La pâque et le souper du Seigneur
La pâque et le souper du Seigneur Eglise de Dieu (7 ème Jour) CHURCH OF GOD PUBLISHING HOUSE
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<strong>La</strong> <strong>pâque</strong> <strong>et</strong> <strong>le</strong> <strong>souper</strong> <strong>du</strong><br />
<strong>Seigneur</strong><br />
Eglise de Dieu (7 ème Jour)<br />
CHURCH OF GOD PUBLISHING HOUSE
<strong>La</strong> Pâque <strong>et</strong> Le Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong><br />
<strong>La</strong> Pâque<br />
Le Pain sans Levain <strong>et</strong> <strong>le</strong> Fruit de la Vigne<br />
Le Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong><br />
« Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1<br />
Corinthiens 5:7).<br />
Sauf précision, tous <strong>le</strong>s passages tirés des Saintes Écritures sont<br />
extraits de la Version Ostervald révisée édition de 1996.<br />
<strong>La</strong> Pâque est une commémoration dont l’origine remonte au<br />
soir <strong>du</strong> quatorzième jour <strong>du</strong> premier mois <strong>du</strong> ca<strong>le</strong>ndrier<br />
hébreux, au a<strong>le</strong>ntour de minuit, en Égypte.<br />
« Et vous <strong>le</strong> garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, <strong>et</strong> toute<br />
la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre <strong>le</strong>s deux soirs. Et<br />
ils prendront de son sang, <strong>et</strong> <strong>le</strong> m<strong>et</strong>tront sur <strong>le</strong>s deux poteaux, <strong>et</strong> sur<br />
<strong>le</strong> linteau de la porte des maisons où ils <strong>le</strong> mangeront. Et c<strong>et</strong>te nuitlà,<br />
ils en mangeront la chair rôtie au feu; ils la mangeront avec des<br />
pains sans <strong>le</strong>vain <strong>et</strong> des herbes amères. N’en mangez rien à demi<br />
cuit, ni qui ait été bouilli dans l'eau; mais qu’il soit rôti au feu, sa<br />
tête ainsi que ses jambes <strong>et</strong> ses entrail<strong>le</strong>s. Vous n’en laisserez rien de<br />
reste jusqu’au matin; <strong>et</strong> ce qui en restera au matin, vous <strong>le</strong> brû<strong>le</strong>rez<br />
au feu. Et voici comment vous <strong>le</strong> mangerez: vos reins ceints, vos<br />
souliers aux pieds, <strong>et</strong> votre bâton à la main; <strong>et</strong> vous <strong>le</strong> mangerez à la<br />
hâte; c’est la Pâque (passage) de l’Éternel » (Exode 12:6-11).
« Et <strong>le</strong>s enfants d’Israël s’en allèrent, <strong>et</strong> firent comme l’Éternel<br />
l’avait commandé à Moïse <strong>et</strong> à Aaron; ils firent ainsi. Et il arriva<br />
qu’à minuit l’Éternel frappa tout premier-né dans <strong>le</strong> pays d’Égypte,<br />
depuis <strong>le</strong> premier-né de Pharaon, assis sur son trône, jusqu’aux<br />
premiers-nés des captifs qui étaient dans la prison, <strong>et</strong> tous <strong>le</strong>s<br />
premiers-nés des bêtes. Et Pharaon se <strong>le</strong>va de nuit, lui <strong>et</strong> tous ses<br />
serviteurs, <strong>et</strong> tous <strong>le</strong>s Égyptiens; <strong>et</strong> il y eut un grand cri en Égypte,<br />
car il n’y avait point de maison où il n’y eût un mort. Il appela donc<br />
Moïse <strong>et</strong> Aaron, de nuit, <strong>et</strong> <strong>le</strong>ur dit: Levez-vous; sortez <strong>du</strong> milieu de<br />
