Valorisation des Poten- tiels hydroÃƒÂ©lectriques pour l'Electrification ru ...

Coopération Technique Allemande 

Eschborn, Allemagne 

Valorisation des Potentiels 

hydroélectriques 

pour l'Electrification rurale 

à Madagascar 

Stratégie sommaire 

• Potentiels et potentialités 

• Conditions cadres 

• Le secteur privé 

• Utilisation productive de l'énergie 

• Possibilités pour la coopération 

avec la filière en Europe 

• Propositions pour la Coopération 

Technique 

Auteur: 

Hanspeter Leutwiler 

Ing. mécanicien dipl. EPFZ 

ITECO Ingénieurs SA 

RAPPORT FINAL 

Affoltern / Albis, 22 mai 2008


Alte Obfelderstrasse 68 

CH-8910 Affoltern a/A,SUISSE 

Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'Electrification rurale à Madagascar 

Valorisation des Potentiels hydroélectriques 

pour l'Electrification rurale à Madagascar 

Stratégie sommaire 

Stratégie sommaire et recommandations, 

élaborées sur la base de rencontres, interviews, visites d'entreprises 

et de sites hydrauliques potentiels, 

finalisées par un workshop avec les acteurs intéressés de la filière. 

Mission novembre - décembre 2007 

Auteur: 

Hanspeter LEUTWILER 


Ingénieur mécanicien diplômé EPF Zürich, hpleutwiler@iteco.ch 

Expert en petites aménagement hydrauliques et énergie décentralisée 

expert en programme de promotion des petites centrales hydrauliques 

expert en questions de développement Tiers Monde 

soutenu par 

Walter ZIMMERMANN 


Ingénieur électricien diplômé HES et post grade en gestion 

Expert en électrification rurale autonome, expert en gestion 

Mandant: 

INTEGRATION Energie et Environnement, Gräfenberg, Allemagne 

Dans un contrat cadre pour: 

GTZ - Coopération Technique Allemande, Eschborn, Allemagne 

En coopération et accompagné avec: 

• Dr. Sascha THIELMANN de la GTZ Eschborn 

• A.D.E.R - Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER), Tananarive 

• Otfried Ischebeck, Conseilleur CIM au sein du Ministre de l'Energie, Tananarive 

Photos: 

Hanspeter LEUTWILER, ITECO Ingénieurs SA 

Nous remercions les personnes et institutions pour leur soutien. 

Tél. +41 44 762 18 18 

Fax +41 44 762 18 15 

Courriel: iteco@iteco.ch

CONTENU 

rapport_mada_ite_mission_pch_2007__fin-22mai08.doc 

Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrification rurale à Madagascar I 

Résumé 1 

1 Introduction - déroulement de la Mission 7 

2 Information de base générale 8 

2.1 L'hydroélectricité - une affaire de générations 8 

2.2 Les coûts de revient du kilowattheure 9 

2.3 Choix du système technique 12 

3 Analyse de la situation - approches passés et actuels 13 

3.1 Potentiel - potentialités - handicaps 13 

3.2 La demande d'électricité 15 

3.3 L'approvisionnement en électricité 16 

3.3.1 Les réseaux urbains 16 

3.3.2 L’ électrification rurale 16 

3.4 L'accélération de la valorisation des énergies renouvelables 17 

3.5 Conditions cadres critiques pour la production décentralisée 17 

3.6 Financement - un facteur de dix manquant 19 

3.6.1 Coûts d'investissement élevés - un obstacle majeur pour les énergies renouvelables 19 

3.6.2 Le financement de phases de planification 19 

3.6.3 Manque de budget de l'ADER pour les subsides 20 

3.6.4 Le manque de capital et de liquidité des entrepreneurs 20 

3.6.5 La rétention des banques et des conditions de crédit prohibitives 21 

3.6.6 Le manque du pouvoir d'achat des consommateurs 22 

3.6.7 Des ressources financières insuffisantes aux milieux ruraux 22 

3.6.8 La dépendance complète d'aide 22 

3.6.9 Peu de chances pour une augmentation de l'aide nationale 23 

3.6.10 Espoir pour une aide étrangère croissante 23 

3.6.11 Conclusions concernant le financement 24 

3.7 Approches 24 

3.7.1 Expérience historique étrangère 24 

3.7.2 Expériences de pays du Tiers Monde comparables 24 

3.7.3 Approche Région Haute Matsiatra / ERI / USAID en 2004 25 

3.7.4 L'approche de l'A.D.E.R. (ADER) à partir de 2004 26 

3.7.5 L'approche des ONG 28 

3.7.6 Les services actuels pour les acteurs de l'électrification rurale 28 

3.8 Des pas actuels dans des directions prometteuses 29 

3.8.1 Le projets Lokoho 29 

3.8.2 Le projet Bévory Andriamanjavona - Haute Ramena 29 

3.8.3 Programme rHYvière 29 

3.8.4 Le Projet Aménagement Hydroélectrique Tolongoina 30 

3.8.5 Projets agro-industriels 30 

3.8.6 Les projets avec d'autres agents énergétiques 30 

3.9 L'organisation du secteur 31 

3.9.1 Le surgissement des filières spécialisées pour l'énergie décentralisée 31 

3.9.2 L'implication des filières et leur organisation 31 

3.9.3 Les acteurs principaux 32 

3.9.4 La division faible de travail 33

apport_mada_ite_mission_pch_2007__fin-22mai08.doc 

Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrification rurale à Madagascar II 

4 Stratégie sommaire 34 

4.1 Modèle de base - les conditions pour un succès durable 34 

4.2 La structure de la stratégie 35 

4.2.1 Eléments de base et généralités 35 

4.2.2 Ordre prioritaire: programmes cadres pour différents segments du "marché" 36 

4.2.3 Groupes cibles 37 

4.2.4 Acteurs actuels et potentiels 37 

4.3 Catégories d'activités et de mesures de promotion 37 

4.3.1 Les catégories de base 37 

4.3.2 Catégories exclues de la promotion 38 

4.4 Le besoin de financement et l'efficacité des mesures 39 

4.5 Stratégies de développement suivant la taille des projets 40 

4.6 Agents énergétiques - systèmes hybrides 41 

4.7 Programmes cadres 42 

4.7.1 Energie artisanale avec électrification minimale (A) - pré-électrification 42 

4.7.2 Electrification sociale (B) 43 

4.7.3 Développement et électrification des "noyaux de croissance" (C) 44 

4.7.4 Electrification rurale synergétique (D) et extension des réseaux urbains (E): 46 

4.8 Sélection, triage et évaluation des projets 47 

5 Les éléments clef pour un programme de promotion 52 

5.1 Transparence des sites potentiels 52 

5.2 Améliorer les conditions cadres politiques et économiques (I) 52 

5.3 Formation professionnelle, recherche et développement (II) 53 

5.3.1 Formation professionnelle 53 

5.3.2 Recherche appliquée et développement (R&D) 53 

5.4 Renforcer les institutions (III) 54 

5.4.1 Renforcer les institutions publiques / gouvernementales 54 

5.4.2 Renforcer les institutions privées 54 

5.5 I+C+S = Information + Conseils + Services (IV) 55 

5.5.1 Activités sur l'initiative propre du/des service (-s) 55 

5.5.2 Activités sur demande des acteurs 56 

5.5.3 L'accès au marché de l'équipement et des services 57 

5.6 P+D+E = projets exemplaires (V) 57 

5.7 Subvention / soutient de la planification (VI) 58 

5.8 Garanties, financement et gestion des risques (VII) 59 

5.9 Fabrication d'équipement et services malgaches (VIII) 60 

5.9.1 L'énergie artisanale - issue pour les milieux d'économie de subsistance 60 

5.9.2 Pico-turbines petites et simples avec régulateur de ballast électrique 60 

5.9.3 Généralités - commencer avec des projets aussi petits possibles 60 

5.9.4 Stratégie pour les composantes exposées à la concurrence internationale 63 

5.9.5 Produits de niche pour le développement à Madagascar 63 

5.9.6 Services - bureaux d'études 65 

5.10 Un thème national: stockage saisonnier 65 

6 Possibilités pour les acteurs de la promotion 66 

6.1 Vue générale 66 

6.2 ONG - organisations non-gouvernementales 67 

6.3 Municipalités étrangères: partenariat et parrainage 67 

6.4 Possibilités pour les bailleurs de fonds 67 

6.5 Les institutions de l'état malgache 68


Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrification rurale à Madagascar III 

6.6 La JIRAMA et les réseaux urbains 68 

6.7 Possibilités pour les filières des fournisseurs 68 

6.8 Le secteur de l'enseignement 68 

6.9 Possibilités pour les entreprises européennes 69 

6.10 Proposition de projets et prochaines démarches 70 

6.10.1 Objectifs et thèmes prioritaires 70 

6.10.2 ACTIVITÉS À COURT TERME (1 - 4 ANS) 71 

6.10.3 ACTIVITÉS À MOYEN TERME (5 - 10 ANS) 74 

6.10.4 ACTIVITÉS À LONG TERME (10 - 20 ANS) 75 

7 Conclusions 76 

7.1 Conclusions générales 76 

7.2 Triage stricte des projets à subsidier 78 

7.2.1 Triage selon les coûts non amortissables - taux de financement nécessaire 78 

7.2.2 Triage selon le potentiel de synergies 78 

7.3 Conclusions générales concernant l'hydroélectricité 79 

7.4 Autres alternatives à considérer 81 

8 Recommandations et prochaines démarches 82 

8.1 Le défit du financement 82 

8.1.1 Désamorcer le critère "killer" de l'hydraulique 82 

8.1.2 Proposition pour un workshop "Financement" 82 

8.2 Prochaines démarches 83 

8.3 Orientation de la stratégie aux FACTEURS CLEFS DU SUCCÈS 83 

9 Sources et références sélectionnées 86 

ANNEXES 

1. Déroulement de la mission - rencontres et visites 

2. Réseaux urbains avec projets hydroélectriques (JIRAMA, 2003), 

3. L’électricité à Madagascar, Actualisation janvier 2007, Fiche de Synthèse, Missions Economiques, 

Ambassade de France 

www.fimfrance.com/_repository/files/2007-01_FS_Electricite.PDF 

4. Schéma général pour la phase de la planification, exemple pour micro-centrales 

5. Liste des sites hydroélectriques à Madagascar 

6. Liste des sites ayant fait l'objet d'étude de reconnaissance (RECN) pour aménagement 

hydroélectrique P< 5 MW 

7. Exemple Fiche d'information, Projet DIANE-10 - Petites centrales hydrauliques, 

1992 (2001), Office fédéral de l'énergie, Hanspeter Leutwiler, Suisse 

8. Objectifs pour des projets pilotes et démonstration: 

Exemple Fiche d'information, Projet DIANE-10 - Petites centrales hydrauliques, 1992 

(2001), Office fédéral de l'énergie, Hanspeter Leutwiler, Suisse 

9. Résumé extensif des résultats du Rapport "Petites Centrales Hydroélectriques à Madagascar, 

Visions; Stratégies et Suggestions pour l'Electrification Rurale", ITECO Ingénieurs, 

2005, pour le Chef de Région Haute Matsiatra, ERI / USAID et l'Ambassade de 

Suisse


Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrification rurale à Madagascar IV 

ABRÉVIATIONS ET GLOSSAIRE 

Pré-électrification Lumière minimale. Electrification avec accumulateurs, panneaux photovoltaïques, 

charge de batteries à un point d'un réseau voisin etc. 

ONG Organisation non gouvernementale 

ADER Agence pour le Développement de l'Electricité Rurale (A.D.E.R.) 

FNE Fonds National de l'Energie (F.N.E.) 

Facteur d'utilisation (Plant factor, capacity factor) Production d'énergie annuelle divisée par l'énergie 

qui serait produite à pleine charge durant 8760 heures) - un facteur décisif pour 

les coûts des installations intensives en capital. 

FTM F. T. M. Foibe Taosarintanin'i Madagasikara (Service cartographique national) 

GE Groupe électrogène à combustion (gasoil, essence, gaz, biogaz, biodiesel etc.) 

GPS Global Positioning System, Géo-Positionnement par Satellite 

GTZ Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (Coopération Technique 

Allemande) 

JIRAMA Jiro si Rano (utilité électricité et eau) 

I+C+S Information, conseil et services 

ONUDI (UNIDO) Organisation des Nations Unies pour le Développement 

ORE Office de Régulation de l'Electricité (O.R.E.) 

PME 

P+D+E Installations pilotes, démonstration et pour l'entraînement / éducation: 

● Aménagements pilotes: Aménagement pour tester une technologie 

● Projets de démonstration : Aménagement pour prouver et vulgariser la 

faisabilité technico-économique 

● Aménagement pour l'entraînement: Aménagements d'entraînement pour la 

formation du personnel 

R+D+F Recherche, développement et formation 

SIG Système d'information géographique (GIS) 

Tavy Agriculture sur brûlis 

INDICATION DES SOURCES 

Les sources cités sont présentées avec des chiffres en parenthèses (X) et répertoire au chapitre 9. 

Déclaration - avertissement de l'expert: 

Ce travail se base sur des interviews, des recherches de littérature/internet et des reconnaissances 

sur terrain. L' évaluation et les propositions correspondent à une analyse sommaire. Elles ne sont pas 

définitives et partiellement subjectives. Pour concevoir un programme de promotion définitif, il faut 

approfondir ces thèmes avec des études plus spécialisées et des prises de position bien préparées des 

acteurs concernés.


Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrification rurale à Madagascar V 

DÉFINITION ET CARACTÉRISTIQUES DES AMÉNAGEMENTS 

Les caractéristiques techniques, d’exploitation, institutionnelles et financières des aménagements sont 

très différentes selon leur puissance installée. Les définitions suivantes permettront d’aborder les analyses 

d’une manière systématique et d'établir un modèle de promotion optimisé: 

CATÉGORIE PUISSANCE 

INSTALLÉE *) 

Hydraulique artisanale 

Pré -électrification 

(ADER: éclairage 

public par des panneaux 

solaires, 

éclairage au niveau 

des bureaux administratif 

et hôpital) 

Systèmes hydrodomestiques 

(«hydro-kits») 

< 1 kW 

< quelques cent Watt 

(< 1 kW) 

50 Watt - 2 kW (5 kW) 

CARACTÉRISTIQUES 

• Roues à eau et turbines très simples 

Utilisation de la force mécanique 

• Electrification restreinte à une petite puissance par 

ménage, pour suffire aux besoins de lumière, télécommunication, 

radio, vidéo etc., normalement avec 

des ampoules économiques et des appareils à basse 

consommation électrique. 

• Technologie: 

- Photovoltaïque 

- Hydraulique artisanale et simplifié 

- Charge de batteries dans une centrale électrique 

assez proche 

- Souvent courant continue, tension de batterie 

d'automobile 

• Très souvent des "appareils" compacts préfabriqués 

• Installation simple par l'utilisateur 

Pico-centrales 2 kW (5 kW) - 50 kW • Coût de construction < $ 100'000 1 

• Approche technique très simplifiée: 

les rendements sont moins importants 2 

• Poids sur des prestations locales/nationales 

• planification très simplifiée 

Micro-centrales 50 - 500 kW • Approche technique simplifiée, mais sans grand compromis 

sur le rendement et la fiabilité (!) 

"Petites centrales" 

(au sens restreint) 

500 - 10'000 kW 

• Niveau technique international 

REMARQUES: 

- Certaines définitions internationales mettent la limite des micro-centrales à 300 kW, d’autres à 1 MW. 

- Certaines sources définissent des "mini-centrales" entre 500 kW et 2'000 kW 

- Aux Etats-Unis, on parle de "Petite Hydraulique" jusqu'à 30'000 kW (30 MW) 

- Madagascar, définition de l'ADER: des centrales jusqu'à 1'000 kW = "petites centrales", 

des centrales entre 1 et 10 MW = "centrales moyennes" 

*) Dans ces rapports, ces définitions de catégories de puissance sont utilisées aussi pour les réseaux 

de distribution et pour les autres agents énergétiques resp. technologies comme les groupes électrogènes 

(GE), les panneaux photovoltaïques, les éoliennes etc. 

Pour des considérations techniques, économiques et sociales on peut retenir les ordres de grandeur suivants: 

pré-électrification x 10 = système hydro-domestique 

système hydro-domestique x 10 = pico-centrale / pico-réseau (230 V) 

pico-centrale / pico-réseau x 10 = micro-centrale / micro-réseau (moyenne tension) 

micro-centrale / micro-réseau x 10 = petite centrale / réseau 

2 Si la fiabilité et la disponibilité de l'approvisionnement sont considérées comme prioritaires, et la ressource 

précaire ,il faut une qualité et un niveau technique élevés.

Résumé 


Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrification rurale à Madagascar 1 

Madagascar ne manque pas de ressources énergétiques pour la production d'électricité. Ce qui manque 

c'est une stratégie à moyen et long terme pour la valorisations durable de ces ressources dans le 

contexte de ressources financières faibles pour les milieux urbains et de finances extrêmement faibles 

pour les milieu ruraux - vis-à-vis d'un besoin croissant d'électricité due d'une part à la croissance de la 

population et d'autre part aux exigences de la "vie moderne" (éducation, technologie moderne, tourisme, 

télécommunication etc.). 

Les facteurs décisifs de succès sont les suivants: 

Le modèle menant à un succès durable d'une électrification (rurale et urbaine) se base sur le renforcement 

des initiatives privées dans un cadre de concurrence libre et créative, incitées par des conditions 

cadres favorables, une organisation des filières spécialisées, des aides pour l'amélioration de la 

qualité et un soutient de départ - des cercles amplificateurs - tout menant à des solutions économiques 

optimales pour la durabilité (et bien sûr, dans le cadre d'une législation pour la protection de 

l'environnement et des besoins fondamentales de la population): 

Pour un approvisionnement autonome, les relations coûts / bénéfice sont tellement différentes, 

que beaucoup d'approches qui ne respectent pas la maxime de la durabilité économique sont 

condamnées à l'échec dès leur lancement, parce qu'elles s'avèrent comme un vrai gouffre de subsides, 

et leur effet sur la croissance économique reste très limité. 

Pour bien comprendre cela, on peut établir une règle " 2 * 2 * 2 * 2 " pour un facteur multiplicateur 

des coûts de revient du kilowattheure: 

COÛTS DE REVIENT 

DU KWH POUR: 

Grande villes, 

réseau urbains 

Ville moyenne, 

réseau autonome 

Petite ville, 

grand village, 


Petit village, 


Hameau, 

pré-électrification 

FACTEUR 

DES COÛTS 

CUMULÉS 3 ) 

1 

2 

4 

8 

16 

Conditions cadres favorables 

et transparence 

Filières spécialisées fortes Soutient du départ / qualité 

Concurrence libre 

EQUIPEMENT 

Grande centrales hydr. avec 

réservoir, hydr. au cours de 

l'eau, fossil 

Ptes centrales hydr. et pt. 

groupes électrogènes 

Micro-centrales hydroélectriques 

Pico-centrales hydr., éoliennes, 

biomasse etc. 

Panneaux photovoltaïque avec 

accumulateurs 

INFLUENCE DE L'ÉLECTRIFICA- 

TION SUR LA CROISSANCE 

ÉCONOMIQUE 

Primordiale pour l'économie du 

pays 

Forte 

En synergie avec autres mesures de 

dév.: forte 

Comme mesure isolée: 

faible à moyenne 

Considérable, mais local (cas 

exceptionnels, tourisme etc.) 

Faible 

A cette extrême variation s'ajoutent les coûts très variables de la distribution, qui sont presque inverses 

à la densité de la demande d'électricité par kilomètre quarré. Cela montre clairement qu'il est impossible 

d'agir dans des modèles "d'arrosoir" pour tout le milieux rural, mais qu'il faut appliquer un 

modèle très focalisé et diversifié. 

3 Facteur multiplicateur des coûts de revient du kilowattheure.



Et même pour un site déterminé (une centrale électrique avec une zone de consommation), la rentabilité 

varie beaucoup en fonction de la qualité du projet! Le tableau suivant montre - sur la base de calculs 

et expériences multiples - ces critères clefs de la rentabilité resp. du succès en forme d'un 

facteur multiplicateur de la relation coûts / bénéfice (minimal / moyen / maximal). Un facteur 

élevé signifie une mauvaise rentabilité - une explication très claire pour l'échec de maintes projets! Le 

facteur de base "1" reflète la rentabilité d'un système idéal comparable à un approvisionnement favorable 

urbain (avec un taux d'intérêt réel de 5 % / amortissement 35 ans): 

FACTEUR MULTIPL. 

COÛTS/BÉNÉFICE 

CRITÈRE / ACTIVITÉ MIN. MOYEN MAX. 

Sélection de l'agent énergétique et du site >> sélectionner l'optimum: 

- Pas de priorité à un agent énergétique, à un modèle îlot électrique etc. 

- Hydroél.: chute, puissance, longueur de la dérivation, distance au centre 

Bonne planification technique: 

- Données hydrologiques exactes, structure hydraulique et mécanique 

- Dimensionnement et solutions techniques bien optimalisés etc. 

1.2 1.5 5 

1 1.2 1.5 

Maîtrise des risques et obstacles naturels: 

- Stabilité du terrain, topographie, accès, crues, érosion et sédimentation etc. 1 1.3 1.5 

Bonne qualité resp. haute fiabilité de l'équipement 1 1.2 1.5 

Densité de la demande: 

- Densité du pouvoir & volonté d'achat 1 2 4 

Gérance de la vente: 

- Politique tarifaire pour maximaliser les recettes 1 1.5 2 

Prix du pétrole, conditions de financement: 

- aide d'investissement de départ, taux d'intérêt, période de remboursement 1 1.3 1.5 

"Ownership": 

- Implication des consommateurs dans la responsabilité des installations et 

- Implication des responsables administratives locaux 

0.8 1.2 1.5 

Concept pour la promotion des branchements: 

- Ménages pauvres et aisés / entreprises et institutions 0.8 1.5 2 

Facteur d'utilisation: 

- Promotion d'une demande équilibrée 

>> projets accompagnant socio-économiques 

Gestion: 

- Eviter que les vols de courant, encaisser toutes les factures 

- Porter soin des installations, gestion du personnel économique etc.) 

0.7 1.5 3 

1 1.5 2 

Opération et maintenance: 

>> Improvisée ou selon l'état de l'art? Accompagnement flexible par un expert 1 1.2 1.5 

Capacité économique pour accumuler des réserves (et gérance): 

>> Couvrir des incidents imprévus, l'extension du réseau et de la puissance 

>> Remplacer l'équipement technique après son usure etc. 

Ces facteurs se cumulent ! (en se chevauchant partiellement) 

1 1.2 1.5 

Exemple - mauvaise rentabilité d'un système mal conçu dans des conditions défavorables: 

• Les coûts de revient du kWh sont trois fois plus élevés de ceux d'une grande centrale hydraulique x 3 

• A cause d'une mauvaise planification le système n'est pas optimal (même en Europe !) x 1.2 

• L'équipement de mauvaise qualité provoque des délestages de 20 % et des surcoûts de 30 % par année x 1.5 

• Le réseau de distribution et très dispersé, 20 % des abonnés ne payent pas, et 20 % du courant est volé x 1.4 

• Un crédit de 25 % taux d'intérêt pèse sur la moitié de l'investissement (minus 10 % enchérissement) x 2 

• Le facteur d'utilisation et trop bas x 2 

>> Le total peut facilement atteindre une rentabilité 10 fois plus mauvaise qu'un bon système urbain dense. 

(Colonne "Min.": Théoriquement, un système rural isolé idéal pourrait atteindre une rentabilité comparable aux 

systèmes urbains)



Des ressources financières extrêmement faibles: 

Le pouvoir d'achat des ménages au milieu rural pour l'énergie commerciale est de 20 à 30 Euro par 

année, ce qui doit couvrir la lumière et l'électricité pour des radios etc. 

Le budget annuel de promotion de l'ADER (Agence pour le Développement de l'Electricité Rurale - 

A.D.E.R.) est de l'ordre de grandeur de 1 à 2 millions d'Euro (plus l'aide indirecte extérieure: 1 à 2 

millions d'Euro/a) - vis-à-vis d'une population rurale sans accès à l'électricité de 12 millions. Pour une 

électrification durable d'une population de 12 millions à pouvoir d'achat autant faible on aurait besoins 

dans l'ordre de grandeur de 100 à 200 millions Euro par année (électrification professionnelle des villages 

importants avec des pico- et micro-centrales à env. 50.- à 150.-/a et pré-électrification des villages 

et hameaux dispersés à env. 50.-/a, inclus 5 % taux d'intérêt). 

Ces chiffres démontrent que l'électrification systématique de régions ruraux pauvres et peu peuplées 

avec des systèmes à puissance faible (à hauts coûts de revient du kilowattheure) ou bien avec des 

réseaux de distribution reste une illusion - même si elle semble attractive pour la publicité et pour la 

politique. Il faut donc en même temps créer du pouvoir d'achat, il faut sortir de l'économie de subsistance 

- un objectif déclaré du gouvernement. Si un concept d'électrification est mal conçu, cela constitue 

un cercle vicieux freinant, mais s'il est bien conçu des cercles de synergies s'installent - voilà le 

vrai défi de l'électrification rurale. 

Distinguer des programmes de promotion économique durable des programmes sociaux: 

En plus des questions importantes de la qualité technique et de gestion, l'expert recommande une 

voie très stricte de l'efficacité des ressources financières de promotion, sous l'objectif d'électrifier un 

nombre aussi grand que possible, avec des effets stimulants sur la croissance socio-économique. Hors 

de cette voie, un programmes de promotion "d'énergie sociale" séparé et sans ambitions de 

pérennité est possible - mais ils devrait être financé par des budget hors de ceux de l'ADER, par 

exemple par des bailleurs étrangers. 

Utiliser toutes les synergies possibles - programmes intégrés de développement: 

Afin de mobiliser toutes les synergies possibles et de concentrer les moyens financières le mieux possible, 

il est recommandé de distinguer les types suivants de programmes cadres de promotion. 

Les milieux ruraux très dispersés qui n'auront pas de chance d'atteindre un pouvoir d'achat suffisant 

pour l'électricité commerciale formeront les groupes cibles des programmes (A) et (B) suivants: 

• (A) "Energie artisanale": 

Energie mécanique avec électrification partielle additionnelle à puissance très basse, technique artisanale 

et plus ou moins improvisée avec des moyen de la localité et de la région proche. 

Financement par des budgets "développement social", des NGO étrangères, des missions d'églises 

et notamment en part majeure par la main d'œuvre des utilisateurs. 

Systèmes techniques: Roue à eau, système électrique auxiliaire courant continue (12 Volt) etc. 

• (B) "Electrification sociale": 

Electrification des centres de consommation sans possibilité d'une pérennité économique. 

Financement par des budgets de l'administration et de "développement social", des NGO étrangères 

et des missions d'églises. 

Systèmes techniques: Systèmes hydro-domestiques clef en main (hydraulique, éolien, solaire biofuel 

etc.), système électrique courant continue. 

La voie de l'efficacité des ressources financières de promotion suivra l'objectif gouvernemental de 

renforcer des noyaux de croissance avec en ensemble de mesures pour l'infrastructure et la stimulation 

de l'économie dans ces noyaux. L'électrification jouera un rôle prépondérant, mais pas le 

seul. Les potentiels économiques à développer se trouvent dans le tourisme, les transports, les mines, 

l'agriculture (inclus la biomasse énergétique!) et l'artisanat. Le programme (C) suivant sera le plus 

important des programmes proposés: 

• (C) "Electrification de noyaux de croissance" - développement de noyaux de croissance: 

Electrification des centres de consommation une bonne chance pour atteindre une pérennité économique. 

Financement par les budgets de l'ADER, des bailleurs de fonds internationaux et des certificats CO 2. 

Systèmes techniques: Pico- et si possible micro-centrales hydroélectriques, éoliens et autres agents 

énergétiques.



Dans certaines niches, les deux programmes suivants seront très utiles et efficaces: 

• (D) "Electrification synergétique": 

Electrification en profitant d'installations électriques construites pour des autres objectifs (centrales 

électriques et lignes de transport pour les réseau urbains et pour l'industrie au milieu rural 

(mines, agro-industrie), installations de transport, établissements touristiques, institutions privés 

et étatiques à la campagne etc. 

Un des moyens sera l'obligation et le droit d'approvisionnement des alentours dans les cas où des 

industries, des privés et les réseaux urbains construisent une centrale électrique et une ligne de 

transmission au milieu rural. On pourra aussi prévoir une petite subvention, financé par le FNE ou 

un instrument similaire (surtout pour l'incitation des privés). 

Systèmes techniques: Des lignes de moyenne tension. 

• (C) Extension des réseaux urbains accélérée: 

Une mesure comparable et aussi peu coûteuse sera l'extension des réseaux urbains avec des petites 

lignes de distribution non rentables, financé aussi par le FNE ou des instruments similaires (de 

manière transparente - une subvention croisée cachée n'est pas recommandée !). 

Pour une stratégie de la promotion de l'électrification rurale, les objectifs et activités suivants 

sont primordiaux: 

OBJECTIF / CRITERE RECOMMANDATION DE MESURES DE PROMOTION 

Améliorer les conditions cadres 

Profiter des réseaux urbains 

Mobiliser toutes les synergies 

Eviter des projets non durables 

Efficacité des moyens financiers 

de promotion 

Sélection stricte des projets subventionnés: 

- réalisation en ordre économique 

(ordre de l'efficacité de l'utilisation 

des subsides) 

Etablir des services de base 

Projets exemplaires: P+D+E 

(Pilotes, Démonstration + Entraînement) 

>> vulgarisation et 

formation professionnelle 

Réduire les coûts du capital 

(objectif: taux d'intérêt moins que 5 

% sur toute la somme investit) 

● Tarifs de reprise du courant des producteurs indépendants 

(et autres conditions de reprise et des contrats) 

● Réduction des taxes d'importation et d'autres taxes 

Financement par la vente d'énergie dans le réseau urbain. 

● Obligations d'approvisionnement rural pour les opérateurs de 

toutes les lignes de transmission et de toutes les centrales de 

production privée. 

● Incitations financières de départ pour les acteurs / couvrir les 

risques. 

● Etablir des modèles de coopération avec l'irrigation. 

● Sélection stricte des projets et des mesures de promotion 

● Coordination des bailleurs de fonds. 

● Renforcement des institutions. 

● Concentrer la promotion sur des mesures de promotion indirecte 

et sur le subventionnement de la planification au lieu de 

contributions financières à la réalisation. 

Système d'appels d'offres périodiques, avec évaluation de la durabilité 

(économie, socio-économie et écologie). 

Etablir un modèle d'évaluation (objectif, transparent et compréhensible 

- orienté aux critères de la durabilité). 

Services à bas coûts, principe strict de la subsidiarité: 

● Information, conseils et services. 

● Relation publiques, incitation et activités pour la transparence du 

marché. 

Aménagements pilotes, de démonstration et pour entraînement, en 

coordination avec des activités de vulgarisation et de formation professionnelle, 

surtout pour l'énergie artisanale avec électrification minimale 

et pour les pico-centrales. 

Etablir des instruments de financement: 

● Crédit à taux d'intérêt bas et durée longue 

● garanties financières. 

● Fonds de péréquation / remboursement des subventions.



Aujourd'hui, l'hydroélectricité se trouve dans une situation nouvelle de grand défit: 

• CO2: Pression politique sur les pays du Tiers Monde - et aide financière 

• Le prix du pétrole en hausse permanente - l'hydroélectricité doit remplacer l'énergie thermique. 4 

• Population croissante et économie croissante. 

• Hausse internationale du prix du riz (du mais etc.) - demande d'irrigation (synergie et concurrence 

de la ressource eau). 

La GTZ peut s'occuper des activités, groupes et thèmes qui sont primordiaux pour la durabilité générale, 

dans une option d'aide au démarrage et accompagnement à très long terme - l'énergie l'hydroélectricité 

et l'électrification rurale demandent une très longue haleine: 

Prestations spécialisées à Madagascar: 

• Il existe de bonnes chances pour le développement de services spécialisés (bureaux d'études et 

investigations spéciales). 

• Les chances pour le développement d'une offre Malgache de l'équipement sont bonnes pour toutes 

les produits à fabrication assez simple, savoir faire accessible et avec avantage commerciale de 

la fabrication à Madagascar (adaptation individuelle, coûts de transports, services après vente etc.: 

- constructions métalliques hydrauliques (organes d'obturation, dégrilleurs, conduites etc.) 

- armoires de commande et programmation les logiciels d'opération (protection, régleur, automatis.) 

- très petites turbines à construction simple, surtout à transmission directe mécanique 

• Les risques techniques et commerciaux pour le développement de turbines plus grandes que 

"pico" et à très haute chute sont grandes et demandent des licences de constructeurs des pays industriels, 

des investissements élevés et de la prudence - la concurrence internationale et très forte! 

4 

A cause des risques (terrorisme, guerre, accidents, stockage des déchets nucléaires, pour les pays du Tiers 

Monde, l'option nucléaire est très peu probable.



Les recommandations finales de l'expert sont les suivantes: 

1.) Restriction absolue sur des projets qui seront rentables (déjà à moyen terme): 

>> Planifier selon la maxime de la concentration sur des zones de densité maximale (demande, pouvoir d'achat) 

>> Etablir une structure tarifaire optimale - et la réviser à chaque changement des conditions économiques. 

2.) Etablir un système de financement sur le principe de 

remboursement des subsides pour l'investissement dans des autres projets d'électrification. 

3.) Récompenser la production avec des bons tarifs au lieu de subsidier l'investissement. 

(Producteurs indépendants) 

4.) Etablir des incitations et obligations pour toute possibilité de synergies au milieu rural 

et renforcer les prestations propres des utilisateurs et l'aide mutuelle. 

5.) Laisser jouer autant possible les forces d'un marché libre et transparent. 

>>> changer l'approche d'un bien de consommation (et don) à un objet d'investissement rentable. 

>> Eviter strictement des programmes d'offre - orienter tout programme vers la demande. 

6.) Mobiliser toutes les possibilités économiques de stockage d'eau. 

7.) Promouvoir la création de filières compétentes et transparentes. 

8.) Séparer strictement toute activité de recherche et développement technique 

des projets d'électrification rurale. 

Pour les objectifs qui n'entrent pas dans la maxime d'une opération économique pérenne: 

9.) Créer des programmes de promotion avec des budgets séparés pour: 

● L'électrification "sociale" des ménages très dispersés (dons à fonds perdu) 

● Energie artisanale avec électrification minimale dans le contexte partiel de l'économie de subsistance. 

10.) De toute façon, il faut prendre soin que les dépenses pour l'électricité n'entrent pas en concurrence 

avec des utilisations les moyens financières nécessaires pour des activités plus productives, 

surtout en agriculture! 

11.) Il faut créer des instruments et des institutions pour préserver les ressources naturelles 

(paysage/tourisme, écologie des eaux, vie piscicole etc.),



1 Introduction - déroulement de la Mission 

Cette expertise a été réalisée pour la GTZ Eschborn, par ITECO Ingénieurs SA, en sous-traitance de 

Integration GmbH. Elle se base aussi sur des nombreuses reconnaissances sur terrain avec 14 analyses 

sommaires en 2004, avec une évaluation stratégique en 2005, voir (6). 

La mission était organisée à très court terme, et elle a été exécutée du 25 novembre au 10 décembre 

2008 à Tananarive et à l'ouest de Tananarive jusqu' à la région de Tsiroanomandidi. 

L'expertise était exécutée par: 

Hanspeter LEUTWILER, Ing. mécanicien diplômé EPF, hpleutwiler@iteco.ch 

ITECO Ingénieurs SA, B.P., CH-8910 Affoltern a/A, Suisse 

Téléphone: +41 - 44 - 762 18 18, fax +41 - 44 - 762 18 15, courriel: iteco@iteco.ch 

Rencontres et interviews étaient organisés et partiellement par: 

• Dr. Otfried Ischebeck (Conseiller Technique au sein du Ministre de l'Energie) 

M: +261 - (0)33 028 96 30, courriel: otfried_ischebeck@gmx.net 

• Dr. Sascha Thielmann, GTZ Eschborn 

Tél. +49 - 61 96 - 79 61 21, secrétariat: 0049 - 6196 - 79 13 20, fax +49 - 61 96 - 79 80 61 21, 

courriel: Sascha.Thielmann@gtz.de 

• GTZ 

Villa Andrinoro, Lot II K 65, Lotissement Bonnet/Ivandry, 101 Antananarivo, Madagascar 

Tél. : +261 20 2242598, fax: +261 20 2242605, courriel: gtz-madagaskar@gtz.de 

• Hary Andriatavy, A.D.E.R - Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER) 

Bâtiment « Espace de Verre », 2 ième étage – Village des Jeux, Ankorondrano, Antananarivo 

Tél. 020-242 45 81, fax 020 22 537 93, courriel: ader@wanadoo.mg 

Pendant la première semaine S. Thielmann a organisé et accompagné quelques rencontres. 

Le déroulement de la Mission est documenté dans l'ANNEXE 1. 

Ce document est une étude sur l'électrification rurale - les questions de l'énergie calorifique ne sont 

considérées que dans le cadre d'une utilisation secondaire ou synergétique (chaleur de refroidissement 

et utilisation de l'électricité excédante). 

Chute près de Tsiroanomandidi - un site typique pour la réinjection dans un réseau existant 

(potentiel pour un stockage d'eau considérable, irrigation de collines sèches comme synergies, 

électrification de petits villages)



2 Information de base générale 

2.1 L'hydroélectricité - une affaire de générations 

L'hydroélectricité est un travail d'extrêmement logue haleine: la recherche d'un site, l'identification et 

l'optimalisation d'un projet et les processus d'autorisation et de financement demandent dans la plupart 

des cas déjà des années, les délais de livraison d'une turbine de qualité sont actuellement à plus 

d'une année, et pour l'amortissement il faut normalement aussi beaucoup plus qu'une douzaine d'années. 

Pour mener au succès un programme de promotion, il faut compter une ou deux décennies. 

La durée de vie technique des composantes (sauf l'équipement électronique) surpasse une 

génération, les construction hydrauliques sont presque faites pour une vie éternelle - sous condition 

sévère que tout soit planifié, réalisé et maintenu selon l'état de l'art, avec une conscience de la qualité 

nécessaire. 

Les investissements élevés par kilowattheure annuellement produit et les longues périodes d'amortissement 

nécessaire poussent l'hydroélectricité hors des investissements habituels de l'industrie, surtout 

dans les pays avec une économie fragile comme Madagascar. En conséquence, pour les milieux ruraux 

les difficultés de financement sont presque insurmontables et demandent des approches très soigneuses. 

>> Pour électrifier une part considérable du milieu rural de manière durable, il faut compter une 

génération, et cela même sous condition d'un développement économique général dans les zones 

électrifiés. 5 

>> Un programme de promotion doit aussi d'orienter à de tels long termes 6 , et il doit respecter 

tous les facteurs d'influence pendant cette période - avec les scénario possibles.. 

Une centrale bien construite mais tombée hors opération est la preuve d'une planification qui n'a pas 

respecté tous les scénarios de développement (dans ce cas de cet image: la "concurrence" avec le réseau 

interconnecté). 

5 Pour l'électrification rurale en Europe centrale, il a fallut une génération, même sous une stratégie d'expansion 

assez agressive des compagnies électriques, et dans le contexte d'une croissance de l'économie nationale 

forte (pleine industrialisation, aussi au milieu rural, tourisme, transport etc.). 

6 Pour lancer la renaissance complète de la petite hydraulique (et des autres énergies renouvelables à fin du 

siècle passé, il a fallut plus qu'une bonne douzaine d'années d'engagement politique, technique et commercial 

(l'auteur y a joué le rôle principal). En Suisse: la première activité au Parlement en 1987, le premier pas pour 

des meilleurs conditions cadres en 1992, puis des programmes de promotion avec un succès limité, et à partir 

de l'année prochaine (2009) enfin de très bonnes conditions cadres déclenchant actuellement un grand boom. 

L'expert connait toutes ces étapes (comme secrétaire général de l'Association de la petite hydraulicité depuis 

1987 à 2007, et comme directeur des projets de promotion de l'Office fédéral de l'énergie depuis 1991 à 

2003.



2.2 Les coûts de revient du kilowattheure 

Un aménagement hydraulique est une construction adaptée aux conditions individuelles du site, ce 

qui cause des coûts de construction extrêmement variés. Une étude en Suisse sur des aménagements 

construite dans les années 90 a donné les résultats suivants: 

$ 1'000 / kW et 

$ / kWh 

17.0 

16.0 

15.0 

14.0 

13.0 

12.0 

11.0 

10.0 

Coûts spécifiques d'investissement en fonction de la puissance 

(Source: 143 aménagements hydro-électriques jusqu'à 300 kW (85-97), Leutwiler / Beckmann, 31.1.2000) 

9.0 

8.0 

7.0 

6.0 

5.0 

4.0 

3.0 

2.0 

1.0 

0.0 

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 

Puissance [kW] 

coûts / kW installé 

coûts / kWh in 1000 

Exemple: installations réalisées entre 80 et 100 kW: $ 4'400.- à 11'000.- par kilowatt installé. 

$ 1.00 à 2.40 par kWh de production annuelle- 

Pour la comparaison: L'ADER subventionne la production d'électricité rurale (tout les agent énergétiques) 

jusqu'à la somme de $ 2'500.- par kilowatt installé. 

Conclusion: 

On ne peut pas dire "combien coûte une centrale hydroélectrique par kilowatt installé" - ou 

combien coûte l'énergie produite -, comme c'est le cas pour d’autres technologies comme les groupes 

électrogènes à combustion (GE), photovoltaïques etc. Il faut plutôt se demander "jusqu'à quel prix 

du kilowattheure est-il raisonnable de construire des centrales hydroélectriques?" 

Cette limite peut être donnée… 

>> d'un côté simplement par le marché (avec des chances limitées pour la petite hydraulique et les 

nouvelles énergie renouvelables, ou bien … 

>> d'autre côté par des conditions de promotion légales, par des décisions du gouvernement etc.

($-ct / kWh 

Ces coûts dépendent en première ligne: 

• de la loi de l' économie d'échelle 



• de la chute utile ("économie de densité de la ressource") 

Les coûts fixes de l'hydroélectricité causent jusqu'à 90 % des coûts annuels (cela dépend des coûts du 

capital). En conséquence, les coûts de revient du kilowattheure au branchement à la centrale dépendent 

de l'énergie produite. Normalement, la production est limitée au-dessous du maximum de fonctionnement 

à pleine charge pendant 24 heures le jours et 365 jours par année par: 

• la disponibilité de l'eau 

• les heures hors service pour la maintenance et à cause d'incidents 

• la consommation variable, inclus l'énergie auxiliaire et toutes les pertes de transmission 

• la disponibilité technique (question de qualité et de maintenance/gérance) 

Pour des centrales opérant en parallèle avec le réseau interconnecté (c'est-à-dire production maximale 

possible) et des conditions standardisés de dimensionnement hydrologique (normalement dimensionné 

hydrologiquement à un facteur d'utilisation d'environ 50 %), l'Association de la Petite Hydroélectricité 

Suisse (ISKB) a relevé les coûts de revient des aménagements nouveaux en Suisse menant aux 

résultats suivants: 

25 

24 

23 

22 

21 

20 

19 

18 

17 

16 

15 

14 

13 

12 

11 

10 

9 

8 

7 

6 

Coûts de revient du kWh des aménagements hydro-électriques nouveaux en Suisse: 

Facteur de puissance 40 %, amortiss. 25 ans, taux moyen réel (enchérissement déduit) d'intérêt et du bénefice: 5 % 

H= 3 m ( ultra-basse chute) 

H= 10 m (basse chute) 

H= 20 m 

H= 50 m (chute 

H= 100 m (haute chute) 

H= 250 m 

H= 500 m (ultra-haute chute ) 

0 1'000 2'000 3'000 4'000 5'000 6'000 7'000 8'000 9'000 10'000 

Puissance (kW) 

bleu = limite supérieure pour une production pour les réseaux urbains à Madagascar 

vert = limite supérieure estimée pour une production pour les noyaux de croissance aux 

milieux ruraux à Madagascar 

( Les coûts spécifiques à Madagascar se trouvent dans le même ordre de grandeur: 

facteur d'utilisation plus bas, coûts du matériel importé plus haut, coûts des travaux génie civil plus bas.)



Remarques concernant le graphe à la page précédente: 

Les paramètres (la période d'amortissement limité à 25 ans et le facteur d'utilisation) sont au-dessous des valeurs 

habituels en Suisse. En réalité, sous en condition d'une qualité optimale de la construction et de l'opération, 

la durée de vie technique est 50 à 80 ans (et même plus logue). 

Le graph. reflète très clairement le principe généralement connu sous l’appellation de « economy of scale» 

(l’économie de l' échelle), et du principe de la « densité de la ressource » 

En réalité d'une opération autonome, il faut compter avec deux facteurs additionnels enchérissant 

(en causant un facteur d'utilisation bas): 

• la réserve obligatoire pour la régulation du réseau 

• le manque de demande hors des périodes de demande maximale 

Par manque de demande hors des périodes de demande maximale, par manque d'eaux et par indisponibilité 

technique ou administrative des installations les aménagements ne peuvent pas fonctionner 

avec un facteur d'utilisation élevé. 

Dans l'hydroélectricité, les coûts de revient augmentent presque inversement proportionnellement 

au facteur d'utilisation. 

›› Un haut facteur d'utilisation est donc primordial !! 

Les coûts de revient du kilowattheure "à la porte" du consommateurs dépend en plus des facteurs 

importants suivants: 

• de la distance de transmission jusqu'aux au centres de consommation 

• de la densité de la demande (énergie consommé par kilomètre carré) 

• de la totalité des pertes dans le réseau (inclus l'énergie éventuellement volée) 

Ces coûts additionnels peuvent doubler et tripler les coûts de revient 7 

›› Conclusion: 

• Une bonne planification du réseau, 

• une densité minimale du pouvoir d'achat et 

• une gestion professionnelle 

sont indispensables !! 

Ce qui compte pour la rentabilité, c'est la quantité d'énergie vendue en relation avec la capacité de 

production, et à quels tarifs respectivement la somme des factures payées. Les pertes de transmission 

et de distribution plus l'énergie volée et des factures non payées peuvent mettre en question la 

rentabilité même d'un approvisionnement avec un niveau de coûts de production très favorable. 

