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SPECIAL BLACK MOUNTAIN 2019

Le Black Mountain Trail du côté de l'organisation !

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Numéro spécial sur le Black Mountain Trail <strong>2019</strong><br />

Photos et vidéos sur<br />

www.runningmag.fr !<br />

www.runningmag.fr<br />

Mensuel N°HS Mars <strong>2019</strong> — 2 €<br />

Le journal des courses, raids, trails et triathlons de votre région<br />

Le Black Mountain Trail <strong>2019</strong> :<br />

Inside BMT !!<br />

Plongez avec nous dans l'organisation de cette épreuve hors-normes !


Le sommaire<br />

<br />

EDITO<br />

Dans les coulisses...<br />

Le 2 mars approche à grand pas et la tension, telle une<br />

veillée de Noël, grimpe dans la Vallée du Thoré...<br />

Les éditions du Black Mountain Trail ® se succèdent<br />

et l’envie de bien accueillir les visiteurs d’un weekend<br />

est toujours là. C’est le moteur de cette grande famille<br />

qui s’est forgée aux rythmes des années autour de cet<br />

événement.<br />

Ce numéro spécial de Running Mag vous permettra de<br />

découvrir une partie des coulisses du «Black» au travers<br />

de ses principaux acteurs : les Bénévoles.<br />

Ce n’est donc plus qu’une histoire de temps avant de<br />

nous retrouver sur les sentiers de la Montagne Noire. Nous<br />

souhaitons par avance la bienvenue à tous les coureurs<br />

et espérons qu’ils trouveront dans l’atmosphère de nos<br />

villages ce bon goût de terroir qui nous est cher.<br />

Philippe Arnaud<br />

Président de "Esprit Montagne Noire"<br />

Nota: L'équipe du Black Mountain Trail nous a accueilli chez elle,<br />

à Saint-Amant Soult pour participer à la fois à la grande réunion des<br />

bénévoles et à la fois à une reconnaissance du parcours que nous<br />

connaissions déjà mais qui a été sublimé par la neige... Merci à tous<br />

les bénévoles de nous avoir accordé quelques minutes et à tous les<br />

autres qui font de ce rendez-vous quelque chose de si convivial et<br />

de si unique. Merci aux organisateurs de nous avoir fait confiance<br />

pour ce numéro un peu à part donc, vous l'aurez compris !<br />

LE SOMMAIRE<br />

La course (P. 4 et 5)<br />

Pendant les mois qui précèdent le Black Mountain Trail, plusieurs<br />

réunions de bénévoles se succèdent à Saint-Amans Soult. C'est l'occasion<br />

de resserrer des liens comme on dit. Plongée de l'autre côté de<br />

l'organisation, dans les coulisses d'une grande épreuve !<br />

Les témoignages (P. 6 à 7)<br />

Nous sommes allés sur le parcours de l'épreuve. Un peu plus d'un mois<br />

avant la date. La neige était tombée en abondance ce qui a rendu notre<br />

progression bien plus rude que prévue.... Mais en tout cas le plaisir était<br />

