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Annexe II : Profil de Djibouti - Anancy

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Tableau N°18 : Taux <strong>de</strong> mortalité infantile et infanto-juvénile en 2006<br />

Milieu Taux <strong>de</strong> mortalité infantile Taux <strong>de</strong> mortalité infanto-juvénile<br />

Milieu Urbain 68 pour mille 95 pour mille<br />

Milieu Rural 54 pour mille 73 pour mille<br />

Total 67 pour mille 94 pour mille<br />

Source : EDIM, 2006<br />

Par contre la malnutrition touche environ 26% <strong>de</strong>s enfants dans les milieux défavorisés. Le taux<br />

élevé <strong>de</strong> mortalité maternelle (546 pour 100 000 naissances vivantes en 2002) peut être<br />

largement attribué au taux élevé <strong>de</strong> fécondité, à l’anémie provoquée par la malnutrition et à la<br />

pratique <strong>de</strong>s mutilations génitales féminines (MGF).<br />

Par ailleurs l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la tuberculose est très alarmante (1.132/100 000), faisant <strong>de</strong> <strong>Djibouti</strong> le<br />

premier pays au mon<strong>de</strong> à avoir un taux <strong>de</strong> prévalence aussi élevé. Cette forte prévalence est due<br />

à l’afflux <strong>de</strong>s réfugiés sur <strong>Djibouti</strong>. D’après le rapport global TB/OMS 2006, le taux <strong>de</strong> mortalité lié<br />

à cette maladie est <strong>de</strong> 121/100 000.<br />

En ce qui concerne le paludisme d’après le rapport <strong>de</strong> routine 2006 du secteur <strong>de</strong> la santé, le<br />

nombre <strong>de</strong>s cas recensés en 2005 est estimé à 5.580 cas simples et 1.780 cas graves. Le risque<br />

est estimé entre 10 et 15% soit entre 39.200 et 58.800 cas par an.<br />

Quant au taux <strong>de</strong> prévalence du VIH/SIDA il est d’environ 2,9% en 2002 et est maintenu stable en<br />

2006. Toutefois la propagation du SIDA et <strong>de</strong>s maladies sexuellement transmissibles reste une<br />

préoccupation, notamment chez les femmes et les jeunes. L’épidémie affecte plus ces <strong>de</strong>rniers<br />

(6% pour les 15-35 ans) et l’inci<strong>de</strong>nce peut croître compte tenu du fait que la moitié <strong>de</strong>s effectifs<br />

<strong>de</strong> cette tranche d’âge ont <strong>de</strong>s comportements à risque. Le pourcentage <strong>de</strong> femmes âgées <strong>de</strong> 15-<br />

49 ans ayant une connaissance générale sur la prévention du VIH reste cependant assez faible,<br />

soit <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 17,9%. La connaissance <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prévention du VIH est toujours assez<br />

faible même s’il reste <strong>de</strong>s différences selon le lieu <strong>de</strong> rési<strong>de</strong>nce. En tout 40,8% <strong>de</strong> femmes<br />

affirment connaître <strong>de</strong>ux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prévention et en zone rurale elles sont 28,1% contre 41,2%<br />

en zone urbaine.<br />

Les avancées enregistrées dans le secteur <strong>de</strong> la santé ont permis une amélioration <strong>de</strong> l’espérance<br />

<strong>de</strong> vie qui est passé <strong>de</strong> 43,1 en 2002 à 52,9 ans en 2004.<br />

� Accès à l’eau, à l’assainissement et à l’énergie<br />

En ce qui concerne l’approvisionnement en eau les résultas <strong>de</strong> l’Enquêtes djiboutiennes à<br />

indicateurs multiples (EDIM, 2006) montrent que la situation s’est améliorée puisque 93,5% <strong>de</strong> la<br />

population ont accès à une source d’eau potable (95,2% en milieu urbain contre 52,5% en milieu<br />

rural) mais la question se pose toujours avec acuité tant en termes <strong>de</strong> quantité disponible, qu’en<br />

terme <strong>de</strong> qualité et <strong>de</strong> régularité. La mauvaise qualité <strong>de</strong> l’eau chargée en sels, nettement au<br />

<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> tolérance établies par l’OMS, est un vecteur <strong>de</strong> maladies diarrhéiques et<br />

cardio-vasculaires ainsi que <strong>de</strong>s épidémies <strong>de</strong> choléra et <strong>de</strong> dysenterie.<br />

Tableau N°19. Répartition en pourcentage <strong>de</strong>s ménages selon la principale source d’eau potable<br />

et utilisation <strong>de</strong>s sources d’eau potable améliorées<br />

Milieu<br />

Eau<br />

courante<br />

dans<br />

l’habitation<br />

Eau<br />

courante<br />

dan la<br />

cour<br />

Fontaine<br />

Publique<br />

Puits<br />

protégés<br />

Autres<br />

sources<br />

améliorées<br />

Puits non<br />

protégés<br />

Autres<br />

sources<br />

non<br />

améliorées<br />

Total<br />

sources<br />

d’eau<br />

améliorées<br />

Urbain 41,4 39,8 12,9 0,4 0,7 0,5 4,3 95,2<br />

Rural 3,6 4,4 19,4 21,7 3,5 25,9 21,7 52,5<br />

Total 39,9 38,4 13,1 1,2 0,9 1,5 5 93,5<br />

Source : EDIM, 2006<br />

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