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Adventiste Magazin n°19 / Avril-Mai-Juin 2019

Dossier - La dîme dans le Nouveau Testament Témoignage - David Jennah, voyage d'une vie de service Interview - Daniele, des bagarres au baptême Enfants - 10 personnages bibliques ayant un frère ou une soeur célèbre Hommages - Pierre Mermoud, Hansjörg Bauder, Sergio Catanzaro Monde - Soeur Cristina, quand le talent musical devient une mission de foi Carnet rose - Alicia Ribeiro Marques Suisse - News de la FSRT Recette - Pizza de pomme de terre

Dossier - La dîme dans le Nouveau Testament
Témoignage - David Jennah, voyage d'une vie de service
Interview - Daniele, des bagarres au baptême
Enfants - 10 personnages bibliques ayant un frère ou une soeur célèbre
Hommages - Pierre Mermoud, Hansjörg Bauder, Sergio Catanzaro
Monde - Soeur Cristina, quand le talent musical devient une mission de foi
Carnet rose - Alicia Ribeiro Marques
Suisse - News de la FSRT
Recette - Pizza de pomme de terre

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David Jennah<br />

VOYAGE D’UNE VIE<br />

DE SERVICE<br />

AVRIL / MAI / JUIN <strong>2019</strong> N°ISSN 2571-6859<br />

CROYANCES<br />

La dîme dans le<br />

Nouveau Testament<br />

LUGANO<br />

Des bagarres<br />

au baptême !<br />

19


RECETTE<br />

Journal trimestriel<br />

de la Fédération<br />

<strong>Adventiste</strong> de la Suisse<br />

Romande et du Tessin<br />

(FSRT)<br />

N°19<br />

<strong>Avril</strong> - <strong>Mai</strong> - <strong>Juin</strong><br />

<strong>2019</strong><br />

EDITO<br />

Ce mois-ci, il sera question dans ce nouveau<br />

numéro d'une sœur catholique, d'un<br />

pasteur, d'un ancien bagarreur et de la<br />

dîme. Figurez-vous qu'un point commun<br />

unis ces différents sujets : les dons !<br />

4CROYANCES<br />

La dîme<br />

SOMMAIRE<br />

PIZZA DE<br />

POMME DE TERRE<br />

Ingrédients<br />

4 grandes pommes de terre<br />

1 pincée de sel<br />

1 filet d’huile d’olive<br />

1 tasse (pleine)<br />

de farine de blé*<br />

1 sachet de levure<br />

Cuisez les pommes de terre dans de l’eau salée.<br />

Ecrasez-les et ajoutez l’huile d’olive, la farine et la levure.<br />

Mélangez le tout et pétrissez.<br />

Etalez la pâte dans un plat à four pour pizza beurré.<br />

Garnissez-la de tomates, olives, champignons, poivrons,<br />

oignons, etc. La garniture dépend de vos goûts ou de ce<br />

dont vous disposez à la maison.<br />

Et pour finir, ajoutez le fromage.<br />

Mettez au four préchauffé pendant 20-25 minutes.<br />

Servez !<br />

*En général, ce sont deux cuillères de farine pour une<br />

pomme de terre de taille moyenne, mais à vous de doser.<br />

La pâte ne doit être ni trop collante ni trop enfarinée.<br />

Une recette de Claudia Nobre<br />

Suggestions de garniture<br />

Olives hachées<br />

Champignon en conserve<br />

Poivron vert ou jaune en dés<br />

2 oignons hachés<br />

3 tomates<br />

Origan<br />

250 gr de mozzarella<br />

Voulez-vous soumettre une recette pour<br />

une parution sur <strong>Adventiste</strong> <strong>Magazin</strong>e ?<br />

Envoyez votre recette et sa photo à<br />

contact@adventistemagazine.com<br />

Revue gratuite<br />

Imprimée en Allemagne<br />

N° ISSN 2571-6859<br />

Rédacteur en chef : Rickson<br />

Nobre Éditeur : Département<br />

des communications de la FSRT<br />

Équipe de rédaction : Rickson<br />

Nobre, Eunice Goi, Yolande<br />

Grezet, Pierrick Avelin, Cédrick<br />

Fernandez Maquettiste :<br />

Cédrick Fernandez et Eunice<br />

Goi Rédacteurs : Rickson<br />

Nobre, Richard Lehmann,<br />

Tiziana Càla, Eunice Goi, Dominik<br />

Frikart, Nathalie Wagnon,<br />

Samuel Sarpaning, Freud Braz<br />

Traductrices : Serena Zagara,<br />

Tiziana Calà Correctrices :<br />

Geneviève Montégut, Yolande<br />

Grezet, Odette Cordas<br />

Crédit photos :<br />

Couverture : Rickson Nobre<br />

p5 : Adobe Stock p9, p11,<br />

p20 : Rickson Nobre p22 : Eunice<br />

Goi ; p2 : Alexandre Alvez ; p25,<br />

p26 : Alessandra Vieira ; p27 :<br />

Freud Braz<br />

Les articles publiés et signés dans<br />

<strong>Adventiste</strong> <strong>Magazin</strong>e n'engagent<br />

que leurs auteurs.<br />

© FSRT - Tous droits réservés<br />

pour tous pays.<br />

RICKSON<br />

NOBRE<br />

Pasteur,<br />

secrétaire FSRT<br />

et rédacteur en<br />

chef<br />

Dans un premier temps, Richard Lehmann<br />

nous rappelle qu'en tant qu'enfants de<br />

Dieu, nous sommes sous le régime de la<br />

Grâce, qui est bien supérieur au régime de<br />

la loi. La dîme est, selon lui, un minimum<br />

dans la reconnaissance de cet amour divin.<br />

Certaines personnes ont d'ailleurs bien dépassé ce seuil<br />

minimal en consacrant leur vie entière au Seigneur. C’est le cas<br />

de David Jennah dans son ministère pastoral en Suisse, loin<br />

de sa famille et de son île paradisiaque qu'il quitta dans sa<br />

jeunesse. Après douze ans de don de soi à la présidence de la<br />

Fédération de la Suisse romande et du Tessin, il passe le relais.<br />

Il continuera d’œuvrer en terres helvètes, son pays d'adoption,<br />

qu'il a lui aussi depuis bien longtemps adopté...<br />

Changement de vie également pour cette sœur catholique en<br />

Italie, Cristina. Malgré son engagement au couvent, elle décide<br />

d'exposer aux yeux de tous sa foi, mais surtout ses talents pour<br />

le chant. Un exemple inspirant de mise à profit des dons que<br />

l'on reçoit de Dieu et que nous pouvons utiliser pour sa Gloire.<br />

Daniele lui aussi a reçu un don : le salut en Jésus-Christ. Et cela<br />

a complètement changé sa vie le jour où il en a pris pleinement<br />

conscience. Il avait la violence comme seule réponse à son malêtre,<br />

mais c'est désormais du passé, car il sait aujourd'hui se<br />

saisir de la paix de Dieu quand cela est nécessaire.<br />

Si l'on en croit l'adage qu'il est plus heureux de donner que<br />

de recevoir, tâchons d'en appliquer le principe sans oublier<br />

de savoir apprécier le don ultime que chacun de nous a reçu :<br />

l'Amour de Dieu !<br />

9INTERVIEW<br />

Daniele :<br />

des bagarres<br />

au baptême<br />

12<br />

HOMMAGES<br />

Hansjörg, Sergio,<br />

Pierre<br />

16<br />

TÉMOIGNAGE<br />

Soeur Cristina :<br />

Quand le talent<br />

musical devient<br />

une mission de foi<br />

20<br />

FOCUS<br />

David Jennah :<br />

voyage d’une vie<br />

de service<br />

25<br />

ACTUALITÉS<br />

SUISSES<br />

2 3


CROYANCES<br />

La dîme<br />

La question qui m’est posée est la suivante : « Sans<br />

l’Ancien Testament, pourrions-nous avoir une base<br />

solide concernant notre participation au geste de<br />

fidélité qu’est la dîme ? »<br />

Considérons d’abord ce que dit l’Ancien<br />

Testament.<br />

Il est nécessaire de le faire car Jésus y fait<br />

référence quand il parle de la dîme. Nous<br />

apprenons trois choses :<br />

1. La dîme est un bien qui ne nous appartient<br />

pas.<br />

Elle est la propriété<br />

de Dieu. C’est la loi !<br />

« Toute dîme de la<br />

terre, soit des semences<br />

de la terre,<br />

soit du fruit des<br />

arbres, appartient<br />

au Seigneur ; c’est<br />

une chose consacrée<br />

au Seigneur »<br />

(Lévitique 27.30).<br />

2. La dîme sert aux besoins des servants<br />

du culte.<br />

Puisque la dîme est la propriété de Dieu,<br />

il la donne à qui il veut. Et voici sa destination<br />

: « J’ai donné comme patrimoine<br />

aux fils de Lévi toute dîme en Israël, en<br />

échange du service qu’ils accomplissent,<br />

le service de la tente de la rencontre »<br />

(Nombres 18.21). Chaque tribu avait reçu<br />

une terre à cultiver au moyen de laquelle<br />

elle pouvait pourvoir à ses besoins et éventuellement<br />

s’enrichir. Les descendants de<br />

Lévi devaient se consacrer au service du<br />

sanctuaire, c’était leur lot.<br />

3. La fidélité dans le<br />

don de la dîme est<br />

directement rattachée<br />

à la fidélité<br />

à Dieu.<br />

« Un être humain<br />

peut-il frustrer<br />

(tromper) Dieu ?<br />

Oui, vous me frustrez,<br />

et vous dites en quoi<br />

t’avons-nous frustré ? C’est sur la dîme et<br />

le prélèvement ! Vous êtes frappés par la<br />

malédiction […] Apportez toute la dîme au<br />

Trésor, qu’il y ait de quoi manger dans ma<br />

maison » (Malachie 3.8-10).<br />

4 5


Voyons maintenant ce que dit Jésus :<br />

1. Rendre la dîme en légaliste est indigne<br />

d’un croyant.<br />

« Quel malheur pour vous, scribes et pharisiens,<br />

hypocrites ! Vous payez la dîme de la<br />

menthe, de l’aneth et du cumin, et vous laissez<br />