mon peup<strong>le</strong>, vous <strong>et</strong> <strong>le</strong>s enfants d’Israël; al<strong>le</strong>z, servez l’Éternel,<br />
comme vous l’avez dit […] Et l’Éternel dit à Moïse <strong>et</strong> à Aaron: Voici<br />
l’ordonnance de la Pâque: Nul étranger n’en mangera » (Exode<br />
12:28-31, 43)<br />
Ces passages des Écritures vous sont donnés ici, afin que vous<br />
puissiez vous familiariser avec <strong>le</strong>s paro<strong>le</strong>s prononcées par <strong>le</strong><br />
<strong>Seigneur</strong> Jésus Christ concernant l’observance de la Pâque<br />
chrétienne que, sous la direction de Dieu, il instaura.<br />
L’observance de c<strong>et</strong>te cérémonie diffère de cel<strong>le</strong> des fêtes de la<br />
nation d’Israël. Le peup<strong>le</strong> hébreu célébrait la Pâque chaque<br />
année afin de commémorer sa sortie d’Égypte <strong>et</strong> sa libération<br />
de l’esclavage dont il souffrait en terre d’Égypte. Les fêtes<br />
célébrées par la nation d’Israël ne furent pas pratiquées tant<br />
que <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> hébreu ne fut pas r<strong>et</strong>ourné en Terre Promise.<br />
Cependant, chaque année, pendant <strong>le</strong>s quarante ans de la<br />
traversée <strong>du</strong> désert, <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> d’Israël célébra la Pâque au<br />
quatorzième jour <strong>du</strong> premier mois selon <strong>le</strong> ca<strong>le</strong>ndrier hébreu.<br />
Les autres jours de fête furent donnés au peup<strong>le</strong> hébreu plus<br />
tard. Ils faisaient partie de la Loi de Moïse <strong>et</strong> ne furent<br />
observés que lorsque <strong>le</strong>s Israélites entrèrent en Terre Promise.
« Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera,<br />
comme il l’a dit, vous observerez c<strong>et</strong>te cérémonie » Voir Exode<br />
12:25, 13:11-12; Lévitique 23:10.<br />
« Tu garderas donc c<strong>et</strong>te ordonnance, en sa saison, tous <strong>le</strong>s ans »<br />
(Exode 13:10)<br />
« Le premier mois, <strong>le</strong> quatorzième jour <strong>du</strong> mois, entre <strong>le</strong>s deux soirs,<br />
sera la Pâque de l’Éternel » (Lévitique 23:5).<br />
« L’Éternel parla aussi à Moïse, au désert de Sinaï, au premier mois<br />
de la seconde année après <strong>le</strong>ur sortie <strong>du</strong> pays d’Égypte, en disant:<br />
Que <strong>le</strong>s enfants d’Israël fassent la Pâque au temps fixé. Vous la ferez<br />
au temps fixé, <strong>le</strong> quatorzième jour de ce mois, entre <strong>le</strong>s deux soirs;<br />
vous la ferez selon toutes ses ordonnances <strong>et</strong> selon toutes ses lois.<br />
Moïse parla donc aux enfants d’Israël, Pour qu’ils fissent la Pâque.<br />
Et ils firent la Pâque au premier mois, au quatorzième jour <strong>du</strong> mois,<br />
entre <strong>le</strong>s deux soirs, au désert de Sinaï; <strong>le</strong>s enfants d’Israël firent<br />
selon tout ce que l’Éternel avait commandé à Moïse » (Nombres<br />
9:1-5).<br />
« Observe <strong>le</strong> mois des épis, <strong>et</strong> fais la Pâque à l’Éternel ton Dieu; car<br />
c’est dans <strong>le</strong> mois des épis que l’Éternel ton Dieu t’a fait sortir<br />
d’Égypte, pendant la nuit. Et sacrifie la Pâque à l’Éternel ton Dieu,<br />
<strong>du</strong> gros <strong>et</strong> <strong>du</strong> menu bétail, au lieu que l’Éternel aura choisi pour y<br />
faire habiter son nom […] Mais seu<strong>le</strong>ment au lieu que l’Éternel ton<br />
