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ON mag - Guide Home Cinéma 2018

Dossier spécial : 10 caissons de grave essayés et sélectionnés. 34 tests au total : amplis multicanal, préampli/processeurs, lecteurs de Blu-ray et multimédias, pack d'enceintes Home Cinéma, barres de son...

Dossier spécial : 10 caissons de grave essayés et sélectionnés. 34 tests au total : amplis multicanal, préampli/processeurs, lecteurs de Blu-ray et multimédias, pack d'enceintes Home Cinéma, barres de son...

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<strong>mag</strong><br />

Edition <strong>2018</strong>/5<br />

10<br />

Caissons de grave<br />

essayés et<br />

selectionnés<br />

HOME<br />

CINÉMA<br />

34 TESTS<br />

TV, vidéoprojecteurs, amplis, préampli/processeurs,<br />

barres de son, subwoofers, lecteurs vidéo...<br />

de 200 à 15 000 €


XXX <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

SOMMAIRE<br />

ÉCRANS TÉLÉVISEURS&<br />

VIDEOPROJECTEURS<br />

P. 5 : Les écrans de projection<br />

P. 10 : Epson EH-TW7400<br />

P. 12 : Hisense LaserTV H100DLA<br />

P. 16 : JVC DLA-X7900<br />

P. 18 : LG OLED 55C8<br />

P. 20 : Loewe Bild 3.55<br />

P. 24 : Optoma UHD 300X<br />

P. 28 : Philips 55OLED803<br />

P. 32 : Samsung Q65Q9F<br />

P. 36 : Sony VPL-VW760ES<br />

CAISS<strong>ON</strong>S DE GRAVE<br />

P. 44 : Bowers & Wilkins DB4S<br />

P. 48 : Dali SUB M-10 D<br />

P. 52 : Dynaudio SUB 6<br />

P. 56 : Focal SUB 1000 F<br />

P. 58 : JL Audio D110<br />

P. 60 : Q Acoustics 3060S<br />

P. 62 : REL HT/1003<br />

P. 64: Sunfire XT Atmos265<br />

P. 68 : SVS SB-2000<br />

P. 70 : XTZ Spirit Sub 12<br />

P. 84 : Marantz SR6013<br />

P. 86 : Onkyo TX-NR686<br />

P. 88 : Pioneer VSX-LX503<br />

P. 90 : Trinnov Altitude16<br />

P. 94 : Yamaha RX-A880<br />

SOURCES<br />

P. 98 : Apple TV 4K<br />

P. 100 : Nvidia Shield<br />

P. 102 : Panasonic DP-UB9000<br />

ENCEINTES & BARRES DE S<strong>ON</strong><br />

P. 106 : Bluesound Pulse Soundbar<br />

P. 110 : Focal SIB Evo Atmos<br />

P. 114 : Paradigm PW Soundbar + PW600 +<br />

MilleniaSub<br />

P. 118 : Sonos Beam<br />

AMPLIFICATEURS & PROCESSEURS<br />

P. 74 : Arcam AVM860<br />

P. 78 : Denon AVR-X3500H<br />

P. 80 : Lyngdorf MP-50<br />

Ce <strong>mag</strong>azine vous est offert par <strong>ON</strong>-Mag.fr<br />

Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans<br />

restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf<br />

autorisation préalable de notre part.<br />

On participé à ce numéro :<br />

Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46<br />

Rédaction : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Jean-Pierre Labro Pierre Stemmelin


Fabricant français d’écrans de projection<br />

haut de gamme innovants<br />

Révolutionnant la vidéo-projection grâce à sa technologie à réjection de lumière ambiante<br />

DAYLIGHT, reconnue comme la plus performante au monde,<br />

Xtrem Screen vous permet de vivre une expérience<br />

visuelle inégalée que ce soit en pièce de vie ou en environnement contrôlé.<br />

TOILES DE PROJECTI<strong>ON</strong> 4K & HDR<br />

Blanc de Reférence • Blanc Technique<br />

À Réjection de Lumière • Faible Gain / Fort Gain<br />

Résidentiel / Entreprise<br />

Acoustiquement Transparent<br />

Micro-perforé / Micro-tissé<br />

ÉCRANS HAUT DE GAMME SUR MESURE<br />

Cadres<br />

Motorisés en applique / encastrable<br />

À Masques<br />

www.xtremscreen.com<br />

facebook.com/xtremscreen


IMAGE<br />

ÈCRANS, TÉLÉVISEURS,<br />

VIDÉOPROJECTEURS


6 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

ÉCRANS<br />

DE PROJECTI<strong>ON</strong><br />

l’attaque des toiles techniques<br />

L’écran de projection est bien plus important qu’on ne le pense. Évidemment, il est possible<br />

d’utiliser un vidéoprojecteur avec un mur blanc ou un drap tendu. Vous obtiendrez toujours<br />

une grande i<strong>mag</strong>e, l’intérêt premier de la vidéoprojection. Mais qu’en est-il de la qualité ?<br />

Avez-vous déjà vu une vraie salle de cinéma qui ne serait pas équipée d’un écran ? L’écran<br />

est indissociable du vidéoprojecteur pour viser une qualité d’i<strong>mag</strong>e optimale. Il est inutile de<br />

dépenser plusieurs milliers d’euros dans un vidéoprojecteur de dernière génération, 4K au<br />

hasard, s’il n’est pas associé à un écran de qualité. Qu’il soit installé dans une pièce dédiée ou<br />

dans le salon, il existe aujourd’hui de nombreux types d’écrans et technologies de toiles, qui<br />

peuvent répondre à tous les projets. par Alban Amouroux


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong> 7<br />

Écran fixe ou écran motorisé ?<br />

Avant de nous intéresser aux toiles,<br />

rappelons qu’il existe différents types<br />

d’écrans pour la vidéoprojection.<br />

L’écran fixe est le plus simple. Attaché<br />

à un cadre, il s’accroche au mur<br />

comme un tableau. La finition est<br />

habituellement assurée par une bande<br />

de velours noir encadrant l’i<strong>mag</strong>e. Des<br />

versions sans bord semblant flotter sur<br />

le mur sont également proposées, avec<br />

rétroéclairage LED en option.<br />

Lorsque l’écran est installé dans une<br />

pièce de vie, il devient enroulable pour<br />

disparaître lorsqu’il n’est pas utilisé.<br />

C’est le cas des écrans motorisés dont<br />

le carter renfermant la toile peut se fixer<br />

de manière apparente ou s’encastrer<br />

dans le plafond pour encore plus de<br />

discrétion. Les fabricants ont d’ailleurs<br />

fait des efforts pour faire diminuer le<br />

bruit des motorisations. Quelle que soit<br />

la solution retenue, elles sont à peu près<br />

toutes compatibles avec les différentes<br />

technologies de toiles désormais en<br />

vogue.<br />

Les toiles techniques sont<br />

devenues incontournables<br />

Auparavant, les toiles en PVC étaient<br />

à peu près les seules disponibles<br />

sur le marché. Elles existent toujours<br />

aujourd’hui, ce sont les modèles<br />

d’entrée de gamme. Les toiles en<br />

PVC simple sont parfaites lorsque le<br />

noir total dans la pièce est possible.<br />

Mais dès que l’on utilise un écran de<br />

projection dans une pièce de vie, il y a<br />

toujours de la lumière susceptible de<br />

venir parasiter l’i<strong>mag</strong>e.<br />

Les toiles techniques reposent sur<br />

l’association de différentes couches<br />

destinées aussi bien à contrôler la<br />

lumière ambiante qu’à rehausser la<br />

qualité d’i<strong>mag</strong>e. Chez Xtrem Screen, les<br />

toiles Daylight peuvent être composées<br />

de 8 à 16 couches distinctes. Le<br />

contraste, la luminosité et les couleurs<br />

bénéficient de ce travail, même quand<br />

la pièce ne peut pas être dans le noir<br />

complet. Cela est possible grâce à<br />

l’usage d’une toile d’apparence grise,<br />

Comment choisir la bonne<br />

dimension de votre écran<br />

Vous trouverez en ligne de multiples outils vous permettant<br />

de calculer la taille idéale de votre écran en fonction du<br />

recul de votre vidéoprojecteur. Ces calculs se basent sur le<br />

confort de l’œil afin de ne pas avoir à balayer exagérément<br />

l’i<strong>mag</strong>e en permanence. Il existe plusieurs normes professionnelles,<br />

mais on peut dire qu’il faut globalement compter<br />

sur un recul équivalent à 1,5 fois la largeur de l’écran. Il y a un<br />

autre critère à prendre en compte, pourtant souvent oublié<br />

: le positionnement vertical de l’écran. Idéalement, une fois<br />

assis, vos yeux doivent viser le milieu de l’écran. C’est pour<br />

cela que l’écran se retrouve positionné souvent assez bas,<br />

voire proche du sol. C’est évidemment plus facile à respecter<br />

dans une salle dédiée avec un écran fixe que dans une pièce<br />

de vie avec un écran motorisé.


8 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

permettant pourtant jusqu’à sept fois plus de contraste<br />

qu’une simple toile blanche.<br />

Pour sa part, ScreenLine a travaillé sur les bords de<br />

l’i<strong>mag</strong>e et créé un concept innovant : les toiles à<br />

bords noirs dynamiques. Lorsque l’i<strong>mag</strong>e ne remplit<br />

pas tout l’écran pour cause de ratios différents<br />

(16/9e, 2.35:1, 4/3, etc.), la partie de l’écran inutilisée<br />

devient gênante. Lumineuse, elle attire l’œil. La<br />

toile ScreenLine Radiance BND ne réfléchit pas la<br />

lumière sur les zones inutilisées, comme si elles<br />

étaient recouvertes automatiquement de bords noirs,<br />

quel que soit le ratio d’i<strong>mag</strong>e. Les toiles BND sont<br />

disponibles sur les écrans motorisés et tensionnés<br />

ScreenLine Wave.<br />

Lumene vient de mettre à jour la totalité de son<br />

catalogue et insiste sur la très longue tenue dans<br />

le temps de ses toiles : pas de déformation type<br />

gondolage, pas de jaunissage non plus. Comme ses<br />

concurrents, Lumene propose désormais des écrans<br />

spécifiques pour les vidéoprojecteurs à très courte<br />

focale. Ce sont ces appareils que l’on place au pied<br />

de l’écran. La toile Lumene Ambiant Reflecting est<br />

100 fois plus lumineuse qu’une toile classique. Micro<br />

structurée, elle renvoie l’i<strong>mag</strong>e en faisant abstraction<br />

de la lumière ambiante pour un visionnage en pleine<br />

journée sans contrainte.<br />

Les toiles techniques permettent de profiter de<br />

son vidéoprojecteur en<br />

pleine journée<br />

Fixes ou motorisés, capables de repousser la lumière<br />

ambiante, de créer une i<strong>mag</strong>e contrastée sans bande<br />

noire physique et de fonctionner avec les projecteurs<br />

à courte focale, les écrans de vidéoprojection ont su<br />

évoluer et s’adapter. Quelle que soit la pièce dans<br />

laquelle vous avez installé votre vidéoprojecteur, vous<br />

pouvez profiter d’une i<strong>mag</strong>e cinéma lumineuse et<br />

contrastée grâce aux toiles techniques.<br />

les toiles acoustiques<br />

Afin que le son puisse coller à l’action, il est<br />

logique d’installer les enceintes frontales<br />

(gauche, centre et droite) derrière l’écran.<br />

Plus l’écran est grand et moins vous avez le<br />

choix. Les toiles acoustiques ont été créées<br />

à cet effet. Les modèles microperforées se<br />

composent de milliers de tous petits trous<br />

qui laissent passer le son, sans influer sur<br />

la qualité de l’i<strong>mag</strong>e. Xtrem Screen réalise<br />

par exemple 294.000 perforations de 0,5<br />

mm au m2. Chez Lumene, la toile est tissée<br />

avec près de 92.000 micropores tous les 10<br />

cm2. Autant dire que les trous de ces toiles<br />

acoustiques sont invisibles depuis le canapé.<br />

Vous pouvez ainsi placer les enceintes derrière<br />

l’écran sans aucun problème. Les toiles<br />

acoustiques sont disponibles sur les écrans<br />

fixes comme sur les écrans motorisés.


10 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

EPS<strong>ON</strong><br />

EH-TW7400<br />

2500 €<br />

L’Ultra HD 4K n’est pas encore en mode natif chez le petit dernier des vidéoprojecteurs<br />

d’Epson. Ce Tri-LCD est pourtant compatible grâce à son procédé d’extrapolation de pixels. Une<br />

optimisation des matrices à cristaux liquides qui fournit du détail, une belle profondeur de<br />

champ et un piqué bien senti. Le HDR est aussi de la partie et le tout pour un prix qui reste sage.<br />

Simple et facile à vivre, ce modèle possède de nombreux atouts. par Jean-Pierre Labro<br />

Le monde de la vidéoprojection a basculé dans<br />

l’Ultra HD 4K depuis des années, mais les modèles<br />

dont les matrices sont d’une résolution native de<br />

3840 x 2160 pixels restent encore rares et onéreux.<br />

Ils se concentrent dans le haut de gamme, les prix<br />

dépassant souvent 5 000 euros. Heureusement,<br />

il existe des modèles 4 K plus accessibles.<br />

Comment est-ce possible ? En poussant dans leurs<br />

retranchements les anciennes technologies LCD ou<br />

DLP et en allant ajouter artificiellement des pixels<br />

au Full HD. Ce procédé baptisé «wobulation» par<br />

certains, ou encore «Pro UHD» chez Epson, consiste<br />

dans tous les cas à afficher très rapidement deux<br />

i<strong>mag</strong>es Full HD avec un décalage d’un demi-pixel<br />

en diagonale. Ainsi obtient-on à l’écran l’équivalent<br />

de 4,1 millions de pixels au lieu des 2,1 millions<br />

de pixels générés par le 1080p. Cette technologie<br />

améliore grandement la qualité d’i<strong>mag</strong>e, sans être<br />

nativement UHD 4K mais tout en étant parfaitement<br />

compatible ; cela permet également de proposer<br />

des vidéoprojecteurs à des prix serrés.<br />

Un confort d’utilisation remarquable<br />

Le prix public indicatif de ce vidéoprojecteur<br />

Epson EH-TW7400 est inférieur à 2 500 euros. C’est<br />

l’une des nouveautés de cette fin d’année <strong>2018</strong>,<br />

il remplace le valeureux TW7300 dont le prix de<br />

lancement était de 2 600 euros il y a un an. En 12<br />

mois, le constructeur a amélioré certains aspects<br />

de son modèle, notamment au niveau du contraste<br />

et de la luminosité, tout en conservant l’aspect<br />

extérieur. À la sortie du carton, ce EH-TW7400 ne<br />

laisse pas indifférent par ses dimensions. Il est taillé<br />

pour une salle home cinéma et il n’est pas question<br />

de le transporter chez un ami ou de pièce en<br />

pièce. Il trouvera tout naturellement sa place sur un<br />

support dédié, si possible en fond de salle, et en lui<br />

laissant de l’espace pour respirer, car il dispense des<br />

calories. D’un point de vue esthétique, ce modèle<br />

ne se démarque pas de ses prédécesseurs. Il est<br />

disponible en blanc ou en noir et dispose d’un bloc<br />

optique Fujinon en verre d’une excellente qualité.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

11<br />

L’objectif est protégé par un volet métallique<br />

s’ouvrant automatiquement lors de la mise en<br />

service. L’optique offre un zoom très important de<br />

2,1x et on peut afficher une grande i<strong>mag</strong>e de 2,5 m<br />

de base avec seulement 3 m de recul ! Et ce n’est<br />

pas tout, le lens-shift, ou décalage de l’objectif,<br />

a une amplitude des plus impressionnantes. En<br />

effet, il est possible de décaler l’i<strong>mag</strong>e de 96 % en<br />

verticale et de 47 % en horizontal ; ce débattement<br />

offre ainsi une grande souplesse de placement à<br />

ce vidéoprojecteur. L’ensemble des commandes<br />

de zoom et de mise au point sont motorisées,<br />

apportant un confort d’utilisation sans égal.<br />

Sur le terrain : du détail et du contraste<br />

Le bruit de fonctionnement en mode Eco est de 24<br />

dB, ce qui est à peine audible. En revanche, si on<br />

passe en mode Normal le niveau sonore grimpe<br />

alors à 31 dB, ce qui est un peu plus gênant avec<br />

une ventilation qui souffle au niveau des évents<br />

avant. Cet Epson est bien doté en connecteurs,<br />

puisqu’il est pourvu de deux HDMI compatibles<br />

UHD 4K et capable de se connecter à un réseau<br />

local en filaire ou sans fil (en option). On peut<br />

regretter l’absence de lunettes 3D actives - il faudra<br />

ajouter environ 80 euros - ainsi que l’absence d’un<br />

boîtier de transmission sans fil pour la vidéo UHD<br />

4K. Ce dispositif est disponible sur le modèle plus<br />

haut de gamme TW-9400W. L’interface utilisateur<br />

ne brille pas par sa clarté, les menus et sous-menus<br />

sont nombreux, arborant des indications obscures<br />

pour le commun des mortels. Fort heureusement,<br />

les modes préréglés sont plutôt bons, le mode<br />

<strong>Cinéma</strong> est le plus équilibré, avec cependant des<br />

couleurs un peu flashy qu’il convient de dompter.<br />

L’Epson EH-TW7400 affiche une luminosité de 2400<br />

lumens contre 2300 lumens pour son prédécesseur<br />

et un ratio de contraste dynamique de 200 000:1<br />

contre 160 000:1 sur l’ancien modèle. Ce surcroît est<br />

visible dans les scènes sombres avec plus de détails<br />

dans les ombres et une meilleure restitution des<br />

noirs moins bouchés et des blancs plus cinglants.<br />

Les mouvements sont fluides avec la compensation<br />

de mouvements Frame Interpolation, mais cela<br />

ne fonctionne toujours pas sur un signal UHD 4K.<br />

On n’a cependant pas noté de saccades sur les<br />

mouvements rapides en visionnant des films comme<br />

«Mad Max Fury Road» en UHD 4K.<br />

les zones lumineuses et le contraste permet de bien<br />

gérer les pics. Les carrosseries sont rutilantes et les<br />

rayons de soleil transpercent l’écran. C’est toujours<br />

moins impressionnant que sur un téléviseur OLED,<br />

mais c’est plutôt bien géré sur une si grande i<strong>mag</strong>e<br />

projetée. Le redimensionnement (upscaling) avec de<br />

simples Blu-ray se révèle convaincant, cela apporte<br />

un plus indéniable au niveau des détails, du piqué<br />

et de la profondeur de champ. Cet Epson EH-<br />

TW7400 est un compagnon de loisirs très agréable,<br />

il est facile à vivre avec sa motorisation du bloc<br />

optique ; sa capacité à gérer l’UHD 4K et le HDR<br />

et sa qualité d’i<strong>mag</strong>e en font un modèle bien armé<br />

face à la concurrence. Il ne faut pas oublier non plus<br />

que sa technologie Tri-LCD évite les effets arc-enciel<br />

décelés à l’utilisation de certains modèles DLP.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Vidéoprojecteur Full HD avec extrapolation UHD 4K<br />

•Technologie : 3 LCD Full HD de 0,74 pouces avec<br />

MLA (D9)<br />

•Résolution : 1920 x 1080, compatibilité UHD 4K<br />

•Compatibilité HDR : oui (HDR10)<br />

•Zoom : x 2.1 (motorisé)<br />

•Mise au point : motorisé<br />

•Luminosité : 2400 lumens ANSI<br />

•Contraste : 200 00:1<br />

•Lampe : 250 watts<br />

•Durée de vie de la lampe : 5 000 heures (mode éco)<br />

•Bruit de fonctionnement : 24 dB (mode éco)<br />

•Taille de l’écran : 0,87 à 7,68 m<br />

•Rapport de projection : 1.35:1 – 2.84:1<br />

•Optique : 22.5 – 46.7 mm<br />

•Lens shift : +/- 96,3 % vertical, +/- 47,1 % horizontal<br />

•Connectique : 2 HDMI 2.2, 1 USB type A, 1 USB type B<br />

pour maintenance, 1 Trigger, 1 VGA, 1 Ethernet, 1 Lan<br />

sans fil en option<br />

•Dimensions (L x P x H) : 520 x 50 x 193 mm<br />

•Consommation : 355 W (0,2 W en veille)<br />

•Poids : 11 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Design<br />

Un mode HDR convaincant<br />

Le HDR est bien affiché et reconnu<br />

automatiquement, l’i<strong>mag</strong>e gagne en intensité dans<br />

Ergonomie<br />

Performances


12 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

HISENSE<br />

H100LDA<br />

10 000 €<br />

Téléviseur ou viédoprojecteur ? Telle est souvent la question que se posent les fans de <strong>Home</strong><br />

<strong>Cinéma</strong>. Hisense propose une solution hybride alliant les deux univers. La facilité d’utilisation<br />

de la TV et la grande i<strong>mag</strong>e de la vidéoprojection sont ici réunies en un seul élément. 2,5 m de<br />

diagonale d’écran, du DLP illuminé par un double laser, un son signé JBL et une Ultra HD 4K sont<br />

au menu de cette Laser TV. Promesse tenue ? par Jean-Pierre Labro<br />

Une grande i<strong>mag</strong>e cinéma dans son salon, tout le<br />

monde en rêve, mais de nombreuses contraintes<br />

finissent souvent par faire échouer ce projet. Salon<br />

trop petit, difficulté à le plonger dans l’obscurité,<br />

manque de recul... Résultat : le vidéoprojecteur<br />

convoité est bien souvent remplacé par un écran<br />

de télévision. Plusieurs constructeurs comme Sony,<br />

LG, SIM et d’autres proposent une solution mixant<br />

l’univers de la TV et celui de la vidéoprojection,<br />

grâce à des modèles hybrides à base de projecteur<br />

à ultra courte focale. L’idée est de permettre la<br />

diffusion d’une très grande i<strong>mag</strong>e sans un recul<br />

important et d’intégrer la facilité d’utilisation<br />

d’un téléviseur. Ces modèles peuvent, en théorie,<br />

se regarder en plein jour et leur utilisation est<br />

équivalente à celle d’un poste de télévision. Hisense<br />

lance deux modèles dans la famille Laser TV, le<br />

nom donne déjà une indication sur la cible visée.<br />

Il s’agit avant tout de toucher les fans de diffusion<br />

télévisuelle.<br />

Laser TV Hisense : deux modèles bien<br />

différents dans la gamme, dont les prix font<br />

le grand écart<br />

Les deux premiers modèles de la gamme sont<br />

le H100LDA et le H80LSA. La première référence<br />

constitue le sommet de gamme. Nous avons réussi


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

13<br />

Spécifications<br />

•Type : projecteur laser courte focale<br />

•Technologie : DLP, double laser<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Compatibilité HDR : oui (HDR10, HLG)<br />

•Taille de l’écran : 100 pouces (2,5 m)<br />

•Luminosité : 3000 lumens<br />

•Contraste dynamique : NC<br />

•Durée de vie laser : 20 000 heures<br />

•Tuner : 1 (TNT/Satellite)<br />

•Audio : 4x haut-parleurs plus subwoofer sans-fil<br />

•Puissance audio : 110 W<br />

•Connectique : 4x HDMI (2 HDMI 2.0), entre audio RCA,<br />

sortie audio analogique, sortie audionumérique optique,<br />

entrée VGA, 2x USB (dont une USB 3.0), 2x prise antenne,<br />

•Ethernet, Wifi, Bluetooth, Miracast, DLNA<br />

•Divers : télécommande, Smart TV<br />

•Dimensions (L x H x P) : 689,3 x 415,8 x 206,2 mm<br />

(projecteur laser), 2241 x 1272 x 44 mm (écran), 164 x 360<br />

x 341 mm (subwoofer)<br />

•Consommation électrique : n.c.<br />

•Poids : 22,7 kg (projecteur), 31.4 kg (écran), 6,6 kg<br />

(subwoofer)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Audio<br />

Design<br />

Vidéo<br />

à passer un bon moment en sa compagnie pour le<br />

tester. Le second, le H80LSA, est plus accessible, il<br />

ne coûte que 3000 euros, assure une i<strong>mag</strong>e UHD de<br />

80 pouces, sa luminosité n’est que de 1850 lumens,<br />

il n’intègre qu’un seul laser et pas de subwoofer. Son<br />

aîné, le H100LDA, est beaucoup plus performant<br />

et son prix est de 10 000 euros. Ce 100 pouces se<br />

présente sous la forme d’un vidéoprojecteur à ultra<br />

courte focale que l’on pose devant un écran de<br />

projection. Celui-ci ressemble à un écran plat de 44<br />

mm d’épaisseur, fixé contre un mur. Hisense prend<br />

en charge l’installation de la Laser TV. L’écran est<br />

traité anti-reflets, afin de permettre un visionnage en<br />

plein jour. C’est assez efficace, mais cela ne réduit<br />

pas totalement les reflets d’une fenêtre, ce fut le cas<br />

lors de notre test. C’est cependant assez performant<br />

pour éviter de faire le noir total dans une pièce<br />

ou encore d’atténuer l’éclairage domestique. Le<br />

projecteur est assez imposant, il est positionné à 19<br />

cm de l’écran de projection. Un système motorisé<br />

permet d’ajuster plus finement les dimensions pour<br />

que l’ensemble de l’i<strong>mag</strong>e prenne place dans son<br />

carcan de 100 pouces.<br />

Une puce de projection DLP et un système<br />

d’éclairage à double laser<br />

Ce H100LDA est équipé de la technologie DLP<br />

de Texas Instruments ; il s’agit ici d’une puce Ultra<br />

HD, certainement une mono DLP de 0,67 pouces,<br />

capable de délivrer de l’Ultra HD (3840 x 2160<br />

pixels). Cette puce est constituée de micromiroirs<br />

qui délivrent seulement 4 millions de pixels à la<br />

base. Mais ces miroirs peuvent changer de position<br />

suffisamment rapidement, en quelques micro<br />

secondes, pour diffuser 8 millions de pixels (en deux<br />

vagues successives de 4 millions), ce qui correspond<br />

à la résolution de l’Ultra HD. Ce procédé est<br />

déjà utilisé par plusieurs vidéoprojecteurs chez<br />

Optoma, Benq ou Viewsonic. Cette capacité<br />

UHD s’accompagne du traitement d’i<strong>mag</strong>e Texas<br />

Instruments, qui gère la profondeur des couleurs<br />

jusqu’à 10 bits, la luminance et la chrominance<br />

des pixels jusqu’en 4:4:4 en 24, 50 et 60 Hz. Cette<br />

puce est capable de délivrer une luminosité<br />

native pouvant aller jusqu’à 5 000 lumens et elle<br />

uuu


14 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

est adaptée pour les sources lumineuses les plus<br />

utilisées à savoir lampe, LED ou Laser. Sur cette<br />

Laser TV H100LDA, Hisense a doublé la mise avec<br />

deux lasers, un rouge et un bleu. Cette association<br />

de bienfaiteurs permet ainsi de produire plus de<br />

luminosité et un espace colorimétrique plus large.<br />

Les deux lasers sont associés à la puce DLP et à une<br />

roue colorée (chromatique) qui tourne à grande<br />

vitesse. Lors de nos tests, nous avons pu voir des<br />

effets arc-en-ciel inhérents à cette technologie.<br />

D’après Hisense, une mise à jour logicielle devrait<br />

permettre de réduire ce désagrément en accélérant<br />

la vitesse de rotation de la roue colorée. Certaines<br />

personnes sont plus sensibles à ce phénomène que<br />

d’autres.<br />

Aussi simple à mettre en fonction et à<br />

utiliser qu’un «bête» téléviseur<br />

La mise en service du H100LDA se fait simplement,<br />

l’allu<strong>mag</strong>e est ultra rapide comme celui d’un<br />

téléviseur et on se retrouve en pays connu.<br />

L’interface est celle d’un poste de télévision, on<br />

déclare sa langue, le pays et on peut lancer la<br />

réception des chaînes de la TNT. C’est fluide,<br />

la navigation s’avère simple et sans pièges. La<br />

télécommande élégante arbore des lignes effilées<br />

et participe pleinement à cette convivialité. Des<br />

touches spécifiques pour Netflix et YouTube offrent<br />

un accès direct à ces services vidéo. Le bruit de<br />

fonctionnement reste contenu, un petit bruit de<br />

ventilateur se fait entendre, mais son niveau sonore<br />

reste dans une moyenne très raisonnable. On peut<br />

accéder à la Smart TV donc à Netflix, Youtube et<br />

d’autres applications. Tout est personnalisable,<br />

ce qui offre la possibilité de mettre en avant ses<br />

propres sites préférés. Les réglages i<strong>mag</strong>e et<br />

son sont aisément accessibles, on peut ajuster<br />

l’ensemble des paramètres comme le gamma, la<br />

température des couleurs... et pour aller plus loin,<br />

entamer une calibration professionnelle.<br />

Un rendu sonore très surprenant<br />

Ce Hisense H100LDA est doté d’une véritable barre<br />

de son située à l’avant. Elle embarque quatre haut-<br />

parleurs accompagnés par un subwoofer sans-fil.<br />

La puissance annoncée est de 110 W, ce système<br />

2.1 est signé JBL. En mode <strong>Cinéma</strong>, l’audio est<br />

dynamique, puissant et ouvert. Nous avons fait<br />

un test avec le film «Roger Waters The Wall», les<br />

attaques de batterie et de guitare nous ont fait<br />

bondir de notre fauteuil. Il faut avouer que nous<br />

ne nous y attendions pas ! C’est propre et précis<br />

et avec un tel son, on reste accrochés à l’i<strong>mag</strong>e.<br />

D’autant plus qu’à partir de ce Blu-ray, le Laser TV<br />

Hisense fait un très bon travail d’upscalling. Les<br />

noirs sont intenses, les mouvements fluides et nous<br />

n’avons pas noté d’artefacts ou de pixellisation. Les<br />

visages sont très naturels, les rouges sont un peu<br />

trop intenses, mais cela peut se corriger. C’est une<br />

belle claque !<br />

Cette Laser TV comporte une connectique étendue<br />

puisqu’elle n’arbore pas moins de 4 HDMI,<br />

deux USB ou encore une sortie optique. Elle est<br />

également dotée du Wi-Fi et du Bluetooth. Un<br />

système de sécurité vient arrêter le laser dès que<br />

l’on s’en approche, afin de protéger la rétine.<br />

Compatibilité HDR et i<strong>mag</strong>e dynamique<br />

Nous avons poursuivi ce test en visionnant le<br />

fameux «Mad Max Fury Road» ; le HDR est<br />

automatiquement reconnu. On peut choisir<br />

entre HDR jour, nuit, dynamique ou jeux. Le plus<br />

intéressant demeure le HDR jour, le HDR dynamique<br />

baissant trop la luminosité. Dès les premières<br />

minutes de Mad Max, on peut juger de la capacité<br />

de ce modèle à diffuser une i<strong>mag</strong>e lumineuse,<br />

même en plein jour, contrastée même si nous<br />

aurions aimé un peu plus de peps à ce niveau et<br />

des couleurs plutôt justes. L’effet du HDR avec des<br />

reflets sur les voitures ou des lumières crues est bien<br />

perçu et si on ajoute un son plein de punch on a du<br />

mal à décrocher du film ! C’est une preuve… Nous<br />

avons également eu cette sensation en visionnant le<br />

film «Seul sur Mars» en UHD, où la leçon de survie<br />

de Matt Damon sur ce grand écran procure de<br />

belles émotions visuelles et sonores : on se laisse<br />

vite emporter sur les sables martiens. Cette Laser TV<br />

est un système performant qui tient ses promesses.<br />


16 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

JVC<br />

DLA-X7900<br />

4000 €<br />

Année après année, JVC peaufine sa gamme de vidéoprojecteurs, un brin de contraste en plus, un<br />

zeste de luminosité supplémentaire etc... Cela dure depuis 20 ans ! La gamme DLA est toujours<br />

au sommet de son art et fournit une i<strong>mag</strong>e très contrastée. Ce modèle <strong>2018</strong> bénéficie de la<br />

compatibilité 4K et voit surtout son prix fondre de 2000 euros ! Une très bonne affaire !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

Ce vidéoprojecteur JVC est sorti en début d’année<br />

<strong>2018</strong>, il se situait alors en milieu de gamme,<br />

encadré d’un côté par le DLA-X5900 et de l’autre<br />

par le DLA-X9900. La marque est réglée comme un<br />

métronome : comme à son habitude, chaque année,<br />

elle améliore ses précédents modèles. Parfois, les<br />

différences sont infimes, avec l’ajout de contraste<br />

ou de luminosité, ou plus conséquentes avec<br />

l’intégration de nouvelles compatibilités comme la<br />

4K et le HDR.<br />

Ce JVC DLA-X7900 a été lancé au prix de 6000<br />

euros et il se retrouve en cette fin d’année à 4000<br />

euros ! Une baisse drastique de 2000 euros qui fera<br />

le bonheur des nouveaux fans de la marque.<br />

Faut-il craquer ?<br />

JVC lance sa nouvelle gamme réellement 4K<br />

dans les mois à venir, trois projecteurs avec des<br />

matrices en 4K natives. Ils seront lancés aux prix<br />

respectifs de 6000 euros pour le DLA-N7B, de<br />

8000 euros pour le DLA-N9B et de 18 000 euros<br />

pour le DLA-NX9B capable de fournir un upscaling<br />

optique 8K. En attendant leur sortie proche, JVC<br />

fait le ménage dans son catalogue. Le constructeur<br />

conserve le modèle laser DLA-Z1 et le X7900 que<br />

nous testons ici. Ce chamboulement en fait donc<br />

un vidéoprojecteur d’entrée de gamme avec des<br />

performances et un équipement plutôt premium.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