de côté ce qui est le plus important dans la loi :<br />

la justice, la compassion et la foi ; c’est cela<br />

qu’il fallait pratiquer, sans laisser de côté<br />

le reste. » (Matthieu 23.23).<br />

Les pharisiens apparaissent ici comme de purs<br />

légalistes. Ils s’attachent à suivre le commandement<br />

du Lévitique à la lettre et donnent la<br />

dîme même des épices qui poussent dans leur<br />

jardin ou sur leurs terrasses. Jésus n’a rien à<br />

reprocher à ce geste sinon qu’il est accompli<br />

sans cœur. La dîme est versée par simple devoir,<br />

sans y inclure la relation humaine qu’elle<br />

implique : la compassion envers le prochain et<br />

la foi en Dieu.<br />

<strong>Mai</strong>s attention ! Il ne faut pas se méprendre.<br />

Jésus ne demande pas de remplacer un légalisme<br />

dur par ce que l’on pourrait appeler un<br />

légalisme mou. La dîme n’est pas un impôt que<br />

l’on doit verser allègrement. C’est la justice au<br />

sens de la cohérence de sa pratique avec sa<br />

foi et la compassion qui doivent être la source<br />

de la fidélité. D’ailleurs, foi et fidélité traduisent<br />

le même mot grec. <strong>Mai</strong>s allons plus loin avec<br />

Jésus.<br />

2. Avec Jésus on peut aller plus loin.<br />

Les pharisiens ont demandé un jour à Jésus,<br />

s’il fallait payer l’impôt à César ou pas. Jésus a<br />

répondu : « Montrez-moi la monnaie avec laquelle<br />

on paie la capitation. Ils lui présentèrent<br />

un denier. Il leur demande : De qui sont cette<br />

image et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils.<br />

Alors il leur dit : Rendez donc à César<br />

ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »<br />

(Matthieu 22.17-21).<br />

A l’ouïe de ces propos, les pharisiens se sont<br />

retirés sans un mot. César est propriétaire du<br />

denier sur lequel est gravée son image. Il lui<br />

appartient, il convient de le lui rendre. L’image<br />

de Dieu, elle, est gravée sur l’homme. Il en découle<br />

que l’humain se consacre à Dieu.<br />

L’apôtre Paul l’a bien compris, lui qui réserve<br />

deux chapitres de sa deuxième épître aux Corinthiens<br />

sur le sujet de la générosité. J’en extrais<br />

quelques versets :<br />

« De même que vous avez tout en abondance,<br />

foi, parole, connaissance, empressement,<br />

outre l’amour que nous vous portons, abondez<br />

aussi dans cette œuvre de grâce…Car<br />

vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ<br />

: lui qui était riche, il s’est fait pauvre<br />

à cause de vous, pour que vous, par sa pauvreté,<br />

vous deveniez riches » (2 Corinthiens 8.7, 9).<br />

« En fait, celui qui sème peu moissonnera peu,<br />

et celui qui sème largement moissonnera largement.<br />

Que chacun donne comme il l’a résolu<br />

en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car<br />

Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2 Corinthiens<br />

9.6, 7).<br />

La question nous est maintenant posée : Que<br />

peut-on rendre à Dieu ? La dîme ? Ce n’est<br />

pas ce que nous chantons dans nos cantiques :<br />

« Je te donne mon cœur…Je te donne tout. »<br />

Ou encore : « Prends Seigneur, prend toute ma<br />

vie ! ». Si le régime de la grâce est supérieur<br />

au régime de la loi, alors la dîme est un minimum.<br />

On ne peut imaginer qu’un chrétien<br />

n’aille pas plus loin qu’un pharisien. Il peut<br />

ajouter à la dîme de nombreuses offrandes<br />

« selon son cœur, » c’est-à-dire, selon sa reconnaissance<br />

à Dieu qui, dans son amour, lui a<br />

tout donné.<br />

Richard Lehmann<br />

Avec l’aide de Dieu<br />

je m’engage à...<br />

Mettre à part les premiers<br />

moments de chaque journée pour<br />

me connecter au Seigneur<br />

à travers la prière et<br />

l’étude de la Bible<br />

Prendre soin de mes relations<br />

en étant compatissant et<br />

bienveillant afin de refléter<br />

l'amour de Dieu pour moi.<br />

Orienter mes pensées et tous<br />

mes sens vers ce qui est digne<br />

de Dieu<br />

Rendre fidèlement la<br />

dîme du Seigneur<br />

Observer le sabbat en<br />

focalisant mes pensées et<br />

mes actions sur Dieu et<br />

Sa volonté.<br />

Consacrer un pourcentage<br />

régulier de mes revenus<br />

comme offrande volontaire<br />

au Seigneur.<br />

Partager la bonne nouvelle<br />

avec mon entourage<br />

6 7


INTERVIEW<br />

INTERVIEW<br />

DANIELE<br />

Des bagarres au baptême<br />

AM - Daniele,<br />

quel rôle l’église<br />

et Dieu ont-ils<br />

joué dans ton<br />

enfance ?<br />

D - Quand je<br />

vivais en Bulgarie,<br />

j’allais toujours<br />

à l’Eglise avec ma<br />

grand-mère. En raison<br />

de mon âge, je n’avais<br />

pas un rôle actif dans la<br />

communauté, je ne récitais que dans<br />

quelques sketchs ou je répétais par<br />

cœur un verset biblique appris. Puis, à<br />

l’âge de 12 ans, je suis arrivé au Tessin,<br />

parce que ma mère vivait ici. J’ai aussi<br />

commencé à fréquenter l’Eglise avec<br />

elle, mais je me suis lentement éloigné<br />

de cet environnement, presque sans<br />

m’en rendre compte. Je ne pensais pas<br />

souvent à Dieu et cela me dérangeait<br />

d’observer les regards des autres sur<br />

moi, je me sentais jugé par eux et mal à<br />

l’aise pour mes choix. J’étais un garçon<br />

impulsif, passionné par les cigarettes,<br />

les soirées disco entre amis et les filles.<br />

J’étais un pro des arts martiaux et je<br />

prenais souvent part à la bagarre. Je<br />

me rends compte aujourd’hui combien<br />

de fois j’ai couru de grands dangers ;<br />

je peux vraiment remercier Dieu<br />

pour toutes les fois où il m’a protégé,<br />

empêchant que quelque chose de mal<br />

ne m’arrive.<br />

N’as-tu jamais pensé à Dieu ?<br />

Parfois, mais<br />

seulement<br />

dans les<br />

moments<br />

difficiles.<br />

Dans ces caslà,<br />

je voulais<br />

l’obliger à faire<br />

ce que je lui<br />

avais demandé,<br />

même si je savais<br />

que ce n’était pas<br />

la bonne chose à faire.<br />

<strong>Mai</strong>s après, au fil du temps, j’ai<br />

reconfirmé une fois de plus l’idée<br />

que Dieu n’existait pas ou, s’il existait<br />

vraiment, qu’il ne s’intéressait pas à<br />

moi. Ma mère a toujours représenté<br />

un point de repère dans la foi ; elle a<br />

toujours continué à prier pour moi, ce<br />

qui d’un côté me réconfortait mais de<br />

l’autre me mettait en colère.<br />

Tu as donc vécu loin de Dieu. Qu’est-ce<br />

qui t’a donné envie de revenir à lui ? Y<br />

a-t-il eu un moment dans ta vie où tu<br />

as clairement entendu sa voix ?<br />

Oui, à plusieurs reprises. J’étais<br />

certainement loin de Dieu : je menais<br />

une vie mondaine pleine de filles,<br />

d’argent et de cigarettes. <strong>Mai</strong>s ce<br />

qui m’a peut-être le plus éloigné de<br />

Dieu, c’est moi, mon orgueil, mon<br />

entêtement, le fait de ne pas vouloir<br />

écouter les autres, de ne pas leur<br />

donner la satisfaction de dire qu’ils<br />

avaient raison.<br />

8 9


10<br />

Après une histoire qui s’est mal terminée,<br />

j’ai rencontré une fille de l’Eglise. Je l’aimais<br />

bien, c’était une belle fille, mais en même<br />

temps je me demandais quels pouvaient<br />

être nos points communs, avec elle qui<br />

avait un style de vie complètement différent<br />

du mien. Parfois elle me demandait de<br />

l’accompagner à l’Eglise : je croyais le faire<br />

pour elle, pour lui faire plaisir, mais après j’ai<br />

compris que c’était aussi Dieu lui -même qui<br />

m’appelait à Lui.<br />

Puis j’ai pris la décision de mettre fin à la<br />

liaison et j’ai recommencé à m’éloigner de<br />

l’Eglise. Le fait de fréquenter des gens de<br />

l’Eglise me donnait la paix, mais avec cette<br />

nouvelle séparation, je me suis retrouvé<br />

dans un environnement pire qu’avant.<br />

Et ensuite, que s’est-il passé ?<br />

Après une autre histoire mal terminée,<br />

j’ai commencé à chercher Dieu. <strong>Mai</strong>s je<br />

ne voulais pas le chercher dans la Bible,<br />

je voulais des preuves concrètes de son<br />

existence. J’ai étudié de nombreux sujets<br />

en profondeur : science, génétique,<br />

géographie, géologie, mathématiques... tout<br />

m’a ramené à Dieu et j’ai aussi commencé<br />

à avoir les confirmations dont j’avais besoin<br />

! Et ces confirmations venaient aussi du<br />

monde scientifique, où de plus en plus de<br />

personnes prennent aujourd’hui conscience<br />

que l’être humain n’est pas le fait du hasard,<br />

qu’il fonctionne d’une manière parfaite,<br />

intelligente, que tout est au bon endroit.<br />