Dieu aura choisi pour y faire habiter son nom; c’est là que tu<br />
sacrifieras la Pâque, <strong>le</strong> soir, dès que <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il sera couché, au moment<br />
où tu sortis d’Égypte » (Deutéronome 16:1-2, 6).<br />
Notez bien que dans <strong>le</strong>s extraits bibliques mentionnées plus<br />
haut, il en précisé que la Pâque doit être célébrée « en sa<br />
saison » ou « au temps fixé ». Cela nous donne une indication<br />
concernant <strong>le</strong> moment où doit être observée la Pâque <strong>et</strong> donc
<strong>le</strong> Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong>. Examinons ce qui est écrit en Psaume<br />
81:4 ; «Sonnez de la tromp<strong>et</strong>te à la nouvel<strong>le</strong> lune, au temps fixé, au<br />
jour de notre fête » (version Darby). <strong>La</strong> p<strong>le</strong>ine lune constitue <strong>le</strong><br />
« temps fixé ». Nous commençons à compter <strong>le</strong> quatorzième<br />
jour en commençant par <strong>le</strong> premier jour <strong>du</strong> mois d’Abib. Au<br />
quatorzième jour, entre <strong>le</strong>s deux soirs, commence <strong>le</strong> Repas <strong>du</strong><br />
<strong>Seigneur</strong>.<br />
<strong>La</strong> première observance de la Pâque<br />
Nous savons que <strong>le</strong>s enfants d’Israël se trouvaient tous dans<br />
<strong>le</strong>urs maisons lorsqu’ils mangèrent la Pâque, <strong>et</strong>, lorsque l’ange<br />
de la mort passa vers minuit, il <strong>le</strong>ur fut recommandé de ne pas<br />
sortir de chez eux jusqu’au matin. Ainsi, jusqu’au matin,<br />
autrement dit jusqu’à ce que la partie éclairée <strong>du</strong> quatorzième<br />
jour <strong>du</strong> premier mois eut débutée, <strong>le</strong>s Israélites se trouvaient<br />
donc dans <strong>le</strong>urs lieux d’habitation au pays de Gossen (Genèse<br />
45 :10).<br />
« Et <strong>le</strong>s enfants d’Israël partirent de Ramsès pour Succoth, au<br />
nombre d’environ six cent mil<strong>le</strong> hommes de pied, sans <strong>le</strong>s p<strong>et</strong>its<br />
enfants » (Exode 12 :37).<br />
C’est un fait avéré que <strong>le</strong>s enfants d’Israël quittèrent <strong>le</strong>urs<br />
maisons <strong>et</strong> se rassemblèrent à Ramsès avant d’entreprendre<br />
<strong>le</strong>ur voyage en partant de c<strong>et</strong>te vil<strong>le</strong>.<br />
Les enfants d’Israël ont été esclaves pour environ trois cent<br />
ans. Durant ce laps de temps, toutes <strong>le</strong>urs possessions <strong>le</strong>ur<br />
furent r<strong>et</strong>irées. L’Éternel commanda donc à Israël de<br />
dépouil<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s Égyptiens à <strong>le</strong>ur tour <strong>et</strong> de s’emparer de tout ce<br />
qui <strong>le</strong>ur était donnés. Aussitôt que débuta la partie éclairée <strong>du</strong><br />
quatorzième jour, <strong>le</strong>s hébreux se rendirent à Ramsès, la vil<strong>le</strong><br />
où étaient entreposés <strong>le</strong>s trésors d’Égypte (Exode 1:11;12:35-
36). Les Israélites y obtinrent des bijoux d’argent <strong>et</strong> d’or, <strong>et</strong><br />
dépouillèrent <strong>le</strong>s Égyptiens.<br />
« Voici <strong>le</strong>s étapes des enfants d’Israël, qui sortirent <strong>du</strong> pays<br />
d’Égypte, selon <strong>le</strong>urs armées, sous la con<strong>du</strong>ite de Moïse <strong>et</strong> d’Aaron.<br />