17<br />

Alors faut-il craquer ? Selon nous, la réponse est<br />

oui. À chaque test d’un modèle JVC, le prix restait<br />

à notre sens un élément dissuasif, alors pouvoir<br />

en acquérir un pour moins de 4000 euros, c’est<br />

plutôt une très bonne nouvelle. Il n’est certes pas<br />

4K de façon native, mais la technologie e-shift<br />

4K est réellement efficace et les matrices D-ILA<br />

font la différence. Ensuite, à moins de passer son<br />

temps à compter les pixels à l’écran, on est bien en<br />

peine de savoir si c’est de la vraie 4K ou de la 4K<br />

extrapolée. De plus, les sources en vraie 4K restent<br />

peu nombreuses. Enfin, la qualité de fabrication<br />

est au rendez-vous, avec par exemple un chemin<br />

optique entièrement en verre et non en plastique,<br />

comme en utilisent la plupart des concurrents 4K.<br />

Cette attention permet de fournir une i<strong>mag</strong>e plus<br />

stable et plus piquée. Et puis les matrices D-ILA<br />

(Digital Direct Drive I<strong>mag</strong>e Light Amplifier) chères<br />

à JVC depuis 20 ans fournissent encore et toujours<br />

l’un des plus beaux contrastes du marché. Cette<br />

technologie à matrices LCD réflectives fait merveille<br />

dans la création de noir profond et apportent de la<br />

luminosité très bien exploitée en HDR.<br />

Facilité d’installation<br />

Comme ses prédécesseurs, ce JVC adopte une<br />

esthétique qui semble immuable d’année en année,<br />

c’est un imposant vidéoprojecteur qui nécessite<br />

un bel emplacement en fond de salle pour donner<br />

le meilleur de lui-même. Sa mise en place est<br />

grandement facilitée par la motorisation de sa mise<br />

au point et du zoom. Un volet métallique protège<br />

l’objectif. Par le lens-shift motorisé de grande<br />

amplitude, il est possible de déplacer l’i<strong>mag</strong>e<br />

de 80 % en vertical et de 34 % en horizontal. Le<br />

recul nécessaire pour diffuser une grande i<strong>mag</strong>e<br />

de 3 mètres de base est d’environ 4 mètres.<br />

On conseille de ne pas aller trop au-delà si l’on<br />

souhaite conserver l’impact du HDR. Le bruit de<br />

fonctionnement est réduit en mode éco avec<br />

environ 21 dB en mode lampe bas, c’est moins<br />

probant en mode lampe haut avec plus de 30 dB.<br />

Cela reste acceptable et dans la moyenne pour ce<br />

type de projecteur.<br />

Une i<strong>mag</strong>e HDR très performante<br />

L’interface utilisateur est des plus classiques,<br />

proposant des réglages avancés qui offrent tout<br />

ce qu’il faut pour une calibration professionnelle.<br />

Les modes en sortie de carton comme «Naturel»<br />

sont déjà très bien équilibrés, on découvre à<br />

l’allu<strong>mag</strong>e des couleurs très séduisantes sans dérive<br />

chromatique excessive, le contraste est évidemment<br />

le point fort. Dans la sensation, on est proche de<br />

celui d’un écran OLED tellement c’est profond et<br />

le piqué très cinéma emporte l’œil vers des rivages<br />

insoupçonnés.<br />

La luminosité est aussi très élevée avec une<br />

dynamique importante, les zones sombres y<br />

gagnent en lisibilité et détails. L’e-shift 4K fait son<br />

job avec célérité et sans donner du bruit vidéo<br />

trop numérique, on ressent bien ce surplus de<br />

pixels sur du Full HD et la profondeur de l’i<strong>mag</strong>e<br />

est renforcée. Le HDR est aussi bien rendu avec<br />

des couleurs vives, des reflets étincelants et il est<br />

automatiquement détecté. C’est vraiment très<br />

beau ! On peut détecter un léger manque dans<br />

les ombres par rapport à d’autres concurrents<br />

beaucoup plus chers. Cela reste très agréable, les<br />

pupilles s’en souviennent longtemps. Au final, ce<br />

JVC est une très bonne affaire !<br />

Spécifications<br />

•Vidéoprojecteur Full HD avec extrapolation UHD<br />

•Technologie : 3 matrices D-ILA Full HD de 0,7 pouces,<br />

technologie e-shift 5 4K<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels en 2D, 1920 x 1080<br />

pixels en 3D<br />

•Compatibilité HDR : oui (HDR10, HLG)<br />

•Zoom : x 2 (motorisé)<br />

•Mise au point : motorisé<br />

•Luminosité : 1900 lumens ANSI<br />

•Contraste : 130 00 :1<br />

•Lampe : 265 W<br />

•Durée de vie de la lampe : 4500 heures (mode éco)<br />

•Bruit de fonctionnement : 21 dB (mode éco)<br />

•Taille de l’écran : 152,4 – 508 cm (en diagonale)<br />

•Optique : f – 21.4 – 42.8 mm/F3.2-4<br />

•Lens shift : + /- 80 % vertical, +/- 34 % horizontal<br />

•Connectique : 2 HDMI 2.2, 1 Trigger, 1 RS-232C, 1 LAN,<br />

1 émetteur 3D<br />

•Dimensions (L x P x H) : 455 x 179 x 472 mm<br />

•Consommation : 380 W (1,5 W en veille)<br />

•Poids : 15,6 kg<br />

•<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


18 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

LG<br />

OLED55C8<br />

Le fondateur de la famille TV OLED continue à décliner ses gammes. La série C8 comprend trois<br />

modèles, dont celui de 55 pouces de diagonale que nous testons ici. Un téléviseur bien équipé<br />

et armé pour faire face à une concurrence de plus en plus nombreuse. La rançon du succès !<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

2300 €<br />

Les téléviseurs OLED gagnent du terrain, ils sont de<br />

plus en plus présents sur le segment des grandes<br />

tailles. LG a initié ce mouvement en 2013 et fournit<br />

les dalles OLED qui équipent ses principaux<br />

concurrents. Sa filiale LD Display est le principal,<br />

voire l’unique pourvoyeur de cette technologie de<br />

diffusion d’i<strong>mag</strong>e. Le constructeur a su se renouveler<br />

et apporter des innovations au niveau des<br />

performances ou du design. En cette année <strong>2018</strong>,<br />

ce sont cinq gammes qui se disputent les faveurs<br />

des consommateurs : B8, C8, E8, G8 et W8. La série<br />

C8 comporte trois tailles d’écrans : ce 55 pouces<br />

(2300 euros), un 65 pouces à 3800 euros et enfin un<br />

77 pouces (196 cm) à 10 000 euros. Du plus petit au<br />

plus grand, chacun de ces téléviseurs est équipé du<br />

nouveau processeur Alpha 9, épaulé par un soupçon<br />

d’intelligence artificielle ThinQ. Selon LG, cette<br />

association offre une puissance accrue de 35 % par<br />

rapport aux générations précédentes. Le traitement<br />

vidéo est ainsi amélioré au niveau de la réduction de<br />

bruit, de la profondeur et de la colorimétrie.<br />

Du HDR à foison<br />

Ce milieu de gamme intègre une dalle OLED 10<br />

bits de dernière génération dont les performances<br />

intrinsèques restent quasi identiques à celle de<br />

l’an dernier. La résolution est Ultra HD 4K (3840<br />

x 2160 pixels), la luminosité avoisine les 800 nits<br />

avec un espace colorimétrique couvrant 99 % du<br />

DCI-P3. On ne parle pas du contraste qui est infini,<br />

c’est le propre de l’OLED. Sur ce 55 pouces, LG<br />

a également mis en place un système d’insertion<br />

d’i<strong>mag</strong>es noires afin d’optimiser la netteté des<br />

mouvements.<br />

Ce téléviseur est compatible avec le HDR, qu’il soit<br />

HDR10, HLG ou Dolby Vision et ajoute en plus le<br />

Technicolor développé par la société française du<br />

même nom (utilisé pour l’instant uniquement au<br />

cinéma). Comme ses prédécesseurs de 2017, côté<br />

son, ce téléviseur est aussi compatible Dolby Atmos.<br />

Il est possible d’alimenter un ampli audio idoine en<br />

se servant de la prise HDMI eARC.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

19<br />

Le look de ce téléviseur C8 n’est pas révolutionnaire,<br />

contrairement à celui de la série Signature (W8).<br />

On est ici en présence d’un pied ou support de<br />

table assez imposant qui n’est pas des plus discrets.<br />

Dom<strong>mag</strong>e car pour le reste, l’esthétique est épurée,<br />

avec une dalle occupant tout l’espace avant et<br />

un design très fin. La partie supérieure mesure à<br />

peine quelques millimètres d’épaisseur (attention<br />

au déballage, c’est tellement fin !). Vers le bas en<br />

revanche, l’épaisseur est de 4,7 cm pour cause<br />

d’intégration de la connectique et de l’électronique.<br />

Les connecteurs sont répartis dans deux espaces<br />

et ils comportent quatre entrées HDMI, trois USB<br />

dont une 3.0, un port Ethernet, une sortie audio<br />

numérique optique, une prise casque, un port<br />

PCMCIA (C+), des prises antennes TNT et satellite.<br />

Le Wi-Fi et le Bluetooth complètent cette panoplie<br />

dédiée à la connexion.<br />

Interface ludique<br />

Depuis 2014, LG fait confiance à son interface<br />

WebOS, c’est toujours aussi ludique et facile à<br />

utiliser avec un système de tuiles colorées comme<br />

des onglets. On apprécie cette navigation et la<br />

fluidité des commandes. La commande vocale a<br />

été améliorée grâce à ThinQ, on peut demander<br />

des contenus ou régler le téléviseur. La recherche<br />

s’effectue sur plusieurs applications ou sites comme<br />

Netflix, YouTube etc. C’est efficace et on devrait<br />

voir apparaître très prochainement la compatibilité<br />

avec Google Assistant. Les fonctions Smart TV sont<br />

complètes et l’affichage des pages est d’une grande<br />

rapidité.<br />

Ce téléviseur est livré avec une télécommande<br />

Magic Remote, elle s’avère d’une redoutable<br />

efficacité avec son gyroscope intégré. L’ergonomie<br />

est très bonne et les temps de réaction aussi. Les<br />

touches Netflix et Amazon Prime donnent un accès<br />

direct à ces services. On regrette juste l’absence de<br />

rétro-éclairage.<br />

Noir c’est noir !<br />

Sur le terrain, la section audio n’est pas ridicule, au<br />

contraire, grâce à deux enceintes et deux caissons<br />

de basses capables de produire une puissance<br />

sonore de 60 watts. Les écoutes sont surprenantes<br />

par la dynamique et la précision des fréquences<br />

; tout est audible et l’espace sonore recrée est<br />

crédible.<br />

Comme sur tous les téléviseurs OLED, ce qui frappe<br />

dès l’allu<strong>mag</strong>e, hyper rapide ici, c’est le contraste<br />

infini et l’angle de vision très large. On peut se<br />

placer sur le côté sans perdre en netteté ou en<br />

intensité des couleurs. Et ces noirs sont toujours<br />

aussi impressionnants par leur profondeur abyssale.<br />

Cela permet de donner un piqué très cinéma au<br />

téléviseur, d’apporter du relief aux plans et de sortir<br />

de l’ombre des détails enfouis sur un écran LCD<br />

classique ou à LED. L’i<strong>mag</strong>e est fouillée et avec le<br />

procédé anti saccades, les mouvements sont fluides.<br />

En HDR on retrouve ces qualités avec une luminosité<br />

qui semble avoir été améliorée sur les pics lumineux<br />

et les aplats de couleurs passent mieux avec<br />

une réduction du bruit vidéo plus performante.<br />

L’ensemble est plus équilibré, les zones sombres<br />

sont mieux restituées et les lumières ne sont pas<br />

cramées. Vous l’aurez compris, ce «petit» téléviseur<br />

OLED a tout d’un grand et mérite largement le coup<br />

d’œil !<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Téléviseur OLED Ultra HD 4K HDR<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 139 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 800 nits<br />

•Contraste : infini<br />

•HDR : HDR 10, HDR 10+, HDR HLG, Dolby Vision,<br />

Technicolor<br />

•Tuner : tuner TNT, câble, Satellite<br />

•Interface : Web OS & ThinQ<br />

•Processeur : Quad Core<br />

•Audio : 2 x 40 W/2 x 20 W<br />

•Connectique : 4 HDMI, 3 USB, 1 casque 3,5 mm, 1 audio<br />

numérique optique, 2 CI +, 1 Ethernet, Wifi, Bluetooth<br />

•Divers : 1 télécommande, DLNA, Smart TV, Netflix,<br />

Deezer<br />

•Dimensions (L x H x P) : 1228 x 230 x 757 mm (avec pied)<br />

•Consommation : 113 W (0,3 W en veille)<br />

•Poids : 19,1 kg (avec pied)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


18 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

LOEWE<br />

3000 €<br />

Bild 3.55<br />

L’OLED a su redonner des couleurs à la marque Loewe ! Ce retour en force se concrétise<br />

par des gammes de téléviseurs plus accessibles comme la série Bild 3. Elle comporte<br />

ce modèle de 55 pouces bien calibré, bien équipé et qui reste attaché à l’ADN de la<br />

marque allemande. Installation à domicile, choix de supports et qualité d’i<strong>mag</strong>e sont<br />

en outre au programme… par jean-Pierre Labro<br />

Après un petit passage à vide, la firme allemande<br />

Loewe a réalisé un retour en force dans le domaine<br />

des téléviseurs grâce à l’OLED. Le constructeur a<br />

vite compris l’intérêt d’investir dans cette nouvelle<br />

technologie d’i<strong>mag</strong>e qui colle parfaitement à sa<br />

griffe de constructeur Premium. Loewe a lancé<br />

de nombreux modèles OLED et si les références<br />

s’accumulent, c’est que le succès est de mise. La<br />

série Bild 3 est la plus accessible financièrement ;<br />

ce téléviseur de 55 pouces est proposé à moins<br />

de 3 000 euros ce qui est une gageure pour<br />

l’entreprise. Fidèle à la tradition de la marque, ce<br />

poste de télévision est livré et installé chez vous :<br />

un installateur professionnel viendra fixer le pied<br />

ou un autre support choisi lors de l’achat et régler<br />

les principales commandes et chaînes souhaitées.<br />

Cette intervention est comprise dans le prix<br />

d’achat.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

19<br />

Une esthétique minimaliste et élégante<br />

Ce Loewe Bild 3.55 est livré avec un support dit «<br />

pied de table », mais il est possible de jeter son<br />

dévolu sur une autre fixation comme un pied de<br />

sol rotatif. L’écran est une dalle OLED de chez<br />

LG Display. Quant à la partie traitement vidéo et<br />

multimédia, elle a été développée avec Sigma<br />

Design.<br />

Ce téléviseur de 139 cm de diagonale n’est<br />

évidemment pas aussi bien équipé que les<br />

modèles Loewe des gammes supérieures. Ainsi<br />

ne contient-il pas de disque dur intégré DR+ pour<br />

l’enregistrement des émissions de TV. On peut<br />

pallier cette absence en passant par une clé USB et<br />

le double tuner offre la possibilité de visionner une<br />

chaîne pendant qu’on en enregistre une autre.<br />

Le design de l’appareil est sobre et élégant. Il<br />

arbore un cadre fin en métal et une barre de son<br />

à l’avant, discrète mais sachant se faire entendre.<br />

Celle-ci est recouverte d’un tissu gris clair ou gris<br />

anthracite. Le logo de la marque quasi invisible est<br />

disposé à droite de l’écran et le rond central en<br />

bas, servant de capteur et informant sur la mise en<br />

marche, est d’une grande discrétion.<br />

Enfin, la connectique arrière du Loewe Bild 3.55<br />

est fort complète avec par exemple quatre HDMI ;<br />

l’emplacement des connecteurs n’est pas des plus<br />

pratiques mais après tout on ne débranche et<br />

rebranche pas toutes les 5 min. les câbles de sa TV.<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Téléviseur OLED Ultra HD 4K HDR<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 139 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 750 cd/m2<br />

•Contraste : 3200 :1<br />

•HDR : HDR 10, HDR HLG, Dolby Vision<br />

•Tuner : double tuner TNT, câble, Satellite<br />

•Interface : Loewe OS<br />

•Processeur : Quad Core<br />

•Audio : 2 x 20 W/2 x 40 W<br />

•Connectique : 4 HDMI, 3 USB (1 USB 3.0), 1 audio analogique<br />

en sortie, 1 casque 3,5 mm, 1 audio numérique<br />

cinch, 2 CI +, 1 Ethernet, Wifi, Bluetooth<br />

•Divers : 1 télécommande, DLNA, Smart TV, Netflix,<br />

Deezer<br />

•Dimensions (L x H x P) : 123 x 79,2 x 27 cm (avec pied)<br />

•Consommation : 148 W (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 22,6 kg (avec pied)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


20 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

Une i<strong>mag</strong>e profonde et détaillée<br />

Le Dolby Vision est présent<br />

Le Loewe Bild 3.55 est compatible Ultra HD 4K et<br />

HDR dans ses multiples déclinaisons, y compris<br />

le Dolby Vision. Son interface est fluide et semble<br />

avoir gagné en ergonomie. Sur les anciens modèles,<br />

il fallait souvent recourir au manuel papier pour<br />

comprendre dans quels menus se trouvaient tels<br />

ou tels réglages. On a été moins perdu cette fois,<br />

grâce à des affichages de menus en surimpression<br />

et des raccourcis sur la télécommande réellement<br />

compréhensibles.<br />

Au niveau de la TV connectée, autant le dire tout de<br />

suite, Loewe n’est pas le plus emballant. On est loin<br />

de ce que l’on trouve sur les TV Android ou la Smart<br />

TV de Samsung. Il faut se contenter de quelques<br />

applications comme France 24, YouTube ou Arte+7,<br />

sans omettre Deezer et une version Internet de<br />

Netflix mais pas l’application. On ajoutera que<br />

le téléviseur est compatible ChromeCast, ce qui<br />

permet d’envoyer du contenu sur cet écran depuis<br />

un smartphone. Les webradios sont également bien<br />

représentées et le Bluetooth permet des écoutes au<br />

casque. Notons que la télécommande imposante<br />

n’est pas rétro-éclairée.<br />

Une fois le téléviseur bien installé, l’angle de vision<br />

est large, on est à 120 degrés, on peut déguster<br />

la qualité d’i<strong>mag</strong>e fournie par cet appareil. Il sait<br />

gérer parfaitement les ombres, on prendra soin de<br />

faire un peu la pénombre dans la pièce car la dalle<br />

n’évite pas tous les reflets lumineux parasites. En<br />

revanche, la profondeur du noir est toujours aussi<br />

impressionnante. On apprécie la bonne gestion des<br />

lumières avec des pics bien maîtrisés et sans excès.<br />

Le ciel est bleu tout en conservant du modelé sur<br />

les nuages. Les scènes plus obscures gardent du<br />

détail et de l’intensité. Les couleurs sont naturelles<br />

; on note un beau travail sur les visages. Le HDR<br />

est précis avec là aussi un contraste satisfaisant et<br />

une lumière maximale offrant de bons jaillissements<br />

au niveau des reflets ou rayons de soleil. Le piqué<br />

est excellent, aussi bien en UHD 4K HDR qu’avec<br />

d’autres signaux plus standard. Les arrière-plans<br />

sont précis et détaillés et l’i<strong>mag</strong>e a du relief.<br />

Il est à noter que malheureusement, ce téléviseur<br />

Loewe ne gère pas la 3D, malgré la présence d’un<br />

onglet 3D grisé dans les menus.<br />

Les mouvements sont fluides, le procédé antisaccades<br />

est performant, en UHD notamment.<br />

Un petit mot sur le son : la barre audio intégrée<br />

est très agréable à écouter, elle délivre un rendu<br />

bien ciblé avec du grave et un médium ciselé, la<br />

dynamique est bonne et on apprécie les effets<br />

sonores de ce téléviseur. Ce Loewe Bild 3.55 assure<br />

un très haut niveau de prestations et ne s’envole pas<br />

au niveau prix, c’est une bonne nouvelle !<br />


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remarquable et des couleurs incroyablement réalistes.<br />

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La déferlante des vidéoprojecteurs Ultra HD 4K de technologie DLP continue ! La concurrence<br />

est rude, mais Optoma pourrait bien monter sur la première marche du podium du meilleur<br />

rapport qualité/prix actuel. La firme propose un modèle performant et peu onéreux. Malgré<br />

quelques faiblesses intrinsèques, ce vidéoprojecteur compte de nombreux atouts outre son<br />

prix. Une grande i<strong>mag</strong>e 4K dans son salon, ce n’est plus un rêve ! par jean-Pierre Labro<br />

Encore un de plus ! Depuis quelques mois, les<br />

vidéoprojecteurs DLP fournissant une i<strong>mag</strong>e UHD<br />

4K inondent le marché. L’attente fut longue, mais le<br />

fournisseur de puces Texas Intruments a désormais<br />

mis les bouchées doubles en proposant un système<br />

offrant la résolution 4K à un prix compétitif. Il n’en<br />

fallait pas plus pour que de nombreux constructeurs<br />

se lancent dans la compétition avec plus ou moins<br />

de bonheur. Car si la base technologique est<br />

identique, elle ne fait pas tout et chacun assemble<br />

ensuite son vidéoprojecteur selon ses compétences<br />

et son approche financière. Globalement, on se<br />

retrouve avec des produits flirtant avec la barre<br />

des 1 000 euros. Ce qui est déjà une sacrée<br />

performance tarifaire ! Malheureusement, en<br />

termes de qualité d’i<strong>mag</strong>e, tous ne se valent<br />

pas, certains arrivent péniblement à diffuser de<br />

l’Ultra HD 4K et ne parlons pas du HDR, très<br />

délicat à retranscrire en vidéoprojection. Il existe<br />

de nombreuses différences également au niveau<br />

de la luminosité, du contraste, de l’amplitude<br />

du zoom ou du bruit de fonctionnement. Tous<br />

ces éléments ne sont pas toujours au top chez la<br />

concurrence, un manque d’expérience, de temps<br />

ou des raisons économiques étant autant de freins<br />

à la commercialisation du modèle ultime. Sans aller<br />

jusque-là, cet Optoma UHD300X tire brillamment<br />

son épingle du jeu. Après avoir passé plusieurs jours<br />

avec lui, on vous explique pourquoi.<br />

Un zoom important<br />

D’un point de vue esthétique, ce vidéoprojecteur<br />

n’affole pas les canons du genre, il faut reconnaître


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

25<br />

qu’à ce niveau de prix, tous les modèles ont<br />

tendance à se ressembler. Néanmoins, cet Optoma<br />

UHD300X fait plus cossu que son prix, il est assez<br />

imposant et pèse un bon poids : plus de 5 kg<br />

sur la balance. Ce grand boîtier rectangulaire de<br />

couleur blanche est plutôt bien fini, avec une touche<br />

d’élégance que n’ont pas toujours ses congénères<br />

DLP. Il est livré avec un cache objectif, un détail<br />

certes, mais certains concurrents comme Viewsonic<br />

rognent tellement sur le prix que cet accessoire<br />

n’est pas présent. Avec son bébé, Optoma offre<br />

également une télécommande rétroéclairée dès<br />

que l’on presse une touche, c’est toujours très<br />

pratique dans l’obscurité. Celle-ci permet de piloter<br />

facilement le vidéoprojecteur, en donnant accès à<br />

des raccourcis qui évitent de passer par des menus<br />

et sous-menus.<br />

En ce qui concerne la mise en place, l’UHD300X<br />

bénéficie d’un zoom manuel de type 1.3 avec une<br />

large amplitude, ce qui lui confère un bon confort<br />

d’installation. La mise au point est également<br />

manuelle, on apprécie le lens-shift, uniquement<br />

vertical, qui offre un déplacement de l’objectif de<br />

10 %. C’est un plus, car à ce prix personne d’autre<br />

ne propose un tel procédé (qui n’a pourtant rien de<br />

nouveau ni de très compliqué). On peut également<br />

ajuster la hauteur de projection en jouant sur les<br />

trois pieds munis de vis. La correction de trapèze est<br />

également présente.<br />

Une grande i<strong>mag</strong>e sans trop de recul<br />

Avec un recul de 4 m entre lui et la surface de<br />

projection, l’Optoma autorise une i<strong>mag</strong>e allant de<br />

2,5 m à 3,3 m de large, avec une diagonale oscillant<br />

entre 2,8 m et 3,7 m, ainsi qu’une hauteur comprise<br />

entre 1,4 m et 1,8 m. Cette grande i<strong>mag</strong>e favorise<br />

l’immersion totale dans un film, d’autant que, bonne<br />

surprise, le bruit de fonctionnement est assez réduit.<br />

Le constructeur annonce un niveau sonore de 25<br />

dB, cela reste plutôt discret ; on note cependant<br />

quelques emballements sonores dès que l’on passe<br />

du mode éco au mode «Dynamique» en HDR. Mais<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Vidéoprojecteur Ultra HD<br />

•Technologie : puce DLP Full HD de 0,47 pouces<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels (par décalage des pixels)<br />

•Compatibilité HDR : oui (HDR10, HLG)<br />

•Zoom : x1.3 (manuel)<br />

•Mise au point : manuelle<br />

•Luminosité : 2200 lumens ANSI<br />

•Contraste : 250 00:1<br />

•Lampe : 240 W<br />

•Durée de vie de la lampe : 15 000 heures (mode<br />

dynamique)<br />

•Bruit de fonctionnement : 25 dB (mode éco)<br />

•Taille de l’écran : 0,87 à 7,68 m<br />

•Rapport de projection : 1.21:1 à 1.59:1<br />

•Optique : 12.81 à 16.74 mm<br />

•Lens shift : + 10 %<br />

•Fréquence : 31 à 135 KHz (horizontale), 24 à 120 Hz<br />

(verticale)<br />

•Connectique : HDMI 2.0, HDMI 1.4a, VGA, entrée audio<br />

mini jack 3 ,5 mm, trigger, sortie audio 3,5 mm, audionumérique<br />

optique, USB pour alimentation périphérique,<br />

RS 232, USB A pour maintenance<br />

•Dimensions (LxPxH) : 392 x 281 x 118 mm<br />

•Consommation : 305 W (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 5,2 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


26 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

cela reste très convenable, il suffit d’éloigner un peu<br />

le vidéoprojecteur de ses oreilles en le plaçant en<br />

fond de salle et en hauteur. Il dégage pas mal de<br />

chaleur sur son côté gauche, il faudra donc éviter de<br />

le coincer contre une paroi et le laisser respirer. La<br />

connectique est entièrement dissimulée à l’arrière,<br />

c’est plus ou moins pratique selon votre installation.<br />

On dénombre tout ce qu’il faut pour alimenter ce<br />

diffuseur d’i<strong>mag</strong>es en vidéo. Cependant, on peut<br />

regretter la présence d’une seule entrée HDMI<br />

compatible 4K, la seconde ne prend en charge que<br />

le Full HD. Sinon, on note la présence d’une entrée<br />

VGA pour PC, d’une entrée audio mini-jack 3,5 mm<br />

et d’une prise Trigger 12 V. Au niveau des sorties,<br />

une prise optique et une mini-jack 3,5 mm sont au<br />

menu. Une USB servant à alimenter un périphérique<br />

USB comme une clé Chromecast et une RS 232<br />

complètent ce panel. L’Optoma UHD300X ne<br />

supporte pas la 3D, c’est dom<strong>mag</strong>e car le DLP<br />

fournit la plupart du temps de très bons résultats<br />

avec une i<strong>mag</strong>e en relief. Toujours dans l’esprit «on<br />

vous en parle mais c’est anecdotique», deux hautparleurs<br />

diffusent un son de 5 Watts, par curiosité<br />

nous avons essayé… Rien à dire de positif, alors<br />

autant passer à autre chose de plus brillant.<br />

Ue puce DLP Full HD qui fait de la 4K par<br />

décalage de pixels<br />

Un petit tour par les menus : l’interface utilisateur<br />

est très classique avec sa pléthore de menus<br />

et sous-menus pour le réglage de l’i<strong>mag</strong>e et<br />

une certaine complexité à s’y retrouver. Fort<br />

heureusement, via la télécommande, on accède<br />

aisément aux fonctions essentielles. Le mode<br />

«<strong>Cinéma</strong>» reste le plus équilibré et le HDR est<br />

automatiquement détecté. On peut mémoriser<br />

trois réglages utilisateur et effectuer une calibration<br />

ISF pour de meilleurs résultats. Ce menu comporte<br />

des entrées 3D mais elles sont malheureusement<br />

inactives. Ce vidéoprojecteur assure une i<strong>mag</strong>e 4K<br />

en partant d’une puce Full HD (1080p), il obtient<br />

cette résolution supérieure grâce au décalage de<br />

pixels. Quatre i<strong>mag</strong>es sont affichées très rapidement<br />

à l’écran avec un léger décalage et cela forme<br />

au final une résolution de 3840 x 2160 pixels. Le<br />

procédé fonctionne bien ; pour preuve le logo<br />

officiel 4K est implanté sur ce modèle et il est<br />

approuvé par la Consumer Technology Association<br />

(CTA).<br />

Une grande i<strong>mag</strong>e bien détaillée<br />

Nous avons testé cet Optoma UHD300X avec<br />

plusieurs films dont «Mad Max Fury Road» et des<br />

extraits de disques de démos fournis par différentes<br />

marques de lecteurs ou de TV 4K. Pour commencer,<br />

ce vidéoprojecteur se révèle facile à installer et à<br />

vivre, le grand zoom permet une belle taille d’i<strong>mag</strong>e<br />

sans trop de recul et on est tout de suite dans le<br />

grand bain des sensations. Comme avec les autres<br />

vidéoprojecteurs de même technologie et avec<br />

décalage de pixels, un cadre gris est visible autour<br />

de l’i<strong>mag</strong>e, mais c’est ici beaucoup moins présent<br />

que chez certains concurrents. La technologie DLP<br />

provoque également un effet arc-en-ciel, nous y<br />

sommes sensibles, et sur ce modèle ce phénomène<br />

est pratiquement invisible. Le HDR a été détecté<br />

dès les premières secondes, il apporte une meilleure<br />

intensité dans les éléments brillants lors de scènes<br />

sombres et cela sans effet de halo ou de brillance<br />

mal maîtrisée. Les couleurs sont très naturelles, les<br />

rouges sont justes et les teintes jaunes gardent une<br />

bonne tenue. Les noirs ont de la profondeur et ne<br />

sont pas bouchés. L’i<strong>mag</strong>e a un très bon piqué avec<br />

un bon relief dans les arrière-plans et les détails sont<br />

bien retranscrits. La teinte des visages sur d’autres<br />

films que Mad Max est bien rendue, les peaux<br />

sont bien carnées. Les blancs sont intenses sans<br />

être grillés. Les mouvements manquent un peu de<br />

fluidité, cela se remarque sur des passages rapides<br />

ou des travellings de caméra. Si en 4K le résultat<br />

est bon, c’est aussi le cas lorsque l’on regarde des<br />

films en Full HD, l’Optoma UHD300X réalise un<br />

upscaling très performant. Nous avons visionné le<br />

film «The Wall» de Roger Waters, un mélange de<br />

scènes de concerts et de balades normandes sur la<br />

trace d’un ancêtre mort durant la Première Guerre<br />

Mondiale : le résultat est intense et ce surplus de<br />

pixels apporte un afflux d’émotions. Nous avons<br />

également visionné des films d’animation en 4K<br />

comme «Coco», là aussi le résultat visuel s’avère de<br />

très bonne facture, avec des couleurs intenses et<br />

une belle luminosité. Ce modèle Optoma UHD300X<br />

est une bonne affaire et représente une alternative<br />

crédible à un téléviseur grand écran.<br />


28 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

PHILIPS<br />

55OLED803<br />

Ce téléviseur Philips OLED offre un excellent rapport qualité/prix, ce qui<br />

lui a valu un prix EISA. Ce modèle de 55 pouces apporte les bienfaits de la<br />

technologie OLED et va au-delà grâce au savoir-faire des ingénieurs maison.<br />

Le HDR est transcendé par un traitement vidéo propriétaire et l’Ambilight<br />

contribue à renforcer l’impression de profondeur d’i<strong>mag</strong>e. Un bel exemple de<br />

la supériorité de l’OLED ! par Jean-Pierre Labro<br />

Tout naturellement, Philips (TPVision) n’a pas hésité<br />

une seconde pour adopter la technologie OLED<br />

dans ses modèles haut de gamme. La perspective<br />

d’un contraste très élevé, de noirs profonds et d’un<br />

look très fin ont rapidement enflammé les cerveaux<br />

des ingénieurs de la marque, désormais détenue<br />

par une société de Hong Kong. C’est que Philips<br />

a toujours su pousser dans ses retranchements<br />

l’i<strong>mag</strong>e fournie par les écrans plats. Les possesseurs<br />

de téléviseurs LCD Philips ne nous contrediront pas,<br />

leurs traitements vidéo ont toujours su aller plus loin<br />

dans la qualité d’i<strong>mag</strong>e finale. Cette expérience se<br />

retrouve intacte avec l’OLED ; le premier modèle,<br />

le 55POS9002 avait déjà engrangé un prix EISA du<br />

meilleur rapport qualité/prix. Il en est de même<br />

pour son successeur, qui a aussi remporté cette<br />

année le prix Best Product décerné par un jury de<br />

journalistes professionnels européens.<br />

Le Perfect Natural Reality : un traitement<br />

vidéo inédit<br />

Certains poussent juste un peu le contraste ou<br />

la luminosité ; loin de se contenter d’améliorer


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

29<br />

Spécifications<br />

•Téléviseur OLED Ultra HD 4K HDR, Ambilight 3 côtés<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 139 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 1800 nits<br />