là aussi car le décor était fabuleux !<br />

La rédaction<br />

Retrouvez toutes les infos, les résultats, les photos<br />

de vos courses sur le site de Running Mag :<br />

www.runningmag.fr<br />

et n’hésitez pas à nous contacter au 0613360887<br />

pour profiter des différentes offres promotionnelles !<br />

Running Mag est édité par<br />

la société RP Presse<br />

au capital de 400 euros<br />

2 Rte de la Balerme<br />

81500 Teulat<br />

Remy : Tél.06 13 36 08 87<br />

et Tél./Fax. 05‐61‐21 47 70<br />

E.Mail: runningmag@sfr.fr<br />

Directeur de la Rédaction : R. Jégard<br />

Gérant de la société : R. Jégard<br />

Ont collaboré à ce numéro :<br />

Thomas - Krys - Rémy<br />

Montage : Rémy<br />

Impression : Occitane Imprimerie<br />

- Avenue Jean Baylet<br />

- 31095 Toulouse Cedex<br />

9 - Tél.: 0562113448 (Ce<br />

journal est imprimé dans<br />

le respect de l'environnement)<br />

N° ISSN : 1626-9500<br />

N° Commission paritaire :<br />

0513K80535<br />

Abonnement 1 an : 19 €<br />

Abonnement de soutien : 76 €<br />

Prix TTC aux taux de 2,10 %


Le BMT<br />

LA REUNION<br />

Les crêpes, les bougnettes<br />

Vendredi 25 janvier. Il ne fait<br />

pas très chaud du côté de<br />

Saint-Amant Soult. A peine une<br />

poignée de degrés en centre<br />

ville. Il est 20h. Avec le vent, le<br />

ressenti est encore moindre.<br />

C’est vrai que nous sommes en<br />

pleine hiver et ici au cœur de la montagne<br />

noire, tout est possible. Les<br />

organisateurs du Black Mountain Trail<br />

se souviennent mieux que quinconque<br />

de cette réalité avec une édition en<br />

2017 qui aura finalement été annulée<br />

au tout dernier moment. La neige était<br />

tellement tombée à quelques heures<br />

du premier départ que même l’arrivée<br />

dans la vallée en devenait difficile<br />

voire impossible…<br />

Bref ce soir, c’est la grande réunion<br />

des bénévoles de la course. A<br />

plus d’un mois de l’épreuve, c’est le<br />

rendez-vous attendu par de nombreux<br />

villageois. Le moment de se retrouver<br />

autour d’une galette des rois et d’un<br />

verre de cidre ou de mousseux. La<br />

salle du Thoré se remplit à vue d’œil.<br />

La réunion débute à 20h30 mais il ne<br />

fait aucun doute que tout le monde<br />

sera là. Peut-être déjà une centaine<br />

de bénévoles. Tous passionnés, tous<br />

prêts à remettre le couvert. Ils attendent<br />

ce moment depuis quelques<br />

mois maintenant. Le Black fait partie<br />

de leur vie. D’ailleurs au premier coup<br />

d’œil, on est frappé par la diversité<br />

des générations. Les jeunes se mélangent<br />

aux plus âgés et tout le monde a<br />

l’air de se connaître, de bien s’entendre.<br />

C’est une force. Philippe Arnaud,<br />

le chef organisateur, explique qu’il y a<br />

en tout 180 personnes concernées par<br />

l’organisation. Mais tous ne sont pas<br />

du village précisément, cela déborde<br />

dans toute la vallée. Demain il ira à<br />

une réunion vers Pradelles justement<br />

pour rencontrer les bénévoles de làbas.<br />

Tout est calé. La machine est en<br />

marche.<br />

Dans cette grande salle où se<br />

déroule aussi, la veille de l’épreuve la<br />

traditionnelle pasta party, des tables<br />

sont positionnées contre les murs et<br />

au-dessus de chacune, il y a un petit<br />

carton avec des indications écrites<br />

dessus en gros. «Repas », « Polos », «<br />

Montagne », « Pasta », « Dossards » et<br />

ainsi de suite. Une dizaine de postes<br />

sont ainsi à pourvoir et chacun après<br />

le discours du président de « Esprit<br />

Montagne Noire » ira s’inscrire où bon<br />

lui semble, selon ses disponibilités et<br />

ses envies aussi.<br />

Mais chut, Philippe prend la parole<br />

et tout le monde se tait. Attentif.<br />