Comme pour l'électrification rurale l'hydroélectricité ne doit pas rester la seule alternative, les coûts de 

revient du kilowattheure des autres technologies respectivement des autres agents énergétiques entrent 

aussi en considération, surtout pour des systèmes hybrides. 

Une des causes de cette situation se trouve dans les coûts extrêmement différents de production de 

l'énergie électrique dans les contextes très variables du milieu rural. Il faut observer toute une échelle 

de facteurs enchérissant. 

7 En Suisse, en moyenne des réseaux urbains et ruraux, avec une densité de consommation de environ un million 

de kWh/km 2 , presque 2/3 des coûts de revient au consommateur final sont causés par le transport, la distribution 

et l'administration.



De manière très grossière, un peut constater les relations de coûts de production suivants: 

La règle grossière des coûts de revient " 2 * 2 * 2 * 2 ": 

• L'énergie produite pour un petit aménagement autonome peut coûter jusqu'au double de 

l'énergie produite pour l'injection dans un réseau qui absorbe toute l'énergie potentielle. 

• L'énergie produite dans des micro-centrales 8 peut coûter le double et même beaucoup plus de 

l'énergie provenant des grandes centrales hydrauliques. 

• L'énergie produite dans des pico-centrales 9 peut coûter le double de l'énergie des microcentrales. 

• L'énergie produite avec des systèmes domestiques au-dessous de quelques cent watt (hydraulique, 

éolien, panneaux solaires etc. - éventuellement stockée dans des accumulateurs) coûte 

plus que de double de l'énergie provenant de pico-centrales hydrauliques (ou éoliennes, GEbiofuel 

etc.) 

Remarque: 

Au lieu de produire l'énergie dans les petites localités dispersées, ou peut construire une ligne de 

transmission depuis un réseau proche (jusqu'à des dizaines de kilomètres), et une distribution locale 

aux hameaux et maisons dispersés. Par kilowattheure consommé, cela cause aussi des coûts considérables. 

Conclusion: 

>> Pour un approvisionnement autonome et trop petit, les relations coûts / bénéfice sont tellement 

différentes et mauvaises, que déjà dès leur lancement beaucoup d'approches sont condamnées 

à l'échec, parce qu'ils s'avèrent comme un vrai gouffre de subsides et de dons, et leur effet 

sur la croissance économique reste très limité. 

2.3 Choix du système technique 

Avant toute installation autonome, on évaluera la question d'un branchement au réseau urbain prochain 

(avec ou sans centrale hydroélectrique nouvelle à brancher sur ce réseau) et l'alternative de 

créer un réseaux autonome en commun avec des zones voisins. 

Pour le choix de l'agent énergétique et la technologie, hors de la question des coûts il faut aussi considérer 

des questions qualitatives: 

• La facilité de la maintenance 

• La question à quel prix on peut élargir le système 

• Questions socio-économiques et écologiques 

Conclusion: 

>> Afin de ne pas gaspiller les ressources financières avec des projets trop chers, 

il faut établir une stratégie bien réfléchie et cohérente. 

8 

Une micro-centrale (50 à 500 kW, 50'000 à 1'500'000 kWh/a) suffit Madagascar pour une petite ville ou pour 

une zone avec quelques villages. 

9 Une pico-centrale (50 à 500 kW, 50'000 à 1'500'000 kWh/a) suffit Madagascar pour un village.



3 Analyse de la situation - approches passés et actuels 

3.1 Potentiel - potentialités - handicaps 

Madagascar ne manque pas de ressources énergétiques pour la production d'électricité, soit hydrauliques 

ou autres. Certaines régions profitent d'un potentiel éolien, et l'énergie solaire est abondante. 

L'énergie de biomasse est en étude, et les premiers grands projets de développement sont lancés. Des 

prospections des ressources énergétiques fossiles sont en cours. Le pays est gâté de potentiels hydrauliques 

inexploités: Depuis des décennies les gouvernements soignent et actualisent des listes et 

des cartes avec une centaine de sites potentiels de 19 kW à 772 MW, en grande majorité déjà reconnus 

sur terrain, beaucoup déjà étudiés en profondeur d'étude préliminaire et maintes avec études de 

préfaisabilité: ANNEXES 5 et 6. Donc, cette richesse est seulement administrée, mais pas valorisée, 

par manque de financement et par manque d'un modèle transparent pour la commercialisation. 

Les handicaps sont nombreux, surtout sur le plan du financement. 

Le développement de la petite hydraulique rurale - en quantité significative pour le développement du 

milieu rural - doit se confronter à quelques difficultés, dilemmes et conflits inhérents de cette exploitation: 

• Distance du centre de consommation: 

La plupart des sites potentiels se trouvent loin des villages et demandent des lignes de transport 

chères. 

• Densité de consommation faible: 

La densité de la population faible se multiplie avec la demande faible par ménage. Cela apporte 

des coûts de distribution très élevés et des installations de production minuscules dispersées avec 

des coûts de revient du kilowattheure élevés, comme par exemple des groupes éoliennes ou hydrauliques 

dites "pico", des panneaux photovoltaïques ou des petits groupes électrogènes - un 

chemin qui à long terme n'est pas durable sans subsides périodiques. 

• Facteur d'utilisation faible: 

Si la demande - au moins au moment de la mise en service d'un approvisionnement, le facteur de 

charge des installations reste faible. Pour les aménagements hydroélectriques à investissements 

très élevés et coûts d'opération extrêmement bas, les coûts de revient du kilowattheure montent 

presque inversement proportionnel au taux de charge. 

• Coût prohibitifs du capital: 

Si le crédit dépasse 20 à 30 % de l'investissement, pour des projets de petites centrales hydrauliques 

les taux d'intérêt (15 à 25 %) pour les crédits à Madagascar et leur durée de seulement 

quelques années sont prohibitif. La plus grande partie de l'investissement doit donc être couvert 

avec des dons, subventions ou par des instruments de financement à bas taux d'intérêt. 

• La faible densité de population lié à l'économie de subsistance et l'absence d'un pouvoir 

d'achat amène à une densité de demande trop faible pour une approche de réseau électrique 

conventionnelle, mais les alternatives d'électrification ponctuelles par exemples avec des tout petits 

générateurs solaires, éolien ou hydrauliques entraînent des coûts trop élevés pour une dissémination 

étendue. 

• Il y a dilemme économique entre sites potentiels de production d'énergie à haute chute assez 

éloignés mais très favorables (mais aux coûts de transport considérables) d’une part, et sites à 

basse chute souvent tout proches mais techniquement et économiquement moins attractifs. 

• Le choix du site parmi des alternatives de haute et basse chute, grands et petits sites etc., reste 

finalement une décision politique, en considérant les synergies économiques et sociales et les 

impacts écologiques différents selon les sites en question - surtout compte tenu d'un développement 

systémique du paysage. 

• On pourra donner de l'énergie gratuite ou à tarif préférentiel pour la population locale, en échange 

de certains services écologiques et de la renonciation au tavy et à d'autres exploitations irréparables 

de la nature.



• Le dilemme de la contrainte d'économiser des coûts (avec du matériel et des services de 

qualité moindre) contrecarre les meilleurs atouts de l'hydroélectricité: la longévité et les coûts 

d’exploitation réduits. Ce dilemme se pose surtout pour les centrales de petite puissance, et il touche 

aussi la question de l'équipement national à prix bas. 

• Le handicap de l'économie d'échelle pèse sur les coûts de production de l’énergie dans les 

petits systèmes, ce qui demande des solutions simplifiées, mais ne doit pas contrecarrer la pérennité. 

• Le conflit inhérent d’une valorisation concurrentielle de la ressource eau (irrigation "contre" 

énergie) et la faible capacité et expérience institutionnelle pour une gestion en synergie d’une ressource 

stratégique (l’eau) ou une gestion de conflits rendent difficile la conception des systèmes et 

la gestion/opération. Avec une bonne approche cela peut se tourner en synergies! 

• La question de l’équilibre entre une logique plutôt économique et/ou politique doit être résolue 

de façon interdisciplinaire et visant un développement durable. 

• La question d’équité, surtout en vue de la nécessité de concentrer les efforts d'électrification 

rurale sur des noyaux de croissance ne doit pas séduire à la réalisation de projets économiquement 

non pérennes. 

• Avec la hausse internationale des prix du riz (et d'autres denrées alimentaires) la pression sur 

l'utilisation de l'eau monte, mais en même temps aussi le potentiel de synergies monte. 

Accepter ces défis inhérents appelle une stratégie bien 

ciblée qui vise la durabilité économique, écologique et sociale! 

Les délestages posent des problèmes aux PME.



3.2 La demande d'électricité 

Le besoin d'énergie électrique à Madagascar subit une croissance en permanente quantité et en qualité, 

due aux exigences suivants: 

• la croissance de la population de 3 % par ans 

• la croissance de l'économie en moyenne presque 5 % 10 

• les exigences de la "vie moderne" (éducation, technologie moderne, tourisme, télécommunication 

etc.) 

• la déforestation et la dégradation des sols (Lavaka) menant bientôt à une pénurie du bois combustible 

Dans le futur, cette croissance de la demande suivra presque la multiplication du démographique, 

économique et qualitatif! Ce défit en quantité et en qualité se montrera surtout dans les centres 

urbains - sans développement adéquat des réseaux urbains le développement du pays sera 

sensiblement entravé. 

Le taux d'accès à l'électricité est extrêmement faible (ANNEXE 3): 

• milieux urbains: 3/4 (expliqué par la pauvreté et partiellement par le manque de réseau) 

• milieux ruraux: 5 % (expliqué par la pauvreté et par la densité faible de la population) 

Sensitivité fragile de la demande dans tous les milieux pauvres: 

Ce manque de pouvoir d'achat se reflète dans une instabilité extrême de la demande en fonction 

du prix: Aux milieux ruraux à Madagascar il parait que la consommation d'électricité est presque inversement 

proportionnelle à son tarif 11 . Selon renseignements d'ADER et d'entrepreneurs dans le 

secteurs, la hausse du prix de pétrole ayant provoqué une augmentation des tarifs de l'électricité, la 

consommation a diminué et certain clients ont même abandonné leur abonnement, ce qui mets l'existence 

économique de l'entreprise distributrice en question. 12 

Cet exemple montre qu'il faut suivre une voie double: 

• Chercher des solutions à coûts de revient bas (au consommateur final) 

• Renforcer le pouvoir d'achat 

Le manque de ressources financières pour la consommation d'électricité peut aussi être observé dans 

les petites villes: Il semble qu'à cause la hausse des tarifs dans les années passées moins d'ampoules 

sont allumées le soir - ce qui serait à vérifier avec des statistiques. 

Répercussion sur les milieux ruraux: 

Ce besoin croissant d'électricité ne s'arrête pas aux milieux urbain et semi urbains, mais s'emploie de 

plus en plus sur tout le pays - d’où naît une énorme pression politique que même les villages et hameaux 

dispersés soient électrifiés. 

10 

(WB, IDA, Report No. 39028) "After the 2002 crisis GDP growth rebounded to 9.8 percent in 2003 from a 12.7 

percent plunge a year before and continued to grow at an average rate of about 5 percent per year. Growth 

came largely through higher tourism receipts (tourism arrivals in 2005 were 21 percent higher than in 2004), 

improved performance in agriculture, especially higher rice production (rice productivity increased from 2.3 

tons per hectare in 2003 to 2.6 in 2005), and continued public investments. In 2005 the economy grew at 4.6 

percent despite a sharp increase in world petroleum prices, and a financial crisis at the state- owned electricity 

and water utility enterprise JIRAMA that disrupted economic activity through power cuts and tariff increases. 

… Economic growth in 2006 estimated at 4.9 percent, was driven by strong tertiary sector growth but agricultural 

growth was disappointing. Agricultural growth in 2006 was lower than in 2005, with production impacted 

negatively by shortfalls in rain and low world prices for key export commodities such as vanilla…" 

www-wds.worldbank.org/external/default/WDSContentServer/WDSP/IB/2007/06/13/000020953_20070613104401/Rendered/INDEX/39028.txt 

11 Source (1), graph 2, chapitre 3.2.4 

12 Tandis que dans les pays industrialisés la consommation électrique n'est que peu influencée par son tarif



3.3 L'approvisionnement en électricité 

3.3.1 Les réseaux urbains 

En contraste avec la demande croissante, les réseaux électriques urbains actuellement souffrent d'une 

dégradation, due au manque d'investissements dans les centrales de production et les réseaux pendant 

des décennies (ANNEXE 3). Les délestages aussi bien accidentels que tournants se multiplient - 

ils font objet d'un discours presque quotidien dans les média: Il est mentionné que cette situation nuit 

au commerce 13 . Dans la prochaine décennie, le besoin d'investissement est immense. 

Il reste aussi un effort à faire pour électrifier environ un quart de la population urbaine qui reste toujours 

sans accès à l'électricité. 

Les tarifs de l'électricité sont élevés en raison de la part plus importante du parc thermique utilisant 

du gasoil comme combustible: Le prix est près du double de celui de pays avec des potentiels hydroélectriques 

comparables. 

En ANNEXE (2), une carte du réseau de Madagascar de l'année montre l'extension des réseaux urbains 

en 2003, inclus les projets de centrales de moyenne et grande puissance les plus attractives. 

Depuis cette période il n'y a pas eu des progrès, et au futur proche les finances pour des investissements 

seront utilisées pour améliorer la qualité et l'équilibre énergétique de ces réseaux urbains avec 

une population et qualité de vie croissante. 

3.3.2 L’ électrification rurale 

A Madagascar, il existe une quinzaine de réseaux électriques ruraux nouveaux. Tous, sauf un, sont 

thermiques. En plus, les chef lieux de district doivent être muni d'un approvisionnement en électricité. 

En général, les installations les plus importantes sont opérées par la JIRAMA, et les autres par des 

entreprises privées. Dans les années passées, environ 50 petites électrifications nouvelles ont été 

réalisées par des entreprises privées. Les prix de vente du courant sont considérés par les consommateurs 

comme haut. 

La carte des réseaux urbains, ANNEXE(2) avec les faites... 

• de la grande majorité des terrains malgaches loin des réseaux, et 

• du chiffre de 12 Millions Malgaches sans accès à l'électrification, 

• soit 95 % de la population rurale, 

et... 

• que la densité de la population est souvent faible 

• que le pouvoir d'achat dans l'économie de subsistance est très faible 

• que dans la majorité des régions rurales il y a peu de potentiel économique 

… montre que l'objectif du gouvernement de pousser l'électrification rurale de 5 % à 15 % 

jusqu'à l'année 2012 est très ambitieux et demande de grands investissements. 

13 Aussi au milieu rural, il est absolument déconseillé de poursuivre des modèles avec des interruptions de l'approvisionnement 

fréquents: Cela détruit la crédibilité de l'approvisionnement et la volonté de payement et empêche 

des nouvelles entreprises à s'établir.



3.4 L'accélération de la valorisation des énergies renouvelables 

Aujourd'hui, des pressions nouvelles exigent un développement accéléré de la valorisation des ressources 

énergétiques renouvelables: 

• La hausse des prix du pétrole et la nécessité économique de substituer les produits pétroliers. 

• L'échauffement du climat qui provoque une pression mais aussi de l'aide internationale pour la 

substitution des agents énergétiques fossiles. 

Ces considérations entrent dans le cadre que le Gouvernement Malgache a prononcé une stratégie de 

développement décentralisé, entre autre basée sur la formation de noyaux de croissance et sur l'utilisation 

des énergies renouvelables. 

3.5 Conditions cadres critiques pour la production décentralisée 

L'expert a déjà observé en 2004, qu'à cause des tarifs subventionnés croisés du courant de la 

JIRAMA au milieu rural qui ne couvraient pas les coûts, les producteurs indépendants pour le besoin 

propre ou pour la réinjection dans le réseau avaient de la peine à être compétitifs. Avec la hausse de 

tarifs de la JIRAMA progressive cette situation s'améliore. 

Sous les conditions cadres actuels de tarifs de l'électricité, de demande et des conditions de financement 

sur le marché privé, les chances économiques de l'énergie hydraulique décentralisée sont faibles 

- la caractéristique de la demande au milieu rural est plutôt en faveur des technologies à 

investissement aussi bas que possible. 

Pour évaluer la concurrence avec l'alternative d'une connexion au réseau interconnecté il faut 

comparer les coûts de revient du kilowattheure des petits aménagements considérablement plus élevés 

que celles des grandes installations sur le réseau d'une part avec les coûts élevés de la transmission 

d'autre part. Les deux solutions sont liées au handicap d'investissements élevé par rapport au 

facteur de bas puissance, mais des mesures pour améliorer cette situation son possibles. 

En 2004, l'expert avait estimé que la limite, où l'économie tourne en faveur d'un approvisionnement 

décentralisé hydroélectrique au lieu d'une connexion au à un réseau, passe d'une douzaine 

de kilomètres pour une puissance de quelques kilowatts à quelques douzaines de kilomètres pour une 

micro-centrale. A cause de la hausse des coûts de revient moyens de la production dans les réseaux 

urbains cette limite est s’est abaissée. 

Pour les aménagements de puissance d'un à quelques mégawatt, et si la ligne d'injection n'est pas 

trop longue (30 à 60 km), une connexion au réseau urbain proche devient économique. 

Une gamme de petites centrales peut constituer une alternative à une production centralisée: Proches 

des "centres de gravité" de la consommation des régions, ces centrales économiseront des coûts et 

des pertes dues au transport, augmenteront la stabilité du réseau et garantiront une fiabilité de l'approvisionnement 

local en cas de panne des grandes lignes ou de la centrale locale. Ces projets sont 

plus vite réalisés qu'une grande centrale, ils s'intègrent mieux dans le paysage et l'impact sur la nature 

est moindre. L'électrification rurale en profitera dans les alentours des nouvelles lignes 

de transmission. 

Cela entraînera une discussion sur des conditions cadres stables et avec de bons tarifs de vente de 

l'électricité au réseau urbain qui sera en concurrence avec la vente au milieu rural. 

Aussi pour un entrepreneur le financement est peu attractif étant donnée la longue période d'amortissement 

requise par la technologie de l'hydroélectricité. LA Madagascar. La sécurité de l'investissement 

à long terme est trop faible - elle est déterminante et requiert une stabilité politique, économique, et 

en plus des réglementations favorables des droits d'eau, vente de courant etc. En plus, même si théoriquement 

maint projet est amplement économique et la stabilité améliorée, il aura peu de réalisations 

sans instruments de garantie de financement.



Pour créer un noyau électrique rural économiquement pérenne, il faut surmonter la stagnation économique 

de ce milieu et au moins partiellement sortir de l'économie de subsistance - il faut briser des 

cercles vicieux multiples de la pauvreté rurale. L'électrification est lié avec quelques-uns de ces cercles 

comme suit: 

Cercles vicieux à briser: 

• Sans pouvoir d'achat, pas d'investisseurs locaux, 

• sans infrastructure (électricité, transport et communication) pas d'investisseurs nationaux et internationaux 

et peu de chances de vente des produits régionaux, et 

• sans investissement et sans exportation de produits (aux milieux urbains ou à l'étranger) pas de 

croissance de la valeur ajoutée et du pouvoir d'achat. 

• Sans pouvoir d'achat la densité de la demande reste trop faible. 

• Sous une densité faible il n'est pas possible d'offrir de l'électricité à bon prix et qualité, et 

• sans un bon approvisionnement en électricité le développement économique local est trop freiné. 

Pour une telle stratégie, l'énergie hydraulique se prête d'une façon idéale, grâce à sa longue durée de 

vie technique et à ses coûts bas d'opération. L’espoir du développement « rapide » et durable, c’est à 

dire la problématique de mettre en phase une évolution technique avec une évolution sociale et économique, 

peut se réaliser avec l'aide de l'hydroélectricité. 

Si assez d'énergie est vendue et avec des tarifs supportables, les recettes des micro-centrales peuvent 

couvrir une bonne maintenance et des événements non calculables. En profitant de sites favorables, 

un amortissement partiel et même une contribution au financement d'extensions sont possibles. 

Si un jour le lieu sera connecté au réseau, ces installations survivront grâce à l'amortissement fait - 

donc les micro-centrales sont durables, tandis que les installations trop petites risquent de faire 

faillite. 

Le problème de financement appelle l'intervention de l'état et des bailleurs de fonds. Comme les coûts 

annuels d'un aménagement hydroélectrique nouveau sont dominés (jusqu'à 80%) par les coûts du 

capital (intérêts et amortissement), un atout de l'hydroélectricité se montre: 

Durant une phase longue du développement économique rural, on pourra supposer que l'énergie hydraulique 

produite hors des heures du besoin de lumière le soir sera excédante. Offerte au secteur 

commercial à des tarifs très bas pendant le jour, en combinaison avec la garantie d'un approvisionnement 

fiable et durable, cela constitue un stimulant fort pour l'établissement d'industries et pour 

l'intensification de l'agriculture (énergie gratuite de minuit à 5 heures: expansion de l'irrigation 

etc.). 

Les bailleurs de fonds pourraient être démotivés, si les centrales étaient mises hors service à cause 

d'un planning sous optimal, de pannes coûteuses, de gestion insuffisante ou d'autres raisons pour une 

rentabilité trop faible. Il faut rester conscient que l'hydroélectricité - même si sa technologie bien 

compréhensible parait simple - reste une entreprise interdisciplinaire et complexe qui requiert beaucoup 

d'optimisations, du soin et une bonne qualité de l'équipement.



3.6 Financement - un facteur de dix manquant 

3.6.1 Coûts d'investissement élevés - un obstacle majeur pour les énergies renouvelables 

Comme fil rouge - indiqué comme amplement plus important que tous les autres obstacles possibles - 

dans toutes les rencontres il était question des problèmes de financement des investissements: 

• Le financement des stages de planification 

• Le manque de budget de l'ADER pour les subsides 

• Le manque de capital et de liquidité des entrepreneurs 

• La rétention des banques et le taux d'intérêt prohibitif 

• Le manque de pouvoir d'achat des consommateurs 

3.6.2 Le financement de phases de planification 

Les représentants des communes et des ONG et surtout des petits entrepreneurs privés sont les initiateurs 

majeurs de tous les projets actuels pour l'électrification rurale. Ils identifient les sites potentiels 

convenables pour un centre de consommation intéressé, développent le concept et dimensionnent les 

installations. Leurs études présentées à l'expert représentent des analyses sommaires assez développées. 

Pour atteindre un niveau d'étude de faisabilité, il manque des ressources financières et dans 

certains cas aussi le savoir faire et l'expérience. 

Avec ces documents, les acteurs cherchent le soutient auprès des privés, banques et autorités inclus 

la demande de subvention auprès de l'ADER. L'expert doute que par cette voie la qualité des études 

soit toujours suffisante, surtout dans des cas où une étude plus vaste et plus profonde aurait apporté 

une solution avec une approche complètement différente 14 . 

Il y avait aussi des acteurs qui se plaignaient de l'absence d'une protection de leurs projets, parce 

qu'ils avaient perdu leurs investissements considérables pour l'identification du site et pour les avants 

études, lors que le projet identifié par eux fût réalisé par d'autres entreprises. 

Propositions: 

Il est conseillé d'introduire des autorisations de planification avec le droit d'exclusivité: 

>> Autorisation de planification de la valorisation d'un potentiel hydraulique sur une section 

d'un cours d'eau, valable jusqu'à l'octroie de la concession hydraulique / év. des subsides, valable 

un maximum de temps déterminé, par exemple 3 ans, avec proposition de prolongement justifié. 

>> Autorisation de planification de la distribution d'électricité, coordonnée avec des avantcontrats 

etc. avec les autorités locales du centre de consommation cible. 

14 

Exemple Salleri Chialsa (Népal) (7): 

Une pico-centrale complètement nouvelle a subit des problèmes de stabilité du terrain à cause du canal d'amené 

tranché dans une pente et de la déforestation à cause de travaux. Une étude plus approfondie démontrait 

que cet aménagement - même sans problèmes techniques - ne sera pas assez économique pour survivre à long 

terme. Une comparaison approfondie des alternatives possibles menait à la construction d'une nouvelle centrale 

hydroélectrique d' une puissance huit fois plus grande (400 kW) et l'installation d'un micro-réseau à moyenne 

tension pour l'approvisionnement de toute une vallée isolée, au lieu de seulement alimenter une institution avec 

un petit village. 

Les mesures prises étaient: drainage, stabilisation des ruisseaux croisant le canal d'amené, bio-ingénierie pour 

la stabilisation du terrain, fondation d'une entreprise électrique locale avec implication des consommateurs, 

promotion de l'utilisation commerciale de l'électricité, entraînement du personnel administratif et du personnel 

technique etc. Trois villages sont alimentés. Les conditions sont comparables avec celles à Madagascar (économie, 

densité de la population). 

Sous une administration exemplaire, pendant deux décennies la compagnie électrique locale a été en mesure 

de financer tous les coûts d'opération, inclus un incident de grands dégâts et l'extension des lignes de distribution. 

Après un développement économique des villages cibles, aujourd'hui la compagnie a accumulé plus d'Euro 

200'000.- de réserves pour financer une extension de la centrale dans le futur proche. Cette électrification fonctionne 

avec une très bonne fiabilité technique et commerciale: La qualité du courant et la disponibilité du courant 

sont excellentes - l'électricité attire des activités commerciales et des habitants.



3.6.3 Manque de budget de l'ADER pour les subsides 

Le budget annuel moyen de consacré à la subvention des investissements (actuellement 1-2 millions 

d'Euro - au futur proche probablement max. 3 millions d'Euro) ne suffit que pour quelques projets plus 

ou moins importants (en majorité des centrales jusqu'à l'ordre de grandeur de 100 kW) et des préélectrifications 

toutes petites, tandis que les objectifs du gouvernement et de l'ADER sont plus grandes: 

� Taux d’accès à l’électricité : 

• 5% (2005) - 10% (2012) : 15.000 

clients/an 

� Taux de couverture des communes : 

• 15% (2005) - 25% (2012) : 100 localités/an 

� Pourcentage des ménages utilisant des 

énergies alternatives : 

• 10% (2005) – 25% (2012) 

� Budget nécessaire pour 5 ans : 

• 164 millions USD 

(Présentation ADER, workshop, 7.12.08, C.I.T.E, Tananarive) 

>> En considérant qu'au futur il faudra aussi maintenir les systèmes existants, il semble clair que 

sur la voie des subsides, sans contribution considérable commerciale des abonnés et 

sans investissements privés, l'objectif ne sera pas atteint. 

3.6.4 Le manque de capital et de liquidité des entrepreneurs 

Le manque de capital propre des acteurs les force à solliciter des crédits bancaires à taux d'intérêt 

élevés et de durée limitée, ce qui diminue leur bénéfices, augmente leurs risques à long terme et les 

dirige vers des solutions à investissement limité et - des fois – d'une qualité insuffisante. 

Conclusions et propositions: 

>> Il est primordial de créer des nouveau instruments de financement (chap. 5.8) 

>> Une des meilleures utilisations des ressources financières serait d'établir des aides techniques 

pour la planification et de subventionner des avants études de qualité. 

>> Il paraît indispensable de lier chaque subvention et concession resp. permit à un contrôle de qualité 

stricte - mais aussi de donner du soutient pour atteindre la qualité requise. 

%



3.6.5 La rétention des banques et des conditions de crédit prohibitives 

Les investisseurs se plaignent des conditions défavorables en termes de taux d'intérêt et de la période 

d'échéance des crédits: 

• Taux d'intérêt: jusqu'à 20 / 25 % 

• Echéance: maximum 5 ans 

En vue de l'Ariary assez instable et de l'inflation de presque 10 % en moyenne de la décennie passée, 

un niveau d'intérêt général assez élevé est normal (avec les payements d'intérêt constituent un 

"amortissement forcé" de 10 % par année est inclus...). 

Les conséquences sont les suivantes: 

• Les crédits bancaires sont limités à 10 % ou au maximum à 20 % de l'investissement total 

- de toute façon un pourcentage de prêt plus élevé mènerait à des payements d'intérêt qui dans 

beaucoup de cas pèseraient trop sur l'équilibre économique. 

• Le calcul économique se base sur des périodes d'amortissement de 5 à 10 ans, ce qui est extrêmement 

court pour des centrales hydroélectriques et apporte un désavantage décisif vis-à-vis 

d'autres technologies, surtout vis-à-vis des groupes électrogènes. Un autre effet est que de telles 

conditions financières dirigent l'optimalisation économique vers une qualité basse du projet. 

15 

• Finalement, sans autre source (comme les subventions de l'ADER), sous de telles conditions il est 

presque impossible de réaliser des projets. 

Il était rapporté que les conditions "mauvaises" des banques - et même leur désintérêt complet - 

s'explique aussi par leur information insuffisante des aménagements hydroélectriques (et des réseaux 

ruraux autonomes), de leur sécurité et de leurs risques 16 . Ce manque d'information pourrait être corrigé 

facilement. 

L'expert considère que ce comportement des banques est très logique: En vue du pouvoir d'achat très 

limité au milieu rural et des risques techniques, mais aussi de la qualité critique de certains projets et 

de l'équipement construit à Madagascar, un investissement dans un aménagement pour un réseau 

autonome et dans le réseau même reste un grand risque financier. 

Conclusion: 

>> S'attendre à des meilleures conditions serait une illusion. 

>> La meilleure solution serait de fixer des sécurités par loi. 

Recommandation: 

>> Il faut créer des instruments de sécurité pour les instituts financiers et une base d'information 

neutre et crédible. 

15 Avec des conditions politiques-économiques stables et une vente du courant produit assuré, on pourrait amortir 

l'équipement technique de bonne qualité sur 25 ans, et les construction hydrauliques sur 50 ans (en pratique 

des grandes centrale même jusqu'à 80 ans), ce qui normalement rend l'hydroélectricité plus rentable que les 

autres énergies renouvelables et (avec les prix du pétrole actuels) très compétitive par rapport aux énergies 

fossiles et nucléaires. Avec une inflation très faible et pour un investissement sans grand srisques on pourrait 

compter sur un niveau d'intérêt de l'ordre de grandeur de 5 %. 

16 Expérience analogue même en Europe: Sans conditions cadres légales très fiables, claires, transparents et 

valables à long terme il était difficile de convaincre les instituts financiers qu'un investissement dans un aménagement 

hydroélectrique soit un placement de tout repos. En Suisse, cette situation s'est amélioré en 2007, avec 

la nouvelle Loi de l'énergie fixant des règlementations des tarifs de réinjection au réseau public sur une longue 

durée (pour les contrats "hydrauliques" existants jusqu'à l'année 2035!) - une vraie course est déclenchée: tout 

le monde veut investir dans les énergies renouvelables.



3.6.6 Le manque du pouvoir d'achat des consommateurs 

Le besoin ou le désir d'électricité au milieu rural est très grand, et l'utilité au niveau social est bien 

prouvée et reconnue par tous les acteurs concernés. Mais ce besoin s'exprime peu en demande commerciale, 

et sans mesures spéciales il y a peu d'espoir que cette situation change de manière significative, 

seulement parce que l'électricité y soit installée (chap. 3.5). 

3.6.7 Des ressources financières insuffisantes aux milieux ruraux 

Dans les milieux ruraux malgaches, le revenu ou bien le pouvoir d'achat en général ne suffit pas 

pour financer la mise en place des infrastructures énergétiques et pour le remplacement des équipements 

après la duré de vie technique. Le budget annuel des ménages dépensé pour l'énergie (piles, 

kérosène, bougies etc.) 17 , qui pourrait être substitué par l'électricité provenant d'un petit réseau villageois 

ou d'une installation domestique (solaire, éolien, hydraulique ou biofuel/gasoil) est plus de 10 

fois plus petit que le montant nécessaire pour le financement d'une infrastructure pour la production 

d'électricité. 

La conclusion courante qu'avec un approvisionnement en électricité le développement économique 

surviendrait, est une illusion - voir les multiples cercles vicieux de la pauvreté rurale (chap. 3.5). Il y a 

assez de petits réseaux dans les milieux ruraux et même dans des noyaux économiques rurales assez 

grands à Madagascar où il n'y a pas de développement économique, et l'approvisionnement électrique 

risque de se dégrader par manque de demande et de revenus. 

Il faut tirer les conclusions... 

● qu'il existe un seuil socio-économique et technique pour l'électrification durable, et 

● qu'au-dessous de ce seuil l'électrification rurale durable reste une chimère. 

Au-dessous de ce seuil toute infrastructure (aussi valable pour les autres infrastructures!) reste soit 

un don qui se consommera, s'il n'y aura pas des subsides perpétuels. 

3.6.8 La dépendance complète d'aide 

Aujourd'hui, presque toute activité pour l'approvisionnement électrique rurale est financé par l'extérieur 

des milieux ruraux 18 : par des subventions croisées des réseaux urbains (Fond National de 

l'énergie - F.N.E.), par les bailleurs de fonds internationaux, par des ONG, par les réseaux urbains en 

construisant des extensions des réseaux et par des industriels investissant dans des industries importantes 

(mines etc.). Comme estimation très brute, la moyenne annuelle de la somme de tous ces aides 

s'est situé dans le passé et se situera dans un futur proche dans l'ordre de grandeur de 4 à 5 

Millions d'Euro par an. 

Mais même restreint au niveau d'une pré-électrification 19 ou se basant sur des sites hydroélectriques 

très favorables, l'approvisionnement de plus que 10 Million de Malgaches coûterait annuellement 

au moins dix fois plus que les ressources financières totales disponibles actuellement 

pour cette promotion - en permanence! 

17 Source (1), chapitre 3.2 

18 L'ADER subventionne jusqu'à 90 % de l'investissement, mais pas les coûts d'opération 

19 Pré-électrification: lumière minimale avec accumulateurs, panneaux photovoltaïques domestiques etc.



3.6.9 Peu de chances pour une augmentation de l'aide nationale 

A part d'une augmentation du financement étranger (possible, mais dans des limites), il reste les 

voies principales suivantes: 

• Augmentation du pourcentage pour le F.N.E.: Probablement possible, mais très limité par la 

volonté et la capacité de payement des consommateurs urbains. Après les augmentations actuelles 

et des années passées, selon les média les tarifs de l'électricité sont considérés par la population 

comme trop hauts. 

• Financement croisé de la JIRAMA: Les réseaux urbains fianceraient l'électrification rurale par 

construction de réseaux moins rentables, par une politique tarifaire etc.: En vue de l'état économique 

actuel et du besoin d'investissement dans les réseaux existants de la JIRAMA, cela semble 

impossible. 

• Subvention par l'état Malgache: Cette voie est très limitée en vue des énormes besoins d'investissements 

dans l'infrastructure des zones urbaines, dans les voies de transport etc. 

Au minimum à moyen terme (5-10 ans) il est donc très peu probable qu'un financement suffisant soit 

trouvé pour pousser l'électrification rurale au-dessus du niveau de 10 %. 

3.6.10 Espoir pour une aide étrangère croissante 

Vis-à-vis de la problématique croissante du CO 2 et des ressources naturelles en péril - surtout au Corridor 

Forestier Est - les bailleurs de fonds sont d'avantage motivés à soutenir le développement des 

ressources hydroélectriques. Dans certains endroits au milieu rural, l'écotourisme apporte de plus en 

plus des moyens financiers - et une demande d'électricité. 

Puisque l'approvisionnement rural se base surtout sur la biomasse - surtout sur le bois, s'il y en a 

encore dans les forêts - et parce que cette biomasse devient une ressource de plus en plus rare et les 

forêts se dégradent, un aspect spécial de cette étude doit être d'examiner les possibilités de substituer 

le bois combustible par l'hydroélectricité, tout en considérant que pour ce cas la probabilité d'un soutient 

étranger est plus grande. 

Exemples pour Pico- et micro-centrales: 

www.gugler.com 

Turbine hydro-domestique 

(haute chute) 

www.geppert.com 

Pico-turbine 

(haute chute) 

Micro-aménagement hors service 

(chute moyenne)



3.6.11 Conclusions concernant le financement 

En considérant que: 

• le besoin ne s'articule pas assez en demande commerciale, 

• la croissance de la population et considérable, 

• le pouvoir d'achat ne monte pas assez vite, 

• l'entretient et le remplacement 20 des approvisionnements existants et 

• les moyens financiers sont beaucoup trop petits, 

... il est clair que avec les modèles actuels une électrification rurale reste une illusion: 

>> Avec les budgets actuels qui permettent une croissance annuelle d'environ 1 % de ménages rurales 

approvisionnés avec l'électricité - plan jusqu'en 2012: env. 15'000 ménages 21 -, et en vue 

des problèmes émergeants de la hausse du prix du pétrole et des équipement partiellement vétustes, 

le taux total de ménages atteints risque de stagner bientôt, ou même de diminuer 

après quelques ans. (parce qu'il faut aussi calculer avec les investissements futurs de 

remplacement de composantes après leur fin de vie technique, des dégâts etc.). 

>> Si les modèles actuels sont poursuivi et si les revenus ruraux ne permettent pas des contributions 

financières plus grandes, même un budget annuel 10 fois dix fois plus haut ne suffirait pas pour 

approvisionner une grande part de la population rurale, parce que les coûts par ménage sont trop 

élevés (le budget ne suffit pas). 

3.7 Approches 

3.7.1 Expérience historique étrangère 

Un regard sur le développement de l'électrification des milieux ruraux en Europe montre une image 

comparable. Un siècle passé, cet approvisionnement s'était développé sur la base des synergies d'initiatives 

industrielles ou touristiques. Il était concentré sur des sites potentiels hydrauliques très favorables 

(dans une période à une valeur du kilowattheure dix fois plus haut qu'aujourd'hui et équivalent 

le salaire de quelques heures de travail d'un ouvrier!) proche de noyaux de croissance économique, et 

accompagné par la mise en place de consommateurs commerciaux. 

Une autre approche était de profiter des infrastructures installées pour l'approvisionnement des centres 

urbains. L'électrification à grande échelle ne se faisait qu'un demi siècle plus tard, main en main 

avec le développement du pouvoir d'achat local et le développement économique urbain / national que 

permettait des subventions croisées à échelle importante, se justifiant avec des raisons politiques de 

péréquation sociale. Dans les milieux ruraux, les compagnies électriques entreprenaient beaucoup 

d'activité pour la promotion de la consommation ménagère et productive. La baisse des tarif se faisait 

grâce à la quantité d'énergie vendue - elle était aussi possible grâce à la production à coûts bas avec 

des grandes centrales pour la distribution d'énergie dans les réseaux urbains denses. 

3.7.2 Expériences de pays du Tiers Monde comparables 

Dans le projet pilote Salleri Chialsa [voir note 14 et source (7)] au Népal, l'investissement initial était 

un don. Avec une centrale hydroélectrique de 400 kW trois villages sont alimentés. Les conditions sont 

comparables avec celles à Madagascar (économie, densité de la population). Sous une administration 

exemplaire, pendant deux décennies déjà la compagnie électrique locale a été en mesure de financer 

tous les coûts d'opération, inclus un incident de grands dégâts et l'extension des lignes de distribution. 

Après un développement économique des villages cibles, aujourd'hui elle a accumulé assez de réserves 

pour financer une extension de la centrale. 

20 

Remplacement des systèmes GE qui à cause de la hausse du prix du pétrole ne sont plus rentables. 

21 

12 millions d'habitants aux milieux ruraux, calculé à 5.5 habitants par ménage = 220'000 ménages.



>> Ce modèle montre la limite inférieure sous laquelle un approvisionnement en électricité 

ne serait économiquement pas durable. 

3.7.3 Approche Région Haute Matsiatra / ERI / USAID en 2004 

En 2004, - basé sur une bonne douzaine d'analyses sommaires avec reconnaissance sur terrain de 

sites potentiels hydroélectriques - l'auteur à esquissé des éléments de stratégie suivant la voie des 

coûts de revient du kilowattheure assez bas, des synergies, une intégration dans un plan de développement 

de noyaux de croissance et un aspect à long terme en vue d'une situation future possible de 

"concurrence" par les réseaux urbains et par le développement de sites pour de grands aménagements 

hydroélectriques, voir source (5) et ANNEXE 9. 

L'auteur a conseillé de concentrer les moyens financiers sur des sites favorables et assez grands pour 

permettre des coûts de production bas, et de ne pas perdre de vue la nécessité d'un taux de charge 

élevé (facteur d'utilisation) pour l'équipement hydroélectrique - ou bien de prévoir l'alternative des 

groupes électrogènes pour des cas de taux trop bas. Pour les groupes électrogènes qui se complètent 

bien avec l'hydraulique comme énergie d'appui, il faudra développer le biofuel - attractif surtout s'il 

est produit localement. 

En conséquence, il faut considérer que les systèmes énergétiques "concurrentiels" comme les groupes 

thermiques, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes etc. peuvent être plus économiques ou bien 

plus pratiques que les tout petits aménagements hydroélectriques, en particulier ceux à basse chute. 

La synthèse des résultats débouche sur quatre catégories différentes: 

• Pico-aménagements, surtout à basse chute: systèmes trop petits, économiquement non pérennes. 

• Micro-aménagements: en général la taille idéale pour le démarrage d'une électrification durable 

des noyaux de croissance avec un réseau électrique autonome (voir projet GRET, Bévory Andriamanjavona 

- Haute Ramena). 

• Petits aménagements de puissance supérieure de 500 kW: nécessité d'un branchement à un réseau 

urbain pour vendre le courant excédant au moins pendant les premières années de démarrage 

de l'approvisionnement (voir projet Lokoho, E8 / EDM / UE / KfW / GTZ. 

• Zones avec plusieurs sites "micro" et avec plusieurs centres de consommation, où un "backbone 

électrique" avec des lignes de haute tension peut être installé: Les sites seront développés au fur 

et à mesure de la croissance de la demande. Plus tard un branchement à un réseau urbain proche 

(ou un autre "backbone") sera plus facile. 22 

Comme depuis 2004 les conditions cadres, la situation des réseaux urbains et le pouvoir d'achat n'ont 

pas changés de manière significative, cette estimation est toujours valable. 

� Pour un approvisionnement nocturne (lumière) seulement, sans opération pendant la journée, les 

groupes électrogènes (GE) sont nettement plus économiques que l'hydroélectricité. Si le prix du 

pétrole continue à augmenter, ils seront opérés avec du biodiesel. 

22 Un de ces projets, Tolongoina, a déjà été poursuivi en établissant une "PIN" (MDP / CDM) pour profiter du marché 

des certificats CO2 , et il sera réalisé dans le cadre du programme "rHYvière", chap. 3.8.3.



3.7.4 L'approche de l'A.D.E.R. (ADER) à partir de 2004 

L'Agence de développement de l'Electrification Rurale (ADER) a été mise en place pour régulariser 

toute la chaîne de distribution de l'électricité au milieu rural: production, transport et distribution. 

L'ADER dispose d'une réserve financière de 4 millions de USD pour mener à bien sa mission. 

Par le biais du Fonds National de l'Electricité (FNE), l'ADER, est à même de subventionner tous les 

projets qui lui sont proposés: du petit groupe électrogène à la grosse Centrale Thermique. 

L'ADER poursuit aussi des initiatives propres de projets, depuis la reconnaissance sur terrain jusqu'à 

l'appel d'offre pour la réalisation. 

Tous les sites potentiels du pays sont documentés par ADER sur ordinateur avec des moyens modernes. 

Cette base d'information repose sur des listes et cartes des derniers décennies et sur des nouvelles 

informations récoltées par ADER ou par des tiers qui sollicitent des subvention et des autorisations. 

Les autorisations nécessaires (droit d'eau et droit de distribution) sont sollicitées à ADER, qui coordonne 

avec les autres institutions concernées. La procédure était expliquée à l'expert, mais il n'y a pas 

un document écrit succinct (fiche d'information etc.). 

En 2007, l'ADER - selon la nécessité du cas individuel - finance directement l'investissement dans les 

aménagements hydrauliques et les centrales de production, mais pas dans les systèmes de distribution. 

Une voie est qu'ADER finance l'achat d'équipement, tandis que les entrepreneurs privés (ou institutionnels) 

contribue avec ses prestations propres, et en prenant un petit crédit bancaire (cas plutôt rare 

à cause de la prudence des banques) - par ex. 10 % de l'investissement à un taux d'intérêt assez 

élevé de 15 à 20 %. L'ensemble est équilibré par l'ADER de manière de permettre une opération économique 

(sans incidents et développements imprévus comme par exemple la hausse des prix du pétrole 

ou des dégâts imprévus). 

Ainsi, depuis la fondation d'ADER en 2004, environ 50 entreprises ont été établies en partenariat avec 

l'ADER. Des indications statistiques comme le nombre d'habitant, de ménages, la totalité de la puissance 

installé, la totalité de l'investissement et la totalité de l'énergie vendue (et de l'énergie produite 

- voir pertes d'énergie) n'ont pas été mises à disposition. 

Le nombre d'électrifications des dernières 5 années se présente comme suit: 

PARTENAIRES ADER Nombre de Communes/villages 

JIRAMA (extension réseau) Opérateurs privés (ERD) Pré electrification 

électrifiés 

Année 100% En cours (*) 100% En cours (*) 100% 100% En cours (*) 

2003 0 0 7 0 2 9 0 

2004 97 0 3 0 2 102 0 

2005 30 0 19 0 3 52 0 

2006 2 3 14 4 8 24 7 

Jul 07 10 9 16 4 0 26 13 

TOTAL 139 12 59 8 15 213 20 

Pré-électrification : Eclairage public par des panneaux solaires, éclairage au niveau des bureaux administratifs 

et hôpitaux 

Projet microcentrale hydroélectrique avec les opérateurs privés : Puissance 30 kW (terminé et fonctionnel 

depuis 2007)



Dans son programme général pour l'année 2008, l'ADER s'est posée les objectifs suivants: 

RESULTATS / ACTIVITÉ INDICATEURS NOMBRE 

Approvisionner par l'extension du réseau Nombre de localités 25 

Approvisionner le milieu rural Nombre de localités 40 

Pré-électrification Nombre de localités 10 

En général Ménages électrifiés 16'250 

Vis-à-vis de la population sans accès à l'électricité (12 millions) c'est un nombre très modeste, et 

même la majorité de ces entreprises nouvelles et leurs services sont sérieusement perturbés par la 

hausse du prix du pétrole: 

• S'ils augmentent (selon les contrats avec l'ADER ou avec un nouvel accord) les tarifs de vente, ils 

perdent des clients - ce qui amène à une opération déficitaire 

• S'ils n'augmentent pas assez les tarifs de vente, ils arrivent au même résultat. 

