Rapport Amnesty

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COMMENTAIRES SUR LE<br />

RAPPORT D’<br />

AMNESTY INTERNATIONAL<br />

<strong>Rapport</strong> Interne<br />

Yaoundé 13 juin 2018


COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

SUMMARY<br />

• Introduction…………………………………………………….. Page 3<br />

• Décryptage du « sommaire exécutif »……………………… Page 6<br />

• Décryptage du « background » (le contexte)……………… Page 10<br />

• Conclusion………………………………………………………. Page 21<br />

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INTRODUCTION<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

• Le 12 juin 2018, <strong>Amnesty</strong> International a publié un<br />

rapport, en anglais, intitulé « A turn for the worse:<br />

violence and human rights violations in anglophone<br />

Cameroon ».<br />

• Le rapport se base sur des témoignages de 150<br />

témoins et victimes, situés dans les régions du Nord-<br />

Ouest, du Sud-Ouest et à l’étranger.<br />

• Ces interviews et analyses ont conduits <strong>Amnesty</strong><br />

International à publier en détail, sur un grand nombre<br />

de pages, une liste non-exhaustive d’actions<br />

violentes menées par des organisations terroristes,<br />

à l’égard de la population civile (les enfants étant<br />

les premières victimes), de l’Etat et de ses<br />

emblèmes.<br />

• <strong>Amnesty</strong> International est très précis concernant les<br />

aspirations et les méthodes des factions terroristes.<br />

• Ce rapport, qui énumère des tueries et cite des<br />

témoins oculaires de ces violences barbares, est un<br />

signal d’alarme que le gouvernement Camerounais<br />

ainsi que ses amis et alliés doivent prendre très au<br />

sérieux pour faire face aux réalités imposées par les<br />

terroristes.<br />

INTRODUCTION<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

INTRODUCTION<br />

• Le gouvernement du Cameroun a étudié avec assiduité le rapport publié<br />

<strong>Amnesty</strong> International. Il en ressort plusieurs points qu’il nous faut mettre<br />

en exergue.<br />

• Mais avant tout, il est essentiel de rappeler que dans les régions Nord-Ouest<br />

et Sud-Ouest, les Forces de Sécurité font face à des factions terroristes. Le<br />

rapport parle de « self proclaimed armed separatists » (autoproclamés<br />

séparatistes armés, page 10), et donne de très nombreux exemples d’actes<br />

de terrorisme commis par ces groupes, dont l’ « Ambazonian Defense<br />

Force ».<br />

• Notons que cette organisation terroriste n’est en rien une force de<br />

« défense » mais, comme le prouve ce rapport d’<strong>Amnesty</strong> International, elle<br />

attaque, pille, occupe, viol, tue, massacre, kidnappe, rançonne et rackette<br />

la populations civile.<br />

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DÉCRYPTAGE DU<br />

« SOMMAIRE EXÉCUTIF »<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « SOMMAIRE EXÉCUTIF »<br />

• En page 5 du rapport d’<strong>Amnesty</strong> International (AI) est publié un<br />

sommaire exécutif.<br />

• Nous allons ici reprendre les principaux points évoqués.<br />

• Tout ce que nous publions dans ce document est vérifié et<br />

vérifiable. Toutes nos informations ont été « fact checkées ». De<br />

même, toutes les citations prises du rapport d’AI sont copiées<br />

« telle quelle ».<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « SOMMAIRE EXÉCUTIF »<br />

• « Des groupes séparatistes (…) ont commencé<br />

à mener des actions violentes à l’encontre des<br />

forces de sécurité du Cameroun et des<br />

emblèmes de l’Etat, et ont commis des actes<br />

violents impactant la population civile.<br />

• Ils ont tué au moins 44 gendarmes et<br />

policiers entre septembre 2017 et mai 2018.<br />

Le 1er février, deux gendarmes ont été<br />

poignardés à mort par des jeunes séparatistes<br />

armés.<br />

• Les gens ordinaires ont aussi été visés. Les<br />

professeurs et les étudiants (…) ont été<br />

attaqués physiquement. Au moins 42 écoles<br />

ont été attaquées par des séparatistes<br />

armés.<br />

• Le Cameroun à le droit et le devoir de mener<br />

des opérations de maintien de l'ordre et de<br />

sécurité sur l’intégralité de son territoire ; afin<br />

d'identifier et d’arrêter des suspects, de saisir<br />

des armes illégales et de protéger la<br />

population.<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « SOMMAIRE EXÉCUTIF »<br />