Sérieux. On se croirait dans un amphithéâtre<br />

estudiantin. Il revient ainsi sur<br />

les petits points qui n’ont pas trop<br />

fonctionné l’an passé et appuie aussi<br />

sur ce qui fait la réputation de l’épreuve<br />

au-delà des frontières du Tarn.<br />

Ainsi les ravitos sont souvent mis<br />

en avant. On se souvient tous de cette<br />

petite vidéo (voir ci-contre) prise à la<br />

Cabane des Chasseurs en plein dans<br />

la terrible montée vers le Pic de Nore<br />

où les bénévoles avaient carrément<br />

sortis la broche et faisaient cuire des<br />

saucisses en veux-tu en voilà ! Tout<br />

simplement incroyable. Ce moment<br />

a fait le tour des réseaux sociaux et<br />

ameutait tout la trailosphère !<br />

Mais il y a aussi ces fameuses «<br />

bougnettes », fierté et spécialité locale.<br />

Boule de cou de porc mélangée à<br />

de la farine, de l’œuf et autres ingrédients<br />

magiques. Le genre de truc


Le BMT<br />

<br />

DES BENEVOLES<br />

... et les galettes !<br />

qui colle bien au corps et qui permet<br />

de lutter plus efficacement qu’une<br />

deuxième couche contre les éléments<br />

et la météo. On pense aussi aux<br />

fameuses crêpes (voir également les<br />

vidéos ci-contre), dont on sait qu’une<br />

partie du secret de réalisation réside<br />

dans la quantité de rhum nécessaire.<br />

Peut-être un petit lâcher prise sur ce<br />

coup ? Allez savoir. En tout les 1000<br />

ou 1200 cuites à même le ravito, partent<br />

comme des petits pains. Si l’on<br />

peut dire…<br />

Bien sûr, les bénévoles qui seront<br />

en montagne sur le parcours seront<br />

les plus nombreux. Eux font vraiment<br />

vivre la course, le sourire toujours pas<br />

loin. Il y a même des représentants de<br />

la maison de retraire de Saint-Amant<br />

qui propose à nouveau de prêter main<br />

forte. N’oublions pas qu’avec cette<br />

année 2000 inscrits en tout, c’est la<br />

population du village, tout simplement,<br />

qui est multiplié par deux.<br />

Vers 21h30 déjà, tout le monde se<br />

dirige vers le petit bar improvisé et<br />

chacun refait ainsi le monde un bout<br />

de galette en bouche, en espérant<br />

peut-être trouver la fève, mais en<br />

se remémorant à coup sûr des bons<br />

souvenirs d’une des éditions passées.<br />

Le 2 mars, ce sera une nouvelle page<br />

du Black Mountain Trail qui sera écrite.<br />

Chacun croise les doigts tout de<br />

même pour qu’il n’y a ait pas autant<br />

de neige qu’aujourd’hui. En effet celle-ci<br />

vient de tomber durant toute la<br />

journée et déjà dans les hauteurs du<br />

Pic, on parle de 40 cm… Pour organiser<br />

quelque chose, on l’aura compris,<br />

c’est tout de suite une autre paire de<br />

manches dans ces cas-là… affaire à<br />

suivre, la prochaine réunion de toute<br />

façon aura lieu dans quinze jours…<br />

Rémy Jégard<br />

Ambiance des villages<br />

Philippe revient également sur les<br />

nuitées chez l’habitant. Cela aussi<br />

reste assez rare dans le milieu pour<br />

être signaler. Beaucoup d’autochtones<br />

jouent le jeu et sont prêts à inviter<br />

chez eux et sur place donc des<br />

traileurs qui en auront simplement<br />

faits la demande. Cela permet d’une<br />

part d’éviter quelques tracas de la<br />

route, d’autre part de faire de belles<br />

rencontres parfois et puis surtout de<br />

débourser un peu moins. Bref ils sont<br />

toujours une vingtaine ainsi à ouvrir<br />

leur porte le cœur sur la main.<br />

Mais la réunion touche déjà à sa<br />

fin. Une petite demi-heure rondement<br />

menée. Le tour de tous les points a été<br />

fait. C’est le moment d’aller s’inscrire<br />

à l’une des listes souhaitées. Certains<br />

peuvent même doubler facilement.