Or Moïse écrivit <strong>le</strong>urs marches selon <strong>le</strong>urs étapes, sur <strong>le</strong><br />
commandement de l’Éternel. Voici donc <strong>le</strong>urs étapes, selon <strong>le</strong>urs<br />
marches. Les enfants d’Israël partirent de Ramsès <strong>le</strong> premier mois,<br />
au quinzième jour <strong>du</strong> premier mois, <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain de la Pâque; ils<br />
sortirent à main <strong>le</strong>vée, à la vue de tous <strong>le</strong>s Égyptiens » (Nombres<br />
33 :1-3).<br />
Nous apprenons ici que <strong>le</strong>s hébreux « partirent de Ramsès <strong>le</strong><br />
premier mois, au quinzième jour <strong>du</strong> premier mois, au <strong>le</strong>ndemain de<br />
la Pâque ».<br />
<strong>La</strong> Pâque <strong>et</strong> l’Évangi<strong>le</strong><br />
<strong>La</strong> Pâque est un archétype de Jésus-Christ, « l’agneau de Dieu ».<br />
Voir Jean 1:29; 1 Corinthiens 5:6-7; 1 Pierre 1:18-19. L’agneau<br />
devait être sans défaut <strong>et</strong> sans tache. Pour s’assurer que<br />
l’agneau correspondait à ces critères, il devait être gardé pour<br />
quatre jours (Exode 12:5-6). Nous pouvons y voir l’exemp<strong>le</strong><br />
de notre <strong>Seigneur</strong> Jésus Christ, qui, chaque jour de sa vie<br />
publique, eut à subir l’examen hosti<strong>le</strong> de ses moindres faits <strong>et</strong><br />
gestes. Ce test rigoureux a permis à Jésus de prouver sa<br />
saint<strong>et</strong>é (Luc 11:53-54). L’Agneau de Dieu fut exécuté <strong>le</strong><br />
même jour que l’aurait été l’Agneau Pascal de l’Ancien<br />
Testament selon la loi mosaïque. Nous devons nous<br />
remémorer c<strong>et</strong>te « nuit qu’il [Jésus Christ] fut livré » (1<br />
Corinthiens 11 :23).<br />
Pour commencer, l’ablution des pieds fait partie de la<br />
commémoration <strong>du</strong> Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong>. Cela se fait avant que<br />
ne soit partagé <strong>le</strong>s symbo<strong>le</strong>s représentant <strong>le</strong> corps <strong>et</strong> <strong>le</strong> sang <strong>du</strong>
Christ. Il s’agit de l’ordre dans <strong>le</strong>quel Jésus l’institua lors de<br />
son Dernier Repas (Jean 13:1-17). Jésus lava <strong>le</strong>s pieds des<br />
douze apôtres. Ensuite, Jésus institua <strong>le</strong>s symbo<strong>le</strong>s <strong>du</strong> pain<br />
sans <strong>le</strong>vain <strong>et</strong> <strong>du</strong> fruit de la vigne comme représentant son<br />
corps <strong>et</strong> son sang. En Jean 13: 15-17, Jésus nous rappel<strong>le</strong> que<br />
nous devrions faire comme lui-même a fait. Ainsi, nous<br />
devons continuer à perpétuer la pratique qui fut la sienne.<br />
« N<strong>et</strong>toyez donc <strong>le</strong> vieux <strong>le</strong>vain, afin que vous deveniez une nouvel<strong>le</strong><br />
pâte, comme vous êtes sans <strong>le</strong>vain; car Christ, notre Pâque, a été<br />
immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec <strong>le</strong><br />
vieux <strong>le</strong>vain, ni avec un <strong>le</strong>vain de malice <strong>et</strong> de méchanc<strong>et</strong>é, mais avec<br />
<strong>le</strong>s pains sans <strong>le</strong>vain de la sincérité <strong>et</strong> de la vérité » (1 Corinthiens<br />
5:7-8).<br />
Nous comprenons ici que Christ est notre Pâque, <strong>et</strong> que nous<br />