• Dans son sommaire exécutif, <strong>Amnesty</strong> International prouve que le Cameroun fait<br />

face à une recrudescence des attaques terroristes.<br />

• A.I. préfère parler de « séparatistes » ou de « d’hommes armés ». Malgré des<br />

choix sémantiques discutables, il n’en demeure par moins que tout ce qui est<br />

décrit ici relève, selon l’intégralité des conventions internationale, d’actes de<br />

terrorisme.<br />

• « Attaques armées contre les civils, contre les forces de sécurité, contre l’Etat<br />

souverain et ses emblèmes, contre les écoles et les fonctionnaires. » Les<br />

descriptions faites par <strong>Amnesty</strong> International sur les violences organisées par<br />

plusieurs factions terroristes, montrent à quel point les opérations des Forces de<br />

Sécurité du Cameroun sont justifiées et nécessaires. Ne pas venir en aide aux<br />

populations victimes de ces organisations terroristes rendrait le gouvernement<br />

camerounais coupable de complicité avec des organisations terroristes.<br />

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DÉCRYPTAGE DU<br />

« BACKGROUND »<br />

(LE CONTEXTE)<br />

10


COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• Avant d’entrer dans le décryptage précis, notons qu’il a été omis du rapport une<br />

contextualisation historique. Il est donc essentiel de comprendre que:<br />

• Dans toute l’histoire de l’humanité, il n’y a jamais eu de pays ou de Nation<br />

nommée « Ambazonie » ou « Ambazonia ». Il n’y a jamais eu de devise<br />

« ambazonienne ». Il n’y a jamais eu d’hymne ou de drapeau de ce pays<br />

imaginaire. En d’autres termes, il n’y a aucune justifications historique aux<br />

revendications des terroristes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du<br />

Cameroun. Ces dénominations syntaxiques (« Ambazonie », etc.) ont été<br />

créées ces derniers mois dans le but de « justifier » des actions barbares à<br />

l’égard de la population civile camerounaise et de l’Etat dans sa globalité.<br />

• Les injonctions faites par diverses factions terroristes ne se basent sur aucune<br />

réalité historique, géographique, ethnique ou de quelque ordre que ce soit.<br />

Elles sont inacceptables pour le gouvernement et le peuple camerounais, comme<br />

elles le seraient pour n’importe quel Etat souverain et membre des Nations Unies.<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• « Le gouvernement Camerounais a essayé de<br />

résoudre la crise (commission nationale du<br />

bilinguisme, nomination de magistrats<br />

anglophones, de professeurs bilingues, remise<br />

en liberté d’activistes anglophones. »<br />

• « Un certain nombre de groupes anglophones a<br />

également commencé à appeler à la sécession<br />

et a embrassé la lutte armée pour atteindre<br />

leurs objectifs, menant à une augmentation des<br />

actions violentes contre les forces de sécurité<br />

de l'Etat, les autorités civiles, les écoles, les<br />

chefs traditionnels et les résidents locaux. »<br />

• « Entre septembre 2017 et mai 2018 au moins 44<br />

des membres des forces de sécurité ont été<br />

tués lors d'attaques aux checkpoints, dans la rue<br />

ou dans l'exercice de leurs fonctions. Par<br />

exemple, lors d'une attaque documentée par<br />

<strong>Amnesty</strong> International, deux gendarmes ont été<br />

poignardés à mort le 1er février 2018 dans la<br />

localité de Mbingo, dans la région Nord-Ouest,<br />

par un groupe de jeunes hommes armés de<br />

couteaux et de machettes et soupçonnés<br />

d'appartenir à des groupes séparatistes. »<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• Comme l’écrit <strong>Amnesty</strong> International, malgré toutes les avancées unilatérales du gouvernement camerounais dans le but d’apaiser les tensions<br />