Cette situation mène aux conclusions suivantes: 

Le pouvoir d'achat est trop faible 

l'estimation de la valeur ajoutée qu'apporte l'électricité est trop basse. 

Ainsi la volonté d'achat reste trop basse - même dans des noyaux de concentration de demande. 

Un approvisionnement en électricité "tout seul" n'apporte pas assez de développement 

économique pour une croissance socio-économique locale. 

(Surtout s'il est limité aux heures de soir ou bien à des tarifs au-dessus du supportable.) 

Dans les années passées, un deuxième cercle vicieux s'est formé: En vue des budgets très restreints, 

l'ADER a réalisé des électrifications rurales économiquement pas assez durables: 

• la majorité sur la base de gasoil à bas prix d'investissement (A), avec des coûts d'opération élevés 

• quelques électrifications sur la base photovoltaïque ou pico-centrale hydroélectrique (B). 

Ces deux chemins dans certains cas s'avèrent comme peu durables: 

• (A) à cause des prix de pétrole explosant, de l'usure des groupes électrogènes et de la technologie 

exigeante, 

• (B) parce ces installations respectivement leur production est trop petite. Ils ne génèrent pas assez 

de revenu, et lors de grandes dépenses de rechange ou de réparations importantes on risque 

qu'il n'y aura pas assez de réserves financières. 

En fait leurs coûts par abonné et par kilowattheure sont au-dessus du seuil de la pérennité économique. 

Dans quelques années, l'ADER risque de consommer son budget entièrement pour la maintenance 

et/ou le remplacement des systèmes existants - il ne restera rien pour des installations 

nouvelles - et en conséquence l'électrification rurale risque de stagner à un taux d'environ 10 % 

des villages, sans compter les ménages très dispersés. 

Une issue actuelle de l'ADER est de renforcer le planning des aménagements hydrauliques et des systèmes 

hybrides. Mais ces systèmes dans la plupart des cas à très long terme ne reviennent pas moins 

chers, parce qu'ils sont trop petits.



Ces observations mènent à la conclusion qu'il faut trouver un modèle durable qui permette de démarrer 

avec un budget à fonds perdu très restreint, et qui soit capable de se multiplier en bénéficiant 

du développement économique local renforcé par l'électrification. 

Ce qui manque c'est une stratégie à moyen et long terme pour la valorisation durable de ces ressources 

naturelles dans les contraintes de ressources financières extrêmement faibles - vis-à-vis de la 

demande croissante. 

3.7.5 L'approche des ONG 

Des Organisations Non Gouvernementales (Terre des Hommes, Electriciens sans Frontières etc.) ont 

réalisé des aménagements hydroélectriques pour l'électrification de villages. Il s'agit de pico-centrales 

demandant un investissement de l'ordre de grandeur de Euro 100'000.- donné à fons perdu. Grâce à 

l'accompagnement professionnel et continu, et grâce à l'équipement de bonne qualité (turbines européennes) 

ce modèle montre du succès, à l'exception des points faibles suivants: 

• Au début, il n'y avait pas assez de revenu pour construire des lignes de distribution. 

• Il parait qu'il n’existe pas un fonds de réserve pour des incidents. 

• Dans deux cas, le projet risque d'échouer à cause de bricolage et manque de soutient professionnel 

• Il est rapporté que les tarifs de vente de l'énergie soient trop élevés pour attirer des activités productives 

Puisque l'intérêt des ONG monte, cette voie doit être suivi avec soin. Pour surmonter les points faibles, 

on pourra... 

• établir des échanges d'expériences 

• éviter le bricolage 

• améliorer les assurances 

• créer un fonds de réserve ou de péréquation commun (national, Région, au sein de l'ONG etc.) 

• établir des partenariats et parrainages. 

3.7.6 Les services actuels pour les acteurs de l'électrification rurale 

Dans le domaine des bases des données et des informations du secteur, les budgets des institutions 

étatiques ne permettent pas de faire des démarches réelles en avant. Ainsi on se contente plutôt à 

gérer des dates existantes et de les mettre à disposition aux acteurs différents de la scène 23 . Il existe 

des risques par la vieillesse des données, par le manque de bases pour établir des scénarios futurs et 

aussi par l'inexactitude des données trop généralisées. 24 

Il était rapporté qu'il manque un service géologique adéquat. 

23 Par ex. il y a très peu de moyens pour établir des jaugeages de débit permanents aux rivières, de réaliser des 

jaugeages individuelles pour les sites potentiels et pour les projets en cours. Il manque aussi l'équipement 

technique mobile. 

24 Chaque fois que l'auteur voulait se procurer de cartes au F. T. M. (Foibe Taosarintanin'i Madagasikara - Service 

cartographique), il y avait moins de cartes. Il était défendu de photographier les cartes épuisées, et un service 

digital assez vite n'était pas disponible. Pour beaucoup de feuilles il n'existent que de cartes sur la base de 

phots de satellites à résolution très pauvre.



3.8 Des pas actuels dans des directions prometteuses 

3.8.1 Le projets Lokoho 

Sources: (2) (3) 

Le projet Lokoho prévoit le remplacement des groupes électrogènes à Andapa et Sambava avec un 

aménagement hydroélectrique de 6 MW. L'électrification des zones rurales proches de la centrale et 

des lignes de transmission se passe en forte synergie infrastructurelle avec les deux réseaux urbains. 

Des efforts sont faits pour promouvoir l'utilisation productive de l'électricité . 

>> Ce projet suit le modèle prometteur: S'il y a un potentiel assez grand il vaut mieux le développer 

pour les centres urbains que d'installer un approvisionnement autonome (chap. 4.7.4). 

3.8.2 Le projet Bévory Andriamanjavona - Haute Ramena 

Source: (5) 

L'objectif de ce projet hydroélectrique d'environ 6 MW est d'assainir l'approvisionnement de la ville 

d'Ambanja et d'approvisionner le district et quelques communes autour, avec une extension prévue 

pour couvrir les deux districts d'Ambilobé et de Nosy Be. 

Ces deux projets entrent parfaitement dans la maxime de priorité économique: développer d'abord 

les sites qui apportent un maximum de croissance économique à un minimum de subvention. 

Une option à long terme sera la connexion de ces deux réseaux avec le réseau d'Antsiranana, lequel 

est renforcé par un parc éolien et possiblement des autres centrales dans le contexte de l'agroindustrie. 

Ainsi un réseau fort "Madagascar Nord" pourra être établi, et la vision de l'unification avec le 

réseau principal du Haut Plateau ne sera pas loin. 

>> L'électrification rurale en profitera au moins en pouvant se brancher à des coûts inférieurs 

que reviendrait un petit approvisionnement local autonome. 

3.8.3 Programme rHYvière 

Source: (4) 

L'objectif de ce projet est d'approvisionner 8 communes rurales avec 14'000 habitants en électrifiant 

les villages avec des micro-centrales hydroélectriques. Le programme veut concevoir, tester et vulgariser 

des mécanismes de la filière "petits réseaux autonomes" adaptés au monde rural, avec la participation 

active des acteurs locaux. Des entrepreneurs Malgaches seront impliqués dans la fabrication de 

turbines à Madagascar. 

Ces innovations réalisées dans les différentes régions constitueront des installations de référence qui 

serviront de démonstration. Le concept paraît idéal, mais il semble trop ambitieux: des points de 

vue du transfert du savoir, du socio-économique, des coûts de construction, des risques et de la gestion. 

>> Ce projet suit un autre modèle: Pour un réseau autonome, il est optimal d'installer au début une 

centrale de la taille "micro" (50 à 500 kW): pas trop grande à cause de la vente difficile de 

l'énergie au départ, et pas trop petite pour atteindre de coûts de revient du kilowattheure assez 

bas (chap. 4.7.3). Voir aussi 2005 (6). 

>> En intégrant l'objectif de la promotion de la fabrication d'équipement technique à Madagascar 

dans ce projet qui est estimé par l'expert comme très ambitieux, le projet parait surchargé de 

trop d'objectifs et risques (chap. 5.9.4).



3.8.4 Le Projet Aménagement Hydroélectrique Tolongoina 

Source: (13) (14) 

Dans la Région Vatovavy-Fitovinany, à Tolongoina, comme exemple du projet rHYvière, l'installation 

d'une micro-centrale hydroélectrique est lancée. Il remplacera une douzaine de groupes électrogènes 

et profitera de l'activité croissante de ce noyau de transport (route, chemin de fer) et tourisme. Cette 

zone, ayant un potentiel hydroélectrique beaucoup plus grand que ses besoins propres et ayant la 

possibilité de se connecter à long terme au réseau urbain de Fianarantsoa, s'intègre parfaitement dans 

la stratégie de concentration sur des noyaux de croissance. Il apporte la chance de former un "Backbone 

Electrique" avec des autres sites potentiels hydroélectriques et des petites villes sur l'Escarpement 

Est (15). 

Si la demande d'électricité s'accroît au-dessus de la capacité des microcentrales proches des villes, il y 

a des sites avec des potentiels plus grands dans une distance acceptable. En ce moment probablement 

la question de la connexion au réseau urbain de Fianarantsoa sera posée - les micro-centrales 

seront assez économiques pour survivre aussi dans ce contexte nouveau. 

3.8.5 Projets agro-industriels 

L'expert a été informé de quelques projets agricoles où l'on a besoin de beaucoup d'énergie, en majorité 

pour le pompage d'eau pour l'irrigation et l'alimentation des étangs pour l'élevage de crevettes 

etc., et que dans ces projets l'utilisation de l'hydroélectricité au lieu de moteurs diesel est en discussion. 

Des projets comparables sont en élaboration pour des sites de mines. 

>> Cela parait un chemin prometteur (chap. 4.7.4 et 7.2.2). 

Par exemple, sur le Haut Plateau, un groupe allemand démarre un projet de Jatropha à échelle considérable. 

Les plantations doivent être irriguées sur un niveau beaucoup plus élevé que la rivière. On y 

planifie d'une part le pompage par des moteurs diesel ou des groupes électrogènes (qui pourraient 

être alimentés par biofuel), ou bien la construction d'une petite centrale hydraulique. 25 

L'idée se prête d' alimenter le village des ouvriers et les hameaux voisins. Comme le site est censé 

d'être favorable avec un potentiel de quelques centaines de kilowatts à un mégawatt (la mission ne l'a 

pas visité), l'expert recommande d'y évaluer les variantes possibles inclus une variante "maxi" avec 

une digue plus grande pour stockage journalier, à une puissance d'au moins le double de la puissance 

d'étiage, et de vendre le courant aux villages et petites villes de la région. 

3.8.6 Les projets avec d'autres agents énergétiques 

Le projet de Mad'Eole d'installer des turbines éoliennes à puissance moyenne (des machines d'occasion, 

provenant d'un projet de rétrofit) pour alimenter le réseau d'Antsiranana présente aussi des possibilités 

d'y connecter des villages des alentours des turbines et des lignes de transmission. L'énergie 

liée au réseau urbain d'Antsiranana promet de fournir de l'énergie à bon prix et fiable (une fois les 

délestages surmontés). 

>> Ce projet entre dans le concept de l'énergie rurale en synergie avec les réseau urbains, et correspond 

à un projet de petite centrale plus grand que 500 kW: chap. 4.7.4. 

Le projet montre qu'une approche neutre concernant l'agent énergétique est très utile. 

25 Pour le pompage sur le lieu un entraînement directe mécanique serait la solution énergétiquement la efficace et 

techniquement le plus simple et costaud, mais pour des débits fixes par groupe, tandis que pour des débits variables 

et des pompages à autre lieux il faut installer un générateur électrique et un petits réseau électrique.



3.9 L'organisation du secteur 

3.9.1 Le surgissement des filières spécialisées pour l'énergie décentralisée 

La réforme du secteur énergie a permis un développement professionnel nouveau: 

• La petite scène des acteurs nationaux s'est renforcée - elle commence à former des noyaux pour 

des futurs filières compétentes: producteurs indépendants, hydroélectricité, énergies renouvelables, 

électrification rurale. 

• L'électrification rurale se développe grâce aux initiatives de petites entreprises indépendantes. 

• Des producteurs indépendants injectant dans les réseaux urbains surgissent. 

Il s'agit en majorité de petites entreprises très différentes. Quelques-uns s'engagent dans des régions 

très différentes et dispersées, des autres sont enracinées localement: 

• des ingénieurs conseils qui construisent en même temps des pico-turbines 

• des entreprises distributrices d'électricité qui tentent à une intégration verticale (projet, construction, 

opération, distribution). 

Il est logique que beaucoup de ces entreprises s'engagent au début pour des projets à financement 

limité - par exemple en élaborant une demande de subsides à l'ADER. L'inconvénient est que cela peut 

amener à des aménagements trop petits et donc au piège d'une production du kilowattheure 

trop chère, ce qui amène à des installations économiquement pas assez pérennes. 

Conclusions: 

Le développement des filières spécialisées est prometteur, mais encore très fragile. Il faut: 

>> les renforcer et stabiliser, 

>> éviter des mauvaises expériences par manque de finances et d'expérience, et 

>> ne pas tomber dans le piège de réaliser des projets trop petits. 

3.9.2 L'implication des filières et leur organisation 

Pour l'électrification rurale, les secteurs et filières suivants sont impliqués: 

La filière de la (petite et grande) hydroélectricité et les filières auxiliaires: 

bureaux d'études, constructeur et fabricants d'équipement, investisseurs spécialisés, bureaux et 

agences pour les services auxiliaires 

Les filières des énergies renouvelables: 

Filières de l'énergie éolienne, solaire et du biofuel. 

Le secteur de l'électricité nationale et urbaine: 

(JIRAMA, réseaux urbains) 

Le sous-secteur "électrification rurale" 

comprenant une partie de la JIRAMA et la filière de l'électricité décentralisée indépendante 

L'expert a demandé aux acteurs quelle était l'organisation privée des filières de la petite hydraulique, 

des énergies renouvelables et de l'électrification rurale indépendante des opérateurs des grands réseaux. 

Il s'est montré qu'il y a une structure faible, mais que les idées et besoins d'une organisation plus 

forte des filières sont en contraste: les uns désirent une organisation indépendante privée comme 

partenaire fort du gouvernement, les autres veulent s'abstenir de tout engagement dans des organisations.



L'expert estime qu'une bonne organisation professionnelle serait très utile: 

● pour développer toutes des tâches communes, 

● éventuellement pour développer des services communes 

● pour mobiliser les synergies et 

● pour un lobbying efficace en faveur des conditions cadres, etc. 

3.9.3 Les acteurs principaux 

Même si à Madagascar la réalisation de projets d'électrification avec l'hydroélectricité est encore rare, 

il y a un grand intérêt d'acteurs, dont quelques uns on déjà acquis des expériences considérables: 

INTER- 

NATIONAL 

NATIONAL RÉGION LOCAL 

Bureaux d'études X X X 

Services auxiliaires: (privées et publiques) 

Services de météorologie, hydrologie, topographie, 

services de génie civil etc. 

Administration publique des Communes et 

des autres autorités locales 

Services spécialisés du Gouvernement: 

- Agences etc. 

X X X 

X X X X 

ADER 

Météo, FTM 

Base des données 

hydraul. 

Investisseurs X X X X 

Producteurs d'électricité 

Industrie 

mines 

agriculture 

(Jatropha etc.) 

JIRAMA 

Réseaux urbains 

+ producteurs 

indépendants 

Distributeurs d'électricité Futur ? JIRAMA Réseaux 

urbains 

ONG et églises / missions X X X 

Bailleurs de fonds / Coopérations Technique X 

Industrie et commerce: 

- minière, agro, tourisme 

Fournisseurs d'équipement: 

- importateurs et constructeurs 

Réseaux 

indépendants 

Réseaux 

indépendants 

X XX X (X) 

X X 

Participants au workshop



Les champs d'activité se présentent comme suit: 

Identification 

et initiative 

Etudes et 

planification 

Bureaux d'études X XX (X) (X) (X) (X) (X) (X) 

Fournisseurs d'équipement 

(importateurs et constructeurs) 

Administration publique de Communes 

et des autres autorités locales 

Producteurs / distributeurs indépendants 

d'électricité 

Financement des 

études 

Construction et 

fabrication 

(X) X 

X peu 

!! 

ONG et églises / missions X X (X) 

Investissement 

Opération 

(X) (X) 

Maintenance 

externe 

Transmission et 

distribution 

X X (X) X XX (X) 

Bailleurs de fonds / Coop. Technique X X X ((x)) X ((x)) 

3.9.4 La division faible de travail 

L'expert a constaté que - dû à la situation de départ d'un secteur assez nouveau et de nouvelles filières 

- une division du travail avec spécialisation et transparence commerciale sous des conditions 

d'un marché ouvert ne s'est pas encore établie. Le mode actuel d'action est "tout le monde fait un 

peu tout". 

Intégration verticale fréquente: 

Les bureaux d'études construisent et fabriquent des (pico-) turbines (et ils tentent de construire 

aussi des turbines plus grandes), opèrent des centrales etc. 

Les distributeurs d'électricité rurale parfois font les travaux de bureau d'étude eux-mêmes, 

et ils produisent l'électricité pour les centres isolés eux-mêmes. 

L'ADER développe des projets à sa propre initiative 

Les ONG développent des projets eux-mêmes 

La JIRAMA est organisée complètement de manière verticale 

Les enseignants à l'Ecole Polytechnique sont aussi des entrepreneurs 

etc. 

Même si cette organisation permette de mobiliser beaucoup d'engagement et savoir faire, elle apporte 

les désavantages suivants: 

• Risques techniques par manque de spécialisation et de contrôle 

• Risques économiques par manque de contrôle 

• Le développement des entreprises et des prestations spécialisées est empêché. 

• Le développement d'un marché libre et transparent est empêché.



4 Stratégie sommaire 

4.1 Modèle de base - les conditions pour un succès durable 

Le modèle conseillé menant à un succès durable se base sur des cercles amplificateurs au lieu de subsides 

directs, avec les points suivants: 

• le renforcement des initiatives privées dans un cadre de concurrence libre et créative, incitées par 

des conditions cadres favorables, 

• une organisation des filières spécialisées 

• des aides pour l'amélioration de la qualité et 

• un soutient de départ 

... menant à des solutions économiques optimales pour la durabilité: 

Filières spécialisées fortes: 

Distribution d'électr. autonome 

Producteurs indépendants 

Energies renouvelables 

Conditions cadres favorables: 

Taxes, autorisations 

Tarifs de vente du courant 

Transparence des potentiels & procédures 

Concurrence libre: 

Services 

Equipement 

>> Transparence du marché 

Soutient du départ / qualité: 

Services de base et pour la qualité 

Projets exemplaires 

Soutient pendant les premières années 

Pour la production d'électricité en autonome, les relations coûts / bénéfice sont tellement différentes, 

que beaucoup d'approches qui ne respectent pas la maxime de la durabilité économique 

sont condamnées à l'échec, parce qu'elles demandent une couverture permanente des déficits. En plus 

leur effet sur la croissance économique reste très limité. 

A cette variation extrême s'ajoutent les coûts très variables de la distribution, qui sont presque 

inverses à la densité de la demande d'électricité par kilomètre quarré. Cela montre clairement qu'il est 

impossible d'agir dans des modèles d'arrosoir pour tous les milieux ruraux, mais qu'il faut appliquer un 

modèle très focalisé et diversifié.



En total, les facteurs d'influence sont multiples: 

Pour développer un programme de promotion ou un projet individuel et pour contrôle son succès, il 

est indispensable de définir clairement: 

1.) Les objectifs superposés: 

- succès immédiat ou à long terme? 

- électrifier une grande part du milieu rural ou seulement les zones de croissance? 

- objectif plutôt économique ou social? 

2.) Les objectifs quantitatifs: 

- nombre de ménages 

- nombre de villages 

- puissance installée de manière pérenne 

- superficie des réseau de distribution 

3.) Les critères de pondération: 

- efficacité: sociale ou financière (sur la base des moyens disponibles) 

- effectivité: immédiate ( 1 à 5 ans) ou durable (20 ans et plus) 

4.2 La structure de la stratégie 

4.2.1 Eléments de base et généralités 

Des éléments de base pour la constitution d'une stratégie et les détails d'un programme de promotion 

ont été élaborés en 2004 / 2005 (5). Ces détails et les analyses économiques se sont avérés toujours 

actuels. Un résumé extensif est donné dans l'ANNEXE 9 contenant surtout des détails suivants: 

• économie suivant la taille des aménagements 

• questions techniques 

• questions concernant les agents énergétiques 

• propositions de mesures de promotion détaillées 

Dans les chapitres qui suivent, basé sur cette systématique et sur la récolte d'information lors de la 

Mission actuelle, une stratégie succincte avec des mesures de promotion et un ordre de leur priorité 

est décrite, en y incluant les possibilités pour la GTZ.



4.2.2 Ordre prioritaire: programmes cadres pour différents segments du "marché" 

Afin... 

• de permettre une planification, construction et gérance professionnelle 

• d'utiliser les ressources financières et personnelles de manière optimale (la main publique, les 

bailleurs internationaux, les ONG et les acteurs privés) 

• de mobiliser des synergies, 

Il est conseillé de grouper les mesures de promotion comme suit dans des programmes cadres de 

base: 

(A) Programme "Energie artisanale": 

Energie mécanique et électrification additionnelle à puissance très basse plus ou moins improvisée 

avec des moyen artisanales de la localité et de la région proche 

(B) Programme "Electrification sociale": 

Electrification des petits centres de consommation sans possibilité d'une pérennité économique 

(C) Programme "Electrification des noyaux de croissance": ( programme le plus important) 

Electrification des centres de consommation importants avec une bonne chance pour atteindre 

une pérennité économique (réseaux autonomes) 

(D) Programme "synergétique": 

Electrification en profitant d'installations électriques construites pour des autres objectifs (centrales 

électriques et lignes de transport pour les réseau urbains et pour l'industrie au milieu rural 

(mines, agro-industrie), installations de transport, établissements touristiques, institutions 

privés et étatiques à la campagne etc. 

(E) Programme de l'extension accélérée des réseaux urbains": 

Extension des réseaux urbains avec des petites lignes non rentables. 

En ordre prioritaire, le programme (C) devrait devenir le plus important pour la promotion active 

des grands bailleurs, parce que ses effets durables sur la croissance économique dans les milieux 

ruraux sont majeures et l'efficacité des moyens financières très bonne, tandis que (D) et (E) constituent 

plutôt l'exploitations de bonnes occasions qui se prêtent. 

Le programme (B) est un programme idéal pour des petits bailleurs étrangers comme des ONG, des 

partenaires, parrainages etc.: Avec des dons de taille moyenne on peut vite atteindre des résultats 

visibles, photogènes et sympathiques. Si on veut acquérir des dons, ce programme doit se distinguer 

clairement des programmes (C), (D) et (E) qui sont visés vers la commercialisation: l?organisation et 

les budgets devraient être dans des autres mains, la publicité doit se faire de manière séparée, le 

financement devrait venir d'autres sources etc. Avantage: Il y aura vite un succès visible, et le projet 

et pour tout le monde compréhensible. 

Le programme (A) est aussi très important, parce qu'il atteint les zones dispersées avec des moyens 

modestes. Une organisation séparée - par des universités par exemple - peut aussi s'avérer comme 

avantage, parce qu'il se base sur la formation, l'information, les prestations propres, le volontariat et 

l'économie de subsistance.

4.2.3 Groupes cibles 



Pour le monde rural, il convient de grouper les consommateurs dans les groupes suivants avec des 

caractéristiques très différents: 

(a) Petits consommateurs dispersés: ménages, petit commerçants et petits agriculteurs 

pauvres 

(b) Consommateurs aisés dispersés: ménages, commerçants, agriculteurs et institutions 

(c) Ménages dans les villes et villages (pauvres, aisés) 

(d) Commerçants, agriculteurs et institutions dans les villes et villages 

(e) Consommateurs grands et / ou importants: 

Industrie, agro-industrie, transports, télécommunication, établissements touristiques hors des 

villages, institutions étatiques etc. 

Ces groupes sont plus ou moins les groupes cibles pour les programmes de promotion différents: 

• Groupe (a) >> programmes (A) et (B) aux chapitres 4.7.1 et 4.7.2. 

(énergie artisanale / électr. minimale et pré-électrification) 

• Groupes (b) et (e) >> programme (D) au chapitre 4.7.4 

(électrification synergétique) 

• Groupes (c) et (d) >> programme (C) au chapitre 4.7.3 

(électrification des noyaux de croissance) 

• Groupe (e), év. (c) et (d) >> programme (E) au chapitre 4.7.4 

(électrification par extension des réseaux urbains) 

4.2.4 Acteurs actuels et potentiels 

Pour développer une stratégie de promotion, à Madagascar on peut distinguer les acteurs suivants: 

(1) Les stakeholders / acteurs privés enracinés au milieu rural, inclus l'administration communale 

(2) Les autorités publiques au milieu rural 

(3) Les Gouvernements des Régions, et le Gouvernement National (leurs agences incluses ) 

et l'Administration des districts 

(4) Les entreprises avec des activités importantes au milieu rural 

(5) Les filières nationales de l'électrification rurale: de la distribution indépendante d'électricité, des 

énergies renouvelables, de la petite hydroélectricité, de la production et distribution d'électricité 

indépendante et des énergies renouvelables 

(6) Les universités et institutions de formation professionnelle 

(7) Le marché international et ses représentants dans le pays. 

4.3 Catégories d'activités et de mesures de promotion 

4.3.1 Les catégories de base 

On distinguera des catégories de mesures suivantes: 

(I) Améliorer les conditions légales et administratives: 

Législation, ordonnances/décrets du gouvernement 

(II) Renforcement de la formation professionnelle, recherche et développement (R&D): 

- Formation de base professionnelle et formation post grade des professionnels 

- Cours spécifiques pour initiateurs et opérateurs non professionnels 

- Eventuellement: recherche, adaptation et "rédaction" de savoir faire spécifique.



(III) Renforcement des institutions: 

Créer et renforcer des institutions privées et étatiques: 

- Organisation des filières de l'électrification rurale 

- Renforcement des institutions étatiques qui rendent des services 

- Faciliter les procédures d'autorisation, subvention etc. 

- Améliorer les conditions cadres (au niveau de l'administration). 

(IV) Promotion indirecte (Info + Conseils + Services = I+C+S): 

- Savoir faire: savoir faire professionnel, accès à l'information globale et nationale 

- Hotline (téléphone, courriel) pour problèmes et pour des cas d'urgence 

- Conseils et accompagnement de projets 

- Conseils et services de financement, inclus MDP / CDM et certificats CO 2 

- Elaboration d'information de base: expertises, études générales, base des données etc. 

- Elaboration d'instruments (toolkits, logiciels, document types, checklists etc.) 

- Transfert du / contacts internationaux 

- Services spécialisés: laboratoires, contrôles, mesures/essais et tests sur terrain 

- Location de matériel spécialisé (mesure de débit, SIG) 

- Contrôle de la qualité sur tous le cycle de vie: planification, réalisation, opération 26 

- Contrôle de la sécurité (environnement, biens et vie) 

- Promotion de l'offre d'équipement et des services spécialisés 

- transparence du marché, contacts, contrats de coopération etc. 

(V) Aménagements exemplaires (P+D+E): voir chap. 5.6 

- Projets pilotes pour tester des technologies nouvelles 

- Projets de démonstration: prouver et vulgariser la faisabilité technique -économiques 

- Aménagements d'entraînement pour la formation du personnel d'opération 

(VI) Subvention / soutient des travaux de planification: 

Financement et/ou garanties financières pour une part des travaux jusqu'au contrats d'investissement: 

Reconnaissances sur terrain, investigations spéciales, avant-projets etc. 

(VII) Subvention de la réalisation, instrument de financement: 

Financement et/ou garanties financières pour la construction, rénovation etc. (aménagement 

et réseau). Garantie de payement des factures des institutions de la main publique. 

(VIII) Promotion de la construction et fabrication d'équipement à Madagascar: 

Electrification artisanale: roues à eau, électrification auxiliaire courant continu 

Systèmes de commande, év. turbines, composantes métalliques, dégrilleurs etc. 

4.3.2 Catégories exclues de la promotion 

Subventionnement de l'opération: 

Il faut éviter de pétrifier des structures qui ne survivent que grâce à la subvention. 

Conclusion: 

>> Si une entité de production et distribution ne peut même pas couvrir ses coûts d'opération, il faut 

assainir la structure technique et commerciale de cette entité et de son cadre local en 

cherchant une autre conception. 

>> Pour cette raison, l'expert exclut catégoriquement le subventionnement de l'opération des 

considérations dans cette étude. 

26 Contrôle de qualité: 

- Prescriptions et contrôles officielles, mais aussi des outils de contrôle de qualité volontaire 

- Qualité des bases de données, de la technique, de la gestion, de la maintenance etc. 

- Maîtriser le do-it-yourself: Même si l'entraide et le "do-it-yourself" forment la base des modèles les plus 

efficaces pour les trois catégories "artisanale", pré-électrification et pico-centrales, il faut éviter autant que 

possible le bricolage et les risques de la nature, en utilisant un équipement de bonne qualité et en se limitant 

à des sites peu exposés aux crues, matériaux charriés et débris flottants. 

(Formation professionnelle des artisans et des agriculteurs)



4.4 Le besoin de financement et l'efficacité des mesures 

Le besoin de financement, l'efficacité des mesures (y compris une considération des risques) et le 

besoin de savoir faire nouveau (étranger) sont très différents et apportent une importance clef sur la 

conception d'un programme de promotion sous conditions de budgets limitées: 

No. MESURE DE PROMOTION FINANCE- 

MENT 

(I) Améliorer les conditions 

légales et administratives 

(II) Renforcement de la formation 

professionnelle, recherche 

et développement 

(III) Renforcement des institutions 

(IV) Promotion indirecte 

(I+C+S) 

(V) Aménagements 

exemplaires: 

(VI) Subvention / soutient des 

travaux de planification 

(VII) Subvention de la réalisation 

par des instruments 

de financement 

(VIII) Promotion de la construction 

et fabrication d'équipement 

(IX) Subventionnement direct 

de la réalisation 

EFFICA- 

CITÉ 

BESOIN DE SAVOIR FAIRE 

NOUVEAU / ACCESSIBILITÉ 

quasi nul haute peu / bien accessible 

(échange avec des associations) 

moyenne basse 

(trop dispersé) 

moyen / assez bien accessible 

(échange avec des associations 

et avec des universités) 

assez bas haute peu / bien accessible 

(échange avec des associations) 

moyen très 

haute 

haut très 

haute 

moyen Très 

haute 

extrêmement 

haut 

Très 

haute 

haut basse 

(risques!) 

extrêmement 

haut 

élevé / assez bien accessible 

extrêmement élevé / accessible 

par des experts internationaux 

très élevé / accessible par des 

stages à l'étranger et par des 

experts internationaux à court 

terme 

très élevé / accessible par des 

bureaux de consultant internationaux 

extrêmement élevé / accessible 

par des constructeurs internationaux, 

accompagné par des 

consultant internationaux (licences) 

moyenne peu ou moyen / modèles pour 

l'attribution 

En pratique, on sélectionnera les mesures concrètes selon le critère de la multiplication des coûts avec 

l'efficacité, et pondéré par l'accessibilité du savoir faire.



Dans le cas de ressources très limités, l'ordre de priorité devrait être plus ou moins le suivant: 

1 ière Priorité: (I) et Améliorer les conditions cadres 

(III) Mesures institutionnelles 

2 ième Priorité: (III), Promotion indirecte (I+C+S) 

(V) et Aménagements (P+D+E) 

(VI) Subvention des travaux de planification 

3 ième Priorité: (II) et Renforcement de la formation profess. (exception voir note 27 ) 

(VII) Subvention de la réalisation par des instruments de financement 

4 ième Priorité: (VIII) Promotion active de la construction et fabrication d'équipement 

Si la voie de la subvention de la réalisation est poursuivie (VII), l'efficacité serait multipliée si les 

moyens financiers sont utilisés pour créer et maintenir des instruments de financement, au lieu de 

donner des crédits à fonds perdu. 

Par exemple, on établira avec avantage l'ordre de priorité suivant: 

3 ième Priorité: (VII) Subvention de la réalisation: 

(détails) Prior. 3.1 Création de fonds de péréquation, refinancement etc. 

Prior. 3.2 Cautionnements 

Prior. 3.3 Crédits remboursables à taux d'intérêt bas ou zéro 

Prior. 3.4 Crédit à fonds perdu (seulement exceptionnellement) 

4.5 Stratégies de développement suivant la taille des projets 

Un programme efficace avec des moyens financiers restreints doit adapter la profondeur et l'ampleur 

des aides (indirectes) de manière inversement proportionnelle à la taille des projets, et concevoir des 

voies de promotion adaptées. Cela même au modèle suivant: 

� Pour les tout petits aménagements domestiques ou artisanaux jusqu'à 5 kW on suivra la 

voie de la vulgarisation du savoir faire et de l'aide indirecte (outils informatiques, information, 

conseils individuels des acteurs intéressés). Ces aménagements sont à considérer dans une logique 

de politique sociale, de l'infrastructure ou comme un bien de consommation pour une minorité 

aisée. Ils s'avèrent économiques seulement pour des applications objectivement ou subjectivement 

très précieuses comme télécommunication, santé et "luxe", soit des activités à très basse 

consommation d'énergie, où bien ils sont construits avec des prestations propres locales: roues à 

eau, turbines très simples. 

� Pour des sites bien sélectionnés: pico-centrales (5 - 50 kW): Il faut se concentrer sur la recherche 

d'acteurs forts et des ressources de niche (produits de niche à haute valeur ajoutée, sites 

touristiques et organisations de protection de la nature), qui supportent un prix d'énergie de 3 à 6 

fois plus haut que le prix du marché. 

� Pour les grands noyaux de croissance économique, il faut donner la priorité à des projets de 

coûts de revient du kilowattheure en maximum triple aux prix du marché, donc au dessus de 50 

kW, et où les conditions naturelles permettent de produire des biens concurrentiels sur le marché 

national et international. 

27 Exception concernant la priorité: La formation pour l'hydraulique artisanale ne coûte pas beaucoup, si elle est 

intégrée dans la formation professionnelle existante et vulgarisée avec des expositions, cours etc., et son efficacité 

peut se relever comme haute. A cause de son potentiel de stimulation socio-économique très grand elle 

mérite une haute priorité. voir chap. 4.7.1



4.6 Agents énergétiques - systèmes hybrides 

En principe, le choix du système technique et de l'agent énergétique doit rester libre. Seul une investigation 

très soigneuse montrera - en considérant des scénarios à long terme - le système et l'agent 

optimal. Des options non renouvelables ne sont pas exclues - avec la possibilité du biofuel. Des systèmes 

hybrides sont très attractifs. 

L‘énergie thermique (diesel, biofuel) se prête pour: 

• Un développement à court terme un approvisionnement provisoire et de l'énergie de auxiliaire 

pendant des travaux de maintenance 

• Energie d'appoint: la lumière de soir et pour de l'énergie de pointe 

Les autres agents énergétiques sont aussi à considérer: 

• S'il y a du vent, l'énergie éolienne produite avec un autre profil, ce qui peut équilibrer le système 

• L'énergie photovoltaïque est très chère mais pratique et fiable: 

Elle se prête pour des installations de quelques cent watt, au maximum jusqu'à quelques kilowatt. 

>> L'hydraulique, l'éolienne et le biodiesel sont des partenaires idéaux pour la durabilité! 

Installation photovoltaïque avec onduleur et accumulateurs

4.7 Programmes cadres 



4.7.1 Energie artisanale avec électrification minimale (A) - pré-électrification 

Nous appelons "énergie artisanale" l'énergie mécanique produite par des roues à eau (roues à aubes) 

et des turbines construites sur la base des métiers existants locales. L'énergie hydromécanique est 

utilisée directement en forme mécanique - , avec des installations auxiliaires simples pour produire un 

peu de courant, en y installant une dynamo ou un alternateur 28 . Pour la raison de la sécurité sociale, 

une "pré-électrification" (lumière, radio et télévision seulement) est un grand besoin. 

Equipement peut se faire en tension 12 Volt (24 Volt) avec la technologie de voiture - sans risques 

pour les êtres vivants - , ou bien avec un onduleur pour courant alternatif 220 Volt. Au lieu d'un réseau 

de distribution, on peut apporter des batteries (cher) à la centrale pour charger. 

Puisque les mesures se basent en majorité sur des ressources locales, ces systèmes peuvent être 

durables du point de vue technique, social et commercial. Il faut souligner qu'avec des utilisations qui 

demandent une fourniture sans interruption (par ex. frigidaires), cette technologie trouve ses limites. 

Les mesures possibles de promotion sont classées comme suit: 


MENT 

(I) Amélioration des conditions 



professionnelle, de la recherche 

et du développement 

EFFICA- 

CITÉ 

--- --- --- 

moyen haute haute 

(III) Renforcement des institutions --- --- --- 

(IV) Promotion indirecte: moyen haute haute 

PRIORITÉ / REMARQUES 

(V) Aménagements exemplaires 

(V,a) - Aménagements pilotes bas haute haute (2 à 3 installations) 

(V,b) - Aménagements démonstration moyen haute haute (projets dans toutes les régions) 

(V,c) - Aménagements entraînement --- --- pas nécessaire 



(VII) Subvention de la réalisation, 

instrument de financement 



--- --- pas nécessaire 

--- --- pas nécessaire 

(év. aide par des volontaires 

des pays industrialisés) 

moyen haute haute (conseil, accompagnement) 

C'est le seul système qui apporte rapidement la chance de vulgarisation à coûts bas dans les zones 

très pauvres avec une population très dispersée - des millions d'habitants! 

La technologie est maîtrisable par la population rurale, avec un besoin modéré de prestations commerciales 

(majorité: prestations dans l'économie de subsistance). 

Les effets secondaires sont très utiles: 

- introduction dans des nouvelles techniques artisanales 

- possibilité d'introduction dans la technologie du courant continu à basse tension. 

Ce développement peut se réaliser à coûts d'investissements monétaires très bas, mais à haut investissement 

en forme de travail local. 

Dans des milieux assez proches de l'économie commerciale, ces systèmes sont complétés ou/et 

concurrencés par des systèmes clef en mains (solaires, éoliennes, hydrauliques, GE, charger des batteries 

à un réseau proche): chap. prochain. 

28 En Europe, à cause de leur robustesse, les roues à eau ont repris une certaine importance pour des sites en 

dessous de 20 kW, en concurrence avec la vis d'Archimède, pour l'opération en parallèle avec le réseau intégré.

4.7.2 Electrification sociale (B) 



On peut définir comme "électrification sociale" l'approvisionnement de petits centres de consommation 

où les chances sont faibles qu'au futur (grâce à un développement économique) l'approvisionnement 

en électricité sera autofinancé par les revenus des activités économiques locales. Ce modèle assez 

fréquent prévoit l'électrification pour des raisons sociales et politiques, sans prendre égard à la durabilité 

économique des systèmes. 

Les mesures possibles de promotion sont classées comme suit. 

No. MESURE DE PROMOTION FINANCE 

-MENT 







EFFICA- 

CITÉ 

bas haute haute 

moyen moyenne moyenne 

bas haute haute 

(IV) Promotion indirecte: moyen haute haute 

(V) Aménagements exemplaires: 


(V,a) Aménagements pilotes --- --- pas nécessaire 29 

(V,b) Aménagements démonstration moyen moyenne 

(distances!) 

haute (des projets sont nécessaires 

dans toutes les régions) 

(V,c) Aménagements entraînement --- --- pas nécessaire >> profiter de "(C)" 







Le poids pèsera sur: 

moyen moyenne moyenne 

haut basse basse (hors des moyens financières) 

>> aide financ. par ONG internat. 

haut basse basse (cela doit faire objet d'un 

programme hors de l'él. rurale) 

• des SYSTÈMES HYDRO-DOMESTIQUES de 50 Watt à 2 kW (5 kW) à courant continu 12 Volt 

(ou 24 Volt) ou courant alternatif 220 V, et 

• des PICO-TURBINES de 2 kW ( 5 kW) à 50 kW) avec un réseau de distribution 220 Volt. 

(voir chapitre suivant) 

Ces systèmes sont idéaux pour des hameaux et des villages, mais aussi dans les situations suivantes: 

• des petits institutions publiques: centres d'administration, hôpitaux, postes de télécommunication 

• des ménages socio-économiquement très aisés, 

• des petites entreprises (remplacement des petits groupes électrogènes): commerçants, pts. hôtels etc. 

L'équipement existe pour tous les agents énergétiques. L'offre commerciale internationale est assez 

développée. Les produits de bonne qualité sont très chers, tandis que les produits à bas prix ont une 

durée de vie très limitée. L'offre malgache est au début du développement (chap. 5.9.2 ) Il existent 

aussi des systèmes hybrides. 

29 Si le programme se base sur l'équipement standard du marché international - ce qui est conseillé au début - 

des aménagements pilotes ne sont pas nécessaires. Ils sont nécessaires pour développer la fabrication d'équipement 

à Madagascar, mais cela est conseillé de poursuivre dans un contexte hors des électrifications rurales. 

Une fois développé et éprouvé avec une haute fiabilité, l'équipement malgache sera bienvenu dans ce domaine 

- si la situation économique progresse, om y trouvera un marché respectable.



4.7.3 Développement et électrification des "noyaux de croissance" (C) 

Le poids principal de l'électrification rurale doit être mis sur l'électrification des centres de consommation 

qui ont des bonnes chances pour atteindre une pérennité économique. 

Les mesures possibles de promotion sont classées comme suit. 


MENT 







EFFICA- 

CITÉ 

bas très 

haute 


très haute 

moyen bas basse (hors des moyens financ.) 

bas très 

haute 

très haute 

(IV) Promotion indirecte moyen haute haute 

(V) Aménagements exemplaires: 

(V,a) Aménagements pilotes --- --- pas nécessaire 

(V,b) Aménagements démonstration moyen moyen haute (des projets typiques sont 

nécessaires) 

(V,c) Aménagements entraînement --- --- très utile 







très haut moyenne haut (assurer la qualité!) 

haut basse basse (hors des moyens financières) 

>> aide financ. par les Coop. Techn. 

et des partenariats resp. parrainage 

avec des villes des pays industrialisés, 

par l'UE, le PNUD etc. 

haut basse basse (cela doit faire objet d'un 

programme hors de l'él. rurale) 

Noyaux de croissance



On pourra distinguer les catégories suivantes: 

PICO-CENTRALES (5 - 50 kW) - systèmes idéaux pour: 

• de petits points de consommation socio-économiquement assez forts (groupes d'intérêt, pouvoir 

d'achat), remplacement des petits groupes électrogènes 

• le démarrage d'un petit réseau villageois dans une région avec un bon potentiel de croissance 

(sous condition que l'équipement soit donné à fonds perdu, y compris le matériel pour le noyau du 

système de distribution) 

MICRO-CENTRALES (50 - 500 kW), dans presque tous les cas avec des réseaux de distribution en 

moyenne tension. Ce sont des systèmes idéaux pour des noyaux déjà économiques et pour créer des 

noyaux de croissance socio-économiques durables. Leurs avantages sont les suivants: 

• Ils ne sont pas trop petit >> Leurs coûts de production sont acceptables. 

• Ils ne sont pas trop grand >> Un réseau autonome limité est mieux et plus vite faisable. 

• Ils produisent suffisamment d'énergie pour lancer des petites industries. 

• La taille des machines est aisée (démontage par personnel régional). 

"PETITES CENTRALES" À PARTIR DE 500 kW - systèmes idéaux pour: 

• l'approvisionnement d'une ville proche - et en synergie approvisionner le milieu rural 

• la réinjection (future) dans les réseaux urbains 

Leurs avantages sont les suivants: 

• Ils sont assez grands qu'une production concurrentielle dans un contexte régional est possible 

• L'investissement est optimal: ni trop lourd, ni trop petit 

• Ils produisent suffisamment d'énergie pour une ville 

• Taille des machines est acceptable (transport, maintenance) 

• Plus vite réalisé que des grandes centrales - moins de risques 

Noyaux de croissance



4.7.4 Electrification rurale synergétique (D) et extension des réseaux urbains (E): 

Dans beaucoup de cas, la voie la plus économique est l'électrification en profitant des installations 

électriques construites pour d'autres objectifs (centrales électriques et lignes de transport pour les 

réseaux urbains et pour l'industrie au milieu rural (mines, agro-industrie), installations de transport, 

établissements touristiques, institutions privées et étatiques à la campagne etc. 

• Programme "Transport" (D) et (E): 

On pourra monter un programme de promotion qui vise à l'utilisation des routes importantes et 

des lignes de chemin de fer pour créer des axes de développement. Les gares de bus et de train 

serviront pour le renforcement de noyaux de croissance économique. On y installera des lignes de 

transmission électrique et des lignes de télécommunication / internet, même si au début cela 

n'est pas encore rentable. Pour arriver au but, il faudra intégrer ces "lignes et points" dans d'autres 

mesures de promotion économique, surtout le long des itinéraires touristiques. 30 

Etant donné que le tourisme constitue le secteur avec une croissance extraordinaire 31 , il faut intégrer 

toute infrastructure importante dans des considérations de développement économique local 

et de l'approvisionnement électrique. En vue des potentiels pour l'écotourisme et le tourisme 

d'aventure à Madagascar on peut s'attendre que la croissance de ce secteur continue. 

• Profiter du luxe pour le bénéfice social (D): 

Lors du workshop au Centre CITE à Tananarive il était demandé si en conséquence de l'évaluation 

économique, l'électricité aux milieux ruraux doit être considérée comme un luxe. Il faut dire partiellement 

"oui": Aussi en Europe l'électrification rurale a démarré d'une part avec l'utilisation 

productive industrielle le long des cours d'eau, et d'autre part avec le luxe des hôtels touristiques 

et de quelques ménages privés. 

Saisissons le taureau par les cornes: On peut profiter des électrifications faites pour le luxe, en y 

cherchant des modèles pour approvisionner les alentours - voir prochain programme. 

• Programme "Electricité industrielle" et "agro-industrielle" (D): 

Ce programme envisage d'obliger toutes les entreprises importantes qui montent un approvisionnement 

en électricité pour leur propre besoin, d'étudier la faisabilité d'installer - dans des limites 

économiques - des aménagements durables pour l'approvisionnement de la zone dans les alentours 

de cet approvisionnement, de manière bien coordonnée avec des plans d'installation des réseaux 

publiques. S'il y a assez de potentiel, les entreprises seront obligées d'utiliser des ressources 

renouvelables. Si des budgets pour la subvention sont disponibles, ces moyens financiers seront 

investis de manière efficace pour agrandir ces centrales électriques et ces réseaux. Un bon 

exemple sera le projet décrit au chapitre 3.8.5. 