Le BMT<br />

LA RECO DANS<br />

"La météo aura<br />

Samedi 26 janvier. Le rendezvous<br />

est fixé à 9h devant la<br />

petite église de Saint-Amant.<br />

Oui, celle-là même qui quelques<br />

mois auparavant a perdu<br />

son clocher suite à un éclair<br />

dévastateur en plein orage. Les<br />

travaux de rénovation sont en<br />

cours.<br />

La météo n’est pas bonne. C’est le<br />

moins que l’on puisse dire. Brouillard,<br />

pluie fine et froid. Quasiment la totale.<br />

Mais nous sommes tout de même une<br />

poignée à avoir gardé suffisamment<br />

de motivation pour tenter de monter<br />

en haut. C’était prévu depuis un<br />

moment. Comme une petite reconnaissance<br />

du parcours du 18km<br />

du Black Mountain Trail. De toutes<br />

façons, il est évident qu’en cette<br />

période de l’année, la météo peut<br />

toujours être pire. On ne peut pas<br />

faire les difficiles.<br />

Aussi pour cette fois, c’est Florian<br />

Beyt qui va nous accompagner. C’est<br />

un peu le guide local. Il connait cette<br />

montagne noire comme sa poche.<br />

Même si il y a quelques années, étant<br />

footballeur de talent, il ne connaissait<br />

pas grand-chose au trail, l’organisation<br />

de l’épreuve tout près de chez lui,<br />

lui a donc inoculé le virus. Aujourd’hui,<br />

il le dit lui-même (voir interview cicontre)<br />

, le trail est devenu sa passion.<br />

C’est lui qui balise le parcours,<br />

ou du moins la grande partie, c’est<br />

lui qui est en quelque sorte le directeur<br />

de course. Et pour l’occasion de<br />

cette petite reco, il a même jalonné<br />

le parcours de quelques traces rouge<br />

sur les arbres. Histoire de ne pas se<br />

perdre.<br />

Après quelques centaines de<br />

mètres sur le bitume pour traverser<br />

le fond du village, nous prenons très<br />

vite le sentier sur notre gauche. La<br />

forêt est déjà là et elle nous protège<br />

d’entrée de la petite pluie du départ.<br />

C’est même agréable.<br />

Pourtant la pente est là aussi. On<br />

est dans le dur sans trop tergiverser.<br />

C’était prévu ainsi. De toute façon, il<br />

faudra se farcir un peu plus de 1000m<br />

de D+. Plein de sentiers et de sentes<br />

se croisent et se recroisent dans cette<br />

portion de forêt. Il faut escalader des<br />

rochers, passer par-dessus des branches<br />

d’arbre. Impossible de trouver le<br />

bon chemin sans guide. C’est ça la<br />

Montagne Noire.<br />

Mais très vite, les premières traces<br />

de blanc apparaissent sous nos pieds.<br />

A peine deux kilomètres de parcourus,<br />

200m de D+ à la louche, et on<br />

passe dans un autre monde. La neige<br />

est là. On arrive au petit endroit appelé<br />

ici « les glaçons ». On comprend<br />

vite pourquoi. La cascade qui coule<br />

au milieu et qui dévale la pente est<br />

entourée de petites stalactites. C’est<br />

magnifique. On s’arrête pour prendre<br />

quelques photos. Il y a déjà une petite<br />

dizaine de centimètres de poudreuse<br />

sous nos pas.<br />

Bientôt la trace semble ne plus faire<br />

de détour, c’est droit dans la pente<br />

et le pourcentage avoisine les 30°.<br />

Mais cela ne dure jamais trop longtemps<br />

toutefois. Pourtant aujourd’hui<br />

avec toute cette neige, cela va nous<br />

sembler beaucoup plus rude que<br />

d’habitude.<br />

Bientôt, les pieds s’enfoncent de<br />

près de trente centimètres. Nous<br />

suivons les petits trous dans la neige<br />

laissés par un unique randonneur<br />

passé sans doute quelques instants


Le BMT<br />

<br />