•Contraste : infini<br />

•HDR : HDR 10, HDR 10+, HDR HLG<br />

•Tuner : double tuner TNT, câble, Satellite<br />

•Interface : Android TV<br />

•Processeur : Quad Core<br />

•Audio : 50 W en 2.1<br />

•Connectique : 4 HDMI, 2 USB, 1 entrée composante<br />

YUV, 1 casque 3,5 mm, 1 audio numérique optique,1 CI +,<br />

1 Ethernet, Wifi, Bluetooth<br />

•Divers : 2 télécommandes, DLNA, Smart TV, Netflix,<br />

ChromeCast, Google Assistant (mise à jour)<br />

•Dimensions (L x H x P) : 1227 x 230 x 712 mm (avec pied)<br />

•Consommation : 150 W (0,3 W en veille)<br />

•Poids : 21,1 kg (avec pied)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Vidéo<br />

certains aspects sur ce téléviseur, Philips a remis son<br />

ouvrage sur le métier. Le résultat de ces cogitations<br />

intenses a un nom, il se nomme : le Perfect Natural<br />

Reality. Le constructeur n’est pas le premier à nous<br />

faire le coup du « vous allez voir ce que vous allez<br />

voir » mais cette fois, on a été bluffé par la qualité<br />

restituée.<br />

Cependant, extérieurement, ce remplaçant<br />

du 55POS9002 ne se différencie guère de son<br />

prédécesseur, il est toujours aussi fin et minimaliste,<br />

avec un cadre à peine visible autour de la dalle<br />

OLED, toujours aussi peu épaisse dans sa partie<br />

haute. Deux pieds très discrets viennent se fixer<br />

de chaque côté de l’écran, c’est léger et facile à<br />

monter. Comme sur beaucoup de TV actuelles,<br />

l’espace entre ces supports et le bord inférieur du<br />

téléviseur est minime. Conséquence, il devient<br />

difficile de placer une barre de son à cet endroit<br />

sans cacher une partie de l’i<strong>mag</strong>e. C’est un choix qui<br />

nous échappe, quelle est la logique ? Bref, il faudra<br />

donc soit fixer ce 55 pouces contre un mur pour<br />

pouvoir ensuite disposer d’une barre de son, soit se<br />

contenter du son en provenance de la télévision.<br />

Une section audio efficace et un Ambilight à<br />

trois côtés<br />

Fort heureusement, la marque a toujours été<br />

très attentive à la partie audio et sur cet OLED,<br />

on découvre à l’arrière un système 2.1 avec deux<br />

enceintes composées de deux tweeters, deux<br />

médiums et un subwoofer. La puissance restituée<br />

est de 50 watts, les écoutes sont plutôt équilibrées<br />

et dynamiques, le son n’arrive pas à saturation dès<br />

que l’on pousse un peu trop le volume. Le son<br />

est renvoyé vers l’avant par réflexion arrière, c’est<br />

efficace et cela ne perturbe pas les dialogues ou la<br />

localisation des effets sonores.<br />

L’éclairage d’ambiance Ambilight à trois côtés<br />

est intégré à ce modèle, les LED colorées sont<br />

synchrones avec l’i<strong>mag</strong>e et apportent un espace de<br />

uuu


30 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

vision élargi. C’est un plus appréciable !<br />

Ce téléviseur Philips 55OLED803 est Ultra HD 4K<br />

compatible HDR. La prise en charge des signaux<br />

entrants est placée sous la houlette du processeur<br />

P5, il gère le contraste, la définition, les couleurs, le<br />

mouvement et le bruit vidéo. La compatibilité HDR<br />

se limite au HDR, HDR 10+ et HLG. On oubliera le<br />

Dolby Vision qui n’est pas présent ici.<br />

Du HDR virtuel réellement convaincant<br />

Pour le moment, le HDR est accessible sur quelques<br />

films à partir de Netflix ou de certains disques Bluray<br />

UHD. Cela reste un peu marginal, ce qui a donné<br />

l’idée à Philips d’appliquer à toutes les sources<br />

SDR un traitement baptisé Perfect Natural Reality,<br />

afin de les rendre HDR. On connaît ces pseudos<br />

améliorations d’i<strong>mag</strong>e, cela ne convainc pas<br />

toujours, à l’instar de la fausse 3D ou du presque 4K.<br />

Eh bien cette fois, on a été agréablement surpris.<br />

Ce traitement est particulièrement performant, il<br />

redonne de l’éclat, du contraste et de la luminosité.<br />

Les reflets sont étincelants, c’est aussi bon voire<br />

meilleur que du HDR natif. On gagne en réalisme<br />

et en impact. Trop fort ! On redécouvre des détails,<br />

de la matière et du relief enfouis, cette conversion<br />

est une réussite totale. C’est par moment meilleur<br />

que du HDR d’origine, qui a tendance à boucher les<br />

noirs et à réduire un peu la lumière.<br />

Ce téléviseur Philips 55OLED803 est également bien<br />

équipé au niveau de la TV connectée avec Android<br />

TV. On a accès à de nombreux services vidéo, TV<br />

de rattrapage, VOD comme Netflix et le tout avec<br />

facilité et fluidité. La compatibilité ChromeCast est<br />

assurée et Google Assistant ne devrait plus tarder.<br />

Ce 55 pouces est enfin livré avec deux<br />

télécommandes, l’une est réversible avec un<br />

clavier d’un côté et l’autre plus classique pour les<br />

commandes de base. C’est confortable et convivial !<br />

Le Philips 55OLED803 bénéficie donc d’un excellent<br />

rapport qualité/prix, son i<strong>mag</strong>e est de grande<br />

qualité et les traitements vidéo ainsi que l’Ambilight<br />

concourent à en faire un futur must !<br />


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32 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

SAMSUNG<br />

Q65Q9F<br />

Ce téléviseur QLED est un concurrent direct du TV OLED. Cette technologie basée<br />

sur du LCD s’approche des performances des diodes organiques, mais quelques<br />

différences demeurent. Samsung persiste et signe cette année avec la collection<br />

<strong>2018</strong> délivrant un excellent contraste. Toujours aussi premium, ce 65 pouces est<br />

le vaisseau-amiral de la marque ; un concentré du savoir-faire du constructeur.<br />

par Jean-Pierre Labro<br />

4000 €<br />

Samsung résiste aux sirènes de l’OLED : la firme<br />

coréenne ne veut absolument pas, pour l’instant,<br />

devoir s’approvisionner chez son rival LG. L’autre<br />

grand géant coréen de l’électronique grand public<br />

est en effet le principal, voire l’unique, fabricant<br />

de dalles OLED. Pour contrecarrer cette situation<br />

et ne pas rester sur le bord de la route, Samsung<br />

a développé sa propre technologie à base de<br />

LCD. Depuis un peu plus d’un an sont arrivés sur le<br />

marché ses modèles QLED. Il s’agit de pousser dans<br />

leurs derniers retranchements les cristaux liquides<br />

et de booster l’ensemble avec des nanocristaux<br />

quantiques (Quantum Dot) venant améliorer les<br />

couleurs. Ils sont disposés dans le rétro-éclairage<br />

LED avant que la lumière ne traverse les LCD.<br />

Tapis de LED pilotés sur 480 zones<br />

La série de téléviseurs Q9 constitue le sommet de<br />

la gamme de Samsung. Elle comporte également<br />

un 55 pouces (3000 euros) et un 75 pouces (6000<br />

euros). Le Q65Q9F se positionne donc comme un<br />

achat premium, qui se place en concurrence directe<br />

avec des modèles OLED. Pour parvenir à obtenir<br />

des noirs profonds, Samsung a tapissé sa dalle de<br />

LED afin de fournir un noir plus intense, et non un


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

33<br />

Spécifications<br />

•Téléviseur QLED, Ultra HD 4K HDR<br />

•Taille i<strong>mag</strong>e : 165 cm<br />

•Résolution : 3840 x 2160 pixels<br />

•Luminosité : 2000 cd/m2<br />

•Contraste : NC<br />

•HDR : HDR 10, HDR 10+, HDR HLG<br />

•Tuner : double tuner TNT, câble, Satellite<br />

•Interface : Tizen, Smart Things<br />

•Processeur : Quad Core<br />

•Audio : 60 watts<br />

•Connectique : 4 HDMI, 3 USB, 1 audio numérique<br />

optique, 1 CI +, 1 Ethernet, Wifi, Bluetooth<br />

•Divers : 1 télécommande, DLNA, Smart TV<br />

•Dimensions (L x H x P) : 1450 x 899,9 x 353 mm<br />

(avec pied)<br />

•Consommation : 340 W (0,5 W en veille)<br />

•Poids : 30,9 kg (avec pied)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances<br />

gris délavé, et des blancs dynamiques. Ce rétroéclairage<br />

direct est divisé en 480 zones pilotées par<br />

le processeur vidéo, c’est un procédé qui assure une<br />

bonne homogénéité à l’i<strong>mag</strong>e. Cela apporte plus<br />

de contraste et de luminosité et des zones sombres<br />

plus détaillées sans obérer les lumières dans un<br />

autre coin de l’écran.<br />

Si cette association est performante, on reste<br />

cependant sur une dalle LCD VA, n’offrant pas un<br />

angle de vision aussi important qu’une dalle OLED,<br />

là encore il faudra prendre soin de ne pas trop<br />

s’écarter de l’axe de l’écran.<br />

Ce téléviseur Samsung <strong>2018</strong> est équipé du boîtier<br />

One Connect, comme ses prédécesseurs. L’idée<br />

est de proposer une unité centrale déportée<br />

regroupant la connectique. Cette année,<br />

l’alimentation est également présente sur ce boîtier,<br />

le téléviseur n’a donc plus besoin d’être branché<br />

sur le secteur. Un seul et unique câble relie TV et<br />

One Connect, sa longueur est de 5m. On peut ainsi<br />

réaliser une intégration du téléviseur très aisée, le<br />

boîtier peut se dissimuler dans un meuble tout en<br />

répondant aux ordres de la télécommande.<br />

Finition haut de gamme<br />

Ce téléviseur de 65 pouces est livré avec un pied<br />

de table assez large qui ne permet pas l’installation<br />

d’une barre de son sous la dalle LCD - il ne reste pas<br />

assez de hauteur. L’écran est fin, 3,9 cm d’épaisseur,<br />

les bords ne se voient pas et les finitions sont haut<br />

de gamme. La face arrière, notamment, est bien<br />

travaillée.<br />

Le boîtier One Connect, devenu plus imposant cette<br />

année pour cause d’intégration de la partie courant<br />

secteur, regroupe quatre prises HDMI, les prises<br />

antenne, trois USB, une sortie audio optique, un<br />

port Ethernet et un port CI+. Le Bluetooth et le Wi-<br />

Fi sont aussi disponibles, mais on notera l’absence<br />

de prise casque. Cet inconvénient est contournable<br />

via l’application SmartThings (iOS et Android), qui<br />

uuu


34 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

permet de récupérer le son du téléviseur sur un<br />

smartphone.<br />

Interface Tizen et audio de 60 watts<br />

Sans surprise, Samsung utilise son interface<br />

maison Tizen. Il est d’ailleurs conseillé d’utiliser<br />

un smartphone pour configurer le téléviseur.<br />

L’application Smart Things donne pas-à-pas la<br />

marche à suivre pour connecter l’écran à Internet et<br />

fournir l’accès à ses services musicaux. Un bandeau<br />

en bas de l’écran donne accès à de nombreux<br />

services connectés ou applications, allant de Canal<br />

+ à Netflix en passant par Amazon Prime ou Deezer.<br />

La TV connectée « made by Samsung » offre une<br />

palette très riche de fonctions et de contenus. La<br />

commande vocale est l’un des moyens les plus<br />

rapides pour accéder à toutes ces possibilités.<br />

Un microphone étant placé sur la télécommande,<br />

il est possible de faire des recherches ou de<br />

régler certains paramètres du téléviseur. Cette<br />

télécommande est simple, voire basique, elle est<br />

cependant ergonomique et facile à utiliser.<br />

Ce téléviseur de 65 pouces QLED dispose d’un<br />

système audio basé sur quatre enceintes et deux<br />

subwoofers fournissant une puissance totale de<br />

60 W. Le résultat est dynamique, on constate une<br />

bonne restitution de l’ensemble des fréquences, des<br />

écoutes claires et amples.<br />

Une i<strong>mag</strong>e contrastée<br />

En ce qui concerne l’i<strong>mag</strong>e, le contraste est<br />

impressionnant avec des noirs opaques comme sur<br />

de l’OLED. C’est le point fort de cette technologie<br />

QLED. On obtient des zones sombres sans défaut<br />

et c’est lumineux ailleurs, sans avoir à forcer les<br />

réglages. Le mode <strong>Cinéma</strong> est le plus équilibré. Les<br />

couleurs sont aussi bien travaillées et sans excès.<br />

Les visages ont des tons de peau bien réalistes<br />

et le spectre colorimétrique est large. Le HDR<br />

est lumineux, c’est contrasté et cela brille au bon<br />

moment, sans bruit vidéo. L’upscaling UHD 4K est<br />

performant avec des Blu-ray, les contours restent<br />

nets et le piqué est conservé. Ce téléviseur haut de<br />

gamme fournit une i<strong>mag</strong>e très agréable, proche de<br />

l’OLED, avec du contraste, de la luminosité et des<br />

couleurs très réalistes.<br />


La qualité légendaire<br />

Bryston, marque canadienne connue et reconnue dans le monde<br />

professionnel, élabore et développe une large gamme d’amplificateur<br />

de puissance entretenant ainsi la tradition de l’excellence.<br />

UNE GAMME DE PRODUITS<br />

GARANTISSANT<br />

20 ANS D’ÉMOTI<strong>ON</strong> MUSICALE !<br />

BCD3<br />

B135<br />

BDP3<br />

20<br />

GARANTI<br />

ANS<br />

G A R A N TI<br />

314 rue Paul Milliez<br />

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36 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

VPL-VW760ES<br />

15 000 €<br />

Le home cinéma est le royaume de l’excellence ! Témoin ce vidéoprojecteur signé Sony<br />

s’appuyant sur le laser comme source lumineuse. Une i<strong>mag</strong>e Ultra HD 4K, véritablement<br />

4K, qui laisse loin derrière les autres prétendants au titre de meilleur projecteur à la<br />

maison. Un modèle très haut de gamme avec un prix en adéquation, mais qui constitue<br />

tout de même une bonne surprise. par Jean-Pierre Labro<br />

La vidéoprojection est passée depuis des années à<br />

l’Ultra HD 4K, notamment sous la pression de Sony,<br />

très à la pointe dans ce domaine. Le constructeur<br />

japonais fournit régulièrement des modèles 4K<br />

ou Full HD de hautes performances grâce à sa<br />

technologie SXRD (Silicon Crystal Reflective<br />

Display), largement éprouvée depuis sa naissance<br />

en 2003. Les trois matrices sont ici réellement 4K,<br />

on est en 4096 x 2160 pixels et non simplement<br />

en Ultra HD (3840 x 2160 pixels). L’avantage des<br />

panneaux SXRD, comme chez JVC avec ses matrices<br />

D-ILA, est de produire un fort taux de contraste,<br />

une grande luminosité et des couleurs réalistes. Ce<br />

procédé est ici alimenté par une source lumineuse<br />

très particulière ; il s’agit d’un laser au phosphore-Z.<br />

Le Sony VPL-VW760ES est donc un modèle très haut<br />

de gamme, mais dont le prix est en baisse.<br />

Un mastodonte pour salle dédiée à l’optique<br />

motorisée<br />

Jusqu’à présent, il fallait compter plus de 20 000<br />

euros pour s’offrir un projecteur de ce type ; la<br />

barre des 15 000 euros est désormais franchie.<br />

Cela reste une somme très conséquente et ce Sony<br />

cible les amateurs de home cinéma possédant<br />

une salle dédiée à domicile. Il est d’ailleurs d’une<br />

taille imposante et son poids de 20 kg nécessite<br />

de bien prévoir son emplacement, car une fois<br />

installé, il sera difficile de le déplacer. Ce Sony est<br />

bien équipé, il possède un zoom, une mise au point<br />

et un lens-shift motorisé. Cela facilite grandement<br />

son installation, tout est télécommandable et le<br />

déplacement (réglage de «shift») de l’objectif est<br />

particulièrement important : 85 % en vertical et


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

37<br />

31 % en horizontal. Le zoom offre également une<br />

large latitude, on peut obtenir une grande i<strong>mag</strong>e<br />

de plus de 3 m de base avec environ 4 m de recul.<br />

Si vous souhaitez conserver l’impact du HDR, il est<br />

préférable de ne pas dépasser 4 m de base, ce qui<br />

est déjà une grande i<strong>mag</strong>e.<br />

Le Sony VPL-VW760ES est donc équipé d’une diode<br />

laser. La durée de vie donnée par Sony est de 20<br />

000 heures ! Cela représente plusieurs années de<br />

visionnage sans problème ; faites le calcul à raison<br />

de 4 heures par jour en moyenne... Cette diode<br />

laser ne promet pas seulement une durée de vie<br />

importante, elle est également très stable dans le<br />

temps, ce qui évite les dérives chromatiques ou<br />

la perte de luminosité. Elle consomme très peu et<br />

s’avère peu encline à tomber en panne.<br />

Les traitements vidéo Sony, connus et<br />

reconnus<br />

La masse importante du vidéoprojecteur - et son<br />

système de refroidissement - engendre un bruit de<br />

fonctionnement dans la moyenne. On s’attendait<br />

à un peu mieux, ce n’est pas le plus silencieux,<br />

puisqu’on relève des pointes à presque 40 dB lors<br />

de passages lumineux réclamant de la puissance<br />

au laser. En moyenne, il émet 35 dB, ce qui reste<br />

convenable, d’autant que ce modèle trouvera<br />

naturellement sa place en fond de salle ou dans<br />

un local technique. Au passage, Sony a amélioré<br />

la qualité de l’optique, c’est plus précis et moins<br />

sujet à déformation. Sur cette très bonne base, les<br />

traitements vidéo connus et reconnus comme le<br />

Reality Creation ou le MotionFlow apportent plus<br />

de netteté, de fluidité et une meilleure gestion<br />

du contraste avec tous types de signaux entrants.<br />

Ainsi le MotionFlow fonctionne-t-il en 4K, offrant<br />

des i<strong>mag</strong>es sans saccades et stables lors de<br />

mouvements rapides.<br />

Processeur et qualité d’i<strong>mag</strong>e qui assurent<br />

le meilleur<br />

C’est le processeur X1 Extreme qui est aux<br />

commandes, le même qui équipe certains<br />

téléviseurs de la marque. Si on ajoute l’affichage<br />

Triluminos pour des couleurs plus réalistes, ce<br />

vidéoprojecteur Sony VPL-VW760ES renferme ce<br />

qui se fait de mieux chez le constructeur. La mise<br />

en service est simple, les modes préréglés sont<br />

de bonne facture et il est possible de calibrer<br />

automatiquement les couleurs. Le contraste est<br />

élevé, avec un système de contraste dynamique<br />

très performant. La luminosité exploitable pour<br />

diffuser les films est d’environ 1600 lumens, ce<br />

qui est suffisant pour le HDR. Ainsi sur «Mad Max<br />

Fury Road» ou «Seul sur Mars», on ressent bien les<br />

reflets étincelants sur les casques, les réflexions<br />

sur les carrosseries ou les rayons ardents du soleil.<br />

C’est du très bon boulot qui peut se comparer à de<br />

l’OLED - et venant de notre part, c’est un énorme<br />

compliment. L’i<strong>mag</strong>e est homogène, les noirs très<br />

profonds et le piqué est très cinéma. L’upscaling<br />

fonctionne aussi parfaitement en redonnant du<br />

détail, de la précision à des films en Blu-ray. Ce<br />

vidéoprojecteur laser 4K offre ce qui se fait de<br />

mieux ou presque, pour un prix qui reste finalement<br />

raisonnable si l’on considère ses prestations.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Vidéoprojecteur Ultra HD 4K HDR, compatible 3D<br />

•Technologie : 3 matrices SXRD 4K de 0,74 pouces,<br />

diode laser<br />

•Résolution : 4096 x 2160 pixels<br />

•Compatibilité HDR : oui (HDR10, HLG)<br />

•Zoom : x 2,06 (motorisé)<br />

•Mise au point : motorisé<br />

•Luminosité : 2000 lumens ANSI<br />

•Contraste : NC<br />

•Lampe : diode laser Z-Phosphor<br />

•Durée de vie lampe laser : jusqu’à 20 000 heures<br />

•Bruit de fonctionnement : 24 dB (mode éco)<br />

•Taille de l’écran : 152,4 – 762 cm (en diagonale)<br />

•Lens shift : + /- 85 % vertical, +/- 31 % horizontal<br />

(motorisé)<br />

•Connectique : 2 HDMI 2.2, 1 Trigger, 1 RS-232C, 1 LAN,<br />

1 USB, 1 IR<br />

•Dimensions (L x P x H) : 455 x 179 x 472 mm<br />

•Consommation : 430 W (0,4 W en veille)<br />

•Poids : 20 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Design<br />

Performances


CAISS<strong>ON</strong>S DE<br />

GRAVE


40 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

CAISS<strong>ON</strong>S DE<br />

GRAVE<br />

Pour de vraies basses jusqu’à l’infragrave<br />

Malgré toute leur bonne volonté, les enceintes HiFi et <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> classiques savent<br />

difficilement reproduire les fréquences les plus basses. Celles que l’on retrouve en nombre<br />

sur les bandes-son cinéma dans le cadre des vrombissements, explosions, tremblements de<br />

terre et autres crashes d’avions. Ce sont les lois de la physique : pour reproduire chez soi ce<br />

type de son, il faut bouger de l’air, beaucoup d’air. Seules de grandes membranes chargées<br />

correctement et alimentées généreusement en watts en sont capables. Quelques très grandes<br />

enceintes acoustiques haut de gamme possèdent certes ces capacités, mais nous parlons là de<br />

produits exceptionnels éloignés des ressources financières de la plupart d’entre nous. Aussi, en<br />

général, la solution la plus évidente, la plus économique est-elle donc d’ajouter un caisson de<br />

basses à son système.<br />

par Alban Amouroux


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong> 41<br />

De l’intérêt du «.1» dans un <strong>Home</strong><br />

<strong>Cinéma</strong><br />

Sur une bande-son multicanal, il y a<br />

toujours un canal dédié aux effets<br />

sonores dans le grave et l’infragrave,<br />

les fréquences que l’on ressent plus<br />

qu’on ne les entend. C’est le «.1» d’un<br />

5.1 ou d’un 9.1.6. Il est aussi appelé<br />

canal «LFE» pour Low Frequency<br />

Effects. Cette sortie mono est destinée<br />

au caisson de basses ou subwoofer. Il<br />

arrive qu’elle soit doublée pour vous<br />

permettre d’installer deux caissons.<br />

Le plus souvent, il ne s’agit que d’un<br />

simple doubleur de sorties. Néanmoins,<br />

sur les amplificateurs home cinéma<br />

les plus perfectionnés, il est possible<br />

de régler indépendamment les deux<br />

sorties, et donc deux caissons distincts.<br />

En ce qui concerne la connectique de<br />

l’autre côté, les caissons de basses<br />

disposent soit d’une entrée mono LFE,<br />

soit d’une entrée classique stéréo, voire<br />

des deux possibilités. Il faut utiliser<br />

prioritairement l’entrée LFE lorsqu’elle<br />

existe. Dans le cas d’une entrée stéréo,<br />

le câble mono pourra être raccordé<br />

indifféremment à l’entrée gauche ou<br />

droite. Parfois, seule l’une des deux<br />

est adaptée, mais c’est alors inscrit<br />

clairement.<br />

Des technologies différentes pour<br />

un même objectif<br />

Les techniques de conception des<br />

caissons de basses sont les mêmes que<br />

celles des enceintes acoustiques : clos<br />

ou avec évent, dispersion vers l’avant,<br />

l’arrière ou vers le sol. Les dimensions<br />

des membranes des woofers utilisés<br />

vont de 16,5 cm à 38 cm de diamètre,<br />

voire un peu plus. Mais il n’y a pas que<br />

le diamètre qui compte. La conception<br />

même du woofer est importante :<br />

matériaux de la membrane, diamètre<br />

de la bobine, capacités de débattement<br />

maximal de l’équipage mobile. On<br />

rencontre également des caissons<br />

disposant d’un radiateur passif, c’està-dire<br />

une membrane de haut-parleur<br />

non motorisée et non alimentée. Elle se<br />

déplace de concert avec la membrane


42 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

du woofer actif pour multiplier la surface<br />

émissive et donc le niveau sonore théorique.<br />

Toutes ces possibilités combinées donnent des<br />

caissons de basses aux résultats sensiblement<br />

différents. Pourtant, l’objectif est le même<br />

: reproduire les fréquences graves les plus<br />

basses, avec le niveau le plus important<br />

possible, le tout avec minimum de distorsion<br />

audible. Certains caissons descendent plus<br />

bas, certains procurent plus de niveau sonore,<br />

d’autres sont plus secs que traînants, et viceversa.<br />

Les caissons de basses sont aujourd’hui<br />

de plus en plus performants<br />

D’après notre expérience, nous pouvons<br />

affirmer que les fabricants ont fait beaucoup<br />

de progrès ces dernières années. Avec le<br />

développement des appareils home cinéma<br />

dans les années 1990, le caisson de basses<br />

est devenu grand public. L’offre était alors<br />

réduite et peu de caissons étaient réellement<br />

performants. Dans des gammes de tarifs<br />

accessibles, mis à part quelques réussites, le<br />

rendu était souvent brouillon, avec peu de<br />

tenue en puissance et un infragrave timide. Les<br />

fabricants ont travaillé le sujet en revoyant la<br />

rigidité des caissons, la conception même des<br />

subwoofers et les matériaux employés, mais<br />

aussi la partie électronique. Les amplificateurs<br />

embarqués sont beaucoup plus puissants tout<br />

en étant plus compacts grâce à la classe D.<br />

L’emploi de DSP pour le traitement du signal<br />

est de plus en plus courant afin d’adapter le<br />

signal entrant aux caractéristiques exactes et<br />

aux capacités du caisson.<br />

Cela nous amène à dire qu’aujourd’hui, il<br />

y a très peu de caissons de basses contreperformants.<br />

Tout ceux passés entre nos mains<br />

et nos oreilles dans les cadres des tests de<br />

ce guide répondent aux besoins d’un home<br />

cinéma moderne. Certains sont plus ceci ou<br />

plus cela - replacé dans le contexte du prix bien<br />

entendu. Assurément, il est désormais difficile<br />

de tomber sur un mauvais produit, ce que l’on<br />

ne pouvait pas écrire il y a quinze ou vingt ans.<br />

À travers les dix caissons de grave actifs que<br />

nous avons testés, de 400 à 2500 €, vous devriez<br />

sûrement trouver le modèle qui convient à vos<br />

attentes et à votre budget. De plus, la signature<br />

sonore étant assez semblable pour une marque<br />

donnée, en sélectionnant d’autres modèles<br />

chez un même fabricant, cela vous offre un<br />

éventail quasiment sans limite. Enfin, il est<br />

parfois plus intéressant de doubler un caisson<br />

aux performances «moyennes», surtout si les<br />

caissons sont répartis dans la pièce, plutôt que<br />

d’en acquérir un «gros». Le résultat n’est pas<br />

garanti par avance, mais c’est une possibilité à<br />

ne pas négliger.<br />

Nos conditions de test<br />

Nous avons testé les dix caissons dans la même<br />

situation correspondante à un usage classique, dans<br />

une pièce semi-traitée. L’amplificateur utilisé était<br />

le Marantz SR6013 que vous trouverez également<br />

en test dans nos colonnes. Chaque caisson a été<br />

positionné à la même place et rodé durant quelques<br />

heures de façon brute. Puis nous avons appliqué<br />

la calibration Audyssey de la même façon afin<br />

de corriger les défauts inhérents à la pièce avant<br />

les écoutes. Même si nous reconnaissons que les<br />

conditions n’atteignaient pas la perfection, tous les<br />

caissons sont partis à égalité, et c’est bien là le plus<br />

important. Nous avons utilisé les extraits suivants :<br />

l’ouverture de «Jurassic Park» en BD UHD (DTS:X),<br />

quelques extraits du Blu-ray de démo Dolby Atmos,<br />

ainsi que la célèbre poursuite sur l’autoroute du Bluray<br />

«The Island» (DD5.1). Pour la musique, ce furent<br />

nos morceaux habituels en ALAC lus via un lecteur<br />

réseau Roon et notre playlist favorite sur Tidal, lue<br />

directement par l’ampli home cinéma Marantz.


3000i Series<br />

Très acclamée par la critique, la Série 3000i par Q acoustics.<br />

“Exemplaire”<br />

“Plaisir absolu”<br />

“Toujours meilleure”<br />

“Expressive”<br />

What Hi-Fi?<br />

3010i<br />

What Hi-Fi?<br />

3020i<br />

What Hi-Fi?<br />

3050i<br />

What Hi-Fi?<br />

3010i Cinema Pack<br />

“Puissance et équilibre”<br />

“Remarquable”<br />

Expert Reviews<br />

3010i<br />

Trusted Reviews<br />

3020i<br />

“De grande valeur”<br />

“Mise à jour <strong>mag</strong>istrale”<br />

Hi-Fi Choice<br />

3050i<br />

<strong>Home</strong> Cinema Choice<br />

3050i Cinema Pack<br />

“Spéciale”<br />

“Excellente”<br />

Hifi World<br />

3050i<br />

Q Magazine<br />

3010i<br />

“Joyau audiophile”<br />

“Fantastique”<br />

Stereo Magazine<br />

3050i<br />

Trusted Reviews<br />

3050i Cinema Pack<br />

qacoustics.co.uk/3000i


44 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

BOWERS & WILKINS<br />

DB4S<br />

Bowers & Wilkins ne propose pas moins de huit caissons de basses, chacun<br />

accompagnant une série d’enceintes de la marque. Le DB4S, qui se situe à<br />

peu près au milieu de la gamme, trouvera idéalement sa place au centre d’un<br />

système basé sur les enceintes de la série 700. Rien n’empêche bien sûr de<br />

l’utiliser avec d’autres gammes, et même avec des enceintes d’autres marques.<br />

Le système de calibrage intégré au Bowers & Wilkins DB4S permet justement<br />

de l’adapter à toutes les situations. par Alban Amouroux<br />

1600 €<br />

La série DB de Bowers & Wilkins comprend quatre<br />

modèles. Le DB4S que nous avons reçu pour ce test<br />

est un peu différent des autres, car c’est le seul à<br />

n’embarquer qu’un seul woofer, d’où le «S» dans la<br />

référence, qui signifie «Single». Les autres modèles,<br />

DB1, DB2 et DB3, fonctionnent tous sur le principe<br />

du double woofer dos à dos. Le DB4S reprend<br />

cependant toutes les capacités de ses grands frères,<br />

dont l’exploration de l’infragrave jusqu’à 10 Hz. Mais<br />

comment font-ils ?<br />

Trois finitions au choix, pointes de<br />

découplage et pieds en caoutchouc inclus<br />

Quand on dit que le Bowers & Wilkins DB4S est<br />

le plus «petit» de la gamme, c’est une façon de<br />

parler. Malgré la présence d’un haut-parleur de<br />

25 centimètres de diamètre, le caisson, quasiment<br />

cubique, mesure déjà 36 centimètres de côté<br />

environ. Cela lui donne un grand volume qui va<br />

compenser en quelque sorte l’absence d’évent,<br />

puisque le DB4S est un caisson clos.<br />

Le haut-parleur utilise une membrane dite Aerofoil,<br />

une technologie développée à l’origine par les<br />

ingénieurs de B&W pour les haut-parleurs de grave<br />

de l’emblématique série 800. Ce type de membrane<br />

sandwich ressemble à un tissage de fibres, ici de<br />

couleur grise. L’épaisseur variable de la membrane a<br />

pour but de délivrer des basses fréquences tendues<br />

avec une excellente tenue en puissance en toute<br />

situation.<br />

Le Bowers & Wilkins DB4S est disponible dans<br />

trois habillages au choix : blanc satin, noir laqué<br />

ou placage bois de rose. La version noire que nous


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

45<br />

avons reçue présente un excellent niveau de finition,<br />

avec une très belle peinture. La face supérieure<br />

est agrémentée d’une plaque avec l’inscription<br />

Bowers & Wilkins. Les pieds en caoutchouc sont<br />

des modèles à visser qui peuvent être remplacés<br />

par des pointes également livrées dans le carton.<br />

La grille aimantée tendue de tissu vient protéger la<br />

membrane.<br />

Le calibrage automatique intégré pour un<br />

résultat impressionnant<br />

Comparativement à la plupart des caissons,<br />

l’arrière du DB4S est plutôt du genre dépouillé.<br />

Deux entrées indépendantes sont placées en bas<br />

à gauche, l’une en asymétrique RCA, l’autre en<br />

symétrique XLR. Pour chacune d’elles, si vous n’avez<br />

qu’une connexion LFE à effectuer, il faudra utiliser<br />

le canal d’entrée gauche - c’est précisé. Ensuite, il<br />

y a deux modes de commande : un double trigger<br />

12V et un port RS232. Vous pouvez ainsi allumer<br />

le caisson à distance, soit via une sortie trigger de<br />

l’ampli home cinema, soit depuis un contrôleur type<br />

Crestron, Control4, etc.<br />

À côté de la fiche d’alimentation, il n’y a plus que le<br />

bouton de mise en fonction/mise en veille. Aucun<br />

réglage n’est disponible. B&W a décidé de déporter<br />

tous les réglages habituels de niveau, de phase<br />

et de coupure, et bien plus, dans une application<br />

mobile iOS et Android qui va communiquer avec<br />

le DSP du caisson. Le smartphone ou la tablette<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur : 1x 25 cm<br />

•Puissance : 1000 watts (classe D)<br />

•Bande passante : 10 à 350 Hz<br />

•Entrées : 1x XLR stéréo, 1x RCA stéréo<br />

•Autres : double trigger 12V, contrôle RS232<br />

•Filtre, phase, égalisation : via Bluetooth et app dédiée<br />

•Dimensions (lxhxp) : 360 x 377 x 368 mm<br />

•Poids : 26 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


46 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

communiquent avec le caisson en Bluetooth.<br />

L’application permet donc d’effectuer les réglages<br />

mais aussi de calibrer le caisson. La procédure est<br />

hyper simple, tellement simple que nous avons<br />

eu des doutes sur le résultat à venir. Pour lancer le<br />

calibrage, il faut positionner son smartphone sur<br />

le caisson, en positionnant le micro au ras de la<br />

face avant. Et c’est parti pour quelques secondes<br />

de balayages de fréquences. Eh bien nous avons<br />

été bluffés par le résultat ! Il est vraiment optimal,<br />

bien meilleur que ce que peut donner la calibration<br />

Audyssey de notre amplificateur home cinema<br />

témoin. L’application affiche même les fréquences<br />

qu’elle juge problématiques et sur lesquelles<br />

elle va agir.<br />

Parmi les réglages possibles, l’application<br />

permet d’activer ou de désactiver la correction<br />

automatique, de modifier le gain, ou encore de<br />

corriger manuellement le rendu avec un accès à<br />

l’égaliseur. Ce qui ne nous semble vraiment pas<br />

nécessaire, au vu des résultats excellents obtenus<br />

avec la correction automatique. Il est également<br />

possible de basculer de l’entrée XLR à l’entrée RCA,<br />

elles sont réellement indépendantes, disposant<br />

chacune de leurs réglages.<br />

Bas grave et infragrave, il a tout bon sur<br />

toute la ligne<br />

Pour les essais sur le terrain, nous lançons nos pistes<br />

de tests habituelles pour nous rendre compte assez<br />

vite que le B&W DB4S remplit bien le contrat. Ce<br />

subwoofer est capable d’explorer l’infragrave avec<br />

force et justesse, de façon impressionnante pour un<br />

caisson clos. Les explosions et les coups de tonnerre<br />

sont rendus avec réalisme. Il sait aussi taper fort<br />

lorsqu’il le faut. En musique sur le pied de grosse<br />

caisse comme sur les coups de feu, il apporte<br />

l’impact nécessaire et toutes les micro-informations<br />

qui rendent la scène réaliste. Il sait être démonstratif<br />

mais de façon toujours propre, sans aucun début<br />

de talonnage, même en poussant très fort le<br />

volume. Sans jamais en faire des tonnes au risque<br />

de fatiguer, le rendu est maîtrisé sur toute la bande<br />

passante grâce au DSP intégré.<br />

En conclusion<br />

Le Bowers & Wilkins DB4S nous a séduit à tous<br />

les niveaux. Il bénéficie d’une finition exemplaire.<br />

L’application mobile remplace avantageusement<br />

les boutons et potentiomètres physiques habituels.<br />

Le calibrage est vraiment très efficace pour adapter<br />

le rendu du caisson à votre pièce en quelques<br />

secondes. Et bien sûr, le rendu sonore et physique<br />

nous a permis de voir et revoir nos extraits de films<br />

et concerts habituels avec grand plaisir. C’est le<br />

genre de caisson qui s’intègre parfaitement au<br />

système et à la pièce, mais qui sait toujours rappeler<br />

pourquoi il est là. Le B&W DB4S est une véritable<br />

réussite, difficile à battre dans sa gamme de prix. Un<br />

<strong>ON</strong> TopAudio Award bien mérité !<br />


N’oublions pas que la longueur<br />

et la bande passante comptent !<br />

Laissez-nous vous présenter nos nouveaux câbles HDMI actifs, commercialisés sous<br />

les noms de Pearl, Forest et Cinnamon. Ces nouveaux modèles ont la capacité de<br />

transmettre de manière fiable des données HDMI 2.0 4K + HDR sur 15m, tout en<br />

préservant la même qualité sonore et la même esthétique que leurs petits-frères,<br />

passifs et plus courts.<br />

Depuis plus de 30 ans, AudioQuest conçoit et fabrique des câbles numériques<br />

qui endom<strong>mag</strong>ent moins le signal source, préservant ainsi les données et<br />

minimisant les bruits qui autrement compromettraient l’électronique.<br />

Nous n’avons pas toujours su prédire la prochaine grande avancée<br />

technologique ni la prochaine interface numérique, mais notre<br />

expérience nous renseigne et nous oriente, chaque jour, vers un<br />

son toujours plus propre, plus net et plus naturellement beau.<br />

Le grand soin, l’ingénierie avancée et le système de priorité<br />

holistique, qui ont fait de chaque HDMI passif Pearl ou<br />

Diamond le grand succès que nous connaissons, sont<br />

tout aussi bénéfiques pour nos nouveaux câbles HDMI<br />

actifs Pearl, Forest et Cinnamon Active HDMI.