Cela peut se faire par: 

• un droit de distribution et vente d'électricité / procédures faciles 

• une obligation légale de coopérer avec ADER 

• une obligation légale d'approvisionner les consommateur des alentours ("branchement social") 

(en respectant les principes de la proportionnalité et de l'admissibilité). 

• un dédommagement, surtout dans la phase de démarrage. 

• Extension accélérée des réseaux urbains - "branchement social" (E): 

Pour des villages proches d'un réseaux urbain possédant un potentiel de demande commerciale 

(un potentiel de croissance économique), ou à long terme une connexion à ce réseaux, il faudra 

installer ce branchement sans attendre. Ceci coûtera moins de subventions que d'y poser une petite 

production autonome qui s'avérera superflue quand le réseau "arrivera". Si la ligne électrique 

est construite en bonne qualité, elle s'amortira à très long terme, même si dans la première décennie 

elle ne sera pas rentable. 

30 Un entrepreneur du secteur du tourisme qui s'intéresse pour l'installation d'une pico-centrale hydroélectrique 

près d'un hôtel suggère d'installer des corridors principales touristiques où tous les quelques douzaines de kilomètres 

il y aura une attraction avec infrastructure touristique, aussi avec des toilettes propres, téléphone et autres 

infrastructures. 

31 Le nombre de touristes à Madagascar à vu une croissance de 85'000 en 1996 à 200000 en 2003 et 313'000 en 

2007. L'objectif du Ministère de tourisme est d'atteindre 500000 visiteurs en 2012. 

(www.consulatmad.org/sommaire/6_madagascar_enbref/textes/vie_pratique.htm )



4.8 Sélection, triage et évaluation des projets 

Sous la maxime de se restreindre strictement sur les projets les plus économiques et efficaces, des 

projets doivent être évalués et classifiés. Pour l'hydroélectricité avec ses conditions et propriétés très 

variées, et sous les conditions locales différentes, cela n'est pas une tache facile. 

Un système objectif et transparent est nécessaire pour les cas suivants: 

• Soit que l'ADER ou une autre institution (Gouvernement Régional, NGO, banque, bailleur de fonds) 

doit évaluer des projets pour attribuer une mesure de promotion ou des autorisations, 

• soit qu'une institution veut faire un triage sévère du grand nombre de sites déjà connu et les mettre 

dans un ordre de priorité pour des activités de valorisation, 

• soit qu'une évaluation objective est nécessaire pour un concours de projets ou dans une action 

d'appel d'offres. 

Il est recommandé d'établir un système basé sur une évaluation de la pérennité des projets: 

• sur la durabilité économique 

• sur la durabilité écologique 

• sur les effets positifs et négatifs sociaux des projets. 

Pour mener à bien cette tâche, deux procédures usuelles parallèles sont recommandées: 

1.) Evaluation monétaire: 

Cette évaluation comprend les calculs économiques en incluant tous les critères qualitatifs, écologiques 

et sociaux qui se prêtent à une monétarisation. 

Ce calcul se fait avec l'une des méthodes économiques "classiques". 

2.) Evaluation qualitative: 

Cette évaluation comprend une comparaison de tous les autres critères, notamment ceux qui ne peuvent 

pas être exprimés de façon objective en argent. Dans cette évaluation entrent la plupart des 

critères écologiques et sociaux, plus les risques qui échappent aux calculs exacts. 

Une analyse des risques se fera selon la méthode de la multiplication du potentiel des dégâts avec la 

probabilité des dégâts. 

Afin de ne rien compter en double, il faut séparer très soigneusement les critères qualitatifs de ceux 

de l'évaluation monétaire. 

Cette évaluation qualitative se fait avec une analyse multicritère ou autres méthodes d'évaluation. 

Pour la cumulation des deux évaluations il faut définir leur poids. Normalement l'évaluation monétaire 

pèse plus que l'évaluation qualitative.



Pour faciliter et systématiser la planification majeure et les évaluations individuelles, toutes les informations 

géographiques avec des moyens d'information géographique peuvent être saisis dans un système 

géographique d'information SIG/GIS (sur la base de cartes) et superposées: 

Réseaux urbains - extension 

possible 

Jeu de critères 

pour le triage resp. 

pour la sélection des 

potentiels de production 

Potentiel des synergies: irrigation, 

aménagements d'eau etc. 

Périmètres des projets de développement 

(a) 

Réseaux urbains et projets d'extension du réseau: information 

très utile: une connexion au réseau est plus avantageuse qu'un 

réseau autonome. 

Distribution de la demande productive 

potentielle (densité) 

Distribution de la demande actuelle 

Potentiel hydroélectrique 

1 ier Triage: 

Potentiels 

2 ième Triage: synergies 

(a) Périmètres des projets 

intégrés: 

- de développement rural 

- de développement des mines, 

industrie 

- de développement touristique 

- Noyaux de croissance 

- Importance administrativement 

- etc. 

check 

Check: 

Informations sur des plans 

de développement intégraux: 

En cas d'une nécessité de triage systématique les projets sont classés dans des catégories 

de priorité, pour le cas d'évaluation on pourra donner des notes, 

par exemple entre 1 et 10. 

Autres potentiels 

locales: 

- biofuel 

- éolien 

- PV (≤ pico)

Effets de démonstration? 

(accés facile?) 



2 ième Triage: synergies (suite) 

Projets de 1 ère priorité 2. Projets de 2 ieme priorité: 

Critères primordiaux = projets de "réserve" 

= projets a poursuivre activement 

- durabilité économique 

- effets de croissance socio-économique 

- (soutient des projets, év. PPP, év. aide financière) 

3 ième Triage 

Il est conseillé d'établir des systèmes ouverts pour des compléments par des tiers (ONGs et autres 

acteurs inscrits). 

Des critères qui ne peuvent pas être saisis en forme de carte générales sont: 

• La relation de la haute de chute vis-à-vis de la longueur de la dérivation d'eau élevée 

• Les obstacles pour le génie civil 

• La distance de la centrale de production au centre (-s) de consommation 

• Le facteur de charge pronostiqué (distribution de la demande jour-nuit, soir, saisons etc.) 

• etc. 

Autre critères: écologie, poissons 

migratoires etc. 

Densité de pouvoir d'achat: 

PA/km 2 [ kWh a / km 2 ] 

Densité du besoin d'électri- 

cité: B/km 2 [ kWh a / km 2 ] 

Plan stratégique général 

Critères 

pour le triage 

des sites



Procédure lors d'une sollicitation: (surtout pour les projet P+D+E) 

Soutient 

prioritaire 

voir (A) 

Subvention 

de la planification, 

év. 

de la réalisation 

Soutient indirect: 

I+C+S 

(subvent. = 0) 

Initiateur local: idée de projet 

Reconnaissance du site (ADER et autres) 

(soutient pratique) 

Validation positive Projets sans Priorité 

Projets de 1 ère Validation 

avec plan général 

ω 

Priorité Abandon du projet 

Projets de 2 ieme Priorité 

Résultat: positif Résultat: négatif 

Projets de 2 ière Aide de recherche 

de cofinancement: 

Prior. 

- Entreprises privées 

- NGO étrangères 

Abandon du projet 

Résultat de la recherche: semi positif 

Projets de 1 ère Priorité 

Accord selon la cohérence avec la planification de 

développement de subvention et selon les budgets 

disponibles 

ω



Modèle pour le triage sites - critères et visualisation 

Avantages pour l'écologie locale 

Développement Pérennité 

du secteur électr. rurale économique du projet 

et petite hydraulique 

Implication du milieu local 

>> Les projets avec la surface plus grande du carré seront privilégiés. 

Workshop



5 Les éléments clef pour un programme de promotion 

5.1 Transparence des sites potentiels 

Avec un modèle ouvert de collaboration avec concurrence libre, d'une part des sites potentielles sur 

les listes existantes peuvent certainement trouver une valorisation par des entreprises privé, si ces 

listes sont être publiées sur internet avec des informations auxiliaires comme les cartes existantes 

avec les centres de la demande en électricité. 

>> Système interactif de développement des sites: 

On peut aller un pas plus loin en montant un système d'information géographique (chap. 4.8) 

contenant les potentiels connue, les informations des réseaux urbains, les informations de la demande 

(à élaborer) et quelques autres informations utiles, dans un format ouvert aux complément 

de tiers, et inviter tous les groupes intéressés à utiliser et à compléter ces informations. 

5.2 Améliorer les conditions cadres politiques et économiques (I) 

Toute activité de promotion reste inefficace, si elle n'est pas soutenue par une amélioration des conditions 

cadres. Nous mentionnons seulement quelques points importants: 

Pour une promotion de la production autonome et décentralisée, il faut créer des conditions favorables 

et stables sur les points suivants: 

� Il se prêtent trois voies de promotion pour le droit d'injection de l'énergie produite indépendamment 

dans tous les réseaux, 

(A) injection au réseau sous conditions de concurrence libre, et/ou 

(B) transmission de l'énergie à conditions favorables, et/ou 

(B) tarifs de reprise du courant garantie à très long terme. 

� Accepter des tarifs de vente du courant au milieu rural qui permettent une opération rentable (En 

même temps: Augmenter le pouvoir d'achat et la volonté de payement par d'autres moyens). 

� Supprimer les taxes d'importation et autres taxes pour des installations peu rentables. 

� Etablir des procédure d'autorisation (et de subvention, s'il y en a) transparents, et les publier. 

Cartes avec des sites potentiels



5.3 Formation professionnelle, recherche et développement (II) 

5.3.1 Formation professionnelle 

On peut constater des potentialités pour un renforcement de la formation professionnelle comme suit: 

XX grand besoin, bonne efficacité 

X grand besoin, efficacité moyenne ou douteuse 

(X) besoin moyen, efficacité moyenne 

NATIONAL RÉGIONAL LOCAL 

Bureaux d'études XX X --- 

Services auxiliaires: (privés et publiques) 

Services de météorologie, hydrologie, topographie, 

hydrogéologie, cartographie, services de génie civil etc. 

Fournisseurs d'équipement 

(importateurs et constructeurs) 

Administration publique Communes, Districts et 

autres autorités locales 

Investisseurs 

Producteurs et distributeurs d'él. indépendants, et 

leur personnel d'opération et de gestion 

X 

X 

(hors des 

relations 

économiques) 

(X) 

(hors des 

relations 

économiques) 

X 

seulement 

énergie artisanale 

--- 

(X) 

seulement 

énergie artisanale 

--- --- X 

X X XX 

X X XX 

ONG et églises / missions XX XX 

Puisque ces groupes cibles de la formation professionnelle sont très petits et leur marché restera un 

marché de niche, des mesures de formation doivent se passer de manière assez individuelle et partiellement 

improvisée - en général ce ne sont pas des thèmes pour les plans de formation générales des 

universités. 

Exception: l'énergie artisanale avec électrification minimale devrait faire objet des plans de formation 

de base des professionnels sur le niveau de la pratique, surtout des artisans (charpentier, mécaniciens, 

électriciens). 

>> On peut même envisager de créer un apprentissage d'une nouvelle profession / formation 

"Electrification des milieux ruraux dispersées". 

5.3.2 Recherche appliquée et développement (R&D) 

Pour des raison économiques l'effort de la recherche doit être dirigé à collectionner et sélectionner le 

savoir faire existant, et de l'adapter aux besoins de Madagascar, inclus la traduction et la popularisation 

pour les groupes cibles malgaches. 

Il ne faut surtout pas réinventer la roue, mais profiter du savoir faire existant par la voie du transfert 

du savoir faire, et par la coopération avec licences etc. Des travaux de recherche et développement ne 

devraient se faire 32 qu'en coopération internationale avec des institutions renommées. Dans les deux 

décennies passées, beaucoup de projets pour des énergies renouvelables en milieu rural ont échoué, 

parce qu'on a essayé soit de développer une technologie par soi-même (même en brousse) et / ou de 

vulgariser des technologies qui ne sont pas encore assez mûres (8)(9)(10). 

32 Transfer de technologie et du savoir faire de gestion pour le développement économique et écologique.



La R&D doit se concentrer surtout sur la question, sous quelles conditions une technologie est assez 

développée et adaptée aux conditions du pays pour recevoir quasi un sceau "mûr pour la vulgarisation". 

5.4 Renforcer les institutions (III) 

5.4.1 Renforcer les institutions publiques / gouvernementales 

Pendant la Mission à court terme, l'expert a pu constater que les institutions nécessaires en principe 

fonctionnent, mais qu'il serait très utile de renforcer leurs moyens et leurs services. Surtout l'ADER, le 

service des bases de données hydrologiques, la météorologie et le service topographique pourraient 

mieux servir aux acteurs différents, s'ils étaient munis d'outils pour mettre à disposition les bases de 

données au moins pour les phases de planification jusqu'aux avant projets détaillés des pico- et micros-aménagements. 

Il faudrait surtout élaborer des modèles pour prévoir mieux les effets du changement du climat 

mondial sur Madagascar: On s'attend à des déplacements des zones climatologiques, à une diminution 

des débits d'étiage et à des crues plus extrêmes. 

Il faudrait aussi renforcer les institutions qui peuvent contribuer à une meilleure coordination de 

tous les efforts pour la création de noyaux de croissance et des programmes de développement 

intégral (mobiliser, concentrer et coordonner des activités publiques et privées). 

L'effort le plus important doit être fait pour la création d'outils de financement (chap. 5.8). 

5.4.2 Renforcer les institutions privées 

Il faudra définir les champs d'activité I+C+S et la structure infrastructurelle dans le triangle "petite 

hydraulique : énergies décentralisées et renouvelables : approvisionnement électrique rural. 

L'histoire récente du développement des énergies renouvelables en Europe montre que des associations 

professionnelles bien spécialisées sur une technologie, en combinaison avec une ou deux associations 

faîtières sont indispensables pour assurer les tâches suivantes: 

• Formation des petites filières (énergie solaire, éolienne, hydraulique etc.) 

• Echange d'expérience, création de réseaux etc. 

• Créer des conditions cadres favorables sur le niveau de la législation et pour les détails administratifs 

• Exécuter avec efficacité et neutralité commerciale des mandats de promotion du gouvernement 

• Elaborer des argumentaires 33 

• Informer le publique avec une haute crédibilité (neutralité politique et commerciale), organiser des 

événements etc. 

• Assurer un "monitoring" des filières: problèmes, besoins, potentialités etc. - comme thermomètre 

médical de la réalité 

• Servir comme partenaire pour l'administration gouvernementale, les ONG et les autres institutions 

• Former des centres de compétence en collaboration avec les institutions de formation. 

La fondation et le renforcement des associations privées étant une affaire privée qui doit se dérouler 

indépendamment du financement et d'autres influences du gouvernement, l'encouragement et l'accompagnement 

par un programme de promotion gouvernemental limité - les Coopérations Techniques 

étrangères - a plus de possibilités. 

33 Voir (6): Effets indirects positifs de la petite hydraulique et de l'électrification rurale: écologie, vie sociale, agriculture, 

économie - ces effets positifs font aussi profiter les générations futures.



5.5 I+C+S = Information + Conseils + Services (IV) 

Vu que l'efficacité financière doit être très grande, une grande priorité sera mise à la création d'un 

service d'information et conseils et de quelques services spécialisés. 

Groupes cibles, dans l'ordre de priorité suivant: 

1. Maîtres d'œuvre (potentiels) et autorités locales 

2. Initiateurs et bailleurs 

3. Filière spécialisée 

4. Ecoles et autres institutions 

5.5.1 Activités sur l'initiative propre du/des service (-s) 

• Mettre à disposition des outils: site internet, bibliothèque, CD-ROM, fiches d'information 34 , checklists, 

formulaires 35 

• Répertoire des fournisseurs intérieurs et internationaux 

• Simulation sur ordinateur d'un aménagement hydroélectrique avec un micro réseau autonome. 

• Outils pour l'analyse des risques, de la demande, des coûts de construction 

• Outils pour le financement (microfinance, bailleurs de fonds, certificats CO2, modèles pour la participation 

des consommateurs etc.: chap. 5.8) 

• Outils pour la reconnaissance sur terrain et pour les enquêtes locales: formulaires, check-lists, 

paramètres spécifiques pour le travails etc. 

• Outils pour la sélection de l'agent énergétique et le système technique (scénarios futurs des conditions 

cadres inclus le prix du pétrole, coûts de revient du kilowattheure, modèles pour l'analyse 

multicritère etc.) 

• Documentation sur les points faibles, les pannes et les remèdes 

• Outils pour l'optimalisation des structures: réservoirs, prise, canaux, château d'eau, conduites etc. 36 

• Bibliothèque (et petites bibliothèques dans les régions) 

• Coordination et renforcement des base de données des institutions concernées (hydrologie, météo, 

topographie, socio économie): modèles de calcul et de simulation des écoulement, scénarios 

futurs etc. Service pour les documents épuisés 37 

• Elaborer des outils de travail: documents types 38 , modules pour ordinateur pour le dimensionnement, 

l'estimation des coûts, le calcul de l'énergie, la simulation de l'évolution de la demande 

d'électricité etc. 

• Campagnes d'information, expositions, excursions aux aménagements, journées d'information, 

excursion dans des pays "modèles", organiser des cours et des entraînements de formation etc. 

• Promouvoir l'accès au marché international de services et d'équipement spécialisés. 

• Outils pour minimaliser les impacts négatifs sur l'environnement. 

• Coordination des acteurs 

• Si les budgets permettent: Contrôle de qualité systématique 

34 Fiches d'information nécessaires: Procédé des autorisations et subventions, obligations législatives, etc. 

35 "Modèle de Toolkit pour la sélection des sites" et "Check-list pour des évaluations de sites potentielles hydrauliques 

pour l'électrification rurale" voir les annexes du rapport (6). 

36 S'il n'y a pas assez de débit pour couvrir les heures de pointe (actuellement: le soir), un stockage de l'eau 

pendant les heures creuses après les heures de haute consommation (lumière du soir) et même une opération 

pompage-turbinage doivent être investigués, parce que cela peut se relever comme plus économique que des 

alternatives. Pour des petites puissances, le pompage peut se faire avec un groupe turbine-pompe sans le biais 

de l'énergie électrique. Bien sûr: toutes ces solutions rendent l'énergie plus chère, ce qui doit se refléter dans 

les tarifs de vente du courant pendant les heures de pointe et inciter les consommateur à épargner de l'énergie. 

37 Si des cartes et d'autres documents sont épuisées, un service non bureaucratique vite serait très utile - 

mieux même une possibilité de photocopier et l'autorisation de photographier les documents. 

38 Documents types: Lettres et cahiers de charge types (TDR), contrat types et contrats modèles etc. 

Contrat modèles: utilisation concurrentielle de la ressource eau contre synergies, contrats avec les communes etc.



5.5.2 Activités sur demande des acteurs 

• Hotline téléphonique et par courriel, support de la recherche internet 

• Conseil dans un centre de compétence et d'information 

• Aider à trouver toutes les données de base: 

• Soutien de la planification (d'aménagements nouveaux et réparation en cas de dégât etc.): Accompagnements 

(reconnaissance sur terrain, analyses sommaire, études de préfaisabilité, second 

opinion etc.): voir chapitre 5.7 

• "Seconde opinion" pour tout projets, resp. organiser et accompagner une "seconde opinion" pour 

les grands projets 

• Assistance professionnelle aux mesures de niveau pour le débit (mesure momentanée avec équipement 

mobile et montage d'une station de mesure pour au moins deux années), et si les budgets 

permettent location d'équipement 

• Assurance (si possible: assurance collective géré par une association de la filière) 

• Assistance aux mesures de la promotion d'une demande stable (haut facteur d'utilisation) et pour 

l'intégration dans des programmes généraux de développement: branchements accélérés des ménages 

trop pauvres, utilisation de l'énergie excédante, établissement de nouvelles entreprises, utilisation 

rationnelle de l'énergie pendant les heures de pointe etc. 

• Contrôle de qualité: technique (construction et phase d'opération), gestion, environnement, socio 

économie, accompagnement par un expert (national ou international), gestion des réserves financières 

etc. 

• Organiser des partenariats, des spécialistes volontaires des pays industrialisés et des autres possibilités 

d'aide (contacts avec des ONG, plateformes internet etc.) 

• Assistance et conseils pour le financement et la procédure MDP / CDM pour des certificats CO2. • Médiation en cas de conflits et assistance en cas de factures non payées. Formation de bundles de 

projets.... etc. 

Au-delà de l'aide concrète pour les projets et pour les aménagements en opération, un tel service sert 

à collectionner des informations utiles sur les points faibles et des potentialités pour des activités de 

promotion. Bien organisé de manière complètement neutre du point de vue commercial, politique 

et indépendance des autorités, une institution "Information et Conseils et Formation" peut unifier 

les filières spécialisées et contribuer à la formation de leur compétence. 

Selon les compétences spécifiques, les activités pourront être réalisées en collaboration avec les universités, 

certain en collaboration avec les fournisseurs spécialisés, et les agences de l'administration 

gouvernementale. 

Des détails de services très utiles sont données dans les autres chapitres de ce rapport et dans le rapport 

de 2004 (6). 

Le programme concret sera conçu en fonction des budgets, des priorités et du soutient par des tiers 

en suivant les principes de l'efficacité et de la subsidiarité vis-à-vis des prestations commerciales. Il 

n'est pas exclu de chercher du sponsoring.



5.5.3 L'accès au marché de l'équipement et des services 

Le marché de l'offre mondial des services hautement spécialisés et de l'équipement petite hydroélectricité 

est très fort. Grâce aux programmes de promotion des énergies renouvelables dans 

beaucoup de pays il est dans une phase de développement très dynamique - ce qui va se renforcer 

dans la décennie à vernir. Probablement, bientôt les produits des pays en voie d'émergence vont atteindre 

un niveau de qualité acceptable, à des prix très bas. L'électrification de Madagascar en peut 

profiter pour toutes les activités commerciales - pour arriver à une meilleure rentabilité. Par contre, 

cela rend difficile le développement de la fabrication à Madagascar. 

Pour profiter de cette situation il est indispensable d'établir des études de marché, des répertoires de 

fournisseurs etc., aussi en malgache. Avec des visites dans les pays fournisseurs et des expositions à 

Madagascar les opérateurs et les bureaux d'ingénieurs gagneront une vue d'ensemble et des contacts 

utiles. 

Le point capital sera posé sur les groupes turbine générateurs, les dégrilleurs automatiques, les organes 

d'obturation grandes et surtout à haute performance et les systèmes de commande et d'automatisation. 

5.6 P+D+E = projets exemplaires (V) 

Avec des projets exemplaires "P+D+E", les objectifs suivants sont atteints: 

• Projets pilotes: 

- tester une technologie 

- limiter les risques avec une échelle en général jusqu'à 1:10 

• Projets de démonstration: 

- prouver et vulgariser la faisabilité technique - économique 

- échelle jusqu'à 1:3 (échelle qui permette des conditions réelles) 

- toute la plage de puissance: 100 W, 1 kW, 10 kW, 100 kW, 1 MW 

- toute la plage de chute: 1 m, 5 m, 25 m, 100 m, 300 m (avec les types de turbines correspondants) 

- opération en parallèle avec le réseau interconnecté et opération autonome 

- types différents de stockage et gérance de l'eau (manuel, automatique, question de durée etc.) 

• Installations d'entraînement: 

- formation du personnel 

- échelle réduite jusqu'à 1:10 (réduire les coûts d'opération 39 

En Europe, presque dans tous les pays et aussi de la part de l'UE, un programme de projets P+D a 

joué un rôle prépondérant pour le développement de nouvelles technologies économiques et pour la 

vulgarisation. 

A Madagascar un tel programme occuperait trop de ressources financières. En conséquence il 

faudra concentrer les efforts sur les domaines avec un grand nombre de projets potentiels et avec un 

grand besoin d'adaptation (=développement) et d'information. L'expert propose de concentrer ces 

moyens sur les installations les plus petites possibles et sur les potentiels aux caractéristiques les plus 

fréquentes. Si possible, développer des projets synergétiques, en adaptant et complétant un projet de 

tiers en cours. 

39 Echelle assez petite pour réduire les coûts de construction et d'opération, et pour diminuer les risques, mais 

assez grande pour bien modeler tout le comportement important du system d'eau, des machines et des installation 

électriques inclus le réseau autonome. On peut choisir un village réel qui dispose d'une connexion au réseau, 

pour tout cas de manipulation fausse.



5.7 Subvention / soutient de la planification (VI) 

Il est recommandé de soutenir surtout les phases de reconnaissance sur terrain et de la définition du 

projet, afin que les initiateurs puissent entreprendre des étapes de mobilisation, et que la qualité des 

projets soit bonne et contrôlée, pour guider les projets vers des concepts optimaux et pour assurer 

une coordination avec des autres projets. Si un budget suffisant pour des contributions directes est 

disponible, il est recommandé de utiliser ces moyens avec des modèles de levier financier: 

• Petits projets: obligation de remboursement dès l'atteinte d'une opération profitable. 

• Grands projets (rentables): obligation de remboursement lors de la décision de réalisation 

et/ou (mieux) garantie de dédommagement en cas d'échec sans caution financière. 

En ANNEXE 4 un exemple est donné pour le soutient des travaux de planification dans la catégorie 

des "micro-centrales". Ce schéma doit être finalisé, adapté et diversifié sur les autres catégories. 

Afin que la qualité soit suffisante et pour promouvoir toutes les démarches nécessaires sur la voie de 

la planification d'un projet en étapes, il est recommandé d'offrir des services à prix très bas ou même 

gratuites (- surtout pour des projets très petits initiés par des personnes non professionnelles, resp. 

attribuer un soutient financier à ces services). 

Le tableau suivant indique quelques possibilités de soutient: 

ACTIVITÉ PROMOTION POSSIBLE COÛTS 

Conditions préliminaires - Pour les acteurs locaux: aide pour les 

contacts et les autorisations des autorités 

régionales et nationales 

- Pour les acteurs hors du contexte 

rural: éventuellement aide pour 

contacts et autorisations locaux 

Collections d'informations et de données - Outils/ service d'information - bas 

"Virtual Hydropower" pour l'identification des sites 

(google earth, photographie aérienne etc.) 

- bas 

- bas 

- Outils d'information et informatique - bas 

Reconnaissance sur terrain - Check-list (existe: Leutwiler 2005) 

- Emprunt d'outils / instruments de 

mesure 

- Eventuellement: accompagnement 

personnel 

Enquête locale - Outils (chap. 5.5 - bas 

Mesures: débit, chute, topographie - Check-list, Outils informatique 

- Service de matériel et team de mesure 

spécialisé (à prix réduit 

Calcul de l'énergie: production, vente - Logiciels et formules sommaires - bas 

Calcul des coûts de construction - Outils pour des devis standard 

- Etude de marché - prix budgétaires - 

outils pour les prix 

Interprétation et évaluation - Outils informatique - bas 

Décision sur la question de la poursuite du projet - Procurer des adresses d'acteurs locaux, 

év. aide pour contacts 

- Discussion, conseils 

Rédaction des rapports - Aide individuelle: calculs, dessin, montages 

photo, SIG etc. 

Définition des activités prochaines: 

- Récolte de données 

- TDR pour les prochaines étapes: 

- analyse sommaire ou 

- directement étude de faisabilité, etc. 

- Exemples types de TDR, rapports etc. 

- Conseil 

- bas 

- bas 

- moyen 

- bas 

- moyen 

- moyen 

- moyen 

- bas 

- bas 

- moyen 

- bas 

- bas



5.8 Garanties, financement et gestion des risques (VII) 

Comme les budgets des autorités comme l'ADER seraient mieux utilisés pour des mesures de promotion 

indirecte, conséquemment il n'en reste presque plus des fonds pour subventionner la réalisation 

d'aménagements (seulement quelques aménagement pilotes, de démonstration et pour l'entraînement). 

Il faut donc trouver des autres sources de financement: 

• Financement par des investisseurs pour des installations touristiques: écolodges, bungalows 

etc. 

• Préservation des forêts: financement par des organisations écologistes des pays industrialisés 

• Noyaux de développement: financement par des programmes de développement rural? 

• Cas particuliers: financement par des investisseurs privés et étatiques: industries, mines, 

institutions, télécommunication etc. 

• Centrales plus grandes et "bundles" de projets: Financement par les instruments du 

commerce du CO2. Avec les fonds qui restent pour un soutient de la réalisation, il faut trouver des modèles efficaces 

(chap. 4.8) 

Il est recommandé de faire une investigation sur tous les instruments de financement et leur portée 

pour ces projets à Madagascar. Elle documentera surtout tous les types de "financement vert" et donnera 

des réponses aux questions de financement et des mécanismes du commerce du CO 2 etc.. 

Proposition pour un workshop "Financement de l'électrification rurale", 2008 

Pour ce workshop, les objectifs et activités primordiaux seront aussi pratiques que possible: 

• Documenter la situation à Madagascar 

• Identifier les acteurs à Madagascar et les acteurs internationaux 

• Documenter les bases de données et les outils existants 

• Documenter les possibilités de financement international, leurs règles et leur limite 

• Identifier et documenter les risques (techniques et commerciales) - établir des outils d'évaluation 

et de contrôle des risques 

• Identifier et documenter les assurances possibles et leurs coûts 

• Développer des idées pour des outils de financement 

• Proposer des modèles de garanties: 

- garantie de planification (garantie limité de l'exploitation de la ressource et pour la distribution) 

- garantie des recettes: garantie pour le payement des factures des institutions de la main publique 

- garantie hydrologique? (dédommagement en cas d'effets négatifs de l'échauffement du climat?) 

- garantie pour le dédommagement en cas de dégâts sans possibilité d'assurance 

• Résoudre un cas concret exemplaire (développer les donnés nécessaires, planification du financement, 

CDM (PIN) etc.) 

• "Guichet I+C" (service de conseil pendant le workshop): donner des conseils individuels 

• Etablir le projet d'une brochure "financement de l'électrification rurale" 40 

• Proposer les démarches prochaines: 

Il est recommandé d'inclure complètement les coûts de capital (dans le cas de dons: virtuellement) 

avec des taux d'intérêt commerciaux internationaux pour l'optimalisation à long terme d'une stratégie 

nationale, c'est-à-dire aussi pour l'affectation efficace des dons et des crédits à fonds perdu et des 

prêts à taux d'intérêt réduits, surtout pour toutes les comparaisons de systèmes techniques. Cela évitera 

des distorsions économiques qui se repayeront dans une génération. Le workshop pourra proposer 

un modèle d'évaluation économique commun et les paramètres nécessaires. 

Il faudra inviter toutes les parties intéressées, si possibles aussi des banques "écologiques" européennes 

et nationales, et des représentants des organisations pour les microcrédits. 

40 Brochure: listes d'adresses, évaluations des institutions de financement et d'aide (tabelles), schéma de procédures, 

information microfinance (aussi pour le financement de l'utilisation productive de l'énergie).



5.9 Fabrication d'équipement et services malgaches (VIII) 

5.9.1 L'énergie artisanale - issue pour les milieux d'économie de subsistance 

En profitant des constructions hydrauliques pour l'irrigation, le marché pour des petites installations 

hydromécaniques comme des roues à eaux et turbines construites de manière artisanale peut devenir 

assez grand. Avec une transmission mécanique, on peut faire tourner des petits moulins etc. En y 

ajoutant comme utilisation secondaire un alternateur de voiture ou de camion, on obtient une 

électrification pour des petites consommations comme lumière, radio, chargeur des batteries, 

frigidaire etc. Au Népal, la vulgarisation de cette technologie s'est fait avec un grand succès - la farine 

moulue mécaniquement est appréciée pour sa meilleure qualité et homogénéité. 

Comme cette technologie se base en grande partie sur le marché local des prestations propres au 

contexte de l'économie de subsistance, elle est peu exposée à une concurrence. Le savoir faire est 

facilement accessible. 

Eléments d'un programme de promotion: 

>> Information des groupes cibles 

>> Elaboration de matériel de formation 

>> Modules de formation pour tous les niveaux de la formation professionnelle 

>> Installation de démonstration et modèles réduites pour des expositions 

5.9.2 Pico-turbines petites et simples avec régulateur de ballast électrique 

A Madagascar, l'Ecole Polytechnique de Tananarive et des petites entreprises ont déjà fabriqué des 

turbines à flux traversant (cross flow, Banki, Michel), il y a un groupe qui a construit une turbine d'un 

type "exotique" inconnu à basse chute, et différents tentatives à bricoler des turbines avec des pièces 

de ferraille. Si les puissances restent petites, ces expériences sont prometteuses, parce que les produits 

étrangers de concurrence sont assez chers. Cette voie est possible sans licences (coûteuses), 

mais dans la première décennie il faudra accepter environ 10 à 20 % moins de rendement énergétique 

(Comparé avec l'état de l'art). 

Cette voie parait bonne, si les développements sont faits de manière professionnelle, et si les avertissements 

qui suivent dans le chapitre prochain sont respectés. 

Mais surtout, il faut considérer les deux effets antagonistes sur la compétitivité de l'équipement fabriqué 

à Madagascar: 

• Avec un prix élevé du pétrole les systèmes "renouvelables" gagneront, mais 

• l'offre concurrentielle mondiale sera renforcée 

5.9.3 Généralités - commencer avec des projets aussi petits possibles 

Si on mentionne la fabrication d'équipement à Madagascar tout le monde comprend qu'il s'agit de la 

fabrication de turbines (avec générateur importé, composantes électroniques importées etc.). Mais les 

turbines seules causent seulement 10 à 30 % des coûts d'investissement, mais ils représentent le 

cœur des aménagements. En principe une turbine doit tourner avec un rendement énergétique très 

haut 24 heures sur 365 jours par année, pendant une dizaine d'années, sans incident majeur - exposée 

aux conditions de l'environnement aquatique. Pour cette raison une turbine - construction qui 

parait simple - est un objet de technologie de pointe (!), avec beaucoup de risques 41 . 

41 Risques: vibrations, usure accélérée, rendements trop faibles, cassure, érosion / cavitation, étanchéité etc.



En vue de la concurrence internationale forte et dynamique et de nombreuses expériences échouées 

au Tiers Monde, l'expert conseille urgemment de commencer toute fabrication avec des projets aussi 

petits possibles avec des technologies aussi simples possible 42 . 

La stratégie de fabrication se trouvera dans un "mindmap" comme le suivant: 

Pour les technologies suivantes, le savoir-faire est plus ou moins accessible, et les difficultés peuvent 

être maîtrisées, si au démarrage les performances spécifiques restent dans des limites étroites en 

relation avec le type de machine, et sous condition que les constructions hydrauliques soient conçues 

avec tout le soin professionnel nécessaire (!): 

• Basse chute et ultra basse chute: Roues à eau et vis d'Archimède: 

- Ces technologies demandent beaucoup de matériel 

- Le savoir faire de base est accessible - les calculs sont assez simples 

• Basse chute: Turbines axiales à pales fixes / év. turbines en siphon: 

- En n'expectant pas un haut rendement énergétique, la géométrie se calcule de manière assez facile 

- Eviter des dégâts de cavitation: limiter la chute utile à 2 m et la hauteur de succion aussi à 2 m. 

• Moyenne chute: Turbines à flux traversant (Banki / Michel ): 

- Des plans de construction sont accessible 

- Les calculs sont accessibles et compréhensibles 

• Haute chute: Turbines Pelton à jet fixe et augets séparés (montés sur un disque): 

- Acheter des augets de bonne qualité (en Europe, au Canada etc.) et les monter sur un disc. 

- Les calculs et constructions "du reste" sont accessibles et faciles 

- Sans connaissances professionnelles exactes de l'ensemble hydraulique (bâtit, buses/pointeaux, 

amenée d'eaux) même avec des augets de première qualité il faut s'attendre à 5 - 10 % moins 

de rendement, c'est-à-dire à environs 80 %. 

>> Pour toutes les technologies de turbines, l'accompagnement par un spécialiste est 

indispensable (cavitation, érosion, vibration, emballement, régulation, sécurité etc.) 

A fur et à mesure que leur expérience augmente, les fabricants pourront élargir ces limites de taille, 

vitesse, chute et puissance. 

Surtout opérateurs des systèmes opérant sans énergie auxiliaire (GE d'appoint, réseau urbain etc.) 

doivent demander des garanties techniques sévères avec des garanties financières et de 

pénalités, et ils sont conseillés de décider leur achat d'équipement sur la référence des machines du 

même type et d'une taille comparable qui tournent déjà sans problèmes et sans interruptions techniques 

imprévues aux moins pendant une année. 

42 

Cette estimation est partagée par des professionnels d'entreprises moyennes est grandes (aussi par les représentants 

de la JIRAMA).

Recommandations et avertissement: 



>> Afin d'éviter des risques techniques 43 , il faut strictement commencer le développement avec des 

défis et risques limités, et progresser lentement en mesure des expériences d'opération, c'est-à-dire: 

- des petites puissances (pico) aux puissances plus grandes (risques commerciales et techniques) 

- des chutes utiles basses (en relation avec le type de turbine concernée) aux chutes plus hautes 

- des vitesses de rotations modestes aux vitesses hautes (risques de fissures et ruptures) 

- des hauteurs d'aspiration avec beaucoup de réserve aux hauteurs normales (risques de cavitation) 

- des constructions très costaux et simples aux constructions selon l'état de l'art. 

Il faut faire des compromis de rendement en faveur de la fiabilité. 

Ce chemin sera raccourcit par un transfert de technologie, surtout avec des licences! 

>> Il est recommandé d'être commercialement très prudent avec des investissement dans ces 

développements et de bien observer le développement du marché mondial. 44 

>> Il est recommandé que les projets pilotes et les premières expériences des turbines commerciales se 

fassent dans une centrale opérant en parallèle avec le réseau, ou bien dans un site où il y a un 

groupe générateur électrique auxiliaire - des pannes d'approvisionnement fréquentes seraient 

commercialement trop nuisibles! 

>> Il est recommandé d'évaluer les expériences et les conditions cadres d'autres programmes de 

transfert de technologie, comme par exemple de la turbine JLA dans un projet belge - sri lankin 45 . 

>> Il faut rester conscient que le financement peu s'avérer comme difficile, si les risques commerciaux 

à cause de l'équipement fabriqué à Madagascar sont considérés comme élevés. 

Les éléments de promotion seront semblables à ceux de la pré-électrification. 

Turbines Banki classes "Pico" et "hydro-domestique" fabriquée à Madagascar 

43 En Suisse, dans les années 90, trois projets de turbines à flux traversant ont échoués à cause de vibrations et 

fissures. Comme conséquence un laboratoire qui développe le savoir faire pour les petites entreprises fût établi: 

La Fondation MHyLab: www.mhylab.com 

44 Au fur et à mesure que le prix du pétrole monte, les systèmes concurrentiels sur le marché mondial seront meilleures 

- systèmes "hydro domestiques" clef en mains et pico turbines: produites de façon industriel en séries à 

bas prix, comparable aux petits groupes électrogènes actuellement sur le marché. 

45 Production locale de turbines Banki de la maison J.L.A Willot au Sri Lanka, le même fournisseur comme la turbine 

de la centrale Antetezambato_a_Tsarasoatra près d'Ambositra: www.chez.com/jawillot



5.9.4 Stratégie pour les composantes exposées à la concurrence internationale 

Pour les microcentrales et les centrales plus grandes la question de la concurrence internationale devient 

plus sévère, parce que dans cette rangée de puissance la question de la qualité technique et du 

rendement énergétique devient de plus en plus primordiale. 

En vue … 

• de la demande d'équipement trop faible qui ne suffit pas à créer un marché intérieur fort 46 

• du marché international fortement spécialisé et bien établi, 

• des offres de matériel à bon prix et qualité acceptable à venir des pays émergents et 

• des défis économiques immenses de Madagascar dans des autres secteurs 47 qui demandent aussi 

des financements, 

• des tâches infrastructurelles, 

• de la priorité de l'assainissement de la JIRAMA. et 

• de la maxime de suivre le chemin le plus économique pour l'électrification rurale (et de 

ne pas la charger avec des objectifs qui ne sont pas absolument nécessaires), … 

… il faut tirer les conclusions et recommandations suivantes: 

• Une promotion de la fabrication d'équipement hydroélectrique doit être séparée des programmes 

et des projets d'électrification rurale (éviter les risques techniques, commerciales et des 

pertes de temps). 

• Cette promotion doit entrer dans un cadre général de la stimulation de l'industrie à Madagascar. 

• Avant de se lancer dans des investissements pour un développement d'équipement à Madagascar, 

il est conseillé de réaliser des études professionnelles des marchés différents touchés 

• Aussi loin que possible la mise en place d'un programme de promotion de la fabrication doit viser 

en même temps le marché interne et l'exportation - le marché interne peut s'avérer comme 

trop petit. 

• Une des approches de promotion les plus efficaces sont des tarifs de reprise du courant favorables 

garanties à très long terme (ou bien de vente du courant dans un système autonome) 

- comme les systèmes en moyenne Europe -, parce que le succès est récompensé (la production), 

et pas les dépenses (subventions). 

5.9.5 Produits de niche pour le développement à Madagascar 

Il restent des niches qui ne sont pas assez couvertes par le marché international, ou dans lesquels à 

cause des conditions spéciales géographiques il y a des grands avantages de produire des composantes 

à Madagascar - et peut-être de les exporter dans des pays d'Afrique (surtout francophones): 

Systèmes de commande et armoires électriques: 

• Ces systèmes nécessitent peu de savoir-faire spécifique "hydraulique" - c'est une technologie industrielle 

universelle. La fabrication se fait avec des composantes internationales qui sont assemblées 

dans des armoires et programmées avec des logiciels accessibles. 

46 Le potentiel et grand, mais à cause du pouvoir d'achat faible et des petits budgets de subvention le marché 

d'équipement reste restreint, aussi longtemps qu'il n'y a pas un développement économique fort. La demande 

n'atteindra que quelques turbines par type et par année - cent fois moins que par exemple le marché intérieur 

de petites turbines en Chine, d'où vient une offre séduisante d'équipement bon marché, fabriqué en séries 

(qualité à examiner). 

47 Les défis économiques: La pauvreté, la croissance de la population, la déforestation, la dégradation des sols, la 

dégradation dus voies de transport, la hausse des prix des denrées d'importation, l'échauffement et changement 

du climat etc.



• L'expérience montre que les pannes techniques sont en majorité causés par l'équipement électrique 

et électronique, et que pour la détection des pannes mécaniques aussi le spécialiste de réglage 

est requis. Pour les opérateurs ce serait donc un immense avantage, si pour des adaptations 

du réglage et les dépannages le savoir faire était bien fondé dans le pays. Il semble 

réaliste que cette technologie pourra bien être maîtrisée à Madagascar - il ne faut que peu d'investissement, 

et en général on peut développer le savoir faire à Madagascar. 

• Comme les systèmes de commande pour les aménagements hydroélectriques (différentes!) sont 

assez semblables - sans grande influence de la taille et du type de turbine, il y a une bonne répétitivité 

et il existe de bonnes possibilités pour la standardisation. En outre, on peut joindre le développement 

avec les autres agents énergétiques, ce qui multiple la répétitivité électrique et la 

standardisation. 

• Pour les questions de qualité il est recommandé d'engager des experts internationaux. Pour les 

centrales plus grandes une collaboration avec des entreprises internationales serait très utile (logiciels, 

licences etc.). 

Pour les turbines, la diversité est très grande, et le savoir faire exigeant: 

• Paramètres cadres: puissance, chute utile, hauteur de succion, qualité de l'eau, emballement, 

matériaux etc. 

• Type de construction (Pelton, Turgo, Francis, Banki, Dériaz, Kaplan, vis d'Archimède etc.) 

• Configuration : axe verticale ou horizontale, une ou plusieurs chambres, réglage double ou simple, 

engrenages ou couplage direct, aménagement en siphon etc. 

• En vue de l'opération permanente et automatique requise, sur des douzaines d'années, les exigences 

sur la qualité (cavitation, vibrations, usure etc.) et sur les rendements sont très élevées. 

Recommandations: 

>> Il est recommandé de promouvoir les niches suivantes: 

- Roues à eau et constructions semblables simples - propulsion mécanique 

- Construction métalliques et en bois: vannes, petits dégrilleurs etc. 

- Technologies à chute ultra basse économiques (vice d'Archimède, vortex gravitaire etc.), 

turbines axiales à pales fixes, turbines simples en siphon 

- Turbines Pelton toutes petites pour des systèmes hydro domestiques de quelques kilowatt 

(au début, les augets peuvent être importés) 

>> Il est recommandé de promouvoir des prestations nationales pour les armoires de commande. 

>> Il est fortement déconseillé de "réinventer la roue", mais de coopérer par un transfert du savoir 

faire avec des constructeurs réputés. Une possibilité se prête avec le MHyLab (www.mhylab.com ) 

en Suisse - une fondation qui développe la technologie hydraulique nécessaire pour les PME. 

>> Comme le chemin du développement et long et risqué, il est conseillé de ne pas lier le développement 

de l'industrie d'équipement avec des projets d'électrification rurale, mais de l'intégrer 

dans un cadre de développement de l'industrie nationale. 

>> En introduisant des conditions cadres favorables pour l'injection de l'énergie des producteurs indépendants 

dans les réseau, combiné avec des projets de développement d'équipement, on pourra 

créer une bonne voie de développement d'équipement, sans entraver l'électrification rurale. 

Pour l'électrification rurale, les fournisseurs malgaches d'équipement doivent être 

soumis aux mêmes conditions de qualité que les fournisseurs étrangers. 48 

48 Par exemple, le Programme Energie Spéciale de la GTZ avait lancé en Bolivie un transfert de technologie pour 

les composantes d'énergie photovoltaïque. Le succès était grand: Un appel d'offre international fût gagné.



5.9.6 Services - bureaux d'études 

Les entreprises offrant des services spécialisés seront soutenues par des mesures indirectes, surtout 

par des événements (expositions, workshops, voyage de formation pour des entrepreneurs et de l'information) 

et de l'information, surtout par le moyen du soutient des privés pour l'organisation des 

filières. 