De temps en temps, je me confrontais<br />

aussi à ma mère qui me disait toujours<br />

que mes découvertes étaient vraies, et<br />

qu’elles avaient été écrites dans la Bible il<br />

y longtemps. C’est ainsi que j’ai commencé<br />

à me rapprocher de Dieu, même si c’était<br />

encore très lentement.<br />

Après deux ans et demi en Allemagne, où tu<br />

es allé pour trouver un travail, tu es retourné<br />

au Tessin. C’est alors que tu as décidé de<br />

prendre contact avec ton pasteur ?<br />

Oui, c’est exact. De retour au Tessin, j’ai<br />

appris que ma sœur et mon beau-frère<br />

suivaient des études bibliques avec le<br />

pasteur Matthias Maag. Je lui ai donc écrit,<br />

en lui disant que je voulais, moi aussi,<br />

étudier la Bible. Les premières fois, j’y<br />

suis allé un peu par jalousie, un peu par<br />

curiosité, mais ensuite j’ai commencé à<br />

suivre avec un réel intérêt. En particulier, j’ai<br />

été frappé par un de ses cultes dans lequel<br />

il nous invitait à comprendre quel était le<br />

but de notre vie et à accorder la priorité à<br />

Jésus. Au cours de mes études bibliques,<br />

j’avais déjà compris le concept de l’amour de<br />

Dieu pour moi, j’avais compris son sacrifice<br />

pour moi, mais je n’avais encore jamais eu<br />

de rencontre personnelle avec lui. Avant,<br />

je pensais que fumer était la seule chose<br />

qui m’empêchait d’être baptisé, mais ce<br />

culte m’a aussi aidé à comprendre que je<br />

devais connaître Jésus personnellement<br />

et avoir une relation étroite avec lui. Cette<br />

rencontre, la démonstration pratique de son<br />

amour, je l’ai vécue samedi 26 janvier, lors<br />

des baptêmes d’Eglise. Le 17 décembre, le<br />

pasteur m’avait écrit pour me dire que nous<br />

devions nous voir plus souvent, faire un<br />

pas de plus. De ce jour jusqu’au 26 janvier,<br />

40 jours précis se sont écoulés. Cette date<br />

symbolique, qui revient souvent dans les<br />

récits bibliques, je ne l’ai remarquée que<br />

plus tard.<br />

Comment as-tu vécu la journée de samedi<br />

26 janvier, qu’as-tu ressenti ?<br />

Après les baptêmes, le pasteur a fait un<br />

appel, invitant devant lui les personnes<br />

qui sentaient dans leur cœur le désir de<br />

vouloir répondre au Seigneur. Au début, je<br />

ne comprenais pas, mais après la deuxième<br />

et la troisième fois qu’il faisait cet appel, je<br />

me suis levé et je suis allé là-devant, prêt<br />

à y répondre. Je me suis soudainement<br />

souvenu de ce sermon qu’il avait fait, quand<br />

il avait dit qu’on devait accorder la priorité<br />

de nos vies à Jésus. Mon cœur battait<br />

rapidement et pendant la prière, ma pensée<br />

est remontée vers le texte d’Apocalypse<br />

22.17 : « Et l’Esprit et l’épouse disent :<br />

Viens ». À ce moment-là, j’ai senti l’Esprit<br />

Saint descendre sur moi, tout comme j’ai<br />

entendu la communauté dire en chœur<br />

« Amen ! » à la fin de la prière. Je me sentais<br />

libre, en paix.<br />

J’imagine que ta vie a changé depuis<br />

ce jour-là. Qu’en est-il du tabagisme ?<br />

As-tu vraiment réussi à arrêter<br />

de fumer ou est-ce que<br />

ton conflit intérieur est<br />

toujours en cours ?<br />

J’ai arrêté le samedi<br />

même. Le soir, je<br />

suis allé dans un<br />

bar, j’ai bu un café<br />

et j’ai acheté les<br />

cigarettes. C’était la<br />

première fois que je<br />

ne fumais pas depuis<br />

si longtemps, même si<br />

je continuais à me sentir<br />

bien. Une fois chez ma<br />

copine, je suis allé sur le balcon,<br />

j’ai pris une cigarette pour ensuite la<br />

mettre dans ma poche, avec l’idée que<br />

j’aurais pu la fumer plus tard, à un autre<br />

moment. Le lendemain, je n’avais pas envie<br />

de fumer du tout, ce qui était vraiment<br />

inhabituel pour moi. Et je me suis rappelé<br />

les histoires de guérisons miraculeuses<br />

de Jésus, guérissant les infirmes et les<br />

aveugles qui, tout d’un coup, marchaient et<br />

voyaient, sans aucune phase de transition,<br />

sans aucune « physiothérapie » moderne.<br />

C’est comme si le Seigneur leur redonnait<br />

non seulement l’usage de leurs jambes, de<br />

leur vue, mais aussi l’expérience nécessaire<br />

pour savoir comment utiliser ces sens.<br />

Et j’ai commencé à prier ainsi : je ne lui<br />

ai plus demandé de m’aider à arrêter de<br />

fumer, mais de me faire vivre comme un<br />

non-fumeur, de me donner l’expérience<br />

de quelqu’un qui n’avait jamais essayé de<br />

fumer dans sa vie, sans avoir à vivre avec<br />

le manque de quelque chose dont j’avais<br />

abusé dans le passé.<br />

Et maintenant, qu’attends-tu de l’avenir ?<br />

Quels sont tes objectifs ?<br />

En regardant mon passé, je me rends<br />

compte que j’ai pris beaucoup de<br />

mauvaises décisions qui pourtant m’ont<br />

amené ici. Je ne sais pas ce que l’avenir<br />

me réserve, mais c’est tout va<br />

bien : depuis un certain<br />

temps, en fait, je prie<br />

pour que Dieu me<br />

révèle l’avenir qu’il<br />

veut pour moi,<br />

qu’il mette dans<br />

mon cœur ses<br />

désirs pour ma<br />

vie. J’aimerais lui<br />

laisser le contrôle<br />

de ma vie. Parfois<br />

ce n’est pas facile : je<br />

n’ai pas encore trouvé<br />

de travail et les budgets<br />

sont serrés. <strong>Mai</strong>s j’ai vécu<br />

plusieurs expériences qui m’ont<br />

montré que Dieu ne retarde jamais,<br />

qu’il nous aide toujours. Tout laisser dans<br />

ses mains ne veut pas dire ne pas faire<br />

notre part ; au contraire, cela signifie lui<br />

demander de prendre notre vie et notre<br />

cœur dans ses mains, de les changer et<br />

de les remplir de ses désirs et du courage<br />

d’accepter sa volonté, même si parfois elle<br />

ne correspond pas exactement à la nôtre.<br />

Quant au baptême, je me sens déjà<br />

baptisé dans mon cœur depuis ce 26<br />

janvier. L’expérience du baptême viendra<br />

certainement bientôt, ce sera l’occasion<br />

pour moi de témoigner aux autres.<br />

Je suis un nouveau Daniele, et le souhait<br />

que je fais pour moi-même, comme pour<br />

tous ceux qui croient, est que notre vie soit<br />

toujours à la gloire du Seigneur. Amen !<br />

AM<br />

11


HOMMAGES<br />

A bientôt...<br />

Pierre Mermoud<br />

Pierre Mermoud, qui était membre de<br />

l’Eglise adventiste d’Yverdon, est né le 06<br />

février 1932, à Poliez-le-Grand dans une famille<br />

protestante d’agriculteur, dont il était<br />

le 3ème de 4 enfants.<br />

Le 4 mai 1956, il se marie avec Lotti et entre<br />

les années 1957 et 1964, sont nés Catherine,<br />

André et Ruth.<br />

Entre 1960 et 1961 Lotti et Pierre vont<br />

devenir adventistes et en 1966, c’est le<br />

départ pour Orzens.<br />

Jusqu’en 1967, la famille fréquente l’Eglise<br />

du Tunnel à Lausanne et cette période a été<br />

une expérience merveilleuse qui a renforcé<br />

la foi du couple.<br />

On peut dire de Pierre qu’il était un<br />

bâtisseur, car il a entrepris deux rénovations<br />

en même temps, la maison familiale et le<br />

bâtiment de l’Eglise adventiste d’Yverdon.<br />

Hospitalisé à la mi-octobre, il est décédé<br />

au matin du sabbat 29 décembre 2018.<br />

Dieu lui a fait la grâce de vivre sa maladie<br />

sans douleurs. Pierre a toujours gardé sa<br />

confiance en Dieu.<br />

Le texte du livre de Job, « Je sais que mon<br />

rédempteur est vivant » représentait bien<br />

son expérience spirituelle.<br />

Hansjörg Bauder<br />

Hansjörg Bauder et sa femme Mariella<br />

sont partis en novembre 1964 comme<br />

couple missionnaire à Madagascar.<br />

Hansjörg a entrepris de nombreux<br />

voyages pour soutenir les représentants<br />

évangélistes sur les îles de l’Océan Indien.<br />

En 1967 la naissance de François, leur<br />

unique fils, a apporté beaucoup de joie<br />

dans leur vie.<br />

En 1973, ils sont retournés en Suisse pour<br />

y travailler durant quatre années avec les<br />

représentants évangélistes de la FSRT et<br />

de l’Union Suisse. En 1977 c’est le départ<br />

pour le Cameroun. Pendant sept années,<br />

ils ont travaillé ensemble dans la maison<br />

d’Edition de l’Imprimerie <strong>Adventiste</strong> IMA à<br />

Yaoundé.<br />

En 1984, ils sont retournés définitivement<br />

en Suisse et ont travaillé pendant onze<br />

ans à la Clinique de la Lignière à Gland.<br />

En 1995, ils partent pour l’EMS d’Oertlimatt,<br />

où ils s’étaient rencontrés en 1961.<br />

Hansjörg va s’engager pleinement dans sa<br />

tâche en tant que directeur de l’EMS pendant<br />

huit ans, jusqu’à sa retraite en 2004.<br />