48 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

DALI<br />

SUB M-10 D<br />

Dans son catalogue, Dali propose littéralement des dizaines d’enceintes.<br />

Chacun y trouvera chaussure à son pied, quels que soient ses besoins et son<br />

budget. Il est possible de compléter un ensemble home cinema en piochant<br />

parmi huit caissons de basses. Avec un rayonnement du haut-parleur vers<br />

le sol ou en façade selon les modèles, Dali vous laisse le choix. Pour ce test,<br />

nous avons sélectionné le Dali SUB M-10 D, une version haut de gamme<br />

avec rayonnement vers le sol. par Alban Amouroux<br />

1900 €<br />

Le Dali SUB M-10 D se place juste en-dessous<br />

du modèle le plus cher de la marque, le P-10<br />

DSS. Les deux modèles sont assez semblables,<br />

depuis la caisse jusqu’à la platine technique et les<br />

fonctionnalités associées ; nous y reviendrons. Le<br />

P-10 DSS embarque un haut-parleur rayonnant vers<br />

le sol accompagné de deux radiateurs passifs sur<br />

les côtés. Le M-10 D, lui, se passe des radiateurs<br />

passifs. Si bien que lorsqu’il est posé au sol, aucun<br />

haut-parleur n’est visible ! En revanche, les résultats<br />

auditifs ne sont pas du genre absents, comme nous<br />

allons nous en rendre compte.<br />

Un bel objet à la finition remarquable<br />

Le Dali M-10 D se présente sous la forme d’un gros<br />

cube de 34 centimètres de côté. Il est indissociable<br />

d’un support en métal argenté de 3 cm qui permet<br />

de dégager les ondes produites par le woofer<br />

installé sur la face inférieure. La caisse est recouverte<br />

d’une superbe peinture laquée, disponible en blanc<br />

ou en noir. Dali a fait l’économie d’une grille de<br />

protection, inutile étant donné le positionnement du<br />

haut-parleur. La finition est vraiment remarquable.<br />

C’est un joli caisson qui mérite d’être montré. Dali


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

49<br />

conseille de l’associer idéalement aux enceintes des<br />

gammes Rubicon ou Epicon.<br />

Retournons le caisson pour découvrir le woofer<br />

utilisé par ce Dali M-10 D. C’est un modèle de 25 cm<br />

de diamètre équipé d’une membrane hyper rigide<br />

en fibre de carbone, elle-même retenue par une<br />

épaisse suspension. Le montage est du type clos,<br />

aucun évent à l’horizon. La balance indique 20,5 kg,<br />

un poids déjà conséquent.<br />

L’amplification est gérée par un module de 300<br />

Watts RMS pouvant monter à 500 Watts en crête. La<br />

réponse en fréquence annoncée s’étend de 25 à 240<br />

Hz. Dali promet surtout 111 dB de pression sonore<br />

maximum.<br />

Les réglages au bout des doigts grâce à la<br />

télécommande infrarouge<br />

En ce qui concerne le design, les trois faces<br />

principales et le dessus du caisson M-10 sont<br />

égayés par une petite zone accueillant le logo Dali.<br />

Il permet de situer la face avant, et c’est important.<br />

Car dans cette petite zone noire se cache un<br />

afficheur. Il vient confirmer chaque modification de<br />

réglages.<br />

Le Dali SUB M-10 D est équipé d’un DSP qui<br />

remplace les classiques boutons rotatifs. Les trois<br />

réglages de niveau, de fréquence de coupure et<br />

de phase sont présentés sous la forme de petites<br />

touches sur la face arrière - c’est lorsqu’on les presse<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur : 1x 25 cm<br />

•Puissance : 300 watts<br />

•Bande passante : 25 à 240 Hz<br />

•Entrées : 1x RCA stéréo, 1x RCA mono LFE<br />

•Autres : DSP intégré, afficheur, télécommande IR<br />

•Dimensions (lxhxp) : 340 x 370 x 340 mm<br />

•Poids : 20,5 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


50 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

que l’afficheur devient indispensable. Les deux<br />

types d’entrées sur prises RCA se trouvent juste endessous,<br />

les classiques stéréo et mono LFE.<br />

Dali a eu l’excellente idée d’équiper ce caisson<br />

d’une télécommande infrarouge. Si bien que tous<br />

ces réglages peuvent s’effectuer depuis le canapé,<br />

bien confortablement assis. On ne peut pas faire<br />

mieux pour entendre immédiatement l’influence<br />

de chaque modification. La télécommande donne<br />

également accès à deux courbes d’égalisation<br />

spécifiques «Cinema» et «HiFi».<br />

Un grave tout en rondeur, plus réaliste que<br />

spectaculaire<br />

Même si Dali annonce une fréquence basse<br />

moins impressionnante que d’autres, les nappes<br />

d’infragrave ne font absolument pas peur au SUB<br />

M-10 D. Le grave peut parfois paraître un peu gras<br />

au lieu d’être pointu et percutant, mais il reste<br />

toujours maîtrisé. Dans tous les cas, le principe<br />

du rayonnement vers le sol permet au M-10 D<br />

de reproduire avec facilité ces nappes de grave<br />

caractéristiques de pas mal de bandes-son cinéma.<br />

Le rendu paraît moins désincarné, moins sec, plus<br />

rond, et peut-être parfois plus proche de la réalité<br />

que celui d’autres caissons. Concernant les préréglages<br />

de la télécommande, nous avons trouvé le<br />

mode «HiFi» un peu trop neutre, nous avons préféré<br />

le mode «Cinema» dans tous les cas.<br />

En conclusion<br />

Le Dali SUB M-10 D et son woofer orienté vers le<br />

sol proposent une alternative aux caissons clos plus<br />

classiques. Le rendu est sensiblement différent, avec<br />

un grave un peu moins tendu, plus rond, mais pas<br />

moins agréable. Les réglages par télécommande<br />

avec affichage en façade sont très pratiques. Il<br />

faudra faire attention au type de sol de votre pièce<br />

home cinema. Sur un parquet par exemple, le Dali<br />

M-10 D risque de faire tout vibrer. Ce que l’on peut<br />

aussi trouver agréable. Mais il vaut mieux avoir un<br />

sol bien rigide, ou bien ajouter un support sous le<br />

caisson, comme une plaque de marbre. Le résultat<br />

sera alors détonnant.<br />


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52 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

DYNAUDIO<br />

2500 €<br />

SUB 6<br />

Quand on pense aux caissons de basses, ce n’est pas la marque Dynaudio qui vient<br />

tout de suite à l’esprit. Pourtant, Dynaudio a toujours proposé des caissons en<br />

complément de ses gammes d’enceintes, que ce soit pour la HiFi, le home cinema<br />

ou les studios professionnels. Chez Dynaudio, les caissons sont pensés avant tout<br />

comme des prolongements des enceintes, pour venir les épauler dans le grave et<br />

l’infragrave. Mais un caisson de grave, cela reste un subwoofer ! Voyons donc ce<br />

que donne le SUB 6 dans une configuration home cinema. par Alban Amouroux<br />

Les caissons Dynaudio sont prévus pour être<br />

associés à quasiment toutes les enceintes du<br />

catalogue, même les plus haut de gamme : le SUB<br />

3, en mode simplifié, avec un seul subwoofer, et<br />

le SUB 6 qui a rejoint notre système de test, avec<br />

double subwoofer et DSP intégré. Sur son site, c’est<br />

plutôt le SUB 3 que Dynaudio conseille pour le<br />

home cinema. Mais en théorie, qui peut le plus peut<br />

le moins : c’est donc le Dyanaudio SUB 6 que nous<br />

avons décidé de « passer sur le grill ».<br />

Double subwoofer en aluminium<br />

MSP+ Hybrid<br />

Le Dynaudio SUB 6 présente un format un peu<br />

spécial, allongé, avec un subwoofer à chaque<br />

extrémité, au format clos, donc sans évent. Le<br />

logo est fixé sur la face la plus large, qui mesure<br />

47 centimètres, grilles de protection incluses. Cela<br />

indique qu’il faut logiquement placer le caisson<br />

dans cette position, contre un mur, le logo face à


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

53<br />

soi, les haut-parleurs étant alors invisibles, à droite<br />

et à gauche. C’est ainsi qu’ils pourront s’exprimer,<br />

mais on prendra soin de ne pas installer le caisson<br />

trop près d’un angle.<br />

Les deux haut-parleurs sont des modèles de 24 cm<br />

de diamètre, basés sur une membrane dite MSP+<br />

Hybrid, une technologie propre à Dynaudio ici dans<br />

sa dernière itération. Le but recherché est la rigidité<br />

maximale, une bonne idée pour des woofers. La<br />

membrane est une association de papier à l’arrière,<br />

d’aluminium à l’avant et d’un cache en « Magnesium<br />

Silicate Polymer » pour amortir et rigidifier le tout.<br />

Dynaudio a fait appel à un module d’amplification<br />

de 500 Watts installé à la base du SUB 6 pour<br />

abaisser son centre de gravité. Le caisson pèse<br />

d’ailleurs 21,5 kg, un beau bébé. Dynaudio annonce<br />

une bande passante dans l’infragrave démarrant à<br />

16 Hz.<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur : 2x 24 cm<br />

•Puissance : 500 watts<br />

•Bande passante : 16 à 230 Hz<br />

•Entrées : 1x XLR stéréo, 1x RCA stéréo<br />

•Sortie : 1x XLR stéréo, 1x RCA stéréo<br />

•Autres : DSP intégré avec afficheur, trigger 12V<br />

•Dimensions (lxhxp) : 470 x 333 x 268 mm<br />

•Poids : 21,5 kg<br />

DSP intégré complet avec pré-réglages pour<br />

les enceintes Dynaudio<br />

Dynaudio propose le SUB 6 dans deux finitions<br />

différentes : noir satin ou blanc satin. Bizarrement,<br />

la texture et le rendu de la peinture sont différents<br />

entre la caisse et les baffles supportant les woofers.<br />

Cela ne se voit pas vraiment si on n’a pas le nez<br />

collé dessus. Les deux grilles recouvertes de tissu<br />

sont livrées dans le carton. Les entrées et sorties<br />

uuu<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


54 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

sont en stéréo et proposées aussi bien sur prises<br />

RCA asymétriques que XLR symétriques.<br />

Le Dynaudio SUB 6 utilise un DSP complet pour tous<br />

les réglages. On trouve donc sur la platine arrière un<br />

afficheur deux lignes et un bouton rotatif permettant<br />

aussi de valider les actions. Les réglages sont assez<br />

nombreux et il faut prendre le coup de main pour<br />

tout consulter et régler avec cet unique bouton.<br />

Le manuel utilisateur explique en détails chacun<br />

des réglages. On trouve la sensibilité d’entrée, le<br />

volume de sortie, la fréquence de filtrage, le réglage<br />

du mode veille, ou encore les distances entre<br />

l’auditeur, le caisson et les canaux de sortie gauche<br />

et droit. Un égaliseur paramétrique à trois bandes<br />

permet de rentrer dans le détail pour adapter le<br />

caisson à la pièce. Enfin, Dynaudio propose des préréglages<br />

de fréquences de coupure en association<br />

avec ses enceintes Focus, Contour, Confidence,<br />

Evidence, etc.<br />

Dynamique, précis et percutant<br />

Le Dynaudio SUB 6 est clairement un caisson<br />

taillé au départ pour la HiFi. Le rendu des basses<br />

fréquences est réellement de qualité, montrant<br />

beaucoup de délié et de précision. En écoute<br />

musicale, c’est un vrai régal, le complément parfait à<br />

une bonne paire d’enceintes stéréo. Les visionnages<br />

de concerts filmés bénéficient avantageusement de<br />

ses compétences. L’écoute home cinema de nos<br />

bandes-son de films tests nous a permis de vérifier<br />

que le Dynaudio SUB 6 est tout aussi performant<br />

dans ce registre. Il est là sans se faire remarquer,<br />

sans en faire trop. Toujours très précis, il sait aussi se<br />

montrer incisif lorsque nécessaire, sur les explosions<br />

par exemple. Il sait descendre correctement dans<br />

l’infragrave avec une bonne tenue en puissance,<br />

même à fort niveau.<br />

En conclusion<br />

Le Dynaudio SUB 6 est un excellent caisson pour la<br />

HiFi, mais il n’est pas sectaire, il sait faire aussi bien<br />

en home cinema. Il n’est pas démonstratif avec du<br />

percussif à outrance ou des nappes d’infragrave<br />

à faire trembler les murs. Ses trucs à lui, ce sont<br />

les nuances et la précision, qui lui permettent de<br />

restituer tout le réalisme de la bande-son. L’apport<br />

du DSP est indéniable pour adapter parfaitement<br />

le Dynaudio SUB 6 à la pièce d’écoute, afin de<br />

remplacer ou pallier l’absence d’un système de<br />

calibrage sur l’ampli home cinema. Un microphone<br />

de mesure sera alors nécessaire, le SUB 6 mérite<br />

largement cet achat complémentaire.<br />


56 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

FOCAL<br />

SUB 1000 F<br />

1300 €<br />

Tout bon fabricant d’enceintes qui se respecte se doit de proposer des caissons de basses à son<br />

catalogue. Chez Focal, Il existe même un modèle de caisson non amplifié destiné à accompagner<br />

les remarquables enceintes Utopia III Evo. Mais redescendons un peu sur terre avec le SUB 1000<br />

F, un caisson simple d’aspect au premier abord mais qui cache très bien son jeu. Comme nous<br />

allons le découvrir, Focal a tout misé sur la qualité sonore. par Alban Amouroux<br />

Pour créer un ensemble home cinema complet, le<br />

Focal SUB 1000 F s’associera parfaitement avec les<br />

enceintes de la série Focal Aria 900, situées plutôt<br />

en entrée de gamme. Cependant, les qualités<br />

intrinsèques du 1000 F font qu’il pourra être associé<br />

à quasiment toutes les enceintes de bibliothèque<br />

du catalogue Focal, même en mode HiFi. Pourquoi<br />

ne pas utiliser le 1000 F avec les références haut<br />

de gamme Kanta par exemple. Cela tombe bien,<br />

elles sont équipées, elles aussi, de haut-parleurs<br />

à membranes Flax. Notons que ce caisson est<br />

fabriqué en France, comme bon nombre de<br />

références du stéphanois Focal.<br />

Droit au but, pas de chichi sur la<br />

présentation<br />

Le Focal SUB 1000 F est un gros cube de près de<br />

42 centimètres de côté. C’est la place nécessaire<br />

pour accueillir un haut-parleur de 30 centimètres<br />

de diamètre, avec assez de volume interne pour<br />

compenser l’absence d’évent. La finition est un peu


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

57<br />

moins aboutie que chez les concurrents. Ce caisson<br />

a le mérite de ne pas trop en faire et de rester<br />

discret. La face avant est recouverte d’une peinture<br />

noire laquée. Les autres côtés doivent se contenter<br />

d’un placage de type vinyle granuleux.<br />

La membrane Flax du woofer est beaucoup moins<br />

sage, arborant cette finition très naturelle basée sur<br />

une âme en lin prise en sandwich entre deux feuilles<br />

de fibre de verre. L’objectif de ce type de membrane<br />

est de concilier légèreté, rigidité et rapidité. C’est<br />

exactement ce dont a besoin un haut-parleur<br />

destiné à reproduire les fréquences les plus basses.<br />

Ce woofer fait appel à un double moteur acceptant<br />

un maximum de puissance tout en conservant une<br />

excellente linéarité. Focal a justement intégré dans<br />

le SUB 1000 F un module d’amplification BASH de<br />

1000 watts. Côté performances, le fabricant annonce<br />

un niveau maximum de 103,5 dB/1m à 40Hz. La<br />

membrane est capable de débattements de 43 mm.<br />

Au final, ce caisson est supposé descendre jusqu’à<br />

24 Hz, une promesse intéressante pour un caisson<br />

clos.<br />

Les réglages avancés devront être effectués<br />

sur l’ampli home cinema<br />

Les réglages proposés par le 1000 F sont du genre<br />

minimaliste. Il y a un tout d’abord un commutateur<br />

pour permettre au caisson de s’allumer sur<br />

détection d’un signal audio. Ensuite, deux<br />

potentiomètres permettent de gérer le volume de<br />

sortie ainsi que la fréquence de coupure, de 40 à<br />

120 Hz. La phase passe par un simple commutateur<br />

0 ou 180°. Ce réglage est souvent primordial<br />

pour replacer correctement le caisson au centre<br />

de la scène sonore. Un réglage glissant via un<br />

potentiomètre est souvent plus efficace. Cependant,<br />

les systèmes de calibrage des amplificateurs home<br />

cinema savent aussi corriger ce critère.<br />

Les entrées sont disponibles sur des prises RCA.<br />

Focal a bien séparé l’entrée stéréo, dans le cadre<br />

d’un système plutôt HiFi, de l’entrée mono LFE<br />

destinée aux systèmes home cinema.<br />

Il est hyper articulé : le grave monocorde, ce n’est<br />

pas son genre. Le 1000 F n’est pas le spécialiste<br />

des murs qui tremblent, mais il sait tout de même<br />

explorer les premières notes de l’infragrave sans<br />

jamais traîner, tandis que l’impact est au rendezvous<br />

sur tout le spectre, avec beaucoup de<br />

précision. Il possède une autre qualité importante,<br />

une capacité à reproduire tous ces détails même à<br />

niveau faible ou raisonnable. Le Focal 1000 F, c’est la<br />

force tranquille.<br />

En conclusion<br />

Si le design de l’objet est très important pour vous,<br />

ce Focal n’est pas la meilleure option. Dans le cas<br />

contraire, il mérite toute votre attention. Aussi à<br />

l’aise en HiFi qu’en home cinema, le SUB 1000 F<br />

peut rejoindre n’importe quel système de qualité.<br />

Focal a réussi à concevoir un caisson efficace<br />

dans tous les domaines avec un infragrave très<br />

propre, des basses punchy, le tout très détaillé, très<br />

articulé. Les réglages sont minimalistes, n’hésitez<br />

pas à sélectionner un amplificateur home cinema<br />

équipé d’un système de calibrage efficace pour une<br />

intégration parfaite du SUB 1000 F dans la pièce<br />

d’écoute.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur : 1x 30 cm<br />

•Puissance : 1000 watts (classe D)<br />

•Bande passante : 24 à 200 Hz<br />

•Entrées : 1x mono LFE sur RCA, 1x RCA stéréo<br />

•Filtre, phase (0/180°) : par bouton rotatif<br />

•Dimensions (lxhxp) : 400 x 420 x 420 mm<br />

•Poids : 21,5 kg<br />

Notre avis<br />

Focal a tout misé sur la qualité sonore, le<br />

pari est réussi<br />

Le Focal SUB 1000 F est du genre haute-fidélité, au<br />

sens propre du terme. Il sait reproduire l’étendue<br />

du registre grave avec toutes les nuances possibles.<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


58 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

JL AUDIO<br />

D110<br />

Avant de s’intéresser au home cinema et à la haute-fidélité, JL Audio était<br />

plutôt connu et reconnu pour ses caissons de basses destinés à l’automobile.<br />

La marque a acquis une sérieuse réputation dans ce domaine. Puis elle s’est<br />

lancée dans le caisson domestique. Les modèles Dominion représentent<br />

déjà sa quatrième série. Ils viennent se placer en entrée de gamme.<br />

par Alban Amouroux<br />

1400 €<br />

JL Audio a débuté avec les gammes Fathom<br />

et Gotham, des produits exclusifs reposant sur<br />

les meilleurs haut-parleurs de son catalogue. La<br />

gamme s’est étendue vers le bas, avec les modèles<br />

E-Sub. Derniers arrivés, les Dominion ont pour but<br />

de proposer au plus grand nombre d’accéder à<br />

la qualité JL Audio. Comme vous le voyez, de la<br />

lettre «D» comme Dominion à la lettre «G» comme<br />

Gotham, on monte en gamme. Nous avons donc<br />

pris en main un JL Audio Dominion d110, dans<br />

l’idée de vérifier si l’esprit de la marque est bien<br />

toujours là sur un produit abordable.<br />

750 Watts en classe D pour aller chercher 68<br />

mm de débattement<br />

Le JL Audio Dominion d110 est un caisson de 30,5<br />

par 34 centimètres, profond de 40,3 cm. La platine<br />

embarquant électronique et alimentation occupe<br />

une place non négligeable à l’arrière. Comme<br />

sa référence l’indique, le d110 est basé sur un<br />

subwoofer de 10 pouces, soit 25 cm de diamètre.<br />

Il est proposé en placage bois noir ou en peinture<br />

noire laquée. La finition est impeccable. Il pèse 17,3<br />

kg, ce qui est dans la bonne moyenne.<br />

Ce sont 750 Watts en classe D qui sont convoqués<br />

pour mettre en mouvement le woofer. Ce dernier<br />

est basé sur une membrane hyper rigide (moulée<br />

d’une pièce, sans cache noyau rapporté), tout<br />

comme l’énorme suspension en caoutchouc. JL<br />

Audio annonce 68 mm de débattement pour ce<br />

woofer de 25 cm, un chiffre promettant des graves<br />

qui descendent bas malgré la conception close<br />

du caisson. L’ensemble est protégé par une grille<br />

classique recouverte de tissu.<br />

Ce haut-parleur fait appel à la technologie DMA<br />

développée et utilisée par JL Audio depuis 1997.<br />

Le DMA, pour Dynamic Motor Analysis, intervient<br />

au moment du développement. Son objectif est<br />

d’obtenir une bobine qui est la plus linéaire possible<br />

dans ses déplacements, ceci afin de proposer une<br />

meilleure qualité sonore avec moins de distorsion et<br />

des performances accrues sur les transitoires.<br />

3 entrées audio distinctes dont une sans-fil<br />

Les réglages sont classiques, avec le volume,<br />

la fréquence de coupure, de 25 à 130 Hz, et la<br />

phase. Celle-ci peut être réglée en continu via un<br />

potentiomètre, de 0 à 280° avec plusieurs réglages


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

59<br />

indiqués. Il est complété par un commutateur<br />

d’inversion de polarité.<br />

Trois types d’entrées sont disponibles. Il y a<br />

tout d’abord une entrée stéréo sur deux fiches<br />

RCA, où il est possible de n’en utiliser qu’une en<br />

correspondance avec la plupart des amplificateurs<br />

home cinema. Mais il y a aussi des entrées hautniveau,<br />

pour les amplis dénués de sortie sub. Il faut<br />

alors doubler les sorties haut-parleurs de l’ampli,<br />

à la fois vers les enceintes et vers le caisson via un<br />

bornier enfichable.<br />

La troisième s’appelle JLINK TRX. C’est une entrée<br />

propriétaire pour un récepteur sans-fil. L’émetteur<br />

devra être relié directement à la sortie LFE de<br />

l’amplificateur home cinema. Cela permet de placer<br />

le caisson où on le souhaite dans la pièce, sans avoir<br />

à s’embêter avec un câble. Cet ensemble émetteur/<br />

récepteur coûte environ 300 euros.<br />

Des basses franches très dynamiques grâce à<br />

un haut-parleur maîtrisé<br />

Le JL Audio Dominion d110 se caractérise par<br />

sa large bande passante. Sans évent et dans un<br />

format hyper compact, les performances dans le<br />

domaine de l’infragrave sont très intéressantes<br />

grâce à un haut-parleur maîtrisé : il y en a, mais pas<br />

trop, ce qui évite de trop exciter la pièce d’écoute.<br />

D’autres caissons peuvent offrir encore plus de<br />

niveau pour les notes les plus basses, peut-être<br />

plus réalistes, mais avec un encombrement bien<br />

supérieur. Ses capacités dynamiques lui permettent<br />

de délivrer un grave très sec, sans traînage, où l’on<br />

comprend l’intérêt de la membrane lourde associée<br />

à un réservoir de puissance important. Il faut<br />

noter aussi l’intérêt du réglage de phase glissant.<br />

Après calibration automatique, le caisson n’était<br />

pas parfaitement accordé au reste du système.<br />

Grâce à ce réglage, nous avons pu le replacer très<br />

précisément au centre de l’action.<br />

En conclusion<br />

Le JL Audio Dominion d110 perpétue l’esprit de<br />

famille à l’américaine avec un résultat propre et<br />

performant, le tout dans un caisson aux dimensions<br />

réduites pour faciliter son placement. Il est d’ailleurs<br />

fabriqué aux USA, ce qui est assez rare pour être<br />

souligné.<br />

Même s’il sait descendre bas sans se forcer, ce<br />

ne sera pas sa spécialité première, d’autres sont<br />

beaucoup plus démonstratifs dans le domaine. Son<br />

truc à lui, c’est le grave percutant, aussi à l’aise en<br />

HiFi qu’en home cinema. Les trois types d’entrées<br />

et les réglages pertinents du JL Audio d110<br />

permettront de l’intégrer dans n’importe quelle<br />

installation, pièce de vie ou salle dédiée jusqu’à<br />

25m2 environ.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur(s) : 1x 25 cm<br />

•Puissance : 750 watts (classe D)<br />

•Bande passante : 27 à 111 Hz<br />

•Entrée(s) : 1x RCA stéréo, 1x haut niveau,<br />

1x sans-fil JLINK TRX<br />

•Filtre passe-bas : variable de 25 à 130 Hz<br />

•Phase : variable de 0 à 280°<br />

•Dimensions (lxhxp) : 305 x 340 x 403 mm<br />

•Poids : 17,3 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


60 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

Q ACOUSTICS<br />

3060S<br />

L’anglais Q Acoustics poursuit le développement de ses gammes d’enceintes<br />

adaptées aussi bien à la HiFi qu’au home cinéma. Celles-ci perpétuent un<br />

design caractéristique, aux arêtes inférieures et supérieures arrondies. Le petit<br />

caisson 3060S n’y échappe pas. Il est avant tout destiné à être associé à la<br />

gamme d’enceintes 3000i. On le trouve au sein d’un pack 5.1, mais également<br />

disponible seul. par Alban Amouroux<br />

350 €<br />

La société Q Acoustics existe depuis une douzaine<br />

d’années seulement. Elle insiste bien sur cette<br />

courte ancienneté comme un gage de fraîcheur<br />

dans le monde de l’audio domestique. Ses packs<br />

d’enceintes home cinéma ont très vite rencontré le<br />

succès grâce à un excellent rapport qualité/prix. Les<br />

enceintes qui les composent peuvent également<br />

être acquises par paires pour un usage uniquement<br />

HiFi. Tout comme les quatre caissons différents<br />

inclus dans les packs se retrouvent disponibles à<br />

l’unité.<br />

Le Q Acoustics 3060S est disponible dans<br />

quatre couleurs différentes<br />

Le Q Acoustics 3060S est un caisson pour lequel le<br />

design compte autant que la fonction. Il bénéficie<br />

d’un coffret en bois au format original. Il est plus<br />

large que profond. Cela le destine à être positionné<br />

aisément le long d’un mur. Son woofer est placé sur<br />

le côté que l’on installera face à soi. Il est protégé<br />

par un tissu tendu qui n’est pas destiné à être retiré.<br />

Ce woofer mesure 20 cm de diamètre. Il est<br />

emmené par 150 Watts de puissance en classe<br />

D. Le caisson affiche une bande passante de 35 à<br />

250 Hz. Sur le papier, ces chiffres ne lui permettent<br />

évidemment pas d’explorer l’infragrave. On ne peut<br />

pas demander la lune à un caisson aussi compact<br />

et proposé à un tarif plus que raisonnable. Il est<br />

néanmoins équipé des réglages de base nécessaires<br />

: le filtrage passe-bas de 35 à 250 Hz, le niveau de<br />

sortie, l’allu<strong>mag</strong>e sur détection d’un signal sonore et<br />

un commutateur de phase 0/180°.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

61<br />

En association avec les enceintes de la marque, ou<br />

pour s’adapter à vos goûts et à votre décoration,<br />

le 3060S est disponible dans quatre finitions.<br />

Nous l’avons reçu avec son placage noyer anglais.<br />

Alternativement, Q Acoustics propose ce caisson en<br />

blanc, noir et gris graphite. Le caisson est livré avec<br />

un jeu de quatre pointes à visser dans les pieds en<br />

plastique. Cela permet de désolidariser le caisson<br />

du sol au maximum, afin d’éviter la transmission des<br />

vibrations. L’objectif est d’obtenir naturellement un<br />

grave plus sec.<br />

Le renfort idéal à un home cinéma basé sur<br />

de petites enceintes<br />

Le Q Acoustics 3060S sait se faire entendre quand<br />

cela est nécessaire mais sans jamais trop en faire.<br />

Il ajoute de l’impact sur les explosions et les coups<br />

de feu et tout autre effet percussif. Il n’a peut-être<br />

pas le délié d’autres caissons plus haut de gamme,<br />

mais l’apport en fréquences graves pour de petites<br />

enceintes qui en sont dépourvues est réussi. Il<br />

s’emballe un peu dès que l’on cherche à lui faire<br />

jouer de l’infragrave et sa position dans la pièce<br />

devient alors décelable. Mais si l’on s’en tient à<br />

des niveaux sonores raisonnables, il joue très bien<br />

le jeu sur l’étendue de sa bande passante, tout en<br />

étant parfaitement raccordé au reste des enceintes.<br />

C’est le compagnon idéal de petites enceintes<br />

de bibliothèque ou d’un système d’enceintes<br />

encastrées dans les murs et plafonds.<br />

En conclusion<br />

Il existe des caissons de basses de qualité à des<br />

tarifs très abordables désormais. Ce Q Acoustics<br />

3060S en est la preuve. Il distille un grave propre<br />

et tenu, sans résonnance néfaste venant brouiller<br />

le message. Nous vous conseillons de l’installer<br />

sur ses pointes dans tous les cas. En association<br />

avec de petites enceintes dans une pièce de 15 à<br />

20m2, il sera amplement suffisant en support à de<br />

systèmes home cinéma «raisonnés». Il faut juste ne<br />

pas chercher à le pousser dans ses retranchements.<br />

Ou alors, vous devrez vous résoudre à dépenser<br />

plus pour passer à une gamme supérieure. Enfin,<br />

le 3060S est disponible dans quatre finitions<br />

différentes, un atout pour l’intégrer sans difficulté à<br />

tous les intérieurs.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur : 1x 20 cm<br />

•Puissance : 150 watts<br />

•Bande passante : 35-250 Hz<br />

•Entrées : 1x RCA stéréo<br />

•Dimensions (lxhxp) : 480 x 300 x 150 mm<br />

•Poids : 8,5 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

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Équipement<br />

Haute Fidélité


62 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

REL<br />

HT/1003<br />

700 €<br />

Rel est l’une des références dans le monde des caissons de basses, à l’origine anglaise mais<br />

passée il y a quelques années sous pavillon américain. Rel s’est toujours attaché à proposer<br />

des caissons performants avant tout dans un cadre haute fidélité. La compatibilité avec les<br />

systèmes home cinema est venue par la suite tout naturellement. En revanche, la compacité<br />

des caissons n’a jamais été en tête des priorités chez Rel. L’exception a été faite pour cette<br />

nouvelle série HT, afin de proposer les performances de la marque à la fois à des tarifs<br />

accessibles mais aussi dans un format le plus petit possible. par Alban Amouroux<br />

