en Hongrie<br />

Professionnel depuis 2010<br />

Taille 1m88<br />

Poids 82 kg<br />

Réside à Budapest<br />

Droitier, revers à deux mains<br />

<br />

Classement ATP actuel 36<br />

Meilleur classement ATP 31 (4 mars 2019)<br />

Titres ATP 1 titre en simple (Genève 2018); 1 autre<br />

finale en simple<br />

aura dû attendre pratiquement huit ans pour<br />

justifier toutes les promesses qu’il avait pu<br />

susciter. Son parcours rappelle une vérité que ne<br />

doit pas occulter complètement l’avènement de<br />

la «Next Gen»: la transition entre les juniors et<br />

le circuit de l’ATP demeure le plus souvent une<br />

redoutable épreuve. Marton Fucsovics a finalement<br />

pu la surmonter grâce à la semaine de rêve<br />

qu’il a vécue l’an dernier à Genève.<br />

Un jeu plat qui lui a permis de devenir en 2010<br />

N°1 mondial juniors grâce notamment à sa<br />

victoire à Wimbledon. Mais Marton Fucsovics


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37<br />

Matteo<br />

Berrettini<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

©Gettyimages Sport ©Gettyimages Sport<br />

Le troisième Azzurro<br />

Il a été l’une des grandes révélations de 2018.<br />

Dans le sillage de Fabio Fognini et de Marco<br />

Cecchinato, Matteo Berrettini a porté, lui aussi,<br />

très haut les couleurs de l’Italie sur le circuit l’an<br />

dernier.<br />

Sept mois après avoir – enfin – remporté à<br />

Doha contre Viktor Troicki son premier match<br />

sur le circuit, Matteo Berrettini ouvrait à Gstaad<br />

son palmarès. Dans l’Oberland, celui qui<br />

était alors 84 e au classement ATP, a vécu une<br />

semaine de rêve. Cinq victoires en deux sets,<br />

et sans avoir concédé le moindre break, face<br />

à Radu Albot, Andrey Rublev, Feliciano Lopez,<br />

Jurgen Zopp et Roberto Bautista Agut. L’Italien<br />

a accompli un véritable exploit en gagnant les<br />

49 jeux de services qu’il a disputés lors de ces<br />

cinq rencontres. Cerise sur le gâteau, il devait


39<br />

1<br />

également remporter le titre du double à Gstaad<br />

aux côtés de Daniele Bracciali.<br />

Près de l’exploit à Melbourne<br />

Ce doublé à Gstaad ne tombait pas de nulle part.<br />

Elle récompensait un joueur qui a su fourbir ses<br />

armes sur le front des tournois Challengers avec<br />

une première finale à Andria en 2016, un joueur<br />

complet qui est à l’aise aussi sur les surfaces<br />

rapides. Ainsi cette année, Matteo Berrettini<br />

n’est pas passé loin de l’exploit à Melbourne au<br />

premier tour face à Stefanos Tstitsipas, le futur<br />

bourreau de Roger Federer et demi-finaliste du<br />

tournoi. Il s’est incliné 6-7 6-4 6-3 7-6 devant le<br />

Grec, dans une rencontre qui aurait très bien pu<br />

tourner en sa faveur.<br />

Victorieux fin avril de l’<strong>Open</strong> de Hongrie à<br />

Budapest, Matteo Berrettini s’est lancé avec<br />

succès et gourmandise sur cette saison printanière<br />

de terre battue, la première qu’il dispute<br />

à la table des grands après avoir tant galéré au<br />

niveau inférieur. Cette semaine au <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong><br />

<strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>, le Romain aura, ainsi, à<br />

cœur d’effacer sa défaite face au Croate Franko<br />

Matteo<br />

Berrettini<br />

<br />

Né le 12 avril 1996 à Rome<br />

Professionnel depuis 2015<br />

Taille 1m96<br />

Poids 90 kg<br />

Réside à Rome<br />

Droitier, revers à deux mains<br />

<br />

Classement ATP actuel 31<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Meilleur classement ATP 31 (6 mai 2019)<br />

Titres ATP 2 titres en simple (Budapest 2019 &<br />

Gstaad 2018), 2 en double (dont Gstaad 2018),<br />

1 autre finale en simple (Munich 2019)<br />

Skugor en 2017 lors de sa seule apparition au<br />

Parc des Eaux-Vives, au premier tour des...<br />

Qualifications. Il n’occupait alors que le 248 e<br />

rang mondial. C’était il y a deux ans. Dans une<br />

autre vie. Aujourd’hui, l’Italien la dessine en<br />

couleur.<br />

1 C’est à Gstaad l’an dernier que le toujours plus<br />

remarquable Italien Matteo Berrettini a décroché son<br />

premier titre sur le circuit.<br />

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40<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