Ils commencent leur retraite à Rüfenacht<br />

BE, et à partir de septembre 2011 dans l’un<br />

des appartements pour personnes âgées<br />

d’Oertlimatt. Merci à tous ceux qui ont<br />

accompagné Hansjörg !<br />

Sergio Catanzaro<br />

Lundi 21 janvier <strong>2019</strong> nous avons célébré<br />

les funérailles de Sergio Catanzaro.<br />

Notre frère en Christ s’est endormi<br />

après une lutte ardue contre la maladie.<br />

Luisa, son épouse, la famille et plusieurs<br />

membres de l’église l’ont accompagné sur<br />

ce chemin difficile.<br />

Sergio était une personne discrète et<br />

travaillait en coulisses. Son dévouement<br />

pour l’église était précieux. Son habilité<br />

à travailler avec ses mains a été d’une<br />

grande aide.<br />

<strong>Mai</strong>ntenant que nous nous réunissons<br />

dans la nouvelle église de Losone, tout<br />

nous rappelle Sergio. En effet, c’est lui,<br />

inlassable, qui a monté et installé beaucoup<br />

de choses dans ces locaux.<br />

Sergio a accepté Jésus comme son sauveur<br />

alors nous avons cette magnifique<br />

espérance de le revoir quand Jésus<br />

reviendra. Et alors nous ne serons plus<br />

séparés.<br />

« <strong>Mai</strong>s grâces soient rendues à Dieu, qui<br />

nous donne la victoire par notre Seigneur<br />

Jésus-Christ ! » Corinthiens 15.57<br />

« Remets ta vie au Seigneur, compte sur<br />

lui, et il fera le nécessaire. » Psaume 37.5<br />

12 13


10 personnages bibliques<br />

ayant un frère<br />

ou une sœur célèbres<br />

Nathan<br />

Madian<br />

Archélaos<br />

Dina<br />

Portant le même nom que le prophète de<br />

l'Ancien Testament, le troisième fils du roi<br />

David et de Bethsabée avait plusieurs<br />

frères plus jeunes, et un frère aîné<br />

Salomon, qui allait devenir roi d'Israël et<br />

l’homme le plus sage sur terre (Lire 2<br />

Samuel 5.14).<br />

Raddaï<br />

Le syndrome de l'enfant du milieu aurait<br />

affecté le pauvre Raddaï : il avait quatre<br />

frères aînés, deux jeunes frères et<br />

plusieurs sœurs (on ne sait pas si elles<br />

étaient plus ou moins âgées). Le dernier<br />

à se joindre à la famille, cependant, fut<br />

le bébé David, qui allait devenir roi<br />

d'Israël (1 Chroniques 2.14).<br />

Marie<br />

ou Miriam<br />

Fille d'Amram et de Yokébed et sœur d'Aaron,<br />

Marie est surtout connue pour avoir veillé sur<br />

son autre frère, Moïse, alors qu'il flottait sur le<br />

Nil dans un panier. Il est celui qui a conduit les<br />

Israélites hors d'Egypte (Nombres 26.59).<br />

Vous connaissez ce nom ? Moïse finit par<br />

s'établir dans le pays de Madian, où il<br />

rencontra sa femme Séphora. <strong>Mai</strong>s de<br />

nombreuses années auparavant, Madiân est<br />

le nom du fils qu’Abraham, son père, avait<br />

envoyé coloniser la région. La mère de<br />

Madiân était la seconde femme d'Abraham,<br />

Qetoura, ce qui fait donc de lui le demi-frère<br />

d'Isaac et d'Ismaël (Genèse 25.2).<br />

José<br />

Également frère de Jacques, Judas, Simon et de<br />

plusieurs sœurs, José (que l'on désigne dans<br />

certaines traductions par son nom hébreu,<br />

Joseph) avait le frère le plus célèbre du monde :<br />

Jésus- Christ (Marc 6.3).<br />

Dirigeant politique en Samarie, en<br />

Judée et en Idumée pendant neuf ans,<br />

Archélaos n'avait malheureusement<br />

pas le frère le meilleur. Celui-ci,<br />

Hérode Antipas, voulait faire tuer<br />

Jésus, comme il l'avait fait pour Jean le<br />

Baptiste (Matthieu 2.22).<br />

Lahmi<br />

On ne sait pas grand-chose sur ce<br />

philistin géant, si ce n'est qu'il a été<br />

abattu au combat, tout comme son<br />

frère Goliath (1 Chroniques 20.5).<br />

Après avoir eu six garçons, Léa a finalement<br />

donné naissance à une petite fille et<br />

l'a appelée Dina. Fille de Jacob, Dina avait<br />

beaucoup de frères, mais aucun aussi<br />

célèbre que Joseph (Genèse 30.21).<br />

Jotam<br />

Vous avez peut-être entendu parler<br />

d'Abimélek, l'homme si déterminé à<br />

devenir roi qu'il massacra 70 de ses<br />

propres frères, tous fils de son père<br />

Yerub-Baal. <strong>Mai</strong>s Jotam, le plus jeune fils,<br />

s'est caché pendant le massacre et a pu<br />

s'échapper peu après (Juges 9.5).<br />

Nahor<br />

et Haran<br />

La Bible mentionne plusieurs interactions<br />

entre ces deux frères et leur troisième<br />

frère Abram. Après la mort de Haran, c'est<br />

Abram qui a élevé Lot, son fils, et quand<br />

Abram a eu besoin d'une épouse pour<br />

son fils Isaac, il a envoyé un messager<br />

chez son frère Nahor (Genèse 11.27).<br />

14<br />

15


TÉMOIGNAGE<br />

Soeur Cristina<br />

QUAND LE TALENT MUSICAL DEVIENT<br />

UNE MISSION DE FOI<br />

L’histoire de Sœur Cristina, de son<br />

vrai nom Cristina Scuccia, ressemble à<br />

l’intrigue d’un film, une histoire inventée<br />

où tout se passe toujours bien. Pourtant,<br />

la jeune Italienne n’a pas eu un parcours<br />

libre d’obstacles. « L’envie de faire de<br />

la musique, de chanter, est<br />

née en moi depuis mon<br />

enfance », a raconté la<br />

jeune religieuse lors<br />

d’une interview.<br />

<strong>Mai</strong>s concilier<br />

cette passion<br />

et ce don avec<br />

sa vocation<br />

religieuse lui<br />

a causé de<br />

nombreux<br />

moments<br />

de conflit et<br />

d’incertitude.<br />

« Pour moi, chanter<br />

est synonyme de<br />

foi », a continué la jeune<br />

femme qui, en plus de ses<br />

engagements qui la propulsent sur<br />

les plus grandes scènes nationales et<br />

internationales, fait également partie<br />

de la chorale de l’église de son ordre.<br />

« <strong>Mai</strong>s il y a eu un moment, en entrant<br />

dans la vie religieuse, où j’ai dû y réfléchir<br />

sérieusement. J’ai choisi de m’unir à<br />

Dieu et de mettre la musique de côté.<br />

J’ai dû me demander si la musique et<br />

la foi pouvaient vivre ensemble. C’était<br />

une question cruciale. Cela n’a pas été<br />

facile. <strong>Mai</strong>ntenant, je sens que je peux<br />

utiliser ma voix pour exprimer exactement<br />

mon amour pour la vie, mon<br />

message de joie ».<br />

En 2007, à 19 ans,<br />

Cristina joue le rôle<br />

d’une religieuse<br />

dans la comédie<br />

musicale « Il<br />

coraggio<br />

di amare »<br />

(Le courage<br />

d’aimer), un rôle<br />

qui changera<br />

sa vie et qui la<br />

poussera à se<br />

poser des questions<br />

sur son avenir, à<br />

chercher le plan de Dieu<br />

pour sa vie.<br />

Au cours des années suivantes, la jeune<br />

femme n’abandonne pas sa passion pour<br />

la musique. Elle cultive ce grand talent<br />

qu’elle a reçu et cherche à le concilier avec<br />

sa foi. En 2012, elle décide de prononcer<br />

ses vœux dans la congrégation des Sœurs<br />

ursulines de la Sainte Famille, et devient<br />

ainsi Sœur Cristina. Elle part au Brésil pour<br />

travailler auprès des enfants pauvres.<br />

« Le Brésil a fait éclater à nouveau la<br />

musique en moi. Je ne pouvais pas la<br />

retenir. Je chantais pour la population<br />

locale et, tout à coup, j’ai compris que la<br />

musique et la foi pouvaient coexister sans<br />

conflit ». Fascinée par la longue tradition<br />

des groupes chrétiens ancrée dans la<br />

culture d’Amérique du Nord et du Sud,<br />

Sœur Cristina s’attache personnellement<br />

à la mission de la musique chrétienne, et<br />

s’engage à changer les choses en Italie<br />

en en Europe. « Parce que l’art<br />

enrichit la foi, sans rien lui<br />

enlever ».<br />

C’est en 2014 que<br />

Sœur Cristina<br />

devient célèbre,<br />

en remportant<br />

la deuxième<br />

édition de<br />

l’émission<br />

de télévision<br />

« The Voice<br />

Italia ». Cela<br />

lui permet de<br />

signer un contrat<br />

avec Universal<br />

Music. Après son<br />

succès inattendu, la<br />

jeune religieuse, souvent mal<br />

comprise, se trouve face à une lutte<br />

ardue, pleine d’obstacles. <strong>Mai</strong>s elle reste<br />

convaincue de son parcours : « Je suis née<br />

avec un don et je sens que j’ai le devoir de<br />

le partager ». Elle sort un premier album<br />

« Sister Cristina », également devenu<br />

célèbre pour la reprise de « Blessed<br />

be your name », du chanteur chrétien<br />

britannique Mat Redman.<br />

Alors qu’elle a renouvelé ses vœux, le<br />

SNEP (Syndicat national de l’édition<br />

phonographique) lui remet le disque<br />

d’or remporté en France, grâce à plus<br />

de 50 000 CD vendus. L’album est<br />

une alternance de chansons, des plus<br />

