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auX JourneeS mondiaLeS Les Valaisans et leur bannière de la jeunesse de Madrid du 16 au 21 août derniers, près de 2 millions de jeunes catholiques du monde entier étaient réunis dans la capitale espagnole, autour de benoît XVi. Parmi eux, quelque 350 romands. Pour les Romands ayant choisi la variante « JMJ-Journées en diocèses », tout commença le mercredi 10 août à 5h30. Neuf Anniviards prirent le car à Sierre, direction Sion, Morges, et Genève où beaucoup d’autres jeunes pèlerins romands les rejoignirent. Le voyage s’est fait dans la bonne humeur et la joie. En début de soirée, nous arrivions à Carcassonne pour y passer la nuit dans un ancien couvent. Messe et visite de la vieille ville étaient au programme. L’accueil fantastique des espagnols Le lendemain matin, après la prière et le déjeuner, nous prîmes la direction de Santander, diocèse dans lequel la Suisse romande était accueillie. Après une dizaine d’heures de route, nous fîmes connaissance avec nos familles d’accueil, situées dans 4 petites paroisses. Les Espagnols nous avaient préparé un programme riche et varié. Les journées étaient compo- sées de moments de détente (visite, plage,…), de moments de prière (prière du matin, du soir et une eucharistie en français-espagnol) et de moments de partage. Chaque soir, pour terminer notre journée, nous mangions tous ensemble avec nos amis espagnols. Ainsi nous avons pu déguster diverses spécialités locales. Ces journées en diocèse se terminèrent, le dimanche 14 août, à Santander par une veillée avec les jeunes pèlerins de tous les pays logés dans le diocèse. La gentillesse et la générosité des paroissiens de Santander resteront gravées dans notre mémoire. Tout le monde mit la main à la pâte pour nous héberger, cuisiner, préparer les visites,… Un accueil dépassant toute attente. L’arrivée à madrid Lundi fut la journée de transition entre Santander et Madrid. Tout alla crescendo : la chaleur (de 35° à 42°), la foule (de 2000 personnes à 1 million et demi), et le stress… En début de soirée, nous arrivâmes à Madrid et prîmes possession de notre lieu d’hébergement, une école située à quelques minutes du centre ville. Nous avons également rejoint le reste 28 des Romands, ceux n’ayant pas effectué les Journées en Diocèses. Le lendemain, ce serait le premier jour des 26èmes JMJ… Les JMJ débutèrent le mardi. A 17h, nous avons commencé à chercher une place pour la messe d’ouverture de 20h. Déjà, il n’était plus possible de s’approcher de l’autel, tellement il y avait du monde. Cette messe fut riche en émotion avec les 193 pays représentés et tous ces drapeaux qui flottaient… De mercredi à vendredi de multiples activités nous étaient proposées : le matin, catéchèse, moment de partage et eucharistie, l’après-midi toutes sortes d’activités culturelles et religieuses. Lors des longs moments d’attente, tout le monde chantait, dansait ou échangeait quelques mots avec son voisin, peu importe d’où il venait. Aux JMJ, la rivalité entre les pays et les classes sociales était laissée de côté, au profit de la joie de vivre cet événement catholique planétaire. Tout le monde marchait dans le même but, à la rencontre de Notre Dieu. La venue du pape Le jeudi soir fut un des moments les
plus attendu des « JMJistes » avec l’arrivée du Pape. Plusieurs heures avant son arrivée, un million et demi de personnes patientaient assises dans les rues de Madrid. La joie se faisait toujours ressentir à travers les chants ou les « viva el Papa ». Lorsque le pape arriva sur la scène, l’ambiance était énorme. Dès qu’il prit la parole, tous les pèlerins firent silence. A la fin de son discours, un tonnerre d’applaudissement et des cris de joie éclatèrent. Le vendredi fut une journée type avec catéchèse et eucharistie en matinée, visite du stade du Real de Madrid, en fin d’après-midi, chemin de croix avec le Pape, puis, en soirée, concerts, adorations, visites… Selon le désir de chacun. Le grand départ pour l’aéroport militaire où la messe avec le Pape allait être célébrée, se fit en début d’aprèsmidi du samedi. Les bouches de métro étaient bondées : il fallut patienter une heure pour enfin arriver à se faufiler dans un métro. Sortis des transports publics, sous les 43°, tous les pèlerins marchaient dans la même direction. Une fois arrivé dans l’aéroport, il fallut installer son camp. Faute de place dans notre secteur, nous avons dû nous installer dans une allée principale. Les centaines de robinets étaient pris d’assaut, tout comme les camions de pompiers arrosant la foule pour rafraîchir les JMJistes. En début de soirée du samedi, tandis qu’arrivait Benoît XVI pour la veillée et le temps d’adoration, une tempête s’abattît sur Cuatro Vientos, à laquelle la foule opposa des chants et des danses. Au pied d’un cyprès factice, censé lui procurer de l’ombre, le pape subit l’intempérie sans broncher. «Merci pour votre joie et votre résistance, lança-t-il, le Seigneur, avec la pluie, nous envoie ses bénédictions». Au moment de l’adoration, un silence de cathédrale s’installa. Une foule immense et pas un bruit : un spectacle impressionnant. une messe en communion Au matin, les 2 millions de personnes présentes se préparèrent pour la messe. A 9h30 le Pape fit son entrée au milieu des pèlerins débordant de joie. La messe avec ces milliers de cardinaux, d’évêques, de prêtres, de chanteurs fut d’une rare beauté. L’image de tous ces pèlerins en communion avec le Christ restera gravée à jamais dans nos mémoires. Pour clore ces JMJ, Benoît XVI adressa ses salutations: «N’ayez pas peur d’être catholiques, d’en témoigner toujours autour de vous avec simplicité et sincérité» et annonça les JMJ de Rio de Janeiro, en 2013. des souvenirs plein le cœur Le retour en Suisse, tout comme l’aller, 29 se fit dans la bonne humeur et la joie, seule différence : la fatigue. Ces JMJ furent une expérience inoubliable : la rencontre du Pape, les moments de partage avec les différents pèlerins venant de l’autre côté de la terre, nos familles d’accueil, cette joie entre pèlerins…Tout cela restera gravé dans nos cœurs. Un grand Merci à toutes les personnes qui nous ont aidés pour que ce pèlerinage devienne possible et « Viva el Papa ! » Pour les pèlerins, Jérôme crettaz, Vissoie En interview pour la TV espagnole
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