©Gettyimages Sport<br />

Laslo<br />

Djere<br />

Il est l’un des joueurs qui a connu le bonheur de<br />

cueillir cette année le premier titre de sa carrière.<br />

Victorieux de l’ATP 500 de Rio de Janeiro, Laslo<br />

Djere a ému tout le circuit lors de son discours à<br />

l’issue de la finale. Le Serbe a dédié sa victoire à<br />

ses parents décédés, sa mère l’a quitté il y a sept<br />

ans, son père il y a moins d’une année.<br />

«J’ai appris très vite que la vie peut être injuste,<br />

avoue Laslo Djere. J’espère que mes parents ont<br />

pu, de là où ils sont, me voir gagner ce titre à Rio<br />

de Janeiro. Et qu’ils sont fiers de leur fils.»<br />

L’homme de Rio<br />

L’hommage de Djokovic<br />

«Merci à toi d’avoir, de manière si honnête et si<br />

transparente, su partager de telles émotions»,<br />

devait twitter Novak Djokovic. Le N°1 mondial


41<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

mesure pleinement tout le chemin parcouru par<br />

son compatriote. Blessé à l’épaule, il a connu<br />

bien des galères avant cette victoire au Brésil qui<br />

l’installe confortablement parmi les cinquante<br />

meilleurs joueurs du monde.<br />

Laslo Djere peut effectivement compter sur le<br />

soutien indéfectible du N°1 mondial. «Jusqu’à<br />

ma victoire à Rio, explique-t-il, nous n’avons<br />

pas joué souvent ensemble les mêmes tournois.<br />

Mais Novak a toujours été derrière moi. Il m’a<br />

envoyé un message pour me féliciter lorsque je<br />

suis devenu un joueur du Top 100. Et auparavant,<br />

il m’avait offert la possibilité de jouer le double<br />

avec lui en 2015 à Dubaï, alors que je n’étais<br />

que 256 e à l’ATP. On ne peut jamais oublier un<br />

tel geste.»<br />

Laslo<br />

Djere<br />

<br />

Né le 2 juin 1995 à Senta en Serbie<br />

Professionnel depuis 2013<br />

Taille 1m88<br />

Poids 82 kg<br />

Réside à Novi Sad, Serbie<br />

Droitier, revers à deux mains<br />

<br />

Classement ATP actuel 32<br />

Meilleur classement ATP 31 (18 mars 2019)<br />

Titres ATP 1 titre en simple (Rio de Janeiro 2019)<br />

Confirmation à Sao Paulo<br />

Laslo Djere a entamé son parcours à Rio par un<br />

succès 6-3 6-3 sur Dominic Thiem. Il a ensuite<br />

battu Daniel Taro, Casper Ruud et, en finale, le<br />

jeune prodige Felix Auger-Aliassime. Même<br />

s’il a bénéficié en demi-finale du forfait d’Aljaz<br />

Bedene, le joueur de Novi Sad aura réalisé un<br />

parcours magnifique à Rio avec ses quatre<br />

victoires en deux sets. La semaine suivante, il a<br />

su enchaîner pour se hisser dans le dernier carré<br />

du tournoi de Sao Paulo.<br />

Comme il a su le démontrer magistralement<br />

au Brésil, la terre battue est bien sa surface de<br />

prédilection. A 23 ans, Laslo Djere peut s’affirmer<br />

très vite comme l’un des grands outsiders<br />

sur cette surface. Sous l’œil protecteur de Novak<br />

Djokovic.<br />

©Gettyimages Sport


43<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Philipp<br />

Kohlschreiber<br />

©Gettyimages Sport<br />

Des noces particulières<br />

Livrer un match le jour de ses noces: n’est-ce<br />

pas la preuve ultime que l’on peut aimer le tennis<br />

à la folie ? Elle a été apportée le 1 er août dernier<br />

par Philipp Kohlschreiber.<br />

Le jour de son mariage avec Lena, l’Allemand<br />

s’inclinait en huitième de finale chez lui à<br />

Kitzbühel devant Denis Istomin. Battu 5-7 6-3<br />

6-1 par l’Ouzbek sous un soleil de plomb à sa<br />

sortie de l’hôtel de ville, Philipp Kohlschreiber<br />

aura vécu une journée bien particulière. «Se<br />

marier et jouer le même jour ne fut finalement<br />

pas une... bonne idée», souligne avec raison le<br />

Bavarois.<br />

Au <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> où il s’alignera<br />

pour la première fois, Philipp Kohlschreiber<br />

aura l’esprit cette fois complètement tourné vers<br />

le tennis. A 35 ans, il n’entend pas encore tirer<br />

sa révérence. Troisième joueur allemand de l’histoire<br />

à avoir gagné 400 matches sur le circuit<br />

après Boris Becker et Tommy Haas, ce joueur qui<br />

possède un revers à une main de toute beauté<br />

est toujours dans la course. En février dernier,<br />

il s’est d’ailleurs montré remarquable à Indian<br />

Wells avec des victoires sur Nick Kyrgios et sur<br />

Novak Djokovic.<br />

Le 12 e essai a été le bon<br />

Ce succès contre le Serbe a revêtu une saveur<br />

particulière pour Philipp Kohlschreiber. Il était<br />

le premier qu’il signait contre un N°1 mondial<br />

à sa... douzième tentative. Il effaçait surtout<br />

la défaite improbable concédée devant Andy<br />

Murray, alors N°1 en exercice, il y a deux ans à


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45<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

©Gettyimages Sport<br />

Dubaï où l’Allemand avait galvaudé... sept balles<br />

de match dans un deuxième set perdu 20-18 au<br />

tie-break.<br />

Battre un N°1 mondial était l’un des objectifs que<br />

pouvait nourrir encore Philipp Kohschreiber au<br />

soir de sa carrière. L’autre est d’atteindre le cap<br />

des 500 victoires. Il en était à 456 avant les trois<br />

coups de la saison de terre battue qu’il a donnés<br />

à Marrakech. «Je sais parfaitement que le temps<br />

m’est compté à 35 ans, dit-il. Mais je veux me<br />

donner toutes les chances pour atteindre ce cap<br />

des 500 victoires.»<br />

Victorieux de huit tournois sur trois surfaces –<br />

terre battue, gazon et dur –, Philipp Kohschreiber<br />

est un joueur complet, constant, mais qui n’aura<br />

atteint qu’une seule fois le cap des quarts de<br />

finale d’un tournoi du Grand Chelem, en 2012<br />

à Wimbledon où il avait été battu par Jo-Wilfried<br />

Tsonga. Éliminé à dix reprises au stade des<br />

huitièmes de finale dans les tournois majeurs, la<br />

dernière fois en septembre dernier à New York,<br />

il lui aura manqué un petit quelque chose pour<br />

couronner en quelque sorte une magnifique<br />

carrière. «Rassurez-vous, je suis un homme<br />

heureux qui adore la vie qu’il mène», lâche-t-il.<br />

©Gettyimages Sport<br />

Philipp<br />

Kohlschreiber<br />

<br />

Né le 16 octobre 1983 à Augsbourg en Allemagne<br />

Professionnel depuis 2001<br />

Taille 1m78<br />

Poids 70 kg<br />

Réside à Kitzbühel, Autriche<br />

Droitier, revers à une main<br />

<br />

Classement ATP actuel 50<br />

Meilleur classement ATP 16 (30 juillet 2012)<br />

Titres ATP 8 titres en simple (Kitzbühel 2017, Munich<br />

2016, Kitzbühel 2015, Düsseldorf 2014, Munich 2012,<br />

Halle 2011, Auckland 2008, Munich 2007), 7 en double;<br />

10 autres finales en simple


47<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

L’homme des Dolomites a trouvé son bonheur<br />

dans les Rocky Mountains. C’est, en effet, à<br />

Boulder dans le Colorado qu’Andreas Seppi<br />

entend vivre une fois qu’il aura rangé sa<br />

raquette.<br />

L’Italien a découvert la région grâce à son<br />

épouse Michela qui était à la recherche d’une<br />

université pour achever ses études. Ce fut en<br />

quelque sorte un véritable coup de foudre. En<br />

2017, Andreas Seppi a acheté une maison<br />

à Boulder où il passe désormais une grande<br />

partie de son temps, notamment en hiver pour<br />

sa phase d’entraînement d’avant-saison.<br />

Andreas<br />

Seppi<br />

Le bonheur dans le Colorado


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49<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Mais l’heure de la retraite n’a pas encore sonné<br />