LA NEIGE<br />

toujours le pouvoir !"<br />

avant nous, mais bientôt on remarque<br />

qu’il a fait demi-tour. Il faut donc<br />

ouvrir « la trace ». Plus question de<br />

courir ici. L’effort est déjà intense,<br />

rien qu’en marchant. Nous parvenons,<br />

non sans mal, à la fameuse cabane<br />

des chasseurs. Celle-là même qui<br />

a été rendu célèbre par un fameux<br />

ravito l’année d’avant. Saucisses<br />

qui grillaient à la plancha, tournedos<br />

à la broche et puis bougnettes à la<br />

volée (voir la vidéo ci-contre). C’est<br />

un endroit mythique désormais du<br />

parcours. Certains s’y attardent plus<br />

que nécessaire.<br />

50 cm de neige !<br />

Quelle ne fut pas notre surprise que<br />

de voir que l’on est attendu. En effet<br />

l’organisateur a réussi à motiver deux<br />

ou trois personnes pour venir ouvrir<br />

la cabane et nous emmener un petit<br />

café chaud et quelques biscuits. Le<br />

paradis ! Le 4x4 prévu n’a pas réussi<br />

à monter mais les quads, eux, passent<br />

partout. Nos hôtes du moment<br />

ont même eu le temps de « lancer »<br />

un petit feu de bois.<br />

Après cet arrêt salvateur, nous<br />

repartons dans la neige. La portion<br />

qui suit est de loin la plus difficile. La<br />

pente est raide pour déboucher sur<br />

la route un peu plus haut mais avec<br />

désormais 40 ou 50 cm de neige,<br />

cela devient vraiment une aventure,<br />

une expédition.<br />

Arrivés ainsi à la route après 2h30<br />

d’ascension, nous nous posons cinq<br />

minutes la question de savoir si cela<br />

vaut le coup de tenter le sommet. Le<br />

Pic de Nore qui culmine à 1211m<br />

d’altitude. Le sommet de la montagne<br />

noire. Car à ce moment-là, on<br />

sait pertinemment que l’on ne sera<br />

plus abritée du vent et que cela va<br />

être une toute autre histoire, même<br />

si les appuis seront aussi plus faciles<br />

avec moins de neige sur le bitume.<br />

Le dernier kilomètre est vraiment<br />

épique. Le grésil est intense et nous<br />

fouette le visage. Nous sommes<br />

emmitouflés dans nos doudounes et<br />

vestes de coureurs. Le vent est plus<br />

que violent avec des rafales constantes<br />

à plus de 100 km/h. Tout juste si<br />

nous tenons debout. Arrivés tout en<br />

faut, on croise des quads qui sont<br />

venus tenter l’aventure aussi. A leur<br />

manière. Ils ne trainent pas. Nous<br />

non plus ! Petite photo souvenir pour<br />

immortaliser les conditions et on<br />

prend déjà le chemin du retour.<br />

L’entre dans la forêt est salvatrice.<br />

Elle nous protège aussitôt. La différence<br />

est flagrante. Il y a plus qu’à se<br />

laisser aller pour regagner le parking<br />

en passant par la Croix de la Roque.<br />

Mais ce n’est pas aussi évident qu’il<br />

n’y parait. Car quand on essaye de «<br />

recourir » un peu, on s’aperçoit bien<br />

vite qu’il faut faire un effort bien plus<br />

important que d’habitude pour lever<br />

les jambes hors de la neige à chaque<br />

foulée. Bref on sera de retour<br />

aux voitures presque quatre heures<br />

après le départ. Un peu avant 13h.<br />

Un peu crevés certes avec les cuissots<br />

qui ont bien chauffé mais surtout<br />

heureux car conscients d’avoir vécu<br />

quelque chose d’unique, de différent<br />

en tout cas.<br />

Quelle seront les conditions météos<br />

le 2 mars prochain, jour de la course<br />

? C’est la question que l’on ne va<br />

cesser de se poser durant tout le<br />

reste de cette journée de reconnaissance.<br />

Forcément !<br />

R.J.