L’offre Rel se sépare en quatre séries : Reference, S,<br />

T et enfin les HT. Rappelons pour la petite histoire<br />

que le plus haut de gamme, le modèle Reference<br />

No. 25, mesure 75 cm de côté et de profondeur, et<br />

que Rel conseille d’en empiler trois les uns sur les<br />

autres ! Le nouveau HT/1003 est bien plus compact.<br />

Il se destine avant tout à ceux qui manquent de<br />

place mais qui ne souhaitent pas forcément faire de<br />

compromis sur la qualité.<br />

Les innombrables logos nous rappellent bien<br />

que c’est un caisson Rel<br />

Malgré l’emploi d’un haut-parleur de 25 cm, une<br />

dimension déjà raisonnable, le HT/1003 ne dépasse<br />

pas 35 centimètres de côté. Il repose sur quatre<br />

gros pieds en caoutchouc ornés du logo Rel. Si<br />

vous trouvez ces logos trop visibles, vous pouvez<br />

dévisser les pieds et les tourner de 180° pour les<br />

faire disparaître. Ce caisson est recouvert d’une<br />

finition vinylique en imitation bois noir. Le dessus du<br />

caisson reçoit une plaque type plexiglas qui vient<br />

égayer l’ensemble ; elle reprend une nouvelle fois le<br />

logo Rel.<br />

Le woofer mis en œuvre ici repose sur une<br />

membrane associant la fibre de verre et la fibre de<br />

carbone. Elle est appelée CarbonGlas. C’est un<br />

compromis entre la rigidité absolue et la légèreté,<br />

tout ce que l’on recherche pour reproduire les<br />

fréquences graves sans traînage. La suspension est<br />

en caoutchouc butyle, une habitude depuis des<br />

décennies chez Rel. Une grille clipsable, habillée de<br />

tissu, vient protéger le haut-parleur.<br />

Rel a inséré un amplificateur de 300 watts en classe<br />

D dans ce caisson. C’est la cinquième génération,<br />

qui parvient à devenir de plus en plus petite, et sans


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

63<br />

dégager de chaleur excessive. On gagne donc plus<br />

de volume utilisable dans le coffret, au bénéfice du<br />

son. Rel annonce la fréquence la plus basse à 24 Hz<br />

à -6dB, un très bon score sur le papier.<br />

Des réglages hyper clairs, la connexion sans<br />

fil en option<br />

La large platine électronique à l’arrière du Rel<br />

HT/1003 présente tous les réglages de façon très<br />

claire. Ils sont bien espacés, bien lisibles. Rel a<br />

même pensé à inscrire chaque réglage dans les<br />

deux sens, afin qu’ils soient également lisibles<br />

depuis le haut. Il y a tout d’abord le sélecteur de<br />

mise en route, laissant le choix entre l’allu<strong>mag</strong>e<br />

permanent et la détection d’un signal audio.<br />

Ensuite, on trouve la phase, avec un simple 0 ou<br />

180°. Deux gros potentiomètres permettent de<br />

régler le volume de sortie ainsi que la fréquence de<br />

coupure, à partir de 40 Hz.<br />

Rel a prévu une entrée sur fiches RCA stéréo. Une<br />

seule des deux prises sera utilisée dans le cas d’un<br />

raccordement mono type LFE. Une sortie stéréo<br />

est également disponible, plutôt destinée à une<br />

utilisation du HT/1003 dans une configuration HiFi.<br />

En option, il est possible d’acquérir un couple<br />

émetteur/transmetteur sans fil appelé HT-Air. Ce<br />

sont deux petits boîtiers, l’un à relier côté ampli<br />

home cinema, l’autre directement sur l’entrée RCA<br />

du caisson. Le placement du HT/1003 dans la pièce<br />

n’en sera que facilité.<br />

premières notes de l’infragrave, que l’on retrouvera<br />

sur des caissons plus imposants ou en bass-reflex.<br />

Contrairement aux productions habituelles de la<br />

maison Rel, ce caisson est toutefois plus adapté au<br />

home cinema qu’à la haute-fidélité.<br />

En conclusion<br />

Le HT/1003 signe l’incursion de Rel dans le monde<br />

des petits caissons de basses pour le home cinema.<br />

Il sera parfait en association avec un ensemble<br />

d’enceintes de bibliothèque. On peut même<br />

i<strong>mag</strong>iner l’associer à des petites colonnes. Et pour<br />

aller plus loin, on ajoutera si nécessaire un second<br />

HT/1003. Il est tellement bon sur l’impact et le<br />

détail que l’on oublie le manque dans l’infra. Pour<br />

tout le reste et à ce tarif, il n’y a vraiment rien à lui<br />

reprocher.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur : 1x 25 cm<br />

•Puissance : 300 watts<br />

•Fréquence basse : 24 Hz à -6dB<br />

•Entrée : 1x RCA stéréo<br />

•Sortie : 1x RCA stéréo<br />

•Autres : option transmission sans fil HT-Air<br />

•Dimensions (lxhxp) : 318 x 347 x 351 mm<br />

•Poids : 12,7 kg<br />

Un grave propre, tendu, spectaculaire<br />

Le Rel HT/1003 est une petite boule de nerfs. Il<br />

se sort de toutes les situations où l’on attend des<br />

graves dynamiques et percutants. Explosions et<br />

coups de feu ne lui font pas peur, avec beaucoup<br />

de niveau, sans impression de l’emmener dans ses<br />

derniers retranchements. C’est vraiment toujours<br />

propre et très tendu, spectaculaire. Il manque<br />

peut-être un peu de présence sur les toutes<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

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Équipement<br />

Haute Fidélité


64 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

SUNFIRE<br />

XT Atmos265<br />

Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir dédier une pièce de son<br />

habitation à sa passion du cinéma. L’installation audio/vidéo se retrouve<br />

alors le plus souvent dans le salon. En l’occurrence, il peut être petit, dans<br />

un appartement. Ou alors il y a une volonté de cacher au maximum tous les<br />

appareils et les enceintes. Sunfire a pensé à tous ces cas de figure avec le XT<br />

Atmos265, un tout petit caisson qui ne fait pas de concession sur la qualité.<br />

par Alban Amouroux<br />

1300 €<br />

Sunfire est une marque méconnue du grand public,<br />

qui n’a pas l’aura de nombre de ses consœurs<br />

américaines. Elle a présenté un temps des<br />

électroniques home cinema à son catalogue. Mais<br />

Sunfire s’est recentré sur les enceintes, avec hautparleurs<br />

à ruban, et surtout les caissons de basses.<br />

Le constructeur en propose trois gammes, et ce<br />

petit XT Atmos265 tout seul. Attention, le terme<br />

Atmos dans sa référence n’a rien à voir avec le<br />

format audio Dolby du même nom.<br />

22 centimètre de côté seulement, mais 1400<br />

watts sous le pied<br />

Lorsque nous avons sorti ce caisson de son carton,<br />

nous avons été surpris par son poids, en regard<br />

de son très faible volume. Ceci s’explique tout<br />

simplement par une caisse faite d’un seul bloc<br />

d’aluminium massif. Les baffles accueillant les<br />

deux haut-parleurs sont eux des éléments en<br />

bois. Des pièces en plastique viennent protéger le<br />

contour des haut-parleurs, mais sans aucune grille<br />

pour protéger la membrane. C’est étonnant mais<br />

classique chez Sunfire. Au final, le XT Atmos265<br />

mesure seulement 22 centimètres par face et 26<br />

centimètres de profondeur.<br />

Le Sunfire XT Atmos265 embarque donc deux<br />

woofers de 16,5 cm. C’est un petit diamètre souvent<br />

réservé aux unités de médium/grave des enceintes.<br />

Mais on peut faire des miracles avec de petites<br />

membranes. Il suffit que celles-ci soient du genre<br />

très rigides, et en même temps poussées par de


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

65<br />

fortes puissances. C’est bien ce que nous avons<br />

ici au menu. Installés dos à dos, les haut-parleurs<br />

promettent 4,7 cm de débattement grâce à 1400<br />

Watts de puissance. Des chiffres assez éloquents<br />

que nous allons vérifier plus tard à l’écoute.<br />

L’un des rares caissons de basses avec<br />

système de calibrage audio intégré<br />

Ce caisson Sunfire reçoit le signal audio uniquement<br />

par une paire de prises RCA stéréo (utilisables<br />

également en mono). Juste en-dessous, deux<br />

sorties stéréo distinctes sont disponibles. Celle du<br />

haut sera dédiée à une utilisation HiFi, en mode<br />

2.1. C’est-à-dire que l’on récupère sur ces prises<br />

le signal audio débarrassé des basses fréquences,<br />

car conservées par le caisson. Un amplificateur de<br />

puissance stéréo recevra un signal filtré pour les<br />

enceintes. La seconde sortie stéréo est une sortie<br />

esclave. Elle est destinée à un second caisson relié<br />

en série.<br />

Les réglages sont classiques : fréquence de<br />

coupure, niveau et phase. Une entrée trigger 12V,<br />

plutôt rare dans le domaine, est bienvenue. Reliée<br />

à la sortie idoine d’un amplificateur home cinema,<br />

son but est d’allumer et d’éteindre le caisson avec<br />

l’ampli. C’est bien plus efficace que l’allu<strong>mag</strong>e sur<br />

détection de signal audio.<br />

Sunfire est aussi l’un des rares fabricants de caissons<br />

de basses à intégrer le système de calibrage audio<br />

dans le caisson. C’est une spécificité de la marque,<br />

même si cela commence à arriver petit à petit<br />

chez la concurrence. Sunfire livre le microphone<br />

avec un long câble et même un lourd support en<br />

métal. La procédure de calibrage n’est pas ce qui<br />

se fait de plus simple dans le genre. Une unique<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur(s) : 2x 16,5 cm<br />

•Puissance : 1400 watts (classe D)<br />

•Bande passante : 30 à 100 Hz<br />

•Entrée(s) : 1x RCA stéréo<br />

•Sortie(s) : 1x RCA stéréo filtré, 1x RCA stéréo esclave<br />

•Autres : trigger 12V, égaliseur automatique avec<br />

microphone fourni<br />

•Filtre passe-bas : variable de 30 à 100 Hz<br />

•Phase : variable de 0 à 180°<br />

•Dimensions (lxhxp) : 226 x 216 x 257 mm<br />

•Poids : 14,5 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

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Équipement<br />

Haute Fidélité


66 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

LED sert à confirmer tous les états de validation, ce<br />

qui n’aide pas beaucoup. Pour parvenir à ses fins à<br />

coup sûr, il est important de bien suivre à la lettre<br />

les instructions du mode d’emploi. Le résultat du<br />

calibrage par le caisson est subjectivement assez<br />

proche, si ce n’est identique, à celui obtenu avec<br />

le système Audyssey de notre amplificateur témoin<br />

pour les tests.<br />

Des capacités dynamiques équivalentes à<br />

celles de caissons trois ou quatre fois plus<br />

gros<br />

Le Sunfire XT Atmos265 tient la cadence, tant<br />

que l’on reste dans des niveaux raisonnables. Le<br />

résultat est clairement percutant, avec des basses<br />

dynamiques, capables de reproduire aussi bien les<br />

explosions des films d’action que la grosse caisse<br />

en écoute musicale. Le grave est rapide et articulé,<br />

bien intégré au reste de la restitution délivrée par<br />

les enceintes. En contrepartie, il ne descend pas<br />

très bas, ce à quoi on pouvait s’attendre. Si vous<br />

ne voulez pas exciter les résonnances de votre<br />

salon, c’est parfait. Sur nos bandes-son de test,<br />

on constate donc un manque dans les nappes de<br />

basses fréquences, sur les grondements du tonnerre<br />

par exemple. Il est évidemment difficile de faire<br />

mieux dans un aussi petit format.<br />

En conclusion<br />

Le Sunfire XT Atmos265 est le caisson des<br />

compromis. Il sait reproduire les fréquences graves<br />

qui correspondent aux percussions et autres<br />

détonations, aussi bien que des modèles trois ou<br />

quatre fois plus gros. Mais il aura du mal à explorer<br />

les tréfonds de l’infragrave.<br />

Sunfire conseille ce caisson pour des pièces jusqu’à<br />

40 m2 ; au-delà il faudra en installer deux. Mais nous<br />

n’irons pas jusque-là. Un seul Sunfire XT Atmos265<br />

se comportera très bien dans de petites pièces,<br />

même autour de 15m2 ; c’est tout l’intérêt de son<br />

format hyper compact.<br />

Associé à de petites enceintes ne sachant pas<br />

reproduire de grave, comme des satellites ou<br />

des modèles encastrables, il sera parfait. Quand<br />

on manque de place, ou si l’on ne souhaite<br />

volontairement pas un gros caisson, alors le Sunfire<br />

XT Atmos265 est un incontournable.<br />


SimplicitéEfficacitéPuissance<br />

IOTAVXAVX1<br />

799€TTC<br />

-<strong>Home</strong>-<strong>Cinéma</strong>7.14K<br />

-CompableHDMI2.0/HDCP2.2<br />

-SoresXLR&RCA<br />

IOTAVXAVXP1<br />

1199€TTC<br />

-170Waparcanal(4Ω)<br />

-7canauxindépendants<br />

-EntréesXLR&RCA<br />

www.videopole.fr<br />

tél.:0175294119


68 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

SVS<br />

SB-2000<br />

SVS a construit sa réputation en quelques années, quasi exclusivement grâce à<br />

ses différentes séries de caissons de basses. Toutefois, il y a d’autres produits au<br />

catalogue pour le home cinema, comme des enceintes, ainsi que des éléments HiFi.<br />

Mais revenons aux basiques pour ce test. Nous avons eu entre les mains le SVS SB-<br />

2000, un produit abordable plébiscité un peu partout sur la planète. Est-il digne de<br />

sa réputation ? C’est ce que nous allons découvrir. par Alban Amouroux<br />

900 €<br />

Les caissons SVS ont un objectif très clair : vous<br />

proposer la meilleure qualité dans des gammes de<br />

prix compétitives. On trouve donc une quinzaine de<br />

produits, de 600 à 3500 €. Il y a des modèles clos,<br />

des modèles avec évents bass-reflex, des cubes et<br />

des rouleaux. C’est d’ailleurs ce format original qui a<br />

lancé la marque.<br />

Le SVS SB-2000 se situe en entrée de gamme, juste<br />

au-dessus de la série 1000. Le «S» signifie d’ailleurs<br />

«sealed» (clos). Il existe en version avec évents sous<br />

la référence PB-2000, le «P» signifiant «ported»<br />

(évent). La version «S» descendra théoriquement<br />

moins bas en fréquence, pour une intégration plus<br />

facile à toutes les pièces d’écoute.<br />

Un caisson peu encombrant avec un<br />

subwoofer de 30 centimètres<br />

Le SVS SB-2000 est un cube parfait, dont chacun<br />

des côtés mesure 36 cm. Difficile de faire plus<br />

compact quand on sait qu’il embarque un woofer<br />

de 305 millimètres de diamètre - ainsi que toute<br />

l’électronique, bien sûr. Le cône de ce haut-parleur<br />

est en aluminium, donc hyper rigide. Il est maintenu<br />

dans ses débattements par une suspension en<br />

caoutchouc. SVS ne communique pas sur la valeur<br />

maximale de ce débattement. Le double moteur<br />

ventilé fonctionne de concert avec une bobine de<br />

50 mm.<br />

L’amplificateur est comme souvent un module en<br />

classe D, ce qui se fait de plus efficace sans occuper<br />

énormément de place dans le caisson. La puissance<br />

annoncée est de 500 watts RMS, pouvant monter à<br />

1100 watts en crête. Cette amplification est associée<br />

à un DSP qui traite le signal audio entrant afin de<br />

l’adapter en continu aux capacités du woofer. L’idée<br />

est ici d’obtenir un rendu toujours qualitatif, tout en<br />

évitant saturation et distorsion. Le DSP est intégré<br />

à l’amplification et il fonctionne de façon autonome<br />

selon les réglages de SVS. Ce n’est pas un élément<br />

accessible ni configurable par l’utilisateur.<br />

Finition imitation bois noir, noir laqué ou<br />

blanc laqué en série limitée<br />

SVS propose le SB-2000 dans deux finitions<br />

courantes : un placage bois noir en vinyle ou bien<br />

une peinture noire laquée. La version laquée<br />

occasionne un surplus de 100 €. Il existe également<br />

une série limitée laquée blanche. La grille est livrée


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

69<br />

dans le carton. Elle est entièrement en métal, un<br />

peu décalée de la face avant une fois en place.<br />

Les réglages nécessaires sont au rendez-vous<br />

avec trois potentiomètres destinés au volume, à la<br />

fréquence de coupure (50 à 160 Hz) et à la phase<br />

réglable de 0 à 180°. On trouve également un<br />

commutateur de mise en marche continue ou sur<br />

détection d’un signal audio. En absence de signal,<br />

le caisson se met en veille éco où il consomme alors<br />

moins de 0,5 watts. Une entrée trigger sur minijack<br />

accepte un voltage compris entre 3 et 12 V.<br />

C’est idéal pour allumer le caisson de concert avec<br />

l’amplificateur home cinema, si celui-ci est bien<br />

pourvu d’une sortie trigger.<br />

Du côté de la connectique, l’entrée stéréo sur<br />

fiches RCA fait également office d’entrée mono<br />

LFE. Il faut dans ce cas utiliser uniquement l’entrée<br />

correspondant au canal droit. Juste au-dessus, une<br />

sortie stéréo RCA est destinée à un usage HiFi. Elle<br />

est filtrée en passe-haut à 80 Hz de façon fixe.<br />

Dynamique, précis et percutant<br />

Le SVS SB-2000 est le caisson idéal pour le home<br />

cinema à moins de 1000 €. Tout ce qu’il délivre<br />

est toujours très propre, dynamique et percutant<br />

lorsqu’il le faut. C’est d’ailleurs sa marque de<br />

fabrique. Sans jamais donner l’impression de forcer<br />

ni de talonner, il cogne sur les coups de feu et les<br />

explosions. Sur des programmes musicaux, le kick<br />

de la grosse caisse est bien au rendez-vous, SVS<br />

maîtrise son sujet. Malgré une fréquence basse<br />

annoncée à 19 Hz, nous avons ressenti un peu de<br />

manque dans l’infragrave comparativement à ce que<br />

fournissent d’autres caissons installés exactement<br />

dans la même configuration de test. Selon votre<br />

pièce, votre configuration et vos attentes, vous<br />

pourrez sûrement compenser ce manque par la<br />

version PB-2000 avec évents.<br />

En conclusion<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : clos<br />

•Haut-parleur : 1x 30 cm<br />

•Puissance : 500 watts (classe D)<br />

•Bande passante : 19 à 260 Hz<br />

•Entrées : 1x RCA mixte stéréo/LFE<br />

•Sortie : 1x RCA stéréo<br />

•Autres : trigger 3-12V<br />

•Dimensions (lxhxp) : 361 x 371 x 434 mm<br />

•Poids : 15,8 kg<br />

Le SVS SB-2000 est un caisson de basses polyvalent.<br />

Destiné au home cinema avant tout, il s’en sort<br />

plutôt pas mal également en haute-fidélité. Toujours Notre avis<br />

enjoué, il saura reproduire toute cette gamme de<br />

fréquences inaccessible à la plupart des enceintes.<br />

Si vous cherchez le caisson qui sait faire du grave Construction<br />

qui tape et qui ne traîne pas, alors le SB-2000 est<br />

un excellent candidat. Assez compact et très bien<br />

fini, c’est un excellent compromis pour toutes les<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

situations. Pour faire mieux, il faudra augmenter le<br />

budget.<br />

•<br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


70 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

XT Z<br />

Spirit Sub 12<br />

Le suédois XTZ s’est engagé sur le chemin du home cinema avec des<br />

configurations musclées. Grosses membranes, multiplication des haut-parleurs<br />

et fortes puissances sont au rendez-vous. Le Spirit Sub 12, le «petit» caisson<br />

de la gamme, se contente d’un seul woofer, mais dans un gros volume chargé<br />

en bass-reflex. On est potentiellement face à un caisson qui va déménager.<br />

Ne reste plus qu’à le vérifier. par Alban Amouroux<br />

520 €<br />

XTZ s’est forgé une réputation solide, entre autres<br />

grâce à ses caissons de grave. Ce sont des produits<br />

simples d’aspect mais techniquement très efficaces.<br />

C’est par exemple chez XTZ que l’on trouve un<br />

caisson tout en hauteur, équipé de trois woofers les<br />

uns au-dessus des autres. De quoi brasser beaucoup<br />

d’air dans votre home cinema. Pour ce test, nous<br />

nous sommes contentés de l’entrée de gamme avec<br />

le XTZ Spirit Sub 12, au format déjà conséquent.<br />

Des bouchons en mousse pour adapter le<br />

débit des évents<br />

Le XTZ Spirit Sub 12 est un caisson que l’on peut<br />

raisonnablement classer dans la catégorie des<br />

modèles massifs. Il mesure en effet près de 50 cm<br />

de haut et il pèse 24 kg. Cela est rendu nécessaire<br />

par le placement du subwoofer et des évents sur<br />

le même baffle avant. Ce dernier affiche 25 mm<br />

d’épaisseur pour une rigidité maximale. Les autres<br />

faces mesurent 18 mm d’épaisseur. XTZ a prévu<br />

une grille recouverte de tissu, de la même couleur<br />

que la caisse. Le XTZ Spirit Sub 12 est en effet<br />

disponible en noir ou en blanc, avec une peinture<br />

mate qui résistera plus facilement qu’une laque aux<br />

éventuelles agressions extérieures dans une pièce<br />

de vie. Autant la finition du caisson et sa peinture<br />

est irréprochable, autant celle de la grille est un peu<br />

approximative quand on y regarde de près. C’est un<br />

détail qui n’a de toute façon pas d’incidence sur le<br />

résultat.<br />

Le woofer de 30 cm du XTZ Spirit Sub 12 fait<br />

appel à une membrane mélangeant différents<br />

types de fibres synthétiques et une suspension<br />

en caoutchouc offrant de grands débattements.<br />

Juste en dessous, on trouve deux grands évents<br />

de longueurs différentes afin d’adapter au mieux<br />

la réponse en fréquence et le niveau de sortie sur<br />

toute la bande passante. XTZ livre deux bouchons<br />

en mousse pour obturer un évent, les deux ou<br />

aucun, selon vos goûts.<br />

Le haut-parleur est alimenté par un amplificateur de<br />

200 watts en classe D, et jusqu’à 400 watts en crête.<br />

Le XTZ Spirit Sub 12 est capable de descendre<br />

jusqu’à 25 Hz, bien aidé par les évents et le volume<br />

important du caisson.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

71<br />

Entrée sur prises RCA ou via de simples<br />

câbles haut-parleurs<br />

La platine technique à l’arrière accueille trois<br />

types d’entrées. Il y a tout d’abord les prises<br />

RCA, disponibles en stéréo ou en mono LFE<br />

pour s’adapter à tous les types d’amplificateurs.<br />

On trouve également une entrée haut niveau<br />

sur borniers haut-parleurs. Cela signifie qu’il est<br />

possible de relier le XTZ Spirit Sub 12 en parallèle<br />

d’une paire d’enceintes, via de simples câbles hautparleurs.<br />

Cette configuration est particulièrement<br />

adaptée à un usage du caisson en mode HiFi.<br />

Les réglages sont classiques, avec trois<br />

potentiomètres pour le volume, la fréquence de<br />

coupure, de 40 à 160 Hz, et la phase, en continu de<br />

0 à 180°. Un commutateur permet au caisson de<br />

rester constamment allumé ou bien de ne s’allumer<br />

que sur détection d’un signal audio.<br />

Enfin, un petit sélecteur offre trois modes<br />

d’égalisation différents. Il y a le réglage de base, dit<br />

de référence, puis deux modes notés EQ1 et EQ2.<br />

Le premier a pour but de calmer l’infragrave, surtout<br />

si le XTZ Spirit Sub 12 est installé dans un angle de<br />

la pièce. Le second est destiné à mettre un petit<br />

coup de boost sur les fréquences qui «cognent».<br />

De l’infra comme s’il en pleuvait<br />

Le XTZ Spirit Sub 12 peut être aussi sage que<br />

démonstratif, c’est sa grande force. Grâce à la<br />

conjonction des bouchons d’évents et des deux<br />

réglages d’égalisation, il est possible d’obtenir le<br />

son qui vous plaît : beaucoup d’infra ou plutôt un<br />

grave très sec et dynamique. On peut aussi avoir<br />

une combinaison des deux. En mode «infragrave»,<br />

le caisson remplit la pièce de nappes qui<br />

contribuent au réalisme de l’action. Mais attention<br />

à bien adapter vos choix aux capacités de la pièce<br />

d’écoute afin de ne pas verser dans la caricature. Il<br />

est facile d’effectuer ses essais rapidement avec des<br />

résultats immédiatement audibles.<br />

Spécifications<br />

•Type de caisson : bass-reflex<br />

•Haut-parleur : 1x 30 cm<br />

•Puissance : 200 watts (classe D)<br />

•Bande passante : 25 à 160 Hz<br />

•Entrées : 1x RCA stéréo, 1x RCA mono LFE,<br />

1x haut-niveau<br />

•Autres : bouchons d’évents, 2 courbes d’égalisation<br />

•Dimensions (lxhxp) : 365 x 490 x 400 mm<br />

•Poids : 24 kg<br />

En conclusion<br />

XTZ propose un caisson généreux qui vous en Notre avis<br />

donne pour votre argent. Il sait aussi bien être<br />

percutant que faire trembler tous les murs. Ou un<br />

peu des deux à la fois, selon vos goûts. Il manque Construction<br />

un peu de détails et d’articulation, mais au prix<br />

auquel il est proposé, difficile de faire beaucoup<br />

mieux. Le XTZ Spirit Sub 12 est surtout un caisson<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

vivant qui saura satisfaire les adeptes des films à<br />

grand spectacle.<br />

•<br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


AVR-X2500H | Ampli-tuner AV Surround Premium 9.2 canaux<br />

LE TITAN DU HOME CINÉMA<br />

Profitez d'une expérience de son 3D surround* exceptionnelle avec les derniers<br />

formats audio dont Dolby Atmos, DTS:X et Auro-3D ainsi que d'options de lecture<br />

de musique inégalées grâce à la technologie HEOS multiroom**.<br />

Compatible avec la commande vocale Amazon Alexa.<br />

*immersif<br />

Disponible également en noir<br />

**multipièces<br />

www.denon.fr


AMPLIFICATEURS<br />

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PRÉAMPLI-PROCESSEURS


74 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

ARCAM<br />

5400 €<br />

AV860<br />

Arcam est avant tout un acteur anglais de la haute-fidélité, mais aussi un<br />

fabricant qui a su s’intéresser au home cinéma depuis de nombreuses années,<br />

avec des produits au goût du jour allant à l’essentiel, sans réelles fonctionnalités<br />

annexes, mais concentrés sur la qualité sonore. Il le montre avec l’AV860. Il s’agit<br />

d’un préamplificateur home cinéma capable de gérer jusqu’à 13 canaux dans<br />

différentes configurations. Les formats immersifs 3D, Dolby Atmos et DTS:X, sont<br />

naturellement de la partie. par Alban Amouroux<br />

L’Arcam AV860 fait partie de la gamme FMJ,<br />

articulée autour de l’univers audio/vidéo haut de<br />

gamme. Les produits FMJ d’Arcam comprennent<br />

les intégrés home cinéma, les amplificateurs de<br />

puissance et un préamplificateur HiFi. Et puis<br />

il y a dans la gamme cet AV860, un préampli/<br />

processeur 13 canaux plutôt rare sur le marché, qui<br />

vient concurrencer les équivalents chez Yamaha ou<br />

Marantz. Sans aucun canal d’amplification, l’Arcam<br />

AV860 pèse pourtant le même poids qu’un intégré<br />

7 canaux classique. On peut donc estimer que son<br />

étage d’alimentation est particulièrement soigné et<br />

généreux, ce qui valide sa filiation hifiste.<br />

13 canaux disponibles en RCA et en XLR<br />

Les finitions de la gamme FMJ sont plutôt du genre<br />

épurées et en même temps assez originales avec<br />

leurs traits galbés. La couleur grise de la façade ne<br />

se croise pas souvent. Tout est symétrique avec le<br />

potentiomètre de volume au centre, en-dessous du<br />

grand afficheur à double ligne. Seules les prises mini<br />

jack pour la sortie casque et l’entrée analogique<br />

placées toutes deux à droite viennent un peu casser<br />

cette structure.<br />

L’Arcam AV860 dispose d’une connectique assez<br />

classique en matière d’entrées. Côté HDMI, il est<br />

possible de relier jusqu’à sept sources UHD/4K.<br />

Trois sorties permettent d’alimenter trois diffuseurs<br />

simultanément, dont un avec un programme<br />

différent dans une autre pièce. Arcam a fait<br />

l’impasse sur les entrées vidéo analogiques, qui<br />

ont totalement disparu. En revanche, les entrées<br />

audio sont nombreuses : on compte six prises<br />

analogiques, quatre prises numériques coaxiales et<br />

deux prises optiques. Il ne manque qu’une entrée


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

75<br />

phono.<br />

L’Arcam AV860 ne renferme bien sûr aucun canal<br />

d’amplification. Cela laisse la place à de multiples<br />

sorties, sur fiches RCA asymétriques et XLR<br />

symétriques. Les RCA sont au nombre de 13, les XLR<br />

s’arrêtent à 12. La seconde sortie subwoofer n’existe<br />

en effet qu’en RCA. Il n’y a aucun problème pour<br />

mixer l’usage des sorties. Au final, elles permettent<br />

d’envisager un système 7.2.4, avec deux caissons et<br />

quatre enceintes au plafond.<br />

Le calibrage Dirac Live s’effectue avec un<br />

logiciel à installer sur PC ou Mac<br />

Les fonctionnalités habituelles de paramétrage<br />

sont disponibles à travers un menu à l’écran plutôt<br />

spartiate. Le principal est là pour la configuration<br />

des entrées, des sorties ou encore du réseau.<br />

Un autre sous-menu est important, c’est celui où<br />

vous devez définir les sorties utilisées et donc<br />

la configuration de votre système. Ensuite, vous<br />

pouvez laisser de côté les délais et les niveaux, le<br />

calibrage Dirac va s’en occuper.<br />

Le Dirac nécessite l’utilisation d’un microphone à<br />

relier à votre ordinateur, portable de préférence,<br />

puis le téléchargement de l’application dédiée,<br />

directement depuis la page produit sur le site<br />

d’Arcam. L’AV860 doit obligatoirement être<br />

connecté au même réseau que le PC. Au départ,<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Préamplification : 12 canaux XLR, 13 canaux RCA<br />

Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround,<br />

DTS Neural X<br />

•HDMI : 7 entrées, 2 sorties<br />

•Audio analogique : 6 entrées audio RCA, 1 entrée<br />

mini-jack<br />

•Audio numérique : 2 entrées optique, 4 entrées coaxiale<br />

USB, prise casque, triggers, prises IR, RS232, Ethernet,<br />

DLNA<br />

•Consommation marche/veille : 50/0,5 W<br />

•Dimensions/poids : 433 x 171 x 425 mm/10,25 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


76 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

l’application trouve l’AV860 puis elle reconnaît le<br />

micro relié au PC. Ensuite, la première phase de<br />

mesure est effectuée avec le micro positionné au<br />

centre de la position d’écoute. Une fréquence<br />

glissante va être envoyée à chaque enceinte tour à<br />

tour. Et on doit répéter l’étape encore huit fois, tout<br />

autour de la première position. À l’issue de tout ce<br />

travail, il n’y a plus qu’à sauvegarder les réglages<br />

obtenus puis à les transférer vers l’AV860.<br />

D’excellents résultats sur le caisson et la voie<br />

centrale<br />

La personnalité de ce type d’appareil dépend de<br />

la qualité de la section de préamplification, mais<br />

aussi du traitement du signal, géré ici par le Dirac<br />

Live. Après calibrage, ce dernier a lissé tous les<br />

accidents des différentes enceintes et comblé les<br />

creux du caisson de basses. Depuis une touche de<br />

la télécommande, il est possible d’activer et de<br />

désactiver les réglages du Dirac à la volée. Cela<br />

permet de se rendre compte aisément de l’apport<br />

du traitement. Tout d’abord, le grave est mieux<br />

maîtrisé, plus percutant et mieux associé au reste<br />

du signal. La voie centrale est renforcée, avec<br />

beaucoup de poids sur les voix, ce qui a également<br />

pour effet de recentrer l’action et de lui donner<br />

plus de profondeur. Les effets dans les enceintes<br />

surround sont rehaussés et l’ambiance devient bien<br />

plus présente, tout autour de la pièce et en hauteur.<br />

En conclusion<br />

L’Arcam AV860 est un bon point de départ pour<br />

constituer un système home cinéma évolué, où<br />

vous allez pouvoir choisir les blocs d’amplification,<br />

de forte puissance par exemple. La partie préampli<br />

est respectueuse du signal, très neutre. L’action<br />

du Dirac Live est pertinente, elle précise la scène<br />

sonore, lui donne de la largeur et de l’épaisseur. Le<br />

travail sur la voie centrale et le caisson est vraiment<br />

réussi. Il est également possible d’intervenir sur les<br />

courbes cibles créées par le Dirac - si vous savez ce<br />

que vous faites - pour affiner davantage le résultat.<br />

L’Arcam AV860 est dépouillé de nombreuses<br />

fonctionnalités liées à la connectivité, que l’on<br />

trouve chez les grandes marques japonaises, mais<br />

il se concentre avantageusement sur la qualité du<br />

rendu multicanal immersif.<br />


DALI OBER<strong>ON</strong><br />

DALI OBER<strong>ON</strong> 5 (Frêne noir)<br />

Redécouvrez la <strong>mag</strong>ie de la musique<br />

En 1983, nous avons créé DALI avec pour mission de reproduire de la<br />

musique comme l’artiste l’a voulu. Entre-temps, nous avons beaucoup<br />

appris en 35 ans. Il y a des choses simples - comme l’usage du bois<br />

et du papier pour créer les cônes de haut-parleur à faible perte. Et<br />

certaines choses sont incroyablement complexes – par exemple<br />

comment éradiquer la distorsion dans des systèmes à aimant de fer.<br />

DALI OBER<strong>ON</strong> combine toute cette sagesse et rend le son<br />

audiophile abordable et apporte le rêve d’une reproduction musicale<br />

parfaite à un public beaucoup plus large. Avec DALI OBER<strong>ON</strong>, nous<br />

vous invitons à découvrir vos chansons préférées - et à redécouvrir<br />

la <strong>mag</strong>ie de la musique.<br />

www.dali-speakers.com


78 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

DEN<strong>ON</strong><br />

1000 €<br />

AVR-X3500H<br />

L’AVR-X3500H se positionne à peu près au milieu de la gamme Denon <strong>2018</strong>. C’est un modèle<br />