pour le natif de Bolzano. A 35 ans, il poursuit<br />

encore un objectif: jouer enfin un quart de finale<br />

d’un tournoi du Grand Chelem après avoir déjà<br />

atteint à six reprises le stade du quatrième tour.<br />

Son échec le plus mortifiant en huitième de finale<br />

remonte à 2015 à Melbourne lorsqu’il fut battu<br />

par Nick Kyrgios après avoir mené deux sets<br />

à rien et avoir bénéficié d’une balle de match.<br />

Deux ans plus tard, il devait rendre la monnaie<br />

de sa pièce à l’Australien, toujours à Melbourne,<br />

avec un succès au deuxième tour après avoir été<br />

mené deux sets à rien et avoir sauvé à son tour<br />

une balle de match...<br />

Federer victime de son<br />

plus bel exploit<br />

Cette défaite devant Kyrgios survenait deux<br />

jours après, sans doute, le plus bel exploit de<br />

sa carrière. En seizième de finale de cet <strong>Open</strong><br />

d’Australie 2015, Andreas Seppi s’était imposé<br />

6-4 7-6 4-6 7-6 devant Roger Federer. Sur la<br />

Rod Laver Arena, il avait pu compter sur un coup<br />

droit qui avait claqué à merveille pour rendre<br />

possible l’impossible.<br />

Andreas<br />

Seppi<br />

<br />

Né le 21 février 1984 à Bolzano en Italie<br />

Professionnel depuis 2002<br />

Taille 1m91<br />

Poids 78 kg<br />

Réside à Caldaro, Italie<br />

Droitier, revers à deux mains<br />

<br />

Classement ATP actuel 67<br />

Meilleur classement ATP 18 (28 janvier 2013)<br />

Titres ATP 3 titres en simple (Moscou & Belgrade<br />

2012, Eastbourne 2011), 1 en double; 6 autres finales<br />

en simple<br />

Quart de finaliste l’an dernier du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong><br />

<strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>, Andreas Seppi aura très<br />

certainement son mot à dire cette semaine au<br />

Parc des Eaux-Vives. Douze ans après une finale<br />

de Gstaad face à Paul-Henri Mathieu, il rêve de<br />

briller à nouveau devant le public suisse. Joueur<br />

complet, à l’aise sur toutes les surfaces, l’Italien<br />

joue un tennis qui peut vraiment lui permettre,<br />

lorsque tous les astres sont alignés comme<br />

lors de son match de Melbourne face à Roger<br />

Federer, de réaliser de très belles choses.<br />

Cette année, il s’est ainsi hissé en finale du<br />

tournoi de Sydney, grâce notamment à des<br />

victoires probantes face à Stefanos Tsitsipas et<br />

Diego Schwartzman. Mais au dernier stade de la<br />

compétition, l’Italien dut s’avouer vaincu 7-5 7-6<br />

face au prometteur Australien Alex de Minaur,<br />

au terme d’une rencontre qu’il avait pourtant<br />

largement dominée.


51<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Joao<br />

Sousa<br />

Il est enfin de retour ! Quatre ans après s’être<br />

hissé en finale du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong><br />

<strong>Open</strong>, Joao Sousa revient à Genève. Le plus<br />

grand joueur portugais de l’histoire retrouvera au<br />

Parc des Eaux-Vives un contexte qu’il avait fort<br />

apprécié en 2015.<br />

«Je me suis senti comme à la maison, se<br />

souvient-il. Cela a commencé avec les gens<br />

chargés de l’entretien des courts. Ils étaient la<br />

plupart Portugais. Je vous assure que cela fait du<br />

bien d’entendre des encouragements dans votre<br />

langue en entrant sur le court...»<br />

Enfin de retour<br />

Il est vrai que le joueur de Guimaraes avait suscité<br />

très vite un énorme courant de sympathie dans<br />

les allées du Parc des Eaux-Vives. Son amabilité,<br />

son tempérament qui lui permet de renverser<br />

des montagnes – comme sauver quatre balles<br />

de match à la suite par exemple lors de son quart<br />

de finale contre Pablo Andujar – et son jeu lui<br />

ont permis de gagner très vite le cœur du public.<br />

Ferveur à Estoril<br />

Depuis cette finale perdue contre Thomaz<br />

Bellucci, Joao Sousa a connu de grands<br />

moments. Un titre lors de cette même année


Le tennis<br />

est une bonne<br />

occasion de<br />

faire un break<br />

sinon on vous l’aurait dit<br />

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53<br />

1 Joao Sousa (à gauche) et son vainqueur, le Brésilien<br />

Thomaz Bellucci, entourés d’officiels au terme de la<br />

finale 2015 du tournoi genevois.<br />

2015 en indoor à Valence et, surtout, la victoire<br />

à domicile l’an dernier à Estoril, au terme d’une<br />

finale contre Frances Tiafoe disputée dans<br />

une ambiance extraordinaire. Cette victoire a<br />

vraiment suscité un immense engouement au<br />

Portugal.<br />

Mais malgré l’intérêt qu’il suscite, Joao Sousa<br />

peut encore se promener tranquillement dans<br />

les rues de Guimaraes, sa ville natale. «Je ne<br />

suis pas Cristiano Ronaldo, s’amuse-t-il. Même<br />

si les gens me reconnaissent de plus en plus.»<br />

Il convient de préciser que le footballeur et le<br />

tennisman partagent un point commun: leur<br />

carrière est régie par le même agent, l’incontournable<br />

Jorge Mendes.<br />

Le fan et ami de CR7 est toutefois un produit de<br />

l’école... catalane ! Joao Sousa réside, en effet,<br />

1<br />

Joao<br />

Sousa<br />

<br />

Né le 30 mars 1989 à Guimarães au Portugal<br />

Professionnel depuis 2008<br />

Taille 1m85<br />

Poids 74 kg<br />

Réside à Barcelone, Espagne<br />

Droitier, revers à deux mains<br />

<br />

Classement ATP actuel 75<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Meilleur classement ATP 28 (16 mai 2016)<br />

Titres ATP 3 titres en simple (Estoril 2018, Valence<br />

2015, Kuala Lumpur 2013); 7 autres finales en simple<br />

(dont Genève 2015)<br />

à Barcelone où il s’entraîne depuis l’âge de 15<br />

ans au sein de la BTT Tennis Academy dirigée<br />

par Francis Roig, l’un des coaches de Rafael<br />

Nadal. «Je peux ainsi taper régulièrement des<br />

balles à l’entraînement avec Rafa. Il m’est arrivé<br />

également de me rendre à Manacor chez lui.» La<br />

réelle estime que lui porte le maître de la terre<br />

battue représente à ses yeux le plus beau des<br />

compliments.<br />

Valais Tennis souhaite un beau tournoi<br />

au <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> !<br />

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54<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