5.10 Un thème national: stockage saisonnier 

A Madagascar, sur tout le long d'un cours d'eau en aval d'une retenue, ce stockage saisonnier 

apporte des bénéfices multiples: 

Centrales hydroélectriques: 

• Augmentation du dimensionnement électrique basé sur les débits d'étiage 

• Economie améliorée 

Agriculture: 

• Bénéfices pour l'irrigation, les nappes souterraines etc. 

• Diminuer les risques hydrologiques causés par le changement du climat mondial. 

Sécurité physique: 

• Possibilité de diminuer les crues extrêmes 

Le stockage peut se faire soit dans des grand bassins soit dans des enchaînements de petits bassins. 

Recommandation: 

>> Etablir un programme national ou des Régions pour le stockage systématique. 

>> Dimensionner les bassins des grands projets hydroélectriques avec assez de réserves de volume. 

Il existe des multiples de sites où l'on pourra construire des digues 

pour le stockage nuit-jour et saisonnier



6 Possibilités pour les acteurs de la promotion 

6.1 Vue générale 

On pourra établir une vue générale comme l'exemple qui suit: 

Extension 

du 

réseau 

Artisanat 

électr. 

Install. domestiques 

Micro + 

backbones 

NGO 

Municipalités 

Grands 

bailleurs 

Gouvernement 

JIRAMA 

Industrie Européenne 

(activ. pour la promotion) 

Filiéres malgaches 

XX xx X 

JIRAMA 

Etablissements 

d'enseignement 

XXX XX XX XXX X X 

XXX XX X XX XX XX X 

XXX XXX XX 

> 500 kW XXX accomp. X XXX XX X XXX 

Microfinancement 

XXX XX XX XXX 

Financement XXX X XX 

I+C+S XX XXX X X XX 

P+D+E XXX XX XXX XXX 

QA XXX XX X XX 

Fabrication 

à 

Madagascar 

Utilisation 

productive 

Inform. de 

la popul. 

énergie 

artisanale 

avec 

électrific. 

minimale 

picoturbines 

XX XX XXX 

microturbines 

X X XX XX 

etc. X 

énergie 

artisanale 

avec 

électrific. 

minimale 

artisanal 

picoturb. 

et 

picoréseaux 

GTZ 

X knowhow 

transfert, 

licences 

etc. 

Les "X" seront à remplacer pas des indications qualitatives, le nombre de caractères indiquera l'importance. 

Des couleurs pourront indiques la priorité temporelle.



6.2 ONG - organisations non-gouvernementales 

Basés sur les dons de leurs groupes de donateurs et le travail volontaire, les ONG peuvent s'engager 

avec avantage et efficacité dans les domaines suivants où il faudrait leur laisser une sorte de monopole: 

• Electrification "pico" de villages (< 50 kW, < Euro 100'000.- de dons): Identification, initiative, 

projet, financement, construction et suivit à long terme (!) - partenariat. 

• Microfinance - aussi pour l'utilisation productive de l'énergie 

• Thèmes spécifiques qui correspondent aux objectifs de l'ONG: 

- écologie: outils pour la mitigation des impacts sur l'écologie 

- experts et artisans spécialisés volontaires 

L'électrification rurale et un objet idéal, parce que le succès et visible et "photogène", parce l'engagement 

de volontaires et bien possible et parce qu'elle entre dans le cadre des soucis pour le climat 

mondial et les forêts du Tiers Monde.. 

6.3 Municipalités étrangères: partenariat et parrainage 

Pour des projets qui surpassent les possibilités des ONG (backbones électriques autonomes, microréseaux, 

centrales micro), des partenariats et parrainages avec des villes et autres organismes dans le 

monde industriel sont possibles (et assez fréquents). Les arguments et préférences sont presque les 

mêmes comme pour les ONG. 

6.4 Possibilités pour les bailleurs de fonds 

La nécessité d'un concept et d'une coordination: 

L'expert propose qu'on établisse des directives et des recommandations pour la coordination 

des bailleurs de fonds: 

• Les grand bailleurs (le PNUD, l'UE, les donneur d'aide publique au développement des pays industrialisés 

ou le Groupe E8 49 etc.) s'occuperont des électrifications importantes proches du marché, 

sous la condition primordiale de n'établir que des structures qui puissent autofinancer leur croissance 

et dans le cas positif rembourser une part des dons dans un fonds de péréquation pour 

l'électrification rurale. 

L'ADER pourra veiller (avec le soutient d'un expert international) que les projets pilotes et démonstration 

se fassent de manière intelligente afin de couvrir peu à peu tout l'éventail de questions. 

49 E8: Groupe de grandes entreprises électriques internationales.: American Electric Power, EDF, Enel, Hydro- 

Québec, Kansai Electric Power Company, Ontario Power Generation, RAO UESR, RWE, Tokyo Electric 

Power Company



6.5 Les institutions de l'état malgache 

Les institutions du gouvernement s'occuperont principalement des questions stratégiques (et s'occuperont 

moins des projets en régie propre. Il est beaucoup plus efficace qu'elles s'engagement pour la 

promotion indirecte: I+C+S et pour le installations P+D+E - et pour l'enseignement. 

6.6 La JIRAMA et les réseaux urbains 

Les producteurs et distributeurs l'électricité s'occuperont avec avantage des activités suivantes: 

• Renforcer le F.N.E 

• Extension du réseau 

• Soutient des petits producteurs indépendants pour l'alimentation du réseau interconnecté. 

6.7 Possibilités pour les filières des fournisseurs 

Les fournisseurs de services, de prestations du génie civil et d'équipement devraient s'occuper de l'organisation 

efficace et transparente de leur filières, du transfert du savoir faire, de l'établissement d'un 

marché transparent, de services spécialisés et de l'information de la population. 

6.8 Le secteur de l'enseignement 

Les universités et les écoles professionnelles peuvent s'occuper à former et coordonner des centres de 

compétence et du développement et de la vulgarisation de technologies simples et des innovations 

internationales utiles 50 . Elles aideront à adapter les technologies aux besoins locales et de gérer le 

savoir faire (bibliothèques spéciales!). 

50 

Tout nouveau: Les lampes LED sont devenues assez bon marché qu'il deviennent une option pour l'électrification 

rurale où il y a très peu de puissance.



6.9 Possibilités pour les entreprises européennes 

Les entreprises européennes pour l'équipement et les services spécialisés - si possible soutenu par 

l'UE - peuvent entreprendre des pas pour atteindre les objectifs suivants: 

• Transparence du marché d'équipement et de services 

• Elaborer des bases pour les exigences de qualité 

• Outils pour le dimensionnement et autres questions techniques, cahiers de charge types etc. 

L'expert propose - pour le début des actions - les projets suivants: 

• Elaborer une exposition ambulante sur l'électrification rurale et sur les technologies de petits 

aménagements et centrales d'énergie renouvelables. 

(En français et en anglais, avec de la place pour la langue locale, financement de la traduction) 

• Collaborer pour un congrès à Madagascar: "Electrification Rurale et Hydroélectricité" avec 

une exposition thématique et une exposition des fournisseurs. Répéter cet événement dans 

le rythme de 4 à 5 ans. 

• Etablir, sous une coordination commerciale neutre (par exemple ESHA, EREC) une boîte d'outils 

en français et en anglais, qui pourrait être traduite dans les langues locales des pays en voie de 

développement. 

• Soutenir la mise en place d'une plateforme internet qui serve de centre de compétence malgache 

avec des outils pour la planification et l'opération, et avec des répertoires de fournisseurs, 

un service de news etc.. 

Tous ces travaux devraient se faire en étroite collaboration avec les associations européennes comme 

l'EREC, L'ESHA (European Small Hydropower Association) etc. 51 , si possible (mieux - parce que commercialement 

neutre). Ces activités sont dirigées par ces associations. Les activités devraient être 

poursuivies dans une optique mondiale respectivement ils peuvent être visés vers tous les pays en 

voie de développement. 

Centrale 

thermique 

de 

Tsiroanomandidi 

51 AEBIOM (European Biomass Association), EBIO (European Bioethanol Fuel Association), EGEC (European Geothermal 

Energy Council), EPIA (European Photovoltaic Industry Association), ESTIF (European Solar Thermal 

Industry Federation), EUBIA (European Biomass Industry Association), EWEA (European Wind Energy Association), 

EUREC Agency (European Association of Renewable Energy Research Centres), EREF (European Renewable 

Energies Federation), EU-OEA (European Ocean Energy Association), ESTELA (European Solar Thermal Electricity 

Association) etc.



6.10 Proposition de projets et prochaines démarches 

6.10.1 Objectifs et thèmes prioritaires 

L'expert propose que la GTZ, la Coopération Technique des autres pays et les autres bailleurs s'occupent 

des facteurs de succès qui sont primordiaux pour la durabilité économique, écologique et sociale, 

c'est-à-dire qu'ils s'engagent surtout à long terme. 

Pour l'hydroélectricité, dans le cadre de l'électricité rurale à Madagascar, la pérennité économique 

dépend beaucoup de la qualité technique et opérationnelle et du modèle de financement, inclus des 

modèles de gestion. Il est conseillé que la Coopération Technique s'occupe de ces thèmes dans une 

vue de l'ensemble. 

Les acteurs différents de l'aide internationale devront prendre un rôle de catalyseur hors des intérêts 

commerciaux pour: 

• améliorer les conditions cadres et les conditions pour une concurrence libre et transparente 

• organiser la filière, mobiliser les acteurs différents et promouvoir leur communication 

• faciliter l'accès au financement 

• introduire des instruments de travail 

• répandre du savoir faire 

• améliorer la qualité des projets, de l'équipement, de la gestion et de la maintenance 

• minimaliser les effets négatifs écologiques et mobiliser les synergies pour la protection de l'environnement 

(forêts, sols, qualité de l'eau, eau souterraine et stockage saisonnier, protection 

contre les crues etc.) - surtout préserver le paysage (ressource touristique!) et la vie piscicole 

(les poissons migratoires!). 52 

Les thèmes primordiaux sont proposés comme suit: 

52 Ecologie: mobiliser l'engagement des ONG.



6.10.2 ACTIVITÉS À COURT TERME (1 - 4 ANS) 

(I) Financement: 

(2008) Comme déjà discuté à Madagascar, la GTZ pourra organiser à terme le plus court possible 

un premier "Workshop Financement" (chap. 5.8) pour déclencher la discussion des problèmes 

de rentabilité, de financement, couverture des risques et des conditions cadres économiques 

comme des tarifs de vente, les taxes de douane etc. (voir chapitre 5.8). 

Parce que c'est le point clef, il faudrait réaliser ce workshop à terme le plus court possible, mais 

très bien préparé, commençant par les thèmes suivants: 

En même temps, il faudra commencer à approfondir les résultats de cette étude, surtout 

concernant: 

• les installations déjà construites et en construction 53 

• la situation de l'énergie artisanale avec électrification minimale (chap. 4.7.1): savoir faire, 

capacités d'enseignements et d'information, possibilités de promotion, capacité des artisans 

• la capacité de l'industrie nationale pour produire de l'équipement (chap. 5.9) 

Pour le suivit des activités, en collaboration avec des autres institutions de la Coopération Technique, 

la GTZ pourra aider à créer un groupe de travail permanent pour les thèmes du financement, 

des assurances et du revenu (modèle tarifaire, gestion), travaillant sur les thèmes et modèles 

définis au workshop (plus tard: définis par les bailleurs de fonds et le gouvernement). Il 

n'est pas exclu que ce groupe s'occupe aussi des domaines hors du financement et du financement 

d'activités rurales hors de l'électrification. 

(dès 2009) - Etablir un service de support pour les requêtes MDP / CDM 

et pour les microcrédits internationaux. 

- Organiser annuellement le "Workshop Financement" 

- Accompagnement du Groupe de Travail Financement crée 

- Créer des instruments pour couvrir les risques: assurance collective ou autres 

instruments 0 

53 La priorité sera de bien terminer tout qui est en construction et de bien d'aider aux entreprises qui opèrent des 

approvisionnement difficiles, et d'en tires les leçons apprises - avant de se lancer trop vite dans des nouveaux 

projets.



(II) Projets pilotes, de démonstration et pour l'entraînement (P+D+E): 

(2008) Etablissement d'un concept et des directives pour des projets P+D+E: 

Projet Pilotes: 

- Pico-centrales et systèmes hydro-domestiques à technologie simplifiée 

- Pompes en mode de turbine, petites turbines Banki malgaches 

Projets démonstration: 

- Hydraulique artisanale/mécanique: roues à eau, vis d'Archimède etc. 

- Systèmes à courant continu, technologie de voiture / camion 

- Pico-centrales: petites turbines Banki, Pelton et turbines axiales à aubes motrices fixes 

- Micro-centrales: soutient des projets "rHYvière" pour la démonstration 

Projets d'entraînement: 

- Simulation d'un micro-réseau autonome avec production locale sur ordinateur 

- Aménagement avec village, avec toutes les installations d'un micro-réseau (réseau d'un village 

avec connexion auxiliaire à un réseau urbain!) 

Si possible: 

- Lancer une ou deux projets pilotes, de préférence d'abord pour l'hydraulique artisanale 

- Renforcer la fonction de démonstration dans des projets en cours (rHYvière etc.) 

- Promouvoir la vulgarisation des expériences 

- Démarrer le projet de simulation d'un approvisionnement en él. avec une centrale hydroélectrique 

sur ordinateur - si possible monter ce module sur internet. 

(III) Information, conseils et services (I+C+S): 

L'expert conseille que la GTZ entreprenne l'initialisation d'un service I+C+S comme suit: 

1. (2008) Relevé détaillée de la situation: 

Services et outils existants, besoin de services, priorités etc. 

2. (2008) Brainstorming avec les acteurs intéressés 

3. (2008) Elaborer un concept préliminaire 

4. (2008/9) Mobilisation et coordination des acteurs et bailleurs intéressés (workshop etc.) 

5. (2009) Constitution de l'organisation de base (peut-être en combinaison avec la constitution 

d'une association pour l'électrification rurale): 

- groupe de travail, 

- formation des conseillers 

- initiation de l'élaboration des collections d'information et d'outils de travail 

- début du service "I+C+S" de façon improvisée (aussi vite possible!) 

- soutient intensif par un expert international



6. (des 2009) Créer un groupe de travail "Energie et Ecologie" qui aura les taches suivantes: 

- développer des bases de données écologiques 

- installer un système d'information géographique SIG/GIS 54 avec des outils 

de planification et de contrôle de qualité 

- échelles à poisson: adapter des modèles et exemples types aux besoins des 

espèces fréquentes à Madagascar (si possible: installations P+D) 55 

- accompagner des projets de démonstration des échelles à poisson. 

7. (2010/11) Elaboration des outils de travail mentionnés en haut 

- site internet extensif 

- initier une bibliothèque (des imprimés et des fichiers sur ordinateur/CD etc.:) 

selon un concept préliminaire à élaborer en 2008 

- échange d'expériences en forme concentrée avec des autres pays avec une 

situation comparable aux milieux ruraux. 

>> Les prestations et l'institution I+C+S sont à organiser dans un réseau de compétence 

pour initier et coordonner des autres activités de promotion de l'électrification 

rurale, de la petite hydraulique et des autres énergies décentralisées. 

(IV) Projets divers: 

Monter un service d'accompagnement et de contrôle de la qualité professionnel des travaux 

d'identification et définition de projet (reconnaissance sur terrain, analyse sommaire), de planification 

et de réalisation, de l'utilisation productive de l'énergie. 

Organiser avec les filières internationales concernées un congrès avec exposition thématique et 

commerciale "Electrification Rurale et hydroélectricité" avec une exposition thématique 

(chap. 6.1, ONGs) et une exposition des fournisseurs, qui sera à répéter dans le rythme de 

4 à 5 ans. 

Créer un groupe de travail "Electrification Rurale", qui s'occupera des domaines du contrôle de 

qualité, des activités I+C+S et R+D+F 56 , et la création d'un groupe de travail pour l'accompagnement 

socio-économique surtout visant l' utilisation productive (pronostique, mesures pour la 

promotion de la croissance). 

Lancer la discussion pour l'élaboration de modèles et outils pour la promotion de l'utilisation 

productive de l'énergie (workshop, groupe de travail, travail de recherche). 57 

Lancer une étude approfondie - si possible dans le contexte d'études internationales - sur 

les effets du réchauffement du climat: caractéristique et quantité des précipitations / écoulements 

/ étiage / crues extrêmes. 

54 SIG/GIS : contenant toutes les informations "cartographicables" (chap. 4.8) - aussi les informations et exigences 

écologiques. Il est conseillé d'établir système ouvert pour des compléments par des tiers (ONGs et autres 

acteurs inscrits). 

55 Poissons migratoires et besoin d'échelles à poisson: Il parait que les données de bases sont encore rares et que 

ce thème n'est pas conscient, surtout pas localement et auprès des acteurs pratiques. 

56 R+D+F: Recherche, développement et formation 

57 Aussi en Europe il a fallut des très grands efforts de la part des entreprises électriques pour convaincre la population 

rurale des avantages de l'électricité, surtout pour l'utilisation productive et ménagère pendant le jour. On 

avait installé des ménages modèles, construit des lignes gratuites, vendu des appareils etc.



6.10.3 ACTIVITÉS À MOYEN TERME (5 - 10 ANS) 

Toutes les activités de la Coopération Technique pour l'électrification rurale seront évaluées - dans le 

contexte des expériences des autres projets à Madagascar, du développement des filières spécialisées 

et du cadre de la politique du développement des milieux ruraux et de la valorisation des autres ressources, 

et si possible en coordination avec des évaluations des projets des autres bailleurs de fonds. 

Les projets seront adaptés et actualisés. 

S'il ne faut pas modifier la stratégie, la suite est proposée comme approfondissement et suite des 

activités précédentes: 


Organiser annuellement le "Workshop Financement" 58 et accompagner le "Groupe de Travails Fin." 

Si nécessaire et possible: Monter un ou plusieurs services de financement et accompagner le thème 

"risques" 

Aussitôt que la situation économique du pays le permette: Renforcer des instruments de péréquation 

pour le financement de l'électrification rurale comme le Fonds National de l'Energie (FNE) 


Coordonner et accompagner des projets P+D+E (aussi loin que financés par des autres bailleurs, 

des autorités malgaches et des privés: 

Accompagnement de l'établissement des modules d'entraînement: Suivre le développement de 

tout l'équipement nécessaire pour la formation du personnel d'opération. 

Projet pilotes: 

Lancer des projets pico-centrales à basse chute avec technologie simplifiée pour la fabrication à 

Madagascar 


Equiper des projets lancés par des tiers avec l'équipement matériel et logistique nécessaire et 

les accompagner pour en profiter pour des démonstrations. 

Projets aménagements pour l'entraînement: (Si les fonds sont suffisants) 

Lancer un ou deux projets d'entraînement du personnel d'opération: 

- Premier pas: la simulation sur ordinateur d'un système autonome. 

- Détails: chap. 5.6. 

Afin de lancer tout de suite des projets de bonne qualité, l'expert propose de suivre des voies 

innovatrices comme par exemple que la GTZ finance une compétition de projets pour un accompagnement 

(d'une douzaine de projets) par un expert international: reconnaissance sur terrain 

et accompagnement des acteurs intéressés et du bureau d'étude concerné par des workshops 

périodiques, et pour la formation des ingénieurs de ce bureau (par exemple avec des stages 

en Europe). Si des fonds sont disponibles: petite contribution financière. Pour cette première 

compétition, le type et la catégorie de la centrale peuvent rester ouverte. 

De telles compétitions pourront suivre dans un rythme de quelques ans, en coordination avec 

des événement importants, sur un type et une catégorie respectivement un thème spécifié où le 

besoin de bonnes solutions s'avérera grand (par ex. pour des solutions économiques pour les 

chutes très basses). 

(III) Information, conseils et services (I+D+S): 

Accompagnement de l'établissement d'outils (toolkits, données de base etc., voir chap. 5.5) 

Extension du service dans les Régions avec grand potentiel hydraulique 

(IV) Projets Divers: 

Suite des activités du chap. 6.10.2: événements, groupe (-s) de travails etc. 

58 

Etude de marché international pour l'équipement fabriqué à Madagascar, avec évaluation du 

succès, du potentiel et des besoins de soutient. 

Définir des projets de développement d'équipement et de services spécialisés, si l'évaluation 

donne de résultats prometteurs. 

Lancer la discussion pour l'élaboration de modèles et outils pour la promotion de l'utilisation 

productive de l'énergie (workshop, groupe de travail, travail de recherche).



6.10.4 ACTIVITÉS À LONG TERME (10 - 20 ANS) 

Comme l'hydroélectricité à Madagascar est un grand défit technico-économique et un travail de très 

longue haleine (chap. 2.1), l'expert conseille que la GTZ s'engage de façon continuelle pendant deux 

décennies dans l'accompagnement des institutions pour I+C+S et pour des projets exemplaires 

P+D+E. 

En principe, les activités des chapitres 6.10.2 et 6.10.3 seront continuées et approfondis avec l'objectif 

de les rendre en mains malgaches. Il est beaucoup plus important d'améliorer et d'adapter 

toutes ces activités que de démarrer de nouveaux projets. 

Tous les 5 ans, les activités de l'électrification rurale seront de nouveau évaluées. 

Pour la discussion on peut déjà proposer le développement des activités suivant: 


- Si l'économie nationale de Madagascar s'est développée: renforcer l'autofinancement des outils 

de financement 

- Etendre les critères en faveur de groupes cibles plus dispersés 


Accompagner le programme. Si les expériences sont positives: 

Projet pilotes: 

Micro-turbines Banki et peut-être des autres types de turbines simplifiées fabriquées à Madagascar. 


Compléter la plage d'aménagement types de démonstration (chap. 5.6). 

Projet d'entraînement: 

Compléter et actualiser le développement de tout l'équipement nécessaire pour la formation du 

personnel d'opération. 

Projet P+D+E de tiers: 

Coordonner et accompagner des projets P+D+E financés par des autres bailleurs, des autorités 

malgaches et des privés pour en tirer un bénéfice pour la démonstration. 

Compétitions de projets: 

Lancer dans le rythme de (par exemple) quatre ans des compétition de projets et des autres 

évènements d'impulsion. 

(III) Information, conseils et services (I+C+S): 

- Accompagnement des travaux pour compléter et actualiser la collection d'outils et des bases 

de données. 

- Approfondir l'extension du service dans les Régions 

- Si la situation économique le permettra: Lancer des activités vers les hameaux dispersés.

7 Conclusions 

7.1 Conclusions générales 



Parce que parmi les énergies renouvelables l'hydroélectricité est relativement bon marchée, dans tous 

les cas où il y a assez de potentiel à conditions attractives, l'énergie hydraulique peut devenir l'épine 

dorsale de l'approvisionnement en électricité - dans quelques cas supportée par d'autres énergies en 

systèmes hybrides ou comme systèmes pour les heures de pointe, les cas de panne et révision et pour 

des périodes d'étiage et de sécheresse extrême. 

À long terme et à partir d'une certaine hauteur de chute et puissance, toutes les autres technologies 

et agents énergétiques sont moins économiques que l'énergie hydraulique. Une des tâches permanentes 

est d'identifier les limites, au-delà desquels il faudra se servir d'autres agents énergétiques ou de 

systèmes hybrides. 

Tenir compte des coûts de capital: 

Pour des systèmes à investissements considérables et avec des coûts variables bas comme l'hydroélectricité, 

il faut toujours inclure les coûts complets de capital (avec périodes d'amortissement et des 

taux d'intérêt standards) dans les calculs- même si les crédits sont données à fonds perdu ou à un 

taux d'intérêt privilégié. Ainsi le choix du système et son dimensionnement, aussi bien que le triage 

des sites à approvisionner sera exécuté selon des critères de la durabilité. De cette manière à long 

terme on arrivera à électrifier un nombre maximum de ménages, et maintenir ce niveau - l'électrification 

sera aussi durable que possible, et les ressources naturelles seront utilisées de manière optimale. 

Eviter des aménagements trop petits resp. avec des coûts de production trop élevés: 

A long terme, les aménagements hydroélectriques aussi petits que quelques douzaines de kilowatt 

ne peuvent survivre économiquement que s'il y a une source spéciale de financement pour 

couvrir des grandes réparations et renouvellements. Il est déconseillé de suivre une telle voie 

qui - à long terme - constituera pour l'état ou pour les bailleurs de fonds des besoins permanents de 

financement. 

Assurer la croissance: 

Les projets seront économiquement pérennes seulement sous condition d'une croissance 

économique et sociale qui multipliera la densité de la demande. Au minimum, un programme de 

stimulation d'une telle croissance doit accompagner la construction des aménagements. Ces projets 

s'intègrent d'une façon idéale dans un programme pour créer des noyaux de croissance. 

Il faut bien devenir conscient que l'électrification seule n'apporte que dans des situations rares un 

développement économique - même au contraire: l'argent dépensé pour l'électricité peu maquer pour 

une utilisation plus productive! 

Eviter des compromis sur la qualité: 

Sous l'aspect d'une aide de financement à fonds perdu il est conseillé de construire les aménagements 

avec un haut niveau de qualité, afin d'assurer des coûts d'opération et de maintenance bas pendant 

au moins la génération à venir - une garantie pour la pérennité économique. 

Ne pas hésiter à installer des groupes électrogènes: 

Sans développement de la demande d'électricité pendant le jour, c'est-à-dire dans les cas où l'approvisionnement 

se concentre sur la lumière du soir, il serait plus rentable d'y installer un groupe électrogène 

- possible avec l'huile ou diesel de la noix du Jatropha ou autre biofuel. 

Si un jour la puissance ne suffit plus pour les pointes de soir, il ne faut pas hésiter d'installer un 

groupe électrogène d'appui (voir en bas: éviter absolument les délestages. 

Vendre l'énergie de pointe au moins au coûts limites: 

Les tarifs des heures de pointe doivent permettre l'extension du système en cas de manque de puissance!



Chercher une voie hors des subsides - la voie des subsides n'est pas pérenne: 

Estimons d'une façon très optimiste que dans le futur proche au niveau national une somme totale 

annuelle 59 de 50 Millions Euro à fonds perdu (presque 1 % du PNB) sera disponible comme subside 

pour l'électrification rurale entière. Estimons que à ce moment il y aura 13 Millions d'habitants au milieu 

rural qui ne disposeront pas d'électricité. Cela donnera presque 4 Euro par habitant 60 ou bien 

20 Euro par ménage de subvention annuelle. Il est bien clair: Une telle somme ne suffit que pour 

installer et maintenir l'électrification pour un petit pourcentage des ménages 61 . 

Etablir un modèle avec une composante forte d'autofinancement: 

Il faut trouver un modèle de planification, sélection des projets et soutient pratique et financier qui 

permette d'accumuler des fonds qui serviront à la croissance de l'approvisionnement (extension du 

réseau de distribution et de la production) et - le jour que l'approvisionnement sera profitable - au 

remboursement dans un fonds pour financer des autres projets. 

Eviter absolument des délestages et la mauvaise qualité du courant: 

Les délestages nuisent à la confiance des consommateurs (des clients !) et détruisent leur volonté à 

payer un bon tarif pour l'énergie et à payer leurs factures à temps. Les entreprises tentent d'acheter 

des accumulateurs et groupes électrogènes - un budget considérable qui en grande partie échappe à 

l'entreprise électrique distributrice. 

Toutes les autres mesures sont meilleures: 

• Mesure du coté de la demande: 

- promouvoir l'utilisation d'ampoule épargnes et d'autres appareils épargne 

- bloquer automatiquement les chauffe eaux et autres installations pendant les heures de pointe 

- introduire un tarif très élevé pendant les heures de pointe 

- couper tout de suite les abonnés qui ne payent pas leurs factures, etc. 

• Mesures dans le système de distribution: 

- installer des lignes de transmission avec moins de pertes 

- identifier toutes les autres pertes de système et tenter à les réduire 

• Mesures du coté de la production: 

- bon entretient et révision des machines à temps etc. 

- installer des groupes électrogènes d'appui - possible d'une façon décentralisée auprès des 

centres de consommation 

- éviter des pertes dans le système (pertes d'eau, pertes de pression, pertes électriques) 

- planifier à temps l'extension du système de production 

Comme les délestages, aussi la qualité du courant est décisive pour la volonté du payement des 

consommateurs: fiabilité (pas d'interruptions), tension, fréquence, puissance réactive. Il vaut mieux 

convaincre les clients que pour une bonne qualité il faut payer un bon prix, mais on évitera d'acheter 

des stabilisateurs électriques et une alimentation sans interruption pour chaque appareil susceptible. 

Eviter des programmes d'offre - orienter le soutient vers des modèles de demande: 

Il faut trouver des moyens pour soutenir les acteurs actifs au lieu d'opérer avec des dons. 

Séparer la recherche et le développement d'équipement des projets d'électrification rurale: 

Il faut strictement éviter de charger les projets ruraux avec des surcoûts et des risques liés au développement 

de turbines à Madagascar. Pour la R+D il faut trouver des autres voies! Il est recommandé 

d'introduire une espèce de label "prêt à la vulgarisation dans les milieux ruraux" pour toute technologie 

soutenue de l'ADER et des bailleurs. 

59 

Incl. des fonds de certificats CO2 , des dons des ONG, des fonds des entreprises privées réservés au "branchement 

social" etc., voir chap. 4.7.4 

60 Annuellement presque 4 Euro par habitant respectivement un peu plus que 20 Euro par ménage de financement 

s'aide, plus 20 Euro de budget de substitution (piles, kérosène, bougies etc.) par ménage donnent en total 

40 Euro par ménage*ans. 

61 40 Euro par ménage*ans ne couvrent même pas les coûts des systèmes les plus petits pour l'utilisation domestique 

(solaire, éoliennes ou installations hydro-domestiques pour quelques ampoules électriques). Pour une préélectrification 

il faut compter annuellement 50 à 100 Euro par ménage. Pour une électrification avec microréseau 

il faut compter annuellement 50 à 200 Euro par ménage. Seule avec le modèle "énergie artisanale avec 

électrification minimale" (chap. 4.7.1) une certaine faisabilité économique sera probable. Dans ces calculs il faut 

inclure tous les coûts: par exemple aussi les réinvestissements après dés événements et à la fin de vie technique 

de l'équipement (coûts du capital!).



7.2 Triage stricte des projets à subsidier 

7.2.1 Triage selon les coûts non amortissables - taux de financement nécessaire 

Si l'on dispose de ressources financières pour des subsides, en premier lieu - à cause de l'efficacité 

des moyens financières investis - il faut accepter un triage très strict selon le critère, quel projet électrifiera 

plus de ménages avec la même somme de subvention. 

Ce triage peut se faire par deux méthodes: 

• Evaluation de chaque projet individuel lors de la requête d'une subvention selon un barème de 

l'efficacité des moyens financiers (chap. 4.8). 

• Sélection par des actions périodiques d'appel d'offres pour une subvention par ménage. D'année 

en année le taux de subvention pourra être adapté à l'offre. 

7.2.2 Triage selon le potentiel de synergies 

Une électrification rurale n'a que des chances en synergie avec des autres projets et activités qui: 

• diminuent les coûts d'investissement et d'opération (multi usage des infrastructures): irrigation, 

eau potable, pont, route d'accès, ligne de transmission électrique etc. 

• contribuent à une augmentation du pouvoir d'achat 

• (valable seulement pour l'hydroélectricité et les éoliennes:) contribuent à atteindre un facteur 

d'utilisation élevé - plus haut qu'au minimum 20 % 

D'autre part, le développement socio-économique peut profiter d'effets secondaires et synergétiques 

pour la protection de crues, le stockage d'eau pour périodes sèches, la maintenance de la nappe d'eau 

souterraine, les transports, l'élevage de poissons, le tourisme, l'utilisation de l'énergie excédante etc. 

>> Des synergies bien conçus peuvent diminuer les coûts de revient du kilowattheure de 

30 % et plus, et apportent des bénéfices supplémentaires indirectes.



7.3 Conclusions générales concernant l'hydroélectricité 

Planification, triage et gérance selon la notion de la densité: 

Par son caractère technique économique, l'électricité - et surtout l'hydroélectricité ! - n'est pas une 

technologie appropriée pour une utilisation à coûts bas et à besoin dispersé - donc une technologie en 

faite opposite à l'électrification des milieux ruraux dispersés et pauvres. Hors des possibilités restreintes 

d'une électrification sociale (dons à fonds perdu), sous un budget restreint de promotion, en respectant 

la notion de la densité on arrivera beaucoup plus loin: 

Le facteur de succès le plus important durable de l'électrification rurale (à budget limité) est 

la maxime de suivre la voie de la densité maximale: 

• Densité de la ressource: chute aussi haute possible, débit important, proche de la consommation 

• Densité de la demande (et du pouvoir d'achat) par kilomètre carré 

• "Densité" des potentialités de croissance économique 

• Utilisation de l'équipement dense: facteur d'utilisation élevé (demande aussi régulière possible) 

• Utilisation synergétique des structures hydrauliques. 

Pour une électrification économique pérenne il faut donc se concentrer sur des noyaux de croissances 

et des lignes de "backbone" entre ces noyaux. 

Utilisation complète de l'énergie: 

Pour l'opération autonome, une réserve de puissance pour la régulation du réseau est indispensable. 

Cette énergie doit faire objet d'études de son utilisation économique afin de contribuer à la rentabilité 

de la centrale. Si cela n'est pas possible, il faut tenter de la valoriser pour des objectifs: 

• sociaux (par exemple illumination gratuite après minuit, frigidaire commun etc. ou/et pour l'utilisation 

comme énergie thermique / eau chaude) 

• ou socio-économiques (par exemple courant presque gratuit pour attirer des entreprises, énergie 

gratuite pour pomper de l'eau d'irrigation, installer un séchoir sur le toit de la centrale etc.). 

>> Un facteur d'utilisation double diminue les coûts de revient de presque 50 %. 

>> Une utilisation de l'énergie excédante pour des besoins non commerciaux ou peu payables 

servent à la croissance et stabilité socio-économique et indirectement aussi à la rentabilité 

de l'approvisionnement en électricité - le désavantage de l'hydroélectricité (investissement élevé 

et coûts variables bas) sera renversé en avantage... 

Situation win-win au lieu de concurrence pour la ressource eau: 

Si possible il faut chercher des solutions pour l'usage multiple de la ressource eau et des constructions 

hydrauliques. Avec des contrats de coopération on pourra éviter la concurrence de la ressource eau. 

Implication des acteurs locaux et des consommateurs: 

Pour mieux impliquer les acteurs locaux il est conseillé de décentraliser la fonction de l'ADER dans les 

Administrations des Régions - l'ADER gardera la coordination et la supervision. Bien sûr cela ne peut 

se faire qu'avec des moyens financiers considérables - il y aura aussi beaucoup plus de projets qu'aujourd'hui. 

Il faut adapter le modèle de gestion aux conditions locales afin d'impliquer les acteurs locaux. 

Des modèles avec participation des consommateurs au capital et au bénéfice de l'approvisionnement 

en électricité sont nécessaires afin d'impliquer aussi les consommateurs. 

>> L'implication de tous les acteurs apporte une stabilité et beaucoup de petits bénéfices 

indirects.



Accélérer le branchement des abonnés - le rôle décisif du facteur d'utilisation: 

Les coûts réels et les tarifs d'un branchement empêchent souvent beaucoup de ménages et des professionnels 

de se brancher au réseau. Une promotion peut comprendre: 

• des petits crédits 

• de l'aide technique 

• le leasing d'appareils, moteurs etc. 

• de l'aide à la construction des lignes de distribution (sans distribution - pas de recettes!) 

(spécialement nécessaire pour des pico-centrales - voir l'exemple d'Antetezambatu à Tsarasoatra). 

>> Le succès du démarrage de l'opération commercial dépend fortement de la mobilisation 

vite de toute la demande potentielle. 

>> La stabilité de la vente et la fiabilité de la production sont des partenaires! 

Pour les aménagements hydrauliques il est typique que les coûts variables de l'exploitation sont très 

petits et les coûts fixes extrêmement élevés, surtout si l'investissement n'est pas couvert par des dons 

à fonds perdu, il faut calculer avec les coûts de capital entier. 

Sous conditions rurales où il faut surtout de l'énergie pour l'éclairage pendant les heures de soir, si 

l'énergie n'est pas donnée presque gratuitement pendant les heures creuses, sans mesures de promotion 

de la consommation, on peut s'attendre d'un facteur d'utilisation moyen annuel de l'ordre de 

grandeur de seulement 10 % au lieu du minimum nécessaire de 20 % pour l'hydroélectricité. 

On a donc un intérêt vif à atteindre un facteur d'utilisation aussi haut que possible. Ce but peut être 

atteint avec certaines mesures de promotion dès le départ (très important : la structure tarifaire promotionnelle). 

La pratique montre qu'avec des mesures de promotion on peut arriver à 30 % de courant vendu à un 

bon prix, et à beaucoup plus si l'énergie quasi excédante est "vendue" à un prix de presque zéro. 

Si une réinjection dans un grand réseau est possible, avec une installation dimensionnée au débit 

d'étiage, le facteur d'utilisation pourrait monter même au-dessus de 8'000 heures par an !! 

Quelques arguments pour l'énergie hydraulique: 

Certains aspects qualitatifs pèsent dans la discussion du choix de l'agent énergétique et de la technologie 

à appliquer contre l'énergie fossile et pour l'énergie hydraulique: 

• le besoin permanent de devises et de la dépendance de la volatilité du pris du pétrole 

• la dépendance des voies de transport et la fiabilité technique plus basse 

• la maintenance plus intensive et le besoin de surveillance de l'opération 

• l'environnement: CO 2, bruit, gazes d'échappement, pollution des sols par les produit pétroliers



7.4 Autres alternatives à considérer 

En plus et en complément de l'hydroélectricité, il faut considérer les agents énergétiques et les technologies 

suivants: 

• Dans des régions très venteuses, l'énergie éolienne peut remplacer une part de l'énergie thermique 

(et hydraulique) sous conditions économiques. 

Si le vent est très stable, des éoliennes peuvent prétendre à un rôle semblable aux pico- et microcentrales 

hydrauliques. Beaucoup de conditions stipulées dans ce rapport sont analogues. 

• Pour les coûts de revient du kilowattheure, il faut considérer les mêmes effets de l'«economy of 

scale» et de la densité de la ressource (vitesse moyenne annuelle), et aussi les mêmes contraintes 

du facteur d'utilisation. 

• Néanmoins, comme le vent est plus aléatoire que l'eau d'une rivière, il faut prévoir plus de réserves 

ou bien un système hybride. 

• L’énergie à base de biomasse peut être utilisée surtout en forme de biodiesel, bio huile (moteurs 

adaptés) et de biogaz. 

• L'énergie photovoltaïque sera appliquée pour des petites niches 62 et des régions sèches. Le 

chauffage d'eau avec des panneaux solaires thermiques est déjà plus économique que par l'énergie 

fossile, surtout pour les auberges et hôtels touristiques. Cependant, dans un système hydroélectrique 

isolé, le moyen le plus économique de chauffeur de l'eau est l'utilisation de l'énergie électrique 

excédante. 

Des systèmes photovoltaïques sont installés surtout aussi grâce à leur simplicité de l'opération: 

surtout pour des petites puissances dans des zones difficilement accessibles, et avec peu de personnel 

professionnel. 

• Un système qui repose sur différents agents énergétiques et différentes techniques est presque 

toujours plus stable et plus fiable au point de vue technique et économique. Par exemple, en 

comparaison avec des pico centrales, à l'exception de la photovoltaïque toutes ces technologies 

(hydraulique, éolienne, biomasse et petits GE) se situent dans la même gamme de coûts de revient 

du kilowattheure (10 à 30 Euro-ct par kilowattheure). 

A l'exception de situations très évidentes (par exemple aménagement hydraulique d’une puissance 

importante et à haute chute réalisable) seule une étude approfondie (économique, écologique, financière) 

montrera la solution optimale. 

>> L'influence du modèle technique et du choix des agents énergétiques sur la rentabilité 

est très grande - dans des systèmes mono énergétiques ou des systèmes hybrides. Le coûts de 

revient peuvent se multiplier seulement à cause d'un mauvais concept. 

62 Les coûts de revient du kWh solaire diminue d'année en année, mais pour l'alimentation de la lumière du soir il 

faut des accumulateurs électriques qui provoquent des coûts considérables.



8 Recommandations et prochaines démarches 

8.1 Le défit du financement 

8.1.1 Désamorcer le critère "killer" de l'hydraulique 

Si l'on veut donner à l'hydroélectricité une chance d'entrer dans le jeu, il faut trouver des outils de 

financement qui diminuent les charges par les coûts de capital emprunté: 

• Arriver à un taux d'intérêt réel moyen de moins que 4 % (taux d'intérêt moins l'enchérissement 

pronostiqué) pour le capital emprunté. 

• Atteindre une durée des crédits de dix ans au moins. 

Pour les autres agents énergétiques renouvelables ce défit existe aussi dans la mesure que la part des 

coûts de capital est aussi grande: photovoltaïque et géothermie profonde (énergie éolienne et biomasse: 

moins). 

Il faut aussi trouver des moyens qui permettent d'augmenter la part du capital propre. 

Conclusion finale: 

Si on n'arrive pas à diminuer les coûts du capital, il est indiqué de planifier comme suit: 

>> Limiter le développement de l'hydroélectricité sur des sites très favorables (voir méthode pour le 

triage, chapitre 4.8) 

>> Equiper les centrales avec du matériel de provenance des pays émergents, nationale ou locale 

(moins d'investissements, compromis: durée de vie plus courte, coûts de maintenance 

élevés, qualité du courant limitée). Dans ce cas, il est conseillé de se restreindre au début sur 

des projets plus petits et d'accompagner toutes les questions de conception et de qualité soigneusement 

avec un expert international. 

8.1.2 Proposition pour un workshop "Financement" 

Comme déjà discuté lors de la Mission à Tananarive, il est recommandé de développer les possibilités 

des différents acteurs et les contributions de l'aide extérieure (et surtout de la GTZ) dans uns Workshop 

à Tananarive. 

Objectifs principaux: 

• Développer des idées et une esquisse de concept pour un meilleur financement de électrification 

rurale. 

• Définir des mesures de soutient possibles pour la GTZ 

Objectifs et thèmes en détail: 

• Garanties financières pour l'investissement / cautions 

• Garanties financières pour les recettes 63 

• Fonds/outils avec une composante forte d'autofinancement 

• Microcrédits internationaux 

• Investisseurs privés 

63 Garanties financières pour les recettes: 

- Garanties pour le payement des factures des établissements publics 

- Garanties pour le payement des factures des privés 

- Garanties pour un tarif de vente minimal: financement de la différence au prix du marché (comme en 

Allemagne, Suisse etc.)



8.2 Prochaines démarches 

A partir de cette stratégie sommaire, il reste néanmoins à définir le concept général, les rôles des 

acteurs et surtout des bailleurs de fonds, l’ordre des priorités des réalisations et le cercle des intéressés 

et investisseurs potentiels. 

En parallèle, le travail pour améliorer les bases de données et les services pour les acteurs peut déjà 

démarrer. 

Vu que la planification des centrales occupe une longue période, on devrait aussi vite que possible 

soutenir la planification. 

8.3 Orientation de la stratégie aux FACTEURS CLEFS DU SUCCÈS 

La stratégie doit strictement s'orienter aux facteurs clefs du succès. Comme synthèse des 

conclusions et recommandations le CHECKLIST suivant est donné: 

Prix du pétrole: 

• "L'adversaire à battre" - le prix du pétrole (pour la planification en incluant des scénario des prix 

futurs) est important d'une part pour le choix de l'agent énergétique et d'autre part comme référence 

brute pour le prix des énergies concurrentielles dans le pays. 

• Il est conseillé de rechercher aussi bien que possible les scénarios futurs de ce prix - même si 

c'est une tâche très difficile - et de vérifier l'effet sur tous les projets. 

• Il faut considérer qu'une hausse du prix du pétrole fera aussi augmentes les prix du cuivre, de 

l'acier, des matériaux d'isolation et du béton. 

Conditions de financement: 

• Des contributions à l'investissement de départ, le taux d'intérêt moyen, la période de remboursement 

(amortissement) constituent les paramètres les plus importants pour l'économie. 

• Les coûts de capital annuels décideront s'il est économique d'appliquer une technologie à haute 

densité d'investissement amortissable (seulement à très long terme) comme l'hydroélectricité - 

l'alternative extrême seront des groupes électrogènes à bas investissement et la voie du biofuel. 

• Pour l'optimalisation à long terme d'une stratégie nationale, c'est-à-dire aussi pour l'affectation 

efficace des dons et des crédits à fonds perdu et des prêts à taux d'intérêt réduit, il est indiqué de 

faire toutes les considérations en incluant les coûts complets du capital (en cas de dons: capital 

virtuel) sur la base des taux d'intérêt commercial internationaux. Cela évitera des distorsions 

économiques qui se repayeront dans une génération, surtout dans le cas futur de concurrence 

dans un marché libre développé. 

Sélection de l'agent énergétique et du site: 

(centrale électrique et centre de consommation) 

• En cherchant la solution optimale il faut rester le plus flexible que possible, et surtout ne pas se 

fixer sur un agent énergétique. Ce choix influence énormément les coûts de revient du kilowattheure. 

• Pour l'hydroélectricité, il faut sélectionner le site de façon bien optimisée: 

Les paramètres chute, puissance , longueur de la dérivation, pente moyenne de la rivière, distance au 

centre de consommation etc. peuvent multiplier les coûts de revient du kilowattheure. (chap. 2.2).

Bonne planification technique: 



• Des données de base exactes et fiables sont indispensables (hydrologie, géologie, écologie, demande 

d'électricité etc., inclus des scénarios du développement futur sous les aspects de l'échauffement 

du climat (changement du régime hydrologique) et du développement socio-économique. 

• Un développement créatif de la solution structurelle hydraulique et mécanique, des solutions techniques 

durables et un dimensionnement optimal des composantes influence fortement la rentabilité. 

Maîtrise des obstacles et des risques naturels: 

• Les question de la stabilité du terrain, de la topographie, de l'accès routier nécessaire en fonction 

de la solution technique, des crues, de l'érosion et sédimentation etc. sont décisives pour les coûts 

de construction et d'opération, mais aussi pour les risques sur la (longue!) durée de l'aménagement. 

Bonne qualité resp. haute fiabilité de l'équipement: 

• Les pertes de production ou de distribution à cause d'une mauvaise qualité (de planification, équipement 

et maintenance) se reflètent plus que proportionnellement dans les chiffres économiques. 