Le BMT<br />

LES COUREURS ONT<br />

"Il faut s'attendre à<br />

barbecue d’anthologie. Je n’en repartirai<br />

jamais … enfin pas à pied.<br />

Pour des raisons diverses et<br />

variées, et à mon grand regret, je n’ai<br />

pas pu faire les autres éditions<br />

2) A mes 2 venues, j’ai pu apprécier<br />

la bonne humeur des organisateurs,<br />

leur envie de bien faire et le<br />

résultat sur le terrain. Y’a vraiment ce<br />

savant mélange d’épreuve conviviale,<br />

sympa, bonne enfant qui tranche<br />

avec la rudesse du parcours et celle<br />

du climat parfois. Le côté pile et face<br />

de la hache en quelque sorte.<br />

Mylène Bacon<br />

1) vous avez déjà participé à une<br />

édition du bmt, racontez nous comment<br />

ça s’est passé ?<br />

Un samedi matin tu approches de<br />

la montagne noire et petit à petit le<br />

ciel se noircit et le thermetre descend.<br />

Ça yest tu arrives au Bmt.<br />

Un départ par vague. J’ai de la<br />

chance de partir dans la numéro 1.<br />

La règle du jeu est simple tu montes<br />

sur 9km et tu redescends. 10mn<br />

après ton départ tu entends la corne<br />

de brume ça veut dire que tu as la<br />

seconde vague à tes trousses. L’ascension<br />

est longue et enneigée on va<br />

se tromper 2-3 fois la neige à masqué<br />

la rubalise. Me voici à l’antenne<br />

dans le froid, le vent, les flocons vite<br />

vite on bascule. Et la je lâche le cerveau<br />

je dévale en boulet de canon. Je<br />

franchis la ligne en 1iere F mais rien<br />

n’ai jouer le classement ne tombera<br />

qu’à la fin. Suspens<br />

2) d’après vous qu’est-ce qui fait la<br />

force de cette épreuve ? Toujours une<br />

météo digne de la montagne qui rend<br />

l’épreuve difficile<br />

Une ambiance de dingue amèné<br />

par des passionnés investis et tout<br />

un village qui se mobilise<br />

3) vous vous y étiez préparé spécialement<br />

?<br />

Au mental<br />

4) si vous deviez donner un conseil<br />

à quelqu’un qui va découvrir la course<br />

pour la première fois?<br />

Oublie que tu as aucune chance<br />

vas y fonce<br />

5) on vous y reverra?<br />

J’aimerais mais ça tombe proche<br />

de l’ecotrail de Paris. Snifff<br />

Nicolas Miquel<br />

1) J‘ai participé aux 2 premières<br />

éditions.<br />

La 1ère édition s’est passé idéalement,<br />

avec un beau soleil (si je vous<br />

jure) et de bonnes sensations. Je<br />

me rappelle avoir avalé le circuit de<br />

50km sans me poser de questions.<br />

C’était la belle époque.<br />

La 2ème édition c’était une autre<br />

histoire, la météo était déjà plus frileuse.<br />

Pourtant j’étais parti comme<br />

en 2015, très bien, puis je ne sais<br />

pas trop ce qui s’est passé, je me<br />

suis emmêlé les pinceaux dans mon<br />

orientation puis aussi dans mes jambes<br />

avec à la clef 2 belles gamelles.<br />

Le circuit avait beaucoup évolué aussi<br />

et s’était durci. Ma 2ème gamelle<br />

vers le km38 (sur les 55 prévus) s’est<br />

passée à quelques encablures d’un<br />

ravito que je n’oublierais jamais, un<br />

festin incroyable. Un vieil abri en<br />

pierre au milieu de la forêt avec un<br />

3) Lors de ma première venue,<br />

j’étais en forme et le circuit était<br />

encore « gentillet », et correspondait<br />

à mes capacités de faire des efforts<br />

sur des distances « marathon ».<br />

Depuis ma deuxième venue, je sais<br />

qu’il faut être armé pour faire le long<br />

parcours (55km très musclé). Il y a<br />

des pourcentages conséquents, des<br />