Feliciano<br />

Lopez<br />

©Gettyimages Sport<br />

Un record peut-être éternel<br />

Heureux directeur du Masters 1000 de<br />

Madrid depuis cette année, Feliciano Lopez ne<br />

pouvait pas mettre un terme à sa carrière sans<br />

disputer le <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>,<br />

compte tenu des liens étroits qui unissent ces<br />

deux tournois. Compagnon d’armes de Roger<br />

Federer – ils sont tous deux nés en 1981 –,<br />

l’enfant de Tolède est l’un des joueurs les plus<br />

appréciés du circuit. Par son jeu d’attaque<br />

avec sa formidable patte gauche et par son<br />

élégance que la gent féminine a toujours<br />

appréciée.<br />

Riche de six titres remportés entre 2004 et<br />

2017 et de trois sacres en Coupe Davis, la<br />

carrière de Feliciano Lopez force le respect.<br />

Ne témoigne-t-il pas depuis plus de quinze<br />

ans d’une remarquable constance ? Ainsi, en<br />

janvier dernier à Melbourne, il a disputé pour<br />

la 68 e fois de rang le premier tour d’un tournoi<br />

du Grand Chelem. Il n’a plus raté un seul


55<br />

©Gettyimages Sport<br />

Les joueurs phare<br />

du tournoi 2019<br />

rendez-vous majeur depuis Roland-Garros<br />

2002. Un record qui n’est pas près d’être<br />

battu.<br />

Trois fois quart de finaliste à Wimbledon et une<br />

fois à l’US <strong>Open</strong>, Feliciano Lopez peut toutefois<br />

nourrir un immense regret à l’heure de<br />

faire défiler le fil de sa carrière: sa défaite en<br />

huitième de Wimbledon en 2003 sur le court<br />

N°2 – celui que l’on surnommait le «cimetière»<br />

– face à un Roger Federer qui s’était<br />

bloqué le dos à l’échauffement. L’Espagnol<br />

n’avait pas su saisir sa chance, battu 7-6 6-4<br />

6-4 par un adversaire qui, six jours plus tard,<br />

devait cueillir le premier de ses vingt titres<br />

du Grand Chelem avec trois victoires de plus<br />

contre Sjeng Schalken, Andy Roddick et Mark<br />

Philippoussis. Qui peut affirmer que Feliciano<br />

Lopez, cette année-là, n’aurait pas été capable<br />

lui aussi de battre ces trois adversaires ?<br />

Fan du Real Madrid, Feliciano Lopez s’est pleinement<br />

investi dans des œuvres de charité. Il<br />

est notamment très impliqué dans la fondation<br />

de l’ancien joueur Emilio Sanchez qui vient en<br />

Feliciano<br />

Lopez<br />

<br />

Né le 20 septembre 1981 à Toledo en Espagne<br />

Professionnel depuis 1997<br />

Taille 1m88<br />

Poids 88 kg<br />

Réside à Madrid<br />

Gaucher, revers à une main<br />

<br />

Classement ATP actuel 102<br />

Meilleur classement ATP 12 (2 mars 2015)<br />

Titres ATP 6 titres en simple (Londres 2017, Gstaad<br />

2016, Eastbourne 2014 & 2013, Johannesburg 2010,<br />

Vienne 2004), 4 en double (dont Roland Garros 2016);<br />

11 autres finales en simple<br />

aide aux personnes handicapées. Les deux<br />

champions ont par ailleurs créé un circuit<br />

juniors à la mémoire de Casper Fernandez, un<br />

pensionnaire de l’Académie Sanchez-Casal<br />

qui est décédé en juillet 2017 d’un cancer des<br />

os. Avec Feliciano Lopez, le public genevois<br />

découvrira à son tour un champion au grand<br />

cœur.