• A cause de la perte d'attraction pour les entreprises, des pannes fréquentes sont la "mort" économique 

d'un approvisionnement en électricité rural basé sur l'hydroélectricité. 

Densité de la demande: 

• La densité du pouvoir et de la volonté d'achat déterminent les coûts de distribution et de gestion. 

Une densité très faible peut multiplier les coûts de revient de l'énergie "à la porte" du consommateur. 

Gérance de la vente et sécurité contre le vol d'électricité et le vandalisme: 

• La politique tarifaire détermine, combien d'électricité peut être vendue, à quel prix, et si ces recettes 

restent durables. 

• Comme facteur important s'avèrent les réglementations en cas de factures non payés, vandalisme 

et le vol d'énergie (mesures administratives et techniques). 

• Les institutions doivent accepter d'être traitées comme des clients privés (ne pas les ménager en 

cas de non payement). 

"Ownership" et fondation/renforcement d'institutions - contre la négligence: 

• En impliquant des consommateurs et les responsables administratifs locaux dans la responsabilité 

des installations on obtient une attitude de soin, un contrôle social et de nombreuses petites prestations 

gratuites, surtout s'il s'agit d'un petit approvisionnement villageois très isolé. 

• L'opérateur local doit bien être entraîné dans toutes les questions techniques et de gestion. 

• Il est avantageux de fonder une entreprise d'opération locale avec implication des acteurs et 

consommateurs locaux. Dans ce cas, un accompagnement à moyen ou même terme parait indispensable.



Concept pour la promotion des branchements: 

• Afin de couvrir les coûts fixes très élevés depuis la mise en service de l'aménagement hydroélectrique, 

il faut procéder aussi vite que possible aux branchements des consommateurs. 

• Pour les ménages pauvres il faut calculer avec une aide de départ pour les coûts de branchement. 

• Les ménages aisés peuvent bien couvrir leurs coûts de branchement, et ils peuvent contribuer par 

le biais d'un subventionnement croisé au branchement des ménages pauvres. 

• Les entreprises se brancheront aussi par les moyens financiers propres. Afin de les attirer économiquement, 

il n'est pas recommandé de les charger avec des contributions hors des coûts effectifs. 

• Les institutions seront traitées comme des clients privés professionnels, mais il faut essayer 

d'obtenir du gouvernement une garantie pour le payement des factures. 

Facteur d'utilisation - projets accompagnants pour la stimulation économique: 

• Afin d'atteindre vite un haut facteur d'utilisation respectivement une demande aussi stable que 

possible pendant les 24 heures du jour, des mesures de promotion doivent être lancées. 

• Lancer un programme pour l'utilisation de l'énergie vraiment excédante (même après toute la 

promotion de la vente): des programmes d'utilisation semi gratuite 64 qui servent au développement 

socio-économique et à la stabilisation de la demande d'électricité au futur. 

Gestion professionnelle: 

• Encaisser toutes les factures (!) 

• Si les conditions extérieures changent: adapter tout de suite le système de tarification (prime fixe, 

compteur, zones de tarif etc.). Surtout dans le cas de manque de puissance. 

• Porter soin aux installations 

• Gestion économique du personnel etc. (ne pas équiper trop en personnel) 

• Planification à long terme 

Opération et maintenance conséquente: 

• Bien étudier quels travaux seront exécutés de manière improvisée avec le personnel local (bon 

marché) et quels travaux doivent être exécutés selon l'état de l'art et mandatés à une entreprise 

spécialisée nationale ou internationale. 

• Un accompagnement flexible par un expert international peut s'avérer comme aide efficace, aussi 

pour le contact avec les fournisseurs d'équipement (pièces de rechange) et services internationaux, 

et pour discuter des tâches exceptionnelles. 

Capacité économique à accumuler des réserves: 

• Pour couvrir des incidents imprévus, l'extension du réseau et de la puissance 

• Pour remplacer l'équipement technique après son usure etc. 

• Pour autofinancer l'extension du système: réseau de distribution et capacité de production 

64 Utilisation semi-gratuite: Il ne faut que couvrir au moins les coûts variables (très bas) et les infrastructures 

pour ces utilisations (branchement, moteurs, pompes, chauffages pour des séchoirs etc.)



9 Sources et références sélectionnées 

(1) Program Document for a proposed credit amount of SDR 26.3 Millions (US$ 40 million equivalent) 

for a forth poverty reduction support credit, Republic of Madagascar, 25.5.2007, Report 

No. 39028, World Bank, International Development Association 

(2) Domaine 4a - Electricity Demand Study for rural areas of Andapa and Sambava, Final Draft, 

Integration Environment & Energy, 31.12.06 (projet Lokoho) 

(3) Substudy 6: Options for productive use of energy in the villages of the Lokoho rural grid area, 

Final Draft, Integration Environment & Energy, 22.8.06 

(4) Programme rHYvière - Madagascar (Réseaux hydroélectriques villageois, énergie et respect de 

l'environnement), GRET, 19.9.06, Formulaire de demande de subvention …, Commission Européenne 

(5) Rapport sur l'étude de pré faisabilité du projet Aménagement hydro électrique du site Ramena, 

MCA / GERCO, document sans date 

(6) Hanspeter Leutwiler, ITECOP Ingénieurs SA: Petites Centrales Hydroélectriques à Madagascar, 

Visions, Stratégies et Suggestions pour l'Electrification Rurale; 

Chef de Région Haute Matsiatra, ERI / USAID, Ambassade de Suisse, 2004/2005 

(7) ITECO Engineering Ltd.: The Salleri Chialsa Venture, Government of Switzerland, directorate for 

development, Cooperation and Humanitarian Aid (SDC), 1992 

(8) (En allemand - Evaluation du Programme Spéciale Energie SEP dans six pays sélectionnés): 

A. Borrmann (HWWA), HP. Leutwiler (ITECO), Dr. J. Spitzer (Forschungsanstalt Johanneum, Graz): 

Querschnittsanalyse ausgewählter Länderevaluationen im Rahmen des Sonderenergieprogrammes; 

Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit (BMZ); 1990 

(9) (En allemand - Evaluation du Programme Spéciale Energie Burundi): 

Evaluation des Programmes SEP Burundi et Bolivia/PROPER): 

Hanspeter Leutwiler und Redouane Bouziani: 

Hauptbericht zur Evaluierung des Sonderenergieprogrammes Burundi (SEP), 

Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit (BMZ); 1993, 

Projektnummer 87.2543.4-1.100 

(10) (En allemand - Evaluation du Programme Spéciale Energie Burundi): 

Hanspeter Leutwiler und Dr. Alexander Schubert: 

Hauptbericht über die Evaluierung des TZ-Projekts "Verbreitung Regenerativer Energien" Bolivien, 

Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit (BMZ); 1995, Projektnummer 88.2501.0 

(11) (En allemand - Documentation du concept du programme de promotion DIANE Petites Centrales - 

"concrétisation" et "concept général): 

Office fédéral de l'énergie, 1992 - 1997, suite sous le nom "Programme Petites Centrales - Energie 

2000" et "suisseEnergie"): 

- Konkretisierung, 1991, Hanspeter Leutwiler, ITECO Ingénieurs SA 

- Gesamtkonzept, 1992, Hanspeter Leutwiler, ITECO Ingénieurs SA 

(12) Documentation du concept du programme de promotion DIANE Petites Centrales de l'Office fédéral 

de l'énergie, 1992 - 1997, suite sous le nom Programme Petites Centrales (Energie 2000): 

- Konkretisierung, 1991, Hanspeter Leutwiler, ITECO Ingénieurs SA (traduction: "concrétisation") 

- Gesamtkonzept, 1992, Hanspeter Leutwiler, ITECO Ingénieurs SA (traduction: "concept général") 

(13) Mécanisme de développement propre (MDP), Projet des mises en place des centrales hydroélectriques, 

Région Haute Matsiatra, Région Vatovavy-Fitovinani, 2006 

(14) Rakotozanakajy / Ranirisoa / Annis / Leutwiler, Hydroélectricité rurale Microcentrale Chute 

d'Ambodin'í Maharegna, Tolongoina, Evaluation sommaire de faisabilité, 

ERIO/USAID/Ambassade de Suisse, 2005 

(15) Rakotozanakajy / Ranirisoa / Annis / Leutwiler, 2005: Esquisse d'un "Backbone électrique" 

Ikongo-Ambatofotsy-Manampatrana-Tolongoina, Evaluation sommaire de faisabilité, 

ERIO/USAID/Ambassade de Suisse, 

(16) Petite hydroélectricité, Guide technique pour la réalisation de projet; ESHA, 2005 

(Version française du "Layman's Guidebook on how to develop a small hydro site" créé dans le 

cadre de l'ESHA, traduit et révisé en 2005 par l'Ademe (Fr), MHyLab (CH) et SCPTH (Fr).

Rapport_Mada_ITE_Mission_PCH_2007__fin-22mai08.doc 

Valorisation des potentiels hydroél. pour l'électrification rurale à Madagascar Annexe 1, p.1 

Annexe 1 

Déroulement de la mission - rencontres et visites 

DATE ACTIVITÉ / RENCONTRE REMARQUES 

25.11.07 Arrivé: Hanspeter LEUTWILER avec 

Dr. Sascha THIELMANN, GTZ Eschborn 

26.11.07 GTZ: Dr. Sascha THIELMANN: préparations Collection de questions 

27.11.07 Ministère de l'Energie et des Mines: A. ANDRIANJAFITRIMO Stratégie générale 

27.11.07 Ambass. d'Allem.: Dr. Wolfgang MOSER, Ambassadeur 

Marja EINIG-HEIDENHOF, Conseillère 

27.11.07 ADER: Hary ANDRIATAVY, 

Mamisoa RAKOTOARIMANANA, Directeur Technique, 

Milson RATSARAEFADAHY, Responsable de Programme 

Stratégie générale 

Problèmes, activités ADER, progrès, 

potentiel, "gérances" des listes des 

sites, acteurs, dossiers de projets etc. 

28.11.07 GRET: M. Luc ARNAUD, Représentant du GRET à Madagascar Position des ONG, projet rHYvière 

28.11.07 Ministère de l'Energie et des Mines: 

M. Rodolphe RAMANANTSOA, M. ANDRIANJAFITRIMO 

28.11.07 Vitasoa: M. Andriamaherisoa RAHARISON Bureau d'étude, fabricant pico-turb. 

28.11.07 Ambassade de Suisse: René BÄNZIGER Information 

29.11.07 Power&Water sarl, Henri Daniel RAMANARIVO 

Otfried ISCHEBEK, conseiller au sein du Min. d'Energie 

Bureau d'études 

29.11.07 JIRAFI: Jeannet Jonas RATEFIARIVONY, Directeur Général Bureau d'études 

Déroulement rencontres + workshop 

29.11.07 WWF: Vohirana RANDRIAMBOLA Position des ONG, projets 

29.11.07 EDM: Edmont LE PONT , M. Hassanein HIRIDJEE 

Greenmad 

29.11.07 GTZ: Randa KOURIEH-RANARIVELO 

Wolfgang SOLZBACHER 

Dr. Marlis KEES 

30.11.07 

Ambass. de Suisse: Benoît GIRARDIN, Chargé d'affaires a.i. et 

N. FELDER, Attaché p. la Coop. au Développ. et l'aide Human. 

AGRICO: Romuald RAKOTONDRAZAKA et M. BOB 

Ecole Polytechnique / Energie Technologie: 

Olivier RASOLDIER 

Préparation Workshop 

30.11.07 JIRAMA: Dieudonné RAOELISAONA, Directeur de l'Equipement 

Electrique, DG Adjoint Electricité 

30.11.07 Départ S THIELMANN 

02.12.07 (Dimanche) 

Filières spécialisées, projet Lokoho 

Pico-centrale improvisée 

Organisation et invitations (contacts, 

rencontres, workshop etc.) 

Projets de la Coop. Technique Suisse 

Entreprises privées, biomasse, PCH 

Définition de l'Electrification rurale


Valorisation des potentiels hydroél. pour l'électrification rurale à Madagascar Annexe 1, p.2 

03.12.07 Visites: 3 sites potentiels 

une centrale vétuste hors service et 

la centrale thermique de Tsiroanomandidi 

4.12.07 L'homme et l'Environnement: Olivier BEHRA + Anne LUCHETTA 

Maire Mahabo c/o IMGAM: Martin RAKOTOSON 

Un site idéal, deux sites trop éloignés 

des centres de consommation. 

Centrale mise hors service à cause du 

raccordement au réseau intégré et à 

cause d'un dégât. 

Pico-centrale improvisée 12 V / 230 V 

Fabrication de turbines à Madagascar 

04.12.07 Visite du site potentiel Ampitapoaka près de Tsiroanomandidi Site très prometteur, stockage d'eau 

possible, potentiel pour irrigation 

05.12.07 JIRAMA, Jule RAZAFIMANDIMBY, le Directeur de Planification 

Min. de l'Energie et des Mines: 

Jean Herivelo RAKOTONDRAINIBE, Base des données 

eau et assainissement 

FTM (service cartographique) 

6.12.07 Majilo RATSIMIEBO et Felix RABEFARINA, producteurs indépendants 

Réseaux urbains 

Données hydrologiques 

Cartes 

Projets de production indépendante 

6.12.07 ONUDI: Xavier RAKOTORININA Projet chinois (10 pico-centrales) 

6.12.07 Université Technique de Braunschweig: 

Prof. Dr.-Ing. Ulrich MANIAK 

07.12.07 Workshop Petites centrales hydroélectriques à Madagascar: 

• Electrification rurale 

• Production pour les réseaux urbains 

• Eléments pour une stratégie 

• Suggestions pour un projet de promotion 

ERI (Eco-Regional Initiatives: 

Jean-Solo RATSISOMPATRARIVO, Coordinateur National 

Pte centrale hydraulique pour l'irrigation 

d'une plantation de Jatropha. 

Public cible (invité par ADER): 

Maîtres d'œuvre, NGOs, bureaux 

d'étude / fabricants de turbines, distributeurs 

au milieu rural, JIRAMA etc. 

Recherche d'acteurs intéressés 

08.12.07 Otfried ISCHEBECK Discussion sur les résultats du workshop 

au CITE et sur les conclusion de 

la Mission 

09.12.07 (Dimanche) 

10.12.07 Départ HP. LEUTWILER


Valorisation des potentiels hydroél. pour l'électrification rurale à Madagascar Annexe 2 

Réseaux urbains, avec projets (JIRAMA, 2003) Annexe 2


Valorisation des potentiels hydroél. pour l'électrification rurale à Madagascar Annexe 3. p.1 

Annexe 3 

(+4 pages) 

L’électricité à Madagascar 

Fiche de Synthèse, Missions Economiques 

Actualisation janvier 2007, Ambassade de France 

www.fimfrance.com/_repository/files/2007-01_FS_Electricite.PDF


Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrif. rurale Annexe 4, page 1 

Schéma général pour la phase de la planification, 

exemple pour micro-centrales 

Le schéma suivant est utile pour: 

• Rédiger une fiche d'information sur les procédures de financement et autorisation 

• Etablir les exigences minimales pour les travaux de planification 

• Définir les contrôles et les autorisations détaillés d'exécution (contrôle des plans détaillés) 

Adaptation à la taille des projets: 

Annexe 4 

• Pour la catégorie des microcentrales (50 - 500 kW), le relevé des bases de données (hydrologie, géologie, demande 

d'électricité etc.) et les études spéciales (écologie, socio économie) peuvent se faire de manière généralisé 

sur la base des relevés locaux sommaires et surtout sur la base de données modèles et générales (auprès des 

services nationaux). 

• Pour des pico centrales (< 50 kW) et des pré électrifications (< 2 kW), ce schéma doit être simplifié, surtout en 

acceptant une exécution semi professionnelle de la planification et en offrant plus de petits services. 

Pour la catégorie des "Petites Centrales" (500 - 10'000 kW), il faut absolument ajouter au schéma des investigations 

et autorisations spéciales comme: 

• étude d'impact écologique: éventuellement relevé biologique etc. 

• étude d'impact socio-économique 

• étude géologique et hydrogéologique: év. essais séismiques etc., forages (nappe souterraine) 

• Project Identification Note (PIN) pour le marche des certificats CO2 (MDP, CDM) 

• Régulation de la coopération actuelle et à long terme avec le réseau urbain le plus proche (stratégie de connexion 

à terme pour l'injection d'énergie excédante, l'énergie complémentaire, l'approvisionnement d'autres zones et 

l'élargissement avec d' autres centrales. 

• Accords avec le gouvernement concernant des autres projets dans la zone (synergie). 

Remarques importantes: 

• Pour un projet de l'électrification rurale autonome, la question du développement de la fabrication d'équipement 

spécialisé à Madagascar doit rester en parenthèse: Cette voie ne doit pas charger le bilan économique et absolument 

pas apporter des risques de fiabilité ni entraver le financement par les banques ou autres institutions! 

Ces schémas sont à adapter aux conditions de l'administration, des banques etc., et au progrès 

des ressources financières et matérielles pour la promotion. 

PHASE DE PLAN. 

CRITÈRES 

Exigences génér.: 

- Forme 

- Niveau qualitatif 

- Annexes / plans 

RECONNAISANCE 

DE SITE 

Forme ouverte, adaptée 

au cas individuel 

(lettre, tabelles, 

photos). 

Haut niveau professionnelindispensable! 

[document interne 

¨de travail! ] 

ANALYSE 

SOMMAIRE 

Rapport bref avec 

toutes les informations 

nécessaires. 

(en majorité seulement 

qualitatives, 

peu de chiffres). 

Niveau semiprofessionnel 

suffit. 

Croquis et schémas 

Outils • Checklist pour évaluation de sites potentiels 

(6) 

• Toolkit pour la sélection des sites… (6) 

• Littérature internationale / Internet 

PRÉ- 

FAISABILITÉ 

Rapport détaillé qui 

donne une réponse 

à toutes les questions 

du chemin à 

suivre. 

Niveau semiprofessionnel 

avec 

accompagnement 

professionnel suffit. 

Plans conceptuels à 

l'échelle convenable. 

AVANT PROJET 

DÉTAILLÉ 

Forme et annexes 

selon l'état de l'art, 

bien adaptée au cas 

individuel 

(ne pas disproportionner 

!!). 

Niveau professionnel 

indispensable. 

Plans à l'échelle 

convenable. 

• Projets simples et plutôt petits: Littérature 

internationale / Internet 

• Projets dans des conditions difficiles, 

basse chute et à économie critique: 

exigences professionnelles !!


CRITÈRES 

Travaux et activités 

précédents 



RECONNAISANCE 

DE SITE 

Collectionner les 

données de bases 

existantes: 

Coordonnées, hydraulicité, 

cartes, 

population, demande, 

etc. 

Contacts locaux etc. 

Reconnaissance de 

l'accès (év. installer 

des passages et 

assurer la sécurité) 

Base des données Reconnaissance visuelle 

(photos) et 

interviews 

Exactitude du 

calcul bénéfice / 

frais 

Objectif pour la 

planification 

Objectifs pour le 

procédé stratégique 

Objectifs et mesures 

pour le développementsocioéconomique 

Utilisation interne 

du document / 

décisions 

Utilisation externe 

du document / 

procédures et 

décisions 

Initier vite des mesures 

des débits 

(niveau professionnel!): 

- étiages 

- crues extrêmes 

ANALYSE 

SOMMAIRE 

Approfondir la collection 

de données 

de bases existantes. 

Identification des 

acteurs locaux. 

Autorisations? 

Modèles et collections 

de données 

générales 

Suivi conséquent 

des mesures des 

débits 

(niveau professionnel!) 

PRÉ- 

FAISABILITÉ 

Collectionner toutes 

les informations sur 

les autorisations 

nécessaires et les 

investigations à 

faire 

Si possible: autorisation 

exclusive de 

planification 

Investigations spéciales 

s'il y a des 

points critiques 

Relevé de la topographie 

exacte 

Suivi conséquent 

des mesures des 

débits 

(niveau profess.!) 

Evaluation qualitative + 60 % / - 30 % + 50 % / - 25 %, 

plus scénario d'hydraulicité 

et de 

vente différente 

Identification et évaluation 

du site 

/ de l'idée du projet 

Définir la structure 

et un dimensionnement 

provisoire 

1 ier Triage 2 iüme Triage 

Identification et 

motivation de groupes 

d'intérêt 

Interviews avec des 

groupes d'intérêt et 

acteurs possibles 

Poursuite du projet: 

Mesures et relevés 

spéciaux 

Lancer une analyse 

sommaire 

Pas de document 

disponibles 

Evaluation de la 

situation 

Recherche de possibilités 


Décision quelle 

alternatives à poursuivre 

Décision de lancer 

une étude 

de préfaisabilité 

Identification du 

maître d'oeuvre 

Info. et discussion 

avec les acteurs et 

intéressés différents 

Définir la structure, 

les solutions optimales 


de travail 

3 iüme Triage = 

1 ier Sélection des 

projets pour la réalisation 

Discussion et négociations: 

- Projets avec synergie 

- Coopération avec 

l'irrigation 

- Projets de développement 


Décision quelle 

alternative à lancer 

pour les autorisations 

Décision de lancer 

un avant projet 

détaillé 

Etablir des contrats 

préliminaires 

Clarifier le financem. 

Lancer les requêtes 

nécessaires 

AVANT PROJET 

DÉTAILLÉ 

Autorisations 

Financement préalable 

Autre soutient 

Investigations complètes 

selon l'état de 

l'art, bien adaptées 

au cas individuel 

(ne pas disproportionner 

!!). 

Accompagnement 

sur un haut niveau 

professionnel !! 

+/- 25 % , plus 

scénario d'hydraulicité 

et de vente 

différente 

Définir la structure, 

les solutions optimales 


de travail 

2 iüme Sélection des 

projets pour la réalisation 

Aide pour le financement 

Si possible: 

Accord pour des 

mesures synergétiques 

et d'incitation 

de la croissance 

socio-économique. 


Appels d'offres 

Devis estimatif 

Décision de réalisation 

Contrats 

Financement


CRITÈRES 

Administration 

locale 

Administration de 

la Région et Nationale 

Soutient recommandée 

Implication de la 

filière des fournisseurs 

"Produits" primaires 

de la phase 

correspondante 

Décisions 

Contenue détaillé 

Dépenses / frais 

Contrôle de qualité 



RECONNAISANCE 

DE SITE 

Relever les questions 

d'intérêt et de demande 

Base des données et 

autres services 

Contribution: forfait, 

plus aide pratique, ou 

Accompagnement sur 

terrain 

ANALYSE 

SOMMAIRE 

Clarifier les intérêts, 

la demande et les 

possibilités de soutient 

Sollicitations: 

- subsides planning 

- autorisations pour 

le planification 

- autorisations préalables 

Contribution: forfait, 

plus aide pratique 

(information et 

conseils 

Soutient pour les 

mesures de débit 

PRÉ- 

FAISABILITÉ 

Décision de la coopération 

Contrats préliminaires 

Sollicitations: 

- subsides planning 

- autorisations pour 

la réalisation 

Contribution: Subside 

pour une sélection 

large de projets 

prometteurs (barème: 

pourcentage 

de subv. décroissant 

avec la puissance) 

--- --- Offres budgétaires 

internationales et 

nationales 

Evaluation: 

- site bon / médiocre 

/ pas recommandé 

Quels relevés sont 

encore à faire 

Poursuite par des 

relevés et/ou une 

analyse sommaire 

avec rapport? 

Chiffres énergie et 

économie 

évaluation socioéconomique 

Poursuite par des 

investigations spéciales 

et/ou une 

étude de préfaisabilité? 

Potentiel, demande, pouvoir d'achat, modèle 

économique, structure technique, dimensionnement 

Honoraires: 

- Accompagnement 

spécialiste: 1 j. 

- Professionnel: 

2 jours 

- Non-profess.: 

4 jours 

Frais: Transport, 

logement et outils 

Honoraires: 

- Accompagnement 

spécialiste: 1 j. 


3 jours 


1 jours 

Frais: év. pour une 

2 ième visite s. terrain 

et pour des investigations 

spéciales / 

mesures 

Pas indiqué Reconnaissance sur 

terrain (seconde 

opinion) 

Le projet est bien 

optimisé et documenté 

selon l'état 

de l'art. 

Tous les risques (év. 

"killers"!) potentiels 

sont identifiés et 

quantifiés. 

Chiffres économ. 

assez fiables 

Poursuite par: 

- des sollicitations 

(financ., autoris.)? 

- avant projet détaillé? 

Fiche d'information 

sur le contenu minimal 

à établir 

Exemple: (5) 

Honoraires: 

- Acc. spécialiste: 

2 à 5 j. 


20 à 100 jours 


5 à 30 jours 

Frais / investigat.: 

Compte tenu de 

l'ampleur du projet 

et de l’importance 

de l’aire d’étude 

Exigences minimales 

Seconde opinion par 

une analyse sommaire 

AVANT PROJET 

DÉTAILLÉ 

Coopération pour 

relever tous les 

détails 

Contrôles de qualité 

et de sécurité 

Autorisation de 

l'exécution (plans 

détaillés) 

Contribution: Subside 

pour une sélection 

stricte des 

projets prometteurs 

(barème: pourcentage 

de subv. décroissant 

avec la 

puissance) 

Implication des 

fournisseurs dans la 

solutions de questions 

spéciales 

Le projet est bien 

détaillé et des appels 

selon l'état de 

l'art sont possibles 

resp. exécutés. 

Chiffres économiques 

très fiables 

Poursuite par: 

- Appels d'offres 

- Décision de 

l'exécution 

Cahier de charge 

individuel par un 

spécialiste neutre de 

la filière 

Honoraires: 

Très différents, 

selon l'ampleur du 

projet et les obstacles 

- Acc. spécialiste: 

2 à 5 j. 


20 à 100 jours 


5 à 30 jours 

Frais: individuels 

Selon l'état de l'art


Valorisation des potentiels hydroél. pour l'électrif. rurale à Madagascar Annexe 5, page 1 

Annexe 5 

Liste des sites hydroélectriques à Madagascar 

FARITANY FIVONDRONANA SITES 

1 Antsiranana Antsiranana II Lac Mahery 

FLEUVES - 

RIVIÈRES PUISSANCE SITUATION 

Besokatra-Sakaramy- 

Riv. Des Makis 4,75 MW Et. prélim. 

2 Antsiranana Andapa Lokoho Aval Lokoho 2,08 MW Avant proj. 

3 Antsiranana Ambilobe Anjalazata Mahavavy 505 kW Reconn. s.t. 

4 Toamasina Mananara-Avaratra Vohibato Mananara 18,7 MW Reconn. s.t. 

5 Antsiranana Ambilobe Tsaradohany Mahavavy 1638 kW Reconn. s.t. 

6 Toamasina Soanierana-Ivongo Bevory – Anosibe Marimbona 30 MW Reconn. s.t. 

7 Antsiranana Ambilobe Ambilobekely Mahavavy 1638 kW Reconn. s.t. 

8 Toamasina Fenoarivo-Est 

Ambodisatrana - Ambatobe 

Lazafo (350) kW Et. prélim. 

9 Antsiranana Ambilobe Andranomamofona Mahavavy 1944 kW Reconn. s.t. 

10 Toamasina Vavatenina Andramamovoka Onibe 22 MW Et. préfais. 

11 Antsiranana Ambanja 

Bevory (Andriamanjavona) 

Ramena 6,35 MW Avant proj. 

12 Toamasina Moramanga Ambohimanatrika Mangoro 6 MW 

13 Mahajanga 

Reconn. 

aérienne 

Befandriana- 

Avaratra Andavatsobeha Somboana 54 kW Reconn. s.t. 

14 Toamasina Moramanga Ankorahotra Vohitra >50 MW Avant proj. 

15 Mahajanga 

Befandriana- 

Avaratra Tsaralalana Antsahamaloto 19 kW Reconn. s.t. 

16 Toamasina Moramanga Fanovana Sahatandra 3,2 MW Reconn. s.t. 

17 Mahajanga Mahajanga II Androka Mahajamba 5 MW Et. prélim. 

18 Toamasina Moramanga Ambatolaona Mandraka 18 MW Et. prélim. 

19 Mahajanga Mitsinjo Sitampiky Mahavavy 12 MW Et. prélim. 

20 Toamasina Moramanga Est-Beparasy Mangoro 

Reconn. 

aérienne 

21 Mahajanga Maevatanana Ambodiroka Betsiboka 297 MW Et. préfais. 

22 Toamasina Anosibe An'ala Andramarolasy Mahamavo 236 kW Reconn. s.t. 

23 Mahajanga Maevatanana Antanandava Ikopa 410 MW Et. prélim. 

24 Toamasina Anosibe An'ala Ambatomaro Mangoro 

Reconn. 

aérienne 

25 Mahajanga Maevatanana Antafofo Ikopa 772 MW Et. prélim. 

27 Mahajanga Tsaratanana Vohombohitra Betsiboka 150 MW Et. prélim.




FLEUVES - 


28 Toamasina Anosibe An'ala Andranotsara Mangoro 15 MW Et. prélim. 

29 Mahajanga Maevatanana Isandrano Ikopa 126 MW Et. prélim. 

31 Antananarivo Ankazobe Vohitsara Ikopa 252 MW Et. prélim. 

32 Toamasina Marolambo Antena-Sahofika Onive 245 MW Reconn. s.t. 

33 Antananarivo Anjozorobe Angadanoro Mananara (55) kW Avant proj. 

34 Toamasina Anosibe An'ala Andasirotsaka Onive 16 MW Reconn. s.t. 

35 Mahajanga Morafenobe Ambonarabe Kimanambolo 11 MW Reconn. s.t. 

36 Antananarivo Antanifotsy Tsinjoarivo Onive 5,5 MW Et. préfais. 

37 Antananarivo Ankazobe Mahavola Ikopa 520 MW Et. préfais. 

38 Fianarantsoa Ambositra Tazonana-Dangoro Maintinandry 510 kW Avant proj. 

39 Mahajanga Maintirano Andriabe Demoka Reconn. s.t. 

40 Fianarantsoa Ifanadiana Rangoatra Mananjary 26,5 MW Et. prélim. 

41 Antananarivo Arivonimamo Farahantsana Ikopa 5,2 MW Et. prélim. 

42 Fianarantsoa Mananjary Andrianahomby Mananjary 32,5 MW Et. prélim. 

43 Antananarivo Ankazobe Manjakony Kotoratsy (Ikopa) 5 MW 

Reconn. 

aérienne 

44 Fianarantsoa Ifanadiana Fatihita Ivoanana (Mananary) 16,7 MW Et. préfais. 

45 Antananarivo Fenerive-Centre Ranomafana Ikopa 51 MW Et. prélim. 

46 Fianarantsoa Ifanadiana Tsaratango Namorona 0,5 MW Reconn. s.t. 

47 

Mahajanga 

Antsalova 

Antsalova 

Soahany 

120 kW 

Reconn. s.t. 

48 Fianarantsoa Ifanadiana Anosy Namorona 1,6 MW Reconn. s.t. 

49 Antananarivo Tsiroanomandidy Ampitabepoaky I Manambolo 765 kW Et. préfais. 

50 Fianarantsoa Ifanadiana Ambohimiarina Namorona 1,66 MW Reconn. s.t. 

51 Antananarivo Andramasina Tsiazompaniry Varahina (Ikopa) 2,3 MW Et. préfais. 

52 Fianarantsoa Ifanadiana Mangalahenatra Namorona 1,25 MW Et. prélim. 

53 Antananarivo Andramasina Andramasina Sisaony 5 MW 

Reconn. 

aérienne 

54 Fianarantsoa Manakara Asakatody Faraony 4 MW Reconn. s.t. 

55 Antananarivo Andramasina Tsinjony Andromba 

Reconn. 

aérienne 

56 Fianarantsoa Manakara Sahasinaka Faraony 2,2 MW Reconn. s.t. 

57 Antananarivo Faratsiho Ampanobe Kitsamby 5 MW 

Reconn. 

aérienne 

58 Fianarantsoa Manakara Marofototra Faraony 11,7 MW Et. prélim.




FLEUVES - 


59 Antananarivo Faratsiho Ambohiboto kitsamby 10 MW 

Reconn. 

aérienne 

60 Fianarantsoa Manakara Fenomby Faraony 13,5 MW Reconn. s.t. 

61 Toliara Miandrivazo Antafofo Mahajilo 50 MW Reconn. s.t. 

62 Fianarantsoa Manakara Manera Faraony Et. prélim. 

63 Antananarivo Betafo Andriantsemboka Iandratsay (1,5) MW Et. préfais. 

64 Fianarantsoa Ikongo Tantamaly Faraony Reconn. s.t. 

65 Toliara Miandrivazo Ankotrofotsy Mania 47 MW Reconn. s.t. 

66 Fianarantsoa Ikongo Ikongo Ikongo Reconn. s.t. 

67 Antananarivo Betafo Ikankana-Ampohobe Ipongy (Mania) 8 MW 

Reconn. 

aérienne 

68 Fianarantsoa Ikongo Ambohitsara Faraony 2 MW Reconn. s.t. 

69 Fianarantsoa Fandriana Miadana Sahanivotry (Mania) 5 MW Et. prélim. 

70 Fianarantsoa Ifanadiana Ambatolahy Namorona 2,8 MW Et. prélim. 

71 Fianarantsoa Ambatofinandrahana Antetezambato Mania 89 MW Reconn. s.t. 

72 Fianarantsoa Ambohimahasoa 

Namorona, Projet 

Andriamamovoka 

(I,II,I) Namorona 

1,2 - 0,88 - 

1,0 Et. prélim. 

73 Toliara Mahabo Tambazo Tambazo (Sakeny) 83 kW Reconn. s.t. 

74 Fianarantsoa Farafangana Rianambo Manantsimba 

68 MW 

(415) kW Avant proj. 

75 Fianarantsoa Ambatofinandrahana Tsinjorano – Aval Mania 36,8 MW Et. prélim. 

76 Toliara Amboasary-Sud Mahafaly Mandrare 6,5 MW Et. prélim. 

77 Fianarantsoa Ambatofinandrahana Tsinjorano - Amont Mania 17 MW Reconn. s.t. 

78 Toliara Amboasary-Sud Andetsa Mandrare 10,8 MW Et. prélim. 

79 Fianarantsoa Ambatofinandrahana Andrapeto Mania 40 MW Reconn. s.t. 

80 Toliara Amboasary-Sud Amboetsy Mandrare Reconn. s.t. 

81 Fianarantsoa Ambatofinandrahana Antaralava Imorona (640) kW Avant proj. 

83 Fianarantsoa Ambositra Talaviana Manandona (Mania) 7,31 MW Et. prélim. 

85 Fianarantsoa Ikalamavony Tsitongampiana Manambovona 505 kW Reconn. s.t. 

87 Fianarantsoa Ihosy Ambatomalama Ianaboro (165) kW Avant proj. 

89 Mahajanga Antsohihy Marobakoly Anjingo 420 kW Reconn. s.t. 

Légende: Reconn. aérienne = Reconnaissance aérienne aérienne + étude sur document 

Reconn. s.t = reconnaissance sur terrain 

Et. prélim. = étude préliminaire 

Avant proj. = avant projet 

Source: ADER

\Rapport_Mada_ITE_Mission_PCH_2007__fin-22mai08.doc 


Annexe 6 

Liste des sites ayant fait l'objet d'étude de reconnaissance 

(RECN) pour aménagement hydroélectrique P< 5 MW 

LOCALITÉS 

SUSCEPTIBLES 

PUISSANCE 

D'ÊTRE 

ANNÉE STADE 

ESTIMÉE 

NOM DU SITE RIVIÈRE DESSERVIS D'ÉTUDE ACTUEL 

(MW) 

Faritany d'Antsiranana 

Analalava Antsahatopy Vohémar 1988 Reconnaissance 

Irodo Irodo Antsiranana 1981 Reconnaissance 

Lokoho Lokoho Andapa 1999 Faisabilité 2,08 

Tsiafampiana Ramena Ambanja 1983 Reconnaissance 

Faritany de Fianarantsoa 

Ambalamarina Manambovona Ikalamavony 1984 Reconnaissance 

Ambatomalama Ianaboro Ihosy 1985 APS 0,165 

Andriamamovoka Isandra/Mania Ambositra 1979 Reconnaissance 0,85 

Andriamamovokakely Mananano Manakara 1985 Reconnaissance 

Andriana Andriana Imerina Imady 1988 Reconnaissance 

Antaralava Imorona A/tofinandrahana 1979 APS 

Befanaova Sahambano Ihosy 1987 Reconnaissance 

Iritsoka Iritsoka Betroka 1982 Reconnaissance 

Kitra Maintinandry Ambositra 1987 Reconnaissance 

Rianambo Manatsimba Farafangana 1980 APS 

Riampotsy Sahavorona Ambositra 1987 Reconnaissance 

Tazonana Maintinandry Ambositra 1982 Préliminaire 1,5 

Tsitongapiana Manambovona Ikalamavony 1984 Reconnaissance 

Itete Itete Vagaingrano 1993 Reconnaissance 2,74 

Faritany de Toliara 

Chute R2D 

Canal 

DABARA Mahabo 1981 APS 

Dongalahy Canal Taheza Bezaha 1979 Réalisé 

Fanjahira Efaho Taolanaro 1987 APS 1,05 

Isaka-Ivondro Efaho Taolanaro 1988 APS 1,2



LOCALITÉS 

SUSCEPTIBLES 

PUISSANCE 

D'ÊTRE 

ANNÉE STADE 

ESTIMÉE 

NOM DU SITE RIVIÈRE DESSERVIS D'ÉTUDE ACTUEL 

(MW) 

Faritany de Mahajanga 

Beandrarezona Beandrarezona Bealanana 1982 APS 0,21 

Ambihinora Namela Maintirano 1984 Reconnaissance 

Ambonarabe Kimanambolo Maintirano 1984 Reconnaissance 

Ampasimbe Kimanambolo Maintirano 1984 Reconnaissance 

Andriabe Demoka Maintirano 1984 Reconnaissance 

Antsalova Soahany Antsalova 1984 Reconnaissance 

Andavatsobeha Somboano Befandriana-N 1987 Reconnaissance 

Marontandrano Marotandrano Marotandrano 1987 Réalisé 0,012 

Tsaralalana Antsahamaloto Mandritsara 1987 Reconnaissance 

Andohariana Bemarivo Mampikony 1988 Reconnaissance 1,09 

Marobakoly Anjingo Antsohihy 1988 Reconnaissance 0,377 

Faritany de Toamasina 

Ambatobe Iazafo Fenerive-Est 1980 APS 

Ambodiriana Voloina Maroantsetra 1996 APD-DAO 0,47 

Ambodisatrana Iazafo Fenerive-Est 1980 Reconnaissance 

Andramarolasy Mangoro Anosibe An'Ala 1984 Reconnaissance 

Andriamanjavona Marimbona Soanierana Ivongo 1984 Reconnaissance 

Andriampotsy Fotsialanana Soanierana Ivongo 1984 Reconnaissance 

Androkabe Lovoka Imerimandroso 1985 Reconnaissance 

Vodiriana Maningory Ambatondrazaka Reconnaissance 5 

Andramaramby Lovoka Ambatondrazaka Reconnaissance 0,924 

Faritany d'Antananarivo 

Ambodiriana Ambodiriana Anjozorobe 1980 Reconnaissance 

Ampitabepoaky I Manambolo Tsiroanomandidy 1984 APS 0,765 

Ampitabepoaky II Manambolo Tsiroanomandidy 1984 Reconnaissance 

Andriantsemboka Iandratsay Ankazomiriotra 1989 APS 

Angadanoro Mananara Anjozorobe 1986 APS 0,055 

Antafofokely Mazy Analavory 1988 Reconnaissance 

Antsavily Mazy Analavory 1988 Reconnaissance 

Fenoarivo-be Masiaka Fenoarivo-be 1986 Reconnaissance 

Fiadanana Jangoany Fenoarivo-be 1986 Reconnaissance 

Kavita Lily Ampefy 1985 Réalisé 0,42 

Manankazo Manankazo Ankazobe 1988 Reconnaissance 

Source: ADER



Exemple de la promotion en Suisse: Annexe 7 

FICHE D'INFORMATION 3 : 

Etudes préalables: exigences minimales 

PETITES CENTRALES 

HYDRAULIQUES 

Reprenant la proposition formulée pour une évaluation, l'OFEN fixe les exigences qualitatives minimales 

applicables aux études préalables menées avec l'appui de la Confédération. Les études préalables sont 

accessibles au public via ENET. L'étude préalable doit démontrer l'utilisation optimale d'un potentiel énergétique. 

En s'astreignant à y faire figurer tous les éléments ci-dessous, on assurera au maître de l'ouvrage 

une étude de qualité irréprochable, tout en facilitant la tâche de la direction du programme, chargée 

de contrôler la teneur des rapports présentés. 

Eléments d'une étude préalable: 

Bases (si elles font défaut) 

• Composants d'installation déjà en place 

• Volume d'eau, hydrologie, courbe de débit (ev. estimation approx.) 

• Situation juridique, rapports de propriété, responsables prévus 

• Bases de planification 

Caractéristiques techniques de la (des) solution(s) étudiée(s) 

• Description des différents composants de l'installation. 

• Chute (hauteur brute / nette) 

• Indications sur le débit nominal choisi 

• Genre d'équipement électromécanique et mode(s) d'exploitation 

• Puissance installée de la (des) machine(s) [kW] 

• Production annuelle moyenne attendue [kWh/a] 

Etude des questions environnementales 

• Observations relatives aux débits de restitution 

• Migration des poissons, échelle à poissons, protection de la nature et du paysage 

• Sécurité en cas de crue 

• Bruit et vibrations 

Coûts et bénéfices 

• Evaluation des coûts, avec indication du degré de précision 

• Produit escompté de la vente de la production annuelle 

Rentabilité 

Principaux paramètre économiques (période d'amortissement et taux d'intérêts), modèle adopté: 

• Coûts de production d'énergie 

• Taux d'intérêts 

• Gain / perte par année 

Présentation du projet 

• A l'aide de plans, d'esquisses et / ou de schémas à l'échelle, présentation du projet de manière à montrer 

la disposition des principaux éléments de l'installation et l'implantation géographique. 

• Remise, si possible, de l'ensemble des documents du projet également sur support informatique 

: disquette, CD-ROM ou selon discussion. 

Démarche prévue / recommandations 

• Indications et recommandations sur la suite possible 

• Chances de réalisation 

• Compléments nécessaires 

• Prochaines démarches à entreprendre avec les autorités et les associations concernées pour la procédure 

d'autorisation 

Sous mandat de l'Office Fédéral de l'Energie 

Hanspeter Leutwiler, 1992 / 2001



CH-8910 Affoltern a/A, SUISSE 


Exemple de la promotion en Suisse: Annexe 8 

FICHE D'INFORMATION 4 : 

Critères pour installation de démonstration 

et sites pilotes 

Tél. +41 44 762 18 18 

Fax +41 44 762 18 15 

PETITES CENTRALES 

HYDRAULIQUES 

Pour les thèmes abordés ci-dessous, nous souhaitons valider des solutions novatrices et les 

faire connaître dans toute la Suisse... 

NOUVELLES APPLICATIONS: 

• Centrales hydroélectriques installées sur le réseau des eaux usées, notamment les unités implantées 

en amont des stations d'épuration des eaux (STEP) 

• Énergie tirée des conduites d'eau de drainage, des eaux d'irrigation, des eaux s'écoulant des tunnels, etc. 

• Exploitation des potentialités résiduelles des barrages existants: chutes inexploitées de conduites 

d'adduction, aménagements de dotation, utilisation des eaux excédentaires etc. 

• Microcentrales compactes / portables / mobiles, peu coûteuses, pour une exploitation en îlotage 

• Concepts pour une construction simple et réalisable partiellement par l'exploitant 

• Systèmes intégrés combinés de manière performante à d'autres techniques énergétiques. 

TECHNOLOGIE ET COÛTS DE PRODUCTION D'ÉNERGIE: 

• Solutions innovatrices pour centrales à très basse chute (pression): aménagements immergés ou à 

ciel ouvert, installations en siphon, turbines moins chères et plus compactes / éventuellement roues à 

eau, systèmes modulaires pour montage simplifié dans des aménagements existants, etc. 

• Diminution du bruit et des vibrations, avant tout dans le cas des installations incorporées dans des 

bâtiments d'habitation. 

• Utilisation de la vitesse variable pour l'exploitation de turbines non réglable ou à simple réglage. 

• Utilisation de nouveaux matériaux et mise en place de nouveaux procédés de fabrication. 

• Régulateurs électroniques peu coûteux dont les fonctions peuvent être étendues en vue de l'optimisation 

de l'exploitation. 

• Nouvelles solutions économiquement intéressantes en vue de l'électrification et de l'automatisation de 

microcentrales et de roues à eau incluant leur rénovation ou leur reconstruction. 

CONSERVATION D'AMÉNAGEMENTS MENACÉS ET EXPLOITATION DE CONCESSIONS ABANDONNEES : 

• "Plans de sauvetage" complets: solutions globales et économiquement viables touchant la maîtrise 

d'ouvrage, le financement, l'exploitation et l'entretien, les constructions hydrauliques, la protection 

des monuments et du patrimoine industriel, la protection des eaux et du paysage, aspects liés aux loisirs 

et à la visite de telles installations, etc. 

RESPONSABILITÉS, FINANCEMENT ET COMMERCIALISATION: 

• Nouveaux modèles pour le financement, la vente ainsi que pour l'exploitation et l'entretien : modèle 

de participation, parrainage, leasing, bourse de l'énergie, certification écologique. 

ÉCOLOGIE ET ASSURANCE QUALITÉ : 

• Aménagement d'installations adaptées au paysage, à la nature et aux cours d'eau: esthétique et 

maintien de la fonction du cours d'eau, concept global. 

• Modèles de collaboration avec les milieux de l'environnement et de la pêche. 

• Développement de nouvelles solutions économiques pour les échelles à poissons et la protection des 

petits invertébrés, exigeant peu d'eau. Ceci tout particulièrement pour les microcentrales de très faible 

capacité de production. 

• Concepts globaux de protections des poissons, dispositif d'éloignement des poissons, etc. 

• Systèmes peu coûteux, et simple d'entretien, pour le tri, l'élimination et le compostage des détritus 

flottants. 

• Nouveaux concepts et exemples pour une assurance qualité dans les domaines technique et de protection 

de l'environnement (certification, etc.). 