7 canaux capable d’amplifier les enceintes hautes du Dolby Atmos et du DTS:X. Il renferme<br />

de nombreuses fonctionnalités et arbore une connectique importante, ce qui en fait une<br />

véritable tour de contrôle audio/vidéo. À côté des parties vidéo et home cinéma, il accepte de<br />

nombreuses sources audio physiques. Il est également compatible avec le multiroom Heos et<br />

l’AirPlay 2 d’Apple. par Alban Amouroux<br />

Tous les amplificateurs home cinéma de Denon<br />

sont disponibles en noir ou en argent ; le X3500H<br />

ne déroge pas à la règle. Cela vous permet de<br />

choisir le coloris qui collera le mieux avec votre<br />

salon, ou avec vos autres appareils audio/vidéo. Sa<br />

face avant est très classique, arborant deux gros<br />

potentiomètres pour la sélection des sources et le<br />

volume. En-dessous de l’écran, quelques touches<br />

donnent accès à d’autres fonctions principales. Il<br />

faut passer au modèle supérieur pour avoir droit à<br />

une trappe cachant ces boutons.<br />

Connectique pléthorique avec 8 entrées et 3<br />

sorties HDMI<br />

À ce niveau de tarif, la connectique est assez<br />

impressionnante. On retrouve par exemple<br />

huit entrées et trois sorties HDMI. Cela permet<br />

d’alimenter simultanément deux téléviseurs dans<br />

deux pièces différentes et un vidéoprojecteur.<br />

Toutes ces prises sont UHD et HDR, compatibles<br />

HLG et Dolby Vision. L’eARC est une nouveauté qui<br />

permet au X3500H de recevoir le son Atmos d’un<br />

téléviseur connecté.<br />

Un grand nombre d’entrées audio analogiques<br />

et numériques accueilleront toutes les sources<br />

que vous pouvez posséder. Il y a même une<br />

entrée phono. Juste à côté se trouvent les sorties<br />

préamplifiées en 7.2, qui permettent d’utiliser des<br />

amplificateurs externes plus puissants.<br />

Cet amplificateur est connecté, en Ethernet, en<br />

Wi-Fi et en Bluetooth. En parallèle du multiroom<br />

propriétaire Heos entre appareils Denon et Marantz,<br />

l’ajout du protocole AirPlay 2 d’Apple vient<br />

compléter les possibilités de diffusion audio dans la<br />

maison.<br />

L’AVR-X3500H vous guide pas-à-pas pour<br />

l’installation<br />

L’installation du Denon AVR-X3500H s’effectue<br />

en suivant toutes les indications affichées sur<br />

le téléviseur. Chaque écran combine textes et<br />

illustrations pour diriger l’utilisateur néophyte :


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

79<br />

combien d’enceintes sont utilisées, quelles sources<br />

sont reliées, etc. À la fin, l’ampli vous invite à<br />

effectuer la calibration Audyssey MultEQ XT avec le<br />

microphone fourni. Il est possible de repousser cette<br />

opération, ou bien de l’effectuer depuis l’application<br />

mobile payante MultEQ Editor.<br />

À l’usage, l’AVR-X3500H affiche en surimpression<br />

sur la TV toutes les opérations : changement de<br />

source, volume, mode sonore. L’application mobile<br />

est plutôt bien pensée avec un retour de l’état de<br />

l’ampli en permanence, pour savoir par exemple<br />

combien de canaux sont utilisés par le mode audio<br />

en cours.<br />

Une restitution ample toute en finesse<br />

L’AVR-X3500H sait respecter les bandes-son cinéma<br />

sans jamais surjouer. La scène frontale est détaillée,<br />

avec un médium-aigu un peu montant. Le basmédium<br />

et le grave sont à leur place, jamais en<br />

avant, calmés par la calibration Audyssey MultEQ<br />

XT. L’ambiance est correctement restituée, l’AVR-<br />

X3500H forme une bulle sonore correspondant aux<br />

dimensions de la pièce, il y a des sons provenant<br />

un peu de partout, toujours avec cohérence. Le<br />

message des voies surround back semble être<br />

joué par les surround latérales et les enceintes<br />

de plafond simultanément, mais avec plus de<br />

proéminence sur celles du plafond. Ce qui devrait<br />

venir de l’arrière vient ici plutôt du haut. Cependant,<br />

on peut reconnaître au Denon la faculté de ne pas<br />

oublier le message des surround back lorsque ces<br />

enceintes sont absentes, écueil dans lequel tombent<br />

d’autres amplificateurs.<br />

En conclusion<br />

Le Denon AVR-X3500H est un amplificateur home<br />

cinéma porté sur la finesse. Tout est bien à sa place,<br />

un peu feutré. L’ambiance restituée est réaliste,<br />

bien plus importante que les déplacements de trop<br />

rares objets sonores. Avec ses sept canaux et autant<br />

d’enceintes, ce qui est déjà pas mal, l’AVR-X3500H<br />

vous offre la possibilité de goûter aux joies du son<br />

multicanaux immersif. Sa connectique importante<br />

lui permet de rassembler toutes vos sources audio/<br />

vidéo et même d’en transmettre le contenu vers<br />

d’autres pièces grâce au multiroom Heos intégré.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Amplification : 7x105 W sous 8 Ω<br />

•Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround,<br />

DTS Neural X<br />

•HDMI : 8 entrées, 3 sorties<br />

•Vidéo analogique : 3 entrées vidéo composite, 2 entrées<br />

vidéo composantes<br />

•Audio analogique : 1 entrée Phono, 5 entrées audio RCA<br />

•Audio numérique : 2 entrées optique, 2 entrées<br />

coaxiales<br />

•Sortie pré-amplifiée 7.2<br />

•USB, prise casque, port RS232, Bluetooth, Ethernet, Wi-<br />

Fi, DLNA, HEOS, Airplay 2, Amazon Alexa<br />

•Consommation marche/veille : 600/0,1 W<br />

•Dimensions/poids : 434 x 391 x 167 mm/10,8 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


80 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

LYNGDORF<br />

MP-50<br />

Lyngdorf s’est spécialisé dans la haute-fidélité en numérique depuis<br />

quelques années. La marque est d’ailleurs à l’initiative du système de<br />

calibrage RoomPerfect que l’on trouve dans chacun de ses préamplis et<br />

amplis Hifi intégrés. Sa courte gamme est complétée par des enceintes<br />

et un amplificateur de puissance. Lyngdorf va donc à l’essentiel dans<br />

son catalogue, mais aussi dans le fonctionnement de ses produits. Le<br />

préampli/processeur Lyngdorf MP-50 est par exemple dépourvu de<br />

toute entrée analogique ! par Alban Amouroux<br />

12 000 €<br />

L’objectif est de traiter avant tout les signaux<br />

numériques, qu’ils proviennent du HDMI ou bien<br />

des nombreuses autres entrées purement audio. Le<br />

signal ne subit ainsi aucune conversion avant d’être<br />

traité par le moteur RoomPerfect. Ce système prend<br />

en compte les caractéristiques de la pièce, comme<br />

son nom l’indique, et peut mesurer plus de deux<br />

millions de réflexions du son. Le calibrage passe<br />

ainsi par la prise de différentes mesures avec le<br />

microphone fourni.<br />

Entrées audio et vidéo numériques<br />

exclusivement<br />

Le Lyngdorf MP-50 arbore un design original,<br />

décliné sur toutes les électroniques de la marque.<br />

Le grand écran monochrome se trouve à gauche, le<br />

grand potentiomètre à droite. Il faut noter la qualité<br />

de cette commande que l’on dirait montée sur<br />

roulements à billes tellement son mouvement est<br />

libre et donc facile à prendre en main. L’écran affiche<br />

les informations sur la source et le mode en cours.<br />

Il permet de visualiser rapidement la navigation<br />

dans les menus. Cet affichage est doublé par un<br />

OSD écrit en tout petit : téléviseurs de 75 pouces ou<br />

vidéoprojecteurs bienvenus ! On comprend que ce<br />

produit se destine à des environnements clairement<br />

haut de gamme. En dessous de l’afficheur en<br />

façade, les icônes DTS, Dolby ou Auro s’éclairent<br />

selon le mode en cours. Lorsque le RoomPerfect est<br />

en fonction, son icône apparaît également.<br />

La connectique disponible se partage entre huit<br />

prises HDMI et neuf entrées audio numériques dans<br />

quatre formats différents : coaxial, optique, AES<br />

et USB. Toutes les prises HDMI sont compatibles<br />

UHD/4K. Trois sorties sont disponibles, dont une sur


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

81<br />

Spécifications<br />

•Préamplification : 16 canaux XLR<br />

•Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Auro-3D, Dolby<br />

Surround, DTS Neural X, Auro-matic<br />

•HDMI : 8 entrées, 3 sorties dont une sur RJ45<br />

(HDBaseT)<br />

•Audio analogique : aucune<br />

•Audio numérique : 4 entrées optiques, 3 entrées/1 sortie<br />

coaxiales, 1 entrées AES/EBU, 1 entrée USB<br />

•Triggers, prises IR, RS232, Ethernet, DLNA, AirPlay<br />

•Consommation marche/veille : NC<br />

•Dimensions/poids : 450 x 147 x 370 mm/7 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité<br />

prise RJ45 à la norme HDBaseT. Avec un récepteur<br />

compatible, le Lyngdorf MP-50 peut ainsi être<br />

éloigné jusqu’à 100 mètres du diffuseur.<br />

Les sorties audio multicanal sont au nombre<br />

de 16, toutes sur connectique symétrique XLR.<br />

De multiples configurations sont envisageables<br />

depuis les menus. Il est possible de partir sur une<br />

configuration Atmos avec des enceintes au plafond<br />

ou plutôt DTS et Auro, avec les enceintes en haut<br />

des murs et dirigées vers les spectateurs. Toutes les<br />

associations et situations intermédiaires s’ouvrent<br />

uuu


82 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

à vous. Il est même possible de piloter jusqu’à cinq<br />

caissons de basses.<br />

Le RoomPerfect connaît votre pièce<br />

Le Lyngdorf sera avantageusement installé par un<br />

professionnel qui pourra effectuer les nombreuses<br />

étapes et personnaliser complètement le système.<br />

Après avoir défini les enceintes utilisées et leurs<br />

emplacements, on peut lancer le RoomPerfect.<br />

Lyngdorf livre le microphone, son câble et même un<br />

trépied très perfectionné avec deux supports micro.<br />

Le RoomPerfect fonctionne sur le principe de la<br />

connaissance de la pièce. Il faut effectuer plusieurs<br />

mesures à des endroits différents, au hasard, en<br />

positionnant le micro en bas puis en haut, dirigé<br />

vers le haut ou vers le bas. À chaque fois, le<br />

processeur indique le pourcentage de connaissance<br />

de la pièce. À partir de 90%, le système est<br />

utilisable, mais on peut continuer pour aller encore<br />

plus loin.<br />

Une écoute toute en précision<br />

Le Lyngdorf est un appareil home cinéma, mais c’est<br />

avant tout un excellent appareil haute-fidélité. En<br />

écoute stéréo, on se rend compte immédiatement<br />

que l’on est passé dans une autre dimension par<br />

rapport aux habituels amplis intégrés home cinéma.<br />

La signature sonore est extrêmement définie et<br />

précise, la scène sonore est ample en largeur<br />

comme en profondeur. La qualité des timbres est au<br />

rendez-vous. Alors, autant vous dire que lorsque l’on<br />

passe en Dolby Atmos ou en DTS:X, on se retrouve<br />

entouré d’une ambiance sonore tridimensionnelle<br />

bénéficiant des mêmes caractéristiques. Tout est fin,<br />

détouré, placé au millimètre. Les effets sonores se<br />

déplacent sans rupture d’un plan vers un autre. Le<br />

caisson a également été parfaitement réglé par le<br />

système, sans aucune trace de traînage et intégré à<br />

la scène frontale avant pour appuyer tous les effets<br />

percussifs et de vrombissement en cohérence avec<br />

l’action à l’écran.<br />

En conclusion<br />

En stéréo et sans mettre le RoomPerfect en<br />

fonction, le Lyngdorf MP-50 est largement supérieur<br />

à tous les produits home cinéma habituel. C’est<br />

déjà là son premier argument. Quand on sait que<br />

le signal est respecté dès le départ, on i<strong>mag</strong>ine<br />

que le résultat après traitement et en multicanal<br />

ne pourra être qu’une réussite. C’est bien le cas,<br />

avec un rendu étonnant et détonnant, auquel<br />

s’ajoute une caractéristique importante : le MP-50<br />

ne force jamais le trait au risque de trop en faire.<br />

Cela permet de monter le son sans jamais ressentir<br />

une once d’agressivité. Enfin, il est possible de faire<br />

appel à un égaliseur paramétrique 8 bandes appelé<br />

«Voicing» pour personnaliser la tonalité générale,<br />

selon le type de programme écouté ou tout<br />

simplement selon ses goûts. Ce Lyngdorf MP-50<br />

conçu pour durer est une très belle réussite.<br />


ACTIVE SERIES<br />

AMPLIFIEZ VOS ÉMOTI<strong>ON</strong>S<br />

BLUETOOTH<br />

HOME CINEMA<br />

VINYLE<br />

WWW.TRIANGLEHIFI.COM


84 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

MARANT Z<br />

1400 €<br />

SR6013<br />

Avec ses neuf canaux d’amplification, le SR6013 constitue le pied du haut de gamme chez<br />

Marantz. Il arbore le design aisément reconnaissable de la marque avec ses deux gros<br />

potentiomètres entourant un écran circulaire. Les touches de fonction sont elles cachées derrière<br />

une grande trappe. Le SR6013 est l’un des premiers modèles de Marantz à devenir compatible<br />

avec le protocole multiroom AirPlay 2 d’Apple. Après une future mise à jour, il sera aussi pilotable<br />

à la voix via Amazon Alexa.<br />

par Alban Amouroux<br />

Les amplificateurs Marantz restent au top de la<br />

connectivité et des fonctionnalités. Tout ce qui est<br />

susceptible d’améliorer l’expérience audiovisuelle<br />

est ajouté à chaque nouvelle génération. Le SR6013<br />

fait également partie de ces appareils qui reçoivent<br />

des mises à jour régulières via leur connexion à<br />

Internet. Ce sera le cas pour Amazon Alexa, mais<br />

également pour le label IMAX Enhanced qui<br />

apportera dans quelques mois un tout nouveau<br />

mode audio DTS dédié.<br />

Toutes les entrées/sorties nécessaires,<br />

même celles dont vous n’aurez peut-être<br />

jamais besoin<br />

Le Marantz SR6013 est un modèle revendiquant<br />

9x110 Watts. Les prises haut-parleurs nécessaires à<br />

la connexion des neuf enceintes occupent toute la<br />

partie basse du panneau arrière. On trouve ensuite<br />

les entrées audio analogiques et numériques.<br />

Marantz a conservé une entrée 7.1 qui pourra<br />

toujours servir. Juste à côté, les sorties préamplifiées<br />

en 11.2 permettent de soulager l’amplification<br />

interne en passant sur des amplis externes. En<br />

ajoutant un bloc stéréo sur les sorties Height2, il<br />

est d’ailleurs possible de faire évoluer le Marantz<br />

SR6013 vers du 7.1.4.<br />

Les entrées HDMI sont au nombre de huit, toutes<br />

4K, compatibles HDR avec le HLG et le Dolby Vision.<br />

Les trois sorties peuvent alimenter deux zones<br />

indépendantes. L’eARC est disponible sur la sortie<br />

principale. Denon a également ajouté des sorties<br />

vidéo analogiques composite et composantes, pour<br />

ceux qui voudraient utiliser un ancien téléviseur<br />

dans une seconde pièce par exemple.<br />

Le Marantz SR6013 sait décoder les Dolby Atmos et<br />

DTS:X. Il bénéficie aussi des upmix Dolby Surround<br />

et DTS Neural:X. Ces modes devraient être<br />

suffisants dans la majeure partie des cas, Marantz<br />

faisant l’impasse sur les modes DSP type hall ou<br />

concert.<br />

Marantz vous prend par la main avec une<br />

séance de paramétrage pas-à-pas<br />

À partir du moment où l’on raccorde le SR6013<br />

à un téléviseur ou à un vidéoprojecteur, on entre<br />

directement dans la phase d’installation. Marantz


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

85<br />

vous guide pas-à-pas, aucune crainte de se<br />

tromper, même pour les néophytes. Au sein de ces<br />

différentes étapes, Marantz propose de calibrer<br />

le système via l’Audyssey MultEQ XT. Si l’on a<br />

bien tout relié, c’est le moment de se lancer pour<br />

bénéficier dès le départ d’un rendu sonore optimal.<br />

Les menus s’affichant en surimpression de l’i<strong>mag</strong>e<br />

permettent de régler de nombreux paramètres.<br />

Ils donnent également accès au multiroom audio<br />

via la fonction Heos. Mais dans ce cas, nous vous<br />

conseillons de passer sur l’application mobile, bien<br />

plus pratique au quotidien pour sélectionner sa<br />

musique et l’envoyer vers l’ampli, voire vers d’autres<br />

équipements audio Heos simultanément.<br />

Une scène sonore HiFi avant doublée d’une<br />

ambiance réaliste<br />

La signature sonore du Marantz SR6013 est du genre<br />

HiFi, avec des aigus bien définis, un médium qui a<br />

du poids, et en même temps un rendu sur le caisson<br />

de grave sec et percutant. On peut dire que le<br />

calibrage Audyssey s’est correctement déroulé. La<br />

scène sonore frontale s’étend en vertical, un point<br />

important différenciant le SR6013 des amplificateurs<br />

d’entrée de gamme. L’ambiance semble remplir<br />

toute la pièce, même entre l’écran et le canapé.<br />

Les effets se déplacent en cohérence avec l’action<br />

sans tenir compte de l’emplacement des enceintes.<br />

Les objets sonores sautent d’une voie à l’autre dans<br />

toutes les directions de façon fluide. Sans jamais<br />

forcer ni devenir agressif, le SR6013 nous baigne<br />

dans l’action.<br />

En conclusion<br />

enceintes d’effets reproduisent une ambiance<br />

crédible dans toute la pièce. L’ensemble crée une<br />

bulle sonore cohérente sans rupture. La connectique<br />

disponible est importante, avec des prises dont<br />

vous n’aurez peut-être jamais besoin, mais au moins<br />

tout est là. Le Marantz SR6013 est également un<br />

appareil purement audio de premier choix, avec<br />

ses capacités Bluetooth, Wi-Fi et multiroom. Dans<br />

ce dernier domaine, entre l’Heos propriétaire et<br />

l’AirPlay 2 universel, aucun risque de rester bloqué.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Amplification : 9x110 W sous 8 Ω<br />

•Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround,<br />

DTS Neural X<br />

•HDMI : 8 entrées, 3 sorties<br />

•Vidéo analogique : 3 entrées/1 sortie vidéo composite, 2<br />

entrées/1 sortie vidéo composantes<br />

•Audio analogique : 1 entrée Phono, 5 entrées audio RCA,<br />

1 entrée 7.1<br />

•Audio numérique : 2 entrées optique, 2 entrées<br />

coaxiales<br />

•Sortie pré-amplifiée 11.2<br />

•USB, prise casque, port RS232, Bluetooth, Ethernet, Wi-<br />

Fi, DLNA, HEOS, Airplay 2, Amazon Alexa<br />

•Consommation marche/veille : 600/0,1 W<br />

•Dimensions/poids : 440 x 398 x 161 mm/12,7 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Équipement<br />

Le Marantz SR6013 vous permet de goûter au<br />

home cinéma haut de gamme. La scène frontale<br />

détaille l’action avec précision, tandis que les six<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Haute Fidélité


86 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

<strong>ON</strong>KYO<br />

700 €<br />

TX-NR686<br />

Positionné au tarif accessible de 700 €, l’Onkyo TX-NR686 est un modèle pourtant déjà très<br />

bien équipé. Pour la plupart des utilisateurs, aucun manque ne devrait se faire ressentir.<br />

On pourrait presque le qualifier d’amplificateur universel, capable de rassembler toutes les<br />

sources audio comme vidéo les plus courantes. Gage supplémentaire de qualité, il fait partie<br />

des derniers modèles à être estampillés du célèbre logo THX dans sa version Select.<br />

par Alban Amouroux<br />

Onkyo ne chamboule pas les habitudes. La face<br />

avant du TX-NR686 est dans la droite lignée des<br />

modèles de la marque. D’une apparence simplifiée,<br />

elle accueille un gros potentiomètre de volume<br />

ainsi que les touches d’accès direct à chacune des<br />

sources. On trouve également une prise casque,<br />

une entrée HDMI et une entrée analogique sur prise<br />

mini-jack. L’afficheur sur une ligne est toujours de<br />

couleur verte. L’appareil pourra être acquis en noir<br />

ou en finition argentée.<br />

Configuration au choix : classique 7.1 ou<br />

immersive 5.1.2<br />

L’Onkyo TX-NR686 revendique une puissance<br />

de 120 watts sur chacun de ses 7 canaux. Il peut<br />

fonctionner en configuration 7.1 avec des enceintes<br />

surround latérales et arrières. Il peut aussi passer<br />

en mode immersif, il faut alors sélectionner la<br />

configuration Atmos et DTS:X avec deux hautparleurs<br />

au plafond, à la place des voies surround<br />

arrières. On retrouve également les possibilités<br />

d’upmix Dolby Surround et DTS Neural:X, pour<br />

utiliser toutes les enceintes en permanence, même<br />

depuis des sources stéréo.<br />

Le calibrage fait appel à la technologie AccuEQ<br />

propre à Onkyo. La procédure est vraiment très<br />

rapide, et elle s’effectue en une seule passe. Les<br />

systèmes concurrents nécessitent souvent plusieurs<br />

mesures, avec déplacement du microphone à<br />

chaque fois. On pourrait craindre un résultat moins<br />

efficace. Il n’en est rien, comme nous avons pu le<br />

constater.<br />

La connectique de l’Onkyo TX-NR686 est<br />

généreusement fournie. Elle se partage entre huit<br />

prises HDMI en entrée et deux en sortie (toutes sont<br />

compatibles 4K et HDR), mais aussi de nombreuses<br />

prises audio analogiques et numériques. Il y a le<br />

Bluetooth et la connexion réseau. Cette dernière<br />

donne accès aux principaux services de musique en<br />

ligne, mais aussi au multiroom dans deux versions :<br />

soit en FlareConnect, un mode propriétaire commun<br />

aux appareils Onkyo et Pioneer, soit en DTS Play-fi,<br />

plus universel. Pour en rajouter une couche, l’Onkyo<br />

TX-NR686 est en outre compatible Chromecast<br />

Audio et AirPlay !


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

87<br />

Des paramètres limités, mais un calibrage<br />

automatique efficace<br />

Cet ampli Onkyo TX-NR686 ne propose pas<br />

de procédure d’installation pas-à-pas. Il faut se<br />

contenter de la notice et régler chaque paramètre<br />

dans le menu selon ses attentes. En ce qui concerne<br />

le calibrage, il suffit de brancher le microphone sur<br />

la prise dédiée en façade pour l’initier, puis suivre<br />

les étapes à l’écran.<br />

Cet ampli reste un modèle d’entrée de gamme et<br />

les paramètres sont donc relativement limités. Cela<br />

ne devrait pas vous prendre beaucoup de temps en<br />

dehors du calibrage automatique et du renom<strong>mag</strong>e<br />

des sources.<br />

Les enceintes surround disparaissent au<br />

bénéfice d’une ambiance globale<br />

Après calibration, les voix sont bien détachées pour<br />

rendre les dialogues intelligibles. Le caisson est<br />

replacé virtuellement au centre de l’i<strong>mag</strong>e. Le rendu<br />

sonore est très agréable, jamais agressif. Avec un<br />

amplificateur plus onéreux, on pourrait gagner plus<br />

de profondeur au niveau de la scène avant. Elle est<br />

ici assez limitée. C’est le seul véritable reproche<br />

que l’on puisse faire à cet appareil. Il sait faire<br />

oublier les enceintes surround, très bien réglées<br />

après calibrage, pour une cohérence globale de<br />

l’ambiance. Le mode « music enhancer » ajoute<br />

un peu de poids supplémentaire sur le grave et le<br />

bas médium, un réglage bienvenu pour toutes les<br />

sources compressées tels que les clips sur YouTube.<br />

toutes les sources modernes. Il est possible de lui<br />

envoyer de la musique via le réseau et différents<br />

protocoles, dont Chromecast et AirPlay. Le calibrage<br />

AccuEQ est simple et efficace. Cela tombe bien car<br />

Onkyo n’a pas prévu de réglages sonores avancés.<br />

La scène sonore manque un peu d’épaisseur, mais<br />

cela est compensé par une ambiance agréable qui<br />

vous baigne dans l’action. Avec toutes ces qualités<br />

proposées à un tarif aussi accessible, le TX-NR686<br />

constitue une bonne affaire !<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Amplification : 7 canaux de 120 W chacun sous 4 Ω<br />

•Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround,<br />

DTS Neural X<br />

•HDMI : 7 entrées, 2 sorties<br />

•Vidéo analogique : 2 entrées vidéo composite, 2 entrées<br />

video composantes<br />

•Audio analogique : 1 entrée Phono, 6 entrées audio<br />

RCA, 1 entrée mini-jack<br />

•Audio numérique : 2 entrées optique, 1 entrée coaxiale<br />

Double sortie subwoofer<br />

•2 USB, prise casque, Bluetooth, Ethernet, Wi-Fi<br />

DLNA, FlareConnect, ChromeCast, DTS Play-Fi, Airplay,<br />

•Works with Sonos<br />

•Consommation marche/veille : 570/0,15 W<br />

•Dimensions/poids : 435 x 173 x 378 mm/10 kg<br />

Notre avis<br />

En conclusion<br />

Si vous souhaitez vous lancer dans le home cinéma<br />

avec cinq ou sept enceintes accompagnées d’un<br />

caisson, le Onkyo TX-NR686 est un choix pertinent.<br />

Il dispose de nombreuses entrées et sorties pour<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


88 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

PI<strong>ON</strong>EER<br />

1200 €<br />

VSX-LX503<br />

Le VSX-LX503 est le plus puissant des amplificateurs home cinéma Pioneer en classe AB. Les<br />

trois modèles supérieurs sont passés à la classe D. Cela donne un VSX-LX503 massif, avec une<br />

face avant équipée de deux gros potentiomètres entourant un large écran et d’une grande<br />

trappe destinée à cacher tous les petits boutons. Plutôt bien doté, cet ampli multicanal est<br />

surtout très ouvert sur le son connecté et multipièces (multiroom). Il bénéficie toujours de<br />

l’efficace système de calibrage propriétaire MCACC. par Alban Amouroux<br />

Pioneer reste extrêmement présent dans le monde<br />

des amplificateurs home cinéma, proposant pas<br />

moins de douze références, même si elles ne sont<br />

pas toutes mises à jour chaque année. Du 5.1 slim<br />

au 11.2 en classe D, il y en a pour tous les budgets.<br />

Avec le développement des formats immersifs<br />

Dolby Atmos et DTS:X, ce sont les 7 et 9 canaux qui<br />

deviennent les plus prisés. Ils permettent d’installer<br />

les fameuses enceintes de hauteur au plafond. Ou<br />

alternativement, les enceintes dites «Atmos» que<br />

l’on pose sur les enceintes avant et qui vont envoyer<br />

leurs ondes se réfléchir au plafond avant d’arriver<br />

à vos oreilles. Le calibrage Pioneer MCACC tient<br />

justement compte de ce type d’enceintes.<br />

<strong>Home</strong> cinéma et audio connecté multipièces<br />

avec un seul appareil<br />

Le Pioneer VSX-LX503 est un appareil qui compte<br />

neuf canaux d’amplification pointant à 180 Watts<br />

chacun, sous 6 ohms. Il y a donc de quoi faire<br />

bouger toutes les enceintes, même de taille<br />

imposante ou de sensibilité un peu basse. Ces<br />

canaux peuvent être configurés en 7.1.2 ou en 5.1.4.<br />

Pour faire du 7.1.4, il faudra ajouter un amplificateur<br />

stéréo externe pour récupérer les deux canaux<br />

manquants. Toutes les configurations intermédiaires<br />

sont possibles, comme du 4.1.4 entre autres<br />

exemples.<br />

Le Pioneer VSX-LX503 dispose de six entrées<br />

HDMI à l’arrière et une en façade, ainsi que de<br />

deux sorties. Elles sont toutes UHD/4K et elles<br />

reconnaissent toutes la plupart des HDR : HDR10,<br />

HLG, Dolby Vision. Dans ce domaine donc, pas<br />

trop de risque d’incompatibilité. Parmi les entrées<br />

analogiques, on en compte une pour platine vinyle.<br />

Les capacités réseau sont plus que complètes, avec<br />

l’accès aux principaux services de musique en ligne.<br />

Le Pioneer VSX-LX503 est surtout très ouvert sur le<br />

multiroom avec différents protocoles permettant<br />

de le faire communiquer avec de nombreux autres<br />

appareils. Il y a le FlareConnect, dédié aux appareils<br />

Pioneer et Onkyo. Ensuite, on trouve les universels<br />

Chromecast et AirPlay pour les environnements<br />

Android et Apple. Pioneer a ajouté récemment<br />

le Works with Sonos qui permet au VSX-LX503 de<br />

servir d’amplificateur à un module Sonos Connect :<br />

il s’allume et s’éteint de façon synchronisée avec lui.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

89<br />

Calibrage MCACC efficace et personnalisable<br />

Chez Pioneer, pas d’installation guidée pas-àpas,<br />

vous devez parcourir les menus pour adapter<br />

l’appareil à votre système. Le calibrage automatique<br />

démarre dès que vous raccordez le microphone<br />

fourni à l’ampli. Cette procédure est assez rapide,<br />

avec une seule position de micro, mais l’ampli passe<br />

de nombreuses fois sur chaque enceinte. Il règle<br />

tout seul les niveaux, l’égalisation, la phase, le ou<br />

les caissons ainsi que la suppression des ondes<br />

stationnaires. Ensuite, via l’application mobile<br />

Pioneer, il est possible de modifier les réglages<br />

selon vos goûts.<br />

La scène sonore est profonde, aussi bien<br />

devant que derrière la position d’écoute<br />

Le rendu sonore du Pioneer VSX-LX503 est à la fois<br />

aéré, précis et zen. Ce n’est pas un amplificateur<br />

spectaculaire. Au contraire, il respecte les flux<br />

sonores en jouant ce qu’il faut où il faut. La scène<br />

avant est précise, les effets sonores sont diffus, les<br />

enceintes ne sont pas localisables. Cet appareil ne<br />

propose pas forcément un effet de bulle sonore,<br />

mais plutôt une présence et une ambiance réaliste<br />

tout autour des spectateurs. En ce sens, l’apport<br />

des surround back est intéressant par rapport aux<br />

amplificateurs 7 canaux. La profondeur est palpable,<br />

autant vers l’arrière qu’au niveau de la façade<br />

avant. Il faut noter que le caisson de basses est<br />

correctement réglé par le calibrage automatique,<br />

replacé au centre de l’action en procurant des<br />

graves fins et percutants.<br />

En conclusion<br />

ou encore être dynamique jusqu’à des niveaux<br />

sonores déraisonnables. Mais sa force réside surtout<br />

dans sa scène sonore et son ambiance, précises<br />

l’une comme l’autre. Vous vous retrouvez alors au<br />

centre de l’action même s’il manque parfois un liant<br />

entre les deux espaces avant et surround. Nous<br />

vous conseillons à ce titre la configuration 7.1.2<br />

plutôt que celle en 5.1.4. Le Pioneer VSX-LX503 est<br />

aussi un excellent appareil audio connecté avec ses<br />

multiples capacités multipièces et sa compatibilité<br />

bien pratique avec le système Sonos.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Amplification : 9 canaux de 180 W chacun sous 6 Ω<br />

•Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround,<br />

DTS Neural X<br />

•HDMI : 7 entrées, 2 sorties<br />

•Vidéo analogique : 2 entrées composite, 1 entrée vidéo<br />

composantes<br />

•Audio analogique : 1 entrée Phono, 4 entrées audio RCA<br />

•Audio numérique : 2 entrées optique, 1 entrée coaxiale<br />

•Sortie pré-amplifiée 11.2<br />

•USB, prise casque, port IR, trigger, RS232, Bluetooth,<br />

Ethernet, Wi-Fi<br />

•DLNA, FlareConnect, ChromeCast, DTS Play-Fi, Airplay,<br />

Works with Sonos<br />

•Consommation marche/veille : 870/0,15 W<br />

•Dimensions/poids : 435 x 185 x 386 mm/13 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Équipement<br />

Le Pioneer VSX-LX503 est un appareil home cinéma<br />

plus réaliste que démonstratif. Il sait bien sûr<br />

reproduire les effets sonores et leurs déplacements,<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Haute Fidélité


90 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

TRINNOV<br />

Altitude16<br />

La société française Trinnov s’est fait connaître grâce à sa technologie<br />

d’optimisation sonore utilisée aujourd’hui dans une multitude de studios<br />

d’enregistrement et de salles de cinéma à travers le monde. Trinnov propose<br />