devons symboliquement manger son corps <strong>et</strong> boire son sang.<br />
« Je suis <strong>le</strong> pain vivant, qui est descen<strong>du</strong> <strong>du</strong> ciel; si quelqu’un mange<br />
de ce pain, il vivra éternel<strong>le</strong>ment; <strong>et</strong> <strong>le</strong> pain que je donnerai, c’est ma<br />
chair. Je la donnerai pour la vie <strong>du</strong> monde. Les Juifs disputaient donc<br />
entre eux, disant: Comment c<strong>et</strong> homme peut-il donner sa chair à<br />
manger? Jésus <strong>le</strong>ur dit: En vérité, en vérité je vous <strong>le</strong> dis: Si vous ne<br />
mangez la chair <strong>du</strong> Fils de l’homme, <strong>et</strong> si vous ne buvez son sang,<br />
vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair<br />
<strong>et</strong> qui boit mon sang, a la vie éternel<strong>le</strong>; <strong>et</strong> je <strong>le</strong> ressusciterai au<br />
dernier jour. Car ma chair est véritab<strong>le</strong>ment une nourriture, <strong>et</strong> mon<br />
sang est véritab<strong>le</strong>ment un breuvage. Celui qui mange ma chair <strong>et</strong> qui<br />
boit mon sang, demeure en moi, <strong>et</strong> moi en lui » (Jean 6:51-56).<br />
Christ est notre Pâque <strong>et</strong> il nous donna, non pas de manière<br />
littéral, mais de manière symbolique, sont corps à manger <strong>et</strong><br />
son sang à boire. Ainsi, il nous est commandé de garder la<br />
Fête. Pour <strong>le</strong>s croyants, <strong>le</strong> pain <strong>et</strong> <strong>le</strong> fruit de la vigne sont
devenus <strong>le</strong>s symbo<strong>le</strong>s <strong>du</strong> corps <strong>et</strong> <strong>du</strong> sang de l’Agneau de<br />
Dieu « qui ôte <strong>le</strong> péché <strong>du</strong> monde » (Jean 1 :29).<br />
« Et comme ils mangeaient, Jésus prit <strong>du</strong> pain, <strong>et</strong> ayant ren<strong>du</strong><br />
grâces, il <strong>le</strong> rompit <strong>et</strong> <strong>le</strong> donna à ses discip<strong>le</strong>s <strong>et</strong> dit: Prenez, mangez,<br />
ceci est mon corps. Ayant aussi pris la coupe <strong>et</strong> ren<strong>du</strong> grâces, il la<br />
<strong>le</strong>ur donna, en disant: Buvez-en tous; Car ceci est mon sang, <strong>le</strong> sang<br />
de la nouvel<strong>le</strong> alliance, qui est répan<strong>du</strong> pour plusieurs, pour la<br />
rémission des péchés. Or, je vous dis que désormais je ne boirai plus<br />
de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je <strong>le</strong> boirai nouveau avec<br />
vous dans <strong>le</strong> royaume de mon Père » (Matthieu 26:26-29).<br />
« Et comme ils mangeaient, Jésus prit <strong>du</strong> pain, <strong>et</strong> ayant ren<strong>du</strong><br />
grâces, il <strong>le</strong> rompit, <strong>et</strong> <strong>le</strong> <strong>le</strong>ur donna, <strong>et</strong> dit: Prenez, mangez, ceci est<br />
mon corps. Ayant aussi pris la coupe <strong>et</strong> ren<strong>du</strong> grâces, il la <strong>le</strong>ur<br />
donna, <strong>et</strong> ils en burent tous. Et il <strong>le</strong>ur dit: Ceci est mon sang, <strong>le</strong> sang<br />
de la nouvel<strong>le</strong> alliance, qui est répan<strong>du</strong> pour plusieurs. Je vous dis en<br />
vérité, que je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour que<br />
je <strong>le</strong> boirai nouveau dans <strong>le</strong> royaume de Dieu. Et après qu’ils eurent<br />