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57<br />

Les autres joueurs<br />

du tournoi 2019<br />

©Gettyimages Sport<br />

1<br />

Quatre<br />

outsiders<br />

à surveiller<br />

Radu Albot, Juan Ignacio Londero, Benoît Paire<br />

et Guido Pella ont, comme Fabio Fognini, Daniil<br />

Medvedev, Laslo Djere et Matteo Berrettini,<br />

également enlevé un tournoi ATP cette année. Ces<br />

quatre hommes ont les moyens d’enchaîner cette<br />

semaine au <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>.<br />

2<br />

Juan Ignacio Londero (photo 1 ) est sans doute<br />

le joueur le plus surprenant qui figure dans cette<br />

galerie des huit vainqueurs. Avant de cueillir à 25<br />

ans en janvier le titre sur ses terres de Cordoba,<br />

l’Argentin n’avait encore jamais enlevé un seul<br />

match sur le circuit de l’ATP ! Classé 112 e mondial<br />

avant ce tournoi de Cordoba, il devait battre successivement<br />

le Chilien Nicolas Jarry, l’Italien Lorenzo<br />

Sangogo et ses compatriotes Pedro Cachin,<br />

Federico Delbonis et Guido Pella pour être couronné<br />

dans la ville de son idole David Nalbandian.<br />

©Gettyimages Sport


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59<br />

Les autres joueurs<br />

du tournoi 2019<br />

Malheureux dans cette finale de Cordoba qui l’a<br />

vu compter un set et un break d’avance, Guido<br />

Pella (photo 2 page 57) a touché son Graal en<br />

février à Sao Paulo. Après trois autres finales<br />

perdues (en 2016 à Rio, en 2017 à Munich et l’an<br />

dernier à Umag), le joueur de Buenos Aires, qui<br />

vient de fêter ses 29 ans le 17 mai, a battu 7-5<br />

6-3 le Chilien Cristian Garin pour cueillir dans la<br />

plus grande ville d’Amérique du Sud ce titre qu’il<br />

méritait mille fois. Quart de finaliste ce printemps à<br />

Monte-Carlo, à Barcelone et à Munich, il témoigne<br />

d’une constance qui peut faire croire qu’il est en<br />

train de jouer le tennis de sa vie.<br />

Le premier Moldave<br />

Février fut également le mois de tous les bonheurs<br />

pour Radu Albot (photo 3 ). Le Moldave a ouvert<br />

son palmarès à Delray Beach, en Floride, à la<br />

faveur d’un succès 3-6 6-3 7-6 en finale devant<br />

le Britannique Daniel Evans. Une victoire presque<br />

miraculeuse dans la mesure où il a écarté trois<br />

balles de match. A 29 ans, il est devenu bien sûr<br />

le premier Moldave à enlever un tournoi. «Je crois<br />

être le seul tennisman professionnel de l’histoire<br />

de la Moldavie», sourit celui qui n’a pas été loin de<br />

piéger Roger Federer en mars à Miami.<br />

©Gettyimages Sport<br />

3<br />

Benoît Paire (photo 4 ) a, quant à lui, retrouvé<br />

enfin la lumière à Marrakech. L’Avignonnais a<br />

enlevé au Maroc le deuxième titre de sa carrière,<br />

près de quatre ans après son succès à Bastad.<br />

A Marrakech, Benoît Paire a battu des hommes<br />

de valeur, Pierre-Hughes Herbert, Jaume Munar,<br />

Jo-Wilfried Tsonga et Pablo Andujar après un<br />

premier tour bien compliqué devant Aljaz Bedene<br />

qui avait vu le Slovène servir pour le match à<br />

5-4 au troisième set. Il convient d’espérer que<br />

cette victoire, qui effaçait un début d’année bien<br />

«compliqué», remettra Benoît Paire sur les bons<br />

rails. Dans un bon jour, le résident genevois<br />

peut, en effet, offrir un tennis de toute beauté<br />

au public.<br />

©Gettyimages Sport<br />

4


60<br />

Marc Rosset évoque<br />

le tournoi d’hier<br />

et d’aujourd’hui<br />

30 ans<br />

après<br />

Toujours la même émotion !<br />

Il fête cette année les 30 ans de son titre sur<br />

ce même court emblématique du bout du lac.<br />

Ainsi, qui donc est mieux placé pour raconter<br />

l’évolution du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong><br />

et évoquer les différences avec son époque ?<br />

Entretien avec Marc Rosset.<br />

«Déjà, il faut commencer par le début, s’exclame<br />

le Genevois. Quand le projet a démarré il y a<br />

quatre ans, j’étais ravi qu’il y ait à nouveau un<br />

tournoi ATP dans ma ville, surtout au Tennis Club<br />

des Eaux-Vives. Je me souviens que le jour où<br />

les tribunes ont été montées, ça m’a fait comme<br />

un choc. C’était beaucoup d’émotion, je me suis<br />

replongé 25 ans en arrière et j’ai revécu un peu<br />

ma finale d’alors. C’était plutôt sympa comme<br />

sensation !»


61<br />

Marc Rosset évoque<br />

le tournoi d’hier<br />

et d’aujourd’hui<br />

Depuis, la belle aventure a continué, avec le<br />

résultat que l’on sait: une ambiance conviviale, un<br />

site exceptionnel et le plaisir de côtoyer certains<br />

des meilleurs joueurs du monde. La recette du<br />

succès ? Marc ne la connait pas. Il tresse volontiers<br />

les lauriers des différents acteurs qui font<br />

de ce tournoi un rendez-vous incontournable de<br />

la scène sportive romande. «J’ai surtout servi<br />

d’intermédiaire lorsque Gérard Tsobanian et<br />

Rainer Schütter ont débarqué à Genève. Ensuite,<br />

j’ai regardé la magie se produire…»<br />

mise sur pied d’un événement comme le tournoi<br />

<strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>. «En tant que<br />

joueur, tu ne vois que la partie «visible» de l’iceberg.<br />

Tu te lèves, tu manges, tu t’entraînes, tu<br />

joues ton match, tu te fais masser et tu rentres<br />

dormir. Et si tu as gagné, la routine recommence<br />

le lendemain. Mais ce que tu ne sais<br />

pas, c’est par exemple que la table chauffante<br />

sur laquelle tu as pu profiter d’un excellent<br />

massage, elle ne faisait pas partie des meubles<br />

la semaine précédente. Ça nous est arrivé à<br />

tous d’être pénible et de râler pour que l’organisation<br />

trouve une solution pour le moindre de<br />

nos problèmes, mais jamais tu ne penses une<br />

demi-seconde à tout le boulot que cela a été<br />

avant, pour que tout soit presque parfait pour<br />

Une somme de travail<br />

souvent insoupçonnée<br />

Pourtant, Marc Rosset avoue avoir été très<br />

surpris de la masse de travail que nécessite la


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63<br />

Marc Rosset évoque<br />

le tournoi d’hier<br />

et d’aujourd’hui<br />

les joueurs comme pour les spectateurs.» Et à<br />

cet égard, Marc Rosset tient à rendre hommage<br />

à Marion Duvillard, qui coordonne toute l’année<br />

l’organisation du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong><br />

<strong>Open</strong>, et gère cette tâche d’une main de maître.<br />

Suivre l’entraînement<br />

d’un champion<br />

Pour sensibiliser les jeunes joueurs aux tenants<br />

et aboutissants d’un tournoi de tennis, le champion<br />

olympique de Barcelone (1992) aimerait<br />

beaucoup que les écoles de tennis se mobilisent<br />

afin de motiver leurs espoirs à s’impliquer<br />

dans l’organisation. «Je pense que l’ATP devrait<br />

presque rendre obligatoire un stage de quelques<br />

jours pour que les jeunes découvrent tout ce qui<br />

est mis en place pour le confort des sportifs.<br />

C’est important que les jeunes traitent ensuite<br />

tous les acteurs de leur sport avec respect et<br />

qu’ils découvrent les différentes facettes du<br />

métier. Avant d’être co-commentateur à la TV,


64<br />

Marc Rosset évoque<br />

le tournoi d’hier<br />

et d’aujourd’hui<br />

je ne réalisais pas l’importance de se pointer<br />

à l’heure à une conférence de presse, ni le<br />

travail qu’il y a derrière chaque question d’un<br />

journaliste», rigole-t-il.<br />

Marc est un peu déçu de ne pas voir davantage<br />

d’écoles de tennis aux Eaux-Vives pendant le<br />

tournoi. «C’est une opportunité en or d’être au<br />

plus proche des joueurs, de suivre leurs entraînements,<br />

l’intensité de ceux-ci, et de découvrir<br />

tout ce qui se passe entre les matches. Pour<br />

moi, suivre une heure d’entraînement de Stan<br />

Wawrinka avec Magnus Norman par exemple,<br />

cela équivaut à dix heures de cours de tennis<br />

avec le coach de son club. Toutes les stars<br />

actuelles du tennis, de Roger Federer à Rafael<br />

Nadal, ont été ramasseurs de balles. Ce n’est<br />

pas pour rien: c’est un apprentissage hors du<br />

commun.»<br />

collé sur ma plaque, sourit-il. A l’époque, on<br />

avait vaguement un masseur qui suivait les<br />

meilleurs joueurs helvétiques sur les tournois,<br />

et c’est seulement après la finale de Coupe<br />

Davis perdue en 1992 aux États-Unis que<br />

En scooter chez ses parents<br />

Le monde de la petite balle jaune a bien évolué<br />

depuis 30 ans, et Marc est impressionné de<br />

la façon dont son sport s’est professionnalisé.<br />

«Lorsque j’ai gagné ici, je rentrais chaque soir<br />

chez mes parents avec mon scooter, le «L»


