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Le Temps des Feuilles Dorées
Il y avait un temps où les feuilles d'automne, portants l'animation du
jaune,
Laissaient leur existence arboricole,
Pour voler autour de tes lèvres
Et, épuisées,
Se nichaient dans tes cheveux.
En arrêtant le bateau de mon existence de troubadour,
Je regardais alors comment les rayons du soleil,
Pendant qu'ils vivaient
Pendant qu'ils dispersaient des pétales délirants
Sur l'escalier du crépuscule,
Appelaient le ciel à descendre.
Le crépuscule inoffensif, ravissait alors
Sur ta poitrine.
Cuisiné aventureusement, quelqu’un,
Envoie mon sang fébrile au banquet de mon cœur,
Une racine basse, l’exsudation du nectar
Empâté sur ton corps et
Le temps de la langue anticipant,
L’étincellement de la réprimande, dans chaque moment éphémère,
Traversait tes seins, en bas vers les ténèbres de ton triangle
crépusculaire,
Dans le bosquet dense et encore plus profond dans l’abysse
subaquatique, observait, déconcerté,
Combien dans les moments paralysants de la béatitude, le chemin
s’est approfondi,
Comment, dans la lumière vacillante de la noctiluque
Le délice de la pénétration, chaque baiser qui submerge
a était distrait;
Comment la célérité de chaque souffle, tapageurs à la fragrance de la
fleur chamelier,
Retournait à tes lèvres pour dire,
« Je suis en train de migrer … »
Cette imitation de somnolence,
Ce temps de feuilles dorées, a cessé d’être,
Serrant contre les poils de mon torse, ta chanson aussi, s’évanouit
Quatrième Édition | 41