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Annexe II : Profil de Djibouti - Anancy

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� Produits d’élevage<br />

La croissance <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> bétail pour les <strong>de</strong>ux années écoulées est plus forte. Ainsi la<br />

production <strong>de</strong> bétail a respectivement augmenté <strong>de</strong> 75,8% en 2006 et <strong>de</strong> 65,9% en 2007 en<br />

passant <strong>de</strong> 246 326 têtes en 2006 à 408 720 têtes en 2007 (DNESV, 2007).<br />

Tableau N° 6. Données sur l’évolution <strong>de</strong> la production du cheptel djiboutien<br />

Espèces<br />

Production<br />

2005<br />

Production<br />

2006<br />

Production<br />

2007<br />

Evolution<br />

06/07<br />

Rep<br />

Prod. 2006<br />

Rep<br />

Prod. 2007<br />

Ovins/Caprins 109 992 214 494 198 367 -7,5% 87,1% 48,5%<br />

Chameaux<br />

Bovins 30 147 31 832 210 353 560,8% 12,9% 51,5%<br />

Total 140 139 246 326 408 720 65,9% 100,0% 100,0%<br />

Source : DNESV, 2007 ; (Prod.: Production/ Rép.: Répartition)<br />

Par ailleurs, le dynamisme <strong>de</strong> la croissance du bétail pour l’année 2006 s’est plutôt porté sur la<br />

catégorie ovins/caprins alors que pour l’année 2007, il s’est porté sur la catégorie bovine. Ainsi la<br />

production par tête <strong>de</strong>s ovins/caprins a augmenté <strong>de</strong> 95% en 2006 et celles <strong>de</strong>s bovins <strong>de</strong> 560,8%<br />

en 2007 (DNESV, 2007).<br />

Pour ce qui est <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong> cette production par catégorie sur les trois <strong>de</strong>rnières années<br />

elle donne également l’avantage aux catégories ovins/caprins et Bovins. Ce résultat s’explique par<br />

les habitu<strong>de</strong>s alimentaires <strong>de</strong> la population <strong>Djibouti</strong>enne.<br />

En matière d’élevage <strong>de</strong>s volailles <strong>de</strong>s initiatives ont été entreprises dans le passé mais<br />

malheureusement les essais ont été interrompus. Un programme <strong>de</strong> relance <strong>de</strong> l’aviculture au<br />

niveau national a démarré en 2007 avec un investisseur privé <strong>de</strong>s Emirats Arabes Unis, la Société<br />

Lootah et les données sur la production ne sont pas encore disponibles. Les principales<br />

contraintes inhérentes à l’élevage se résument comme suit :<br />

- un différentiel <strong>de</strong> niveau <strong>de</strong> vie avec les pays voisins (Ethiopie, Erythrée, Somalie) rend<br />

difficilement compétitif le cheptel djiboutien, les coûts <strong>de</strong> production y étant particulièrement<br />

élevés ;<br />

- le réseau d’accès aux médicaments vétérinaires et à <strong>de</strong>s compétences vétérinaires locales<br />

est très faible ;<br />

- les surfaces fourragères actuellement disponibles pour une intensification <strong>de</strong> l’élevage<br />

particulièrement en milieu périurbain sont nettement insuffisantes ;<br />

- les potentialités pastorales <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> parcours sont sous-valorisées par les insuffisances<br />

du réseau d’hydraulique pastorale en dépit <strong>de</strong>s réels efforts réalisés dans le passé ;<br />

- la faible structuration <strong>de</strong>s groupements <strong>de</strong>s éleveurs pour la commercialisation <strong>de</strong>s produits<br />

<strong>de</strong> l’élevage ;<br />

- l’insuffisance <strong>de</strong>s infrastructures <strong>de</strong> l’hydraulique pastorale ;<br />

- les faibles moyens mis à la disposition <strong>de</strong>s agents d'encadrement et <strong>de</strong>s services vétérinaires<br />

qui ne peuvent assurer qu'une faible couverture sanitaire.<br />

Cependant les opportunités <strong>de</strong> développement existent. Ce sont entre autres :<br />

- la présence du port permet d’avoir accès à <strong>de</strong>s intrants (notamment céréales) à <strong>de</strong>s coûts<br />

plus faibles que les pays voisins enclavés ;<br />

- la forte urbanisation (près <strong>de</strong> 3/4 <strong>de</strong> la population) implique une forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en protéines<br />

animales <strong>de</strong> la part d’une population en moyenne plus aisée que dans les zones rurales ;<br />

- les matières premières pour l’alimentation du bétail sont disponibles à un prix attractif sur le<br />

marché éthiopien voisin ;<br />

- les infrastructures portuaires dans un pays politiquement stabilisé, entouré <strong>de</strong> zones <strong>de</strong><br />

conflits récurrents, donnent un avantage comparatif pour les activités d’exportation du bétail<br />

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