rapides et rythmées aux plus lentes et<br />

contemplatives. « J’ai choisi les chansons<br />

en fonction de leurs paroles et de leur<br />

signification », a déclaré Sœur Cristina.<br />

« Certaines d’entre elles me semblaient<br />

très chrétiennes, dont « Like a Virgin »,<br />

une réinterprétation du célèbre morceau<br />

de Madonna. Pour plusieurs, cela peut<br />

sembler un choix controversé, mais pour<br />

moi, cette chanson met l’accent sur la<br />

beauté de la transformation de la vie ».<br />

Avec sa musique, la jeune femme<br />

espère pouvoir transmettre<br />

la confiance et l’amour à<br />

la nouvelle génération,<br />

comme ce fut le<br />

cas pour elle. « En<br />

sortant d’un<br />

moment de crise,<br />

Dieu a touché<br />

mon cœur et<br />

m’a rendu la<br />

dignité d’être sa<br />

fille ».<br />

Avec le succès,<br />

viennent aussi<br />

les critiques. En<br />

effet, beaucoup crient<br />

au scandale, l’invitant<br />

à retourner au couvent. Ses<br />

détracteurs affirment qu’une bonne<br />

sœur ne devrait pas faire de musique,<br />

que cela revient à mélanger le sacré et<br />

le profane. Sœur Cristina passe alors par<br />

un grand moment de découragement,<br />

une période où elle s’interroge sur ses<br />

choix, arrivant à se demander si elle est en<br />

train de faire la chose la plus juste. Avec<br />

le temps, elle trouve sa réponse et à ceux<br />

qui voudraient limiter la foi, la critiquant<br />

pour ce qu’elle fait, Sœur Cristina répond<br />

promptement : « <strong>Mai</strong>s où est-il écrit<br />

qu’une religieuse doit rester toujours<br />

dans un couvent ? La foi ne devrait pas<br />

16 17


être ghettoïsée, ce n’est pas un privilège<br />

exclusif. Emmenons-la là où elle n’est<br />

jamais arrivée, en prime time, chez les<br />

gens ».<br />

Infatigable, toujours soucieuse de mettre<br />

à profit son talent, Sœur Cristina a<br />

donc continué à s’engager<br />

dans le domaine<br />

musical. Elle a depuis<br />

enregistré l’album<br />

« Felice » puis le<br />

single « Pose<br />

ta main » (ce<br />

dernier en<br />

collaboration<br />

avec Grégory<br />

Turpin). Avec<br />

cette nouvelle<br />

chanson,<br />

les deux<br />

aimeraient<br />

pouvoir partager<br />

un fort message<br />

spirituel : la<br />

conviction d’être aimé<br />

par un Père d’amour,<br />

qui veut avoir une relation<br />

personnelle avec chacun de nous, qui veut<br />

« poser sa main » sur nous, tout comme le<br />

suggère le titre.<br />

Sœur Cristina se refuse à parler de<br />

« carrière », elle nomme plutôt cela de<br />

« mission particulière à travers laquelle<br />

le Seigneur me conduit dans différentes<br />

parties du monde pour parler de lui ». En<br />

repensant au tremplin qui l’a propulsée<br />

dans le monde de la notoriété, Sœur<br />

Cristina se sent plus forte et plus mûre par<br />

rapport aux années passées. Elle reste très<br />

attachée à la foi et à sa famille religieuse,<br />

qui l’ont « toujours aidée à chercher de la<br />

valeur dans les petites choses ».<br />

Audacieuse sur scène, mais peu sûre d’elle<br />

et pleine de peurs dans les coulisses,<br />

tout comme dans sa vie privée,<br />

Sœur Cristina accorde le<br />

secret de son succès<br />

à la prière. Quand<br />

elle se sent<br />

écrasée par la<br />

présence des<br />

photographes<br />

qui la suivent<br />

partout,<br />

quand<br />

elle lit des<br />

commentaires<br />

négatifs sous<br />

les vidéos de<br />

ses chansons,<br />

quand même<br />

l’affection de ses<br />

consœurs n’arrive pas<br />

à lui redonner la force<br />

nécessaire, elle se réfugie<br />

dans la prière, ce dialogue avec Dieu fait<br />

de questions, de remerciements et de<br />

silences. Et, au final, c’est bien en priant<br />

qu’elle trouve la force de continuer.<br />

La jeune religieuse voudrait aussi être un<br />

modèle pour la nouvelle génération, qui<br />

souvent se perd entre vanités éphémères<br />

et dépendances de toutes sortes. « Je<br />

sais avoir une grande responsabilité et<br />

le devoir de témoigner. Je le fais de bon<br />

gré parce que je suis contente d’avoir<br />

rencontré le Christ et j’aimerais que tout<br />

le monde le rencontre », conclut Sœur<br />

Cristina.<br />

Que l’expérience et le témoignage de<br />

cette jeune religieuse soient un exemple<br />

pour chacun de nous, qu’elle puisse<br />

nous donner le courage et la force pour<br />

répondre à l’appel de Dieu et d’utiliser les<br />

talents qu’il nous a donné.<br />

De ce témoignage hors du commun,<br />

nous pouvons tous en tirer une leçon<br />

personnelle. La Bible affirme que Dieu<br />

donne au moins un don à chacun de<br />

ses enfants. Elle dit aussi que nous en<br />

sommes responsables, ayant le choix de<br />

l’utiliser pour le bien d’autrui ou de le<br />

laisser mourir en nous. Toutefois, nous<br />

ne choisissons pas nos dons, ni où Dieu<br />

veut les faire fructifier. Alors, à l’instar<br />

de Sœur Cristina, écoutons ce que Dieu<br />

met sur notre cœur et notre chemin,<br />

et trouvons en Jésus – par la prière – la<br />

joie de témoigner de la façon qu’Il aura<br />

choisie pour nous. Quel que soit le décor,<br />

quel que soit le public. Dans l’intimité<br />

d’un groupe de maison ou exposé aux<br />

projecteurs de ce monde.<br />

Tiziana Calà<br />

18


FOCUS<br />

David Jennah<br />

VOYAGE D’UNE VIE<br />

DE SERVICE<br />

De l’Île Maurice à la Suisse, du journalisme au pastorat,<br />

du volontariat à la présidence, des succès, des remises en<br />

question... Il partage avec nous son parcours dont nous<br />

avons probablement fait partie, de près ou de loin.<br />

Je suis né à l’Île Maurice, de parents<br />

d’origine indienne, mais ça, vous auriez<br />

pu le deviner rien qu’à ma physionomie.<br />

Ce que vous ne savez peut-être pas c’est<br />

comment je suis arrivé en Suisse.<br />

Ce voyage commence à la préadolescence,<br />

lorsque mes parents,<br />

jusqu’alors hindouistes, découvrent le<br />

message adventiste. Ils sont baptisés et<br />

ont à cœur de partager la Bonne Nouvelle.<br />

Paul était le modèle de mon père. Il avait<br />

l’habitude de parcourir l’île à vélo ou à<br />

motocyclette pour évangéliser, après<br />

ses journées de travail. Ses efforts sont<br />

fructueux, au total ce ne sont pas<br />

moins de 200 personnes converties<br />

par le Saint-Esprit grâce à ses sorties<br />

missionnaires.<br />

Bel exemple, que je suis<br />

de loin. Je suis touché par<br />

son dévouement et sa<br />

foi mais mon rêve à<br />

moi est de devenir<br />

journaliste. Bien<br />

plus réservé<br />

que mon<br />

père, je m’imagine bien mieux protégé<br />

derrière les pages d’un journal à écrire.<br />

Pour autant, ma foi est grandissante et à<br />

17 ans je m‘engage à mon tour avec Jésus<br />

et suis baptisé. Parti en Angleterre pour<br />

faire enfin des études en journalisme, c’est<br />

là que Dieu interrompt le cours de ma vie<br />

pour me proposer un autre chemin, le<br />

pastorat. On dit que Dieu frappe à la porte<br />

de nos cœurs et c’est vrai.<br />

<strong>Mai</strong>s dans ce cas précis, Il<br />

est carrément entré par<br />

effraction, faisant voler<br />

en éclat mes rêves<br />

d’enfant.<br />

Ainsi à 19 ans, je<br />

prends la direction de<br />

Collonges-sous-Salève,<br />

en France, pour<br />

mes études de<br />

théologie. J’y<br />

passe<br />

4 ans.<br />

Diplômé,<br />

je suis<br />

appelé<br />

à Florence, en Italie, pour être professeur<br />

volontaire pendant un an.<br />

A la fin de cette expérience européenne,<br />

je me dis qu’il est temps de rentrer dans<br />

mon île natale. Alors que je fais mes<br />

valises, je contacte le président de la FSR<br />

à l’époque, pasteur Georges Stéveny, qui<br />

me dit qu’il me cherchait car il voulait me<br />

proposer de m’occuper d’une Eglise en<br />

Suisse. Un engagement en principe de<br />

deux ans. D’abord réticent, je réfléchis<br />

à cette opportunité en Suisse qui peut<br />

s’avérer riche et finis par accepter, toutefois<br />

toujours déterminé à rentrer au pays<br />

quelques mois plus tard. L’Île<br />

Maurice est patiente<br />

car les deux ans se<br />

sont transformés<br />

aujourd’hui en<br />

presque 4<br />

décennies! Voilà<br />

comment je<br />

suis arrivé en<br />

Suisse, qui<br />

est devenue<br />

mon pays. J’y<br />

ai construit ma<br />

vie, ma famille,<br />

j’y ai étudié –<br />

notamment la<br />

politique sociale à<br />

Genève - et au final<br />

y ai passé bien plus<br />

d’années que dans mon<br />