65<br />

Marc Rosset évoque<br />

le tournoi d’hier<br />

et d’aujourd’hui<br />

l’équipe suisse a pris de l’ampleur en engageant<br />

un médecin et un physio. Aujourd’hui,<br />

tout est beaucoup plus pointu.» Difficile<br />

en revanche de dire ce qui a changé dans<br />

l’organisation d’un tournoi ATP. «Je connais<br />

désormais le cahier des charges pour organiser<br />

un tel événement, explique Marc, mais<br />

je ne saurais pas dire à quoi il ressemblait il<br />

y a 30 ans.»<br />

Depuis quatre ans, pas de changements<br />

majeurs au Parc des Eaux-Vives lors du<br />

tournoi. Dès la première édition, tout a été<br />

réfléchi pour un confort optimal, à la fois des<br />

spectateurs et des joueurs. «Le seul grand<br />

chamboulement concerne la programmation<br />

des matches, puisque des night sessions ont<br />

été instaurées en 2016, confirme Marc Rosset.<br />

Il était primordial d’avoir des matches le soir,<br />

car les gens ne peuvent plus prendre aussi<br />

facilement congé pour assister à un match de<br />

tennis qu’il y a 15 ou 20 ans.» Bien évidemment,<br />

les remarques à la fois des joueurs, des<br />

spectateurs et du staff sont toujours, dans la<br />

mesure du possible, prises en compte, et l’organisation<br />

essaie chaque année d’améliorer<br />

les petits détails parfois invisibles qui rendent<br />

ce tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong><br />

attractif pour tous.<br />

Propos recueillis par<br />

Aurore Favre


66<br />

retour en images<br />

sur l’Édition 2018


67<br />

retour en images<br />

sur l’Édition 2018


68<br />

Kids Tennis<br />

Le TCG<br />

envahi par les lions,<br />

les dauphins et les<br />

perroquets<br />

1<br />

Porté par un abonnement symbolique et le<br />

savoir-faire de Matthieu Amgwerd, le programme<br />

Kids Tennis vit un essor exceptionnel au Tennis<br />

Club Genève (TCG).<br />

Bienvenue dans un monde merveilleux où les<br />

balles sont des poussins qu’il faut envoyer à<br />

l’abri dans un poulailler, où les singes vous aident<br />

à bondir à la volée et où la puce fait référence<br />

en matière de petit jeu de jambes. Ce monde,<br />

c’est celui du Kids Tennis, programme d’initiation<br />

imagé lancé en 2015 par Swiss Tennis. Dès<br />

quatre ans, chaque enfant y apprend les bases<br />

du jeu presque sans s’en rendre compte. Porté<br />

par l’engouement collectif, il franchit alors les<br />

étapes – trois sortes de balles, trois tailles de<br />

terrain – sous la bannière de son animal totem:<br />

le lion, le dauphin ou le perroquet.


69<br />

Kids Tennis<br />

Susciter l’envie<br />

«Le programme encourage une approche<br />

pluridisciplinaire qui travaille la coordination<br />

à travers tout type de mouvements, et il prône<br />

une compétition inclusive, explique Matthieu<br />

Amgwerd, responsable du «Kids» au Tennis Club<br />

Genève. C’est varié, divertissant et, très vite, les<br />

petits jouent entre eux; ce qui tranche avec les<br />

principes traditionnels d’enseignement où le<br />

professeur reste très longtemps le partenaire<br />

privilégié. Ici, notre rôle est de susciter l’envie<br />

en imaginant un cadre dans lequel les enfants<br />

évoluent de manière autonome.» Former une<br />

génération de «joueurs» plutôt que d’«enseignés»,<br />

progresser techniquement sans être<br />

obnubilé par le résultat, tels sont les objectifs de<br />

la méthode. Et ça marche. Ainsi chaque mercredi,<br />

une procession d’animaux intrépides envahit les<br />

cours du TCG sourire aux lèvres. L’instantané<br />

parle de lui-même: au Parc, le «Kids» cartonne !<br />

Il faut dire que le comité du TCG, emballé par la<br />

méthode, n’a pas traîné pour la promouvoir sur<br />

deux fronts: en allouant des moyens à l’équipe<br />

enseignante et en créant un «abonnement Kids»<br />

à seulement CHF 100. «Cet abonnement a été<br />

pensé comme une carotte, il ne poursuit aucun<br />

but financier, explique le directeur <strong>Eric</strong> Rogers.<br />

Notre idée est de susciter un sentiment d’appartenance<br />

chez les petits. On veut que chaque<br />

enfant reçoive sa carte de membre, avec sa<br />

1 Matthieu Amgwerd en grande discussion avec ses<br />

jeunes protégés.


ESM, Ecole de Management et de Communication<br />

Académie des entreprises, à Genève depuis 1986<br />

Révélez vos talents et gagnez<br />

aussi en dehors des courts !<br />

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71<br />

Kids Tennis<br />

photo et se sente chez lui au club. C’est un outil<br />

pour fidéliser les familles qui y trouvent, en plus,<br />

un double avantage financier. D’une part, l’enfant<br />

membre paie le stage ou les cours collectifs cent<br />

francs de moins, l’abonnement est donc très vite<br />

rentabilisé. D’autre part, celui qui restera au club<br />

jusqu’à 25 ans obtiendra 75% de rabais sur sa<br />

finance d’entrée. Il aura été kid, cadet, junior,<br />

étudiant, c’est un juste retour des choses et le<br />

meilleur moyen de créer une génération attachée<br />

à son club.»<br />

Deux fois plus d’enfants !<br />

Bingo ! En deux saisons, l’«abonnement Kids» a<br />

doublé le nombre d’enfants qui commencent le<br />

tennis au TCG. Et puisque l’apprentissage mène<br />

logiquement à la compétition, les tournois kids<br />

sont très vite devenus des classiques. «Aucun<br />

club n’en organise plus que nous, sourit <strong>Eric</strong><br />

Rogers. Ces tournois sur une demi-journée<br />

sont une initiation idéale à la compétition, car la<br />

défaite n’est pas éliminatoire. Perdre ou gagner<br />

n’est pas important. En revanche, les jeunes<br />

apprennent à compter, à se dépasser, à discuter<br />

un score. Et toutes les études démontrent qu’un<br />

enfant qui participe à des tournois jouera plus<br />

longtemps au tennis.»<br />

Joyeuse et complète, l’offre Kids Tennis du TCG<br />

s’est donc imposée en un claquement de doigts<br />

comme l’une des vitrines du club. «Les enfants<br />

arrivent avec le sourire, les parents ont l’air<br />

satisfaits, et les premiers éléments formés au<br />

Kids viennent d’intégrer notre Team Compétition,<br />

ce qui veut dire que la formule tient aussi la<br />

route qualitativement», se félicite Matthieu<br />

Amgwerd. Et celui qui est aujourd’hui «Expert<br />

Jeunesse+Sport» pour le tennis des enfants de<br />

conclure. «Vous savez, l’entraînement de haut<br />

niveau est exigeant, mais assez rébarbatif. Alors<br />

que les petits nous imposent un défi continu<br />

pour trouver le petit jeu qui va les captiver. On<br />

se remet sans cesse en question afin de créer<br />

un contexte propice à l’apprentissage. Avec eux,<br />

je prends un plaisir fou.» Tous les mercredis, les<br />

visages racontent un plaisir réciproque.<br />

Mathieu Aeschmann


UNE OVATION POUR<br />

VOTRE ÉVÉNEMENT<br />

© <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> 2017, Photo: Jean-Luc Auboeuf<br />