(commissions, nominations, remise en liberté d’activistes, etc.) les autoproclamés « séparatistes armés » - des terroristes - n’ont pas cessé leurs<br />

actions sanglantes et effrayantes à l’égard de la population et des institutions, ne montrant aucune volonté de dialogue ou d’apaisement.<br />

• AI parle d’un échec de la création d’un « dialogue effectif ». Mais :<br />

• Dialoguer de quoi ? <strong>Amnesty</strong> International admet que malgré les avancées et aides du gouvernement, les groupes terroristes<br />

n’ont qu’un objectif (faire sécession) - à travers la lutte armée contre les civils et les forces de sécurité. Pour qu’il y ait un<br />

dialogue, il faut un sujet à aborder (magistrature, écoles, infrastructures, etc. - sujets sur lesquels le gouvernement est prêt à<br />

discuter) ; mais la reddition d’une partie du territoire (les régions Nord-Ouest et Sud-Ouest) et l’abandon de<br />

20% de la population camerounaise aux mains d’organisations terroristes et barbares n’est pas un sujet de<br />

discussion. Ni pour le Cameroun, ni pour n’importe quel Etat souverain et membre de la communauté internationale.<br />

• Dialoguer avec qui ? A.I. explique et prouve que les attaques sont commises par des organisations terroristes. Peut-on discuter<br />

avec un terroriste dont le seul but est de vous exterminer ? Et même si la réponse était « oui », dans la mesure où il existe de<br />

nombreuses petites factions terroristes, laquelle serait plus légitime que les autres pour dialoguer avec le gouvernement ? Les<br />

négociations de cette organisation terroriste seraient-elles reconnues et acceptées par les autres organisations ou<br />

continueraient-elles leurs exactions coûte que coûte ? Il existe à ce jour de nombreux acteurs locaux (élus, chefs<br />

traditionnels, etc), issus du processus démocratique camerounais, avec lesquels le gouvernement discute et<br />

organise la vie locale. Pour quelle(s) raison(s) ces forces démocratiques ne sont pas reconnues et acceptées par<br />

<strong>Amnesty</strong> International ? Faut-il être violent et sanguinaire pour devenir un « acteur sérieux des négociations ? » Cette vision<br />

des choses serait un encouragement à la violence (« faites des attentats et nous vous écouterons »)<br />

• <strong>Amnesty</strong> International est très clair: les seuls responsables de violences sont les organisations terroristes jusqu’au-boutistes du Nord-Ouest et du<br />

Sud-Ouest. D’ailleurs, avant 2016 et le début des actes sanglants, jamais les Forces de Sécurité n’ont été obligées d’intervenir militairement dans<br />

ces régions. Les populations locales soutiennent très largement le gouvernement et savent qu’une sécession serait catastrophique pour leurs vies<br />

(d’autant qu’il s’agit là de régions peu riches en ressources terrestres et souterraines).<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• Les résidents, en particulier ceux qui<br />

sont perçus comme collaborant avec<br />

les autorités camerounaises et les<br />

forces de sécurité, ont été la cible de<br />

violences, notamment de passages à<br />

tabac, de harcèlement et de<br />

destruction de leurs biens.<br />

Des écoles ont été attaquées, des<br />

biens privés et publics ont été<br />

détruits et des fonctionnaires ont été<br />

tués ou kidnappés. <br />

<strong>Amnesty</strong> International a<br />

spécifiquement documenté des<br />

schémas d'attaques contre des<br />

écoles, des enseignants et des<br />

personnes perçues comme des<br />

«collaborateurs». Des cas<br />

emblématiques de telles attaques et<br />

des témoignages de victimes sont<br />

présentés dans les sections ci-dessous.<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• "Depuis le début de 2017, les administrateurs scolaires et les<br />