surfaces de sols loin d’être lisses,<br />

et le circuit s’est rallongé avec peu<br />

de place au répit. Je pense que c’est<br />

une épreuve de montagnards, enfin<br />

de mon point de vue de coureur de<br />

plaine. Bref les cuisses sont vraiment<br />

mises à rudes épreuves.<br />

4) Il faut s’attendre à une épreuve<br />

dure, avoir le bon équipement. Les<br />

alentours du Pic de Nore ne sont<br />

pas les Alpes ou les Pyrénées, mais<br />

peuvent être tout aussi redoutables,<br />

parfois indomptables.<br />

5) Et bien j’ai prévu de revenir cette<br />

année sur un format plus « accessible<br />

» sur le papier, à savoir le 33km …


Le BMT<br />

<br />

LA PAROLE<br />

une épreuve dure !"<br />

mais en répondant à cette interview,<br />

je me rends compte qu’il va falloir que<br />

je mange un peu de dénivelé d’ici là<br />

si je ne veux pas subir totalement la<br />

loi du terrain du BMT. Donc sur ce,<br />

je vous laisse, j’ai quelques côtes à<br />

avaler !<br />

Philippe Genevaux (le coureur au<br />

ukululé)<br />

1) J’ai participé en 2018 à la version<br />

33km du BMT, je devais y venir<br />

avec deux amis que j’ai rencontré sur<br />

le Marathon des Sables (MDS) 2017.<br />

Malheureusement, un des deux n’était<br />

pas en condition mais est venu me<br />

soutenir quand même et l’autre se<br />

mariait le jour même donc pas possible<br />

pour lui ! Cela dit, j’ai rapidement<br />

trouvé des compagnons sur la course<br />

pour discuter, rigoler et profiter des<br />

paysages. En même temps, je reste<br />

un coureur assez atypique car je me<br />

balade avec un ukulélé et je chante<br />

des chansons, ça aide à briser la<br />

glace. D’ailleurs, cela aidait aussi<br />

beaucoup à faire passer les grosses<br />

montées et descentes bien boueuses.<br />

J’avoue que je ne m’attendais pas à<br />

des pentes aussi fortes dans cette<br />

région, c’était dur mais en marchant<br />

vite ça se passait bien ! Quand nous<br />

sommes montés sur le pic de Nore, il<br />

y avait de la neige, c’était magnifique<br />

mais il faisait quand même bien froid<br />

aux pieds! Je ne sais pas en combien<br />

de temps j’ai terminé mais je me rappelle<br />

que j’étais bien boueux en arrivant<br />

et heureux d’avoir bien fini cette<br />

épreuve plus difficile que je n’aurais<br />

cru. Après une bonne douche dans les<br />

vestiaires de rugby, on a tracé avec<br />

mon ami pour aller au mariage de<br />

notre compagnon du MDS !<br />

2) Clairement le plus gros point fort<br />

de la course est son ambiance. Dès<br />

notre arrivée on est très bien accueilli,<br />

les bénévoles sont toujours souriants<br />

et l’organisation au top avec personnellement<br />

aucun couac à noter ! Sur<br />

plusieurs ravitos, on a eu droit aux<br />

grillades, ça faisait le plus grand bien<br />

au moral. Sur le premier, on m’a également<br />

servi un peu gnole, de quoi se<br />

réchauffer le cœur avant de repartir<br />

! Le passage sur le pic de Nore est<br />

aussi un super moment avec une vue<br />

magnifique malgré le vent qui souffle<br />

et le froid du début de mars. Enfin,<br />

le cadeau de départ était super: un<br />

sweat à capuche que je mets régulièrement.<br />

Tout ça pour un prix défiant<br />

toute concurrence et avec un nombre<br />

de participants raisonnable, on est<br />

loin des fameuses courses/usines.<br />

A noter: mention spéciale pour l’option<br />

hébergement chez l’habitant, je<br />

trouve ça génial !<br />