chanté <strong>le</strong> cantique, ils s’en allèrent à la montagne des Oliviers »<br />
(Marc 14:22-26)<br />
« Cependant, <strong>le</strong> jour des pains sans <strong>le</strong>vain arriva, dans <strong>le</strong>quel il<br />
fallait immo<strong>le</strong>r la <strong>pâque</strong>, Et Jésus envoya Pierre <strong>et</strong> Jean, en disant:<br />
Al<strong>le</strong>z nous préparer la <strong>pâque</strong>, afin que nous la mangions […] Et<br />
quand l’heure fut venue, il se mit à tab<strong>le</strong>, <strong>et</strong> <strong>le</strong>s douze apôtres avec<br />
lui. Et il <strong>le</strong>ur dit: J’ai fort désiré de manger c<strong>et</strong>te <strong>pâque</strong> avec vous,<br />
avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus,<br />
jusqu’à ce qu’el<strong>le</strong> soit accomplie dans <strong>le</strong> royaume de Dieu. Et ayant<br />
pris la coupe <strong>et</strong> ren<strong>du</strong> grâces, il dit: Prenez-la, <strong>et</strong> la distribuez entre<br />
vous » (Luc 22 :7-8, 14-17)<br />
Les témoignages que nous offrent Matthieu, Marc <strong>et</strong> Luc<br />
montrent clairement que Jésus partagea ce repas,
originel<strong>le</strong>ment commémoration de l’ancienne Pâque d’Israël,<br />
avec ses discip<strong>le</strong>s au temps fixé par Dieu. <strong>La</strong> même « nuit » où<br />
ils prirent ce repas avec <strong>le</strong> <strong>Seigneur</strong> Jésus Christ, c<strong>et</strong>te même<br />
nuit, il fut trahi <strong>et</strong> livré entre <strong>le</strong>s mains d’hommes pécheurs.<br />
Paul écrit à l’église de Corinthe concernant <strong>le</strong> Repas <strong>du</strong><br />
<strong>Seigneur</strong>, tel que <strong>le</strong>s instructions lui en furent transmises <strong>et</strong> tel<br />
que Jésus commanda à ses discip<strong>le</strong>s de commémorer c<strong>et</strong>te<br />
événement.<br />
« Car pour moi, j’ai reçu <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> ce que je vous ai aussi<br />
enseigné; c’est que <strong>le</strong> <strong>Seigneur</strong> Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit <strong>du</strong><br />
pain; Et ayant ren<strong>du</strong> grâces, il <strong>le</strong> rompit, <strong>et</strong> dit: Prenez, mangez; ceci<br />
est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de<br />
moi » (1 Corinthiens 11:23-24).<br />
Dieu, par l’intermédiaire de Jésus, fit <strong>du</strong> partage de c<strong>et</strong>te<br />
nouvel<strong>le</strong> Pâque un élément essentiel de la vie chrétienne, <strong>et</strong><br />
commanda que nous nous rendions dignes de c<strong>et</strong>te occasion.<br />
« Jésus <strong>le</strong>ur dit: En vérité, en vérité je vous <strong>le</strong> dis: Si vous ne<br />
mangez la chair <strong>du</strong> Fils de l’homme, <strong>et</strong> si vous ne buvez son sang,<br />
vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair<br />
<strong>et</strong> qui boit mon sang, a la vie éternel<strong>le</strong>; <strong>et</strong> je <strong>le</strong> ressusciterai au<br />
dernier jour. Car ma chair est véritab<strong>le</strong>ment une nourriture, <strong>et</strong> mon<br />
sang est véritab<strong>le</strong>ment un breuvage. Celui qui mange ma chair <strong>et</strong> qui<br />
boit mon sang, demeure en moi, <strong>et</strong> moi en lui » (Jean 6:53-56).<br />
« C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe<br />
<strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> indignement, sera coupab<strong>le</strong> envers <strong>le</strong> corps <strong>et</strong> <strong>le</strong> sang <strong>du</strong><br />
<strong>Seigneur</strong>. Que chacun donc s’éprouve soi-même, <strong>et</strong> qu’ainsi il mange<br />
de ce pain <strong>et</strong> boive de c<strong>et</strong>te coupe » (1 Corinthiens 11:27-28).<br />
Il est fait référence au Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> à trois reprises dans<br />
<strong>le</strong>s Évangi<strong>le</strong>s synoptiques, puis ensuite dans la l<strong>et</strong>tre de Paul
en 1 Corinthiens 11:23-24. Il est important de noter que ce<br />
passage en Corinthiens fut écrit avant même que <strong>le</strong>s Évangi<strong>le</strong>s<br />
ne furent transcrits. Il s’agit d’une révélation de Jésus Christ<br />
qui fut premièrement transmis par Paul. Il ne s’agit pas d’un<br />
sacrement ou d’un sacrifice, c<strong>et</strong>te cérémonie est tout<br />
simp<strong>le</strong>ment appelée <strong>le</strong> « Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> ». C<strong>et</strong>te cérémonie<br />
est une commémoration de la mort de Jésus Christ <strong>et</strong> une<br />
proclamation symbolisant littéra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> corps sacrifié <strong>et</strong> <strong>le</strong><br />
sang versé <strong>du</strong> Messie. Il s’agit d’une commémoration où se<br />
côtoient <strong>le</strong> souvenir <strong>et</strong> l’espérance. Nous nous souvenons alors<br />
de la vie que Jésus Christ offrit en toute liberté pour nous.<br />
Nous manifestons éga<strong>le</strong>ment notre espérance dans <strong>le</strong> r<strong>et</strong>our<br />
<strong>du</strong> Messie <strong>et</strong> en son règne ultime.<br />
Paul nous prévient de ne pas manger <strong>et</strong> de boire de ces<br />
emblèmes de manière indigne. Nul n’est réel<strong>le</strong>ment digne de<br />
ce que Jésus, l’Agneau, a accompli pour Dieu. Cependant, par<br />
<strong>le</strong> biais de l’amour de Christ <strong>et</strong> de son sacrifice expiatoire nous<br />
sommes dignes de prendre part au partage de ces emblèmes.<br />
Si nous partageons ce Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> de manière<br />
dégradante, ou si encore nous jugeons que nos pensées ou nos<br />
attitudes ne sont pas dignes d’un discip<strong>le</strong> de Christ, nous<br />
devrions abandonner de tel<strong>le</strong>s con<strong>du</strong>ites. Si nous persistons<br />
dans notre orgueil, dans notre égoïsme, dans notre mépris visà-vis<br />
des autres, si nous n’avons pas d’amour en nous, tout<br />
cela constitue des péchés dont nous devons nous débarrasser.<br />
Il s’agit <strong>du</strong> <strong>le</strong>vain dont nous devons nous défaire. Il ne doit y<br />
avoir nul <strong>le</strong>vain à la tab<strong>le</strong> <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong>. Une attitude<br />
indivi<strong>du</strong>aliste constitue une violation même de ce Repas, qui<br />
est avant tout un instant de partage. Premièrement, nous nous<br />
humilions nous-mêmes avec nos frères <strong>et</strong> sœurs, puis ensuite,<br />
nous nous revigorons par <strong>le</strong> partage des emblèmes<br />
représentant <strong>le</strong> corps <strong>et</strong> <strong>le</strong> sang <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> Jésus Christ.