enseignants perçus comme n'appliquant pas le boycott ont<br />

été confrontés à des attaques croissantes de la part de<br />

particuliers et de groupes d'individus, agissant seuls ou en<br />

soutien des groupes séparatistes armés autoproclamés. Entre<br />

février 2017 et mai 2018, par exemple, au moins 42 écoles<br />

ont été attaquées, dont 36 endommagées par des incendies<br />

criminels, 11 endommagées par d'autres types d'attaques,<br />

ainsi que deux autobus scolaires incendiés et divers<br />

harcèlements et attaques contre des étudiants et des<br />

enseignants. Au moins trois enseignants ont été tués au<br />

cours de la même période et deux enfants ont été<br />

kidnappés. Ces attaques contre les écoles et le harcèlement<br />

des enseignants et des étudiants ont provoqué une<br />

perturbation massive de l'éducation dans les deux régions. »<br />

• « Le 24 novembre 2017, tard dans la nuit, l'ensemble du bloc<br />

administratif et une salle de classe dans la section française du<br />

GBHS ont été incendiés par un groupe important de jeunes.<br />

Des témoins oculaires et des résidents locaux avec qui<br />

<strong>Amnesty</strong> International s'est entretenue croient que les<br />

assaillants sont affiliés à des groupes séparatistes armés.<br />

Tous les dossiers scolaires ont été détruits et le reste de<br />

l'école a été sauvé seulement parce que les résidents locaux<br />

se sont précipités sur les lieux pour éteindre le feu. »<br />

• "L'incendie criminel a suivi une réunion qui s'est tenue le<br />

même jour, au cours de laquelle les autorités locales ont<br />

convoqué diverses personnalités civiles et politiques pour<br />

discuter des moyens de reprendre l'école dans l'ensemble<br />

de la subdivision de Fontem. »<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• Or donc, comme nous venons de le voir grâce au rapport d’<strong>Amnesty</strong> International (page 12):<br />

• Le Cameroun fait face à une recrudescence des attaques.<br />

• Parmi les principales victimes des organisations terroristes nous retrouvons des enfants<br />

et des professeurs.<br />

• Les populations locales ne soutiennent pas les terroristes et font même de leur mieux<br />

pour éviter que l’école du village ne brûle encore plus.<br />

• Cette attaque contre l’avenir du Cameroun (l’éducation et la jeunesse) a été menée<br />

après une réunion publique organisée par les autorités dans le but de rouvrir l’école et<br />

de permettre un enseignement généraliste à tous les enfants du village.<br />

• Cette description précise de la situation selon <strong>Amnesty</strong> International fait froid dans le dos.<br />

Toutes ces assomptions confirment que le gouvernement Camerounais agit dans le devoir. Les<br />

autorités camerounaises apportent le dialogue, rouvrent les écoles, incitent à l’éducation de<br />

tous et protègent les populations locales des agissements barbares de ces factions terroristes.<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• « Le 17 octobre 2017, tard dans la<br />

soirée, une des sections de l'école<br />

primaire catholique de Menji a été<br />

incendiée par une foule de centaines<br />

de jeunes. L'école comptait plus de<br />

400 élèves inscrits avant le début des<br />

boycotts fin 2016, mais moins de 50<br />

étaient présents en septembre<br />

2017. »<br />

• Des résidents locaux se sont<br />

précipités à l'école pour aider à<br />

éteindre l’incendie.<br />

• « Des témoins oculaires et des<br />

résidents locaux ont déclaré à<br />

<strong>Amnesty</strong> International que les<br />

incendiaires sont connus pour être<br />

des membres ou des sympathisants<br />

du groupe armé séparatiste ADF. »<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• Le 30 janvier 2018, vers 9h20, un homme non<br />