également une gamme pour le «résidentiel», composée de trois processeurs<br />

et d’amplificateurs. Nous avons reçu le plus petit processeur pour ce test. Il est<br />

aussi évolué que ses grands frères, mais dispose de moins de canaux. Comme sa<br />

référence l’indique, il peut en gérer jusqu’à 16, entièrement configurables selon<br />

les besoins. par Alban Amouroux<br />

15 000 €<br />

Trinnov fait travailler son Optimizer sur toutes les<br />

composantes des sons reproduits dans votre pièce<br />

cinéma. Il ne s’arrête pas à la simple égalisation<br />

des canaux ou au réglage des délais. Grâce au<br />

microphone Trinnov de calibrage équipé de<br />

quatre têtes, l’Optimizer prend un instantané en<br />

3D de la pièce. Il est ainsi capable de tout corriger<br />

pour faire arriver simultanément les messages de<br />

chaque enceinte à vos oreilles. Pour cela, il replace<br />

virtuellement les enceintes au bon endroit, même<br />

si ces enceintes n’ont pas la chance de l’être<br />

physiquement.<br />

16 canaux à la carte<br />

Le Trinnov Altitude16 dispose de sept entrées et de<br />

deux sorties HDMI. Les entrées ne sont pas encore<br />

toutes 4K/HDCP2.2, mais cela sera amené à évoluer.<br />

On trouve aussi deux entrées analogiques stéréo,<br />

quatre entrées et deux sorties numériques. Il y a<br />

également deux prises réseau dédiées à l’audio sur<br />

IP, pas encore activées à ce jour. En bas à gauche,<br />

au dos de l’appareil, la connectique ressemble à<br />

celle d’un ordinateur PC et ce n’est pas un hasard.<br />

L’Altitude16 repose sur un cœur de PC qui lui offre<br />

toute la puissance de calcul nécessaire mais aussi la<br />

possibilité d’évoluer facilement via mises à jour vers,<br />

par exemple, de nouveaux formats sonores.<br />

Les sorties disponibles sur 16 prises symétriques<br />

XLR sont configurables sans aucune limite. Aucune<br />

sortie n’est attachée à un canal en particulier.<br />

Vous pouvez même raccorder les amplis dans le<br />

désordre puis réaffecter les sorties correctement<br />

depuis l’application de contrôle. Cela permet de<br />

doubler ou tripler les canaux si on le souhaite, mais<br />

aussi de faire de la multi-amplification active. Par<br />

exemple, on peut configurer un caisson de basses<br />

uniquement pour le «haut» grave et sur une autre


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

91<br />

sortie un second caisson pour l’infragrave. Il n’y a<br />

aucune limite.<br />

Les appareils Trinnov sont des produits audio<br />

professionnels, ils fonctionnent donc sur le même<br />

principe qu’une table de mixage, où chaque<br />

entrée peut aller vers n’importe quelle sortie. Et où<br />

chaque entrée et chaque sortie sont entièrement<br />

paramétrables indépendamment les unes des<br />

autres.<br />

Compétences requises pour maîtriser<br />

l’Optimizer<br />

Spécifications<br />

•Préamplification : 16 canaux XLR<br />

•Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Auro-3D, Dolby<br />

Surround, DTS Neural X, Auro-matic<br />

•HDMI : 7 entrées, 2 sorties<br />

•Audio analogique : 1 entrée sur RCA, 1 entrée sur XLR<br />

•Audio numérique : 2 entrées/1 sortie entrées optiques, 2<br />

entrées/1 sortie coaxiales<br />

•Audio sur IP (AML/Dante) : 2x RJ45<br />

•Triggers (4x out, 1x in), RS232, Ethernet, lecteur Roon<br />

•Consommation max. : 100 W<br />

•Dimensions/poids : 438 x 138 x 430 mm/11,3 kg<br />

On comprend donc que la mise en œuvre n’est<br />

pas à la portée de tous. Même si l’on peut se<br />

débrouiller seul, Trinnov conseille fortement<br />

de faire appel à votre installateur pour gérer<br />

l’intégralité des réglages. Ce dernier peut prévoir<br />

plusieurs préréglages si nécessaire, pour s’adapter<br />

à différents types d’écoutes. Le calibrage de<br />

l’Optimizer passe par une prise de mesure unique<br />

depuis le microphone à quatre têtes. Idéalement,<br />

uuu<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


92 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

il faut le positionner au plus proche de la position<br />

d’écoute centrale. Cette unique mesure permet<br />

au système de lire la pièce. Une fois cette mesure<br />

mémorisée, tous les réglages peuvent être<br />

appliqués. Et ils sont vraiment nombreux à travers<br />

des dizaines de pages écrans. D’où l’intérêt de<br />

confier ce travail à votre installateur.<br />

Le son comme au cinéma qui fait disparaître<br />

les murs<br />

Une personne de l’équipe B&W Group, distributeur<br />

de Trinnov pour la France, est venue installer<br />

l’Altitude16 dans ma pièce de test afin de me<br />

laisser utiliser l’appareil durant quelques jours dans<br />

des conditions optimales. Le Trinnov, c’est autre<br />

chose que tout ce que l’on peut connaître. Grâce à<br />

l’Optimizer, mon système 7.1.2 a été réglé comme<br />

je ne l’avais jamais entendu. Concrètement, le<br />

rendu est devenu très proche de celui d’une bonne<br />

salle de cinéma, avec une ambiance caractéristique<br />

faisant tomber les murs et donnant l’impression<br />

que la pièce a doublé de volume grâce à une<br />

ampleur incroyable. Les voix sont reproduites avec<br />

force, donnant ce côté caverneux mais réaliste<br />

aux voix les plus graves. Les effets partent dans<br />

tous les sens sans qu’aucune enceinte ne soit<br />

clairement décelable. Ces effets ont du poids et de<br />

la prestance partout dans la pièce, alors que mes<br />

enceintes surround et de hauteur sont bien plus<br />

petites que les frontales. L’Optimizer a aussi réussi à<br />

calmer correctement les fréquences habituellement<br />

trop en avant dans ma pièce semi-dédiée, de celles<br />

qui peuvent vite devenir fatigantes. Ici, tout est si<br />

bien dégraissé que l’on peut monter le volume très<br />

haut sans aucune gêne auditive.<br />

En conclusion : le septième ciel pour le<br />

septième art<br />

Le Trinnov Altitude16 est un produit à part. Son tarif<br />

tout d’abord l’éloigne du commun des mortels.<br />

Surtout qu’il faut ajouter les amplificateurs de<br />

puissance avant les enceintes. Mais c’est aussi<br />

l’un des rares, si ce n’est le seul, à reproduire les<br />

bandes-son comme au cinéma. Il y a cette force,<br />

cette présence et cette ampleur qui remplissent<br />

la pièce de façon plus que réaliste, sans jamais<br />

devenir brouillon ni agressif. Cela n’a rien à voir avec<br />

le rendu d’un amplificateur <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> intégré<br />

classique dont on pousserait le potard à fond. Non,<br />

le Trinnov Altitude16 et son Optimizer, c’est un<br />

autre monde. Un monde réservé à ceux qui savent<br />

exactement ce qu’ils recherchent et qui trouveront<br />

ici la solution ultime.<br />


VSX-LX503 | AMPLIFICATEUR AV C<strong>ON</strong>NECTÉ<br />

UDP-LX500 | LECTEUR DE DISQUE UNIVERSEL<br />

EXPÉRIMENTEZ L‘ULTRA HD<br />

AVEC VOS YEUX ET VOS OREILLES.<br />

Le nouveau lecteur de disque universel conçu par Pioneer retranscrit tout le potentiel de l‘Ultra HD Blu-ray,<br />

avec une résolution 4 fois supérieure au 1080p Full HD. Il repose sur une construction interne ultra rigide divisée<br />

en trois blocs, un double châssis robuste, une carte mère utilisant un circuit imprimé à 6 couches, des<br />

modes préréglés SDR/HDR, et retranscrit les technologies HDR10 / Dolby Vision pour une qualité d‘i<strong>mag</strong>e<br />

remarquable. Le traitement audio n‘est pas en reste avec un convertisseur de haut vol et le connecteur Zero<br />

signal exclusif optimisant le transport du signal. Le lecteur UDP-LX500 vous permet de profiter pleinement<br />

des dernières innovations technologiques et redonne une nouvelle vie à votre collection de disques optiques.<br />

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www.pioneer-audiovisual.fr


94 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

YAMAHA<br />

1100 €<br />

RX-A880<br />

Le haut de gamme <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> Yamaha Aventage compte habituellement cinq modèles. Le<br />

RX-A880 est l’un des plus simples, mais pas le moins équipé. Il dispose des fameux DSP Cinema<br />

3D qui font le succès des produits home cinéma Yamaha depuis le début des années 1990. Le<br />

fabricant japonais lui a ajouté pour cette génération, et pour la première fois, la possibilité<br />

d’associer des enceintes sans fil pour les voies surround. par Alban Amouroux<br />

Le Yamaha RX-A880 est un intégré annoncé<br />

pour 7x100 Watts efficaces. Il dispose du châssis<br />

Aventage et du fameux cinquième pied au<br />

centre de l’appareil pour éliminer toute vibration<br />

mécanique néfaste au signal sonore. Pour aller dans<br />

ce sens, la façade avant est en aluminium et non<br />

comme souvent en plastique. Elle dispose toujours<br />

de deux gros potentiomètres qui entourent un écran<br />

et une petite trappe cachant quelques fonctions<br />

essentielles.<br />

Surround sans fil en option via les dernières<br />

enceintes MusicCast 20 et 50<br />

Le RX-A880 supporte les formats sonores immersifs<br />

Dolby Atmos et DTS:X. Les neuf borniers permettent<br />

de relier neuf enceintes simultanément avec<br />

seulement sept canaux d’amplification. Il est donc<br />

possible d’utiliser alternativement des enceintes de<br />

plafond en mode 5.1.2 et des enceintes surround<br />

arrière en mode 7.1. Selon le mode audio activé,<br />

l’amplificateur alimentera les enceintes de plafond<br />

ou les enceintes arrière. D’ailleurs, ce ne sont pas<br />

réellement des enceintes de plafond mais des<br />

enceintes de présence avant, telles qu’elles sont<br />

désignées par Yamaha. Mais cela fonctionne très<br />

bien si elles sont placées au-dessus de votre tête en<br />

configuration Atmos classique.<br />

Avec le MusicCast Surround, Yamaha vous permet<br />

d’utiliser une ou deux enceintes sans fil pour les<br />

canaux surround. Il faudra choisir une MusicCast 50<br />

ou des MusicCast 20. Ce sont donc des enceintes<br />

multiroom à double fonction : pour la musique ou<br />

pour le home cinéma. Voilà une paire de câbles<br />

haut-parleurs économisés pour faciliter l’installation.<br />

La connectique est légèrement moins importante<br />

que chez la concurrence. On trouve un peu moins<br />

d’entrées analogiques. Les entrées HDMI sont<br />

séparées en deux groupes : trois prises sont en<br />

HDCP2.2 pour la 4K HDR, les quatre autres sont<br />

simplement HDCP1.4 pour des sources moins<br />

récentes. Yamaha a fait l’impasse sur l’entrée HDMI<br />

auxiliaire en façade, on trouve à la place une entrée<br />

audio stéréo sur mini-jack.<br />

Paramétrage très précis de chaque<br />

mode DSP<br />

Après le premier branchement du Yamaha RX-A880,<br />

la seule étape nécessaire consiste à enregistrer<br />

l’amplificateur sur son réseau domestique, en filaire<br />

ou en Wi-Fi. Dans ce cas, c’est très rapide si l’on


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

95<br />

utilise un appareil iOS qui va partager le mot de<br />

passe du réseau, sans avoir à le taper. Pour accéder<br />

au calibrage audio YPAO, il suffit de brancher le<br />

microphone de mesure fourni sur la prise dédiée,<br />

derrière la trappe de la façade.<br />

Le calibrage nécessite plusieurs mesures pour<br />

donner toute son efficacité. Les données obtenues<br />

sont appliquées à chacun des modes DSP du RX-<br />

A880. Yamaha laisse la main sur tous les réglages, il<br />

est donc possible de modifier ensuite les délais des<br />

premières réflexions, la largeur virtuelle de la pièce,<br />

etc. Si cela vous paraît trop compliqué, vous pouvez<br />

aussi désactiver dans les menus tous les DSP inutiles<br />

à vos yeux.<br />

Précis sur les placements et les<br />

déplacements des objets sonores<br />

À l’écoute, la scène sonore frontale est large et<br />

haute, bien au-delà des limites de l’écran pour<br />

donner de l’ampleur à l’action. Les effets sont diffus,<br />

le Yamaha RX-A880 est précis sur les placements et<br />

les déplacements d’objets dans le champ surround,<br />

sans que l’on puisse distinguer les enceintes, c’est<br />

sa grande force. La bulle sonore est recréée tout<br />

autour de l’auditeur, mais elle semble distincte de la<br />

scène avant, il manque une petite liaison entre les<br />

deux. Certains DSP sont caricaturaux mais d’autres<br />

sont efficaces, même sur des programmes stéréo<br />

pour séparer correctement l’ambiance de la salle de<br />

concert, par exemple, de la musique, avec succès<br />

! Le grave manque de peps suite à la calibration,<br />

mais cela se corrige grâce aux nombreux réglages<br />

accessibles.<br />

En conclusion<br />

Le Yamaha RX-A880 est un amplificateur taillé<br />

pour le home cinéma spectaculaire. Les réglages<br />

obtenus après le calibrage en mettent plein les<br />

oreilles, ce qui pourra plaire à certains. Pour ceux<br />

qui n’ont pas peur d’aller plus loin, Yamaha donne<br />

accès à de nombreux réglages pour personnaliser<br />

le rendu à tous les niveaux. Son point fort réside<br />

dans sa capacité à reproduire un champ surround<br />

englobant et réaliste. Les enceintes surround sans<br />

fil en option et les possibilités multiroom, grâce au<br />

MusicCast, sont deux autres de ses avantages non<br />

négligeables.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Amplification : 7x100 W sous 8 Ω<br />

•Décodage : Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Surround,<br />

DTS Neural X<br />

•HDMI : 7 entrées, 2 sorties<br />

•Vidéo analogique : 1 entrée vidéo composite, 1 entrée<br />

vidéo composantes<br />

•Audio analogique : 1 entrée Phono, 3 entrées audio RCA,<br />

1 entrée mini-jack<br />

•Audio numérique : 2 entrées optique, 2 entrées coaxiales<br />

•Sortie pré-amplifiée 7.2<br />

•USB x2, prise casque, port RS232, Bluetooth, Ethernet,<br />

Wi-Fi<br />

•DLNA, MusicCast, Airplay<br />

•Consommation marche/veille : 590/0,1 W<br />

•Dimensions/poids : 435 x 171 x 382 mm/11 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


PLATINE ULTRA HD UB9000<br />

HOLLYWOOD S’INVITE CHEZ VOUS !<br />

Vivez une expérience audiovisuelle unique avec la platine Blu-ray Ultra<br />

HD DP-UB9000. Une véritable vitrine technologique, qui dispose d’un<br />

châssis haute rigidité doté d’un centre de gravité bas. Conçu avec des<br />

composants haut de gamme, ce lecteur vous offre une expérience<br />

cinéma fidèle à la vision du réalisateur.<br />

Panasonic France 1-7 rue du 19 mars 1962 - 92230 Gennevilliers RCS Nanterre : B 445 283 757 Succursale de Panasonic Marketing Europe GMBH Siège social : 43 Hagenauer Strasse, 65203 Wiesbaden (Alle<strong>mag</strong>ne) - Wiesbaden HRB 13178.<br />

UNE PLATEFORME POLYVALENTE<br />

• Lecture de disques Blu-ray 4K, Blu-ray, 3D, DVD, CD<br />

• Lecture de formats audio haute résolution<br />

• Fonctions connectées : DLNA, SVOD<br />

UNE QUALITÉ D’IMAGE<br />

HORS DU COMMUN<br />

• Compatibilité HDR10+, Dolby Vision et optimiseur HDR<br />

• Certifié THX<br />

UNE C<strong>ON</strong>NECTIVITÉ COMPLÈTE<br />

• Circuits audio 7.1 / 2.0 dédiés<br />

• Sorties audio coaxiale, optique, 7.1, XLR<br />

• HDMI (x2), USB (x2), Wi-Fi, Ethernet


LES<br />

SOURCES


98 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

APPLE<br />

200 €<br />

Apple TV 4K<br />

L’Apple TV est le seul appareil dédié à l’audio/vidéo et au home cinéma chez la marque à<br />

la pomme. Ce petit boîtier en est à sa quatrième version. La toute première était bien plus<br />

imposante, avec stockage intégré et sortie vidéo analogique de type YUV 720p. Dans un<br />

appareil désormais mini, on trouve toujours un peu de stockage, mais surtout des capacités<br />

4K et HDR qui en font un produit au goût du jour. D’autres fonctionnalités intéressantes ont<br />

été ajoutées ces dernières années.<br />

par Alban Amouroux<br />

L’Apple TV n’est donc pas un produit nouveau,<br />

mais un produit qui évolue, soit par mise à jour<br />

logicielle, soit par renouvellement hardware. La<br />

version actuelle Ultra HD bénéficie de l’App Store<br />

avec l’accès à de nombreux services vidéo parmi<br />

les plus courants. Côté musique, c’est un peu plus<br />

maigre avec seulement Apple Music et Tidal pour<br />

l’instant. L’avantage du Store, ce sont les possibilités<br />

d’évolution qui se profilent avec l’arrivée de<br />

nouvelles app au fil du temps.<br />

Pilotage à la voix avec Siri et avec la<br />

télécommande semi-universelle grâce au<br />

HDMI CEC<br />

Côté domotique, l’application Apple «Maison» est<br />

disponible sur iPhone, iPad et Mac, mais pas sur<br />

l’Apple TV. Aucune application visuelle ne permet<br />

de piloter les équipements domestiques. Cela reste<br />

possible à la voix, via Siri, mais sans retour visuel.<br />

Pourtant, l’Apple TV joue le rôle de hub domotique<br />

pour tous les appareils compatibles Apple <strong>Home</strong>Kit.<br />

Cela permet de les visualiser et de les contrôler<br />

lorsque vous n’êtes pas chez vous en vous servant<br />

de l’Apple TV comme d’une passerelle. Cependant,<br />

on trouve quelques applications domotiques<br />

dédiées comme celles de Nest, Withings ou<br />

Netgear Arlo.<br />

La télécommande est à la fois frustrante et<br />

intéressante. D’un côté, sa conception symétrique<br />

fait qu’on l’attrape souvent à l’envers ! Mais elle<br />

fait mieux dans le domaine de la navigation au sein<br />

des menus. Ses touches sont très peu nombreuses<br />

et tombent sous le sens. La partie du haut est<br />

tactile pour se déplacer rapidement dans les pages<br />

écrans. Lorsque l’Apple TV est connectée à un<br />

téléviseur HDMI CEC et à un amplificateur home<br />

cinéma également CEC, alors sa télécommande<br />

suffit pour tout allumer d’un coup et piloter au<br />

quotidien i<strong>mag</strong>e et son. Elle en devient presque une


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

99<br />

télécommande universelle.<br />

Le pilotage à la voix est l’une des fonctionnalités<br />

du moment qu’Apple n’a pas oubliée. Siri est<br />

présent sur l’Apple TV et son microphone se trouve<br />

dans la télécommande, justement. Un appui sur la<br />

touche micro et l’on peut dicter le nom du film que<br />

l’on cherche dans iTunes. AirPlay 2 est également<br />

présent dans l’Apple TV, afin de diffuser le son vers<br />

des enceintes compatibles. Le contraire est aussi<br />

possible : envoyer du son vers l’Apple TV via AirPlay<br />

2, par exemple depuis un smartphone.<br />

Difficile de se perdre avec la connectique réduite à<br />

une prise HDMI et un port Ethernet. L’ancien port<br />

USB-C, uniquement dédié à la maintenance de la<br />

version précédente du boîtier, a disparu. Le seul<br />

stockage direct possible est donc intégré, d’une<br />

capacité de 32 Go ou de 64 Go, selon la version<br />

choisie. Mais avec des applications de lecture vidéo<br />

comme Plex, l’Apple TV va chercher sans problème<br />

vos fichiers stockés dans un serveur NAS.<br />

Le boîtier multimédia le plus facile à vivre<br />

L’Apple TV dispose des compatibilités Dolby Vision<br />

et HDR10 pour la 4K, et du Dolby Atmos pour le son<br />

multicanal immersif ; cela dépendra des sources que<br />

vous utilisez, Netflix ou Amazon Prime par exemple,<br />

et de votre débit Internet pour accéder aux plus<br />

hautes résolutions possibles. Les réglages sont<br />

quasi inexistants, il faudra s’en remettre à ceux de<br />

votre amplificateur home cinéma ou ceux de votre<br />

téléviseur. Nous n’avons pas pu mettre en défaut<br />

la rapidité de navigation ni les qualités d’affichage<br />

: jamais de bug ni de plantage. En résumé, l’Apple<br />

TV est le boîtier multimédia « anti-prise de tête ». Il<br />

s’installe simplement, se pilote facilement et distille<br />

les flux audio et vidéo dans la meilleure qualité qui<br />

soit aujourd’hui. Et cela sans aucun paramétrage<br />

complexe.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Lecteur multimédia connecté 4K HDR<br />

•Interface Apple tvOS<br />

•Compatible Dolby Atmos, Dolby Digital<br />

•1 sortie HDMI<br />

•1 prise Ethernet<br />

•Stockage : 32 ou 64 Go non extensible<br />

•Consommation en marche/veille : NC<br />

•Dimensions/poids : 98 x 35 x 98 mm/425 g<br />

•Prix public indicatif : 200 € en 32 Go, 220 € en 64 Go<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


100 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

NVIDIA<br />

200 €<br />

Shield<br />

Nvidia a légèrement dérivé de son métier de fabricant de puces et de cartes vidéo pour<br />

les ordinateurs et dédiés avant tout aux jeux vidéo. La Shield TV est un tout petit lecteur<br />

multimédia venant concurrencer frontalement la célèbre Apple TV ou encore les boîtiers<br />

Amazon FireTV et autres Roku. Elle repose sur la puce de traitement Tegra X1, une création<br />

de la marque qui est au cœur des avantages de cet appareil.<br />

par Alban Amouroux<br />

Nvidia a fait le choix d’Android TV pour l’interface<br />

de la Shield TV. C’est plus simple que de devoir<br />

développer de zéro tout un environnement. Android<br />

TV donne également accès à de nombreuses<br />

applications comme les principaux services de<br />

SVOD ou de TV à la demande. La musique n’est<br />

pas mise de côté avec les services de streaming tels<br />

que Spotify ou Deezer. Mais la Shield TV est avant<br />

tout présentée comme une plateforme simplifiée de<br />

jeux en ligne. Ces derniers pourront bénéficier de<br />

la puissance de la puce Tegra X1 pour afficher de<br />

la 4K avec du HDR. Tout comme ce sera le cas pour<br />

les programmes vidéo. Disponible depuis quelques<br />

temps déjà, la Shield TV est continuellement<br />

maintenue à jour.<br />

Stockage extensible pour jouer le rôle de<br />

serveur de contenus : vidéo, audio et jeux<br />

La Shield TV est commercialisée avec une<br />

télécommande seule ou bien avec une<br />

télécommande et une manette de jeux. Cela<br />

dépend de l’usage prévu : vidéo ou jeux vidéo, ou<br />

bien encore un peu des deux. Le boîtier repose sur<br />

un design compact mais assez spécial. Le dessus se<br />

compose d’une zone triangulaire en relief soulignée<br />

par un éclairage vert (la couleur de la marque<br />

Nvidia) venant confirmer que la Shield TV est en<br />

fonction. À côté de la sortie HDMI et de la prise<br />

réseau, deux ports USB sont disponibles. Ils peuvent<br />

servir indifféremment à recharger la manette de<br />

jeu via le cordon USB livré ou bien à accueillir un<br />

disque dur externe pour augmenter la capacité de<br />

stockage. Les 16 Go intégrés peuvent effectivement<br />

vite être remplis. La Shield TV peut également<br />

accéder à du stockage en réseau, sur un serveur<br />

NAS par exemple, pour accéder à des bibliothèques<br />

de fichiers sans limite.<br />

En installant Plex ou Kodi, la Shield TV devient<br />

un lecteur vidéo très complet, avec affichage des<br />

jaquettes de films, classement, recherche, etc. Elle<br />

sait d’ailleurs jouer le rôle de serveur multimédia


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

101<br />

(Plex), sans nécessiter l’ajout d’un PC ou d’un<br />

serveur dédié. Une fonctionnalité unique, toujours<br />

grâce à la puissance de la puce X1. La plupart<br />

des formats de fichiers vidéo sont supportés, les<br />

bandes-son Dolby et DTS également.<br />

La navigation dans l’interface Android TV est plutôt<br />

simple, avec une mise en avant des nouveautés<br />

et des programmes en cours de visionnage. En<br />

utilisant le microphone de la télécommande ou de<br />

la manette, on peut faire appel à Google Assistant,<br />

pour piloter à la voix la Shield TV, mais aussi tous<br />

vos appareils connectés compatibles.<br />

Google Assistant et recherche transversale à<br />

travers toutes les applications<br />

La Nvidia Shield TV est une plateforme multimédia<br />

complète donnant accès à tous les loisirs<br />

audiovisuels depuis un unique appareil. Elle est<br />

compatible 4K et HDR avec Netflix, Amazon Prime<br />

et YouTube. Elle sait reproduire les bandes-son<br />

multicanal. Un réglage permet de forcer la diffusion<br />

audio en surround avec les programmes stéréo,<br />

ajoutant beaucoup de pêche à la restitution au<br />

passage (un réglage à utiliser avec parcimonie). De<br />

multiples autres fonctions puissantes peuvent être<br />

invoquées comme la diffusion de jeux depuis un<br />

PC, l’ajout d’un tuner TV ou encore la possibilité<br />

de raccorder un casque filaire sur la sortie audio<br />

prévue sur la manette de jeu. Enfin, la recherche<br />

fonctionne de façon globale, à travers toutes les<br />

applications vidéo, ce qui est bien pratique pour<br />

trouver rapidement un programme, quel que soit le<br />

service de diffusion.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Lecteur multimédia connecté 4K HDR<br />

•Interface Android TV (Nougat 7.0)<br />

•Compatible Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Digital, DTS-HD<br />

•1 sortie HDMI<br />

•1 prise Ethernet<br />

•2 ports USB<br />

•Stockage : 16 Go, extensible en USB<br />

•Consommation en marche : de 5 à 10 Watts<br />

•Dimensions/poids : 159 x 26 x 98 mm/250 g<br />

•Prix public indicatif : 200 € (16 Go), 230 € (avec la<br />

manette de jeu en plus)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


102 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

PANAS<strong>ON</strong>IC<br />

1000 €<br />

DP-UB9000<br />

Oppo Digital, spécialiste incontesté des platines Blu-ray et Blu-ray UHD haut de<br />

gamme, a stoppé son activité. Les autres acteurs de l’audio/vidéo grand public en<br />

profitent pour s’engouffrer dans cette brèche, comme Panasonic avec le DP-UB9000.<br />

Ce premier lecteur BD UHD exclusif devrait réconcilier les homecinéphiles et les<br />

audiophiles. par Alban Amouroux<br />

Le DP-UB9000 vient se placer tout en haut du<br />

catalogue Panasonic, avec des caractéristiques<br />

résolument hifistes. Contrairement aux autres<br />

modèles, le boîtier n’est pas en métal léger avec<br />

façade en plastique. Cela se ressent dès que l’on<br />

manipule le produit pour son installation. Le DP-<br />

UB9000 bénéficie d’un lourd châssis, de côtés et<br />

d’une plaque du dessus renforcés. À l’intérieur,<br />

les différents circuits sont bien compartimentés :<br />

l’alimentation à gauche, la mécanique arborant<br />

l’inscription «Panasonic Premium Model» et les<br />

sorties analogiques au centre, le traitement des<br />

signaux à droite.<br />

HDR Optimizer compatible avec le HDR10+,<br />

le HLG et le Dolby Vision<br />

La face arrière est bien fournie en connectique.<br />

On trouve une classique double sortie HDMI pour<br />

séparer audio et vidéo. Mais Panasonic insiste<br />

beaucoup sur les capacités de gestion audio de<br />

sa platine avec différentes sorties. Les prises XLR<br />

stéréo permettent de profiter du DAC interne<br />

de très grande qualité (AK4493). Panasonic laisse<br />

également le choix de faire sortir le 7.1 via autant<br />

de prises RCA plaquées or. Le décodage et la<br />

conversion sont ainsi réalisés par la platine. Le tout<br />

devra être relié à un amplificateur home cinéma<br />

dénué des dernières possibilités de décodage<br />

mais possédant une entrée 7.1. Via le réseau, Il est<br />

possible d’accéder à Netflix ou Amazon Prime. Les<br />

deux ports USB offrent la lecture de fichiers vidéo<br />

dans différents formats.<br />

Le Panasonic DP-UB9000 est certifié Ultra HD<br />

Premium et THX 4K HDR Source. Du côté du<br />

traitement vidéo, le constructeur a mis le paquet,<br />

le processeur vidéo HCX de seconde génération<br />

assurant de nombreux réglages. Développée avec<br />

les meilleurs ingénieurs d’Hollywood, sa fonction<br />

HDR Optimizer, déjà utilisée sur les meilleurs


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

103<br />

téléviseurs de la marque, permet d’adapter le rendu<br />

à n’importe quel afficheur. Il faut ainsi choisir si vous<br />

utilisez un vidéoprojecteur ou un téléviseur. Et si<br />

ce dernier est capable d’afficher de forts pics de<br />

luminosité. Le DP-UB9000 est compatible avec les<br />

trois principaux types de HDR : HDR10+, HLG et<br />

Dolby Vision.<br />

Un lecteur UHD/4K polyvalent pour le home<br />

cinéma et l’audio haut de gamme<br />

En lecture vidéo, l’i<strong>mag</strong>e est superbe, fluide et<br />

définie, sans aucun effet d’escalier sur les dégradés.<br />

Les différents réglages permettent de l’adapter à<br />

votre écran. Lorsque l’on visionne un programme<br />

HDR, un réglage direct accessible depuis la<br />

télécommande permet de moduler la luminosité<br />

perçue. C’est l’intérêt principal de cet appareil qui<br />

permet d’obtenir une i<strong>mag</strong>e dynamique sans jamais<br />

être écrasée. En lecture SDR, ce réglage disparaît et<br />

seule la luminosité est ajustable. D’autres réglages<br />

à combiner avec ceux de votre écran permettront<br />

d’obtenir la meilleure i<strong>mag</strong>e possible en Ultra<br />

HD. Cependant, face à un DP-UB820, le modèle<br />

inférieur, nous n’avons pas été capable de déceler<br />

des différences réellement notables. La qualité<br />

vidéo semble être du même tonneau. Ou alors il<br />

faut être très exigeant et disposer d’autres éléments<br />

de très grande qualité, ce qui justifiera le surplus<br />

tarifaire du DP-UB9000. Les différences se situent<br />

essentiellement sur la partie audio, où le 9000<br />

apportera un réel plus sur le traitement du signal.<br />

Le DP-UB9000 devient la référence actuelle des<br />

lecteurs Blu-ray UHD, en attendant des appareils du<br />

même niveau chez la concurrence.<br />

•<br />

Spécifications<br />

•Lecteur de disques Blu-ray UHD, Blu-ray, DVD, CD<br />

Compatible Dolby Atmos, DTS:X, Dolby Digital, DTS-HD<br />

Optimiseur HDR – HDR10+, HLG, Dolby Vision<br />

2 sorties HDMI<br />

1 sortie audio XLR symétrique<br />

1 sortie multicanales RCA 7.1<br />

2 sorties numériques optiques et coaxiales<br />

2 ports USB<br />

Consommation marche/veille : NC<br />

Dimensions/poids : 430 x 84 x 300 mm/7,5 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Équipement<br />

Haute Fidélité


ENCEINTES &<br />

BARRES DE S<strong>ON</strong>


106 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

BLUESOUND<br />

Pulse Soundbar & Sub<br />

1700 €<br />

Après avoir développé sa gamme multiroom entre enceintes, streamer, ampli et serveur,<br />

Bluesound s’est mis au home cinema. Toujours dans la gamme Pulse, la Soundbar et le Sub<br />

viennent composer un ensemble 2.1 cohérent. Il ne cherche pas à en faire des tonnes avec de<br />

multiples voies, des DSP et des réflexions sur les murs et au plafond. Bluesound nous emmène<br />

au contraire vers le choix assumé de la simplicité qui rime avec qualité. Alban Amouroux<br />

Sur un meuble, au mur, par terre,<br />

sous un canapé<br />

Cet ensemble Bluesound, composé de la barre<br />

de son et du caisson sans fil, propose différentes<br />

possibilités d’installation. La soundbar tout d’abord<br />

est livrée avec des petits pieds en métal avec<br />

embout caoutchouté ainsi qu’un support mural.<br />

Selon la destination choisie, on mettra en place<br />

l’un ou l’autre. Il est aussi possible de commander<br />

en option un pied tout-en-un destiné à accueillir la<br />

barre et un téléviseur au-dessus.<br />

Le caisson de basse est très compact, peu<br />

profond. Cela lui offre différentes destinations :<br />

posé classiquement au sol, accroché au mur, un<br />

peu comme un radiateur, ou bien mis à plat sous<br />

un meuble ou un canapé. Tout est possible, mais<br />

comme souvent avec les caissons, il faut bien tester<br />

à l’écoute pour trouver la meilleure position dans<br />

la pièce. Les différents réglages peuvent affiner le<br />

rendu une fois la bonne place trouvée.<br />

La qualité de fabrication est au top. Une peinture de<br />

finition très résistante recouvre et protège la barre<br />

comme le caisson. Les haut-parleurs de la barre sont<br />

masqués par une grille en métal inamovible. Les<br />

extrémités de la barre sont recouvertes de zones<br />

caoutchoutées, tout comme le cache des réglages<br />

du caisson. Le haut-parleur de ce dernier se cache<br />

derrière une grille recouverte de tissu. Les deux<br />

éléments sont disponibles en noir ou en blanc,<br />

sachant que la Pulse Soundbar blanche coûte 100 €<br />

de plus que la noire.<br />

Aussi facile à installer qu’une simple<br />

enceinte multiroom<br />

La mise en route du système s’effectue depuis<br />

l’application mobile BluOS. La barre de son<br />

fonctionne aussi bien en filaire Ethernet qu’en WiFi.<br />

Une fois reconnue par l’app et raccordée au réseau,<br />

elle apparaît comme une enceinte multiroom prête<br />

à lire de la musique. Cela est confirmé par le petit<br />

cercle bleu allumé au centre de la barre. D’autres<br />

couleurs défilent durant l’installation et les mises<br />

à jour, pour préciser l’état en cours. Il est donc<br />

possible d’utiliser la barre uniquement pour la


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

107<br />

musique, sans allumer le téléviseur ; c’est le but de<br />

sa double fonction multiroom et home cinema.<br />

Le caisson communique sans fil avec la barre. On<br />

synchronise les deux depuis l’app, après avoir<br />

installé la barre. Là aussi, une petite LED bleue<br />

en bas de la façade du caisson vient confirmer la<br />

bonne connexion. Le Pulse Sub ne peut pas être<br />

associé sans fil à une autre enceinte Bluesound.<br />

En revanche, il dispose d’entrées ligne stéréo et<br />

LFE qui permettent de le relier de façon filaire<br />

à un streamer Bluesound Node 2, par exemple.<br />

Ou encore à n’importe quel autre appareil home<br />

cinema de n’importe quelle marque équipé d’une<br />

sortie subwoofer.<br />

La barre de son dispose en plus d’une sortie<br />

subwoofer RCA si vous souhaitez vraiment relier les<br />

deux éléments entre eux en filaire. Elle bénéficie<br />

d’un port USB, d’une entrée audio analogique et<br />

d’une entrée audionumérique optique. C’est cette<br />

dernière qu’il faudra utiliser pour relier la sortie son<br />

du téléviseur à la barre. En effet, il n’y a pas de trace<br />

de connexion HDMI. Cela fait perdre le bénéfice<br />

des différents formats sonores multicanal discrets,<br />

mais comme l’ensemble Bluesound fonctionne en<br />

2.1, ce n’est pas si important. La Pulse Soundbar<br />

accepte par ailleurs les flux Dolby Digital. Pour tout<br />

ce qui est DTS, il faudra bien veiller à définir la sortie<br />

du téléviseur, du décodeur TV ou du lecteur Blu-ray<br />

en PCM. Sinon, pas de son !<br />

Une belle ambiance sonore sans<br />

voie surround<br />

J’ai débuté les tests par la partie film. La sortie<br />

optique d’un lecteur Blu-ray Oppo est reliée à<br />

l’entrée de la barre. La première impression positive<br />

concerne la scène sonore. Les voix sont claires et<br />

intelligibles, bien centrées. Le reste des actions se<br />

déplacent légèrement sur la largeur de la barre, tout<br />

en restant dans ses limites. En revanche, toutes les<br />

micro-informations d’ambiance se développent en<br />

largeur et en hauteur tout autour de la barre, offrant<br />

un rendu plutôt réaliste. En l’absence d’enceintes<br />

arrière, il n’y a pas d’effet de bulle sonore, mais<br />

cette scène grandeur nature face à moi suffit à me<br />

happer dans l’action. C’est vraiment très agréable<br />

et qualitatif. Le niveau d’ambiance est d’ailleurs<br />

paramétrable : «désactivé», «large» ou «plus large».<br />

Le réglage «large» est parfait, le «plus large»<br />

exagère un peu trop sur la réverbération.<br />

Le caisson vient renforcer la barre dans le grave<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