pays d’origine et je suis fier<br />

d’avoir un passeport frappé de la croix<br />

blanche.<br />

Mon parcours pastoral commence d’abord<br />

à Gland auprès des jeunes, puis dans l’Arc<br />

Jurassien pour mon stage pastoral avec<br />

le pasteur Gilbert Dewinter. Nous étions<br />

responsables de trois Eglises : Bienne,<br />

Delémont et Tramelan qui, à l’époque,<br />

comptait encore une communauté. J’ai<br />

passé de nombreuses années dans cette<br />

région où j’ai été reçu avec beaucoup de<br />

fraternité et de gentillesse. J’y ai travaillé<br />

avec énormément de plaisir. Mes premiers<br />

pas dans le ministère pastoral ont été<br />

heureux et bénis notamment grâce à ces<br />

communautés de l’Arc Jurassien.<br />

Malgré tout, je fais une pause de quatre<br />

ans pour travailler dans le social dans le<br />

canton du Jura. Ce fut une autre belle et<br />

riche expérience.<br />

J’ai ensuite été affecté aux Eglises de<br />

Clarens et de Renens dans le canton de<br />

Vaud, pendant deux ans, pour finalement<br />

être nommé à la Fédération.<br />

En 2007, j’assume l’administration de<br />

la Fédération. Ce vote de confiance<br />

est renouvelé en 2011 et en 2015.<br />

Cette année <strong>2019</strong> est synonyme de<br />

changement autant pour moi<br />

que pour la FSRT, car j’ai<br />

décidé de m’investir<br />

autrement dans la<br />

mission. Ce sont<br />

donc au total 12<br />

années en tant que<br />

président de la<br />

FSRT, dont 6 ans<br />

simultanés en tant<br />

que président de<br />

l’Union suisse. Un<br />

chiffre conséquent,<br />

un chiffre significatif<br />

pour les chrétiens<br />

et qui même pour<br />

le monde contient<br />

une représentation bien<br />

particulière, celle de l’achevé, la<br />

fin d'un cycle. Tout un symbole !<br />

Alors j’aime regarder en arrière et me<br />

souvenir des bons moments, le plus<br />

beau étant d’être au service de l’Eglise,<br />

que ce soit par téléphone ou de vive<br />

voix lors de mes visites chaque sabbat<br />

pour accompagner et encourager les<br />

communautés et leurs membres. Je me<br />

souviens en particulier de ces cérémonies<br />

baptismales, de ces personnes qui<br />

s’avançaient pour s’engager pour Christ.<br />

Quelle émotion éprouvée auprès de nos<br />

jeunes ! En fait, l’Eglise a été une véritable<br />

matrice pour moi.<br />

20<br />

21


Ces échanges cœur à cœur, comme je les<br />

appelle, ont été souvent source de joie<br />

mais m’ont aussi amené à des remises en<br />

question parfois.<br />

Loin d’être un point négatif, celles-ci sont<br />

au contraire absolument nécessaires. En<br />

tant qu’administrateur, elles permettent<br />

de progresser individuellement et de faire<br />

progresser l’Eglise. Personnellement, à<br />

travers elles j’ai appris et grandi. D’une<br />

certaine manière, elles ont participé à la<br />

mise en place de projets tels que l’Eglise<br />

VIVO, les camps d’évangélisation pour<br />

jeunes Mission Caleb, la création de<br />

groupes de maison, ainsi que l’implantation<br />

de nouvelles Eglises. L’évangélisation a<br />

été au cœur de mes priorités ces douze<br />

ans et je suis très heureux de compter<br />

plusieurs nouvelles communautés venues<br />

enrichir la FSRT : Meyrin, VIVO, le groupe<br />

luso-hispanique de Neuchâtel, les groupes<br />

lusophone et anglophone de Lausanne,<br />

Arbedo e Cadempino au Tessin, le groupe<br />

russophone à Bienne, et prochainement<br />

encore le groupe philippin et le projet<br />

d’une deuxième Eglise lusophone à<br />

Genève. Cela correspond tout à fait à ma<br />

vision du ministère pastoral depuis le<br />

début, qui répond à l’ordre de mission de<br />

Jésus « Allez et faites de toutes les nations<br />

des disciples ».<br />

J’avais encore d’autres projets mais tous<br />

n’ont pas pu se réaliser. Cela fait partie des<br />

« regrets ». Malgré tout, l’Eglise a connu<br />

une croissance ces dernières années et j’ai<br />

bon espoir que cela continuera.<br />

Même si la fin d’un cycle s’annonce avec<br />

les votes de la prochaine assemblée<br />

administrative, la mission reste la même<br />

pour la nouvelle équipe : partager le<br />

message de Jésus. Si j’avais humblement<br />

un conseil à laisser à cette nouvelle<br />

équipe, ce serait de garder le cap. L’Eglise<br />

adventiste doit continuer à être une Eglise<br />

cohérente, avec un message pertinent, une<br />

Eglise ouverte, accueillante, intelligente,<br />

où la Parole de Dieu est le moteur. D’autre<br />

part, l’Eglise ne doit pas oublier qu’elle a<br />

été appelée à partager l’Evangile et pour<br />

cela il faut des bras animés par le Saint-<br />

Esprit pour toucher nos contemporains.<br />

A l’ère d’internet, les choses vont vite et<br />

il faut pouvoir s’adapter. Là aussi réside<br />

la pertinence d’une Eglise, même si cela<br />

peut déstabiliser certains. D’où cet appel à<br />

l’unité et à la bienveillance au sein de nos<br />

communautés. Je prie pour cela.<br />

Il faut savoir que cette mission n’est<br />

réalisable qu’en équipe. Et je tiens à<br />

remercier celle avec qui j’ai travaillé, qui a<br />

rendu possibles tous ces projets. Je pense<br />

aussi au comité directeur, aux Eglises<br />

et au soutien des membres. À<br />

mes collègues pasteurs qui ont<br />

oeuvré à mes côtés. Je pense<br />

également à ma famille sans<br />

qui je n’aurais pas tenu tout ce<br />

temps. Je remercie vraiment<br />

le Seigneur de m’avoir donné<br />

d’abord une épouse mais aussi<br />

des enfants attachés à la Parole<br />

et à la mission, disponibles,<br />

compréhensifs face à toutes mes<br />

absences.<br />

Je remercie aussi toute cette<br />

Eglise que j’aime pour son<br />

soutien face à la mauvaise<br />

nouvelle touchant une de mes<br />

filles malade. Un diagnostic<br />

difficile à accepter, mais notre<br />

famille ressent cet élan de<br />

sympathie de la part de cette<br />

belle famille spirituelle qui nous<br />

entoure et nous fait avancer<br />

malgré tout.<br />

Tout cela ressemble à des adieux,<br />

à la fin d’un voyage, pourtant le<br />

périple du jeune Mauricien qui<br />

a commencé à son baptême ne<br />

s’arrête pas là. Je continuerai à<br />

être au service de la Fédération,<br />

en attendant la plus fabuleuse<br />

des destinations, le Ciel, dans la<br />

meilleure des compagnies, celle<br />

de Jésus. Et avec vous tous, c’est<br />

mon souhait.<br />

David Jennah<br />

La FSRT remercie David Jennah pour son engagement et son<br />

dévouement tout au long de ces douze années de service. Le fruit de ce<br />

travail sera encore visible longtemps en Suisse, et pour l’éternité dans<br />

le royaume éternel.<br />

De manière toute particulière, <strong>Adventiste</strong> <strong>Magazin</strong>e est également<br />

reconnaissant car son existence a été rendue possible grâce à la<br />

Fédération et au soutien particulier de David Jennah.<br />

Que Dieu continue de bénir David et sa famille.<br />

22<br />

23


S U I S S E<br />

La famille Ribeiro Marques s’est agrandie. Très attendue,<br />

Alicia risquait d’arriver un peu en avance. <strong>Mai</strong>s elle a<br />

finalement pris son temps et est née le 16 février <strong>2019</strong> à 8h35,<br />

pour le grand soulagement de ses parents, Ednira et Nilson.<br />

Elle a également été accueillie par Eimily qui répète, très fière<br />

et à quiconque s’approche d’elle, qu’elle a « une petite sœur qui<br />

est encore un bébé et qui s’appelle Alicia ». La joie est à son<br />

comble ! Et nous nous réjouissons avec cette famille. Bienvenue<br />

petite Alicia, sois bénie.<br />

Vous faites partie d'une église FSRT et vous venez tout juste d’agrandir la famille ? Pour annoncer<br />

la bonne nouvelle dans notre revue, envoyez les informations (nom du bébé, celui des parents,<br />

date de naissance et photo) à contact@adventistemagazine.com<br />

- CONVOCATION -<br />

La 64 ème assemblée générale ordinaire<br />

de la Fédération de la Suisse romande et du Tessin (FSRT)<br />

se tiendra du jeudi 30 mai <strong>2019</strong> à 9 h au vendredi 31 mai <strong>2019</strong> à 17 h.<br />

Celle-ci est réservée aux employés de la FSRT et aux délégués de leur église.<br />

Cette session administrative sera suivie de l’assemblée spirituelle<br />

le samedi 1 er juin <strong>2019</strong> au théâtre de Beaulieu à Lausanne.<br />

Toutes les églises de la FSRT y sont cordialement invitées.<br />

David N. Jennah, président FSRT<br />

Fédération des églises <strong>Adventiste</strong>s du Septième Jour de la Suisse romande et du Tessin<br />