identifié a pris d'assaut l'école primaire du<br />

gouvernement à Ntungfe et a agressé un enseignant<br />

pour avoir refuser d'observer le « boycott scolaire ».<br />

L'assaillant, armé d’un fusil artisanal, a tiré sur l'un<br />

des trois enseignants de l'école. L'enseignant, assis<br />

dans sa salle de classe à l'époque, a été gravement<br />

blessé avec des balles dans les genoux et les cuisses.<br />

L'assaillant, dont le visage était masqué, a également<br />

mis le feu à la moto du directeur en utilisant une<br />

bouteille d'essence avant de s'échapper.<br />

• <strong>Amnesty</strong> International a interrogé l'enseignant<br />

blessé: « (…) Il m'a dit que je venais toujours à l'école<br />

en dépit des appels au boycott (…) il m'a demandé<br />

de laisser tomber mon téléphone sur le sol et de<br />

retourner à mon siège. Je l'ai fait... Il m'a alors<br />

demandé de lever les mains, mais avant que je<br />

puisse les lever, il m'a tiré dessus. Je suis tombé par<br />

terre. »<br />

• L'enseignant a déclaré à <strong>Amnesty</strong> International que<br />

143 élèves étaient inscrits à l'école avant novembre<br />

2016, mais que depuis 2018 le plus grand nombre<br />

d'élèves était de 13 élèves. L'école a été fermée à la<br />

fin du mois d'avril 2018.<br />

18


COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• « L'homme a sorti un couteau de sa veste et a<br />

accusé le directeur de ne pas appliquer le boycott<br />

de l’école »<br />

• «A peine entré dans le bureau, il a bloqué la porte<br />

et a sorti un couteau d'environ 30 centimètres de<br />

long et a pointé le couteau sur moi, j'ai tenu le<br />

couteau et, pendant que nous luttions, il l'a enfoncé<br />

laissant de profondes blessures »<br />

• L'agresseur, qui n'a pas été appréhendé, a<br />

également tenté de brûler le bureau de la matrone<br />

(…) mais il a fui quand les voisins et les étudiants<br />

ont vu de la fumée et se sont précipités.<br />

• Avant le début de la crise anglophone, l'école<br />

accueillait plus de 950 élèves.<br />

• "Les chefs ont été durement touchés par la crise. Ils<br />

ont abandonné leurs villages, car ils ont été pris<br />

pour cible par les extrémistes. Les chefs devraient<br />

également soutenir financièrement les<br />

séparatistes.<br />

• « Le 13 février 2018, la résidence du chef<br />

traditionnel de Myerem a été incendiée par un<br />

groupe d'au moins sept hommes. »<br />

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COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT D’AMNESTY INTERNATIONAL<br />

DÉCRYPTAGE DU « BACKGROUND » (LE CONTEXTE)<br />

• Et <strong>Amnesty</strong> International d’enchaîner sur encore de nombreuses pages, les exemples terribles<br />

d’attaques terroristes contre les écoles, les enfants, les chefs locaux, les forces de défense, etc.<br />

• A chaque fois, la population locale est apeurée, les élèves n’osent plus aller à l’école. En<br />

empêchant la jeunesse d’étudier, d’apprendre à lire, écrire et compter, les terroristes ruinent<br />

les vies de milliers d’enfants et de familles. Ils empêchent notre force vive d’évoluer et ils<br />

compromettent l’avenir du pays, sa stabilité, sa sécurité, sa sérénité et sa prospérité.<br />

• Lors de chacune des attaques contre les écoles, les populations locales sont venues à la<br />

rescousse pour tenter de sauver les meubles.<br />

• Tout cela prouve que les organisations terroristes appliquent des méthodes barbares, dans le<br />

but d’appauvrir (culturellement et financièrement) les camerounais et de les monter les uns<br />

contre les autres.<br />

• Le rapport d’<strong>Amnesty</strong> International résonne comme une alerte sur l’importance de tout mettre<br />

en œuvre pour mettre un terme aux agissements dangereux des groupes terroristes du<br />

Nord-Ouest et du Sud-Ouest.<br />

20


CONCLUSION<br />

21


«<br />

LE GOUVERNEMENT DU CAMEROUN<br />

A LE DROIT ET LE DEVOIR<br />

DE PROTÉGER SES CITOYENS<br />

DES VIOLENCES COMMISES PAR LES<br />

SÉPARATISTES ARMÉS<br />

– <strong>Amnesty</strong> International, rapport « A turn for the worse » ; p.37<br />

»<br />

22

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