INNOVATIONS PARTICULIÈRES ET INSTALLATIONS DÉDIÉES À L'ENSEIGNEMENT ET À LA RECHERCHE: 

• Installations susceptibles d'être mises à la disposition des écoles techniques pour les besoins de l'enseignement. 

Sous mandat de l'Office Fédéral de l'Energie 

Hanspeter Leutwiler, 1992 / 2001 

Courriel: iteco@iteco.ch 

Internet: www.iteco.ch

Valorisation des potentiels hydroélectriques pour l'électrification rurale à Madagascar Annexe 9 

Petites centrales hydrauliques à Madagascar: Visions, Stratégies et Suggestions p. 1 



CH-8910 Affoltern a/A, SUISSE 

Tél. +41 44 762 18 18 

Fax +41 44 762 18 15 

Courriel: iteco@iteco.ch 

Internet: www.iteco.ch 

Annexe 9 

Version abrégée *) du Rapport 

"Petites Centrales Hydroélectriques à Madagascar, Visions 

Stratégies et Suggestions pour l'Electrification Rurale" 

ITECO Ingénieurs, 2005 

pour le Chef de Région Haute Matsiatra, ERI / USAID, Ambassade de Suisse 

CONTENU: 

1 Introduction et conclusion générale 2 

2 Objectifs, conditions cadres et méthodologie 2 

2.1 Les conflits inhérents et les synergies de l'hydroélectricité rurale 2 

2.2 Les chances et les atouts de l'hydroélectricité 4 

2.3 Conditions cadres difficiles 5 

2.4 Questions à aborder 5 

2.5 Economie et investissement 6 

3 Structures et qualité des aménagements 10 

3.1 Fabrication locale ou importation de turbines? 10 

3.2 Services locaux ou internationaux? 10 

3.3 Concurrence de l'utilisation des ressources 10 

4 Résultats concernant les catégories des PCH 11 

4.1 Hydraulique artisanale, pompes inverses et pré-électrification: 11 

4.2 Systèmes hydro-domestiques (50 Watt - 2 kW / 5 kW) 11 

4.3 Pico-centrales (2 kW / 5 kW - 50 kW) 12 

4.4 Micro-centrales (50 - 500 kW) 13 

4.5 "Petites centrales" (au-dessus de 500 kW, jusqu'à 10 MW) 14 

4.6 Résultats stratégiques concernant les catégories de projets 14 

5 Conclusions 15 

5.1 L'électricité comme agent de développement 15 

5.2 Conclusions générales concernant l'hydroélectricité 15 

5.3 Autres alternatives à considérer 17 

5.4 Effets indirects de la petite hydraulique 18 

6 Recommandations 19 

6.1 Recommandations générales 19 

6.2 Recommandations concernant l'hydroélectricité 20 

6.3 Information & conseil, promotion institutionnelle 22 

6.4 Promotion financière et assurances 26 

6.5 Promotion des autres énergies renouvelables 29 

6.6 Approche décentralisée au réseau interconnecté 30 

6.7 La création d'une profession 30 

6.8 Zones d'approches différents 31 

6.9 Le contexte économique et social 32 

*) Version complète avec toutes les illustrations et les annexes: 

Demandez hpleutwiler@iteco.ch 

Remarque: Dans ce document, le terme "pré-électrification" signifie seulement l'utilisation de batteries 

(de voiture, camion) chargées à un point d'un réseau électrique proche.



1 Introduction et conclusion générale 

Ce travail se base sur la reconnaissance sur terrain d'une douzaine de sites potentiels hydroélectriques, 

de centrales électriques et industries et de recherches thématiques, qui a eu lieu à la fin de l'année 2004. 

Madagascar est gâté par son potentiel hydraulique. La pression et les incitations internationaux à cause 

de l'échauffement du climat, la hausse du prix du pétrole, le manque de devises et la pénurie future en 

bois combustible débouchent sur la conclusion qu'il n'est pas question de savoir si les ressources hydrauliques 

du pays seront systématiquement exploitées, mais à quel espace de temps et avec quel modèle 

technique, commercial, financiers et politiques. Surtout les questions du cadre de décentralisation des 

conditions de développement du pays entier et du milieu rural se posent. 

Les efforts mondiaux pour diminuer leur bilan d'émissions de CO 2 aussi par des mesures dans les pays en 

voie de développement et pour aider ainsi les pays tropicaux à préserver les forêts tropicales, pourraient 

encourager et faciliter les investissements dans l’hydroélectricité et les énergies renouvelables. 

En surmontant l'obstacle majeur du besoin d'investissement immense, on gagnera les atouts économiques 

de cette technologie: des emplois très stables et des valeurs ajoutées permanentes sur une durée 

de générations humaines. Cette stratégie contiendra le développement de pôles d'attraction infrastructurelles 

et se concentrera sur des régions et sites avec une croissance de population ayant des potentialités 

économiques vers un développement organique et durable. 

La conclusion toutes générale est: 

>> En étroite concertation avec une stratégie nationale et régionale, l'énergie hydraulique peut 

aider à donner l’impulsion nécessaire à un développement rural en harmonie avec l'environnement. 

Complétée par les autres énergies, un approvisionnement énergétique sur la base de ressources 

indigènes devient réaliste. 

2 Objectifs, conditions cadres et méthodologie 

2.1 Les conflits inhérents et les synergies de l'hydroélectricité rurale 

Le développement de la petite hydraulique rurale doit se confronter à quelques dilemmes et accepter 

certains défis inhérents, ce qui appelle une stratégie bien équilibrée qui vise la durabilité. 

• La faible densité de population lié à l'économie de subsistance et l'absence d'un pouvoir d'achat 

amène à une densité de demande trop faible pour une approche de réseau électrique conventionnelle, 

mais les alternatives d'électrification ponctuelles par exemples avec des tout petits générateurs 

solaires, éolien ou hydrauliques entraînent des coûts trop élevés pour une dissémination étendue. 

• La distance entre les sites attractifs et les centres de gravité de la consommation, et la 

question d'un raccordement au réseau interconnecté. 

• Les coûts de revient du kilowattheure élevé à cause du facteur de charge bas pour la production 

et transmissions surtout pour les petites puissances à cause du dimensionnement pour l'utilisation 

de pointe pendant les heures de soir. 

• Le handicap de l'économie d'échelle sur les coûts de production et transmission de l’énergie. 

(voir graphe à la page suivante) 

annexe-9__rapp_mada_ite-mission_pch-2004.doc



• Le dilemme économique entre un petit potentiels ou en potentiel à basse chute tout prés à production 

chère d'une part, et d'autre part un potentiel plus grand et à haute chute à une distance 

considérable - ou le choix d'une autre source d'énergie 1 , reste finalement une décision politique, en 

considérant les synergies économiques et sociales et les impacts écologiques différents selon les sites 

en question - surtout compte tenu d'un développement systémique du paysage. 

Le graphe suivant montre la caractéristique des coûts de revient du kilowattheure en en fonction de la 

puissance (P) et de la chute, en comparaison avec les prix par kWh selon des scénario différent (lignes 

horizontales), sous conditions comparables de la distance au centre de gravité de la consommation, du 

facteur de charge, des paramètres pour les coût de capital et d'autres paramètres significatifs pour les 

coûts de revient. Le graphe montre clairement, que l'aménagement à basse chute et petite puissance 

facilement peuvent franchir les seuils de rentabilité: 

r-is = prix de l'électricité de concurrence provenant d'un GE local dans un micro-réseau 

v-c = prix de concurrence "réseau interconnecté proche" (r-in plus �coûts de transmission) 

r-in = niveau du prix de l'énergie dans le réseau interconnecté suffisamment proche 

r-is = prix de référence de réinjection dans un réseau interconnecté suffisamment proche 

(r-in minus �coûts de transmission) 

� = coûts de transmission: énergie du réseau interconnecté transportée au réseau local 

� = coûts de transmission pour la réinjection de la production locale au réseau interconnecté 

\ = coûts de revient du kilowattheure à la centrale 

Sources: Courbes des coûts: Statistique de projets réalisés en Suisse (études ITECO et R. Chenal), offres d'équipement 

etc., complétées par des réflexions théoriques. 

Remarque: Le Point "P-limit" et la ligne "r-is" sont à ajuster avec les conditions de prix de l'énergie à Madagascar. 

• L'utilisation de l'énergie gratuite pour la population locale en échange de certains service écologiques 

et renonciation au tavy et autres exploitations irréparables de la nature. 

• Le dilemme de la contrainte d'économiser des coûts avec du matériel et des services de qualité 

moindre, contrecarre les meilleurs atouts de l'hydroélectricité: la longévité et les coûts d’exploitation 

réduits. Ce dilemme se pose surtout pour les centrales de petite puissance, et il touche aussi la question 

de l'équipement national à prix bas. 

1 Les sites à haute chute permettant une production à des coûts de revient très favorables malheureusement se 

situent dans des régions peu peuplées et éloignées des centres de consommation, par contre les « sites de moindre 

intérêt » à basse chute sont situées proche de la consommation. De surcroît, en cas de besoin les réservoirs d'eau 

sont beaucoup plus petites et peuvent se construire plus facilement dans ces endroits montagneux et moins cultivés. 




• Le choix du niveau de qualité/prix et de prestations nationales au lieu d'importation - qui peut 

tourner l'atout de la longévité et des coûts d'opération basse dans leur contraire. 

• Le conflit inhérent d’une valorisation concurrentielle de l’eau (irrigation, énergie) et la faible capacité 

et expérience institutionnelle pour une gestion en synergie d’une ressource stratégique (l’eau) ou 

une gestion de conflits - qui peut se tourner en synergies! 

• La question d’équilibre entre une logique plutôt économie et/ou politique 

• La question d’équité, surtout en vue de la nécessité de concentrer les efforts d'électrification rurale 

sur des noyaux de croissance. 

Cette énumération montre que l'hydroélectricité, et surtout pour l'électrification rurale est un thème très 

complexe avec un immense potentiel d'optimisation. Une analyse prospective des sites doit comprendre 

la totalité du système et toutes les alternatives possibles, inclus les réseaux de transmission et 

de distribution ainsi que les utilisateurs et leur mode de la consommation. 

2.2 Les chances et les atouts de l'hydroélectricité 

La tradition hydro-agricole est un grand avantage pour la dissémination de petits aménagements hydroélectriques. 

Parce que les coûts d'opération ne dépendent pas de la charge des machines, il est bien possible 

d'offrir l'énergie aux ménages pauvres à prime fixe, et aux services publics à prix bas à partir de minuit 

au matin tôt. Cela permet une illumination des villages pendant toute la nuit, apportant une sécurité 

sociale bien appréciée, et l'utilisation pour le pompage, séchage etc. 

Sans mesures promotionnelles spécifiques et bien ciblées 2 , le facteur de puissance reste bas, et les coûts 

par kilowattheure sont très élevés en comparaison avec des centrales hydroélectriques injectant au réseau 

pendant toute l’année avec toute la puissance hydrauliquement disponible. Cela amène une tache 

de marketing: 

Consommation heures creuses – Marketing de l'énergie excédante 

Si l'énergie pendant les heures creuses, c. a. d. hors des pointes de la consommation domestique est 

utilisée pour stimuler le développement industriel et hydro-agricole, l'hydroélectricité apporte de 

grands avantages pour l'économie. Simultanément, le taux d’utilisation des installations augmente et 

l’amortissement se fait plus facilement. 

Les efforts des pays industrialisés pour diminuer les émissions de CO2 aussi dans les pays en voie de 

développement et d'aider ainsi les pays tropicaux à atteindre leur but de préserver les forêts tropicales 

pourrait encourager et faciliter les investissements. 

"Mécanismes de développement propre" - MDP / CDM 

Dans le cadre du marché global des certificats CO 2, l'objectif pourrait être – parmi d’autres - de créer des 

fonds alternatifs pour soutenir les efforts pour la substitution du bois combustible. 

Pour les sites avec un potentiel d'un mégawatt et plus, la question de la connexion au réseau interconnecté 

et ses conditions sont décisives. Une gamme de petites centrales peut constituer une alternative 

à une production centralisée: Proches des "centres de gravité" de la consommation des régions, 

ces centrales épargneront des coûts et des pertes de dues au transport, augmenteront la stabilité 

du réseau et garantiront une fiabilité de l'approvisionnement local en cas de panne des grandes lignes. 

2 Dans les réseaux isolés, l'équipement technique doit être dimensionné selon la demande de puissance de pointe, 

même si celle-ci n'arrive que pendant peu d'heures pendant l'année. Dans un réseau isolé, sans mesures spéciales 

on arrive seulement à un facteur d'utilisation de 10 à 20 %. Cela multiplie les coûts de revient du kilowattheure en 

relation avec une centrale avec une charge équilibrée. Par un marketing adéquat on atteint facilement 30 à 40 % 

(dimensionnement au débit d'étiage). 




Ces projets sont plus vite réalisés qu'une grande centrale, ils s'intègrent mieux dans le paysage et 

l'impact sur la nature est moindre. Ce thème ne fait pas l’objet de cette étude, mais il est recommandé 

de le poursuivre en relation avec la politique de décentralisation. 

2.3 Conditions cadres difficiles 

Dans beaucoup de cas, les tarifs de vente du courant de la JIRAMA au milieu rural ne couvrent ni les 

coûts d'une production locale avec des groupes électrogènes ni les coûts de transmission. Les producteurs 

indépendants (coopératives, commerçants, privés etc., pour le besoin propre ou pour la réinjection 

dans le réseau.) peuvent difficilement être compétitifs dans de telles conditions. 

En concurrence avec l'alternative courante des groupes électrogènes (GE) locaux, sous les conditions 

cadres actuels de tarifs de l'électricité, de demande et des conditions de financement, les chances 

économiques de l'énergie hydraulique décentralisée sont faibles - la caractéristique de la demande au 

milieu rural est plutôt en faveur des technologies à investissement aussi bas que possible. 

� Pour un approvisionnement nocturne (lumière) seulement, sans opération pendant la journée, les 

groupes électrogènes (GE) sont nettement plus économiques que l'hydroélectricité. Si le prix du 

pétrole continue à augmenter, ils seront opérés avec du biodiesel. 

Pour évaluer la concurrence avec l'alternative d'une connexion au réseau interconnecté il faut comparer 

les coûts de revient du kilowattheure des petits aménagements considérablement plus élevés que 

celles des grandes installations sur le réseau d'une part avec les coûts élevés du transport d'autre part. 

Les deux solutions sont liées au handicap d'investissements élevé par rapport aux d'utilisation de l'équipement 

bas, mais des mesures son possibles. 

� La limite, où l'économie tourne en faveur d'un approvisionnement décentralisé hydroélectrique au 

lieu d'une connexion au à un réseau, passe d'une douzaine de kilomètres pour une puissance de 

quelques kilowatts à quelques douzaines de kilomètres pour une micro-centrale. 

2.4 Questions à aborder 

Cela entraînera une discussion entre deux pôles: d'une part les investisseurs ont besoin de conditions 

cadres stables et de bons tarifs de vente de l'électricité, et d'autre part la voie politique sociale et économique 

qui poursuit des tarifs bas (subventionnés): 

Pour une promotion de la production autonome et décentralisée, il faut ouvrir le débat sur: 

� les conditions de la production autonome pour le réseau: 

dans le cadre d'une privatisation et d'un "unbundling" de la production de la transmission et de la distribution 

dans le réseau interconnecté. 3 

� les tarifs de vente du courant au milieu rural par la JIRAMA et son prix de revient 

� la privatisation de la distribution dans les petits réseaux isolés au milieu rural 

et finalement sur les instruments de soutient financier pour le développement du milieu rural. 

Aussi pour un entrepreneur ou un bailleur de fonds le financement est peu attractif étant donnée la longue 

période d'amortissement requise et la petite ampleur de l'investissement. La sécurité de l'investisse- 

3 Remarque, déc. 07: Les conditions cadres légales pour la privatisation resp. pour des initiatives d'entreprises privés 

ont entretemps été mises en vigueur, et on dispose déjà les premières bonnes et mauvaises expériences de producteurs 

et distributeurs indépendant au milieu rural et en connexion avec le réseau urbain proche. 




ment à long terme est déterminante et requiert une stabilité politique, économique, et plus de réglementations 

favorables des droits d'eau, vente de courant etc. En plus, même si théoriquement 

maint projet est amplement économique et la stabilité améliorée, il n'y aura pas de réalisations sans instruments 

de garantie de financement. 

� Individuellement, la rentabilité d'un aménagement hydroélectrique dépend fortement de la stratégie 

de personnel (une dotation de trop de personnel est fréquente - "overstaffing"!), de la gérance (factures 

de courant non payées, vol de courant), d'une distribution et vente professionnelle du courant 

etc. - tous des facteurs non techniques et même culturels. 

2.5 Economie et investissement 

2.5.1 Investisseurs recherchés 

Mais finalement, il faut sortir de la stagnation économique au milieu rural: 

Gazette de Madagascar, 7 décembre 2004 

annexe-9__rapp_mada_ite-mission_pch-2004.doc 

• Sans pouvoir d'achat, pas d'investisseurs locaux, 

• sans infrastructure (transport et communication) 

pas d'investisseurs nationaux et internationaux et 

peu de chances de vente des produits régionaux, 

• sans investissement et exportation pas de croissance 

de la valeur ajoutée et du pouvoir d'achat. 

Pour sortir de ce cercle vicieux il ne reste que la stratégie 

de prendre le taureau par les cornes en investissant 

dans des noyaux de croissance économique, 

et en essayant d'initier un cercle de croissance 

inverse à celui de la pauvreté. Le soutient de l'investissement 

ne peut se faire qu'à fond perdu par l'état 

et des bailleurs de fonds. Les investisseurs privés 

suivront, si tout est bien conçu. 

Pour une telle stratégie, l'énergie hydraulique se 

prête d'une façon idéale, grâce à sa longue durée 

de vie technique et à ses coûts bas d'opération. 

L’espoir du développement « rapide » et durable, c’est 

à dire la problématique de mettre en phase une évolution 

technique avec une évolution sociale et économique. 

peut se réaliser avec l'aide de l'hydroélectricité. 

Généralisation des résultats de l'évaluation des sites visités très différents: 

Sous les conditions cadres actuels, sans aide extérieure peu de projets des sites visités auront une 

chance économique d'être développé 4 . En conséquence, cette évaluation se base sur une aide à fond 

perdu et sur les potentialités économiques futures: 

• Financement par des investisseurs pour des installations touristiques: écolodges, bungalows etc. 

• Préservation des forêts: financement par des organisations écologistes des pays industrialisés 

• Noyaux de développement: financement par des programmes de développement rural 

• Cas particuliers: financement par un investisseur privé: industrie, mine, institutions, télécomm. 

• Centrales plus grandes: Financement par les instruments du commerce du CO2. 4 Les détails sont décrits dans le rapport de mission et ses annexes, les "rapports de site".



Il faut distinguer les stratégies de développement entre les pôles suivants: 

� Pour les tout petits aménagements domestiques ou artisanaux jusqu'à 5 kW on suivra la voie 

de la vulgarisation du savoir faire et de l'aide indirecte. 

Ils sont à considérer dans une logique de la politique sociale. Ils sont seulement économiques sous un 

aspect de très peu d'énergie pour des applications précieuses comme télécommunication, santé 

et "luxe", ou bien ils sont construits avec des prestations propres: roues à eau, turbines très simples. 

� Pour des sites "ponctuels" sélectionnés: pico-centrales (5 - 50 kW): Il faut se concentrer sur la 

recherche de stakeholders forts et des ressources de niche (produits de niche à haute valeur ajoutée, 

sites touristiques et organisations de protection de la nature), qui supportent un prix d'énergie de 3 à 

6 fois plus haut que le prix du marché. 

� Pour les grands noyaux de croissance économique, il faut donner la priorité à des projets de 

coûts de revient du kilowattheure en maximum triple aux prix du marché, donc au dessus de 50 

kW, et où les conditions naturelles permettent de produire des biens concurrentiels sur le marché national 

et international. 

2.5.2 Le structures des coûts limitent l'électrification 

En outre, on constate d’immenses différences 

de prix des agents et technologies 

suivantes: 

• Photovoltaïque-domestique: petit 

panneau solaire avec batterie (système 

solaire domestique) (< 200 W) 

• batterie de voiture chargé avec 

un°GE (< 300 W) 

• GE domestique: tout petit groupe°GE 

(0.5 - 2 kW) 

• E+H domestique: tout petit 

système éolien, hydraulique etc. 

• E+H pico: pico-système éolien, hydraulique 

etc. (2 - 50 kW) 

• E+H micro: micro-système éolien, 

hydraulique etc. (50 - 300 kW) 

• E+H petit: grand système éolien, 

"petite" hydraulique etc. 

(300 - 10'000 kW) 

Remarques: 

L'énergie provenant de piles électriques 

est 40 fois plus chère que l'énergie photovoltaïque. 

Par contre l'énergie produite dans de grands 

aménagements hydroélectriques peut revenir 

au demi des coûts de l'indication "E+H 

petit" ci-contre. 

(E+H = énergie éolienne + hydraulique) 


Coûts de revient du kilowattheure en $/kWh: 

(Valeurs: ordre de grandeur avec un taux d'utilisation de 

2'000 heures de pleine charge par année.) 

2.5 

2 

1.5 

1 

0.5 

0 

PVdomestique 

batteries 

GEdomestique 

E+H 

domestique 

E+H pico 

E+H micro 

E+H petit



2.5.3 Financement, tarifs pour l'industrie favorables au développement 

Le problème de financement appelle l'intervention de l'état et des bailleurs de fonds. Comme les coûts 

annuels d'un aménagement hydroélectrique nouveau sont dominés (jusqu'à 80%) par les coûts du capital 

(intérêts et amortissement), un atout de l'hydroélectricité se montre: 

� Un financement à fond perdu apporte une durabilité des aménagements hydroélectriques, parce 

que les coûts d'opération sont bas. 

Durant une phase longue du développement économique rural, on pourra supposer que une bonne part 

de l'énergie hydraulique produite hors des heures du besoin de lumière le soir sera excédante. Offerte au 

secteur commercial à des tarifs très bas en combinaison avec la garantie d'un approvisionnement fiable 

et durable, cela constitue un stimulant fort pour l'établissement d'industries et pour l'intensification 

de l'agriculture (énergie gratuite de minuit à 5 heure: expansion de l'irrigation etc.). 

Les bailleurs de fonds pourraient être démotivés et l'investissement dans ce secteur perdrait de bonne 

réputation, si les centrales étaient mises hors service à cause d'un planning sous optimal, de pannes coûteuses, 

de gestion insuffisante ou d'autres raisons pour une rentabilité trop faible. Il faut rester conscient 

que l'hydroélectricité - même si sa technologie bien compréhensible parait simple - reste une entreprise 

interdisciplinaire et complexe qui requiert beaucoup d'optimisations, soin et une bonne qualité de l'équipement. 

Conclusion: 

>> Comme dans d'autre pays, pour beaucoup de sites isolés, à Madagascar le rôle de la petite hydraulique 

sera intermédiaire pour assurer le développement jusqu'à une connexion au réseau interconnecté 

dans un futur (assez ou très) lointain 5 . Il faut donc choisir des sites qui avec une grande 

probabilité pendant une génération ne seront pas encore atteints par les réseaux urbains. Une 

stratégie nationale, fiable et transparente de l'expansion de ces réseaux sera très utile pour tout 

investisseur. 

Production indépendante: Avec des tarifs de reprise du courant favorables, cette pico-centrale abandonnée pourra 

injecter son énergie dans le réseau interconnecte tout proche... 

5 En Europe Centrale, pratiquement tous les micro-centrales vieilles étaient construites pour un approvisionnement 

autonome. après l'arrivé du réseau interconnecté, la plupart est tombée dans des problèmes économiques, mais 

aujourd'hui - dans les conditions cadres de la promotion des énergies renouvelables - elle sont parfaitement 

concurrentielles (en Suisse il y en a quelques centaines). 




2.5.4 La vie moderne demande de l'électricité à bonne qualité 

En améliorant les conditions de vie, avec le tourisme croissant et avec le développement de l'économie 

du marché, l'accès routier, l'accès à l’internet, à la télécommunication et à l’utilisation des technologies 

modernes deviendront prioritaires. Dans cette perspective, un cercle positif est possible: Par conséquent 

la fiabilité de l'approvisionnement en électricité et la qualité du courant commenceront à jouer un 

rôle prépondérant. Il y aura aussi besoin d'électricité aussi assez dispersée (relais de communication 

etc.), dont pourront profiter les villages autour. 

L'expérience montre que finalement à long terme c'est la fiabilité qui fait le jeu. Autrement, la volonté de 

payement des clients souffre, et il y en aura qui s'approvisionneront eux-mêmes, resp. la mauvaise réputation 

de l'approvisionnement empêchera des entrepreneurs à s'installer dans la région de ce microréseau, 

au bien les touristes viendront moins. 6 

2.5.5 Sortir de l'économie de subsistance au péril de la nature - un grand défit 

Dans de nombreuses régions, le faible pouvoir d'achat de la population ne permet pas de développer une 

productivité suffisante nécessaire à l’acquisition d’un minimum de biens de la civilisation moderne (hygiène, 

santé, télécommunication, média, éducation, transport etc.). Par conséquent, la population rurale 

pratique une économie de subsistance sur un bas niveau. Dans sa lutte pour survivre, l'homme n’est pas 

en mesure de respecter l’équilibre de la nature et souvent dégrade son propre milieu écologique. Les 

ressources économiques risquent d’en pâtir et un cercle vicieux écologie-économie s’installe. 

2.5.6 La demande future augmentera à cause du manque de bois combustible 

Aujourd'hui, une part importante des besoins effectifs n’est pas du tout satisfaite, en partie à 

cause de la dégradation voire destruction des ressources naturelles (p. e. forêts), de l’utilisation concurrentielle 

des agents énergétiques d’un côté et de l’accroissement de la population de l’autre. 

Finalement, le manque d’énergie et l’incapacité fatale à la substitution des ressources souvent rares sont 

des éléments cruciaux qui impliquent la pauvreté. La raréfaction en bois combustible causée par le déboisement 

s’accentue. Cependant, la pénurie n’a pas encore atteint une limite qui provoquerait une substitution 

substantielle, ni dans l'économie de subsistance ni dans le commerce, car les consommateurs trouvent 

toujours quelque branches de bois ou une biomasse quelconque à brûler... 

C'est plutôt la volonté politique de préserver les forêts et de protéger la nature contre l'érosion qui 

pousse l'état et la communauté des bailleurs de fonds à envisager une substitution partielle du bois combustible 

par l'électricité. 


Dans des conditions pareils de l'économie 

de subsistance, toute contribution d'énergie 

qui soulage la pression sur les restes de 

"forêts" et appréciée. 

Où il y a des irrigations, il y a partout des 

petits sites pour une turbine hydrodomestique 

de construction toute simple de 

quelques kilowatts et pour des roues à eau. 

En cas de concurrence, la ressource eau 

sera gérée de manière optimale pour l'économie 

locale. 

Ces installations peuvent être réalisées avec 

des prestations propres et un artisanat local 

et régional qui sera à créer. 

6 

Fiabilité minimale requise: tourisme, artisanat rural: 95 %, petite industrie rurale: 98 %, industrie importante 

et mines: 99 %



3 Structures et qualité des aménagements 

3.1 Fabrication locale ou importation de turbines? 

Dans le contexte du développement de l'industrie nationale pour la fabrication de petites turbines la l'optimum 

économique se trouve à l’intérieur du triangle imaginaire des coûts de revient (des réductions 

possibles), des investissements nécessaires pour le développement de cette industrie et de la qualité 

visée du produit. Ce point varie selon la catégorie de l'aménagement, surtout suivant les critères de la 

fiabilité, du pouvoir d'achat local, du montant de subsides et de la puissance, et en considération du développement 

de l'offre sur le marché mondial. 

Il faut bien évaluer tous les risques techniques, commerciaux et le risque que la concurrence venant des 

pays en voie d'émergence pourra être plus forte - les investissions dans le développement de l'équipement 

seront perdues. Il faut considérer le rendement énergétique, la fiabilité et les coûts de maintenance 

probables. . Si le chemin de la qualité n'est pas suivit suffisamment, on perdra le meilleur atout de 

l'hydroélectricité: la longévité. A l'autre côté il faut considérer les avantages socio-économiques et 

économiques d'une fabrication d'équipement à Madagascar. 

L'expert recommande de concentrer les effort d'abord sur: 

>> les constructions des composantes simples et encombrantes (vannes, év. bâches spirales, 

conduites forcées, dégrilleurs etc.), 

>> des toute petites turbines des types Banki (Michel, à flux traversant, crossflow), 

>> Pelton avec des augets importés et 

>> constructions simplifiés, et 



4 Résultats concernant les catégories des PCH 

4.1 Hydraulique artisanale, pompes inverses et pré-électrification: 

L'expert recommande de profiter de l'expertise Malgache technique et socio-économique en construction 

hydro-agricole pour installer des rues à eau et des turbines artisanales de quelques cent Watt al quelques 

kilowatt partout ou cela se prête. On utilisera surtout l'énergie mécanique, mais on pourra aussi connecter 

un alternateur (par exemple de voiture) pour approvisionner les maison autour avec du courant continue 

à base tension (12 Volt: absence de risque pour homme et animaux). 

La technologie de la roue à eau peut être vulgarisée avec des moyens simples d'information de formation 

professionnelle. Un centre d'information pourra publier sur papier et dans l'internet des manuels de construction. 

On pourra aussi utiliser des pompes inverses comme turbine bon marché, ce qui demande un peu plus de 

savoir faire. 

Pour l'usage domestique il est aussi possible de recharger des batteries dans les centrales hydroélectriques. 

L'énergie disponible des batteries revient cher par kilowattheure, mais en tous cas moins cher que celle 

provenant des piles galvaniques, de l'huile lampante, des bougies et d’autres agents. 

Une autre forme de "pré-électrification" utile doit aussi être cité: la production de glace industrielle ou 

communale pour la vente en dehors des zones électrifiés. Par exemple, une telle production pourra 

se faire en synergie avec des chambres frigidaires et des chambres à congélation communes. Elle permettra 

une meilleure commerciale de poissons et autres produits piscicoles et agricoles périssables. 

Cette voie à tension basse est recommandée pour des applications près de l'eau, à l'air plein, 

dans les foyers, et dans des milieux sans connaissance des risques de l'électricité. 

4.2 Systèmes hydro-domestiques (50 Watt - 2 kW / 5 kW) 

Ces systèmes en vente "clef en main" qui produisent 50 Watt à quelques Kilowatt de courant sont une 

bonne solution pour un besoin local très important. 

Il faut être conscient que: 

• la longévité dépend fortement de la qualité des constructions hydrauliques et des machines 

• l'énergie produite est trop chère pour permettre un développement économique significatif (sauf si 

les consommateurs on un grand pouvoir d'achat comme les établissements touristiques, les compagnies 

de téléphone mobile etc.) 

• pour des ménages c'est plutôt un objet de consommation qu'un objet d'investissement infrastructurel. 

Comme ces installations sont exposées aux événements météorologiques (dégâts, fiabilité faible) et aux 

changements du niveau d'eau et parce que les coûts de revient du kilowattheure sont extrêmement élevés, 

cette technologie n'est recommandée que pour certains cas exceptionnels, par exemple dans des 

canaux d'irrigation. 

Une étude du marché de l'offre aidera à choisir le matériel adéquat. 

Des centres de documentation dans les régions mettront à disposition des documents sélectionnés: 

manuels, vidéos, check-lists, listes de sources, listes d'adresses etc., en coopération avec les associations 

professionnelles. Une association spécialisée de la branche serait à créer. Si cela s’avère financièrement 

possible, de petits conseils de spécialistes seront donnés gratuitement, en incluant une reconnaissance 

sur terrain de sites potentiels avec évaluation sommaire. 

Dans un laboratoire commercialement neutre, on pourra tester les kits selon l'état de l'art. 


Pomper sans électricité: 



Des applications spéciales attractives seront l'utilisation mécanique ou hydraulique directe 7, comme bien 

connu en Europe 8, le bélier hydraulique qui pompe de l'eau plus haut, moyennant une petite chute d'eau 

et fonctionnant sur le principe de coup de bélier. 

Maîtriser le do-it-yourself 

Même si l'entraide et le "do-it-yourself" forment la base du modèle le plus efficace pour les trois catégories 

"artisanale", pré-électrification, hydro-domestique et pico-centrales, il faut éviter autant que possible 

le bricolage et les risques de la nature, en utilisant un équipement de bonne qualité et en se limitant à 

des sites peu exposés aux crues, aux matériaux charriés et aux débris flottants. 

4.3 Pico-centrales (2 kW / 5 kW - 50 kW) 

Dans les zones rurales, aujourd'hui une pico-centrale suffit à répondre à presque tous les besoins actuels 

et dans quelques cas même aussi pour les utilisations mentionnées dans un futur proche, en exception 

d'un développement industriel: 

• villages 

• petites entreprises 

• machines de transformation agricoles 

• établissements touristiques 

• installations infrastructurelles et services publics 

Mais il faut considérer le développement futur: 

• S'il faut calculer avec inclusion des coûts de capital et de l'accumulation de réserves pour le remplacement 

de composantes après leur durée de vie technique ou après un incident, les coût de revient 

du kilowattheure sont trop élevés afin d'être attractif pour des entrepreneurs. 

(exception: site très favorables: chute haute, proche du centre de consommation) 

• La puissance ne suffit pas pour alimenter un village avec une activité économique commerciale, artisanat 

et petite industrie. 

A Madagascar, les pico-centrales peuvent être considérées comme solution intermédiaire pour la durée 

d'une génération. Avec la croissance démographique et économique, elles seront remplacées ou complétées 

plus tard avec des capacités de production plus grandes ou avec une connexion à un plus grand 

réseau. 

A long terme, les centrales ne sont que pérennes dans les conditions suivantes: 

• Pouvoir et volonté d'achat élevé pour couvrir les coûts de productions élevées à partir d'un remplacement 

d'équipement. 

• Stakeholder local fort et intéressé prenant la responsabilité. 

• En cas de besoin: subsides pour des remplacement et renouvellement après des incidents et après la 

fin de vie technique. 

7 Pour des puissances plus élevées, la voie "classique" aura des résultats plus économiques: On installera une pompe 

électrique juste à l'endroit nécessaire et l'utilisation sera plus flexible. 

8 Encore aujourd'hui, il y a de nombreuses turbines avec transmission directe (courroies) sur des scies et des moulins, 

à une puissance jusqu'à env. 30 kW, soit comme entraînement unique, soit pour aider un moteur et épargner 

des coûts d'électricité. Cet arrangement est attractif parce qu'il est simple, avec un rendement énergétique fantastique. 




Sans aide extérieure périodique, dans des conditions moyen ruraux, les pico-centrales risquent 

d’être abandonnées lors d'une grande réparation, surtout celles à basse chute. 

Techniquement, ces installations peuvent être très durables, s'ils sont bien planifiés, équipé avec du matériel 

du niveau de qualité des constructeurs réputés dans le marché international et maintenu selon 

l'état de l'art. 

Dans une région à faible revenues des ménages et des entreprises, une commune rurale moyenne ne 

pourrait généralement financer que les coûts d’exploitation - pour les pico-centrales il est donc indispensable 

de financer dès le départ tous le investissements, inclus les lignes électriques de distribution, 

afin qu'un facteur de puissance élevé et un bon revenue de la centrale s'établissent vite! 

Il est recommandé de développer des pico-centrales dans des régions où: 

• Il n'existe pas chance qu’une centrale plus grande soit construite (industrie/mines, JIRAMA) 

• Aucun réseau voisin ne soit étendu prochainement 

• La pérennité économique est assurée avec inclusion de tous les coûts possibles. 

4.4 Micro-centrales (50 - 500 kW) 

Des micro-centrales sont recommandées en priorité pour créer des pôles d'attraction dans le milieu 

rural - des centres administratifs et commerciaux - et aussi pour des "backbones électriques" pour 

électrifier des zones étendues prévues pour la croissance économique, des zones avec une densité élevée 

de la population et avec un potentiel économique demandant de l'électricité (irrigation, agro-industrie). 

Une micro-centrale suffit pour approvisionner des grands villages même après une période de développement 

économique, et ses coûts de production du kilowattheure sont payable par des entreprises, même 

si les coûts d'une bonne partie du capital investit doit être incluse. 

Pourvu qu'il y ai une bonne gestion, quand une partie importante du capital initial investi est amorti (la 

part dépend du site), cette taille d'aménagement est économiquement pérenne, sous conditions cadres 

favorables même en concurrence avec des autres technologies plus grandes de production. 

L'exploitation et la maintenance sont bien maîtrisables par des techniciens et des moyens techniques de 

la région et de la nation. La réalisation pourra se faire assez vite. L'importance de l'investissement force 

la professionnalité des exploitants, ce qui s’exprimera par une fiabilité d’exploitation élevée. 

La portée des effets de développement et l'efficacité des ressources financières permettent d'intégrer les 

projets dans les programmes de développement de donateurs en y incluant des possibilités de financement 

"vert" ou par le commerce des certificats du CO2. La conception doit se faire très soigneusement et la réalisation sur le niveau de qualité des pays industrialisés. 

Toutes les précautions doivent être prises pour le scénario futur de la connexion éventuelle avec 

des réseaux voisins ou avec un réseau interconnecté. 

Il est recommandé de placer la priorité sur la catégorie "micro" 

(puissance minimale pour une garantie de dureté - investissements et risques pas trop élevés). 9 

9 En Europe, il y a beaucoup de sites avec des centrales "micro" et "petites" qui étaient construites pour l'approvisionnement 

d'une entreprise industrielle. L'industrie a disparu, mais la centrale hydroélectrique continue de fonctionner. 

Avec les tarifs de reprise actuels de 8 à 12 US-ct et des tarifs du courant de consommation substitué de 15 

US-ct, la plupart sont bien rentables. 




4.5 "Petites centrales" (au-dessus de 500 kW, jusqu'à 10 MW) 

Vu le faible pouvoir d'achat même dans les villes, les "petites centrales" (500 kW à 10 MW) couvriront les 

besoins des villes de moyenne taille 10 . En vue des investissements importants dans les centrales et les 

lignes de transmission, mais aussi en considérant les avantages de vente de l'énergie excédante au réseau 

interconnecté, cette catégorie de puissance sort des considérations de réseaux autonomes 

ruraux. Si le potentiel pour approvisionner une ville se localise assez près des centres de consommation 

au milieu rural, dans presque tous les cas la solution avec une centrale plus importante avec connexion à 

ce réseau urbain sera plus durable qu'une micro-centrale avec distribution isolée. 

Au-dessus de la catégorie "micro", surtout dans des sites favorables, la petite hydraulique entre dans le 

domaine où les recettes peuvent couvrir la partie majeure ou la totalité de l'investissement (condition 

préalable: taux d'intérêt réel moins que 5 % et périodes d'amortissement supportables). Les coûts 

de revient du kilowattheure sont comparables au prix de marché des grands réseaux. 

Partout où la distance à un réseau interconnecté n'est pas trop grande, il est recommandé d'étudier la 

faisabilité de la construction de petites centrales dans la gamme de quelques mégawatt pour l'approvisionnement 

des réseaux urbains, et d'en profiter pour l'électrification locale, en se branchant sur la ligne 

d'injection à conditions très favorables. 

Pour le financement il est recommandé de la sécurité légale d'investissement nécessaire pour des 

investisseurs étrangers. Un cofinancement au moyen des certificats CO2 internationaux est faisable. 

4.6 Résultats stratégiques concernant les catégories de projets 

La tabelle suivante montre la rentabilité des systèmes hydroélectriques isolés en comparaison 

avec des groupes GE isolés resp. raccordement au réseau interconnecté, pour les deux scénarios 

sans dons et avec une aide à l'investissement 50 % donné à fonds perdu. 

Les conditions pour la comparaison sont: facteur de charge élevé, période d'amortissement longue (proche 

de la période de durée de vie technique. 

L'aptitude site hydraulique est distinguée dans trois catégorie "passable (= assez favorable), moyenne, 

favorable selon les critères pente de la chute, distance au centre de consommation pas trop longue, obstacles 

pour le génie civil, les transport etc. 


SANS AIDE 

FINANCIÈRE 

AVEC AIDE 

FINANCIÈRE 50 % 

Aptitude du site passable moyenne bonne passable moyenne bonne 

< 5 kW = installations hydrodomestiques 

5 - 50 kW = pico-centrales 

50 - 500 kW = micro-centrales 

> 500 kW = "petites" centrales 

Légende: 

orange = pas économique jaune = instruments de financement suffisent (aide à 

fonds perdu pas nécessaire) 

bleu = légèrement sous critique vert clair = économique vert = très économique 

Il ne faut pas oublier, que ces bons résultats se basent sur la condition d'un bon facteur de puissance 

(taux d'utilisation de l'équipement). Ils sont seulement valables pour des centres de consommation où 

une consommation commerciale pendant les heures pleines du jour puisse être développée. Si la 

consommation se limite à la lumière du soir, il faut réduire la "rating" d'une ou deux catégories. 

10 Ambostra par exemple dispose d'une centrale thermique de 400 kW. La demande actuelle est d'environ 800°kW. 

Dans un avenir proche une seule centrale hydraulique de 1 MW suffirait pour couvrir la pointe. 

A moyen terme il faudra probablement une puissance de quelques mégawatt.



Les résultats conclusifs sont les suivants: 

>> Un optimum se trouve dans le champs des micro-centrales (50 - 500 kW). 

>> Certaines pico-centrales (5 - 50 kW) seront faisables et durables, mais seulement dû aux conditions 

favorables du site. 

>> Les toutes petits "kits" hydro-domestiques sont seulement économiques si le site est très 

favorables et le peu d'énergie produite très précieux. Autrement, à long terme, ces installations 

causeront beaucoup de problèmes techniques et économiques - il sont plutôt à considérer 

comme objet de consommation qu'un bien d'investissement. 

S'il est possible de vendre assez d'énergie à des tarifs supportables, les recettes des micro-centrales 

peuvent couvrir une bonne maintenance et des événements non calculables. En profitant de sites favorables, 

un amortissement partiel et même une contribution au financement d'extensions sont possibles. Si 

un jour le lieu sera connecté au réseau, ces installations survivront grâce à l'amortissement fait - donc 

les micro-centrales ont une très bonne chance à une pérennité économique. 

Les micro-centrales sont construites assez vite. L'aide à l'investissement nécessaire ne pèse pas trop sur 

les budgets de programmes de développement intégraux. Leur puissance suffit pour créer des "backbones 

électriques" de quelques douzaines de kilomètres pour valoriser toute une région rurale à densité de 

population moyenne. 

5 Conclusions 

5.1 L'électricité comme agent de développement 

La situation économique et sociale des sites visités montre que l'électricité apporte ses effets positifs sur 

le développement: 

• Amélioration du niveau de vie (lumière, sanitaire, information, éducation etc.) 

• Possibilité de conserves des produits agricoles aussi dans un cadre très petit, avec la chance de les 

commercialiser davantage. 

• Irrigation 

• Développement commercial 

5.2 Conclusions générales concernant l'hydroélectricité 

La planification doit faire égard au défit et chances suivants: 

• Energie de régulation - utilisation de l'énergie excédante: 

L'énergie excédante (surtout pendant la nuit après minuit) pour être utilisé pour l'irrigation, chauffe 

de l'eau, sécher des produits agricoles etc. 




• Tourner la concurrence de la ressource de l'eau en synergie: 

La chance d'utiliser des infrastructures hydro-agricoles et hydroélectriques en commun doit mieux 

être reconnue (partager les coûts de construction et de l’exploitation). Néanmoins il faut suivre le pas 

de l'usage multiple, par exemple basé sur les conventions suivantes: 

Eau en échange de lumière et force motrice: 

L'agriculteur reçoit un paiement ou de l'énergie gratuite, mais cède de l'eau. 

(Surtout pendant les heures de pointe) 

• Promotion de départ et demande équilibrée: 

(Accélérer le branchement des abonnés (financer les premiers branchements et autres modèles de 

promotion) 

Accélérer les recettes: 

Le but n'est pas de créer une demande artificielle (non écologique), mais de remplacer les autres agents 

énergétiques moins économiques et moins écologiques. 

• Promotion d'une demande d'électricité continue - facteur de puissance élevé: 

Il faut essayer d'atteindre un facteur de puissance élevé (au dessus de 3'000 heures de pleine charge 

par année. 

Fiabilité et stabilité: 

La pérennité économique des aménagements hydroélectriques opérant en îlot électrique dépend du 

succès des mesures de promotion d'une consommation stable et de la fiabilité de la production. 

• Facteur de puissance élevé - ou bien renoncer à l'hydraulique? 

Les coûts de revient du kilowattheure des aménagements hydroélectriques étant presque inversement 

proportionnels au facteur de puissance resp. au nombre d'heures de pleine charge par année, ce paramètre 

devient décisif pour le choix économique du système. Au-dessous d'un kilowatt il faudra étudier les 

alternatives énergie solaire et groupe électrogène (GE), s'il y a du vent une turbine éolienne. Pour 

des puissances plus grandes plutôt un GE si possible alimenté par du biofuel. 

Le graphique suivant montre un résultat étonnant: 

• 1'000 heures/a = utilisation de soir (lumière): La petite hydraulique n'a presque pas de 

chances économiques. 

• 3'000 heures/a = utilisation jours et soirs (industrie et lumière): La petite hydraulique 

revient plus économique. 


Comparaison des coût de 

revient de la production hydroélectrique 

avec la production 

de GE resp. petites centrales 

thermiques 

Le graphique base sur des sites 

hydrauliques moyens et sur 

une bonne maîtrise de la technique 

(maintenance du GE!). 

(Le valeurs indiquent seulement 

une ordre de grandeur: 

Ils dépendent fortement des 

paramètres comme du taux 

d'intérêt, le prix du fuel, les 

obstacles génie civil, les coûts 

de personnel, des soins de la 

maintenance, des prix de réparation 

etc..)



• Quelques arguments pour l'énergie hydraulique: 

- le besoin de devises permanent et de la dépendance de la volatilité du pris du pétrole 

- la dépendance des voies de transport et la fiabilité technique plus basse 

- la maintenance plus intensive et le besoin de surveillance de l'opération des GE 

- l'environnement: CO 2, bruit, gazes d'échappement, pollution des sols. 