Votre événement est sous les feux des projecteurs, nous vous<br />

fournissons le cadre parfait : avec les tribunes ou arènes temporaires<br />

de NUSSLI, vous proposez une visibilité optimale à votre<br />

public depuis tous les rangs.<br />

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73<br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong>, comment s’est nourrie votre<br />

immense passion pour le tennis et ses champions<br />

?<br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong>: Je suis né dans le tennis. Dans le<br />

sens où mes parents ont tous deux été des champions.<br />

Mes deux frères et moi-même avons été<br />

ainsi à bonne école.<br />

Vous êtes passionné par les grands champions<br />

qui ont écrit l’histoire. Quels sont ceux qui vous<br />

ont marqué ?<br />

Sur le plan du jeu, John McEnroe, avec son service<br />

de gaucher et sa volée, a été l’un des plus grands<br />

champions que j’ai pu admirer. Stefan Edberg est<br />

peut-être le joueur auquel j’aurais voulu ressembler,<br />

n’osant pas rêver d’être Roger Federer…<br />

Pourquoi donc vous interdisez-vous de rêver à<br />

Roger Federer dans votre galerie imaginaire ?<br />

Être un champion représente déjà quelque chose<br />

d’exceptionnel. Et le jeu de Roger Federer atteint<br />

le sublime.<br />

Vous êtes le sponsor titre du tournoi depuis<br />

quatre ans. Que vous apporte ce partenariat ?<br />

Je n’aurais pas imaginé ce partenariat s’il n’y avait<br />

pas eu une impulsion forte venue du Tennis Club de<br />

Genève pour donner la possibilité à sa relève d’embrasser<br />

vraiment une carrière professionnelle. Je<br />

pense, par ailleurs, que ce tournoi offre au public la<br />

possibilité de côtoyer des joueurs de grande valeur.<br />

Je suis d’ailleurs très heureux de constater que huit<br />

des joueurs qui seront en lice cette semaine ont<br />

déjà gagné un tournoi ATP cette année !<br />

1<br />

<strong>Eric</strong><br />

<strong>Sturdza</strong>:<br />

«Je suis né dans le tennis»<br />

la banque eric sturdza<br />

sponsor titre<br />

du tournoi<br />

Quels parallèles pouvez-vous tirer entre le<br />

tennis et votre profession de banquier ?<br />

Lorsque j’ai décidé de jouer sérieusement au tennis,<br />

j’ai pris conscience que la réussite passait par le<br />

travail. A talent égal, il fallait travailler plus que les<br />

autres pour gagner. Dans mon métier, le constat est le<br />

même. Il est évident que si l’on veut être plus performant,<br />

nous devons non seulement disposer des<br />

meilleurs talents mais aussi nous investir pleinement.<br />

Que faut-il vous souhaiter pour cette 5 e édition<br />

du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> ?<br />

En premier le beau temps. L’espoir ensuite de<br />

susciter des vocations. Et le souhait, enfin, que<br />

beaucoup de gens viennent nous dire bonjour et<br />

découvrir qui nous sommes.<br />

1 La «famille» du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> avec deux des stars de l’édition 2018: de gauche à droite,<br />

Rainer Schüttler, Christine <strong>Sturdza</strong> (dirige le département Communication et Sponsoring de la <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong>),<br />

David Ferrer, Thierry Grin, Sam Querrey, <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> et Gérard Tsobanian.


74<br />

Partenaire<br />

du tournoi<br />

Neo<br />

Advertising<br />

et sa maîtrise de l’affichage<br />

papier et digital<br />

S’introduire sur le marché alémanique: tel est<br />

sans doute le rêve entretenu par nombre de<br />

sociétés genevoises et que Neo Advertising<br />

est en passe de réaliser. Spécialisée dans la<br />

communication extérieure, cette société fondée<br />

en 2003 par Christian Vaglio-Giors et Alexandre<br />

de Senger compte déjà parmi ses clients la ville<br />

de Winterthour, la sixième du pays, et sera active<br />

en ville de Berne dès le 1 er janvier prochain.<br />

Neo Advertising bénéficie de la concession<br />

accordée par les villes, dont Genève bien sûr,<br />

pour assurer une communication qui se décline<br />

à la fois par le papier – les affiches – et par le


75<br />

Partenaire<br />

du tournoi<br />

soutienne des beaux projets genevois comme<br />

ce tournoi, ajoute Christian Vaglio-Gors. Tout ce<br />

qui peut contribuer au rayonnement de Genève<br />

mérite un soutien sans faille.»<br />

digital – les écrans. Outre les espaces urbains,<br />

Neo Advertising gère également des espaces<br />

fermés comme Genève Aéroport, Palexpo, des<br />

centres commerciaux – ils sont au nombre de<br />

55 – et divers autres points de vente.<br />

Neo Advertising emploie aujourd’hui une soixantaine<br />

de personnes. Le siège de la société est à<br />

Genève. Lausanne accueille un centre technique,<br />

Zurich une succursale commerciale, Winterthour<br />

et, demain, Berne des bases logistiques.<br />

Dans un domaine où Neo Advertising a marqué<br />

les esprits grâce à une vision innovante qui a<br />

provoqué une rupture salutaire dans le marché<br />

de la communication, Christian Vaglio-Giors et<br />

Florian Maas conservent une âme de compétiteur.<br />

Elle les conduit à soutenir d’autres<br />

manifestations que le <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> comme, par exemple, les Concours<br />