3) Je suis habitué à participer à des<br />

trails voire des ultra trails, la distance<br />

de 33km reste pour moi bien abordable.<br />

Malgré tout, c’était le premier<br />

trail de l’année 2018 pour moi donc je<br />

devais quand même bien me préparer<br />

car le dénivelé n’est pas négligeable !<br />

Et comme je l’ai dit, les pentes m’ont<br />

bien surpris finalement.<br />

4) J’aime souvent dire et me dire<br />

la phrase qui était écrit sur le dossard<br />

d’un trail que j’avais fait dans le<br />

Jura (le Trail des Reculées): «Faites<br />

de votre mieux. N’oubliez pas d’être<br />

heureux et rendez les autres heureux».<br />

Donc il faut profiter à fond de<br />

ce moment avec les autres coureurs<br />

et les bénévoles qui sont très sympa<br />

comme je l’ai déjà dit. Point de vue<br />

technique, comme d’habitude ne pas<br />

partir trop vite car les pentes sont fortes<br />

et le terrain pas toujours facile. Et<br />

mieux vaut prendre des chaussures<br />

avec une bonne accroche, le terrain<br />

peut être bien gras s’il fait un peu<br />

humide.<br />

5) J’ai la chance d’être invité à y<br />

revenir cette année (<strong>2019</strong>) car les<br />

chansons que je chantais avec mon<br />

ukulélé ont eu un certain succès. Il<br />

ne faut pas m’attendre sur le podium<br />

mais j’espère pouvoir apporter autant<br />

de bonne humeur que l’année dernière.<br />

Voire plus, car je me suis lancé<br />

sur le parcours du Coupo Cambo de<br />

55km pour faire durer le plaisir, j’ai<br />

d’ailleurs un peu étoffé mon répertoire.<br />

Et cette fois ci, je pourrai même<br />

rester pour la nuit du trail avec paraît<br />

il une ambiance de feu. J’ai hâte !


10<br />

Le programme<br />

Vendredi 1 Mars :<br />

17h30 à 19h00 Remise des Dossards à La salle de Gassies<br />

19h00 Apéro Veillée Italienne à la Salle du Thoré<br />

20h00 Repas Veillée Italienne<br />

Samedi 2 Mars :<br />

4h45 à 12h00 Remise des dossards à la salle de Gassies<br />

6h00 Départ Coupo Cambo 55km 3600D+<br />

8h00 Départ Black Race 33Km 2100D+<br />

9h30 Départ Rando des Gourmets<br />

9h00 Départ Course des Héros<br />

10h00 à 12h00 Départ des vagues Objectif Nore 18km 1000D+toutes les 10mn<br />

14h00 Remise des récompenses<br />

19h00 Apéro Bandas Nuit du Trail à la Salle du Thoré<br />

20h30 Repas Nuit du Trail & Soirée Dj à la Salle du Thoré


L'invitation 11<br />

nuit du trail<br />

SAMEDI 2 MARS<br />

Pour réchauffer les corps, nous vous servirons une délicieuse Tartiflette qui saura satisfaire<br />

les plus gros appétits ! Les animations et chants des joyeuses tablées seront gage de beaux<br />

souvenirs et contribueront à clôturer à merveille cette journée sportive !<br />

19H APÉRITIF BANDAS 20H30 REPAS 23H30 ET + SOIRÉE DJ<br />

nuit du trail<br />

Nom<br />

Prénom<br />

Adresse<br />

N° téléphone<br />

E-mail<br />

Nuit du trail personnes à 19,00 € = €<br />

Nuit du trail enfants (moins de 12 ans) à 10,00 € = €<br />

Le règlement par chèque à l’ordre de Esprit Montagne Noire<br />

est à adresser avant le 21 février <strong>2019</strong> à<br />

Black Mountain Trail<br />

6 impasse d’Autan<br />

81240 Saint-Amans-Valtoret<br />

*aucune réservation ne seront prise en compte si elle n’est pas accompagnée du chèque de règlement.<br />

Les réservations doivent se faire impérativement avant le 21 février <strong>2019</strong>


0 2 M A R S 2 0 1 9<br />

18 Km • 1000 D+<br />

33 Km • 2100 D+<br />

55 Km • 3600 D+

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