• Récapitulation des facteurs décisifs pour l'hydraulique: 

Dans l'ordre suivant, la faisabilité de petites centrales hydrauliques dépend des facteurs suivants: 

1. Hauteur de chute, puissance, topographie, distances et densité de la demande 

2. Maîtrise des risques naturels: glissement de terrain, crues, érosions et sédimentation etc. 

3. Taux d'utilisation (promotion d'une demande équilibrée), gérance de la vente 

4. Prix du pétrole, conditions de financement 

5. Qualité resp. fiabilité de l'équipement 

6. Données hydrologiques exactes, dimensionnement, solutions techniques, maintenance etc. 

5.3 Autres alternatives à considérer 

• Le biofuel - le Jatropha - des alternatives et synergies: 

L'huile de la noix Jatropha (et d'autre biomasse) - utilisée directement ou transformée en biodiesel 

apportera des avantages sont nombreux: 

- un potentiel énorme, une ressource indigène, avec substitution de pétrole (devises, CO2 ) 

- la flexibilité de la production de l'électricité 

- la possibilité d'utiliser la chaleur perdue considérable (pour le séchage des produits agricoles) 

- l'emploi et la valeur ajoutée locale 

- la neutralité écologique possible, la technologie des GE bien connue 

- l'utilisation d'équipement, savoir faire et de structures professionnelles existantes. 

Techniquement et à cause de l'investissement relativement bas, les petites centrales thermiques et 

les GE se prêtent d'une manière idéale en fonction hybride avec les centrales hydrauliques, pour 

équilibrer les pointes de consommation le soir, des étiages extrêmes et des pannes techniques de la 

centrale hydroélectrique. 

• Systèmes hybrides: 

Un système qui repose sur différents agents énergétiques et différentes techniques est presque toujours 

plus stable et plus fiable au point de vue technique et économique. 

• Comparaison des coûts: 

Dans l'ordre de grandeur de puissance des pico- et micro-centrales, les technologies hydraulique, éolienne, 

biomasse et petits GE se situent dans la même gamme de coûts de revient du kilowattheure - 

seulement la photovoltaïque revient beaucoup plus chère (mais elle a l'avantage de simplicité d'opération 

et maintenance). Le coûts de revient du kilowattheure des GE de des installations solaires dépendent 

beaucoup moins de la puissance que l'hydraulique et l'éolienne. 

Seule une étude approfondie (économique, écologique, financière) montrera la solution optimale. 

Jatropha: biofuel pour 

toute taille de moteurs 


Système 

"énergie solaire 

domestique" 

Pico-turbine 

hydraulique



5.4 Effets indirects de la petite hydraulique 

• Ecologie: 

Grâce à la durée de vie technique très longue et des matériaux simples à recycler, les bilans écologiques 

des aménagements hydroélectriques sont extrêmement favorables. 

En substituant du bois combustible utilisé pour la cuisson par l’électricité, la pression de déforestation 

diminuera. Un autre effet positif sur les forêts sera causé indirectement par le développement 

économique. De nouveaux postes de travail seront plus attractifs que de couper et vendre du bois ou 

du charbon é bois, de travailler la terre sur des pentes inaccessible à l’irrigation etc. 

Les effets écologiques des ouvrages du génie hydraulique sur les cours d'eaux sont plutôt négatifs, 

et les turbines peuvent nuire aux poissons. En vue de la restriction au débit d'étiage, l'impact n'est 

pas sévère. C'est un petit prix à payer pour le bien de la civilisation et pour le climat (CO 2). Et il y a 

des mesures pour minimiser l'impact. 

• Vie sociale: 

On peut les effets indirects positifs suivants des aménagements hydroélectriques: 

- Le remplacement du bois énergie de cuisson par l'électricité apportera des effets positifs sur la 

santé des personnes dans les cuisines à feu ouvert fumant (sous condition de tarifs très bas). 

- Condition de base pour les infrastructures de la santé (frigidaires, conservation à chaleur etc.). 

- La lumière électrique améliorera la sécurité sociale et les possibilités pour l'éducation scolaire. 

- Beaucoup d’aspects de la vie quotidienne s'améliorent grâce à l'électricité. 

- Même le taux de naissance peut diminuer comme effet de l'occupation des gens le soir. 

- La construction d'un aménagement hydroélectrique amène une certaine infrastructure utile 

- Impact économique et social sur la région autour et normalement positif. 

Cet atout se peut renforcer avec des programmes de promotion accompagnants (adapter la route 

d'accès, éducation, installations de marchés, dispensaires etc. - en apportant juste un "kick" de développement 

et en donnant l'opportunité pour des autres programmes comme pour la protection de la 

nature, l'écotourisme, tourisme pédestre, tourisme. 

• Agriculture 

L'agriculture pourra subir une extension sur des nouveaux champs et une intensification: pomper de 

l'eau à des niveaux plus élevés pour créer de nouvelles rizières ou plantations. 11 

La conservation des récoltes permettra un meilleur approvisionnement de la zone et des prix de 

vente élevés hors de la saison de récolte. On pourra faire le pont pendant les périodes de routes fermées 

en saison de pluie. 

• Economie 

- L'électricité permettra de prolonger la vie commerciale dans les heures du soir. 

- L'électricité rendre toutes les activités plus efficaces. 

- Une augmentation de la productivité est un autre atout pour la promotion du tourisme. 

- La densité du pouvoir d'achat augmentera - une des conditions clef pour un développement économique 

- et aussi une garantie pour la survie de l'approvisionnement électrique. 

- Conjointement avec le développement des autres infrastructures, un développement du tourisme, 

de ses produits et de petites industries devient possible. 

11 Le courant peut être vendu à un prix très bas pendant les heures de consommation basse et après minuit donné 

presque gratuitement. A certains endroits, on pourra construire des bassins de stockage journalier pour l'irrigation. 




6 Recommandations 

6.1 Recommandations générales 

L'expert recommande les mesures de promotion suivantes: 

• Programme de projets pilotes: 

Epreuve de types sélectionnés dans des installations mises à disposition pour un accompagnement 

par des privés. 

• Projets de démonstration: 

Démonstration de la faisabilité technique et économique pour un vaste public 

• Contrôle de la qualité: 

Association de producteurs indépendants, de protection des intérêts des consommateurs ou une autre 

ONG pourra veiller sur les expériences sur la qualité des groupes électromécaniques sur 

le marché, et les testera dans un laboratoire et/ou dans une centrale hydroélectrique. 

• Groupement et intégration des projets: 

Pour le financement par des donateurs, il est recommandé de grouper des projets resp. de les intégrer 

dans un programme plus vaste. Les projets de quelques kilowatts paraissent trop petits pour 

un soutient de l'étranger individuel - éventuellement ils seront soutenus "en collectifs". 

• Promouvoir la standardisation et la préfabrication: 

Dans le domaine des aménagements "pico", il existe des potentialités économiques énormes dans la 

standardisation et préfabrication d'éléments génie civil et construction métallique. Le plus économique 

sera d'utiliser des produits déjà introduits dans le marché. Une documentation des produits 

existants et de leur application sera utile, ainsi que des essais pour des solutions innovatrices. 

• Financement: 

Il est recommandé de faire une investigation sur tous les instruments de financement et leur 

portée pour ces projets à Madagascar. Elle documentera surtout tous les types de "financement 

vert" et donnera des réponses aux questions de financement et des mécanismes du commerce du 

CO 2 etc.. 

Il est conseillé que l'état établisse des instruments de financement comme des crédits remboursables 

à longue durée, à taux d'intérêt bas et à tranches d'amortissement réduites pendant les premières 

années d'opération économiquement critiques, ou bien des cautions - une promotion plus efficace 

que des subventions à fonds perdu. 

Pour les projets peu rentables, si les recettes de la centrale ne suffisent pas pour financer des extensions 

du réseau à des nouveaux abonnés, il faut aussi garantir le financement du réseau de distribution. 

• Initiative énergique et intégrale sur une sélection de sites: 

1. Sélectionner soigneusement les pôles d'attraction économiques à créer. 

2. Assumer un scénario réaliste mais courageux de croissance socio-économique. 

3. Définir les projets d'électrification basée sur le scénario de croissance, avec la condition stricte 

d'atteindre dans quelques années de développement une durabilité économique. 

4. Mobiliser tous les instruments disponibles pour le développement de cette zone. 

5. Appliquer tous les instruments pour une consommation électrique équilibrée. 

6. Construire les aménagements en très bonne qualité et avec une stratégie à long terme. 

7. Aider à survivre la phase initiale de développement et amortissement élevé. 

• Le financement de départ: 

Il doit être donné par l’extérieur ou par des stakeholders exploitant des ressources qui apportent une 

valeur ajoutée considérable. Selon la faveur du site, il faudra un financement à fond perdu entre 

50 et 100 %, plus des aides pour le financement de crédits. 




• Courage pour des systèmes plus important: 

Au lieu de systèmes hydro-domestiques on installera si possible une pico-centrale (exemple Antetezambato), 

et au lieu d'une pico- centrale on installera une centrale de la puissance "micro" etc. 

L'investissement élevé des petits aménagements hydroélectriques est un handicap pour le financement 

local, mais cette technologie apporte de grands avantages pour l'aide au développement: 

- les coûts d'exploitation bas 

- la technologie bien compréhensible 

- les excellents bilans écologiques 

- la longue durée de vie technique 

Les aménagements hydroélectriques 

sont idéals pour des dons et crédits de développement à effet durable! 

6.2 Recommandations concernant l'hydroélectricité 

• Utilisation de l'énergie excédante et de la chaleur perdue: 

Surtout dans les zones humides où le séchage solaire ou à air est risqué et compliqué, on pourra utiliser 

l'énergie hydraulique excédante pendant les heures hors des pointes de consommation et - si la 

centrale est très puissante - et toujours la chaleur perdue des générateurs (quelques pour cents de la 

puissance). 

• Mesures pour un facteur de puissance taux d'utilisation élevé de l'équipement: 

Pour obtenir des recettes satisfaisantes à des coûts de revient du kilowattheure bas, il faut arriver surtout 

à un haut taux d'utilisation élevé de l'équipement. Les moyens pour atteindre ce but sont:- 

Construire dans les délais les plus courts possible tout le système de distribution. 

- Encourager la consommation dès le premier jour. 

- Concevoir et exploiter la centrale avec une haute fiabilité, ce qui attire les industries! 

- Etablir une structure des tarifs qui incite à utiliser l’électricité pendant les heures creuses. 

- Etablir une structure de tarifs favorables à l'épargne d'énergie pendant les heures de pointe 

- Empêcher l'utilisation des climatisations, chauffe-eau etc. le soir 

- Attirer des entreprises qui consomment de l'énergie pendant les heures de consommation faible 

- Pomper de l'eau destinée à l'irrigation pendant les heures de consommation faible 

- Promouvoir le stockage journalier d'énergie par les consommateurs: chauffe-eau etc. (tourisme). 

- Etablir des installations avec gestion d'énergie: chambres à congélation, laveries/blanchisseries 

(stockage eau chaude). 

- Promouvoir l'utilisation domestique et petite industrielle des petits appareils pour la transformation 

des produits agricoles (produit de niche pour le tourisme et l'exportation). 

- Si l'énergie ne suffit plus: installation d'un GE ou une petite turbine auxiliaire pour le soir, par exemple 

comme solution intermédiaire jusqu'à la situation où l'aménagement hydroélectrique sera élargi. 

• Mesures concernant la stabilité des recettes 

S'il y a de l'industrie, des installations de télécommunication, des institutions publiques importantes et 

des établissements touristiques, la fiabilité est le facteur clé. Sans fiabilité, les abonnés importants 

s'achèteront des GE de secours et leur volonté de payer les factures de courant baissera. 

Pour éviter les vols de courant, la négligence et le vandalisme, il y a une gamme de mesures possibles: 

• contrôle social par les autres abonnés avec une participation au capital et au bénéfice 

• enterrer les lignes de distribution aux endroits critiques 

• installer des fusibles sensibles et accessibles seulement au personnel de distribution et maintenance 

• Une gérance bien formée, des structures administratives professionnelles et une direction conséquente 

sont absolument nécessaires. 




• Mesures pour une production fiable 

A part des conditions techniques déjà décrites, un "unbundling" (séparation juridique et comptable) de la 

production, de la transmission/distribution et la privatisation des producteurs indépendants apporte souvent 

une exploitation plus économique et plus flexible de la production. 

• Dimensionnement à l'étiage? 

Parce que tous les systèmes évalués sont prévus pour des réseaux isolés et par raison de simplification et 

systématisation, les évaluations de sites potentiels se sont restreintes sur un dimensionnement à l'étiage. 

De cette manière il est assuré que toute l'électrification soit conçue sur la limite du potentiel correspondant 

et que les coûts de revient soient proche du minimum possible. 

Les études de préfaisabilité montreront: 

• si ce débit d'étiage est fiable: débit en saisons extrêmement sèches 

• si dans une phase initiale il serait mieux de réduire le dimensionnement 

• s'il sera optimal de construire une centrale plus grande avec apport de pointe par un GE en saison 

sèche. 

Si le dimensionnement excède le débit d'étiage, il faut déterminer l'optimum à l'aide d'une courbe des 

débits classés moyenne sur une période de dix ans - ou bien disposer des précautions correspondantes. 

• Stockage d'eau - synergie avec l'agriculture et la sécurité des crues 

Certain sites potentiels hydroélectriques disposent d'un potentiel d'étiage trop petit, ce qui amène des 

coûts de revient trop élevé et la pénurie en saison sèche. Il est recommandé de construire des petits 

réservoirs pour le stockage nuit-jour. Ces bassins peuvent se situer à la prise de l'aménagement ou bien 

quelque part en amont dans le bassin versant 12 . 

En vue du climat avec saison sèche et saison humide, des sols peu fertiles sans irrigation et de l'agriculture 

basée sur le riz, une stratégie régionale du stockage saisonnier serait visionnaire. Chaque volume 

d'eau retenue pendant une période humide servira plus tard tout le long du cours d'eau jusqu'à la mer: 

pour l'irrigation et pour l'électrification. Si un volume pour la réserve de crue extrême pourra être inclus, 

la synergie serait triple. 

Il est possible de réaliser cette rétention artificielle avec beaucoup de petites retenues ou avec quelques 

grands barrages. Les lacs artificielles apporteront des autres valorisations: pisciculture, tourisme etc. 

Mais avant tout il ne faut pas oublier que la meilleure rétention est donnée à disposition par la nature: 

l'infiltration dans les sols dans les forêts et la rétention dans les marécages, lacs étendues etc. 


Un site potentiel typique pour un 

petit réservoir qui pourra faire le 

pont de un mois ou plus de saison 

sèche. 

Il y en a amplement de tels sites! 

12 En Europe centrale, la plupart des cours d'eau disposent des douzaines de telles retenues avec des bassins de 

stockage de quelques heures ou jours. Avant l'arrivé du réseau interconnecté, l'eau était géré en cascade afin de 

propulser à l'heure les moulins en aval. Une étude de ces modèles pourrait inspirer pour des solutions modernes de 

gérance de petits bassins dans des régions isolées.



6.3 Information & conseil, promotion institutionnelle 

Créer et renforcer des institutions: 

• des centres d'information et conseils dans les régions (pour toutes petites centrales: gratuit) 

• un service des donnés hydrologiques gratuit pour les maîtres d'œuvre: débit d'étiage, relation 

aux années extrêmement sèches, méthodes pour estimation des débits et niveau extrêmes de crues 

(cyclones). si les mesures manquent: extra- et interpolations. 

• une association de la petite hydraulique et / ou des énergies renouvelables / décentralisées 

• un centre de contrôle de qualité, où les maîtres d'œuvre de pico-centrales pourront faire contrôler 

les dimensionnements, choix d'équipement (etc.) faites 

>> Un service de hotline téléphonique, par courriel et par poste aidera résoudre des problèmes. 

>> Des trainings orientés à la pratique seront offert aux ingénieurs et fournisseurs malgaches garantiront 

des projets de bonne qualité et une optimalisation économique-technique. 

Services d'information & conseil: 

Pour une promotion indirecte 13 qui pourra soutenir d'une manière décisive le lancement d'un développement 

systématique des petites ressources hydroénergétiques, les activités suivantes sont recommandées: 

L'aide pratique plus détaillée à prix bas dans un centre d'information et conseils dans chaque Région 

est possible par des étudiants et des volontaires européens, év. avec l'aide d'un partenariat avec 

une association européenne à installer, aussi pour procurer de l'équipement d’occasion. 

Comme mesures spéciales de promotion de cette catégorie, il est recommandé d'établir des instruments 

d'aide adressés à des ingénieurs et des techniciens non spécialisés afin de mieux pouvoir planifier et réaliser 

de tout petits aménagements dans des conditions favorables et de reconnaître les points de besoin 

d'aide des spécialistes: 

• un système d'information pour les éléments de prix pour les pico-centrales (public cible non professionnel!) 

et d'autres instruments pour estimer facilement les coûts de construction. 

• une gamme d'instruments techniques: logiciels, tabelles, check-lists. 

>> Il est recommandé d'organiser des trainings pour les ingénieurs et fournisseurs malgaches. 

Créer resp. mettre à disposition des outils de travail: 

• un site internet avec l'information de base et des liens actifs internationaux 

• une petite banque de données sur internet avec une documentation des pannes et mesures 

contre les risques (leçons apprises) 

• du matériel d'information et des instruments pour différents groupes cibles: 

- sur un niveau populaire spécialement pour les systèmes hydro-domestiques 

- pour les ingénieurs et techniciens non spécialisés pour les pico-centrales 

• des brochures et manuels pour les maîtres d'œuvre: 

- éléments industriels de construction génie civil utiles pour centrales pico et hydro-domestiques 

- guide de marché 

- guide de sources (références internet et publications commentés) 

13 Exemple: Programmes PACER et DIANE Petites Centrales Hydrauliques 1990 - 1997 en Suisse (information: 

pk@iteco.ch) et les publications de l'ESHA (European Small Hydropower association) www.esha.be 




Mettre à disposition des outils pour les évaluations sommaires de sites potentiels: 

• adapter et finaliser la check-list 

• bases d'éléments de prix et autres informations (génie civil, équipem. électroméc., lignes électr.) 

• relevé des coûts d'opération des aménagements: 

- de différentes catégories: catégories de puissance, de gérance, de structure technique etc. 

- coûts théoriques en comparaison avec une enquête sur les coût effectifs (identification des paramètres 

décisifs) 

• formulaires basant sur le toolkit en annexe 2 et les prix actuels des prestations à Madagascar 

• analyse multicritère etc. de base 

Exemple pour un système de points d'évaluation: "Rénover au lieu d'abandonner" 

• systématiser l'aide gratuite ou à prix bas par des étudiants pour les centrales pico et hydrodomestiques: 

contrôle et si possible accompagnement par un spécialiste 

Développer un toolkit pour la planification de centrales pico et hydro-domestiques: 14 

• créer un procédé standardisé avec des checklists et instructions 

• définir des lay-out et dimensionnements typiques standardisés, avec éléments de prix 

Etablir des aides financières et la couverture des risques: 

• des systèmes de petits crédits 

• des moyens pour couvrir les risques financiers des études: reconnaissances sur terrain et évaluation 

de site, contrôle de projets, préfaisabilité, faisabilité etc. 

• un soutien des assurances contre les avaries et autres dégâts éventuellement aussi pour la responsabilité 

civile (cela augmentera la durabilité!) pour toutes les catégories de centrales. 

• une aide pour la gérance de la ressource eau, des droits d'eaux et des aménagements hydroélectriques, 

inclus une analyse et instruction sur les synergies possibles avec l'irrigation (inclus une analyse 

des stakeholders et des "winners and loosers" et des mesures possibles) 

• public relations: pour tous les promoteurs des énergies renouvelables, les journalistes et les politiciens: 

publier des informations sur les propriétés de cette technologie et ses bilans écologiques 

Organiser des sites de démonstration (toutes les agents d'énergie et technologies): 

• trouver des privés qui mettent à disposition leur aménagement afin de démontrer 

• la gamme complète d'aménagements types pour la démonstration 

• bien documenter ces projets sur internet, sur des dépliants 

• une documentation ouverte des erreurs faites et leçons apprises, des pannes et des mesures 

prises. 

Des compétitions pourraient servir pour l'identification des installations existantes et pour initier de nouvelles 

aménagements. 

Les maîtres d'oeuvre coopéreront à la condition de fournir l'information nécessaire et de tolérer des visites 

en échange de l'aide technique de la part de l'institution au programme de promotion. 

De façon adaptée, cette promotion pourra aussi se faire pour les autres énergie renouvelables: petites 

turbines éoliennes, les panneaux solaires thermiques et photovoltaïques, biogaz etc. 

14 En vue des grands risques de planification fausse et afin de ne pas prêter main-forte pour un bricolage, il n'est 

pas recommandé de mettre à dispositions des toolkits pour des micro-centrales et des aménagements plus grands 

- pour cette catégorie il faut développer une branche professionnelle. Trop grand est la "séduction" de croire que 

tout est facile, de bricoler et finalement d'échouer ou de disposer d'une centrale avec sous-optimale et créant des 

travaux d'opération et de maintenance trop grandes (bricolage éternel). 




Installer un soutient pour les aménagements en service: 

• un centre d'aide à la maintenance (pour les centrales au milieu rural): diagnostique, pièces de rechange, 

soutient pour améliorer la supervision et la modernisation, checklists, manuels etc. 

• l'éducation professionnelle du personnel d'opération 

Initier un travail public régulier: 

• L'internet sera le moyen le plus efficace pour tous les groupes cibles, à condition que l'on installe des 

possibilités bon marchés d'accès publique (dans des centres d'information, dans les communes etc.). 

Ceci montre aussi l'importance de l'approvisionnement électrique au milieu rural et de développer les 

moyens de communications. 

• Pour le grand public et pour les milieux sans accès à l'internet il faudra des imprimés, des émissions à 

la radio, des expositions etc. 

• Pour la branche professionnelle des fournisseurs et des usiniers, on utilisera la gamme usuelle des 

moyens de communication et de développement (journées d'information, workshops, cours etc.) 

Soutenir l'enseignement: 

• Etablir un concept d'enseignement visé sur la pratique: 

- information générale pour la population rurale: surtout hydraulique artisanale et domestique 

- enseignement professionnel: surtout hydraulique artisanale et domestique plus pico-centrales 

- école supérieures: surtout pour des pico- et micro-centrales 

• Collectionner et créer des matériaux d'enseignement 

Il ne faut pas réinventer la roue, mais faire un triage du matériel disponible en français et en anglais 

afin de le mettre à disposition, et rédiger quelques documents utiles en malgache, avec des adaptions du 

contenu aux conditions à Madagascar. 

Concernant l'équipement technique, le travail d'information est surtout utile pour les toutes petites machines 

qui sont produites (resp. importées) en types séries. Pour les projets plus grands, il faut de l'engineering 

professionnel et individuel. 

Pour organiser et créer les institutions d'information et conseils et d'enseignement nécessaires, il est recommandé 

d'établir un concept National et de Régions, en collaboration avec les Universités et les associations 

professionnelles, mais surtout avec un soutient systématique d'experts internationaux. Pour 

un fonctionnement professionnel et compétent il faudra un backstopping international, auquel des questions 

difficiles peuvent être transmises, et qui assurera le contact au développement du marché 

mondial de l'équipement hydroélectrique. 

Beaucoup de ces instruments de travail mentionnés et des aides pourront être faite par des étudiants 

malgaches et peut-être même européens, ou peut-être aussi par des volontaires (aussi parce que ce sont 

des travaux qualitativement attractifs. 

Toutes les études et recherches 

devront être vulgarisées avec des versions popularisées et des documents publics sur internet. 

Des centres d’information donneront l'accès internet à ligne rapide aux initiateurs de projets. 


Promotion technologique: 



Une promotion directe de la technique de tous les éléments des aménagements hydroélectriques serait 

non seulement hors de la portée financière, mais aussi risquée, parce qu'il faudra joindre plus ou moins 

le pas du développement international. Il est recommandé de se concentrer au début sur les éléments 

qui suffisent aux critères suivants: 

• Marché assez grand (donc plutôt les petits aménagements). 

• Grande partie de la valeur ajoutée déjà initialement dans le pays: génie civil, constructions métalliques, 

constructions en tôle. 

• Développement de la technologie plus ou moins terminé resp. dynamisme bas du développement 

international. 

• Niveau technique bas et moyen 

• Influence sur la fiabilité et les rendements énergétiques basse 

• Standardisation possible, mais pas disponible sur le marché international 

(éviter les produits déjà fabriqués en masse à prix bas) 

• applications répétés 

Il faudra suivre des étapes: 

1) Documentation internationale: tous les éléments utiles (aussi pour l'enseignement) 

2) Triage pour Madagascar tous ce qui pourra être appliqué régulièrement 

3) Rédaction Traduction en Malgache tous ce qui sera utile pour les aménagements hydroartisanaux 

4) Adaptation pour Madagascar sélection: tous ce qui pourra être appliqué fréquemment 

5) Développer la production à Madagascar: sélection sévère selon les critères cités en haut 

Il est recommandé de pousser à Madagascar le développement de: 

• Machines hydrauliques de quelques kilowatt à construction très simple, pour l'utilisation de la force 

mécanique et pour la pré-électrification (courant continu tension 12 Volt): 

- Turbines Pelton (au début, les augets peuvent être importés 

- Turbines Banki/ Michel de quelques kilowatt 

- Roues à eau 

- turbines basse chute simples 

• Grille Coanda 15 et autres grilles qui se nettoient par le cours d'eau. 

• Clapets de réglage pour les barrages. 

• Lignes de transmissions moins chères (par exemple SWER: fil unique), surtout pour une capacité 

jusqu'à env. 40 kVA, mais sans compromis de sécurité pour les hommes. 

(les coûts des lignes sont un "killer" pour beaucoup de sites potentiels!) 

• Standardisation de petits retenues / barrages, prises d'eau, dessableurs 

• Développement de ultra- petits éléments de construction préfabriqués avec l'industrie de ciment / 

génie civil, pour des centrales hydro-domestiques et pour des pico-centrales à haute pression: 

- retenues / barrages 

- prises d'eau 

- dessableurs 

- abrite pour groupes turbines 

• Développer des armoires électriques de commande standardisées pour des centrales jusqu'à 50 kW 

et développer des plans électriques types (modèles) pour des armoires plus grandes. 

Pour le développement ambitieux il est recommandé de suivre la voie d'un transfert de technologie 

professionnel, si nécessaire avec des licences (mieux qu'un développement de mauvaise 

qualité et trop lent). 

15 Grille Coanda: Grille très fine qui se nettoie par le cours d'eau et qui sert comme dessableur gros. 




6.4 Promotion financière et assurances 

Savoir faire: 

• Une étude des moyens disponibles pour diminuer les risques d'investissement sera très utile. 

• Si une recherche des donateurs possibles et des conditions de financement "vert" et "CO 2" 

est faite, les investisseurs pourront mieux cibler leurs efforts. 

Modèles "classiques" et modèles alternatifs: 

Il faudra pousser le développement des modèles et institutions de propriété, financement et coopération: 

(Ce qui n'est pas l'objet de cette étude.) 

• petits crédits 

• leasing 16 , location-vente 

• location 17 

• energy contracting 

Tous les modèles qui peuvent amener à un endettement. 

Exemple; modèle de location de toute petites installations: 

La JIRAMA, des entrepreneurs privés ou des coopératives peuvent investir avec l'aide internationale dans 

des équipements (surtout "kits") ou dans des aménagements entiers, les mettre à disposition ou les exploiter 

pour les consommateurs. De tels projets trouveront plus aisément un financement que les "petits" 

propriétaires individuels, et on pourra plus facilement solliciter des dons et/ou trouver la place des projets 

dans le marché des certificats des CO 2 etc. 

Assurances: 

Finalement, il faudrait aussi s'occuper de la question, comment on pourra faciliter les assurances (des 

machines et pour la responsabilité civile) qui normalement sont trop chères et donc absentes - en cas de 

dégâts la fin de mainte installation. 

Le prochain grand dégât peut arriver demain - ou dans une dizaine d'années. De toute façon: 

Sans assurance, pas de durabilité des aménagement! 

Des potentiels multiples: Site à haute chute dispersé et site basse chute tout près d'une petite ville 

16 www.swisscontracting.ch 

17 Exemple: Dans la dernière décennie déjà, à Santa Cruz en Bolivie, la coopérative d'électricité a acheté des grands 

nombres de systèmes solaires domestiques afin de les louer à la population rurale. 


Subventions 



S'il existe la possibilité de subventionner directement à grande échelle des projets individuels, sous l'aspect 

d'une utilisation optimale des budgets et d'une mobilisation maximale des forces privés, il est recommandé 

de suivre les priorités suivantes: 

1. Financement d'analyses sommaires (tous les types de projet possibles, tous les agents énergétiques) 

2. Financement de sites de démonstration pour montres des bonnes exemples: 

- priorité sur les petites puissances et sur les basse chutes (plus difficiles) 

- bonne sélection de projets types: type de turbine, structure hydraulique, utilisation du courant 

- projets de toute petite puissance: bonne répartition dans les régions et bonne accessibilité 

- projets polyvalents: partage de l'eau entre irrigation et énergie (contrats modèles) etc. 

3. Financement de sites pilotes: 

- test de longue durée de la fiabilité d'équipement bon marché importé 

- développement d'équipement produit dans le pays 

4. Financement d'études de préfaisabilité (avec exigences de qualité) 18 : 

En cas de manque de finances, concentration sur des projets qui répondent aux critères ci-dessus 

ou/et intégrés dans un programme de développement. 

5. Financement d'études de préfaisabilité (avec exigences de qualité): 

En cas de manque de finances: mêmes critères qu'au-dessus. 

6. Réparation et modernisation de centrales existantes 

7. Réactivation de centrales hors service 

8. Nouvelles centrales à des sites favorables, dans l'ordre de la classification de la qualité du site (dans 

cette classifications tous les critères économiques et qualitatives doivent être inclus.). 

Cette longue liste montre que le triage et la liste de priorité doit être très sévère et concentré sur les 

projets durables. Les sites, où le pouvoir d'achat ne suffira pas à couvrir tous les coûts d'opération et à 

alimenter un fond de réserve pour les évènements futurs possibles, c'est-à-dire où il faudrait subventionner 

même l'opération, seront à considérer comme secondaires. 

Une participation directe des institutions de promotion au capital est bien recommandée, aussi 

parce qu'on pourra utiliser le stimulant de la céder au futur, quand le point d'opération économique sera 

atteint. 

Comme alternative aux contributions à fonds perdu des garanties financières pourront être attribuées, 

ou bien des garanties de déficit 19 , ou des prêts à un taux d'intérêt très bas ou zéro, remboursables 

seulement en cas de bénéfice futur (par exemple remboursable en fonction du nombre d'abonnés). 

Voici l'utilisation probablement la plus efficace des budgets de promotion restreints: 

• pour la phase de planification où le risque des initiateurs est très grand, donc parce que sans aide 

beaucoup de projets seront abandonnés même avant être étudiés ou bien après des études de mauvaise 

qualité. 

• pour la réalisation, parce que les garanties mènent à de meilleures conditions de crédit (!!). 

• pour la promotion d'une production nationale de turbines et d'autres composantes: des garanties de 

la part des institutions de promotion (pour le cas de qualité insuffisante, de faillite du fournisseur etc. 

18 

Pour accélérer le développement, mais aussi pour assurer une bonne qualité des études et des projets réalisés, un 

programme de promotion devrait soutenir financièrement des évaluations sommaires et des études de préfaisabilité, 

parce que dans cette phase le risque de l'initiateur est très grand. 

En Suisse, dans le cadre de la promotion nationale, une centaine de tel études a été faite avec un succès d'environs 

2/3 de réalisations des aménagements - un record de l'efficacité du franc de promotion investit! 

19 Par exemple: définir des taux de remboursement en pourcentage du bénéfice et de l'énergie vendue - établir un 

barème équitable qui ne bloque pas la motivation de croissance du bénéfice et de la vente. 


Promotion politique 



La promotion politique pourra se faire en parallèle sur des voies différentes: 

Libéralisation du marché de la distribution pour les investisseurs en zones rurales, avec des mesures accompagnantes 

de protection et de promotion 

Régulation des tarifs d'injection d'énergie produite par des producteurs indépendants dans les réseaux 

interconnectés: 

• exemption de l'équipement des taxes d'importation et d'autres taxes 

• subventions et autres aides, instruments financiers 

• intégrations dans des programmes de développement 

Il faut ouvrir le débat sur la stratégie et voie de promotion à suivre. Différents modèles d'aide financière 

et d'ouverture du marché existent ou sont en étude. 

Précautions écologiques et de sécurité 

Ecologie: 

Les petits aménagements causent certains impacts écologiques positifs et négatifs, surtout sur: 

• le paysage 

• le cours d'eau 

• la nappe souterraine 

Une planification bien consciente et novatrice peut mener à de bons résultats. La littérature internationale 

présente des exemples intéressants et même des guides de construction. Il suffit de les adapter aux exigences 

de chaque pays. 

Une bonne conception écologique, des innovations de protection du paysage et des eaux augmentent les 

chances d’obtenir un financement étranger, en commençant par des aménagements modèles. 

Une étude d'impact selon les normes internationales est indispensable, mais il faut trouver des procédés 

simplifiés et créer des instruments standardisés (checklists, formulaires, si possible des inventaires/classifications 

ou des cartes de la biologie des rivières et ruisseaux sur internet). 

Si les petits aménagements sont développés en grand nombre, il faut faire des investigations de l'impact 

sur le continuum biologique fluvial. Il ne s'agit pas seulement de protéger les poissons migrateurs pour 

leur propagation, mais aussi la microbiologie comme nourriture des poissons. Si des problèmes surgissent, 

on peut construire des passes à poissons pour monter (voire descendre), franchissables aussi par 

les micros-organismes. On peut éviter le problème en se limitant à des sites avec une chute infranchissable. 

Il faudrait aussi collecter des informations sur le rôle économique des poissons sauvages. Avec le 

dimensionnement au débit d'étiage et la pointe seulement le soir, pendant la plupart des heures du jour il 

y a toujours assez d'eau pour une passe à poissons. 

Puisque le dimensionnement s'oriente au débit d'étiage, le problème du débit résiduel sur le tronçon de 

rivière exploité ne se pose presque pas - il faut seulement investiguer, si dans cette période il n'y a pas 

de migrations de poissons pour leur propagation: 

Sécurité 

Comme l'énergie électrique est une technique inconnue, différentes mesures doivent être prises: 

• Le niveau de sécurité des installations et des lignes de transmission doit être très haut. 

• Il faut instruire la population avant la mise en service et par périodes régulières 

• Il faut contrôler régulièrement les installations privées 

• Il faut empêcher le vol de courant. 

L'état met à disposition les moyens d'information et de formation et exige un concept de sécurité. Il renforcera 

les contrôles et établira des obligations de permis. Les autres risques techniques de la petite hydraulique 

sont minimes. Des mesures ne doivent être prises que pour les retenues avec un stockage 

d'eau et une hauteur de barrage considérables 20 . 

20 Recommandation pour mesures étatiques de sécurité: 

- Barrages en terre: barrages plus hauts que 2 mètres ou retenues plus grandes que 10'000 m 3 

- Barrages en béton: barrages plus hauts que 5 mètres ou retenues plus grandes que 50'000 m 3 


L'expert déconseille: 



>> Il n'est pas recommandé de lancer des systèmes de crédit pour des toutes petites installations, 

car ces installations ont un caractère d'objets de consommation (pas d'investissement). Ils risquent 

d'être abandonnés avant que les dettes soient remboursées. 

6.5 Promotion des autres énergies renouvelables 

Energie solaire thermique 

L'énergie solaire thermique est idéale pour chauffer l'eau et pour le séchage dans des zones pas trop 

humides, sans averses imprévues et régulières. Les coûts de revient du kilowattheure sont très bas (installation 

pour artisanat/industrie locale) ou modérés (installations sophistiquées). Pour les zones humides 

avec pluies régulières, les technologies usuelles présentent de grands inconvénients. 

Recommandation: Evaluer les possibilités pour des technologies protégées des intempéries et avec 

température plus élevée resp. séchage plus intense. 

Energie solaire photovoltaïque 

A cause de l’utilisation facile d'une part, et des coûts de revient du kilowattheure très élevés d'autre part 

21 , la photovoltaïque se prête surtout pour les cas suivants: 22 

Petite demande d'énergie, mais d'importance très grande (fiabilité!): relais de télécommunication, lumière 

et frigorifiques pour un hôpital etc. 

Applications pour la sécurité sociale et pour la vie sociale, financées par des communautés (lumière publique). 

Pouvoir d'achat élevé pour une petite quantité d'énergie: lumière pour tourisme (eau chaude: panneaux 

thermo-solaires) 

Des projets de vulgarisation de lampes à main avec des accumulateurs chargés à une installation photovoltaïque 

centrale se sont montrés peu durables. Les coûts sont trop hauts en relation avec les autres 

possibilités pour la lumière rurale mobile. 

Energie éolienne 

A des endroits avec un certain potentiel éolien, des éoliennes peuvent produire de l'énergie à des prix 

souvent concurrentiels avec les prix de GE petits et moyens, et avec de bonnes conditions cadres même 

avec de grandes centrales thermiques (scénario hausse du prix du pétrole et bonnes conditions économiques 

politiques, douanes, taxes etc.). 

Pour des réseaux isolés, à cause de l'irrégularité du vent, cette ressource ne peut être appliquée que 

dans le cadre de systèmes hybrides avec une ressource réglable: énergie hydraulique avec stockage 

journalier/saisonnier (par ex. en cas d'un potentiel hydraulique insuffisant), GE. 

21 Coûts de revient du kilowattheure photovoltaïque: 

Installation en parallèle avec le réseau, production permanente: 0.5 - 1 $/kWh (grandes - petites installations) 

Installation avec batteries: 2 - 10 $/kWh (suivant taux d'utilisation et la maintenance des batteries) 

22 

Dans la littérature, ce stade de développement énergétique et aussi nommé "pré-électrification" - en divergence de 

l'usage de ce terme dans cette étude (charger des batteries). 




Huile et Biodiesel de Jatropha 

L'énergie provenant du Jatropha a des chances économiques dans quatre cas: 

• Pour l'approvisionnement de petits villages en lumière seulement (quelques heures le soir) 

• GE, s'il n'y a pas de potentiel hydraulique ou éolien 

• GE pour couper les heures de pointe 

• Comme puissance de réserve pour les cas de pannes (et GE mobiles). 

Autre biomasse 

Une étude du marché et de "state of the art" pourrait être faite sur le bois-électricité (déchets de scieries 

etc.) et autre biomasse pour produire de l'électricité avec priorité sur: 

• petites puissances (les grands projets seront à étudier très individuellement) 

• petites machines à vapeur (expériences au Brésil) 

• avec et sans le scénario d'utilisation de la chaleur perdue (séchage produits agricoles etc.) 

• Si la ressource locale se fonde principalement sur le bois, il est recommandé d'intégrer cette option 

dans les considérations d'un régime d'écologie durable. 

6.6 Approche décentralisée au réseau interconnecté 

Dans un pays avec une faible demande, un réseau interconnecté se basant sur la production décentralisée 

avec de nombreuses petites et moyennes centrales, peut s'avérer plus économique qu'un réseau qui 

se base seulement sur un petit nombre de grandes centrales avec des distances de transport du courant 

très longues. Les lignes d'interconnexion seront construites pour une capacité nettement plus petite, mais 

surtout les pertes d'énergie en ligne seront plus basses. 

Les coûts de revient du kilowattheure de grandes centrales à haute chute se comptent un peu au-dessous 

de centrales dans l'ordre de grandeur de 300 à 10 MW à haute chute, mais cela est compensé par les 

épargnes de frais de transmission et d'autres avantages (technologie plus aisée à maîtriser, plus d'emploi 

dans les zones rurales, fiabilité plus élevée etc.). 

Dans cette optique, la sélection des sites à développer resp. leur ordre de priorité de réalisation peut être 

faite en considérant la valeur des lignes d'injection comme lignes d'approvisionnement des zones proches 

de la ligne. 

Avant de se lancer dans un projet visant un approvisionnement purement en réseau isolé, il faut investiguer 

la possibilité d'intégration de la centrale projetée dans le réseau interconnecté. 

6.7 La création d'une profession 

6.7.1 Utiliser le potentiel pour une nouvelle branche et profession 

Développer rapidement, la petite hydraulique devient un potentiel considérable pour une branche professionnelle 

spécialisée. La colonne vertébrale sera formée par les usiniers (unités de la JIRAMA, producteurs 

indépendants spécialisés, autoproducteurs, etc.), les ingénieurs conseils et les fournisseurs d'équipement, 

accompagnés d'autres spécialistes. Elle pourra collaborer ou partiellement s'unir avec les branches 

des autres énergies renouvelables et décentralisées. 

Une association des spécialistes et des professionnels des petits producteurs d'énergie (indépendants) 

pour défendre leurs intérêts, comme réseau de savoir faire et pour l'entraide sera très utile pour: 

� agir sur le plan politique surtout sur le plan politique 

� l'évaluation neutre d'équipement. 

� un réseau d'ingénieurs, fournisseur d'équipement, maître d'œuvres, fonctionnaires, journalistes 

� renforcer l'enseignement, l'information, etc. 




Cette profession est appelée à devenir le moteur de la promotion politique, technique et commerciale du 

développement. Afin d'accélérer ce développement, des efforts pour créer une ou différentes associations 

professionnelles devraient être mis en œuvre. 

6.7.2 Création d'une profession de producteurs indépendants 

Les points clef pour la promotion de la production indépendante sont: 

• le droit légal à une connexion au réseau. 

• un système de tarifs favorables aux producteurs indépendants, surtout pour les pico- et micro centrales. 

Pour les centrales plus grandes, il faut au moins le droit à une rétribution correspondant aux 

coûts de l'énergie fossile substituée. 

• la préférence des énergies renouvelables dans les questions d'injection au réseau et de transmission. 

• des conditions favorables de taxes et de douanes. 

6.7.3 Création d'une branche spécialisée de fournisseurs 

La promotion de l'énergie renouvelable peut se faire main en main avec la promotion d'une branche de 

professionnels: 

• bureaux d'ingénieurs conseil et autres services spécialisés 

• fournisseurs d'équipement (aussi: constructeurs de pico-turbines simples) 

Les points clef pour la promotion sont: 

• un programme d'information 

• des aides au perfectionnement des professionnels (stages à l'étranger etc.) 

6.8 Zones d'approches différents 

Afin de bien diriger les investissements dans des structures durables et pour sélectionner le type de projet 

optimal, il est recommandé d'établir un plan des priorités de développement contenant les différents 

objectifs du gouvernement resp. de la JIRAMA et des autres institutions publiques en définissant des zones 

recommandées comme suit: 

ZONE I = "RESERVE AU RESEAU": 

Réseau interconnecté à venir à court ou moyen terme (prioritaire) 

• Zones et lignes prévues pour une extension des réseaux interconnectés 

• Lignes de transmission moyenne tension et haute tension prévues: 

(et critères resp. conditions de la décision de construction: par ex. ligne d'injection d'une centrale 

projetée, interconnexion de deux réseaux etc.) 

Pour tous les projets, les probabilités, les termes et les critères pour la décision de réalisation devraient 

être donnés (croissance de la demande, crédits etc.), afin que les investisseurs potentiels des petits 

aménagements puissent évaluer leurs risques. 

ZONE II = NOYAUX POUR CONNECTION FUTURE: 

Réseau interconnecté à venir à long terme (prévu resp. bonne faisabilité) 

• Zones et lignes prévues pour une extension des réseaux interconnectés 

• Lignes de transmission moyenne tension et haute tension prévues 




ZONE III = NOYAUX ISOLES: 

Zones où il est probable que des réseaux isolés avec "backbones électriques" seront réalisés. 

• Zones avec potentialités économiques et bonnes conditions 

• Zones avec objectifs de la manne publique (administrations, services publics) 

ZONE IV = DEFINITIVEMENT ISOLEE ET DISPERSEE: 

Zones où un réseau ne sera probablement jamais construit 

(zone où la seule solution consiste en pico-centrales et installations (hydro-) domestiques.) 

Une investigation sur les besoins et sur les projets concrets d'énergie décentralisée de l'industrie 

pourra compléter ces informations stratégiques, par exemple: sites d'antennes télécommunications, projets 

miniers, agro-industrie, institutions et main publiques. 

Cela permettra aux investisseurs potentiels d'orienter leurs projets vers les structures suivantes: 

• Injection de l'énergie excédentaire au réseau resp. de produire uniquement pour une telle injection 

(législation et négociations des conditions d'injection). 

• Prévoir des structures génie civil et équipement pour une future connexion au réseau (par exemple 

prévoir un élargissement). 

• Fondation d'une compagnie de distribution locale ou géré par un producteur indépendant. 

• Se restreindre à la production pour les besoins propres. 

• Eventuellement n’investir que dans le cadre d’une stratégie à court terme (technologies à basse intensité 

de capital) dans un système local isolé et prévoir à moyen terme une centrale plus grande. 

6.9 Le contexte économique et social 

Le développement de l'approvisionnement électrique ne peut se faire d'une façon durable qu'avec un 

développement économique et social, et celui-ci est lui-même un agent principal de ce développement. Il 

faut donc intégrer la promotion de l'électricité dans une stratégie intégrale des régions à développer. 

Dans les zones montagneuses visitées, c’est une illusion de poursuivre un objectif de transformation durable 

vers l'économie de marché "normale" ou de masse, car les ressources économiques, les infrastructures 

et les conditions naturelles causent des handicaps trop grands pour entrer en concurrence nationale 

ou internationale. Ce développement se limitera aux endroits comportant des ressources importantes 

(mines, centres administratifs etc.). 

D'autre part, il existe de réelles chances de développer une économie de niche basée sur le tourisme 

et quelques produits agricoles spécialisés de haute valeur, en valorisant les meilleures ressources 

de la région: la nature et le paysage. Il s'agira de créer autour du tourisme et de la protection de la nature 

une économie de marché de niche. 

Les produits de niche commercialisés se baseront sur les qualités internes: individualité, rareté, qualités 

sociales et écologiques, et ils pourront même être exportés. Le tourisme pourra servir de véhicule de 

propagation (exemple: huile volatiles, parfums). 

Tout cela ne sera pas possible qu’avec le développement des autres infrastructures: communication, routes 

etc. 

Version abrégée: 17 mars 2008, HPL, ITECO Ingénieurs SA

Valorisation des Poten- tiels hydroÃƒÂ©lectriques pour l'Electrification ru ...

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