Hippiques de Genève et de Crans-Montana, le<br />

Rallye du Chablais et le Grand Raid.<br />

Le CEO Christian Vaglio-Giors et le COO Florian<br />

Maas sont des fidèles de la première heure<br />

du <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>. Neo<br />

Advertising était, en effet, déjà de la partie lors<br />

de l’aventure du Challenger à la Queue d’Arve<br />

avant d’accompagner le tournoi au Parc des<br />

Eaux-Vives.<br />

«Le <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> nous offre<br />

une très belle visibilité, explique Florian Maas. Le<br />

tournoi nous permet en premier lieu d’inviter nos<br />

partenaires et nos clients dans un cadre magnifique.<br />

Le Château VIP est ce qui se fait de mieux<br />

dans l’année en termes d’hospitalité.» «Il est<br />

aussi important qu’une société comme la nôtre


77<br />

Le trophée<br />

du tournoi<br />

Design<br />

de rêve<br />

pour les champions<br />

d’aujourd’hui<br />

Rogaška est le fier créateur de trophées pour<br />

compétitions sportives, sommets diplomatiques<br />

ou événements sociaux. Dans les plus grands<br />

rendez-vous sportifs – des Coupes du Monde de<br />

ski alpin et saut à ski aux Grand Prix motocyclistes<br />

–, ses trophées sont brandis avec fierté<br />

par les plus grands champions.<br />

La gamme de Rogaška Crystal, dont l’origine<br />

remonte à 1665, a toujours su allier tradition<br />

et qualité. Cette tradition exige des verriers le<br />

recours à des produits naturels pour créer un<br />

verre transparent, lumineux, d’une pureté et<br />

d’une beauté incomparables. Pour parvenir à<br />

une création qui unit les lois de la nature et les<br />

particularités du verre, Rogaška Crystal s’appuie<br />

bien sûr également sur une technologie moderne<br />

et un design contemporain.<br />

Aujourd’hui, les verriers sont toujours aussi<br />

fascinés par le travail réalisé par leurs aînés.<br />

Cette marque de respect rappelle que le facteur<br />

humain demeure primordial dans cet art.<br />

Derrière chaque verre, chaque coupe, il y a le<br />

travail du verrier, du souffleur de verre. Rogaška<br />

a acquis sa notoriété par la qualité de son cristal,<br />

la compétence de ses verriers et la délicatesse<br />

Rogaška Crystal<br />

de son design. Ses produits s’adressent à tous<br />

ceux qui apprécient les formes et la noblesse<br />

du cristal et qui savent détecter les reflets de<br />

lumière offerts par ce minéral.<br />

Rogaška est fier d’avoir créé les trophées du<br />

tournoi <strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong>.<br />

Les trophées ont été réalisés à partir d’un seul<br />

morceau de cristal par les meilleurs artisans de<br />

Rogaška. Ceux-ci se sont nourris de leur riche<br />

expérience pour rendre hommage à la fois aux<br />

meilleurs joueurs du tournoi et à Genève.<br />

Informations<br />

www.rogaska-crystal.com<br />

rogaska@fiskars.com<br />

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79<br />

Comme l’an dernier, le tournoi <strong>Banque</strong><br />

<strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong> <strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong> a confié son<br />

merchandising à la société Fourteen.<br />

Ce partenariat a rencontré un réel succès l’an<br />

dernier.<br />

Logotypes size<br />

La collection<br />

<strong>Banque</strong> <strong>Eric</strong> <strong>Sturdza</strong><br />

<strong>Geneva</strong> <strong>Open</strong><br />

faites<br />

vos<br />

emplettes !<br />

Fondée à Genève en 2011, cette marque de<br />

sportswear habille notamment les basketteurs des<br />

Lions de Genève et les footballeurs de l’équipe<br />

nationale du Kosovo. Avec ce partenariat avec<br />

l’unique tournoi ATP 250 organisé en Suisse<br />

romande, Fourteen s’affirme comme un acteur<br />

majeur du sport genevois. Cette année, toutes<br />

les équipes du staff seront ainsi équipées de ses<br />

produits: bénévoles, chauffeurs, hôtesses, ramasseurs<br />

de balles et juges de lignes bénéficient de<br />

lignes spécifiquement conçues pour le tournoi.<br />

Lors de votre venue dans l’enceinte de la manifestation,<br />

vous pourrez trouver tous les produits de la<br />

gamme officielle sur le stand installé au cœur de<br />

la zone village. Vous pourrez également effectuer<br />

tout au long de l’année vos commandes en ligne<br />

sur le site de la marque ou celui du tournoi.<br />

www.14fourteen.com<br />

www.banqueericsturdzagenevaopen.com


80<br />

banque eric sturdza<br />

geneva open 2019<br />

informations<br />

pratiques<br />

Lieu du tournoi<br />

Tennis Club de Genève<br />

Parc des Eaux-Vives<br />

1207 Genève<br />

Billetterie<br />

ticketing@geneva-open.com<br />

T. +41 21 545 90 08<br />

Organisation<br />

<strong>Geneva</strong> Trophy Promotion Sàrl<br />

1, Rue de la Rôtisserie<br />

1204 Genève<br />

info@geneva-open.com<br />

Horaires indicatifs<br />

Samedi 18 mai<br />

Qualifications<br />

Dimanche 19<br />

Qualifications<br />

Tableau principal<br />

Lundi 20 au jeudi 23<br />

Tableau principal<br />

Vendredi 24<br />

Demi-finales<br />

Samedi 25<br />

Finales<br />

Direction<br />

Genève Centre<br />

Lac Léman<br />

Quai Gustave-Ador<br />

Matches dès 10h00<br />

Matches dès 11h00<br />

Matches dès 14h00<br />

Baby-Plage<br />

Matches dès 12h00 (session journée)<br />

Matches dès 18h00 (session soirée)<br />

Matches dès 13h00 (simple + double)<br />

Double dès 13h00<br />

Simple dès 15h30<br />

Zone Parking VIP<br />

Parc de<br />

la Grange<br />

Les Voiles<br />

Société Nautique<br />

de Genève<br />

Chemin de Plonjon<br />

Route de Frontenex<br />

P + R<br />

Genève-Plage<br />

Direction<br />

Hermance<br />

Rampe de Cologny<br />

Accès au<br />

Parc des Eaux-Vives<br />

En train<br />

Tous les trains s’arrêtent à Genève.<br />

Puis Bus 9, arrêt «Cuisine»<br />

En bus<br />

Bus 2-6, arrêt «Parcs»<br />

Bus 1-9-33-A, arrêt «Cuisine»<br />

Bus E-G, arrêt «Merle d’Aubigné»<br />

En mouette (bateau)<br />

M3-M4, arrêt «Genève-Plage»<br />

En voiture<br />

P+R Genève-Plage,<br />

entrée du parking par le Quai de Cologny<br />

(environ 10 minutes à pied du tournoi)<br />

A noter !<br />

• Horaires indiqués sous<br />

toute réserve, car ceux-ci<br />

dépendent également<br />

de la météo ! Les matches<br />

sont interrompus en cas<br />

de pluie et reprennent peu<br />

après l’arrêt des averses<br />

• En cas de pluie,<br />

la finale peut être<br />

reportée au dimanche 26<br />

• Ouverture des portes<br />

une heure avant le<br />

premier match, mais au<br />

plus tard à 11h00 (accès<br />

aux tribunes: 30 minutes<br />

avant le premier match)<br />

• Les plannings définitifs<br />

des matches sont connus<br />

la veille dans l’après-midi<br />

• Les billets (grand public)<br />

sont valables pour<br />

les sessions journée<br />

et les sessions soirée<br />

www.facebook.com/<br />

genevaopen<br />

#ATPGVA<br />

@genevaopen<br />

@banque_eric_<br />

sturdza_genevaopen<br />

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