À la recherche d’un père<br />

Baptême de Silvia à Neuchâtel<br />

Pourquoi les autres filles de l’école ont-elles un<br />

papa à la maison et pas moi ? Pourquoi dois-je<br />

vivre de maison en maison chez mes oncles et<br />

tantes ? Pourquoi suis-je régulièrement loin de<br />

ma maman ?<br />

Fille unique d’une athlète qui a vécu un amour<br />

sans retour avec un homme qui n’a pas voulu<br />

assumer leur enfant, Silvia n’a pas eu une enfance<br />

facile. Quelques années après sa<br />

naissance, sa maman reprend les<br />

entraînements sportifs de haut<br />

niveau et elle doit le faire loin<br />

de la maison pour subvenir<br />

à leurs besoins financiers. À<br />

cause de cela Silvia change<br />

régulièrement de foyer, d’année<br />

en année elle se « balade<br />

» et fait la tournée des<br />

familles. Malgré une éducation<br />

bridée, elle s’en sort tant bien que<br />

mal.<br />

Une fois plus grande, avec comme seul<br />

exemple sa mère, elle décide aussi de devenir<br />

athlète professionnelle dans son pays, le Brésil.<br />

<strong>Mai</strong>s les comparaisons avec le haut niveau de<br />

sa mère l’agacent très vite. De plus, l’absence<br />

d’un père rend les choses toujours plus difficiles.<br />

« Pourquoi ne cherche-t-il pas à me<br />

connaître ? » se demande-t-elle souvent.<br />

En pleine adolescence les premiers amours<br />

arrivent et, fondamentalement en quête<br />

d’un modèle masculin dans sa vie, elle se<br />

lie d’amour très tôt. À seulement 16 ans la<br />

voilà mariée et enceinte. Elle ne comprend<br />

pas ce que lui arrive. Le petit Lucas pointe le<br />

petit bout de son nez pour sa plus grande<br />

joie et son inquiétude aussi. La situation de<br />

jeunes parents à laquelle font face ces deux<br />

adolescents n’est pas simple. Et comme une<br />

partie de la famille de son mari vit en Suisse,<br />

ils débarquent en terres helvètes en plein<br />

hiver 2006/07 dans l’espoir de s’en sortir. Sacré<br />

défi d’être migrants dans de telles<br />

circonstances. Nouvelle langue,<br />

nouvelle culture, le froid, être<br />

femme et maman avant<br />

18 ans… Et au milieu de<br />

tout cela, elle se demande<br />

encore : « Pourquoi mon<br />

père ne cherche-t-il pas à<br />

me connaître ? »<br />

Dans un mélange d’immaturité,<br />

d’insouciance et avec beaucoup<br />

de courage, elle avance tant<br />

bien que mal. Une nouvelle grossesse<br />

à 18 ans vient ajouter de la difficulté à cette<br />

situation déjà bien compliquée. Malgré tout,<br />

l’arrivée du petit Guilherme la rend encore plus<br />

tenace. Elle a grandi, non seulement physiquement,<br />

mais surtout dans sa tête. Elle commence<br />

à prendre du recul et se rend compte<br />

d’une chose : il existe un vide dans la vie. Elle<br />

n’est jamais en paix. Même son mari, sa famille,<br />

ses amis et les fêtes qu’elle fréquente pour se<br />

distraire ne suffisent plus à calmer son esprit.<br />

<strong>Mai</strong>s le coup le plus dur de sa vie est encore à<br />

venir. Elle remarque que Lucas présente un dé-<br />

24<br />

25


veloppement trop lent, différent des autres enfants.<br />

Elle est inquiète. Et finalement, aux trois<br />

ans de l’enfant, le diagnostic tombe. Lucas est<br />

autiste. À 19 ans, mariée, deux enfants, loin de<br />

son pays et sa culture, la voilà face à un nouveau<br />

défi de taille. C’est un énorme choc. Elle<br />

réalise que la vie peut être encore plus dure<br />

que ce qu’elle est déjà. Des questionnements<br />

fusent : pourquoi cela m’arrive-t-il ? Pourquoi<br />

dois-je vivre toutes ces choses si dures si tôt<br />

dans la vie ? Et bien sûr… « Pourquoi mon père<br />

ne cherche-t-il pas à me connaître ? »<br />

L’autisme de son fils change profondément<br />

Silvia. Forcée par la vie, elle prend en peu de<br />

temps des galons qui forgent sa vision du<br />

monde et de la vie. Elle est<br />

décidée à s’en sortir. Elle veut<br />

aider fils de toutes ses forces,<br />

pour cela elle va étudier pour<br />

avoir une profession, et son<br />

père ? Elle n’a plus le temps<br />

de penser à cela. Elle décide<br />

de l’oublier. Au milieu de tout<br />

cela, sa relation amoureuse<br />

ne fonctionne plus. Trop<br />

d’incompréhensions et un<br />

manque de réalisme. La passion<br />

de jeunesse s’évapore et<br />

le couple finit par divorcer.<br />

Désormais seule en terre étrangère, elle a plus<br />

que jamais besoin de repères. Elle cherche à<br />

quoi s’accrocher. Et surprise ! Grâce au hasard,<br />

à internet et aux réseaux sociaux, elle est retrouvée<br />

par son père. Il lui envoie un premier<br />

message : « bonjour, je suis ton père ». Sa<br />

réponse : « Bonjour. Oui, je sais ». Plus tard<br />

une rencontre est organisée dans un aéroport,<br />

entre deux vols. Enfin elle est face à face avec<br />

son père qu’elle a tant cherché, surtout dans<br />

les moments difficiles. C’est étrange. Après<br />

deux heures ensemble, pas de sentiment particulier.<br />

Cette relation reste en construction.<br />

message différent. Elle étudie la bible avec les<br />

adventistes et sent y avoir trouvé des réponses<br />

et le pardon qu’elle cherchait. Ensemble<br />

elles cherchent sur internet une église et en<br />

trouvent une tout près de chez elle, l’église<br />

luso-hispanique à Neuchâtel.<br />

Les gens lui semblent différents et veut<br />

prendre ses distances. Elle se dit qu’elle est là<br />

juste pour accompagner sa maman. Toutefois,<br />

après une visite des gens de l’église chez elle et<br />

malgré le départ de sa maman, elle continue à<br />

visiter l’église. Elle commence même à étudier<br />

la bible pendant que ses enfants, maintenant<br />

âgés de 8 et 10 ans, entrent dans la troupe<br />

Tisons-Explos.<br />

Et c’est cette nouvelle relation<br />

de foi avec Jésus, affermie au<br />

fil des études de la bible, qui<br />

devient la plus grande et importante<br />

découverte de sa vie. Elle<br />

retrouve son vrai « Père ». Ella<br />

l’a toujours eu à ses côtés en<br />

vrai. Elle découvre que son père<br />

céleste l’aime plus que tout et<br />

trouve une paix jamais connue<br />

auparavant. Désormais une «<br />

force » différente anime sa vie.<br />

Les nouvelles valeurs qu’elles<br />

professent l’aident à changer ses<br />

habitudes et sa vision du monde.<br />

Pour sceller cette nouvelle expérience, Silvia,<br />

une adolescente orpheline de père, mariée,<br />

maman et migrante à 16 ans, et malgré les<br />

difficultés à cause du syndrome du trouble autistique<br />

de son premier enfant, joue un tour à<br />

la vie et retrouve la maison de son Père et ses<br />

autres frères et sœurs. Elle est officiellement<br />

membre de cette famille depuis le 9 février<br />

dernier, quand elle est descendue dans les<br />

eaux du baptême.<br />

Semaine de prière JA <strong>2019</strong> à Genève<br />

Le mois de mars est traditionnellement un<br />

mois dédié mondialement à la jeunesse<br />

de l’Eglise adventiste. C’est là qu’a lieu le<br />

GYD (Global Youth Day, Journée mondiale<br />

de la jeunesse) où les jeunes sont invités<br />

à non pas seulement vivre mais surtout<br />

être le sermon. Cela se traduit par des<br />

actions d’évangélisation dans les rues du<br />

monde entier, sous des formes variées :<br />

distribution de livres chrétiens, free hugs,<br />

chants et mîmes, distribution de ballons<br />

aux enfants, expo-santé, …<br />

<strong>Mai</strong>s mars ce n’est pas que le GYD, c’est<br />

aussi l’occasion d’une semaine de prière<br />

dédiée aux jeunes, comme ce fut le cas<br />

cette année à Genève.<br />

Les jeunes de toutes les églises du bassin<br />

genevois ont été réunis du 17 au 23 mars<br />

autour du thème “Vis ta vie : Et si l’aventure<br />

commençait maintenant ?”. Une question à<br />

laquelle a tenté de répondre Pierrick Avelin,<br />

responsable Compagnons-Jeunes adultes<br />

au niveau fédéral et orateur de la semaine.<br />

A chaque rencontre, les jeunes ont pu<br />

chanter pour exprimer leur amour à Dieu,<br />

prier entre eux et recevoir un message<br />

spirituel. L’objectif de ces méditations était<br />

de faire réfléchir les jeunes sur le but de<br />

leur vie et leur donner envie de s’engager<br />

activement avec Dieu.<br />

Les jeunes ont répondu présent, ce sont<br />

en moyenne 35 jeunes de 13 à 30 ans<br />

de toutes les églises genevoises qui sont<br />

venus chaque soir. Ils ont joué le jeu et<br />

ont été actifs à travers la louange avec<br />

la participation notamment du groupe<br />

Believe de l’église lusophone de Genève,<br />

d’autres ont participé en dessinant des<br />

scènes de la semaine de prière, … Le jour<br />

le plus fréquenté a été bien évidemment le<br />

samedi. Après l’école du sabbat et le culte,<br />

un repas canadien a clôt cette semaine<br />

spéciale dans une grande convivialité.<br />

Pour les organisateurs, cette seconde<br />

édition de semaine de prière JA a été une<br />

réussite et ils envisagent déjà la suite<br />

l’année prochaine, avec le même objectif de<br />

motiver les jeunes à se mettre en marche<br />

pour Jésus.<br />

Bienvenue à la maison Silvia, à toi et tes enfants.<br />

Ton vrai Père t’attendait…<br />

Entre temps, c’est grâce à sa maman qui vient<br />

lui rendre visite en Suisse qu’une « bonne<br />

nouvelle » arrive dans sa vie. Elle entend un<br />

AM<br />

26 27<br />

AM<br />

Le GYD <strong>2019</strong> au Tessin en vidéo :<br />

youtu.be/osrTqbG5dq8


Week-end holistique pour<br />

le groupe anglophone de Vaud<br />

trois messages selon le thème du weekend<br />