• Fichiers supportés : MP3, AAC, WMA, OGG, WMA-L,<br />

ALAC, OPUS<br />

• Formats Hi-Res : FLAC, MQA, WAV, AIFF<br />

• Formats surround : Dolby Digital<br />

• Réponse en fréquence :<br />

±1 dB 70 Hz - 20 kHz (55 Hz à -3 dB)<br />

± 1 dB 30 Hz - 20 kHz (25 Hz à -3 dB) avec Pulse Sub<br />

• Distorsion : THD+N - 0.030 %<br />

• Puissance : 120 Watts en classe D (Soundbar),<br />

100 watts en classe D (Sub)<br />

• Haut-parleurs (Soundbar) : 2x tweeter 19 mm,<br />

2x médium 50mm, 2x woofer 102mm<br />

• Haut-parleur (sub) : 1x 16,5 cm<br />

• Réseau : Gigabit Ethernet RJ45, 802.11 b/g/n WiFi<br />

• Connectique en entrée : port USB Type-A (Fat32),<br />

entrée numérique optique, entrée analogique RCA<br />

• Connectique en sortie : subwoofer out RCA, subwoofer<br />

out sans fil (BluOS uniquement)<br />

• Bluetooth : aptX<br />

• Dimensions barre (L x h x p) : 1073 x 141x 70 mm<br />

• Poids barre : 6,8 kg<br />

• Dimensions sub (L x h x p) : 447 x 285 x 122 mm<br />

• Poids sub : 6,9 kg<br />

• Prix de la Bluesound Pulse Soundbar : 1000 € en noir,<br />

1100 € en blanc<br />

• Prix du Bluesound Pulse Sub : 700 € (en noir ou<br />

en blanc)


108 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

proprement. Il est assez sec et dynamique. Il est<br />

capable de niveaux importants, mais il ne descend<br />

pas très bas, forcément en clos et dans un si petit<br />

volume... Mais son apport reste tout à fait valable,<br />

on se rend compte lorsqu’on le coupe qu’il manque<br />

vraiment quelque chose, cela valide son intérêt.<br />

Il est dom<strong>mag</strong>e que les réglages de phase et de<br />

coupure ne se trouvent que sur le caisson. Cela<br />

aurait été pratique de les avoir dans l’app pour<br />

réaliser les réglages depuis la position d’écoute.<br />

Surtout qu’il y a un réglage de délai qui lui, ne se<br />

trouve que dans l’app. Par ailleurs, le réglage de<br />

niveau est doublé : sur le caisson et dans l’app. On<br />

règle celui sur le caisson une fois pour toutes en<br />

cherchant l’équilibre, et on peut jouer sur celui dans<br />

l’app pour ajuster selon le besoin.<br />

D’autres réglages se trouvent dans l’app, comme le<br />

rattrapage du délai sur les dialogues (lip sync), un<br />

mode nocturne qui remonte le grave à bas niveau<br />

ou encore un bass boost. Le paramètre «dialogue<br />

enrichi» qui met en avant les voix est réussi et arrive<br />

à bien faire ressortir les dialogues sur des bandes<br />

son hyper chargées. Vous pouvez le positionner<br />

sur «faible» par défaut. Sur «fort», j’ai trouvé qu’il<br />

accentuait les sifflantes.<br />

En écoute musicale uniquement, j’ai retrouvé un<br />

rendu digne d’une bonne petite paire d’enceintes<br />

que l’on aurait rapprochées l’une de l’autre. On<br />

obtient une belle stabilité, un joli médium bien<br />

défini. Les voix sont détaillées, précises, pas du<br />

tout caverneuses comme on pourrait le craindre de<br />

la part d’une barre de son. J’ai été agréablement<br />

surpris, on peut quasiment dire que c’est une<br />

barre de son HiFi. Il ne faut pas hésiter à laisser en<br />

marche le réglage d’ambiance sur «large». Même<br />

si cela n’est pas très fidèle, audiophilement parlant,<br />

l’ambiance est décuplée pour un rendu plus vivant<br />

et bien agréable au quotidien.<br />

Côté ergonomie, il est dom<strong>mag</strong>e que Bluesound<br />

n’ait pas prévu de boutons ni d’indicateur de<br />

volume sur la barre. Les autres appareils de la<br />

gamme ont tous des touches sur le dessus. Ici,<br />

rien de tel. Cependant, il est possible d’associer<br />

les touches de la télécommande infrarouge de<br />

son téléviseur à la barre. On se retrouve donc avec<br />

la possiblité de régler le volume facilement, sans<br />

avoir besoin d’ouvrir l’application mobile. Je vous<br />

conseille absolument de le faire et il est dom<strong>mag</strong>e<br />

que cette fonctionnalité ne soit pas mise beaucoup<br />

plus en avant dans les paramètres.<br />

Un compromis performant entre HiFi et<br />

home cinema<br />

L’ensemble Bluesound Pulse Soundbar et Pulse<br />

Sub est tout à fait convaincant. Aussi bien en mode<br />

home cinema qu’en écoutes musicales. Les deux<br />

produits sont faciles à installer et à paramétrer. Le<br />

rendu sonore est très intéressant, avec une scène<br />

sonore frontale qui remplit l’espace tout autour du<br />

téléviseur, un médium qualitatif qui respire avec une<br />

belle intelligibilité sur les voix, et enfin un haut grave<br />

et un grave percutants sans en faire des tonnes. Il<br />

faut ajouter les qualités purement audio du système<br />

multiroom Bluesound avec le support des fichiers<br />

Hi-Res, l’ouverture vers les principaux services<br />

audio sur abonnement (Qobuz, Tidal, Deezer,<br />

Spotify...) ou encore la lecture des fichiers stockés<br />

sur le réseau local. Le tout à travers une application<br />

unique qui sait donc gérer aussi bien la musique<br />

pour le quotidien que les écoutes home cinema,<br />

sans oublier la compatibilité avec la télécommande<br />

de votre téléviseur. Un bel ensemble multifonction,<br />

compact, bien conçu, performant à tous les niveaux,<br />

dont le tarif est tout à fait justifié au regard des<br />

qualités fournies.<br />

•<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Fonctions<br />

Son


Un spectacle à couper le souffle à tout instant<br />

Grâce à une amplification audio dynamique à courant élevé, votre système surround atteint des niveaux de<br />

qualité cinéma certifiés THX Select, vous plaçant ainsi au cœur de l’action. Les pistes sonores DTS:X®<br />

et Dolby Atmos® viennent enrichir les toutes dernières vidéos 4K HDR via la transmission HDMI® prenant<br />

en charge les normes 4K/60p, Dolby Vision, HDR10 et HLG ainsi que la norme de couleur BT.2020. Grâce<br />

aux modes surround audio 3D Dolby Surround et DTS Neural:X®, vous pouvez profiter d’un son immersif<br />

et d’effets spatialisés pour tous vos films et émissions de télévision. Diffusez de la musique sur l’ampli-tuner<br />

et sur d’autres systèmes compatibles dans votre habitation, depuis un mobile, via les plateformes<br />

de diffusion sans fil dans plusieurs pièces avec Chromecast intégré, DTS Play-Fi®, ou FlareConnect. Les<br />

technologies AirPlay et Bluetooth® sont également intégrées. Bénéficiez des services de streaming audio<br />

intégrés ainsi que de l’audio haute résolution via le réseau et via USB avec le son dynamique et chargé<br />

d’émotion propre à Onkyo.<br />

www.fr.onkyo.com


110 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

FOCAL<br />

SIB Evo Atmos<br />

Avec ce pack d’enceintes, Focal démocratise le Dolby Atmos. Cinq enceintes et<br />

un subwoofer pour s’immerger dans les films en bénéficiant du 5.1.2 avec de<br />

voies d’effet de hauteur. Un système ingénieux, pratique et raisonnablement<br />

onéreux pour un spectacle total ! par Jean-Pierre Labro<br />

1200 €<br />

Le Dolby Atmos (et son alter ego DTS:X) est le<br />

dernier format audio multicanal en vogue ! Plusieurs<br />

salles de cinéma en sont équipées et les amplis<br />

home-cinéma récents, dès le milieu de gamme,<br />

sont tous capables de décoder ce flux audio. Focal,<br />

spécialiste français de l’acoustique, a donc tout<br />

naturellement mis sur le marché un pack d’enceintes<br />

capable de reproduire le Dolby Atmos. Il s’agit de<br />

la dernière évolution de son système Sib qui existe<br />

depuis plusieurs années. Celui-ci a été décliné au<br />

fil du temps en Sib&Co, Sib&Sub, Sib XL afin de<br />

répondre aux évolutions du marché des pack <strong>Home</strong><br />

<strong>Cinéma</strong>. Aujourd’hui, il se transforme en pack Sib<br />

Evo Dolby Atmos.<br />

Des enceintes Atmos très particulières et<br />

très simple à positionner pour des effets en<br />

hauteur<br />

C’est un système malin et économique qui permet<br />

de vivre des sensations home-cinéma inédites. Le<br />

Dolby Atmos se caractérise par l’emploi d’enceintes<br />

en hauteur, idéalement au plafond, qui vont ainsi<br />

recréer un son 3D très enveloppant. Un avion<br />

peut vous passer littéralement au-dessus de la<br />

tête ! Le constructeur stéphanois a donc conçu un<br />

pack offrant cette possibilité grâce à une enceinte<br />

particulière : la Sib Evo Dolby Atmos. Cette dernière<br />

est équipée d’un haut-parleur supplémentaire situé


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

111<br />

à son sommet, il s’agit d’un large-bande de 10 cm.<br />

Le son est ainsi projeté vers le plafond, réfléchit par<br />

celui-ci et redescend vers le point d’écoute. Cette<br />

réflexion sonore est réglable selon un angle de +/-<br />

5 degrés afin de s’adapter à différentes conditions<br />

d’écoute. Cette Sib Atmos (cela fonctionne<br />

également avec le DTS:X) sert également d’enceinte<br />

principale, elle se place de part et d’autre d’un<br />

téléviseur ou d’un écran de projection pour fournir<br />

les canaux droit et gauche principaux plus deux<br />

canaux de hauteur pour l’Atmos. On salue la<br />

performance technique et esthétique, une seule<br />

enceinte compacte est requise.<br />

Deux enceintes hybrides, trois satellites et<br />

un caisson de grave pour des écoutes en<br />

5.1.2<br />

Ce pack Sib Evo comprend également deux<br />

enceintes surround, une centrale et un subwoofer.<br />

On peut ainsi écouter un film en 5.1.2. Les satellites<br />

arrière et le central sont identiques, ce sont des<br />

modèles deux voies bass-reflex équipés d’un<br />

boomer de 13 cm de type Polyflex et d’un tweeter<br />

de 19 mm à dôme tissu. Le Polyflex est un matériau<br />

composite dont Focal a le secret, la membrane est<br />

à la fois flexible et résistante. Ces trois enceintes<br />

sont plus petites, environ la moitié, que la Sib Evo<br />

Atmos, plus légères, et elles peuvent se placer<br />

à l’horizontale ou à la verticale ce qui s’avère<br />

pratique pour la centrale. Elles sont dotées d’un<br />

socle en caoutchouc épais, garantissant une bonne<br />

stabilité, réglable en inclinaison. Les borniers<br />

sont particuliers, ils sont à pinces avec un bouton<br />

poussoir pour la fixation du câble. Sur le Sib Evo<br />

Atmos il y a deux boutons poussoirs et quatre<br />

borniers pour la connexion séparée des deux<br />

canaux superposées. Pour compléter ce pack, Focal<br />

livre un tout petit subwoofer, un cube de 30 cm de<br />

côté équipé d’un boomer de 21 cm à rayonnement<br />

par le sol. Un évent à l’avant et un ampli de 200 W<br />

en classe D complète ce caisson qui est également<br />

doté d’un réglage de coupure et de volume, d’un<br />

inverseur de phase, d’une entrée LFE et de la<br />

fonction autopower.<br />

Un pack d’enceintes qui assure en stéréo pure et<br />

restitue une i<strong>mag</strong>e sonore détaillée et dynamique<br />

La mise en place de tout ce petit monde ne pose<br />

pas de problème insurmontable, il faut utiliser du<br />

câble de 2,5 mm2 maximum pour la connexion<br />

via les borniers. L’emplacement est primordial<br />

pour ressentir à la fois le 5.1 et les effets Atmos.<br />

Les deux Sib Evo Atmos vont devoir envoyer le<br />

son vers le plafond et il doit retomber au point<br />

d’écoute. Il faut donc ajuster l’emplacement et<br />

l’angle pour former une enveloppe sonore 3D<br />

cohérente. Nous avons testé ce pack d’enceintes<br />

avec un ampli Denon AVR-X6400H qui sort du Dolby<br />

Atmos. Nous avons procédé à l’autocalibration,<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Pack d’enceintes Dolby Atmos 5.1.2<br />

•Composition du pack : 2x Sib Evo Dolby Atmos, 3x Sib<br />

Evo et subwoofer Cub Evo<br />

•Réponse en fréquence : 90 Hz - 20 kHz (Sib Evo Dolby<br />

Atmos pour le canal Atmos), 70 Hz - 25 kHz (Sib Evo),<br />

35 Hz - 150 Hz (Cub Evo)<br />

•Impédance : 6 ohms<br />

•Puissance admissible : 25 - 200 W<br />

•Efficacité : 90 dB<br />

•Puissance ampli subwoofer : 200 W classe D<br />

•Haut-parleurs : boomer de 12,5 cm et tweeter de 1,9 cm<br />

(Sib Evo) ; boomer de 13 cm, tweeter de 1,9 cm et large<br />

bande de 10 cm (Sib Evo Dolby Atmos) ; woofer de 21 cm<br />

(Sub Cub Evo)<br />

•Divers : système de fixation murale, réglages angle<br />

d’inclinaison<br />

•Dimensions (L x H x P) : 295 x 195 x 190 mm (Sib Evo<br />

Dolby Atmos), 252 x 162 x 162 mm (Sib Evo), 305 x 282 x<br />

299 mm (Cub Evo)<br />

•Poids : 3, 25 kg (Sib Evo Dolby Atmos), 1,8 kg (Sib Evo),<br />

8 kg (Cub Evo)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Ergonomie<br />

Haute Fidélité


112 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

Focal recommande de déclarer chaque enceinte<br />

comme «Petite» afin de laisser au subwoofer la<br />

priorité pour la diffusion du grave. Les écoutes<br />

ont débuté en stéréo avec et sans le subwoofer, la<br />

retranscription sonore est fouillée, précise avec des<br />

voix présentes et naturelles. Les deux Sib Evo Atmos<br />

ont du répondant, c’est dynamique et puissant avec<br />

une présence sans faille. Le subwoofer officie sans<br />

peine dans le grave, il assure une assise percutante<br />

pour un si faible volume. La spatialisation est<br />

bien restituée, l’i<strong>mag</strong>e sonore est un peu étroite,<br />

mais c’est détaillé et précis. Les voix de Melody<br />

Gardot ou de la Callas sont pleines d’émotions et<br />

de nuances, les petits détails qui donnent vie aux<br />

enregistrements sont bien audibles. C’est musical<br />

et les enceintes ne sont jamais à la peine. Les<br />

bruits de cordes ou l’impact d’une batterie ne les<br />

font pas sourciller. Les attaques instrumentales se<br />

font dans la clarté et sans distorsion. On apprécie<br />

l’ampleur de la retranscription proposée par ces<br />

enceintes d’un volume au final modeste. Pop, Jazz<br />

ou classique passent avec aisance et naturel, c’est<br />

chaleureux et précis. Le médium descend bas et les<br />

aigus ont une belle texture sonore qui permet à un<br />

bruit de cymbale de ne pas ressemble à celui d’une<br />

cuillère.<br />

Ce système Sib Evo Dolby Atmos donne<br />

du relief sonore aux films et les sensations<br />

home-cinéma sont au rendez-vous<br />

En home cinéma, c’est une claque avec un sens<br />

inné des effets sonores et une grande dynamique.<br />

C’est fluide et virevoltant sur chaque enceinte, sur<br />

«Mad Max Fury Road» le moindre bruit prend du<br />

relief et est bien ressenti. Le caisson est un peu à<br />

la traîne lors d’explosions, on atteint là ses limites,<br />

mais il fait un excellent travail la plupart du temps<br />

en assénant des vagues de basses fréquences<br />

bien senties. Sur le film de Roger Waters (Roger<br />

Waters The Wall), en Blu-ray Dolby Atmos, les effets<br />

sont très bien restitués en hauteur et en surround<br />

arrière. C’est très enveloppant avec une bonne<br />

précision des instruments et des bruits de foule. Les<br />

guitares sonnent juste et les impacts de la batterie<br />

ou le rythme de la basse sont dynamiques. Sur<br />

un disque de test Dolby Atmos, le passage d’un<br />

747 donne l’impression d’un survol de votre salon<br />

c’est aussi le cas sur d’autres plages comme la<br />

pluie d’orage. Un des avantages de cet ensemble<br />

Focal, c’est la cohérence sonore, chaque enceinte<br />

possède des haut-parleurs de même nature et cela<br />

se ressent, la signature acoustique reste identique<br />

à l’avant et à l’arrière. C’est une garantie d’une<br />

meilleure immersion. Les effets Atmos sont très<br />

perceptibles, il faut bien positionner les deux Sib<br />

frontal en prenant soin que le haut-parleur situé<br />

en haut des enceintes soit au-dessus de la ligne<br />

des oreilles. L’embase offre un petit débattement<br />

avant/arrière qui permet d’ajuster finement les<br />

ondes sonores réfléchies. Durant notre test, on a<br />

perçu pratiquement aucun son direct, signe que la<br />

directivité a été bien travaillée pour les effets Atmos.<br />

Ce pack assure une pression acoustique importante,<br />

le rendement est élevé et il peut s’associer à<br />

toutes sortes d’amplis. La polyvalence est de<br />

mise et cet ensemble Focal est alerte avec tous<br />

types de musique et de films. Une belle réussite<br />

qui a d’ailleurs été récompensée par le prix EISA<br />

2017/<strong>2018</strong> du meilleur pack home-cinéma.<br />


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...


114 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

PARADIGM<br />

PW Soundbar + PW600 + MilleniaSub<br />

Paradigm est déjà très présent dans le monde du home cinema, grâce à des<br />

gammes d’enceintes traditionnelles complètes à cet effet. Il faut ajouter<br />

également l’offre importante en termes de caissons de basse. Avec cette<br />

solution PW, Paradigm a aussi une proposition en 5.1 basée sur une barre<br />

de son, deux enceintes surround et un caisson de grave, le tout sans fil !<br />

par Alban Amouroux<br />

4487 €<br />

Quand on pense aux solutions sans fil, on i<strong>mag</strong>ine<br />

tout de suite des produits d’entrée de gamme, dont<br />

la fonction est esthétique avant d’être auditivement<br />

qualitative. Rien de cela ici avec des produits sans<br />

fil, mais haut de gamme. Le sans fil est une véritable<br />

tendance, beaucoup de spécialistes de l’audio<br />

traditionnelle s’y sont désormais mis.<br />

Forte puissance et construction solide<br />

La barre de son PW Soundbar, le coeur du système<br />

donc, renferme pas moins de neuf haut-parleurs<br />

large bande de 6,3 cm de diamètre, orientés<br />

un peu dans tous les sens. La voie centrale tout<br />

d’abord compte trois haut-parleurs : un dirigé vers<br />

l’avant, un vers le haut, et un dernier avec un angle<br />

intermédiaire. Comme la barre peut être posée sur<br />

un meuble ou fixée au mur (nécessaire de fixation<br />

livré dans le carton), qu’on l’installe dans un sens ou<br />

dans l’autre, les angles entre les trois haut-parleurs<br />

seront toujours les mêmes. Les voies droites et<br />

gauche ont droit à deux haut-parleurs chacune, de<br />

face et vers le haut, ou vice-versa. Enfin, les voies<br />

surround «projetées» ont droit chacune à un haut-


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

115<br />

parleur à chaque extrémité de la barre. Cette barre<br />

peut en effet fonctionner en 5.1 seule. 135 Watts<br />

RMS en classe D, de provenance de la maison sœur<br />

Anthem, viennent amplifier tout le monde.<br />

Une connectique très fournie et l’accès au<br />

pilotage depuis le réseau avec l’AirPlay et le<br />

DTS Play-Fi<br />

Côté connectique, on trouve tout ce qu’il faut en<br />

entrées/sorties pour une configuration classique : 3<br />

entrées HDMI 4K/HDCP2.2/HDR/Dolby Vision, une<br />

sortie HDMI ARC, 2 entrées numériques optiques,<br />

2 entrées analogiques sur RCA, une sortie sub, une<br />

prise réseau et deux prises USB pour les mises à<br />

jour. L’afficheur à écran OLED sur le dessus, ou de<br />

face selon comment vous aurez installé la barre,<br />

informe sur l’état en cours car il n’y a pas d’OSD via<br />

HDMI. Il est secondé par quelques touches d’accès<br />

rapide sensitives et rétro-éclairées. Il y a le WiFi en<br />

plus, le Bluetooth AptX, l’AirPlay et le DTS Play-Fi<br />

pour le multiroom.<br />

rare dans les enceintes sans fil. Ce qui nous donne<br />

des enceintes de taille compacte, mais tout de<br />

même deux fois plus grosses que des Sonos One<br />

par exemple. Elle ont chacune à leur disposition 200<br />

watts RMS d’amplification, là aussi venant de chez<br />

Anthem.<br />

Les PW 600 ont une prise Ethernet si on veut se<br />

passer de WiFi, une entrée auxiliaire sur mini-jack<br />

activable via l’une des touches sur le côté, une prise<br />

USB et une sortie sub.<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Puissances efficaces : 135 watts (PW Soundbar), 2x 200<br />

watts (PW 600), 300 watts (MilleniaSub)<br />

•Entrées : 3 HDMI, WiFi, Bluetooth, 2 SPDIF optiques, 2<br />

RCA analogiques, Ethernet<br />

•Sorties : 1 HDMI avec ARC, 2 IR, 1 Sub<br />

•WiFi : 2.4 GHz & 5.0 GHz, DTS Play-Fi, AirPlay, Bluetooth<br />

AptX<br />

•Dimensions : 10,2 cm × 116,8 cm × 14,0 cm (PW Soundbar),<br />

25,4 × 16,5 × 14,0 cm (PW 600), 35,6 cm × 46,7 cm x<br />

14,9 cm (MilleniaSub)<br />

•Poids : 5,4 kg (PW Soundbar), 3,4 kg pièce (PW 600 ),<br />

10,9 kg (MilleniaSub)<br />

•Prix : 1490 € (PW Soundbar), 699 € pièce (PW 600 ),<br />

1 590€ (MilleniaSub)<br />

Des enceintes surround sans-fil et multiroom<br />

Les enceintes PW 600 sont des modèles sans fil que<br />

l’on peut utiliser pour le multiroom, seule ou en<br />

paire stéréo, disposées dans plusieurs pièces de la<br />

maison. Mais on peut aussi les associer à la barre<br />

PW Soundbar pour qu’elles s’occupent des voies<br />

arrières surround d’un système 5.1. Elles disposent<br />

de deux tweeters pour améliorer la dispersion et<br />

d’un woofer de 12,7 cm. Un grand diamètre plutôt<br />

Notre avis<br />

Equipement<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Ergonomie<br />

HiFi


116 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

Un caisson de grave universel, sans-fil, à<br />

deux woofers ultra allongés qui descendent<br />

à 21 Hz<br />

Le caisson MilleniaSub peut fonctionner de façon<br />

autonome sur n’importe quel système grâce à son<br />

entrée sur fiche RCA et ses réglages sur le dessus.<br />

Mais il peut aussi être associé sans fil avec la barre<br />

de son PW. Pour cela, il faut raccorder à la sortie<br />

sub de la barre le petit boîtier PT-1, livré dans le<br />

carton de la barre. C’est ce boîtier qui fait le lien<br />

sans fil entre les deux éléments. Le format et les<br />

woofers de ce caisson sont un peu spéciaux. Ultra<br />

plat, le MileniaSub peut se poser, se fixer au mur<br />

ou se glisser sous un canapé. C’est un modèle clos<br />

équipé de deux haut-parleurs de grave de format<br />

long (7,6 x 35,5 cm) qui s’opposent. Ils sont poussés<br />

par 300 Watts RMS, et 900 Watts en crête. Paradigm<br />

annonce une fréquence basse de 21 Hz, ce qui est<br />

une belle performance.<br />

Un rendu sonore digne d’un système home<br />

cinema en éléments filaires<br />

A l’écoute de la Paradigm PW soundbar seule, la<br />

barre de son gère bien les canaux surround. Le<br />

rendu sonore est tout à fait cohérent, avec des<br />

voix bien centrées et pleines. Un réglage permet<br />

de renforcer justement les voix. Il amène plus de<br />

précision et de largeur à la fois, c’est très agréable.<br />

L’ambiance est très bien reproduite, que ce soit sur<br />

des programmes en 5.1 ou des sources stéréo. Le<br />

grave est discret, mais bien présent.<br />

Pour ajouter les enceintes arrière PW 600 et le<br />

caisson MilleniaSub, en passant par l’app DTS<br />

Play-Fi, la procédure est très simple et ne pose pas<br />

de problème particulier. On a ensuite accès aux<br />

réglages de niveau et de distance pour les deux<br />

enceintes si besoin. La calibration se fait via le<br />

système ARC d’Anthem, avec le microphone fourni<br />

et relié en USB à un PC (pas de version Mac).<br />

Le résultat est bluffant. C’est désormais plus<br />

cohérent, avec des timbres plus doux et encore<br />

un gain en ambiance. La scène sonore dépasse<br />

largement de la barre de son, en largeur et en<br />

profondeur. Le grave produit par le caisson est<br />

désormais très qualitatif, c’est propre, ça ne traîne<br />

pas, ça descend, c’est articulé.<br />

En conclusion<br />

On obtient sans fil un résultat très proche d’une<br />

installation qui serait basée sur un ampli home<br />

cinema et 5.1 enceintes de bon niveau, en filaire,<br />

dans le même ordre de prix bien sûr. On est ici<br />

sur un ensemble à près de 4500 €. C’est une<br />

somme, mais le résultat est cohérent. L’association<br />

amplification/enceintes est parfaite, puisque pensée<br />

ainsi. On a tout de même plusieurs centaines de<br />

Watts à disposition, des Watts signés Anthem,<br />

un caisson qui ne fait pas de la figuration et qui<br />

descend très bas, un rendu sonore punchy qui<br />

rempli facilement la pièce.<br />


Ce <strong>mag</strong>azine vous est offert par<br />

<strong>mag</strong>.fr<br />

Plus de<br />

650 TESTS<br />

en ligne


118 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

S<strong>ON</strong>OS<br />

Beam<br />

La petite Sonos Beam fait suite aux Playbar et Playbase, deux enceintes déjà<br />

destinées à être placées devant ou sous le téléviseur. Dans un format plus compact,<br />

et positionnée à un tarif plus accessible, la Beam remplace la section sonore, trop<br />

souvent anémique, de votre écran plat. À ce titre, elle a de forts arguments à faire<br />

valoir, sans oublier ses capacités à jouer aussi le rôle d’enceinte audio pour la<br />

musique du quotidien. par Alban Amouroux<br />

450 €<br />

Sonos porte un soin tout particulier à la qualité<br />

sonore de ses produits, une base du succès de<br />

la marque. Les ingénieurs arrivent à sortir un son<br />

ample, défini et chargé en grave à partir d’enceintes<br />

toujours très compactes. Un gros travail est effectué<br />

sur le chemin des ondes sonores dans le produit,<br />

mais aussi sur un traitement DSP très pointu. On<br />

peut dire que Sonos a tracé la voie de ce type<br />

d’enceinte, suivi depuis quelques années par des<br />

concurrents qui ont appliqué les mêmes types de<br />

recettes. Les enceintes tout-en-un compactes de<br />

Sonos ont su renouveler la catégorie et attirer à<br />

nouveau des personnes qui s’étaient éloignées de la<br />

chaîne HiFi classique.<br />

Une mini barre de son qui fait le maximum<br />

Le format de la Sonos Beam la destine à être posée<br />

juste devant le téléviseur. Un support mural existe<br />

en option. Comme souvent chez Sonos, l’enceinte<br />

est proposée en blanc ou en noir. Le coffret, le<br />

tissu en façade et même le logo reprennent l’une<br />

ou l’autre de ces deux teintes. La finition est<br />

irréprochable.


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

119<br />

Sonos ne divulgue jamais les puissances<br />

embarquées, il faut juste savoir qu’elles sont<br />

suffisantes et adaptées aux haut-parleurs utilisés.<br />

Chacun d’entre eux possède par ailleurs son propre<br />

canal d’amplification dédié. Dans le cas de la Beam,<br />

les haut-parleurs sont au nombre de cinq : quatre<br />

boomers/large-bandes et un tweeter. Afin d’étendre<br />

la réponse dans le grave vers le bas et en niveau,<br />

les boomers sont accompagnés de trois radiateurs<br />

passifs.<br />

Le tweeter est placé au centre, entouré de deux<br />

woofers. Les deux autres boomers sont placés aux<br />

extrémités, orientés vers l’extérieur de 45° environ.<br />

Deux des radiateurs passifs rayonnent en façade, le<br />

troisième vers l’arrière. La Beam est limitée au Dolby<br />

Digital, donc aux bandes-son 5.1. Pas de son 3D<br />

immersif vers le haut chez Sonos pour l’instant.<br />

L’arrière de la Sonos Beam est simplifié, arborant<br />

seulement une prise HDMI, une prise réseau et la<br />

touche d’association. La prise HDMI étant ARC, tout<br />

ce qui est relié au téléviseur est transmis à la barre<br />

de son pour la partie audio.<br />

uuu<br />

Spécifications<br />

•Puissance : NC<br />

•Décodages : Dolby Digital<br />

•Haut-parleurs : 4 x boomers/large-bandes, 1 x tweeter,<br />

3 x radiateurs passifs<br />

•Connectique : entrée audionumérique mixte HDMI/optique,<br />

port Ethernet, Wi-Fi, Amazon Alexa, Apple AirPlay 2<br />

•Options : caisson sans fil (Sonos Sub), enceintes arrières<br />

(Sonos One)<br />

•Dimensions/poids : 651 x 10 x 6,85 cm/2,8 kg<br />

Notre avis<br />

Equipement<br />

<strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Ergonomie<br />

HiFi


120 <strong>ON</strong> <strong>mag</strong> - <strong>Home</strong> <strong>Cinéma</strong> <strong>2018</strong><br />

Sonos livre dans le carton un adaptateur HDMI/<br />

optique afin de relier les téléviseurs plus anciens ou<br />

bien une source directement.<br />

Une touche et quelques pages écran pour<br />

une installation en toute simplicité<br />

Les enceintes Sonos ont toujours été très simples<br />

à mettre en service. Qu’on les raccorde en filaire<br />

via l’Ethernet ou en Wi-Fi, l’opération se réalise<br />

en quelques dizaines de secondes. On lance<br />

l’application Sonos sur son smartphone, on appuie<br />

sur le bouton d’association à l’arrière de la barre, et<br />

elle est vue immédiatement. Ne restent ensuite que<br />

quelques réglages pour décider de sa destination<br />

dans la maison, la mise à jour éventuelle et le<br />

paramétrage du contrôle vocal Amazon Alexa. Dans<br />

ce domaine, même si ses microphones sont moins<br />

sensibles que ce que nous avons rencontré sur<br />

d’autres enceintes intelligentes (sur la Google <strong>Home</strong><br />

par exemple), ils captent correctement les ordres,<br />

même de loin, et avec la musique à fort volume.<br />

Une restitution home cinéma plus que<br />

satisfaisante<br />

Face à une mini barre de son de 65 cm de large,<br />

on aurait pu craindre un son sympathique mais<br />

un peu étriqué. Il n’en est rien. La Sonos Beam<br />

délivre une restitution très ouverte sur les côtés,<br />

qui permet d’obtenir une scène sonore très large<br />

face à soi. Les effets du 5.1 sont correctement<br />

restitués avec du son provenant des côtés de la<br />

pièce. Au final, la Beam nous offre un grand demicercle<br />

d’action remplissant au moins la moitié de la<br />

pièce. Parallèlement, les voix restent parfaitement<br />

intelligibles au centre de l’action. Le grave est tout<br />

à fait correct et permet de se passer de caisson de<br />

basses, sauf si l‘on souhaite faire trembler les murs.<br />

Dans ce cas, il est possible d’associer le Sonos Sub<br />

en option à la Beam. Nous avons également pu<br />

lui associer une paire de Sonos One pour les voies<br />

surround. Elles viennent compléter la sensation<br />

d’ambiance en entourant l’auditeur pour le baigner<br />

totalement dans l’action. Dans ce cas, l’application<br />

mobile permet de régler finement ces voies<br />

surround. Une perspective d’évolution intéressante<br />

pour ceux qui voudraient aller plus loin.<br />

En conclusion<br />

La restitution sonore de la Sonos Beam fait la part<br />

belle à l’ampleur combinée à l’intelligibilité. Ce sont<br />

deux points essentiels pour se croire au cinéma à la<br />

maison. En dehors d’une utilisation en vidéo, elle<br />

remplacera avantageusement une petite chaîne HiFi<br />

pour écouter la musique au quotidien. La Sonos<br />

Beam est un produit audio et home cinéma tout-enun<br />

idéal !<br />


<strong>ON</strong> <strong>mag</strong> c’est aussi...


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