Partager ces emblèmes n’est pas un acte entre Jésus <strong>et</strong> nous,<br />
mais entre un enfant de Dieu <strong>et</strong> d’autres enfants de Dieu. Si<br />
nous essayons de prendre part à ces symbo<strong>le</strong>s représentant<br />
Christ sans égard pour notre frère, nous mangeons <strong>et</strong> buvons<br />
à notre propre condamnation, puisque nous n’avons nul<br />
discernement pour <strong>le</strong> corps <strong>du</strong> Christ.<br />
Le concept d’Agneau de Dieu constitue l’une des grandes<br />
<strong>le</strong>çons <strong>du</strong> livre de l’Apocalypse. Dans ce livre, Jésus-Christ est<br />
désigné comme étant l’Agneau à au moins vingt-neuf reprises.<br />
Il y a une raison pour cela. L’apôtre Jean s’efforce de<br />
démontrer combien notre Sauveur est important <strong>et</strong> combien <strong>le</strong><br />
Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> l’est éga<strong>le</strong>ment par respect pour l’Agneau<br />
de Dieu. Il s’applique à souligner la nécessité pour chaque<br />
croyant d’appliquer <strong>le</strong> sang de l’Agneau à sa propre vie. Jean<br />
utilise ce mot si souvent <strong>et</strong> de tel<strong>le</strong> manière que nous avons<br />
une conception autre de Jésus Christ, celui qui donna Son<br />
Corps <strong>et</strong> Son Sang pour <strong>le</strong> salut de l’humanité. Il s’agit d’un<br />
acte so<strong>le</strong>nnel <strong>et</strong> celui qui prend part aux emblèmes de<br />
l’Agneau aura en lui la vie éternel<strong>le</strong>.<br />
Pour c<strong>et</strong>te raison, l’image <strong>du</strong> sacrifice de Christ ne doit jamais<br />
être oubliée ou effacée. Même aux cieux, c<strong>et</strong>te image demeure<br />
visib<strong>le</strong> en tout lieu. Il s’agit de l’image de la dou<strong>le</strong>ur, <strong>du</strong><br />
tourment, de la honte <strong>et</strong> de l’humiliation : la mort <strong>et</strong> <strong>le</strong> poteau<br />
de supplice par <strong>le</strong>squels l’Agneau de Dieu constitua <strong>le</strong><br />
sacrifice parfait pour <strong>le</strong> péché de l’humanité.<br />
Souvenez-vous de vous réunir avec c<strong>et</strong> Agneau de Dieu<br />
merveil<strong>le</strong>ux, la nuit même où il fut trahi. Il s’agit d’une soirée<br />
que nous nous devons de commémorer! Ainsi donc, « N<strong>et</strong>toyez<br />
donc <strong>le</strong> vieux <strong>le</strong>vain, afin que vous deveniez une nouvel<strong>le</strong> pâte » (1<br />
Corinthiens 5:7). Venez <strong>et</strong> dînons, <strong>le</strong> Maître appel<strong>le</strong>.
Ainsi, nous devons suivre l’exemp<strong>le</strong> qui nous fut donné par<br />
Jésus. Lorsque nous nous rassemblons au quatorzième jour <strong>du</strong><br />
premier mois d’Abib, nous nous lavons <strong>le</strong>s pieds <strong>le</strong>s uns aux<br />
autres (en acte d’humilité) comme Jésus <strong>le</strong> fit lui-même.<br />
Ensuite nous brisons <strong>et</strong> nous partageons <strong>le</strong> pain sans <strong>le</strong>vain,<br />
qui représente Son corps. Enfin, après ceci, nous divisons <strong>et</strong><br />
buvons la coupe de jus de raisin, qui représente Son sang.<br />
Le quatorzième jour <strong>du</strong> premier mois est déterminé par la<br />
lune <strong>et</strong> l’équinoxe de printemps dans l‘hémisphère nord. <strong>La</strong><br />
nouvel<strong>le</strong> lune la plus proche de l’équinoxe de printemps (ou<br />
vernal) constitue alors <strong>le</strong> premier jour <strong>du</strong> premier mois. À<br />
partir de celui-ci, nous comptons ensuite quatorze jours. Le<br />
Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> se prend alors en soirée, au début <strong>du</strong><br />
quatorzième jour.<br />
Jésus nous montra l’exemp<strong>le</strong> sur la manière dont nous devons<br />
commémorer c<strong>et</strong> événement important une fois par an. Nous<br />
devons prendre part au Repas <strong>du</strong> <strong>Seigneur</strong> de façon<br />
appropriée, mais nous devons éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> faire avec dignité,<br />
afin que nous puissions avoir en nous la vie.<br />
Fin