“Vivre la vie de plénitude”. S’inspirant<br />

de Actes 2, 44 et 47, il nous a appelés<br />

à nous engager dans la construction<br />

d’une communauté authentique, où la<br />

présence de Dieu est visible par des actes<br />

d’amour, de bienveillance et de partage.<br />

Il a déclaré que le secret pour vivre une<br />

vie de plénitude se trouve dans la vie<br />

communautaire avec l’Esprit comme force<br />

unificatrice de la communauté.<br />

Notre “week-end neige” aux Diablerets,<br />

qui a eu lieu du 18 au 20 janvier <strong>2019</strong>,<br />

a marqué un chapitre très important<br />

dans l’histoire du Groupe <strong>Adventiste</strong><br />

Anglais-Vaud. L’événement a coïncidé avec<br />

l’anniversaire de notre deuxième année<br />

d’existence et un thème approprié “Vivre la<br />

vie en plénitude”.<br />

Le but de cette rencontre était de créer<br />

une atmosphère conviviale où nous<br />

pouvions prier, adorer, mieux nous<br />

connaître et partager un beau moment<br />

ensemble. L’événement aux Diablerets a<br />

réuni au total 54 personnes (adventistes<br />

et visiteurs) de Suisse alémanique et<br />

romande. Le rassemblement a débuté le 18<br />

janvier aux Bosquets, où se sont déroulées<br />

la plupart des activités du week-end. Le<br />

programme comprenait diverses activités,<br />

dont un moment de culte, des séminaires,<br />

des jeux, du karaoké, du temps libre, des<br />

promenades dans la nature, du ski, de la<br />

luge et une soirée pizza. En utilisant une<br />

approche holistique, nos activités ont<br />

été conçues pour répondre aux besoins<br />

physiques, intellectuels, émotionnels et<br />

spirituels des participants.<br />

Le sabbat a été particulièrement spécial,<br />

avec plein d’activités différentes. Pendant<br />

le culte, nous avons eu la chance d’avoir la<br />

présence de plusieurs musiciens d’horizons<br />

différents qui ont interprété des chants<br />

avec des instruments différents et dans des<br />

langues différentes. Les enfants n’ont pas<br />

été laissés de côté, avec un histoire spécial<br />

pour eux pendant le temps d’adoration.<br />

Une entrevue avec notre conférencier et<br />

invité de ce week-end nous a permis de<br />

découvrir son but et sa passion dans la vie.<br />

Tihomir Lazic est professeur au Newbold<br />

College et est spécialisé en ecclésiologie<br />

contemporaine. Il est également directeur<br />

du ministère public sur le campus de<br />

la Division Transeuropéenne de l’Église<br />

<strong>Adventiste</strong> du Septième Jour. Il a délivré<br />

Après le culte et un bon souper, nous<br />

sommes allés nous promener dans les<br />

montagnes. Le but était d’observer la<br />

beauté de la création et de réfléchir aux<br />

merveilles de Dieu. Les scènes fascinantes<br />

des chemins enneigés, des montagnes<br />

et des arbres étaient époustouflantes<br />

– apportant éloges et adoration sur les<br />

lèvres des participants. L’occasion nous<br />

a également permis de partager des<br />

histoires personnelles qui nous ont permis<br />

de mieux nous connaître, à un niveau<br />

plus profond, créant un lien d’amitié et<br />

de communauté authentique entre nous.<br />

Ce bel esprit de communauté et d’amitié<br />

s’est poursuivi tout au long de la soirée<br />

autour d’une pizza party et suivi d’un<br />

rassemblement spontané pour jouer des<br />

instruments, chanter en plusieurs langues<br />

et jouer à divers jeux.<br />

Le dimanche, qui marquait la fin officielle<br />

de notre “week-end neige”, nous sommes<br />

sortis pour nous adonner à diverses<br />

activités sportives comme la luge, le surf<br />

des neiges et le ski.<br />

Bien que nous venions d’horizons, de pays<br />

et de langues différents, nous étions unis.<br />

Beaucoup d’entre nous s’y sont rencontrés<br />

pour la première fois, mais nous nous<br />

sommes sentis proches les uns des autres<br />

et tous membres de la communauté.<br />

Tous, sans exception, ont exprimé leur joie<br />

de participer à un rassemblement aussi<br />

unique et holistique et ont également<br />

partagé leur volonté de répéter cette<br />

rencontre remplie de l’Esprit et centrée sur<br />

la communauté. Par la grâce de Dieu, nous<br />

espérons nous retrouver l’année prochaine<br />

pour une autre rencontre holistique.<br />

AM<br />

28 29


Dieu en Premier – Formation sur la Gestion<br />

Chrétienne de la Vie (GCV)<br />

Nous avons eu la grande joie de nous<br />

retrouver, à plus d’une cinquantaine de<br />

membres et responsables des différentes<br />

Fédérations francophones de notre<br />

territoire, pour un week-end de formation<br />

de la GCV dans un endroit magnifique, au<br />

domaine de Valpré près de Lyon.<br />

Pour la première fois, une rencontre était<br />

organisée par l’Union Franco-Belge et la<br />

Fédération Suisse Romande et du Tessin<br />

autour de la Gestion Chrétienne de la<br />

Vie. Des membres et responsables de ce<br />

département de la GCV étaient venus des<br />

quatre Fédérations : de la Suisse Romande<br />

et du Tessin, de France Nord, de France<br />

Sud et Belgo-Luxembourgeoise.<br />

Aniel Barbe, nouveau directeur adjoint du<br />

ministère GCV à la Conférence Générale,<br />

était l’invité spécial. Cette rencontre avait<br />

pour thème « Dieu en premier ». Le pasteur<br />

Aniel Barbe a grandi à l’Île Maurice mais a<br />

fait ses études de théologie à Collonges.<br />

Il connait donc bien nos territoires. Après<br />

avoir servi dans l’Océan Indien, il a rejoint<br />

la Conférence générale en octobre 2017.<br />

A travers ses interventions dynamiques,<br />

vivantes, il a partagé l’importance de<br />

replacer Dieu en premier dans notre vie<br />

quotidienne.<br />

Définition de la GCV<br />

La Gestion Chrétienne de la Vie est le style de vie<br />

de celui qui accepte Christ comme son sauveur et<br />

son libérateur. Il marche en partenariat avec Dieu,<br />

agissant comme Son représentant dans la gestion<br />

de Ses affaires sur terre.<br />

Ce week-end s’est articulé autour de<br />

moment spirituels très forts, de moments<br />

de partage et de moments de réflexionaction<br />

dans différents ateliers. Ces ateliers<br />

avaient pour thème l’écologisme, la santé,<br />

le temps, l’argent et les dons spirituels.<br />

Durant ceux-ci, les participants ont pu<br />

échanger sur des outils pratiques pour<br />

mieux utiliser et gérer les biens que Dieu<br />

nous confie. Suite à cette formation, du<br />

matériel devrait voir le jour pour aider les<br />

responsables de la GCV de chacune de nos<br />

églises à partager le message.<br />

Un grand merci à tous les animateurs<br />

d’ateliers pour leur préparation et<br />

leurs partages et un grand merci aux<br />

organisateurs qui ont permis que cette<br />

rencontre ait lieu.<br />

Nathalie Wagnon<br />

Responsable GCV de la FSRT<br />

Témoignages<br />

Impressions recueillies par Sylvie Suzanon<br />

Christian, église de Lille : Pour moi la GCV<br />

c’est ce qu’on doit mettre tout en haut, ce<br />

qui doit chapeauter l’ensemble. Tous les<br />

responsables de départements doivent<br />

être imprégnés de la GCV. C’est un style de<br />

vie.<br />

Maryline, église de Franconville : C’était<br />

un week-end riche en apprentissage<br />

spirituel et aussi en pratique. Je n’avais pas<br />

vu la GCV dans cette optique surtout par<br />

rapport au message qu’on a eu sabbat<br />

après-midi sur Babylone et le message<br />

des trois anges. Le Seigneur nous appelle<br />

à travers ce ministère non seulement<br />

pour nous donner à lui mais à partager<br />

toute richesse, qui nous vient de lui, avec<br />

d’autres.<br />

Maritza, église de Lausanne hispanique :<br />

Pourquoi avoir participé au séminaire sur<br />

la gestion chrétienne de la vie ? Si nous<br />

voulons être lumière dans ce monde, nous<br />

devons chaque jour en connaitre plus de<br />

la Parole de Dieu. Avec des thèmes précis,<br />

nous pouvons commencer à changer notre<br />

style de vie. Mes remerciements au groupe<br />

de leaders. Je remercie d’une manière<br />

spéciale les traducteurs pour avoir fait en<br />

sorte que la barrière de la langue ne soit<br />

plus un problème. Pour moi le séminaire a<br />

été un succès et a répondu à mes attentes<br />

car, c’est un outil que l’église met à notre<br />

disposition. Il m’a donné de l’espoir sur le<br />

fait que je suis dans le bon chemin dans la<br />

recherche de la vérité en Christ.<br />

Perpetuo, église de Paris Sud : le texte<br />

de Matthieu 6.33 est fondamental pour la<br />

GCV. Il remet l’église au milieu du village.<br />

« Dieu au centre de tout » ce message<br />

traverse toute notre vie chrétienne auprès<br />

de notre couple, notre famille, notre<br />

communauté.<br />

Roseline, église de Paris Sud : Pour moi<br />

qui découvre la GCV, ce week-end m’a<br />

permis de voir ce que Dieu attend de nous,<br />

de ne pas nous endormir et lui donner<br />

la première place. Par son Esprit, il nous<br />

donne les outils pour œuvrer dans notre<br />

communauté auprès de ceux qui en ont<br />

besoin.<br />

Solange, église de Collonges-sous-<br />

Salève : On a pu comprendre l’importance<br />

de mettre Dieu en premier et de le<br />

maintenir à sa place, parce que c’est ce que<br />

la GCV attend de nous : de placer ce Dieu<br />

d’amour au centre de notre vie. L’atelier sur<br />

les dons et talents m’a permis de réfléchir<br />

en groupe sous l’inspiration de l’Esprit Saint<br />

pour croître ensemble en Christ.<br />

30

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